F35 - 2012 05 30
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Ressaisie DTRF
Direction des Affaires
Economiques et Internationales Date d´application : à parution
relative aux mesures d´application aux travaux relevant du ministère de l´équipement, des transports et du logement, du fascicule 35 « Aménagements paysagers, aires de sports
et de loisirs », du cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux passés au nom de l´Etat
NOR : EQUE9910062C
Pour attribution :
Madame et messieurs les préfets de région (directions régionales de l´équipement ; centres d´études techniques de l´équipement de Méditerranée, du Sud-Ouest, de Nord-Picardie, de
Lyon, de l´Ouest et de Normandie-Centre ; services de la navigation du Nord-Est, du Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Saône, de la Seine, de Strasbourg et de Toulouse ; services maritimes
et de navigation de Gironde, du Languedoc-Roussillon et à Nantes ; services spéciaux des bases aériennes du Sud-Est, du Sud-Ouest et de l´Ile-de-France) ;
Mesdames et messieurs les préfets de département (directions départementales de l´équipement ; direction de l´équipement de Mayotte et de St-Pierre et Miquelon ; services maritimes
des ports de Boulogne-sur-Mer et de Calais, du Nord [Dunkerque], de la Seine-Maritime [Le Havre et Rouen], et des Bouches du Rhône
III
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[Marseille] ; services spéciaux des bases aériennes du Sud-Ouest, du Sud-Est et de l´Ile de France ; ports autonomes de Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes, Saint-Nazaire, Bordeaux,
Marseille, Strasbourg, Paris et la Guadeloupe ; services de l´aviation civile de Nouméa, Papeete et Moroni) ;
Pour information ;
...
Une nouvelle rédaction du fascicule n° 35 du cahier des clauses techniques générales (CCTG) applicables aux marchés publics de travaux vient d´être approuvée par le décret n° 99-
98 du 15 février 1999 (publié au Journal officiel du 16 février 1999). Ce fascicule est relatif aux travaux neufs et d´entretien des aménagements paysagers, des aires de sports et de loisirs
de plein air.
Remplaçant le fascicule n° 35 approuvé en 1978, ce nouveau fascicule prend en compte les nouveaux domaines liés à l´évolution des techniques, notamment la végétalisation par
semis hydraulique, mais aussi l´arrosage intégré et les équipements hydrauliques.
Lors de la révision de ce fascicule, les difficultés dues au rythme saisonnier propre aux végétaux ont été examinées de près, l ´expérience ayant montré de nombreux déboires lorsque
le calendrier d´exécution et de réception des travaux n´était pas fixé de façon adaptée. Le nouveau fascicule apporte des indic ations précises à ce sujet, notamment dans son chapitre N.1
(Travaux neufs - Dispositions générales), que complète l´annexe 1 (Période d´exécution des travaux de plantations, d´engazonnem ent et de végétalisation par semis hydraulique).
Il introduit à cet effet les notions de « travaux de parachèvement » (entre la mise en place des végétaux et le moment où ils ont « repris » et peuvent donner lieu à réception) et de
« travaux de confortement » (soins apportés après réception). Le nouveau fascicule 35 rattache ces derniers à l´article 41.5 du CCAG en étendant leur période d´exécution à l´ensemble de
la période de garantie (au lieu des 3 mois alloués par l´article 41.5).
IV
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Compte tenu de ces dispositions, qui devraient permettre de mettre fin à de nombreux litiges ou à des prestations insuffisantes , j´attire particulièrement l´attention des maîtres
d´ouvrage sur la définition contractuelle des délais lors de la programmation de ces travaux et dans la rédaction des documents particuliers du marché (voir l´article 4 dans le guide de
rédaction du CCAP, annexe 10 au fascicule).
Les éventuelles difficultés dans la mise en oeuvre du présent fascicule pourront être signalées à la direction des affaires économiques et internationales, sous-direction du bâtiment
et des travaux publics, mission de la normalisation.
V
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EXTRAIT DU DÉCRET N° 99-98 DU 15 FÉVRIER 1999
Art. 2.
Sont approuvés les fascicules modifiés suivants du cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux :
Art. 4.
Les dispositions du présent décret sont applicables aux marchés pour lesquels la date d´engagement de la consultation est posté rieure au premier jour du
sixième mois suivant celui de sa publication.
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SOMMAIRE D´ENSEMBLE
Page
AVERTISSEMENT 2
PREMIERE PARTIE : DISPOSITIONS COMMUNES 3
DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX NEUFS 13
N1 - Dispositions générales 20
N2- Aménagements paysagers et végétalisation 22
N3- Aires de sports et de loisirs de plein air 67
N4- Voiries et travaux divers 92
I
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AVERTISSEMENT
Un fascicule du CCTG a pour objet de rationaliser les commandes de fournitures ou de travaux. Il est destiné à être intégré au marché passé entre un maître d´ouvrage et un entrepreneur.
Un CCTG est un document contenant les dispositions contractuelles d´ordre technique applicables à toutes les prestations d´une même nature ou d´un même secteur d´activité, celles-ci
sont définies dans le présent fascicule. Il spécifie ce qui est mal connu ou méconnu et certaines clauses clés qu´il convient de voir respecter en tout état de cause. Le CCTP contient quant
à lui les dispositions contractuelles d´ordre technique propres au marché.
La partie texte prescrit les règles de l´art, c´est-à-dire ce qui apparaît nécessaire d´imposer pour assurer la qualité finale de l´ouvrage. Il précise le but à atteindre, ce que doivent faire les
intervenants sauf stipulation différente du CCTP.
Quand des prescriptions sont généralement admises, mais peuvent, dans des cas particuliers, faire l´objet de stipulations différentes, le texte emploie l´expression "sauf stipulations
différentes du CCTP ». Si le CCTP comporte de telles stipulations celles-ci ne dérogent pas alors au CCTG et il est inutile de relever dans le CCAP qu´il y a eu en l´espèce une différence
avec le CCTG.
Les commentaires n´ont aucun caractère contractuel, destinés à guider l´application des dispositions contractuelles ils jouent un rôle pédagogique. Ils ont également pour objet de faciliter
la rédaction du CCTP. Les dispositions qu´ils contiennent ne peuvent prendre un caractère contractuel que dans la mesure où elles sont reprises explicitement dans les pièces particulières
du marché.
Les annexes au CCTG sont de deux natures : annexes contractuelles et annexes non contractuelles. La référence au fascicule rend les annexes contractuelles applicables au marché. Il en
est ainsi de la liste des normes dans l´annexe A, liste que le CCTP peut compléter ou corriger pour tenir compte de normes qui seraient parues après la publication ou de certains travaux
spécifiques au marché. L´annexe B regroupe des définitions de mots techniques. Ce lexique a été créé pour des mots ou des termes ne figurant pas dans les dictionnaires usuels ou
susceptibles d´être mal interprétés ou encore employés dans ce présent fascicule avec un sens spécifique.
Les annexes non contractuelles ont pour but d´aider le maître de l´ouvrage ou le maître d´œuvre dans l´élaboration des pièces particulières du marché ou dans la conduite des travaux.
Documents guides, leur contenu n´a pas valeur contractuelle. Si un maître d´ouvrage ou un maître d´œuvre souhaite rendre contractuelles certaines des dispositions contenues dans ces
annexes, il faut qu´il intègre celles-ci dans l´une des pièces particulières du marché. Règlement de consultation - CCAP - CCTP ou bordereau des prix.
Les conditions particulières de mise en œuvre et de garantie concernant les végétaux appellent des dispositions spécifiques pour le calendrier des travaux. Il importe donc de se reporter
aux indications données à ce sujet (N.1 : Dispositions générales, page 20 ; Annexe 1 : Période d´exécution des travaux de plantation, d´engazonnements et de végétalisation par semis
hydraulique, page 259.
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PREMIERE PARTIE : DISPOSITIONS COMMUNES
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SOMMAIRE
Page
5
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COMMENTAIRES
TEXTE
DISPOSITIONS COMMUNES
Les clauses du présent fascicule ont été rédigées pour des marchés qui se réfèrent au Le présent fascicule est applicable aux marchés qui s´y réfèrent. Il traite des :
CCAG-Travaux.
- aménagements paysagers, parcs, jardins, espaces verts, dépendances vertes routières
et autoroutières,
Les travaux d´aménagements paysagers, de végétalisation par semis hydraulique, d´aires - sols sportifs et aires de loisirs de plein air, qu´elles soient ou non ouvertes au
de sports et de loisirs de plein air, de taille et d´élagage doivent être réalisés par des public.
entreprises compétentes présentant de bonnes garanties professionnelles. Celles-ci
Il traite dans sa deuxième partie des travaux neufs et dans sa troisième partie de l´entretien
peuvent justifier de leurs compétences par la production de certificats de qualification
de ces espaces, y compris l´élagage et la taille des arbres.
professionnelle ou de tout autre moyen à leur convenance apportant la preuve de leur
Sont en dehors du domaine du présent fascicule, les travaux forestiers de boisement qui
capacité.
sont traités par le fascicule 34.
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TEXTE
COMMENTAIRES
* Le CCTP doit en principe compléter la liste donnée en annexe A pour tenir compte des Sont applicables au marché, les normes dont la liste est donnée en annexe A, sous réserve
normes applicables à ces travaux et homologuées après l´établissement de cette annexe. des modifications et compléments qui peuvent être apportés à cette liste par le CCTP (*).
Il pourra aussi compléter la liste des normes applicables pour couvrir les besoins de Les produits sont conformes à ces normes ou, le cas échéant, à un agrément technique
travaux ou d´ouvrages annexes, voire très spécifiques. européen (**).
Les cas où il est possible, dans le cahier des charges de déroger aux dispositions des En ce qui concerne les normes françaises non issues de normes européennes, la conformité
normes sont énumérés limitativement par le décret n° 84-74 modifié (cf. la circulaire du des produits ou prestations peut être remplacée par la conformité à d´autres normes
Premier Ministre du 5 juillet 1994). reconnues équivalentes.
8
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COMMENTAIRES TEXTE
Pour la partie des prestations entrant dans le champ d´autres fascicules du CCTG, celles-
Le CCTP doit préciser les prestations du marché relevant de ces différents fascicules du ci devront satisfaire aux prescriptions des dits fascicules :
CCTG.
- le fascicule 2: Terrassements généraux
- le fascicule 3: Fourniture de liants hydrauliques
- le fascicule 4: Fourniture d´acier et autres métaux
- le fascicule 23 : Fourniture de granulats employés à la construction et à
l´entretien des chaussées
- le fascicule 24 : Fourniture de liants hydrocarbonés employés à la
construction et à l´entretien des chaussées
- le fascicule 25 : Exécution des corps de chaussées
- le fascicule 26 : Exécution des enduits superficiels d´usure
- le fascicule 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés hydrocarbonés
- le fascicule 28 : Chaussées en béton de ciment
- le fascicule 29 : Construction et entretien des voies, places et espaces publics
pavés et dallés en béton ou pierres naturelles
- le fascicule 31 : Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et
dispositifs de retenue en béton
- le fascicule 36 : Réseau d´éclairage public
- le fascicule 39 : Travaux d´assainissement et de drainage des terres agricoles
- le fascicule 56 : Protection des ouvrages métalliques contre la corrosion
- le fascicule 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés,
confection des mortiers
- le fascicule 64 : Travaux de maçonnerie d´ouvrages de génie civil
- le fascicule 65B : Exécution des ouvrages en béton de faible importance
- le fascicule 66 : Exécution des ouvrages de génie civil à ossatures en acier
- le fascicule 67 : Etanchéité des ouvrages d´art. Support en béton de ciment
(titre I er )
- le fascicule 68 : Exécution des travaux de fondations d´ouvrages de génie civil
- le fascicule 70 : Canalisations d´assainissement et ouvrages annexes
- le fascicule 71 ; Fourniture et pose de conduites d´adduction et de distribution
d´eau
- le fascicule 73 : Equipement hydraulique, mécanique et électrique des stations
de pompage d´eaux d´alimentation et à usages industriels
ou agricoles
- le fascicule 74 : Construction des ouvrages en béton de stockage et de
transport d´eau
- le D.T.U. 43-1 : Etanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en
maçonnerie
- le D.T.U. 59-1 : Peinturage
- le D.T.U. 59 -3 : Peinture de sol
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TEXTE
COMMENTAIRES
C´est sur les résultats des analyses que l´entrepreneur se fonde pour choisir les méthodes Les dispositions du présent fascicule s´appliquent compte tenu de la connaissance du
d´exécution et pour établir ses prix. terrain et des données sur la qualité des terres ayant servi de base à la conception de
l´aménagement et devant servir de base à son exécution, ainsi que celles relatives aux
purges de sols et de démolitions nécessaires pour obtenir une perméabilité satisfaisante du
sol.
Le règlement des travaux imprévus s´effectue selon les modalités de l´article 14 du CCAG. Si des conditions techniques imprévues, dans la qualité des terres effectivement
Les modalités de règlement adoptées doivent avoir pour effet d´inciter l´entrepreneur à rencontrées, ou dans l´état du sous-sol (réseaux, démolition), imposent une modification
exécuter les travaux au moindre coût. importante des conditions du marché, l´entrepreneur en avise aussitôt le maître d´œuvre et
En cas d´application du présent article le délai d´exécution peut être prolongé dans les lui soumet les dispositions techniques nouvelles qu´il propose d´adopter.
conditions de l´article 19.21 du CCAG.
Les dispositions retenues par le maître d´œuvre font l´objet d´une décision du maître de
l´ouvrage notifiée par ordre de service à l´entrepreneur.
10
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COMMENTAIRES TEXTE
* Le SOPAQ est constitué par les éléments essentiels du PAQ, qui sont joints à son offre L´entrepreneur établit et met en application un plan d´assurance qualité. Ce PAQ doit être
et ont valeur contractuelle. Les autres dispositions du PAQ ne sont pas contractuelles. conforme aux dispositions du schéma organisationnel du plan d´assurance qualité
Le règlement de la consultation précise les éléments exigés pour le SOPAQ. Leur volume (SOPAQ)(*). Il comporte :
et leur niveau de détail doivent rester proportionnés à l´importance du chantier. - les dispositions générales d´organisation du chantier ;
** Pour les chantiers importants, il y a lieu de distinguer, au sein du contrôle réalisé par - les procédures d´exécution relatives aux diverses natures de travaux ;
l´entrepreneur ou pour son compte (contrôle intérieur),
- le contrôle interne à la chaîne de production (autocontrôle), - les modalités du contrôle réalisé par l´entrepreneur (**) : nature et fréquence des
- le contrôle externe à la chaîne de production, réalisé sous l´autorité d´un responsable contrôles et essais, établissement et conservation des documents de suivi ;
indépendant de l´équipe de mise en œuvre et mandaté par la direction de l´entrepreneur.
- la définition des points critiques et points d´arrêt (***) ;
*** Parmi les points sensibles (situations méritant une attention spéciale), on identifie
- comme point critique, une situation pour laquelle il a été décidé d´effectuer un contrôle - la définition des actions correctives nécessaires au traitement des non-conformités
intérieur à un intervenant, le contrôle extérieur étant formellement informé du moment de relevées lors des contrôles.
son exécution et/ou de son résultat ;
- comme point d´arrêt, un point critique pour lequel un accord formel du maître d´œuvre Le PAQ est soumis au visa du maître d´œuvre.
doit être donné au vu, le cas échéant, des résultats du contrôle extérieur.
* Les actions du contrôle extérieur doivent être adaptées au contenu du PAQ de Le maître de l´ouvrage décide des modalités d´exécution du contrôle extérieur et les
l´entrepreneur. En particulier si le PAQ prévoit un contrôle externe, le contrôle extérieur communique à l´entrepreneur avant le début de son intervention. Le contrôle extérieur
doit vérifier la bonne exécution des actions correspondantes, mais non les répéter. comprend dans tous les cas :
- la vérification du respect du PAQ ;
- le rassemblement des documents émis au titre du PAQ de l´entrepreneur et permettant
de justifier que la qualité requise a été obtenue.
Ces contrôles, effectués par le maître d´œuvre dans le cadre du contrôle extérieur, sont à
la charge du maître de l´ouvrage.
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COMMENTAIRES TEXTE
Article C8 Article C8
Signalisation de chantier Signalisation de chantier
* s´il y a lieu - voir les articles 2a et 3.3.1. du Guide de rédaction du CCAP. La signalisation de chantier à l´égard de la circulation publique doit être conforme :
Les modalités de signalisation temporaire pour les occupations du domaine public et les
interventions ponctuelles (tranchée ouverte sur la voie publique) doivent également être
clairement précisées à l´entrepreneur. Il en est de même des interruptions complètes de la
circulation au moment de l´abattage d´un arbre.
** Les dispositions à remplir sont dans les articles 8.4.6. et 8.5. de l´annexe 10
Guide de rédaction du CCAP, ainsi que l´article E.3.1.2. Signalisation de chantier
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DEUXIÈME PARTIE : TRAVAUX NEUFS
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SOMMAIRE
N.1. - DISPOSITIONS GENERALES 20
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N.2.3.4.2. Terrassements de finition du fond de forme et d´insertion paysagère 41
N.2.3.4.3. Décompactage des surfaces à planter 41
N.2.3.4.4. Apport et mise en œuvre de terres ou substrats 42
N.2.3.4.5. Formation et nivellement des sols 42
N.2.3.4.6. Mise en œuvre des amendements, engrais et autres produits 43
N.2.3.4.7. Mise en œuvre des Produits phytosanitaires 43
N.2.3.4.8. Façons culturales 43
N.2.3.4.9. Travaux spéciaux relatifs à la tenue des terres sur les talus 44
N.2.3.5. Plantations 44
N.2.3.5.1. Arrachage et vérification des végétaux selon leur taille 44
N.2.3.5.2. Précautions à prendre entre l´arrachage et la plantation 45
N.2.3.5.3. Ouverture des trous de plantation 45
N.2.3.5.4. Epoques de plantation 45
N.2.3.5.5. Préparation des végétaux avant plantation 46
N.2.3.5.6. Installation des plantations 46
N.2.3.5.7 . Paillage 48
N.2.3.6. Engazonnement 48
N.2.3.6.1. Engazonnement par semis en place 48
N.2.3.6.2. Engazonnement par placage 49
N.2.3.6.3. Engazonnement par autres procédés 49
N.2.3.6.4. Engazonnement sur dalles alvéolées 49
N.2.3.7. Végétalisation par semis hydraulique 50
N.2.3.7.1. Etudes 50
N.2.3.7.2. Délai d´intervention, calendrier d´intervention 51
N.2.3.7.3. Nettoyage préalable des sols avant semis 52
N.2.3.7.4. Travaux aratoires préalables au semis 53
N.2.3.7.5. Préparation des mélanges 53
N.2.3.7.6. Mise en œuvre des mélanges 53
N.2.3.8. Autres travaux d´insertion paysagère 54
N.2.3.8.1 . Vieillissement artificiel des roches 54
N.2.3.9. Travaux de parachèvement 55
N.2.3.9.1. Gazon 55
N.2.3.9.2. Végétaux 55
N.2.3.9.3. Fertilisation pour la végétalisation par semis hydraulique 56
16
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N.2.4.2.1. Prescriptions communes 59
59
N.2.4.2.2. Travaux de taille, d´élagage et d´abattage des arbres
N.2.4.2.3. Travaux de végétalisation par semis hydraulique 60
60
N.2.4.2.4. Traitements phytosanitaires
60
N.2.4.3. Réception des travaux pour les aménagements paysagers
60
N.2.4.3.1. Constat d´exécution des prestations végétales
61
N.2.4.3.2. Opérations préalables à la réception
N.2.4.3.3. Obligations de l´entrepreneur pendant le délai de garantie 63
N.2.4.4. Réception des travaux de végétalisation par semis hydraulique 63
N.2.4.4.1. Constat d´exécution des prestations végétales 63
63
N.2.4.4.2. Réception partielle
N.2.4.4.3. Opérations préalables à la réception 64
N.2.4.4.4. Obligations de l´entrepreneur pendant le délai de garantie 66
66
N.2.4.4.5. Constat de parfait achèvement des prestations
69
Chapitre N.3.2. - Provenance et qualité des matériaux
69
N.3.2.1. Consistance des travaux
N.3.2.2. Qualité des matériaux 70
N.3.2.3. Assainissement et drainage 70
N.3.2.4. Fond de forme 71
71
N.3.2.5. Couche de fondation
72
N.3.2.5.1. Matériaux drainants, filtrants
72
N.3.2.5.2. Matériaux non drainants
73
N.3.2.6. Couche de base
N.3.2.6.1. Matériaux perméables 73
73
N.3.2.6.2. Matériaux imperméables
74
N.3.2.7. Couche de jeu
74
N.3.2.7.1. Gazon naturel
N.3.2.7.2. Sol stabilisé mécaniquement 76
N.3.2.7.3. Matériaux naturels liés 77
N.3.2.7.4. Matériaux de synthèse coulés 77
N.3.2.7.5. Matériaux de synthèse préfabriqués 78
Chapitre N.3.3. - Mode d´exécution des travaux 78
78
N.3.3.1. Implantation et piquetage des ouvrages
78
N.3.3.2. Exécution des terrassements
N.3.3.3. Exécution du fond de forme 79
N.3.3.4. Exécution des réseaux d´assainissement et de drainage 79
17
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N.3.3.4.1. Réseau d´assainissement 79
N.3.3.4.2. Réseau de drainage 80
N.3.3.5. Exécution de la couche de fondation 80
N.3.3.6. Exécution de la couche de base 81
N.3.3.7. Exécution de la couche de jeu 81
N.3.3.7.1. Gazon naturel 81
N.3.3.7.2. Sol stabilisé mécaniquement 84
N.3.3.7.3. Matériaux naturels liés 84
N.3.3.7.4. Matériaux de synthèse coulés 85
N.3.3.7.5. Matériaux de synthèse préfabriqués 86
N.3.3.7.6. Traçage des lignes 86
N.3.3.8. Travaux de parachèvement 86
N.3.3.9. Données géométriques 87
18
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N.4.3.7.2. Provenance et qualité des fournitures. 98
N.4.3.7.3. Mise en œuvre. 100
N.4.3.8. Equipements hydrauliques. 101
N.4.3.8.1 . Généralités. 101
N.4.3.8.2. Bassins et fontaines d´ornement. 104
N.4.3.8.3. Fontaines à boire et de jeux. 105
N.4.3.8.4. Plans d´eau et rivières. 106
N.4.3.9. Eclairage. 107
N.4.3.9.1. Généralités 107
N.4.3.9.2. Caractéristiques pour les aires de sport 107
N.4.3.9.3. Contrôle d´une installation d´éclairage sportif 109
N.4.3.10. Aires de jeux. 109
N.4.3.10.1. Définition. 109
N.4.3.10.2 . Equipements. 109
N.4.3.10.3 . Aires de réception. 110
N.4.3.11. Equipements fixes des aires de sport de plein air. 111
N.4.3.11.1. Définition. 111
N.4.3.11.2. Equipements 111
N.4.3.11.3. Fixation 111
N.4.3.12. Equipements sur dalles. 111
N.4.3.12.1. Règles générales. 111
N.4.3.12.2. Vérifications et précautions préalables aux travaux d´aménagement. 112
N.4.3.12.3. Provenance et qualité des matériaux. 113
N.4.3.12.4. Mise en œuvre des matériaux. 114
N.4.3.13. Autres équipements. 115
N.4.3.13.1. Définition. 115
N.4.3.13.2. Prescriptions de résistance et de sécurité. 116
N.4.3.13.3. Prescriptions de traitement. 116
N.4.3.13.4. Implantations. 116
N.4.3.13.5. Méthodes de fixation. 117
N.4.3.14. Traitements de protection. 117
Chapitre N.4.4. - Epreuves, essais, réception, dossiers des ouvrages exécutés. 118
19
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COMMENTAIRES TEXTE
CHAPITRE N.1.1. - OBJET DE LA DEUXIÈME PARTIE CHAPITRE N1.1 - OBJET DE LA DEUXIÈME PARTIE
Dans le présent fascicule on a conservé, notamment pour les plantations, le langage des La deuxième partie du présent fascicule traite des travaux neufs d´aménagements
professionnels. On trouvera en annexe B un lexique des mots techniques employés. paysagers et d´aires de sports et de loisirs de plein air, pour les natures de prestations ci-
après :
Les travaux paysagers constituent l´ensemble des prestations nécessaires à
l´aménagement d´un site ou d´un terrain de sport. Les terrassements, les mouvements et éventuellement la fourniture des terres végétales et
substrats ;
Le présent fascicule renvoie en tant que de besoin aux autres fascicules du CCTG travaux Les travaux spéciaux de stabilisation de sols ;
pour diverses natures particulières de prestations. La fourniture à pied d´œuvre et la mise en œuvre de réseaux enterrés, l´exécution de tous
ouvrages annexes, y compris les travaux divers correspondants ;
La deuxième partie est divisée en quatre sous-ensembles. La préparation du terrain pour plantation, engazonnement et végétalisation ;
N.1. : Les présentes dispositions générales La fourniture à pied d´œuvre et la mise en place des végétaux ;
N.2. : Aménagements paysagers et végétalisation Les engazonnements ;
N.3. : Aires de sports et de loisirs de plein air L´exécution de travaux de maçonnerie, y compris la fourniture des matériaux ;
N.4. : Voirie et travaux divers. La fourniture à pied d´œuvre et la pose de tous matériaux nécessaires à l´exécution des
voies, de bordures et de caniveaux ainsi que de construction de trottoirs ;
La fourniture à pied d´œuvre et la pose d´équipements sportifs ;
La fourniture à pied d´œuvre et la pose d´équipements fixes des aires de jeux et de loisirs
;
La fourniture d´éléments de protection et leur mise en œuvre, y compris les travaux
complémentaires.
20
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
De même, ce n´est pas immédiatement après l´exécution des travaux de plantations (et
encore moins des semis) que l´on peut apprécier l´aptitude des aménagements à durer.
Un certain délai (dépendant aussi de la saison) est nécessaire pour juger valablement de
la reprise des végétaux ou du taux de couverture obtenu après semis. Il convient donc de
prévoir au CCAP un ou des délais partiels pour l´exécution des plantations et semis
proprement dite, sans y attacher de réception partielle, car le point de départ du délai de
garantie doit être la réception d´ensemble des aménagements, avec l´appréciation de la
qualité de ceux-ci (voir l´annexe 10, guide de rédaction du CCAP, à l´article 4.1). Entre
la fin de cette exécution et la réception, l´entrepreneur doit assurer les soins nécessaires
au bon état et au développement normal des végétaux, appelés travaux de
parachèvement. Là encore, la consistance de ces travaux, définie en termes généraux
dans le présent fascicule, est à préciser par le CCTP pour chaque marché particulier.
21
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
PREAMBULE PREAMBULE
Les prescriptions ont été élaborées pour être applicables ou facilement transposables
pour la réalisation d´une gamme d´opérations la plus large possible. Toutefois les pièces
particulières du marché devront les compléter ou les adapter selon les objectifs de qualité
attendus.
L´ensemencement par semis hydraulique faisant appel à des compétences, des techniques
et des matériels particuliers, les chapitres N.2.3 et N.2.4 ont fait l´objet d´articles
spécifiques.
22
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES
TEXTE
Il est très fortement recommandé que l´analyse du sol naturel soit effectuée à l´initiative Les terres végétales et substrats font l´objet d´analyses préalables, qu´il s´agisse :
du maître d´œuvre en temps utile. De telles analyses sont en effet indispensables pour - des terres en place sur le site de l´aménagement,
déterminer les caractéristiques et les quantités de matériaux à apporter pour réaliser les
- de dépôts ou de sites mis à disposition par le maître de l´ouvrage,
travaux. Lorsque le maître d´œuvre ne formule pas lui-même les prescriptions relatives
aux travaux, il est important que les résultats d´analyse soient donnés au DCE pour que - de terres fournies par l´entrepreneur à partir d´emprunts extérieurs,
l´entrepreneur puisse s´en charger. A défaut d´analyse et/ou des prescriptions dans le afin de vérifier que leurs caractéristiques sont adaptées à la nature des plantations,
CCTP les délais de consultations doivent être prévus assez longs pour permettre aux engazonnements, végétalisation qui font l´objet du marché, en tenant compte des
soumissionnaires de procéder à ces démarches. conditions locales, et satisfont aux exigences du CCTP (*).
* Spécifier dans le CCTP les caractéristiques des sols à obtenir ainsi que l´utilisation des
substrats. Le CCTP peut comporter des prescriptions complémentaires, notamment le
marquage (norme NF U 44-551), le mode de prélèvement des échantillons, le nombre et
la nature des essais prévus. Le nombre des prélèvements est généralement de :
- quinze à l´hectare pour les terres retroussées ;
- cinq pour 1000 m3 pour les terres en dépôt.
S´il n´y a pas sur le chantier de terre végétale en quantité ou qualité suffisante, il est en
général préférable de laisser la fourniture et l´apport de terre d´emprunt au choix de
l´entrepreneur ; les délais de consultation doivent être prévus assez longs pour que Les analyses sont réalisées conformément aux normes (**) et précisent au moins pour les
l´entrepreneur puisse trouver des terres ayant les spécifications désirées. terres végétales :
- la granularité ;
- la teneur en matière organique
** Les normes sont celles de la sous-classe X 31. - les pH mesurés à l´eau et au KCl ;
- le rapport carbone/azote de la matière organique
- la teneur en calcaire total et en calcaire actif ;
- les teneurs en N, P2O5, K2O, MgO ;
- l´absence de contamination par des substances phytotoxiques ;
- les corrections préconisées en qualité ou quantité le cas échéant en fonction de
l´utilisation prévue : le dosage des unités fertilisantes à appliquer à l´hectare et le volume
des amendements à incorporer par m3 de terre végétale.
*** Les laboratoires peuvent être, pour l´analyse du sol : Pour les sols bruts, l´analyse indique au moins la granularité et le pH.
- les laboratoires régionaux du ministère de l´Equipement ;
- les laboratoires agréés par le ministère de l´Agriculture (liste publiée annuellement au
Le choix des laboratoires chargés des analyses est fixé par le CCTP (***) ou, à défaut,
J.O.).
soumis par l´entrepreneur à l´agrément du maître d´œuvre, avec les résultats d´analyse
correspondants.
Il est préférable que le laboratoire désigné pour les analyses de contrôle soit celui qui a
procédé aux analyses préalables. Le terreau, la terre dite « de bruyère », la terre de tourbière, la tourbe, satisfont aux
normes.
**** L´utilisation de ces terres est néanmoins envisageable si l´on respecte certaines
conditions, notamment sur la présence de métaux lourds et d´agents pathogènes.
Sauf stipulations contraires du CCTP, les terres ayant reçu des boues de stations de
traitement d´eaux usées ne sont pas admises. (****)
23
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Plan de mouvements des terres végétales Plan de mouvements des terres végétales
Lorsque les terrassements généraux font l´objet d´un marché distinct, les mouvements de Les travaux de terrassements s´exécutent selon un plan de mouvements des terres
terre végétale doivent être pris en compte dans les études générales. végétales (*) qui définit dans l´espace et dans le temps les mouvements de chaque volume
* Le plan de mouvements des terres végétales définit les conditions dans lesquelles élémentaire de chaque déblai ou d´emprunt distingué dans le CCTP.
s´exécutent le prélèvement des terres, leur déplacement, leur mise en œuvre, et leur
amélioration agronomique. Le plan prend en compte les conditions d´utilisation des sols
fixées dans le CCTP notamment les éventuelles incompatibilités avec certains végétaux, Sauf stipulation différente du CCTP, l´entrepreneur fournit au maître de l´ouvrage un plan
les contraintes particulières du chantier, la nature qualitative des sols (pH, granulométrie, des mouvements des terres végétales. Ce plan respecte la nature physico-chimique des
etc.). sols à remblayer, et porte sur :
• les exigences du maître d´œuvre,
• le lieu d´extraction ou d´emprunt,
• les moyens mis en œuvre pour l´extraction, le transport et le régalage,
• les conditions de réalisation de la fumure et ou des amendements (**),
• les conditions particulières d´exécution des travaux en fonction des évolutions
climatiques (***).
** Le plan de mouvements des terres végétales n´a pas pour but de définir les fumures et S´il apparaît au cours de l´exécution des travaux que la nature ou l´état des sols provenant
ou amendements proprement dits mais les conditions d´emploi de la terre végétale en du déblai ou de l´emprunt est incompatible avec les mouvements de terre prévisionnel,
fonction de l´usage final. l´entrepreneur doit en informer le maître de l´ouvrage et lui soumettre des propositions de
modification avant de poursuivre les travaux.
*** Il sera en particulier proposé des types d´engins différents en fonction des conditions
climatiques (susceptibles notamment de ne pas provoquer d´orniérage).
24
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* Les normes applicables aux produits de drainage et de filtration sont : Le CCTP précise la composition des produits et le type de canalisations.
Drains Les drains, les collecteurs et tous les autres matériaux et produits sont conformes aux
drains souples : NF U 51-101 et NF U 51-151 (drains agricoles) normes et aux fascicules du CCTG.(*)
drains rigides : NF P 16-351 et NF P 16-352 (drains génie civil)
Filtres
produits d´enrobage des drains : N F U 51-161 et NF U 51-162 (drains agricoles)
géotextiles filtres : NF G 38-017 et N F G 38-020 (mouillabilité)
Voir article C.5 référence aux autres fascicules du CCTG
Les drains rigides ne doivent pas présenter de flèches irréversibles. Ils doivent être stockés
avec soins, à plat et à l´abri de la lumière.
Les drains souples sont livrés en bobines. Celles-ci doivent être stockées à plat (et non sur
chant) et à l´abri de la lumière.
Ressaisie DTRF 25
COMMENTAIRES TEXTE
Il convient de demander dans le règlement de consultation que l´entrepreneur joigne à son Le CCTP décrit avec précision la destination de ces produits de même que l´état des
offre les fiches techniques du fabricant. combinaisons et le dosage de leurs différents éléments.
Les matières fertilisantes comprennent les amendements minéraux ou organiques, les La désignation d´un produit ne doit laisser aucune incertitude quant à la nature, l´état des
engrais et les produits mixtes (voir Annexe 4). combinaisons et le dosage des différents éléments.
Les normes applicables sont celles de la sous-classe U 42.
Les matières fertilisantes (amendements, engrais) sont conformes aux normes.
Les produits ne correspondant pas à ces normes doivent avoir une homologation délivrée
• Décret 80-478 du 16 juin 1980 portant réglementation d´administration publique pour par le Ministère de l´Agriculture, Service de la Protection des Végétaux.
l´application de la loi du 1° août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui concerne
les matières fertilisantes et les supports de culture.
• Décret 90-192 du 28 février 1990 modifiant le décret 80-478 du 16 juin 1980 portant
application de la loi du 1° août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui concerne
les matières fertilisantes et les supports de culture.
• Décret 91-390 du 24 avril 1991 relatif aux éléments secondaires et aux oligo-éléments
dans les engrais et modifiant le décret 80-478 du 16 juin 1980 modifié portant
application de la loi du 1° août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui concerne
les matières fertilisantes et les supports de culture.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les produits phytosanitaires, aussi appelés produits agro-pharmaceutiques ou produits Les produits phytosanitaires doivent avoir une autorisation de mise sur le marché
de protection des plantes ou pesticides sont des formulations (spécialités) destinées à (Autorisation Provisoire de Vente A.P.V. ou Homologation) pour l´usage envisagé :
lutter contre : plantes ou type de lieux à traiter, organismes à combattre.
ainsi que des régulateurs de croissance des plantes et des répulsifs pour protéger les
plantations contre les animaux.
Les produits de désinfection des sols sont utilisés pour leur action herbicide,
insecticide, fongicide, nématicide, bactéricide.
Aucun produit ne peut être utilisé, s´il n´a reçu son numéro d´autorisation (APV ou
Homologation) figurant obligatoirement sur les étiquettes et notices techniques. Cette
autorisation concerne une spécialité, c´est à dire, une ou des matières actives, une
formulation, (présentation, concentration, adjuvants spécifiques...), le ou les usages
(plantes ou type de lieux à traiter), les préconisations d´emploi.
Toute application pour un usage ne figurant pas sur l´étiquette est interdite.
(voir annexe 5).
Ces produits comprennent notamment : La désignation d´un produit ne doit laisser aucune incertitude quant à sa nature, l´état des
1 - Mulchs ou paillage destinés aux travaux de végétalisation par projection combinaisons et le dosage des différents éléments.
Ils constituent un tapis discontinu réalisé avec des substances organiques (cellulose,
tourbe, paille, fibres végétales hachées, copeaux, rachis de maïs, de cynara ou de lin...), Pour les fixateurs et les mulchs, les dosages sont modulés en fonction des caractéristiques
ils limitent l´évapotranspiration et maintiennent un taux d´humidité favorable à la spécifiques de chaque produit.
germination, tout en évoluant en humus. Ils contribuent également à la fixation des
Le choix et les doses des produits sont soumis à l´acceptation du maître d´œuvre.
semences (un liant, produit bitumineux en émulsion, peut être associé à la paille).
Les mulchs servent également de liants de projection ou épaississants de bouillies.
Les produits utilisés ne doivent pas être toxiques pour la flore et la faune.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.2.4.1. Choix et qualité des végétaux N.2.2.4.1. Choix et qualité des végétaux
L´entrepreneur communique aux producteurs qu´il consulte l´intégralité des Les végétaux sont élevés dans des conditions de sol et de climat compatibles avec celles
spécifications relatives à la qualité des plants, et non uniquement l´annexe du CCTP du lieu de plantation.
indiquant seulement la désignation variétale et les quantités demandées. La fourniture est conforme à la réglementation concernant la délivrance et
l´accompagnement des plantes par le passeport phytosanitaire.
* Les normes applicables sont celles de la sous-classe V 12. Les normes sont applicables au choix des végétaux. En l´absence de prescriptions du
En cas d´utilisation de jeunes plants, le CCTP précise s´ils sont soumis aux normes CCTP la catégorie I est exigible. (*)
ornementales ou aux normes forestières. En l´absence de normes, les végétaux doivent être de qualité loyale et marchande, c´est-
à-dire :
- ne pas présenter d´anomalies ;
Il est à noter que l´association Européenne des Pépiniéristes publie un recueil intitulé : - ne pas être desséchés, atteints de nécrose ou de blessures.
« exigences minimales de qualité pour la pépinière ornementale et fruitière en Europe ». - être indemnes de maladies et de parasites pouvant nuire à leur végétation.
Contact : FNPHP 19, bd de Magenta 75010 PARIS
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les végétaux qui proviennent de pépinières choisies par l´entrepreneur, sont soumis à
l´acceptation du maître d´œuvre.
Sauf stipulations différentes du CCTP, dans les vingt jours qui suivent la notification du
marché, l´entrepreneur fait connaître au maître d´œuvre la ou les pépinières qu´il choisit
pour la fourniture des végétaux proposés.
Le maître d´œuvre peut procéder au marquage contradictoire des végétaux dans les
pépinières de provenance et demander un échantillonnage représentatif, maintenu à sa
disposition pendant toute la durée des travaux.
L´échantillonnage fait l´objet d´un constat contradictoire avec description des végétaux,
photos à l´appui.
** Cette pratique doit toutefois rester exceptionnelle et motivée (contrat de culture Lorsque le marché prévoit la fourniture des végétaux par le maître d´ouvrage (**), les pièces
préalable au marché de plantation si les végétaux ne se trouvent pas en quantité suffisante particulières du marché fixent les spécifications des végétaux (genre, espèce, variété), le
sur le marché de la production végétale,...) compte tenu des inconvénients qu´elle conditionnement, la quantité détaillée, la taille ou la calibre. Le certificat d´origine et leur
occasionne dans la gestion du chantier et lors du remplacement des végétaux non repris. lieu de culture sont fournis dès que le marché de fourniture est attribué, et en tout état de
cause avant la prise en charge des végétaux par l´entrepreneur chargé des travaux.
Les végétaux fournis par le maître d´ouvrage font l´objet d´une acceptation, puis d´une
prise en charge (cf. art. 26 du CCAG), par l´entrepreneur.
Lors de la livraison sur chantier de ces végétaux, il est établi un procès-verbal
contradictoire entre le maître de l´ouvrage et l´entrepreneur chargé de leur plantation qui
donne lieu à vérification du bon de livraison, du lieu de culture et du certificat d´origine,
passeport phytosanitaire, conformément à l´ensemble des prescriptions des articles
N.2.3.5.1 et N.2.3.5.2
N.2.2.4.2 Choix et qualité des semences N.2.2.4.2 Choix et qualité des semences
* La réglementation de la vente des semences de gazon relève, en particulier de l´arrêté Les gazons sont établis à partir d´espèces ou de cultivars semés purs ou plus généralement
du 25/6/1986, relatif au règlement technique du contrôle et de l´étiquetage des mélanges à partir de mélanges de semences d´espèces et de cultivars adaptés au milieu et à
de semences, et de l´arrêté du 18/06/1990 relatif à la commercialisation des semences en l´utilisation.
mélange. Toutes informations sur les cultivars, la certification et d´une façon générale sur
Les gazons ornementaux, les terrains de sport, les plaines de jeux et d´une façon générale
la réglementation de la commercialisation des semences peuvent être obtenues auprès du
Groupement National Interprofessionnel des Semences (GNIS) section plantes les gazons destinés à être régulièrement entretenus, sont établis, sauf disposition contraire
fourragères et à gazon 44 rue du Louvre 75001 Paris. du CCTP, avec des semences certifiées de cultivars inscrits au catalogue officiel français
des espèces à gazon ou aux catalogues des autres pays de la Communauté Européenne
jugés équivalents, en particulier pour ce qui concerne l´examen de la valeur d´utilisation
(*) Les mélanges sont définis en fonction du sol, du climat et de la destination du gazon
(ornement, agrément, sport...), en tenant le plus grand compte des résultats d´inscription
des cultivars.
29
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
La composition du mélange figure au CCTP Pour la végétalisation et d´une façon générale pour les gazons et les zones enherbées qui
** voir. Les annexes 6 et 7 ne sont pas destinées à être régulièrement entretenus, les mélanges comportent, soit des
semences certifiées de graminées et de légumineuses inscrites au catalogue
La composition des mélanges destinés à la végétalisation est structurée suivant la communautaire, soit des semences non certifiées d´espèces diverses sauvages ou
classification définie à l´article 6.2. de l´annexe 6. ornementales, herbacées ou ligneuses, soit les deux. (**)
La définition du mélange qui revêt une grande importance pour l´aspect, la solidité, la Ces mélanges sont établis à partir de semences d´espèces :
pérennité et l´entretien de la future pelouse ou du futur couvert végétal est de la - bien adaptées aux objectifs (lutte contre l´érosion, intégration au paysage ...) et au milieu
responsabilité du maître d´œuvre. Dans les zones destinées à être entretenues (sol et du climat).
ultérieurement par fauchage ou par désherbage sélectif ou sélectif limiteur de croissance, - disponibles en quantité suffisante,
les mélanges de semences devront être adaptés. - présentant une bonne qualité germinative (compte tenu de l´espèce),
- susceptibles de s´établir malgré la concurrence des autres constituants du mélange.
Le maître d´œuvre peut à tout moment, faire effectuer des analyses de contrôle de la
composition et de la faculté germinative des composants. Pour certaines espèces sauvages
le maître d´œuvre peut demander une fourniture séparée avec indications :
- sur la provenance géographique et climatique des lots,
- la date de collecte.
Pour les espèces ne faisant pas l´objet d´un contrôle officiel, le choix des laboratoires
*** Le laboratoire peut être la Station Nationale d´essais de semences (GEVES). chargés des analyses est fixé par le CCTP (***) ou, à défaut soumis par l´entrepreneur à
l´agrément du maître d´œuvre.
Les mélanges qui comportent ces espèces sont obligatoirement contrôlés. Ce contrôle a
pour but de vérifier que les composants sont conformes avant mélange aux règles de
commercialisation qui leur sont applicables, en particulier pour ce qui concerne :
30
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
***** Le service officiel de contrôle et de certification est un service du GNIS qui est lui- - pour les semences commerciales et les semences sans autre qualificatif :
même placé sous la tutelle du Ministère de l´Agriculture. Le GNIS rassemble toutes les l´identité et la pureté spécifiques et la faculté germinative.
familles professionnelles du secteur semences.
Le contrôle est effectué par le Service Officiel de Contrôle.(*****)
Les semences sont stockées avant leur utilisation dans un local sec, à l´abri des parasites.
N.2.2.4.3. Gazons précultivés pour placage N.2.2.4.3. Gazons précultivés pour placage
Lorsque les gazons destinés au placage sont établis par semis, les semences doivent être Les gazons destinés au placage sont établis par semis ou par multiplication végétative
conformes à la réglementation en vigueur et aux critères de qualité définis dans l´article d´espèces ou de cultivars cultivés purs, ou plus généralement parsemis d´un mélange
N.2.2.4.2. d´espèces et de cultivars.
Les gazons destinés au placage doivent être parfaitement adaptés au milieu et à
l´utilisation dans les mêmes conditions que les gazons semés en place.
Les pièces contractuelles précisent la qualité des plaques en particulier en ce qui concerne
la composition floristique, la durée de culture, l´épaisseur et la dimension des plaques.
L´entrepreneur est tenu de faire connaître au maître d´œuvre, pour les gazons précultivés,
le lieu de prélèvement, l´âge, la composition floristique du placage, ainsi que les
caractéristiques physiques,chimiques et physico-chimiques du support de culture.
Les gazons repiqués sont établis à partir de plants obtenus en pépinière par semis ou par La qualité du végétal est celle définie dans le CCTP, en particulier en ce qui concerne
multiplication végétative. Les gazons repiqués sont généralement constitués par une seule l´espèce, la variété, le mode de reproduction, la durée de culture, le conditionnement.
espèce ou une seule variété quand le semis en place ne peut être effectué :
- manque de semences
- faible pouvoir germinatif
- établissement très lent
- reproduction non conforme au type variétal par semis ...
Ce mode d´établissement s´applique en particulier à certaines variétés de Cynodon
dactylon, ou Pennisetum clandestinum (Kikuyu), ou Stenotaphrum, ou Zoysia ...
31
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Pour une garantie de qualité, l´attention des maîtres d´œuvre est appelée sur l´utilité Les accessoires de plantation sont adaptés aux types de végétaux, aux modes de plantation
d´établir un croquis de détail. et à l´aménagement concerné.
Colliers et attaches :
Ils ne doivent pas provoquer de blessures, pouvoir suivre la croissance de la plante donc
prévoir d´être desserrés. La partie en contact avec l´arbre est en matériau souple.
Les colliers en fil métallique non protégé sont proscrits.
32
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
La nature et l´épaisseur des films et autres paillages sont déterminées en fonction de la La nature et les spécifications techniques du matériau de paillage, ainsi que les accessoires
durée de vie souhaitée en tenant compte de leur dégradabilité. destinés à le stabiliser ou assurer son efficacité sont définis par les pièces particulières du
marché.
Le CCTP désigne explicitement les fascicules qu´il entend contractualiser. Les matériaux pour ouvrages en maçonnerie en béton ou ouvrages métalliques sont
Voir l´article C.5 des dispositions communes. conformes aux normes, ainsi qu´aux prescriptions des fascicules spécifiques du CCTG.
On peut stabiliser les surfaces présentant des risques importants d´érosion au moyen de La composition du produit ne doit laisser aucune incertitude quant à sa nature et ses
différentes techniques : caractéristiques.
33
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Composées de filaments synthétiques soudés entre eux, elles constituent une structure très Les nappes sont fixées au sol par des agrafes dont les caractéristiques et densité sont
ouverte, ayant une bonne résistance aux agressions tant chimiques que physiques. Cette définies par le CCTP.
structure peut être ensuite remplie in situ de terre végétale ou de matériaux fins, puis
ensemencée. La fixation au sol s´opère de la même façon que pour les nappes et filets.
Les nappes souples d´origine végétale : Les nappes souples d´origine végétale :
Elles sont constituées d´un matelas composé de paille hachée, fibre de coco..., Les nappes sont fixées au sol par des agrafes dont les caractéristiques et densité sont
éventuellement renforcé de fibres synthétiques. définies par le CCTP.
N.2.3.1.1. Purge des sols et sous-sol et démolitions diverses N.2.3.1.1. Purge des sols et sous-sol et démolitions diverses (*)
* Il est recommandé au maître d´ouvrage une investigation préalable pour prévoir ces Le CCTP fixe des conditions d´exécution des purges et des travaux de démolitions
travaux lors de l´établissement du marché. nécessaires pour rétablir la perméabilité du sol indispensable à l´établissement d´un espace
vert.(**)
** Voir article C.6 des dispositions communes.
N.2.3.1.2. Arrachage, essouchage, démontage ou abattage des arbres, N.2.3.1.2. Arrachage, essouchage, démontage ou abattage des arbres,
arbustes, broussailles ou haies arbustes, broussailles ou haies
Voir la troisième partie travaux d´entretien chapitre E.4 taille, élagage, abattage des L´abattage, l´arrachage, l´essouchage et le débroussaillage (*) sont conduits de manière à
arbres. éviter toute détérioration des éléments à conserver qui sont précisés dans le CCTP. Toute
inversion et tout mélange des différentes couches de sols et sous-sols sont à éviter (ces
couches sont rétablies dans leur ordre naturel).
34
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* On entend par produit indésirable tout élément inerte, organique ou chimique susceptible Le nettoyage consiste à évacuer ou détruire tout produit indésirable.(*)
par sa décomposition ou évolution de provoquer des désordres aux végétaux ou aux sols. L´élimination de la végétation parasite est réalisée mécaniquement ou manuellement, par
coupe, broyage, ramassage, enlèvement, en prenant soin de préserver la végétation que
l´on souhaite conserver.
Le nettoyage mécanique est effectué par des engins adaptés au site, conditions du sol et
du climat en évitant toute inversion et tout mélange des différentes couches de sols.
* Le marquage des végétaux sur place est effectué de préférence pendant la période de Les végétaux à déplacer, désignés dans le CCTP, doivent faire l´objet d´un marquage
végétation, pour éviter les confusions d´espèces, de variétés et en apprécier l´état contradictoire préalable (*). S´ils ne peuvent être replantés immédiatement, ils sont placés
sanitaire. Les mises en dépôts provisoires (jauges, caves, enclos, etc.) réduisent les dans des dépôts provisoires aménagés pour assurer leur protection contre les phénomènes
possibilités de reprise des végétaux lorsqu´elles sont prolongées ou multipliées. naturels et les dégradations éventuelles.
Le CCTP précise s´il y a lieu les travaux préparatoires, les conditions d´exécution et les
** Les conditions de transport (à racines nues, en mottes, en tontines, en bacs, etc.), ainsi travaux de maintenance et de mise en place pour les sujets à déplacer, ainsi que les
que leur époque et les responsabilités de l´entreprise, sont à préciser par le CCTP. Le conditions particulières d´exercice de la garantie, le cas échéant.(**)
CCTP peut prévoir le remplacement des végétaux déplacés n´ayant pas repris par des
sujets d´une force déterminée, qui n´est pas nécessairement identique à celle des
précédents. Les pièces du marché fixent les délais maxima entre l´arrachage et la
replantation ou la mise en jauge, en fonction des espèces et de leur conditionnement.
35
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.3.1.5. Protection des végétaux existants à préserver N.2.3.1.5. Protection des végétaux existants à préserver
* L´inventaire peut être complété par un descriptif et un état sanitaire des végétaux Le marché précise le cas échéant l´inventaire(*), l´implantation des végétaux à préserver
conservés. Les protections sont réalisées par des enclos pour les massifs et des corsets et les mesures garantissant la protection de l´espace vital indispensable à la survie de ces
pour les arbres isolés. Les enclos doivent matériellement interdire la pénétration, à végétaux; un marquage préalable contradictoire est réalisé.
l´intérieur de l´espace vital des végétaux. Ces dispositifs doivent être complétés par des
mesures de prévention définies par le CCTP contre les risques d´agression de toute nature
(par voie aérienne, de surface ou souterraine).
** La norme applicable est la NF P 98-331 L´entrepreneur procède à la protection des végétaux à préserver dès l´ouverture des
chantiers conformément à la norme.(**)
Pour éviter de tacher le feuillage des jeunes plantations lors des fertilisations dans les
zones plantées, les travaux de végétalisation par semis hydraulique se font de préférence
avant le débourrement de la végétation - Les engrais ammoniaqués simples sont à
prohiber.
Les terres végétales sont généralement onéreuses, rares ou difficiles à acquérir. Celles Préalablement au retroussement, il est procédé au nettoyage du sol.
existant sur l´emprise des chantiers doivent être préservées, ou mises en réserve avant tout
début de travaux.
* Lorsque le décapage ne fait pas partie du marché d´aménagements paysagers, il Le retroussement, c´est à dire le décapage des terres végétales, est fait en prenant toutes
convient de veiller au respect de ces prescriptions pour assurer le maintien de la qualité dispositions pour éviter de les contaminer par incorporation de matériaux étrangers ou de
des terres végétales décapées. terre de sous-sol de composition physico-chimique différente.(*)
** Voir également l´article N.2.2.1 L´épaisseur des retroussements de la terre végétale est déterminée en fonction des résultats
des analyses préalables et de leurs recommandations.(**)
Les caractéristiques des engins mécaniques à utiliser doivent permettre de ne pas modifier
les caractéristiques des terres à retrousser et celles des sols restant en place.
Ressaisie DTRF 36
COMMENTAIRES TEXTE
*** Le décapage des terres lourdes et détrempées les rend impropres à la réutilisation. Le décapage est réalisé en conditions de sol sec ou suffisamment ressuyé, pour éviter tout
voir l´article N.2.4.2 compactage. Il est interrompu en cas d´intempéries.(***)
Les dépôts sont établis sur des surfaces désignées par les pièces du marché préalablement
nettoyées, drainées si nécessaire, si possible en zone de faible pente. Sauf stipulations
**** Le maître d´œuvre peut dans le CCTP autoriser une épaisseur de dépôt supérieure différentes du CCTP, leur épaisseur ne doit pas dépasser 2 mètres (****)
à 2 mètres mais seulement s´il assortit cette autorisation de prescriptions particulières,
notamment un traitement agrologique, apport d´engrais minéraux et humiques, destiné à
réanimer biologiquement les sols avec plus de rapidité lors de la reprise du dépôt.
Les tas sont entretenus pour éviter l´envahissement par les adventives et éventuellement
ensemencés pour conserver leur fertilité.
Protection des eaux superficielles et souterraines Protection des eaux superficielles et souterraines.
Avant tout début de travaux, le maître d´œuvre veillera au respect de la réglementation et Les risques de pollution liés à l´exécution des travaux doivent être pris en considération
au bon déroulement des procédures de déclarations ou d´autorisation(s) nécessaire(s). par le maître d´œuvre et l´entrepreneur, notamment sous les aspects suivants :
Il est utile de rappeler dans le CCTP les réglementations locales.
- conditions de réalisation des terrassements au droit des secteurs vulnérables ou
Certains aménagements, comme la création de plans d´eau (surface supérieure à présentant une valeur patrimoniale certaine (cours d´eau à caractère piscicole, zones
2.000m2), les assèchements de zones humides (surface supérieure à 2.000m2), la création humides, etc...);
de zones d´épandage (à compter de 50.000m3/an), la création de golf, font l´objet, selon
leur importance, d´une déclaration ou d´une autorisation au titre de la loi sur l´eau. - choix de matériaux pour la réalisation et le traitement des remblais, talus ;
- localisation des zones de prélèvements de matériaux;
- localisation des dépôts temporaires et permanents.
* L´annexe 2 Principaux textes réglementaires. L´usage de certains produits phytosanitaires est limité voire interdit par la réglementation
au droit de captages ou en bordure des cours d´eau.(*)
37
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES
TEXTE
Le fond de forme doit être constitué, dans sa couche supérieure de matériaux ou terre
* La profondeur minimum de la couche exploitable par les racines est d´environ : offrant une perméabilité compatible avec une bonne colonisation racinaire (*), et doit donc
- 0,20 m pour les surfaces engazonnées, favoriser la continuité des caractéristiques physiques de la terre végétale ou de tout autre
- 0,50 m pour les massifs d´arbustes, substrat.
- 1,00 m pour toutes zones arborées (mails, groupes d´arbres, massifs forestiers, ...).
La perméabilité peut être obtenue par décompactage, broyage, drainage, purges ou Lorsque la pente du fond de forme est supérieure à l´angle naturel de stabilité de la terre
apport de matériaux. végétale, celui-ci doit être apte à l´implantation d´un procédé de retenue des terres
(fascinage, filets, nappes, etc ...).
Pour le cas où les fonds de forme, destinés à l´établissement des surfaces minéralisées,
doivent être stabilisés à l´aide de produits de traitement des sols (chaux ou ciments),
l´entrepreneur doit éviter tout épandage de ces produits en dehors des zones prescrites. De
même, ces traitements ne peuvent pas être prescrits à moins de 2 mètres du système
racinaire des arbres, qu´il s´agisse de jeunes plantations ou d´arbres existants.
- aucun débris végétal (souches, racines et tous produits végétaux de décapage) ne doit
être enfoui lors de ces terrassements,
- les tolérances altimétriques sont de + ou - 5 cm à la règle de 5 m pour les parties
végétalisées et de + ou - 3 cm à la règle de 3 m pour les surfaces minérales.
38
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* La norme NF P 98.331 Les travaux d´ouverture de fouille, de remblayage et de réfection sont réalisés
Tranchées : ouverture, remblayage, réfection. conformément aux normes en vigueur. (*)
Les prescriptions particulières relatives aux tranchées pour le réseau d´arrosage sont
précisées en N.4 article N.4.3.7.3 La fourniture et la mise en œuvre des réseaux divers sont réalisés conformément aux
prescriptions N.4 voirie et travaux divers du présent fascicule et celles des fascicules 36,
** Voir article C.5 référence aux autres fascicules du CCTG. 39, 70 et 71 du CCTG (**)
Les terres excédentaires résultant des travaux liés à la réalisation des réseaux, y compris
les ouvrages annexes s´y rapportant (regard, boîte de raccordement, chambre, ..), sont
évacuées aux décharges aux frais de l´entrepreneur.
L´ensemble des zones d´intervention y compris les accès sont remis en état, et aux cotes
initiales du terrain avant intervention.
N.2.3.4.1. Ouverture, drainage des fosses et encaissement de plantations N.2.3.4.1. Ouverture, drainage des fosses et encaissement de plantations
Le CCTP précise la forme des fosses de plantation. Le volume peut être augmenté en très Sauf stipulations différentes du CCTP, sur les sols présentant des qualités agronomiques
mauvais terrain, ou dans le cas contraire réduit. insuffisantes, les terrassements pour l´ouverture de fosses aux emplacements des
plantations sont effectués avant l´apport de terre végétale.
39
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* On classe dans «milieu favorable» les sites de plantation présentant simultanément les Sauf stipulations différentes du CCTP, les volumes et profondeurs minimum des fosses
caractéristiques suivantes sur une emprise au moins égale à celle du végétal adulte : par rapport à la cote finie sont :
- sol aéré, non toxique et alimenté en eau, même s´il est peu fertile;
- surface du sol revêtue de terre végétale.
** On classe dans «milieu hostile» les autres sites, en particulier ceux dans lesquels les
plants sont directement environnés de bitume, dalle de béton ou autre revêtement
imperméable à l´eau ou à l´air. Dans les premières années de plantation, une surface
perméable de 4 m2 par arbre est nécessaire. Les plantations faites sur sols compactés,
quelle que soit leur fertilité initiale, font également partie de cette catégorie.
Ressaisie DTRF 40
COMMENTAIRES TEXTE
- recreusement d´une tranchée en point bas du fond de forme pour y déposer le drain qui
est raccordé à un réseau de drainage, d´assainissement ou à une zone perméable ;
- mise en œuvre d´une couche drainante en fond de fosse sur une épaisseur de 10 cm
minimum et pose d´un feutre anti contaminant en couverture.
Les fosses de plantation devant être drainées, doivent être localisées sur plan.
Sur les sols présentant des qualités agronomiques suffisantes, le CCTP peut prévoir
uniquement un décompactage du sol en place, selon le tableau ci-dessus.
N.2.3.4.2. Terrassements de finition du fond de forme et d´insertion N.2.3.4.2. Terrassements de finition du fond de forme et d´insertion
paysagère paysagère
Ces travaux de surface sont réalisés avant la mise en place de la terre végétale ou autres
substrats.
Ils ont pour objet :
- de reprendre les fonds de forme après le passage des réseaux, des ouvrages divers et la
réalisation des fosses de plantations,
- de réaliser des formes de doucine, noue, et la finition des zones de raccordements aux
points durs, bordures, bâtiments, regards, ouvrages maçonnés, etc.
Dans le cas où ces terrassements nécessitent une évacuation aux décharges des terres
excédentaires ou un apport, les quantités font l´objet d´une constatation.
N.2.3.4.3. Décompactage des surfaces à planter N.2.3.4.3. Décompactage des surfaces à planter et à engazonner (*)
* Pour les travaux de végétalisation par semis hydraulique, le décompactage superficiel Il a pour objet d´aérer le fond de forme avant l´apport de la terre végétale afin :
du terrain favorise la rétention des semences et l´enracinement des plantules. - d´améliorer la perméabilité du sol,
Le chenillage des talus est réalisé dans le sens perpendiculaire des courbes de niveau. - de favoriser le développement du système racinaire,
Cette opération facilite la rétention de l´humidité et des semences. - de faciliter la tenue de la terre végétale ou autres substrats,
Cette profondeur est à fixer selon la nature du terrain. Ce travail est réalisé dans le cadre - de supprimer le lissage du fond de forme.
des terrassements généraux quand c´est possible. Sauf stipulation différente du CCTP, le décompactage des surfaces à planter est réalisé sur
une épaisseur de :
- 20 cm pour les gazons,
- 50 cm pour les arbustes,
- 1 m pour les arbres en grande masse.
Ressaisie DTRF 41
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.3.4.4. Apport et mise en œuvre de terres ou substrats N.2.3.4.4. Apport et mise en œuvre de terres ou substrats
Le CCTP prescrit ou non le nappage des talus avec de la terre végétale. En effet, pour les Les apports sont faits à l´aide d´engins exerçant une faible pression au sol ; les
travaux de végétalisation par semis hydraulique en raison des contraintes géométriques nombreux passages ne doivent pas dégrader l´état du sol.
de l´ouvrage, et parfois de la qualité même de la terre végétale (présence de produits Au cours de la mise en place, les terres et substrats sont débarrassés de tous éléments
phytosanitaires rémanents, ...) cela n´est pas toujours réalisable (Cf. annexes n° 5 et 7). indésirables, les mottes sont brisées pour éviter la formation de poches d´air.
Lorsque la plantation suit immédiatement la mise en place des terres, seul le tassement
* cette prescription ne vise que les fosses de plantation. par arrosage est autorisé (*).
La mise en place et la répartition des matériaux sont interrompues en cas
** voir l´article N.2.4.2 d´intempéries.(**)
*** une épaisseur de 5 à 10 cm est recommandée pour le revêtement de talus d´emprise Sauf stipulation différente du CCTP, les apports ne sont pas inférieurs à 15 cm.(***)
routière pour en améliorer la stabilisation. Il convient d´inclure dans le CCTP cette
prescription particulière. Les finitions du modelé paysager sont réalisées lors de cette opération..
Sauf stipulation différente du CCTP pour les travaux de végétalisation par semis
hydraulique (****), sur sols revêtus de terre végétale et accessibles ; Le régalage est
**** Ces prescriptions valables quel que soit l´entrepreneur chargé de la mise en œuvre effectué, à l´aide d´un engin à chenilles, dans le sens de la pente, de façon que les stries
de la terre végétale, il y a lieu de faire référence à ces prescriptions le cas échéant dans soient parallèles à la base du talus. Quel que soit le mode et la période d´exécution,
le marché de terrassements généraux. l´opération ne doit pas aboutir au lissage de la surface (*****).
***** Le régalage de la terre à la pelle mécanique provoque couramment un «lissage»
des talus préjudiciables à la rétention des semences et à l´enracinement des plantules en
fermant et en compactant la surface du sol.
Le chenillage des talus facilite la rétention de l´humidité et des semences.
N.2.3.4.5. Formation et nivellement des sols N.2.3.4.5. Formation et nivellement des sols
(*) Pour des aménagements : Au cours du nivellement, le sol doit être tassé sans être compacté.
Sauf spécifications différentes du CCTP les cotes après tassement respectent celles du
• inférieurs à 1 Ha - 1 sondage tous les 1 000 m2,
avec un minimum de 3 sondages pour projet avec la même tolérance que celles précisées pour les fonds de forme à l´article
les petites surfaces, N.2.3.2.
• supérieurs à 1 Ha - 1 sondage tous les 2 000 m2. Toutefois pour les zones de raccordements avec des points durs (regards, caniveaux,
bordures, seuils...) la tolérance est ramenée à ± 1 cm.
Une tolérance de ± 15 % de l´épaisseur nominale (moyenne pour l´ensemble des Au cours du nivellement, mécanisé ou non, il est pris soin de ne pas créer de différences
sondages) peut être admise. de tassement dans le sol, qui peuvent par la suite provoquer des affaissements localisés.
En tout état de cause, l´épaisseur minimale de terre végétale, après nivellement, définie
par le CCTP doit être respectée (*).
