TP1 MSP
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PRODUCTIQUE
ﺍﻹﻧﺘﺎﺟﻴﺎﺗﻴﺔ
Pièce à réaliser :
Côtes à réaliser
III. Essai de pilotage du processus d’usinage :
Dans le but d’aider l’opérateur à détecter si le procédé qu’il conduit ne subit que des causes communes
ou s’il y a présence des causes spéciales (*), Shewhrat a dés le début de ce siècle mis au point un outil
graphique performant appelé : « la carte de contrôle ». Nous avons choisi d’utiliser dans cette
manipulation, la carte moyenne / étendue, car c’est historiquement la plus importante et probablement la
plus utilisée.
La phase préliminaire de cette manipulation consiste à faire une observation du procédé et en même
temps une vérification du moyen de contrôle.
A mesure que l’on prélève des échantillons, la carte va se remplir et donne une image de l’évolution du
processus.
La phase de pilotage consiste donc à observer les cartes, les interpréter afin de détecter l’apparition de
causes spéciales et de réagir avant de générer des produits hors spécification. Les interprétations des
cartes de contrôle sont relativement simples, il suffit de connaître les quelques situations de base (voir
ANNEXE).
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L’interprétation de la carte des étendues est différente de la carte des moyennes. L’une surveille le
réglage du procédé, l’autre surveille la dispersion du procédé.
Lorsqu’on analyse des cartes de contrôle il faut toujours commencer par la carte de surveillance de
dispersion. En effet, si la dispersion du procédé augmente, il faut arrêter tout de suite la machine, car la
capabilité court terme est en train de chuter. Par contre, une variation sur la carte des moyennes se
résoudre souvent par un réglage.
IV. Rapport :
Dans votre rapport il faut répondre aux questions suivantes :
Question 1:
En quelques lignes commenter l’évolution des deux cartes de contrôle ?
Graphe de décision :
Cm ≥1.33
Oui Non
Machine capable pour Machine capable pour la Situation Machine non capable
la dispersion et bien dispersion mais mal impossible pour la dispersion mais
centrée centrée (mauvais réglage) bien centrée
Question 2:
Donner une conclusion générale pour le TP. ?
(*)-causes communes : ce sont les nombreuses sources de variation attribuables au hasard qui sont toujours présentes
à des degrés divers dans différentes procédés. Ex : jeux dans la chaîne cinématique de la machine, défaut de la
broche de la machine,……………..
-causes spéciales : ce sont les causes de dispersion identifiables, souvent irrégulières et instables et par
conséquence difficiles à prévoir. L’apparition d’une cause spéciale nécessite une intervention sur le procédé.
Exemple : le déréglage d’un outil, usure de l’outil, mauvaise lubrification,………….
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Annexe : MSP (Méthode Statistique des Procédés)
1. Introduction
L’objectif espéré par le contrôle et le suivie d’une production en générale, est de satisfaire
complètement les besoins et les attentes des utilisateurs. La satisfaction des clients est l'objectif même de
la qualité. Elle doit être évaluée régulièrement par :
L’approvisionnement est l’ensemble des activités qui met à la disposition de la production le matériel
et les matériaux nécessaires à la réalisation du produit :
La production est l’ensemble des opérations d’élaboration du produit et de ses composants à partir de
ses éléments de base. Elle gère les rebuts et reprises éventuels.
La méthode S.P.C. entre dans les démarches d’autocontrôle dont elle est la technique la plus
évoluée. Elle repose sur trois principes fondamentaux :
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• la priorité donnée à la prévention (intervention avant de produire des rebuts),
• la référence au procédé tel qu’il fonctionne (qualification machine),
• la responsabilisation de la production et la participation active des opérateurs.
Remarque :
Le contrôle statistique du processus a ses limites, il ne faut pas considérer cette technique comme un
remède miracle pouvant être utilisée quelles que soient les conditions.
Remarque :
Lors de la fabrication d’un axe, un opérateur a rassemblé sans se soucier de l’ordre 40 pièces et a
contrôlé la cote de 10+0,2
Données brutes :
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10,146 10,158 10,140 10,147 10,136 10,148
Histogramme (fig.1)
L’histogramme est la représentation graphique de la distribution des pièces, regroupées par classe.
Figure .1 Histogramme de la distribution des pièces et association d’une courbe (loi normale).
Exemple : 5 pièces dans la classe [10,126 ; 10,135]
2.2.4. Définitions relatives à la loi normale (loi de Gauss)
• Etendue : notée W
L’étendue est la différence entre la plus grande des données et la plus petite.
W = xi maxi – xi mini
W = 10,176 – 10,119 = 0,057 mm
• Moyenne : notée X
La moyenne arithmétique d’un ensemble de n nombre x est égale à :
X = 10,1468 mm
• Écart-type notée σ
L’écart type est la racine carrée de la moyenne des carrés des écarts à la moyenne (fig.2).
