Memoire Gestion de Risque
Memoire Gestion de Risque
Memoire Gestion de Risque
THÈSE
En vue de l’obtention du
DOCTORAT DE L’UNIVERSITÉ DE TOULOUSE
Délivré par :
Université Toulouse 1 Capitole (UT1 Capitole)
Présentée et soutenue par :
RAÏS Hassen Mourad
Le : 27 Novembre 2012
Titre :
Gestion des risques : Mesures et Stratégies.
École doctorale et discipline ou spécialité :
ED SG : STRATEGIE.
Unité de recherche :
Centre de Recherche en Management. UMR 5303 CNRS.
Directeur(s) de Thèse :
LEAUTIER Thomas‐Olivier. Professeur des Universités. IAE UT1 Capitole.
Rapporteurs :
AÏD René, Chercheur, Université Paris‐Dauphine.
VILLENEUVE Bertrand. Professeur des Universités, Université Paris‐Dauphine.
Autre(s) membre(s) du jury :
Dubois Pierre, Professeur des Universités, TSE UT1 Capitole.
Gestion des risques : Mesures et Stratégies.
Analyse empirique de la gestion des risques
dans les entreprises non financières Françaises.
L’Université n’entend ni approuver,
ni désapprouver les opinions particulières du candidat.
A la mémoire de mon père.
Remerciements
Sommaire
Remerciements.................................................................................................................. 5
Introduction Générale ....................................................................................................... 1
Partie I : Théories et état de l’art........................................................................................ 6
1. Le risque dans l’Entreprise : .............................................................................................. 6
1.1. Définition et identification des risques liés à l’activité de l’entreprise : ........... 6
1.2. Mesure du risque : ................................................................................................ 10
2. Stratégie(s) de gestion des risques dans l’entreprise :................................................... 14
2.1. Sur la gestion du risque dans l’entreprise :....................................................... 14
2.2. De la gestion des risques vers la stratégie de gestion des risques : ............ 17
2.3. Les stratégies de gestion des risques opérationnels : .................................... 20
2.4. Les stratégies de gestion des risques financiers: ............................................ 21
3. Les déterminants de la couverture des risques dans l’entreprise : ................................ 31
3.1. Méthodes et Modèles :......................................................................................... 34
3.2. Mesures des déterminants de la couverture et variables associées: ........... 35
4. Conclusion de la Première Partie : .................................................................................. 70
Partie II: Problématique et Posture épistémologique. ...................................................... 74
1 ‐ Développement de la question de recherche et Problématique................................... 74
2 – Méthodologie et Organisation de la recherche: ........................................................... 77
2.1. Le questionnaire, outil de recherche :................................................................ 78
2.2. L’échantillon :......................................................................................................... 82
2.3. Réalisation de l’enquête : .................................................................................... 84
2.4. Données externes :............................................................................................... 86
2.5. Analyse descriptive de l’échantillon : ................................................................. 90
3. Posture épistémologique: ............................................................................................... 94
3.1. De la posture épistémologique en science de gestion : ................................. 94
3.2. Positionnement épistémologique de la présente recherche : ........................ 97
4. Conclusion de la deuxième partie : ............................................................................. 99
Partie III : Analyses Empiriques : .................................................................................... 100
1 ‐ Organisation de la fonction gestion des risques : ........................................................ 102
1.1. Analyse descriptive de la fonction gestion des risques : ............................. 103
1.2. Mesure de l’organisation de la fonction gestion des risques : .................... 107
1.3. Déterminants de l’organisation de la fonction gestion des risques :........... 113
2 ‐ Analyse des Risques Financiers : ................................................................................. 120
2.1. Analyse des déterminants de la couverture des risques financiers :.......... 121
2.2. Stratégies de gestion du risque financier :..................................................... 133
3 ‐ Analyse des Risques Opérationnels :............................................................................ 158
4.1. Eléments descriptifs de la gestion du risque opérationnel :....................... 159
4.2. Déterminants de la couverture du risque opérationnel : ............................... 164
Conclusion Générale : .................................................................................................... 175
Bibliographie ................................................................................................................. 175
Articles : ............................................................................................................................ 175
Ouvrages : ......................................................................................................................... 186
ANNEXES ....................................................................................................................... 175
Introduction Générale
La fonction gestion des risques gère les risques et met en place les
stratégies de couverture adéquate en fonction des expositions aux risques
que connaît l’entreprise. Cette gestion et couverture des risques est réalisée
sur la base d’un débat et d’une large réflexion théorique.
Cette thèse est ainsi riche de plusieurs apports : le premier est lié au
protocole de recherche et concerne la conception et la réalisation de
l’enquête empirique.
C’est à Frank Knight (1921) que l’on doit la première théorie du risque.
Sa théorie est souvent présentée comme faisant le lien entre l’idée de risque
d’Adam Smith (1776) et la notion d’incertitude de J. M. Keynes (1936). Knight
distingue le risque, du latin Resecum « ce qui coupe », de l’incertitude, du
latin Incertus « qui n’est pas fixé, déterminé à l’avance ». Selon cet auteur le
risque désigne une situation où les possibilités de l’avenir sont connues et
probabilisables. Par opposition, l’incertitude désigne une situation où l’on
ignore tout cela. Il distingue donc des situations risquées (où la distribution de
probabilités des cas possibles n’est pas connue) des situations incertaines
(où les cas possibles ne sont même pas connus). Une incertitude knightienne
est donc une situation où non seulement l’avenir n’est pas connu, mais ne
2. Les risques sont dits spéculatifs, car ils sont résultent véritablement
des décisions de l’entreprise. On les appelle aussi risques financiers.