** Le travail des terres lourdes et détrempées les rend impropres à la végétalisation. Les nivellements sont réalisés en conditions de sol sec ou suffisamment ressuyé pour
Voir l´article N.2.4.2 éviter tout compactage.(**)
Ressaisie DTRF 42
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.3.4.6. Mise en œuvre des amendements, engrais et autres produits N.2.3.4.6. Mise en œuvre des amendements, engrais et autres produits
L´annexe 4 donne les règles de conduite pour les apports d´amendements, la pratique de Les doses et le mode d´apport sont établis en fonction des analyses et préconisations. Ils
la fertilisation et l´utilisation des produits divers. (voir également la troisième partie, sont soumis par l´entrepreneur à l´acceptation du maître d´œuvre.
travaux d´entretien chapitre E2.10
Les amendements et engrais sont répartis de manière uniforme, aux doses définies.
Pour les travaux de végétalisation par semis hydraulique, l´apport d´un engrais minéral à L´épandage est réalisé de manière à ne pas occasionner de dommages à la végétation
forte teneur en azote est déconseillé sur terrains revêtus de terre végétale, notamment lors des existante.
travaux de création. La fertilisation lors des travaux de création sur terrains revêtus de terre
végétale sensibles à l´envahissement par les adventices risque d´en accélérer le développement L´entrepreneur fournit au maître d´œuvre tous les éléments permettant de vérifier les
et donc d´accroître leur agressivité concurrentielle à l´encontre des espèces issues des semis.
quantités et les qualités des amendements, engrais et autres produits utilisés.
Les engrais pauvres en chlore, éventuellement à libération lente sont à privilégier.
N.2.3.4.7. Mise en œuvre des Produits phytosanitaires N.2.3.4.7. Mise en œuvre des Produits phytosanitaires
Les doses et le mode d´application sont établis en fonction des préconisations et soumis
par l´entrepreneur à l´acceptation du maître d´œuvre.
* les annexes C et 5 donnent la réglementation et les règles de conduite pour la mise en Les traitements phytosanitaires sont réalisés conformément à la réglementation (*).
œuvre des Produits phytosanitaires.(voir également la troisième partie, travaux Les matériels utilisés doivent être tels qu´il ne puisse en résulter de dommages au milieu
d´entretien chapitres E.2.3, E.2.9 et E.3.1 à E.3.5) environnant.
Pour la fourniture de l´eau, les dispositions de l´article N.2.3.7.5. sont applicables.
A compter du 1er janvier 1996, les produits phytosanitaires (produits antiparasitaires à
usage agricole et produits assimilés) doivent être appliqués par une entreprise détentrice
d´un agrément, conformément à la loi N° 92-533 du 17 juin 1992
43
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.3.4.9. Travaux spéciaux relatifs à la tenue des terres sur les talus N.2.3.4.9. Travaux spéciaux relatifs à la tenue des terres sur les talus
Les travaux spéciaux sont recommandés lorsque la pente des talus est forte ou lorsque Dans tous cas, après leur mise en place, les matériaux assurent de façon durable la fixation
l´érosion superficielle met en péril l´implantation et la pérennité des semis. des sols.
Cet article ne concerne pas seulement les terres rapportées mais aussi les substrats bruts
sensibles (ex : arènes).
Selon les modalités définies par le maître d´œuvre, ces procédés seront mis en place :
N.2.3.5.1. Arrachage et vérification des végétaux selon leur taille N.2.3.5.1. Arrachage et vérification des végétaux selon leur taille
L´arrachage des végétaux dans les pépinières s´effectue de façon à ne pas endommager les
racines, à conserver le chevelu racinaire et éviter de fendre, d´écorcher ou de blesser les
* L´arrachage s´effectue à la main ou mécaniquement ; les végétaux ont les racines à nu végétaux (*).
ou sont dans des pots, des mottes, des godets, des sacs ou filets, des conteneurs, etc.
L´arrachage des végétaux à transplanter demande les plus grands soins, car c´est du bon L´arrachage ne doit pas être effectué par vent desséchant ni lorsque le sol est gelé au
état et de la qualité des racines que dépend principalement la réussite d´une plantation. niveau des racines.
A la livraison des végétaux, le maître d´œuvre ainsi que l´entrepreneur, s´assurent de l´état
sanitaire, de l´existence de passeport phytosanitaire ou de certificats phytosanitaires, ainsi
que la conformité aux stipulations prévues à l´article N.2.2.4.1.
Ressaisie DTRF 44
COMMENTAIRES TEXTE
** Pour certains végétaux, il est difficile de s´assurer de leur conformité spécifique et Sauf stipulation différente du CCTP, la vérification de la conformité de la variété des
variétale pendant la période de plantation ; dans ce cas, le contrôle s´effectue lorsque le végétaux s´effectue contradictoirement au plus tard au cours de la première période de
végétal est en pleine végétation. végétation après la plantation, par le maître d´œuvre et l´entrepreneur (**)
Les fiches et étiquettes attachées aux végétaux ne peuvent être enlevées qu´après
établissement du constat contradictoire de leur conformité variétale.
N.2.3.5.2. Précautions à prendre entre l´arrachage et la plantation N.2.3.5.2. Précautions à prendre entre l´arrachage et la plantation
Tout délai supérieur à 48 h entre l´arrachage et la plantation compromet gravement la Dans l´intervalle compris entre l´arrachage et la plantation et en particulier pendant le
capacité de reprise. Ce délai peut être plus long si les modes d´arrachage, de transport, les végétaux sont protégés de manière à éviter meurtrissures, dessèchement,
conditionnement, de stockage et de plantation le permettent. excès d´eau et atteinte par le gel.
N.2.3.5.3. Ouverture des trous de plantation N.2.3.5.3. Ouverture des trous de plantation
Il y a lieu de distinguer les trous de plantation, nécessaires à la mise en place des racines, Les dimensions des trous de plantation sont adaptées à celles du système racinaire, des
des fosses de plantation préparées à l´avance visées à l´article N.2.3.4.1. mottes, conteneurs ou bacs et devront être supérieures de 1/3 à celles-ci.
Le CCTP peut fixer pour les trous de plantation des dimensions supérieures lorsqu´un
apport plus important de terre végétale est nécessaire à la reprise des végétaux.
* Voir l´article N.2.4.2 La plantation est interdite lorsque le sol est gelé, de même lorsque la terre est recouverte
de neige ou saturée d´eau (*).
** Les dates peuvent varier suivant le climat, lequel est fonction de la région et de La plantation des végétaux ligneux en mottes ou en racines nues s´effectue normalement
l´altitude. La plantation des végétaux à racines nues s´effectue dans une période plus sur le territoire français métropolitain entre le 15 octobre et le 15 avril.(**)
restreinte (mi-novembre, mi-mars); les végétaux plantés en motte ou les conifères peuvent
l´être d´octobre à fin avril ou même début mai. Si l´entrepreneur estime que l´époque de plantation prescrite par le marché ne convient pas
Des procédures particulières (conditionnement, arrosage, anti-transpirants etc ..) aux végétaux à mettre en place, il doit faire, par écrit, des réserves auprès du maître
permettent d´étendre cette période. d´œuvre et formuler ses propositions de calendrier de plantation.
Ressaisie DTRF 45
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.3.5.5. Préparation des végétaux avant plantation N.2.3.5.5. Préparation des végétaux avant plantation
Ces travaux doivent être réalisés avec des outils tranchants et désinfectés pour éviter tout
risque de transmission d´agents pathogènes.
Le CCTP peut modifier la longueur d´enfoncement des tuteurs, et stipule, selon le cas, Tuteurage des végétaux à racines nues : les tuteurs sont enfoncés dans la fosse de
leur position particulière par rapport au vent, au soleil ou à d´autres contraintes. plantation avant la mise en place du végétal. Leur fiche est d´au moins 0,30 mètre par
rapport au fond de la fosse.
Le haubanage est recommandé pour les végétaux de grande taille et ceux en motte ; Le
CCTP précise quels sont les végétaux à haubaner et les conditions de ce haubanage. Tuteurage des végétaux en motte : Le système de tuteurage est mis en place après
plantation.
Le CCTP précise la nécessité d´un tuteurage isolé ou multiple, dans ce dernier cas les
tuteurs sont reliés entre eux d´une manière rigide. Dans le cas de hauban et sauf stipulations différentes du CCTP, leur présence est signalée
vis à vis du public.
Ressaisie DTRF 46
COMMENTAIRES TEXTE
Mise en place du végétal à racines nues : Une butte de terre végétale, exempte de pierre
ou de matériaux impropres à la végétation et sur laquelle on fait reposer le système
racinaire, est mise en place dans le fond du trou de plantation.
Le collet est placé au niveau du fond de la cuvette à aménager pour l´arrosage.
Le système racinaire ne doit être ni comprimé, ni déplacé.
Le trou de plantation est comblé ensuite de terre végétale fine. Le tassement de la terre
doit être effectué avec soin de manière à ne pas laisser de poches d´air et à ne pas blesser
les racines ni déséquilibrer le plant, qui doit rester droit.
Mise en place du végétal en motte : Le contenant doit être enlevé ou biodégradable,
l´assise de la motte doit être stabilisée pour éviter tout affaissement. Le trou de plantation
* Le meilleur tassement est obtenu par un plombage à l´eau qui favorise en outre la est comblé ensuite de terre fine. Le tassement de la terre doit être effectué avec soin, de
reprise des végétaux, voir aussi ci-après cuvette d´arrosage. manière à ne pas détruire la motte, ni déséquilibrer le plant, qui doit rester droit (*).
La mise en place de plusieurs colliers est parfois nécessaire pour éviter que le tronc ne Les colliers et attaches ceinturent le tronc et sont disposés de façon que par leur action, le
frotte sur les tuteurs. système de tuteurage maintienne l´arbre dans la position initiale. Ils sont placés autour du
Colliers et haubanage doivent être vérifiés après quelques semaines de plantation pour tronc de façon à donner une fixation efficace, sans occasionner de meurtrissure à l´arbre.
tenir compte des mouvements de sol : voir la troisième partie, travaux d´entretien.
Le CCTP définit les plantes à protéger et le mode de protection. Il peut également
prescrire toute mesure justifiée par la situation des lieux, l´importance et la nature de la
circulation.
Le CCTP peut préciser les caractéristiques de la cuvette et du dispositif d´apport d´eau. Il peut être placé un dispositif d´apport d´eau à la périphérie des trous de plantation.
La terre est disposée au pied de la plante en aménageant autour de celle-ci une cuvette de
forme torique et non sphérique.
Après formation de la cuvette, l´entrepreneur effectue un premier arrosage qui fait partie
de l´opération de plantation.
* Des apports complémentaires de terre doivent être effectués pour compenser la Sauf stipulations différentes du CCTP, les quantités d´eau pour ce plombage (*) sont les
suivantes :
disparition du foisonnement.
- 10 litres par jeune plant.
- 15 litres par arbuste,
- 40 litres par arbre en racines nues jusqu´à la force 14/16,
- 100 litres par arbre en motte au-delà de 14/16
47
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
L´attention des maîtres d´œuvre est attirée sur l´utilité, le cas échéant, d´établir un croquis Les pièces du marché définissent les matériaux et les modalités de mise en œuvre.
de détail. Sauf stipulation différente du CCTP, le film est bordé sur tous ses côtés par de la terre avec
un recouvrement de 0,15 m minimum.
L´implantation des agrafes est déterminée de manière à assurer une bonne fixation du - Paillage pour plantation en massif.
film. le film est posé sur le sol préparé à l´avance et avant plantation. La plantation est effectuée
après marquage et ouverture nette du paillage. Celui-ci est ensuite refermé par une
collerette fixée par des agrafes ou lestée de sable ou gravier.
- Paillage pour sujet isolé.
dans ce cas, le paillage est posé après plantation sur une surface déterminée par les pièces
du marché. Le film est bordé sur tous ses côtés avec un recouvrement de 0,15 m de terre
au minimum. La fente du paillage est refermée par des agrafes ou lestée. Les plaques sont
agrafées.
- « Mulch »
* l´approvisionnement et la mise en œuvre mécanique du mulch ne doivent pas dégrader Le mulch est mis en place sur le sol après plantation (*).
la structure du sol.
Sauf stipulation différente du CCTP, l´épaisseur minimum du mulch, quels que soient les
Le réglage est nécessaire après mise en œuvre. calibres des matériaux est de 7 cm.
La mise en œuvre peut être manuelle ou mécanique en prenant les précautions nécessaires
pour éviter toute dégradation des végétaux.
L´engazonnement par projection relève de l´article N.2.3.7. Les gazons sont obtenus par semis en place, par repiquage et par placage.
L´engazonnement doit respecter les tolérances altimétriques prévues à l´article N.2.3.4.5.
N.2.3.6.1. Engazonnement par semis en place N.2.3.6.1. Engazonnement par semis en place
Les semis sont effectués en fonction des caractéristiques climatiques régionales aux
périodes normalement favorables à l´installation du gazon.
L´engazonnement par semis comprend :
- la préparation du lit de semences y compris l´épierrage manuel ou mécanique,
Le roulage n´a pas lieu, sauf stipulation différente du CCTP sur les talus de pente - la répartition régulière, manuellement ou mécaniquement, des semences à la dose
supérieure à 33%. Il ne peut être effectué par temps humide. prescrite par le CCTP,
48
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.3.6.3. Engazonnement par autres procédés N.2.3.6.3. Engazonnement par autres procédés
Parmi les plants multipliés par bouturage ou division de touffes, on cite : Certains gazons sont établis par repiquage de plants issus de semis ou de multiplication
végétative.
Cynodon dactylon (chiendent pied de poule) ;
Pennisetum clandestinum (kikuyu) ; La préparation du sol et l´arrosage sont identiques aux prescriptions du N.2.3.6.2.
Agrostis stolonifera (agrostide traçante) ;
Paspalum ;
Sagina subulata (sagine)...etc
N.2.3.6.4. Engazonnement sur dalles alvéolées N.2.3.6.4. Engazonnement sur dalles alvéolées
Ce procédé est destiné surtout à l´aménagement des zones de stationnement et de voiries Sauf stipulations différentes du CCTP, les dalles sont posées au sable sur fondation en
d´usage occasionnel. pierrailles, mâchefer, grave ou sable ; la terre utilisée pour le remplissage des alvéoles est
un mélange de terre végétale, de sable ou de tourbe.
Après exécution du drainage, s´il y a lieu, le fond de forme est dressé et compacté, le
matériau de support et les dalles sont posés.
Après remplissage des alvéoles et léger tassement, la terre ne doit pas dépasser le niveau
des dalles.
Le semis s´effectue par remplissage final des alvéoles à l´aide d´une fine couche de
graines mélangées au substrat.
49
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Compte tenu de l´incidence sur le coût et la qualité des travaux, il est important que les Pour les sols en pente, la stabilisation des talus par la végétation est la préoccupation
mélanges soient déterminés au préalable et définis dans le dossier de consultation. principale du maître de l´ouvrage. Une attention toute particulière est donc apportée à la
* Cette étude, du ressort du maître de l´ouvrage et préalable à l´appel d´offres, est réalisée couverture végétale des talus exposés aux intempéries et sensibles à l´érosion hydrique ou
par un bureau d´études spécialisé (écologue, pédologue, agronome...). En complément éolienne. De ce fait la végétalisation nécessite une étude préalable (*) qui définit les
des dispositions prévues à l´article N.2.2.1., l´attention du maître de l´ouvrage est attirée mélanges appropriés (cf., article N.2.2.4.2) au site et aux objectifs de la végétalisation
sur l´importance de l´étude préalable notamment lorsque la végétalisation par semis (stabilisation, insertion, maintenance...).
hydraulique est effectuée sur sol brut non revêtu de terre végétale (connaissance du sol
support). En complément de l´analyse du sol réalisée conformément à l´article N.2.2.1, l´étude
Le résultat de l´étude préalable devrait figurer en annexe du CCTP afin de permettre à définit les spécifications relatives aux mélanges de semences adaptés à la destination
l´entrepreneur d´adapter ses propositions techniques aux difficultés rencontrées. finale des ouvrages :
Les études demandent à être élaborées selon les annexes suivantes: - les spécifications relatives aux adjuvants (mulch, fixateurs, amendements organiques,
4 - Fiche technique concernant l´emploi des amendements des engrais et engrais, correcteurs de pH) établies à partir d´une analyse de sol conformément à l´article
autres produits - N.2.2.1. Elles sont sujettes à des variantes ou additifs,
5 - Fiche technique concernant l´emploi des produits phytosanitaires - - le calendrier d´intervention, notamment le phasage des travaux et le délai d´intervention
6 - Fiche technique concernant les gazons, les semences, les mélanges - pour chaque tranche.
7 - Fiche technique concernant la végétalisation par semis hydraulique. - la localisation des terrains à végétaliser selon les différents mélanges utilisés,
- les modalités d´exécution des travaux,
- les modalités de la garantie (délais, exigence de résultat ...),
- les travaux prévus pendant le délai de garantie ; fertilisation de parachèvement et de
confortement, travaux de fauchage et/ou de désherbage sélectif.
50
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Il convient de différencier :
- les surfaces planes avec ou sans terre végétale ;
- les surfaces en talus avec ou sans terre végétale ;
- les zones non végétalisées.
N.2.3.7.2. Délai d´intervention - Calendrier d´intervention N.2.3.7.2. Délai d´intervention - Calendrier d´intervention
Les périodes de semis préférentielles, selon les régions climatiques, sont définies de la L´intervention est effectuée au plus tôt après les terrassements, sous réserve de conformité
façon suivante : avec le calendrier défini au CCTP
- régions océaniques : fin été, automne et fin hiver printemps,
- régions intérieures : automne et printemps, Le calendrier d´intervention, au cours des tranches successives de travaux, est défini en
- régions de moyenne montagne : automne et printemps, fonction des caractéristiques climatiques régionales aux périodes normalement optimales
- régions de haute montagne : printemps à automne, pour l´implantation du couvert végétal (réduction des risques de gelées hivernales ou de
- régions méditerranéennes : automne et hiver. sécheresse estivale).
51
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.3.7.3. Nettoyage préalable des sols avant semis N.2.3.7.3. Nettoyage préalable des sols avant semis
* Le nettoyage préalable des terrains envahis par les adventices est destiné à optimiser la La couverture végétale adventice (*) au-delà de laquelle une intervention de désherbage
répartition des semences sur le sol lors de la projection hydraulique et secondairement à préalable chimique ou par fauchage doit être réalisée, a les caractéristiques suivantes :
limiter au moins temporairement la concurrence de ces adventices vis-à-vis des espèces elle représente plus de 20% de la surface végétalisable, et disposée comme suit :
nouvellement semées.
- soit elle est disséminée sur l´ensemble de la surface végétalisable avec une hauteur de
plus de 30 cm,
- soit elle est regroupée en colonies d´une surface unitaire supérieure à 10 m2, avec une
hauteur égale ou supérieure à 10 cm.
52
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.3.7.4. Travaux aratoires préalables au semis N.2.3.7.4. Travaux aratoires préalables au semis (*)
*Pour les travaux de végétalisation par semis hydraulique, en cas de nécessité : Sauf stipulation différente du CCTP, les terrains sont réputés être prêts à l´ensemencement
- sur zones compactées accessibles mécaniquement, l´ameublissement superficiel du sans travaux aratoires préalables au semis.
terrain est réalisé, sur une profondeur de 5 à 10 cm, de façon homogène par passage du
cultivateur ou de la herse ou du rotavator parallèlement à la base du talus. Dans le cas d´un griffage ou d´un hersage, celui-ci est effectué parallèlement à la base du
- sur les surfaces inaccessibles mécaniquement, en cas de nécessité l´ameublissement talus.
superficiel est réalisé manuellement.
Le mélange hydraulique des fournitures (semences, adjuvants) est réalisé à partir d´une
eau de qualité alimentaire ou agricole, aux caractéristiques compatibles avec le
développement des semences.
N.2.3.7.6. Mise en œuvre des mélanges N.2.3.7.6 Mise en œuvre des mélanges :
La mise en œuvre des mélanges est réalisée avec des hydrosemoirs conformes à la
* La norme applicable pour les hydrosemoirs est NF P 98-798. norme.(*)
53
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
** Si le programme d´ensemencement comporte plusieurs passages, chaque intervention L´application comprend un ou deux passages.(**)
comprend l´adjonction de fertilisants et d´adjuvants conformément au CCTP
Si l´ensemencement ne comporte qu´une intervention, il est néanmoins prévu une
fertilisation de parachèvement sur sol brut non revêtu de terre végétale.
Que ce soit lors du semis initial ou lors des semis et fertilisations de parachèvement ou de
confortement, la régularité d´application du mélange sur le terrain est assurée par le
passage croisé du jet et par le choix de buses et de lances adaptées.
Les zones hors de portée directe du canon sont traitées à l´aide de rallonges.
Pour chaque chantier réalisé, les quantités de fournitures à mettre en œuvre et les
caractéristiques de celles-ci pouvant être différentes, il convient de procéder à un
étalonnage préalable du dosage en cuve, en fonction du type de bouillie projetée, des
caractéristiques de l´engin utilisé et de la surface couverte par une cuve lors de
l´application.
N.2.3.8.1. Vieillissement artificiel des roches N.2.3.8.1. Vieillissement artificiel des roches
Cette technique permet d´obtenir rapidement une patine des surfaces rocheuses favorisant Les produits proposés et les délais d´intervention sont soumis à l´acceptation du maître
leur intégration dans le milieu environnant. d´œuvre.
Des semences et des adjuvants adaptés au site à traiter peuvent être projetés Les produits utilisés ne sont pas toxiques pour la flore et la faune, l´entrepreneur fournit
simultanément. la fiche de données de sécurité.
Les surfaces et la localisation des zones à traiter sont précisées par le maître d´œuvre.
Pour des raisons économiques, il est préférable d´exécuter les travaux de vieillissement L´entrepreneur doit fournir au maître d´œuvre en préalable à toute mise en place, la notice
des roches lors des travaux de végétalisation (les produits pouvant être appliqués par le technique du fabricant précisant les caractéristiques des différents produits et leurs
même matériel). conditions d´application, avec les tolérances admises ainsi que les rapports d´essais de
conformité à l´ensemble des normes en vigueur.
54
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TEXTE
COMMENTAIRES
* Voir l´annexe 1 et l´annexe 10 Les travaux de parachèvement (*) comprennent les travaux nécessaires à l´installation et
Il appartient au C.C.T.P. de préciser la consistance et les modalités d´exécution des au bon développement des gazons, des végétaux et de la végétalisation par semis
travaux de parachèvement (voir troisième partie, travaux d´entretien) qui doivent être hydraulique.
réalisés avant la réception de l´ouvrage
* Le CCTP rappelle les prestations obligatoires : Les travaux indispensables au développement du gazon après semis ou placage et ce
les traitements phytosanitaires comprennent à la fois les soins préventifs et les soins jusqu´à la réception de l´ouvrage, comprennent au minimum 2 tontes avec ou sans
curatifs. ramassage, puis si nécessaire la fertilisation, l´arrosage, le regarnissage, les traitements
Il est courant de constater, à la première levée, une présence importante de mauvaises phytosanitaires, le désherbage sélectif (*).
herbes dont les graines étaient en dormance dans la terre végétale.
Elles disparaissent pour la plupart par les coupes successives ; seules celles qui sont Lors de la première coupe, le substrat n´est pas encore définitivement en place et les
pérennes sont à traiter. Le traitement doit être effectué avec un produit adapté à l´âge du plantules sont fragiles. Le matériel de tonte est choisi avec une pression au sol n´entraînant
gazon, durant une période appropriée. pas de déformation de surface et la technique de coupe doit limiter les risques
d´arrachement (lame rotative parfaitement affûtée). La première coupe est réalisée lorsque
** Le CCTP précise les conditions et la période du roulage pour une bonne installation le gazon atteint 6 à 8 cm après roulage. (**)
du gazon. Dans les régions à climat sec le roulage s´impose.
- Arbres et baliveaux
façonnage de la cuvette d´ouvrage, binage et ameublissement du sol,
arrosage.
Traitements phytosanitaires éventuels.
Surveillance du système de tuteurage et ou de haubanage.
Suppression des drageons et ou gourmands, taille en vert.
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COMMENTAIRES TEXTE
- Massif d´arbuste
Façonnage des cuvettes,
Binage avec élimination des mauvaises herbes, ou vérification du paillage ou mulch
Ameublissement et nivellement du sol par griffage
Arrosage, vérification du tuteur, s´il y a lieu
Traitement phytosanitaires éventuels.
- Massif boisés :
Traitements phytosanitaires éventuel.
Maintien du sol meuble et désherbé.
Arrosage.
N.2.3.9.3 Fertilisation pour la végétalisation par semis hydraulique N.2.3.9.3 Fertilisation pour la végétalisation par semis hydraulique
Sur sol brut non revêtu de terre végétale, et lorsqu´il n´est pas prévu de sursemis la Sauf stipulation différente du CCTP, sur sol brut non revêtu de terre végétale, une
fertilisation de parachèvement est combinée avec un semis de confortement dans les zones fertilisation de parachèvement est réalisée avant réception au cours de la 1° année et au
plus tôt 6 mois après le semis, lorsque celui-ci est prévu en un seul passage ou au cours
où le couvert végétal est insuffisamment dense.
du 2ème passage avec sursemis lorsque deux étapes de semis sont prévues.
Ces travaux comprennent :
L´apport d´engrais minéraux et/ou d´amendements organiques ainsi que les semences et
les adjuvants éventuels dont les doses et qualités auront été déterminées lors de l´étude
préalable ou qui seront soumises à l´accord préalable du maître d´œuvre.
Les dispositions de l´article N.2.3.7.6 sont applicables.
* voir l´annexe 1, l´annexe 10 et la 3° partie, travaux d´entretien. Pendant le délai de garantie, l´entrepreneur réalise les travaux de confortement (*)
Les travaux de confortement sont liés à la mise en place des végétaux. Ils permettent d´éviter nécessaires au bon développement des plantations et ensemencements par semis
hydraulique.
leur dépérissement et d´assurer leur bon développement. Ils sont exécutés dans le cadre de
l´article 41.5 du CCAG. Si nécessaire, le CCAP prévoit une dérogation pour le délai Ces travaux sont prescrits par le CCTP et comportent les prestations suivantes :
d´exécution de ces travaux afin de tenir compte de la période propice à leur réalisation.
Cf. la troisième partie, travaux d´entretien. Les prestations prévues dans le cadre des travaux de parachèvement, y compris les tailles
* pour les boisements, éventuellement, un recépage et tailles d´éclaircies. (sur de formations (*)
régénération naturelle et/ou sur végétaux plantés).
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COMMENTAIRES TEXTE
** en pratique, les travaux de confortement que nécessitent ces engazonnements ne sont - Pour les engazonnements réalisés avec terre végétale, il n´est pas prévu de travaux de
pas distincts des travaux d´entretien. confortement. (**)
N.2.3.10.2. Végétalisation par semis hydraulique. N.2.3.10.2. Végétalisation par semis hydraulique.
A - Fertilisation A - Fertilisation
Sur sol brut non revêtu de terre végétale, la fertilisation de confortement est réalisée de Sauf stipulation différente du CCTP, sur sol brut non revêtu de terre végétale, une
préférence au printemps. fertilisation de confortement est réalisée dans les 12 à 18 mois suivant la réception.
Ces travaux sont rémunérés de façon spécifique.
Ces travaux comprennent :
l´apport d´engrais minéraux et/ou d´amendements organiques dont les doses et qualités
auront été déterminées lors de l´étude préalable ou qui seront soumises par l´entreprise à
l´accord du maître d´œuvre
Sur sol revêtu de terre végétale, en fonction des analyses, le CCTP précise s´il y a lieu de
prévoir ou non une fertilisation de confortement.
B - Autres travaux de confortement pendant le délai de garantie B - Autres travaux de confortement pendant le délai de garantie
* Il est très souhaitable de prévoir des travaux de fauchage mécanique ou manuel Lorsque le CCTP le prévoit, il est effectué des travaux de fauchage au cours du délai de
éventuellement nécessaires dans les zones accessibles, soit par exemple un fauchage par garantie. La surface, la localisation et le nombre d´interventions sont fixés par le CCTP :
an sur sols non revêtus de terre végétale. Dans le cas où le mélange semé comporte des - en terrain plat
espèces issues de souches sauvages ou ornementales, ce fauchage interviendra seulement - en talus
après floraison et grenaison de celles-ci pour éviter leur disparition. - en zones difficilement accessibles.
- mécaniquement ou manuellement
En tout état de cause, on ne préconise le fauchage qu´après la fertilisation prévue dans le
cadre des travaux de parachèvement, pendant la période de garantie, si le développement
de la végétation du couvert végétal le nécessite.
Dans les zones revêtues de terre végétale où l´on observe une colonisation par les espèces
adventices (par exemple cunettes, délaissés, échangeurs, dépôts, etc...), cette fréquence
peut être portée à 2 à 4 fauchages par an.
Tout fauchage est proscrit dans les zones comportant des semis d´espèces ligneuses car cette
opération pourrait entraîner la disparition de celles-ci. D´autre part, le CCTP précise s´il y
a évacuation ou non des produits de fauchage, broyage ou tonte. En tout état de cause, cette
évacuation n´est pas nécessaire sur sols non revêtus ou faiblement revêtus de terre végétale.
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TEXTE
COMMENTAIRES
Les différents travaux sont rémunérés au bordereau de prix unitaires et font l´objet d´un
détail estimatif.
* On peut prévoir des travaux de désherbage sélectif pour détruire des espèces Lorsque le CCTP le prévoit, il est effectué des travaux de désherbage sélectif au cours du
indésirables (chardons, rumex, chénopodes, etc...). Dans la mesure où il a été introduit délai de garantie dont la surface et la localisation sont fixées par le CCTP
dans le mélange des légumineuses, des espèces sauvages ou ornementales, ces Voir troisième partie, travaux d´entretien, les dispositions des articles E.2.9 et E.3.5 sont
applications ne sont réalisées que localement afin de ne pas causer la disparition de ces applicables.
espèces.
Ces différents travaux sont rémunérés au bordereau de prix et font l´objet d´un détail
estimatif.
Le maître d´œuvre se réserve le droit de faire effectuer des essais et contrôles en sus de
ceux définis par le PAQ de l´entrepreneur (**)
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COMMENTAIRES TEXTE
* Dans la pratique, l´intempérie commence quand la circulation des engins provoque des
déformations du sol. Le fait de poursuivre les travaux dans des conditions d´humidité trop
élevée est souvent la cause de mauvaises réalisations et occasionne très souvent des
retards importants.
Les travaux relatifs aux plantations de végétaux sont interrompus par temps de gel ou de
Pour les travaux réalisés sur les infrastructures routières sous circulation, ils sont
interrompus en cas de brouillard. température anormalement haute.
* Le manque de portance qui peut résulter de la pluie, de la neige ou du dégel, s´apprécie Les travaux relatifs aux sols sont interrompus lorsque :
par la constatation : - les conditions d´utilisation du sol ne permettent plus d´assurer la qualité initiale des
- de la dégradation du sol, déformabilité, orniérage générant un bourrelet transversal. travaux.
- des difficultés de tractabilité et de circulation des engins - le matériel utilisé n´est plus adapté à l´état hydrique des matériaux (*).
N.2.4.2.2 - Travaux de taille, d´élagage et d´abattage des arbres. N.2.4.2.2 - Travaux de taille, d´élagage et d´abattage des arbres
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COMMENTAIRES TEXTE
Les arbres sont totalement en mouvement. On éprouve de grosses difficultés à marcher Les travaux sont interrompus par vent fort.(*)
contre le vent. Sauf stipulations différentes du CCTP, les vitesses de vents sont celles relevées à la station
météo la plus proche du chantier.
N.2.4.2..3 Travaux de végétalisation par semis hydraulique. N.2.4.2.3 Travaux de végétalisation par semis hydraulique.
(*) Dans le cas de semis effectué par temps de vent une attention particulière est apportée compléments aux dispositions communes :
aux zones semées contre le vent. Précipitations : au moins 20 mm d´eau en 24 heures
ruissellement sur les ouvrages à forte déclivité
Vents : supérieur à force 7 (*)
Températures : gel, 0 °C sous abri
** le délai admissible entre l´application d´un produit et une pluie est fonction des types Une attention toute particulière est apportée lors de l´utilisation des produits sous forme
de produits et adjuvants utilisés, voir également la notice technique du fabricant et les d´ester (risque de volatilisation).
fiches de données de sécurité. Par ailleurs certains types de produits sont à appliquer avec une température minimale.
- Pluie
dès les premières gouttes de pluies et en cas de risque d´averse après traitements (**).
N.2.4.3.1 Constat d´exécution des prestations végétales N.2.4.3.1 Constat d´exécution des prestations végétales
Ces constats s´appliquent à la mise en place des organismes vivants que sont les végétaux, Pour les travaux d´aménagements paysagers les constats d´exécution des prestations
leur bon établissement et leur suivi doivent être garantis par des travaux ultérieurs de végétales interviennent :
parachèvement (art. N.2.3.9.) et de confortement (art. N.2.3.10).
Ces constats permettent le paiement à l´entrepreneur des travaux réalisés, dans les
conditions prévues par le marché.
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COMMENTAIRES TEXTE
(*) Les périodes de semis préférentielles, selon les références climatiques sont définies Pour les gazons semés ou plaqués ; lorsque l´ensemble des surfaces prévues au marché
dans l´annexe 1. sont réalisées, à défaut à la fin des périodes de semis préférentielles (*)
Pour les plantations, lorsque l´ensemble des végétaux prévus au marché sont mis en place,
à défaut à la fin de la période de plantation
(*) Voir également les annexes 1 et le CCAP Les opérations préalables à la réception sont réalisées selon l´article 41.2. du CCAG
Pour les réceptions partielles voir l´article N.2.4.4.2. travaux.(*)
Le réensemencement et la réparation des parties mal semées seront effectués lorsque ces
valeurs respectives seront dépassées.
Sous réserve des exigences climatiques et (ou) de prescriptions différentes du CCTP, les
semis de regarnissage sont réalisés au cours des deux premiers mois de la saison favorable
qui suit le constat.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
La réception est prononcée lorsque le taux de reprise des végétaux lors du constat de
reprise est égal ou supérieur à :
- Pour les chantiers dont la fourniture et la mise en place des végétaux représentent un
montant supérieur à 50 % du coût global des travaux ou lorsque les végétaux font l´objet
de fournisseurs multiples.
95 % Arbres 90 %
90 % Baliveaux 85 %
Arbustes
90 % Plants et vivaces 80 %
- Pour les chantiers dont la fourniture et la mise en place des végétaux représentent un
montant inférieur à 50 % du coût global des travaux.
90 % 85 %
S´il s´avérait que ces valeurs respectives n´étaient pas atteintes, la réception serait alors
reportée au plus tôt le 30 novembre suivant et dans tous les cas après le remplacement de
la totalité des végétaux morts ou non conformes.
Lorsque le chantier est réceptionné, l´entrepreneur remplace les végétaux non repris ou
* Cette prescription figure en réserve sur le procès verbal de réception. manquants avant le 31 décembre (*)
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.4.3.3 Obligations de l´entrepreneur pendant le délai de garantie. N.2.4.3.3 Obligations de l´entrepreneur pendant le délai de garantie. (*)
* La réalisation des travaux de confortement pendant le délai de garantie doit permettre Pendant le délai de garantie, l´entrepreneur réalise les travaux de confortement
de réduire les risques de dépérissement des végétaux et donc les obligations à charge de indispensables à la reprise et au bon développement des végétaux, l´entrepreneur remédie
l´entrepreneur pendant le délai de garantie. au dépérissement des végétaux conformément aux objectifs fixés par le CCTP.
Le délai de garantie est normalement un durée d´un an. Il peut être exceptionnellement Le remplacement des végétaux non repris est à la charge de l´entrepreneur sauf s´il est
prolongé par une stipulation particulière du CCAP dans le cadre de l´article 44.1 du rendu nécessaire par des faits qui ne lui sont pas imputables.
CCAG, avec une durée maximum de 4 ans.
Le constat et le remplacement ont lieu annuellement et sont sanctionnés par un constat
En fonction de conditions particulières notamment d´approvisionnement des végétaux, le final au terme du délai de garantie.
maître de l´ouvrage quant il en assure la fourniture, peut décider que la fourniture des
végétaux de remplacement ne sera pas à la charge de l´entrepreneur. Dans les seuls cas de chantiers non accessibles aux moyens d´arrosage le CCTP précise le
La clause correspondante doit figurer dans les pièces particulières du marché. taux de reprise imposé à l´expiration du délai de garantie.
Il est fortement recommandé d´indiquer dans le dossier d´appel d´offre l´estimation du
coût des végétaux fournis.
Le maintien en bon état des travaux d´engazonnement étant directement tributaire des
travaux d´entretien, ils ne relèvent pas de la garantie de parfait achèvement.
N.2.4.4.1 Constat d´exécution des prestations végétales : N.2.4.4.1 Constat d´exécution des prestations végétales :
Ces constats s´appliquent à la mise en place des organismes vivants que sont les Pour la végétalisation par semis hydraulique, un constat d´exécution des prestations est
semences, leur bon établissement et leur suivi doivent être garantis par des travaux dressé dès achèvement de chacune des phases d´intervention mentionnées au marché, lors
ultérieurs de parachèvement (art. N.2.3.9.3) et de confortement (art N.2.3.10.2). du semis lorsque celui-ci est exécuté en un seul passage ou lors de 2ème passage avec
Ces constats permettent le paiement à l´entrepreneur des travaux réalisés, dans les sursemis lorsque deux étapes de semis sont prévues.
conditions prévues par le marché.
Le constat a pour objet de vérifier la parfaite application du mélange sur l´ensemble des
surfaces.
(*) cf. article 41 du C.C.A.G. et cf. article 42 du CCAG Travaux Pour les chantiers importants ou étendus, une (ou des) réception (s) partielle (s) correspondant
(**) Exemple : un échangeur, une aire de repos, du PK ., au PK ... de l´accotement droit à une tranche fonctionnelle peut être prononcée. Une tranche fonctionnelle (**) est un
ou gauche, sont des secteurs de chantier correspondants à une tranche fonctionnelle. Ils ensemble cohérent de prestations susceptible d´être utilisé normalement par l´utilisateur sans
peuvent faire l´objet d´un fractionnement pour une réception partielle. adjonction ni complément de travaux autres que de parachèvement ou de confortement.
63
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Pour les travaux de végétalisation par semis hydraulique, la reconnaissance des ouvrages
exécutés (*) comprend la vérification de l´homogénéité de la couverture végétale obtenue.
* article 41.2 du CCAG.
A cet effet, il est procédé à une estimation contradictoire des surfaces de pelade, 6 mois
au plus tôt et 12 mois au plus tard après l´achèvement des semis (**). Cette opération fait
** L´époque de cette constatation est fonction de l´expression de la végétalisation sur le l´objet d´un constat dit « constat de couverture ».
terrain, elle même liée aux conditions climatiques. La date en est fixée conformément aux Les critères de conformité sont :
articles 41.1 et 41.2 du CCAG. Les constats de couverture ont pour objet de s´assurer du • la surface de chaque pelade,
bon développement des semences herbacées et arbustives. • la proportion globale des surfaces de pelade dans la surface totale à végétaliser (***)
*** Le taux de pelades est estimé par rapport à la surface végétalisable (déduction faite Les valeurs admissibles de ces critères sont fixés par le CCTP (****). A défaut, elles sont
des surfaces rocheuses) et en l´absence de dispositifs de stabilisation de talus les suivantes :
complémentaires à la végétalisation. - sols revêtus de terre végétale : 1 m2 par pelade, 2% globalement ;
**** La surface admissible de chaque pelade est à définir lors de l´étude préalable. Elle - sols non revêtus de terre végétale : 5 m2 par pelade, 5% globalement.
est liée principalement :
• aux paramètres climatiques régionaux,
• à la nature superficielle du terrain (sol brut ou sol revêtu de terre végétale),
• aux caractéristiques du substrat superficiel (pierrosité, granulométrie),
• à la pente des talus.
• à l´exposition des talus.
Ces critères ne s´appliquent pas aux talus rocheux et sols analogues. Ceux ci ne sont pas
***** Il y a lieu de les identifier dans le CCTP pour les exclure des surfaces à végétaliser. pris en compte pour la détermination de la proportion globale (*****)
Dans le mois suivant les constatations, les surfaces non conformes sont réensemencées par
l´entrepreneur et à ses frais, sauf dans les cas suivants :
A - La formulation du mélange prescrite dans le CCTP comporte plus de 20 % d´espèces
diverses (espèces herbacées sauvages et ornementales, espèces ligneuses) ;
B - les pertes résultent d´une des circonstances suivantes :
- reprise de terrassement ou autres travaux sur ouvrages, exécutés ultérieurement au semis
à la demande du maître d´œuvre ;
- dégâts provoqués par traitement phytosanitaires effectué par des tiers ;
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Ces taux de recouvrement sont estimés par rapport à la surface végétalisable (déduction La surface de chaque pelade ne peut dépasser :
fait des surfaces rocheuses) et en l´absence de dispositifs de stabilisation des talus 1 m2 sur sols revêtus de terre végétale
complémentaires à la végétalisation. 5 m2 sur sols non revêtus de terre végétale
exception faite de certains sols comme les talus rocheux qui doivent être localisés dans le
Les taux de recouvrement sont déterminés lors de l´étude préalable. Ils sont liés marché et doivent être pris en compte dans les surfaces du métré.
principalement :
- aux paramètres climatiques régionaux, 2ème constat de couverture :
- à la nature superficielle du terrain (revêtu de terre ou sol brut), Il est effectué au cours de la deuxième année de garantie et au plus tard trois mois avant
- aux caractéristiques du substrat superficiel (pierrosité, granulométrie), le terme de celle-ci.
- à la pente des talus, Il comporte :
- à l´exposition des talus. - l´appréciation de l´homogénéité et du développement de la couverture
végétale et sa densité sur l´ensemble des surfaces
- le relevé floristique
- le relevé des pelades
Sauf stipulation différente du CCTP les taux de recouvrement toutes espèces semées
confondues doivent satisfaire aux conditions suivantes :
- Densité du tapis végétal : le tapis doit présenter une densité de végétalisation répondant
aux critères suivants :
- pour la végétalisation herbacée sur terre végétale, le sol doit être invisible à
1,50m de distance pour une hauteur de l´herbe de 10 cm environ.
- pour la végétalisation sur sol non recouvert de terre végétale, le tapis végétal
doit présenter une densité d´une plante tous les 20 cm 2 d´une façon homogène sur
l´ensemble de la surface végétalisée.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
N.2.4.4.4 Obligations de l´entrepreneur pendant le délai de garantie N.2.4.4.4 Obligations de l´entrepreneur pendant le délai de garantie.
L´entrepreneur réalise les travaux de confortement selon l´article N.2.3.10. Ils sont
rémunérés selon les pièces du marché, les pénalités définies au CCAP leur sont
* voir l´article 4.3 de l´annexe 10 (Guide de rédaction du CCAP) et N.2.4.4.5 Vérification applicables (*).
du parfait achèvement des prestations. Si le CCAP prescrit un délai de garantie différent Les obligations de réensemencement par l´entrepreneur en cas d´insuffisance de réussite
de deux ans, il convient d´y inclure une adaptation des dispositions de cet article. des semis sont supprimées dans les cas prévus à l´article N.2.4.4.3
N.2.4.4.5 Constat de parfait achèvement des prestations. N.2.4.4.5 Constat de parfait achèvement des prestations.
Ce constat est effectué au cours de la deuxième année de garantie et au plus tard trois mois
avant le terme de celle-ci.
Il comprend :
• un deuxième constat de couverture à l´image du premier,
• une estimation de la densité du tapis végétal appréciée ainsi :
• sur sol recouvert de terre végétale, le sol doit être invisible à 1m50 de distance
* la hauteur d´observation est la hauteur d´homme. pour une hauteur de l´herbe de 10 cm environ (*),
• sur sol non recouvert de terre végétale, la densité doit être au moins de un plant
tous les 20 cm2 d´une façon homogène sur l´ensemble de la surface végétalisée.
• un relevé floristique, la composition floristique doit refléter celle du mélange semé,
• une appréciation de la vigueur des plantes : le tapis végétal doit être bien enraciné.
Le réensemencement (**) des surfaces non conformes est dû, même si le premier constat
** sur sol non revêtu de terre végétale le réensemencement peut être couplé avec de couverture s´est révélé positif, au cours du mois suivant le constat de parfait
l´opération de fertilisation de confortement. achèvement.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES
TEXTE
N.3 N.3
AIRES DE SPORTS ET DE LOISIRS DE PLEIN AIR AIRES DE SPORTS ET DE LOISIRS DE PLEIN AIR
La couche de jeu constitue quant à elle la superstructure : elle joue le rôle de couche
d´usure assortie d´une garantie particulière.
On distingue également de par leur constitution et leur mode de réalisation : les sols
perméables et les sols imperméables.
Un soin tout particulier doit être apporté aux systèmes d´assainissement et de drainage :
ils contribuent à la pérennité et au bon fonctionnement des sols sportifs.
Les prescriptions pour les travaux de création des aires de sports et de loisirs de plein air
s´appliquent quels que soient les sports pratiqués et quel que soit le niveau auquel ils le
sont.
Elles concernent les seules aires de jeux ; les surfaces d´accompagnement sont traitées
soit en N.2-Aménagements paysagers et végétalisation, soit en N.4-Voirie et travaux
divers.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Par ailleurs, quelques prescriptions régissant les travaux de création sont également
précisées en N.4-Voirie et travaux divers, aux articles :
• N.4.3.7 - Arrosage
• N.4.3.9 - Eclairage.
• N.4.3.11 - Equipements fixes des aires de sport de plein air.
Les normes ayant un domaine d´application concernant à la fois la qualité des matériaux
et les exigences de mise en œuvre sont regroupées dans l´article N.3.2.1- Consistance des
travaux.
Si le terrain doit être homologué, il est recommandé de prendre contact avec les
fédérations sportives concernées, lors de la rédaction du CCTP.
En effet, lors de la réception des travaux, seules sont opposables à l´entreprise les clauses
et prestations fixées par le marché.
Pour les sols gazonnés, le délai contractuel d´exécution global du marché se décompose
en deux périodes :
Pour les couches de jeu réalisées en matériau stabilisé, en matériau lié, ou en matériau
de synthèse, cette mise en service suit la réception des travaux.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Pour les couches de jeu engazonnées, la mise en service a lieu après la période
d´implantation et densification du gazon. Cette période correspond au moins à une saison
végétative pour les gazons semés.
Pour les couches de jeu qui nécessitent un entretien régulier (sol engazonné ou stabilisé
mécaniquement), la mise en service n´est possible que dans la mesure où les moyens en
personnel et en matériel nécessaires au bon entretien sont opérationnels.
Pour les gazons synthétiques sablés, la mise en service peut se faire lorsque 90 % du sable
prévu a été mis en place.
La reprise des travaux ne peut avoir lieu avant que le sol ne soit convenablement ressuyé. Chacune des couches composant un sol sportif peut avoir un rôle mécanique et/ou
Elle est soumise à l´approbation du maître d´œuvre. hydraulique.
* Normes relatives à la construction des terrains de sports de plein air :
Pour un sol sportif, les travaux comprennent en général la mise en place des couches
suivantes :
1. Le fond de forme
P 90 - 100 Sols sportifs. Pistes d´athlétisme et aires d´élan avec revêtement C´est le support de la structure, réalisé à partir du sol naturel préparé ou non.
de surface en matériau synthétique.
2. La couche de fondation
Exigences de construction.
Elle apporte à la structure sa résistance mécanique. Elle participe également, dans
Sols sportifs. Terrains de tennis. Conditions de réalisation et certaines structures, au drainage de l´ouvrage.
P 90 - 110
d´entretien. 3. La couche de base
Elle permet l´exécution et le fonctionnement correct de la couche de jeu
P 90 - 111 Sols sportifs. Terrains de grands jeux stabilisés mécaniquement.
Conditions de réalisation. 4. La couche de jeu
C´est la partie directement en contact avec le sportif pour lequel elle sert d´appui dans les
P 90 - 112 Sols sportifs. Terrains de grands jeux en gazon synthétique sablé. évolutions. Elle assure la fonction sportive par ses qualités spécifiques.
Conditions de réalisation. Sa constitution doit permettre la pratique des disciplines sportives définies.
P 90 - 113 Sols sportifs. Terrains de grands jeux gazonnés. Conditions de Les travaux relatifs à l´ensemble des couches sont réalisés conformément aux normes en
réalisation. vigueur(*).
69
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* Il est très fortement recommandé que l´analyse du sol support, des matériaux du site Les matériaux constituant le sol sportif font l´objet d´analyses préalables (*), qu´il s´agisse :
dont l´emploi est préconisé, ou des matériaux fournis par le maître de l´ouvrage soit - du sol constituant le futur fond de forme,
effectuée à l´initiative du maître d´œuvre en temps utile pour que ses résultats, ainsi que - des matériaux pris sur le site,
les corrections à apporter, soient donnés dans le DCE. Si ce n´était pas le cas, les délais - des matériaux d´apport,
de consultation devraient être prévus assez longs pour permettre aux soumissionnaires de afin de vérifier que leurs caractéristiques, compte tenu de leurs conditions d´utilisation ou de
procéder à cette analyse. De telles analyses sont en effet indispensables pour que les réutilisation, les rendent aptes à leur destination, et satisfont aux exigences du CCTP (**).
entrepreneurs puissent déterminer les caractéristiques et les quantités de matériaux à
apporter pour réaliser les travaux. Les analyses sont réalisées conformément aux normes (***) et précisent au moins pour les
terres végétales:
Pour les matériaux du site dont l´emploi est préconisé, les conditions d´extraction doivent - la granularité ;
notamment faire apparaître les épaisseurs de retroussement. - la teneur en matière organique ;
- le calcaire total et éventuellement le calcaire actif ;
** Spécifier dans le CCTP les caractéristiques des sols à obtenir. Le CCTP peut - le pH à l´eau et au chlorure de potassium(KCl);
comporter des prescriptions complémentaires, notamment le mode de prélèvement des - la teneur en azote ;
échantillons, le nombre et la nature des essais prévus. - le rapport carbone/azote ;
- la teneur en anhydride phosphorique ;
*** Les normes sont celles de la sous-classe X 31 et les normes NF P 11.300 et NF P - la teneur en oxyde de potassium ;
18.560. - la teneur en oxyde de magnésium.
Les analyses définissent également les corrections à apporter en fonction de la destination
Pour les terres végétales, d´autres caractéristiques peuvent être précisées par l´analyse : prévue.
- les teneurs en oligo-éléments (bore, manganèse, zinc, cuivre, fer, molybdène, ...) ; En cas de terre végétale antérieurement traitée aux désherbants chimiques, un test de
- la capacité d´échange cationique ; phytotoxicité doit être réalisé.
- la conductivité ;
- la capacité de rétention en eau ; L´entrepreneur soumet à l´agrément du maître d´œuvre la provenance qu´il propose pour
- les teneurs en oxyde de calcium, oxyde de sodium ; les matériaux qu´il doit fournir, en la justifiant par les résultats des analyses permettant
- les limites d´Atterberg (pour les intempéries) ; d´identifier les caractéristiques de ces matériaux et de définir les corrections à apporter.
- la densité ; Ces analyses sont à la charge de l´entrepreneur. Le choix des laboratoires chargés de ces
- ... analyses est soumis par l´entrepreneur à l´agrément du maître d´œuvre.
Lorsque les matériaux proviennent d´une centrale de fabrication de granulats et de
matériaux liés, les analyses sont fournies par l´entrepreneur au maître d´œuvre. Celles-ci
servent de référence pour agréer le choix de la centrale et la fourniture des matériaux.
L´évacuation des eaux étant essentielle à la bonne tenue et au bon fonctionnement des sols L´assainissement est destiné à collecter et évacuer les eaux de ruissellement. Le drainage
sportifs, une attention particulière est apportée à l´assainissement et au drainage de la structure. est destiné à collecter et évacuer les eaux d´infiltration.
70
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COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP fixe les dispositions à prendre pour l´assainissement et le drainage, en cas de Les tranchées de drainage sont remplies avec un matériau drainant. Sa perméabilité est
nécessité de tels réseaux (localisation, dimensionnement, caractéristiques des matériaux). supérieure à celle du matériau drainant sus-jacent qui est au moins égale à 10-4 m.s-1, sauf
stipulations différentes du CCTP.
Les sols sportifs sont essentiellement constitués de couches de faible épaisseur et ne Les terrassements doivent répondre aux exigences du fascicule 2 du CCTG. Le fond
peuvent admettre de ce fait que des déformations de faible amplitude. Les déformations de forme doit :
maximales admissibles sont précisées à l´article N.3.3.9. - assurer une stabilité à long terme, ne pas se déformer dans le temps,
- présenter une portance mécanique permettant la réalisation des travaux.
En ce qui concerne le fond de forme, les caractéristiques géotechniques du sol peuvent La stabilité mécanique est obtenue par l´une ou plusieurs des dispositions suivantes :
être mesurées à l´aide d´un appareil du type dynaplaque ; on procède ainsi à une série de - le compactage,
mesures in situ. La valeur mesurée s´appelle module dynamique et son symbole est E. - le traitement au liant hydraulique (sauf pour les terrains de sports gazonnés non réalisés
avec une couche drainante continue),
- la substitution par une couche de forme en matériau d´apport,
- le drainage.
La perméabilité est la propriété d´un matériau qui se laisse traverser par l´eau. La La couche de fondation a pour fonction primordiale d´assurer la liaison entre le fond de
perméabilité d´un matériau se caractérise par un coefficient de perméabilité K s . forme et la couche de base ou la couche de jeu.
K s = V/I (en m.s -1) (loi de Darcy) De même elle doit permettre de s´affranchir des contraintes du fond de forme, de faciliter
avec : V = vitesse d´écoulement la mise en œuvre des couches supérieures (notion de praticabilité), de limiter les
I = gradient hydraulique remontées capillaires, d´améliorer la répartition des charges et le comportement hivernal.
Le tableau page suivante fournit un premier ordre de grandeur des perméabilités avec les
classes de matériaux définies par le fascicule 2 du CCTG et par la norme NF P 11-300. Dans le cas où la couche de fondation participe à une structure drainante, elle assure en
outre la récupération et l´évacuation des eaux d´infiltration vers un réseau de collecte. Elle
empêche la migration des éléments fins provenant des matériaux de surface. Son degré de
perméabilité est plus élevé que celui de la couche immédiatement supérieure.
71
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Lorsque le sol support ne remplit pas lui-même toutes ces fonctions, il faut apporter les
matériaux nécessaires pour satisfaire la ou les conditions manquantes, tout en préservant
celles existantes. Le choix des matériaux est fonction de ces impératifs et également du
degré de perméabilité recherché.
Le pouvoir drainant est l´aptitude d´un matériau à passer de l´état proche de la saturation
à un état d´équilibre moyen (l´état d´équilibre moyen est lié à l´environnement). Le
pouvoir drainant peut se rattacher directement au coefficient de perméabilité. Plus le
coefficient de perméabilité est élevé, plus le pouvoir drainant est important.
* Les normes sont celles de la sous-classe P 90. La couche de fondation est composée de matériaux dont la courbe granulométrique est
soit continue (O/D), soit discontinue (d/D).
Dans le cas d´un matériau seulement drainant, à courbe granulométrique discontinue Ces matériaux doivent permettre la mise en œuvre de la couche supérieure sans
déformation significative de surface par les engins de chantier.
(d/D) et avec d ≥ 5 mm et/ou D/d ≤ 2,5, la mise en place d´un dispositif filtrant peut s´avérer
En cas de risque de migration d´éléments fins, en provenance du fond de forme ou des
nécessaire pour empêcher la migration d´éléments fins. Il convient alors de spécifier les couches supérieures, le matériau doit assurer également les conditions de filtre sans
caractéristiques du dispositif dans le CCTP. toutefois être colmatable.
Les caractéristiques des matériaux drainants et filtrants doivent être conformes aux
• Cas des filtres granulaires : le matériau est conforme aux normes. normes (*).
Certains matériaux, notamment des sous-produits industriels (classe F dans la norme NF
• Cas des matériaux synthétiques (géotextiles): il y a lieu de se reporter à la
P 11 300), ne peuvent satisfaire à toutes les exigences des normes. Toutefois leur emploi
recommandation pour l´emploi des géotextiles dans les aires de sports et de loisirs éditée
se révèle dans certains cas intéressant du point de vue technique et économique. Ces
par le Comité Français des Géotextiles et Géomembranes.
matériaux doivent faire l´objet d´une étude spécifique définissant les paramètres
Remarque : l´emploi d´un géotextile comme filtre supérieur d´un complexe de fondation d´identification et les prescriptions pour permettre l´agrément par le maître d´œuvre.
peut entraîner des contraintes pour la maintenance des couches de jeu.
* Les normes applicables sont celles de la classe P 90. La couche de fondation est composée de matériaux dont la courbe granulométrique est
continue (O/D).
72
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COMMENTAIRES TEXTE
Les caractéristiques des matériaux non drainants doivent être conformes aux normes (*)
et notamment :
- permettre d´assurer après compactage la portance requise (voir article N.3.2.5.)
- être insensibles à l´eau de manière à éviter toute déformation en cas de présence
occasionnelle d´eau.
En fonction de la nature de la couche de jeu, elle peut être réalisée en grave reconstituée Elle repose sur la couche de fondation ou directement sur le fond de forme lorsque celui-
humidifiée ou bien en matériaux liés, tels que béton de bitume, béton de ciment ou béton ci assure toutes les fonctions recherchées pour la couche de fondation.. Elle joue le rôle de
de résine, ... transition entre la couche inférieure et la couche de jeu.
La couche de base peut dans certains cas améliorer les qualités sportives du revêtement. Dans le cas des terrains gazonnés, la notion de couche de base disparaît, couche de base
et couche de jeu sont fusionnées.
Ses fonctions sont multiples et étroitement dépendantes de la couche de jeu pour laquelle
elle sert le plus souvent de support actif. Elle assure la planéité nécessaire à la mise en
œuvre correcte de la couche de jeu.
La constitution de la couche de base et ses caractéristiques sont définies dans le CCTP.
* Les références normatives sont les normes de la sous-classe P 98 et la norme NF P Suivant la nature de la couche de jeu, elle participe en outre à :
14.201 (DTU 26.2 - Chapes et dalles à base de liants hydrauliques). • la rétention d´eau indispensable à l´amélioration de la souplesse de la couche de jeu,
• la filtration,
• le drainage,
• la rigidité.
La perméabilité souhaitée est à indiquer au CCTP. Quand la couche de base participe à une structure drainante, son degré de perméabilité doit
être au moins identique à celui de la couche de jeu.
Ils ont pour rôle de s´opposer à la circulation verticale des eaux d´infiltration et d´orienter
latéralement les eaux vers les structures d´évacuation.
73
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COMMENTAIRES TEXTE
Les exigences de durabilité et de fonctionnalité s´appliquent aux matériaux constituant la Le rôle de la couche de jeu est de permettre la pratique du ou des sports considérés. Elle
couche de jeu et non à la fonction d´ouvrage qui est liée à la maintenance. est directement en contact avec le sportif et lui sert d´appui dans ses évolutions. Ses
qualités spécifiques répondent aux exigences de sécurité et de performance définies par la
pratique du ou des sports considérés.
Exigence de sécurité : la sécurité des utilisateurs doit être assurée (ex : pour éviter les
chutes et les blessures ou pour amortir les chocs et chutes) par un revêtement réunissant
les qualités suivantes : amortissement des chocs, glissance, faible abrasivité, sûreté des
appuis, absence de risques toxiques.
Exigence de fonctionnalité : la couche de jeu doit permettre une maintenance facile des
installations.
Les disciplines sportives pratiquées couramment sur le gazon naturel sont : le football, le La couche de jeu se compose du substrat et du revêtement végétal.
rugby, le golf l´athlétisme, le hockey, le tennis, les sports hippiques, le football américain,
le base-ball, le soft-ball, ... Le substrat doit respecter les exigences géométriques de la surface de jeu, tout en assurant
le développement du revêtement végétal. Le gazon participe, par son système racinaire, à
Les règlements des fédérations sont à prendre en compte pour définir les exigences la stabilité mécanique du substrat et complète, par sa partie aérienne, les qualités de la
relatives à la surface de jeu. surface de jeu.
L´utilisation de ces terres est néanmoins envisageable si l´on respecte certaines Sauf stipulations contraires du CCTP, les terres ayant reçu des boues de stations de
conditions, notamment sur la présence de métaux lourds et d´agents pathogènes. traitement d´eaux usées ne sont pas admises.
a/ Le substrat a/ Le substrat
* En cas de gazon de placage, il faut s´assurer de l´absence de contraste important dans La composition du substrat ou de chaque couche de celui-ci dépend (*) :
la composition physique ou chimique entre le substrat réalisé et celui du gazon élevé en • de la qualité souhaitée pour le terrain,
pépinière. • du site,
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
** La perméabilité peut être renforcée par la réalisation de petites tranchées drainantes - de la fréquentation,
assurant une évacuation plus rapide des eaux superficielles. - de l´entretien prévu.
*** Les éléments grossiers peuvent, outre les problèmes de sécurité, gêner certaines Le substrat doit être suffisamment perméable (**) pour que les eaux naturelles ou d´apport
opérations de maintenance et de réfection. Pour cette raison, il n´est pas admis d´éléments ne nuisent ni à sa cohésion ni au développement du gazon. Mais il doit être capable aussi
de diamètre supérieur à 20 mm en profondeur. de conserver une humidité suffisante pour assurer la pousse du gazon.
Lorsque les résultats des analyses sont donnés dans le DCE, le maître d´œuvre précise au Pour des raisons de sécurité, le matériau ne doit pas comporter en surface ni d´éléments à
CCTP les corrections indispensables. arêtes vives, ni d´éléments de diamètre supérieur à 10 mm (***).
**** Les caractéristiques à atteindre pour le substrat et les éventuels matériaux d´apports Pour permettre l´homogénéité du couvert végétal dont dépend en grande partie la qualité
sont celles de la norme NF P 90.113. de jeu, le substrat doit être homogène sur l´ensemble de la surface.
Des substrats spéciaux peuvent être utilisés dans le but d´obtenir une forte perméabilité L´aptitude du substrat doit s´apprécier d´après les résultats des analyses physiques et
et une bonne résistance au compactage. Ces qualités ne doivent pas être obtenues au chimiques réalisées par un laboratoire spécialisé, telles que définies dans les normes
détriment de la rétention en eau et du minimum de cohésion souhaité. Les (cf. article N.3.2.2), sauf stipulations différentes du CCTP. Lorsque l´entrepreneur fournit
caractéristiques de tels substrats sont à préciser dans le CCTP. les résultats de ces analyses, il propose également les corrections nécessaires (****), pour
acceptation par le maître d´œuvre.
b/ Le revêtement végétal
* La composition variétale, qui revêt une grande importance pour la solidité, l´aspect, la b/ Le revêtement végétal
pérennité et les autres qualités du futur gazon, est à spécifier au CCTP. Les variétés sont Il est réalisé par semis en place ou par placage de gazon précultivé, à partir d´une seule
choisies en fonction des critères suivants (cf. annexe 6) : espèce ou plus généralement à partir d´un mélange d´espèces.
- adaptation au jeu Sauf stipulations différentes du CCTP, les semences sont constituées de variétés d´espèces
- adaptation au substrat et à l´environnement appartenant à la famille des graminées et sont certifiées issues de variétés inscrites au
- résistance au piétinement catalogue officiel français des espèces à gazon ou aux catalogues des autres pays de la
- aptitude à la régénération Communauté Européenne jugés équivalents, en particulier pour ce qui concerne l´examen
- résistance aux maladies de la valeur d´utilisation (*).
- aspect esthétique
Les semences, dont la composition est certifiée, doivent être conformes à la
** La réglementation de la vente des semences de gazon relève, en particulier, de l´arrêté du réglementation (**). Elles sont livrées sur le chantier en emballage inviolable et étiqueté
25/6/1986 relatif au règlement technique du contrôle et de l´étiquetage des mélanges de conformément à la réglementation. L´étiquette précise en particulier la composition exacte
semences, et de l´arrêté du18/6/1990 relatif à la commercialisation des semences en mélange. (pourcentages, espèces, variétés) et la date du conditionnement. Les semences sont
Toutes informations sur les variétés, la certification et d´une façon générale sur la stockées avant leur utilisation dans un local sec, à l´abri des parasites.
réglementation de la commercialisation des semences peuvent être obtenues auprès du
Groupement National Interprofessionnel des Semences (section Plantes Fourragères et à L´entrepreneur justifie de la provenance des graines par la remise au maître d´œuvre des
Gazon) 44, Rue du Louvre - 75001 PARIS. étiquettes des sacs utilisés.
orsque les semences sont livrées sur le chantier dans des conditions non conformes à la La composition des gazons en plaque doit être garantie par le fournisseur qui doit
réglementation, le maître d´œuvre peut exiger les analyses de contrôle de la composition communiquer en outre l´analyse physico-chimique du substrat de la gazonnière pour
du mélange et de la faculté germinative des graines. Dans ce cas, les frais d´analyse sont s´assurer de la compatibilité avec le substrat réalisé.
