7la Coordination
7la Coordination
7la Coordination
Habituellement définie comme “ tout mouvement corporel produit par la contraction des
muscles squelettiques entraînant une augmentation substantielle de la dépense d’énergie par
rapport à la dépense de repos ”, l’activité physique de l’enfant ne doit pas être réduite à la
seule sollicitation des effecteurs du mouvement. Ce serait ignorer leur commande et leur
régulation au cours de la croissance et du développement, et les multiples interférences de
l’activité physique avec le développement psychomoteur et cognitif.
L’enfant, comme l’adolescent, a besoin de mouvements pour se construire. L’activité
physique va lui permettre les premières conquêtes psychomotrices, intégrées à l’ensemble
du développement cérébral et cognitif, avec pour buts l’acquisition de l’autonomie et de la
socialisation du futur adulte qu’il deviendra. Ce développement progressif fait appel à un
ensemble de phénomènes physiques, psychiques, moteurs et énergétiques.
Pour ce faire, l’organisme de l’enfant est capable de s’adapter à toutes les situations que lui
offrent les activités physiques, voire sportives, nécessairesà son développement.
5- LA CROISSANCE STATURO-PONDERALE :
La grande fragilité chez l’enfant est représentée par ses cartilages de croissance. Tous les
cartilages de croissance n’ont pas la même importance mais tous fragiles et doivent être
protégés dans la pratique du sport.
Le stade pubertaire est déterminé selon les stades de Tanner. Il est important d’en connaître
les références chronologiques.
Les antécédents familiaux ont de l’importance. Il est capital de faire préciser la taille des
parents, qui conditionnera généralement la taille des enfants.
La maturation osseuse s’apprécie par un bilan radiologique permettant de déterminer ce que
l’on appelle l’âge osseux.
Il existe chez l’enfant une pathologie chronique liée aux microtraumatismes répétés, qui
entraîne des apophysites ou ostéochondrites de croissance ou maladies de croissance d’où la
maladie d’osgood Schlatter et la maladie de Sever.
7- LES ARTICULATIONS :
L’enfant possède une hyper-élasticité articulaire, surtout plus marquée chez la fille. Cela
explique la survenue fréquente d’entorses bénignes.
8- LES MUSCLES :
Dès l’âge de 6 ans, la répartition des fibres musculaires chez l’enfant est de type adulte
sédentaire. Le rôle de l’entraînement est encore incertain dans la modification de structure
de ces fibres.
L’enfant souffre toutefois très rarement de lésions musculaires.
A la puberté, l’entraînement musculaire doit se faire par augmentation du nombre des
exercices et non pas par accroissement des charges.
9- L’ADAPTATION A L’EFFORT :
L’adaptation pulmonaire à l’exercice n’est jamais un facteur limitant chez l’enfant en bonne
santé. Toutefois, l’asthme induit par l’exercice est plus fréquent chez l’enfant que chez
l’adulte. Il est toutefois paradoxal de constater que ce même exercice poursuivi dans de
bonnes conditions guérira l’enfant.
L’état d’équilibre cardiaque chez un enfant est atteint au bout de deux minutes environ, soit
beaucoup plus vite que chez un adulte. A l’arrêt de l’effort, la récupération est plus rapide.
Le rythme cardiaque chez l’enfant est très influencé par des facteurs internes, tels que le
stress, l’émotion ou la peur et la fatigue.
10-LA THERMOREGULATION :
Le rapport surface cutanée sur poids corporel de l’enfant est plus élevé que chez l’adulte.
L’enfant est donc plus sensible lors de la pratique du sport en ambiance chaude. Risques de
déshydratation, d’insolation, de coups de chaleur. Un séjour en altitude chez un enfant de 6
à 8 ans peut entraîner un danger venant de la température extérieure et de ses variations.
Attention au rôle du vent lors de la pratique sportive.
CONSEILS :
Coordination : Laissez l'enfant découvrir par lui-même. Il acquière son expérience en jouant.
L'entraînement à la coordination peut déjà intervenir de manière spécifique à ce stade:
contrôle du corps, mobilité, souplesse (courir, sautiller, sauter, tomber, tourner, ...) et
équilibre.
La vitesse de réaction: elle spécifique pour les diablotins mais peut varier d'un individu à
l'autre.
L'endurance: la course pour les enfants de 6 ans est encore très consommatrice d'énergie.
