Hajj Et Oumrah Complet
Hajj Et Oumrah Complet
Hajj Et Oumrah Complet
La louange est à Allah le Seigneur des mondes et que Allah honore et élève davantage en
degré notre maître Mouhammad, sa famille et ses compagnons et qu'Il préserve sa
communauté de ce qu'il craint pour elle.
[sourat Al-Baqarah / 'ayah 196] ce qui signifie : "Et accomplissez le pèlerinage (al-hajj) et
la ^oumrah pour l'agrément de Allah".
Al-Boukhariyy et Mouslim ont rapporté d'après Ibnou ^Oumar, que Allah les agrée tous
deux, que le Messager de Allah a dit :
ce qui signifie : "L'Islam est construit sur cinq choses : le témoignage qu'il n'est de dieu
que Allah et que Mouhammad est le Messager de Allah, l'accomplissement de la prière,
le versement de la zakat, le pèlerinage à la Maison [Sacrée] et le jeûne de Ramadan".
Allah a donné au pèlerinage une faveur que n'ont pas la prière ni la zakat, la faveur
d'effacer les grands et les petits péchés, conformément à la parole du Prophète :
ce qui signifie : "Celui qui a accompli le pèlerinage, pendant lequel il n'a pas eu de
rapport sexuel et n'a pas commis de grands péchés, il est sorti de ses péchés tel qu'il était
le jour où sa mère l'a mis au monde".
Le pèlerinage (al-hajj) est une obligation selon l'Unanimité pour celui qui en est capable.
Et celui qui nie le fait qu'il est un devoir est devenu mécréant sauf s'il s'est récemment
converti à l'Islam ou s'il a un statut semblable. Mais l'abandonner tout en ayant la capacité
de l'accomplir et en croyant qu'il est un devoir et une obligation, ce n'est pas de la
mécréance.
1- l'Islam ;
2- la puberté ;
3- la raison ;
4- la liberté ;
Le pèlerinage n'est pas une obligation pour la femme si elle ne trouve ni mahram1 avec
qui aller, ni mari, ni femmes dignes de confiance. Toutefois, il lui est permis de partir
seule pour accomplir le pèlerinage obligatoire, mais pas pour faire un pèlerinage
surérogatoire ou pour visiter la tombe du Prophète ni d'autres tombes parmi celles des
saints.
Le pilier, sans lui le pèlerinage n'est pas valable et il n'est pas compensé par
l'épanchement du sang, c'est-à-dire par l'égorgement d'une brebis.
Le devoir, s'il n'est pas effectué, n’invalide pas le pèlerinage mais on commet une
désobéissance et on doit le compenser par l'épanchement du sang.
La recommandation (sounnah), le pèlerinage est valable sans elle sans qu'on ait commis
de désobéissance, mais sa récompense est manquée.
2- se trouver à ^Arafah ;
4- accomplir sept fois le trajet (as-sa^y) entre le [mont de] As-Safa et [celui de] Al-
Marwah, d'un arc à l'autre ;
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Homme inépousable à jamais comme le père, le frère, le fils, l’oncle, le neveu, etc.
6- respecter l'ordre entre les piliers pour la majeure partie d'entre eux.
Celui qui veut accomplir le pèlerinage doit en avoir l'intention dans son cœur, même en
étant par exemple à Damas ou après l'avoir quitté, mais avant de dépasser le miqat
('Abarou ^Aliyy) qui se trouve environ quinze kilomètres après Médine sur la route de La
Mecque. Ceci vaut pour les gens de la Syrie par exemple qui empruntent la route passant
par Médine. Quant à celui qui voyage de la Syrie par avion, il fait al-'ihram à Damas ou
dans l'avion avant de dépasser le miqat.
Il est recommandé de se laver le corps entier ('ightiçal) avant al-'ihram. Le pèlerin (al-
hajj) ôte les habits dont le port lui est interdit et met un pagne ('izar) et une cape (rida'), et
il est préférable qu'ils soient blancs, neufs ou propres. Et il est recommandé pour l'homme
et la femme de se parfumer le corps mais pas les habits.
