Commerce Extérieur Finale
Commerce Extérieur Finale
Commerce Extérieur Finale
LE COMMERCE EXTÉRIEUR
MAROCAIN DANS LE
CONTEXTE DE LA MUTATION
DU COMMERCE MONDIAL
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Plan :
Introduction :
Axe 1 : l évolution du Commerce international :
A/ LES THÉORIES CLASSIQUES :
1. Théorie des Avantages absolus (Smith) et relatifs (Ricardo) :
2. Le modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson
Axe 2 : le commerce extérieur marocain:
1. La structure des échanges extérieurs du Maroc (les importations et les
exportations)
2. L’insertion du Maroc dans l’économie mondiale face à la mondialisation
3. Le Maroc à la recherche des compétitivités internationales
Conclusion générale
Webographie
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Introduction :
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Axe 1 : l évolution du Commerce international :
Le Commerce Extérieur est l'ensemble des activités commerciales requises pour produire,
expédier et vendre des biens et des services sur la scène internationale, à partir de la
production jusqu'à la consommation. C’est aussi le terme qui inclut le commerce,
l'importation et l'exportation de biens et des services, et les investissements étrangers. Le
commerce extérieur s’est développé à partir du XVIe siècle, sous l’influence combinée de
l’essor du commerce maritime, de la découverte du Nouveau Monde et de l’organisation de
nouvelles méthodes de production et aussi avec la première révolution industrielle, cette
dernière a commencé en Grande Bretagne, elle a permis d'avoir une production importante sur
le plan interne et la recherche de débouchées est source d'approvisionnement des matières
premières sur le plan extérieur. C'est ce qui justifie l'organisation du vaste empire colonial
britannique.
Cette situation a fait que l'Europe occidentale soit le premier pôle du commerce international
avec la Grande Bretagne en tête. A l’origine de la libéralisation de l’économie, la théorie de
l’avantage absolu. En effet, en 1776, Adam Smith, en s’interrogeant sur les fondements du
commerce, sur le pourquoi des échanges et sur l’intérêt pour les nations de commercer,
formalise la première théorie économique favorable à l’échange. Ce corpus théorique va être
enrichi par un autre économiste du courant classique, David Ricardo. En dépassant la loi de
Smith, il établit la théorie de l’avantage comparatif.
Cette théorie repose sur une comparaison des coûts de production entre deux pays. Car pour
lui, même en l’absence d’avantage absolu, un pays peut se spécialiser dans une production dès
lors qu’il y possède un avantage comparatif Le commerce extérieur englobe un ensemble de
processus imbriqués et complexes incluant un nombre élevé d’acteurs dont les rôles ne sont
pas toujours bien optimisés mais dont l’impact peut dans certains cas allonger les délais du
processus et grever considérablement les coûts des opérations. Plusieurs institutions publiques
et privées interviennent à divers niveaux dans les échanges, ce qui a une incidence
considérable sur le coût des transactions et les délais de séjour des marchandises aux postes
frontières. Ces institutions sont notamment : les ministères du commerce, des finances et de
l’agriculture, ainsi que des services environnementaux ; les banques commerciales etc.
2. Le modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson :
Heckscher-Ohlin met en évidence que les différences de productivité entre les pays ne sont
pas la seule explication des avantages comparatifs. En effet, selon ce modèle un avantage
comparatif s'explique par d'autres facteurs de production, tel que le lieu, la main d'oeuvre et le
capital.
Par exemple, un pays comme la France possède beaucoup de capital et une main d'oeuvre
relativement qualifiée. A l'inverse, un pays comme l'Indonésie a une grande disponibilité de
main d'oeuvre moins qualifiée mais peu de capital. Les deux pays doivent donc chercher à
profiter des avantages qu'ils possèdent. Pour se faire, le France a tout intérêt à investir dans
des technologies demandant un haut niveau de formation pour son utilisation, tandis que
l'Indonésie se doit de se spécialiser dans la production de produits à faible valeur ajoutée. En
commerçant ensemble, les pays vont profiter des avantages de chacun, étant spécialisés là où
ils sont les meilleurs. Ce modèle se rapproche de la théorie de l'avantage comparatif de
Ricardo. Il y rajoute simplement d'autres facteurs explicatifs.
