Methodologie de La Recherche
Methodologie de La Recherche
Methodologie de La Recherche
la recherche
Papier
ZY
YAHIAOUI ZOUBIR
09/08/2014
Table des
matières
3
4
Objectifs
5
Introduction
Le module de Méthodologie de la recherche est module capital pour les étudiants dans la
mesure où il leur fournit les démarches, les techniques, et les méthodes pour la rédaction
correcte d'un mémoire de fin d'étude et d'initier l'étudiant à la recherche universitaire.
7
Les pré-requis
I-
9
Essai de
II -
II
définition
11
Pourquoi rédiger
III -
III
un mémoire ?
13
Choisir un bon
IV -
IV
sujet de mémoire
Pour entamer un mémoire de fin d'étude l'étudiant est tenu à chercher un sujet.
Celui-ci doit se conformer à certains critères pour lui faciliter la tâche :
Quelques critères pour le choix d'un bon sujet :
Le sujet doit être intéressant et motivant ;
Vous avez des choses à dire sur ce sujet ;
Le sujet doit aussi motiver et intéresser votre encadreur ;
Il doit y avoir une documentation suffisante sur votre sujet :
Votre sujet doit avoir un lien avec votre vie professionnelle ;
Le sujet ne doit être par rebattu par d'autres étudiants. C'est on fait une recherche
sur un sujet déjà traité auparavant, on doit apporter des éclairages sur des aspects
négligés ou mal étudiés lors de précédentes recherches ;
Chercher un sujet qui ne vous demande pas beaucoup de temps.
15
Choisir un bon
V-
V
directeur pour
votre mémoire
Pour entamer un mémoire de fin d'étude l'étudiant est tenu à chercher un directeur
de recherche ou un encadreur. Un bon encadreur doit se conformer à certains
critères.
Quelques critères pour le choix d'un bon encadreur:
Il doit être compétent en la matière ;
Etre disponible à tout moment ;
Il doit être sérieux ;
Il doit avoir une bonne relation avec les étudiants ;
Il doit manifester un intérêt pour l'étudiant et son sujet ;
Soutenir et encourager l'étudiant ;
Favoriser les échanges avec les étudiants ;
L'encadreur doit écouter, interroger, rétroagir avec l'étudiant ;
L'encadreur doit créer un climat de détente et confortable pour l'étudiant ;
Favoriser l'autonomie chez l'étudiant :
L'encadreur doit orienter l'étudiant dans tous les domaines (documentation,
révision...) ;
Donner l'initiative et la responsabilité à l'étudiant ;
Est-il plus de deux ans de la retraite ;
S'il lit sérieusement les travaux qu'ils lui sont remis par les étudiants.
NB : Pour trouver un bon encadreur, l'étudiant doit consulter les promotions
précédentes qui vont certainement l'orienter vers un bon encadreur.
A son tour l'étudiant doit posséder certaines qualités qui vont faciliter la tâche de
l'encadreur car un mémoire de recherche est le fruit d'une collaboration étroite
entre l'étudiant et son encadreur.
17
Quelques qualités
VI -
VI
d'un bon
étudiant-
chercheur
19
Combien de
VII -
VII
temps faut-il pour
rédiger un
mémoire ?
21
Combien de
VIII -
VIII
pages pour un
mémoire ?
Il n'y a pas un nombre précis de pages pour un mémoire de fin d'étude. Certaines
institutions universitaires fixent une fourchette entre 50 à 100 pages. Pour d'autre,
le nombre de pages ne peut à aucun cas être fixé car il dépend du sujet traité. Par
exemple un mémoire qui fait une étude sur la publicité figurant sur tous les
supports (journaux, panneaux, tv ; radio...) comportera plus de pages qu'un
mémoire qui se limite à l'analyse de la publicité figurant seulement sur l'internet.
Généralement, il est préférable un « petit » mémoire qui analyse bien le sujet qu'un
m mémoire « long », bourré de citations et de remplissage, qui traite mal le sujet
du mémoire.
23
Le mémoire : un
IX -
IX
travail collectif ou
individuel ?
25
Les destinataires
X-
X
de votre mémoire
27
Le mémoire est-il
XI -
XI
un produit
scientifique ?
29
La maîtrise de
XII -
XII
plusieurs langues
31
Le plan de travail
XIII -
XIII
Pour la rédaction d'un bon mémoire, il faut élaborer un plan qui va vous faciliter
cette tâche.
