BIM IN MOTION Convention-V4.1 PDF
BIM IN MOTION Convention-V4.1 PDF
BIM IN MOTION Convention-V4.1 PDF
Oui
Pour le projet de
BIM
La signature du document vaut acceptation des parties et engagement de la part de l'équipe projet sur les prestations
décrites.
Les phases du projet vont faire intervenir des acteurs divers et, pour mener à bien le processus, il va être nécessaire qu'ils
collaborent (par exemple, pour fournir des informations précises). Le fonctionnement en Equipe BIM sous la coordination
de l'Equipe de BIM Management, est décrit dans le paragraphe 2.2.
Pour rappel, les objectifs du maître d'ouvrage relatifs au BIM sont les suivants :
Cette convention est amenée à évoluer au fur et à mesure de la notification des marchés afin d'en compléter ses
dispositions avec l'engagement et les prestations des nouveaux acteurs.
Pour les phases suivantes, la convention sera amenée à évoluer. Elle devra donc être mise à jour par le BIM management
et soumise à nouveau à validation par les parties prenantes le cas échéant, ou portée à connaissance
réalisée pour :
Adresse
Coordonnées GPS
Informations cadastrales
Surface utile
Montage
Programme
Conception
Travaux
Réception
Exploitation
Pour rappel, le processus général de gestion de projet en BIM doit être appliqué tout au long des phases du projet
concernées par la présente convention (voir BPMN suivant). Ce processus reprend la phase d'initiation du projet, pilotée
par la maitrise d'ouvrage et la phase de projet, réalisées dans le cadre d'une désignation.
D'après les éléments fournis par la maîtrise d'ouvrage, les acteurs du projet connus à ce stade sont :
Utilisateurs
Programmiste
AMO mandataire
Bureau d'études 2
Économiste de la construction
Contrôleur technique
Entreprise Lot 1
Entreprise Lot 2
Entreprise Lot 3
Exploitant
Le tableau suivant précise également quels les acteurs interviennent dans les processus BIM, leur mode de
contractualisation et la ou les phase(s) concernées par leur intervention dans le processus.
AMO mandataire
Bureau d'études 1
Bureau d'études 2
Coordinateur des systèmes de sécurité incendie (CSSI)
Économiste de la construction
Contrôleur technique
Entreprise Lot 1
Entreprise Lot 2
Entreprise Lot 3
Exploitant
Cette convention sera portée à connaissance des différents acteurs au fur et à mesure de l'avancée du projet. Elle sera
notamment intégrée au Dossier de Consultation des Entreprises lors de la consultation pour que les entreprises en
connaissent les exigences et puissent formaliser leur offre BIM.
Au vu des enjeux, l'équipe de BIM Management met en place les processus liés au BIM et les aborde dans les
paragraphes suivants. Ainsi, la suite de la convention détaille la méthodologie envisagée, les cas d'usage que l'équipe BIM
a retenus et toutes les dispositions nécessaires pour cadrer le processus.
NB : Cette convention BIM s’appuie sur les documents existants de la maîtrise d'ouvrage : Charte BIM et Cahier des
charges BIM. En cas de contradiction entre les différents documents prévaudront selon cet ordre : le Cahier des charges
BIM, le Cahier des Clauses Administratives Particulières, le Cahier des Clauses Techniques Particulières, le Cahier des
Clauses Administratives Générales et enfin cette convention BIM.
Chapitre 2 : organisation et processus BIM
Les tableaux suivants listent les cas d'usages retenus dans le cadre de la présente convention, afin de répondre aux objectifs
des différents acteurs du projet. Ces cas d'usages sont développés dans les fiches cas d'usages, présentes en fin de
convention.
Les processus BIM associés aux cas d'usage sont également hiérarchisés en fonction de leur niveau de difficulté de mise en
œuvre. Cette information est présente dans les fiches "cas d'usages". Les niveaux de difficulté identifiés sont les suivants :
Le cas d'usage est relativement simple à mettre en œuvre. Il est couramment utilisé dans les
*
projets.
Le cas d'usage ne revêt pas de difficulté particulière pour sa mise en œuvre. Les compétences se
**
retrouvent classiquement dans une équipe BIM
Quelques points de vigilance relative à la mise en place de ce cas d'usage sont à prendre en
***
compte, notamment en termes d'outils, de compétences et d'organisation
La mise en place du cas d'usage demande une attention particulière quant à l'organisation mise en
****
place et aux compétences des membres de l'équipe projet
Ce cas d'usage ne se retrouve que très rarement dans les projets, du fait de la complexité
*****
technique et organisationnelle qu'il nécessite.
Niveau 0 : Le cas d'usage décrit dans le tableau suivant est un pré-requis pour l'ensemble des projets en BIM, et s'applique
donc à ce projet en particulier. Il doit être utilisé à chaque projet :
Niveau 1 : Les cas d'usages de niveau 1 sont les suivants. Le tableau précise également si ces cas d'usages sont retenus dans le
cadre de ce projet.
NB : chaque cas d'usages de niveau 2 nécessite la mise en place du cas d'usages relatif à la modélisation des objets, ainsi que
certains cas d'usages de niveau 1. Le tableau suivant est donné à titre indicatif.
Planification 4D (temporelle) Oui Oui Non Gestion des espaces Non Non Oui
Sans modifier les responsabilités et la finalité des missions de chacun, le processus BIM va nécessiter des ajustements dans les
pratiques. La suite de la convention permet de décrire le fonctionnement en mode équipe BIM.
