L'impact Du Covid 19 Sur Le Secteur Industriel
L'impact Du Covid 19 Sur Le Secteur Industriel
L'impact Du Covid 19 Sur Le Secteur Industriel
In the first quarter of 2020, all the world was ruined as result of effect of propagation
of COVID-19: A disease causes by a tiny coronary virus whose household is china. He knows
a powerful propagation such as the cancer in a body. Morocco, as everywhere, has also
known an economic crisis which impacted different sectors. The industrial sector is in the
core of Moroccan economy. It is also impacted…
Source : BMI
Avec un volume de production atteignant 376286 véhicules en 2018, le Maroc occupe, pour la
cinquième année consécutive, la deuxième place en Afrique après l’Afrique du Sud. Le
positionnement régional et international du Maroc devra être renforcé substantiellement avec
l’entrée en production de l’usine PSA à partir de 2019, qui table sur une production initiale de
100000 véhicules avant d’atteindre, à terme, 200000 véhicules1.
A fin janvier 2020, les exportations enregistrent une hausse de 7.023MDH en janvier 2019
contre 7.018MDH en janvier 2020, soit une augmentation de +0,1% ou +5MDH en valeur.
Cette croissance impressionnante a permis au secteur de gagner en part dans les exportations totales
du pays
Après des mois sévères de confinement il semblerait selon les derniers statistiques de
l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM) à fin juin 2020, que les
ventes des voitures neuves ont enregistré une baisse de -43,3% sur cette période. Au cumul,
les véhicules particuliers (VP) sont en diminution de -45,06% à fin juin de l’année en cours.
Pour leur part, les véhicules utilitaires légers (VUL) ne sont pas épargnés par la baisse
générale (-27,85%), puisqu’à fin juin 2020, on compte 5.934 VUL vendus comparativement à
fin juin 2019 le compteur a enregistré 8.225 ventes2. Cet effondrement revient en partie au
confinement sanitaire obligatoire annoncé par le royaume le 20 mars dernier, c’est attendu vu
la baisse de la demande dû aux incertitudes actuelles des ménages.
1
HARRAOU Khalid, Tableau de bord sectoriel sur l’économie marocaine, janvier 2019
2
https://aujourdhui.ma/automobile/ventes-de-voitures-neuves-baisse-de-433-a-fin-juin-2020 consulté le
25/08/2020
Cette dynamique de création des emplois dans le secteur automobile se trouve aujourd’hui
freinée par la crise pandémique, En effet, pris par le choc suite à la baisse brutale de la
demande étrangère, au confinement des clients, à la fermeture des concessionnaires, à
l’obligation de réduire les effectifs pour protéger les salariés et aux difficultés de
s’approvisionner en intrants auprès des fournisseurs étrangers Renault et PSA ont dû
suspendre leurs activités pendant plusieurs semaines avant de décider un redémarrage
progressif et partiel de la production.
En 2018, le chiffre d'affaires du marché privé du médicament est de 8,6 milliards de DH. Il est
en hausse par rapport à 2016 et 2017 où le marché pesait respectivement 7,8 MMDH et 8,2
MMDH. En volume, ce sont 297 millions d’unités (boîtes, ndlr) qui ont été commercialisées
sur le marché privé marocain en 2018 contre 290 millions en 2017 et 283 millions en 2016.
Sur les 297 millions d'unités commercialisées, 61% (182 millions) sont des princeps
(molécule d’origine) et 39% (115 millions) sont des génériques.
Comparée à des pays dont le développement économique est similaire, la dépense globale de
santé au Maroc n’est plus relativement faible. À titre d’exemple, le niveau des dépenses
globales de santé s’élève à 6,7% du PIB en Turquie, 6,2% en Tunisie, 4,2% en Algérie, 8% en
Jordanie et 7% au Liban
Avec 53,6 %, les dépenses directes des ménages restent très importantes (2010) .