C'est quoi un plan ?
Un plan est canevas qu'on suit minutieusement pour une réalisation parfaite d'une
chose.
Pourquoi faire un plan ?
On fait un plan pour les raisons suivantes :
Eviter la digression ;
Eviter les éléments superflus et inutiles ;
Pour conserver l'harmonie et la cohésion de votre travail ;
Organiser le travail en fonction du temps que m'a été donné ;
Faciliter la recherche et la collecte d'information ;
Eviter les aléas de la vie (maladie, absence).
Pour rédiger un mémoire, il faut passer impérativement par trois plans.
1) Le plan intermédiaire: c'est le plan qu'on élabore au tout début de la recherche.
Il est issu de l'idée qu'on a de notre thème et les suggestions de l'encadreur.
2) Le plan opérationnel : ce plan est issu de la modification et la perfection du plan
préliminaire. En effet, en lisant, on découvre de nouvelles idées, de nouvelles
sources, de nouvelles méthodes ce qui nous pousse à les prendre en considération,
donc à modifier notre plan de travail. Ce plan est plus détaillé que le premier plan.
3) Le plan final : celui-ci vient tout juste avant le commencement de la rédaction du
mémoire. Il est plus perfectionner par rapport au plan opérationnel. L'étudiant à la
fin de son mémoire a une idée mûre sur tous les éléments concernant son travail.
Par voie de conséquence, l'étudiant est tenu à élaborer et respecter ce plan final qui
est la dernière étape pour passer à la rédaction. Ce plan final à son tour est plus
perfectionner par rapport au deuxième plan.
33
Quels pronoms
XIV -
XIV
personnels
utilise-t-on pour
la rédaction d'un
mémoire
Le cas du « je », « nous » et « on » :
Le pronom « je » : l'utilisation de la première personne du singulier lors de la
rédaction d'un mémoire de recherche peut nous induire en erreur. En effet, on
utilisant ce pronom, on peut s'attribuer une idée, une démarche ou une théorie qi
n'est pas la mienne (plagiat). On utilise seulement ce pronom en cas de l'existence
d'une idée originelle et purement personnelle ou pour présenter votre point de sur
un sujet.
Le pronom personnel « nous » : l'utilisation abusive de la première personne du
pluriel attribuée généralement aux rois (nous de majesté) peut donner un aspect
pompeux, hautain et ridicule à votre mémoire.
Le pronom indéfini « on » : l'utilisation abusive de ce pronom procure un caractère
vague et imprécis à votre mémoire. En outre, il crée une lassitude chez le lecteur.
Comment faire pour contourner ces pronoms :
Il faut chercher le véritable et l'adéquat sujet au verbe de la phrase. Exemple :
* Nous avons déduit que la parole est l'actualisation de la langue dans un contexte
particulier.
La déduction est que la parole est l'actualisation de la langue dans un contexte
particulier.
35
Quelques
XV -
XV
propositions pour
rédiger avec un
bon style
37
Quelques propositions pour rédiger avec un bon style
38
Quelques propositions pour rédiger avec un bon style
39
Quelques propositions pour rédiger avec un bon style
« en »).
L'emploie des substituts lexicaux :
Les substituts lexicaux est le fait de remplacé un mot déjà mentionner par un
groupe nominal ou une périphrase :
Le lion est animal sauvage. Le roi des animaux vit en Afrique.
L'ellipse :
L'ellipse c'et le fat de supprimer les mots inutiles aux lecteurs et en faisant
l'allusion.
Nous partîmes pour la compagne. A l'arrivée (à la compagne) l'accueil étai
chaleureux (par ses habitants).
La mise en apposition :
La mise en apposition permet d'éviter la répétition de l'auxiliaire « être » :
Il est absent parce qu'il est malade → Malade, il est absent.
Le pléonasme :
Le pléonasme est l'emploie de mots juxtaposés ayant le même sens : une femme
actrice est pléonasme. Le suffixe « trice » à lui seul indique qu'il s'agit d'une
femme.
Il réécrit de nouveau la lettre. Le préfixe « re » signifie à lui seul un répétions.
On rédigeant un texte, il faut faire attention à ce genre de répétions inutiles qui
donnent un caractère banale à votre texte.