Toutefois, ils peuvent déjà s'exercer à l'endurance et ils pourront rapidement courir quelques
minutes de manière ininterrompue, afin de les motiver, ne jamais faire courir un enfant sans
le ballon aux pieds. Ces enfants sont très souples, surtout au niveau des articulations. Les
enfants de cet âge peuvent faire du sport longtemps, à condition de respecter des pauses
suffisantes. Ils récupèrent très rapidement après un effort (plus vite qu'un adulte). Ces enfants
ont beaucoup de difficultés à rester longtemps concentrés. Aucun exercice de musculation ne
pourra lui être imposé. La puissance est uniquement développée par le déplacement du
propre poids corporel. Aucun exercice portant sur la résistance.
La vitesse: doit être améliorée, étant donné que les enfants de cet âge disposent d'une
meilleure coordination et d'un plus grand potentiel de réaction, on peut à cette étape marquer
de gros progrès. L'exercice permet de d'augmenter la fréquence des mouvements et de réagir
plus vite à un stimulus. Des efforts de courtes durées (6 à 8 sec) mais à intensité maximale
seront travaillés à l'entraînement. Toutefois, prenez garde de bien respecter les marges de
repos (1 à 2 minutes) entre chaque exercice. Dès l'âge de neuf ans, l'extensibilité des
ligaments commencera à diminuer faisant qu'un entretien régulier de la souplesse doit être
pris en compte. Il est donc du rôle u formateur d'enseigner quelques exercices
d'assouplissement pour les jambes, les muscles du dos et les adducteurs.
L'endurance: encore limitée mais, des études démontrent que les enfants de cet âge sont
capables de courir jusqu'à 30 minutes sans s'arrêter du moment que l'intensité reste faible.
Donc, des efforts de longue durée sporadiques ne sont pas contre-indiqués mais ceux-ci
doivent toutefois être effectués autant que possible avec la balle et sous la forme de jeux et
d'exercices.
La puissance: très limitée, ne pas utiliser de charge pour travailler la musculation. Les
exercices de musculations utiles sont ceux qui se font avec le poids du corps: sauter, tomber
et se relever, corse d'obstacle, ... les exercices de résistance sont une fois de plus exclus à cet
âge.
La vitesse: Un entraînement spécifique sur la vitesse avec ou sans ballon (course de relais)
pourra être réalisé avec les enfants de cet âge. Ne pas oublier aussi de continuer à travailler la
vitesse de réaction car, celle ci peut évoluer constamment. Toujours bien respecter les temps
de repos.
L'endurance: A cet âge, les joueurs ont de moins en moins besoin de temps de repos. Le
travail sous le seuil anaérobie devient efficace et est très bien supporté même sur des
périodes plus longues. Les premiers pas vers en entraînement d'endurance spécifique (avec
ballon de préférence) peut être entamé.
La coordination: elle se dit être défectueuse par l'accroissement des membres. Elle
n'engendre aucun progrès sur le plan technique, il est donc nécessaire de répéter toute la
technique de base. Les enfants de 12-14 ans voient leurs ossatures et leurs musculations
augmenter mais, comme les os et les muscles ne se développent pas dans la même
proportion, des problèmes de souplesse et de vitesse vont apparaître. Chaque entraînement
doit donc comporter des exercices d'assouplissements ainsi que des exercices de vitesse sur
courte distance pour combler ces pertes.
La musculation:celle-ci doit absolument être évitée car les muscles sont attachés à des os qui
sont en phase de pleine croissance ou d'extension. Or, quand on fait des exercices de
musculation, les muscles se contractent, se rétrécissent. La maladie la plus fréquente à cet
âge est celle de OSgood-Schlatter.
L'endurance: Les courses de longues durées à intensité faible ou moyenne et les types
d'entraînements d'endurance à la balle doivent être utilisées. Toujours pas de résistance.
- Conservation du ballon
Apprentissage moteur 1- Motricité générale - Ecarter le jeu Football à 9 ou à 11
11-13 ans Maîtrise technique et (Coordination et vivacité) - Alternance du jeu (cours, long,, largeur et profondeur) « Sport scolaire »
Benjamins tactique 2- Initiation aux étirement - Jeu en triangle « Section préformation »
3- Endurance avec ballon - Défendre en zone
« Pole de wilaya »
- Réduire les espaces (situation défensive)
- Système de jeu : 4-3-3
2- EFFETS DES COMPETITIONS D’ADULTES APPLIQUES AUX
ENFANTS :
RECOMMANDATIONS :
1- Il faut toujours laisser un repos d’au moins 24 heures entre deux séances
d’endurance et 36 heures si vous comptez faire du travail technique ou de
vitesse lors de la séance suivante.
