Vibondes
Vibondes
Vibondes
Vibrations et ondes
Dmitrií Sadovskií
Département de physique, Université du Littoral, LPCA
e-mail: sadovski@univ-littoral.fr, web: http://pca3.univ-littoral.fr/~sadovski
Horaires
cours-TD en 12–14 séances de 3h. habituellement 1330 –1645 lundi, salle C104 à partir de 23/9 et jusqu’à . . .
les TP sont suivis par un autre enseignant (Christophe Przygodsky)
Contenu du cours
Ce cours traditionnel est destiné aux étudiants de la troisième année en licence sciences du tronc commun physique–
chimie à Calais. Il a été enseigné auparavant par les Professeurs Hadj Abdelhak (2006–2007) et Robin Bocquet (2008). Le
cours aura les thèmes principales suivantes.
Oscillateur harmonique libre (2 séances)
– Differents exemples (mécanique, électricité).
– Rappels sur la méchanique Newtonienne. Forces.
– Linéarité et non-linéarité.
– Notions de la méchanique Lagrangienne et Hamiltonienne.
– Diagramme de phases, l’espace des phases.
Oscillateur harmonique libre amorti (1 séance)
Oscillations forcées par une force harmonique (1–2 séances)
Oscillateur anharmonique (1 séance) Notions de la théorie des perturbations. NB : ce thème est facultatif, il est addressé
principalement aux étudiants qu’ont choisi l’option Physique et qui font le projet numérique dans le cadre du cours
«Physique numérique» (D. Sadovskií, Ch. Przygodsky)
Partiel sur les oscillations (2h). TD correction immediate (1–2h).
Systèmes linéaires à plusieurs degrés de liberté (2 séances) Solution générale par les utils matriciels. Modes propres.
Cas non-linéaire : l’idée du couplage, résonances. Ce thème sert comme une transitions aux ondes (systèmes au
nombre infinie des degrés de liberté).
Ondes nondispersives (2 séances)
– La corde. Ondes transversales et longitudinales, planes, cylindriques, sphériques.
– Propagation. Interférence et diffraction.
– Ondes sinusoïdales progressives et stationnaires. Noeuds, conditions limite. Résonateurs. Son.
– Equation d’onde (d’Alembert). Equation de corde.
– Terminaison. Réflexion.
Ondes dispersives (1 séance)
1
2 5 décembre 2019 Introduction D. Sadovskií
Livres
– «Oscillations» de Ph. Chen & R. Guillemard, rappels des cours et exercises (existe dans la BU). Voir Chap. 1 et 2.
– «Mécanique» (physique théorique Tome 1) de L.D. Landau & E.Lifchitz, Mir 1988. Pour la partie vibrations : le
plus compacte cours de méca classique.
– «Classical Mechanics» par David Morin (Cambridge University Press, 2008)
– «Ondes mécaniques et sonores» de H. LUmbroso, 2me année , Dunod, Paris, 1999. Voir Chap. 1 et 2 pour la partie
ondes, un peu trop avancé.
Lagrange On écrit les équations de Lagrange pour la fonction de Lagrange (ou Lagran-
gien) L,
d ∂L ∂L
− = 0, k = 1, . . . , K.
dt ∂ q̇k ∂qk Joseph Louis Lagrange
NB : on appelle q est q̇ coordonnées et vitesses généralisées. Pour des systèmes simples avec des masses ponctuelles sans
constraints, on distingue énergie cinétique T (q, q̇) et énergie potentielle V (q), telles que L = T − V
On assume aussi que V est une fonction réelle de q(t) seulement. On compute l’accélération
d ∂L
= mk q̈k = mk v̇k = mk ak
dt ∂ q̇k
Isaak Newton
et la force
∂L ∂V (q)
Fk = − =− , k = 1, . . . , N soit F~ = −∇q V (q)
∂qk ∂qk
NB : Newton (1643–1727) formulait sa théorie mécanique bien avant Lagrange (1736–1813) mais l’approche de ce dernier
est la plus générale. La mécanique de Newton (et Kepler) et un cas particulier de la mécanique Lagrangienne.
L’évolution du système est donnée par sa trajectoire (q(t), p(t)) qui satisfait K é.d.o’s
d’ordre 1 William Rowan Hamilton
∂H ∂H
q̇k = , ṗk = − , k = 1, . . . , K.
∂pk ∂qk
Notons que dans le cas simple (N particules ponctuelles, K = 3N )
NB : Cette approche est la plus utile dans le cas sans dissipation où l’énergie est conservée. On connait aussi des applica-
tions en mécanique quantique, où l’énergie est conservée (et quantifiée) et où H devient l’opérateur différentiel Ĥ.
4 5 décembre 2019 Oscillateur harmonique libre, et libre amorti D. Sadovskií
1.2 TD
– Questionnaire éclair de la rentrée (20 min), correction
– oscillateur à ressort posé verticalement
F IG . 1 – Portraits locaux dans un espace des phases R2 avec les coordonnées (x, ẋ)
Exemple en circuits électrique LC, RC, RLC Rappels : Les paramètres du système
sont inductivité L résistance ohmique R, et capacité C ; l’état du système est décrit en
C utilisant les charges q(t) et les courants
C
R
L dq
j(t) =
dt
la variable indépendante est le temps t. L’énergie potentielle corresponde à la tension u.
Nous avons
dj q duC 1 dq
uL = −L , uC = et donc = ,
dt C dt C dt
Question : Comparez ce(s) circuit(s) à un système mécanique (ressort, pendule, . . . ). Quels sont les équivalents mécaniques
de R, L, et C ?
Exercice 2.2. Oscillation électrique libre non-amortie (circuit LC). Charge et décharge d’un condensateur. Considérez
le condensateur C branché sur la résistance R comme montré sur la figure ci-à-gauche. Dérivez l’équation différentielle
pour la tension u(t) aux bornes de C. Soit u(0) > 0 au moment t = 0. Trouvez u(t) pour t > 0.
Exercice 2.3. Amortissement (circuit RC). Charge et décharge d’un condensateur. Considérez le condensateur C branché
sur la résistance R comme montré sur la figure ci-à-gauche. Dérivez l’équation différentielle pour la tension u(t) aux
bornes de C. Soit u(0) > 0 au moment t = 0. Trouvez u(t) pour t > 0.
D. Sadovskií Oscillateur harmonique libre, et libre amorti 5 décembre 2019 5
Pendule
Exercice 2.4 (pendule plan). Considerez le pendule mathématique plan à faible amplitude, fig. 2a. En particulier, prenez
l’example du fameux pendule de Foucault, fig. 2b, une balle de 28 kg suspendue au bout d’une corde en acier de 1.5 mm
de diamètre (corde de piano) et de longueur l = 67 m à un point situé au centre de la coupole du Panthéon. Dessinez le
portrait de l’équilibre de ce système, comparez à fig. 1b.
Exercice 2.5 (pendule circulaire). Considerez le pendule mathématique plan à l’amplitude arbitraire, voir la fig. 2c. Quel
est l’espace des phases de ce système ? Combien points d’équilibre y-a-t-il ? Quelle est leur stabilité ? Dessinez le portrait
local de chaque équilibre, comparez aux fig. 1a-1b. Dessinez le portrait global du système dans l’espace des phases.
