Methodologie de Recherche

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Méthodologie de recherche

Le professeur: Mounir ARBAOUI


Guide de rédaction et de présentation de la recherche.

Ce guide a pour objectif d’harmoniser la rédaction afin de


permettre une meilleure valorisation et une optimale exploitation
des recherches des étudiants.
Il trace les grandes lignes et les recommandations relatives à la
structuration et à la présentation de la recherche.
Le mémoire de recherche permet à l'étudiant de démontrer qu'il a
acquis les capacités techniques, intellectuelles et théoriques
enseignées au cours de sa formation. Un mémoire est un travail
combinant les apports des différentes disciplines de la formation
suivie. Il doit aboutir à des analyses, et des conclusions théoriques
qui permettront au jury d'apprécier l'aptitude d’analyse de
l'étudiant sur un sujet précis.
La méthodologie de recherche juridique

La méthodologie de recherche juridique part du constat


selon lequel la connaissance du droit ne se réduit pas à la
connaissance des textes de loi et des jurisprudences et suppose
la maîtrise de méthodes et techniques spécifiques, impliquant
des logiques, des raisonnements, des analyses, des
classifications, des synthèses ou encore des modes
d’expression adéquats et propres au domaine juridique (le
jargon juridique).
Valorisation de la recherche

L’accomplissement de la recherche doit être:

- Le fruit d’un travail de recherche personnel et synthétique


loin du plagiat.
- Un travail académique de haut niveau.
- Riche en informations scientifiques originales.
- S’appuyant sur la jurisprudence et la doctrine.
- Contenant des avis personnels audacieux.
- Revêtant un esprit critique.
La détermination du sujet.

Pour le choix du sujet de mémoire vous devez arbitrer


entre vos goûts personnels, la valorisation que vous espérez en
tirer (sur le plan professionnel) et la faisabilité de la recherche
et l’encadrement réel et effectif du directeur du mémoire.
Un sujet de mémoire est d’abord une question d’intérêt
personnel qui doit être d’actualité, intéressant, et faisable.
Il vous faut trouver un sujet capable de vous intéresser tout
au long de l’année : il doit vous donner envie de vous plonger à
tout moment de l’année, même quand vous êtes débordé par le
rythme des travaux à rendre ou les révisions.
Un mémoire doit surtout être faisable !

Un sujet faisable répond d’abord à votre curiosité (avez-vous


vraiment envie de consacrer autant de temps à cette question ?) et
surtout, réalisable (capacité d’accès aux sources d’information -
archives officielles ou personnelles, statistiques, ouvrages, témoins...
- capacité d’accès aux personnes ressources, etc.).
Enfin, c’est un sujet réalisable dans le temps imposé et dans la
limite de vos compétences ou de celles que vous pouvez acquérir.
Le choix du sujet est la première étape fondamentale du travail de mémoire. Sa
détermination dépend de plusieurs choses:
- Centre d’intérêt de l’auteur.
- Lectures antérieures.
- Objectifs professionnels.
- Discussion avec les enseignants.
- Discussion avec des étudiants ayant déjà rédigé un mémoire.
Une fois le champ de recherche délimité, il faut encore se poser un certain
nombre de questions avant de se lancer dans ce travail.
- Ce sujet correspond-il à un besoin ?
- Existe-t-il une documentation suffisante ? (Les sources doivent être
accessibles et traitables).
- Peut-il être traité dans un délai raisonnable ?
Votre problématique, en tant que telle, est la matrice de tout
votre mémoire : c’est à partir de cette réflexion préalable - qui
permet de porter une évaluation objectivée d’une situation - que
vous devez apporter quelque chose de neuf : un questionnement
inédit, une manière différente de positionner un concept, etc. La
problématique est l’ensemble construit, autour d’une interrogation
principale, des questions (ou des hypothèses) qui permettent
d’aborder scientifiquement le sujet choisi. Elle doit constituer une
réponse à cette interrogation.
Le mémoire ne doit évidemment pas être un travail de synthèse des
connaissances existantes. Il s’agit « d’apporter votre pierre à
l’édifice ». Il est nécessaire de vous approprier le sujet, il s’agit
d’un travail de réflexion personnelle.
Il est donc essentiel de ne pas se précipiter sur un thème
jugé intéressant avant d’en avoir évalué les possibilités de
réalisation et avant de l’avoir localisé dans une
problématique générale. Il convient pour cela de se
documenter, de demander conseil à des personnes
compétentes.
Une fois le sujet choisi, il faut être capable de le préciser
en formulant une QUESTION CENTRALE UNIQUE
résumant toute la problématique du travail ! Il faut être
précis. Eviter les sujets vagues. La formulation de la question
de recherche est une étape décisive.
La problématique.