La redondance :
La redondance est la répétition d'une même idée dans un texte. Il transgresse la
règle de progression de Charolles. Dans un texte en gardant le même thème (règle
de reprise), on doit toujours progresser dans l'information. Le lion est un animal
carnivore. Il mange la chair. C'est une redondance.
Les abréviations :
Il faut éviter l'emploie abusive des abréviations car elles prêtent à la confusion.
« p.p. » veut dire participe présent, participe passé ou proposition principale. Il va
de même pour les chiffres, il est préférable de les écrire en lettres. Ex. : cinquante
kilogramme ou lieu de 50 kg .
Les sigles :
Un sigle est un mot issu des premières lettres d'un énoncé. Ex. : FLN pour le front
de libération nationale. Il faut éviter l'emploie des sigles, car ils provoquent la
confusion, sauf s'il est connu de par un large pan de lecteurs.
40
La ponctuation
XVI -
XVI
La ponctuation est l'ensemble des signes graphiques qu'utilise l'écrit pour délimiter
les différents groupes dans un énoncé. C'est l'oral utilise l'intonation, l'écrit qui est
privé de cette faculté, le remplace par la ponctuation. La ponctuation est très
importante pour la compréhension des énoncés c'est la raison pour laquelle il faut
prendre soin.
Les différents signes de ponctuation :
Les signes de ponctuation forte :
Le point (.) : Il s'emploie à la fin d'une phrase déclarative et impérative pour
marquer une grande pause. Ex. : Nacim mange une pomme.
Le point d'interrogation ( ?) : il s'emploie à la fin d'une phrase interrogative directe
pour exprimer l'interrogation. Ex. : Veux-tu manger ?
Le point d'exclamations ( !) : Il s'emploie à la fin d'une phrase exclamative pour
marquer l'exclamation et devant certaines interjections. Ex. : Quelle belle fille !
Hélas !
Les points de suspension (...) : Ils marquent une énumération incomplète. Ex. : j'ai
acheté des pommes, des oranges...
Ils marquent une interruption de la parole par quelqu'un. Ex. : C'est moi qui...
Ils marquent une hésitation. Ex. : C'est monsieur Belhani qui est...l'assassin
NB. Les points de suspension accompagné de « etc. » est considéré comme un
pléonasme.
Les autres signes de ponctuation :
Ce genre de signes de ponctuation s'utilise à l'intérieur d'un énoncé.
Les points virgule (;) : On utilise le point virgule pour relier deux propositions qui
ont un lien logique : Ex. : J'allume le radiateur ; il fait froid (cause).
Il a commis une faute ; il sera puni (conséquence)
Les deux points (:) : ce signe indique le début d'une énumération. Ex. : Il existe
quatre points cardinaux : nord, sud, est, ouest.
Ce signe est utilise aussi au début d'une citation accompagnée par les guillemets.
De Gaulle a dit : « La vieillesse est un naufrage ».
Le tiret (-) : ce signe indique le début d'un dialogue. Ex. :
Bonjour, dit l'élève
Bonjour, répond le maître
Il sert aussi pour isoler une explication ou information supplémentaire ou que l'on
veut mettre en valeur. Ex. : Paris- capitale de la France- est beau.
Les guillemets (« ») : Ce genre de signe sert à encadrer un mot que l'on veut
mettre en valeur et parfois à encadrer un dialogue. Ex. : L'extraordinaire
« enseignant » est venu.
Pour encadrer la citation de quelqu'un : « La vieillesse est un naufrage ».
Les parenthèses () : Ce genre de signe s'emploie pour isoler une remarque ou une
41
La ponctuation
42
La couverture
XVII -
XVII
d'un mémoire
43
La couverture d'un mémoire
44
La pagination
XVIII -
XVIII
45
Traitement du
XIX -
XIX
texte
47
Les
XX -
XX
remerciements et
les dédicaces
dans un mémoire
49
Table de matière
XXI -
XXI
Une table de matière est une page résumant le contenu d'un livre et indiquant la
pagination des différents titres et chapitres.
La table de matière doit se confirmer à certains critères parmi lesquels il convient
de citer
Une numérotation homogène c'est-à-dire la même que dans le mémoire ;
Même formulation des titres que dans le corps du mémoire ;
Indication de numéro de la page où se trouve le titre.