C’est un risque auquel l’entreprise s’expose volontairement, par
exemple ; investir sur un actif financier, spéculer sur les taux de
change … Les conséquences de ce type de risque peuvent être
négatives ou positives. Le traitement des risques spéculatifs fait l’objet
même du management.
1. Risque sur matière première : il est lié à la volatilité des prix des
matières premières.
Dans ces modèles, le risque est une fonction de la corrélation entre les
actifs qui composent le portefeuille. Cette modélisation repose sur plusieurs
hypothèses. Deux de ces hypothèses fondamentales concernent la nature
des préférences des agents et la normalité des distributions de rentabilité
boursières.
La gestion des risques est classée par les cadres financiers comme
étant parmi les plus importantes problématiques de la gestion des finances
d’entreprises (Rawls, Waite, Gharles. Smithson, 1990). La gestion des
risques financiers fait l’objet d’une littérature abondante et de nombreux
chercheurs se sont investis dans le sujet.
Ce modèle est sous-tendu par l’existence d’un marché financier parfait qui
repose sur les hypothèses très restrictives suivantes :
Ainsi, nul besoin pour les entreprises de mettre en place des stratégies de
gestion de risque destinées à leur conférer un profil de risque particulier
puisque leurs actionnaires peuvent par eux mêmes diversifier leurs
investissements. Autrement dit, si les décisions de gestion des risques
n’influent pas sur les cash-flows engendrés par les actifs réels, alors en
l’absence de frictions sur le marché elles n’ont pas de répercutions sur la
valeur de l’entreprise.
Selon Standard & Poor (2008), la vision managériale doit intégrer les
risques les plus conséquents pour l’entreprise, doit estimer leurs probabilités
de survenance, et leurs effets potentiels. Cette approche doit également
intégrer la fréquence et la nature des mises à jour des modèles d’identification
de ces risques, leurs conséquences sur son passif et les décisions
financières. Enfin, cette vision doit définir le rôle du risque management dans
l’élaboration de la stratégie de l’entreprise.
Ainsi, pour diminuer le risque de taux d’intérêt l’entreprise peut agir sur
son niveau d’endettement. Elle peut aussi adosser en termes de durée ou de
taux les dettes et les actifs qu’elle finance. Poloniato et Voyenne (1997)
définissent la gestion du risque de taux comme un processus qui part d’une
analyse bilantielle, mais qui doit être poursuivi au niveau des engagements de
trésorerie. Elle consiste à tenir des échéanciers et à mesurer en permanence
la vie moyenne des dettes et des placements en calculant la duration
respective.
1985 Swaptions
1993 Captions/Floortions
Les swaps : Un swap n’est pas autre chose qu’un portefeuille agrégé
de contrats de type forward (Smith, C. Smithson, C. Wakeman, L. 1986). Un
contrat de swap oblige les deux parties contractantes à s’échanger (swaper)
des montants de cash-flows spécifiés à des dates précises. Les profils de flux
de ces différents instruments, à la suite d’une variation des taux d’intérêts
sont identiques. La caractéristique qui les distingue est le risque de défaut
qu’ils présentent pour chacune des parties contractantes.
Par ailleurs, Graham et Rogers (2002), Nain (2004) qui ont également
fait des d’enquêtes similaires ont conclu, quant à eux, que la couverture des
risques financiers augmente la valeur de l’entreprise. Leurs études montrent
une corrélation positive entre une forte valeur de l'action et l'utilisation de
dérivées pour gérer le risque de taux de change et le risque de taux d'intérêt
et également une forte corrélation entre la valeur de l’action et l’utilisation de
dérivée des prix des marchandises. Autre exemple, Carter, Rogers and
Simkins (2005) ont montré que les compagnies aériennes qui se couvrent
contre la volatilité des prix de carburant présentent des valeurs boursières
significativement plus hautes.
d’investissement optimal ( ).
Si bien que la structure des coûts de l’entreprise est une fonction convexe
des coûts de faillite. Dans ce contexte, l’entreprise est motivée pour se couvrir
contre l’insuffisance des cash flows et l’augmentation inattendue du coût de
financement afin de réduire la probabilité de faillite et les tentations de sous-
investir.
Variables approximatives :
Test 1 :
Test 3 :
Hausse du 80 36 44 30 12 18
dollar
Moyenne 35 18 17 30 12 18
Variables approximatives :
Test 1 :
Les résultats montrent que les firmes ayant des crédits d'impôt à
l'investissement ont une plus grande probabilité de participer aux marchés
des produits dérivés afin de faire des opérations de couverture.
Variables approximatives :
Test 1 :
Test 2 :
Test 3 :
Variables approximatives :
Nous pouvons utiliser quatre variables pour évaluer l’effet des contrats
de compensation. La première variable est le nombre d’options détenues par
les membres de la direction ayant une durée d’exercice limitée. On peut aussi
utiliser ce même nombre d’options détenues par les gestionnaires divisé par
le nombre de gestionnaires (membres de la direction). De plus nous pouvons
utiliser la valeur des options détenues par les gestionnaires sur la somme des
salaires et des bonus de ces gestionnaires. La valeur des options est
déterminée par la formule de Black et Scholes (1973). Finalement il est
possible de prendre la valeur marchande des actions obtenues si l’on exerce
les options des gestionnaires. En fait c’est la valeur des actions sous options.
Pour toutes ces variables, les coefficients obtenus par la régression devraient
être négatifs. Pour évaluer l’effet des plans de rémunération par des stock-
options nous suivons l’approche de Bartram et al. (2004) et utilisons une
variable indicatrice qui prend la valeur 1 s’il existe un plan de stock-options et
zéro autrement.