à la charge de l´entrepreneur.
75
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les disciplines sportives pratiquées couramment sur un sol stabilisé mécaniquement sont : La couche de jeu est un granulat présentant une courbe granulométrique régulière du type
le football, le tennis, l´athlétisme, les sports hippiques, les jeux de boules, le bicross, le 0/D. Cette courbe est fonction du matériau utilisé et de la discipline considérée (*).
base-ball. Le maintien de la qualité nécessite un entretien régulier (arrosage et opérations
mécaniques).
** La norme applicable est la norme NF P 90.111. Sauf stipulations différentes du CCTP, les caractéristiques du matériau sont celles définies
par les normes (**).
76
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COMMENTAIRES TEXTE
Les disciplines sportives pratiquées couramment sur un matériau lié sont : Le tennis, le Ce sont des matériaux composés généralement d´un granulat minéral concassé et d´un
handball, le basket-ball, le volley-ball, le patinage à roulettes, le cyclisme. liant coloré ou non. Selon leur nature, ces matériaux répondent aux prescriptions des
fascicules 25, 26, 27 ou 28 du CCTG.
Les matériaux les plus usités sont les bétons de bitume et de ciment. La couche éventuelle
de peinture ne doit pas altérer la perméabilité de l´ensemble de la couche de jeu.
Le CCTP précise pour ces matériaux : La couche de jeu en matériaux liés est monocouche ou multicouche, perméable ou
- la nature des composants (granulat + liant), imperméable. Par souci d´esthétique (coloration) et de protection, il est possible d´appliquer
- la proportion des divers composants, en surface une pellicule de peinture. La perméabilité de la couche de jeu en cas de structure
- les caractéristiques de chacun des composants. perméable est égale ou supérieure à 1.10-4 m.s-1 , sauf stipulations différentes du CCTP.
Les disciplines sportives pratiquées couramment sur un matériau de synthèse coulé sont: On distingue les revêtements synthétiques épais (épaisseur égale à plusieurs millimètres)
l´athlétisme, le tennis, le handball, le basket-ball, le volley-ball, le football, le bicross, le et les revêtements synthétiques pelliculaires (épaisseur de l´ordre du millimètre). Une telle
patinage à roulettes, le cyclisme, le hockey.
couche de jeu peut être monocouche ou multicouche, perméable ou imperméable.
L´analyse de conformité peut concerner :
1 - L´identification des produits, avec essentiellement : L´entrepreneur doit fournir au maître d´œuvre, en préalable à toute mise en place, la notice
• la brillance, technique du fabricant précisant les caractéristiques des différents produits et leurs
• la couleur, conditions d´application, avec les tolérances admises, ainsi que les rapports d´essais de
• la texture, conformité à l´ensemble des normes (*).
• la masse par unité d´aire.
2 - La sécurité des usagers :
• réaction au feu,
• amortissement des chocs,
• glissance,
• perméabilité et pente.
3 - La performance sportive :
• souplesse,
• restitution d´énergie,
• rebond et roulement du ballon pour les jeux de ballon,
• rebond angulaire de la balle pour le tennis.
4 - La pérennité de l´ouvrage :
• résistance au vieillissement (chaleur, radiations ultraviolettes, humidité, froid),
• résistance au brouillard salin,
• résistance à l´usure (pointes ou crampons suivant le cas),
• résistance au frottement,
• résistance aux impacts et à l´indentation,
• résistance aux charges roulantes,
• résistance à la rupture par traction (et allongement à la rupture).
77
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les disciplines sportives pratiquées couramment sur un matériau de synthèse préfabriqué On distingue d´une part, les revêtements synthétiques épais en lés (cf. article N.3.2.7.4),
sont : l´athlétisme, le handball, le basket, le volley-ball, le football, le hockey, le tennis, le d´autre part les gazons synthétiques sablés et non sablés, perméables ou imperméables. Il
football américain. existe un troisième groupe de matériaux divers en dalles perméables ou imperméables.
Les caractéristiques sont identiques à celles définies dans l´article N.3.2.7.4, auxquelles on
ajoute suivant le cas les caractéristiques des matériaux d´assemblage des lés et dalles, de
collage, du sable de lestage.
Les gazons synthétiques sont soumis en outre aux essais de résistance du dossier et des
fibres et de résistance à l´arrachement des fibres.
* Les normes applicables sont celles de la sous classe P 90. Les caractéristiques des matériaux sont conformes aux normes (*).
Pour les terrains qui doivent faire l´objet d´une homologation, il est souhaitable que le La délimitation exacte du terrain mis à disposition, ainsi que l´implantation générale des
maître de l´ouvrage fasse appel à un géomètre expert. ouvrages sont à la charge du maître de l´ouvrage et doivent être fournies à l´entrepreneur
qui en assure le maintien pendant la durée du chantier.
78
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
L´orientation de la ou des pentes du fond de forme est définie par le maître d´œuvre, en
fonction du résultat des études préalables. Lorsque la terre végétale doit être réutilisée, ces
travaux doivent respecter les précautions indiquées à l´article N.3.3.7.1.
En cas de surface de jeu horizontale, le CCTP précise la pente du fond de forme et la Le fond de forme doit tout d´abord répondre à des exigences générales telles que :
technique de construction adaptée à cette situation. • absence de végétation, ce qui nécessite éventuellement un traitement adapté,
* Les normes sont les suivantes: • absence d´eau provenant des abords ou du sous-sol, ce qui implique la mise en œuvre
d´un dispositif d´interception en cas de besoin.
P 90 - 100 Sols sportifs. Pistes d´athlétisme et aires d´élan avec revêtement Le fond de forme doit également répondre à diverses exigences géotechniques et
de surface en matériau synthétique. géométriques définies pour certains types d´ouvrages par les normes correspondantes (*).
Exigences de construction. En l´absence de norme et sauf stipulations différentes du CCTP, les caractéristiques sont
les suivantes :
P 90 - 110 Sols sportifs. Terrains de tennis. Conditions de réalisation et • pente identique à celle fixée pour la surface de la couche de jeu,
d´entretien. • valeur du module dynamique (E) traduisant la déformabilité conforme aux valeurs
suivantes, sauf stipulations différentes du CCTP :
P 90 - 111 Sols sportifs. Terrains de grands jeux stabilisés mécaniquement. - gazon naturel............ E supérieur ou égal à 22 MPa ;
Conditions de réalisation. - matériau stabilisé....... E supérieur ou égal à 30 MPa ;
- gazon synthétique........ E supérieur ou égal à 40 MPa ;
P 90 - 112 Sols sportifs. Terrains de grands jeux en gazon synthétique sablé. - sol comprenant une couche de fondation et une couche de base en matériau lié (béton,
Conditions de réalisation. enrobé)............................. E supérieur ou égal à 40 MPa.
- cas particulier des terrains de tennis et aires de petits jeux : quelle que soit la couche de
P 90 - 113 Sols sportifs. Terrains de grands jeux gazonnés. Conditions de jeu .................................. E supérieur ou égal à 30 MPa.
réalisation.
Les normes sont celles de la sous-classe P 90. Les prescriptions du fascicule 70 du CCTG s´appliquent à ces ouvrages et le réseau est
Les aires sportives doivent : réalisé conformément aux normes (*).
1 - recevoir uniquement leurs propres eaux de ruissellement. C´est pourquoi il faut Aucun obstacle ne doit s´opposer au ruissellement de l´eau hors de l´aire sportive, et les
prévoir si besoin : eaux de ruissellement doivent être captées et évacuées vers un exutoire.
- l´interception des eaux de ruissellement du bassin versant au moyen d´un fossé en crête
ou en pied de talus, d´une noue, d´une cuvette, d´un avaloir, d´un caniveau etc. ;
- l´interception ou la récupération de l´eau souterraine, en recourant soit à une tranchée
drainante en amont, soit à un éperon ou à un épi drainant dans le talus.
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COMMENTAIRES TEXTE
Le réseau de drainage comprend les ouvrages qui récupèrent et évacuent les eaux Le drainage d´une aire sportive s´applique aux sols sportifs autorisant l´infiltration
d´infiltration : couche de fondation drainante (voir article N.3.2.5) et réseau de tranchées jusqu´au fond de forme et lorsque le sol support ne peut absorber et évacuer lui-même les
drainantes. eaux d´infiltration.
* Les normes sont celles de la sous-classe P 90. Les ouvrages de drainage sont réalisés conformément aux normes (*).
La densité et l´orientation des tranchées drainantes sont définies au CCTP. Les drains Pour garantir la stabilité des bordures, le collecteur et son massif filtrant ne sont pas
doivent être disposés le plus transversalement possible par rapport à la direction de la installés à l´aplomb de celles-ci.
plus grande pente du terrain.
Lorsque le collecteur est placé à l´extérieur de la ligne de bordures, il faut que la continuité
La pose d´un regard accessible, à chaque extrémité de l´aire sportive, est souhaitable. de l´écoulement entre la couche de fondation et le collecteur soit assurée.
Le diamètre des drains peut être déterminé par deux mesures : leur diamètre intérieur et Le massif filtrant du collecteur et des drains doit remonter jusqu´au niveau du fond de forme.
leur diamètre extérieur.
Des pièces de raccordement adaptées sont utilisées pour assurer la liaison des drains avec
les autres ouvrages hydrauliques.
Quand la couche de base ou la couche de jeu ne peut reposer directement sur le fond de
forme, la mise en place d´une couche de fondation est indispensable.
* La protection du système drainant peut être assurée par des dispositions particulières Le transport des matériaux de la couche de fondation sur le lieu de mise en œuvre est
au droit des franchissements d´engins. On s´assure qu´il ne peut en résulter aucune assuré par des moyens compatibles d´une part avec la portance du fond de forme qui ne
détérioration ou souillure. Un géotextile peut être utilisé pour prévenir le mélange des doit pas être déformé, d´autre part avec la capacité de résistance du réseau de drainage
matériaux. S´il recouvre le réseau drainant on s´assure qu´il remplit bien les conditions éventuel. Toutes les précautions sont prises pour éviter la déformation du fond de forme
de filtre. et le mélange des matériaux (*).
Notamment la mise en œuvre est arrêtée si une trop forte teneur en eau a fait perdre au
fond de forme plus de 10 % de sa portance ou s´il devient impossible d´empêcher la
pollution des matériaux apportés.
80
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
** Le CCTP précise l´épaisseur et les conditions de mise en œuvre du matériau, ainsi que Les matériaux sont régalés et réglés au fur et à mesure de leur approvisionnement (**). Il
les exigences géotechniques requises après mis en œuvre. convient d´éviter toute ségrégation, car la couche doit rester homogène dans toute son
La mise en œuvre de la couche de fondation permet de s´affranchir des défauts du fond de épaisseur et en tout point.
forme mais la portance de l´ouvrage reste faible. Il faut tenir compte notamment de la
fragilisation apportée au fond de forme par des précipitations survenant à ce stade. Le degré de compacité requis est obtenu en tout point par des moyens compatibles avec
la résistance de l´ensemble. Le nivellement est assuré avec une pente générale égale à celle
*** Pour assurer la pérennité d´un complexe de fondation drainant, toutes les de la surface de jeu finie pour permettre l´assainissement général du terrain.
dispositions doivent être prises pour éviter qu´il soit pollué par le sol support (on peut
recourir à la mise en place de géotextile dans le cas de sols fins argileux ou au traitement En cas de structure perméable sur toute son épaisseur et en présence d´une couche de
du sol support à la chaux, etc.). fondation en matériau d/D (matériau non filtrant), un dispositif complémentaire doit être
La mise en place d´une couche intermédiaire (couche filtrante) s´avère parfois nécessaire, mis en place, quand il y a risque de pollution par des éléments fins provenant du sol
pour empêcher la migration des éléments fins du matériau de surface dans la couche de support ou des couches supérieures (***).
fondation drainante.
* La mise en place immédiate concerne essentiellement les graves reconstituées après Tous les matériaux sont obligatoirement mis en place dès leur arrivée sur le site, en aucun
humidification et le béton bitumineux. cas les matériaux ne peuvent être stockés, même temporairement (*).
** Les instruments de précision seront du type station laser réglable au centième de Tous les matériaux composant la couche de base sont mis en œuvre par couches régulières.
pourcentage de pente. Le nivellement de la couche de base est réalisé sous contrôle permanent d´instrument de
précision afin d´assurer au terrain la ou les pentes recherchées, la planéité souhaitée (**).
L´exécution de la couche de base doit répondre aux exigences géotechniques recherchées
pour l´installation de la couche de jeu.
La couche de base doit assurer une assise stable apte à recevoir la couche de jeu, en tenant compte
des sujétions de mise en œuvre du matériau de la couche de jeu. Elle doit supporter les évolutions
des utilisateurs et en particulier les charges occasionnelles dues aux travaux d´entretien.
La mise en place de la couche de jeu ne doit pas entraîner une déformation de la couche
sous-jacente.
81
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
La végétation existante peut être éliminée par broyage ou par traitement herbicide a/ Retroussement : L´épaisseur de décapage déterminée après sondages est précisée au
systémique et non rémanent. CCTP. Le sol est nettoyé avant décapage. Le décapage est effectué lorsque la teneur en
eau de la terre végétale permet de la travailler sans casser sa structure. Il est interrompu en
* Le retroussement des terres lourdes et détrempées les rend impropres à la réutilisation. cas d´intempérie (voir article N.3.4.3) (*).
** Le maître d´œuvre peut dans le CCTP autoriser une épaisseur de dépôt supérieure à b/ Mise en dépôt : Le dépôt s´effectue sur une aire préparée et non polluée. Les tas ou les
1 ou 2 mètres mais seulement s´il assortit cette autorisation de prescriptions particulières, cordons ne dépassent pas respectivement un ou deux mètres de hauteur (**). Ils sont
notamment un traitement agrologique, apport d´engrais minéraux et humiques, destiné à soigneusement « fermés » pour éviter la pénétration de l´eau. Le matériau ne doit pas être
réanimer biologiquement les sols avec plus de rapidité à la reprise du dépôt. compacté.
*** Les normes sont celles de la sous-classe X 31 et la norme NF P 18.560. Le prélèvement des échantillons et l´analyse physique et chimique de la terre végétale sont
réalisés conformément aux normes (***).
Le substrat Le substrat
Si le substrat est constitué de 2 couches différentes, les prescriptions s´appliquent à Le substrat est constitué par une terre végétale éventuellement corrigée afin d´atteindre les
chacune des couches. caractéristiques fixées par le CCTP ou par un mélange spécial prêt à l´emploi. Le matériau
* Les engins de terrassements lourds sont proscrits sur le fond de forme et sur la couche doit être homogène avec des blocs de terre végétale dont la plus grande dimension « D »
finale. Le CCTP fixe, s´il y a lieu, la pression maximale que les engins peuvent exercer sur ne dépasse pas 3 cm, sauf stipulations différentes du CCTP.
la terre végétale.
Si la terre végétale d´origine est très caillouteuse, l´épierrage peut entraîner un surcoût La mise en œuvre du substrat ne doit pas entraîner de détérioration, ni de la couche sous-
important. Les exigences du maître d´œuvre doivent être clairement explicitées dans le CCTP. jacente, ni du système de drainage (*).
** Le CCTP précise la composition et l´épaisseur de chacune des couches. L´épaisseur
peut varier de 0,30 m à 0,15 m. Dans le cas de sols à drainage renforcé, l´épaisseur du
substrat est réduite pour assurer un bon recoupement des massifs drainants par les L´épaisseur du substrat est définie en fonction, notamment, du type de drainage choisi
tranchées de surface. (**). Elle doit être constante sur l´ensemble du terrain.
*** La finition des formes et les pentes maximales sont souvent imposées par les
règlements des fédérations sportives. L´entreprise doit se conformer à ces exigences, sauf
stipulations différentes du CCTP. Sauf stipulations différentes du CCTP, la tolérance de finition de la forme est de 1 cm à la
règle plane et rectiligne de trois mètres (***).
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le semis Le semis
* Il existe des appareils qui effectuent en un seul passage la préparation de lit de semence, Il comprend la préparation du lit de semence, l´épandage des graines, leur enfouissement
l´épandage des graines, leur enfouissement et le roulage. En l´absence de ces appareils, et le roulage (*). La préparation du lit de semence ne doit pas nuire à la planéité du sol.
il est préférable d´effectuer le semis en deux passages croisés. Le mélange de graines est répandu uniformément à raison de 30 g au m 2, sauf stipulations
différentes du CCTP (**). L´enfouissement ne doit pas détériorer les graines.
** Le CCTP précise la composition du mélange de graines et peut fixer la densité du
semis qui est fonction de la finesse des graines figurant dans le mélange imposé. A titre Le roulage s´effectue au rouleau léger (au plus 2 kilogrammes par centimètre de
indicatif, pour les agrostides stolonifères, le dosage est de 4 g environ par m2, pour les génératrice).
fétuques de 15 g et pour les Ray-grass de 30 g.
Les semis ne sont effectués qu´en période favorable et quand les conditions d´un arrosage
*** La période favorable au semis dépend du climat local. Elle s´étend de la fin des gelées efficace sont remplies (***).
jusqu´à trente jours avant la date prévisible des gelées hivernales, à l´exclusion des
périodes de fortes chaleurs de l´été ou des périodes de vent desséchant.
Le chantier de pose doit être organisé pour ne pas causer de désordre au lit de pose, les
contraintes de planéité restent les mêmes. Il ne doit pas y avoir de trous entre les plaques
et on évite d´aligner les joints. L´arrosage doit suivre de près la pose.
La couche de sable anti-crampon peut, suivant les procédés, être réalisée avant semis, Une couche de sable recouvre l´ensemble du terrain en cas de drainage de surface. Outre
mais il convient alors de disposer d´un arrosage intégré, ou après semis, mais alors les ses fonctions d´éviter la pollution des tranchées drainantes et faciliter le ruissellement vers
apports ne doivent pas dépasser l´épaisseur de 8 mm. Une tonte au minimum doit séparer ces tranchées, elle protège le collet des plantes.
deux apports.
83
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Cas des terrains de grands jeux Le sol est revêtu d´une chape minérale sans liant, stabilisée par compactage.
Pour le bordurage, deux solutions peuvent être envisagées :
- soit des bordures en béton de type P1 ou P2, dont l´arrondi est orienté vers l´extérieur La nature même de la chape entraîne quelques spécificités relatives au bordurage du
du terrain. La tête de bordure est arasée au niveau fini de l´aire de jeu. Les bordures sont terrain et à son assainissement :
jointoyées, espacées de 0,005 m ; • la réalisation d´un sol stabilisé mécaniquement nécessite la mise en place de bordures,
- soit des caniveaux à double revers de type CC1, sans pente longitudinale, équipés de afin d´atténuer le ravinement du matériau de la chape dû à l´écoulement rapide des eaux
regards à grille et à décantation, espacés de 20 m au maximum. de ruissellement;
• ces eaux de ruissellement doivent être captées et évacuées.
Cas des pistes d´athlétisme
Lorsque la piste ceinture un terrain de grands jeux, la récupération des eaux de La mise en œuvre de la chape comprend la stabilisation qui est obtenue par compactage
ruissellement et l´acheminement de celles-ci vers le collecteur périphérique sont en mécanique avec un rouleau à jante lisse non vibrant. Sauf stipulations différentes du
général communs aux deux aires sportives. Le bordurage varie selon que l´on envisage, CCTP, la teneur en eau du matériau est celle indiquée par le fournisseur. La compacité doit
ou non, de construire des bordures intérieures en saillie. être égale à 90 % de l´OPN.
Dans le cas de bordures en saillie (piste pouvant être homologuée), les bases des éléments
de bordure de type P2 sont scellées par leurs extrémités de telle sorte qu´il y ait continuité L´épaisseur de la couche obtenue après compactage est fonction de la nature et des
de la couche drainante située sous les éléments de bordure jusqu´au massif filtrant du caractéristiques du matériau. Elle doit être précisé dans le CCTP et comprise dans tous les
collecteur périphérique. cas entre 5 et 8 cm.
Tous les 15 mètres, on dispose un avaloir, appelé également boîte drainante, dont la face
absorbante se trouve dans l´alignement des bordures et les autres faces à l´extérieur de la
piste. Cette boîte drainante, raccordée au collecteur périphérique, dispose d´un volume de
décantation. Si les bordures saillantes font aussi office de caniveau, il n´y a pas lieu de
prévoir de boîtes drainantes.
Dans le cas où il n´existe pas de bordures en saillie (piste ne pouvant être homologuée),
on utilise :
- soit des caniveaux en béton de polyester à ouverture totale, chapeautés par des grilles,
et raccordés tous les 30 mètres au collecteur périphérique ;
- soit des caniveaux double revers de type CC1 en béton qui acheminent les eaux vers les
regards disposés tous les 30 mètres, raccordés au collecteur périphérique et chapeautés
par des grilles métalliques.
Cas des terrains de tennis
Les recommandations correspondantes sont données dans le cahier des charges de la
Fédération Française de Tennis.
La mise en œuvre doit être conforme, selon la nature du matériau, aux fascicules 25, 26,
27 ou 28 du CCTG. Dans le cas de l´application d´une pellicule de peinture, celle-ci est
mise en œuvre suivant les prescriptions du fabricant.
La perméabilité après finition doit être supérieure ou égale à 1.10 -4 m/s.
84
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Il doit prendre ses dispositions pour indiquer au maître d´œuvre les données météorologiques
(température,hygrométrie) correspondant aux périodes où le revêtement est appliqué.
La zone de stockage, déterminée par le maître d´œuvre, doit être clairement délimitée et
protégée par l´entrepreneur.
L´entrepreneur doit prévoir l´enlèvement des fûts, pots et sacs après usage et l´évacuation
en décharge autorisée.
L´entrepreneur doit fournir au maître d´œuvre une fiche détaillée des caractéristiques de
mise en œuvre du revêtement comprenant la description du revêtement avec les dosages
utilisés, de même que les différentes étapes de fabrication, la liste du matériel employé, la
qualification professionnelle des intervenants, ainsi que les détails d´exécution concernant
les points singuliers. De même, la propreté de l´accès entre l´atelier de fabrication et la
surface d´application et la protection contre les projections de résine sont nécessaires au
bon déroulement des opérations et à la qualité de la réalisation sportive.
Tous les supports doivent être parfaitement propres avant l´application de la couche de jeu.
85
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Pour les gazons synthétiques sablés, le deuxième apport de sable, rémunéré et prévu par Pour les gazons synthétiques sablés et sauf stipulations différentes du CCTP, la hauteur de
le bordereau des prix, fait l´objet d´une réserve lors de la réception. sable est celle de la fiche technique. La mise en œuvre du sable est effectuée en deux fois,
* Cette période est en général de deux mois. à la mise en place du gazon, puis après une période d´utilisation (*).
En cas d´homologation par la fédération sportive correspondante, l´implantation des Le cas échéant, le géomètre qui implante les tracés, le peintre qui réalise les lignes et le
tracés et leurs couleurs sont conformes aux prescriptions de cette fédération. produit doivent être proposés au maître d´œuvre pour acceptation.
Le produit de marquage est compatible avec la nature de la couche de jeu et ne doit pas
en modifier les caractéristiques.
Ils comprennent les travaux nécessaires au maintien en bon état de la couche de jeu Ces travaux sont décrits et rémunérés à l´entrepreneur selon les prescriptions, et pour la
durant la période comprise entre l´exécution des travaux de mise en place et la réception. durée figurant dans les pièces du marché. Ils concernent les sols en gazon naturel.
Le CCTP rappelle les prestations obligatoires. Ce sont les travaux indispensables au développement du gazon après semis ou placage et
ce, jusqu´à la réception de l´ouvrage. Cette période comprend au minimum 2 tontes, puis
Les traitements phytosanitaires (annexe 6) comprennent à la fois les soins préventifs et les si nécessaire la fertilisation, l´arrosage, le regarnissage, les traitements phytosanitaires, le
soins curatifs. désherbage sélectif.
Il est courant de constater, à la première levée, une présence importante de mauvaises Ces travaux ont pour but, tout en maintenant la perméabilité et la planéité de la couche de
herbes dont les graines étaient en dormance dans la terre végétale. Elles disparaissent jeu, d´obtenir en fin de période une couverture totale et un enracinement profond.
pour la plupart par les coupes successives ; seules celles qui sont pérennes sont à traiter.
Le traitement doit être effectué avec un produit adapté à l´âge du gazon, à une époque A ces prestations de base, on peut ajouter : l´aération, le sablage, le roulage, le défeutrage,
appropriée. le décompactage, la scarification.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
L´approfondissement de l´enracinement est favorisé par le développement en hauteur du Lors de la première coupe, le substrat n´est pas encore définitivement en place et les
gazon et la pénurie d´humidité superficielle. Durant la période où la pelouse n´est pas plantules sont fragiles. Le matériel de tonte est choisi avec une pression au sol n´entraînant
jouée, on maintient assez hautes les coupes et on organise l´arrosage en limitant le pas de déformation de surface et la technique de coupe doit limiter les risques
fractionnement en période estivale. d´arrachement (lame rotative parfaitement affûtée). Sauf stipulations différentes du CCTP,
la première coupe est réalisée lorsque le gazon atteint une hauteur minimale de 10 cm.
Si des prestations complémentaires sont envisagées, leur nature, leur fréquence sont
précisées au CCTP. Pour plus de détails sur ces prestations, on se reportera à la troisième
partie «Travaux d´entretien - E.3».
Le terrain ne doit être livré au jeu qu´après l´établissement complet du gazon, lorsqu´il
est en mesure de résister. Après semis, le délai courant est d´une saison de végétation et
après placage 3 mois dans des conditions climatiques normales.
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Ressaisie DTRF
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Lorsqu´ils sont dressés par l´entrepreneur, ils sont à rémunérer au titre du marché.
* Les normes sont celles des sous-classes P 90 et T 30. Les essais et contrôles sont exécutés conformément aux normes (*).
Le choix du ou des laboratoires spécialisés revient au maître de l´ouvrage.
* Dans la pratique l´intempérie commence quand la circulation des engins provoque des Les travaux relatifs aux sols sportifs sont interrompus lorsque :
déformations du sol. Le fait de poursuivre des travaux dans des conditions d´humidité trop - les conditions d´utilisation du sol ne permettent plus d´assurer la qualité initiale des
élevée est souvent la cause de mauvaises réalisations et occasionne très souvent des travaux,
retards importants. - le matériel utilisé n´est plus adapté à l´état hydrique des matériaux (*).
** Le manque de portance qui peut résulter de la pluie, de la neige ou du dégel s´apprécie Les travaux sont suspendus dans les cas suivants :
par la constatation : - la portance du sol est insuffisante (**),
. de la dégradation du sol, déformabilité, orniérage générant un bourrelet transversal, - le sol est gelé ou la surface est verglacée,
. des difficultés de tractabilité et de circulation des engins. - la chute de neige atteint une intensité de 2 à 3 cm/heure ou une hauteur supérieure à 3cm.
Ressaisie DTRF 89
COMMENTAIRES TEXTE
*** Les essais ne sont réalisés que s´il y a différence d´appréciation entre le maître En cas de divergence d´appréciation visuelle de la portance, les travaux sont suspendus
d´œuvre et l´entrepreneur. Les normes sont celles de la sous-classe P 94. Le CCTP lorsque les valeurs ci-dessous sont atteintes (***) :
indique :
- pour le sol du fond de forme, la teneur en eau correspondant à un IPI égal à 6, • indice de portance immédiat inférieur à 6 pour la circulation des engins de
- pour chaque matériau à compacter, la compacité recherchée exprimée en chantier sur le fond de forme,
pourcentage de la densité OPN et la teneur en eau correspondante, • teneur en eau des sols et matériaux telle que la compacité désirée ne peut être
- les moyens à mettre en œuvre pour le compactage. obtenue,
• indice de consistance inférieur à 0,8 pour la terre végétale.
Indice de consistance (Ic) = WL - Wn / WL - Wp
Pour l´exécution des couches en matériaux liés et en matériaux de synthèse, l´intempérie
avec : est définie en fonction des conditions climatiques ou autres fixées par les normes, ou à
WL = teneur en eau de la limite de liquidité défaut par les fiches techniques des produits (****).
WP = teneur en eau de la limite de plasticité
Wn = teneur en eau naturelle. La reprise des travaux est soumise à l´approbation du maître d´œuvre.
**** Les normes sont celles des sous-classes P 90 et P 98. Les analyses liées aux intempéries sont à la charge du maître de l´ouvrage.
* L´acte d´engagement ou le CCAP précise les conditions d´exécution des plans (exemple : Ils concernent tous les ouvrages exécutés, en particulier les ouvrages non visibles
établis par un géomètre expert ou par celui de l´entrepreneur). (enterrés, pris dans des massifs de bétons) (*).
** Les contrôles sont effectués soit par le maître d´œuvre soit par un bureau d´étude Les ouvrages sont repérés en altimétrie et en planimétrie
spécialisé. L´entrepreneur doit préciser la date à laquelle ils peuvent être effectués et
Le délai de 2 mois, prévu par l´article 40 du CCAG travaux, s´entend pour le dossier
maintenir visibles les ouvrages à enterrer jusqu´à la date convenue.
définitif transmis au maître de l´ouvrage. Pour les ouvrages enterrés, les plans sont établis
à l´avancement, après contrôle de façon à ne pas retarder les travaux (**).
Ressaisie DTRF 90
COMMENTAIRES TEXTE
* Le maître d´œuvre peut, avec accord du maître de l´ouvrage, inclure dans le marché la Afin de garantir le bon fonctionnement de l´espace, l´entrepreneur en précise les modalités
fourniture des différents matériels indispensables à l´entretien de l´espace. d´utilisation et définit les conditions qui permettent d´en maintenir la qualité (*).
** Dans la notice d´entretien peut apparaître également l´estimation en coût des différents Afin de garantir la pérennité de l´espace, l´entrepreneur remet au maître de l´ouvrage une
travaux indispensables propres à assurer la pérennité de l´équipement. notice d´entretien définissant d´une part les matériels, matériaux et moyens et d´autre part
les opérations nécessaires à son bon entretien (**).
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les pratiques du génie civil, de la voirie et réseaux divers (VRD) sont traitées par des
fascicules spécifiques, cités à l´article C.5. des DISPOSITIONS COMMUNES. Aussi pour
ces domaines, seules des prescriptions particulières pour une meilleure prise en compte
des espaces verts, sont précisées dans cette section N.4.
Des prescriptions régissant également les V.T.D. sont précisées dans la section N.2.
articles ;
N.2.2.2. Matériaux pour drainage horizontal
N.2.2.7. Matériaux pour ouvrage en maçonnerie, en béton ou métallique
N.2.3.1.5. Protection des végétaux existants à préserver
N.2.3.3. Réalisation de tranchées pour réseaux divers
92
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Si une finition de forme s´avère nécessaire, le C.C.T.P. du marché de réalisation de Sauf stipulations différentes du CCTP, il n´est pas effectué de finition de forme.
chaussée devra le prévoir.
Pour éviter tout litige lors de la réception des fonds de forme par l´entreprise chargée de
la réalisation de la structure, le maître d´œuvre procédera à l´établissement d´un constat
contradictoire avec l´entreprise chargée des travaux de terrassement.
Une finition de forme peut s´avérer nécessaire (compactage, stabilisation, etc.) dans le cas
d´une intervention de l´entreprise après différents travaux préparatoires (travaux de
terrassements, passages de canalisations, etc.) effectués par d´autres corps d´état.
Les sols gélifs gonflent et peuvent provoquer des désordres si des précautions contre le gel Sauf stipulations différentes du CCTP toute exécution de viabilité comporte une
ne sont pas prises. protection contre le gel consistant dans la purge des déchets de matériaux tendres et gélifs
et leur remplacement par une couche drainante raccordée, hors composition de chaussée
Le CCTP précise les profondeurs gélives, et préconise la nature des matériaux à mettre
en œuvre. retenue.
Les bordures sous toutes leurs formes sont généralement nécessaires à la bonne tenue des Les bordures et caniveaux sont soit arasées soit en relief.
viabilités.
Dans le cas de bordures en relief, l´évacuation des eaux de ruissellement est à assurer par
des dispositifs appropriés à l´importance des surfaces et à la nature du revêtement.
* Les normes applicables sont : NFP 98.302-NFP 98.304 Les bordures et caniveaux sont conformes aux normes (*).
Le produit est de la classe A.
Pour le cas particulier des aires de jeux et de sports, les bordures et bordurettes doivent être
implantées à des distances minimales prescrites par les différentes fédérations et les normes.
Sauf stipulations différentes du CCTP, les bordures et caniveaux sont mis en œuvre
conformément au fascicule 31 du CCTG.
Ressaisie DTRF 93
COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP précise la composition et le mode d´exécution du corps de chaussée et du Les allées et aires pour piétons sont :
revêtement.
- soit non revêtues ;
Il est vivement recommandé de prendre en compte les contraintes d´exploitation afin de
déterminer la nature et le dimensionnement des allées. - soit revêtues.
Les allées non revêtues sont sablées, engravées, traitées aux liants, stabilisées
mécaniquement voire engazonnées ...
Tout revêtement d´allées et aires pour piétons est exécuté sur fondation ou sur assises
Les allées peuvent être revêtues d´enduits hydrocarbonés, asphaltes, carreaux d´asphalte stabilisées.
comprimé, enrobés, dalles de toutes natures, pavés de béton ou naturels ou de bois,
briques, galets, etc... Sauf stipulations différentes du CCTP les sols pavés ou dallés sont réalisés conformément
aux prescriptions du fascicule 29 du CCTG.
On évite d´utiliser sans drainage des revêtements poreux, et on veille aux compatibilités
ou incompatibilités des matériaux entre eux (par exemple : réaction chimique entre
certaines briques et le ciment composant le mortier de pose, dilatations différentes en
fonction des matériaux...)
A titre indicatif le tableau ci-dessous récapitule les pentes recommandées en fonction des Pour les revêtements lisses (enrobés, asphalte, béton lisse et stabilisé traité au liant d´une
revêtements choisis : granulométrie inférieure à 5 mm) la qualité de mise en œuvre doit éviter la formation de
Ce tableau est donné à titre indicatif pour une pluviométrie moyenne horaire de 0,005 m. flaques d´eau de plus de 5 mm de profondeur sous une règle plane rectiligne de 3 m.
Pour les revêtements en dallage ou pavage, cette profondeur est portée à 1 cm.
Pour les allées engazonnées et le stabilisé mécanique, elle est portée à 1 cm.
Le CCTP peut autoriser des prescriptions moins rigoureuses lorsque les pentes
longitudinales et transversales sont importantes.
Ces valeurs sont toutefois modulables en fonction des conditions pluviométriques du site
et de la qualité du matériau utilisé. Elles peuvent également être adaptées selon les zones
de raccordement et les longueurs sur lesquelles elles sont utilisées.
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP précise par section de voirie la nature et l´épaisseur des différentes assises à Sauf stipulations différentes du CCTP les voies carrossables et les aires de stationnement
réaliser, les performances exigées pour chaque couche ainsi que les précautions à prendre. sont des chaussées susceptibles d´être revêtues et répondent aux spécifications des
fascicules 25, 26, 27, 28 et 29 (corps de chaussée et couche de roulement).
Pour les voies très circulées il est souhaitable de se reporter au catalogue des structures
type du ministère de l´équipement. La constitution des chaussées des voies carrossables et aires de stationnement se
détermine, comme celle des chaussées de routes, en fonction de la portance du sous-sol,
Le CCTP précise également la nature et le mode d´exécution de la couche de roulement des répétitions de charge en essieux équivalents prévus, des conditions climatiques et de
des joints pour les dallages, les pavés et les chaussées en béton. l´usage envisagé.
Les eaux produites ou issues des activités et structures des espaces verts et sportifs doivent
être conduites vers des réceptacles capables de les recevoir.
Les rejets d´eau vers les réseaux d´assainissement ne doivent pas dépasser les niveaux de
matières polluantes définis par les textes (*).
* Voir l´annexe 2 - Principaux textes réglementaires.
• Les canalisations sont posées au fond d´une tranchée sur un lit de sable en veillant à la
régularité des pentes prescrites. La canalisation est recouverte de sable, tout autour de
** La norme applicable est NF P 98-331. son périmètre conformément à la norme. (**)
• Lorsque les canalisations ne sont pas suffisamment enterrées, elles sont protégées pour
éviter les poinçonnements et écrasements.
*** Les normes applicables sont : NF P 16-342 et NF P 16-343.
Les regards ou les boîtes de branchement (***) sont disposés à chaque changement de
direction et au maximum tous les 35 mètres. Leurs dimensions sont proportionnelles au
diamètre de la canalisation et en aucun cas ne sont inférieures à 0,40 m X 0,40 m.
Toutes les canalisations sont repérées sur le plan de récolement.
95
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le C.C.T.P. précise selon les normes chacune des sections de grilles à mettre en place, Sur les allées et aux points d´arrivée d´eaux pluviales, les équipements doivent recevoir
ainsi que leur résistance à la rupture. des systèmes de collecte et de récupération des eaux pour limiter les dégradations dues au
ravinement et la gêne occasionnée aux usagers.
Dans ce domaine, il est admis que cette section est généralement au moins 7 fois
supérieure à celle des canalisations. La collecte se fait par des regards à grille ou des grilles avaloirs, dont la section est
compatible avec le volume instantané de l´eau à évacuer.
Il est toujours souhaitable de traiter ces fossés avec des caniveaux maçonnés pourvus de
parois lisses. Les sections de caniveaux paraboliques facilitent l´autocurage et limitent les La section du regard permet une maintenance facile et peut comprendre une partie
contraintes de maintenance. décantation, constituée d´un volume libre situé au-dessous du fil d´eau des canalisations.
Dans le cas d´évacuation à ciel ouvert, la section du fossé est calculée pour tenir compte
des coefficients de frottement des parois.
Sauf stipulation contraire du C.C.T.P., le diamètre des canalisations n´est jamais inférieur
à 250 mm et la pente jamais inférieure à 0,5 %.
Le diamètre des canalisations n´est jamais inférieur à 100 mm et la pente jamais inférieure
à 0,4 %. Les autres prescriptions de l´article N.4.3.6.2. s´appliquent.
Les eaux des fontaines ayant reçu un traitement chimique sont considérées comme des La circulation des eaux usées à ciel ouvert est interdite.
eaux usées.
Un siphon disconnecteur est installé près du point de production de l´eau usée, avant le
départ de la canalisation. Il est destiné à empêcher les odeurs de pénétrer dans les
Dans le cas de canalisations en matériau plastique, il est conseillé de choisir des installations et à arrêter les impuretés susceptibles de provoquer des désordres dans le
emboîtements collés, limitant la pénétration d´eaux de drainage et des racines dans le réseau.
réseau.
Le siphon disconnecteur doit être visitable et placé sous regard hydraulique. Les pentes
des canalisations ne sont jamais inférieures à 0,4 % et leur diamètre n´est jamais inférieur
à 100 mm.
Les regards sont équipés soit de plaques verrouillées avec joint étanche soit de plaques
hydrauliques.
96
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le C.C.T.P. précise la résistance à la rupture des regards ainsi que leur dimension.
Chaque regard est doté d´une «cunette» bétonnée et lissée avec du mortier pour relier les
fils d´eau amont et aval, sans créer de rupture importante de pente
Les regards et boîtes de branchement en béton, sont conformes aux normes NF P 16-242
et NF P 16-343.
Le CCTP peut préciser également l´indice d´évapotranspiration potentiel (ETP) du lieu, L´arrosage intégré fait partie de l´aménagement paysager et consiste à compenser
qui induit la consommation prévisionnelle (au maximum et en moyenne annuelle). artificiellement le déficit en eau entre l´évapotranspiration et les pluies.
L´eau est apportée aux plantes d´une manière uniforme sans excès, ni déficit par les
Pour les systèmes raccordés sur une alimentation autre que le réseau public d´eau arroseurs alimentés par un réseau de canalisations.
potable, une analyse de l´eau est nécessaire.
Les arroseurs sont en général intégrés dans la végétation ou dans le sol pour éviter le
vandalisme et ne pas entraver les tâches de maintenance.
Les contraintes d´utilisation précisent notamment les périodes admissibles d´arrosage, les
contraintes mécaniques, l´usage de la zone arrosée etc... Les choix des matériaux et végétaux utilisés pour l´opération doit tenir compte de la
nature de l´eau utilisée.
Dans le cas d´une eau à classe de minéralisation élevée (conductivité supérieure à
1500 micro S/cm à 20° C ou dureté française supérieure à 50° ou teneur en chlorures
excédant 400 mg/l), une attention particulière est portée aux choix des systèmes
d´arrosage et des végétaux utilisés.
Le CCTP précise :
97
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
N.4.3.7.2. Provenance et qualité des fournitures N.4.3.7.2. Provenance et qualité des fournitures
Les caractéristiques de l´ensemble des fournitures doivent être conformes aux normes et
aux spécifications du CCTP ou à défaut être soumises par l´entrepreneur à l´approbation
du maître d´œuvre.
Filtres Filtres
Les dispositifs d´arrosage sont protégés par des filtres évitant leur obstruction, avec un
pouvoir de séparation à :
- Tuyaux poreux Elle consiste en un apport d´eau au pied de chaque végétal avec un faible débit et une
faible pression, au moyen de tuyaux poreux, goutteurs, micro-asperseurs, ajutages.
Toutes les précautions sont prises pour éviter leur détérioration par les outils de
maintenance. - Tuyaux poreux
Réalisés en matière synthétique, ils ont un débit uniforme par mètre linéaire, avec une
- Irrigation localisée tolérance de plus ou moins 20 % par rapport aux performances annoncées par le fabricant.
Les performances : débit, pression d´utilisation recommandée et résistance au colmatage - Irrigation localisée
doivent être connues.
Les goutteurs, micro-asperseurs et ajutages ont un débit uniforme, avec une tolérance de
plus ou moins 5 % par rapport aux performances annoncées par le fabricant. Ils résistent
aux rayons ultraviolets et aux produits chimiques utilisés pour le décolmatage.
L´arrosage par aspersion consiste à distribuer l´eau sous forme de fines gouttelettes par des
jets fixes ou rotatifs.
Les caractéristiques à préciser sont : le débit, la pression d´utilisation recommandée et la
portée. Les arroseurs doivent être adaptés aux limites des secteurs arrosés.
Pour ce qui concerne les aires de sports les appareils devront être conformes aux exigences
requises par les différentes fédérations et en particulier par la F.F.F. et la F.F.R.
Ressaisie DTRF 98
COMMENTAIRES TEXTE
Vannes Vannes
La partie mobile de la vanne est démontable sans en désolidariser le corps du collecteur.
Les vannes automatiques comportent un dispositif de commande manuelle et de
protection contre le colmatage.
Automatismes Automatismes
Les systèmes de déclenchement programmables disposent des fonctions minimums
suivantes :
- choix des plages d´arrosage
- réglage des temps d´arrosage secteur par secteur
Le CCTP précise la nature des canalisations (PVC, polyéthylène haute ou basse densité, Les canalisations doivent être conformes aux normes (*).
acier ou fonte) ainsi que les pressions nominales.
* A titre indicatif le règlement sanitaire départemental de la ville de Paris du En cas de raccordement ou de liaison du réseau d´arrosage sur un réseau d´eau potable,
23 novembre 1979 impose l´emploi : il doit être installé un système interdisant les retours d´eau polluée dans le réseau d´eau
potable.
- soit de bâche de rupture : fiche M 77104,
- soit de disconnecteur à pression atmosphérique : fiche M 77103, Ce type de raccordement fait l´objet d´une déclaration d´intention de commencement de
- soit de disconnecteur à zone de pression contrôlable : fiche M 77101 travaux.
afin d´isoler le réseau d´eau potable de toute pollution. Le système choisi est conforme au règlement sanitaire départemental (*).
Le réseau est muni d´un système de purge situé au point le plus bas de l´installation dans
un regard visitable et drainé.
Economies d´eau
Economies d´eau
Des capteurs peuvent être utilement employés pour couper l´arrosage en cas de pluie
prolongée ou quand le sol est suffisamment humide. Les arroseurs situés aux points bas sont dotés de dispositifs antividange.
Ressaisie DTRF 99
COMMENTAIRES TEXTE
Les connexions électriques des électrovannes ont un niveau de protection contre Tous les appareillages électriques doivent être conformes aux dispositions des normes (*).
l´humidité IP672.
La norme applicable pour mesurer le rayon de portée des arroseurs est NF U 51-461 L´écartement, distance qui sépare deux appareils, est comprise entre 0,8 et 1,2 fois la
portée des arroseurs en fonction de la vitesse moyenne des vents dans la région
d´utilisation.
Dans le cas de tuyères la pluviométrie constatée est supérieure à 20mm.
Dans le cas d´arroseurs la pluviométrie est de l´ordre de 10mm. L´écartement est régulier sur chaque secteur d´arrosage pour garantir une bonne
uniformité de distribution.
Les arroseurs sont raccordés aux canalisations par des montages déportés permettant le
passage d´engins sans détérioration et autorisant la remise à niveau des arroseurs. Les
appareils de distribution d´eau de pluviométrie différente ne doivent pas être regroupés sur
un même secteur d´arrosage.
Le CCTP précise si les vannes automatiques sont montées sur raccord union démontable. Les électrovannes sont accessibles et équipées à l´amont d´une vanne de sectionnement.
Regards Regards
Le CCTP précise les moyens de stabilisation du regard. Le regard compteur est conforme aux prescriptions de l´exploitant du réseau.
Les regards après compteur affleurent le niveau du sol avoisinant, le fond de forme est
drainé, le couvercle est verrouillable.
Canalisations Canalisations
Des pertes de pression sur la longueur de la canalisation de distribution, supérieure à Leur mise en œuvre est effectuée conformément aux dispositions du fascicule 71 du
20 % par rapport à la pression du premier diffuseur sont de nature à compromettre le bon CCTG.
fonctionnement du réseau.
Chaque fin de ligne est équipée d´un bouchon démontable et accessible d´un diamètre égal
Il en va de même pour les vitesses d´écoulement de l´eau lorsqu´elles dépassent 1,5 m/s au diamètre nominal de la ligne. Avant le montage définitif des systèmes de distribution
dans les réseaux secondaires et 1 m/s dans le réseau primaire. d´eau, une chasse est exécutée à l´eau claire sous pression.
Tranchées Tranchées
Elles ont une largeur de 0,20 m minimum, sans toutefois que cette largeur soit inférieure
à 2,5 fois le diamètre extérieur de la canalisation. Leur profondeur doit permettre une
couverture minimale de 0,40 m au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation
pour le réseau secondaire et 0,60 m pour le réseau primaire.
Le calage des canalisations se fait avec des matériaux non pierreux, dont les éléments les
plus grossiers n´excèdent pas 6 mm dans leur plus grande dimension.
Réseaux électriques Réseaux électriques
- les conditions particulières de protection des câbles électriques de télécommandes en Chaque câble est repéré à chacune de ses extrémités ainsi qu´à chaque connexion.
très basse tension des électrovannes ;
- les éventuelles distances minimums avec les conduites d´eau ; La profondeur minimale d´enfouissement des câbles est de 0,40 m.
- l´utilisation éventuelle de gaines de protection.
(*) La norme applicable est NF T 54-080 Un grillage avertisseur est mis en place pour protéger les réseaux électriques, lorsque la
différence de potentiel est supérieure à 50 volts. Il est conforme à la norme (*).
Le CCTP précise les dimensions maximums des impuretés en suspension et le seuil L´eau des bassins et fontaines d´ornement doit être limpide. Les ajutages utilisés doivent
maximum du titre hydrotimétrique admis (TH). Le pH optimum peut être précisé. être de dimension suffisante pour le passage des impuretés en suspension. L´eau ne doit
être ni corrosive à l´égard de l´ensemble des matériaux avec lesquels elle est en contact,
Pour l´eau des plans d´eau paysagers, une plus grande turbidité peut être acceptée.
ni contenir un taux de sels dissous qui engendre des précipitations incompatibles avec le
bon fonctionnement des installations.
- Etanchéité - Etanchéité
Le CCTP précise le type d´étanchéité (par argile, géomembrane, mortier sur béton, etc...). L´étanchéité est un dispositif chargé d´éviter les pertes d´eau par infiltration dans le sol et
d´empêcher l´érosion.
La pente du fond des ouvrages doit être suffisante pour assurer la maintenance convenable
des ouvrages, notamment leur nettoyage.
Pour les plans d´eau le concepteur doit toujours privilégier l´utilisation des eaux
naturelles, provenant de ruisseaux ou de ruissellement.
Les bassins et plans d´eau doivent avoir un système d´évacuation des eaux qui permette
une vidange dans un temps minimum en fonction des caractéristiques du réseau.
(*) La dimension du piège à impureté doit être adaptée aux moyens mécaniques ou autres, L´exutoire doit être équipé d´un piège à impuretés, destiné à recueillir les détritus issus du
utilisés pour son nettoyage. bassin et ne pas encombrer ainsi les enceintes d´évacuation des eaux éliminées. Ce piège
à impuretés doit être de dimensions suffisantes pour ne pas entraver le débit d´évacuation
des eaux et d´accès facile pour permettre un bon nettoyage (*).
- Canalisations - Canalisations
Se conférer à l´article N.4.3.7.2. Canalisations et raccords, pour la liste des normes Les canalisations d´eau en conduite forcée, sont métalliques, en PVC ou en polyéthylène.
actuellement en vigueur. Elles ont un diamètre suffisant pour acheminer l´eau des pompes vers les ajutages, avec
une vitesse moyenne n´excédant pas 1,5 mètre par seconde.
Sauf stipulations différentes du CCTP, les canalisations d´eau à écoulement libre doivent
avoir un diamètre minimum de 0,15 mètre. Leur section doit être calculée pour pouvoir
évacuer sans contrainte, des débits égaux à deux fois les débits nominaux des pompes en
respectant si possible la vitesse d´autocurage.
- Vannes - Vannes
Sauf stipulations différentes du CCTP, elles doivent toutes être à passage intégral, au
minimum d´un diamètre égal au diamètre nominal de la plus petite des canalisations à
laquelle elle est raccordée.
Le CCTP précise le type d´effet recherché. Le débit des pompes est calculé pour pouvoir assurer un débit égal à 1,2 fois le débit
cumulé des effets d´eau alimentés à une pression au moins égale à 1,2 fois celle préconisée
pour un bon fonctionnement des effets d´eau.
Les pompes, immergées ou de surface doivent être facilement accessibles pour pouvoir en
assurer une maintenance convenable.
- Sécurité - Sécurité
* Il est recommandé de limiter la profondeur de l´eau en bordure à 0,40 mètre sur une
largeur minimale de 1,5 mètres.
Il faut veiller à ce que les allées ne bordent pas les plans d´eau de façon immédiate sans Le fond des plans d´eau ne doit pas comporter de pentes supérieures à 20 % (*).
protection réglementaire.
** Pour les garde-corps les normes applicables sont : La fourniture ou la réalisation de garde-corps est conforme aux normes (**).
NF P 06 - 001 - Bases de calcul des constructions. Charges d´exploitation des
bâtiments
NF P 01 - 012 - Dimensions des garde-corps. Règles de sécurité relatives aux
dimensions des garde-corps et rampes d´escalier
NF P 01 - 013 - Essais de garde-corps. Méthodes et critères.
- Décors - Décors
Les matériaux utilisés pour les décors, sculptures, statues, blocs rocheux, ne doivent pas
être agressés ou corrodés par l´eau, traitée ou non, utilisée dans les bassins et les fontaines
d´ornement.
La construction des bassins et fontaines doit être réalisée conformément aux prescriptions
du fascicule 74 du CCTG.
Ils doivent être réglables sur rotule, selon un angle égal à plus ou moins 15° par rapport à
l´axe du jet.
* Le marquage du niveau de l´eau des ajutages à jets émulsionnés ne peut être réalisé avec Dans le cas d´ajutages à jets émulsionnés, le niveau optimal de l´eau doit être gravé sur le
des rubans adhésifs ou tout système qui ne serait pas durable. corps de l´ajutage (*). Pour ce type d´ajutage, leur fonctionnement doit s´effectuer lors de
variation du niveau de plus ou moins 0,05 mètre par rapport au niveau optimal.
Les ajutages doivent être facilement démontables pour être nettoyés ou remplacés.
** Le système d´évacuation des eaux doit permettre un débit d´évacuation suffisant pour Les pentes de fond de forme du génie civil ne doivent pas être inférieures à 2 % pour
assurer l´essentiel de l´élimination des déchets solides lors de l´opération de vidange et faciliter un bon écoulement de l´eau vers l´orifice d´évacuation et un bon entretien du
d´évacuation des sédiments. bassin (**).
Les eaux d´évacuation sont dirigées vers le réseau public d´eaux usées ou vers le réseau
unitaire. Dans le cas d´eaux n´ayant subi aucun traitement chimique, elles sont dirigées
vers le réseau public pluvial si le réseau est séparatif.
Le remplissage du bassin est assuré soit par raccordement au réseau public, soit par
pompage dans la nappe phréatique.
Dans les deux cas, le débit doit être suffisant pour assurer cette opération en un temps
réduit. Il doit y avoir discontinuité entre le réseau de remplissage (quelle que soit l´origine
de l´eau utilisée) et la réserve d´eau du bassin.
* Le CCTP précise qui assure la maintenance du disconnecteur hydraulique. Si cette discontinuité n´est pas assurée, la pose d´un disconnecteur hydraulique est
obligatoire (*).
L´eau du bassin doit avoir un niveau aussi constant que possible. Le contrôle du niveau
doit être effectué par un système mécanique ou électronique protégé des agressions du
public.
Le contrôle de niveau doit avoir pour effet de commander le remplissage du bassin et, si
le niveau descend au-dessous d´un seuil à déterminer, pouvoir interrompre le
fonctionnement des pompes à titre de sécurité.
- Eclairage - Eclairage
Les installations électriques doivent répondre aux normes (*). Elles sont protégées par un
L´éclairage des bassins et fontaines est parfois intéressant.
disjoncteur différentiel de 30 milliampères.
* La norme applicable est NF C 15-100.
- anémomètre : pour limiter la hauteur des jets avec le vent, variations d´intensité
pour faire varier les débits des pompes et obtenir des jets évolutifs ;
- horloge : pour commander les horaires de fonctionnement ;
- thermomètre : pour limiter la circulation de l´eau en période de gel.
Les robinets permettant de libérer l´eau sont de préférence à arrêt automatique pour La mise en place des fontaines doit répondre aux prescriptions édictées par le règlement
limiter le gaspillage. sanitaire départemental.
Ils sont placés au-dessus d´une grille de récupération des eaux dont le regard est raccordé
au réseau d´évacuation des eaux pluviales, s´il existe, ou au réseau unitaire.
105
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Lorsque des ouvrages de génie civil sont prévus, ils sont réalisés conformément aux
prescriptions du fascicule 74 du CCTG.
* voir annexe 2 : Principaux textes réglementaires Les objectifs de qualité de l´eau à respecter sont ceux assignés pour les cours d´eau,
sections de cours d´eau, canaux ou lacs, pour être aptes aux contacts exceptionnels avec
l´eau (*). Le C.C.T.P. peut prescrire le respect des objectifs assignés pour la vie des
poissons (eaux cyprinicoles), s´il est envisagé une implantation de poissons dans le bassin
La déconcentration doit être utilisée pour éviter une trop grande concentration en sels
minéraux.
- Traitement contre l´eutrophisation de l´eau - Traitement contre l´eutrophisation de l´eau
* Le CCTP doit définir le système retenu (oxygénation ou adjonction de produits En période estivale le développement d´algues provoque une augmentation de la demande
chimiques). biologique en oxygène qui peut faire disparaître la vie animale du plan d´eau.
Le CCTP prescrit les caractéristiques des dispositions à mettre en œuvre. Le traitement des berges consiste en un dispositif qui sert à éviter l´érosion des berges par
le clapot de l´eau provoqué par le vent, les animaux aquatiques qui utilisent le plan d´eau
ou le batillage.
- Déversoirs - Déversoirs
Dans le cas d´un effet esthétique recherché, l´épaisseur de la lame d´eau souhaitée est C´est un équipement chargé de l´évacuation des eaux de circulation, dans le cas de
précisée dans le CCTP avec production des notes de calcul. fonctionnement normal, et des débits supérieurs, notamment dans le cas de l´utilisation
des eaux naturelles en tenant compte des variations de débit. Le déversoir doit assure
l´écoulement convenable de toutes les eaux reçues par le bassin ou le plan d´eau, Il doit
être équipé immédiatement à l´aval d´un disperseur d´énergie pour diminuer la vitesse de
l´eau et éviter ainsi l´érosion des berges.
L´exécution des dispositifs d´éclairage est confiée à un entrepreneur ou à un personnel Sauf stipulations différentes du CCTP les dispositions du fascicule 36 du CCTG son
qualifié en matière d´installations électriques, tant pour les réseaux de conducteurs que applicables à la réalisation d´éclairages publics dans les espaces verts.
pour les appareils, matériels et accessoires divers.
Dans l´emprise des espaces verts, hormis les travaux d´exécution des dispositifs
d´éclairage (réseaux de conducteurs, appareils, matériels et accessoires divers), il est
souhaitable que dans la répartition des travaux en lots les travaux préliminaires et
complémentaires tels que :
- préparation du terrain ;
soient confiés à l´entreprise chargée des travaux paysagers, si celle-ci est différente de
celle chargée des travaux d´éclairage, conformément aux prescriptions des pièces et plans
du marché en ce qui concerne notamment les implantations et altitudes.
N.4.3.9.2 Caractéristiques pour les aires de sport N.4.3.9.2 Caractéristiques pour les aires de sport
Le C.C.T.P. doit fixer les niveaux minimums d´éclairement E, les coefficients d´uniformité En ce qui concerne les aires de sport, et notamment les aires de grands jeux et pistes
C ainsi que les caractéristiques générales de l´installation électrique, les caractéristiques d´athlétisme, l´entrepreneur doit soumettre à l´agrément du maître d´œuvre une étude de
du local électrique EDF, de l´armoire TGBT de distribution, de l´armoire de commande sol et une étude béton correspondant à l´emplacement de chaque mât d´éclairage, ainsi
de l´éclairage extérieur et, si besoin est, des armoires divisionnaires de mâts d´éclairage. qu´une étude photométrique du plateau sportif, caractérisée par le niveau d´éclairement E
et le coefficient d´uniformité C.
107
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
A titre indicatif pour les principaux sports, on peut citer les niveaux minimums
d´éclairement E et les coefficients d´uniformité C suivants:
Football :
Base-ball
Piste d´athlétisme
Rugby
N.4.3.9.3. Contrôle d´une installation d´éclairage sportif N.4.3.9.3. Contrôle d´une installation d´éclairage sportif
Avant toute mise en service, l´entrepreneur doit procéder à la manipulation de tous les Afin de permettre le contrôle, contradictoirement avec le maître d´œuvre, des niveaux
appareils électriques, au réglage et à la vérification des temporisations, à la vérification d´éclairement et du coefficient d´uniformité, l´entrepreneur doit assurer l´implantation des
de toutes les lampes, afin de s´assurer du bon fonctionnement de l´installation. points de mesure. Ces mesures sont effectuées sur un terrain parfaitement sec
* Les décrets en vigueur sont les n° 94-699 du 10 août 1994 : « Exigences de sécurité L´aire de jeux est l´aire délimitée pour l´utilisation des équipements. Elle doit être
relatives aux équipements d´aires collectives de jeux» et n° 96-1136 du 18 décembre 1996 conforme à la réglementation (*).
fixant les prescriptions de sécurité relatives aux aires collectives de jeux
Il est notamment obligatoire d´équiper les accès aux aires de jeux d´un panneau
On peut se référer également à la recommandation G 1-96 du GPEM/AB relative à une d´information pour le public.
approche fonctionnelle pour la définition des équipements et des matériels de sports et de
loisirs à usage collectif, publié par la CCM dans la brochure 5018 de la collection Par équipements d´aires de jeux on entend tous les éléments avec lesquels, ou sur lesquels,
Marchés Publics des journaux officiels (édition novembre 1996). les enfants peuvent jouer en plein air, individuellement ou en groupe, selon des règles qui
peuvent leur être propres.
* En ce qui concerne la réalisation d´une aire de jeux une attention particulière est Les éléments d´équipement de jeux comportent notamment des (*) :
apportée :
- toboggans, manèges, balançoires, jeux sur ressorts,
- au choix de l´emplacement de l´aire de jeux (exposition, accessibilité aux poussettes
- structures à grimper,
et fauteuils roulants, absence de tout objet présentant un risque, etc.)
- mobilier divers (maisonnettes, tables...) adapté à la taille des enfants,
- à l´agencement de l´aire de jeux et lors de l´implantation, au respect des zones de - bacs à sable pour les jeunes enfants,
sécurité. - jeux d´eau (**).
- suivre les indications des fournisseurs en matière de pose Il s´agit de matériels préfabriqués dits «standard» ou de matériel conçu et réalisé à l´unité
pour un emplacement bien défini. Ils sont proposés par l´entrepreneur à l´agrément du
- adapter le revêtement de sol (en particulier les revêtements amortissants) en
maître d´œuvre.
fonction des hauteurs de chutes éventuelles.
**** Etant donné la diversité des formes, structures et équipements des bacs à sable, les Les bacs à sable, doivent satisfaire aux impératifs de sécurité et d´hygiène suivants (****) :
deux critères communs à prendre en considération dans le cadre du présent fascicule sont
la sécurité et l´hygiène.
Pour ces raisons il est conseillé de limiter les dimensions des bacs à sable aux stricts - les parties au contact desquelles les enfants peuvent se trouver ne doivent présenter
besoins des jeunes enfants et de ne pas considérer les mêmes bacs à sable comme des aires aucune arête vive, aspérité, rugosité ou instabilité ;
de réception d´autres jeux.
La mise en place d´un bac à sable en tant qu´aire de réception d´autres jeux (toboggans - les margelles en maçonnerie ou béton sont réalisées de façon à être antidérapantes ; les
par exemple) est à éviter pour des raisons de sécurité et notamment à cause des problèmes arêtes vues sont arrondies, au besoin par ponçage, jusqu´à l´obtention d´un rayon minimal
engendrés par la cohabitation d´enfants utilisateurs de jeux «dynamiques» et d´enfants de 0,01 mètre ;
utilisateurs du sable.
- le fond des bacs à sable est constitué d´une couche drainante, avec pente de radier
Outre le respect des prescriptions de sécurité relatives aux surfaces de contact, il va de soi appropriée et comporte un dispositif d´élimination gravitaire des eaux, ne présentant
que les bacs à sable sont construits de façon relativement robuste et durable et permettent, aucun risque de contamination pour la couche de sable du jeu. L´évacuation des eaux est
par leurs possibilités d´accès et leur disposition, l´entretien et le regarnissage en sable assurée jusqu´à un réseau d´égouts ou jusqu´à un puits filtrant conforme à la
périodique sans difficulté. réglementation en vigueur.
En ce qui concerne l´hygiène, il faut que les possibilités de lavage soient offertes par la - le bac à sable doit être situé dans un enclos permettant d´éviter les intrusions d´animaux
présence d´une prise d´arrosage à proximité du bac, mais l´essentiel réside dans les domestiques, tels que les chiens et les chats.
mesures à prendre pour l´entretien, la surveillance et l´utilisation des bacs à sable et,
principalement, en vue d´éviter leur fréquentation par les animaux domestiques. Sans - il doit être positionné de manière à ne pas servir de réceptacle des eaux de ruissellement
aller jusqu´à prescrire l´aménagement de bacs de substitution réservés aux animaux, il est environnantes.
recommandé de faire respecter, avec rigueur, par les propriétaires de ceux-ci, les
règlements en vigueur concernant la tenue en laisse et la fréquentation des lieux publics.
La teneur en matière organique du sable mis en place est inférieure à 0,1 % de la masse
On se référera à la norme NF S 54-206. A titre indicatif, on peut souvent retenir : total. Par ailleurs il est exempt de bactéries pathogènes.
- 100 % passant au tamis de 1 mm.
- 85 % passant au tamis de 0,5 mm. Les sables de concassage et éoliens sont proscrits.
- 20 % passant au tamis de 0,2 mm.
Parmi les matériaux amortissant les impacts on peut citer : L´aire de réception est la surface sur laquelle peut tomber un utilisateur d´équipement de
jeu. Les caractéristiques de ces aires sont définies en fonction des équipements installés.
- les litières naturelles,
- le paillis d´écorces, Jusqu´à une hauteur de chute libre de 0,6 m il n´est pas nécessaire de contrôler les
- le sable meuble ou ameubli, caractéristiques d´atténuation de l´impact de la surface. Au-delà de 0,6 m un matériau
- les revêtements à base de caoutchouc ou synthétique (recyclé ou non). d´atténuation de l´impact doit être proposé par l´entrepreneur en fonction des équipements
installés.
L´épaisseur du revêtement amortissant à mettre en place est fonction de la hauteur de
chute. Ces revêtements peuvent également être utilisés sur les margelles en maçonnerie
des bacs à sable.
Par équipement fixe des aires de sports, on entend le matériel et le mobilier fixés au sol,
ainsi que les éléments de fixation, destinés à la pratique du sport.
* Les normes applicables sont celles de la sous-classe NF S 52 Tous les équipements sont normalisés (*).