Exemple de table de matière :
51
L'introduction
XXII -
XXII
d'un mémoire
L'introduction est une préface explicative. Son but est d'éveiller l'intérêt du lecteur.
En lisant l'introduction le lecteur doit avoir une aidée générale et précise sur votre
mémoire. Quand un membre de jury est dépassé par le temps, ils se contentent
généralement de lire l'introduction et la conclusion. C'est la raison pour laquelle il
faut bien soigner votre introduction.
Qu'est-ce que doit apparaître dans une introduction :
La rédaction de l'introduction d'un mémoire passe par les étapes suivantes (chaque
étape correspond à un paragraphe) :
1) Une introduction : vous allez donner un aperçu historique et théorique global sur
votre thème de recherche ;
2) Les motivations : vous allez parler sur les motivations qui vous ont poussé à
traiter votre thème. Est-ce que c'est un thème qui est d'actualité ? Il n'est pas
suffisamment traité ? est-ce que il a un lien avec votre vie professionnelle ? Ce
thème vous « séduit » ?...
3) La problématique : celle-ci est la question posée à laquelle il faut mener une
recherche pour lui répondre. Pour qu'elle soit pertinente, la problématique d'un
mémoire doit se conformer à certaines normes parmi lesquelles il convient de
citer :
La précision : c'est-à-dire elle doit être précise et univoque. Il faut éviter les
problématiques vagues et ambigües ;
La concision : il faut éviter les questions trop longues. Il faut aussi éviter une
cascade de questions. Il faut opter pour une seule question est concise ;
La faisabilité : c'est-à-dire il faut éviter une problématique qui nécessite beaucoup
de temps, qui demande une documentation difficilement accessible. Il faut adapter
la problématique aux contraintes de temps et la documentation dont on dispose ;
Une problématique analytique : il faut opter pour des questions analytiques et non
descriptives. Les questions descriptives commencent par « quel est », « est-ce
que » et mènent vers des réponses descriptives. Exemple, une question comme :
est-ce que les activités ludiques sont bonnes ou néfastes pour l'apprenant ? la
réponse sera par « oui » ou « non », donc on se contente de décrire seulement les
résultats. Cependant, une question commençant par « pourquoi, c'est on cherche
une explication » et « comment, si l'on vise la compréhension » demande une
réponse analytique ;
L'objectivité : la problématique d'un mémoire doit être objective. Les partis pris du
chercheurs non pas le droit de citer.
4) Les hypothèses : c'est la réponse à la problématique avant de mener votre
recherche ;
5) Le plan : vous allez parler, par exemple, à combien de chapitre se divise votre
mémoire. Qu'est-ce que vous allez traiter dans chaque chapitre ;
53
L'introduction d'un mémoire
6) La méthodologie : vous allez parler des méthodes que vous avez suivies pour
effectuer votre recherche. Pourquoi vous avez opté pour telle ou telle méthode ?
7) Le corpus : s'il y a dans un mémoire un corpus d'étude vous allez en parler.
Comment vous avez choisi ce corpus ? et pourquoi ? son origine ?...
8) Les difficultés rencontrées : dans cette étape, vous allez signaler les difficultés
rencontrées au cours de votre réalisation de votre mémoire s'il y en a bien sûr.
NB : il doit avoir un équilibre entre l'introduction et la conclusion, c'est-à-dire
presque le même nombre de pages. Le développement doit être plus grand par
rapport à l'introduction et la conclusion, si non il y a un manque de cohérence
flagrant dans votre mémoire.
Pour un mémoire de 40 à 60 pages, l'introduction avoisine les 3 à 4 pages ;
Pour un mémoire de 100 à 150 pages, l'introduction avoisine les 5 à 6 pages ;
Pour un mémoire de 400 à 500 pages, l'introduction avoisine les 10 à 20 pages.
54
Les chapitres
XXIII -
XXIII
d'un mémoire
Il n'existe pas de règles qui régissent le nombre de chapitre d'un mémoire. C'est le
thème traité qui impose souvent le nombre de chapitre à un mémoire. Cependant,
on va essayer de donner un modèle de mémoire qui se divise en trois chapitres afin
qu'il soit un repère pour les étudiants débutants en recherche universitaire.
Généralement un mémoire de fin d'étude se divise en trois chapitres.