Test 1 :
Test 2 :
Test 3 :
))
Variables approximatives :
Test 1 :
Test 2 :
Test 3 :
Bref, quel que soit le type de test utilisé, l’aversion au risque des
gestionnaires n’a pas un grand rôle sur la politique de couverture d’une
entreprise.
Variables approximatives :
Résultats Empiriques :
Test 1 :
Il est évident, par les tests empiriques, que les économies d’échelle de
la gestion des risques sont un déterminant très important lorsque vient le
temps de décider de participer ou non au marché des produits dérivés. Plus
précisément, ce sont les plus grandes firmes ayant un niveau considérable de
ventes ou ayant une valeur marchande élevée qui se couvrent.
Test 2 :
Test 3 :
Variable approximative :
Résultats empiriques :
Test 2 :
Les modèles à variable dépendante binaire ainsi que les tests portant
sur la différence de moyennes de Mian (1996) viennent confirmer que les
firmes œuvrant dans une industrie réglementée font moins de couverture. En
fait les résultats sont négatifs et significatifs. Nous pouvons donc dire que les
tests effectués sur la réglementation des industries confirment la théorie.
Appartenir à un secteur réglementé implique moins de couverture.
8 - La gouvernance d’entreprise :
Variables approximatives
Test 1
Le test de différence de moyenne (t-test) montre selon Benkhediri
(2006) pour les entreprises Françaises une différence significative pour la
variable taille de conseil d’administration entre les entreprises couvertes et
non-couvertes : les entreprises avec un grand CA se couvrent davantage. Il
montre également une différence significative pour la variable administrateur
indépendant entre les entreprises couvertes et non-couvertes : les entreprises
avec plus d’administrateurs indépendants au CA se couvrent davantage.
Test 2 :
Test 3 :
Test 1 :
Test 2 :
Test 3 :
Dans cette thèse, une recherche approfondie sur l’état de l’art de ces
déterminants de la couverture des risques est réalisée. On note ainsi que la
revue de littérature fait bien apparaître une typologie des déterminants de la
couverture des risques. On peut classer ces déterminants en trois catégories.
Pour tous les déterminants il apparaît qu’il n’y a pas d’unanimité entre
les variables approximatives. Chacune des variables donne un résultat
différent sur le lien avec la couverture et son importance. Ces variables ne
sont donc pas unanimement significatives sur la décision de l’adoption et sur
l’intensité d’utilisation de solution de couverture et de gestion des risques.
L’enquête est similaire à celle conduite par Bodnar et al (1995, 1998) qui
a ouvert la voie à plusieurs études sur les déterminants et sur les pratiques de
gestion des risques. Notre enquête a porté sur un échantillon de 1000
entreprises non financières Françaises, sélectionnées de manière aléatoire
selon une stratification par taille et par secteur d’activité. Un questionnaire a
été adressé en juin 2010 au directeur financier par voie postale et relancé par
voie téléphonique. Les questions couvrent différents aspects de la gestion
des risques ; Les risques auxquels l’entreprise est exposée ; Le
comportement face au risque ; L’organisation de la fonction gestion des
risques ; Les stratégies adoptées ; Les méthodes d’évaluation des risques.
Les assurances et les produits dérivés utilisés.
Sur les 1000 questionnaires envoyés, le retour a été de plus de 100, qui
ont été complétés par des relances par courrier et par téléphone. A ce jour, le
taux de réponse est de 401, plus de 40%. Ce qui est très satisfaisant pour ce
type d’enquête. Bodnar et al (1998) ont eu un taux de 26,5%, De Ceuster et al
(2000), 21,9%, Grant et Marshal (2002), 22%.
On a:
Par ailleurs :
2.2.2. L’échantillonnage :
L’importance de cette base de données est telle qu’on peut s’en servir
comme base de sondage pour tirer l’échantillon dans un premier temps, puis,
dans un deuxième temps, après réalisation de l’enquête, pour compléter les
informations financières.
Méthode d’échantillonnage :
Les deux variables les plus discriminantes pour les entreprises sont la
taille de l’entreprise et le secteur d’activité Bodnar, Marston (1998) et Bodnar,
Tang, Weintrop (1997), donc ces deux variables seront les variables de
stratification pour le tirage de l’échantillon.
Biais d’échantillonnage :
R et D / Ventes +
BAII/ Ventes +
40 Decision2 Ratio de liquidité : actifs liquidable moins d’un an – dettes exigibles moins d’un
an
41 Decision3 R et D / Ventes
401 100
0 – 5000 K euros 37 9
5000 - 10000 35 9
10000 – 50000 94 23
50000 - 100000 96 24
401 100
Il faut remarquer une que cette enquête a voulu être plus large dans
ses observations et intégrer des entreprises de petite et moyenne taille, afin
de faire ressortir les différences de stratégies de gestion des risques.
FA. Construction 6 2
GA. Commerce 39 11
Décision d’investissement et
option de croissance
Impôt
Détresse financière
Coût d’agence
Diversification
Réglementation
3. Posture épistémologique:
Il découle de tout cela que cette boucle n'a pas besoin d'être parcourue
intégralement par chaque chercheur au sein de chaque dispositif de
recherche : il suffit qu'elle le soit collectivement dans la communauté de
recherche. Ainsi, la boucle récursive permet à première vue de considérer les
raisonnements inductif et déductif comme complémentaires, alors que
l'association de ces raisonnements aux épistémologies constructivistes et
positivistes a laissé croire qu’ils étaient opposés.