Toute bonne recherche vise à répondre à une question


précise. S'il y a besoin de faire une recherche, c'est qu'il y a
un problème dans notre compréhension des choses. Un
problème est une difficulté ou un manque de connaissances
qui a trouvé une formulation appropriée à l’intérieur d’un
champ de recherche, à l’aide des concepts, des théories et
des méthodes d’investigation qui lui sont propres. Bref, un
problème de recherche est un manque de connaissances prêt
à être traité scientifiquement.
Faites une étude minutieuse et approfondie des recherches qui
ont porté sur ce type de problèmes, avant d’énoncer votre
problématique de recherche.
Énoncez le problème de la manière la plus précise possible, en
utilisant des termes susceptibles de délimiter l’objet d’étude.
Assurez-vous que l’énoncé du problème soit assez clair pour
qu’on puisse comprendre ce dont il est question à la première
lecture; faites un test avec vos amis!
Assurez-vous aussi que l’ampleur du problème auquel vous
voulez vous attaquer n’est pas démesurée. Le projet doit être
faisable avec les ressources que vous avez, dans le temps qui est
disponible.
Formuler une problématique s’inscrit dans une méthode
de réflexion et d'argumentation et permet de relever bien des
défis intellectuels.
La problématique, c’est le fil conducteur de
l’argumentation qui permet d’induire chez le lecteur ou
l’auditeur, le sentiment d’une logique argumentative
convaincante dans un champ de réflexion déterminé et
clairement délimité.
Choisir un directeur de mémoire

Vous devez tenir compte de la capacité d’encadrement de votre


(futur-potentiel) directeur de mémoire :
Choisir un directeur suppose donc de se renseigner : sur sa
spécialité (secteur d’activité professionnelle, domaine de
recherches, réseaux professionnels, etc.), sa disponibilité
( ses périodes d’enseignements, s’il a déjà de nombreux
travaux à encadrer, etc.)…
La relation à mettre en place avec votre directeur est importante
: étant donné la finalité professionnelle de votre mémoire, il n’a
pas vocation à se substituer à votre investissement ! Tout
comme dans le monde professionnel, préparez vos rendez-vous
! (fiches, questions…)
La présentation du mémoire.

La page de garde: doit contenir les informations suivantes:


- Le logo de l’université et de la faculté en haut de la page
- La spécialité (Master de recherche en…...)
- Le nom et le prénom de l’étudiant.
- Le nom et le prénom de l’encadrant.
- L’année universitaire en bas de la page (au milieu).
Une page de dédicace: C’est une mention de nature personnelle.
Une page de remerciement: Il est d’usage de remercier l’établissement qui vous
a accueilli en stage. D’autres personnes peuvent également être remerciées
nommément si nécessaire (directeur, contacts professionnels, proches….)
Une liste des abréviations:
  Si vous utilisez des abréviations, vous devez les lister en début de
mémoire.
Sommaire:
Sur une page il reprend les principales parties du plan sans la
numérotation des pages (celle-ci sera reprise dans la table des
matières en fin de rapport). On n’y insère pas non plus les références
aux annexes, bibliographie, seul le plan est ici présenté. Le
sommaire doit être paginé. Le sommaire doit être placé avant
l’introduction et après la liste des abréviations et ne doit contenir
que les titres des grandes divisions.
Introduction: : c’est une partie essentielle ! Elle répond à un
calibrage délicat et rigoureux (sa taille peut représenter 10% de la
taille du mémoire). L’introduction a pour fonction principale de
présenter la problématique et la façon dont vous allez la traiter. Vous
devez y justifier votre démarche.
La rédaction de l’introduction doit être particulièrement soignée. Elle
constitue le point de départ de votre devoir et de votre démonstration.
De façon traditionnelle, l’introduction doit être présentée en partant
du plus large au plus précis (méthode de l’entonnoir). Si les étapes
suivantes peuvent être adaptées à chaque sujet, elles constituent un
guide minimal dont vous pouvez vous inspirer :
 