ϕ y
l
ϕ
mg
mg
x x
(a) (b) (c)
F IG . 2 – Pendule mathématique restreint dans un plan : a à faible amplitude, b pendule de Foucault au Panthéon, c circulaire
Solution On peut choisir les coordonnées cartésiennes (x, y) et polaires (r, ϕ) comme indiqué sur la fig. 2a. A noter que
ϕ = 0 sue l’axe x et ϕ > 0 pour y > 0. Le rayon r ≡ l est fixe et par conséquent, ce système possède un degré de liberté
car les deux coordonnées x et y sont liées par la relation
f (x, y) = x2 + y 2 − l2 = 0 ⇒ 1
2 df /dt = ẋx + ẏy = 0 (2.1)
Autrement, on constate que la position du système peut être définie par une seule coordonnée, l’angle ϕ, et qu’on pourrait
donc utiliser ϕ comme une coordonnée généralisée. On remarque que
T = 1
2 m(ẋ2 + ẏ 2 ) = 1
2 m l2 ϕ̇2 et V = −mg (x − l) = −mg l (cos ϕ − 1) ≈ 21 mg l ϕ2 (2.3)
Notez que V (x, y) peut être choisi à une constante près ; ici son zero est à l’équilibre du système avec x = l et y = 0.
Pour approximer V (ϕ), on utilise le développement limité de cos ϕ pour |ϕ| ≪ π/2 :
cos ϕ ≈ 1 − 12 ϕ2 + 1 4
24 ϕ + O(ϕ6 ) et sin ϕ ≈ ϕ − 61 ϕ3 + O(ϕ5 ).
H≈ 1
2 m l2 ϕ̇2 + 1
2 mg l ϕ2
est celle d’un oscillateur harmonique en ϕ, nous obtenons la solution. Autrement, on élimine x et ẋ de T + V en utilisant
(2.1) et on simplifie en utilisant le développement par rapport à y/l < ymax /l = ε ≪ 1. Ainsi on obtient
p
T + V = 21 mẏ 2 (1 − y 2 /x2 ) + mg(l − l2 − y 2 ) ≈ 12 mẏ 2 + 21 m(g/l) y 2 .
où on utilise y 2 /x2 ∼ O(y 2√ /l2 ) ≪ 1 et le développement 1 − y 2 /l2 ≈ 1 − 21 y 2 /l2 + O(ε4 ). Notez aussi, que
p
Tmax = Vmax et que ẏmax = gl ymax /l. Par conséquent, le terme ẏ 2 y 2 /x2 ∼ O(ε4 )gl peut être négligé.
6 5 décembre 2019 Oscillateur harmonique libre, et libre amorti D. Sadovskií
Bobbing buoy
Exercice 2.6 (la bouée sautillant). Une bouée flotte sur l’eau calme. Elle consiste d’une large masse m restant entièrement
immergée sous l’eau et d’un tuyau cylindrique vertical attachée à la masse, vidé, enfermé, et sortant d’eau. L’aire de la
section du tuyau est de S [m2 ], la densité de l’eau ρH2 O égale à 1 [kg/L]. On ignore les frottements et la masse de tuyau.
Au moment t = 0, la bouée est légèrement enfoncée dans l’eau de δ par rapport à son position d’équilibre et relâchée.
Trouver la période des oscillations et la solution complète pour le mouvement de la bouée.
Exercice 2.7 (le ballon sautillant). Remplacer la bouée dans l’exercice 2.6 par un ballon de foot de rayon R et masse m
dont la partie submergée à l’équilibre est de profondeur d < R (fig. 3a). Trouver d, la période, et la solution complète.
patm
R
y(0) r
d
d p
densité ρ V0
(a) (b)
F IG . 3 – (a) Le ballon sautillant dans l’eau au moment t = 0, voir exercice 2.7 ; (b) experience de Rüchardt.
Solution On choisit l’axe verticale y avec l’origine à la surface d’eau et la coordonnée y donnant la position de la ligne
de flottaison (waterline). Soit V0 le volume submergé sous l’eau à l’équilibre y = 0. Quand la bouée ou le ballon sortent
de l’eau, donc si y > 0, ce volume et la force d’Archimède diminuent. On somme les forces agissant sur la bouée ou le
ballon et applique la 2me loi de Newton. Pour la bouée cela donne immédiatement
r
ρgS m
r
−mg + ρg V (y) = −mg + ρgV0 − ρgSy = −ρgSy = mÿ, d’où ω0 = et T = 2π .
m ρgS
Dans le cas du ballon, on peut exprimer d en sachant que à l’équilibre la somme des forces est nul
d
d
Z
−mg + ρgV0 = 0 avec V0 = π R2 − (R − z)2 dz = πd2 R −
,
0 3
mais cela nécessite une analyse des racines d’une équation cubique. Ainsi dans le cas R ≫ 1 on trouve d ≈ m1/2 (πρR)−1/2
et on continue la même racine. Par la suite, on cherche à exprimer le volume submergé en fonction de y
Z 0 Z 0 Z 0
2
2
V (y) − V0 = S(y) dy = π ρ(y) dy = π R2 − R − (d − y) dy .
y y y
Strictement dit, les oscillations du ballon ne sont pas harmoniques. Dans l’approximation y ≪ d < R on obtient
r
ρg πr2 p
mÿ = ρg V (y) − V0 ≈ −ρgπd (2R − d) y et par conséquent ω0 = avec r = d (2R − d)
m
Exercice 2.8. Considerez l’experience de Rüchardt 1 permettant de mesurer la constante adiabatique κ du gaz dans la
bouteille (fig. 3b) de volume V0 ≫ 41 πd2 ∆y. Expliquez l’analogie et la difference avec l’exercice 2.7. Dans l’hypothèse
d’un procès adiabatique et sans frottements (cf. sec. 8.1.2), exprimez la force de rappel et trouvez la pulsation propre ω0 .
1 voir E. Rüchardt, Eine einfache Methode zur Bestimmung von C /C , Physikalische Zeitschrift, 30 58–59 (1929), et la méthode modifiée de W.
p v
F. Koehler, A Laboratory experiment on the determination of γ for gases by self-sustained oscillations, Am. J. Phys. 19, 113 (1951).
D. Sadovskií Oscillateur harmonique libre, et libre amorti 5 décembre 2019 7
3.2 TD
– Obtenez les expressions pour tk et déphasage φ. Ce dernier est appelé aussi retardement. Pourquoi ?
– autres problèmes mécaniques : disc, torsion
– two springs in sequence, in parallel
– molécule diatomique
8 5 décembre 2019 Oscillateur harmonique amorti forcé D. Sadovskií
Exercice 4.3. Tracez |a| et ϕ en fonction de δ = Ω/ω0 pour differents valeurs de Q = ω0 /(2γ).
1 1
|a| = p 2 = 2p
(ω0 − Ω2 )2 + ω02 Ω2 /Q2 ω0 (1 − δ 2 )2 + δ 2 /Q2
Trouver Ω pour laquelle |a| devient maximale et, en simplifiant pour le cas Q >> 1, trouvez la valeur max(|a|) corres-
pondant. Pour quelle valeur de δ la valeur de |a| est diminuée à la moitié de sa valeur maximale ?