2.2. L'équipe BIM et l'équipe de BIM Management
Plusieurs acteurs du projet interviennent sur la partie BIM. C'est pourquoi il est nécessaire de définir une organisation liée aux
processus BIM mis en place.
D'une part, l'équipe BIM est composée de tous les contributeurs BIM (hors maître d'ouvrage). Pour chaque entité, on
différencie le coordinateur et le ou les producteurs. Ceux-ci sont listés dans le tableau ci dessous :
* Le coordinateur BIM, qui peut être défini comme le référent BIM de la société, et qui sont en charge, chacun en ce qui les
concerne, de la production des livrables ;
* Le ou les producteur(s) BIM, qui produisent la donnée.
Équipe BIM
Coordinateur Producteur(s)
Société
Nom / prénom / Contact Nom / prénom / Contact
Architecte
Bureau d'études 1
Bureau d'études 2
Bureau d'études 3
Économiste de la
construction
OPC
CSSI
CSPS
Contrôleur technique
Entreprise du lot 1
Entreprise du lot 2
Entreprise du lot 3
Fabricant / industriel 1
Fabricant / industriel 2
Exploitant
L'équipe BIM sera coordonnée par l'équipe de BIM Management dont la composition est décrite ci-après. Le référent de cette
équipe de BIM management est également identifié dans le tableau.
Nom Prénom
Société
Téléphone et mail
Nom Prénom
Autres membres de
Société
l'équipe de BIM
management
Téléphone et mail
Nom Prénom
Société
Téléphone et mail
Le référent du BIM Management est un rôle, supporté par l’un membre des contributeurs. Il est choisi parmi les coordinateurs
BIM en fonction de son niveau de maturité BIM et ses capacités à gérer le projet. Avec les autres membres de l’équipe, il
cherche, développe et met en place les outils et processus nécessaires. Il s’accorde sur les rôles et le périmètre d’intervention
des Contributeurs BIM et est le garant du caractère BIM du projet vis-à-vis de la direction de projet. Il doit s’informer de la
maturité des contributeurs BIM du projet. En revanche, il n’est pas garant des solutions techniques retenus, chaque acteur
conservant son périmètre habituel de responsabilité.
Le BIm management doit pouvoir être en mesure, après que le MOA ait pris connaissance de la convention, de vérifier
l'effectivité du travail en BIM de l'équipe BIM.
Le BIM management s’assurera que les membres de l’équipe BIM cités ci-dessus ont a minima la possibilité et la capacité :
* de respecter les exigences préconisées dans cette convention notamment pour l’échange de données ;
* de travailler en mode collaboratif
* de pouvoir utiliser et maîtriser les outils liés au travail collaboratif et à l’échange de donner, chacun en ce qui le concerne
(logiciel de conception, de visualisation…) : personnel expérimenté et bien équipé, disponibilités pour effectuer les tâches
requises…
2.3. Répartition des tâches et responsabilités opérationnelles
Pour plus de clarté dans le fonctionnement en équipe BIM, le tableau suivant liste les différentes tâches couramment
rencontrées dans un projet en BIM et l'implication envisagée pour chaque acteur.
l'équipe de BIM
Responsable de
management
Contributeurs
Producteur
Producteur
Producteur
Entreprise
Entreprise
BIM autre
BIM MOE
Répartition des tâches envisagée pour les membres de
autres
MOE
BIM
l'équipe BIM
Légende :
A : acteur. L'acteur est le membre de l'équipe BIM qui réalise l'action. Il peut y avoir un ou plusieurs acteurs pour une même
tâche. Le responsable a en charge l'organisation du travail des acteurs/
C : personnes à consulter. Ces participants doivent être consultés par les acteurs ou le reponsable. Ils donnent leur avis sur les
sujets sur lesquels ils sont experts, mais n'ont pas de pouvoir de décision.
I : personnes à informer. Ces membres sont indirectement impactés par le projet : il peut s'agit des utilisateurs, des
responsables de projets périphériques…
NB : Pour rappel, cette convention n'impose pas aux acteurs de garantir que leurs sous-traitants s'y conforment. Ils décideront
chacun des modalités d'accès et de modification laissées à leurs sous-traitants. En fonction, ces sous-traitants pourront
devenir signataires de la convention ou non.
La prestation sous-traitée doit néanmoins répondre aux exigences et attentes que la convention précise.
Chapitre 3 : détail du processus BIM
3.1. Principe de collaboration - généralités
Oui
La collaboration est essentielle pour mener un projet en BIM. Ce chapitre vise à décrire le principe de collaboration
envisagé pour mener le projet en BIM. Il décrit le fonctionnement qui sera adopté au sein de l'équipe de BIM
management, ainsi que les règles pour l'équipe BIM. En particulier :
° Les contributeurs BIM se réuniront lors de réunions de travail (voir paragraphe 3.2).