Le premier chapitre : dans ce chapitre, on va présenter les travaux antérieurs à
votre thème de recherche. Cette présentation est accompagnée d'une critique à
l'égard de ces travaux antérieurs ainsi que une démonstration du lien qui existe
entre votre mémoire et ces travaux. En lisant ce chapitre, le lecteur doit saisir les
motivations qui vous ont poussé pour traiter votre thème.
Le deuxième chapitre : dans ce chapitre, on va présenter les méthodes, les théories
et les expérimentations utilisées pour répondre à la problématique de votre
mémoire. Vous devez bien sûr justifier pourquoi vous avez opté pour telle ou telle
méthode. En lisant ce chapitre, le lecteur doit saisir la méthode utilisé pour votre
recherche de sorte qu'il puisse reproduire les mêmes résultats en utilisant la même
méthode dans le même contexte.
Le troisième et dernier chapitre : dans ce chapitre, vous présentez les résultats de
votre recherche accompagnés d'une analyse et de leur interprétation. En outre, il
faut comparer vos résultats avec les résultats des travaux antérieurs. En lisant ce
chapitre, le lecteur doit comprendre l'intérêt les résultats obtenus de votre
recherche.
NB : les chapitres d'un mémoire doivent être équilibrés, c'est-à-dire avoir presque
le même nombre de page. Chaque chapitre doit avoir son propre titre.
55
La conclusion
XXIV -
XXIV
d'un mémoire
La conclusion est une partie importante d'un mémoire. Quand les membres jury
sont dépassés par le temps, ils lisent généralement que l'introduction et la
conclusion. C'est la raison pour laquelle il faut bien soigner votre conclusion. En
outre, la conclusion doit avoir un lien avec l'introduction. La problématique, posée
dans l'introduction, doit avoir sa réponse dans la conclusion. C'est ce n'est pas le
cas, votre mémoire manque de cohérence.
Comment réussir la rédaction de votre conclusion ?
Pour réussir votre conclusion ; celle-ci doit répondre aux questions suivantes :
Quel est le but fixé par votre mémoire ?
Qu'avez-vous appris de cette recherche ?
Qu'avez-vous conclu de votre travail ?
Est-ce que vous avez une réponse à la problématique posée dans l'introduction.
La conclusion n'est pas un résumé de votre mémoire :
La conclusion d'un mémoire doit avoir une portée sur tout votre mémoire. Les
conclusions de différent chapitre doivent être prises en considération. La conclusion
d'un mémoire n'est pas un résumé dans la mesure où dans un résumé on ne donne
pas son point de vue alors que dans une conclusion d'un mémoire, l'auteur doit
donner son point de vue sur le thème qu'il a traité et les résultats qui en découlent.
Si vous voyez que votre recherche n'est pas assez profonde, et que d'autre peuvent
l'approfondir, termine votre conclusion par une question ; c'est ce qu'on appelle
une conclusion ouverte.
Comment tester le succès de votre conclusion :
Lorsque vous terminez votre conclusion, remettez-la à deux personnes. Donnez à la
première personne tout le mémoire y compris la conclusion puis donnez au second
seulement la conclusion. C'est les deux personnes arrivent au même constat, cela
veut dire que votre conclusion est parfaite.
Ou bien remettez seulement la conclusion à une personne sans qu'il lit le reste du
mémoire. S'il arrive à comprendre votre mémoire à partir de la lecture de la
conclusion ; c'est la preuve que votre introduction est bien faite.
57
Les annexes dans
XXV -
XXV
un mémoire
59
La recherche
XXVI -
XXVI
bibliographique
61
La fiche de
XXVII -
XXVII
lecture
Après avoir effectué votre recherche bibliographique, vous passez à la lecture des
ouvrages trouvés accompagnés de fiches de lecture.
C'est quoi une fiche de lecture ?
Une fiche de lecture est document qui sert à conserver en mémoire et de manière
synthétique les informations utiles tirées de la lecture d'un livre, d'une revue ou
d'un article.
Comment rédiger une fiche de lecture ?
Pour rédiger une fiche de lecture, on passe par trois étapes :
1) L'analyse du pratexte (tout ce qui entoure le texte): avant d'entamer la lecture
d'un ouvrage vérifier c'est celui-ci est compatible avec votre thème de recherche. A
cet effet commencer par :
Analyser le titre, l'auteur, la source, la maison d'édition et la date de parution ainsi
que la page de couverture et la quatrième de couverture. Celle-ci comporte
généralement la biographie de l'auteur et le résumé de l'ouvrage. N'oubliez pas de
consulter le verso de la page de titre car elle comporte généralement la
bibliographie de l'auteur.