Il est aussi recommandé d'accomplir une prière de deux rak^at en ayant l'intention de
faire la sounnah de al-'ihram pendant lesquelles on récite les deux sourates, Al-Kafiroun
et Al-'Ikhlas, après la Fatihah. Puis on s'oriente dans le sens de la qiblah et on dit en son
for intérieur : "J'entame l'accomplissement du pèlerinage" et par la langue :
ce qui signifie : "Je réponds à Ton ordre, ô Allah, par l'accomplissement d'un pèlerinage".
Après cela, il est recommandé pour l'homme à voix haute et pour la femme en baissant la
voix, de faire at-talbiyah en disant :
« Labbayk Allahoumma labbayk, labbayka la charika laka labbayk, inna l-hamda ouan-
ni^mata laka oual-moulk, la charika lak. », ce qui signifie : "Je réponds à Ton ordre, ô
Allah, je réponds. Je réponds à Ton ordre, Tu n'as pas d'associé, je réponds. Certes, la
louange et le bienfait T'appartiennent ainsi que la souveraineté, Tu n'as pas d'associé".
ce qui signifie : "Je réponds à Ton ordre. Certes, la [vraie] vie [qui compte et que les
troubles n'altèrent pas], c'est la vie de l'au-delà".
L'entrée à La Mecque :
ce que signifie : "Ô Allah, ceci est Ton Haram et Ton lieu sûr. Alors, interdis-moi à
l'enfer et assure-moi d'éviter Ton châtiment, le jour où Tu ressusciteras Tes esclaves. Et
mets-moi au nombre de Tes saints et des gens qui T'obéissent".
ce qui signifie : "Ô Allah, accrois davantage pour cette maison l'honneur, la
magnificence, la considération et le respect. Et accrois davantage pour celui qui l'a
honorée et magnifiée, parmi ceux qui y sont venus pour accomplir le pèlerinage ou la
^oumrah, l'honneur, la considération, la magnificence et la bienfaisance. Ô Allah, Tu es
Celui Qui est sain de toute imperfection (As-Salam) et à Toi le salut (as-salam), fais nous
vivre, notre Seigneur, dans la paix". Et il demande à Allah autant de choses qu'il veut
parmi les choses d'importance dans l'au-delà et dans ce bas-monde. En effet, il a été
rapporté que l'invocation du musulman est exaucée lors de la vue de la Ka^bah.
ce qui signifie : "Au nom de Allah et la louange est à Allah. Ô Allah, honore et élève
davantage le degré de Mouhammad ainsi que celui de sa famille et préserve sa
communauté de ce qu'il craint pour elle. Ô Allah, pardonne-moi mes péchés et ouvre-moi
les portes de Ta miséricorde".
ce qui signifie : "Au nom de Allah et la louange est à Allah. Ô Allah, honore et élève
davantage le degré de Mouhammad ainsi que celui de sa famille et préserve sa
communauté de ce qu'il craint pour elle. Ô Allah, pardonne-moi mes péchés et ouvre-moi
les portes de Ta grâce".
Le séjour à ^Arafah :
Le Messager de Allah a dit :
L'obligation est accomplie en y séjournant ne serait-ce qu'un instant dans cet intervalle de
temps. Certains savants ont recommandé de dire en allant à ^Arafah :
ce qui signifie : "Ô Allah, je me fie à Toi et c'est la recherche de Ton agrément qui est
mon but. Fais que mon péché soit pardonné, mon pèlerinage doté de la grande
récompense (mabrour), accorde-moi Ta miséricorde et fais que je ne sois pas déçu.
Certes, Tu es Tout-Puissant sur toute chose ". Et il multiplie at-talbiyah.
Cela fait partie de la sounnah de se laver le corps entier ('ightiçal), de passer une partie du
jour et de la nuit, c'est-à-dire d'entrer à ^Arafah après que le soleil s'est écarté du zénith,
de rassembler les prières de adh-dhouhr et de al-^asr en anticipant al-^asr et de ne pas
sortir avant le coucher du soleil. Le séjour de la femme qui a les règles et de la personne
jounoub est valable.
Il est préférable que les hommes se placent à l'endroit où le Messager de Allah s'est placé
près des grands rochers qui couvrent le bas du Mont de la Miséricorde (Jabalou r-
Rahmah), et que les femmes se placent aux bordures pour ne pas empiéter sur l'espace
des hommes.