Les informations seront échangées via une plateforme de partage de données et de documents, dédiée
°
au projet, avec des règles de fonctionnement adaptées (voir paragraphes 3.3 et 3.4)
Des règles communes seront adoptées pour la structuration des données et des outils numériques
°
adaptés seront utilisés (voir paragraphe 3.5)
La présente convention permettra d'organiser le travail avec les outils BIM. Cela permettra en outre de créer les livrables
qui correspondent aux besoins de la maîtrise d'ouvrage identifiés dans le cahier des charges. Ils sont détaillés en 3.6 et la
méthode de contrôle élaborée pour vérifier la qualité des livrables numériques est présentée en 3.7
Les réunions de travail BIM sont essentielles au cours du projet afin d'échanger sur son contenu, d'acter les différentes
phases et représentations associées et de suivre l'avancement BIM de chaque acteur. Pour garantir le bon déroulement
du projet, nous prévoyons le planning de rencontres suivant :
Phase du projet
Fréquence
Réunions de Participants
démarrage Lieu
Organisateur
Livrables des réunions
Phase du projet
Fréquence
Réunions de
Participants
suivi de la
Lieu
convention
Organisateur
Livrables des réunions
Phase du projet
Fréquence
Réunion de
Participants
revue
Lieu
d’interface
Organisateur
Livrables des réunions
Phase du projet
Fréquence
Réunion de
Participants
validation des
Lieu
statuts
Organisateur
Livrables des réunions
Phase du projet
Fréquence
Revue de
Participants
maquette de
Lieu
projet*
Organisateur
Livrables des réunions
Phase du projet
Fréquence
Réunion de Participants
clôture Lieu
Organisateur
Livrables des réunions
Phase du projet
Fréquence
Revue
Participants
d'exploitation
Lieu
**
Organisateur
Livrables des réunions
Remarque préalable : La démarche vise à protéger les données personnelles, en conformité avec le droit positif national
et européen (loi 78-17 du 6 janvier 1978 et règlement européen 2016/679/UE du 27 avril 2016). L'environnement
collaboratif retenu est ainsi soumis aux obligations en matière de fiabilité et de sécurité des données. Les obligations
respectives des différents acteurs en matière de protection des données personnelles, sont spécifiées au Cahier des
Clauses Administratives Particulières.
D'autre part, les acteurs du projet s'engagent à prendre les précautions nécessaires, tout au long du projet, pour
empêcher toute dégradation, perte ou altération des informations (protection des locaux, antivirus, vérification
systématique des fichiers avant transmission...).
Les différents documents échangés (dont les livrables essentiels au projet) seront mis à disposition des acteurs du projet,
en fonction de leurs besoins. Un environnement collaboratif en ligne partagé sera utilisé pour ce projet, paramétré avec
les droits d'accès adéquats. Celui-ci permettra à chacun d'avoir accès aux informations qui lui sont nécessaires et de faire
évoluer le projet conformément à sa mission.
L'équipe de BIM management aura en charge la gestion de cette plateforme. Il est précisé cependant qu'elle permettra à
chacun d'apporter sa collaboration au projet. Les droits d'accès seront donc gérés conformément au tableau suivant :
Maître d’ouvrage
Utilisateurs
Programmiste
AMO mandataire
Maître d’œuvre
OPC
CSSI
CSPS
Contrôleur technique
Entreprise Lot 1
Entreprise Lot 2
Entreprise Lot 3
Exploitant
La durée d'accès aux maquettes et données précisée couvre à minima la période où l'acteur est amené à contribuer lui
permettant d'avoir accès aux données et d'éventuellement les modifier.
Pour garantir l'efficacité des échanges, il nous parait essentiel d'adopter des règles de fonctionnement communes que
nous détaillons ci-après. Il s'agit ici de décrire la stratégie adoptée pour le fonctionnement de l'espace collaboratif.
L'arborescence de l'environnement commun de données sera le suivant :
Afin de suivre la modification éventuelle des données, documents, livrables ainsi que le changement de leur "statut", la
plateforme sera gérée de la manière suivante :
Exemple de rédaction : Par exemple : Notre équipe récupèrera les fichiers déposés dans le dossier XX, vérifiera la
conformité de leur nommage et les soumettra à l'acteur pertinent pour analyse via une notification. Cet acteur aura alors
un délai de XX jours pour en prendre connaissance et faire les remarques nécessaires. Il déposera alors le fichier dans le
dossier XX avec la convention de nommage du 3.5.3. Si ce délai est dépassé, nous enverrons une notification de rappel au
bout de XX jours.
Une fois les fichiers validés, notre équipe rangera la dernière version dans le dossier XX et les versions intermédiaires dans
le dossier XX. Les versions intermédiaires seront classées dans des dossiers qui correspondent aux phases du projet et
seront supprimées à la réception du projet.
A chaque intervention de notre équipe, nous mettrons à jour le tableau de suivi proposé ci-après.
Le tableau suivant sera alors tenu à jour afin de suivre les modifications de documents :
Responsable
Protection par mot de passe Suivi gestion
Nom du dossier Fichiers présents - Nom avec la mise à
analysé convention du 3.5.3 jour/gestion du Mise à jour
O/N_mot de passe
dossier effectué le :
Dossier "travail PLO_EXE_DDU_12_MIN_R0
O_accespermis XX XX/XX/XX
en cours" 3_TZO_PLN_005_A
Dossier
PLO_EXE_DDU_12_MIN_R0
"Fichiers O_accespermis XX XX/XX/XX
3_TZO_PLN_005_A
partagés"
Dossier
PLO_EXE_DDU_12_MIN_R0
"Fichiers O_accespermis XX XX/XX/XX
3_TZO_PLN_005_A
publiés"
Dossier
PLO_EXE_DDU_12_MIN_R0
"Fichiers O_accespermis XX XX/XX/XX
3_TZO_PLN_005_A
archivés"
En complément, il est nécessaire de définir un processus de diffusion et de publication des données. Il s'agit ici de décrire
la méthode et la liste des règles à respecter pour diffuser et publier les données dans l'environnement collaboratif.