Dans la même logique, Mbengue (2001) note que la réalité existe mais
ne peut être appréhendée que de façon imparfaite. Le chercheur doit donc
développer son objectivité critique pour s’approcher le plus possible de la
vérité. Selon cette posture la réalité peut être vue comme un construit social
mais le chercheur tente de mettre en lumière une régularité dans cette
construction sociale. Le chercheur n’est pas totalement indépendant de la
réalité et de son objet de recherche comme dans le paradigme positiviste. Il
doit veiller à mettre en œuvre un design de recherche lui assurant une
extériorité par rapport au phénomène étudié.
Dans cette deuxième partie, il a également été présenté les outils et les
méthodes de recherches, à savoir le questionnaire et son mode
d’administration, l’échantillon et les sources d’informations externes qui ont
permis de construire une base d’étude riche. Enfin, cette partie a présenté le
positionnement épistémologique adopté dans le cadre de cette recherche.
Enfin, cette partie empirique est clôturée par une conclusion qui
présente les limites et les perspectives de ces résultats.
Effectif Pourcentage
Effectif Pourcentage
Effectif Pourcentage
1 personne 43 14,6
2 83 28,2
3 61 20,7
4 63 21,4
5 36 12,2
6 et plus 8 2,7
Effectif Pourcentage
Université 43 14,6
Effectif Pourcentage
Oui 52 17,7
Effectif Pourcentage
et
et
Variable Intitulé
Organisation5 Le risk manager est membre d’une association de gestion des risques.
N 294 294
La suite des analyses est ainsi faite avec cette nouvelle mesure de
l’organisation.
0 – 5000 0,16
Industrie 0,79
Service 0,18
avec (
Indicateur Statistique
R 0,589
R2 0,347
F 166,74
Signification du F 0,000
Quand le ratio report des pertes/ actif total augmente d’une unité, le
coefficient d’organisation augmente de 0,078, toutes choses égales par
ailleurs. Ce résultat implique que les entreprises qui bénéficient de certaines
dispositions fiscales liées à la mise en place de couverture investissent
davantage dans la fonction gestion des risques.
Quand le ratio actifs hors secteur/ actif total augmente d’une unité, le
coefficient d’organisation augmente de 0,276, toutes choses égales par
ailleurs. Les entreprises diversifiées sur le plan de leurs investissements,
comme les entreprises qui possèdent des filiales à l’étranger par exemple, ou
des entreprises qui investissent plusieurs secteurs d’activité sont des
entreprises qui investissent également davantage dans la fonction gestion
des risques, vraisemblablement pour comprendre et maitriser les risques
induits par cette diversification.
(H2.3) les risques prix des matières, change et taux d’intérêt partagent
les mêmes déterminants explicatifs de leur couverture.
Effectif Pourcentage
0 – 5000 2 35 37
5000 - 10000 5 30 35
10000 – 50000 52 42 94
50000 - 100000 96 0 96
Taille de l’entreprise (K Euros) Risque de Prix des Risque de Change Risque de Taux
matières d’intérêt
0 – 5000 3 24 20
5000 - 10000 6 21 22
10000 – 50000 25 52 63
50000 - 100000 71 84 78
83% des entreprises dont la taille est supérieure 100 millions d’euros
d’actifs se couvrent contre le risque de change et 87% des entreprises dont la
taille est comprise entre 50 et 100 millions d’actifs se couvrent contre ce
risque, pour les plus petites entreprises, la taille est inférieure à 5 millions,
64% des entreprises se couvrent contre le risque de change. La signification
statistique du khi2 est proche de 0,000. On rejette l’hypothèse
d’indépendance. La couverture du risque de change et la taille d’entreprise
sont significativement dépendante.
78% des entreprises dont la taille est supérieure 100 millions d’euros
d’actifs se couvrent contre le risque de taux et 56% des entreprises dont la
taille est comprise entre 50 et 100 millions d’actifs se couvrent contre ce
risque. Pour les plus petites entreprises, la taille est inférieure à 5 millions,
59% des entreprises dont se couvrent contre le risque de taux. La
signification statistique du khi2 est proche de 0,000. On rejette l’hypothèse
d’indépendance. La couverture du risque de taux et la taille d’entreprise sont
significativement dépendantes.
où (
si
sinon
Moyenne 0,0193
Ecart-type 14,987
N 401
AIC 15,427
SC 15,387
-2Log L 4687,565
Pseudo 0,328
B Signification.
L’hypothèse (H2.3) est validée : Les risques prix des matières, change
et taux d’intérêt partagent les mêmes déterminants explicatifs de leur
couverture. Les modèles Tobit (détails en annexe n°7) appliqués aux risques
prix des matières, de change et de taux d’intérêt montrent que les trois
modèles partagent les mêmes variables significatives. Les coefficients des
trois modèles montrent que pour chaque variable et toutes choses égales par
ailleurs, le risque prix est moins couvert que les risques de change et de taux
d’intérêt, ce qui confirme tous les résultats précédents.
Effectif Pourcentage
Swaps 50 16,8
Options 92 31,0
Effectif Pourcentage
S1 S2 S3 S4 Total
Bailly, Browne, Hicks et Skerrat (2003) ont, quant à eux observé que
72% des entreprises se couvrent. Leur étude ne s’intéresse qu’à la couverture
avec des dérivés et sur les entreprises cotées au London Stock Exchange.
Cette différence peut être expliquée par la taille des entreprises
échantillonnées. Celles de Bailly et al sont de taille plus importante.