3 Q=3
Q=2
Q=1
Q=0.5
2.5 Q=0.25
2
Amplitude
1.5
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2
Frequence ω/ω0
π
−
2
3π √
− Q = 1/ 2
4 Q = 0.5
Q = 0.25
−π
0 0.5 1 1.5 2
Rapport des fréquences Ω/ω0
On vérifie que ϕ = 0 pour Ω = 0 (force constante) en se rappelant que dans ce cas la solution stationnaire est tout
simpliment la solution particulière constante avec x decalé par rapport à sa position d’équilibre libre
x(t) = a cos(Ωt + ϕ) = a0 ω0−2 .
10 5 décembre 2019 Oscillateur harmonique amorti forcé D. Sadovskií
R R
C C
u(t) u(t)
masse u1 = u
Dans chaque cas, les repères u1 dit entrée du filtre et u2 dit sortie du filtre indiquent le branchement des deux voies de
l’oscilloscope (voir les TP de 2ème année). On remarque, que dans les deux cas u1 = u(t), la tension à la sortie de la
source (par ex., générateur des fréquences). Notons aussi, que dans le cas du circuit RC on observe u2 = uC , la tension
aux bornes du condensateur C, tandis que pour CR on observe u2 = uR , la tension aux bornes de la résistance ohmique
R.
Exercice 4.4. Peut on mesurer directement (par ex., avec un oscilloscope) la tension uR (uC ) dans le cas du circuit RC
(CR) ? Pourquoi ? Expliquez le règle des masses.
On considère le cas de la tension d’entrée u(t) = U sin Ωt sinusoïdale purement alternative (U0 = 0) de pulsation Ω,
amplitude U et phase ϕ0 = 0. On utilise la loi des mailles pour les tensions uR et uC aux bornes de la résistance R et le
condensateur C branchés en série, la loi d’Ohm pour R, la relation entre la charge Q et la tension uC , et enfin la définition
du courant j pour obtenir le système des équations suivant
Q(t) dQ(t)
u(t) = U sin Ωt, u(t) = uR (t) + uC (t), uR (t) = Rj(t), uC (t) = , j(t) = = Q̇ . (4.2a)
C dt
Exercice 4.5. Peut on visualiser la tension uR (uC ) dans le cas du circuit RC (CR) en utilisant un oscilloscope à deux
voies avec la possibilité d’ajouter les voies ? Comment ? Expliquez la loi des mailles.
On cherche la tension uR (t) pour laquelle on obtient l’équation différentielle
uR
u̇R + − U Ω cos Ωt = 0 (4.2b)
RC
Démonstration. On dérive la première, la deuxième et l’avant dernière équation dans (4.2a)
du duC Q̇
= u̇ = U Ω cos Ωt, u̇ = u̇R + u̇C , = u̇C = .
dt dt C
Par la suite, on résoudre le système des équations linéaires pour se débarrasser de tous les fonctions, telles que uC (t),
u̇C (t), j(t), etc, qui nous n’intéressent pas.
La solution uR (t) de (4.2b) est
s
U 1 1 1
uR (t) = UR sin(Ωt + ϕR ), UR = , ∆Ω = 1+ , tan ϕR = , cos ϕR = . (4.2c)
∆Ω (ΩRC)2 ΩRC ∆Ω
0.8
amplitude relative
0.6
0.4
0.2
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
π arctan(ωRC)
Exercice 4.6. Vérifiez la loi des mailles u = uR + uC pour (4.2c) et (4.2d). Vérifiez que (4.2c) est vraiment la solution de
(4.2b). Expliquez comment on peut trouver les expressions pour ∆Ω , ϕR , et UR à partir de l’équation (4.2b) et la forme
générale UR sin(Ωt + ϕR ) de sa solution.
Exercice 4.7. En utilisant (4.2c) trouvez limΩ=0+ ∆Ω et limΩ=∞ ∆Ω . En utilisant vos résultats et (4.2d) trouvez limΩ=0+ UC (Ω)
et limΩ=∞ UC (Ω). Dessinez les fonctions de gaine UR (Ω)/U et UC (Ω)/U . Quelle est leur valeur dans Ω = (RC)−1 ?
Expliquez pourquoi RC est un filtre passe bas, et CR est un filtre passe haut.
Exercice 4.8. Comparez le déphasage ϕR et ϕC de tensions uR (t) et uC (t). Présentez les sur la diagramme des phases.
Quelle tension est en avance par rapport à u(t), quelle est en retard ?
Exercice 4.18 (Pendule du Pohl). Soit ϕ et ϑ sont les angles donnant, respectivement, les positions du disque de pendule
et du rouleau de moteur par rapport à leurs centres respectifs O et O′ . Si θ(t) = Ωt, trouvez ϕ(t). Vérifiez que ϕ ≪ π.
Pour simplifier vos calculs, considérez le cas particulier de xO − xO′ = L et yO − yO′ = l (voir le dessin).
Solution de l’exercice 4.18 Plaçons l’origine des coordonnées dans O′ , prenons Q = (X, Y ) et q = (x, y) comme
coordonnées de deux bouts du bras horizontal (positions de charnières). On trouve
La distance entre ces points est fixe et est égale à L, on impose donc la condition
donnant
+2 l L ϕ − 2 ε L (L − l ϕ) cos ϑ + ε2 L2 + O(ϕ2 ) = 0.
L cos ϑ − ε/2 L ε
ϕ=ε ≈ε cos ϑ + cos 2ϑ + . . . .
l 1 − ε cos ϑ l 2
On conclut qu’à son ordre principal ε, la petite déformation forcée du ressort
r
cos Ωt + O ε2 où r = εL
ϕ(t) =
l
est harmonique et proportionnelle au rapport r/l ≪ 1.
Exercice 4.19 (Pendule du Pohl). En appliquant la mécanique Newtonienne à un corps rigide en rotation autour de son
axe O, obtenez l’équation de mouvement du pendule dans l’exercice 4.18 et donnez sa solution stationnaire à t → ∞.
D. Sadovskií Vibrations nonlinéaires 5 décembre 2019 13
Exercice 5.1 (degrés de liberté vibrationnels). Considérez molécules (a) diatomique, (b) linéaire à 3 atomes comme
CO2 ou CH2 CH2 , (c) nonlinéaire comme H2 O, C6 H6 , etc. Dans chaque cas, quel est le nombre des degrés de liberté
vibrationnels ? Proposez une formule générale en fonction de nombre des atomes.
Rappel : développement limité Un outil indispensable de simplification et de l’analyse local, e.g., au voisinage d’un
équilibre stable (elliptique) du pendule. Dans sa forme la plus simple, il s’agit de la formule de Newton–Leibnitz :
f ′ (x) = df (x)/dx := lim (f (x) − f (x0 )) /(x − x0 ) ⇒ f (x) ≈ f (x0 ) + f ′ (x0 )(x − x0 ) + O (x − x0 )2 . (5.1)
x→x0
Plus généralement, les approximations successives en puissances de (x − x0 ) sont données par la série de Taylor
1 df
f (x) ≈ f (x0 ) + f ′ (x0 )(x − x0 ) + 12 f ′′ (x0 )(x − x0 )2 + . . . + (x − x0 )n + O (x − x0 )n+1 . (5.2)
n! dx x0
1
En particulier, si x0 est un point d’équilibre, au voisinage de x0 nous avons f (x) ≈ f (x0 ) + 2 f ′′ (x0 )(x − x0 )2 .
molécule état De (eV) re (Å) ν0 (cm−1 ) molécule état De (eV) re (Å) ν0 (cm−1 )
LiH Σ 2.47 1.596 1406 H2 Σg 4.5 0.741 4401
CO Σ 11.2 1.128 2170 N2 Σg 9.8 1.098 2359
HCl Σ 4.4 1.275 2991 O2 3
Σg 5.2 1.208 1580
HF Σ 5.8 0.917 4138 F2 Σg 1.6 1.412 917
NO Σ 7.0 1.151 1904 Cl2 Σg 2.5 1.988 560
L’énergie totale ou l’hamiltonien est (ici µ est la masse réduite, voir problème de deux corps en cours de mécanique)
p2 m1 m 2
H= + V (x), où x = r − re , et µ = .