Des conventions, notamment de nommage, devront également être respectées pour permettre la gestion des fichiers.
Elles sont présentées ci-après en 3.5 avec des détails sur l'organisation des fichiers à l'intérieur des dossiers précisés ici.
Cet environnement permettra donc d'échanger des données sur le projet. Pour clarifier le volet juridique et sécuriser la
mise en œuvre du processus, les règles suivantes sont rappelées à titre indicatif :
Pour permettre alors la constitution d'une maquette globale du projet, il est nécessaire de superposer les différentes
maquettes créées. Le géoréférencement suivant sera alors utilisé par l'ensemble des contributeurs :
Les documents déposés sur l'environnement collaboratif devront enfin pouvoir être exploités par les différents acteurs et
notamment par la maîtrise d'ouvrage. Il convient donc de préciser les infrastructures numériques et la structuration des
données à retenir.
Le tableau suivant liste les outils utilisés par les contributeurs BIM pour la production de données et des livrables ainsi
que pour le partage de données. L'équipe de BIM management aura pour rôle de s'assurer que les livrables soient
produits avec des formats compatibles.
… … … …
Les logiciels utilisés requierent des performances suffisantes pour les systèmes des contributeurs. Elles sont précisés de
façon non exhaustive ci-dessous.
… … …
Les livrables devront par ailleurs être créés avec des règles communes pour permettre la compréhension de tous et
notamment le repérage. Pour rappel, la maîtrise d'ouvrage souhaite respecter la charte graphique suivante pour les
éléments concernés et la structuration des données :
Pour les modèles, nous proposons que tous les acteurs utilisent les règles de gestion suivantes en fonction du stade du
projet :
En outre, afin de minimiser les erreurs liées à l'interopérabilité entre les logiciels, nous imposerons les formats
d'échanges normés suivants pour les données et les fichiers.
Conception
Exploitation
Tous les acteurs devront également travailler avec les unités de mesure suivantes :
Parce qu'en BIM les modèles sont composés de différents objets, il convient ensuite de préciser les consignes de
modélisation et de nommage pour ces éléments. Cela concerne toutes les échelles : "Site", "Bâtiment", "niveau", "local"
et "objet".
Les objets seront nommés avec des dénominations explicites en respectant les consignes ci-dessous :
Les éléments du bâtiment seront modélisés avec les objets adéquats et en respectant les règles ci-après :
Les objets seront décrits avec le niveau de développement (ND) spécifié en dans l'onglet 3b. Cette description sera
contrôlée à chaque phase du projet.
Ainsi, pour chaque objet et par phase, la convention définit le responsable de la modélisation des objets, parmi les
contributeurs BIM du projet :
Abréviation Acteur
AMO BIM Assistant à maîtrise d'ouvrage sur le BIM
Arch Architecte
BE st Bureau d'études structure
BE CVC Bureau d'études chauffage ventilation climatisation
BE El Bureau d'études électricité
OPC OPC
CT Contrôleur technique
Ent1 Entreprise du lot 1
Ent2 Entreprise du lot 2
Ent3 Entreprise du lot 3
De même, la convention définit le niveau de développement de chaque objet pour la phase de validité de la convention.
Le niveau de développement (ND) est le niveau nécessaire d’informations liées aux objets modélisés en termes de détails,
de propriétés et de documentation. Il ne s’agit pas d’une métrique généralisée sur tous les projets mais d’un cadre qui
permet de déterminer la granulométrie des livrables au travers des besoins des métiers et du projet. Le niveau de
développement correspond :
- au niveau de détail géométrique (NDG) : description des granularités de la propriété géométrique des
maquettes numériques qui seront attendues aux différents stades du projet.
- au niveau d’information (NI) : description de la granularité des données et propriétés incluses pour un
objet dans la maquette numérique.
-
au niveau de documentation (NDo) : description de éléments composant le corpus documentaire du
projet, des premiers schémas de principes aux détails d’exécution et fiches techniques détaillées
Le niveau de développement est précisé dans l'annexe 3 : table du niveau de développement requis, par objet et par
phase. Pour chaque catégorie (NDG, NI et NDo), la convention définit un niveau allant de 1 (représentation simple) à 3
(représentation tel que conçu).
Tous les contributeurs du projet devront adopter les mêmes règles pour nommer leurs fichiers avec les modèles et leurs
documents issus des maquettes numériques. Cela permettra de conserver la traçabilité des documents.
Les documents pourront alors être déposés dans les différents dossiers comme présenté en 3.3.