Taille S1 S2 S3 S4 Total
0 – 5000 35 2 0 0 37
5000 - 10000 29 6 0 0 35
40 35 19 0 94
50000 - 100000 0 26 41 29 96
DG_1. Industrie 1 3 3 2 9
pharmaceutique
DK_1. Construction 9 6 6 6 27
aéronautique et spatiale
DK_2. Fabrication 2 6 7 6 21
d’équipement automobile
FA. Construction 4 1 1 0 6
GA. Commerce 17 9 7 6 39
IA. Transports et 2 15 18 13 48
communications
Résultats de la régression :
Critère Valeur
R2 de Negelkerke 0,425
Ainsi, le choix de se couvrir par des dérivés linéaire est déterminé par des
caractéristiques financières, par l’avantage fiscal et par l’endettement.
Cette dernière stratégie est la couverture par des dérivés non linéaire
et options. C’est la stratégie la plus sophistiqué. C’est celle qui nécessite
davantage de moyens humains (compétences particulières) et matériels
(accès aux salles de marché). On remarque que le choix de cette stratégie
repose sur les critères de choix de la stratégie 3 auxquels se rajoute des
variables liés à la croissance l’entreprise comme le rapport valeur de marché
sur valeur comptable et recherche et développement sur vente.
• Fraude interne.
• Fraude externe.
• Pratiques en matière d’emploi et sécurité sur le lieu de travail.
• Clients, produits et pratiques commerciales.
• Malhonnêtetés pour le compte de l’entreprise et vente de produits non
autorisés.
• Dommages aux actifs corporels.
• Dysfonctionnement de l’activité et des systèmes.
Ces risques sont couverts par des moyens de gestion appropriés d’une
part et par des assurances d’autre part. Plus spécifiquement, les deux
contrats d’assurances qui couvrent les risques opérationnelles sont
l’assurance multirisque et l’assurance perte d’exploitation.
Effectif Pourcentage
0 – 5000 18 19 37
5000 - 10000 29 6 35
10000 – 50000 94 0 94
50000 - 100000 96 0 96
Distribution et commerce 32 7 39
Service 64 2 66
FA. Construction 4 2 6
GA. Commerce 36 3 39
Effectif Pourcentage
Total 376
où (
si
sinon
Dans les variables explicatives, il a été rajouté une variable taille2 qui
est la taille au carré ou le ln(total actif) au carré. Cette variable a été rajoutée
car il est apparu que la variable taille est non significative dans les premières
analyses et dans les premiers modèles testés (qui ne sont pas tous présenté
par soucis de rester concis sur les modèles effectifs et propres à l’analyse).
Donc, suite à ces premiers modèles où la taille n’est pas significative, il est
apparu intéressant de tester et de vérifier l’existence de seuil d’une part et la
relation de la couverture avec la taille (convexité de la fonction). La suite des
analyses a confirmé l’intérêt de rajouter cette variable.
Les résultats sont les suivants : le modèle est estimé par le maximum
de vraisemblance.
Indicateurs Value.
SC 11,732
-2Log L 3056,373
Pseudo 0,342
B P value.
où (
si
sinon
Dans les variables explicatives, il a été rajouté une variable taille2 qui
est la taille au carré ou le ln(total actif) au carré. Cette variable a été rajoutée
pour les mêmes raisons présentées dans le paragraphe précédent. Le
modèle est estimé par le maximum de vraisemblance. Les résultats sont les
suivants :
Indicateurs Value.
AIC 13,934
-2Log L 3207,845
Pseudo 0,352
B P value.
En conclusion :
• Tous les modèles et régression ont été faits sur des variables
approximatives des déterminants, il apparaît dans la première partie
que ces déterminants peuvent être mesurés par d’autres variables et
la littérature montre que selon la variable choisie le résultat de la
régression peut être différent. Il serait intéressant de tester ces mêmes
régressions avec d’autres variables pour valider nos résultats.
Articles :
Adam, T., Fernando, C., S., (2006). Hedging, Speculation and Shareholder
Value. Journal of Financial Economics, forthcoming.
Amadieu, D., (2006). Eléments essentiels pour une bonne gestion du risque
opérationnel, Revue d’Economie Financière.
Anand, M., Kaushik, P., (2008). Currency derivative: A survey of Indian Firms,
Working paper.
Al Momani, R., Gharaibeh, M., (2008). Foreign exchange risk management
practices by Jordanian non Financial Firms, Working paper.
Allayannis, G., U., Miller, D., (2004). Corporate Governance and the Hedging
Premium Around the World. Darden School Working Paper.
Allayannis, G., Mozumdar, A., (2000). Cash Flow, Investment, and Hedging.
University of Virginia Working Paper.
Allayannis, G., Ofek, E., (2001). Exchange Rate Exposure, Hedging, and the
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and Finance, 20: 273-296.
Allayannis, G., Weston, J., (2001). The use of Foreign Currency Derivatives
and Firm Market Value, Review of Financial Studies, Vol. 14, pp. 243-
276.
Aretz, K., Bartram, S., Dufey, G., (2007). Why Hedge ? Rationales for
corporate hedging and value implications, Journal of Risk Finance, Vol.
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Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 187
ANNEXES
ANNEXE N°1 : Tableau, Revue de littérature
Problématique / champs
N° Auteurs / date Résultats
d’analyse
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 187
jordaniennes et étude des n'est pas une pratique courante
relations entre la gestion des pour les sociétés jordaniennes.
2008
risques de change, la taille de
l’entreprise, sa structure légale et
le volume de son commerce Les différentes analyses de
Foreign exchange risk extérieur. variances montrent que :
management practices by
Jordanian non financial
firms.