2µ m1 + m2
On représente V (x) par différentes fonctions empiriques, parmi lesquelles le potentiel de Morse4
2
VM (x) = De 1 − e−α(x/re ) , (5.3)
k 2
V0 (x) = x , k = d2 V /dx2 dans x = 0, (5.6)
2
où k connu aussi comme k0 ou kxx est un appelé constante de force harmonique.
2 Voirles cours de la mécanique classique et quantique
3 Huber, K. P. & Herzberg, G. (1979) Molecular Spectra and Molecular Structure IV. Constants of Diatomic Molecules (New York, Van Nostrand,
Reinhold) ; http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/tables/diatomic.html ; Computational Chemistry Comparison and
Benchmark Database. Part XIII – Vibrations (Aug. 2005) NIST Standard Reference Database 101, Release 12, http://srdata.nist.gov/
cccbdb/vibrations.asp. Notez qu’en anglais re est appelé equilibrium separation ou bond length
4 Morse, P. M. (1929) Diatomic molecules according to the wave mechanics. II. Vibrational levels. Phys. Rev. 34, 57–64.
5 Lennard-Jones, J. E. (1931) Cohesion. Proc. Phys. Soc. 43, 461-482.
14 5 décembre 2019 Vibrations nonlinéaires D. Sadovskií
En mécanique classique, on obtiens les équations hamiltoniennes du mouvement, un système des équations différen-
tielles ordinaires d’ordre 1, pour les variables canoniques conjuguées x et p
dx ∂H p dp ∂H dV
= ẋ = = , = ṗ = − =− = −F (x).
dt ∂p µ dt ∂x dx
Pour passer en mécanique classique newtonienne, on observe que
ṗ 1
ẍ = = − F (x),
µ µ
et on considère donc F (x) comme une force agissant sur la particule de masse µ.
Unités. On utilise le système des unités atomiques (u.a.) dans lequel ~ = 1. L’u.a. d’énergie Eh , nommé Hartree, est
égale à 2625.5 kJ/mol, 627.5 kcal/mol, 27.211 eV, ou 219474.6 cm−1 . Le cm−1 est utilisé souvent en spectroscopie pour
exprimer les fréquences de vibration et/ou les énergies. Ainsi, pour obtenir la fréquence en Hz on multiplie par c en cm.
L’u.a. de longueur a0 , ou rayon de Bohr, est égale 0.529 177 210(2) Å. Les u.a. de masse et de charge sont, respectivement,
la masse me et la charge e d’électron.
Exercice 5.2 (Choix de la fonction potentielle, calcul des paramètres). Trouvez les relations entre caractéristiques mo-
léculaires re , De , et ω0 , et les paramètres des fonctions potentielles VM , VLJ , et/ou VK . Peut on reproduire correctement
les trois caractéristiques ? Faites le calcul pour une molécule de votre choix. Pour les petits vibrations autour re , donnez
une approximation polynomiale ; déterminez les constants de force harmonique kxx et cubique kxxx . Faites le dessin de
différents fonctions potentielles et des approximations quadratique et cubique. Dessinez les trajectoires du système dans
l’espace de phases (x, ẋ) comme les niveaux des valeurs constantes de H pour V (x) et ses différentes approximations.
Expliquez les différences. Que pouvez vous dire sur la vitesse d’avancement du système le long de la trajectoire (la vitesse
de phase) ? Donnez un graphe qualitative de t 7→ x(t) pour V0 (x) et V (x). Commentez la différence.
2.5
1.5
vitesse angulaire dϕ/dt ∈ R [rad/sec]
0.5
−0.5
−1
−1.5
−2
−2.5
k1 k2 k3 kn kn+1
m1 m2 m3
mn−1 mn
Exercice 6.2 (molécule triatomique linéaire non-pliant). Quelles sont les vibrations de la molécule CO2 ? Afin de modéli-
ser ses vibrations d’élongation, considérez la chaîne de trois points matériels dans R1 avec m1 = m3 = mO et m2 = mC
couplés par deux ressorts de rigidité k1 = k2 =: k. Utilisez la mécanique newtonienne ou hamiltonienne pour obtenir les
équations de mouvement. Ces équations, sont elles séparables ? Donnez leur solution générale.
Solution de l’exercice 6.2 Soit x1 , x2 , et x3 les coordonnées des atomes O, C, et O de O−C−O, et p1 , p2 , et p3 les
impulsions (quantités de mouvement) correspondant (conjugués). L’énergie totale
3 3
X pi k X pi k 2
(r1 − re )2 + (r2 − re )2 = q1 + q22 ,
H= + +
i=1
2mi 2 i=1
2mi 2
où re est la distance C−O à l’équilibre, et r1 = x2 − x1 et r2 = x3 − x2 sont les deux distances C−O instantanées, est
conservée. Nous pouvons utiliser les équations de mouvement sous forme hamiltonienne6 :
∂H p1 ∂H
ẋ1 = = , ṗ1 = − = kq1 , ⇒ mO ẍ1 = kq1 , (6.1a)
∂p1 mO ∂x1
∂H p2 ∂H
ẋ2 = = , ṗ2 = − = −kq1 + kq2 , ⇒ mC ẍ2 = −k(q1 − q2 ), (6.1b)
∂p2 mC ∂x2
∂H p3 ∂H
ẋ3 = = , ṗ3 = − = −kq2 . ⇒ mO ẍ3 = −kq2 . (6.1c)
∂p3 mO ∂x3
Notons immédiatement que, conformément au principe de Galilée,
mO ẍ1 + mC ẍ2 + mO ẍ3 = 0.
C’est à dire, le centre des masses du système donné par mO x1 + mC x2 + mO x3 n’accélère pas. Les deux autres combi-
naisons indépendantes de (x1 , x2 , x3 ) représentent les mouvements internes, donc les deux vibrations d’élongation. Ainsi,
pour les combinaisons
q+ := q1 − q2 = r1 − r2 = 2x2 − (x1 + x3 ) et q− := q1 + q2 = r1 + r2 − 2re = −(x1 − x3 ) − 2re (6.2)
nous obtenons les deux équations différentielles séparées (ou découplées)
k 2mO + mC
q̈+ + q+ = 0 et q̈− + k q− = 0. (6.3)
mO mO m C
On appelle de telles combinaisons les modes normaux, ou modes propres de vibration.