Analyser la table de matière, l'index, les annexes et la bibliographie sans oublier de
parcourir les titres et les sous-titres. Jeter un coup d'œil sur le début et la fin de
chaque chapitre ainsi que l'introduction et la conclusion (l'introduction donne un
aperçu sur le mémoire : méthode, corpus, plan suivi, motivation de la recherche...)
2) La lecture outillée : c'est-à-dire la lecture d'un ouvrage et le crayon à la main.
On essaie de cerner l'idée et les concepts développés par un chapitre. Un chapitre
développe généralement une seule idée. On doit noter sur la fiche de lecture les
numéros de pages des passages qu'on juge intéressent pour rédiger les bas de
pages. On doit souligner les mots clés et encadrer en accolade les passages
intéressants.
3) La rédaction de la fiche de lecture : la fiche de lecture doit comporter les
éléments ci-après :
Des informations sur l'ouvrage lu : l'auteur, le titre, la source, la maison et la date
d'édition ainsi que la cote de l'ouvrage et la bibliothèque d'où vient cet ouvrage.
Synthèse : c'est-à-dire un bref résumé sur la vie de l'auteur et sa fonction. Puis un
résumé du contenu de l'ouvrage en signalons le genre (essai, revue, vulgarisation
scientifique...) et en synthétisant l'idée principale développé par cet ouvrage.
NB : pour résumer, il est préférable d'opter pour le résumé analytique, lequel est
un résumé effectué chapitre par chapitre, idée par idée.
4) La critique de l'ouvrage : vous aller donner une critique personnelle à l'ouvrage
lu. Vous aller présenter les limites voire les défauts de l'ouvrage ou vanter sa
qualité et sa valeur. As-tu trouvé cet ouvrage facile à la lecture ? son vocabulaire
est-il accessible ?...
63
La fiche de lecture
64
Comment rédiger
XXVIII -
XXVII
les citations d'un
mémoire ?
I
65
Comment rédiger les citations d'un mémoire ?
66
Les références subséquentes
67
Les références
XXIX -
XXIX
subséquentes
Les références subséquentes sont des abréviations latines utilisées en bas de page
d'un mémoire pour éviter la répétition totale d'une référence bibliographique.
Les références subséquentes les plus utilisées :
Ibid. (de ibidem, le même endroit) On utilise ibid. pour éviter la répétition
d'une même référence dans une même
page ou lorsque la même source a été
citée dans la référence précédente, s'il
n'est pas bien sûr entrecoupé par une
autre référence. On fait suivre
l'abréviation du numéro de la page citée,
sauf s'il s'agit de la même page.
Ex. :- Paul-André Linteau et coll.,
Histoire du Québec contemporain,
vol. 2 : le Québec depuis 1930,
Montréal, Boréal, 1989, p. 422.
Ibid, p.741.
Id. (de idem, le même auteur). On utilise cette abréviation pour faire
référence à un autre ouvrage mais
appartenant au même auteur. Cette
abréviation est de moins en moins
utilisée. Exemple :
1. Jacques Gandouin, Guide du protocole
et des usages, Paris, Stock, 1984, p. 84.
2. Id., Correspondance et rédaction
administratives, Paris, Armand Colin,
1988, p. 45.
Op. cit. (de opero citato, dans l'ouvrage On utilise «op. cit.» pour éviter de
cité) répéter le titre et de l'édition d'un
ouvrage déjà cité.
Exemple :
3. Paul-André Linteau et coll., Histoire
du Québec contemporain, vol. 2 : le
Québec depuis 1930, Montréal, Boréal,
1989, p. 741.
4. Louis-Edmond Hamelin, Le Canada,
Paris, Presses universitaires de France,
1963, p. 73.
5. Paul-André Linteau et coll., op. cit.,
69
Les références subséquentes
p. 422.
Loc. cit. (de loco citato, au lieu cité) Elle renvoie à la même page d'un
document qui a déjà été cité dans une
référence antérieure à la référence
précédente (uniquement pour un seul
ouvrage). L'abréviation est précédée du
nom de l'auteur. Exemple :
1. Ferdinand de Saussure, Cours de
linguistique générale, p. 160.