2- Chez les plus jeunes, évitez les trop longues distances, car les impacts trop
fréquents peuvent être néfastes pour les articulations en pleine croissance.
Comme vous travaillez avec des joueurs de soccer, faites les courir sur du
gazon le plus possible, vous risquez moins de causer des problèmes osseux.
3- Le squelette des jeunes n’est pas totalement formé, alors il est primordial de
doser l’entraînement que vous proposez à vos joueurs.
6- N’hésitez pas à diminuer vos exigences si vous voyez que les jeunes ont de
la difficulté à exécuter les exercices. Prenez note des performances de
chacun des jeunes pour lui permettre de se comparer à ses propres
performances et non à celles de ses coéquipiers, car cela pourrait le
démotiver.
10- il ne faut pas entraîner la coordination en état de fatigue. De plus, l’âge n’est
pas le seul repère pour élaborer le contenu des éducatifs : des jeunes
sédentaires qui débutent un sport à 14 ans n’ont pas le même bagage que des
jeunes qui jouent depuis qu’ils ont 6 ans. Si vous voyez qu’aucune
amélioration n’est apparente après une dizaine de réalisations, reprenez avec
un exercice plus facile pour que les jeunes développent un sentiment de
réussite. Cependant, une fois qu’un geste est acquis, il serait préférable de
pratiquer de façon aléatoire (sans séquence établie) ou variable (en variant la
distance ou la vitesse à atteindre, sur des tirs par exemple) (GOODE et
MAGILL 1986). De cette façon, l’apprentissage est plus durable, car le
joueur doit trouver des solutions variées aux situations proposées,
contrairement aux exercices ‘machinaux’.
11- A tous les âges, mais encore plus chez les enfants, il est primordial d'insister
sur le travail du renforcement de la sangle abdominale par des exercices de
gainages. Ce genre de travail tient une place très importante dans les
programmes de musculation chez les jeunes joueurs.
12- Pour connaître les particularités du gainage ainsi que les exercices, il est
possible également à partir de la catégorie benjamins (10-12 ans) de
travailler le gainage, toutefois il faudra être prudent avec les enfants, et de
tenir la position de l’exercice choisi 10 secondes, au départ en partant
d’exercices faciles et ajouter du temps progressivement.
REFERENCES BILIOBGRAPHIQUES
1- Sport chez l'EnfantDr. Patrick Bacquaert Dernière révision du
28.02.2013.
PLAN DU COURS
1- Qualités physiques :
a- Qualités psychomotrices.
b- Qualités neuromusculaires.
c- Qualités énergétiques.
d- Qualités morphologiques.
2- Qualités technico-tactiques.
3- Qualités mentales.
- DEFINITIONS.
- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.
INTRODUCTION :
- Selon ZATZIORSKY dans son ouvrage sur les "Qualités physiques du sportif"
Une caractéristique importante des qualités physiques concerne les relations de dépendance et
d'indépendance qu'elles entretiennent les unes par rapport aux autres, et note bien que les
qualités physiques s'individualisent, deviennent de plus en plus indépendantes, en même
temps que s'accroît le niveau d'expertise de ceux qui les développent. En effet, plus un
système est efficace, plus il fonctionne sur un mode hiérarchisé et intègre et plus il devient
spécifique. On peut, là encore, interpréter ce fait en le rapportant à la spécificité qu'acquièrent
l'aptitude et l'habileté motrice qui forment une qualité physique, au fur et à mesure de
l'apprentissage.
- Le travail d'une qualité physique semble avoir des retombées favorables sur l'ensemble
des autres qualités physiques (ex. : le développement de la force influence favorablement l'endurance,
la vitesse, etc.), alors qu'à un niveau supérieur, il ne semble plus présenter de transfert favorable. Il
finit même par influencer défavorablement les qualités physiques non directement stimulées au plus
haut niveau d'expertise. (Ex. : le travail de l'endurance fait régresser la force, la vitesse, etc.).
- Cette approche basée essentiellement sur le « physique », n'est pas totalement satisfaisante
pour expliquer la performance de sportif à l'entraînement ou en compétition. En effet, pour être
performant dans son activité, le sportif mobilise également d'autres qualités de différentes en
interaction à savoir :
i- Motivation, concentration,
j- Maîtrise émotionnelle,
k- Compétences relationnelles.