Exercice 6.3 (principe de symétrie). Quelle(s) est(sont) la(les) symétrie(s) du système dans l’exercice 6.2 (molécule
O−C−O libre non-pliant) ? Quelles sont les propriétés de symétrie de q± dans l’éq. (6.2) ? Y-a-t-il une relation avec la
séparabilité des équations (6.3) ?
Exercice 6.4. Considérez la chaîne dans la fig. 5 de n points matériels de masses mi ≡ m, i = 1, . . . , n, couplées par des
ressorts de rigidités kj ≡ k, j = 1, . . . , n + 1. Donnez les équations de mouvement et proposez leur solution.
Exercice 6.5. Pour le système dans l’exercice 6.2, remplacez le potentiel harmonique par le potentiel de Morse VM (r)
dans l’éq. (5.3) et trouvez le terme de couplage principal (cubique) entre q+ et q− . (NB : utiliser développent limité.)
6 Si non, faites le bilan des forces pour chaque atome et appliquez la 2ème loi de Newton. C’est encore plus simple.
16 5 décembre 2019 Ondes nondispersives D. Sadovskií
7.1 Cours
Procès ondulaire dans R : Soit s une caractéristique physique (dépression, déplacement,
distortion, etc), t temps, x coordonnée le long l’axe x. Considérez la fonction
Une telle fonction décrit un procès ondulaire. Elle est appelée ainsi la fonction d’onde. Son
argument φ = t−x/v est appelé phase. Au present, considerez un observateur qui se déplace
avec une vitesse v, donc sa coordonnée est x(t) = x0 + v t. Pour un tel observateur la phase
restera constante :
s̃ = f t − x(t)/v = f (−x0 /v) = const.
Alors la fonction d’onde (7.1a) décrit une propagation en direction positive. De façone simi-
laire on obtient que
s = f (t + x/v) avec v > 0 (7.1b)
correspond à une propagation en direction negative. La constante v > 0 donne la vitesse de Christiaan Huygens
propagation. On peut ainsi introduire la forme plus générale d’une fonction d’onde
où kx 6= 0 dit nombre d’onde est un nombre positif ou negatif selon la direction de propagation du procès, tandis que ω
donne l’échelle du temps.
Exercice 7.1. Considerez le procès décrit par la fonction d’onde f ω(t ∓ x/v) où
Faites le graphes pour différentes valeurs de t. Que pouvez vous dire sur la direction de propagation ?
Procès ondulaire dans R3 : Les positions en espace euclidienne physique à trois dimensions sont données par le vecteur
~r ; en coordonnées cartésiennes ~r = (x, y, z)T . On obtient
Equation d’onde (Euler 1748, d’Alambert 1747, connue comme équation de d’Alembert)
df df
Pour la dérivée complète de f on utilisera la notation suivante : f ′ (φ) = =
dφ d(t ∓ x/v)
D. Sadovskií Ondes nondispersives 5 décembre 2019 17
Dérivons s = f (t ∓ x/v) dans (7.1) deux fois sur x et sur t. Cela donne, respectivement,
∂2s 1 ∂2s
= 2 f ′′ et = f ′′
∂x2 v ∂t2
(Notez que la double dérivation nous débarrasse du signe ∓ devant x/v.) Par consequent
∂2s 2
2∂ s
= v (7.3)
∂t2 ∂x2
De façon similaire on obtient poue les ondes en éspace physique R3 avec coordonnées (x, y, z)
∂2s
2
∂2s ∂2s
2 ∂ s
= v + + = v 2 ∆s. (7.4)
∂t2 ∂x2 ∂y 2 ∂z 2
où ∆ est l’opérateur de Laplace ou Laplacien.
Exercice 7.2. Faites en détailles le calcul pour obtenir (7.4) à partir de (7.2).
Ondes sinusoïdales dans R Dans ce cas très important, la fonction f (φ(t, x)) dans (7.1c) est une harmonique
s = A cos(ωt − kx x + φ0 ), (7.5)
avec amplitude A > 0 (constante réelle positive), pulsation ω, nombre d’onde kx , et—s’il le faut—la phase «initiale» φ0
dans le point x = 0 au moment t = 0. On utilise également la représentation complexe de (7.5) basée sur exp(ωt − kx x).
Exercice 7.3. Vérifiez que la fonction d’onde (7.5) satisfait l’équation de d’Alembert (7.3).
A chaque moment du temps, l’onde se présente dans l’espace R comme une fonction harmonique A cos(kx x) sans fins de
période spatiale
λ = 2π/kx (7.6)
dit longeur d’onde. On voit que la vitesse de propagation (ou la vitesse de phase) est
λ
v = ω/kx = = λν, (7.7)
T
où T = 2π/ω [sec] est la période temporelle des oscillations, et ν = ω/(2π) [Hz] est leur fréquence.
Ondes sinusoïdales dans R2 et R3 On denote les coordonnées cartésiennes, cylindriques, et sphériques, respectivement,
(x, y, z), (ϕ, ρ, z), et (ϕ, θ, r). Pour différents symétries agissant dans l’espace on obtient :
Ondes planes
s = A cos(ωt − ~k · ~r + φ0 ), (7.8a)
Ondes circulaires et cylindriques
A
s = √ cos(ωt − kρ ρ + φ0 ), (7.8b)
ρ
Ondes sphériques
A
s= cos(ωt − kr r + φ0 ), (7.8c)
r
Exercice 7.4. Pour chaque fonction d’onde (7.8) et pour un moment fixe du temps, prenez un point dans l’espace et
dessinez l’ensemble de tout points dans l’espace dans lequels la phase est de même valeur. Cet ensemble est appelé le
front de l’onde. Dans chaque cas, quelle est sa symétrie ?
Exercice 7.5. Pour chaque fonction d’onde (7.8), vérifiez que l’équation de d’Alembert (7.3) est satisfait. Notez que en
coordonnées cylindriques et sphériques le Laplacien s’exprime, respectivement,
1 ∂2f ∂2f ∂2f 1 ∂2f ∂2f
1 ∂ ∂f 1 ∂f
∆f = ρ + 2 2+ 2 = + + + , (7.9a)
ρ ∂ρ ∂ρ ρ ∂φ ∂z ∂ρ2 ρ ∂ρ ρ2 ∂φ2 ∂z 2
∂2f
1 ∂ ∂f 1 ∂ ∂f 1
∆f = 2 r2 + 2 sin θ + 2 2 . (7.9b)
r ∂r ∂r r sin θ ∂θ ∂θ r sin θ ∂φ2
Solution : Pour le cas d’onde sphérique, f ne depend que de r. Par conséquant, nous avons à vérifier que
∂2s v2 ∂ v2 ∂
2 2 2 ∂s
= v ∆s ⇒ −ω s = r = (− cos ξ + kr sin ξ) = −v 2 k 2
∂t2 r2 ∂r ∂r r2 ∂r
où ξ(t, r) := (ωt − kr + φ0 ).
18 5 décembre 2019 Ondes nondispersives D. Sadovskií
ont la forme d’une onde plane complexe progressive dont l’amplitude A est déterminée par la normalisation de la dis-
tribution de probabilité8 . Les constantes d’intégration ω ∈ R≥0 et k ∈ R correspondent à l’énergie et à la quantité de
mouvement classiques, respectivement
~2 k 2
E = ~ω = et p = ~ k,
2m
mais la célérité ω/k de (7.12) ne donne que la moitié v/2 de la vitesse classique v. Ceci est dû au fait que (7.12) est
delocalisée sur tout R et ne corresponde pas directement à une particule classique.