Etude réalisée sur la base d’un Il n'y a pas de relation
questionnaire envoyé à 73
significative entre la taille de
sociétés non financières. l’entreprise, la structure légale
et les pratiques de gestion des
risques.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 188
transaction, en réduisant la
volatilité du cash-flow, et en
réduisant la probabilité de la
détresse financière.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 189
significative entre le ratio de
couverture et la probabilité de
Etude réalisée sur la base des
détresse financière. Mais il
données chronologiques de 44
apparaît une relation positive
Are firms successful at
entreprises minières fournies sur
entre la ratio de couverture et
selective hedging?
la période 1993 – 1998.
les variations attendues des
prix des matières.
La corrélation n’est
significative entre les bénéfices
économiques et ce type
gestion (couverture sélective).
Ce type de gestion est utilisé
davantage pour des questions
de justification et
d’identification de la part des
managers.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 190
entreprises qui présentent le
plus de volatilité qui se
couvrent le moins.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 191
2005. positivement à la perception
de l'utilisation de ces
instruments par les
concurrents, ce
9 Bartram, S. Brown, G. Recherche empirique sur un Cette analyse révèle que si sur
Fehle, F. grand échantillon, pour trouver les le plan théorique, les résultats
motivations et les déterminants à indiquent un besoin de
l’utilisation des produits dérivés. modèles plus riches
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 192
Autre résultat importante et
robuste ; dans des pays
revenu moyens, les
entreprises dont le cash flow
est faible se couvrent moins.
comparison between Etude réalisée sur la base d’un produits dérivés au Brésil sont,
échantillon de 74 sociétés non dans l’ordre, le risque lié aux
Brazilian and international
financières brésiliennes. devises étrangères, au taux de
evidence.
change et aux prix des
matières premières.
11 Ben Khediri, K. Recherche empirique sur les Etude réalisé en deux parties :
déterminants et les motivations à Une première (s’effectue à
l’utilisation des produits dérivés partir d’une régression, modèle
par les entreprises françaises. Logit) pour expliquer si
2004
l’entreprise utilise des produits
dérivés ou non. La seconde
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 193
l’utilisation des produits financières d’une capitalisation d’utilisation des produits
dérivés à des fins de boursière supérieure à 30 Millions dérivés.
couverture : étude d’euros.
empirique sur les
entreprises françaises. Les déterminants et donc les
principales variables
explicatives de la couverture
sont : les reports fiscaux de
pertes (la convexité de la
fiscalité), les dépenses en
R&D, les stocks options, la
taille et la liquidité.
12 Borokhvich, K. Brunarski, Recherche empirique sur les L’étude montre que le conseil
K. Crutchley, C. Simkins, déterminants de la couverture. d'administration influence la
B. Etude de la relation entre les décision d'utiliser des dérivées
mécanismes de contrôle ou de de taux d'intérêt et que la
gouvernance et l’utilisation de décision varie avec la
Board Composition and Etude réalisée sur un échantillon Il y a une relation significative
de 284 firmes non financières US et positive entre la quantité de
corporate use of interest
choisies dans la base de S&P dérivée de taux d'intérêt utilisé
rate derivatives.
500 en 1995. et l'influence relative des
directeurs membre du CA.
Cette relation suggère aussi
que l'utilisation de dérivée de
taux d'intérêt bénéficie aux
actionnaires.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 194
Management Motivation de 100 entreprises australienne
for using financial de tous secteurs, en juin 2000.
Les risques principaux qui sont
derivatives in Australia.
couverts sont les risques de
change et de taux d'intérêt. Ils
utilisent dans l’ordre, les
forwards, les options et les
swaps.
14 Nguyen, H. Faff, R. Recherche empirique sur les Deux niveaux d'analyse sont
déterminants à l'utilisation de utilisés pour évaluer les
dérivés par les entreprises facteurs.
derivatives in Australia:
the case of foreign
currency and interest rate L’intensité ou l’importance de
Etude réalisée sur la base d’un
instruments. l’utilisation de ces outils
échantillon de sociétés
(mesuré par un modèle Tobit).
australiennes non financières
avec 469 observations
société/année sur la période 1999
-2000. La taille est un des facteurs les
plus importants qui incitent une
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 195
société à utiliser des dérivés de
change et de taux d’intérêt. Les
sociétés semblent utiliser des
dérivées de taux d'intérêt pour
réduire au minimum le risque
de la détresse financière et
permettre des investissements
futures. En outre, l'utilisation de
dérivées de taux d'intérêt
s'intensifie avec les sociétés
qui payent plus de dividendes.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 196
type de couverture.
L’augmentation de la valeur de
l’entreprise ne peut être
corrélée par l’utilisation de
dérivés. Les auteurs
définissent les dérivés comme
un bruit dans la gestion des
risques tellement leur
importance est faible vis à vis
des risques. (derivatives are
noisy proxy for risk
management).
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 197
derivatives.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 198
La première raison d’utiliser
des dérivés est la gestion du
cash-flow, suivit de la gestion
des résultats comptables et
des bilans.
le manque de connaissance de
dérivées est déterminant dans
l’utilisation ou non de ces
produits.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 199
Etude réalisée sur une base de
données de 442 entreprises
Les résultats indiquent aussi
correspondantes aux déclarations
que les entreprises se
fiscales et à l’utilisation de dérivés
couvrent à cause du coût de
aux USA entre 1994 et 1995.
détresse financier attendu et
en fonction de la taille.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 200
entreprises qui utilisent les
dérivés à des fins de
spéculations.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 201
avec l’examen de l'utilisation de et économiquement réaliste
dérivées de devise étrangère. pour les entreprises qui
connaissent une exposition aux
taux de change.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 202
risques de change d’un fabricant généralement citées pour la
leader de l'industrie d'équipement mise en place de solutions de
2000
durable, intervenant sur plus de couverture ne sont
50 pays. probablement pas la motivation
principale.