Il est recommandé pour chacun d'être en état de purification rituelle, de ressentir dans son
coeur la crainte de Allah, d'avoir le cœur détaché [des soucis de ce bas-monde], d'orienter
son corps dans le sens de la qiblah en multipliant at-tahlil , at-tasbih , at-takbir, as-salatou
^ala n-Nabiyy , la demande de pardon à Allah (al-'istighfar), les invocations, la récitation
du Qour'an, particulièrement sourat Al-Hachr, et [le dhikr] suivant :
(la 'ilaha 'il-lallahou wahdahou la charika lah, lahou l-moulkou wa lahou l-hamdou wa
houwa ^ala koulli chay'in~Qadir)
ce qui signifie : "Il n'est de dieu que Allah, Il n'a pas d'associé, à Lui la souveraineté et à
Lui la louange, Il est sur toute chose tout puissant". [Il est également recommandé]
d'entamer son invocation en louant et en glorifiant Allah ta^ala, en faisant at-tasbih et
l'invocation en faveur du Prophète (as-salatou wa s-salamou ^ala n-Nabiyy), et de la finir
de même.
Après ^Arafat, le pèlerin part à Mouzdalifah en faisant at-talbiyah et ramasse les cailloux
de préférence pendant la nuit (celui qui compte rester la nuit du troisième jour des jours
de at-tachriq à Mina ramasse soixante-dix cailloux, et celui qui compte en sortir avant le
coucher du soleil du deuxième jour en ramasse quarante neuf).
Il se met debout en orientant son corps dans le sens de la qiblah ; il fait des invocations et
multiplie la parole :
ce qui signifie : "Ô Allah, notre Seigneur, accorde-nous dans le bas-monde un bienfait et
dans l'au-delà un bienfait et préserve-nous du châtiment de l'enfer". Les pèlerins
séjournent pendant la nuit à Mouzdalifah, puis partent à l'aube du jour de Al-^Id pour
Mina afin de lancer dans Jamratou l-^aqabah (c'est la grande Jamrah) sept cailloux. Il est
une condition de les lancer un par un, à la main, dans le bassin réservé à cet effet. Il est
recommandé de faire du takbir lors de la lapidation.
Après cela, l'homme se rase le crâne ou se coupe les cheveux, et s'il veut, il peut anticiper
ce pilier sur le lancer des cailloux. Le temps de validité du rasage ou de la coupe des
cheveux (al-halq ou at-taqsir) commence à partir de la deuxième moitié de la nuit de Al-
^Id. Avant cela, il est interdit au pèlerin, homme ou femme, d'enlever ne serait-ce qu'un
cheveu de son corps.
Le minimum de cette obligation est réalisé en rasant ou en coupant trois cheveux de la
tête. Celui qui n'a pas de cheveux sur la tête, il lui est recommandé de passer le rasoir sur
son crâne.
Pour l'homme, il est préférable de se raser le crâne (al-halq) plutôt que de se couper les
cheveux (at-taqsir) et ce, conformément au hadith du Messager de Allah :
[rapporté par Al-Boukhariyy] ce qui signifie : "Ô Allah, pardonne à ceux qui se rasent el
crâne", ils ont dit : "Et ceux qui se coupent les cheveux, ô Messager de Allah", il a dit :
"Ô Allah, pardonne à ceux qui se rasent le crâne", ils ont dit : "Et ceux qui se coupent les
cheveux, ô Messager de Allah", puis il a dit : "Et à ceux qui se coupent les cheveux".
La femme ayant les règles retarde l'accomplissement de ces tours rituels jusqu'à la fin des
règles, après avoir fait la grande ablution. Il ne lui est pas permis de l'abandonner.