Phrase d’accroche : elle constitue votre entrée en matière. Vous ne devez
pas trop vous éloigner du sujet. Elle peut être une citation d’un auteur ou un
adage juridiques en relation avec le sujet.
Rappelez ensuite l’intitulé exact du sujet et exposez les définitions des
termes que vous avez retenues. C’est également à cet instant qu’il convient
de délimiter le sujet et d’expliquer pour quelles raisons vous avez écarté tel
ou tel aspect. N’hésitez pas à citer, sans entrer dans le détail, les textes
légaux concernés.
Donnez un aperçu historique du sujet ou de l’institution juridique que
vous voulez développer.
Exposez ensuite les intérêts du sujet, qu’ils soient pratiques ou/et
théoriques.
Annoncez le plan (n’annoncez ici que les deux parties).
Plan : Le mémoire doit être construit de manière
logique et enchaînée (pour permettre de développer
l’analyse sur la totalité du plan, et pas seulement la
dernière partie…) et équilibrée en 2 parties.
L’ensemble doit être cohérent. Le plan en général doit
être simple, les titres des chapitres seront courts et
indiqueront le contenu et les enjeux.
Le travail doit être structuré en parties subdivisées en
chapitres, ces derniers sont composés de sections qui
peuvent être elles-mêmes composées de paragraphes.
Conclusion : la fonction de la conclusion est assez
simple : il s’agit de conclure... Pour être explicite, il y a deux
étapes.
1) Faire le bilan de votre réflexion. Rappelez en une
phrase votre problématique; résumez en quelques lignes le
cheminement de votre démonstration (une phrase par sous
chapitre) et résumez votre travail en une formule conclusive.
2) Eventuellement, vous pouvez terminer par un
élargissement (un autre terrain qui serait intéressant). La
conclusion permet par ailleurs d’ouvrir sur d’autres recherches.
Sources et bibliographies : pour éviter toute forme de
plagiat (c’est une faute grave !), vous devez citer les auteurs et
les œuvres dont s’est nourrie votre réflexion. La bibliographie
est établie de manière alphabétique en distinguant les livres des
articles scientifiques. Vous veillerez à respecter les normes
pour les références bibliographiques…Quelques références
journalistiques peuvent être utilisées mais ce n’est pas
l’essentiel de vos sources, même pour un sujet d’actualité.
La bibliographie doit être riche en ouvrages en français et en ouvrages
en arabe. Elle doit contenir les rubriques suivantes:
-Les ouvrages généraux:
-Les ouvrages spéciaux:
-Les thèses, mémoires et colloques.
-Revues et articles de journaux.
-Textes de lois.
-Jurisprudence.
-Jurisprudence marocaine.
-Jurisprudence comparée.
Le classement de la bibliographie doit être fait par ordre alphabétique
des noms des auteurs des ouvrages, des mémoires et des revues.
Les informations concernant les documents sont prises, par ordre de
préférence :
-sur la page de titre, puis sur la couverture pour les ouvrages
commerciaux ;
-sur la couverture pour les thèses et mémoires dans leur version de
dépôt ;
-sur la première page ou l’en-tête pour un article.
Les informations bibliographiques sont recueillies préférentiellement au
moment de l’exploitation du document et non de manière rétrospective,
notamment pour les documents en version numérique. En cas de difficulté
pour identifier les informations nécessaires, les catalogues de
bibliothèque permettent de retrouver sous une forme structurée
l’information concernant le document utilisé.
 