Managing foreign
exchange risk with
Etude réalisée sur la base d’une
derivatives.
enquête de trois mois au sein du Il apparaît que les asymétries
service financier. avec des informationnelles, la
entretiens avec des managers et conclusion d'un contrat interne,
l’analyse des données sur 3110 les contraintes tarifaires
transactions de dérivée de compétitives semblent être les
change. vrais motifs de la mise en place
de solution de couverture.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 203
La comptabilité a un rôle très
important dans la
détermination de l'impôts et
même dans la distribution de
dividendes aux actionnaires,
aucun dividende sera payé si
le compte d'appropriation a un
équilibre (solde) négatif, cela
peut expliquer des attitudes
particulières envers la gestion
des risques.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 204
l'utilisation comparative de montrent que les sociétés
dérivés parmi des sociétés non- allemandes utilisent
1998
financières américaines et significativement plus de
allemandes. produits dérivées que les
sociétés américaines, et cela
Derivatives usage in risk pour tous types d’entreprises
management by US and (secteur et taille) et pour tous
Cette étude fait suite à celle
German Non-Financial les types de dérivés.
réalisé par la Wharton School en
Firms: A comparative
1995.
survey.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 205
résultat est compatible avec la
grande importance des
déclarations comptables et
financières en Allemagne
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 206
options exotiques.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 207
l’entreprise. l’explication de la mise en
place de la couverture par des
1996
motifs de fiscalité n’est pas
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 208
moins : plus corrélé sont leurs
cash-flows avec des occasions
d'investissement futures
La stratégie de couverture
optimale pour une entreprise
donnée dépendra tant à la
nature de ses marchés (de ses
produits) que sur les stratégies
de couverture adoptées par
ses concurrents.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 209
Annexe N°2 : Lettre d’accompagnement du questionnaire
Toulouse le 01/06/2010
A l’attention de la Directrice, du Directeur Financier,
Madame, Monsieur,
L’objectif de cette étude est d’obtenir une meilleure connaissance de l’organisation et
des stratégies des pratiques de gestion des risques financiers et de leurs
conséquences sur les performances des entreprises non financières en France.
C’est la raison pour laquelle je vous sollicite en tant que Directeur Général d’une de ces
entreprises pour répondre à un questionnaire. J’imagine que vous êtes probablement
très sollicité mais j’espère néanmoins que vous pourrez consacrer quelques minutes de
votre temps pour compléter ce questionnaire. Votre participation contribuera à la fois à
la validité des résultats de cette étude et constituera également une aide précieuse à
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 210
mon travail de thèse. En remerciement de votre participation à cette recherche, je
m’engage à vous communiquer une synthèse générale des résultats.
Vous trouverez ci‐joints le questionnaire ainsi qu’une enveloppe retour pré‐adressée.
L’université et moi‐même garantissons l’anonymat des répondants et la confidentialité
des réponses. Les données récoltées ne seront jamais divulguées, seront utilisées
seulement dans le cadre de l’étude et seront détruites à la fin de celle‐ci.
Je reste à votre entière disposition pour tous compléments d’informations que vous
jugerez nécessaire. Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma
considération.
H. RAÏS ‐ Doctorant IAE Toulouse.
CRM – Université Toulouse 1 Capitole / 2 rue du Doyen Gabriel Marty 31042
TOULOUSE Cedex/ 06.33.09.16.25
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 211
Annexe N°3 : Questionnaire
Questionnaire
IDENTIFIANT DE L’ENTREPRISE
Q03 N° Siret :
Oui Non
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 212
ATTACHEMENT DE LA FONCTION RISK MANAGER :
Direction générale
Secrétariat général
Direction financière
Direction juridique
Directions opérationnelles
Audit interne
Autre
Niveau Universitaire
Ecole de commerce
Ecole d’ingénieur
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 213
ARM (54 ou 55 ou 56)
Autre
CARM
AMRAE
AUTRE Association
Aucune association
Oui Non
Autre
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 214
II – STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES
Risque opérationnel
Risque juridique
Stress testing
Scénario extreme
Value at Risk
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 215
Duration
Autre (préciser)
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 216
GESTION DU RISQUE DOMMAGE
Perte d’exploitation
Protection juridique
Perte d’exploitation
Protection juridique
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 217
GESTION DU RISQUE CONTREPARTIE
Oui Non
Oui Non
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 218
Autre
Autre
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 219
Indiquez le type de gestion du risque de taux d’intérêt
Autre
Si l’entreprise n’utilise pas les produits dérivés, quelles sont les raisons ?