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Ce chantier impliquera en particulier un renouvellement des secteurs porteurs de l’économie,
avec d’une part la réduction «naturelle» du poids des activités exportatrices peu compétitives
au plan mondial et, d’autre part, le développement d’activités d’avenir à haute valeur ajoutée
pour lesquelles le pays dispose d’avantages compétitifs certains. Pour appuyer ce processus de
renouvellement du tissu productif, le Maroc pourrait par ailleurs encourager la fabrication
locale de certains composants entrant dans la réalisation de programmes d’infrastructures ou
d’équipements, en introduisant des obligations, dans ce sens, dans les conventions conclues
entre les prestataires étrangers et l’Etat.
Le commerce extérieur marocain est depuis toujours constamment déficitaire, la valeur des
importations a toujours été supérieure à celle des exportations, cette dernières n’arrivent pas à
couvrir intégralement les importations qui sont composées généralement des produits d’un
caractère incompressible dont le Maroc ne peut pas se passer de se les procurer. En outre, les
importations qui participent à l’exécution des programmes économiques ; d’autre part, ce sont
les exportations qui financent ces programmes et couvrent le paiement des dettes extérieurs.
Les effets de la crise financière internationale n’ont pas impacté en 2008 le secteur bancaire,
comme le montrent la poursuite de la croissance du crédit, la confiance des déposants, le
fonctionnement normal du marché interbancaire, et en raison de sa faible exposition sur
l’extérieur et les risques limités sur les contreparties étrangères. Si les atouts du Maroc lui ont
permis de préserver ses équilibres internes et externes, la crise économique mondiale a révélé
davantage encore la nécessité de remédier plus rapidement et plus profondément à certaines
fragilités structurelles. Tout d’abord, le secteur agricole, malgré les importants efforts
entrepris, reste caractérisé par une faible productivité et est toujours dépendant des aléas
climatiques, comme le montre la volatilité, bien qu’en baisse significative, de l’accroissance
de sa valeur ajoutée. Ensuite, le faible dynamisme des exportations, notamment lié à la
productivité insuffisante des entreprises industrielles et avec une structure qui demeure encore
dominée par des biens à faible valeur ajoutée, est à l’origine du déficit structurel de la balance
commerciale, que les recettes du tourisme et des Marocains résidants à l’étranger ont peut être
occulté ces dernières années. En 2008, la progression des exportations hors phosphates et
dérivés s’est limitée à environ 0,5%. Pour leur part, les importations ont enregistré une
augmentation de 23%, imputable essentiellement à l’alourdissement de la facture énergétique
et aux acquisitions de produits alimentaires et de demi-produits suite à l’envolée de leurs prix.
Dans ces conditions, le déficit commercial s’est alourdi et a représenté 25,1% du PIB. Les
recettes du tourisme et les transferts effectués par les Marocains résidant à l’étranger, en repli
respectivement de 5,6% et de 3,4%, n’ayant pas permis de couvrir ce déficit, les transactions
courantes se sont soldées par un déficit de l’ordre de 5,2% du PIB, marquant une rupture dans
les résultats de ces dernières années.
Alimentation, principaux
boissons, tabacs secteurs
L’importation Exportations
Biens Produits Les agrumes
Produits brut bruts et primeurs
d’équipement
Demi Energie et
produit lubrifiants
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NUCED : Crée en 1964, la CNUCED est le principal forum des Nations Unies
permettant de discuter de façon globale des problèmes de développement, de
commerce, d’investissements et de capitaux internationaux, de technologie et de
développement durable.
Le protectionnisme: Il s’agit de l’ensemble des mesures visant à protéger la production
d’un pays contre la concurrence étrangère (droits de douane, quotas, normes etc).