3.6. Livrables
Les dispositifs décrits précédemment permettent d'élaborer les livrables, conformément aux attentes de la maîtrise
d'ouvrage. Outre ceux des réunions de travail, les livrables suivants devront être fournis aux différentes phases du projet
:
Date de
Rappel du
Livrables BIM Phase du projet Fréquence Contributeurs livraison
Format
définitive
Livrable 4 : … … … …
Livrable X :
maquette EM
Réception sans objet IFC 2x3 Tous les acteurs
"DOE
numérique"
NB : De ces livrables seront issus les livrables demandés par le maître d'ouvrage selon les phases définies
Si la maîtrise d'ouvrage a fourni une maquette numérique initiale avant l'intervention de l'équipe BIM du projet, le travail
BIM en conception se fera à partir de ces éléments de base. Ainsi, la qualité de la maquette numérique dépendra de la
maquette initiale fournie et ne pourra être jugée qu'en fonction de ces éléments : notamment, seules les parties
modifiées seront évaluées, même si la maquette contient des informations sur la totalité du bâtiment.
Ces moyens d'accès sont conformes à l'article 42 du décret 2016-360 du 25 mars 2016 et permettent l'accès à toutes les
informations strictement nécessaires à la prise de connaissance du projet.
Certaines de ces informations relevant du secret des affaires, toute entreprise candidate est tenue à la confidentialité sur
:
Parce que la maîtrise d'ouvrage souhaite utiliser le BIM pour l'exploitation-maintenance, il est nécessaire que les acteurs
lui transmettent les informations en BIM pour qu'elle en devienne propriétaire. Cela se fait au niveau de la constitution
du DOE : la maquette exploitation-maintenance est un élément du DOE numérique exigé par la maîtrise d'ouvrage dans
son cahier des charges
Définition - commentaires
Vérifications Responsable Logiciel Fréquence
méthodologique
Vérifier le positionnement *Coordination
Contrôle géographique
géoréférencé du projet BIM
*BIM
Contrôle d’interférence
Management
Détecter des incohérences
*Coordination
physiques et logiques entre 2
BIM
Détection des clashs éléments des modèles de projet
*Production
BIM
Vérifier que les attributs des
Contrôle de niveau de détail et objets respectent bien le niveau *BIM
d’information de développement convenu pour Management
la phase considérée
Vérifier l’adéquation des modèles
géométriques, alpha numériques
*Coordination
Contrôle des modèles et analytiques vis-à-vis des
BIM
objectifs définis dans les cas
d’usages
Vérifier des standards graphiques *Coordination
Contrôles standards graphiques
CAD BIM
Vérifier que les processus des cas *BIM
Contrôle des processus
d’usage sont suivis. Management
*BIM
Contrôle des notes et Vérifier les processus de prise en Management
observations compte des notes *Coordination
BIM
Vérifier la cohérence entre la liste
*Coordination
Contrôle des livrables des livrables effectifs et ceux
BIM
attendus.
Vérifier le respect des
Contrôle de la qualification des *Coordination
classifications retenues pour le
codes et nomenclatures BIM
projet ou par les usages BIM.
Vérifier le bon fonctionnement du
*BIM
Contrôle de l’environnement BIM serveur ou de la plateforme
Management
comme défini par la convention
…
Si, lors d'une vérification, des incohérences ou des manques sont repérés, le référent de l'équipe de BIM management
alertera les acteurs concernés et s'assurera de leur résolution. Si besoin, il procèdera aux arbitrages nécessaires et suivra
la résolution des conflits afin de pouvoir valider la vérification.
Les savoir-faire et processus des acteurs ainsi que les données ne pourront être néanmoins partagées que dans le cadre
de ce projet.
Par ailleurs, l'équipe BIM autorise la visualisation et l'exploitation des livrables, maquettes en cours et informations
hébergées sur la plateforme collaborative par des tiers extérieurs (experts judiciaire, assureurs…) dans le cadre des
missions exceptionnelles suivantes :
En cas d'erreur de sauvegarde ou d'incohérence des données, l'équipe de BIM Management procèdera à la restauration
des maquettes numériques, de telle manière à ce que chaque acteur puisse récupérer son travail dans les meilleurs
conditions. Ainsi :
L'équipe de BIM Management, et en particulier son référent, s'assurera que la plateforme utilisée puisse garantir la
fiabilité et l'archivage des données des maquettes numériques, notamment pour les données partagées, publiées et
archivées.
Les différentes versions de la convention, validées à chaque phase du projet, seront sauvergardées et archivées dans
l'espace collaboratif décrit au paragraphe 3.3. Ces documents devront être accessibles par l'ensemble des membres de
l'équipe projet BIM.
Chapitre 4 : Engagement des différents acteurs
La signature du document par l'équipe projet BIM vaut pour engagement pour la démarche décrite dans ce document.
Oui
Etant donné le projet et son avancement actuel, les intervenants du projet et de sa déclinaison en BIM, listés dans le tableau suivant, sont
signataires de la présente convention.
Date de
Acteur - Mission Acteur - Coordonnées Signature
l'engagement
Architecte
Economiste de la construction
OPC
Contrôleur technique
BE thermique
BE acoustique
BE structure
BE ………………..
BE ………………..
Entreprise lot ………………….
Exploitant
Cas d’usage
Superviseur d'exigences
1
Phases concernées
Ce processus concerne l'ensemble des phases opérationnelles du projet : conception, réalisation, exploitation. En effet, il
s’agit de mettre en place un processus durant lequel la maquette numérique est utilisée afin de contrôler si le projet conçu
respecte les exigences, en particulier celles contenues dans le programme du maître d'ouvrage (surfaces, nombre de places
de parking, hauteurs minimales sous plafond…) et à des contraintes réglementaires (code d’urbanisme, accessibilité,
sécurité incendie…)
Données de références :
Commentaires
Particularité du cas d’usage pour les constructions Définir avant le lancement du projet les règles applicables à la
neuves (logements et bâtiments tertiaires) maîtrise d'ouvrage, à la maîtrise d'œuvre et aux entreprises
Phases concernées
Par ailleurs, ce cas d’usage concerne également les phases liées à l’exploitation : il s’agit en effet de mettre à jour les
données existantes du bâtiment ou du site et donc la maquette numérique élaborée au cours des phases précédentes.