Des qualités physiques:
DEFINITION :
Selon R.Manno « les qualités physiques constituent le présupposé ou prérequis moteur de base, sur
lequel l’homme et l’athlète construisent leurs propres habiletés techniques».
Les bases de l’entraînement sportif, Edition Revue EPS / Paris, 1992.
Selon J.Weineck « les qualités physiques représentent le matériau de base des coordinations».
Biologie du sport Edition Vigot, Paris, 1992.
Les qualités physiques sont des caractéristiques globales mobilisables dans plusieurs situations, elles
confèrent de l’efficacité au-delà là du contexte spécifique qui a présidé à leur développement : «Une
qualité physique, c'est une caractéristique globale de la motricité, et un individu ne la possède vraiment
que s'il est capable de la mobiliser dans la plupart des situations rencontrées. Cette qualité est donc
dotée d'un caractère transférable et opérationnel, qui va faciliter l'acquisition et la qualité des
apprentissages moteurs aux quels sera soumis l'individu qui en est détenteur».
M. Pradet, Les qualités physiques et leur entrainement méthodique, Energie et conduites motrices,
INSEP, Paris, 1999.
CLASSIFICATION :
R.Manno(1992) distingue trois grands types de capacités motrices:
Les capacités conditionnelles se fondent sur l’efficience métabolique des muscles et des appareils : la
force, l’endurance et la vitesse.
Les capacités de coordination sont déterminées par les mécanismes neuromusculaires permettant
d’organiser et de régler le mouvement : l’adresse.
Les facteurs dépendant principalement de la condition physique (et des processus énergétiques) :
l’endurance, la force et la vitesse.
Les facteurs dépendant principalement des processus de contrôle du système nerveux : la souplesse
et la capacité de coordination.
REMARQUE:
Les différentes qualités physiques sont en interrelations, et les chevauchements sont nombreux.
Selon Pradet (1996) :
CLASSIFICATION :
L’endurance.
La force.
La vitesse.
La souplesse.
La capacité de coordination.
L’ENDURANCE :
L’ENDURANCE AEROBIE :
- Lorsqu’on parle d’endurance dans le langage courant, on parle en général d’endurance aérobie.
L’endurance aérobie peut se définir comme la capacité d’utiliser un pourcentage le plus élevé
possible de sa consommation maximale d’oxygène sur une durée la plus longue possible.
- L’endurance aérobie est la base de la récupération physiologique. C’est elle en effet qui permet de
réitérer les efforts de toute nature et de repousser la fatigue :
LA FORCE :
-La contraction anisométrique excentrique = le muscle résiste à une charge et éloigne ses insertions
(= il s’allonge).
Modalité de la vitesse :
Dans la vitesse motrice, Schiffer (1993), distingue les formes de vitesse "pure" et "complexe".
- La vitesse de réaction.
- La vitesse gestuelle
- La fréquence gestuelle.
- Force-vitesse
- Vitesse-endurance
- Vitesse-endurance maximal.
· La vitesse de réaction à un signal (= réagir à un stimulus externe dans un laps de temps minimum)
qui met en jeu des qualités perceptives et décisionnelles (traitement des Informations). On parle de
temps de réaction.
· La vitesse de démarrage ou d'accélération qui met en jeu des qualités de puissance (force/vitesse).
On parle aussi de vitesse acyclique (= vitesse d’un mouvement simple, comme lancer). Les qualités
musculaires et neuromusculaires sont ici déterminantes.
La fréquence gestuelle dans lesquels la dimension de coordination motrice (contrôle gestuel à
haute fréquence) est déterminante. On parle aussi de vélocité, vitesse cyclique (= répétition
rythmique d’une suite d’actions, comme la locomotion).
· L'endurance de vitesse qui va solliciter les qualités énergétiques (puissance et capacité alactique
voire puissance lactique) afin de résister à la fatigue à la fin d’une épreuve de vitesse.
La vitesse cyclique ou fréquence gestuelle = répétition rythmique d’une suite d’actions, comme la
locomotion.
La force vitesse :
Il est basé sur le fait que la qualité de vitesse est directement influencée par la qualité de force du train
inférieur surtout en phase de poussée lors des premiers mètres, il s’agit d’effectuer diverses actions
rapides tout en étant soumis à une charge préalable (artificielle) pour accentuer ce travail de force (un
travail en cote qui doit pas dépasser 10-15%, un harnais de résistance, un parachute, etc.) un travail en
montée d’escalier est aussi intéressant, nous devons favoriser un travail à base d’effort de poussée
concentrique, de travail isométrique des extenseurs et des fléchisseurs de la jambe et de la hanche.