Considérons le système de deux corps, le proton et l’électron, constituant l’atome
~v
d’hydrogène. La masse du proton de 1836me est assez grande pour assumer que le proton
~v + d~v reste immobile dans 0 ∈ R3 . Dans le champ central Coulombien du proton, l’électron
rn
dϕ classique reste sur des orbites circulaires (ou, plus généralement, elliptiques) de rayon r.
Si, comme suggéré par de Broglie 9 , on représente l’électron par l’onde (7.12) de longueur
λ = 2π/k, il est impératif (voir la figure ci à gauche) de satisfaire la condition
2π
2πrn = nλ = n~ où n = 1, 2, 3, . . . , (7.13)
mv
pour une onde stationnaire le long d’un cercle de rayon r = rn , car tout une autre onde
se auto-détruit (c’est à dire par l’interférence avec elle même10 ). D’autre part, un mouve-
ment classique à vitesse de valeur absolue constante v le long de ce cercle subit une accélération radiale
d~v v dϕ v2
ar = = =
dt dt rn
due à la force colombienne de l’attraction entre l’électron et le proton. Par conséquent, selon la 2me loi de Newton,
v2 e2
me ar = = 4πε0 2 (7.14)
rn rn
où me et e sont, respectivement, la masse et la charge de l’électron. On résout (7.13) et (7.14) pour arriver à
~2 n2 1 me e2
rn = 4πε0 et v = .
me2 e2 4πε0 ~ n
En particulier, r1 = 0.529Å = 5.29m−11 , nommé rayon de Bohr a0 , est le rayon de la première orbite (état atomique 1s).
7 Erwin Schrödinger, Quantisierung als Eigenwertproblem , Annalen der Physik 79 p.361 et 489 ; 80, p.437 ; 81, p.109 (1926).
8 L. D. Landau et E. M. Lifshitz, Mécanique quantique, théorie non-relativiste, 3me édition, Nauka, Moscou, 1974 ; voir la fin de la chap. III§21.
9 Louis de Broglie, Recherches sur la théorie des quanta (thèse de physique), Paris, 1924.
10 Comparer au TP «Vitesse du son» de L2 où le son est propagé dans un trombone à circonférence variable ; voir la sec. 8.1.4 et 8.1.5.
20 5 décembre 2019 Ondes nondispersives D. Sadovskií
masse µdx
≈T
α(x + dx)
✻
α(x)
≈T f (t, x + dx)
✻
f (t, x)
❄ ❄
T T
x x + dx
Le déplacement de chaque point x de la corde à chaque instant du temps t est donné par la fonction f (t, x). Considérez un
petit segment de la corde de longeur dx situé au point x. Deplacé de son équilibre, ce segment peut être étiré faiblement
(car la corde est supposée élastique), mais sa masse restera la même, dm = µdx. En plus, si les déplacements sont petits,
ces étirements sont négligeables et la force de tension restera inchangée ≈ T . La valeur absolue de cette force projetée
sur l’axe vertical sera T | sin α(t, x)| où α(t, x) est l’angle que fait la corde avec l’axe horizontal au point x au moment t.
Par définition de f (t, x) nous avons
∂f
α(t, x) = .
∂x t,x
En plus, parce que tout est petit, cet angle est lui aussi petit et
∂f
sin α(t, x) ≈ α(t, x) = .
∂x t,x
∂ 2 f
a = a(t, x) =
∂t2 t,x
D. Sadovskií Ondes nondispersives 5 décembre 2019 21
varie avec position sur la corde x et temps t. Alors, on a enfin tout pour appliquer la deuxème loi de Newton
∂ 2 f
∂f ∂f
(dm)a = µdx 2 ≈ −T sin α(t, x) + T sin α(t, x + dx) ≈ −T +T
∂t t,x ∂x t,x ∂x t,x+dx
On constate que la somme des forces sera nulle pas justement si le déplacement vertical f (t, x) ne varie avec x, mais
aussi si sa dérivée ∂f /∂x est constante ! En d’autres mots, la corde doit étre courbée (légèrement !). La courbure est
naturellement donnée par la deuxème dérivée
∂f ∂f
−
∂x t,x+dx ∂x t,x ∂ 2 f
:= .
(x + dx) − x ∂x2 t,x
∂2f ∂ 2 f ∂ 2 f 2
2 ∂ f
p
µdx 2 = T dx ⇒ = v , avec v = T /µ. (8.1)
∂t t,x ∂x2 t,x ∂t2 t,x ∂x2 t,x
où v est la vitesse de propagation de phase des ondes transversales dans la corde tendue, voir (7.3).
Exercice 8.2. Réalisez cette expérience avec le matériel de démonstration : haut parleur (HP) d’impédance 8 ou 4 Ohm,
génerateur basses fréquences (GBF) avec sortie HP pré-amplifiée, oscilloscope à deux canaux, microphone avec un pré-
ampli et, possiblement, un filtre passe bande.
La somme des forces agissant sur V de gauche S P + p(x, t) et de droite −S P + p(x + dx, t) est
∂ 2 p
∂p ∂p
F = S P + p(x, t) − S P + p(x + dx, t) = −S dx = −V = κP V ,
∂x x,t ∂x x,t ∂x2 x,t
22 5 décembre 2019 Ondes nondispersives D. Sadovskií
∂ 2 u ∂ 2 p
m ẍ = m ü = µ V = F = κP V ,
∂t2 x,t ∂x2 x,t
Remarque La relation (8.3) rappelle la formulation F = kdx de la loi de Hook (loi des ressorts) ou encore f = A∂l/l
avec module d’Young A. On peut montrer que la vitesse du son dans les solides est
A
v2 = avec la masse linéique µ.
µ
Les notes Le fréquence νn de la note située n demi-tons au-dessus de la note de départ ν0 est donnée par la formule
νn = ν0 × an avec a = 21/12
Exercice 8.3. On joue de la guitare. La corde pour la note La3 de la 3ème octave donne la fréquence νLa3 = 440 Hz
(fréquence de référence). Le manche de la guitare est de longueur L = 0.5 m, la masse linéique de la corde est µ = 7 g/m.
1. Caractérisez le type des ondes (transversal, longitudinal, sinusoïdal, progressif, stationnaire etc).
2. Quelle est la longueur d’onde ? Quelle est sa forme ? Pourquoi ?
3. Proposez la fonction d’onde f (t, x) correspondante.
4. Quelle est (approximativement) la vitesse de propagation ?
5. Quelle est (approximativement) la tension de corde nécessaire pour jouer cette note ? Quelle masse m aurait on
besoin de suspendre pour produire une telle force ?
6. A présent, on fait vibrer la corde et on entends d’autres notes en plus de la note La désirée de la 3ème octave.
Pourquoi ? Quelles sont les fréquences ν et longueurs d’onde λ de ces notes ? Pourquoi ?
Commentaire : Assumez les ondes non-dispersives et négligez atténuation.
Exercice 8.4. Quel est la longueur du pipe de l’orgue donnant la note Re de la 2ème octave, fréquence 147 Hz ? Comment
le longeur varie-t-il pour les notes de la même octave ?