En fonction du cahier des charges défini, trois types de données de sortie sont possibles :
• modèle 3D : information géométrique réalisée à partir de relevés ;
• maquette Numérique : modèle 3D contenant des informations structurées sur l’existant;
• base de données alphanumériques : base de données d’informations de l’existant sans données géométriques.
Suivant les intervenants et en fonction de la demande, ces données pourront être utilisées de manière différente.
Données de références :
Commentaires
Phases concernées
En fonction du stade d’avancement du projet, le niveau de détails sera plus ou moins précis. Ce processus peut parfois ne
concerner que des portions du projet comme la visualisation d’une pièce dans un bâtiment.
Ce processus pourra donner lieu, dans sa version la plus élaborée, à une visite virtuelle du bâtiment où l’acteur choisit son
cheminement. Dans une version plus simple, une visite virtuelle sera proposée sous forme de film.
Ce processus vise dans tous les cas une meilleure compréhension du projet via la représentation graphique des éléments qui
le composent.
Ce processus permet ainsi de montrer les différents espaces et les réponses du bâtiment en termes d’ergonomie, de confort
d’utilisation, d’emplacement des équipements et mobiliers, de choix de coloris et matériaux, d’accès à la lumière et
d’ombrage...
Parce que la visualisation permet une meilleure appropriation du projet, elle peut faciliter la prise de décision dès les
premières phases de conception et tout au long du projet. On pourra par exemple tester virtuellement des variantes des
différents composants (matériaux, aménagements, procédures…) et valider avec les acteurs les choix pertinents.
Données de références :
Commentaires
Particularité du cas d’usage pour les constructions Définir les livrables attendus dès la soumission du cahier des
neuves (logements et bâtiments tertiaires) charges
Particularité du cas d’usage pour les ouvrages existants Définir les livrables attendus dès la validation du diagnostic
Phases concernées
À cet effet, la maquette du projet pourra être analysée plusieurs fois, des détails étant précisés au fur et à mesure de
l’avancement (par exemple l’intégration progressive des objets fabricants) et l’analyse pouvant porter sur des thèmes
précis, en fonction des compétences métier présentes lors des discussions.
Les réunions de revue de projet sont alors les réunions habituelles de suivi de projet qui mobilisent la maîtrise d’ouvrage
(éventuellement le contrôleur technique) et la maîtrise d’œuvre avec ses compétences métiers, à la différence que le
support des échanges est la maquette numérique. Les acteurs peuvent s’y exprimer sur le projet (respect des attentes et
réponses aux divers besoins : fonctionnalité, confort, ergonomie…) et le respect des contraintes techniques (respect de la
réglementation, atteintes des exigences de performance visées…) pour valider des configurations testées sur la maquette.
Ces réunions ont lieu a minima à chaque étape clés du projet.
Les contributeurs à ces réunions sont donc les acteurs classiques des projets, convoqués en fonction de leurs compétences,
contrats et de l’avancement du projet pour échanger sur des points techniques. Leur rôle peut évoluer en fonction des
phases du projet.
Ces réunions sont organisées par l’équipe de BIM management qui présente la maquette numérique, recense les remarques
et décisions formulées et veille à leur intégration dans la maquette.
Ainsi ces réunions consolident la maquette à chaque phase du projet. Elles permettent alors d’aboutir à une maquette à
chaque étape clé, dans une version corrigée et conforme au projet, à partir de laquelle on pourra extraire (totalement ou
partiellement) les documents contractuels, comme les plans, le DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés) et le DIUO (Dossier
d’Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage), et les données techniques pour la maîtrise d’ouvrage, comme les caractéristiques
des produits et objets fabricants ou les quantités.
L’extraction des documents contractuels est associée à ce cas d’usage alors que l’extraction des données techniques
quantitatives est décrite dans un cas d’usage spécifique (cas d’usage 7 : extraction des quantités et valeurs significatives).
Données de références :
Commentaires
Phases concernées
La maquette numérique est utilisée comme donnée d’entrée de simulations ou d’analyses thermiques, énergétiques,
structurelles, environnementales, sismiques, etc... Cette dernière peut être amenée à être modifiée pour intégrer des
informations analytiques.
Commentaires
Phases concernées
Ce processus peut être mis en œuvre pour planifier la réalisation de tous les projets (construction, rénovation,
déconstruction), de n’importe quelle phase et à toutes les échelles (visualisation de l’avancement du projet pour une pièce
en particulier, un bâtiment, un quartier…).
Ce cas d’usage est également utile en phase exploitation, la maquette numérique pouvant permettre de suivre l’exploitation
du bâtiment ainsi que les interventions et travaux de maintenance.
En fonction des attentes, on veillera à adapter le niveau de définition des maquettes qui servent à la comparaison : on ne
décrira que les éléments pertinents pour attester du respect du planning, on adaptera le niveau de détail des objets à
l’échelle d’observation (ajout des matériels et ouvrages provisoires liés à l’exécution du chantier par exemple si cela paraît
pertinent).