2. André Clas et Paul Horguelin, Le
français, langue des affaires, 3e éd.,
Montréal, McGraw-Hill, 1991, p. 168.
3. Saussure, loc. cit.
70
Le caractère
XXX -
XXX
italique
Certains passages du texte doivent être écrits en caractère italique, c'est-à-dire des
mots inclinés vers la droite
L'italique s'applique :
aux citations. Ex. : De Gaulle a dit : « La vieillesse est naufrage »
aux titres d'œuvre : Les Misérables. Dans un manuscrit on le souligne.
aux noms de bateaux, avions, trains, parfois aux bâtiments. Le Titanic
dans les didascalies au théâtre.
Dans les expressions étrangères notamment latines : Présenter son mea culpa.
NB : il ne faut pas abuser les citations. Une est largement suffisante. La citation
doit avoir un lien avec vos arguments. La police de la citation est la même pour
tous les autres passages du texte.
71
La bibliographie
XXXI -
XXXI
d'un mémoire
C'est quoi une bibliographie : la bibliographie regroupe l'ensemble des ouvrages lus
pour la rédaction d'un mémoire de fin d'étude.
La bibliographie un guide pour le lecteur :
La bibliographie comme nous l'avons dit doit regrouper tous les ouvrages
effectivement lus pour la rédaction d'un mémoire. Cette bibliographie peut guider le
lecteur dans la mesure où elle lui donne des informations pour qu'il puisse accéder
à ses ouvrages pour « renforcer » ses connaissances, voire rédiger un mémoire.
Comment rédige-t-on une bibliographie d'un mémoire ?
Les ouvrages d'une bibliographie doivent être présentés avec un ordre alphabétique
selon le nom de l'auteur ;
Les ouvrages doivent être classés en fonction de leur nature (ouvrages,
dictionnaire, revue, mémoire...). Il y a une autre classification des ouvrages en
fonction de leur thème. Celle-ci facilite beaucoup la tâche aux lecteurs.
Comment présente-t-on une référence bibliographique :
Pour un ouvrage : NOM Prénom, Titre, Éditeur, Lieu de publication, année de
publication, nombre de page.
Pour un article de périodique : NOM Prénom, « Titre de l'article », Nom de la revue,
date précise et numéro du volume, Éditeur, pages de début et de fin de l'article.
NB : - Les noms de disciplines prennent une majuscule. Ex. : Essai de Linguistique.
Le premier nom du titre après l'article défini et les mots qui le précèdent prennent
une majuscule. Ex. : Le Merveilleux Essai de Linguistique.
73
La sitographie ou
XXXII -
XXXII
la webographie
75
La déontologie et
XXXIII -
XXXII
la recherche
I
77
La déontologie et la recherche
78
Les différents
XXXIV -
XXXI
types de
recherche
V
Pour effectuer une recherche, vous avez plusieurs méthodes à suivre parmi
lesquelles il convient de citer :
1) La méthode déductive : cette méthode consiste à appliquer un principe général à
un cas particulier. Le syllogisme est la parfaite illustration. Le syllogisme est un
raisonnement par déduction, c'est-à-dire un résultat obtenu d'une proposition
majeure par l'intermédiaire d'une proposition mineure. Exemple : - Tout homme est
mortel (majeure)
Or Socrate est un homme (mineure)
Doc Socrate est mortel (déduction)
Cette méthode se manifeste par l'emploie des expressions comme : « On peut
conclure que, on peut déduire que... »
2) La méthode inductive : cette méthode s'oppose à la première méthode dans la
mesure où elle passe du particulier au général. Cette méthode permet aussi le
passage de l'observation à la loi.
3) La méthode objective : cette méthode consiste à analyser un phénomène tout en
éloignant les goûts, les préjugés et les sentiments du chercheur. Le travail effectué
est neutre de toute subjectivité provenant de l'esprit.
4) La méthode expérimentale : cette méthode donne la priorité à l'expérience,
c'est-à-dire que toute conclusion doit être soumise à une expérimentation en
suivant le modèle élaboré par Claude Bernard (l'observation, l'hypothèse et
l'expérimentation).
5) La méthode analytique : elle consiste à décomposer un ensemble en éléments
constitutifs afin de saisir les rapports existant entre eux. Ex. : décomposé une
phrase en ses éléments constitutifs afin de comprendre les relations existant entre
ses éléments constitutifs.