(Dellal, 2013).
L’endurance vitesse ou capacité à répéter les sprints et les courses à hautes intensités :
C’est la capacité du joueur à effectuer des répétitions de sprints courts ou longs sans perte de vitesse
(retour à un meilleur état de fraicheur entre chaque sprint). Ce travail permet d’améliorer la capacité du
joueur à répéter des efforts à très haute intensité tout au long du match. Cet entrainement peut
permettre d’augmenter les réserves de phosphagène, d’être protégé contre l’acidification lactique
(baisse du pH), d’augmenter la capacité aérobie, de retarder l’apparition de la baisse de performance. Il
n’y a pas de recommandation précise mais nous relevons que les durées d’effort doivent être
inférieures à 7secondes (10-40m) et des temps de récupération de 20-30 seconde entre les répétitions.
Le délai de récupération approche 72h. (Ancian, 2008).
Vitesse-endurance maximale :
Capacité de résister à la perte de vitesse due à la fatigue, capacité à effectuer un nombre maximum de
sprinte sans que la vitesse de course ne baisse on la nomme aussi la résistance à la vitesse; il s'agit de
mise sur les paramètres force du muscle.
LA SOUPLESSE :
La souplesse articulaire qui concerne la structure des articulations (appelée souvent laxité), et la
capacité d’étirement qui concerne les muscles, les tendons, les ligaments et les structures capsulaires.
- Selon la masse musculaire: la souplesse générale (= mobilité des principaux systèmes articulaires,
articulations scapulaire, coxo-fémorale, de la colonne vertébrale) et la souplesse spécifique (capacité
de souplesse d’une articulation précise).
- Selon le mode de travail musculaire: la souplesse active (= amplitude max. d’une articulation par la
contraction des agonistes et l’étirement des antagonistes) et la souplesse passive (= amplitude
maximale obtenue sous l’effet d’une force extérieure).
REMARQUE:
LA CAPACITE DE COORDINATION :
L’équilibre est alors la faculté de se stabiliser dans un milieu donné (terrestre, aérien, aquatique). Il
dépend de la gestion proprioceptive des informations sensorielles et des récepteurs vestibulaires. La
littérature distingue parfois l’adresse de l’équilibre.
La capacité de coordination est une expression de base de l’ensemble des qualités physiques. Elle
permet notamment chez les jeunes d’améliorer la force, la vitesse, l’endurance. Elle joue aussi un rôle
dans la prévention des accidents corporels. Elle se développe très tôt en confrontant la motricité à des
formes variées et diversifiées = adaptation à la richesse de l’environnement.
La capacité de coordination dépend des facteurs suivants (souvent liés entre eux):
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- R.Manno, Les bases de l’entraînement sportif, Editions Revue EPS, Paris, 1989.
- M. Pradet, La préparation physique, INSEP, Paris, 1996.
- M. Pradet, Les qualités physiques et leur entrainement méthodique, Energie et conduites - motrices,
INSEP, Paris, 1999.
- J.Weineck, Biologie du sport, Vigot, Paris, 1992.
- V. Billât, Physiologie et méthodologie de l’entraînement, De Boeck, Paris, Bruxelles, 1998.
- J.Saury, L’entraînement, Editions Revue EPS, Paris, 2004.
- Dupont, L.Bosquet, Méthodologie de l’entraînement, Ellipses, Paris, 2007.
- F. Aubert, T.Blancon, Préparation physique, Ed. Revue EPS, Paris, 2014.
- B.Turpin, Préparation et entrainement du footballeur, Editions amphora tome II 2002.