Auteur [NOM prénom], Titre de l’ouvrage, complément du titre,
tomaison [vol. X / t. X], édition [Xe éd.], autre responsabilité
(préface, traduction, éditeur…) [Nom prénom (préf., trad., éd.)],
ville de publication, éditeur, année d’édition, pagination globale (en
bibliographie) ou numéro des pages concernées (en notes de bas de
page).
Ainsi, dans les modèles suivants, les mentions en rouge sont les
mentions obligatoires et minimales attendues dans les notes de bas
de page.
Les mentions en noir sont les mentions qui s’ajoutent aux
précédentes et forment la référence bibliographique complète dans
la bibliographie.
Dans la bibliographie ( pour les ouvrages imprimés)
-DUGUT Léon, L’État, le droit objectif et la loi positive, Moderne Franck (préf.),
Paris, Dalloz, 2003, 623 p.
-BAUDRY-LACANTINERIE Gabriel, Précis de droit civil, tome 1, 14e éd., Paris,
Sirey, 1926, 914 p.
-DALLOZ Édouard, VERGÉ Charles, VERGÉ Charles fils et al., Code des lois
politiques et administratives, tome 2, Bureau de la Jurisprudence Générale, 1891,
1432 p.
 En note de bas de page
-DUGUT Léon, L’État, le droit objectif et la loi positive, Dalloz, 2003, p. 68.
-BAUDRY-LACANTINERIE Gabriel, Précis de droit civil, Sirey, 1926, p. 8-12.
-DALLOZ Édouard, VERGÉ Charles, VERGÉ Charles fils et al., Code des lois
politiques et administratives, Bureau de la Jurisprudence Générale, 1891, p. 686-
712.
pour les ouvrages numériques:
Auteur [NOM prénom], Titre de l’ouvrage, complément du titre [en ligne],
tomaison [vol. X / t. X], édition [Xe éd.], autre responsabilité (préface,
traduction, éditeur…) [Nom prénom (préf., trad., éd.)], ville de publication,
éditeur, année d’édition, pagination globale (en bibliographie) ou numéro
des pages concernées (en notes de bas de page), [consulté le …], URL
Dans la bibliographie
COURBE Patrick et GOUTTENOIRE Adeline, Droit de la famille [en
ligne], 7e éd., Paris, Sirey, 2017, 572 p., [consulté le 9 janvier 2017],
http://www.dalloz-bibliotheque.fr/
MÉLIN-SOUCRAMANIEN Ferdinand et PACTET Pierre, Droit
constitutionnel, 34e éd., Paris, Sirey, 2015, 680 p., [consulté le 20 janvier
2017], http://www.dalloz-bibliotheque.fr/
En note de bas de page

COURBE Patrick et GOUTTENOIRE Adeline, Droit de la famille


[en ligne], Sirey, 2017, p.98-105, [consulté le 9 janvier 2017].

MÉLIN-SOUCRAMANIEN Ferdinand et PACTET Pierre, Droit


constitutionnel [en ligne], Sirey, 2015, spéc. p. 18, 54 et 101-
103, [consulté le 20 janvier 2017].
Les travaux universitaires ( thèses et mémoires):
Il s’agit ici des éditions de dépôt dans les bibliothèques
universitaires, c’est-à-dire des éditions non-commerciales. Les
éditions de thèses et mémoires publiées chez des éditeurs
commerciaux sont traitées comme des ouvrages.
Auteur [NOM Prénom], Titre, complément du titre, nom du/des
directeur(s) [Nom Prénom (dir.)], Intitulé du diplôme, discipline,
nom de l’université, année, pagination globale (en bibliographie)
ou numéro des pages concernées (en notes de bas de page).
 
 
Dans la bibliographie
-AUBIN Gérard, La seigneurie en Bordelais au 18 eme siècle d'après la
pratique notariale (1715-1789), Jaubert Pierre (dir.), thèse de doctorat,
droit, université de Bordeaux I, 1981, 958 p.
- RADÉ Christophe, Le droit à l’insertion dans la loi du 1 er décembre
1988 relative au revenu minimum d’insertion, Laborde Jean-Pierre (dir.),
mémoire de DEA, droit social, université de Bordeaux I, 1991, 93 p.
En note de bas de page
-AUBIN Gérard, La seigneurie en Bordelais au 18 eme siècle d'après la
pratique notariale (1715-1789), thèse de doctorat, droit, université de
Bordeaux I, 1981, p. 74.
- RADÉ Christophe, Le droit à l’insertion dans la loi du 1 er décembre
1988 relative au revenu minimum d’insertion, mémoire de DEA, droit
social, 1991, université de Bordeaux I, p. 74.
Pour les articles des revues:
Auteur [NOM prénom], « Titre de l’article, complément du titre
», Titre de la revue, partie, mois année, numéro, pagination
globale (en bibliographie) ou numéro de paragraphe ou des
pages concernées (en notes de bas de page)

Dans la bibliographie:
HAUSER Jean, « Le préjudice d’être né, question de principe
», Droit et patrimoine, janvier 2001, n° 89, p. 6-8.
GOGOS-GINTRAND Amélie, «Le pacte commissoire : une
institution dangereuse par nature », Revue de la recherche
juridique. Droit prospectif, septembre 2011, n° 1, p. 401-422.
En note de bas de page