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Remarque :
II faut remarquer que la répartition n’est pas quelconque, mais a toujours la forme d’une courbe en
cloche, avec beaucoup de pièces au milieu et peu sur les côtés. Cette constatation est classique sur toutes
les machines dont la répartition des pièces est aléatoire.
Des méthodes permettent de vérifier si la distribution suit une loi normale :
• Droite de Henry,
• Méthode du KHI-DEUX (χ²).
2.2.5. Comparaison entre la dispersion et l’intervalle de tolérance de fabrication
Lors d’une fabrication, il faut tenir compte de la dispersion normale du processus de production et des
valeurs spécifiées par le contrat de fabrication.
La dispersion de fabrication peut être évaluée à 6,18 σ0 et comparée à I’I.T à réaliser (6,18 σ
correspond à 99,98 % d’une population distribuée suivant une loi normale).
Dans l’exemple précédent la dispersion de fabrication sera évaluée à 6,18 x 0,01305 = 0,08 et
comparée à I’I.T de 0,1.
Trois cas peuvent se présenter :
• Le procédé de fabrication ne convient pas. Il y a un rebut systématique.
II faudra changer le processus de fabrication (machine mieux adaptée) ou effectuer un triage en fin de
réalisation (fig.3).
Pour suivre l’évolution du procédé des prélèvements d’échantillons sont effectués régulièrement (par
exemple 5 pièces toutes les heures).
Pour chaque échantillon la moyenne et l’étendue (ou d’autres paramètres) sont calculées sur la
caractéristique à surveiller. Ces valeurs sont portées sur un graphique (fig.6).
En général la carte de contrôle de la moyenne est plus efficace que la carte de contrôle de la médiane,
il en est de même de celle de l’écart-type par rapport à la carte de contrôle de l’étendue.
Remarque :
Exemple :
La norme préconise que le nombre d’informations doit être de l’ordre de 100 à 200 (effectif n, nombre
d’échantillons r)
Soient W1, W2, ... les étendues des échantillons, l’étendue moyenne des échantillons est :
Soient S1, S2, ... les écarts-types des échantillons, l’écart-type moyen des échantillons est :
Limites de surveillance :
LSSX = X + 2/3 K × W LISX = X – 2/3 K × W
5.3. Correspondance entre la distribution des X (moyenne d’un échantillon) et la carte de contrôle
de la moyenne (fig.7)
Limites de surveillance :
LSSW = W + 2/3(AW + W) LISW = W + 2/3(BW – W)
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AC, AS, DC, et DS sont des coefficients qui dépendent de l’effectif de chaque échantillon et de
l’estimation de l’écart-type σ0 (voir le tableau ci-dessous).
Effectif
de chaque 3 4 5 6 7 8
échantillon
A 2,574 2,282 2,114 2,004 1,924 1,864
B 0 0 0 0 0,076 0,136
K 1,023 0,729 0,577 0,483 0,419 0,373
6. Démarche pour l’utilisation des cartes de contrôle
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Causes assignables
La carte de contrôle peut se décomposer en 6 zones (+ ou – 3 écarts-types par rapport à la ligne
centrale). Plus les points s’éloignent de la zone centrale (C), plus la probabilité sera importante de voir
apparaître des causes assignables (fig.10).
L’aptitude d’un processus de fabrication est définie par la capabilité du processus à fabriquer des
pièces bonnes.
Un processus de fabrication produisant 10 % de défectueux sera considéré plus apte qu’un processus
produisant 15 % de défectueux. Il existe deux types d’indicateur de capabilité :
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Un processus de fabrication peut être capable de fabriquer une pièce et non capable d’en fabriquer une
autre.
Exemple :
Sur une même machine, il sera possible de respecter une fabrication au centième mais impossible de
respecter le micron (choix des outils, paramètres de coupe, ...).
La définition adoptée est :
Si Cp > 1, en théorie il n’y a pas de pièces défectueuses. Dans la pratique, le centrage du processus de
fabrication n’est jamais parfait. Généralement Cp doit être égale à 1,33.
Il faut calculer un autre critère (Cpk) pour vérifier si le processus de fabrication est bien centré.
8.2. Capabilité du procédé : Cpk
Il faut effectuer le calcul à partir d’au moins 50 échantillons consécutifs et neutraliser les influences
externes (température,...).
Un indicateur plus utilisé Cmk, tient compte à la fois, de la dispersion de la machine et du centrage de
la valeur moyenne par rapport aux spécifications.
La capabilité de la machine se détermine seulement après avoir vérifié que la distribution suit une loi
normale (machine apte ou non à fabriquer des produits conformes aux spécifications).
Si la machine est apte, l’utilisation des cartes de contrôle est possible. Il serait inutile de mettre en
place des cartes de contrôle si la machine ne peut satisfaire les spécifications demandées (fabrication de
produits non conformes).
Si la machine est inapte, il faut modifier les spécifications à réaliser par le bureau d’études ou effectuer
une intervention sur la machine.
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