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 220
L’utilisation n’a pas été envisagée
Autres (préciser)
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 221
Annexe N°4 : résultats de l’Analyse en Composantes Principales
Organisation3 1
Organisation4 0,79 1
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 222
Tableau : Résultats de l’ACP
CP 1 CP 2 CP 3 CP 4
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 223
Annexe n°5 : Variables explicatives des modèles économétriques
Decision3 R et D / Ventes
Decision4 BAII/Ventes
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 224
Taille1 Ln (Total actif)
Sec_ DG_1
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 225
Matrice de corrélation des variables explicatives :
Decision1 Decision2 Decision3 Decision4 Impot1 Impot2 Detresse1 Detresse2 Coutag1 Diversif1 Taille1 Regle1 Organisation
_couverture
Decision1 1
Decision2 ,06 1
Diversif1 0,05 0,04 0,09 0,08 0,03 0,02 0,07 0,04 0,09 1
Taille1 0,09 -0,06 -0,02 -0,08 -0,07 -0,05 - 0,04 - 0,03 - 0,09 0,07 1
Regle1 0,06 0,07 0,02 0,06 0,09 0,01 0,03 0,04 0,06 0,02 0,03 1
Organisation
_couverture 0,12 -0,09 -0,08 0,09 -0,11 -0,09 0,11 0,07 0,17 0,15 0,64 0,05 1
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 226
Annexe N°6 : statistiques des composantes du risque financier
Effectif Pourcentage
Swaps 5 2,5
Options 31 15,3
Effectif Pourcentage
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 227
Gestion opérationnelle 51 20,2
Options 78 38,4
Total 100,0
Effectif Pourcentage
Options 92 45,3
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 228
Montant notionnel des dérivés de couverture du risque de taux d’intérêt.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 229
Annexe N°7
Indicateurs de qualité.
Indicateurs Value.
Coefficients du modèle.
B (Signification).
Valeur de marché / Valeur comptable 0,262 (0,118) 0,312 (0,112) 0,291 (0,218)
Ratio de liquidité : actifs liquidable moins -0,235 (0,0024) -0,584 (0,0121) -0,654 (0,0112)
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 230
d’un an – dettes exigibles moins d’un an
Report de pertes/ Actif total 0,154 (0,0045) 0,434 (0,0087) 0,554 (0,0112)
Dettes totales / Fonds propres 0,087 (0,1098) 0,243 (0,0987) 0,155 (0,1176)
Nombre d’options détenues par les -1,234 (0,1268) -0,665 (0,1276) -0,442 (0,1234)
gestionnaires
Actifs hors secteur / Actifs total 0,032 (0,0012) 0,231 (0,0011) 0,128 (0,0125)
Binaire : 1 = activité réglementée, 0=sinon. 0,244 (0,0752) 0,087 (0,1238) 0,367 (0,0967)
1= appartient au secteur Industrie agricole 0,257 (0,1187) 1,275 (0,1467) 1,387 (0,1967)
et alimentaire. 0= sinon
1= appartient au secteur Industrie textile et 0,786 (0,1145) 1,384 (0,1745) 1,321 (0,1035)
habillement. 0= sinon
1= appartient au secteur Autres industrie 0,485 (0,1446) 1,125 (0,1756) 1,115 (0,1326)
chimique. 0= sinon
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 231
1= appartient au secteur Autres fabrication 0,256 (0,1688) 1,294 (0,1768) 1,277 (0,1058)
de machines et équipements. 0= sinon
1= appartient au secteur Autres industries 0,167 (0,1453) 1,143 (0,1733) 1,237 (0,1673)
manufacturières. 0= sinon
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 232
Annexe N°8
Résultats de l’estimation :
Critères
d’ajustement du
Modèle modèle Tests des ratios de vraisemblance
‐2 log
vraisemblance Khi deux Signif.
Pseudo R-deux
Nagelkerke 0,425
McFadden 0,374
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 233
-2log Khi-deux Signif.
vraisemblance du
modèle réduit
ture
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 234
Taille1 0,695 71,563 0,0007
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 235
Sec_FA 0,451 15,129 0,1198
Coef.
Stratégie dominante de gestion des risques B Erreur Std. P value.
Marg.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 236
Regle1 0,287 0,167 0,0287 0,0123
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 237
Detresse2 -2,398 0,387 0,0028 0,0279
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 238
Decision3 1,562 1,295 0,0016 0,0016
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 239
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 240
Résumé :
Cette thèse s’inscrit dans la lignée des recherches empiriques sur les déterminants de la
gestion des risques (Bodnar et al, 2001, Grant et Marshal, 2002, Bailly, El Masry, 2003,
Benkhediri, 2006, Judge, 2006). Ces travaux testent différentes hypothèses pour expliquer
les stratégies gestion des risques mises en œuvre par entreprises non financières. La
contribution de cette thèse est la constitution d’une base de données quantitative incluant non
seulement les stratégies de gestion des risques de 400 entreprises non financières
françaises mais aussi l’organisation de la fonction gestion des risques au sein de ces
entreprises.
Les analyses empiriques menées sur ces données conduisent aux résultats
suivants :
• La sophistication de l’organisation de la fonction gestion des risques d’une entreprise
est principalement déterminée par son secteur d’activité, sa diversification, ses
liquidités et sa taille.
• La sophistication de l’organisation de la gestion des risques d’une entreprise est un
facteur explicatif important de la sophistication de sa stratégie de gestion des risques
• L’absence de couverture externe par des produits dérivés, n’est pas le fait de la non
prise en compte des risques, mais résulte, dans 25% des cas, d’une stratégie active
d’assurance interne.
• La stratégie de couverture par les produits dérivés est déterminée par l’importance de
la fonction gestion des risques, la croissance de l’entreprise, les avantages fiscaux et
la taille.
• L’utilisation de l’assurance pour couvrir les risques opérationnels est distribuée « en
U » par rapport à la taille des entreprises : les plus petites et les plus grandes utilisent
plus l’assurance que les moyennes.
Mots clés : Gestion des risques. Stratégies. Organisation. Risques financiers. Risques
opérationnels. Produits dérivés. Assurance.
Keywords: Risk management. Strategies. Organization. Financial risks. Operational risks.
Derivatives. Insurance.
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 241
Hassen Rais. Thèse de Doctorat 2012 242