Le décret n° 94-699 du 10 août 1994 fixe les exigences de sécurité relatives aux Ils doivent en outre répondre aux prescriptions réglementaires définies par les différentes
équipements d´aires collectives de jeux. fédérations.
* L´arrêté du 18 août 1993 du Ministère de l´économie porte interdiction de la mise sur Tous les équipements sont fixés conformément à la réglementation (*).
le marché et de la mise au service des usagers de certains équipements sportifs « non
munis d´un dispositif d´installation permettant d´assurer leur fixation au sol ».
Le décret 96-495 du 4 juin 1996 fixe les exigences de sécurité auxquelles doivent répondre
les cages de buts de football, de hockey sur gazon et en salle et les buts de basket-ball.
La dalle de couverture et les aménagements de surface forment un tout. En conséquence, L´entrepreneur - après vérification de la compatibilité des ouvrages prévus avec les
les projets respectifs et les réalisations de travaux devront être établis en coordination, contraintes du site - fait agréer au maître d´œuvre les solutions techniques appropriées
afin que les contraintes des différents ouvrages et aménagements soient respectées. pour la mise en œuvre des différents matériaux.
Pour l´aménagement d´une toiture terrasse ou dalle suspendue, les éléments constitutifs
doivent être parfaitement connus, car ils ne sont pas indépendants les uns des autres, qu´il
s´agisse d´éléments géométriques (la pente est déterminante) de l´accessibilité ou non de
la dalle (poids et effort dynamique...), mais aussi des constituants : éléments porteurs sur
lesquels elle s´appuie, isolant thermique, relation de l´étanchéité avec son support,
revêtement étanche et protection ou autoprotection d´étanchéité... ainsi que les différents
problèmes liés aux reliefs et relevés, les joints de dilatation, les seuils, les retombées, les
ressauts, les lanterneaux, les bords d´édicules, les traversées et souches diverses... et tout
particulièrement les systèmes d´évacuation des eaux pluviales.
111
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le maître d´œuvre précise à l´entrepreneur chargé de l´aménagement paysager de la Les constructions, matériaux, matériels et plantations à installer sur dalles reposent sur une
dalle, outre les conditions climatiques particulières, les caractéristiques principales de couche de protection couvrant un complexe d´étanchéité et des ouvrages annexes exécutés
fonctionnement de la terrasse (accessibilité interdite ou réduite ou non-accessibilité, conformément à la norme (*).
accessibilité aux véhicules légers...), les données concernant l´étanchéité et la couche de
protection ainsi que les ouvrages et systèmes d´évacuation des eaux (dimensionnement,
disposition, protection...).
- Etanchéité - Etanchéité
Avant le début des travaux le maître d´œuvre fait procéder à une mise en eau avec
fluorescéine recouvrant l´ensemble des surfaces étanchées dans la limite des surcharges
admissibles afin de vérifier le bon fonctionnement de l´étanchéité.
Un constat est établi.
- Protection des descentes d´eaux pluviales - Protection des descentes d´eaux pluviales
L´entrepreneur vérifie que moignon et conduit d´évacuation sont bien insérés dans le
revêtement d´étanchéité. La descente est recouverte d´un dispositif anti arène ou crépine.
Des essais d´écoulement sont effectués dans les descentes pluviales.
L´ensemble est visitable et placé à l´intérieur d´un regard filtrant type béton poreux ou
briques non jointives.
- Caractéristiques des matériaux et mise en œuvre - Caractéristiques des matériaux et mise en œuvre
Le CCTP prescrit les types et caractéristiques des matériaux à mettre en œuvre Avant le début des travaux l´entrepreneur fait agréer les matériaux et les dispositifs à
conformément aux normes en vigueur. mettre en place en matière de :
- protection des descentes d´eaux pluviales ;
Le complexe d´étanchéité comprend l´étanchéité et sa protection mécanique, hors lot de - couverture des complexes d´étanchéité ;
l´aménagement paysager. - couche drainante ;
- couche filtrante ;
- armatures de fixation des arbres et ouvrages divers ;
- couche rétentrice ;
- dimensionnement et réservations pour l´arrosage automatique ;
- dimensionnement, couches et réservations pour les autres réseaux (électricité,
éclairage, eaux pluviales...) ;
- terre végétale ;
- végétation ;
112
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
ainsi que les dispositifs et caractéristiques des matériels envisagés pour le levage et le
transport sur dalle des matériaux et éléments divers à mettre en œuvre.
N.4.3.12.3. Provenance et qualité des matériaux N.4.3.12.3. Provenance et qualité des matériaux
Les matériaux doivent être choisis parmi ceux résistant le mieux au vieillissement et
n´émettant pas de substances toxiques.
* Ces dispositions sont conformes à la norme NF P 84-204-1 issue du DTU 43-1. Elle est constituée d´un matériau propre, non agressif, non gélif, non destructible
(gravillon 20/40 roulé, plaques de polystyrène moulé, perforé classe 4 ou 5, briques
Le CCTP précise l´épaisseur des couches drainantes qui sont adaptées aux épaisseurs de creuses entières, billes d´argile...) choisi selon l´épaisseur libre, la charge admissible,
substrats sus-jacents. l´accessibilité au site (*).
Elle a pour but à la fois de constituer une protection mécanique pour le complexe
d´étanchéité et de former une couche drainante des eaux.
Elle a pour but d´éviter la pollution et le colmatage de la couche drainante. Elle ne doit pas permettre le passage des racines dans la couche drainante.
On utilise généralement un géotextile non tissé, fin (100 à 150 g/m2) à stabilité
dimensionnelle.
- Les armatures de fixation, treillis, épingles ou socles de fixation des végétaux - Les armatures de fixation, treillis, épingles ou socles de fixation des végétaux
Ils sont constitués de matériaux biodégradables ou non, dont on vérifiera la non corrosivité
et le caractère non polluant.
Elle est rarement utilisée dans le cas de mise en œuvre d´un arrosage automatique. Elle est destinée à conserver les éléments nutritifs plus ou moins solubles des sols, ainsi
qu´à conserver et à répartir l´humidité des terres à la manière d´une nappe phréatique. Elle
est constituée de tourbe blonde, de laine de roche, d´urée formol expansée ou d´autres
éléments rétenteurs.
L´arrosage automatique est fortement conseillé dans les jardins sur dalle. Sa réalisation doit être conforme aux prescriptions de l´article N.4.3.7. de la présente
section. En outre, il doit être accessible pour réparation sans avoir à détériorer la couche
drainante et la couche filtrante.
113
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Une attention particulière doit être apportée à la composition du mélange, afin d´éviter Ses caractéristiques doivent être conformes aux prescriptions de l´article N.2.2.1. de la
les phénomènes de colmatage, particulièrement nocifs sur dalle. section N.2., et, tout particulièrement, elle doit avoir une structure physique et chimique
Elle a une épaisseur variable en fonction des conditions de charge et d´accès, ainsi que stable, être apte à recevoir les amendements et engrais compensant les exportations des
du type de végétation choisi plantes sans augmenter de poids au cours des années.
Ils sont choisis en fonction de la charge admissible, de leur enracinement non destructif, Leurs caractéristiques sont conformes à l´article N.2.2.4. de la section N.2.
de l´épaisseur de la terre végétale, du système de gestion de l´arrosage, des apports
d´éléments nutritifs et du microclimat environnant.
N.4.3.12.4. Mise en œuvre des matériaux N.4.3.12.4. Mise en œuvre des matériaux
- Généralités - Généralités
Les phénomènes de tassement doivent être prévus dans la conception de l´ouvrage et lors
de la mise en œuvre.
Après la période de tassement des terres il est conseillé d´araser la couche filtrante au Les lés sont utilisés en largeur maximale et les recouvrements entre lés sont d´au moins
niveau définitif de la terre végétale. 30 cm. La couche filtrante est relevée au-dessus de tous les reliefs et latéralement jusqu´au
niveau de la terre.
114
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les protections d´étanchéité doivent être réalisées par l´étanchéiste. Si un ouvrage Sous les équipements lourds (mobilier urbain), il est nécessaire de prévoir une protection
particulier était nécessaire il devrait être réalisé conformément au D.T.U. 43-1 et en complémentaire du complexe d´étanchéité.
accord avec l´étanchéiste assurant la garantie.
- Les armatures de fixation, treillis, épingles ou socles de fixation des végétaux - Les armatures de fixation, treillis, épingles ou socles de fixation des végétaux
Ils sont placés de telle manière qu´ils ne peuvent en aucun cas détériorer les ouvrages et
étanchéités lors des tractions provoquées par les végétaux.
On veille lors de sa mise en place à ne pas déplacer ou détruire les couches filtrantes et
rétentrices.
La terre sera arrêtée à - 15 cm au minimum du haut des relevés d´étanchéité.
Une noue pratiquée lors du nivellement des terres permet d´écarter les eaux de surface des
relevés d´étanchéité.
La mise en œuvre doit se conformer aux prescriptions de l´article N.2.3.4. de la section
N.2.
La mise en œuvre doit se conformer aux prescriptions des articles N.2..3.5. et N.2..3.6. de
la section N.2. du présent fascicule.
Les éléments composant les autres équipements sont en particulier les suivants : Sauf stipulations différentes du CCTP on entend par autres équipements, au sens du
présent fascicule, un certain nombre d´éléments utilisés dans le cadre de l´aménagement
Treillages, poteries et éléments de décoration,
d´espaces verts, contribuant à la décoration, au confort et à la sécurité.
Bancs, banquettes, corbeilles, jardinières,
Clôtures, portails, portes, portillons, bornes, pergolas, pare-ballons,
mains courantes,
Signalétique,
Kiosque.
115
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP définit les équipements à mettre en œuvre, tant du point de vue qualitatif que Il s´agit de produits « standards » ou bien de produits conçus et réalisés pour une
quantitatif. utilisation particulière dans le cadre d´un projet.
La construction et la mise en place de ces équipements répondent aux besoins des La mise en place des équipements spécifiques est assurée par l´entrepreneur suivant les
utilisateurs. prescriptions du fabricant ou du revendeur.
Les équipements dits «standards» sont des produits manufacturés dont la conception, la Pour les garde-corps, on applique les prescriptions de l´article N.4.3.8.1. - Sécurité, de la
destination et la construction sont approuvées et répondent aux normes françaises ou présente section.
équivalentes.
En ce qui concerne les clôtures le CCTP définit notamment la hauteur, la nature du Les équipements doivent être rendus solidaires du sol.
grillage ou du filet, le dimensionnement de la maille, du fil, des poteaux, des jambes de Les autres conditions de stabilité, de solidité, de non-agressivité, d´utilisation et de
force... conservation des équipements dans les limites ou selon les critères pour lesquels ils sont
Les filets pare-ballons sont tendus entre deux ralingues -haute et basse- en matière conçus et réalisés, ainsi que les contraintes auxquelles ils sont soumis sont celles indiquées
inoxydable. au C.C.T.P.
Les équipements satisfont aux exigences de sécurité fixées par les normes.
Les équipements sont protégés contre les agents susceptibles d´en réduire la stabilité, la
solidité, la conservation et la sécurité.
Les pièces de fixation, de scellement et d´assemblage sont en matière non corrodable. Les
points de soudure et, d´une manière générale, les parties oxydables sont soit sablées, soit
brossées et revêtues d´un produit protecteur contre la corrosion avant la mise en peinture
ou le traitement de galvanisation.
Les implantations doivent être conformes aux prescriptions des plans et/ou croquis
annexés au marché ou approuvées par le maître d´œuvre.
116
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP précise les traitements initiaux contre la corrosion, la putréfaction et les Les équipements métalliques ou en bois doivent être protégés contre la dégradation ou la
parasites divers en fonction de la nature, de l´usage et de l´exposition des équipements, dépréciation provoquées par des phénomènes ou agents naturels d´ordre physique,
donc du niveau de protection requis. chimique ou biologique.
Lorsqu´il est prévu après traitement de protection une peinture, celle-ci doit être Les éléments et pièces métalliques y compris pièces d´assemblage ou de scellement
compatible avec la nature du support et il est en général nécessaire de prévoir une couche doivent être, avant peinturage ou plastification, soit réalisés en acier ou alliage
d´impression dite « primaire », afin de réduire la porosité ou de permettre l´accrochage. inoxydables, soit sablés puis métallisés, soit traités par galvanisation à chaud ou
simplement enduits d´un produit de protection contre la corrosion suivant le degré de
Sur certains sites particulièrement exposés, il peut être prescrit une protection anti- protection requis.
graffiti.
A l´exception de certaines essences exotiques type azobé ou iroko réputées
imputrescibles, les bois doivent être traités contre la putréfaction et les attaques des
insectes xylophages. Pour les bois en contact avec le sol, les essences telles que épicéa ou
sapin ne doivent pas être retenues. Les traitements des bois doivent être réalisés à l´aide
d´un produit recommandé par le Centre Technique du Bois et de l´Ameublement
* Les normes applicables sont: NF B 50-101, NF B 50-102, NF B 50-100-1, NF B 50-100-2 (C.T.B.A.) pour la Classe 4 du risque biologique, selon les normes (*).
et NF B 50-100-3.
Pour les résineux, le traitement est effectué en autoclave par injection à refus de sels
Pour les délais de garantie, on peut se référer aux indications des normes NF P 74-201-1 hydrosolubles.
issue du DTU 59-1 Travaux de peinture des bâtiments et NF P 74-203-1 issue du DTU 59-3
Peinture de sol, traitant des travaux de peinturage sur structures métalliques et sur le bois. Les peintures doivent être de qualité extérieur. Les peintures, lasures et produits de
protection ne doivent présenter après mise en œuvre, aucune toxicité pour les usagers et
notamment les jeunes enfants.
Pour les travaux de peinturage, le délai de garantie est de deux ans, mais le CCAP peut
prévoir un délai plus long.
Pour les bois, la garantie contre la putréfaction est couramment portée à 10 ans.
- Réseaux primaires - Réseaux primaires : réseaux sous pression desservant les vannes de commande ou les
arroseurs à vannes incorporées.
Les essais des réseaux primaires sont réalisés conformément aux prescriptions du
fascicule 71 du CCTG.
- Réseaux secondaires - Réseaux secondaires : réseaux desservant les arroseurs, situé en aval des vannes de
commandes.
Les essais hydrauliques ne concernent pas les réseaux secondaires de micro irrigation. Les essais sont réalisés conformément aux prescriptions du fascicule 71 du CCTG, en
respectant les précisions et restrictions suivantes :
- les arroseurs sont remplacés par des bouchons pendant la mise en épreuve du
réseau;
- la pression d´épreuve est égale à la pression nominale des canalisations, elle est
maintenue pendant 12 heures ;
- le contrôle des canalisations se fait tranchées ouvertes, canalisations sous
pression.
118
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les essais de l´installation d´arrosage sont exécutés avant le semis des gazons et après fin
réglage du terrain ; ils comportent les opérations suivantes :
Dans le cas de conception originale, il appartient au concepteur d´obtenir le visa d´un En plus des documents mentionnés à l´article 40 du CCAG Travaux, l´entrepreneur doit
bureau de contrôle préalablement à la mise en œuvre. fournir lors de la réception les certificats de garantie des fournisseurs pour les divers
matériels mis en place.
L´entrepreneur doit fournir également les certificats de conformité rendus nécessaires par
la réglementation (structures, jeux...)
Chaque entrepreneur est tenu d´établir les plans de récolement de ses ouvrages même si
certains travaux préliminaires ou complémentaires ont été confiés à d´autres entrepreneurs.
Ils doivent être conformes aux dispositions de l´article 40 du CCAG Travaux.
Ils concernent tous les ouvrages exécutés, en particulier les ouvrages non visibles. Les
ouvrages sont repérés en altimétrie et en planimétrie.
119
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Sauf stipulations différentes du CCTP les plans de récolement sont établis au 1/200 e sur
un support défini par le maître de l´ouvrage.
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Page laissée intentionnellement blanche
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SOMMAIRE
123
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E.2.5. Arbustes en massif et en haie 147
E.2.5.1. Travail du végétal 147
E.2.5.1.1. Taille de formation 147
E.2.5.1.2. Taille d´entretien courant 148
E.2.5.1.3. Taille des haies ou de forme spécifique 148
E.2.5.1.4. Arrosage 148
E.2.5.2. Travail du sol 149
E.2.5.2.1. Binage. Griffage 149
E.2.5.2.2. Bêchage et découpe 149
E.2.6. Boisements rustiques ou à caractères forestiers 150
E.2.6.1. Travail du végétal 150
E.2.6.1.1. Taille de formation 150
E.2.6.1.2. Recépage 151
E.2.6.1.3. Eclaircies 151
E.2.6.2. Travail du sol 152
E.2.7. Arbres et baliveaux 153
E.2.7.1. Travail du végétal 153
E.2.7.1.1. Taille de formation 153
E.2.7.1.2. Tuteurage et haubanage 153
E.2.7.1.3. Arrosage 154
E.2.7.2. Travail du sol 154
E.2.8. Propreté 155
E.2.8.1. Ramassage des feuilles et produits végétaux 155
E.2.8.2. Elimination des détritus divers 155
E.2.9. Traitements phytosanitaires 156
E.2.9.1. Herbicides et désherbage sélectif 156
E.2.9.2. Insecticides et acaricides 157
E.2.9.3. Fongicides 157
E.2.9.4. Produits divers 158
E.2.10. Engrais 159
E.2.10.1. Gazon régulièrement entretenu 159
E.2.10.2. Gazon peu entretenu 160
E.2.10.3. Massifs de végétaux non ligneux 160
E.2.10.4. Arbustes en massif et en haie 160
E.2.10.5. Boisements rustiques ou à caractère forestier 161
E.2.10.6. Arbres et baliveaux 161
124
Ressaisie DTRF
CHAPITRE E.3. - DEPENDANCES VERTES DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT 162
125
Ressaisie DTRF
E.4.6. Abattage, dévitalisation, essouchement 180
E.4.6.1. Abattage 180
E.4.6.2. Dévitalisation 180
E.4.6.3. Essouchement 181
E.4.7. Nettoyage du chantier 181
CHAPITRE E.5. - ENTRETIEN DES AIRES DE SPORTS ET DE LOISIRS DE PLEIN AIR 182
126
Ressaisie DTRF
E.5.2.4.2. Lavage 194
E.5.2.4.3. Désherbage - Démoussage 194
E.5.2.4.4. Renouvellement de la peinture 194
E.5.2.4.5. Traçage des lignes 194
E.5.2.5. Entretien des matériaux de synthèse coulés 195
E.5.2.5.1. Balayage 195
E.5.2.5.2. Lavage 196
E.5.2.5.3. Désherbage - Démoussage 196
E.5.2.5.4. Traçage des lignes 196
E.5.2.6. Entretien des matériaux de synthèse préfabriqués 196
E.5.2.6.1. Balayage - Aspiration 197
E.5.2.6.2. Répartition du sable 197
E.5.2.6.3. Humidification 197
E.5.2.6.4. Ressablage 198
E.5.2.6.5. Décompactage 198
E.5.2.6.6. Démoussage 198
E.5.2.6.7. Contrôle des joints 198
127
Ressaisie DTRF
E.6.5.1. Opérations en début de saison 209
E.6.5.2. Opérations en cours de saison 211
E.6.5.3. Arrêt des installations, protection contre le gel 212
E.6.6. Eclairage 215
E.6.7. Entretien des aires de jeux 215
E.6.7.1. Généralités 215
E.6.7.2. Nettoyage 216
E.6.7.3. Circulations et terre-pleins 216
E.6.7.4. Aires de réception des jeux 216
E.6.7.5. Bassins pataugeoires 217
E.6.7.6. Jeux et mobilier 218
E.6.8. Entretien des équipements fixes des aires de sports de plein air 218
E.6.9. Entretien des équipements sur dalles 218
E.6.9.1. Généralités 218
E.6.9.2. Etat des lieux 219
E.6.9.3. Règles particulières 220
E.6.10. Autres équipements 223
128
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
A titre indicatif les niveaux de pratique sont : Les dispositions générales du CCTP cadrent l´entretien en précisant des objectifs de
Entretien soigné (les gazons régulièrement entretenus avec un niveau d´entretien élevé) : moyen ou de résultats selon qu´il s´agisse d´un entretien :
• les aménagements exceptionnels ou complexes, • soigné,
• jardins historiques, botaniques, squares... • courant,
• les surfaces de jeux des sols sportifs • rustique.
Entretien courant (les gazons régulièrement entretenus) :
• les espaces verts urbains, périurbains, Le CCTP précise également les attentes et définit le niveau de pratique à atteindre ou à
• parcs, espaces extérieurs d´habitat, ZI, ZA, ZC maintenir (*) au regard de la fonction, de l´usage, des besoins, des caractéristiques et de
• plaine de jeux, camping, ... la complexité de l´aménagement considéré.
Entretien rustique, extensif (les gazons peu entretenus) :
• abords routiers, rivière, étang, Lorsque pour un même équipement plusieurs niveaux de pratique sont demandés, ils sont
• aménagement public en milieu forestier, alors localisés sur plan et identifiés dans le DCE d´une manière spécifique.
• réserve naturelle
(*) le niveau de pratique (définition précise de la tâche à réaliser). Il peut être défini par Sauf stipulations différentes du CCTP, les opérations de maintenance (**), inspection,
des indicateurs d´état, des facteurs déclenchant l´intervention et/ou des moyens contrôle, visite et les travaux s´y rapportant, ne font pas partie de l´entretien courant. Il en
(périodicité, date) avec délais, critères d´intervention, respect des règles d´exécution est de même pour les travaux de rénovation, reconstruction, modernisation ou ceux liés au
et d´exploitation. vandalisme.
(**) Concepts et définitions des activités de maintenance. Normes NF X 60-010 décembre
1994 Si cela est demandé par le maître d´œuvre, l´entrepreneur doit néanmoins effectuer les
travaux de réparation nécessaires suivant les conditions techniques fixées par ordre de
service, selon les prescriptions de la deuxième partie Travaux neufs et dans les conditions
financières de l´article 14 du CCAG.
Ainsi, sauf stipulations différentes du CCTP, le remplacement des végétaux fait partie des
travaux d´entretien. Il en est de même pour la remise à l´état de référence des défaillances
partielles ou soudaines des divers ouvrages ou équipements (réparations par
remplacement de sous-ensembles, ...).
129
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
*** La coupure existante entre les services conception des travaux neufs et ceux chargés Le plan de maintenance a pour objet de guider l´organisation, caractériser,
de l´entretien et de l´exploitation, fait que la gestion est parfois mal prise en compte : quantifier les activités d´entretien des aménagements paysagers et ses équipements.
- aménagements à gérer plus chers que les moyens dont dispose l´entretien, Le CCTP peut rendre contractuels les éléments du plan de maintenance (***).
- opérations d´entretien rendues parfois compliquées par des conceptions sophistiquées.
130
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
L´entretien des aménagements paysagers impose des prestations multiples, variées avec Les travaux d´entretien étant réalisés sur des sites ouverts au public, l´entrepreneur prend
des périodicités particulières. toutes les dispositions utiles pour assurer la sécurité pendant l´exécution des travaux et
Aussi, il est fortement conseillé de joindre avec le CCTP une représentation graphique de lors de l´utilisation de son matériel.
l´organisation prévisionnelle des tâches à réaliser, permettant au maître d´œuvre et à Il doit laisser le chantier propre et libre de tous déchets ou produits dangereux pendant et
l´entrepreneur de suivre le bon déroulement du programme des travaux. après l´exécution des travaux et en fin de journée.
La prévision et la répartition de cette planification demandent à être modulée en fonction Lors de ses interventions, l´entrepreneur est tenu de signaler au maître d´œuvre les travaux
de la périodicité de versement des acomptes (cf. annexe 10 - Guide de rédaction du CCAP qui, bien que n´étant pas prévus au marché, lui apparaissent nécessaires à la maintenance
- art 3) et de la périodicité des travaux : des équipements des plantations ou à la sécurité des usagers.
• mensuelle, pour le 4e et le 1er trimestre,
Le CCTP précise :
• Hebdomadaire pour le 2e et 3e trimestre.
• la périodicité des rendez-vous de chantiers qui donneront lieu à l´établissement d´un
compte rendu. Ces visites de chantier ont également pour objet d´effectuer
ponctuellement le constat de service fait,
• si le maître de l´ouvrage met des locaux, du matériel ou des fournitures à la disposition
de l´entrepreneur. Dans ce cas, il indique les conditions d´occupation ou d´utilisation.
Sauf stipulations différentes du CCTP, l´entrepreneur tient à la disposition du maître
d´œuvre un cahier de chantier.
131
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Quelle que soit leur nature, les travaux d´entretien ne doivent entraîner de modifications
ni dans les caractéristiques techniques, ni dans l´aspect esthétique des espaces aménagés,
sauf indications contraires du maître d´œuvre,
L´eau doit être distribuée aux végétaux en fonction de leurs besoins propres. Il est admis
que les quantités d´eau apportées doivent être égales à la valeur de l´E.T.P., pondérées d´un
coefficient particulier pour tenir compte des conditions locales dans lequel se trouve
l´espace à arroser. Ce coefficient, accentue ou minore le coefficient général de l´E.T.P.
(une partie de jardin ombragée doit être moins arrosée qu´une autre partie exposée au
soleil).
Les arbustes et les arbres doivent recevoir un arrosage adapté au cours des premières
années qui suivent leur plantation. Cet arrosage est réduit ou supprimé après quatre ans (il
est souhaitable chaque fois que possible d´associer des végétaux indigènes, réputés
résister aux conditions agronomiques et climatiques locales).
Les quantités d´eau à apporter sont toujours fonction des besoins des végétaux exprimés
par l´E.T.P., mais aussi du niveau de qualité pour lequel l´espace a été conçu.
Les apports d´eau localisés permettent des économies substantielles, mais exigent des
moyens de distribution fiables sur lesquels des vérifications et réglages réguliers doivent
être opérés.
132
Ressaisie DTRF
TEXTE
COMMENTAIRES
(*) Exemples d´opérations pouvant être effectuées pour l´entretien d´un gazon soigné, Le présent chapitre précise les niveaux de pratique pour l´entretien soigné ou courant des
courant, rustique. aménagements paysagers, notamment des surfaces gazonnées (*), arbustives, ou boisées,
ainsi que les interventions simples sur des arbres de faibles dimensions.
L´entretien des viabilités des réseaux, des équipements hydrauliques, des aires de jeux et
autres équipements est traité au chapitre E.6.
133
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* Voir annexe n° 6 : fiche technique concernant les gazons, les semences, les mélanges. L´entretien des surfaces engazonnées varie avec les différentes catégories de gazon (*) et
L´entretien des surfaces engazonnées peut entraîner des nuisances et des pollutions pour la qualité voulue.
le voisinage.
Les prescriptions ci-dessous s´appliquent aux gazons régulièrement entretenus.
Les frais d´entretien ainsi que les nuisances et les pollutions peuvent être sensiblement Le CCTP définit, en fonction de la catégorie du gazon, les opérations d´entretien à
diminués par le choix d´espèces et de cultivars à pousse lente, résistants à la sécheresse effectuer obligatoirement.
et aux maladies cryptogamiques (voir annexe n° 6).
Les tondeuses à lames hélicoïdales sont plutôt destinées aux gazons ornementaux tondus Le CCTP précise pour chaque cas la fréquence des tontes et le type de machine que
ras. Il faut remonter la hauteur de tonte par temps chaud et sec, en expositions ombragées, l´entrepreneur est tenu d´utiliser :
en fin d´automne et d´une façon générale si le gazon est piétiné. - tondeuses à lames hélicoïdales
- tondeuses à lame rotative.
- tondeuses à fléaux.
Les zones inaccessibles à la tondeuse sont tondues manuellement ou avec tout matériel
adapté pour obtenir la même hauteur uniforme de coupe.
134
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
La tonte ne doit pas supprimer plus de un tiers de la longueur des feuilles. Les hauteurs de tonte varient avec les catégories de gazon, de quelques millimètres à 5 cm.
La coupe doit être régulière et franche.
Le ramassage des déchets après chaque tonte permet de limiter : Elle est régulière quand le gazon constitue un tapis homogène sans ondulation ni trace, elle
- le développement du feutrage, est franche lorsque les extrémités des feuilles ne sont pas mâchées.
- le développement des maladies cryptogamiques, Si le CCTP prévoit l´enlèvement des produits de tonte, ceux-ci sont évacués
- la dissémination des graminées indésirables (par exemple : pâturin annuel). immédiatement après chaque opération.
Le maître d´œuvre peut exiger l´enlèvement des produits de tonte même si le CCTP ne le
prescrit pas, lorsque ces déchets sont de nature à gêner la repousse du gazon.
L´évacuation des produits de tonte est comprise dans le prix de la tonte.
Lorsque les tontes sont laissées sur place, elles sont réparties uniformément sur toute la
surface de la pelouse.
Dans tous les cas les travaux comprennent l´enlèvement des divers déchets (papiers,
cailloux, feuilles, bois mort...) sur les surfaces intéressées et l´enlèvement des herbes
projetées sur les aires non engazonnées.
135
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les installations d´arrosage comportent soit de simples bouches d´arrosage, soit des L´apport d´eau influe sur la croissance de la pelouse.
réseaux intégrés à programmation manuelle ou automatique.
L´eau doit être distribuée au gazon en fonction de ses besoins propres. Il est admis que la
Les quantités d´eau apportées à chaque arrosage et l´intervalle de temps entre ceux-ci ont quantité d´eau apportée est égale à la valeur de l´évapotranspiration potentielle (ETP),
une grosse influence sur la profondeur d´enracinement. pondérée d´un coefficient tenant compte de la nature du substrat et de conditions locales
Les arrosages trop fréquents et superficiels provoquent un enracinement superficiel particulières dans lesquelles se trouve l´espace à arroser.
induisant pour le gazon une sensibilité plus importante à l´arrachement et à la sécheresse.
Par ailleurs, les arrosages trop abondants favorisent le lessivage de certains éléments La fréquence de l´arrosage dépend des conditions climatiques et de la nature du substrat.
nutritifs et l´apparition de maladies cryptogamiques.
La quantité d´eau apportée à chaque opération est telle que le sol est humidifié sans excès
Le planning d´arrosage devra tenir compte de ces données. et de façon homogène sur la totalité de la profondeur prospectée par les racines du gazon.
La fourniture de l´eau est à la charge du maître de l´ouvrage.
Lorsque l´installation le permet, les arrosages se feront entre 22 heures et 7 heures.
Si le CCTP prévoit l´arrosage, il indique les objectifs à atteindre.
L´arrosage est réalisé généralement par le maître de l´ouvrage.
Dans le cas où l´entrepreneur se voit confier l´entretien du réseau d´arrosage, le CCTP
précise à partir de quel élément débute le réseau considéré, la nature et les modalités des
opérations d´entretien en relation avec la notice d´utilisation de l´installateur (cf. article
E.6.3).
Le fractionnement des quantités d´eau à apporter aux surfaces enherbées est La quantité d´eau distribuée doit tenir compte des besoins des végétaux, des conditions
indispensable pour limiter le ruissellement (sur un gazon d´ornement de qualité, le taux climatiques et aussi du taux de percolation des sols.
de percolation des sols est rarement supérieur à 5 mm par heure. La dose d´arrosage doit
toujours être égale au maximum à 80 % du taux de percolation).
136
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Il est en général admis que l´épaisseur du sol mouillée par l´arrosage est égale à trois fois La fréquence des arrosages est dictée par deux principes :
la quantité d´eau distribuée exprimée en millimètres. Ainsi, les fréquences d´arrosage, • l´épaisseur du sol à humidifier.
associées aux doses d´arrosage doivent permettre d´apporter une quantité d´eau • les interventions sanitaires préventives.
suffisante pour mouiller la totalité de l´épaisseur du sol exploitée par l´essentiel des
racines. Il appartient aux pièces du marché de définir les facteurs déclenchant les interventions
d´arrosage.
137
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le feutrage résulte de l´accumulation de déchets organiques mal décomposés au niveau Cette opération de régénération s´effectue par un passage croisé pendant les périodes de
du sol. Il provoque l´enracinement superficiel et l´affaiblissement du gazon. tallage pour assurer une régénération rapide du gazon (printemps) (*). Les déchets sont
Le défeutrage a pour but d´éliminer ou de réduire le feutre superficiel. évacués immédiatement après l´opération. Les machines à utiliser sont des régénérateurs
(ou défeutreuses) dont l´axe horizontal est équipé de lames verticales coupantes dont la
* Il est recommandé d´effectuer un défeutrage au moins une fois par an. Il est profondeur de travail dans le feutre est de 10 à 20 mm.
éventuellement précédé par un désherbage sélectif et traitement des mousses.
Le roulage est une opération qui est pratiquée exceptionnellement pour supprimer les
déformations créées par l´action gel - dégel, par le piétinement d´un sol imbibé, ou autre...
En règle générale, il n´est pas nécessaire de rouler un gazon. En cas de besoin, le roulage
doit être effectué avec un rouleau spécifique à gazon. Le rouleau utilisé a une grande
largeur de travail pour éviter de marquer le sol, et un poids au centimètre de génératrice
n´excédant pas 2 kg ; tout autre matériel, notamment du type compacteur à jante lisse
utilisé en TP est proscrit. Le roulage est effectué avec une vitesse d´avancement faible.
* On ne roule pas un sol dans les conditions suivantes : Le sol à travailler doit être largement ressuyé mais humide (*).
- sol gelé (risque de dégâts occasionnés à la végétation en place),
- sol détrempé (eau en excès stockée dans le sol),
- sol trop plastique (sol déformable et risque élevé de compactage),
- sol sec (action inefficace).
138
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Ces opérations ont pour but d´aérer le sol en profondeur (6 à 12 cm), d´améliorer la
perméabilité et la porosité.
La qualité de ces apports est importante. Il faut choisir des sables siliceux, lavés, de Le sablage et éventuellement le terreautage sont souvent effectués à l´occasion du
granulométrie de 0/2 à 0/4 mm. défeutrage, de la scarification ou de l´aération. Ces opérations permettent de limiter le
Les terreaux doivent être indemnes de graines, de plantes adventices indésirables et de feutrage et le compactage, d´améliorer la perméabilité de surface et de rectifier la
produits herbicides. planimétrie.
139
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les quantités et les époques d´épandage varient avec les types de gazon et sont précisées
par le CCTP. En règle générale, il est préférable de faire des apports légers et assez
* Dans le cas de gazon sur dalle, une attention particulière est apportée aux contraintes fréquents (*).
de surcharge de la dalle.
Comme pour les terrains de sport, le regarnissage des gazons d´ornement et d´agrément Le regarnissage permet de reconstituer rapidement les gazons dégradés par des conditions
devrait être effectué régulièrement. Cette opération permet non seulement de régénérer défavorables :
des gazons dégradés, mais également d´améliorer des gazons médiocres par
l´incorporation de cultivars performants. - sécheresse,
- froid,
- expositions ombragées...
Cette opération consiste à semer sur le gazon en place un mélange adapté, susceptible de
s´installer rapidement en conditions précaires.
Les doses des semis varient suivant l´état de dégradation du gazon, de 1 à 2 kg pour
* Voir les travaux neufs, chapitres N.2.2 et N.2.3, ainsi que l´annexe 6 - fiche technique 100 m 2 (*).
concernant les gazons, les semences, les mélanges.
140
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
L´évolution de la flore peut être très rapide. Les opérations d´entretien bien que très L´entretien des gazons peu entretenus, rustiques du type prairie naturelle et des gazons
limitées ont surtout pour but le maintien d´un bon équilibre des différents constituants. fleuris est très différent de celui des gazons régulièrement entretenus.
Pour des raisons diverses esthétique, écologique, économique..., les interventions sont
limitées au maintien de la végétation et de la propreté.
Les tontes ou les fauches, 2 à 4 par an, sont effectuées par temps sec avec des tondeuses
rotatives, faucheuses.... Les produits de tonte, généralement importants, doivent être
évacués rapidement après l´opération.
Pour les prescriptions de fauchage ou de débroussaillage les articles E.3.3. et E.3.4. sont
applicables.
Dans le cas de gazons fleuris, les tontes interviennent après la maturité des graines pour
favoriser le semis naturel.
Les arrosages et la fumure sont réduits sauf éventuellement pour les gazons fleuris afin
d´améliorer et de prolonger la floraison.
Les traitements herbicides sélectifs sont proscrits sur les gazons fleuris.
141
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
La plantation ou la remise en état des massifs est exécutée à partir de jeunes plants en
arrachis, en motte ou en godets ou pots de différentes dimensions.
La densité de plantation est fonction du développement adulte des plants et non pas du
Il est admis généralement que les végétaux du type : végétal planté.
• pensées, violettes, pâquerettes se plantent à une densité de 25 à 35 plants par m2, La plantation de végétaux en arrachis est d´une façon générale à éviter en raison des
difficultés de reprise auxquelles l´on est confronté, même si certaines espèces comme les
• ravenelles, bégonias, sauges se plantent à une densité de 20 à 25 plants par m2, tagettes se prêtent bien à cette pratique.
• cannas se plantent à une densité de 4 à 6 plants par m2, Les végétaux en motte ou en godet sont plus adaptés, ils permettent la mise en place de
plants bien développés ou au moins en bouton. Les végétaux en motte ne doivent pas être
• ricins se plantent à raison de 1 plant tous les 1 à 2 m2. enterrés jusqu´au collet, alors que ceux en pot ou godet doivent l´être.
Les contours des dessins du massif sont mieux respectés si les deux premières rangées
extérieures du massif sont parallèles au contour. L´espace restant est planté en quinconce
pour le remplissage.
142
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les variétés horticoles des plantes molles existant sur le marché permettent de limiter les Les végétaux destinés à la mosaïculture doivent recevoir des pincements fréquents pour
pincements. Les végétaux ont généralement une bonne capacité à développer les que le dessin original soit respecté et affiné. L´opération consiste à supprimer à la main ou
bourgeons axillaires de nature à leur permettre de coloniser rapidement la totalité de la à la cisaille la partie apicale des ramifications. Au préalable, certains végétaux doivent
surface du massif. parfois être chevillés avant d´être pincés ou taillés.
Pour accroître la durée de vie du massif, il est nécessaire de supprimer les fleurs sèches et
d´éliminer leur fructification au fur et à mesure de leur formation. Cette tâche fait partie
de l´entretien.
Les produits issus de la taille et du pincement sont éliminés du massif pour éviter le
développement de maladies.
143
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
A - Généralités A - Généralités
Pour limiter les besoins en eau des plantes, l´apport de mulch sur une épaisseur de 0,10 L´arrosage sur frondaison, notamment en période de floraison, est à proscrire surtout par
m, constitué de matière organique bien décomposée et finement broyée, au pied des temps ensoleillé.
plantes est souhaitable. Cette technique permet aussi de limiter le développement des
adventices. L´eau est apportée sous frondaison soit :
• manuellement,
• par système goutte à goutte,
• par sub-irrigation.
En période de floraison, les quantités d´eau apportées aux végétaux sont au moins égale à
1,2 fois l´E.T.P. Il y a lieu par ailleurs de tenir compte des conditions d´exposition locale.
Lorsque les végétaux sont établis et couvrent la surface du sol, il est préférable d´apporter Au moment de la plantation des plantes molles, il est nécessaire de plomber les végétaux
des quantités d´eau importantes espacées de plusieurs jours, que de fractionner les avec l´eau d´arrosage, apportée manuellement (au tuyau) en quantité importante au pied
apports quotidiennement. de la plante et autour de la motte.
144
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COMMENTAIRES TEXTE
Ces opérations, préalables à la mise en place des plantes molles, sont consécutives à
l´arrachage et à l´élimination des anciens végétaux ayant terminé leur cycle de floraison.
Les végétaux récupérés doivent rentrer dans la politique globale d´élimination des déchets
pour éviter le gaspillage de matière organique et pour maîtriser les coûts de gestion.
Le bêchage doit être précédé de la mise en place d´un amendement organique, favorisant
la rétention en eau des sols et le bon développement des racines. Le taux de matière
organique des sols des massifs de fleurs ne doit pas être inférieur à 6 %, dont le maintien
requiert avant chaque plantation, un apport de fumier bien décomposé à raison de 2 à 5 kg
par m 2. L´apport d´engrais est fonction du résultat des analyses qu´il y a lieu de
* Il est recommandé de réaliser une analyse chimique tous les deux ans. Cette analyse doit réaliser (*).
permettre d´obtenir au minimum : le taux de matière organique, le pH à l´eau, le pH au
KCl, la teneur en N, P, K, Mg, les taux de calcaire total et de calcaire actif. Le bêchage ameublit le sol sur une profondeur de 0,20 m et permet d´y incorporer
intimement matière organique et engrais. Les résidus végétaux ligneux ou herbacés
doivent être éliminés ainsi que les cailloux et matières inertes dont la plus grande
dimension est supérieure à 0,02 m.
Le massif est détouré au louchet pour redonner la forme initiale et limiter la pénétration
des racines d´arbres et d´arbustes dans le massif floral.
145
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COMMENTAIRES TEXTE
L´opération de griffage permet d´émietter le sol et de le mettre en forme avant les travaux
de plantation.
En automne, au moment de la préparation des massifs d´hiver, le sol est convexe pour
éliminer vers l´extérieur les excès d´eau de pluie.
Au printemps, au moment de la préparation des massifs d´été, le sol est plat ou légèrement
concave pour mieux garder sur sa surface les eaux de pluie et ou d´arrosage.
Il a pour but de détruire la croûte du sol, nuisible au développement des jeunes plants, et
d´éliminer les jeunes adventices dans les massifs. La forte teneur du sol en matière
organique permet de procéder à l´enlèvement des adventices par simple arrachage.
Le binage n´est pas nécessaire sur les sols ayant reçu un paillage (mulch).
L´opération de sarclage doit se limiter au stade jeune plant sitôt après la plantation.
Lorsque le massif est complètement colonisé par les plantes molles ou vivaces, les
sarclages sont inutiles. Seul le désherbage par arrachage des adventices est réalisé pour ne
pas abîmer la qualité du massif.
146
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COMMENTAIRES TEXTE
A défaut de prescriptions du CCTP, les hauteurs moyennes et les emprises des massifs
d´arbustes et des haies sont soumises à l´acceptation du maître d´œuvre.
Sauf stipulations différentes du CCTP, les produits issus des binages, bêchages, découpes,
tailles, sont ramassés et évacués du chantier à chaque fin de journée.
Les prescriptions du présent article considèrent la réalisation des travaux pour des surfaces
dans le cas des massifs, des mètres linéaires pour les haies.
* La taille des arbustes à fleurs repose sur deux grands principes fondamentaux : Les tailles doivent bien prendre en compte le mode végétatif propre à chaque espèce (*).
- tailles en fin d´hiver (pour éviter les nécroses que produisent parfois les fortes gelées Elles sont réalisées soit avec un sécateur (une ou deux mains), cisaille à haie ou taille-haie
sur les espèces à bois tendre ou creux), les arbustes qui fleurissent sur le bois de l´année, mécanique. Tout autre matériel est proscrit.
Rosier, Hibiscus, Buddleia, Ceanothe, ...
- tailles immédiatement après la floraison, les espèces qui fleurissent sur le bois de
l´année précédente (arbustes fleurissant en mars, avril, mai), Forsythia, Cytise, Deutzia,
Lilas, Seringa, ...
Elle est destinée à produire des arbustes bien ramifiés de la base et avec suffisamment de
rameaux pour leur assurer un développement bien équilibré.
Elle a pour objet de supprimer les branches frêles, mal placées ou trop nombreuses et de
* Voir également l´article E.2.6.1.1 - Taille de formation. raccourcir les rameaux trop lourds, les gourmands et les drageons (*)
Les conifères sont dispensés de taille de formation, la première année suivant leur mise en
place.
Sauf stipulations différentes du CCTP, la taille de formation est suspendue pour les
végétaux de plus de 4 ans de plantation.
147
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COMMENTAIRES TEXTE
E.2.5.1.3. Taille des haies ou de forme spécifique E.2.5.1.3. Taille des haies ou de forme spécifique
* Pour les conifères, les tailles sont déconseillées d´octobre à la fin de l´hiver. Les coupes Le CCTP précise les hauteurs et épaisseurs des haies qui doivent être taillées ; à défaut
de rameaux mal cicatrisées sont sensibles au gel et à la neige. Le printemps et l´été sont elles sont soumises par l´entrepreneur à l´approbation du maître d´œuvre.
les périodes les plus propices pour les climats tempérés, début de printemps et automne Sauf stipulations différentes du CCTP, les haies d´arbustes caducs ou persistants sont
pour la région méditerranéenne. taillées 2 fois par an (*).
Les quantités d´eau à apporter sont importantes sur des végétaux nouvellement plantés et Cette opération consiste à apporter aux végétaux la quantité d´eau nécessaire à leur
beaucoup plus faibles sur des végétaux installés. installation et à leur développement.
Cette quantité est calculée en fonction de l´ETP, ramenée à la surface totale du massif
d´arbuste. Elle est apportée manuellement dans les cuvettes ou avec des systèmes
d´arrosage sous frondaison.
Le fractionnement des apports sera réduit pour apporter en une seule fois des quantités
plus grandes et provoquer un volume de sol mouillé plus important, de nature à accroître
le bulbe racinaire et à donner aux végétaux une meilleure résistance à la sécheresse.
148
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COMMENTAIRES TEXTE
Le binage consiste par une façon manuelle ou chimique à détruire toute végétation
adventice sur les sols supportant les arbustes en massif et en haie. Dans le cas d´une façon
manuelle, le sol sera gratté avec des outils appropriés sur une profondeur variant de 1 à
3 cm.
Les adventices seront évacuées hors des limites des zones travaillées.
Le griffage consiste à ameublir superficiellement le sol, afin de limiter son dessèchement
en brisant la capillarité.
Binage et griffage incluent les travaux de remise en état de la cuvette au pied des végétaux.
Sauf stipulations différentes du CCTP, ces travaux sont réalisés deux fois par an,
printemps et automne.
a. Bêchage
Les travaux consistent à piocher le sol au pied des végétaux sur une profondeur minimale
de 0,15 m et à émietter la terre, pour lui donner un aspect régulier. Ils comprennent
l´exécution des cuvettes au pied des végétaux. Les détritus herbeux sont éliminés, sauf si
après accord du maître de l´ouvrage, leur volume permet de les enfouir et de les mélanger
intimement au sol retourné. Le piochage peut être réalisé mécaniquement si la densité des
arbustes le permet.
Dans le cas de sols revêtus de paillage naturel ou artificiel, l´opération consiste à vérifier
l´état du paillage et à apporter les corrections ou réparations qui s´imposent :
- rajout de paillage,
- couture de la toile déchirée.
Dans le cas de paillage, le désherbage est assuré manuellement au pied de chaque végétal.
Dans le cas de mulch, il sera procédé au désherbage normal et /ou chimique, ainsi qu´à un
apport complémentaire.
Le CCTP précise si les travaux incluent la fourniture des produits destinés à être utilisés
comme paillage. Le matériau utilisé fera l´objet d´une constatation.
b. Découpe
Les travaux de découpe consistent à détourer les massifs avec des moyens manuels ou
mécaniques, pour souligner les contours, rectifier les désordres provoqués par la
végétation et limiter la progression des végétaux (gazons ou arbustes).
Le piochage des massifs est exécuté jusqu´au trait de découpe. Sauf stipulations
différentes du CCTP, ces travaux sont réalisés une fois par an en hiver.
149
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COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP précise les diverses prestations à réaliser pour les différentes zones
d´intervention. Le repérage des végétaux à supprimer est réalisé contradictoirement avec
le maître d´œuvre.
Lorsqu´elle est effectuée à la plantation, elle participe à diminuer les risques de Cette taille est destinée aux végétaux nouvellement plantés.
dessèchement, donc augmente les chances de reprise des végétaux. Elle a pour objet :
• de donner une forme déterminée aux végétaux et les obliger à conserver cette forme.
• de corriger des déformations de structure dues à l´irrégularité de végétation pendant la
reprise et l´installation des végétaux,
* Fourche : branche dont le diamètre se rapproche de celui de l´axe à son • de supprimer des fourches (*).
embranchement, branche dont l´insertion est trop verticale et risquant de concurrencer la
cime. Les fourches sont toujours des sources de faiblesse.
La taille de formation est une opération préventive, elle doit tenir compte du mode de
ramification naturelle de l´espèce traitée. Elle concerne des rameaux de 1 à 3 ans. La taille
de formation est réalisée avec un outillage léger, sécateur, échenilloir. Elle diminue
d´importance chaque année.
Sauf stipulations différentes du CCTP :
** Un conifère taillé perd inévitablement du naturel de sa forme. • les conifères sont dispensés de taille de formation (**),
• pour les végétaux venant d´être mis en place, elle s´effectue après les fortes gelées, (fin
d´hiver) et par la suite fin juin, début juillet, après la deuxième sève (date de la Saint-
Jean, taille en vert),
• la taille de formation est suspendue pour les végétaux de plus de 4 ans de plantation.
150
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les sujets concernés doivent être vigoureusement enracinés. Notamment, pour les arbres C´est une coupe à proximité du collet dans le but de produire un ou plusieurs nouveaux
nouvellement plantés, il faudra attendre au moins une saison de végétation. troncs à partir de rejets ou de drageons. Pour les essences greffées, la coupe est effectuée
au-dessus du point de greffe.
Les espèces de grande végétation se prêtent bien au recépage : peuplier, saule, robinier,
platane, paulownia. Cette technique est réservée aux espèces et sujets disposant d´une forte capacité à rejeter.
Il est à proscrire pour les espèces à bois dur rejetant faiblement : hêtre, chêne. L´opération s´effectue en période de repos végétatif.
Il est effectué lorsque le végétal est peu vigoureux (pousse annuelle courte, aspect chétif).
Il a pour objet de redonner une forme convenable à des sujets mal conformés.
Les végétaux à recéper sont soumis à l´acceptation du maître d´œuvre.
Les principaux critères susceptibles d´aider à définir la suppression d´un végétal Elles sont réalisées sur regarnissage naturel et/ou sur végétaux plantés afin de réduire la
présentant un caractère de dominé, dépérissant, issu d´une densité excessive du densité des plantations et d´éviter l´obtention de végétaux frêles, mal conformés et
peuplement sont : sensibles au vent.
• Rapport H/D : il est habituellement considéré qu´un rapport hauteur totale (H) sur
diamètre à 1,30 m du sol (D) :
- inférieur à 70 assure une bonne stabilité,
- 70 à 100 assure une stabilité relative,
- supérieur à 100 ne permet pas de résister convenablement au vent ou à la neige.
• Rectitude du tronc : courbure basale, le développement et l´équilibre de la cime
vivante.
• Défaut de structure : double tronc en branche maîtresse côte à côte avec un angle trop
aigu (écorce incluse).
• Arbre fortement altéré : couronne rachitique, production de bois mort sur les
branches.
Le CCTP précise s´il y a lieu d´effectuer des éclaircies. La technique d´éclaircie à réaliser
* Techniques d´éclaircies : est soumise à l´accord du maître d´œuvre (*).
A - Eclaircie par le bas :
Type d´éclaircie qui favorise particulièrement les dominants (ou bien, dans les éclaircies
fortes, les dominants sélectionnés répartis plus ou moins régulièrement dans le
peuplement) en enlevant une proportion variable des arbres des étages subordonnés.
151
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Sauf stipulation différente du CCTP, ces travaux sont réalisés annuellement au printemps.
152
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP doit distinguer les végétaux jeunes des plantations adultes. Sauf stipulations contraires du CCTP pour les arbres et baliveaux de plus de quatre ans de
plantation, le travail du végétal est suspendu. Au-delà, les prescriptions du chapitre E.4.
sont applicables.
Dans le cas de végétaux groupés ou faisant partie d´un même alignement, l´entrepreneur Elle est réalisée selon l´article E.2.6.1.1 Entretien des boisements rustiques ou à caractère
veille à l´homogénéisation de la taille. forestier.
Les arrosages sont surtout utiles au départ de la végétation, au printemps, et pendant Bien que la quantité d´eau qu´il est nécessaire d´apporter pour entretenir l´humidité
toute la période active de développement des arbres, de mars à août. L´irrigation convenable de la terre, l´époque et la fréquence des arrosages ne puissent être déterminées
régulière d´arbres sains installés depuis plusieurs années n´est pas indispensable dans des de manière absolue, l´arrosage doit respecter les préconisations suivantes :
conditions climatiques normales. Elle concerne surtout les jeunes plantations et les gros - l´arrosage doit concerner un volume de terre largement supérieur à celui exploré par les
sujets récemment transplantés. Pour les essences à végétation hâtive, il convient de racines,
commencer à arroser avant le réveil de la végétation. - la combinaison des quantités d´eau apportées et de leur fréquence doit permettre une
humidification suffisante de la terre sans toutefois provoquer d´excès d´eau dommageable
pour les racines,
- la qualité de l´eau ne doit pas nuire aux végétaux. Voir la deuxième partie, article
N.2.3.5.6. - Installation des plantations.
Sauf stipulations différentes du CCTP, une cuvette d´arrosage est réalisée pour les
végétaux de moins de 4 ans de plantation et non équipés de système particulier d´arrosage.
L´entretien de l´emprise de la cuvette d´arrosage, remblayée ou non, doit permettre de
maintenir un sol meuble et propre.
La surface de réception pour l´eau doit être en rapport avec la quantité d´eau à apporter,
cf. la deuxième partie, article N.2.3.5.6.- Installation des plantations.
Afin de protéger les racines du gel, d´éviter les risques de dépôts de neige, de glace au pied
du tronc, la cuvette est comblée à l´automne ou aussitôt après l´arrosage s´il n´est pas
* Pour les végétaux implantés sur une surface minérale, il est recommandé de réaliser et prévu de recommencer l´opération (*).
de combler la cuvette d´arrosage à chaque intervention. En effet, les eaux de ruissellement
de surface sont bien souvent polluées et donc plus néfastes que bénéfiques, et parfois
aggravées par les déjections des animaux.
Sauf stipulations contraires du CCTP, cet article s´applique pour les surfaces végétalisées
des aménagements paysagers. L´entretien de propreté des voiries et des équipements
divers est précisé au chapitre E.6..
E.2.8.1 - Ramassage des feuilles et produits végétaux E.2.8.1 - Ramassage des feuilles et produits végétaux
Les produits collectés doivent être traités dans le cadre d´une politique globale de gestion
des déchets pour maîtriser les coûts de maintenance.
E.2.8.2 - Elimination des détritus divers E.2.8.2 - Elimination des détritus divers
Les macro-déchets abandonnés par les utilisateurs des jardins doivent être ôtés au moins
une fois par semaine. Le CCTP précise la fréquence de ramassage et la destination des
produits. La loi sur les déchets de 1975 modifiée le 12 juillet 1992 laisse au producteur de
déchet (la collectivité territoriale) la responsabilité du déchet jusqu´à son élimination
complète et sa transformation en déchet ultime.
Le ramassage est exécuté manuellement ou par aspiration avec des appareils appropriés
dans le respect des conditions d´hygiène pour le personnel chargé de la collecte.
Les herbicides peuvent être totaux ou sélectifs. Le CCTP définit les types de produit à utiliser, les dates d´intervention et les conditions
d´utilisation (voir tableau de l´annexe contractuelle C).
• Les herbicides totaux détruisent l´ensemble de la végétation sur la surface traitée. Ils Les doses et le mode d´application sont établis en fonction des préconisations et soumis
sont utilisés sur les allées et les trottoirs. Les sols non revêtus (perméables) sont traités par l´entrepreneur à l´acceptation du maître d´œuvre.
sur leur totalité. Sur sol revêtu (imperméable), le traitement ne peut être que localisé sur
les mauvaises herbes à détruire.
• Les herbicides sélectifs n´agissent que sur des mauvaises herbes déterminées en
préservant les plantes cultivées.
- Sur gazons de graminées, l´herbicide sélectif détruit les dicotylédones présentes. Dans
le cas de graminées indésirables (sétaire, digitaire, etc.) seul un antigerminatif peut être
utilisé.
- Pour les massifs de plantations, les herbicides ont une sélectivité de position. Ils
empêchent la germination des graines de mauvaises herbes : ils doivent donc être utilisés
sur sol propre, en période hivernale.
- Pour traiter un massif déjà envahi, il convient d´utiliser un herbicide total mais en
traitement dirigé, c´est à dire en ne traitant que les mauvaises herbes à détruire, sans
toucher aux plantations.
Une attention particulière est à porter pour la destruction des plantes en milieu aquatique.
Les produits doivent être homologués pour le désherbage des plantes aquatiques ou semi-
aquatiques.
156
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
• Insecticide pour le traitement des parties aériennes. Pour ces produits, il existe une spécificité en fonction du ou des ravageurs en présence,
Ils agissent par contact, par ingestion ou inhalation. Certains insecticides demeurent à la ainsi que des époques d´application très précises et souvent limitées.
surface du végétal, en film : insecticides externes. Les autres pénètrent dans les tissus Le CCTP définit les types de produit à utiliser. Les doses et les modes d´application sont
végétaux, sont transportés par la sève et diffusent à l´intérieur de la plante : insecticides établis en fonction des préconisations et soumis par l´entrepreneur à l´acceptation du
systémiques. maître d´œuvre.
Les traitements sont réalisés lorsque la population de parasites est significative (seuil en
• Insecticide pour le traitement du sol. fonction de l´espèce).
Ces insecticides agissent sur les larves d´insectes situées dans le sol. Suivant les produits,
ils sont utilisés soit en pulvérisation, soit en granulés, soit sous forme d´appâts
empoisonnés.
• Acaricides.
Les acariens (araignées rouges, araignées jaunes) sont des ravageurs importants des
arbres et arbustes d´ornement. Les produits agissent sur des stades bien déterminés : œufs
et/ou larves et/ou adultes.
Les végétaux peuvent être attaqués par des maladies cryptogamiques (dues à des Le CCTP définit, suivant les types de végétaux, les types de maladies à combattre
champignons). Suivant la gravité de la maladie et l´intensité de l´attaque, le traitement est obligatoirement. Sauf stipulation différente du CCTP, le traitement est effectué dès
indispensable ou non. l´apparition des symptômes.
Un diagnostic peut être utilement demandé aux Services Régionaux de la Protection des Le CCTP définit les types de produit à utiliser et les conditions d´utilisation. Les doses et
Végétaux, aux laboratoires de phytopathologie de l´INRA, aux bureaux d´études le mode d´application sont établis en fonction des préconisations et soumis par
spécialisés. l´entrepreneur au maître d´œuvre.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP définit les types de produit à utiliser, les dates d´intervention et les conditions
d´utilisation.
Les doses et le mode d´application sont établis en fonction des préconisations et soumis
par l´entrepreneur à l´acceptation du maître d´œuvre.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
La fourniture et la mise en œuvre sont conformes aux prescriptions des Travaux Neufs
* Voir également l´annexe n° 4, fiche technique concernant l´emploi des amendements, N.2. - Aménagements paysagers (*).
des engrais et autres produits. Le CCTP définit les types de produit à utiliser, les époques d´application et les doses
Dans le cas d´une démarche qualité, voir l´annexe n° 11, Assurance de la qualité. d´emploi.
L´entrepreneur justifie l´emploi des produits par la remise au maître d´œuvre des sacs
vides utilisés.
Selon la qualité voulue, les gazons entretenus régulièrement reçoivent 2 à 3 apports Sauf stipulation différente du CCTP, les gazons entretenus régulièrement sont fertilisés
d´engrais pour un total d´unités fertilisantes/ha/an de : avec un engrais adapté à la qualité voulue.
. azote : 100 à 150,
. anhydride phosphorique : 50 à 80,
. potasse : 100 à 150
Les époques d´application sont, en général, la sortie de l´hiver, la fin de l´été et la fin
d´automne. Les engrais à action lente sont recommandés pour éviter les excès de pousse.
159
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Sauf stipulation différente du CCTP, les gazons peu entretenus ne sont pas fertilisés.
E.2.10.3 - Massifs de végétaux non ligneux E.2.10.3 - Massifs de végétaux non ligneux
En général, un engrais à action lente est incorporé au substrat lors de la plantation. Sauf stipulation différente du CCTP, les engrais sont apportés à chaque changement de
Eventuellement un deuxième apport peut être effectué en fin de saison de floraison soit par plante.
un apport en surfaçage, soit avec l´eau d´arrosage (engrais soluble).
Les arbustes en massifs et en haies sont fertilisés avant le démarrage de la végétation avec Sauf stipulation différente du CCTP, les arbustes en massifs et en haies ne sont pas
un engrais à action lente, riche en potasse et magnésie. fertilisés les quatre premières années de plantation. Ultérieurement, le CCTP définit le
type d´engrais, la dose et l´époque d´application.
• Rosiers et arbustes à fleurs.
Sur massifs de terre de bruyère, une attention particulière est portée sur le choix de • Rosiers et arbustes à fleurs.
l´engrais, en raison de l´acidité du substrat. La libération des éléments doit être peu ou Les massifs de rosiers sont fertilisés chaque année, dès la plantation, par deux apports
pas sensible à l´acidité. d´engrais : le premier au bêchage (avant le démarrage de la végétation), la deuxième, après
la floraison (en été).
160
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
E.2.10.5 - Boisements rustiques ou à caractère forestier E.2.10.5 - Boisements rustiques ou à caractère forestier
Sauf stipulation différente du CCTP, les arbres et baliveaux implantés sur une surface
végétale ne sont pas fertilisés.
Pour les arbres et baliveaux implantés sur une surface minérale, les apports d´engrais sont
effectués après les quatre premières années de plantation.
Les engrais sont du même type que les arbustes en massifs et en haies. La quantité Les engrais sont apportés dans la cuvette de plantation :
d´engrais est calculée en fonction de la dimension des végétaux (en général, 50 à 80 g/cm . soit en surfaçage suivi d´un arrosage,
de diamètre du tronc, avec un maximum de 3 kg/arbre). . soit par incorporation (forage de trous autour de l´arbre),
. soit par le dispositif d´apport d´eau (drain).
• Soins particuliers après déneigement par un fondant chimique (sel). • Soins particuliers après déneigement par un fondant chimique (sel).
Le sel (NaCl) utilisé comme fondant chimique modifie les propriétés physico-chimiques Dans le cas de végétaux susceptibles d´être atteints par du sel de déneigement
du sol et perturbe la physiologie des végétaux. (directement ou par ruissellement), sauf stipulation différente du CCTP, un apport
Des apports curatifs sont recommandés avant la reprise de végétation: d´engrais et de conditionneur de sol est effectué dans la cuvette de plantation avant la
- un apport d´engrais riche en potasse et magnésie pour déplacer l´ion sodium, reprise de végétation. Le CCTP précise les doses.
- un apport de conditionneur de sol pour restructurer le sol.
Par extension, le présent chapitre peut être applicable pour des marchés d´entretien des Le présent chapitre traite l´entretien rustique courant (*) de l´ensemble des dépendances
infrastructures ferroviaires, fluviales, maritimes et portuaires, bases aériennes des infrastructures routières, autoroutières, ferroviaires, fluviales, maritimes et portuaires,
* Le terme " courant " considère hors prestations : bases aériennes.
- l´entretien de maintenance : travaux de remise en état initial de référence, (état lors L´entretien :
de la réception), exemple le curage des fossés, le dérasement des accotements, la - des plantations (arbres, boisements, haies, arbustes),
reprise des talus érodés, - des zones ou points singuliers entretenus à l´aide d´une tondeuse
- l´entretien non programmable : réparation des désordres intervenus inopinément
est traité par les chapitres E.2. - Entretien des aménagements paysagers et E.4. - Taille,
(entretien d´urgence suite à un accident).
élagage, abattage des arbres.
Les prestations d´entretien des ouvrages d´assainissement, électriques, ou divers (accès Dans le cas de travaux au voisinage de lignes et installations électriques, l´entrepreneur
riverains, clôtures, ...) et des équipements (équipements de sécurité, signalisation s´informe auprès de l´exploitant de la valeur des tensions de ces lignes et installations.
verticale ...) implantés dans les dépendances vertes sont hors du domaine d´application Au cours de l´exécution des travaux, le personnel ou le matériel, doivent évoluer aux
du présent chapitre. distances réglementaires :
> 3 m pour les réseaux de moins de 50 000 volts,
> 5 m pour les réseaux de 50 000 volts ou plus.
Dans le cas contraire, l´entrepreneur demande une mise hors tension. Les travaux ne
peuvent commencer que lorsque l´entrepreneur est en possession d´une attestation de mise
hors tension.
E.3.1.1 - Programme d´exécution des travaux E.3.1.1 - Programme d´exécution des travaux
Dans les conditions fixées par l´article 28 du CCAG Travaux, l´entrepreneur soumet à
l´approbation du maître d´œuvre un programme des travaux compatibles avec les
contraintes liées à l´exploitation de l´infrastructure et précisant les périodes
* Voir l´article suivant E.3.2 Distinction des zones d´intervention. d´interventions prévues sur les différentes zones (*).
La décision de commencer la campagne de fauchage doit être prise en fonction des
critères suivants (l´importance relative de chacun de ces critères varie suivant les cas et
les régions) :
- la hauteur de l´herbe qui commence à être gênante à partir de 40 centimètres,
- la maturité de l´herbe ; plus l´herbe est proche de la maturité complète de ses fruits,
moins la repousse sera forte et rapide,
- les priorités définies sur le réseau (contraintes de sécurité ou écologique).