Les tours autour de la Maison Sacrée (Al-Ka^bah) sont au nombre de sept. Le pèlerin
commence au niveau de la Pierre Noire (al-hajarou l-'aswad) tout en gardant la Ka^bah
sur sa gauche pendant toute la durée des tours. Donc, si sa poitrine change de direction de
sorte que la Ka^bah soit face à lui ou derrière lui à cause de la bousculade, il lui est un
devoir de retourner à l'endroit où sa poitrine a changé de direction et de poursuivre ses
tours. Et s'il n'a pas pu revenir, il accomplit un autre tour à la place de celui-là. S'il tourne
sa tête, cela n'est pas préjudiciable [à la validité], et s'il doute au sujet du nombre de tours
effectués, il considère le nombre le plus bas comme dans le cas de la prière. Il est
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La moitié de la nuit est calculée en divisant le temps qui s'écoule entre le coucher du soleil et l'apparition
de l'aube par deux et en ajoutant ce qu'on trouve à l'heure du coucher du soleil.
recommandé lors des tours rituels de marcher, bien qu'il soit permis de les effectuer en
étant porté.
ce qui signifie : "Ô Allah, notre Seigneur, accorde-nous dans le bas-monde un bienfait et
dans l'au-delà un bienfait et préserve-nous du châtiment de l'enfer". Il a été confirmé que
c'était l'invocation la plus courante du Messager de Allah. Le pèlerin invoque Allah entre
ses tours pour demander ce qu'il souhaite, concernant la religion et le bas-monde, pour
lui-même, pour ceux qu'il aime et pour les musulmans en général. Et c'est une bonne
chose d'occuper le temps où l'on accomplit les tours par la récitation du Qour'an.
Il est recommandé pour les hommes ar-ramal, c'est-à-dire la vivacité tout en rapprochant
les pas et ce, lors des trois premiers tours, ainsi que al-'idtiba^ qui consiste à faire passer
l'une des extrémités de sa cape par dessous son aisselle droite et de la mettre sur son
épaule gauche.
Les femmes marchent comme d'habitude pendant l'ensemble des tours et il est
recommandé pour elles de porter par-dessus leurs habits la djellaba (al-jilbab).
Et il est recommandé d'accomplir une prière de deux rak^ah après les tours rituels.
L'accomplissement des trajets n'est valable qu'après avoir accompli des tours rituels.
Donc, celui qui veut peut parcourir les trajets avec l'intention de faire l'obligation après
l'accomplissement des tours rituels de l'arrivée (tawafou l-qoudoum). Et celui qui n'a pas
accompli les tours rituels de l'arrivée, il attend et parcourt les trajets après
l'accomplissement des tours rituels de al-'ifadah, sept fois. Il commence par As-Safa et
finit par Al-Marwah, l'aller compte une fois et le retour une fois. L'accomplissement de
ces trajets par une femme ayant les règles ou une personne jounoub est valable. On dit
durant les trajets et lors de la marche entre As-Safa et Al-Marwah :
(Rabbi ghfir wa rham wa tajawaz ^amma ta^lam, 'innaka 'an~ta l-'a^azzou l-'akram.
Allahoumma 'atina fi d-dounya haçanah, wa fi l-'akhirati haçanah, wa qina ^adhaba n-
nar)
ce qui signifie : "Seigneur, pardonne, accorde Ta miséricorde et excuse ce que Tu sais, Tu
es certes Celui Qui n'est pas vaincu, Celui Qui accorde à profusion. Ô Allah, accorde-
nous dans le bas-monde un bienfait et dans l'au-delà un bienfait et préserve-nous du
châtiment de l'enfer", et il récite du Qour'an.
Le séjour pendant la nuit à Mina et le lancer des cailloux dans les trois Jamarat
pendant les jours de at-tachriq :
La ^oumrah est une obligation, selon un avis, une fois dans la vie. Mais il est
recommandé d'en faire beaucoup et surtout pendant Ramadan. Et celui qui a fait le
pèlerinage (al-hajj) et a voulu [à l'occasion] faire la ^oumrah, il sort à l'extérieur du
Haram, par exemple jusqu'à la zone de At-Tan^im, là où se trouve la mosquée de notre
dame ^A'ichah, et il met l'intention dans son cœur de faire la ^oumrah ; il dit ainsi :
Ce qui est interdit à celui qui a fait l'intention d'entrer en rituel de pèlerinage ou de
^oumrah :
Il est interdit à celui qui est entré en rituel (al-mouhrim) de se couvrir la tête, de porter un
vêtement qui entoure le corps grâce à une couture, par exemple un pantalon ou une
chemise. Et il est interdit à celle qui est entrée en rituel de se couvrir le visage et de
mettre des gants. Et il leur est interdit, à tous deux, après al-'ihram de mettre du parfum
sur les habits ou sur le corps et de passer sur la tête ou la barbe de l'huile ou tout autre
graisse même si elle n'est pas parfumée. Il leur est interdit de couper un ongle et
d'éliminer un poil ou un cheveu.
