551f0ab18d48e PDF
551f0ab18d48e PDF
551f0ab18d48e PDF
Préparer par :
MACHKOUR Yahya
Encadrer par :
Remerciement
2
Sommaire
Introduction ...................................................................................................
…....3
1. Présentation du
groupe………………………………………………………………………....
...11
2. Présentation de « Afriquia
SMDC »...............................................................12
3. Produits de
l’entreprise……………………………………………………………………
……....15
Partie II : Le cout de
revient.................................................................................16
Chapitre 1 : Principes généraux « Aspect du cout de
revient »…………………………....17
1. Les charges
d’implantation.........................................................................18
2. Les charges de
fonctionnement..................................................................18
3
3. Charges spécifiquesà chaque
organisation................................................19
Conclusion…………………………………………………………………………
…………………………………37
Introduction
4
Dans ce rapport de stage on va traiter le thème du cout de revient
d’une station de service.
En premier lieu, on va donnée une image générale sur le secteur
pétrolier au Maroc, ainsi qu’une présentation de notre société d’accueil.
C’est un outil de pilotage intéressant surtout utilisé dans les moyennes et les
grandes entreprises.
5
Partie I : Présentation de la
société et son secteur d’activité
6
Chapitre 1. Présentation du secteur de
Pétrolier au Maroc
1.1 Historique
L'exploration pétrolière au Maroc a été initiée au début du siècle dernier et a été marquée
par cinq grandes périodes :
• De 1900 à 1928 : l'exploration pétrolière dans le bassin du Gharb, encouragée par la
présence de suintements de pétrole, a permis la découverte du gisement d’huile
d'Ain Hamra en 1923.
• De 1928 à 1958 : cette période a vu la création du BRPM (Bureau de Recherches et
de Participations Minières) en 1928 et la SCP (Société Chérifienne du Pétrole) en
1929. La SCP avait en charge la réalisation des activités relatives à l'exploration
pétrolière.
7
• Les techniques de sismique réflexion ont été introduites pour la première fois dans
l'évaluation des bassins du Gharb et du Prérif en 1935. Cependant, cet outil n’a été
utilisé qu’en 1955 pour l’exploration des bassins d’Essaouira, Souss et Guercif. Le
pétrole et le gaz ont été découverts dans le Prérif et Sidi Fili. La production totale de
pétrole, au cours de cette période, a atteint 8 millions de barils.
• De 1958 à 1981 : la promulgation de la loi des hydrocarbures a attiré des
investissements internationaux. Les explorations effectuées par le BRPM et ses
partenaires ont été étendues sur la plupart des bassins marocains. Les puits forés
durant cette période ont permis la découverte d’accumulations commerciales de
pétrole et de gaz dans les bassins d'Essaouira et du Gharb. À la fin de 1981, la
production totale a avoisiné 9 millions de barils de pétrole et 35 milliards de pieds
cubes de gaz.
• De 1981 à 2003 : l’ONAREP (Office National de Recherches et d'Exploitations
Pétrolières) a été créé, avec pour mission l’exploration des hydrocarbures au Maroc
par ses propres moyens et en partenariat avec des compagnies pétrolières étrangères.
Depuis la création de l’ONAREP, 85 puits ont été forés, dont 50 ont été menés
conjointement avec des sociétés internationales. Cette activité a permis la
découverte du gaz / condensat dans la région de Meskala (Essaouira) et de plusieurs
accumulations de gaz biogénique dans le bassin du Gharb.
• Les amendements, apportés à la loi des hydrocarbures en 1992 et 2000, ont offert
des termes fiscaux très incitatifs aux investisseurs et ont permis de drainer
d’avantage de sociétés pétrolières internationales dans le secteur des hydrocarbures.
• En 2003, l’ONHYM (Office National des Hydrocarbures et des Mines) fut créé,
suite à la fusion de l'ONAREP et du BRPM, marquant ainsi une nouvelle ère,
caractérisée par une stratégie dynamique basée sur la synergie de l’ensemble des
composantes de l’Office, dans le but de mettre en évidence et de développer les
potentialités pétrolières et minières du Maroc.