D. Sadovskií Ondes nondispersives 5 décembre 2019 23
8.1.5 Interférence
x
Expérience de Young On considère deux sources ponctuelles
(ou deux fentes parallèles à l’axe z) situées dans les points A et A
B, avec |AB| = ℓ et AB parallèle à Ox, et l’écran situé dans O
le plan xOz parallèlement à AB à la distance L ≫ ℓ (voir la fi- y
gure). L’axe Oy perpendiculaire à AB intersecte AB au milieux B
X
entre A et B. Prenez point X dans l’écran xOz à la distance x
du centre O.
Au départ de chaque source, l’onde est donnée par Experience de Young
I0 cos(ωt − k.r + φ0 ), avec φ0 = 0.
A l’arrivée au point X situé dans le plan de l’écran, nous avons11
|BX| + |AX| |BX| − |AX|
I(x, t) = Ir cos(ωt − k |AX|) + Ir cos(ωt − k |BX|) = 2Ir cos ωt − k cos k ,
2 2
où dans la limite de L ≫ ℓ, en prenant ε = ℓ/L et x ≈ ℓ, les distances |AX| et |BX| sont données par12
s 2 " #
2
ℓ (ℓ/2 − x)
|AX| = L2 + −x ≈L 1+ , (8.5a)
2 2L2
s 2 " #
2
ℓ (ℓ/2 + x)
|BX| = L + 2 +x ≈L 1+ , (8.5b)
2 2L2
et par conséquent
|BX| + |AX| ℓ2 + x2 |BX| − |AX| xℓ
≈ L(1 + ) = L + O(ε2 ), et ≈− .
2 2L2 2 2L
Alors
ℓk x
I(x, t) = 2Ir cos(ωt − kL) cos − x = 2Ir cos(ωt − kL) cos πε (8.6)
2L λ
√ √
Pour concretiser ce résultat, notez que pour les fentes (donc l’ondes cylindriques) Ir = I0 / r ≈ I0 / L+O(ε2 ), et qu’on
enregistre typiquement la moyenne en temps (durant une période T = 2π/ω) du carré de l’amplitude, i.e., la puissance
1 T
Z
P (x) = [I(x, t)2 ] = I(x, t)2 dt.
T 0
Exercice 8.5. Considérez deux sources ponctuelles émettant les ondes harmoniques (sinusoïdales) E1 et E2 de même
pulsation ω, de même kkk, de même phase initiale ϕ0 = 0 et de même amplitude E0 qui se propagent dans le vide.
Les sources sont situées dans les points (0, 0, 0) et (0, 0, 1). Trouvez le champ E(t) au point M = (l, 0, 0) de l’axe x.
Trouvez la grandeur instantanée PM (t) du vecteur de Poynting P et sa valeur moyenne P M . Précisez le sens physique de
P . Trouvez le (les) distances l > 0 pour laquelle(s) P M et maximale.
8.1.6 Diffraction
Le principe de Huygens : tout point du front d’onde agit comme une source secondaire.
Experience de Fraunhofer pour une seule fente d’une petite largeur : Au present, considerez la fente AB (coupée dans
l’ecran parallèlement à l’axe z). Selon le principe de Huygens, tout point de AB représente une source ponctuelle secon-
daire (des ondes cylindriques). En prenant à chaque fois deux points A′ et B ′ de AB symétriquement par rapport au centre
O, et en utilisant le résultat (8.6), nous trouvons l’intensité au point X comme une somme
Z ℓ
|A′ B ′ | k
2L ℓk
I(x, t) = 2Ir cos(ωt − kL) cos − x d|A′ B ′ | = 2Ir cos(ωt − kL) sin x .
0 2L kx 2L
Par conséquent
2L
P (x, t) = P0 sync(2πx/a) avec la période spatiale a =
λ = 2ℓ/F,
ℓ
où F est parfois appelé nombre de Fresnel. On constate, que ℓ/L doit être assez petit, ou, également, F ≪ 1 pour voir
l’alternance des intensités sur l’axe x à l’échelle plus grande que ℓ.
11 rappelez que cos a + cos b = 2 cos a+b cos a−b
12 utilisez
√
2 2
le développement limité pour 1 + ε2 ≈ 1 + 21 ε2 + . . .
24 5 décembre 2019 Ondes nondispersives D. Sadovskií
Quelle est la force périodique F (t) nécessaire pour initier (générer) les ondulations transversales au point x = 0 ?. Selon
le bilan des forces dans la sec. 8.1.1
∂f 1 ∂f p ∂f
F (t) = −T sin α(t, x) x=0 ≈ −T
= −T = Tµ ,
∂x t,x=0 v ∂t t,x=0 ∂t t,x=0
est appelé l’impédance caractéristique. Elle dépend seulement de la corde et sa tension, c’est à dire, l’impédance est la
propriété du système. Dans des autres systèmes nous utiliserons Z0 et v comme leur paramètres.
Terminaison Retournons la situation précédant. Prenons une corde qui arrive de x = −∞ et qui se termine à x = 0.
Quelle est la force Fterm (t) nécessaire pour compenser la partie «manquant» de la corde ? Par les mêmes arguments
∂f
Fterm (t) = −Z0 ,
∂t t,x=0
c’est à dire, la même force F (t) mais avec le signe opposé. Que se passe-t-il si cette compensation n’est pas faite ?
Exercice 8.6. Proposez l’analogie électrique pour la terminaison (appelée dumper en anglais).
8.1.9 Atténuation
Exemples : La corde dans une liquide visqueuse. Diapason avec un résonateur. Dans
chaque cas expliquez l’origine des pertes.
Exercice 8.7. Imaginez un diapason avec un résonateur «parfait» dont les parois n’absorbent
pas les vibrations et ne laissent pas les ondes acoustiques sortir. On frappe le diapason. Va-
t-il sonner infiniment ? Si non, quel serait l’origine des pertes ? Comment pourrait on mettre
en évidence—voir enregistrer ces pertes ?
Retournez à l’équation de la corde (sec. 8.1.1). Soit −β(∂f /∂t) dx une force de frottement Diapason
agissant sur le segment de corde dx. On obtient donc l’équation suivante
∂2f ∂ 2 f ∂ 2 f 2
∂f ∂f 2 ∂ f
p
µdx 2 = T 2
dx − β dx ⇒ 2
+ γ = v 2
, avec v = T /µ et γ = β/µ.
∂t t,x ∂x t,x ∂t t,x
∂t t,x ∂t t,x
∂x t,x
Est-elle une équation d’onde ? C’est à dire, peut on trouver une solution de type f (ωt ∓ kx) ? La réponse est oui si le
nombre d’onde k est considéré comme un nombre complexe, k ∈ C.
Exercice 8.8. Comme une solution de l’equation obtenue ci-dessus, essayez la fonction
et trouvez la relation entre k et (ω, Γ, v). Considerez la limite de faible atténuation. Précisez la définition quantitative de
cette limite (i.e., trouvez le petit paramètre ǫ ≪ 1). Faites le comparison avec le cas des vibrations atténuées.
Solution. Suite au calcul des dérivées on obtient
r
ω γ
−ω 2 f + i ωγf = −k 2 v 2 f ⇒ k=± 1−i ∈C
v ω
9 Ondes dispersives
Rappels. Dispersion en optique Indice de réfraction n, que signifie-t-il ?. Lumière mono-
chrome : la relation entre couleur, fréquence ν et la longueur d’onde λ. Dispersion (décom-
position) de la lumière blanche à travers d’un prisme.