Il est permis à celui qui est entré en rituel de se laver la tête avec du savon non parfumé.
Et il leur est interdit, tous deux, d'avoir un rapport sexuel ou d'effectuer ses préliminaires.
De même, il est interdit de passer un acte de mariage et le cas échéant, il n'est pas valide.
Il est aussi interdit à celui qui est entré en rituel de chasser, c'est-à-dire de faire la chasse
à un animal terrestre sauvage autorisé à la consommation, que ce soit un oiseau ou autre.
Et il est interdit de chasser le gibier des deux Haram (de La Mecque et de Médine) et de
couper leurs plantes, pour celui qui est en état de rituel et pour celui qui en est dégagé.
Donc, celui qui fait une de ces choses interdites se charge d'un péché et d'une
compensation (fidyah) sauf pour le contrat de mariage.
(Le premier tahalloul ou le premier désengagement rituel, est réalisé quand on accomplit
deux de ces trois choses : les tours rituels de al-'ifadah, le rasage du crâne ou la coupe des
cheveux et le lancer [de cailloux] dans Jamratou l-^aqabah. Le deuxième tahalloul, c'est-
à-dire le deuxième désengagement rituel, se réalise quand ces trois choses sont
accomplies).
Le rapport sexuel avant le premier tahalloul invalide le pèlerinage, il faut le terminer et le
rattraper immédiatement (c'est-à-dire l'année suivante). Ceci, s'il l'a fait délibérément, ni
par oubli ni par ignorance comme par exemple s'il a vécu loin des savants. Il faut qu'il
fasse l'expiation qui consiste à égorger une chamelle, s'il n'en trouve pas, alors une vache,
sinon sept brebis et s'il ne peut pas, il évaluera le prix de la chamelle et il achètera avec de
la nourriture pour le distribuer en aumône. S'il ne peut pas, il jeûnera un jour pour chaque
moudd.
Et celui qui n'a pas fait al-'ihram avant de dépasser le miqat ou a abandonné le lancer [de
cailloux] dans les trois Jamarat, il doit égorger une brebis. S'il en est incapable, il jeûnera
dix jours : trois lors du pèlerinage et sept quand il revient chez les siens.
Puis, après que le pèlerin ou celui qui fait la ^oumrah finit ses rites, il lui est un devoir,
selon un avis dans le madh-hab de faire les tours rituels de l'adieu.
(la 'ilaha 'il-lallahou wahdahou la charika lah, lahou l-moulkou wa lahou l-hamdou wa
houwa ^ala koulli chay'in~Qadir, 'ayibouna ^abidouna sajidouna li Rabbina hamidoun,
sadaqa wa^dah, wa nasara ^abdah, wa hazama l-'ahzaba wahdah)
ce qui signifie : "Il n'est de dieu que Allah, l'Unique, Il n'a pas d'associé, la souveraineté
et la louange Lui appartiennent et Il est sur toute chose tout puissant. Nous revenons,
nous faisons partie de ceux qui accomplissent les adorations, qui se prosternent et qui font
les louanges à leur Seigneur. Il a tenu Sa promesse, Il a donné la victoire à Son esclave et,
Lui seul, a vaincu les factions (al-'ahzab)".
Le miqat est l'endroit que le Messager de Allah a précisé pour faire al-'ihram, tel que
l'endroit appelé Dhou l-Houlayfah pour les habitants de Médine et ceux qui empruntent
leur chemin.
Jounoub : c'est l'état de la personne qui a eu un rapport sexuel (cf. page 14 § Ce qui est
interdit au mouhrim) ou qui a émis du maniyy (le sperme de l'homme ou son équivalent
chez la femme).
At-tahlil : consiste à dire "la 'ilaha 'il-lallah", (Il n'est de dieu que Allah).
At-takbir : consiste à dire "Allahou 'akbar", (Allah est plus grand que toute chose par le
degré).
As-sa^ : volume équivalent à quatre fois le plein des deux mains jointes, pour des mains
de taille moyenne.
Le moudd est le plein des deux mains jointes, pour des mains de taille moyenne.