162
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Lorsque le chantier implique des dispositions lourdes de signalisation temporaire (par La signalisation de chantier est mise en œuvre dans les conditions définies à l´article 31.5
exemple sur autoroute), dont l´entreprise ne pourrait faire l´acquisition pour le seul du CCAG Travaux. Elle doit se faire conformément aux règles et aux dispositions
chantier concerné, il convient que les frais correspondants soient pris en charge par le techniques éditées par le maître de l´ouvrage d´infrastructure concernée. (Cf. première
maître de l´ouvrage, au besoin en faisant appel à des moyens propres ou à des moyens partie Dispositions communes, article C8 - Signalisation de chantier) (*).
mobilisables pour assurer les balisages des différentes interventions sur l´infrastructure.
* Cf. article 8.4.6 de l´annexe n° 10 (guide de rédaction du CCAP).
163
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Pour les réseaux routiers et autoroutiers, le présent fascicule concerne : Selon la catégorie du réseau, l´entretien des dépendances regroupe d´une manière
- la voirie communale (V.C.), générale :
- les routes départementales (RD), - les accotements, bandes d´arrêt d´urgence (BAU),
- les routes nationales ordinaires (RNO), - les terre-pleins centraux (TPC),
- les routes nationales de liaison (RNL), - les aménagements spécifiques : points d´arrêts, aires de repos, îlots directionnels,
- grande liaison d´aménagement du territoire (GLAT), échangeurs, délaissés ....
- liaison assurant la continuité du réseau autoroutier (LACRA),
- voirie rapide urbaine (VRU),
- autoroute. Le CCTP précise s´il y a lieu :
* Section courante et aménagements spécifiques. - la catégorie d´infrastructure et la zone concernée par la prestation à réaliser (*),
** Par exemple dans le cas d´une infrastructure routière on peut y distinguer 3 zones - la zone selon l´éloignement du bord des voies circulées (**),
selon leur éloignement du bord de la chaussée. - les zones à risque d´incendies,
♦ Zone A : située en proximité immédiate de la chaussée ; elle correspond à une bande - les sections en zone urbaine.
d´arrêt quand cette disposition du profil en travers existe : en section courante, on
considère que sa largeur maximale est alors de l´ordre de 2.00 - 2.50 m. En présence de
dispositifs de retenue, cette zone correspond à la totalité de la surface entre le bord de
chaussée et la glissière.
♦ Zone B : elle comprend le reste de l´accotement, quand celui-ci a une largeur supérieure
à celle de la zone A définie précédemment, le fossé quand il existe, et éventuellement une
zone supplémentaire d´environ 1.00 m de largeur horizontale au-delà du fossé ou de la
crête de talus de remblai.
♦ Zone C : elle comprend éventuellement le reste des dépendances jusqu´en limite
d´emprise : talus et délaissés accessibles ou non aux engins mécaniques, aire de repos,
etc.
Suivant les profils en travers rencontrés, les trois zones n´existent pas toujours
simultanément : c´est ainsi que dans le cas d´emprise très réduite, le fossé peut être dans
la zone A, alors la zone B disparaît, ainsi qu´éventuellement la zone C.
164
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* Le matériel monté sur un porte-outil (engin multifonctionnel) peut être porté, semi- Le fauchage consiste à réduire la hauteur de la végétation herbacée par un moyen
porté, tracté ou automoteur : mécanisé (girofaucheuse ou rotofaucheuse (*) afin de permettre de garder sur les surfaces
- girofaucheuse ou faucheuse à disques, faucheuse à axes verticaux, coupent l´herbe enherbées une hauteur de végétation compatible avec des objectifs de sécurité, de qualité
mais ne broient pas, de service, d´esthétique, de viabilité (conservation du patrimoine).
- rotofaucheuse à rotor horizontal : l´herbe est hachée, utilisation possible à grande
vitesse (> à 10 km/h).
** Le niveau de pratique peut être caractérisé par : Pour le fauchage, le niveau de pratique (**) à atteindre ou à maintenir est caractérisé par :
- des indicateurs d´état : - le nombre d´interventions par an pour chacune des zones d´éloignement définies,
exemple : hauteur de l´herbe pour le déclenchement de la prestation, ceci dans un - pour chaque intervention :
endroit donné (témoin PK X ou repère Y), . le nombre et la largeur des passes à réaliser,
• 20 cm maximum . la date limite d´achèvement, la hauteur d´herbe maximale à ne pas dépasser et/ou le
• 40 cm maximum nombre de passages,
• 60 cm maximum . la date limite de démarrage ou bien le facteur déclenchant la décision de faucher
déclinés par zones de l´accotement pour des longueurs données. (après épiaison par exemple) (***).
- des indicateurs de moyens : . les zones devant faire l´objet d´un ramassage avec évacuation,
• 3 passes par an . les points singuliers pouvant faire l´objet d´un désherbage chimique ou réalisé à
• 2 passes par an l´aide d´un outil de coupe mécanique porté à dos d´homme.
• 1 passe par an
• 1 passe tous les deux ans
déclinés par zones de l´accotement pour des longueurs données.
Le CCTP doit définir clairement par zones les différents niveaux de pratique.
*** Voir deuxième partie, article N.2.3.10.2. - Travaux de confortement pour la
végétalisation par semis hydraulique.
*** * La norme applicable est NFP 98-794. Le matériel utilisé est conforme aux normes (*** *).
La prestation de fauchage ne comprend pas une éventuelle intervention de propreté, Le CCTP précise la hauteur de coupe. A défaut celle-ci est de 8 cm, en aucun cas
ramassage préalable des déchets. inférieure à 5 cm.
Les dates préférentielles d´intervention sont :
- zones A et B : printemps - été Dans les zones où ont été semées des espèces sauvages, il est important d´exécuter le
- zone C (accessible aux engins mécaniques) automne. fauchage après maturité des graines.
Pour les zones proches des entrées de ville ou des aménagements spécifiques, il est
recommandé de :
- faire des tournées de propreté pour ramasser et évacuer à l´avance tous les déchets (en
particulier métalliques) qui sont abandonnés sur les accotements et dans les fossés,
- dégager le pourtour des obstacles fixes (désherbage manuel ou chimique par exemple)
* Cette tâche, très voisine du fauchage, fait cependant appel à des matériels et outils plus Cette opération consiste à couper, broyer, éliminer ou non la végétation indésirable
puissants. Elle a lieu, pour l´essentiel, en hiver. (roncier), rejet de ligneux jusqu´à 5 cm de diamètre.
Elle est réalisée mécaniquement à l´aide d´un matériel travaillant parallèlement au sol.
Dans les régions à haut risque d´incendie, le débroussaillage est généralisé de façon à
supprimer la continuité végétale entre le sol et le feuillage des arbres. Le niveau de pratique de la prestation à atteindre ou à maintenir (cf. article « fauchage »)
est précisé dans le CCTP, notamment les zones ou secteurs réalisés à l´aide d´un porte-
outil (tracteur ou camion) et ceux réalisés avec un outil de coupe mécanique à bras.
** La norme applicable est NF P 98-794. Le matériel utilisé est conforme aux normes (**).
Le débroussaillage est conduit dans des conditions conformes à la réglementation relative
*** Les obligations d´entretien de débroussaillage sont exécutées conformément aux à la lutte contre les incendies (***).
articles du Code Forestier : L 322.1 - L 322.3 - L 322.4 - L 322.7 - L 322.8 - L 322.9.
Dans le cadre de la lutte contre les incendies (cf. Article L 321-5.3. du code forestier (loi
du 6.7.92) :
«On entend par débroussaillage la destruction par tous moyens des broussailles et bois-
morts et, si leur maintien en l´état est de nature à favoriser la propagation des incendies,
la suppression des végétaux et sujets d´essences forestières ou autres lorsqu´ils présentent
un caractère dominé, dépérissant ou une densité excessive de peuplement, ainsi que
l´élagage des sujets conservés».
Dates préférentielles d´intervention :
- départements à risque d´incendies, 1 à 3 fois par an, printemps - été.
- débroussaillage des zones C accessibles aux engins mécaniques et débordement de la
végétation parasite, tous les 2 à 5 ans, automne et hiver.
La provenance et la qualité des produits, le mode d´exécution des travaux, sont définis
conformément aux prescriptions de la deuxième partie N.2. - Aménagements
* Voir les annexes 5 - Fiche technique concernant l´emploi des produits phytosanitaires, paysagers (*).
et 11 - Assurance de la qualité.
La mise en œuvre des produits est réalisée à l´aide d´un matériel conforme aux
** La norme applicable est NF P 98-799 normes (**).
Le CCTP précise :
• la catégorie de route,
• la zone et le secteur concernés,
• le niveau de pratique à atteindre ou à maintenir,
• la tâche à réaliser :
- Destruction totale de la végétation herbacée.
- Destruction sélective d´une partie de la végétation herbacée (dicotylédones), maintien
des graminées.
- Destruction sélective de la végétation semi-ligneuse dans de la végétation herbacée,
débroussaillage.
- Destruction de la végétation herbacée dans les massifs de plantations.
- Destruction de la végétation herbacée en présence de plantes vivaces à conserver.
- Dévitalisation des souches.
- Limitation de la végétation herbacée.
- Limitation de la végétation ligneuse.
- Destruction de plantes en milieu aquatique.
- Destruction des algues dans les plans d´eau.
- Destruction des algues, mousses et lichens dans les gazons.
- Destruction des algues, mousses et lichens sur les surfaces minérales.
- Traitements fongicides.
- Traitements insecticides.
Les choix des types de produits, les dates d´intervention, et les conditions d´utilisation
sont précisées dans la quatrième partie Annexe contractuelle C : Choix des traitements
phytosanitaires.
Les interventions liées au débordement des végétaux : arbres, baliveaux, arbustes en forme
libre, en rideau ou en haie, sont réalisées à l´aide d´un matériel spécifique conforme aux
* La norme applicable est NFP 98-780. normes (*) et selon les prescriptions du chapitre E.4. (taille et élagage des arbres).
*** Les sections ou zones d´intervention devant faire l´objet d´une réalisation témoin ou
d´essais, s´il y a lieu, l´endroit et la longueur de la planche d´essais, avec les tolérances
de déformation admises pour les faces vues : côté riverain, plateau dessus et dessous, et
ceci pour les sections courantes, en agglomération, les points singuliers.
E.3.7.1 - Ramassage mécanique des feuilles et produits végétaux. E.3.7.1 - Ramassage mécanique des feuilles et produits végétaux.
* Nombre de passages pour le ramassage des feuilles -1, 2, 3 fois correspondant au Le CCTP définit les dispositions suivantes :
dénuement des végétaux soit respectivement : 100 %, 50 %, 33 % des feuilles tombées. - la catégorie de route concernée,
- la zone et le secteur concernés,
** Balayeuse, balayeuse ramasseuse, balayeuse ramasseuse aspiratrice, aspirateur - le niveau de pratique à atteindre ou à maintenir (*),
mécanique, appareil soufflant tracté ou porté à dos d´homme. - les conditions de réalisation: devenir des déchets et catégorie du matériel utilisé (**),
Article 3.7.2 - Elimination des détritus divers E.3.7.2 - Elimination des détritus divers (*).
* La loi sur les déchets de 1975 modifiée le 12 juillet 1992 laisse au producteur de Les détritus (**) et macro-déchets (***) abandonnés par les usagers sont ôtés quel que soit
déchets (la collectivité territoriale) la responsabilité du déchet jusqu´à son élimination l´endroit où ils se trouvent. Le CCTP précise la fréquence des ramassages et la destination
complète et sa transformation en déchet ultime. des déchets.
Le délai maximum de débordement des corbeilles à papiers, ou l´encombrement immédiat
** On entend par détritus tous les rebuts que l´on peut trouver dans les dépendances de celles-ci est de 24 heures.
routières, ordures, verres, éléments étrangers.
Le ramassage est exécuté manuellement ou par aspiration avec des appareils appropriés
*** Epaves, cadre de vélos, éléments de carrosseries, électroménagers, branches sont dans le respect des conditions d´hygiène pour le personnel chargé de la collecte.
considérés comme des macro-déchets.
Il convient de prévoir pour cet enlèvement une rémunération spécifique.
TAILLE, ELAGAGE, ABATTAGE DES ARBRES TAILLE, ELAGAGE, ABATTAGE DES ARBRES
L´arbre isolé, de forme libre, en situation naturelle favorable, ne requiert que peu Au sens du présent chapitre, les travaux de taille, d´élagage, d´abattage des arbres
d´intervention. Ceci quel que soit son stade de développement. concernent plus spécialement des prestations réalisées :
Mais implanté dans un espace plus réduit que son développement naturel, proche du bâti, • sur des arbres nécessitant :
des réseaux aériens, des voies circulées, ou alignements que l´on désire conduire avec un - des mesures de protection destinées à empêcher les chutes des personnes, lorsque le
faible volume foliaire, l´arbre nécessite alors des interventions régulières et fréquentes. personnel travaille ou circule à une hauteur égale ou supérieure à 3 m, cf. décret n° 65-48
Quel que soit le niveau de contrainte imposé par l´environnement du site, ces du 8 janvier 1965, mod. par décret n° 81-989 du 30 octobre 1981.
interventions demandent à être définies avec précisions. Pour ce faire, le présent chapitre - un équipement de protection individuelle, cf. arrêté du 1 mars 1984, mod. par arrêté du
caractérise les modalités générales d´intervention, cinq types de taille, haubanage et 22 décembre 1994.
abattage avec ou une dévitalisation ou un essouchement. • par du personnel qualifié (*).
* Un certificat d´aptitude à la MSA (Mutualité Sociale Agricole) est souhaitable. Les travaux de tailles et d´entretien des arbres réalisés à une hauteur inférieure à 3 ml sont
traités dans le chapitre E.2.
Lorsque les travaux ont lieu sur des dépendances routières ou autoroutières, les prestations
impliquent :
** Cf. article 8.4. de l´annexe 10 (guide de rédaction du CCAP). Cf. les articles C.8, • la mise en œuvre d´une organisation spéciale du chantier,
E.3.1, E.3.1.1 et E.3.1.2. • des mesures particulières relatives à la signalisation des chantiers temporaires ou
mobiles (**).
Dans le cas d´une démarche qualité, cf. annexe 11 : assurance de la qualité.
En complément à ce chapitre, un lexique des mots techniques employés pour la taille,
l´élagage et l´abattage des arbres est précisé dans l´annexe contractuelle B.
Il a pour objet de valider la qualité des prestations recherchées selon les types de taille
définis au E.4.3.1, il a aussi pour effet de valider l´organisation du chantier au regard de
la sécurité de l´opération, des riverains, des usagers, des travaux au voisinage des réseaux
aériens.
* La bonne exécution des travaux de taille définis au E.4.3. impose dans la très grande Aucun chantier ne peut se dérouler sans la présence simultanée d´au moins deux
majorité des situations de faire appel à des entreprises disposant d´élagueurs confirmés. personnes (*).
Sur les chantiers occupant des zones où sont susceptibles de se mouvoir des tiers,
l´entrepreneur délimite le secteur de travail par un balisage qu´il lui appartient de déplacer
** La conformité des EPI et des machines aux exigences essentielles de sécurité est au fur et à mesure de l´avancement du chantier, le cas échéant. La délimitation des
attestée par l´apposition du marquage CE. périmètres à protéger ainsi tient compte des risques potentiels de chute de branches.
Il est à noter que la MSA publie un recueil sur la réglementation applicable dans ce L´entrepreneur doit repérer, à chaque interruption du travail sur un secteur donné, et en fin
domaine. de travail sur ce secteur, les branches restées suspendues dans la ramure, et les en
décrocher.
L´entrepreneur doit veiller à ce que son personnel soit équipé des équipements de
*** Les normes applicables sont : protection individuels (EPI) appropriés aux risques encourus (**), et que les machines
NF-E 52.610 Elévateurs de personnel sur véhicule porteur. mises à sa disposition respectent les exigences de sécurité et soient conformes aux normes
NF-HD 1004 Echafaudages roulants de service en éléments préfabriqués. (***).
E.4.2.3. - Détection des arbres présentant des facteurs de risques E.4.2.3. - Détection des arbres présentant des facteurs de risques
Si au cours de l´intervention qui lui a été commandée, l´entrepreneur détecte des arbres
présentant des facteurs de risque, il en avise aussitôt le maître d´œuvre qui définit les
nouvelles dispositions à prendre.
E.4.2.4. - Evacuation des déchets à risque épidémique E.4.2.4. - Evacuation des déchets à risque épidémique
* Ces dispositions sont à préconiser dans le cas de chantier concernant des arbres Le CCTP précise les modalités d´évacuation (*) des déchets dans le cas de chantiers
atteints de chancre coloré, de termites, ... comportant des travaux sur des arbres à risques épidémiques graves.
Les coupes dans du bois vivant sont à éviter quand il s´agit d´éliminer du bois mort ou des Quel que soit le type de taille on d´élagage à réaliser, la prestation comprend la
chicots. suppression du bois mort produit naturellement ou non par l´arbre, chicot, gourmand,
La coupe finale doit préserver le col de la branche. drageon.
A l´exception des chantiers d´abattage, l´usage des griffes est interdit pour le grimper du
La taille avec une tronçonneuse est à éviter à des moments où ne pourraient être évités tronc.
des dommages irréparables sur l´arbre ou des déchirures de tissus. Les pièces du marché précisent si les branches en surplomb du bâti ou des riverains (bâti
ou non) sont à supprimer.
Dans le cas de tailles réalisées en bordure de voie, les prestations comprennent les
interventions relatives aux servitudes. (cf. article E.3.6).
* Le maître d´œuvre définit la hauteur sous les premières charpentières et la nature du La taille de formation (*) a pour but de former la charpente des jeunes arbres afin qu´ils
port (libre ou architecturé). Ces tailles sont à pratiquer régulièrement jusqu ´à l´obtention puissent présenter à l´âge adulte les caractéristiques propres au port désiré.
de la forme souhaitée pour n´avoir à intervenir que sur des branches de faible section. Elle est réalisée selon l´article E.2.6.1.1.
L´entreprise veille à l´homogénéité de taille dans le cas de végétaux faisant partie d´un
même alignement.
E.4.3.1.2.- Taille d´entretien des formes libres E.4.3.1.2.- Taille d´entretien des formes libres
*arbres conduits en couronne contrôlée. Ce type de taille se pratique sur des arbres adultes conduits en forme libre dans le but
d´éviter qu´ils prennent une extension incompatible avec les contraintes de leur
environnement. On les ramène à des proportions moindres sans modifier leur silhouette
spécifique ou particulière. La réduction de houppier comprend la réduction de longueur
des branches périphériques. Une attention particulière est apportée au choix des tire-sève.
E.4.3.1.4. - Taille d´entretien des formes architecturées E.4.3.1.4. - Taille d´entretien des formes architecturées
Recalibrage. Recalibrage.
* Cette taille vise à maintenir le gabarit initial de l´arbre, et peut aboutir à une légère Cette taille (*) consiste en une sélection, sur des arbres ayant fait l´objet d´un entretien
réduction de son volume. Il est souhaitable de la réaliser tous les cinq ans environ. courant en forme architecturée depuis plusieurs années, de nouveaux rejets portant les
pousses annuelles qui subiront ultérieurement des tailles d´entretien courant.
Elle doit tendre à redonner progressivement à l´arbre une forme nouvelle compatible avec
* Du fait de l´importance des dégâts qu´ils ont subis, certains arbres ne sont pas les modalités de taille d´entretien courant, tout en assurant la sécurité (*).
rattrapables. Il est alors recommandé de les abattre.
L´entrepreneur sélectionne les branches ou rejets se développant sur des parties saines :
leur choix s´effectue en fonction de leur vigueur et de leur orientation.
Cette taille inclut la taille d´entretien courant des formes libres, c´est-à-dire la suppression
** Dans le cas particulier d´un arbre présentant une descente de cime, l´opération de des branches mortes ou dépérissantes, des chicots, des gourmands (**) sur le tronc et la
taille de rattrapage doit préserver les gourmands afin d´y pratiquer ultérieurement une base des charpentières, des drageons et de la végétation « parasite ». Elle comprend
sélection. également la reprise des branches cassées et des anciennes coupes. Une attention
particulière sera portée au choix des tire-sève.
E.4.3.2.1. - Périodes de débourrement et de descente de sève E.4.3.2.1. - Périodes de débourrement et de descente de sève
* En période de débourrement, le feuillage acquiert sa fonctionnalité et consomme plus Sauf stipulation précisée au CCTP pour quelques essences ou certains types de taille, les
qu´il ne produit. La taille à cette période conduit donc à un épuisement de l´arbre. Elle travaux de taille ne doivent pas être pratiqués en période de débourrement (*) et de
s´accompagne le plus souvent d´abondants écoulements de sève. descente de sève (**).
** La période de descente de sève s´étend en général de la fin août à la fin octobre, avec
une modulation liée aux essences et au climat. Seule une taille réduisant une faible
proportion du feuillage peut être pratiquée durant cette période.
En période de gel intense et persistant, les travaux de taille alors susceptibles d´entraîner
le bris de rameaux ou le déchiquetage des branches par les outils, sont suspendues.
E.4.3.3. - Mode d´exécution des coupes E.4.3.3. - Mode d´exécution des coupes
* Ceci vise notamment l´usage des griffes, des cordes de rétention qui provoquent des L´usage de tout matériel (*) et de toute technique susceptible de provoquer des dommages
frottements importants. importants à l´arbre est à proscrire.
Les chaînes des tronçonneuses sont difficiles à stériliser dans la mesure où l´huile protège Les travaux doivent être réalisés avec des outils tranchants et désinfectés pour éviter tout
les bactéries et champignons du produit désinfectant. risque de transmission d´agents pathogènes.
Préalablement à la désinfection, il est recommandé de procéder à l´élimination des débris
par brossage, nettoyage des restes d´huile ou de graisse avec un solvant. Le choix du produit est soumis à l´acceptation du maître d´œuvre.
L´entrepreneur fournit tous les éléments permettant de vérifier les caractéristiques du
* Voir les prescriptions de l´article E.2.9. produit (fiche technique du fabricant, et données de sécurité) (*).
Sauf stipulations différentes du CCTP, la désinfection des outils et du matériel à lieu entre
chaque arbre et au démarrage du chantier ; si possible par immersion des outils dans la
solution stérilisante pendant quelques minutes.
* C´est-à-dire exemptes de déchirures et d´arrachement d´écorce. Les coupes doivent être nettes et franches (*).
176
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Dans le cas d´une branche de fort diamètre, le schéma suivant décrit l´élimination en
tronçons successifs, condition indispensable pour éviter des déchirures à l´emplacement
de la coupe.
* Pour éviter de blesser l´arbre et d´endommager les biens situés à proximité, les grosses L´entrepreneur doit maîtriser l´orientation (*) de la chute de grosses branches.
branches sont descendues à l´aide de cordes pour bien maîtriser l´orientation de leur Pour cela, des entailles sur la face inférieure et sur la face supérieure de la branche avant
chute. la zone d´insertion de celle-ci sont réalisées pour éviter tout arrachement. On termine
l´opération en supprimant le morceau restant suivant le modèle décrit au paragraphe
précédent.
3 - Rabattage d´une branche : le rabattage est effectué à l´aisselle d´un rameau latéral qui
joue le rôle de tire-sève.
Le tire-sève a un diamètre égal à au moins 1/3 du diamètre de la branche supprimée.
177
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
5 - Cas particulier de rejets sur tête de saule : les rejets sont coupés un à un
Il faut proscrire les épareuses pour la réalisation des tailles en rideau. tangentiellement à la tête de saule, au plus près de celle-ci, mais sans l´altérer (*).
178
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
E.4.3.3.4. - Protection des coupes de taille. E.4.3.3.4. - Protection des coupes de taille.
Dans le cas de plaies récentes, il faut intervenir le plus rapidement possible en effectuant
un parage à l´aide d´outils appropriés. En cas d´écorce endommagée, le parage consiste à
supprimer l´écorce arrachée et les éclats de bois, et à retailler l´écorce à la périphérie de la
plaie afin de faciliter le développement du bourrelet cicatriciel.
Ces interventions ne doivent pas endommager les barrières de défense (*) mises en place
par l´arbre ainsi que le bourrelet cicatriciel.
Dans le cas de branches et de racines cassées ou arrachées, le parage consiste en une coupe
franche. De plus, après traitement, les racines seront recouvertes de terre afin de ne pas
être exposées au dessèchement ou au gel.
179
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* Cette pratique est réservée aux sujets pour lesquels les tailles d´allégement ne peuvent Cette pratique (*) a pour objet d´assurer la cohésion de la charpente.
suffire à réduire les charges et les contraintes.
Le choix du système et son positionnement sont définis en accord avec le maître d´œuvre. Elle consiste en l´installation de câbles métalliques ou synthétiques destinée à réduire les
tensions excessives au niveau des fourches, pour diminuer les risques de rupture.
Tout système pouvant provoquer des étranglements est proscrit.
* On distingue deux types d´intervention dans l´opération d´abattage : L´abattage (*) vise à la suppression définitive d´un arbre. La hauteur de coupe est soumise
à l´accord du maître d´œuvre. Le choix du mode d´intervention doit tenir compte des
- abattage avec coupe franche contraintes du site. La réalisation de l´opération doit préserver la sécurité des personnes,
- abattage avec démontage. des biens et de la végétation environnante.
Dans le cas d´abattages consécutifs à une maladie épidémique, on se conforme aux
règlements locaux.
* Dans le cas d´abattage d´individus appartenant à un peuplement issu de La dévitalisation vise à détruire la souche (*) et le système radiculaire afin d´empêcher
drageonnements dont on souhaite conserver le reste du peuplement, la dévitalisation de l´apparition de drageons et de rejets consécutivement à la suppression de la partie aérienne
la souche de ces individus est à proscrire. de l´arbre.
L´opération est réalisée soit avant l´abattage en période de descente de sève, soit
immédiatement après l´abattage.
Elle se fait avec un produit homologué, et conformément aux préconisations du fabricant.
180
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
En bordure des voies circulées ou dans le cas de chantier ouvert au public, les excavations
non comblées en fin de journée font l´objet d´une protection particulière vis à vis des
* Dans le cas de chantier ouvert au public ou en bordure de voies circulées, il est usagers de la voie ou du public (*).
fortement conseillé que dans le cadre de son intervention, l´entrepreneur prenne en charge
le comblement du trou laissé par l´extraction de la souche. Sauf stipulations différentes du CCTP, l´essouchement comprend la fourniture et la mise
en place d´un produit cryptogamique destiné à éviter le pourridié ou toutes maladies
endémiques provoquées par les arbres essouchés. Le traitement cryptogamique fait l´objet
** Il convient de prévoir dans la rémunération des prix le règlement de cette prestation d´une constatation (**).
de traitement.
Lorsque le comblement issu de l´excavation est incorporé avec l´essouchement, les
clauses de la deuxième partie relatives aux fourniture et mise en œuvre de la terre végétale,
sont applicables.
* Dans les travaux de taille, élagage ou d´abattage, on entend par déchet, tous les débris Les déchets (*) sont balayés au fur et à mesure de la progression des travaux, à défaut en
végétaux générés par l´intervention, souche, tronc, branche, brindilles, écorces, feuille, fin de journée avant de quitter le chantier.
copeaux, sciure. Le niveau de pratique du nettoyage du chantier doit au minimum assurer la sécurité des
** Chaussées ou trottoirs rendus glissants. Le CCTP précise le niveau de propreté des usagers et des riverains (**).
chantiers selon qu´il s´agit d´une intervention en site urbain ou hors agglomération,
balayage avec nettoyage à l´eau sous pression des surfaces minérales, des panneaux de Sauf stipulations différentes du CCTP :
signalisation, curage des fossés, regard à grille, etc. • le brûlage des déchets est interdit sur le site,
• le débitage des arbres s´effectue hors de voies circulées, sur le bord de la chaussée.
181
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
De manière générale, les terrains de sport méritent un entretien soigné. Le présent Les prescriptions pour les travaux d´entretien des aires de sports et de loisirs de plein air
chapitre donne les prescriptions d´exécution correspondantes, pour les diverses s´appliquent quels que soient les sports pratiqués et quel que soit le niveau auquel ils le
opérations couramment pratiquées. sont.
Cela ne signifie pas que toutes les opérations décrites soient à exécuter pour tous les Elles concernent les seules aires de jeux ; les surfaces d´accompagnement sont traitées soit
marchés. Il appartient au rédacteur du marché de préciser dans le CCTP les opérations au chapitre E.2-Aménagements paysagers, soit au chapitre E.4-Taille, élagage, abattage
nécessaires et leur fréquence, en fonction des caractéristiques de l´aménagement et de son des arbres, soit au chapitre E.6-Voirie et équipements divers.
utilisation.
Le rédacteur du marché doit également prévoir un mode de rémunération adapté à la
définition qu´il donne des prestations à réaliser : un prix forfaitaire (éventuellement modulé
selon la saison, cf. annexe 10 article 3) peut convenir pour des prestations complètement L´entretien des aires sportives a pour objectifs :
définies dans leur nature, leur consistance et leur fréquence. A l´inverse, un règlement sur - d´assurer la sécurité des usagers,
prix unitaires est bien préférable lorsque l´ampleur ou la fréquence des interventions - de maintenir les qualités sportives,
varient, par exemple selon la pluviométrie ou l´état constaté du terrain, et notamment pour - de prévenir l´usure des équipements,
les opérations qualifiées d´optionnelles dans l´annexe 8.2 qui récapitule sous forme de - de répartir sur une période plus longue les investissements financiers réalisés.
tableaux les diverses opérations d´entretien relatives à chaque type de sols sportifs. Le non-entretien peut avoir pour conséquence de favoriser la création de désordres
* Rappels. irréversibles sur le complexe formé de quatre couches (*).
1. Un sol sportif est un complexe constitué généralement de 4 couches :
- le fond de forme,
- la couche de fondation,
- la couche de base,
- la couche de jeu.
2. Les 3 premières couches forment l´infrastructure : elles assurent la pérennité de
l´ouvrage au sens de la garantie décennale. De ce point de vue, elles ne sont a priori pas
concernées par les travaux d´entretien tels qu´ils sont décrits dans ce tome.
3. De par leur constitution et leur mode de réalisation, on distingue des sols Par ailleurs, il existe un lien étroit entre couche de jeu et durée et type d´utilisation de l´aire
perméables ou imperméables. Dans le cadre des travaux d´entretien, on doit apporter un sportive. Les dégradations de l´ouvrage liées à une mauvaise utilisation de la surface
soin tout particulier aux systèmes d´assainissement et de drainage qui contribuent à la sportive ne sont pas prises en compte par l´entretien courant. Aussi, il est de la
pérennité et au bon fonctionnement des sols sportifs. Ces travaux font l´objet d´un article responsabilité du maître de l´ouvrage de prendre toutes dispositions utiles pour assurer le
particulier dans ce tome. respect des conditions normales d´utilisation associées à chaque type de surface sportive
(**).
** Il convient que le CCTP précise les conditions d´utilisation du terrain (cf. annexe 8-1).
*** Le poids des engins est adapté au type de la couche de jeu sur laquelle il évolue. Le Le choix du matériel d´entretien et des périodes d´intervention doit tenir compte des
matériel lourd utilisé sur sol gazonné est muni de pneus larges et à basse pression. conditions de sol afin de n´entraîner aucun désordre sur l´ensemble des couches
constituant le sol sportif (***). Le choix du matériel est soumis au visa du maître d´œuvre.
182
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* Les performances sportives visées ici sont notamment la souplesse de la couche de jeu Les opérations d´entretien sont définies en fonction des résultats recherchés. Il convient
et le rebond de balle. de conserver au sol gazonné ses performances sportives originelles (*). Dans ce but, le
CCTP précise la nature et la fréquence des opérations à réaliser. Elles peuvent comprendre
Pour des raisons de commodité et de coût, l´arrosage ou sa programmation, le traçage : la remise en ordre après jeu, la tonte, l´arrosage, la fertilisation, les traitements
des lignes et la remise en ordre après jeu sont souvent assurés par le maître de l´ouvrage phytosanitaires, l´aération, le défeutrage, l´amélioration de la planéité, le regarnissage, le
ou l´utilisateur. sablage, le décompactage, le roulage et le traçage des lignes.
Le planning prévisionnel des interventions est établi, sous le contrôle du maître d´œuvre,
en accord avec les utilisateurs et le maître de l´ouvrage.
E.5.2.1.1 - Remise en ordre après jeu E.5.2.1.1 - Remise en ordre après jeu
* Cette opération est réalisée généralement par le maître de l´ouvrage ou l´utilisateur. Lorsque le CCTP prévoit l´opération (*), il indique le délai d´intervention après le jeu et
le maître de l´ouvrage communique les prévisions d´utilisation à l´entrepreneur.
Il est recommandé d´utiliser, pour la première tonte, une tondeuse à axe vertical (lame La tonte est précédée de l´enlèvement des déchets et autres éléments indésirables qui
rotative). En dehors des périodes de jeu, il convient de remonter la hauteur de tonte pour pourraient se trouver sur la surface de jeu.
inciter l´approfondissement de l´enracinement. De ce fait, la première tonte après cette
phase doit faire l´objet impérativement d´une collecte des produits de tonte. La coupe doit être franche et uniforme :
- elle est franche lorsque les extrémités des feuilles coupées ne sont pas mâchées,
Par la suite, la tondeuse à lame hélicoïdale est conseillée pour sa qualité de coupe, mais - elle est uniforme lorsque le gazon présente un tapis régulier sans ondulation ni trace
elle nécessite une fréquence d´intervention plus importante. marquant les raccords de passage de machine.
Le CCTP précise quel type de tondeuse (hélicoïdale ou rotative) est utilisée en fonction
des surfaces et des périodes. Il fixe pour chaque zone considérée et en fonction du
calendrier de jeu la hauteur des coupes. La fréquence des interventions est précisée soit
par un calendrier fixé en fonction de la saison, soit par une hauteur d´herbe à ne pas
* Chaque coupe ne doit pas supprimer plus de un tiers de la longueur des feuilles. dépasser (*).
183
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TEXTE
COMMENTAIRES
** Le ramassage des déchets après chaque tonte permet de limiter : Sauf stipulations différentes du CCTP, chaque tonte est suivie du ramassage des déchets
- le développement du feutrage, de tonte (***).
- le développement des maladies cryptogamiques,
- la dissémination de graminées indésirables (par exemple, pâturin annuel).
L´absence de ramassage nécessite l´augmentation du nombre d´opérations de défeutrage.
*** Les limites de pelouse le long des clôtures, les environs immédiats de poteaux, sont Les zones inaccessibles à la tondeuse (***) sont tondues manuellement ou avec tout
généralement inaccessibles aux tondeuses. matériel adapté pour obtenir la même hauteur uniforme de coupe.
Les installations d´arrosage comportent soit de simples bouches d´arrosage, soit des L´eau doit être distribuée au gazon en fonction de ses besoins propres. Il est admis que la
réseaux intégrés à programmation manuelle ou automatique. quantité d´eau apportée est égale à la valeur de l´évapotranspiration potentielle (ETP),
pondérée d´un coefficient tenant compte de la nature du substrat et de conditions locales
L´apport d´eau est indispensable à la croissance de la pelouse lorsque les précipitations particulières dans lesquelles se trouve l´espace à arroser.
sont insuffisantes. Les quantités d´eau apportées à chaque arrosage et l´intervalle de
temps entre ceux-ci ont une grosse influence sur la profondeur d´enracinement: La fréquence de l´arrosage dépend des conditions climatiques et de la nature du substrat.
- les arrosages trop fréquents et superficiels provoquent un enracinement
superficiel induisant pour le gazon une sensibilité plus importante à l´arrachement et à la La quantité d´eau apportée à chaque opération est telle que le sol est humidifié sans excès
sécheresse, et de façon homogène sur la totalité de la profondeur prospectée par les racines du gazon.
- les arrosages trop abondants favorisent le lessivage de certains éléments
nutritifs et l´apparition de maladies cryptogamiques. La fourniture de l´eau est à la charge du maître de l´ouvrage.
Le planning d´arrosage devra tenir compte de ces données. Lorsque l´installation le
permet, les arrosages se feront entre 22 heures et 7 heures. Si le CCTP prévoit l´arrosage (*), il indique les objectifs à atteindre.
* L´arrosage est réalisé généralement par le maître de l´ouvrage. Dans le cas où l´entrepreneur se voit confier l´entretien du réseau d´arrosage, le CCTP
précise à partir de quel élément débute le réseau considéré, la nature et les modalités des
opérations d´entretien en relation avec la notice d´utilisation de l´installateur (cf. article
E.6.3).
La fertilisation d´entretien a pour but de conserver la fertilité du substrat, en compensant Les quantités d´éléments nutritifs à apporter sont fonction des caractéristiques du substrat
les exportations. Elle consiste en l´apport des éléments nutritifs nécessaires au et du drainage, des objectifs de qualité et d´utilisation du terrain.
développement du gazon.
L´utilisation des engrais à action lente est recommandée pour éviter les excès de pousse Les engrais mis en place doivent être répartis de façon uniforme, les irrégularités visibles
et pour obtenir un aspect plus homogène dans le temps (notamment la couleur). Toute ne sont pas acceptées. Le matériel d´épandage doit être sélectionné en conséquence.
modification d´engrais par rapport à ceux prévus au CCTP doit être soumise à l´agrément
du maître d´œuvre avant utilisation.
* Le CCTP peut prévoir des analyses de sol afin d´ajuster au mieux les apports de Le CCTP fixe les besoins en éléments nutritifs, le type des produits à utiliser, les doses
fertilisants. Ces analyses sont à la charge du maître de l´ouvrage. Le calendrier annuel de d´apport et le calendrier de fertilisation (*).
fertilisation est établi en fonction des résultats des analyses.
La fourniture des engrais est à la charge de l´entreprise qui soumet ses choix à
l´acceptation du maître d´œuvre.
** Voir annexe 4 : « fiche technique concernant l´emploi des amendements, des engrais La fourniture et la mise en œuvre sont conformes à la réglementation (**).
et des autres produits ».
L´entrepreneur justifie l´application des produits par la remise au maître d´œuvre des sacs
vides des fournitures utilisées.
185
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COMMENTAIRES TEXTE
* L´aération par perforation peut se pratiquer avec deux types de matériel : L´objectif essentiel est de maintenir des conditions de sol permettant un développement
. l´aérateur à pointes réalise des trous par enfoncement ; il peut convenir dans optimal du système racinaire du gazon malgré le piétinement intensif.
les substrats à texture favorable ;
. l´aérateur travaillant comme un emporte-pièce est muni de louchets ou de L´aération du sol consiste à réaliser des trous (aération par perforation) ou des fentes
cuillères. Il effectue un travail plus efficace car il y a extraction de carottes: celles-ci sont (aération par scarification) dans le but de favoriser la pénétration de l´air et de l´eau en
ramassées lorsque la texture du sol extrait est trop défavorable et elles sont émiettées sur profondeur (jusqu´à environ 10 cm), au moyen d´un matériel spécifique(*).
place dans le cas contraire. L´aération avec carottage convient plus particulièrement aux
substrats à texture défavorable.
L´aération par scarification se pratique au moyen d´un aérateur à lames ou à couteaux
qui réalise des incisions dans le sol.
Outre son action sur le développement racinaire du gazon, l´aération favorise également: Pour une meilleure efficacité, cette opération peut être complétée par un sablage ( cf.
- l´amélioration de la structure de la partie superficielle du sol, article E.5.2.1.11 ), et un épandage d´engrais.
- en cas d´apport simultané de sable, l´amélioration de la texture,
- la décomposition de la matière organique dans le sol,
** Durant la saison de jeu, la fréquence peut être mensuelle pour l´aération par Le CCTP indique le type d´aération et de matériel, la densité des trous ou fentes et leur
perforation et hebdomadaire pour la scarification. Dans tous les cas, l´intervention est à profondeur, en cas d´extraction s´il y a ramassage ou émiettage des carottes, le nombre
éviter en période d´excès d´humidité, de froid ou de chaleur. d´opérations à effectuer dans l´année et les périodes d´intervention(**).
Le feutre est la couche superficielle du sol correspondant à une accumulation excessive Le défeutrage (ou régénération) est réalisé à l´aide d´un appareil muni de couteaux
de matière organique non décomposée. Il résulte généralement des déchets de tonte verticaux, à vitesse de rotation rapide. La profondeur d´enfoncement des lames dans le
insuffisamment ramassés ou d´un apport volontaire d´amendement organique en surface. feutre est de l´ordre de 10 à 20 millimètres.
Le feutrage provoque généralement un développement excessif du système racinaire du
gazon dans les premiers centimètres du sol. Il augmente la sensibilité aux maladies Il a pour but de retirer une partie des déchets organiques ou racines excédentaires et
cryptogamiques. Son incidence est directe sur le mauvais comportement de d´aérer superficiellement le sol afin d´accélérer la décomposition de la matière organique
l´enracinement. et d´améliorer la percolation de l´eau.
La scarification peut contribuer au défeutrage.
Il est pratiqué en deux passages croisés durant les périodes de forte régénération, au
Le nombre d´interventions est fonction : printemps ou en début d´automne.
- de la nature des graminées composant le gazon (origine du feutre),
- du nombre de tontes sans ramassage, Cette opération est suivie du ramassage des produits issus du défeutrage.
- de la fréquentation de l´ouvrage,
- de la nature du substrat. Lorsque le CCTP prévoit l´opération, il en fixe le nombre annuel et les périodes de mise
en œuvre.
L´opération de défeutrage est réalisée hors des périodes de jeu, lorsque le gazon est en
pleine végétation afin qu´il puisse se régénérer rapidement. Elle est précédée
éventuellement d´un désherbage sélectif et démoussage.
186
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COMMENTAIRES
TEXTE
La résorption des flaches a pour but d´améliorer : En cas de faibles déformations de la surface, un reprofilage local est réalisé. Celui-ci peut
- le ruissellement des eaux superficielles, nécessiter un apport de substrat. En présence de tranchées drainantes de surface, la
- les conditions de jeu. continuité de ces tranchées doit être assurée jusqu´à la couche superficielle de sable.
* La norme applicable est NF P 90.113. La composition du substrat est conforme aux normes relatives à la construction des
** Le CCTP peut préciser la composition du substrat pour une meilleure compatibilité terrains de sport (*), sauf stipulations différentes du CCTP (**).
avec le sol en place.
La mise en place du substrat doit se faire à chaque fois suivant une épaisseur maximale de
Un ratissage croisé des zones traitées peut favoriser la reprise du gazon. L´apport de 1 cm et durant une période de forte régénération: printemps ou automne. La couche
substrat peut être suivi d´un regarnissage par semis ( cf. article E.5.2.1.10 ). éventuelle de sable de surface est rétablie.
La « fiche technique concernant les gazons, les semences, les mélanges » figure en Cette opération consiste à reconstituer le gazon sur les zones dégradées, par semis ou
annexe 6. placage. Lorsque le terrain comporte un drainage renforcé de surface, toutes les
précautions sont prises pour éviter la dégradation des tranchées de surface.
* Lorsque le semis ne comprend qu´une seule espèce, il est recommandé d´utiliser
Le regarnissage est réalisé annuellement en tout début de la trêve estivale. Dans le cas
plusieurs cultivars de cette espèce.
d´un semis, le mélange est composé d´espèces à installation rapide (*).
Les surfaces à regarnir sont préalablement préparées (*).
** Lorsqu´il y a semis, le sol est griffé superficiellement. Le semis peut être également Les zones regarnies doivent faire l´objet d´un entretien renforcé : notamment fertilisation
précédé d´une aération ou d´une scarification, puis suivi d´un léger sablage. Lorsqu´il y
et arrosage.
a placage, le gazon ancien subsistant est évacué et le sol est ameubli. Le niveau du sol est
tel que les plaques de gazon ne provoquent pas de décalage vertical avec la surface
Lorsque le CCTP le prévoit, il précise la composition floristique du semis ou du placage,
environnante.
la dose de semences, les façons culturales préalables, l´indication de la surface concernée.
E5.2.1.11 - Sablage
E.5.2.1.11 - Sablage
* Cette opération peut avoir pour objectif :
Le volume de sable à apporter est lié à l´objectif visé (*).
- en présence d´un drainage renforcé de surface, le maintien de la couche Pour une épaisseur de sable supérieure à 5 mm, le sable doit être mis en place durant une
superficielle de sable mise en place à la création dans le but de favoriser l´écoulement de période de forte régénération du gazon
l´eau vers les tranchées de surface (épaisseur maximale de sable = 8 à 10 mm),
- la protection du gazon au niveau du collet des végétaux (épaisseur maximale de
Le sable apporté ne doit pas être de nature à modifier le pH du sol (**) et ne doit pas
sable = 4 à 6 mm),
contenir d´éléments dangereux et être exempt d´éléments fins. Les caractéristiques
- l´amélioration progressive de la texture du substrat en place dans les premiers satisfont aux conditions suivantes :
centimètres (épaisseur maximale de sable = 4 à 6 mm),
- éléments constitutifs de forme ronde (sable roulé),
- suite à une opération d´aération ou de décompactage, le remplissage des
- granulométrie 0/2 à 0/4 mm,
perforations pour une efficacité plus durable (épaisseur maximale de sable = 6 à 8 mm), - teneur en calcaire total inférieure à 25 %,
- pas d´éléments inférieurs à 0,08 mm (sable lavé).
** L´utilisation d´un sable siliceux est recommandé.
187
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COMMENTAIRES TEXTE
En cas de réalisation simultanée de perforations du sol, le sablage est suivi d´un balayage
*** Pour un maximum d´efficacité, le choix du matériel de balayage et une teneur en eau pour incorporation maximale du sable dans les trous (***).
faible du sable sont essentiels.
Lorsque le CCTP prévoit le sablage, il indique l´origine et les caractéristiques du sable, le
*** * Le sablage peut être annuel lorsque le terrain comporte un drainage de surface. nombre d´interventions (*** *), les objectifs à atteindre et le volume global à apporter.
Le décompactage (et le sablage associé à cette opération ) ne fait généralement pas partie
de l´entretien courant. Il est alors traité comme une opération optionnelle
complémentaire.
L´utilisation intensive, le non-respect des conditions d´utilisation, le passage répété des Cette opération a pour but d´aérer le sol en profondeur (au-delà de 10 cm), d´améliorer la
engins d´entretien, un roulage excessif peuvent être responsable d´un compactage perméabilité et la porosité du sol, de favoriser le développement du système racinaire.
progressif du sol. Si le compactage est superficiel (inférieur à 10 cm de profondeur), un Pour une meilleure efficacité, le décompactage peut être complété par un sablage (cf.
aérateur à gazon est suffisant pour décompacter le sol (cf. article E.5.2.1.7). Au-delà, article E.5.2.1.11).
l´utilisation d´un matériel spécialisé est indispensable.
Le décompactage est réalisé avec des conditions d´humidité particulières permettant la
* Une humidité trop élevée peut compromettre l´efficacité de l´intervention. formation de fissures dans le substrat (*).
Plusieurs types de matériels peuvent être employés : Lorsque le sablage est associé, celui-ci est effectué avant l´opération de décompactage. Un
- les décompacteurs à broches qui perforent le sol, balayage est ensuite réalisé pour une incorporation maximale du sable au sein du substrat,
- les sous-soleurs vibrants qui réalisent des fentes. dans les trous ou les fentes issues du décompactage.
* Le roulage peut favoriser le tallage du gazon à la reprise de la végétation. En aucun Le roulage est une opération qui est pratiquée exceptionnellement pour supprimer les
cas, le roulage ne peut avoir pour objectif l´amélioration de la planéité. gonflements (poches d´air) créés par l´action gel - dégel et les petites irrégularités de
surface (*).
En règle générale, il n´est pas nécessaire de rouler un gazon. En cas de besoin, le roulage
doit être effectué avec un rouleau spécifique à gazon.
Le rouleau utilisé aura une grande largeur de travail pour éviter de marquer le sol, et un
poids au centimètre de génératrice n´excédant pas 2 kg ; tout autre matériel, notamment
du type compacteur à jante lisse utilisé en travaux de gros œuvre est proscrit.
Le roulage est effectué avec une vitesse d´avancement faible, afin que le rouleau soit en
permanence en contact avec le sol.
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COMMENTAIRES TEXTE
** Le roulage ne peut avoir lieu dans les conditions suivantes : Le sol à travailler doit être largement ressuyé, mais encore légèrement humide (**).
- sol gelé (risque de dégâts occasionnés à la végétation en place),
- sol détrempé (eau en excès stockée dans le sol), Lorsque le CCTP le prévoit, il définit les caractéristiques du rouleau, la fréquence et les
- sol trop plastique (sol déformable et risque élevé de compactage), dates d´intervention.
- sol sec (action inefficace).
En cas d´utilisation de plâtre, le décapage du produit accumulé doit être effectué suivant
un calendrier prévu au CCTP.
E.5.2.2 - Entretien des sables stabilisés mécaniquement E.5.2.2 - Entretien des sables stabilisés mécaniquement
Cette catégorie de couche de jeu regroupe tous les sables à l´exception du sable calcaire Les surfaces stabilisées nécessitent un entretien régulier, pour pouvoir être utilisées dans
constituant la « terre battue » et les sables stabilisés chimiquement. Les matériaux entrant des conditions de sécurité et de performances convenables.
dans cette catégorie sont :
Les opérations visent à maintenir la planéité et la souplesse du produit. Le taux d´humidité
- le schiste rouge, est un facteur déterminant de confort d´utilisation.
- les mélanges comportant de la terre,
- les sables provenant du concassage de roches massives. Par ailleurs, le maintien de l´homogénéité des matériaux de chacune des couches est
essentiel.
Cette liste n´est pas exhaustive.
L´eau participe activement à la stabilisation d´un sol et à la souplesse de ce sol. La En période de jeu, l´humidité de la couche de jeu doit être conservée.
présence d´un équipement d´arrosage est indispensable.
L´arrosage est réalisé chaque fois que le besoin s´en fait sentir.
* Il ne doit y avoir ni ruissellement sur la surface de jeu, ni déstabilisation du matériau, La quantité d´eau apportée à chaque fois doit permettre d´humidifier sans excès la couche
ni apparition du phénomène de battance c´est à dire désolidarisation des éléments fins. de jeu sur toute son épaisseur (*).
** La durée et la fréquence sont fonction des conditions climatiques locales, de la nature La fourniture de l´eau est à la charge du maître de l´ouvrage.
du matériau et de son épaisseur, de l´utilisation du terrain. Compte tenu de toutes ces
dépendances, l´arrosage revient de préférence au maître de l´ouvrage ou à l´utilisateur. Lorsque le CCTP le prévoit, il précise les objectifs à atteindre (**).
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COMMENTAIRES
TEXTE
Sur une chape saturée en eau, le piétinement des joueurs provoque la remontée d´éléments Le griffage a pour but de réincorporer les éléments dissociés et de restituer ainsi
fins qui contribuent à l´imperméabilisation de la couche de jeu. l´homogénéité initiale du matériau sur la partie superficielle de la couche de jeu, soit les
2 premiers centimètres.
L´absence d´entretien entraîne la désolidarisation des éléments grossiers de surface, la
formation de flaches. Le rabotage restitue la planéité en cas de faibles irrégularités.
* Les 3 opérations griffage, rabotage, roulage peuvent être réalisées séparément avec du Le matériel utilisé ne doit pas déformer la surface de jeu (*). Une humidification préalable
matériel spécifique à chacune d´elles ou simultanément avec un combiné multifonctions. est réalisée en cas de matériau sec.
** La fréquence est fonction de l´intensité d´utilisation. Cet entretien est à réaliser au
moins toutes les 20 heures d´utilisation. Le CCTP précise les caractéristiques du matériel et la fréquence des interventions (**).
Toutes les précautions d´usage sont prises à proximité des surfaces engazonnées ou Si le CCTP le prévoit, il fixe la date d´intervention.
plantées.
Le choix du produit, les doses et le mode d´application sont soumis par l´entrepreneur à
l´acceptation du maître d´œuvre.
* Ce produit permet de lutter contre un excès de poussière. Il a également l´avantage de Sous certaines conditions climatiques, le maintien de l´humidité nécessite, outre
gêner le développement de la végétation. l´arrosage, un traitement superficiel du sol au chlorure de calcium (*).
La mise en œuvre consiste en un épandage régulier du produit sur la surface de jeu.
** Le produit est appliqué durant la saison chaude en un nombre de fois très variable
suivant la région. Chaque application se fait généralement à raison de 400 grammes au Le CCTP définit la dose d´épandage et les dates d´intervention (**).
mètre carré.
Les zones d´embut et la zone centrale, pour certains jeux, sont particulièrement
sollicitées.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* Le marquage des lignes est généralement réalisé par le maître de l´ouvrage ou Lorsque le CCTP le prévoit (*), les tracés sont effectués avec un matériel et des produits
l´utilisateur. proposés par l´entreprise à l´agrément du maître d´œuvre. Ils sont effectués sur les terrains
de jeu avant l´utilisation et en fonction des besoins.
Les terrains de tennis en terre battue font l´objet d´un entretien particulier préalablement
à chaque partie. Les opérations à exécuter, à la charge des joueurs, sont les suivantes :
- passage du filet pour répartir au mieux la brique pilée,
- balayage des lignes pour les rendre apparentes après passage du filet ou durant le jeu,
- léger arrosage pour une meilleure stabilisation de la brique pilée.
Le frottement des chaussures sur le sol arrache des éléments grossiers du sable calcaire
sous-jacent à la brique pilée superficielle. Ces éléments se mélangent à la brique pilée et
sont à l´origine de faux rebonds.
Le balayage a pour but d´éliminer les éléments indésirables en surface.
* Le balayage est effectué généralement à l´aide d´un balai dont la brosse est constituée Le CCTP définit la fréquence d´intervention et le matériel à utiliser (*).
de branches de bouleau. La fréquence est d´environ une fois par mois.
191
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
* L´arrosage est réalisé généralement par le maître de l´ouvrage ou l´utilisateur. Lorsque le CCTP le prévoit (*), l´intervention est effectuée suivant les prescriptions de
l´article E.5.2.2.1.
* Voir les recommandations fédérales : « Cahier des charges des terrains de tennis. Sous l´effet du gel - dégel, le sable calcaire se déstabilise. Les terrains en terre battue
Construction. Rénovation. Entretien. Responsabilités ». doivent être remis en état annuellement à la sortie de l´hiver.
** Un premier nettoyage a lieu de préférence à l´automne, et renouvelé lors de la remise Pour ce faire, les opérations successives suivantes doivent être réalisées (*):
en état. - nettoyage (**) du court par balayage pour éliminer tous les éléments indésirables ou
désolidarisés de la couche de jeu : brique pilée, éléments grossiers dissociés, déchets divers ;
- rabotage et évacuation du mélange sable calcaire + brique pilée lorsqu´il contient
plus de 15 % de brique pilée,
*** Le décompactage ne doit pas altérer la couche de base. Cette opération n´est pas - décompactage par griffage de la totalité de la couche de jeu (***),
forcément à réaliser tous les ans. - reprofilage par apport de sable calcaire si nécessaire (l´épaisseur totale ne doit pas
dépasser 6 cm après compactage),
- roulage pour stabilisation du matériau,
- apport de la brique pilée pour la coloration,
- roulage pour lier la brique pilée au calcaire,
- renouvellement des tracés de jeu.
Ils sont de 2 types: tracés à la peinture ou baguettes en matière plastique. Les tracés peints sont nécessairement renouvelés tous les ans lors de la remise en état de
la couche de jeu. La fourniture est soumise à l´approbation du maître d´œuvre.
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Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les tracés préfabriqués sont mis à l´abri des intempéries durant l´hiver.
Les opérations de remise en place sont réalisées suivant les prescriptions du fournisseur.
E.5.2.4 - Entretien des matériaux naturels liés E.5.2.4 - Entretien des matériaux naturels liés
L´absence d´entretien peut avoir pour conséquences : La couche de jeu est un complexe indéformable sous le poids de l´utilisateur, perméable
ou imperméable et comprenant un granulat minéral dont les éléments sont liés au moyen
- une glissance excessive, d´un produit tel que par exemple le bitume, le ciment... La surface peut être recouverte
- le colmatage de la couche de jeu ce qui induit une perméabilité réduite et par d´une pellicule de peinture ayant un rôle de protection et esthétique.
conséquent une durée d´utilisation limitée,
- une dégradation superficielle par désolidarisation des gravillons, Quelle que soit la discipline pratiquée sur une telle surface de jeu, l´utilisation se fait avec
- une qualité de jeu amoindrie, des chaussures non munies de pointes ou de crampons. Dans ces conditions, l´état de
- une dépréciation esthétique. surface doit permettre une évolution sans risque de glissance excessive, glissance qui doit
être adaptée au sport pratiqué.
L´évacuation de l´eau s´effectue par infiltration au moyen des pores existant entre les
éléments du granulat (perméabilité) et par ruissellement (pente et planéité).
Pour les surfaces imperméables, l´aspiration n´est pas indispensable. Le balayage doit être réalisé avec un matériel muni d´un dispositif aspirant relié à un
réservoir.
Une fréquence hebdomadaire est souhaitable en automne en présence à proximité d´une Le CCTP définit la fréquence des interventions en fonction de l´environnement du terrain
végétation ligneuse. Une fréquence mensuelle est suffisante en site propre. et de son utilisation.
193
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le lavage est effectué à l´eau sous pression de manière à décoller les poussières adhérant
au revêtement et les matières obstruant les pores des surfaces perméables. Le jet d´eau
sous pression ne doit pas dégrader les éventuels joints et les éléments constituant la couche
de jeu.
Une fréquence annuelle paraît souhaitable. Pour les sols perméables en site très polluant, Le CCTP définit la fréquence des interventions en fonction de l´environnement et de
une fréquence semestrielle peut être envisagée. l´utilisation du terrain.
Tout développement de végétation sur les surfaces de jeu doit être évité. Le traitement
chimique préventif des surfaces empêche l´implantation des mousses et lichens, la
prolifération de la végétation rejetant à partir des abords immédiats, la germination des
graines incrustées dans les pores des sols perméables.
Les produits utilisés sont compatibles avec la nature des matériaux de la couche de jeu,
* Voir annexe 5: fiche technique concernant l´emploi des produits phytosanitaires. adaptés au but recherché et conformes à la réglementation (*). Leur choix est soumis à
cf. article E.2.9. Traitements phytosanitaires l´acceptation du maître d´œuvre. Leur mise en œuvre est conforme à la réglementation.
Une fréquence annuelle est généralement appliquée en traitement préventif. La fréquence d´intervention est définie au CCTP, ainsi que le type des produits à utiliser
(prévention ou traitement curatif).
Cette opération ne fait généralement pas partie de l´entretien courant. Elle est alors L´usure normale en surface de la couche de jeu nécessite le renouvellement régulier de la
traitée comme une opération optionnelle complémentaire. peinture. Cette intervention est d´autant plus importante que la peinture assure une
fonction de protection vis à vis des éléments granulaires composant la couche de jeu.
La fréquence est fonction de l´intensité d´utilisation : 2 à 4 ans selon le cas. Lorsque le CCTP le prévoit, il définit la fréquence d´intervention et la nature des
produits.
194
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES
TEXTE
E.5.2.5 - Entretien des matériaux de synthèse coulés E.5.2.5 - Entretien des matériaux de synthèse coulés
Les pistes d´athlétisme sont fréquemment salies lors du passage obligé des joueurs qui
La couche de jeu, perméable ou imperméable, permet d´obtenir les qualités sportives
évoluent sur le terrain central. Par prévention, il est souhaitable, non pas de mettre des
(sécurité, performance, confort) et la durabilité de ces caractéristiques dans la période
caillebotis qui ne protègent pas le sol de l´encrassement, mais de disposer une bâche ou
définie en commun par le gestionnaire et l´entrepreneur. Le maintien des qualités du sol
un sol amovible (genre gazon synthétique, ou paillassons ou plaques de caoutchouc) sur sportif synthétique (revêtement et support) est donc primordial à une bonne pratique
la piste à l´endroit du passage des joueurs entre les vestiaires et le terrain central, chaque
sportive et à la satisfaction des utilisateurs.
fois qu´il y a utilisation du terrain central. L´entretien doit viser à maintenir la qualité initiale du sol, que ce soit la texture de surface,
L´absence d´entretien peut avoir pour conséquences : l´épaisseur et la couleur (produits, machines et fréquences appropriés) ou que ce soit les
- une dépréciation esthétique, caractéristiques suivantes :
- une glissance excessive, notamment en cas de pluie ou de point de rosée: - glissance (sécurité des utilisateurs).
responsabilité pénale engagée, - absorption des chocs (sécurité des utilisateurs).
- une perte de souplesse et d´élasticité, - restitution d´énergie - Elasticité (qualité sportive).
- le colmatage de la couche de jeu : réduction de la vitesse d´infiltration de - déformation - Souplesse (qualité sportive).
l´eau induisant danger et réduction de la période d´utilisation, - perméabilité - Infiltration de l´eau (qualité de sécurité et qualité sportive).
- une durabilité moindre avec usure de la texture de surface, voire perte
- comportement des balles et ballons - rebond - roulement (qualités sportives).
d´épaisseur anormale.
L´entretien est réalisé suivant les conditions définies par le constructeur, notamment pour :
- les produits à utiliser,
* Il est recommandé de vérifier la compatibilité du matériel d´entretien avec le type de - les machines adaptées (*),
produit constituant la couche de jeu. - la fréquence des opérations,
- les caractéristiques techniques des opérations.
E.5.2.5.1 - Balayage E.5.2.5.1 - Balayage
Il est très souhaitable de faire l´achat d´une balayeuse en même temps que la construction Il est réalisé avec une machine appropriée dont le choix dépend de la surface de la
de la réalisation sportive. En effet, consécutivement à un manque d´entretien, la présence réalisation. L´engin le plus adapté est une balayeuse aspirante. L´aspiration est nécessaire
de sable provoque une usure prématurée du revêtement, la présence de boue ou de déchets pour évacuer tous les éléments indésirables qui se sont déposés sur le sol, en les
de tonte peut rendre la piste glissante et empêcher la bonne évacuation des eaux en engrangeant dans le réservoir de la balayeuse.
s´agglutinant à la corde ou en la colmatant.
Pour des surfaces inférieures à 2 000 m2, une balayeuse manuelle avec un moteur
Cette balayeuse doit:
électrique alimenté par batterie peut être suffisante. - permettre l´obtention d´un réglage précis de la pression au sol des balais; pour
Pour des surfaces supérieures à 5 000 m2, le matériel doit être de préférence auto-porté, les pistes d´athlétisme, il est souhaitable que les balais effleurent seulement la surface de
avec moteur thermique et doit avoir un empattement d´environ 1,20 m.
la piste pour éviter toute désolidarisation de granulats de surface;
Pour des surfaces comprises entre 2 000 et 5 000 m2, il est possible en fonction du budget - avoir des balais constitués de fibres textiles suffisamment souples pour ne pas
disponible d´opter pour l´une des deux balayeuses définies ci-dessus. détériorer la surface (les brosses métalliques sont exclues);
D´une manière générale, il n´est pas conseillé de choisir un modèle insuffisamment - avoir une puissance d´aspiration suffisante pour absorber dans le réservoir,
puissant. Car dans ce cas, le temps de balayage est plus long et la fréquence est réduite, sable, déchets de tonte, feuilles, granulats de caoutchouc provenant de l´usure du
d´où le risque d´un mauvais entretien. revêtement, etc.
Si l´impossibilité existe d´utiliser une balayeuse, une solution moins satisfaisante consiste
à nettoyer la piste au jet sous pression et ensuite à curer les caniveaux. Cette opération
est longue et donne des résultats imparfaits.
* Le balayage est à réaliser avec une fréquence hebdomadaire. Le CCTP précise le nombre d´interventions (*).
195
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les opérations à réaliser concernent la végétation installée entre les bordures et les
surfaces synthétiques, les mousses en situation ombragée.
Les prescriptions de l´article E.5.2.4.3 sont applicables.
* La fréquence peut varier de 3 à 6 ans selon l´intensité d´utilisation. La fréquence d´intervention (*) est définie au CCTP.
E.5.2.6 - Entretien des matériaux de synthèse préfabriqués E.5.2.6 - Entretien des matériaux de synthèse préfabriqués
196
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
L´absence d´entretien peut avoir pour conséquences : L´entretien doit viser à maintenir les qualités initiales du sol suivantes:
- glissance excessive (fibres se couchant), - glissance (sécurité des utilisateurs),
- perte des caractéristiques d´absorption des chocs, - absorption des chocs (sécurité des utilisateurs, confort),
- perte de souplesse et d´élasticité (effet de dalle lorsque le sable est compacté), - restitution d´énergie (qualité sportive),
- réduction de la vitesse d´infiltration de l´eau, voire formation de flaques d´eau (par - déformation (qualité sportive),
colmatage de la couche de jeu), - perméabilité et écoulement des eaux (qualité de sécurité et qualité sportive),
- rebond et roulement du ballon anormaux, c´est à dire non homogènes et s´éloignant - comportement des balles et ballons: rebond - roulement (qualités sportives).
du référentiel gazon naturel élaboré,
- perte anormale d´épaisseur (usure anormale de la fibre),
- dépréciation esthétique.