HAUSER Jean, « Le préjudice d’être né, question de principe


», Droit et pat., 2001, p.7.
GOGOS-GINTRAND Amélie, « Le pacte commissoire : une
institution dangereuse par nature », Rev. rech. jurid., droit
prospect., 2011, p. 403.
Les annexes:
de courtes annexes peuvent comporter des documents
importants (ce n’est pas un lieu où l’on met tout ce que l’on
n’a pas pu « caser » avant…).Un sommaire détaillé se trouve
en fin de document. Elles doivent être clairement numérotées
et indexées .
Les annexes doivent contenir des textes de lois,
illustrations, des copies d’arrêts… Ces annexes sont placés
après la bibliographie.
Table des matières : plan détaillé faisant apparaître l’ensemble
des parties et sous-parties (utilisez la fonction feuille de style
dans votre logiciel de traitement de texte). Elle doit être placée à
la fin de la recherche avec toutes les subdivisions et les numéros
des pages.
La quatrième couverture:

Egalement cartonnée, elle reprend le résumé du travail


et les mots clés en français, en anglais et en arabe. Le choix
des mots clés est important car ce sont eux qui permettront
d’indexer votre travail dans les bases de données.
 
Standardisation de la présentation (mise en page)

Pour standardiser la présentation, il est recommandé de respecter les


règles suivantes:
- Utiliser la police de caractère Times New Roman de taille 12 points pour
le corps du sujet.
- Utiliser la police de caractère Times New Roman de taille 10 points pour
les notes de bas de pages.
- Interligne 1,5.
- Marges de 2,5 cm à gauche, 2 cm à droite, en haut et en bas.
- entête et pieds de page : on peut rappeler en tête le nom et le titre.
- Une numérotation dès la page de la liste des abréviations ( en pied de
page) et doit englober la bibliographie, les annexes et la table de matières.
- Le nombre minimal des pages est 60.
La présentation power point et soutenance

- Page de garde: doit contenir les mêmes informations requises dans le support
Word.
- Deuxième diapo: La bibliographie.
- Troisième diapo: Le plan.
- Le dernier diapo: La conclusion.
- Le nombre des diapos entre 20 et 30.
- Le temps imparti à chaque présentation est de 15 mn.
- La soutenance orale est un exercice en soi et reçoit une note elle aussi.
Vous devez donc la préparer avec le plus grand sérieux. La soutenance est
l’occasion de défendre votre travail et d’avoir un retour détaillé sur celui-ci.
vous commencez par présenter votre travail. Il est inutile et même maladroit
de rentrer dans un résumé trop détaillé : les membres du jury ont déjà lu votre
mémoire. Il s’agit plutôt de le défendre en expliquant rapidement comment
vous avez choisi le sujet et l’intérêt sur lequel il porte.
Quelques conseils pratiques et erreurs à éviter.

Un mémoire de fin d’études doit revêtir un caractère scientifique en


ce sens qu’il doit reposer sur des fondements théoriques et une
méthodologie rigoureuse.
-Pas d’état d’âme ou de jugements de valeur.
-Attention, tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par
l’auteur. Eviter donc de reprendre des formules toutes faites prises de
la bibliographie sans en avoir cerner/compris tous les fondements.
-Tous les avis doivent être soigneusement justifiés.
-Le mémoire de fin d’études est un travail d’initiation à la recherche
qui nécessite un apport personnel. Vous êtes donc amené à réaliser un
travail de conception et non une simple compilation. Ce travail doit
vous permettre d’acquérir un sens critique et un esprit de synthèse.
-Attention à l’orthographe, Faites également relire votre
document par une tierce personne, la correction sera d’autant
plus objective.
-Veiller à la concordance des temps au sein du mémoire.
-Mettez des transitions entre les différentes parties du
document. Ces parties doivent s’enchaîner de manière
naturelle pour le lecteur.
Les critères d’évaluation

 
-La forme
-La problématique
-La maîtrise des concepts développés.
-L’articulation des idées et le plan.
-La qualité et la citation des sources.
-La richesse des sources bibliographiques.
-L’actualisation des textes de lois.
-La capacité de synthèse (introduction, conclusion)
-La maitrise des techniques de la présentation lors de la soutenance.
- Une langue correcte et un style simple et cohérent.
Les sujets à traiter:
Merci pour votre attention

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