L’importance de cette part de la dépense de la santé constitue le principal problème du
système de financement de la santé au Maroc, et constitue par conséquent une entrave
supplémentaire à l’accès aux services de santé et à leur utilisation.
D’autre part, le financement collectif et solidaire (fiscal et contributif) est passé de 39,6% en
2006 à 44% en 2010. Ceci est dû principalement à l’extension de l’Assurance Maladie
Obligatoire (AMO) et à l’augmentation du budget alloué au Ministère de la Santé.
Dans une note consacrée aux réformes pharmaceutiques, Oxford Business Group est revenu
sur le positionnement du Maroc dans ce secteur porteur. « Il est précisé que le Maroc entend
bien attirer une plus grande part de ces investissements. Les Entreprises du Médicament au
Maroc (LEMM), association composée de sociétés marocaines, filiales de groupes
pharmaceutiques internationaux, a estimé le potentiel de développement du secteur à près
d’un milliard de dirhams (105,3 millions de dollars) par an pour les cinq prochaines années »,
lit-on de cette note.3
Pour aborder ce volet nous pouvons lire un article publié dans le blog économiste :
LeBoursier.ma, cet article a analysé l’impact de la crise sanitaire causée par la maladie
COVID-19 sur le secteur pharmaceutique e Biochimie.
« La crise du coronavirus a entraîné un ralentissement économique dans tous les secteurs,
y compris celui du médicament. Sothema, une des deux sociétés pharmaceutiques cotées
en bourse, a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires de 24% au T1 2020 par rapport
au T1 2019, imputée à une forte demande anticipée du marché face au covid-19.
Aujourd’hui, si aucun chiffre n’est encore disponible pour effectuer un état des lieux à la
fin du second trimestre, la directrice générale de Sothema, Lamia Tazi nous confie d’ores
et déjà : « tout ce que je peux dire, c’est que la crise du Coronavirus a aussi eu un impact
négatif important sur la consommation du médicament au Maroc ». Laissant supposer que
tout le secteur a été impacté et présager d’une chute potentielle des résultats au second
trimestre 2020.
Le HCP a aussi confirmé une augmentation des revenus tirés par ce secteur pendant le
premier trimestre en 2020, l’indice relatif à l’industrie pharmaceutique a été de l’ordre de
129.00 contre 109.80 pour le même période dans l’année précédente. C'est-à-dire une
augmentation de 17.50%. Parallèlement, l’indice de l’industrie chimique a connu-, à son
tour- une augmentation de 8.2%.
Pour expliquer cette augmentation, on peut citer un article publié dans le site
challenge.ma :
4
Article sur www.leBoursier.ma publié le 16/07/2020
Conclusion :
La COVID-19 a venu comme pandémie pour gripper les personnes et diffuser la
maladie dans le monde. Or, ce n’est pas seulement la santé des nations qui a été
contaminée mais aussi leurs économies. Le Maroc, grâce à des efforts proactifs fournis par
les autorités, il a pu alléger un peu l’impact de ce cauchemar. Malgré ces efforts, il y a
plusieurs secteurs qui ont connu la baisse des activités, ce qui impacte directement et
indirectement l’économie en général. A titre d’exemple : le secteur de la production
automobile qui a connu une grave récession, à cause de la fermeture des ports ouvrant sur
le reste du monde, mais aussi à cause du confinement imposé par les autorités
temporairement pour contrôler la propagation du virus avant qu’il ne soit trop tard.
Malgré cet impact négatif ayant grippé l’économie marocaine, il y a des secteurs qui
ont pu utiliser cette crise comme opportunité, tel est le cas du secteur pharmaceutique qui
a pu conserver son progrès en compensant les conséquences de la recession de certains
secteurs qui font partie de l’économie marocaine.
Bibliographie
HARRAOU Khalid, Tableau de bord sectoriel sur l’économie marocaine, janvier 2019
https://aujourdhui.ma/automobile/ventes-de-voitures-neuves-baisse-de-433-a-fin-juin-2020
consulté le 25/08/2020
www.ecoactu.ma publié au 1/08/2018