En pratique, il est conseillé de demander, pour les maquettes qui servent à la comparaison, le niveau de détails et la
décomposition en objets qu’aurait le bâtiment à chaque stade d’avancement du planning. A titre indicatif, une analyse 4D
mensuelle (comparaison mois par mois) semble être réalisable aujourd’hui avec les outils courants.
Si cela est décrit dans sa mission, le suivi temporel du projet en 4D peut être mis en œuvre par l’équipe de BIM
Management : mise en place d’une méthodologie d’analyse, planification des extractions adéquates, réalisation des
réunions et visites de site nécessaires,...
Données de références :
Phases concernées
Les valeurs significatives sont les données permettant de caractériser le projet (ces valeurs peuvent être spécifiques à un
acteur), on retrouve notamment :
• toutes les types de surfaces : surface de plancher (PC), surface hors œuvre totale (SHOT), surface utile (SU), surface
habitable (SHAB), surface dans œuvre (SDO), emprise au sol du bâtiment (EAS), surface du terrain ;
• surfaces développées façades y compris acrotères : plein, châssis, mur rideau, double façades, etc. ;
• surfaces développées façades enterrées ;
• surfaces de couverture et toiture ;
• nombre d’entités spécifiques au programme (de logements, de lits et places, de salles d’opération, de place de parking
extérieures, enterrées et aériennes…) ;
• toutes quantités nécessaires à un métier pour réaliser sa mission.
La documentation des propriétés des éléments via des nomenclatures adaptées permet de structurer la base de données.
Cette base de données est visible sur un tableur, ou peut être importée dans des logiciels métiers spécifiques, tout au long
du cycle de vie de la maquette pour l’étude, la réalisation, la planification, la programmation, la gestion du patrimoine, etc
Ce cas d’usage ne se limite donc pas aux seules « quantités » facilement accessibles par ailleurs (métrés…) mais est élargi
aux « quantitatifs » (analyse poussée).
Données de références :
Phases concernées
Le processus lié à la mission de synthèse est un processus par lequel sont vérifiées la coordination et la cohérence spatiale,
réglementaire, technique et temporelle de plusieurs éléments d’une même discipline et de plusieurs disciplines entre elles,
au moyen des maquettes numériques. Le processus doit permettre de déterminer les conflits en confrontant les modèles
3D, les données programmatiques, les propriétés système, les méthodes de construction et d’exploitation…
Le but de ce processus est de détecter des conflits et d’accompagner leur gestion jusqu’à leur résolution (avec les acteurs
concernés).
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Phases concernées
Le processus mis en place dans le cadre de ce cas d’usage permet de définir les modalités de production des livrables de
conception et leur contenu, comme précisé ci-dessus, ainsi que la façon dont ces livrables sont vérifiés et validés, et tout
ceci en utilisant la maquette numérique.
Données de références :
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Phases concernées
Le processus mis en place dans le cadre de ce cas d’usage permet de définir les modalités de production des livrables
d’exécution et leur contenu, ainsi que la façon dont ces livrables sont vérifiés et validés, et tout ceci en utilisant la maquette
numérique. Il peut s’agir entre autre :
• En complément des plans architecturaux établis au stade du projet, les plans de repérage et calepinage des ouvrages de
second œuvre et les coupes et détails de second œuvre à grande échelle avec définitions des interfaces entre composants
et corps d’état ;
• Les études d'exécution ;
• Les plans relatifs aux infrastructures, fondations et structures (plans de fondations, plans de ferraillage, plans de structure
béton, plan des maçonneries porteuses…) ;
• Les plans CVC, plomberie, électricité (réseaux…) ;
• Les plans VRD ;
• Les plans d'ateleir et de chantier (PAC).
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Phases concernées
Pour mémoire, les études de synthèse ont pour objet « d’assurer, pendant la phase des études d’exécution, la cohérence
spatiale des éléments d’ouvrage de tous les corps d’état dans le respect des dispositions architecturales, économiques,
techniques, d’exploitation et de maintenance des projets » (cf. arrêté du 21/12/1993 pour les marchés publics). Ces études
s’appliquent à tous les éléments de construction, afin d’en préciser les interfaces et de rendre possible la coexistence et la
mise en œuvre de tous les équipements.
Les opérations de synthèse débutent au moment de la préparation du chantier. La durée de la période de préparation doit
tenir compte des opérations de synthèse à effectuer avant le démarrage des travaux. Le bon déroulement d’une opération,
quelle que soit sa taille, nécessite l’existence d’un animateur de synthèse. Il peut être l’architecte, le maître d’œuvre ou
l’entrepreneur du lot « structurant » pour l’exécution des travaux.
Rappelons également que les plans de synthèse ne se substituent ni aux plans d’exécution des entreprises, ni aux plans de
récolement des ouvrages. Ils sont complétés par coupes, détails, schémas, etc. nécessaires à la bonne compréhension et à la
préparation du travail. Ils doivent être fournis à la maîtrise d’œuvre et aux entreprises pour acceptation. Il est conseillé de
faire confirmer par chaque entrepreneur la conformité de ses plans d’exécution avec les plans de synthèse.