Le libre-échange: Il s’agit d’une situation dans laquelle il n’y a pas d’obstacle à la
libre circulation entre pays des biens, services et capitaux.
Cependant, une question fondamentale demeure à ce jour posée : vers quel type d’insertion
internationale l’économie marocaine est-elle entrain d’évoluer ? Cette question est d’autant
plus opportune que l’économie marocaine entre dans une phase historique décisive pour son
devenir. En effet, celle-ci est aujourd’hui confrontée non seulement aux implications d’une
zone de libre-échange euro-méditerranéenne dont la principale caractéristique est l’inégalité
du niveau de développement de ses partenaires mais également, et d’une façon générale, aux
effets d’une mondialisation qui ne cesse de bouleverser les économies contemporaines. C’est
donc en partant de la spécificité de la phase historique que l’économie marocaine traverse,
qu’il est pertinent de s’interroger sur l’évolution future de l’insertion du Maroc dans
l’économie mondiale.
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mutuellement profitables. La politique d’ouverture de notre pays devrait ainsi tenir compte
des mutations géopolitiques mondiales. A ce sujet, il serait opportun pour le Maroc de
multiplier ses alliances commerciales et financières pour s’arrimer aux nouvelles locomotives
de développement.
Conclusion générale
Au Maroc, depuis longtemps, la politique économique s’est beaucoup
préoccupée de l’état de la balance de paiements, qui enregistre sa position
financière vis-à-vis de l’extérieur. Ainsi, pour dégager des soldes positifs au
niveau des balances extérieures des encouragements ont été entrepris, par le
biais des instruments de cette politique économique, en faveur des secteurs
tournés vers l’extérieur (agriculture d’exportation, tourisme, transferts des
MRE). D’un autre côté, les efforts de libéralisation commerciale sur les plans
bilatéral et régional se sont avérés d’une incidence positive sur l’accroissement
des flux commerciaux extérieurs de notre pays et partant sur le renforcement de
son ancrage à l’économie mondiale. Néanmoins, une telle orientation ne devrait
pas occulter la nécessité de poursuivre la libéralisation multilatérale dans le
cadre de l’OMC qui offre des opportunités économiques indéniables, notamment
pour ce qui est la prise en compte des exigences et impératifs de développement
des pays émergents et en développement à l’image du Maroc. De plus, la
stratégie de diversification des alliances et des partenariats économiques
poursuivie par le Maroc ne semble pas avoir atteint son point culminant à même
de générer une véritable redistribution du commerce extérieur marocain sur des
partenaires clés. En définitive, la conciliation entre les bienfaits de la
mondialisation et le coût de l’ouverture se prête beaucoup plus à un exercice de
maximisation. Les effets préliminaires du libre échange sur l’économie nationale
ne sont pas très négatifs, mais pointent du doigt la nécessité de relancer les
exportations pour en faire un pilier de croissance à part entière. Du coup, c’est
toute la problématique de la compétitivité de l’offre exportable qui revient à
l’ordre du jour et dont la résolution devrait transcender la logique simpliste
basée sur les coûts pour englober des dimensions plus structurantes, telles la
modernisation institutionnelle, la refonte des schémas de spécialisation au profit
des créneaux porteurs du commerce mondial et la promotion des investissements
étrangers générateurs de transferts technologiques et de savoir-faire.
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Webographie :
https://www.oc.gov.ma/sites/default/files/2018-11/Rapport%20BC_2017.pdf
https://cnd.hcp.ma/file/200374/
https://www.monde-diplomatique.fr/1962/06/ABDERRAZIK/24782
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_Maroc
https://www.google.com/url?
sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.oc.gov.ma/sites/default/files/2018-
11/Rapport%2520BC_2017.pdf&ved=2ahUKEwjm6-3Wr4bnAhUPx4UKHSY-
AvoQFjACegQIBhAC&usg=AOvVaw0XqwvfujAflaRfjcpdBquu
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