À ce jour, 36 puits ont été forés avec 27 084,00 km² de sismique 3D et 153 504,00 km de
sismique 2D acquis dans l'offshore et 49 227,00 km de sismique 2D et 1 635,00 km² de
sismique 3D ont été réalisés en onshore et 273 puits forés.
D’une manière générale, le Maroc reste encore sous-exploré. La plupart de ses bassins
sédimentaires disposent d’un énorme potentiel pour l'exploration.
L'analyse de la base de données des puits met en évidence trois faits importants :
• Le nombre de puits forés reste extrêmement faible et négligeable par rapport à la
surface couverte par les bassins sédimentaires ;
• De nombreux puits n'ont pas atteint leurs objectifs, en raison de problèmes
techniques ;
• Le nombre de concepts d'exploration, jusqu'à présent testés, est très limité.
Il est important de noter que les bassins sédimentaires marocains sont caractérisés par la
présence de systèmes pétroliers viables, présentant un bon potentiel en hydrocarbures.
En effet, les études les plus récentes, intégrant la synthèse d’études régionales, basées sur
d’importantes données sismiques, dont notamment celles en offshore, ont permis de générer
de nouveaux concepts d'exploration. Ces études ont également permis de définir de
nombreuses structures proposées pour forage.
8
Un large portefeuille de concepts a été élaboré et de nombreuses structures attrayantes et
prometteuses ont été définies.
Le pétrole est la principale source des carburants utilisés par les véhicules
automobiles, les avions et les bateaux. Bien souvent, nos maisons, bureaux, écoles, hôpitaux
et centres commerciaux sont chauffés grâce au pétrole. De plus, l'industrie est la plus grande
utilisatrice de pétrole - l'énergie qu'il procure sert à transformer des matières premières en
9
objets que nous utilisons tous les jours. Le pétrole sert également de matière première dans
la fabrication de milliers de produits industriels et de biens de consommation, comme les
plastiques, les peintures, le caoutchouc, les engrais, les détergents, les colorants, les textiles
et les solvants.
10
Chapitre 2 : Présentation de la structure
d’accueil « Afriquia SMDC »
1. Presentation du groupe
11
2. Presentation de « Afriquia SMDC »
2.1Historique
Année Evènement
Ahmed OuldhadjAkhannouch fonde sa première boutique à Casablanca. Il revend de
1932
l’essence acheté à des sociétés étrangères.
Ahmed Akhannouch s’associe à Haj Ahmed Wakrim pour créer Afriquia SMDC,
1959
première société marocaine de distribution de carburants.
Afriquia acquiert un dépôt de stockage à Casablanca dont la capacité s’élève à
1962 286.000 m3. Il devient ainsi le second dépôt de stockage du pays après la raffinerie de
la SAMIR.
1965 Afriquia SMDC se lance dans la distribution de gaz en créant Afriquia Gaz.
1972 Afriquia SMDC lance la commercialisation de lubrifiants.
Suite à des intempéries empêchant les pétroliers d’accoster, l’Etat fait appel à Afriquia
1974 qui, grâce à ses grandes capacités de stockage, a pu contribuer à éviter des ruptures de
stocks de carburant.
1994 Le groupe Afriquia SMDC devient Akwa Holding.
2001 Akwa Holding change son nom en Akwa Group.
Participation active d’Afriquia SMDC pour la couverture des besoins du pays en
2002
produits énergétiques, suite à l’incendie de la SAMIR.
Akwa Group rachète Oismine Group (Somepi Carburants) et Afriquia SMDC est
2005 consacrée cette année-là, comme première société de distribution de carburant au
Maroc.
• L’opération de rebranding du réseau Somepi. Après cette opération, le réseau
de stations Afriquia est passé à 400 stations;
2006 • La généralisation des cartes Firm à l’ensemble du réseau.