- Mémoire de fin de cycle / université MIRA A/Rahmane Béjaia / « Etude de la relation entre la vitesse
et la coordination motrice » 2016-2017.
du cœur,
Zone d’intensité 1
Zone d’intensité 2
Etape 1 : Développement de la capacité aérobie
ZONE Entraînement Intensité aérobie
D’INTENSITÉ 2 Filière aérobie pure aérobie pure modérée
Zone foncière de Endurance aérobie- Intensité modérée Fc 140 - 160 puls /mn
base (endurance capacité (CA) Rythme FC 70-80/85%
générale) Endurance foncière d’entraînement (VMA 70-80%)
Objectif générale pour travail TE-TA > 3-4 mmo/l
Construction du de base 40-42’ en match/l
réservoir
Zone d’intensité 3
Étape 2 : Développement de la puissance aérobie (PA)
ZONE Filière aérobie+ Entraînement en- Intensité aérobie
D’INTENSITÉ 3 (anaérobie) dessous et élevée
Zone de Endurance aérobie- limite du seuil/ Fc 160 - 175 puls /mn
développement de puissance intensité FC 80-90%
travail de durée (PA) Recrutement des (VMA 85-100%)
prolongée Endurance fibres rapides > 5-8/9 mmol/l
> Développement spécifique générale Moyenne de 28-30’ en match
du cylindre rythme du match
Zone d’intensité 4
Etape 3 : Développement de la puissance maximale aérobie (PMA)
ZONE Filières Entraînement au Intensité
D’INTENSITÉ 4 aérobie+anaérobie seuil anaérobie aérobie/anaérobie
Développement au Puissance Max Travail pour Elevée
seuil Aérobie déplacer le seuil Fc 175–180
travail de courte (PMA) Intensité élevée à puls/mnà+
durée Endurance très élevée FC 90-97%
> Développement spécifique Rythme intensif du (VMA 100-120%)
du turbo intensive match > 9-12 mmol/l
Sollicitations des 19-20’ en match
fibres rapides
Zone d’intensité 5
Etape 3 : Développement de la filière anaérobie lactique
ZONE Filière anaérobie- Entraînement au- Intensité anaérobie
D’INTENSITE 5 lactique dessus du élevée
« Zone rouge » Travail de seuil anaérobie Fc 180 à + puls /mn
Travail en dette « résistance- Travail en dette FC 95-100%
d’oxygène avec volume » d’02 (VMA 105-140%)
production de Tolérance aux Intensité maximale > 11-16 mmol/l
lactate lactates à sur-maximale 7-8’ en match
> Tolérance au (Volonté, être fort Travail des fibres
lactate dans sa tête) rapides
1. Définition
La vitesse s’exprime par le rapport du mouvement dans l’espace et dans le temps.
- Au début de la séance,
- Au début du microcycle,
(Kuznetsov
Adaptation
La coordination
I) La coordination lors de la puberté
Changements morphologiques
Le système nerveux chez les jeunes est encore au stade de développement et donc ouvert aux
stimulations externes. Pour profiter au maximum de cette “ouverture” temporaire du système
nerveux, il est conseillé de placer systématiquement les jeunes en situation d’exercices de
coordination séparés et intégrés (8-12 ans). En âge de croissance (11-14 ans), ils sont
confrontés au phénomène de transformation physique : leurs membres vont s’allonger et leur
coordination en pâtir.
1) Orientation
2) Réaction
•est la Capacité qui permet de réagir très vite à des signaux, à des situations de jeu
3) Différenciation
•est la Capacité qui permet de traiter de manière différente les informations perçues par les
organes des sens.
4) Rythme
5) Equilibre
•Capacité qui permet de maintenir l’équilibre pendant une action, ou lors d’un geste.
Retrouver son équilibre après un duel, une charge, et après une feinte.
Objectifs
Coordination-vitesse avec un travail des appuis au moins deux fois par semaine.
• La phase d’échauffement s’y prête bien. Les exercices doivent être répétés,
drillés et progressivement intégrés dans des enchaînements multiples faisant
appel à toutes les capacités de coordination.
Varier travailler
- l’exécution du mouvement - Exécution bilatérale
- conditions externes
- Informations
- Les distances
- Combinaison d’habiletés (techniques
sportives) ex = parcours jonglage
- Les vitesses
- Les enchainements
- Les formes d’exercices
Le matériel utilisé
Le travail de coordination peut se développer avec ou sans matériel. Le matériel que l’on peut
utiliser afin de développer la coordination motrice :
I) Spécificité de la coordination motrice au football
Les changements
Les positions différentes
rapides des situations
du corps dans l’espace
de jeu
La combinaison des
différentes actions de Les duels avec
déplacement avec ou l’adversaire
sans ballon
C’est la capacité d’enchainer des déplacements dans toutes les directions, le plus rapidement
possibles, en conservant le control des mouvements.
Changement de direction
Développement des appuis
Déplacements variés
Utilisation de materiel
Conclusion
.bibliographies
- Cours faf1