Pour le gazon synthétique sablé, le balayage peut être réalisé en même temps que Le nettoyage est principalement nécessaire en cas de pollution accidentelle ou lorsque les
l´opération de répartition du sable. Il sert également à évacuer les feuilles en automne abords favorisent l´introduction de graviers, déchets ou végétaux. Il est réalisé :
(par exemple à l´aide d´un souffleur de feuilles). - par balayage pour le gazon synthétique sablé,
- par aspiration pour le gazon synthétique non sablé.
La présence de graviers et autres matériaux ou déchets provoque une usure anormale de
la fibre.
* Le nettoyage est réalisé généralement une fois par an, ou deux fois en site polluant. Le CCTP fixe la fréquence (*) d´intervention et le type de matériel à utiliser.
Elle est réalisée avec précaution avec du matériel adapté. La planéité du terrain étant un
facteur déterminant de qualité, cette opération ne doit pas affecter la texture de surface du
gazon et l´état général du terrain.
Les brosses utilisées ne doivent pas être abrasives pour la fibre synthétique. Le fabricant
du gazon doit préciser le type de matériel et de brosse.
* La fréquence moyenne est hebdomadaire. Cette fréquence est augmentée pendant Le CCTP précise la fréquence d´intervention (*).
quelques semaines à la suite d´un ressablage.
Le déplacement du sable lors du jeu est plus faible en présence d´humidité. Le maintien de l´humidité du sable diminue la fréquence des opérations de répartition et
augmente le confort de jeu.
L´entretien du réseau d´arrosage est réalisé suivant les prescriptions de l´article 5.2.2.1
197
Ressaisie DTRF
TEXTE
COMMENTAIRES
* La fibre fortement découverte subit une action mécanique plus importante. Par ailleurs, Il est impératif que le sable soit maintenu au niveau indiqué par le fabricant du gazon. Il
elle peut perdre son élasticité et ne reprend plus sa position verticale. a pour but d´éviter que les fibres ne se couchent (*) et permet une conservation des
caractéristiques sportives dans le temps. Pour les gazons synthétiques sablés à fibres
droites, le niveau du sable est de 1 à 3 mm inférieur à la hauteur moyenne des fibres.
** Le ressablage se pratique généralement une fois par an.
Le CCTP définit la qualité du sable et la fréquence d´intervention (**).
E.5.2.6.5 - Décompactage
E.5.2.6.5 - Décompactage
Le sable a tendance à se compacter dans le temps, notamment à la base des fibres, ce qui
a pour conséquence une perméabilité et une souplesse moindres. L´opération de décompactage consiste à retirer le sable du tapis, le sécher, le nettoyer,
Des végétaux non enlevés peuvent induire la formation d´humus qui, mélangé au sable, voire le cribler, puis l´incorporer à nouveau entre les fibres.
participe au compactage. Lorsque le sable est trop pollué, il est remplacé par un sable adapté.
L´opération est réalisée dès que la surface de jeu ne répond plus aux exigences sportives Lorsque le CCTP le prévoit, il précise:
de la norme correspondante. - pour le sable en place, la hauteur à traiter et les objectifs à atteindre,
- pour le sable d´apport, les caractéristiques exigées,
- la période d´intervention.
L´entrepreneur soumet la provenance et la qualité du matériau d´apport à l´acceptation du
maître d´œuvre.
E.5.2.6.6 - Démoussage
E.5.2.6.6 - Démoussage
Des mousses peuvent se développer, notamment à cause du maintien d´une forte humidité.
Les produits utilisés sont compatibles avec la nature des fibres du gazon et ne détériorent
* La fréquence peut être annuelle pour les zones les plus ombragées. pas le sable. Leur choix est soumis à l´acceptation du maître d´œuvre.
Lorsque le CCTP le prévoit, il définit la date d´intervention (*) et la nature des produits.
L´état des joints doit être surveillé afin de déceler toute anomalie et d´agir avant que des
décollements ne s´étendent.
Les réparations consistent à recoller le tapis sur le joint au moyen d´une colle
polyuréthanne.
L´emploi des colles requiert un mélange homogène de leurs composants et l´application
doit se faire sur un support parfaitement sec.
198
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES
TEXTE
L´entretien vise donc à assurer le bon fonctionnement des systèmes d´écoulement des eaux
de ruissellement (assainissement) et à maintenir le bon fonctionnement du drainage qui
collecte les eaux de percolation.
Les différents regards, grilles ou caniveaux intermédiaires sont nettoyés une fois par mois
* Des nettoyages intermédiaires peuvent être rendus nécessaires en cas de fortes (*).
précipitations.
Les organes mécaniques intermédiaires (clapets, vannes...) sont manœuvrés une fois par
mois.
199
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Il est recommandé d´adopter la définition des limites suivantes : Le présent fascicule traite de l´entretien courant conformément aux prescriptions des
articles suivants et dans les limites précisées au CCTP.
Entretien des viabilités : en pourcentage de la surface totale.
Entretien des aires de jeux : au temps d´intervention. L´entrepreneur est tenu de signaler toute détérioration et de prendre les mesures
conservatoires nécessaires notamment en matière de sécurité du public. Pour ce faire une
D´une manière générale les pièces détachées ne font pas partie de l´entretien. Elles font signalisation et un balisage adaptés doivent être installés.
l´objet d´un bordereau de prix.
Les dégradations liées au vandalisme et à l´usure normale (à l´exception de l´enlèvement
Les interventions systématiques et définies font l´objet d´une rémunération forfaitaire. des graffitis et de l´affichage sauvage) ne font pas partie de l´entretien. En revanche les
réparations liées à une usure découlant d´un défaut d´entretien sont à la charge de
Les interventions ponctuelles, non programmables ni prévisibles quantitativement, font l´entreprise.
l´objet d´une rémunération sur bordereau de prix unitaires.
200
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
201
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Avant les pluies d´automne et après les pluies d´hiver, les parties servant à recueillir les
produits issus de la décantation, sont curées et nettoyées, les regards avaloirs sont nettoyés
et dégagés, afin de laisser le libre écoulement aux eaux pluviales.
Lors de chaque pluie, les grilles et avaloirs sont dégagés des détritus qui les obstruent,
pour favoriser l´écoulement des eaux vers le réseau de collecte.
Au moins une fois par an il est vérifié que les regards sont dégagés et que l´exutoire
présente des écoulements après des périodes de précipitations.
Une fois par an les regards hydrauliques sont vérifiés et les réseaux curés au moyen d´une
hydrocureuse ou d´un système mécanique que le CCTP précise.
202
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les travaux de réparation d´actes de vandalisme font l´objet d´un devis, d´une commande En cas de fuite, l´entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour isoler
et d´une rémunération particulière. la partie du réseau concernée.
L´entretien courant comprend le remplacement des filtres d´arroseurs et lorsque nécessaire
des membranes d´électrovannes.
Chacune des opérations a pour but de s´assurer d´une parfaite continuité des réseaux
électriques.
La continuité des circuits d´arrosage est vérifiée pour déceler d´éventuelles coupures de
câbles.
Les raccordements sont assurés notamment pour vérifier que les câbles ne sont pas
sectionnés.
Les fusibles sont vérifiés ainsi que les protections thermiques à l´amont des
programmateurs ou des systèmes de programmation. La sensibilité des thermiques ainsi
que les raccordements à la terre pour les tensions supérieures à 24 volts sont vérifiés.
Ils sont vérifiés et testés par une entreprise ou du personnel agréé pour intervenir sur ce
type d´appareils.
Le CCTP précise si la maintenance du disconnecteur hydraulique est effectuée en régie ou
par l´entreprise. Dans ce dernier cas la maintenance des disconnecteurs hydrauliques
donnera lieu à une intervention de l´entreprise en début de la saison d´arrosage.
• Canalisations : • Canalisations :
Des essais sont réalisés sous pression pour vérifier s´il y a des fuites, chaque arroseur étant
obturé.
Les systèmes de purge automatique placés sur les arroseurs, généralement aux points bas
sont démontés et vérifiés.
Ils sont remis à niveau pour tenir compte des variations du niveau du sol avoisinant.
Les systèmes de goutte à goutte sont démontés et nettoyés notamment pour supprimer les
concrétions calcaires pouvant exister au point d´arrivée d´eau sur le sol.
Le corps des arroseurs et les couvercles sont vérifiés.
Le type de la buse est vérifié pour s´assurer qu´elle correspond à celle prévue par l´étude,
pour assurer une parfaite distribution de l´eau sur le sol et pour extraire tous détritus
pouvant l´obstruer.
La vérification générale des arroseurs a pour but de vérifier que le joint racleur assure bien
son rôle d´étanchéité et que le corps ou la tête des arroseurs ne sont pas détériorés,
engendrant des fuites perturbant les conditions de distribution de l´eau aux végétaux. Les
secteurs d´arrosage sont vérifiés et réglés. Les filtres sont démontéset nettoyés.
• Regards : • Regards :
Il est préférable de s´assurer que les couvercles des regards sont tous verrouillés par un Les couvercles sont remis en place et verrouillés. Leur stabilité est fréquemment vérifiée
système inviolable. pour respecterles contraintes de sécurité.
• Compteurs d´eau :
Les robinets d´isolement des compteurs d´eau sont vérifiés pour s´assurer de leur bon état
• Compteurs d´eau : de fonctionnement. Le système de fermeture des plaques ou portes de compteur d´eau sont
vérifiés. Les gonds sont graissés et actionnés.
• Compteurs d´impulsions :
Le bon fonctionnement des compteurs d´impulsion est vérifié notamment pour s´assurer
• Compteurs d´impulsions :
que l´impulsion correspond bien au tarage du compteur.
204
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
• Systèmes électroniques de transmission des ordres : • Systèmes électroniques de transmission des ordres :
Dans le cas de systèmes centralisés de gestion des arrosages, les modems départ et satellite
sont vérifiés ainsi que les raccordements au réseau téléphonique télécommuté, des
déclenchements sont opérés pour s´assurer du bon transfert des commandes.
Chacune des opérations a pour but de s´assurer que chaque organe d´arrosage, n´est ni
obturé, ni détérioré, occasionnant des fuites ou des défauts de transmission des consignes
d´arrosage.
Les fusibles font l´objet d´une attention particulière ainsi que les disjoncteurs placés en
tête de réseau, avant les systèmes de programmation.
Il y a lieu de veiller au changement d´heures au printemps et à l´automne par avance ou La surveillance de l´heure et de l´horloge de programmation est effectuée régulièrement.
retard de 1 heure de l´horloge.
• Canalisation : • Canalisation :
205
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP précise si les travaux de maintenance incluent la fourniture des arroseurs. Les filtres sont nettoyés au minimum une fois par mois.
Les arroseurs sont remplacés en cas de détérioration ou vandalisme. La buse est toujours
la même que celle existant sur l´arroseur remplacé.
La vérification des secteurs d´arrosage de chaque arroseur a lieu au moins une fois par
mois pendant toute la saison d´arrosage.
Cette vérification ne concerne que les arroseurs à secteurs.
Les arroseurs dits plein cercle sont vérifiés pour s´assurer d´une bonne rotation du corps
sur 360 °.
• Regards : • Regards :
Chaque fois qu´ils sont manœuvrés, les regards sont fermés et verrouillés.
• Systèmes électroniques de transmission des ordres : • Systèmes électroniques de transmission des ordres :
206
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Mise hors tension des programmateurs, vérification des fusibles et de l´état des horloges.
• Canalisations : • Canalisations :
Vidange de toutes les canalisations après coupure de l´eau à l´arrivée générale du circuit
d´arrosage.
Vérification des fuites pour assurer les réparations durant la période hivernale.
Elles sont démontées pour assurer le purgeage complet des canalisations et vérifiées pour
pouvoir assurer la réparation durant la période hivernale.
207
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les arroseurs sont vérifiés pour assurer leur remplacement ou réparation durant la période
hivernale. La vérification porte sur le corps, le couvercle et la tête de l´arroseur, y compris
l´état du joint racleur.
• Regards : • Regards :
Ils sont vérifiés pour s´assurer de la stabilité du couvercle sur son assise et de l´état du
système de verrouillage.
Vérification de leur état pour le signaler au service concédé, et mise en place de matériaux
isolants pour le protéger contre le gel (paille, polystyrène, produits fibreux divers...).
• Système électronique de transmission des ordres : • Système électronique de transmission des ordres :
Les transmissions téléphoniques entre le système central et les satellites sont coupées
après avoir vérifié que les ordres d´arrosage à toutes les stations de chaque jardin soient
égaux à zéro arrosage.
Seule la liaison avec la station météo est maintenue.
208
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
L´énergie est coupée à l´amont des coffrets qui reçoivent un traitement anti-humidité. Le
système de ventilation du coffret est révisé.
Les moteurs électriques sont démontés et protégés par un produit diélectrique isolant anti-
humidité.
Les pompes immergées sont retirées de l´eau pour vérifier l´état de l´étoupe et le niveau
d´huile dans le carter.
Les aubes des roues sont démontées pour s´assurer de leur état et faire réaliser
éventuellement un détartrage.
La volute du corps de pompe renfermant la ou les aubes est vérifiée pour subir
éventuellement le même détartrage que les aubes.
Les roulements des axes des pompes sont vérifiés et remplacés.
L´étanchéité du passage de câble est vérifiée.
Le bobinage est vérifié.
Le pressostat est démonté et vérifié notamment au point de communication avec l´eau ou
le gaz du ballon.
Les ballons assurant le déclenchement des pompes sont vérifiés notamment en s´assurant
du niveau de pression d´azote compensant la pression de l´eau sur la membrane
caoutchouc ou Néoprène.
En cas de fuite ou de défaut électrique l´entrepreneur doit prendre toutes les dispositions
nécessaires pour isoler la zone intéressée.
L´entretien courant comprend la fourniture des produits de traitement, des ampoules
d´éclairage et des cartouches ou tamis de filtres.
Les opérations de vidange des bassins et fontaines sont commandées par le maître
d´ouvrage.
209
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
• Canalisations : • Canalisations :
Elles sont purgées et mises en service pour s´assurer qu´elles ne génèrent pas de fuites.
Vérifier l´état des joints, raccords et branchements.
• Ajutages : • Ajutages:
Ils sont détartrés et débranchés, leur orientation est vérifiée pour s´assurer de la bonne
direction des ajutages.
210
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Leur étanchéité est vérifiée, les horloges réglées. Les fusibles sont testés ainsi que toute la
mise à la terre garantissant le bon fonctionnement de l´installation, notamment en ce qui
concerne les sécurités des installations vis à vis du public.
Tous les coffrets, branchements électriques, relais, etc. doivent recevoir un traitement par
pulvérisation d´un produit diélectrique isolant.
Tous les systèmes de programmation, qu´il s´agisse des horloges commandant le
fonctionnement des installations, ou des systèmes de programmation sont vérifiés.
Lorsqu´elles existent les piles électriques sont systématiquement remplacées et les
batteries vérifiées (niveaux, état, charge, etc.).
• Eclairage : • Eclairage :
Tous les circuits d´éclairage sont vérifiés avec notamment le resserrage des joints
d´étanchéité, le remplacement des lampes grillées et l´enlèvement de tartre sur les parties
vitrées.
Les gardes de niveau doivent faire l´objet de soins attentifs avec au minimum une
vérification mensuelle pour s´assurer des coupure et remise en route par manque d´eau.
L´orifice d´évacuation des trop-pleins est débarrassé des détritus divers pouvant s´y
rassembler.
Les plans d´eau de bassin et fontaine sont débarrassés au minimum de façon
hebdomadaire des objets flottants et des gros détritus visibles accumulés dans le fond.
211
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
• Canalisations : • Canalisations :
• Ajutages : • Ajutages :
Le réglage et le débouchage des ajutages sont assurés en cas de besoin par une vérification
hebdomadaire systématique.
La remise à niveau des produits de traitement de l´eau est assurée avec un rythme fonction
du débit et de la capacité des cuves contenant les produits.
Les filtres sont nettoyés de façon systématique avec un rythme hebdomadaire minimum.
L´état de fonctionnement des pompes d´injection est vérifié ainsi que la concentration de
l´eau traitée en produits.
Le contrôle du pH est notamment assuré au minimum de façon hebdomadaire.
• Eclairage : • Eclairage :
Les lampes sont remplacées en cas de besoin et les projecteurs sont débarrassés des
concrétions calcaires au minimum avec un rythme mensuel et lors de chaque intervention
ayant pour origine un dysfonctionnement.
L´arrêt se produit généralement dès la fin de l´automne avant la période des froids pour Ces opérations doivent être réalisées tous les ans au moment de l´arrêt total des
placer l´installation à l´abri des risques de gel et permettre la vérification totale des installations.
composants des installations.
• Disconnecteur hydraulique :
212
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les bassins et fontaines sont vidés complètement et débarrassés des détritus divers qui les
encombrent (vase, feuilles, papiers, branches, etc.). Lorsque le fond est bétonné ou revêtu
d´un film étanche, il est lavé. Les vannes de commande, manuelles ou électriques sont
vérifiées. Les berges pouvant présenter des érosions en sous œuvre sont renforcées et
stabilisées pour leur conserver le contour initial.
Les sondes garde niveau ou systèmes à flotteur sont démontés, nettoyés et réassemblés
après changement de l´ensemble des pièces défectueuses. Les parties émergées des
structures sont lavées avec un jet sous pression, détartrées et éventuellement mises en
peinture.
L´étanchéité est revue en cas de besoin. Les lampes sont remplacées si leur
fonctionnement est mauvais, et les parties translucides sont détartrées. Tous les joints
d´étanchéité sont revus notamment au niveau des joints proprement dit, des passe-câbles
et des écrous de serrage.
• Ajutages : • Ajutages :
Les ajutages sont nettoyés et détartrés par trempage dans un produit dissolvant les Tous les ajutages sont démontés, nettoyés, détartrés et révisés notamment en ce qui
impuretés, sans attaquer la partie métallique. concerne les rotules de réglage, les vis de serrage des réglages, les orifices de prise d´eau
L´usage d´outils métalliques pour le détartrage est rigoureusement interdit. pour les jets mousseux émulsionnés.
Les ajutages sont remplacés à l´identique de ceux enlevés.
213
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Les bacs contenant les produits sont vidés et nettoyés à grande eau, les canalisations
(généralement en matière plastique) d´aspiration et de refoulement des produits sont
systématiquement remplacées.
Les pompes d´injection de produits sont nettoyées et vérifiées en ce qui concerne le
moteur et toutes les parties en contact avec les produits de traitement.
Des essais de fonctionnement sont réalisés après nettoyage et vérification.
Les parties métalliques du corps de pompe sont grattées et repeintes par trois couches de
peinture, dont la première avec une peinture au minium ou avec un produit phosphatant.
Les filtres sont démontés, vidangés complètement, nettoyés et éventuellement détartrés.
Les systèmes éventuels de lutte contre l´eutrophisation sont démontés complètement,
nettoyés et détartrés.
La vitesse de rotation du moteur est vérifiée.
Ils sont vérifiés en ce qui concerne les fusibles, leur ventilation éventuelle et l´état des
contacteurs.
L´énergie électrique est coupée à l´amont des coffrets par manœuvre du coupe circuit
général.
Les horloges et systèmes de programmation sont révisés, les piles électriques sont
enlevées, les batteries sont vérifiées notamment en ce qui concerne la charge et la présence
d´oxyde sur les bornes.
• Eclairage : • Eclairage :
Les lampes électriques sont détartrées et nettoyées ainsi que leurs grilles de protection, le
joint d´étanchéité de passage de câble est remplacé. L´isolement des câbles est vérifié et
les câbles remplacés en cas de besoin.
Les transformateurs électriques sont vérifiés correctement, notamment la ventilation du
local dans lequel ils se trouvent, le voltage de sortie de transformateur et leur isolement.
214
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
C´est le cas notamment lorsque la porte du fût est ouverte ou a disparu : les équipements L´entretien des installations d´éclairage doit être assuré par une entreprise spécialisée et
sous tension doivent alors être protégés et non accessibles. qualifiée. Toutefois l´entreprise chargée de l´entretien des espaces verts est tenue de
signaler au maître d´ouvrage toute anomalie apparente survenant aux installations
comme :
L´aire sportive proprement dite doit faire l´objet de contrôles du niveau d´éclairement et
du coefficient d´uniformité.
Compte tenu de l´importance de l´hygiène et de la sécurité des aires de jeux destinées aux Les aires de jeux et leur mobilier doivent en permanence répondre aux normes de sécurité
enfants, il est recommandé que le CCTP prévoie une visite systématique des équipements et d´hygiène et il appartient à l´entrepreneur de les maintenir à ce niveau par des
au moins mensuelle. interventions aussi fréquentes que nécessaire en se conformant aux textes réglementaires
Dans le cas ou il est constaté une carence de nature à compromettre la sécurité ou traitant des aires de jeux.
l´hygiène, la réparation doit être immédiate, ou à défaut, l´équipement doit être démonté Il doit en outre tenir à disposition du maître d´ouvrage un livre de bord sur lequel il doit
ou neutralisé en signalant le danger efficacement en attendant l´intervention. Le maître consigner l´ensemble des interventions effectuées sur les aires de jeux, ainsi que toutes
d´ouvrage ou son représentant doivent être immédiatement informés. observations relatives à l´état des équipements et notamment les interventions qu´il juge
nécessaires par rapport à l´hygiène et la sécurité, mais qui ne sont pas de sa compétence.
L´entrepreneur est tenu d´intervenir sans délai sur simple appel du maître d´ouvrage lui
signalant une carence ou un dysfonctionnement susceptible de compromettre l´hygiène ou
la sécurité des usagers.
215
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Le CCTP fixe en principe la fréquence des passages. Les aires de jeux sont par nature destinées aux enfants. Elles doivent présenter un aspect
de propreté irréprochable.
En saison (printemps - été) et en période de congés scolaires, un passage journalier est
souhaitable, y compris les fins de semaine et jours fériés. Le nettoyage comprend l´enlèvement des papiers et détritus de toute nature, le vidage des
corbeilles et l´évacuation aux décharges.
Les prescriptions sont celles de l´article E.6.2 - Entretien des viabilités, traitant des
circulations en général.
• Synthétiques : • Synthétiques :
Lorsque l´état d´usure des réceptions synthétiques est jugé limite, l´entreprise est tenue Elles doivent être balayées et nettoyées au jet d´eau autant que nécessaire.
d´en informer le maître de l´ouvrage ou son représentant.
Il doit être vérifié qu´elles ne font pas saillie avec le sol environnant et doivent être
refixées si nécessaire.
Dans le cas des gazons synthétiques sablés, un rechargement périodique au sable est
nécessaire.
216
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
• Bassins équipés d´un système de recyclage : • Bassins équipés d´un système de recyclage :
En général lorsqu´il y a recyclage, la maintenance du système est confiée à une entreprise Les opérations de maintenance comprennent :
spécialisée. Néanmoins, il est souhaitable que le CCTP prévoie de confier à l´entreprise
chargée de la maintenance générale de la pataugeoire, le contrôle des niveaux et • Vérification du fonctionnement du recyclage et approvisionnement des produits
l´approvisionnement des produits ainsi que la vérification de l´efficacité. nécessaires qui doivent être conformes aux normes relatives aux piscines
• Tests d´efficacité à effectuer sur le plan d´eau
Le CCTP fixe la périodicité des vidanges. Habituellement il est recommandé de prévoir
surtout en milieu exposé, une vidange hebdomadaire. • Nettoyage comprenant écrémage (ramassage manuel de tout ce qui flotte) et ratissage
en fond des papiers et détritus, notamment ceux présentant un danger pour les usagers
• Nettoyage des crépines, trop pleins, avaloirs, crapaudines, déversoirs, regards de chute
etc.
• Vérification des buses, jets et robinets
• Vidange périodique, suivie d´un nettoyage de fond, balayage, lavage au jet et
désinfection.
• Bassins non équipés d´un système de recyclage : • Bassins non équipés d´un système de recyclage :
Le CCTP fixe la nature du produit à apporter, la dose et les conditions dans lesquelles il • Il est impératif d´effectuer une vidange journalière avec balayage, enlèvement des
doit être apporté. détritus de toute nature et lavage au jet.
• Après le remplissage, l´entreprise est tenue d´apporter le produit chloré homologué à
la dose prescrite par le CCTP afin d´éviter toute contamination bactériologique
Pour plus d´efficacité le CCTP peut imposer la constitution d´un stock minimum de pièces Les prestations comprennent :
détachées de consommation courante (boulons, cache boulons etc...).
• Tous les travaux de contrôle, vérification et maintenance ordinaire telle que resserrage
En cas de réparation nécessitant une intervention estimée supérieure à une heure, le des boulons, vérification des scellements, suppression de toute aspérité risquant de
CCTP peut prévoir l´établissement d´un devis par l´entreprise à partir de prix unitaires provoquer des échardes et plus généralement tous travaux de petite réparation urgente ne
du bordereau des prix. nécessitant pas une intervention supérieure à une heure.
Dans la cas d´une réparation nécessitant une intervention plus conséquente, l´entrepreneur
est tenu d´en aviser immédiatement le maître d´ouvrage ou son représentant.
En ce qui concerne le contrôle des mobiliers sportifs, particulièrement les buts de football, Les prestations comprennent :
de handball et les panneaux de basket-ball, le décret n° 94-699 du 10 août 1994 fixe les
exigences de sécurité relatives aux équipements collectifs de jeux. • Tous les travaux de contrôle, vérification et maintenance ordinaire telle que resserrage
des boulons, vérification des scellements, ancrages et stabilité des équipements.
Le CCTP fixe la périodicité des contrôles.
• Sur sol stabilisé ou en gazon naturel, l´entrepreneur est tenu de contrôler les hauteurs
normalisées des différents équipements
• préciser si possible la marque ou technique utilisée et sa sensibilité aux acides faibles • la nature de l´étanchéité et de sa protection
émis par le végétal, ainsi qu´aux efforts dynamiques.
• préciser s´il s´agit de conditions statiques ou dynamiques. • les conditions d´accessibilité à la dalle
• préciser qu´il s´agit bien de conditions statiques. • les charges maximales résiduelles admises par secteur après aménagement
• les charges climatiques et passantes admises au moment de la construction.
• préciser le type de regard (poreux, briques non jointes, etc...), leur mode de couverture • les conditions d´accessibilité aux évacuations d´eaux pluviales
(dalle béton, dalle métal, scellé ou non, ...), et leur mode de protection (géotextile, type ...).
• En particulier s´agissant de jardins allégés, tous les matériaux constitutifs doivent être • la nature des matériaux en place et leurs caractéristiques particulières.
connus. Il est impératif par ailleurs de s´informer sur l´épaisseur des différentes couches
et la situation des réseaux dans ces couches.
Sur l´espace vert proprement dit, il faut regarder tout particulièrement les tassements L´entrepreneur doit signaler au maître d´ouvrage toute anomalie ou dysfonctionnement
anormaux du substrat, les stagnations d´eau... Il faut examiner en particulier les visible, qu´il s´agisse de l´espace vert proprement dit, de ses équipements ou même de
ébranlements de la dalle par des équipements soumis à l´action du vent, les fissurations travaux en liaison avec le jardin mais ne relevant pas obligatoirement de sa compétence.
des relevés d´étanchéité, les dépôts de matériaux, les souillures provenant de
déversements d´ouvrages du bâtiment ou d´équipements (rouilles de serrurerie, etc.).
Les problèmes du jardin sur dalle et la relation forte que ces équipements ont avec le Le CCTP précise la nature de l´astreinte et les délais d´intervention.
bâtiment font qu´il est indispensable que l´entreprise puisse répondre aux sollicitations
dans des délais très courts.
Pour les jardins sur dalle, il est obligatoire de procéder à un état des lieux préalable à tout
démarrage de contrat d´entretien.
Cet état des lieux initial comporte un constat contradictoire permettant de vérifier :
• le bon fonctionnement
* de l´étanchéité et de son relevé
* des réseaux de drainage et d´arrosage, des écoulements d´eau
• la stabilité des divers ouvrages et équipements
• l´altimétrie et la volumétrie des sols plantés
• la planimétrie et la stabilité des zones circulées.
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COMMENTAIRES TEXTE
La remise en place du géotextile implique un large dégagement du regard, de manière à Lors de la visite des regards enterrés, la couche filtrante doit être reconstituée. On prévoit
reconstituer la couche filtrante de manière parfaite. la reconstitution grâce à un géotextile fin de 100 à 135 grammes à stabilité dimensionnelle.
Le recouvrement doit être au moins de 60 centimètres en tous points. Les dalles de
recouvrement sont soigneusement fixées de manière à ne pouvoir glisser. Les dalles de
surface sont éventuellement reposées avec un joint d´étanchéité.
On veille lors des travaux à ne pas blesser, couper, perforer la couche filtrante.
Les systèmes sont laissés en sol. Les haubans sont retendus si nécessaire, ou supprimés
s´ils n´ont plus d´utilité, l´arbre ayant dimensionné son système racinaire.
Dans ce dernier cas, on coupe les haubans à 20 cm sous le sol fini.
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220
COMMENTAIRES TEXTE
D´une manière générale les réseaux ne doivent pas se trouver sous la couche filtrante.
On doit prendre en particulier grand soin de ne pas mettre en contact avec la couche
filtrante des matériaux contondants ou agressifs.
Des « noues » permettent de ne pas ramener les eaux de surface vers les relevés
Eventuellement un drainage complémentaire de surface est prévu et raccordé aux regards d´étanchéité ou les ouvrages fragiles.
d´assainissement après décantation dans un regard particulier.
Il est interdit d´enfoncer dans le sol des tuteurs, pieux, fixations diverses sans que soit
réalisée une étude précise par un ingénieur qualifié.
• Végétaux : • Végétaux :
Il s´agit de végétaux mal adaptés aux jardins terrasses possédant un enracinement trop Les végétaux présentant un danger du fait de leur caractère d´agressivité par rapport aux
puissant ou trop abondant, susceptibles par leur croissance de créer une surcharge de la étanchéités, aux ouvrages, aux équipements sont enlevés après accord du maître de
dalle. l´ouvrage.
Ces végétaux peuvent éventuellement être cernés et leur développement contrarié par la
pose d´un film ou d´un écran de protection.
• Dallages : • Dallages :
Les dallages sur béton sont traités comme des dallages d´espaces extérieurs et sont posés
conformément au fascicule 29 du CCTG. Les dalles en béton sont conformes à la norme
P 98-307.
On veille à n´utiliser aucun produit décapant agressif pour les étanchéités et ouvrages
divers.
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221
COMMENTAIRES TEXTE
• Equipements : • Equipements :
Les équipements ébranlant la dalle, ses étanchéités et protections, sont démontés après
accord écrit du maître de l´ouvrage.
Les autre équipements fixés à la dalle sont recalés, revissés, assujettis, de manière à ne pas
créer d´efforts non prévus.
Aucun travail mécanique ne doit être exécuté sans connaître parfaitement l´épaisseur et la
nature des sols. Tout travail à la machine créant des secousses, vibrations, efforts divers...
est interdit.
Les binages à la main ne doivent pas dépasser une épaisseur égale à 1/3 de l´épaisseur
totale desterres végétales et couches rétentrices.
Les binages chimiques peuvent être exécutés avec des produits non agressifs.
Les mulchs sont reconstitués à l´identique. les mulchs ayant des actions phytotoxiques
trop importantes (écorces trop riches en tanins...).
• Arrosage : • Arrosage :
On profite de l´examen des sols pour régler les arrosages en prenant en compte à la fois
les facteurs biotiques et climatiques, mais aussi les variations des caractéristiques
édaphiques liées soit à la disparition ou au colmatage de la couche rétentrice, soit à la
disparition du mulch.
Les produits agressifs ou à action violente (ex. produits de dessouchage...) sont interdits.
A chaque traitement, on vérifie que les produits utilisés n´ont aucune action destructrice
sur le complexe étanchéité/ jardin, surtout dans le cas d´utilisation de matériaux de
synthèse.
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COMMENTAIRES TEXTE
Pour plus d´efficacité le CCTP peut imposer la constitution d´un stock minimum de pièces Les prestations comprennent :
détachées de consommation courante.
• Tous les travaux de contrôle, vérification et maintenance ordinaire telle que resserrage
En cas de réparation nécessitant une intervention estimée supérieure à deux heures, le des fixations, vérification des scellements et de la stabilité des équipements, suppression
CCTP peut prévoir l´établissement d´un devis par l´entreprise à partir de prix unitaires de toute aspérité risquant de provoquer des échardes, remplacement de latte de bois pour
du bordereau des prix. les bancs, pergolas et treillages, redressement des éléments métalliques tordus (grillettes,
barraudage), réparation ponctuelle de grillette et de pare-ballons, et plus généralement
tous travaux de petite réparation urgente ne nécessitant pas une intervention supérieure à
deux heures.
Dans le cas d´une réparation nécessitant une intervention plus longue, l´entrepreneur est
tenu d´en aviser immédiatement le maître d´ouvrage ou son représentant.
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QUATRIEME PARTIE : ANNEXES
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SOMMAIRE
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ANNEXE A CONTRACTUELLE
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AVERTISSEMENT
Conformément à l´article 23-1 du CCAG - travaux, les normes applicables sont celles en vigueur le premier jour du mois de l´établissement des prix.
Pour les marchés auxquels le présent fascicule est rendu applicable (par le CCTP ou une autre pièce particulière du marché), sont également applicables les normes énumérées ci-après,
à condition qu´elles soient en vigueur, et sous réserve des amendements apportés par le CCTP à cette liste.
• Produits de pépinières
NF. V. 12 031 Produits de pépinières - Jeunes plants et jeunes touffes de pépinières fruitières et ornementales - spécifications générales
NF. V. 12.032 Produits de pépinières - Jeunes plants d´arbres fruitiers - Spécifications particulières
NF. V. 12 037 Produits de pépinières. - Jeunes plants et jeunes touffes d´arbres et d´arbustes d´ornement à feuilles caduques ou persistantes - Spécifications
particulières
NF. V. 12 051 Produits de pépinières - Arbres et plantes de pépinières fruitières et ornementales - Spécifications générales.
NF. V. 12.052 Produits de pépinières - Arbres fruitiers - Spécifications particulières
NF. V. 12 053 Produits de pépinières - Rosiers - Spécifications particulières
NF. V. 12 054 Produits de pépinières - Conifères d´ornement - Spécifications particulières
NF. V. 12 055 Produits de pépinières - Arbres d´alignement et d´ornement - Spécifications particulières
NF. V. 12 057 Produits de pépinières - Arbustes à feuilles caduques ou persistantes -Spécifications particulières
NF. V. 12 058 Produits de pépinières - Plantes grimpantes et sarmenteuses - Spécifications particulières
NF. V. 12 059 Produits de pépinières - Plantes dites de terre de bruyère - Spécifications particulières
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NF EN 1176-1 Equipements d´aires de jeux. Partie 1 : exigences de sécurité et méthodes d´essai générales
NF EN 1176-2 Equipements d´aires de jeux. Partie 2 : exigences de sécurité et méthodes d´essai complémentaires spécifiques aux balançoires
NF EN 1176-3 Equipements d´aires de jeux. Partie 3 : exigences de sécurité et méthodes d´essai complémentaires spécifiques aux toboggans
NF EN 1176-4 Equipements d´aires de jeux. Partie 4 : exigences de sécurité et méthodes d´essai complémentaires spécifiques aux téléphériques
NF EN 1176-5 Equipements d´aires de jeux. Partie 5 : exigences de sécurité et méthodes d´essai complémentaires spécifiques aux manèges
NF EN 1176-6 Equipements d´aires de jeux. Partie 6 : exigences de sécurité et méthodes d´essai complémentaires spécifiques aux équipements oscillants
NF EN 1177 Revêtements de surface d´aires de jeux absorbant l´impact : exigences de sécurité et méthodes d´essai
• Matériaux
Drains
NF U 51-101 Drainage agricole. Tubes annelés en polychlorure de vinyle non plastifié. Spécifications
NF U 51-151 Drainage agricole. Tubes annelés en polychlorure de vinyle non plastifié. Détermination des caractéristiques dimens ionnelles
NF P 16-351 Canalisations, drainage, égouts. Tubes en polychlorure de vinyle non plastifié pour drainage routier public et privé. Spécifications
NF P 16-352 Canalisations, assainissement, égouts. Eléments de canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié pour l´assainissement.
Filtres
NF U 51-161 Drainage agricole. Produits d´enrobage. Essais en perméamètre. Méthode d´essai.
NF U 51-162 Drainage agricole. Produits d´enrobage. Essais de filtration en cuve de sable. Méthode d´essai.
NF G 38-017 Textiles. Articles à usages industriels. Essais des géotextiles. Porométrie : détermination de l´ouverture de filtration.
NF G 38-020 Textiles. Articles à usages industriels. Essais des géotextiles : détermination de la résistance à la traversée de l´eau.
• Terrassement
NF P 11-300 Exécution des terrassements. Classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais et des couc hes de forme d´infrastructures
routières
• Canalisations et raccords
NF T 54-016 Plastiques. Tubes et raccords en polychrome de vinyle non plastifié (PVC-U) pour la conduite de liquides avec pression. Spécifications
NF T 54-043 Plastiques. Tubes en polyéthylène « 3 ». Spécifications
NF T 54-072 Plastiques. Tubes en polyéthylène « 5 ». Spécifications
NF A 49-250 Tubes en acier. Tubes soudés à extrémités lisses du commerce avec ou sans conditions particulières de livraison. Dimensions (supérieur ou égal à
168,3 mm). Conditions techniques de livraison.
NF A 49-115 Tubes en acier. Tubes sans soudure filetables finis à chaud. Dimensions. Conditions techniques de livraison.
NF EN-545
(NF A 48-801) Tuyaux raccords et accessoires en fonte ductile et leurs assemblages pour canalisations d´eau. Prescriptions et méthodes d´essai.
NF T 54.029 Plastiques. Raccords moulés en polychrome de vinyle non plastifié. Série pression. Spécifications.
• Tranchées
NF P 98-331 Chaussées et dépendances. Tranchées : ouverture, remblayage, réfection
NF T 54-080 Plastiques. Dispositifs avertisseurs pour ouvrages enterrés. Spécifications. Méthodes d´essai.
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• Sécurité - Garde corps
NF P 06-001 Bases de calcul des constructions. Charges d´exploitation des bâtiments.
NF P 01-012 Dimensions des garde-corps. Règles de sécurité relatives aux dimensions des garde-corps et rampes d´escalier.
NF P 01-013 Essais de garde-corps. Méthodes et critères.
Traitement du bois
NF B 50-101 Bois et ouvrages en bois. Préservation. Traitement préventif. Directives pour la vérification des caractéristiques des bois en fonction des risques
biologiques
NF B 50-102. Bois et ouvrages en bois. Traitement préventif. Attestation.
NF EN 335-1. Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois. Définition des classes de risque d´attaque biologique. Partie 1 : Généralité.
(NF B 50-100 1)
NF EN 335-2. Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois. Définition des classes de risque d´attaque biologique. Partie 2 : Application au bois massif.
(NF B 50-100 2)
NF EN 335-3. Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois. Définition des classes de risque d´attaque biologique. Partie 3 : Application aux panneaux de
(NF B 50-100 3) bois..
Réseaux électriques
NF-C 15.100 Installations électriques à basse tension
Bordures
NF-P 98.302 Bordures et caniveaux préfabriqués en béton
NF-P 98.304 Bordures et caniveaux en granite et en grès
Matériel
NF P 98-780 Machine de taille mécanique des végétaux (en cours)
NF P 98.794 Faucheuse - débroussailleuse.
NF P 98-798 Hydrosemoirs.
NF P 98-799 Matériels d´application des produits phytosanitaires (en cours)
NF-E 52.610 Elévateurs de personnel sur véhicule porteur
NF-HD 1004 Echafaudages roulants de service en éléments préfabriqués
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235
- NF EN 458 Protecteurs contre le bruit. Recommandations relatives à la sélection à l´utilisation, aux précautions d´emploi et à l´entretien. Document guide
b) EPI contre les chutes de hauteur, équipement du grimpeur
- NF EN 358 Equipement individuel de maintien au travail et de prévention contre les chutes de hauteur. Systèmes de maintien au travail
- NF EN 361 Harnais antichutes
- NF EN 362 Connecteurs
- NF EN 1891 Equipement individuel de prévention des chutes de hauteur, cordes tressées gainées à faible coefficient d´allongem ent.
Divers
NF X 06-021 Application de la statistique. Principes du contrôle statistique de lots.
NF P 84-204 1 Travaux de mise en œuvre. Travaux d´étanchéité des toitures-terrasses avec des éléments porteurs en maçonnerie. Partie 1 : Cahier des clauses techniques
(DTU 43.1)
NF-P 74.201.1 Peinture. Travaux de peintures des bâtiments. Partie 1 : Cahier des clauses techniques
(DTU 59.1)
NF-P 74.203.1 Travaux de bâtiment. Peinture de sols. Partie 1 : Cahier des clauses techniques.
(DTU 59.3)
NF-P 14.201.1 Travaux de bâtiment. Chapes et dalles à base de liants hydrauliques. Partie 1 : Cahier des clauses techniques.
(DTU 26.2)
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Adventice : Au sens botanique, espèce étrangère à la flore indigène.
Au sens agronomique, espèce indésirable qui se développe spontanément dans une culture ; dans les aménagements paysagers une pl ante adventice est communément appelée « mauvaise
herbe ».
Alginate : Sel de l´acide alginique : produit dérivé d´algues brunes, les laminaires, possédant de nombreuses propriétés, stabilisant, gélifiant, filmogène, rétention d´eau et éléments
nutritifs. Il permet de lutter contre l´érosion en tant que stabilisant superficiel des sols : il est employé comme fixateur des graines et des adjuvants dans les travaux de végétalisation par
projection.
Amortissement des chocs : Diminution d´amplitude d´un mouvement ondulatoire créé sous le choc du pied du sportif ; le critère caractérisant cette qualit é est la valeur maximale de la
décélération d´un impacteur lors du choc sur la couche de jeu d´un sol sportif.
Analyse préalable : L´aptitude à la réutilisation du sol en place s´apprécie au moyen d´une analyse qui comprend :
• la détermination des caractéristiques du matériau en précisant les méthodes d´essais,
• l´interprétation des résultats analytiques dans le contexte de l´aménagement projeté,
• le calcul des corrections à envisager.
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239
Arbre à grand, moyen, petit développement : Au sens du présent fascicule, les termes, arbre à grand, moyen, petit développement, retenus pour préciser les volumes des fosses de
plantation, signifient :
• grand développement, moyen développement :
transplantation d´arbre adulte, d´arbre tige et conifère, en bac,
• petit développement :
arbre, conifère et baliveau, à racines nues ou en mottes, hormis les plantations en boisement,
Béton de résine : Mélange homogène de gravillons avec un liant constitué par une résine synthétique (généralement une résine polyuréthanne).
Boisement - Plantation rustique ou à caractère forestier : Il s´agit d´une disposition dense d´un ensemble de végétaux ligneux, pouvant comprendre aussi bien des arbres, baliveaux,
arbustes, touffes ou plants, implanté à des fins paysagères, de protection ou fonctionnelles.
Branche : Ensemble de rameaux se développant chaque année à partir de bourgeons latéraux situés sur l´avant dernière pousse du tronc ou d´une charpentière. Son apparition et son
développement sont prévisibles.
Cambium : Couche de cellules assurant la croissance en épaisseur des Angiospermes. Cette assise génératrice située entre le bois et le liber, produit du bois sur sa face interne et du liber
sur sa face externe. C´est le cambium qui produit le bourrelet cicatriciel.
Charpentière : Partie de l´arbre ayant pour origine une branche, un rejet ou un gourmand et étant équivalente au tronc dans sa dimension et sa durée de vie, dont elle réitère la structure.
Chenillage ou tuilage : Action de passage d´un engin chenillé. Il est réalisé perpendiculairement à la pente afin de permettre un meilleur accrochage des semences.
Couche anticontaminante : La couche anticontaminante recouvrant le fond de forme s´oppose à la migration des éléments fins du fond de forme dans l´infra structure. Elle est souvent
composée d´un géotextile et est fortement conseillée dans le cas d´un revêtement perméable.
Couche d´accrochage : Cette couche a pour rôle d´assurer la cohésion de la partie supérieure de la fondation afin d´éviter les détériorations superficielles lors de l´exécution de la couche
support.
Débourrement : Période qui commence à la reprise d´activité du système aérien après la période de repos végétatif, qui se manifeste par le gonflement des bourgeons et qui s´achève au
développement complet des premières feuilles.
Débroussaillage : Opération qui consiste à éliminer la végétation indésirable (roncier et buisson) et par extension tout ce qui gêne le boisemen t ou le reboisement d´un terrain
: rémanents
de souche, de racines, éventuellement toute végétation.
Le débroussaillage est réalisé à l´aide d´une débroussailleuse.
La définition du débroussaillage effectué dans le cadre de la lutte contre les incendies est précisée dans la troisième partie - Article E.3.4.
Décapage (Retroussement) : Opération qui consiste à enlever la couche superficielle d´un sol. Cette opération concerne généralement une épaisseur de terre végétale d´environ 20 cm,
qui sera préservée et mise en dépôt pour être réemployée ultérieurement lors d´une opération de renappage.
Décompactage : Cette opération consiste à fissurer et ameublir un sol devenu imperméable à l´air et à l´eau.
Trois grandes familles de matériel permettent d´effectuer un décompactage du sol
• Décompacteur effectuant un sous-solage en sol massif, pour éclater le sol compacté par le tassement des engins au cours des travaux ou pour lutter contre le tassement
progressif du sol, généralement des sols fins plastiques (sol à comportement argileux),
Ces décompacteurs à dents fixes ou animées sont dits :
Déflexion : Déformation en creux d´un sol, dont la mesure est obtenue par un déflectomètre (poutre Benkelman) ou un déflectographe.
Démontage : Découpe de la partie aérienne de l´arbre en différents tronçons et descente des éléments ainsi obtenus avec l´aide éventuelle de cordes ou d´autres matériels appropriés.
Dépérissement : Végétal montrant des signes évidents de faiblesse, entraînant des désordres plus ou moins progressifs tels que rameaux et/ou branches mortes, feuilles nécrosées, peu
nombreuses, dont la forme et la couleur naturelles se perdent ou sont perdues. Le dépérissement issu d´une transplantation est souvent terminal. Il intervient du haut vers le bas et de
l´extérieur vers l´intérieur, d´où peut résulter la mort d´une partie ou de la totalité du végétal.
Les différentes causes principales du dépérissement sont :
• l´environnement abiotique : métaux lourds, hydrocarbures, poussières,
• facteur sol : éléments nutritifs, mauvaise aération du sol, déficit hydrique,
• facteurs anthropogènes : densité, choix des espèces, transplantation, plaies, tailles. Végétal qui s´est développé trop vite,
• facteurs climatiques : froid, sel de déneigement, qualité de la lumière, vent ; embruns,
• facteurs intrinsèques : âge, état physiologique (phase de régression, sénescence),
• facteur biotique : champignons, insectes.
• etc.
Descente de sève : Période au cours de laquelle se succèdent la constitution et la migration des réserves pour les cycles végétatifs ultérieurs.
Dossier : Un tapis en gazon synthétique comprend le dossier et les fibres vertes. Le dossier est la toile qui supporte les fibres.
Drageon : Structure feuillée ayant pour origine un bourgeon adventif issu d´une racine.
Drainabilité : Aptitude d´un matériau à évacuer latéralement l´eau d´infiltration pour atteindre une tranchée de collecte.
Dynaplaque : Appareil de mesure de la déformabilité, et donc de la portance des sols en place. Son principe de fonctionnement est fondé sur le rebond d´une masse tombant sur un
système amortissant posé au sol. L´appareil donne, en lecture directe, un coefficient de restitution (rapport de la hauteur de rebond de la masse à la hauteur de chute) qui permet de calculer
le module dynamique du sol.
Eclaircie - Dépressage : Opération (le plus souvent coupe) pratiquée dans un boisement non arrivé à maturité, destinée à accélérer l´accroissement du d iamètre des arbres restants, et
aussi, par une sélection convenable, à améliorer la moyenne de leurs formes, sans cependant rompre la permanence du couvert (du moins selon les concepts classiques). Cependant dans
certains systèmes d´éclaircies fortes, on cherche à maintenir le couvert constamment entrouvert. Les éclaircies se distinguent par leur type (ou mode) suivant les critères généraux adoptés
pour enlever ou conserver les arbres (par ex. éclaircie par le bas, par le haut, mixte, mécanique, géométrique), par leur dosage qui précise le degré d´intervention (cf. Troisième partie -
Elagage : Terme générique utilisé pour désigner un ensemble de tailles très différentes. Sous ce terme général sont donc regroupées des interventions précises à expliciter dans chaque cas.
Elagage naturel : Phénomène qui se passe dans le houppier dont les tiges principales sont progressivement débarrassées de leurs branches latérales, soit que ces dernières meurent
naturellement par la suite du manque de lumière ou d´eau, soit qu´elles soient brisées ou désintégrées par les agents atmosphériques ou toute autre cause (pourriture).
En effet, l´extension constante de la couronne d´un arbre à port naturel génère avec le temps : une zone de charpentière, une zone de branche, une zone de rameau.
Aussi le passage de la zone rameau à la zone branche génère une production normale et constante de bois mort.
Elastomère : Terme général qui désigne une matière macromoléculaire élastique, retournant rapidement et approximativement à sa forme et à ses dimensions initiales après cessation
d´une contrainte faible ayant produit une déformation importante. Les granulats de caoutchouc font partie de cette famille.
Engazonnement : Au sens du présent fascicule, le terme engazonnement est utilisé pour la réalisation de gazon « traditionnel » au semoir mécanique ou à la main (à la volée),
généralement sur un sol revêtu de terre végétale.
Ensemencement : Au sens du présent fascicule, le terme est utilisé de façon restrictive, en effet il est employé uniquement pour la végétalisation par semis hydraulique réalisée aussi
bien avec ou sans terre végétale.
Equivalent de sable : Coefficient indiquant la proportion relative de poussières fines ou d´éléments argileux dans les sols ou les agrégats fins. Il exprime le degré de propreté du matériau.
Ce coefficient est à prendre en compte dans l´appréciation des qualités des sables d´amendement, de certains matériaux drainants et des chapes stabilisées. (Référence : norme NF P 18
598).
Espèce sauvage : Terme parfois employé pour désigner des espèces non certifiées.
Elle est généralement indigène, autochtone, indicatrice. C´est à dire une plante qui peuple depuis longtemps un territoire.
Essouchage : Le terme essouchage utilisé dans les travaux préliminaires est l´opération qui consiste à extraire une souche du sol, soit en même temps que l´abattage, soit après l´abattage.
L´essouchage a pour objet la destruction pure et simple des végétaux devant être supprimés, et de débarrasser au maximum le sol de matériaux putrescibles qui possèdent de très mauvaises
caractéristiques mécaniques. Dans les deux cas, l´extraction de la souche n´est pas réalisée nécessairement à l´aide d´une essoucheuse.
Exutoire : Emplacement où il est possible de rejeter les eaux provenant de l´assainissement et du drainage. Un exutoire peut être un rése au d´assainissement, un plan d´eau, une rivière,
un fossé, etc.
Fascine (du latin fascine : fagot) : Assemblage de branches pour empêcher l´éboulement des terres.
Fiche de données de sécurité : Elles ont pour objet de permettre aux utilisateurs professionnels de substances et de préparations dangereuses de prendre les mesures nécessaires en
matière de protection de la santé et de sécurité sur les lieux de travail. Les fiches de données de sécurité comportent 16 rubr iques obligatoires. Elles doivent être rédigées en français.
L´arrêté du 5 janvier 1993 fixe les modalités d´élaboration et de transmission des fiches de données de sécurité.
Fiche technique de produit (F.T.P.) : Document traduisant l´engagement pris par l´entreprise pour se conformer aux exigences spécifiées d´un produit.
Filet (jute) : A base de fibres naturelles biodégradables en quelques années, permet d´assurer une protection mécanique du support contre l´é rosion superficielle pendant le temps
nécessaire à la colonisation par les plantes.
242
Ressaisie DTRF
Filtration : Capacité d´un matériau à retenir les éléments du sol que ce matériau draine. Plus les vides du matériau sont de petite taille, plus il est filtrant. L´action combinée de drains et de
matériaux filtrants permet d´améliorer la circulation de l´eau sans migration de fines.
Friabilité (des sables) : Coefficient traduisant la résistance à la fragmentation d´un sable soumis aux chocs de boulets normalisés. Cet essai s´applique aux sables entrant dans la composition
des couches de jeu des sols sportifs (Référence : norme NF P 18 576).
Gazonnière : Lieu de mise en culture d´un gazon destiné à être transplanté avec une partie de son substrat de culture, sous forme de plaques ou de pavés.
Géomembrane : Membrane dont l´épaisseur est généralement supérieure à 0,5 mm et dont la vocation essentielle est l´étanchéité vis à vis des liquides.
Géotextile : Matériau textile tissé ou non tissé destiné aux travaux de terrassement et de drainage. Sa présence permet la réduction de la déformation des sols et l´amélioration de la capacité
filtrante et du drainage des sols.
Glissance : Néologisme exprimant la caractéristique de certains revêtements de sols sportifs, à provoquer la glissade d´un joueur. La glissance est mesurée par le coefficient G défini dans
la norme P 90 106. La glissance d´un sol est un compromis chaussure- revêtement. Elle doit être régulière dans toutes les directions, même en présence d´une légère humidité. Elle
caractérise la sûreté du pas.
Gourmand : Structure feuillée ayant pour origine un bourgeon dormant ou adventif et apparaissant n´importe où hormis les points situés à proximité d´une coupe ou d´une cassure.
Gradient hydraulique : Quotient de la différence des pressions entre 2 plans normaux à une colonne liquide, par la distance qui les sépare ; il commande la circulation de l´eau dans le
sol.
Habillage : Petite intervention qui consiste à supprimer les parties desséchées ou abîmées, de petit diamètre, des systèmes aériens et racinaires.
Hydrosemoir : Matériel destiné à ensemencer hydrauliquement et à fertiliser des sols remaniés par l´homme afin de lutter contre l´érosion et permettre l´intégration des terrassements dans
le paysage même sur sols difficiles (exempts de matières organiques). Il peut également être utilisé pour l´arrosage, le nettoyage et pour la lutte contre les incendies.
Il s´applique aux engins portés ou tractés d´une contenance de 2000 litres à 13000 litres, à l´exclusion des matériels non équipés de malaxeur.
Indice de Plasticité (IP) : Coefficient définissant l´étendue du domaine plastique d´un sol entre sa limite de liquidité et sa limite de plasticité , mesurées par l´essai d´Atterberg. Il est exprimé
en pourcentage d´humidité.
Indice de Portance Immédiat (IPI) : Coefficient caractérisant la portance d´un sol dans les conditions de compactage de l´essai Proctor ; ce coefficient caractérise donc la portance d´un
matériau en fonction de sa teneur en eau.
Infiltromètre de Muntz : Appareil permettant de mesurer le coefficient de perméabilité d´un revêtement de sol sportif (Référence : norme P 90 107).
Jauge : Tranchée dans laquelle on installe temporairement des végétaux côte à côte, classés en fonction de leur désignation et caractéristique en recouvrant l´ensemble de leur système
racinaire avec de la terre meuble ou sable. Chaque rang est étiqueté par espèce. Lorsque les végétaux sont livrés en paquetage, chaque paquet ne peut contenir qu´une même espèce ou
cultivar et d´une même caractéristique, sauf s´ils sont étiquetés individuellement. La mise en jauge est destinée à éviter la dessiccation en attendant la plantation définitive. La mise en jauge
s´effectue dans un terrain meuble, frais, à l´abri des courants d´air. Elle s´opère après l´arrachage en pépinière ou l´approvisionnement sur le chantier lorsque la plantation des végétaux à
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racines nues et en motte ne peut avoir lieu dans un délai inférieur à 48 heures. Pour les végétaux livrés en conteneur, la mise en jauge consiste essentiellement en une protection latérale des
conteneurs.
Limite de liquidité : Seuil de teneur en eau séparant l´état plastique de l´état liquide d´un sol.
Limite de plasticité : Seuil de teneur en eau séparant l´état solide de l´état plastique d´un sol.
Module dynamique : Coefficient exprimant, en méga pascals (MPa) la portance des sols. Ce coefficient est calculé à partir de la mesure effectuée, sur le terrain, à l´aide de la dynaplaque
; cette mesure est déduite du coefficient d´étalonnage, propre à chaque appareil, et qui intervient dans le calcul du module dynamique.
Monocotylédone : La graine renferme un embryon à un seul cotylédon. Cet embranchement comporte 45 familles, essentiellement des graminées ; liliacées, orchidées, fort peu
d´arbustes ou arbrisseaux (les palmiers).
Les tiges ne forment pas de couches annuelles. Les feuilles présentent toujours des nervures parallèles.
Monocotylédone - Dicotylédone : Ces deux embranchements du règne végétal sont déterminants dans la composition des mélanges par semis hydraulique et pour les traitements
phytosanitaires.
Mousses synthétiques : Les mousses de résine synthétique permettent de retenir l´eau et les éléments fertilisants.
Elles s´appliquent soit en incorporation dans le sol, soit en mélange avec les autres adjuvants (semences, engrais, etc.,)
Nappe : Structure artificielle que l´on pose à la surface d´un sol pour le protéger de l´érosion.
Certaines sont en fibres naturelles tissées et peuvent être ensemencées, d´autres sont synthétiques et peuvent présenter une structure tridimensionnelle prévue pour être recouverte d´une fine
couche végétale.
Paillage (mulching) : Epandage de paillis (paille, tourbe, cellulose, copeaux, rachis de maïs, de lin ou de cynara,...)
En horticulture, pour les Anglais, le terme mulching a un sens plus large et peut désigner l´émiettement de la surface d´un sol.
Parage : Le parage est un ensemble d´actions qui consistent à nettoyer une plaie en ôtant le bois et l´écorce abîmés, et éventuellement à découper l´écorce autour de la plaie afin de faciliter
la cicatrisation de la blessure.
Passeport phytosanitaire : Avec l´ouverture des frontières, les végétaux ne sont plus contrôlés aux frontières mais sur les lieux de plantation. Excepté la vente aux particuliers, le passeport
phytosanitaire doit accompagner toute circulation des végétaux à l´intérieur de la communauté, mais également à l´intérieur même de la France (cf. Décret du 10.11.1993 relatif aux mesures
de protection contre les organismes nuisibles aux végétaux, produits végétaux et autres objets). Ce document atteste que les végétaux ont été contrôlés et remplissent les exigences
phytosanitaires.
Pelades : Surface ensemencée, mais sur laquelle la végétalisation ne s´est pas exprimée ou a disparu après germination.
Perméabilité : Capacité d´un matériau à laisser circuler l´eau gravitairement. La perméabilité s´exprime par le coefficient de perméabilité K qui mesure la vitesse de circulation de l´eau
dans le sol en m/s.
Planéité : Etat de régularité d´une surface en fonction des tolérances altimétriques admises.
Planimétrie : Détermination des projections orthogonales des points matériels d´un terrain sur une surface de référence sans tenir compte de leur altitude.
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Plombage : Tasser la terre à l´aide d´un rouleau ou d´une planchette pour lui donner plus de consistance. Le terme plombage est également utilisé pour désigner le premier arrosage réalisé
aussitôt après la plantation. Il a pour objet :
• d´alimenter le sol en eau,
• de permettre à celle-ci d´effectuer son action de remblaiement visant à supprimer les poches d´air particulièrement néfastes pour le système racinaire (réduction du foisonnement).
Pralinage : Opération destinée avant la plantation à favoriser la reprise des végétaux qui consiste à tremper la partie souterraine dans un mélange (eau + boue argile + hormones).
Praticabilité : Aptitude d´un sol à supporter le passage des engins de chantier sans déformation significative.
Proctor : Essai ayant pour but de déterminer, pour un compactage d´intensité donnée, la teneur en eau correspondant à la densité maximale du sol étudié (du type O/D mm). Cette teneur
en eau ainsi déterminée est appelée teneur en eau Optimum Proctor. Il existe deux types d´essai Proctor ; l´un permet d´obtenir l´OPN (Optimum Proctor Normal), l´autre l´OPM (Optimum
Proctor Modifié).
Qualités de confort : Caractéristiques de la couche de jeu qui contribuent à soulager l´appareil moteur du sportif lors de la course, du saut ou du jeu de balle.
Qualités de protection : Caractéristiques de la couche de jeu qui contribuent à la diminution du risque de blessure en cas de chute.
Qualités sportives : Elles définissent pour les sols sportifs les caractéristiques essentielles permettant le déroulement des différentes activités sportives dans des conditions optimales de
pratique et de sécurité.
Rameau : Structure élémentaire de la branche, les rameaux portent les feuilles ou les fleurs. Terme généralement utilisé pour désigner une pousse de l´année, ils peuvent être herbacés ou
aoûtés (ligneux). Le terme brindille plutôt utilisé en arboriculture fruitière est un rameau frêle. La taille en vert a essentiellement pour objet de couper des rameaux.
Rapprochement : Coupe d´une ou plusieurs branches de grosse section à une distance déterminée de leur point d´insertion.
Ravalement : Coupe d´une ou plusieurs branches à leur point d´insertion (suppression complète).
Regarnissage : Opération consistant à résorber les pelades ou renforcer les parties aériennes d´un gazon. Pour la végétalisation par semis hydraulique, le regarnissage est effectué lors de
travaux de parachèvement, avec le mélange de semences et adjuvants initialement mis en œuvre. Le regarnissage concerne les zones où le mélange ne s´est pas exprimé de façon
homogène ou pas exprimé du tout, soit sur des sols revêtus de terre végétale, ou sur des sols non revêtus de terre végétale, lorsque les travaux d´ensemencement sont prévus en un seul
passage.
Rejet : Structure feuillée ayant pour origine un bourgeon dormant ou adventif et apparaissant à proximité d´une coupe ou d´une cassure.
Reprise des végétaux : Un végétal peut être considéré comme repris lorsque les nouvelles radicelles munies de poils absorbants ont pris un développement suffisant pour déterminer une
poussée de sève et un accroissement normal des rameaux. La durée de reprise est plus ou moins longue selon les espèces (les rosiers ont une reprise rapide, le robinier, le platane, le tilleul
poussent peu ou pas du tout l´année de plantation). Elle est également conditionnée par le terrain, le climat, les façons culturales (époque de plantation) et les caractéristiques du végétal.
Restitution d´énergie : Ce critère contribue à la performance d´un sol sportif. Cela correspond à la quantité d´énergie absorbée par le sol lors de l´impact du sportif. Elle est mesurée par
la méthode accélérométrique.
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Retroussement : voir Décapage
Ripper : Equipement se composant de une à trois dents très puissantes montées à l´arrière d´un tracteur sur chenille ou d´une niveleuse, destinées à désorganiser, en vue de leur terrassement,
des matériaux dont la cohésion n´est pas très grande (notamment des roches en plaques). On l´appelle aussi défonceuse.
Sols bruts : Sol remanié non revêtu de terre végétale ou de substrat, caractérisé par l´absence de matière organique entraînant un fort déficit en éléments nutritifs.
Sol naturel (terrain naturel) : Terrain existant en place ; partie non remaniée d´un sol.
Souche : Partie de l´arbre qui est située à la base du tronc qui reste dans le sol après abattage. C´est la partie inférieure du tronc où l´entrelacement des racines est tel qu´il forme un ensemble
suffisamment homogène et dense pour soulever un amas de terre. Sa limite est considérée être le point de rupture entre les racines restées solidaires de l´arbre et celles maintenues engravées
dans le sol.
Souche mère : - souche produisant ou capable de produire des rejets,
- souche vivante traitée de façon à produire des boutures, marcottes.
Souplesse : La souplesse est la possibilité de déformation verticale de la couche de jeu sous l´action d´une force. Elle se mesure en France par la méthode accélérométrique.
Stabilisant de surface : Adjuvant utilisé pour stabiliser la surface du sol face aux agents érosifs (pluie, ruissellement, vent).
Structure d´un sol : Façon dont sont associés les constituants granulaires d´un sol. De cette organisation des constituants découle la porosité et la cohésion du sol.
Substrat : Partie du sol dans laquelle une plante développe son système racinaire. Le substrat emmagasine les éléments nécessaires à sa vie (matière organique, eau, substances minérales,
etc.).
Sursemis : Terme utilisé en végétalisation par semis hydraulique, lorsque l´ensemencement est prévu en 2 phases espacées de 6 à 12 mois, le sursemis concerne le deuxième passage. Il est
effectué lors des travaux de parachèvement. Le sursemis permet de faire varier la proportion des espèces en fonction de l´expression de celles semées initialement et cela plus
particulièrement lorsqu´il y a incorporation de légumineuses ou d´espèces sauvages en proportion importante.
Teneur en eau : Rapport exprimé en %, du poids d´eau retenue dans un matériau au poids de ce matériau sec.
Terre végétale : La terre végétale constitue la couche supérieure du sol qui supporte le tapis végétal, composée en majeure partie de 4 éléments principaux : l´humus, l´argile, le limon et
le sable.
La terre végétale se distingue la plupart du temps du sous-sol par une teinte plus sombre due à la présence de l´humus. Elle est peuplée d´une multitude d´êtres vivants petits et même
microscopiques, dont la présence et l´activité sont indispensables aux plantes.
Une terre est dite « végétale » lorsque sa teneur en matière organique est comprise entre 1 et 6 %. Au-delà de 6 %, le sol est considéré comme substrat organique, terreau, tourbe. Inférieure
à 1 %, le sol est appelé « brut ».