Pendant le chantier, les plans de synthèse servent de recours en cas de litige et d’erreur d’exécution. La responsabilité en
cas d’erreur ou de changement par rapport au dossier résultant de la synthèse doit être précisée dans le dossier marché.
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Phases concernées
Ainsi, ce processus permet de définir, d’organiser et de fabriquer des composants de tout ou partie d’un ouvrage hors de
leur emplacement définitif, en vue d’un montage (assemblage) sur chantier. Il s’agit donc des processus par lesquels la
maquette numérique peut être utilisé comme donnée d’entrée à l’organisation et au déploiement de la chaîne de
production des composants de tout ou partie d’un ouvrage : du passage d’une représentation 3D à un modèle de fabrication
puis au montage ; ayant trait aux :
• Ressources humaines, matériels, matériaux
• Conception, gabarits, découpe.
• Contrôle et suivi des pièces.
Ce processus peut impliquer une reprise, modification, appropriation de la maquette. Il permet également d’intégrer les
pièces effectivement réalisées dans la maquette et donc de suivre les « bons pour fabrication ».
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Phases concernées
Durant cette phase de réception de l’ouvrage, le MOE réalise différentes vérifications (achèvement et conformité des
travaux, contrôles prévus dans le marché des travaux, levée des réserves du CT…). Ces vérifications peuvent être effectuées
préalablement depuis la maquette numérique. Les réserves constatées sont alors formalisées et localisées directement dans
la maquette. Chaque entreprise peut donc consulter la compilation des réserves le concernant, et avertir en retour lorsque
les reprises sont terminées. Le MOE a ainsi les moyens de suivre en temps réel l’évolution des réserves depuis la maquette,
afin de pouvoir programmer leur levée.
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Phases concernées
Le système de gestion et de maintenance (GMAO) du bâtiment est lié à un modèle BIM « DOE ». Ces données doivent servir
efficacement les besoins du maître de l’ouvrage et des utilisateurs pour optimiser les coûts, le confort d’utilisation tout en
maîtrisant les usages et consommations énergétiques.
Ce processus de gestion de données pour l’exploitation et la maintenance assiste les prises de décision financière, la
planification de l’exploitation à court et long terme, et la génération de planning opérationnel pour les équipes de
maintenance.
Ce processus peut également impliquer la Gestion des Actifs avec les maquettes numériques. Ce processus utilise les
données pour alimenter un système de gestion de l'actif, dont l’objectif est de :
• déterminer les incidences financières de la modification ou la mise à niveau des actifs de construction
• maintenir une base de données complète et à jour à partir du DOE et sur les interventions ultérieurs
• mesurer les performances de l’ouvrage
• assurer le suivi réglementaire
• programmer la maintenance préventive
• mettre en place une maintenance prédictive
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Phases concernées
Le processus lié à ce cas d’usage, axé gestion au sens property management, est mis en œuvre lors de deux phases
distinctes.
• En Programmation-Conception, il permet de répartir efficacement les espaces et les ressources dans une installation, en
prenant en compte la rationalisation de l’occupation, l’optimisation des cheminements, les contraintes réglementaires… La
solution retenue peut se faire après l’analyse de vues et d’indicateurs issus de la maquette numérique, ou par le biais d’une
enquête auprès des occupants. On associera alors à chaque espace dans la maquette un usage et ses caractéristiques.
• En Exploitation, il permet d’analyser l’utilisation actuelle de l’espace et de planifier des transitions (modification des
usages, évolution des ressources, emménagement-déménagement, travaux de rénovation avec segmentation des zones
condamnées et occupées…). La gestion de l’espace assure la répartition appropriée des ressources spatiales tout au long du
cycle de vie de l’ouvrage.
La maquette numérique apporte une vraie plus-value pour la gestion des espaces car elle permet de tester différentes
configurations pour retenir la plus opportune puis d’en extraire les caractéristiques (notamment surfaces associées aux
usages).
Le cas d’usage permet également de définir les processus liés aux modifications de maquette en cours d’exploitation.
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Phases concernées
Les objets 3D sont soit conçus directement à partir d’un logiciel BIM, soit importés depuis une bibliothèque (générique ou
d’un fabricant). Les propriétés contiennent quant à elles les données de quantité, qualité, coûts, résultats d’analyses et
contrôles (issus d’outils métiers)… Cette base de données peut rapidement devenir volumineuse. Il est donc nécessaire,
pour chaque phase du projet, de spécifier les objets devant être représentés et leur niveau de développement
(granulométrie géométrique et sémantique).
Les objets serviront, dans les étapes du projet, à recueillir de la part des contributeurs, les valeurs d’exigences ou projets
pour chacune des propriétés indexées. Ils serviront également dans ce même processus à définir les niveaux de détails
attendus.
Pour permettre l’exploitation de la maquette numérique, ce processus doit être cadré en définissant les règles
d’organisation des éléments (cela permettra de mettre en œuvre notamment le cas d’usage 13) et les règles de définition
des objets (indispensable pour la mise en œuvre des cas d’usage 7 et 10) dont les unités, les niveaux de détails attendus et
les attributs à renseigner en fonction des besoins (indispensable pour la mise en œuvre des cas d’usage 5, 7 et 10).
Données de références :
Faciliter l’exploitation et la Extraction des données et valeurs utiles pour chaque élément Oui
maintenance du bâtiment Modification et mise à jour groupée de types d’objets Oui
Commentaires
Phases concernées
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