Dispersion, corde Retournez à l’équation de la corde. Si elle est courbée, à son chaque
point elle possède un moment13 de pliage (ou torque). On a l’équivalent de la loi d’Hook
pour la deformation linéaire
Prisme
∂2f
τ (x) = −kt avec kt > 0.
∂x2
Donc le torque est proportionnel à la courbure avec coefficient négatif signifiant que une corde pliée tente de se replier.
Ce torque correspondent à une force de réaction perpendiculaire à la corde et donc dirigée presque verticalement13
∂τ ∂3f
Ft ≈ = −kt 3 .
∂x ∂x
En considérant la somme des forces à deux extrémités du ségment dx on trouve
∂Ft ∂4f
dFt = dx − kt 4
∂x ∂x
Comme dans le cas d’atténuation (sec. 8.1.9), cette force doit être ajoutée à l’équation de la corde (8.1). Nous avons ainsi
l’équation d’onde nonlinéaire
" #
∂ 2 f 2
∂ 4 f
∂f 2 ∂ f
+γ =v + 2d avec d = − 21 kt v 2 .
∂t2 t,x ∂t t,x ∂x2 t,x ∂x4 t,x
Exercice 9.1 (relation de dispersion). Nous ne pouvons plus assurer que n’importe quelle fonction f (t ∓ x/v) peut
satisfaire cette équation, car une relation entre ω et k nous sera imposée. Essayez une fonction particulière
f (t − x/v) = A exp(i ωt − i kx)
Trovez la relation entre ω et k, appelée la relation de dispersion. Considerez le cas de faible dispersion.
Solution. Suite au calcul des dérivées
∂f ∂2f ∂2f ∂3f ∂4f
= i ωf, = −ω 2 f, = −k 2 f, = −k 2 (−i k)f, = k4 f
∂t ∂t2 ∂x2 ∂x3 ∂x4
on obtient p ω p
ω = ±vk 1 − 2dk 2 et vφ = = v 1 − 2dk 2 ,
|k|
où vφ = vφ (k) est appelée vélocité de phase. Pour d > 0 (et bien sur 2dk 2 < 1) elle est inférieure à la vitesse de
propagation v. Soit ǫ = 2dk 2 ≪ 1 (condition de faible dispersion). En développant, on obtient la forme standard de la
relation de dispersion
ω ≈ vk − dk 3
Dispersion normale et anormale Les cas de d < 0 et d > 0 correspondent à la dispersion normale et anormale.
Dispersion, ondes stationnaires Exemple : une corde de longueur L fixée à deux extrémités (guitare). Soit ν1 la fré-
quence fondamentale, accordée par exemple à 440 Hz (La 3ème). Quelles sont les fréquences des harmoniques si elles
sont dispersives ? Les conditions aux limites impliquent que les vecteurs d’onde sont
π
kn = n , avec k = 1, 2, 3, . . .
L
Pour les fréquences on obtient
v dπ 2 3
2πνn = ωn = vkn − dkn3 ⇒ νn = n− n
2L 2L3
Exercice 9.2. Combinez les effets de la dispersion et faible atténuation. Donnez la solution.
Répondez, svp, aux questions seulement si vous savez les réponses ! Vous avez 20 minutes.
Problème 1 Soit a et b des nombres réels, a, b ∈ R et
z = a + ib, z ∈ C,
x : R → R : t 7→ x(t)
y1 : R → R : t 7→ y1 (t) et y2 : R → R : t 7→ y2 (t)
z : R → C : t 7→ z(t)
Répondez, svp, sur cette feuille et au verso s’il vous est nécessaire.
Répondez, svp, aux questions seulement si vous savez les réponses ! Vous avez 15 minutes.
Problème 1 Considerez deux systèmes (a) et (b) à 1 degré de liberté composés chaqun d’un ressort de rigidité k avec un
bout fixe, et avec une masse ponctuelle m attachée au bout libre. Dans le cas (a) le ressort et posé horizontalement sur un
plan, dans le cas (b) il est suspendu verticalement. Il n’y a pas de friction, ni d’autres pertes, mais on tient compte, bien
sur, de la force pesanteur. Quelle est la pulsation propre ω0 des oscillations libres dans chaque cas ?
x : R → R : t 7→ x(t)
Répondez, svp, sur cette feuille et au verso s’il vous est nécessaire.
Répondez, svp, aux questions seulement si vous savez les réponses ! Vous avez 15 minutes.
Problème 1 Considerez l’équation différentielle ordinaire de deuxième ordre
ẍ + ω02 x = 0
qui représent les oscillations harmoniques. Comment peut on remplacer cet équation par un système des équations de
premier ordre. Combien équations de premier ordre a-t-on besoin ? Quelle est la représentation matricielle de ce système.
Problème 2 Donnez la forme matricielle correspondant à l’équation différentielle ordinaire de deuxième ordre
x(0) = 1 et ẋ(0) = −1
b a
fLJ : R>0 → R : x 7→ 12
− 6, avec b, a > 0.
x x
Quelle est l’image de cette fonction dans R ? Tracez le graph de fLJ (x). Possède-t-elle un (ou plusieures) point(s) station-
naire(s) ? Si oui, trouvez le(s). Exprimez la coordonnée x0 de ce point et la valeur stationnaire fLJ (x0 ) en terme de a et b.
En supposant que x est la distance entre deux molécules, et que fLJ (x) donne l’énergie d’interaction moléculaire, trouvez
l’énergie de dissociation D de l’agrégat. En développant fLJ (x) au voisinage de x0 ,
trouvez la constante de rigidité k (constante de force) du lien entre les molécules comme fonction de a et b. Enfin,
exprimez a et b en fonction de D et k.
Problème 2. Considérez la fonction connue en physique comme potentiel de Hénon–Heiles
Quelle est l’image de cette fonction dans R ? Calculez ∇fHH . La fonction fHH , possède-t-elle un (ou plusieurs) point(s)
stationnaire(s) ? Si oui, trouvez et caractérisez le(s). Dans le plan R2x,y , tracez les lignes des niveaux constantes (re-
présentation «cartographique») de fHH (x, y). Dans le(s) point(s) stationnaires (x0 , y0 ) trouvez les valeurs stationnaires
fHH (x0 , y0 ). Pour le(s) point(s) stable(s), trouvez le(s) constante(s) de rigidité kx et ky . Considérez les applications
g : R2 → R2 , dites opérations de symétrie. Existe-t-il une (ou plusieures) opérations g pour laquelle (lesquelles) fHH
reste invariante, c’est à dire f ◦ g ≡ f .
Problème 3. Dans l’espace R3 , considérez le système de trois charges électriques ponctuels placés dans r1 , r2 , r3 (pensez
d’une molécule H3 ). Le potentiel Coulombien créé par chaque charge est 1/kr − ri k. Soit r1 , r2 , r3 forment un triangle
équilatéral dans le plan (x, y, 0). Pour la fonction potentielle du système f , trouvez ∇f . Montrez que f possède un point
critique x0 au milieu du triangle. Caractérisez ce point. Pour un trinagle assez grand, développez f dans x0 jusqu’à les
termes réfléchissant la symétrie du système.