Texture : Répartition pondérale des éléments granulaires d´un sol, classés par dimensions granulométriques.
Tire-sève : Branche ou rameau conservé à proximité immédiate d´une coupe pour favoriser la cicatrisation et réduire l´apparition de rejets ainsi que la formation d´un chicot. Un tire-sève
efficace a une section en rapport avec celle de la branche taillée (de l´ordre de la moitié).
Tronc, fût, tige : Partie d´un arbre située au-dessus de la souche et sous le houppier. Excepté les arbres fastigiés, le tronc d´un arbre est normalement dépourvu de branche. Lorsque l´arbre
est abattu, ébranché, mais non écorcé, on substitue le nom de grume à celui de fût. Lorsque le fût est de petite dimension (insuffisantes pour donner des bois de sciage, déroulage ou
tranchage), il est appelé tige.
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Végétalisation par semis hydraulique : Action qui consiste à effectuer un ensemencement par projection hydraulique à l´aide d´un hydrosemoir. La végétalisation par semis
hydraulique peut être réalisée sur un sol brut ou revêtu de terre végétale.
Végétation parasite : Dans le domaine de la taille et l´élagage des arbres, tout végétal qui utilise l´arbre comme support : gui, lierre,...
Végétaux : Au sens du présent fascicule, le terme est utilisé de façon restrictive, en effet il désigne uniquement les produits de pépinières ornementales et fruitières (plants, arbustes,
rosiers, plantes vivaces, plantes grimpantes ou sarmenteuses, plantes dites de terre de bruyère, cépées, baliveaux, arbres).
NOTE : Les définitions et codifications des végétaux sont précisés dans les normes produits de pépinières. Cf. Annexe A Contractuel le.
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ANNEXE C
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Les travaux d´entretien ont pour objectif d´assurer la pérennité de l´environnement, qu´il soit naturel ou aménagé par l´homme, et/ou en le préservant et en le
respectant. La plupart de ces travaux sont mécaniques, manuels ou biologiques, mais un certain nombre d´objectifs ne peuvent être atteints qu´à l´aide de traitements phytosanitaires :
- pour entretenir les sites inaccessibles mécaniquement (talus, pieds de clôtures, plantations....)
- pour maintenir propres et conserver les caractéristiques structurelles des surfaces minérales ; sablées, gravillonnées, enrobées, pavées, dallées....
- pour diminuer le coût des prestations en réduisant la durée et la fréquence des interventions
- pour optimiser la sécurité, lors de travaux sur infrastructures, en réduisant également la durée et la fréquence des interventions nécessitant la neutralisation
temporaire de couloirs de circulation
- pour permettre le contrôle ou la destruction sélective ou totale de toute végétation indésirable.
Le choix de ces techniques sera donc fait en prenant en compte des objectifs d´esthétique, de qualité de service, de sécurité et de rentabilité.
En complément des différentes techniques précisées ci-après, pour le choix du type de traitement et la mise en œuvre des produits, se référer : 2ème partie :
article N 2.2.3.2. et N 2.3.4.7. - 3ème partie : article E 2.9. et E 3.5.
- pour éliminer les plantes indésirables : graminées vivaces, dicotylédones vivaces, annuelles ou bisannuelles, plantes ligneuses
- par application sur la végétation présente au moment du traitement, d´un herbicide foliaire, systémique ou non, non sélectif et sans persistance d´action,
- lorsque nécessaire, sur les plantes en croissance.
En présence d´une végétation ligneuse, il faut associer un traitement débroussaillant ou un traitement de contrôle de la végétation ligneuse, de préférence en sève
descendante en fin d´été ou début d´automne (cf. paragraphe 3).
2 - Destruction sélective d´une partie de la végétation herbacée (dicotylédones) et maintien des graminées
B - Echardonnage
- pour assurer la destruction de ces plantes indésirables en évitant leur prolifération dans la zone concernée et dans les cult ures riveraines ou espaces verts
proches
- par application d´un produit sélectif systémique juste avant la floraison, localement sur végétation développée
- fin mai, début juin (selon le développement de la végétation)
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3 - Destruction sélective de la végétation semi-ligneuse et ligneuse dans la végétation herbacée : Débroussaillage
- Pour :
A - - contrôler la repousse de ligneux et assurer leur destruction progressive par des traitements répétés sur 2 à 3 ans.
- permettre le libre accès
- lutter contre les incendies
- réduire la concurrence de certaines espèces sous plantations de type forestier (emploi d´un agent de contrôle seulement, à l´exclusion de débroussaillant)
- améliorer la visibilité et la sécurité
- dégager les lignes électriques...
- par application :
- d´un produit débroussaillant systémique permettant à terme l´installation des graminées
- d´un agent de contrôle de la végétation ligneuse permettant de conserver l´ensemble de la flore à l´exclusion des feuilles caduques.
Les meilleurs résultats seront obtenus, en été ou début d´automne en sève descendante, sur les repousses d´une végétation préalablement rabattue l´automne ou l´hiver
précédent.
Dans tous les cas, il ne faut pas traiter sur végétation récemment rabattue et ne pas rabattre la végétation après le traitement avant d´avoir constaté le bon résultat
(1 à 2 mois minimum après avec un débroussaillant, la saison suivante avec un agent de contrôle).
Lorsque les produits sont sous forme d´esters, ne pas traiter à proximité de plantations ou cultures sensibles et à proximité des plans d´eau et cours d´eau
Eviter de traiter lorsqu´il y a du vent et lorsque les températures sont supérieures à 20 °.
B - - assurer la destruction de fougères pour les mêmes raisons que dans le paragraphe précédent :
- par application soit :
- d´un herbicide systémique sélectif des graminées
- d´un produit foliaire de contact, systémique, non sélectif des graminées, localement en traitement dirigé
- d´un agent de contrôle de la végétation ligneuse (ne pas faucher la végétation traitée avant le printemps suivant) sur végétation bien développée
pendant l´été, avant sénescence
En présence de plantes vivaces, le désherbage sur toute la surface n´est pas possible. Seul un traitement localisé, en jet dirigé sur les plantes à détruire, est à effectuer.
Les traitements limiteurs de croissance, toujours associés à un herbicide sélectif, ont pour but :
- de limiter le développement des graminées,
- de réduire de façon importante la durée et la fréquence des interventions de tonte ou de fauchage et également de réduire la production de feutre due à
l´accumulation des déchets produits par ces opérations (ce qui, sur infrastructures, permettra d´espacer les opérations de dérasement)
- de limiter les risques de propagation d´incendie
- d´augmenter les vitesses de passage lors de ces travaux
Sur infrastructures routières, ceci permettra donc de limiter les interventions nécessitant la neutralisation temporaire de cou loirs de circulation, en réduisant de
façon non négligeable les risques encourus par le personnel d´entretien et les usagers.
- par application d´un limiteur de croissance agissant uniquement sur les graminées, à associer impérativement avec un herbicide sélectif - se reporter à
l´article 2
- au démarrage de la végétation, par temps doux, avant le développement de la hampe florale. L´épi ne doit pas avoir décollé de 10 cm du plateau de
tallage : dans le cas contraire, si les graminées sont trop hautes, il faut effectuer un fauchage, laisser repartir la végétation et appliquer alors.
(ne pas traiter en période de gel ou de froid)
Pour les gazons régulièrement entretenus, les traitements limiteurs de croissance sont effectués sur les gazons exclusivement constitués de graminées et bien fertilisés
avec des produits homologués pour l´usage (gazon de graminées).
Ce type de traitement est à effectuer d´avril à juin, sur le feuillage. Il est à compléter par une taille d´égalisation à l´automne.
Le désherbage est destiné à éliminer les plantes aquatiques (hydrophytes) et semi-aquatiques (hélophytes) qui se développent dans et sur les bords des plans d´eau.
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Ces traitements sont à effectuer durant la période végétative des plantes, de préférence sur une végétation jeune (tôt en saison). Il est recommandé d´éviter les zones de
courant et les périodes de fortes pluies pouvant entraîner une dilution du produit.
L´eau traitée ne doit pas être réutilisée pour la consommation humaine et animale, pour les arrosages.
Ce traitement a pour but d´éliminer les algues microscopiques (unicellulaires) ou filamenteuses qui peuvent proliférer dans les eaux stagnantes.
Ce type de lutte est délicat (utilisation d´algicide). Il est souvent préférable de prendre des mesures prophylactiques :
- contre les algues unicellulaires : plantations arborées en bordure qui limitent l´enrichissement de l´eau en éléments nutritifs et diminuent l´intensité lumineuse,
- contre les algues filamenteuses : élevage de certaines espèces de carpes.
La destruction de ces organismes est à effectuer au printemps pour permettre aux graminées à gazon de recoloniser les manques. Les produits sont soit des liquides à diluer
et à pulvériser, soit des poudres ou granulés à épandre. Dans le cas de produit à base de sulfate de fer, il faut prendre garde de ne pas les épandre sur des surfaces minérales
(dallages,....) pour éviter de provoquer des taches de rouille.
L´objectif est d´éliminer ces organismes dans un but esthétique mais aussi fonctionnel (surfaces glissantes, imperméabilisation des surfaces perméables).
Les produits de traitement avec sulfate de fer sont à prohiber. En dehors des produits homologués gazons, il existe des produits industriels non soumis à l´homologation.
Les traitements insecticides ont pour but d´éliminer des insectes adultes ou des larves ou des œufs d´espèces nuisibles au bon développement des plantes. Ils interviennent
lorsque le seuil de tolérance acceptable est dépassé (consulter les notices techniques des fabricants).
14 - Traitement fongicide
Les traitements fongicides ont pour but de détruire des champignons pathogènes qui provoquent des maladies aux plantes :
- en traitement curatif, ils s´effectuent dès l´apparition des symptômes de la maladie,
- en traitement préventif, ils interviennent avant l´apparition de la maladie, lorsque les conditions de développement du champignon sont particulièrement favorables.
15 - Autres traitements
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ANNEXES NON CONTRACTUELLES
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Le calendrier d´intervention défini au CCTP doit tenir compte des caractéristiques climatiques régionales pour définir les péri odes normalement optimales pour l´implantation du
couvert végétal (réduction des risques de gelées hivernales ou de sécheresse estivale). Lorsque le marché ne comporte pas uniquement des plantations, le calendrier général
d´intervention doit également tenir compte de ces caractéristiques.
Les périodes de semis préférentielles selon les régions climatiques sont définies de la façon suivante :
Pour les végétaux, l´époque de plantation s´effectue entre le 15 octobre et le 15 avril (voir article N.2.3.5.4. - Epoques de plantation)
Par rapport à la date de plantation, la succession des différentes interventions est indiquée dans les schémas suivants. En particulier, les périodes d´intervention des travaux de
parachèvement (avant réception) et des travaux de confortement (après réception) sont indiquées, afin que les documents particuliers du marché en tiennent compte pour la fixation des
délais partiels (CCAP) et pour la consistance des prestations (CCTP).
Le délai contractuel d´exécution, ainsi que l´extension éventuelle du délai de garantie, sont définis au CCAP (voir annexe 10 - Guide de rédaction du CCAP). Les montants de travaux
de parachèvement et de confortement liés à la mise en place des végétaux et des semis est à inclure dans le montant du marché de travaux figurant dans l´acte d´engagement.
(*) Dans le cas d´un marché comportant uniquement des prestations de plantation le constat de reprise fait partie des opération s préalables à la réception.
(**) Le délai de garantie peut être fixé à plus de douze mois sans excéder 48 mois (article 9.6 - Annexe 10 - Guide de rédaction du CCAP).
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C - Calendrier de réalisation des travaux de végétalisation par semis hydraulique
Les fertilisations de parachèvement et de confortement ne sont en principe nécessaires que pour les ensemencements sur sol brut non revêtu de terre végétale.
La variation de la période des travaux de parachèvement et la date de réception sont liées à l´expression du semis sur le terrain, qui elle même est fonction des conditions climatiques.
En pratique, sur sol revêtu de terre végétale 6 à 9 mois, sur sol brut 6 à 12 mois.
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ANNEXE N° 2
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2.1 Protection des eaux superficielles et souterraines
• Loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l´eau, mod par loi n° 96-142 du 21 février 1996.
• Décret n° 89-3 du 3 janvier 1989 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine à l´exclusion des eaux minérales naturelles, mod par décret 95-363 du 5 avril 1995.
• Décret n° 91-1283 du 19 décembre 1991 relatif aux objectifs de qualité assignés aux cours d´eau, sections de cours d´eau, canaux, lacs ou étangs et aux eaux de la mer dans les limites
territoriales ;
• Décret n° 92-1042 du 24 septembre 1992 portant application de l´article 5 de la loi n° 92-3 du 3 janvier 1992 sur l´eau et relatif aux schémas d´aménagement et de gestion des eaux.
• Décret n° 93-742 du 29 mars 1993 relatif aux procédures d´autorisation et de déclaration prévues par l´article 10 de la loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l´eau, mod 96-102 du 2 février
1996.
• Circulaire du 24 juillet 1990 relative à la mise en place des périmètres de protection des points de prélèvements d´eau destinée à la consommation humaine ;
• Arrêté du 1er mars 1993 relatif aux prélèvements et à la consommation d´eau ainsi qu´aux rejets de toute nature des installations classées pour la protection de l´environnement soumise
à autorisation.
2.2. Liste des textes autres que les normes cités dans le fascicule
Amendements et engrais :
- Décret 80-478 du 16 juin 1980 portant règlement d´administration publique pour l´application de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui concerne les matières
fertilisantes et les supports de culture.
- Décret 90-192 du 28 février 1990 modifiant le décret 80-478 du 16 juin 1980 portant application de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui concerne les matières
fertilisantes et les supports de culture.
- Décret 91-390 du 24 avril 1991 relatif aux éléments secondaires et aux oligo-éléments dans les engrais et modifiant le décret 80-478 du 16 juin 1980 modifié portant application de
la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui concerne les matières fertilisantes et les supports de culture.
Semences d´espèces fourragères et à gazon, reprise dans la Directive européenne 66/401 et dans les arrêtés du 15/09/1982 et du 4/03/1993.
Produits phytosanitaires :
- Agrément d´entreprise loi 92-533 du 17 juin 1992
- Homologation de produit, arrêté du 5 juillet 1985,
- Arrêté du 5 janvier fixant les modalités d´élaboration et de transmission des fiches de données de sécurité.
- Avis du 29 avril 1997 portant interdiction d´emploi d´atrazine et de simazine.
- Avis du 4 juillet 1997 portant limitation d´emploi du diuron.
- Avis du 15 février 1997 portant interdiction d´emploi du lindane.
- Arrêté du 12 janvier 1998 modifiant l´arrêté du 6 septembre 1994 portant application du décret n° 94-359 du 5 mai 1994 relatif au contrôle des produits phytopharmaceutiques
- Arrêté du 14 avril 1998 établissant la liste des substances actives dont l´incorporation est autorisée dans les produits phyt opharmaceutiques
- Avis du 7 mai 1998 aux détenteurs d´autorisation de mise sur le marché de produits pharmaceutiques.
- Arrêté du 27 mai 1998 modifiant l´arrêté du 6 septembre 1994 portant application du décret n° 94-359 du 5 mai 1994 relatif au contrôle des produits phytopharmaceutiques
- Arrêté du 8 juin 1998 modifiant l´arrêté du 21 avril 1994 relatif à la déclaration, la classification, l´emballage et l´étiquetage des substances.
- Arrêté du 8 juin 1998 modifiant l´arrêté du 21 février 1990 modifié définissant les critères de classification et les conditions d´étiquetage et d´emballage des préparations
dangereuses.
- Avis du 15 février 1998 portant interdiction d´emploi des préparations à base de lindane.
- Loi n° 98-535 du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l´homme.
- Arrêté du 126 juillet 1998 relatif aux conditions d´emploi du bromadiolone pour la destruction du campagnol terrestre.
- Arrêté du 21 juillet 1998 relatif à la composition et au fonctionnement des la commission d´étude de la toxicité des produits antiparasitaires à usage agricole et des produits
assimilés, des matières fertilisantes et des supports de culture.
- Arrêté du 23 juillet 1998 modifiant l´arrêté du 1er août 1994 relatif aux essais officiellement reconnus pour l´étude des produits phytopharmaceutiques.
- Directive 98/8/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 février 1998 concernant la mise sur le marché des produits biocides.
- Avis du 12 août 1998 aux applicateurs et distributeurs de produits antiparasitaires à usage agricole et de produits assimilés.
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ANNEXE N° 3
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Dans le cadre d´un marché séparé ou intégré à un marché d´aménagement paysager, les N.2.3.7. Végétalisation par semis hydraulique
travaux de végétalisation par semis hydraulique sont régis par les articles suivants : N.2.3.7.1. Etudes
N.2.3.7.2. Délai d´intervention, calendrier d´intervention
N.2.- AMENAGEMENTS PAYSAGERS ET VEGETALISATION N.2.3.7.3. Nettoyage préalable des sols avant semis
N.2.3.7.4. Travaux aratoires préalables au semis
Chapitre N.2.1. - Préambule N.2.3.7.5. Préparation des mélanges
N.2.3.7.6. Mise en œuvre des mélanges
Chapitre N.2.2. - Provenance, qualité des terres, matériaux, végétaux et semences N.2.3.8. Autres travaux d´insertion paysagère
N.2.3.8.1. Vieillissement artificiel des roches
N.2.2.1. Terres végétales, autres types de terres et substrats N.2.3.9. Travaux de parachèvement
N.2.2.3. Amendements, engrais, produits phytosanitaires, adjuvants et autres produits N.2.3.9.3. Fertilisation pour la végétalisation par semis hydraulique
N.2.2.3.1. Amendements et engrais N.2.3.10. Travaux de confortement
N.2.2.3.2. Produits phytosanitaires N.2.3.10.2. Végétalisation par semis hydraulique
N.2.2.3.3. Adjuvants, autres produits
N.2.2.4. Végétaux, semences, gazons précultivés Chapitre N.2.4 - Epreuves, essais, réception, dossier des ouvrages exécutés
N.2.2.4.2. Choix et qualité des semences
N.2.2.4.4. Gazons repiqués N.2.4.1. Essais et contrôles
N.2.2.8. Matériaux anti-érosion N.2.4.2. Intempéries
N.2.4.2.3 Travaux de végétalisation par semis hydraulique
Chapitre N.2.3. - Mode d´exécution des travaux N.2.4.4. Réception des travaux de végétalisation par semis hydraulique
N.2.4.4.1. Constat d´exécution des prestations
N.2.3.1. Travaux préliminaires N.2.4.4.2. Réception partielle
N.2.3.1.3. Nettoyage des sols N.2.4.4.3. Opération préalable à la réception
N.2.3.1.5. Protection des végétaux existants à préserver N.2.4.4.4. Obligations de l´entrepreneur pendant le délai de garantie
N.2.3.1.7. Protection des eaux N.2.4.4.5. Vérification du parfait achèvement des prestations
N.2.3.2. Terrassements généraux d´aménagements paysagers
N.2.3.4. Préparation des sols et mise en place des terres
N.2.3.4.2. Terrassements de finition du fond de forme et d´insertion paysagère
N.2.3.4.3. Décompactage des surfaces à planter
N.2.3.4.4. Apport et mise en œuvre de terres ou substrats
N.2.3.4.5. Formation et nivellement des sols
N.2.3.4.6. Mise en œuvre des amendements, engrais et autres produits
N.2.3.4.7. Mise en œuvre des produits phytosanitaires
N.2.3.4.8. Façons culturales
N.2.3.4.9. Travaux spéciaux relatifs à la tenue des terres sur les talus
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ANNEXE N° 4
FICHE TECHNIQUE
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Les matières fertilisantes sont définies comme étant des produits d´origine naturelle, agricole ou industrielle, destinés à assurer ou à améliorer la nutrition des végétaux et/ou les propriétés
physiques, chimiques et biologiques des sols. Elles comprennent les engrais, les amendements minéraux ou organiques et les produits mixtes.
A noter que les supports de culture sont définis comme étant des produits destinés à servir de milieu de culture à certains végétaux. Ils ne font pas partie des produits visés par cette annexe.
Les autres produits concernent l´ensemble des produits employés notamment pour la végétalisation par projection et qui peuvent, pour certains, être utilisés pour les engazonnements et les
plantations.
Un amendement est une substance qui, apportée judicieusement au sol, engendre une modification favorable de certaines de ses propriétés.
Un amendement est donc avant tout un correcteur des caractéristiques du sol ou du substrat, alors qu´un engrais est un aliment de la plante.
- Les amendements argileux sont destinés à agir sur la texture des terres sableuses pour augmenter leur cohésion et leur capacité de rétention en eau. Ce s produits d´origine naturelle (terres
argileuses) ne font l´objet d´aucune norme. L´utilisation des amendements argileux est très exceptionnelle.
- Les amendements sableux sont destinés à modifier la texture et la structure des terres argileuses, argilo-limoneuses tout en augmentant leur perméabilité. Si les sables sont calcaires, on
aura plus une action sur le pH, car la modification des propriétés physiques sera fugace.
La granulométrie du sable à employer et les quantités sont déterminées par les résultats de l´analyse de la terre à corriger (analyse granulométrique, sédimentométrie, indice de plasticité).
Ces produits d´origine naturelle (sables) ne font l´objet d´aucune norme. Les résultats d´analyse du sable doivent être exigés de façon à vérifier les caractéristiques et, éventuellement, à les
contrôler à la livraison :
• analyse granulométrique
• équivalent de sable (coefficient de propreté)
• teneur en calcaire - Ca CO 3
De plus, selon l´origine, les grains de sable sont soit ronds (sables de rivière en général), soit anguleux (sables concassés).
- Les amendements calciques et/ou magnésiens, contenant du calcium et/ou du magnésium, généralement sous forme de carbonates, d´oxydes ou d´hydroxydes sont destinés
principalement à corriger l´acidité des sols (élévation du pH) et à en améliorer leurs propriétés (amélioration de la structure et du fonctionnement de la capacité d´échange des cations).
Le calcium et le magnésium contenus dans ces produits contribuent aussi à corriger les déficiences du sol en ces éléments.
Les amendements calciques et/ou magnésiens font l´objet d´une norme qui définit cinq classes (NF U 44-001) :
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. les amendements mixtes (mélanges)
. les autres amendements (écume de sucrerie, boues de décalcification)
Les quantités d´amendement nécessaires sont déterminées après analyse de la terre végétale ou du substrat à corriger (besoin en chaux).
La valeur neutralisante de l´amendement choisi est le nombre qui représente la quantité d´oxyde de calcium CaO (chaux) ayant la même capacité de neutralisation que 100 kg du produit
considéré. Elle est aussi appelée « équivalent chaux ».
- Les amendements organiques composés principalement de combinaisons carbonées d´origine végétale, fermentées ou fermentescibles sont destinés à augmenter le taux de matière
organique du sol. Ils agissent sur la structure du sol, fournissent des substances humiques indispensables pour la formation du complexe argilo-humique, apportent des éléments nutritifs et
contribuent à entretenir la vie microbienne des sols.
Il ne faut pas les épandre en même temps que les amendements calciques, afin d´éviter des pertes d´azote. Ils sont à incorporer lors de la préparation du sol. Apportés en trop grande quantité,
ils donnent des sols « soufflés » peu favorables à la germination des graines.
Les amendements organiques comprennent les fumiers de diverses origines (ferme, champignonnière...), les fumiers artificiels obtenus à partir de différents matériaux (paille, marcs de
raisin...), les composts, les tourbes blondes et brunes, les composts urbains. Seuls les composts urbains sont classés en quatre types d´après leur composition granulométrique.
La composition minérale et le pH de ces amendements sont très variables. Les quantités nécessaires sont déterminées en fonction des résultats d´analyse de la terre végétale ou du substrat
à corriger.
La dénomination engrais est réservée aux matières fertilisantes dont la fonction principale est d´apporter aux plantes des éléments directement utiles à leur nutrition (éléments fertilisants
majeurs, éléments fertilisants secondaires et oligo-éléments).
Les éléments fertilisants majeurs sont l´azote (N), le phosphore (P), le potassium (K). Les éléments fertilisants secondaires sont le calcium (Ca), le magnésium (Mg) et le soufre (S). La
dénomination oligo-éléments est réservée à des corps simples, métaux ou métalloïdes autres que N, P, K, Ca, Mg, et S, apportés sous formes chimiques diverses et qui participent à faible
dose à la nutrition des végétaux.
On distingue :
. Les engrais simples ayant une teneur déclarée en un seul élément fertilisant majeur (l´azote pour les engrais simples azotés, le phosphore pour les engrais simples phosphatés, le potassium
pour les engrais simples potassiques).
. Les engrais composés ayant des teneurs déclarées en trois ou en deux des éléments fertilisants majeurs (NPK, NP, NK, PK).
Le dosage des engrais est indiqué par le pourcentage en poids d´élément fertilisant pour les engrais simples et par une formule de trois nombres représentant ce pourcentage dans l´ordre N,
P, K pour les engrais composés. Pour le phosphore et le potassium, le pourcentage est donné en poids d´oxyde P2O5 (anhydride phosphorique) ou K2O (potasse).
S´il y a des éléments secondaires, ils sont déclarés en oxydes, dans l´ordre suivant : CaO (oxyde de calcium), MgO (magnésie), SO3 (anhydride sulfurique). Les déclarations en oligo-
éléments sont fonction des quantités contenues dans les engrais.
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Il est bien évident que, dans une fertilisation, ce n´est pas le poids de l´engrais qui importe mais le poids d´éléments fertilisants apportés par cet engrais.
L´expression des quantités d´éléments fertilisants se fait en « unités fertilisantes ».
Chaque unité fertilisante représente 1 kg de l´élément considéré (1 unité d´azote = 1 kg d´azote ; 1 unité d´anhydride phosphorique = 1 kg d´anhydride phosphorique ; 1 unité de potasse =
1 kg de potasse ; 1 unité de magnésie = 1 kg de magnésie...).
Ainsi par exemple, un apport de 200 kg/ha d´un engrais 10.5.20 + 4 représente :
. 20 unités d´azote/ha
. 10 unités d´anhydride phosphorique/ha
. 40 unités de potasse/ha
. 8 unités de magnésie/ha
La mention « pauvre en chlore » est la mention légale qui permet de différencier un engrais à base de sulfate de potasse, d´un engrais contenant des chlorures (l´ion chlore étant néfaste
pour un certain nombre de plantes).
Types d´engrais
Dans ces engrais, les matières actives azotées sont le résultat de réactions de condensation entre des molécules d´aldéhyde et des molécules d´urée, de complexité variable : urée
formaldéhyde, isobutylidène diurée, crotonilydène diurée. Afin de connaître l´efficacité de ces matières actives, trois fractions sont déterminées par solubilité à différentes températures
(déclaration obligatoire).
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Indépendant du taux d´azote total, il exprime le rendement de l´évolution de l´azote organique de synthèse en azote assimilable . Un produit avec un I.A. élevé indique une libération plus
importante qu´un produit avec un I.A. faible.
- engrais de mélanges ou bulk consistant en un mélange mécanique d´engrais granulés simples ou binaires. Les granulés sont de forme, de couleur et de densité différentes et n´ont pas tous
la même composition. De ce fait, la répartition au sol est hétérogène lors de l´épandage.
- engrais granulés consistant en une granulation de l´engrais simple ou de l´engrais complexe (combinaison chimique). Les granu lés ont tous la même composition et la même densité.
Ces granulés peuvent être de deux types : granulés compactés (de forme anguleuse), granulés vrais (de forme arrondie). L´avantage des granulés vrais est de faire très peu de poussière.
- engrais enrobés consistant en des engrais minéraux simples ou composés dont chaque granulé est recouvert d´une pellicule d´enrobage qui conditionne la vitesse de libération des éléments
fertilisants. Ces enrobages sont à base de soufre ou de résines de nature diverse. Ces engrais s´utilisent principalement en incorporation au substrat pour les massifs, bacs et jardinières.
Pour des apports sur gazon, la qualité de l´enrobage est déterminante (résistance de la pellicule d´enrobage au piétinement et au passage des machines).
- engrais pulvérulents qui n´existent pratiquement que pour les engrais solubles (sels solubles) destinés à faire des solutions nutritives.
- engrais fluides qui consistent en des solutions ou des suspensions d´engrais. Ils nécessitent du matériel adapté.
Pratique de la fertilisation
- La fertilisation de fond
Le but de la fertilisation de fond est de porter le niveau nutritif du sol ou du substrat à son niveau optimal de façon à ne faire appel qu´à une fertilisation d´entretien compensant les
exportations au sens large du terme. Il faut tenir compte :
1 - Les éléments très peu mobiles comme l´anhydride phosphorique P2O5 et l´azote des engrais azotés de synthèse organique.
Il est évident qu´un élément ou un ion, non fixé par le sol, ne peut pas être stocké. Par conséquent, la fertilisation de fond ne peut pas se réaliser avec les engrais azotés ordinaires ; par
contre, cela est possible avec des engrais azotés de synthèse organique ou naturels et des engrais enrobés.
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• des caractéristiques du sol
Un sol ayant une faible capacité d´échange cationique (C.E.C.), ne peut rien stocker et la fertilisation de fond est délicate. Dans les sables et les sols sableux, le choix de l´engrais est
primordial.
Les doses d´apport sont déterminées après analyse des terres et des substrats.
Dans la majorité des cas, on privilégiera les engrais à base de sulfate avec la mention « pauvre en chlore » et les engrais à action lente ou à libération progressive.
L´application doit être effectuée de manière homogène avec du matériel adapté permettant d´épandre la dose exacte. La fumure de fond est pratiquée, en général, à la préparation du sol. Il
faut de toute façon éviter le contact direct entre les racines et l´engrais.
- La fertilisation d´entretien
La fertilisation d´entretien a pour objectif de conserver la fertilité du milieu et de subvenir aux besoins en éléments minérau x des plantes cultivées dans ce milieu.
Le fractionnement est fonction des caractéristiques du sol ou du substrat. Avec une faible capacité d´échange cationique (CEC), il faudra un fort fractionnement de la dose apportée
annuellement.
Les engrais minéraux de type agricole ont la faculté de libérer rapidement leurs éléments qui auront une action immédiate. Cependant, si la dose est trop forte, il faut craindre un excès de
salinité ce qui peut endommager les plantes.
Les engrais organiques, les engrais enrobés et les engrais avec azote de synthèse organique, libèrent leurs éléments pendant une période plus ou moins longue. Cela réduit les risques d´excès
de salinité et de pertes par lessivage, tout en ayant un fractionnement moindre.
Dans la majorité des cas, on privilégiera les engrais à base de sulfate avec la mention « pauvre en chlore » et les engrais à action lente ou à libération progressive.
L´épandage d´engrais se fait avec du matériel adapté permettant d´apporter la dose exacte par unité de surface. Dans tous les cas, il faut prévoir un arrosage permettant le délitage des
granulés.
Il s´agit de produits résultant de l´association d´amendements organiques et d´un ou plusieurs engrais définis précédemment.
Les quantités nécessaires sont déterminées après analyse de la terre végétale ou du substrat à corriger.
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ANNEXE N° 5
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5.1 - DEFINITION
Un produit phytosanitaire, aussi appelé produit agropharmaceutique ou produit de protection des plantes ou encore pesticide, est une formulation destinée à protéger les plantes contre
des ennemis divers. Ces produits se subdivisent en plusieurs groupes en fonction de leurs cibles.
I NSECTICIDES : destinés à tuer les insectes ou à empêcher le déroulement normal d´une des fonctions essentielles de leur cycle de vie, éclosion des œufs, développement des larves, mue,
reproduction, nutrition, transmission de l´influx nerveux, etc. Ils peuvent être actifs sur de nombreuses espèces ou, au contra ire, sur une catégorie d´insectes bien définie.
FO NG ICIDES : destinés à lutter contre les champignons pathogènes. On distingue trois modes d´action selon la cible qu´ils visent :
♦ Les fongicides multisites (c´est-à-dire ayant plusieurs cibles d´actions) sont des produits souvent polyvalents à action essentiellement préventive. (inhibition de la germination des
spores du champignon). Ils nécessitent une bonne couverture des végétaux et donc des traitements fréquents.
♦ Les fongicides unisites (c´est-à-dire affectant une réaction bien précise) sont des fongicides spécifiques ou polyvalents. La plupart sont systémiques (c´est-à-dire efficaces après
pénétration et diffusion à l´intérieur de la plante traitée). Certains de ces produits peuvent induire une accoutumance de la part du champignon (résistance).
♦ Les fongicides antimitotiques (c´est-à-dire ayant la propriété de bloquer les divisions cellulaires des champignons) sont des fongicides systémiques.
HERBICI DES ET DÉBROUSSAILLANTS : utilisés pour la destruction des plantes indésirables ou pour interdire leur installation.
Sur un plan pratique, on peut les classer selon leur champ d´activité et leur mode d´action. On distingue ainsi les deux grande s catégories suivantes :
♦ Herbicides sélectifs qui, utilisés dans les conditions normales d´emploi, respectent certaines espèces herbacées et permettent de lutter contre d´autres espèces herbacées (mauvaises
herbes).
Exemple : herbicide sélectif gazon qui détruit les dicotylédones herbacées (pissenlit, trèfle, etc.), mais respecte les graminées constituant le gazon.
♦ Herbicides totaux (ou non sélectifs) qui, utilisés aux doses d´emploi préconisées pour cet usage, permettent de détruire toute végétation herbacée ou d´empêcher le développement
de celle-ci.
Dans chacune de ces catégories, on classe les herbicides selon leur mode d´action :
♦ Herbicides de contact qui, appliqués sur les feuilles des plantes à détruire, provoquent des nécroses (brûlures). Ils pénètrent plus ou moins profondément dans les tissus mais
leur diffusion est nulle ou très réduite. Leur action est rapide.
♦ Herbicides systémiques qui sont efficaces après pénétration et diffusion à l´intérieur de la plante traitée. Ils ont une action généralement lente.
Certains de ces herbicides pénètrent par les feuilles et doivent donc être employés sur des adventices assez développées et en végétation active.
D´autres sont absorbés par les racines et diffusent dans l´ensemble de la plante, véhiculés jusque dans lesfeuilles par la sève.
Enfin, certains herbicides, appliqués au sol, inhibent la germination des mauvaises herbes. Ils peuvent être dénommés herbicides résiduaires.
Pour ces deux derniers types d´herbicides, les besoins liés à leur emploi impliquent qu´ils aient une action qui se poursuit dans le temps. Cette persistance d´action ou rémanence
est plus ou moins longue.
PR OD UIT S DIVERS
♦ Régulateurs de croissance des plantes ou limiteurs de croissance. Ils agissent uniquement sur les graminées, ce qui oblige à associer un désherbage sélectif pour éliminer les
dicotylédones.
♦ Acaricides pour lutter contre les acariens. Ils agissent à un ou des stades bien précis du développement de l´animal (œufs, larves, adultes). Le traitement doit donc, selon le produit,
être effectué à une époque bien déterminée.
♦ Nématicides contre les nématodes phytophages (particulièrement actifs sur les organes souterrains des plantes). Leur destruction consiste en une désinfection du sol.
♦ Molluscicides contre les limaces et les escargots. Ils sont épandus sous forme d´appâts granulés ou microgranulés.
♦ Rodenticides contre les rongeurs (rats, souris, mulots, surmulots, etc.). Il s´agit principalement de produits anticoagulants présentés sous forme d´appâts.
♦ Taupicides contre les taupes. Il s´agit, soit d´appâts empoisonnés difficiles à mettre en œuvre, soit de cartouches libérant un gaz toxique. L´usage de la taupicine (à base de strychnine)
n´est délivré qu´avec l´autorisation de la Direction Départementale de l´Agriculture et de la Forêt aux groupements de défense agréés.
♦ Produits de désinfection des sols ayant une action herbicide, insecticide, fongicide, nématicide, bactéricide.
5.2 - REGLEMENTATION
Les produits phytosanitaires sont soumis à une procédure de mise sur le marché appelée « homologation » (valable 10 ans) ou, en attendant celle-ci, « autorisation provisoire de vente »
(A.P.V. - valable 4 ans).
Aucun produit ne peut être vendu, ni utilisé s´il n´a pas au préalable reçu son numéro d´autorisation (homologation ou A.P.V.) figurant obligatoirement sur l´étiquette, les notices, les
publicités, etc. Ce numéro d´homologation est attribué à une spécialité (une marque) et à une société responsable de la mise sur le marché.
L´autorisation fixe également les conditions d´emploi, définies précisément par l´ensemble :
• un produit
• pour un ou plusieurs usages donnés
• aux doses d´emploi indiquées
• avec des précautions d´emploi.
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Toute application pour un usage ne figurant pas sur l´étiquette, et donc non expressément autorisé, est interdite.
Une spécialité phytosanitaire ne peut pas être homologuée si l´on n´a pas apporté la preuve de son innocuité pour l´homme, pour la faune, pour la flore et pour l´environnement dans
les conditions et aux doses auxquelles il est prévu de l´utiliser. La « Commission d´Etude de la Toxicité des Produits Antipara sitaires Agricoles et Produits Assimilés » dite «
Commission des Toxiques » évalue les risques selon des critères définis dans les Directives Européennes et établit le classemen t de toxicité de chaque spécialité. La seule mention qui
a un caractère de référence est le symbole toxicologique accompagné des phrases de risque (R) et des conseils de prudence (S) qui figurent sur l´étiquette et qui permettent, en les
respectant, d´empêcher tout accident.
PR E S T A T IO N DE SERVICE
L´application de produits phytosanitaires, en qualité de prestataire de service, est subordonnée à la détention d´un agrément. L´agrément est délivré par l´autorité administrative au
demandeur qui justifie de l´emploi permanent, pour les tâches d´encadrement et de formation, de personnes qualifiées et de la souscription d´une police d´assurance couvrant sa
responsabilité professionnelle. Le certificat est accordé pour une période de cinq ans. (Loi 92-533 du 17 juin 1992 applicable au 1er janvier 1996).
PRODUITS
Toute demande de fourniture doit préciser l´usage et, avant toute commande, l´homologation pour l´usage prévu doit être vérifiée. L´arrêté du 5 juillet 1985 limite l´application de tous
les produits phytosanitaires aux seuls emplois et catégories d´emploi pour lesquels les spécialités sont homologuées. Cette réglementation concernant le choix des produits doit être connue
de toutes les personnes ou services concernés et notamment aux trois niveaux suivants : décision, achat, mise en œuvre.
On se reportera à l´Index des Produits Phytosanitaires de l´année en cours (ACTA, 149, rue de Bercy, 75595 PARIS CEDEX 12 - Tél. 01.40.04.50.50. vente de brochures ;
tél. 01.40.04.50.42 - renseignements techniques) ou aux Services Régionaux de la Protection des Végétaux.
On se référera utilement aux fiches et documents édités par « Protection des Plantes et Environnement » (P.P.E.), 1, rue Gambet ta, 92100 BOULOGNE - Tél. : 01.46.05.05.51 et par
« l´Association Nationale de Protection des Plantes » (A.N.P.P.), 6 boulevard de la Bastille, 75012 PARIS - Tél. : 01.43.44.89. 64.
Avant tout traitement, il faut toujours lire l´étiquette, même avec un produit déjà connu et respecter ses prescriptions de sécurité.
LE MATÉRIEL
♦ Le matériel utilisé doit être adapté au traitement prévu et doit être en bon état, parfaitement entretenu et bien réglé.
• buses à fente : traitement herbicide en plein (surface), traitement fongicide ou insecticide sur gazon.
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Les buses s´usent et doivent être changées régulièrement (au moins une fois par an).
La pression dans l´appareil doit être homogène (pression entretenue) pour avoir un débit constant. En général, elle est réglée de 1,5 à 2 bars maximum.
♦ L´applicateur doit être protégé avec un matériel adapté : vêtements de protection spécifiques et adaptés, gants imperméables, lunettes, masque, selon les précautions d´emploi
indiquées sur l´étiquette.
La protection doit être portée lors de la préparation de la bouillie et pendant le traitement. Tous les ustensiles utilisés doivent impérativement être réservés à cet usage.
Avant toute préparation, il est utile de connaître le temps prévu pour le moment du traitement et après. Voir Article N.2..4.2. Intempéries N.2 - Aménagements Paysagers et Végétalisation.
La quantité préparée doit impérativement être utilisée le jour même pour la tâche prévue. Il ne faut surtout pas préparer trop de bouillie. Il vaut mieux en préparer peu et recommencer
que de se retrouver en fin de journée avec une cuve à moitié remplie.
Préalablement à toute opération, l´étalonnage du pulvérisateur et le calcul du volume de bouillie à préparer doit être effectué (Cf. Annexe 11 - Assurance de la qualité).
La préparation de la bouillie est effectuée sur une aire extérieure adaptée (stabilisée ou enherbée) et jamais sur une aire de lavage.
LE TRAITEMENT
La cible
L´objet du traitement et la cible de l´intervention sont bien définis. Si une modification intervient, il faut surseoir au traitement (par exemple, changement de type de sol).
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Les conditions climatiques
Si, par hasard, un changement intervient, il faut interrompre le traitement, en particulier si le produit est entraîné hors de la zone à traiter.
L´application
Un débit régulier, des gouttelettes homogènes et une excellente couverture de la zone à traiter sont le gage de la réussite du traitement.
Il faut donc, en permanence, contrôler la pression et la vitesse d´avancement qui doit être la plus régulière possible.
Dans tous les cas, il faut traiter avec le vent derrière soi.
♦ Cas des traitements insecticides ou fongicides sur arbres et arbustes : les buses à turbulence produisent de petites gouttes qui sont réparties dans les végétaux par l´air et la
gravité. La qualité du traitement est fonction de la bonne répartition des gouttelettes.
Pendant le traitement, toutes les précautions doivent être prises compte tenu de ce qui se trouve à proximité.
♦ Il faut prendre garde de ne pas pulvériser à proximité et sur des évacuations d´eau (égout, exutoire, caniveau, etc.).
♦ Sauf si le traitement est prévu pour un usage en zone aquatique, il faut toujours prendre garde à ne pas pulvériser par inadvertance dans l´eau présente à proximité (cours
d´eau, plan d´eau).
♦ Dans la mesure du possible, il faut éviter de traiter lorsqu´il y a du public. Si le traitement doit nécessairement être effectué lorsque du public est présent (jardin public, square,
habitation à proximité, etc.), il faut s´assurer que les personnes présentes ne soient pas exposées à la pulvérisation, en particulier en fonction de la direction du vent. En cas de doute, il
faut arrêter le traitement.
Le fond de cuve
En principe, en fonction des calculs effectués lors de la préparation du traitement, il ne doit pas, en fin de traitement, rester de bouillie dans la cuve.
Si, par inadvertance, il reste un peu de bouillie dans le fond de la cuve, il faut la diluer un peu et l´épandre sur la surface traitée ou sur une surface en terre, sans risque de
ruissellement vers un égout.
En tout état de cause, il faut proscrire impérativement toute vidange de cuve à l´égout, à la rivière, dans un fossé ou sur une surface imperméable conduisant forcément à un exutoire.
Le nettoyage du pulvérisateur
La cuve du pulvérisateur doit être rincée plusieurs fois à l´eau claire, ainsi que le circuit de liquide jusqu´aux buses, puis vidée sur la surface traitée ou sur une surface en terre.
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Les emballages
♦ Les emballages contenant encore du produit sont rangés hors de portée de quelqu´un, puis remisés à l´endroit de stockage habituel.
Chaque produit doit être conservé dans son emballage d´origine avec son étiquette en bon état. Tout transvasement de produit dans un autre récipient est à proscrire.
♦ Les emballages vides et rincés lors de la préparation de la bouillie, sont éliminés avec les ordures ménagères (dans la limite de 1 100 litres de déchets d´emballage par
semaine).
Il ne faut ni brûler, ni enterrer les emballages vides et en aucun cas, les réutiliser.
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ANNEXE 6
FICHE TECHNIQUE
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Les gazons se sont à la fois généralisés et diversifiés, ce qui a entraîné la recherche d´espèces, la création de cultivars et la mise au point de techniques d´établissement et d´entretien
adaptées au milieu et à l´utilisation.
Il faut distinguer les gazons classiques régulièrement entretenus et les gazons rustiques peu ou pas entretenus.
La différence se situe principalement au niveau de la tonte :
- au moins 2 tontes par mois en période de pousse active pour les premiers
- de 0 à 4 tontes, fauches ou broyages par an, pour les seconds.
Ils ont fait l´objet d´importants travaux d´amélioration concernant les semences, les engrais, les produits et les matériels. Les références sont nombreuses et concordantes.
Dans la pratique, ces catégories ne sont pas toujours aussi bien tranchées.
Le gazon d´un parc doit parfois résister à un piétinement sévère et la piste d´un hippodrome doit souvent présenter un bel aspect.
Il faut alors réaliser les meilleurs compromis possibles en tenant le plus grand compte des conditions locales.
Les objectifs sont variés et les conditions de milieu souvent très difficiles. Chaque cas est un cas particulier qui exige des études spéciales.
Les travaux de sélection et les expérimentations sont récents et encore limités, c´est pourquoi l´expérience des professionnels spécialisés est indispensable.
Fixation des sols instables - talus, berges, dunes, pistes de ski, terrils...
L´établissement facile et rapide, l´adaptation au milieu (climat, exposition...) la solidité de l´enracinement, sont les premiè res qualités recherchées pour l´objectif essentiel qu´est
la lutte contre l´érosion.
Revégétalisation des zones dégradées - Gravières, carrières, dépôts et terrassements de toutes natures.
La végétation doit s´installer rapidement malgré des conditions de semis précaires, s´intégrer progressivement au site et reconstituer le paysage.
Prairies rustiques.
Fauchées 2 à 4 fois par an, elles rappellent les prairies naturelles mixtes (fauche - pâture).
Les semences qui entrent dans les compositions pour gazon sont choisies en fonction :
Peu nombreuses pour les gazons classiques, elles présentent une grande diversité chez les gazons rustiques et la végétalisation.
Graminées
Légumineuses herbacées
En raison de la diversité des conditions d´utilisation, il est difficile d´établir une liste des espèces pouvant entrer dans les mélanges.
On peut cependant distinguer les espèces d´intérêt général et les espèces d´intérêt local.
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Digitale
Matricaire
Millepertuis
Plantains
Pimprenelle *
Reine des prés
Sauges...
Pour certaines de ces espèces (*) des semences de qualité convenable sont disponibles. Il est souhaitable de rechercher dans notre flore d´autres espèces intéressantes en fonction des
objectifs (érosion, paysage, écologie...). Il faut pour ces espèces entreprendre une production de semences.
C´est dans cette catégorie que la gamme est la plus étendue. L´approvisionnement en semences est très aléatoire, aussi bien en quantité qu´en qualité. Il est impossible d´établir une liste
de plantes, on ne peut que citer des exemples :
Dans cette catégorie, proche de la précédente, des semences de bonne qualité sont disponibles, mais ce sont souvent des variétés horticoles souvent éloignées des types sauvages.
On peut distinguer les espèces annuelles, bisannuelles et vivaces, bien que cela ne soit pas toujours précis.
Espèces vivaces
Ces espèces doivent pouvoir s´implanter malgré la concurrence des autres composants du mélange :
Coreopsis vivace, Digitale, Gaillarde, Gypsophile vivace, Marguerite, Lupins, Lin vivace, Rudbeckia vivace, Sauges...
Espèces ligneuses
L´implantation d´arbres et d´arbustes par semis en place est assez délicate, il faut certainement revoir les techniques de semis (époques, doses, concurrence...). Des espèces variées ont
souvent été incorporées aux mélanges avec des résultats souvent décevants :
Par contre, les légumineuses arbustives s´installent assez facilement et donnent des résultats satisfaisants :
Acacia, Ajonc, Cytises, Genêts, Robiniers...
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En conclusion, avec les mélanges classiques graminées/légumineuses certifiées, il est relativement facile de faire un choix rationnel des cultivars et de semer dans les meilleures conditions
possibles.
L´incorporation dans les mélanges d´espèces diverses sauvages, ornementales et ligneuses, est séduisante, mais cela oblige à faire des études très sérieuses, non seulement sur les espèces
elles-mêmes mais également sur les techniques de semis.
Chez la plupart des espèces la variation est grande et la sélection a souvent accentué les différences. Il importe de choisir les cultivars et les écotypes les mieux adaptés.
Critères de sélection.
Catalogues officiels.
Pour les espèces dont la certification est obligatoire, on ne peut commercialiser que des semences certifiées de cultivars inscrits au catalogue officiel de la CEE ou au catalogue officiel
français.
Le catalogue de la CEE ne prend en compte que les caractères de distinguabilité, d´homogénéité et de stabilité (DHS), alors que l´inscription au catalogue français dépend également de
la valeur d´utilisation (VAT).
Seuls les meilleurs cultivars sont inscrits au catalogue français pour une période de 10 ans renouvelable par tranche de 5 ans.
Ecotypes- Origine.
Pour les espèces herbacées et ligneuses non certifiées, la notion d´écotype ou d´origine est fondamentale, elle conditionne l´a daptation au sol et au climat. Il importe donc d´utiliser des
graines récoltées dans des conditions proches de celles du site à ensemencer.
- faculté germinative
- pureté spécifique
- identité variétale pour les espèces certifiées
- origine pour les espèces non sélectionnées.
Faculté germinative.
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75% : achillée, agrostides, anthyllide, bromes, fétuque ovine, fétuque rouge, pâturins, lotier, sainfoin.
Ces normes sont relativement basses, dans tous les cas on a intérêt à utiliser des semences dont la germination est nettement supérieure aux normes.
Pour les autres espèces et en particulier pour les espèces sauvages, il n´y a pas de normes officielles de commercialisation, la germination est souvent très inférieure aux chiffres
indiqués ci-dessus, en particulier quand les graines sont récoltées sur des sites naturels.
Pureté spécifique.
Les lots de semences renferment des matières inertes et parfois des graines étrangères.
Pour les principales espèces et en particulier pour les espèces dont la certification est obligatoire, la réglementation impose :
- un pourcentage minima en poids de l´espèce considérée (de 85 à 97% suivant les cas)
- un pourcentage maxima de graines étrangères avec des exigences particulières pour certaines adventices.
Ces normes sont convenables pour les gazons rustiques, mais tout à fait insuffisantes pour les gazons d´ornement et les terrains de sport car certaines adventices sont particulièrement
dangereuses.
Pour les espèces certifiées, l´identité variétale est garantie, les caractères des cultivars sont bien connus et stables.
Pour les autres espèces, il importe d´obtenir du fournisseur des garanties sérieuses sur le lieu de récolte des semences.
Les compositions sont exprimées en pourcentage du poids des constituants. La mise au point des mélanges est relativement délicate, il faut tenir compte :
- des différentes semences (taille, poids, forme) : en raison de leur finesse, les agrostides sont généralement incorporés dans les mélanges à raison de 5 à 10 %.
- de l´agressivité des espèces : la proportion de ray-grass anglais est souvent limitée (0 à 35%) pour permettre l´établissement des autres espèces.
- de l´époque de semis : sauf en région méridionale, le pâturin des prés s´installe très difficilement après le 1er octobre ; par ailleurs certaines espèces sauvages et certaines essences
ligneuses ne s´installent qu´à des périodes précises de l´année.
Types de mélanges.
- les compositions déposées, mises au point à l´avance par les marchands grainiers, exclusivement à partir de semences certifiées de cultivars inscrits au catalogue français
- les compositions spéciales, établies à la demande d´un utilisateur, à partir de semences certifiées et/ou non certifiées.
Les mélanges sont obligatoirement contrôlés, dés lors qu´ils renferment au moins une espèce dont la certification est obligatoire.
Les gazons classiques, parfois établis à partir d´une seule espèce (greens, regarnissages..) sont le plus souvent des mélanges simples de 2 à 5 constituants (espèces et cultivars) appartenant
à la famille des graminées.
Ornement.
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Agrément.
Regarnissage.
En règle générale, la composition du mélange demande à être structurée dans les proportions suivantes (en poids) :
- Graminées : 60 à 90%
Agrostides, bromes, dactyles, fétuques, fléoles, ray-grass...
- Légumineuses : 10 à 30%
Lotier, luzerne cultivée, luzerne lupuline (minette), sainfoin, trèfles...
- Espèces diverses : 5 à 20%
Espèces herbacées sauvages et ornementales, espèces ligneuses.
Pour obtenir une meilleure homogénéité et permettre un contrôle plus efficace, il est recommandé de livrer séparément :
- d´une part, les espèces dont la proportion est supérieure à 2 ou 3%,
- d´autre part, isolément, les composants dont la proportion est inférieure à 2 ou 3%.
L´ensemble est remélangé au moment du semis.
La composition des mélanges est structurée selon la classification : 6.2. - Choix des semences.
Les doses de semis varient avec les catégories de gazon, la composition des mélanges, les époques et les conditions de semis.
Les doses de semis doivent être suffisantes pour assurer un bon établissement, mais pas trop fortes pour permettre l´installation des espèces à germination lente.
Les doses courantes sont :
- Gazons d´ornement : 25 à 35 g / m2
- Gazons d´agrément : 20 à 30 g/ m2
- Gazons de sport : 20 à 30 g/ m 2
- Gazons prairies : 15 à 20 g/ m2
- Gazons pour regarnissages : 10 à 20 g/ m 2
- Végétalisation : 15 à 25 g/ m2 (en 1 ou plusieurs passages).
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6.5 - EPOQUES DE SEMIS.
Les époques de semis varient avec les conditions climatiques et les possibilités d´arrosages.
En règle générale, les gazons régulièrement entretenus sont semés au printemps (Mars à Mai) et en automne (Septembre - Octobre).
Pour la végétalisation, ces périodes sont un peu déplacées : plus tôt au printemps, plus tard à l´automne, car la plupart des espèces utilisées résistent bien au froid. Mais suivant les régions,
il peut y avoir d´assez grandes variations.
On pourra utilement consulter l´encyclopédie des gazons, rédigée sous la responsabilité de la Société Française des Gazons (Editions S.E.P.S. Boulogne).
6.6 - LISTE DES ESPECES FOURRAGERES ET A GAZON FAISANT L´OBJET D´UN CONTROLE OFFICIEL (arrêté 4/3/1993)
Espèces fourragères et à gazon dont les semences ne peuvent être commercialisées que dans la catégorie « semences certifiées »
Graminées
Agrostide blanche - Agrostis gigantea Roth
Agrostide des chiens - Agrostis canina L.
Agrostide stolonifère - Agrostis stolonifera L.
Agrostide ténue - Agrostis capillaris L.
Avoine jaunâtre - Trisetum flavescens (L.) P. Beauv.
Bromes du type ceratochloa - Bromus catharticus Vahl.Bromus sitchensis Irin.
Dactyle - Dactylis glomerata L.
Festulolium - Festuca pratensis Huds x Lolium multiflorum Lam.
Fétuque élevée - Festuca arundinacea Schr.
Fétuque ovine - Festuca ovina L.
Fétuque des prés - Festuca pratensis Huds.
Fétuque rouge - Festuca rubra L.
Fléole bulbeuse - Phleum bertolonii DC
Fléole des prés - Phleum pratense L.
Fromental - Arrhenatherum elatius (L.) P. Beauv.
Pâturin des bois - Poa nemoralis L.
Pâturin commun - Poa trivialis L.
Pâturin des marais - Poa palustris L.
Pâturin des prés - Poa pratensis L.
Ray-grass anglais - Lolium perenne L.
Ray-grass anglais hybride - Lolium x boucheanum Kunth.
Ray-grass d´Italie - Lolium multiflorum Lam.
Vulpin des prés - Alopecurus pratensis L.
Légumineuses
Fèverole - Vicia faba L.
Lotier corniculé - Lotus corniculatus L.
Lupin blanc - Lupinus albus L.
Lupin bleu - Lupinus angustifolius L.
Lupin jaune - Lupinus luteus L.
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Luzerne cultivée - Medicago sativa L. et Medicago x varia T.Marb.
Luzerne lupuline (Minette) - Medicago lupulina L.
Pois fourrager et protéagineux - Pisum sativum L.
Trèfle d´Alexandrie - Trifolium alexandrinum L.
Trèfle blanc - Trifolium repens L.
Trèfle hybride - Trifolium hybridum L.
Trèfle incarnat - Trifolium incarnatum L.
Trèfle de Perse - Trifolium resupinatum L.
Trèfle violet - Trifolium pratense L.
Vesce commune - Vicia sativa L.
Vesce velue - Vicia villosa Roth.
Crucifères
Chou fourrager - Brassica oleracea L.
Chou navet - Brassica napus I.
Radis fourrager - Raphanus sativa L.
Autre famille
Phacelie - Phacelia tanacetifolia Benth.
Espèces fourragères et à gazon dont les semences ne peuvent être commercialisées que dans la catégorie « semences certifiées » ou « semences commerciales »
Graminées
Chiendent pied de poule - Cynodon dactylon (L.) Pers.
Herbe de Harding - Phalaris aquatica L.
Pâturin annuel - Poa annua L.
Légumineuses
Fenugrec - Trigonella foenum grecum L.
Sainfoin - Onobrychis viciifolia Scop.
Sainfoin d´Espagne - Hedysarum coronarium L.
Vesce de Pannonie - Vicia pannonica Crantz.
Espèces fourragères et à gazon dont les semences ne peuvent être commercialisées que dans la catégorie « semences » sans aucun qualificatif
Graminées
Bromes autres que ceratochloa - Bromus spec.
Crételle - Cynosurus cristatus L.
Moha - Setaria italica L.
Légumineuses
Anthyllide - Anthyllis vulneraria L.
Autre famille
Achillée - Achillea millefolium L.
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ANNEXE N°7
FICHE TECHNIQUE
CONCERNANT LA VÉGÉTALISATION PAR SEMIS HYDRAULIQUE
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7.1. - PREAMBULE
L´ensemencement d´espèces chlorophylliennes (inférieures ou supérieures) herbacées ou ligneuses associé à des travaux de plantations permet de restaurer les surfaces dégradées par
l´homme et la nature, et leur intégration dans le paysage, même sur des sols difficiles (stériles, pentus...)
La technique de végétalisation hydraulique, apparue en France dans les années 1962 à 1970, est liée au développement des grands travaux, infrastructures routières, autoroutières,
ferroviaires, fluviales, aménagements hydroélectriques, pistes de ski, réhabilitation de terrils, mines et carrières, dunes sur le littoral, etc. D´une manière générale, cette technique permet
de lutter contre l´érosion, de fixer les sols et de réhabiliter le paysage sur tous les sites remaniés par l´homme, que les sols soient revêtus ou non de terre végétale. Elle peut contribuer
également à accélérer le processus de recolonisation par des espèces naturelles et recréer un équilibre écologique perturbé.
Les techniques mises en œuvre et les espèces végétales retenues en matière de pérennité et de pouvoir stabilisateur sont souvent onéreuses. Les cahiers des charges établis par les Maîtres
de l´ouvrage, leurs Bureaux d´Etudes privés ou publics ou les Entreprises devront donc être rigoureux et établis à partir d´études préalables, géologiques, pédologiques, botaniques,
écologiques et agronomiques, afin de se donner les meilleures chances de réussir la végétalisation, en tenant compte des contraintes liées à l´entretien ultérieur des ouvrages et à leur
destination.
Il importe donc de définir ces travaux avec la même rigueur et la même précision que les travaux de terrassements dont ils sont le complément. Les travaux de végétalisation faisant appel
à des compétences spécifiques, il est préférable pour le Maître d´œuvre de dissocier les lots « végétalisation » des lots de terrassement ou d´espaces verts en faisant intervenir des Bureaux
d´Etudes et des Entreprises qualifiés, disposant de personnel compétent et d´un matériel spécialisé, sur le savoir faire desquels reposera l´efficacité de la mise en œuvre de ces techniques.
Les travaux de végétalisation représentent un faible pourcentage du coût global des ouvrages. L´économie réalisée à court terme risque d´entraîner, à longue échéance, des dépenses bien
plus conséquentes pour le gestionnaire : disparition partielle ou totale de la flore herbacée, ravinement des talus, coût d´une remise en état et surcoût de l´entretien.
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7.2 - PRINCIPES de REALISATION
Les sols livrés par le terrassier sont réputés être prêts à l´ensemencement, après nivellement et légère scarification exécutés et rémunérés préalablement à l´opération de semis. Dans le cas
contraire, le Maître d´œuvre fait procéder au nettoyage et à la mise en état des sols préalablement aux travaux d´ensemencement .
Il est possible de revêtir les sols à végétaliser d´une faible couche de terre végétale (5 à 10 cm), mais en raison des contraintes géométriques de l´ouvrage, de l´incidence économique et
parfois de la qualité même de la terre végétale, cela n´est pas toujours réalisable.
En fonction de la destination de l´ouvrage et des contraintes d´entretien ultérieur, il appartient donc au Maître d´Œuvre de prescrire ou non le nappage de terre végétale, les travaux de
confortement des talus (géotextile, filets biodégradables, fascines...), sachant que les résultats obtenus sur sols stériles peuvent être équivalents à ceux obtenus sur sols revêtus de terre
végétale. Il est alors d´autant plus important de prévoir des travaux de fertilisations ultérieures.
Pour obtenir de bons résultats et garantir la pérennité des semis, il est primordial de redonner aux sols des qualités agronomiques minimales pour que les espèces semées puissent germer,
lever, s´enraciner, et coloniser le sol de manière durable.
Les sols ne doivent pas être compactés ni lissés par le passage des engins. Pour le réglage définitif des sols en zones de talus, on utilisera de préférence un engin à chenilles de type bouteur
exerçant une faible pression au sol et évoluant dans le sens de la pente, plutôt que de glacer le sol par le passage de la niveleuse. Les pelles mécaniques ou les engins équipés d´un godet à
dents ont souvent pour effet de créer des ravines qui amplifient le phénomène d´érosion hydraulique lorsque le réglage est effectué dans le sens de la pente.
La mise en végétation doit être réalisée le plus rapidement possible après les travaux de terrassement, afin de limiter le risque d´érosion et l´altération des surfaces à traiter sous réserve
d´une compatibilité avec les caractéristiques climatiques régionales du site. Dans le cas contraire, si le programme d´exécutio n ou les conditions météorologiques n´ont pas permis de
procéder au semis dans les délais prévus, il peut être nécessaire de faire exécuter un fauchage préalable ou un traitement herbicide non rémanent dans les zones où la végétation spontanée
est susceptible de perturber la bonne réalisation et la bonne levée des semis.
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Avantages et inconvénients de la végétalisation sur sol revêtu ou non de terre végétale
Avantages Inconvénients
- Pas de problèmes d´accrochage de la terre végétale sur talus Obligation d´apporter des engrais régulièrement, au moins pendant les premières années,
- Coût réduit à la création (économie réalisée sur la mise en place de terre végétale) et si l´on veut permettre l´enracinement et la colonisation du sol par la végétation d´une
à l´entretien (développement moins rapide de la végétation). manière durable.
- Moins de concurrence des mauvaises herbes : on maîtrise mieux la composition
floristique du couvert végétal, donc certaines caractéristiques recherchées (croissance en - Les études préalables et les mélanges mis en œuvre auront une incidence très
hauteur par exemple). importante sur la réussite des semis et la parfaite couverture des sols.
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7.3 - MATERIEL
La végétalisation par projection est réalisée à l´aide d´un hydrosemoir (ou hydroseeder) conforme à la norme AFNOR et peut être éventuellement réalisée par semis pneumatique et
même par semis aérien, sur certains sites très difficiles d´accès. Mais la plupart du temps, la végétalisation s´effectue au moyen d´un hydrosemoir d´une contenance de 1 000 à 15 000
litres monté sur véhicule ou camion tout terrain, équipé en général de rallonges permettant d´exécuter des chantiers inaccessib les aux véhicules porteurs jusqu´à 200 m de distance.
L´entrepreneur doit veiller à ce que le matériel mis en œuvre permette de réaliser les cadences ou rendements demandés par le maître d´œuvre.
- d´une pompe à eau chargée fournissant une pression de 7 à 15 bars et ayant un débit de 12 à 90 m3/heure.
- d´un malaxeur constitué de 1 à 3 arbres munis de pales (ces deux accessoires nécessitant une puissance de 11 à 110 kW fournie par un moteur auxiliaire ou une prise de puissance
hydraulique sur le véhicule porteur) permettant une répartition homogène des produits adjuvants et des semences dans la cuve lors du remplissage.
- d´un canon orientable verticalement et horizontalement sur lequel on peut adapter différents types de buses permettant de modifier le débit et la forme du jet et actionné à partir
de la plate-forme par un personnel qualifié.
L´hydrosemoir peut être équipé également d´un élévateur hydraulique à matériaux facilitant la manutention des produits, sa plate-forme est munie d´une rambarde protégeant le
personnel contre les chutes.
Pour la végétalisation, le matériel étant susceptible d´évoluer sur des routes bidirectionnelles et sur des routes à chaussées séparées et d´empiéter momentanément sur des voies
circulées, la signalisation comporte une signalisation de position portée par les engins de chantier composée de :
Sur autoroute, cette signalisation est complétée par une plaque service. Les parties latérales ou saillantes des véhicules opérant habituellement sur la chaussée à l´intérieur du chantier
sont équipées de bandes rouges et blanches rétroréfléchissantes réalisées à l´aide de film homologué à cet effet.