6) La méthode synthétique : cette méthode s'oppose à la méthode analytique dans
la mesure où on passe du simple au composé ou de l'élément constitutif à l'élément
global. Ex. : on passe du phonème au morphème puis au syntagme pour atteindre
par assemblage une phrase.
7) La méthode dialectique : dans cette méthode, on oppose deux idées ou deux
arguments l'un s'appelle thèse et l'autre antithèse. De cette confrontation, on peut
déduire une idée qu'on appelle synthèse. Cette synthèse peut se transformer à son
tour en thèse qui va confronter une antithèse pout aboutir à une nouvelle synthèse.
8) La méthode systémique : elle consiste à considérer l'objet d'étude comme un
système, c'est-à-dire un ensemble interdépendant qui forme un tout. Si on touche
à un seul élément, les retombées seront sur l'ensemble. Ex. : les structuralistes voit
en la langue un système.
79
Les différents types de recherche
80
Comment faire un
XXXV -
XXXV
avant-projet d'un
mémoire ?
Un avant- projet de mémoire est la phase préliminaire d'un mémoire. Son but est
d'exposer le thème de votre recherche tout en essayant de convaincre un
enseignant de vous encadrer.
De quoi se compose un avant-projet de mémoire ?
Un avant-projet de mémoire se compose d'éléments suivants :
Les motivations, c'est-à-dire ce qui vous a incité à choisir votre thème de
recherche ;
Les objectifs de votre mémoire (ce que vous voulez démontrer) ;
Les concepts et les mots clés de votre thème de recherche;
La problématique de votre thème de recherche ;
Les hypothèses, c'est-à-dire les réponses à votre problématique avant d'entamer la
recherche ;
Plan de votre mémoire : vous allez essayer de donner un plan préliminaire à votre
mémoire (chapitres, sous-chapitres) ;
Les instruments de recherches : vous allez démonter les méthodes et les théories
que vous avez suivies ou appliquées pour réaliser votre mémoire ;
Corpus d'étude : vous allez nous parler de votre corpus s'il existe (son origine,
comment il a était choisi...).
Une bibliographie, c'est-à-dire les ouvrages sur lesquels vous avez basé pour
réaliser cet avant-projet.
81
La relecture
XXXVI -
XXXV
I
Après tout écrit, il faut une relecture pour voir s'il n'y a pas des erreurs commises
lors de la rédaction.
Cette relecture touche tous les aspects de langue et passe par plusieurs étapes :
a. Une relecture pour vérifier l'orthographe. Si nous n'avons pas omis les différents
accents, ou nous avons omis le doublement d'une consonne ;
b. Une lecture pour vérifier la grammaire. Si nous avons omis, par exemple,
l'accord du participe passé avec son sujet ou l'accord de l'adjectif qualificatif avec
son nom.si nous avons mis faussement un nom au pluriel. ;
c. Une relecture pour vérifier l'inexistence des ambigüités :
d. Une relecture pour supprimer les passe-partout :
e. Une relecture pour effacer répétitions et pléonasmes ;
f. Une relecture pour supprimer les éléments superflus ou inutiles ;
g. Une relecture pour vérifier la cohérence du texte (les règles de Charolles) ;
h. Une relecture pour vérifier s'il n'y a pas de digression (hors-sujet).
S'il est possible, il faut soumettre votre travail à une tierce personne pour vérifier
votre production avant de le remettre.
83
La soutenance
XXXVII -
XXXV
d'un mémoire
II
85
La soutenance d'un mémoire
86
Exercice
XXXVIII -
XXXV
III
Questions :
- Définissez les mots suivants : méthodologie, méthode, mémoire, exposé,
recherche bibliographique.
- Citez-moi quelques critères pour le choix d'un bon sujet de mémoire.
- Citez-moi quelques critères pour le choix d'un bon directeur de votre mémoire.
- Pourquoi doit-on éviter l'utilisation du pronom « je » lors de la rédaction d'un
mémoire ?
- Une bonne problématique dans un mémoire doit se conformer à certains critères.
Citez-moi quelques-uns.
- Que doit-on trouver sur la quatrième de couverture d'un mémoire ?
L'introduction d'un mémoire se divise en plusieurs étapes. Donnez-moi une seule
étape en l'expliquant succinctement.
87
Conclusion
89