Le personnel évoluant sur le chantier doit être équipé de vêtements de signalisation à haute visibilité, généralement constitués d´un support fluorescent de couleur jaune, orange ou
rouge portant des éléments rétroréfléchissants.
Lorsque l´engin de chantier empiète momentanément sur des voies circulées, la signalisation comportera en plus une signalisation d´approche portée par des véhicules.
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Pour la signalisation, voir annexe 10 -« Guide de rédaction du CCAP - Article 8.4. Organisation sécurité et hygiène du chantier.
Pour la végétalisation, lors de chantiers mobiles, la signalisation de position est à la charge de l´entreprise. Il est souhait able que la signalisation d´approche, ainsi que le ou les véhicules
d´accompagnement, restent à la charge du Maître de l´ouvrage.
Dans la mesure où les centres d´exploitation, dont dépendent les travaux, sont toujours équipés du matériel nécessaire, il semble irréaliste que les entreprises de végétalisation, étant
amenées à se déplacer quelquefois sur la France entière, assurent cette prestation en entraînant un coût beaucoup plus important que lorsque celle-ci est assurée par le maître de l´ouvrage.
Les produits sont acheminés sur le site sur remorque tractée par le véhicule hydrosemoir et éventuellement par porteur-remorqueur accompagnant le premier attelage dans le cas de
chantier important.
Le remplissage de la cuve est effectué à l´aide d´une ou deux motopompes à eaux chargées d´une capacité d´environ 20 à 60 m 3 /heure ou à l´aide d´un procédé autonome d´aspiration
sur l´hydrosemoir, en prélevant l´eau dans les plans d´eau ou rivières ou en utilisant les réseaux à incendie après avoir obtenu l´accord de l´autorité compétente.
Cette technique nécessite la mise en œuvre d´eau en quantité importante, 5 à 20 m3 /ha suivant la densité des mélanges appliqués.
Dans tous les cas, l´eau est de bonne qualité et exempte de résidus toxiques.
Lors de la préparation, l´entrepreneur doit veiller à l´homogénéité du mélange en remplissant la cuve simultanément en eau et en produits adjuvants, ainsi qu´en faisant également
fonctionner le malaxeur et le retour hydraulique de la pompe.
L´entrepreneur doit veiller également à la bonne répartition des semences dans la cuve lors du remplissage en évitant de les verser en une seule fois pendant le malaxage.
Pour les espèces herbacées ou ligneuses, de coût élevé et utilisées à raison de faibles quantités par hectare, l´entrepreneurd oit apporter également une attention toute particulière sur leur
bonne répartition dans la cuve en les versant progressivement, afin d´obtenir une répartition homogène sur le sol lors du semis. Ces espèces sont livrées en variétés et lots séparés et
doivent pouvoir être contrôlées par le maître d´œuvre.
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La projection du mélange est assurée par un personnel qualifié à partir de la plate-forme de l´hydrosemoir à l´aide d´un canon.
Lors de l´application, on veille à la régularité du mélange épandu par passage croisé du jet et par le choix de buses et de lances adaptées.
Les zones hors de portée directe du canon sont traitées à l´aide de rallonges adaptées à la sortie du canon.
On procède à un étalonnage préalable du dosage en cuve en fonction du type de bouillie projetée et des caractéristiques de l´engin utilisé (vérification de la surface couverte et contrôle
des quantités appliquées par hectare), sur une zone représentative du chantier.
Les dosages ci-dessous sont donnés à titre indicatif et devront être explicitement déterminés en fonction des analyses de sol préalables.
Ils constituent un tapis discontinu réalisé avec des substances organiques (cellulose, tourbe, paille, fibres végétales hachées, copeaux, rachis de maïs, cynara ou lin...). Ils enrobent les
graines, ils limitent l´évapotranspiration et maintiennent un taux d´humidité favorable à la germination tout en évoluant en matière organique. Ils contribuent également à la fixation des
graines (un liant, produit bitumineux en émulsion pourra être associé par exemple à de la paille).
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LES FIXATEURS ou STABILISANTS et les CONDITIONNEURS de SOL
a) Les fixateurs (alginates concentrés de sodium, polysaccharides d´origine algale ou autres polymères)
Par un phénomène de polymérisation, ils ont une action qui contribue à stabiliser la surface du sol, face aux agents d´érosion (pluie, ruissellement, vent...) en collant entre elles les
particules du sol et/ou les agrégats et à maintenir en place les graines, puis les plantules, pendant 6 mois à 1 an.
Ils exercent une action structurante en profondeur en améliorant les qualités physiques et physico chimiques du sol. Leur action est optimisée s´il y a incorporation mécanique.
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LES ENGRAIS MINERAUX
Ce seront des engrais composés de deux ou trois éléments fertilisants majeurs N.P.K., N.P, N.K., P.K. de préférence pauvres en chlore, ils seront, par exemple :
à la fertilisation
. de type agricole 10.10.10 ou 17.17.17 300 kg/ha 300 kg/ha
. ou à action lente, ou libération
progressive (urée formaldéhyde,
isobutylidène diurée, crotonilydène
diurée) 400 à 600 kg/ha 400 à 600 kg/ha 400 à 600 kg/ha
- avec adjonction éventuelle d´engrais foliaire
liquide qui favorise la croissance et
l´enracinement des plantes en étant
directement assimilable et stockable par
voie foliaire ou racinaire 20 à 30 1/ha 20 à 30 l/ha
Sous forme de carbonate de calcium, ils permettent de relever le pH des mélanges appliqués et des sols supports et réagissent avec les alginates et/ou les polysaccharides d´origine algale
pour assurer la formation d´un gel. Ces amendements permettent, à des doses importantes, la formation rapide d´un complexe argi lo-humique stable favorisant la structuration du sol et
créant des conditions physiques favorables au développement du système racinaire.
Leurs quantités varieront en fonction des études préalables et des techniques utilisées :
Il faut accorder beaucoup d´importance à la qualité et à la quantité des variétés et cultivars composant le mélange des semence s qui entrent pour une bonne proportion dans le coût
global de l´opération de végétalisation par projection.
Des espèces adaptées aux objectifs demandés et aux contraintes rencontrées sont utilisées après avoir vérifié qu´elles sont bien disponibles sur le marché, graminées à gazon, certaines
graminées fourragères intéressantes, des légumineuses, des composées voire des rosacées, ou autres. Les mélanges peuvent contenir jusqu´à une quinzaine d´espèces, voire plus,
adaptées au sol et au climat et être complémentaires en tenant compte de leurs exigences propres. Il faut cependant limiter l´utilisation des ray-grass anglais, afin qu´ils ne gênent pas
l´implantation des autres espèces (0 à 20 %). Les doses de semis sont moins élevées que pour les semis traditionnels, afin d´éviter une trop grande concurrence entre les jeunes plants
(entre 100 à 250 kg/ha). Ces espèces doivent tenir compte des caractéristiques physiques et chimiques des sols (cf. annexe 6 - Fiche technique concernant les gazons, les semences, les
mélanges).
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7.6. - TRAVAUX APRES MISE EN VEGETALISATION
a) Ces travaux comprennent un semis de parachèvement ou un sursemis général (suivant les procédés) qui sera exécuté 6 à 12 mois après le semis initial, lors des travaux de fertilisation
de parachèvement (cf. paragraphe 7.5. de la présente annexe - Différents constituants du mélange, et l´article N.2.3.9.3 - Fertilisation pour la végétalisation par semis hydraulique).
b) Sur sols non revêtus de terre végétale, il est prévu une fertilisation de confortement pendant le délai de garantie, dans les 12 à 18 mois qui suivent la fertilisation de parachèvement et
de préférence au printemps. Cf. Article N.2.3.10.2 B - Végétalisation par semis hydraulique.
c) Ils peuvent prévoir des travaux de fauchage mécanique ou manuel éventuellement nécessaires dans les zones accessibles, soit par exemple un fauchage par an sur sols non revêtus de
terre végétale. Dans le cas où le mélange semé comporte des espèces sauvages ou ornementales, ce fauchage interviendra seulement après floraison et grenaison de celles-ci pour éviter
leur disparition. En tout état de cause, on ne préconisera le fauchage qu´après la fertilisation prévue dans le cadre des travaux de confortement et si le développement de la végétation du
couvert végétal le nécessite. Cf. Article N.2.3.10.2.b - Autres travaux de confortement pendant le délai de garantie.
Dans les zones revêtues de terre végétale (par exemple cunettes, délaissés, échangeurs, dépôts, etc...), cette fréquence peut être portée à 2 à 4 fauchages par an.
Tout fauchage sera proscrit dans les zones comportant des semis d´espèces ligneuses, car celui-ci pourrait entraîner leur dispa rition.
D´autre part, le CCTP précisera s´il y a évacuation ou non des produits de fauchage, broyage ou tonte. En tout état de cause, cette évacuation n´est pas nécessaire sur sols non revêtus ou
faiblement revêtus de terre végétale.
d) Ils peuvent prévoir des travaux de désherbage sélectif pour détruire des espèces indésirables (chardons, rumex, chénopodes etc...). Dans la mesure où il a été introduit dans le mélange
des légumineuses, des espèces sauvages, ornementales ou ligneuses, ces applications ne pourront être réalisées que localement, afin de ne pas causer la disparition de ces espèces.
e) Ces différents travaux sont à rémunérer au bordereau de prix unitaire et font l´objet d´un détail estimatif.
Se reporter à l´article N.2.4.4. - Réception des travaux de végétalisation par semis hydraulique.
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ANNEXE N° 8
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8.1 - RECOMMANDATIONS D´UTILISATION DES SOLS SPORTIFS POUR LA PERENNITE DES OUVRAGES
(*) = Durée hebdomadaire d´utilisation en heures. (1) = le sol seulement humide ne laisse pas (ou ne laisse que très peu) de tr ace d´humidité sur la
semelle des chaussures.
(2) = le sol est mouillé si la semelle des chaussures est nettement empreinte d´humidité.
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8.2 - TABLEAUX SYNTHETIQUES D´ENTRETIEN SOIGNE DES SOLS SPORTIFS PAR TYPE DE COUCHE DE JEU
Les tableaux suivants récapitulent les opérations nécessaires au maintien de la sécurité et des qualités sportives. Les tâches sont dites régulières lorsqu´elles sont à réaliser de façon
systématique, quel que soit le marché. Elles sont dites optionnelles si leur exécution est liée à des conditions locales et n´est donc pas forcément obligatoire pour tous les marchés.
Les opérations régulières sont signalées par le symbole X.
Les opérations optionnelles sont signalées par le symbole (X).
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ANNEXE N° 9
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AVERTISSEMENT
Le règlement de la consultation (RC) peut s´inspirer des dispositions du RPAO type figurant dans le recueil des documents types du dossier de consultation des entreprises pour marchés
publics de travaux, publié par la Commission Centrale des Marchés.
A la date d´élaboration du présent fascicule, ces documents types sont ceux de 1987 ( le RPAO type est le document MPT 101-87).
La présente annexe indique les modifications ou compléments particuliers à y apporter résultant de dispositions spécifiques aux travaux traités dans le présent fascicule.
Les alinéas dont la rédaction n´est pas modifiée sont simplement indiqués par leur titre.
Il est rappelé :
- quel que soit le type d´appel à la concurrence, avec ou sans variante, avec ou sans concours, il doit être établi un "règlement particulier de la consultation" et un dossier de
consultation.
- le règlement particulier de la consultation réunit en un seul document l´ensemble des conditions que doivent connaître les candidats en vue d´étudier, d´établir et de présenter leurs offres
de manière non ambiguë. Il fixe aussi les conditions dans lesquelles seront jugées les offres.
- les concurrents ne doivent pas modifier les pièces du dossier de la consultation que le règlement ne les invite pas à compléter.
***
324
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COMMENTAIRES TEXTE
Article 1 Article 1
Objet de l´appel d´offres (sans changement) Objet de l´appel d´offres
Article 2 Article 2
Conditions de l´appel d´offres Conditions de l´appel d´offres
2.1. (x) à préciser et à compléter 2.1. Etendue de la consultation et mode d´appel d´offres.
(xx) cf. CMP article 95 bis ou 297 bis les ensemencements faisant appel à des espèces non Pour les travaux de semis hydraulique
certifiées autorisent des variantes Le présent appel d´offres (ouvert) (restreint) (x) autorise une variante (xx).
Pour les travaux de semis hydraulique, la formulation du mélange de semences est un L´entrepreneur justifie alors sa décision et sa formulation.
élément essentiel du résultat. Il est soumis aux dispositions des articles (x) vis à vis du code des marchés publics.
Le mélange est établi par le maître d´œuvre ou approuvé par lui sur proposition de
l´entrepreneur.
La qualité requise est précisée en terme de résultat (taux minimum de couverture du sol),
Le délai de garantie de parfait achèvement est de deux ans.
Procédure normale :
Cas de procédure normale d´appel d´offres qui peut être ouverte ou restreinte.
L´appel d´offres fait alors référence soit :
• aux articles 93 à 97 quater du CMP pour les marchés de l´Etat,
• aux articles 295 à 300 bis du CMP pour les marchés des collectivités territoriales.
325
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COMMENTAIRES TEXTE
Dans certains cas, un appel d´offres sur performance peut être envisagé, notamment
lorsque l´entrepreneur détermine la formulation du mélange et son dosage, ou réalise
l´étude d´exécution.
Complément au RC Complément au RC
En cas de marché unique comportant des espaces verts, il est important que le maître de Le candidat mentionnera la part et la nature des prestations qu´il envisage de sous-traiter,
l´ouvrage ait connaissance des sous-traitants qui réaliseront les prestations végétales, ainsi que la liste des sous-traitants qu´il envisage de proposer à l´agrément du maître de
plantations, engazonnement, végétalisation par semis hydraulique. La sous-traitance de l´ouvrage.
second rang est fortement déconseillée.
326
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COMMENTAIRES TEXTE
a.3. (*) Pour les marchés de travaux de semis hydraulique, il est préférable de prévoir un a.3. Le marché sera conclu avec une seule entreprise (*) ou un groupement d´entreprises
marché exécuté directement par le titulaire du marché. de végétalisation par semis hydraulique.
Pour les travaux de semis hydraulique, les compléments à apporter par le soumissionnaire
sont des éléments du Plan d´Assurance de la Qualité (PAQ) rassemblés sous l´appellation
de Schéma Organisationnel du Plan d ´Assurance de la Qualité (SOPAQ), tel que défini à
l´article 3 ci-après. Ces éléments serviront au jugement de l´offre dans le cadre des
critères, définis à l´article 4 du présent document.
Les variantes limitées portent sur les espèces non certifiées, et les variétés des espèces non
certifiées. Pour les travaux de semis hydraulique, les variantes sont admises.
- identification botanique
- description
- adaptation au milieu et à l´utilisation
- éventuellement performances dans les essais officiels ou dans d´autres chantiers.
Article 3 Article 3
Présentation des offres Présentation des offres
328
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COMMENTAIRES TEXTE
Le SOPAQ devient partie intégrante du marché après désignation de l´entrepreneur Pour le dispositif d´éclairage d´une installation sportive, l´entreprise indique dans son
attributaire (cf. Article 2 - Annexe 10 - Guide de rédaction du CCAP). offre la puissance maximale nécessaire et la puissance moyenne consommée par heure
d´utilisation.
Pour les matériaux de synthèse coulés, l´entreprise présente avec son offre les documents
relatifs à l´aptitude à l´emploi du produit ou des procédés, les conditions techniques et
climatiques de mise en œuvre.
Article 4 Article 4
Jugement des offres Jugement des offres
* Préciser le n° de l´article concerné du code des marchés publics : (alinéas 23, 24, 26 et 27 sans changement) 25 modifié :
. marché de l´Etat : Article 95 et 97 bis Outres les critères déjà prévus à l´article...... (*) du code des marchés publics, il sera tenu
. marché des Collectivités Locales : 297 et 299bis compte dans le jugement des offres des critères additionnels suivants (**) :
*** Le maître d´œuvre devra également tenir compte des frais de contrôle à la charge du - le contenu (***) du schéma organisationnel du plan d´assurance qualité;
maître de l´ouvrage qui peuvent être différents selon la part du contrôle externe défini par
le S.O.P.A.Q.
Le contenu du S.O.P.A.Q. aide notamment à apprécier les critères « valeur technique » et
« délai d´exécution » tel qu´il est mentionné dans le code des marchés publics à l´article
97 bis pour l´Etat et 299 bis pour les collectivités.
*** *La hiérarchisation des critères se fait globalement, critères obligatoires et critères Ces critères seront pris en compte dans l´ordre décroissant d´importance suivant : (*** *)
additionnels.
•
•
•
•
329
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COMMENTAIRES TEXTE
Article 5 Article 5
Conditions d´envoi ou de remise des offres Conditions d´envoi ou de remise des offres
(sans changement) (sans changement)
Article 6 Article 6
Renseignements complémentaires Renseignements complémentaires
(sans changement) (sans changement)
330
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ANNEXE N° 10
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Page laissée intentionnellement blanche
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AVERTISSEMENT
La présente annexe, destinée aux maîtres d´œuvre, a pour objet de faciliter la rédaction du CCAP.
Elle est conçue comme un complément du CCAP type qui figure dans le recueil des documents - type du dossier de consultation des entreprises pour marchés publics de travaux, publié
par la Commission Centrale des Marchés en 1990 (document 103-90, CCAP - type de marché unique pour la réalisation d´un ouvrage (1)).
La numérotation et l´intitulé des articles et sous-articles se réfèrent à ceux de ce CCAP - type.
Les alinéas du CCAP - type dont la rédaction n´est pas modifiée ne sont pas repris dans la présente annexe.
Les clauses du CCAP - type appelant des modifications ou compléments particuliers pour répondre aux conditions spécifiques des chantiers couverts par le fascicule 35 (aménagements
paysagers, aires de sports et de loisirs de plein air) sont énumérées dans cette annexe, avec des propositions de rédaction et les commentaires utiles à l´adaptation de ces clauses aux besoins
des marchés particuliers.
Le sommaire du CCAP - type peut être conservé pour le CCAP à rédiger, sous réserve d´être éventuellement complété par l´indication des sous-articles supplémentaires : la numérotation
des articles et sous-articles du sommaire d´un CCAP sera ainsi continue, mais certains sous-articles comporteront seulement la mention « sans objet ».
Il est rappelé :
- qu´en règle générale, le CCAP est un document qui n´a à être ni modifié ni complété par les entrepreneurs candidats, et que ceux-ci doivent se contenter d´y souscrire.
- que, si des clauses supplémentaires du CCAP dérogent aux stipulations du CCAG ou du CCTG, elles ne sont valables que si la dérogation est récapitulée au dernier article du CCAP(2)
(1) Le Cahier des clauses administratives particulières (CCAP) type et les commentaires pour l´utilisation du CCAP - type sont diffusés par l´Imprimerie Nationale, route d´Auby, 59128
Flers-en-Escrebieux. Il peut également être obtenu au ministère de l´Economie des Finances et du Budget, Secrétariat général de la Commission centrale des marchés, 185 rue de Bercy,
75572 Paris cedex 12 ainsi qu´au Journal Officiel, 26 rue Desaix, 75015 Paris.
(2) Le CCAG stipule (voir art. 3-12) que « ne constitue pas une dérogation aux CCTG et au CCAG l´adoption, sur un point déterminé, de stipulations différentes de celles qu´indiquent ces
cahiers lorsque, sur ce point, ceux-ci prévoient expressément la possibilité pour les marchés de contenir des stipulations différentes ».
333
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SOMMAIRE
ARTICLE 1 - Objet du marché - Dispositions générales ARTICLE 6 - Provenance, Qualité, Contrôle et prise en charge des matériaux et
produits
1-1. Objet du marché - Emplacement des travaux - Domicile de
l´entrepreneur 6-1. Provenance des matériaux et produits
1-2. Tranches et lots 6-2. Mise à disposition de carrières ou lieux d´emprunt
1-3. Travaux intéressant la défense 6-3. Caractéristiques, qualités, vérifications, essais et épreuves des
1-4. Contrôle des prix de revient matériaux et produits
1-5. Maîtrise d´œuvre 6-4. Prise en charge, manutention et conservation par l´entrepreneur des
1-6. Contrôle technique matériaux et produits fournis par le maître de l´ouvrage
ARTICLE 3 - Prix et mode d´évaluation des ouvrages - Variation dans les prix - 7-1. Piquetage général
Règlement des comptes 7-2. Piquetage spécial des ouvrages souterrains ou enterrés
3-1. Répartition des paiements ARTICLE 8 - Préparation, coordination et exécution des travaux
3-2. Tranche(s) conditionnelle(s)
3-3. Contenu des prix - Mode d´évaluation des ouvrages et de règlement 8-1. Période de préparation - Programme d´exécution des travaux
des comptes - Travaux en régie 8-2. Plan d´exécution - Notes de calculs - Etudes de détail
3-4. Variation dans les prix 8-3. Mesures d´ordre social - Application de la réglementation du travail
3-5. Paiements des co-traitants et des sous-traitants 8-4. Organisation - Sécurité et hygiène des chantiers
ARTICLE 4 - Délai(s) d´exécution - Pénalités et primes ARTICLE 9 - Contrôles et réception des travaux
4-1. Délai(s) d´exécution des travaux 9-1. Essais et contrôles des ouvrages en cours de travaux
4-2. Prolongation du délai d´exécution 9-2. Réception
4-3. Pénalités pour retard - Primes d´avance 9-3. Prise de possession anticipée de certains ouvrages ou parties
4-4. Repliement des installations de chantier et remise en état des lieux d´ouvrages
4-5. Délais et retenues pour remise des documents fournis après exécution 9-4. Mise à disposition de certains ouvrages ou parties d´ouvrages
9-5. Documents fournis après exécution
ARTICLE 5 - Clauses de financement et de sûreté 9-6. Délais de garantie
9-7. Garanties particulières
5-1. Cautionnement 9-8. Assurances
5-2. Avance forfaitaire
5-3. Avances sur matériels ARTICLE 10 - Dérogations aux documents généraux
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COMMENTAIRES TEXTE
Article 1 Article 1
Objet du marché - Dispositions générales Objet du marché - Dispositions générales
1.1 - Objet du marché - Emplacement des travaux - Domicile de 1.1 - Objet du marché - Emplacement des travaux - Domicile de
l´entrepreneur l´entrepreneur
* Choisir la (ou les) rédaction appropriée Les stipulations du présent cahier des clauses administratives particulières (CCAP)
concernent (*) :
Pour les travaux réalisés en bordure de voie circulée, préciser la catégorie du réseau et - les travaux neufs :
distinguer la zone d´intervention. . d´aménagements paysagers
(Voir article E.3.2. Troisième partie : Travaux d´entretien) . de végétalisation par semis hydraulique
. d´aires de sports et de loisirs de plein air
. de voirie et travaux divers
** Compléter par la définition et la localisation des ouvrages ou des travaux faisant - (**)
l´objet de l´appel d´offres en conformité avec les indications figurant à l´article premier
du R.C. 1.2 - Tranches et lots (cf. article 2.2. du R.C.)
1.3 - Travaux intéressant la défense
1.4 - Contrôle des prix de revient
1.5 - Maîtrise d´œuvre
1.6 - Contrôle technique
335
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COMMENTAIRES TEXTE
Article 2 Article 2
Pièces constitutives du marché Pièces constitutives du marché
a) Pièces particulières Les pièces constitutives du marché sont les suivantes par ordre de priorité :
* Les plans, dessins et autres documents assortissant le CCTP qui sont à viser sont ceux
nécessaires et suffisants pour définir exactement la nature et la consistance imposées des a) Pièces particulières :
travaux ; ils doivent comprendre tout ou partie des documents suivants : - Acte d´Engagement (A.E.) ;
. plan(s) de situation, - Présent Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ;
. plan(s) topographique, - Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP), assorti des documents ci-
. plan(s) d´exécution d´ensemble et de détail, après(*) :
. plan(s) des lieux de stockage des matériaux, . Le programme d´exécution des travaux
. schéma(s) de signalisation temporaire, . Plans n°......
. aptitude à l´emploi des terres et substrats, . Notes de calculs n°......
. étude préalable des sols . Cahier de sondages,
. Dossier géotechnique ;
Note : - Schéma Organisationnel du Plan d´Assurance Qualité du chantier (SOPAQ) (**)
La contractualisation des études topographiques et des études préalables du sol répond à - Etat des prix forfaitaires et bordereau des prix unitaires ;
un souci de clarté dans l´établissement des relations contractuelles. Il convient en effet de - Détail estimatif ;
ne pas laisser la totalité des risques à l´entrepreneur qui est en général moins bien - Décomposition des prix forfaitaires n°....... ; (***)
renseigné que le maître de l´ouvrage sur les caractéristiques des terrains et qui dispose le - Sous détail des prix unitaires n°...... ; (***)
plus souvent de peu de temps pour parfaire ses connaissances.
Or les études topographiques et agro-pédologiques servent de base : b) pièces générales :
- au maître d´œuvre, pour la conception de l´ouvrage ; Les documents applicables sont ceux en vigueur au premier jour du mois d´établissement
- à l´entrepreneur, pour choisir ses méthodes et ses moyens d´exécution. des prix, tel que ce mois est défini au 3.4.2 du présent CCAP.
- cahier des clauses techniques générales (CCTG) applicables aux marchés de travaux
Ce n´est que dans les cas où l´urgence et l´insuffisance des études préalables n´auraient publics et en particulier le fascicule n° 35 et les fascicules auxquels il fait référence;
pas permis d´établir des documents suffisamment précis que la contractualisation de ces - cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travaux
études devrait être abandonnée. De tels cas doivent rester exceptionnels. (CCAG).
Quelle que soit la qualité des études préalables à l´établissement du projet, il subsiste - normes AFNOR citées dans l´annexe contractuelle A au fascicule n° 35 du CCTG ou
toujours des aléas géologiques pouvant avoir une incidence sur les méthodes d´exécution dans le CCTP ;
et les délais, même s´ils ne justifient pas l´application des clauses relatives aux conditions
techniques imprévues.
336
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Article 3 Article 3
Prix et mode d´évaluation des ouvrages Prix et mode d´évaluation des ouvrages
Variation dans les prix - Règlement des comptes Variation dans les prix - Règlement des comptes
3.3.1. - Les prix du marché sont hors TVA et sont établis : 3.3.1. - Les prix du marché sont hors TVA et sont établis :
* l´intensité est calculée sur la moyenne des valeurs maximales ou la valeur des moyennes - en prenant en compte comme normalement prévisibles les aléas climatiques suivants :
minimales sur une période de référence de vingt ans. (La station météorologique de (*).............................................
référence sera citée, de même que les caractères climatiques à considérer : vent, - sans que soient prises en compte les sujétions d´exécution suivantes :
précipitations « pluie, grêle, neige », température, E.T.P. « méthode à définir »), (**)
** A traiter au cas par cas. Par exemple : ....... ...
3.3.6 - Les modalités du règlement des comptes seront les suivantes : 3.3.6 - Les modalités du règlement des comptes seront les suivantes
:
Alinéa f3 Alinéa f3
Pour les prestations végétales (hormis celles relatives à la végétalisation par semis
hydraulique), les travaux de parachèvement, de confortement, d´entretien d´espaces verts,
le montant des acomptes mensuels ou trimestriels sera autant que possible modulé en
fonction de la répartition des travaux dans l´année. En effet, la plus grande part des
travaux porte sur six mois (d´avril à septembre). Au cours des 1er et 4e trimestres,
l´entreprise n´intervient que d´une façon moins soutenue.
Par exemple, le CCAP pourra prévoir :
- pour chacun des mois de janvier à mars et d´octobre à décembre : 1/18 du montant
annuel (soit 1/6 de ce montant annuel par trimestre);
- pour chacun des mois d´avril à septembre : 1/9 du montant annuel (soit 1/3 de ce
montant par trimestre).
337
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
3.4. Variation dans les prix 3.4 Variation dans les prix
La forme des prix (forfaitaires, unitaires, mixtes) et les conditions de variation (ferme,
révisable, actualisable) doivent être spécifiées dans le CCAP. Le(s) prix est (sont) (ferme(s)) (actualisable(s)) (révisable(s)).
La constitution de la formule doit faire appel à des éléments assortis aux prestations à
exécuter. La formule (d´actualisation) (de révision) est la suivante :
Le poids de chacun doit refléter assez fidèlement la réalité économique du marché. ............
338
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Article 4 Article 4
Délai d´exécution - Pénalités et primes Délai d´exécution - Pénalités et primes
Pour les travaux neufs comme pour les travaux d´entretien, la durée du marché ne peut
être supérieure à la durée des crédits budgétaires disponibles.
339
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
4.2 - Prolongation du (des) délai(s) d´exécution 4.2 - Prolongation du (des) délai(s) d´exécution
340
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
4.2 - 4.2 -
alinéa 16b alinéa 16b
(*) Le deuxième alinéa de l´article 19-22 du CCAG travaux ne s´applique qu´à des En vue de l´application éventuelle du deuxième alinéa (*) de l´article 19-22 du CCAG
conséquences d´intempéries (ces intempéries ayant cessé) non visées par une disposition travaux (**),
légale ou réglementaire, ainsi qu´aux conséquences des autres phénomènes naturels - le délai d´exécution des travaux sera prolongé,
entravant l´exécution des travaux, par exemple : - les délais d´exécution des travaux seront prolongés,
. terrains encore noyés rendant le chantier inaccessible, - la date limite d´achèvement des travaux sera reportée,
. ouvrage provisoire endommagé, isolant le chantier, - les dates limites d´achèvement des travaux seront reportées,
(**) Choisir la formule adaptée. d´un nombre de jours égal à celui des arrêts de chantier dus aux prescriptions suivantes :
Note : Les stipulations correspondantes figurent dans l´acte d´engagement étant entendu
Lorsqu´un au moins des phénomènes naturels ci-après dépassera l´intensité indiquée
que le délai d´exécution des travaux fixé par le marché s´applique à l´achèvement de tous
pendant la durée indiquée, le chantier sera arrêté jusqu´au moment où seront réalisées les
les travaux prévus, y compris le délai nécessaire aux opérations préalables à la réception,
conditions indiquées pour sa reprise.
sauf les travaux de confortement (cf. l´article 4.1 ci-dessus).
Note : Les intempéries nécessitant des interruptions de chantier sont de deux ordres :
- les intempéries remettant en cause la sécurité des personnes
- les intempéries ne permettant plus d´assurer dans les règles de l´art les prestations à
réaliser.
L´indication des conditions de reprise du chantier est utile pour limiter les contestations
nées de l´imprécision des relevés météorologiques.
Exemple :
Note : dans la mesure où ces intempéries « hors réglementation » sont prévisibles, il est
possible de limiter la durée prise en compte à l´excédent de la durée réelle sur une durée
prévisible définie au CCAP comme pour l´alinéa 16a.
Pour l´application de l´article 18-3 du CCAG travaux, sont considérés comme
*** Généralement, les intempéries à préciser concernent la pluie, le vent, la neige et la
normalement prévisibles et ne constituant pas un cas de force majeure les phénomènes
température de l´air. D´autres éléments peuvent être néfastes aux travaux, notamment la
température du sol. naturels suivants :
(***)
Préciser pour chacun de ces éléments la nature du phénomène, son intensité et sa durée.
Si dans une région il n´est pas rare d´enregistrer une vitesse du vent de 120 km/h, le CCAP
doit porter cette valeur.
341
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
4.3 - Pénalités pour retard - Primes d´avance 4.3 - Pénalités pour retard - Primes d´avance
S´il est établi que par la faute, l´incompétence ou la mauvaise volonté de l´entrepreneur,
la date de la réception est repoussée, il ne peut en aucun cas prétendre au paiement
d´entretien des parties finies de cette zone qu´il doit tout de même maintenir en parfait
état.
Les pénalités peuvent être cumulées sur une même période. Au cas où 15 jours après le
3e constat ou en cas de récidive dans d´autres périodes, l´entrepreneur continuant à se
montrer déficient, les travaux de remise en état et d´entretien seraient confiés à un autre
entrepreneur aux frais de l´entreprise titulaire du marché sans que cette dernière puisse
élever de réclamations quant aux pénalités retenues.
342
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Article 6 Article 6
Provenance, Qualité, Contrôle et prise en charge Provenance, Qualité, Contrôle et prise en charge
des matériaux et produits des matériaux et produits
6.3 - Caractéristiques, qualités, vérifications, essais et épreuves des matériaux 6.3 - Caractéristiques, qualités, vérifications, essais et épreuves des
et produits matériaux et produits
alinéa 25 modifié
6.3.1 6.3.1 -
Le CCTP désigne les matériaux et produit fournis par l´entrepreneur qui feront l´objet de
vérification ou de surveillance de fabrication en usines, magasins, carrières, pépinières ou
autres. Celui-ci doit présenter au visa du Maître d´œuvre ... jours au moins avant
l´expiration de la période de préparation, un ou des plans d´assurance qualité des
matériaux et produits dont il assure la fourniture.
Ce ou ces plans d´assurance qualité des matériaux, produits, végétaux, semences
deviennent partie intégrante du PAQ général de l´Entrepreneur après mise au point
6.3.2
éventuelle à la demande du Maître d´œuvre.
Livraisons :
Les terres, matériaux, plants et semences doivent être livrés conformément aux
dispositions du CCTG et du CCTP.
Sujétions particulières
Le titulaire du marché prévient le maître d´œuvre au moins ......... jours calendaires avant
le début d´approvisionnement de chaque produit.
6.3.2 -
Sauf accord intervenu entre le Maître d´œuvre et l´entrepreneur sur des dispositions
différentes, les opérations de contrôle extérieur du Maître d´œuvre sont assurées :
- dans les usines, carrières, pépinières, ou autres (à préciser)
- sur le chantier par ........
343
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
Article 8 Article 8
Préparation, coordination et exécution des travaux Préparation, coordination et exécution des travaux
8.1 - Période de préparation, Programme d´exécution des travaux 8.1 - Période de préparation, Programme d´exécution des travaux
Option 1
Option 1 Il n´est pas fixé de période de préparation. L´entrepreneur n´est pas tenu de soumettre au
Cet article s´applique pour les petits chantiers et éventuellement pour des marchés à visa du Maître d´œuvre le programme d´exécution.
commande. Le Plan d´Assurance Qualité (PAQ) (*) est soumis au visa du Maître d´œuvre au plus tard
* 8 ou 15 jours compte tenu des caractéristiques du PAQ ...... (jours) (**) après la date de notification du marché.
** cf. Article 5.2 du CCAG travaux (soit en jours calendaires, soit en mois)
Option 2
Option 2 Il est fixé une période de préparation, qui est comprise dans le délai d´exécution. Sa durée
cf. Article 5.2 du CCAG travaux (soit en jours calendaires, soit en mois) est de ....... (.........) jours/mois (*) à compter du début de ce délai.
Option 1 : les produits, procédés, matériaux suivants... font l´objet d´une planche d´essais
sur le chantier,
Option 2 : pour les produits, procédés, matériaux suivants.... l´entreprise précise les lieux
où les planches d´essaisont été réalisées.
344
Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES TEXTE
8.4 - Organisation - Sécurité et hygiène du chantier 8.4 - Organisation - Sécurité et hygiène du chantier
C´est à l´entrepreneur de s´organiser, sans que le maître d´œuvre soit obligé de lui Quelles que soient les prestations réalisées :
rappeler, par lettre ou par ordre de service, que telle ou telle clause du marché n´est pas - un véhicule habilité à circuler sur la voie publique doit rester à la disposition du chantier
observée, mais le maître d´œuvre ne doit pas pour autant rester passif lorsqu´un - la boîte à pharmacie doit être facilement accessible. Il en est de même pour les numéros
entrepreneur ne prend pas, en temps voulu, les initiatives nécessaires à l´accomplissement téléphoniques d´appel en cas d´urgence (médecins, pompiers, ambulance,
de ses obligations, notamment celles concernant la sécurité ou l´hygiène, la protection du gendarmerie).
personnel et les risques généraux, pour les travaux au voisinage de lignes, canalisations
et installations électriques..., les traitements phytosanitaires ou l´élagage (gants, casques, La loi n° 93-1418 du 31 décembre 1993 (qui transpose la directive CEE n° 92-57 du 24
lunettes, harnais...) juin 1992) relative à la sécurité des travailleurs sur les chantiers doit être appliquée.
8.4.6 - La signalisation des chantiers dans les zones intéressant la circulation sur voie
publique est réalisée par l´entrepreneur sous le contrôle du service ci-après : (*)..................
8.4.6 - Signalisation du chantier ....................................................................................................................................................
Ce service ayant à sa charge : (*)..........................................
* A compléter par l´indication précise des services compétents et prestations qu´ils
doivent assurer, voir Article 31-5 du CCAG Travaux et l´article 3.3.1. de la présente
annexe.
(voir les dispositions communes Article C.8. Signalisation de chantier)
Ressaisie DTRF
345
COMMENTAIRES TEXTE
8.5 - Sujétions résultant de l´exploitation du domaine public 8.5 - Sujétions résultant de l´exploitation du domaine public
a) Eliminer les alinéas ou les mentions sans objet dans le cas traité ; compléter s´il y a a) Les travaux seront interrompus :
lieu celles retenues. (chaque semaine) (du......... au .........) du vendredi .........................
( ) heures au lundi ....... ( ) heures,
Préciser les diverses périodes d´interruption des travaux connues lors de l´appel à la pendant les périodes ..........
concurrence, correspondant par exemple : sur les routes suivantes....................
- aux jours fériés, aux départs et retours des congés scolaires, etc., non incluses dans le Le(s) délai(s) d´exécution visé(s) à l´article 3 de l´acte d´engagement. tient compte de ces
plan primevère ; interruptions.
- aux fêtes locales, aux rallyes, au passage du tour de France, etc.
b)
Ressaisie DTRF
346
COMMENTAIRES TEXTE
Article 9 Article 9
Contrôles et réception des travaux Contrôles et réception des travaux
La dérogation à l´article 41.5 du CCAG travaux porte sur l´extension du délai de trois Par dérogation à l´article 41.5 du CCAG - travaux, les travaux de confortement prévus
mois, afin de permettre la réalisation des travaux de confortement, en fonction des au marché seront exécutés pendant l´ensemble du délai de garantie fixé à l´article 9.6 ci-
conditions climatiques et des besoins des végétaux, pendant tout le délai de garantie. après.
9.4 - Mise à disposition anticipée de certains ouvrages ou parties d´ouvrage 9.4 - Mise à disposition anticipée de certains ouvrages ou parties d´ouvrage
Une mise à disposition anticipée peut être nécessaire pour des ouvrages ou parties Option a :
d´ouvrages correspondant à des secteurs aménagés, à condition que les conditions Sans objet.
d´usage ne compromettent pas la réalisation des travaux portant sur les végétaux après Option b :
leur mise en place. L´entrepreneur mettra à la disposition du maître de l´ouvrage, sans que celui-ci en prenne
possession, ... (préciser les ouvrages concernés et la périodede mise à disposition). Les
stipulations de l´article 43 du CCAG - travaux sont applicables à cette mise à disposition.
* Il y a lieu de fixer à 24 mois le délai de garantie dans le cas de la végétalisation par Option a :
semis hydraulique, pour permettre les travaux de confortement nécessaires (voir annexe Le délai de garantie est d´un an conformément à l´article 44.1 du CCAG - travaux.
.1 - Période d´exécution des travaux de plantation, d´engazonnement et de végétalisation Option b :
par semis hydraulique). Le délai de garantie est fixé à 24 mois pour les travaux de végétalisation par semis
hydraulique(*).
** Exceptionnellement, dans certains cas de plantations d´arbres, le délai de garantie Option c :
peut être fixé à plus de 12 mois, sans excéder 48 mois. Une telle disposition n´est possible Le délai de garantie est fixé à ... mois pour les plantations d´arbres (**).
en pratique que lorsque le maître de l´ouvrage dispose d´un service technique pouvant
effectuer les constats d´exécution des travaux après réception.
Pour certains revêtements sportifs, le CCAP peut prévoir une durée de garantie
contractuelle complémentaire. Au-delà d´une durée totale de 5 ans, l´entreprise devra
justifier avoir souscrit, auprès d´une compagnie d´assurances, une police couvrant les
garanties demandées. Ces garanties seront maintenues avec une franchise inférieure à
10 % jusqu´à l´expiration de la période contractuelle, y compris en cas de disparition de
l´entreprise.
Article 10 Article 10
Dérogations aux documents généraux Dérogations aux documents généraux
Cette dérogation est nécessaire lorsque des prestations devant donner lieu à règlement Dérogation éventuelle à l´article 41.5 du CCAG - Travaux
sont à exécuter dans un délai supérieur à trois mois, après la réception
Par dérogation à l´article 41.5 du CCAG, les travaux de confortement décrit à
* C´est particulièrement le cas des travaux de confortement précisés dans la deuxième l´article.................... du CCTP seront à exécuter après la réception et pendant tout le délai
partie aux articles N.1.1. et N.2.3.10. de garantie (*).
ASSURANCE DE LA QUALITE
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11.1. INDICATIONS GENERALES
La démarche « qualité » a pour ambition de prévenir les erreurs plutôt que d´avoir à les corriger. Pour y parvenir les mots clés de la démarche qualité sont la confiance et la responsabilité
qui implique transparence et rigueur.
- Confiance, car l´obtention de la qualité implique un comportement nouveau de chaque participant qu´il faut convaincre plutôt que contraindre.
- Responsabilité, car au principe classique "acceptation/refus" résultant d´un contrôle final ou d´un contrôle omniprésent du maître d´œuvre, il est préféré l´autocontrôle de l´entrepreneur.
Celui-ci, par ses contrôles, exerce pleinement la responsabilité de l´exécution, et le maître d´œuvre y participe en suscitant l´organisation de ces contrôles et en veillant à leur mise en œuvre
et à leur efficacité.
- La transparence est nécessaire à l´établissement de la confiance, même si elle est accompagnée d´une certaine vigilance.
Pour mériter cette confiance du client, le fournisseur doit donner des « preuves objectives de la qualité ».
- Le maître de l´ouvrage garde droit de contrôle ; ce contrôle s´exerce d´abord et surtout sur les éléments formalisés, et si nécessaire sur le processus de production lui-même.
Tout ce qu´il paraît nécessaire d´imposer au marché pour assurer la qualité finale de l´ouvrage est spécifié dans ce fascicule en la forme classique, et fait l´objet de prescriptions ad hoc
dans les pièces du marché. L´entrepreneur doit dans tous les cas la qualité telle que spécifiée dans le marché.
Pour ce faire, il applique une démarche qualité et présente dans son PAQ (qui explique sa démarche au maître d´œuvre) les moyens mis en place pour obtenir la qualité requise décrite dans
le marché.
(3) Guide de l´acheteur public en matière de qualité, groupe de coordination pour la construction de la qualité (GCCQ) - CCM
Qualité(1) : Ensemble des propriétés et caractéristiques d´un produit en service qui lui confère l´aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites
.Assurance de la qualité (1) : Ensemble des actions préétablies et systématiques nécessaires pour donner la confiance appropriée en ce qu´un produit ou service satisfera aux exigences
données relatives à la qualité
Plan d´assurance qualité (PAQ) (2) : Document décrivant l´ensemble des dispositions spécifiques en matière d´assurance de la qualité prises par un organisme pour répondre aux exigences
relatives à un produit ou à un service particulier
Manuel qualité (1) : Document décrivant les dispositions générales prises par l´entreprise pour obtenir la qualité de ses produits ou service
Schéma organisationnel du plan d´assurance qualité (SOPAQ) (2) : Schéma du plan d´assurance qualité, remis avec l´offre, par (les) entreprise (s).
Qualité requise (2) : Traduction de la qualité sous forme d´exigences contractuelles, ou que se fixe l´intervenant, exprimées en exigences performancielles ou en exigences de moyens à
mettre en œuvre
Schéma directeur de la qualité (SDQ) (2) : Document qui, pour une opération, groupe et coordonne les plans d´assurance qualité des différents intervenants et les opérations de contrôle
extérieur
Audit du plan d´assurance qualité : Examen méthodique exercé par le client en vue de déterminer si les dispositions préétablies dans le PAQ peuvent être mises en œuvre de façon efficace
et aptes à atteindre les objectifs.
Epreuve de convenance : Ensemble de vérifications d´essais exercé par le client permettant de vérifier qu´un produit est capable de respecter la qualité requise.
Fiche technique de produit (FTP) : Document traduisant l´engagement pris par l´entreprise pour se conformer aux exigences spécifiées d´un produit.
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Contrôle (1) : Actions de mesurer, examiner, essayer, passer au calibre une ou plusieurs caractéristiques d´un produit ou service et de les comparer aux exigences spécifiées en vue
d´établir leur conformité.
Contrôle intérieur : contrôle réalisé par l´entreprise pour s´assurer de la qualité de sa production ou de sa prestation. Il comprend :
. le contrôle interne qui est réalisé par les exécutants eux-mêmes ;
. le contrôle externe est élaboré sous la direction d´un service de l´entreprise indépendant du chantier, mais peut faire appel pour sa réalisation à des laboratoires extérieurs à l´entreprise.
Contrôle extérieur(2) : contrôle exercé sur un intervenant par un donneur d´ordre ou un organisme qu´il mandate
Disqualité (1) Non-qualité : Ecart global constaté entre la qualité visée et la qualité effectivement obtenue
Note : cet écart peut être évalué plus ou moins complètement en termes économiques.
Plan de contrôle (1) : délimite et décrit les dispositions spécifiques mises en œuvre pour effectuer le contrôle des produits ou du service.
Accréditation (3) : Procédure par laquelle un organisme faisant autorité reconnaît formellement qu´un organisme ou un individu est compétent pour effectuer des tâches spécifiques.
Certification (3) : Procédure par laquelle une tierce partie donne une assurance écrite qu´un produit, un processus ou un service est conforme aux exigences spécifiées.
La certification est une attestation formelle, délivrée par un organisme certificateur reconnu compétent et impartial.
Déclaration du fournisseur (3) : procédure par laquelle un fournisseur donne une assurance écrite qu´un produit, un processus ou un service est conforme aux exigences spécifiées.
Evaluation qualité (3): Examen systématique en vue de déterminer dans quelle mesure une entité est capable de satisfaire aux exigences spécifiées.
Audit qualité (3) : Examen méthodique et indépendant en vue de déterminer si les activités et résultats relatifs à la qualité satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions sont
mises en œuvre de façon effective et sont aptes à atteindre les objectifs.
Homologation : L´homologation est une procédure administrative instituée par décret visant à reconnaître l´aptitude à l´usage.
Qualification (3) (ou processus de qualification) : Processus démontrant qu´une entité est capable de répondre aux exigences spécifiées.
Produit (3) Il convient de rappeler que le terme « produit » (souvent désigné dans les marchés publics par « prestation »), est utilisé dans une acception très générale d´objet, article,
composant, matériau, processus, fourniture, ensemble, matériel système, travaux, installation, service, prestation d´étude (ou prestation intellectuelle), logiciel, etc. ; sans oublier que les
services associés, tels que la documentation technique d´emploi et de maintenance, font partie intégrante du produit et constituent un élément important de sa qualité.
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11.5 - EXEMPLES DE DOCUMENTS DE GESTION DE LA QUALITE
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- La pureté et la germination sont indiquées à la demande du maître d´œuvre ou à
l´initiative de l´entrepreneur. En l´absence de ces indications, les semences seront
considérées aux normes minimales imposées par la réglementation. - Les indications de pureté, de germination et de région de production sont obligatoires
pour les espèces non certifiées.
- Les analyses de pureté et de germination sont effectuées par un laboratoire agréé.
• Justifier ci-dessous les variantes pour les espèces certifiées : C - Cas de variantes pour les espèces non certifiées -
. défaut d´approvisionnement en semences • Justifier ci-dessous les variantes pour les espèces non certifiées :
. raisons techniques (inadaptées ou caractéristiques supérieures au CCTP)
. raisons économiques, surcoût injustifié. . Défaut d´approvisionnement en semences
. Raisons techniques (inadaptées ou caractéristiques supérieures au CCTP)
. Raisons économiques, surcoût injustifié.
• Indiquer avec précision pour les espèces et cultivars proposés en remplacement :
• Indiquer avec précision :
. l´identification botanique, référence selon le catalogue officiel des espèces et variétés ;
. l´adaptation au milieu et le comportement . L´identification botanique (famille, noms latin et français, espèces, variétés)
. La catégorie (voir annexe gazon)
• Donner des références d´essais officiels et si possible les chantiers de végétalisation . La description (taille, port, enracinement, ...)
réalisés . Le comportement (sol, climat, persistance, vitesse d´installation, ...)
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11.5.2. Compte rendu journalier de chantier de végétalisation par semis hydraulique
Conditions climatiques :
* beau temps (ensoleillé ou nuageux)
* pluie - neige - grêle intermittente - continue
* gel, sol givré ou gelé, température : ...............
* vent :
nul
1,5 à 3 m/s - léger : les visages ressentent la sensation du vent, les feuilles bruissent
4,5 à 7 m/s - modéré : la poussière et les papiers se soulèvent, les cheveux sont décoiffés
7 à 9 m/s - modéré : les petits arbres avec des feuilles oscillent, la marche est légèrement perturbée.
9 à 11 m/s : les grosses branches se mettent en mouvement, le vent siffle dans les fils téléphoniques, les parapluies sont utilisés avec peine, la marche est difficile.
> à 11 m/s
Nature du sol - avec T.V. - sans T.V. - état du sol ........................................................
Nombre de personnes présentes sur le chantier ..............................................................
Matériel en place sur le chantier ...........................................................................................
. Type : ..................................................................................................................................
. Capacité, contenance : ....................................................................................................
. Nombre de rotations de l´hydrosemoir : ......................................................................
Nature des travaux réalisés : ...............................................................................................
Surface réalisée .....................................................................................................................
Quantités de produits mis en œuvre .....................................................................................
Contrôle réalisé ou engagé par l´entreprise (interne, externe) .......................................
Non-conformité éventuelle : ....................................................................................................
Traitement de cette non-conformité (PA - PC) .....................................................................
Travaux prévus pour la journée du .......................................................................................
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11.5.3. Documents de gestion de la qualité pour les traitements phytosanitaires
. surface couverte en 30 secondes (mesure effectuée à la vitesse d´avancement déterminée) en mètre carré
SC = ............................. m2
. quantité de bouillie à préparer (en litres) pour traiter le nombre d´arbres ou d´arbustes à traiter :
Q = Qa x nombres d´arbres ou d´arbustes = ................. l.
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11.5.3.2. Préparation de la bouillie, évaluation par la cuve (cas où la contenance de la cuve est inférieure à la quantité de bouillie à appliquer, détermination du nombre de cuves à
préparer)
• Chantier : .........................................................................................................................................................................................
. cette quantité de bouillie permet de traiter le nombre d´arbres ou d´arbustes comptabilisés au départ.
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11 5.3.3. Préparation de la bouillie : évaluation globale (cas où la contenance de la cuve est supérieure à la quantité de bouillie à appliquer)
• Chantier : .................................................................................................................................................................................................
q= P.............. x S....... / 10 000 = ..... l ou Kg (dans v ......... l d´eau pour traiter S ......... m 2)
q= P............ x V........ / 100 = ........... l ou Kg (dans V ....... l d´eau pour traiter N : ........... sujets)
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11.5.3.4. Compte rendu journalier de traitement phytosanitaire
• Localisation du chantier : ...................................................................................................................................................................
• Tranche, section : .................................................................................................................................................................................
• Localisation de la zone traitée : .................................................
• Compte rendu de chantier N° ...................................................... Journée du ...............................................................................
• Conditions climatiques :
. températures minima et maxima : ...........................................................................................................................................
. beau temps (ensoleillé ou nuageux)
. pluie - neige - grêle intermittente - continue
. gel sol givré ou gelé
. vent :
h nul
h 1,5 à 3 m/s - léger : les visages ressentent la sensation du vent, les feuilles bruissent
h 4,5 à 7 m/s - modéré : la poussière et les papiers se soulèvent, les cheveux sont décoiffés
h 7 à 9 m/s - modéré : les petits arbres avec des feuilles oscillent, la marche est légèrement perturbée
h 9 à 11 m/s : les grosses branches se mettent en mouvement, le vent siffle dans les fils téléphoniques, les parapluies sont utilisés avec peine, la marche est difficile
• Nombre de personnes présentes sur le chantier : ................................
• Matériel en place sur le chantier : ............................................................................................................................................................
. contenance de la cuve : .....................................................
. vitesse d´avancement : ......................................................
. pression de traitement : .....................................................
. type de buses : ...................................................................
. rampe : ...............................................................................
. dosage / Ha ou / Hl : ............................................................
• Nombre de remplissages du pulvérisateur : ........................................................................................................................................
• Nature des travaux réalisés : .......................................................................................................................................................................
• Nature des produits utilisés : .........................................................................................................................................................................
• Surface et quantités de produits mis en œuvre : ...............................................................................................................................
• Contrôle réalisé ou engagé : ....................................................................................................................................................................
• Non-conformité, traitement : ...........................................................................................................................................................................
• Travaux prévus pour la journée du : ........................................................................................................................................................
• Prévisions météorologiques pour la journée du ........................................................................................................................................
• Observations diverses, demande d´instruction : ......................................................................................................................................
• Diffusion du présent compte rendu : ....................................................................................................................................................
• Rédacteur : ...................................................................................................................................................................................................
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11.6 - EXEMPLES DE LISTES DE POINTS CRITIQUES ET DE POINTS D´ARRET
Selon la nature et l´ampleur du chantier, des points critiques et points d´arrêt peuvent être prescrits dans le CCTP, ou proposés par l´entrepreneur dans le SOPAQ ou dans le PAQ.
11.6.1. Aménagements paysagers
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11.6.2. Végétalisation par semis hydraulique
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11.6.3. Traitements phytosanitaires
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11.6.4. Sols sportifs
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11.6.5. Voirie et Travaux Divers (VTD)
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11.6.6. Taille, élagage, abattage des arbres
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Fascicule 35 du CCTG-travaux
Aménagements paysagers, aires de sports et de loisirs
RAPPORT DE PRÉSENTATION
Les travaux d´espaces verts, d´aires de sports et de loisirs font l´objet du fascicule 35 du cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés de travaux de l´Etat, approuvé
par décret n° 77-1112 du 1er septembre 1977. Par la suite, des documents-types ont été publiés, en 1978 (travaux neufs) et en 1980 (travaux d´entretien).
L´évolution des techniques de mise en œuvre, la diversité des espaces à aménager, et l´expérience acquise dans l´application de puis 1977 ont montré l´opportunité de réviser ces documents
devenus inadaptés, et d´étendre leur champ d´application aux nouvelles techniques et produits utilisés dans les aménagements paysagers.
Le GPEM/TMO a décidé de refondre, dans un premier temps, le fascicule 35 proprement dit, l´élaboration de nouveaux documents-types pouvant intervenir par la suite. Un groupe de
travail a donc été constitué début 1993, comprenant des représentants des administrations maîtres d´ouvrage, des maîtres d´œuvre, des milieux professionnels réalisateurs de travaux, et
des producteurs de végétaux et de semences.
Structure du fascicule
Le fascicule 35 de 1977 comportait trois parties 1 , traitant respectivement des travaux neufs, des travaux d´entretien, et des annexes (« aux commentaires », non contractuelles). Le projet
de nouveau fascicule en comporte quatre, car il est apparu opportun de grouper dans une première partie « Dispositions communes » des clauses qui trouvent application dans les mêmes
conditions pour les travaux neufs et les travaux d´entretien.
Après les Dispositions communes (articles C.1 à C.8), on trouve la partie « Travaux neufs » (quatre chapitres, numérotés N.1 à N.4), la partie « Travaux d´entretien » (six chapitres, E.1
à E.6), et les annexes, dont trois annexes contractuelles (A, B, C) et 11 annexes non contractuelles (1 à 11).
1 si l´on met à part les « Documents techniques généraux applicables aux marchés de travaux publics passés au nom de l´Etat », en fait la récapitulation des textes tenant lieu de CCTG-travaux au
Le chapitre N.1 "Dispositions générales" a notamment pour objet d´introduire les notions nouvelles relatives au calendrier d´exécution et aux prestations après réception, comme il sera
expliqué ci-après. Les chapitres N.2, N.3 et N.4 traitent respectivement des aménagements paysagers, des sols sportifs et des voiries et travaux divers.
Le groupe de révision a débattu de l´opportunité de consacrer un chapitre à part à la technique de végétalisation par semis hydraulique, qui constitue une technique assez particulière dans
l´ensemble des aménagements paysagers. Cette formule a été écartée en définitive, mais une récapitulation des clauses visant cette technique est présentée dans l´annexe 3.
Travaux d´entretien
Après un chapitre (E.1) de dispositions générales, l´entretien des espaces verts a été développé sur trois chapitres afin de distinguer des aménagements paysagers proprement dits (E.2)
les dépendances des infrastructures de transports (E.3) et les travaux de taille et d´élagage des arbres (E.4). On trouve ensuite un chapitre (E.5) sur l´entretien des aires de sports et de
loisirs, et un chapitre (E.6) pour les voiries et équipements divers.
Annexes contractuelles
L´annexe 1 vient à l´appui du chapitre N.1 pour expliciter l´articulation des étapes de travaux et des délais permettant d´obtenir la bonne tenue des végétaux.
L´annexe 2 récapitule les principaux textes réglementaires applicables. Il faut noter que l´origine des végétaux ou les produit s phytosanitaires font l´objet d´une réglementation développée.
L´annexe 3, comme dit plus haut, récapitule les articles relatifs à la végétalisation par semis hydraulique.
Les annexes 4 à 8 sont des fiches techniques traitant respectivement :
- des amendements et engrais,
- des produits phytosanitaires,
- des gazons, semences et mélanges,
- de la végétalisation par semis hydraulique,
- des sols sportifs.
Les annexes 9 et 10 sont des guides de rédaction, respectivement du règlement de consultation et du CCAP.
L´annexe 11 donne des indications pour l´assurance de la qualité : description de la démarche qualité, exemples de documents de suivi de chantier, exemples de phases de travaux pouvant
constituer des points critiques ou des points d´arrêt.
Notons enfin que la distinction entre clauses techniques et clauses technico-administratives, qui avait été pratiquée dans le fascicule de 1977, n´a pas été systématisée par la suite et n´est
pas reprise dans le nouveau projet.
Réception et garantie
L´innovation la plus marquante par rapport au fascicule précédent tient à la prise en compte des caractères propres aux végétaux pour les questions de réception et de garantie. En effet, en
matière de travaux, il est habituel que les matériaux utilisés restent pratiquement inertes après mise en œuvre. On peut ainsi préjuger de leur bonne tenue dès que l´ouvrage est en état d´être
réceptionné, et sans que cela appelle des précautions particulières pendant la période de garantie.
La situation est notablement différente pour les végétaux. Ceux-ci sont mis en place à un certain stade de développement (selon le cas, de la semence à l´arbre cultivé en pépinière), mais
la bonne réalisation de l´ouvrage ne peut être appréciée qu´après un développement complémentaire (germination, enracinement) pendant lequel certains soins peuvent être nécessaires
(arrosage, traitements phytosanitaires, apport de fertilisants). De même, la constatation de la bonne réalisation (lors de la réception) ne suffit pas à assurer la bonne tenue des végétaux
pendant la période de garantie, si des soins convenables ne sont pas assurés, sans que la qualité d´exécution par l´entrepreneur soit à mettre en cause.
Dans le passé, ces particularités ont reçu des réponses diverses et inégales. Certains maîtres d´ouvrage ont pu confier simultanément les travaux de premier établissement et les premières
années d´entretien, responsabilisant pleinement l´entrepreneur sur la bonne tenue des aménagements, en le rémunérant des prestations nécessaires. Mais cette formule ne peut être généralisée
en raison des règles d´imputation budgétaire. Souvent, implicitement ou explicitement, les soins nécessaires après réception sont réputés rémunérés par les prix du marché, mais cette formule
présente des risques d´effets pervers : rémunération avant exécution effective des prestations, forfaitisation mal adaptée aux besoins réels. Dans un contexte de forte concurrence,
particulièrement si les aménagements paysagers sont rattachés à un marché plus global et sous-traités à un entrepreneur spécialisé, " l´impasse " faite sur ces aspects aboutit à des prestations
et des résultats insuffisants, ou à des litiges.
Le groupe de travail et le GPEM/TMO ont donc consacré à ces questions une réflexion approfondie. La solution proposée dans le projet de fascicule vise, en respectant les principes établis
dans le CCAG, à en donner une interprétation répondant aux particularités de ces travaux. Le délai à ménager entre la mise en place des végétaux et la réception (avec constatation de la
reprise ou de la couverture végétale obtenue) ne soulève pas de problème de principe, mais il convient de l´expliciter dans le CCAP ; les prestations à exécuter pendant cette période ont
reçu le nom de travaux de parachèvement. Les soins à apporter aux végétaux après réception, pour éviter leur dépérissement et permettre leur bon développement pendant la période de
garantie, ont été appelés travaux de confortement ; le projet de fascicule les rattache à l´article 41.5 du CCAG (travaux qui donnent droit à rémunération, mais qui n´ont pu être exécutés
avant réception), en étendant leur période d´exécution à l´ensemble de la période de garantie (au lieu des 3 mois alloués par l´article 41.5).
Ces dispositions supposent une prise de conscience des maîtres d´ouvrage et des maîtres d´œuvre, pour la rédaction des pièces particulières du marché et dès la planification des travaux
prévus. Le chapitre N.1 et l´annexe 1 y insistent. Il faut espérer que les éléments de clarification apportés par le projet de fascicule permettront de donner des bases plus solides aux
consultations et à l´exécution de ces travaux.
En matière de garantie due par l´entrepreneur, la situation où les végétaux sont fournis par le maître de l´ouvrage a donné lieu à débat. Les entrepreneurs ont fait valoir que, après prise en
charge par eux, les végétaux pouvaient dépérir pour des raisons qui ne leur étaient pas imputables et qu´ils ne pouvaient prévoir lors de la prise en charge. Ils ont demandé en conséquence
à voir leur responsabilité limitée aux prestations de mise en place des végétaux de remplacement, à l´exclusion de leur fourniture. Le GPEM/TMO a jugé qu´une telle limitation irait trop
loin ; l´entrepreneur doit tous ses efforts pour la bonne reprise des végétaux fournis, et il n´est pas anormal de mettre à sa charge le remplacement des végétaux dépéris. Le GPEM/TMO
s´en tient donc sur ce point à l´application de l´article 26 du CCAG. Un commentaire a été introduit (article 2.2.4.1 **) pour dissuader les maîtres d´ouvrage de se placer dans cette situation
(végétaux fournis par eux) si ce n´est pas indispensable. Mais compte tenu des problèmes de délai ou de disponibilité de certains végétaux, cette situation ne peut pas être exclue.
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Prescriptions techniques
Les prescriptions techniques ont été précisées sur bon nombre de points, par rapport au texte de 1977, pour mieux expliciter l´état de l´art et les conditions permettant d´obtenir des
aménagements paysagers de bonne qualité. En l´absence de telles précisions, on peut craindre que ces travaux, souvent considérés comme secondaires dans le cadre d´opérations plus vastes,
ne soient traités dans une optique de coût minimum aboutissant à des résultats décevants et à des litiges.
***
Loin d´être un simple toilettage du fascicule de 1977 ou une mise à jour purement technique, la révision de ce fascicule a été l´occasion d´aborder des points de fond, en dialogue entre le
groupe de révision et le GPEM/TMO, qui y a consacré l´essentiel de ses séances du 24 juin 1996, du 18 décembre 1996 et du 25 avril 1997. On peut espérer que la rédaction qui en résulte
apporte un progrès significatif dans la transparence et l´équilibre des relations contractuelles aussi bien que dans la qualité des aménagements futurs.
Le groupe de travail pour la révision du présent CCTG a été constitué par décision du président du G.P.E.M-T.M.O du 05 mars 1993. Il a tenu 12 réunions plénières.
Présidents successifs : M. Jean-Claude GUERIN, Ingénieur Général honoraire du Génie Rural des Eaux et Forêts.
M. Claude BASTOUILL, Ingénieur en Chef hors classe de la Ville de Toulon
Une des particularités du fascicule 35 est de regrouper en un seul CCTG cinq domaines différents représentant des taches spécifiques ainsi que des qualifications professionnelles
particulières, ceci a nécessité la mise en place d´une structure qui a fonctionné à l´aide de cinq sous-groupes plus un groupe plénier.
• Aménagements paysagers
Animateur : M. THOMAS-LEPINE, M. VIEL -AIVF, M. BASTOUILL
Rédacteur : M. BATTUT - CNIH, M. GRENET - UNEP, M. DESCHAMPS
• Le domaine végétalisation a fait l´objet d´un groupe thématique animé par M. DIVARET - SNEEP-UNEP
• Le domaine taille et élagage des arbres abordé dans la Troisième partie a fait l´objet d´un groupe thématique animé par M. BURBAN - Ville de PARIS.
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Membres du groupe plénier
Ont également apporté une contribution aux groupes de travail et aux groupes thématiques
V.T.D. :
MM. DESRUES, MARCHAND
VEGETALISATION :
MM. CASSOTTI, CHAVAREN, COUMOUL, GILLIER, MINEAU
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459990006 000200 - Imprimerie des Journaux officiels, 26, rue Desaix, Paris.
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