• Afriquia et le troisième pétrolier mondial, Chevron Texaco, signent un
partenariat pour consolider leurs activités lubrifiantes au Maroc.
• Accord de partenariat pour la réalisation du Terminal de stockage dans le Port
de Tanger (Tanger Med);
2007
• Création du CLUB AFRIQUIA pour récompenser la fidélité des clients;
• Démarrage du Centre de Relation Clientèle.
Lancement et extension du Centre de Relation Clientèle pour la gestion de toutes les
2008
interfaces avec le client.
12
• Extension du Centre de Relation Clientèle au Service Après Vente, à la
clientèle des cartes Afriquia et aux porteurs de la carte Fidélité Afriquia
2009
• Généralisation du Super Sans Plomb sur l’ensemble du réseau
• Lancement du Gasoil+ 50.
Grâce aux compétences de ses forces vives combinées à une mobilisation de ses équipes et
à une logistique de pointe, Afriquia SMDC œuvre, tous les jours, pour offrir une qualité
toujours meilleure tant pour ses produits que pour les services qu’elle propose à ses clients.
Afriquia SMDC, parmi les plus grandes entreprises marocaines, contribue à la distribution
de carburant, l’une des sources énergétiques indispensables à la vie humaine.
En possession d’un certificat de qualité « ISO 9001 – Version 2008 », dans la finalité de
s'ouvrir encore plus au marché mondial, faire face aux exigences de la mondialisation, et
mieux satisfaire sa clientèle.
Le réseau des stations de la société Afriquia SMDC se compose de différents stations qui
couvrent le royaume, on distingue parmi ces dernières les complexes les plus importants et
qui génère une forte rentabilité et présente une image de marque fidele.
• Vente de carburant
13
• Lavage
Aujourd’hui, Afriquia SMDC peut se targuer d’avoir le plus grand réseau de stations-
service au Maroc avec plus de 500 stations réparties sur tout le Royaume.
Création 1959
14
Téléphone 05 22 35 22 35 end_of_the_skype_highlighting
2.4 Organigramme
15
3.Produits de l’entreprise
Carburants
16
17
Partie II : Le cout de revient
18
Chapitre 1 : Principes Généraux
Construction ;
19
• Matériel d‘équipements de bureau ;
• Matériel de transport ;
• Terrain ;.....
Ce sont des charges que la société engage pour faire fonctionner ses
activités. Ce sont :
Services extérieurs ;
Impôts et taxes ;
Frais de personnel ;
Frais financier ;
20
Matière première ;
Matière consommable.
21
Une responsabilité, d'un directeur, chef de service, contremaître, ... ;
Une activité d'exploitation : famille de produits (marchandises, biens
fabriqués, services rendus), produit individualisé, ou stade d'élaboration d'un
produit (étude, achat, production, distribution, ...).
soit globalement,
soit par unité de marchandise vendue,
soit par produit fini vendu,
soit par prestation réalisée.
22
2. Les éléments du coût de revient
Le coût de revient peut être décomposé en plusieurs éléments :
2.1 Les coûts d’achat et d’approvisionnement :
Les coûts d’achat représentent tous ce qu’a coûté l’acquisition de marchandise
et les matières achetées jusqu’au moment de leurs mise en stock.
Le coût d’achat comporte :
Le prix d’achat :
Prix d’achat hors taxes récupérables, les taxes non récupérables sont à la
charge de l’entreprise donc ils font partie du coût d’achat.
Les frais autres que le prix d’achat :
Ou frais accessoires qui se divisent en :
- Frais accessoires d’achat : Frais payés à des tiers concernant les matières et la
marchandise avant l’arrivé dans l’entreprise, comme le transport et les commissions.
Ces frais peuvent être calculés avec le coût d’achat ou séparément.
- Frais accessoires d’approvisionnement : Les frais accessoires d’approvisionnement
sont des charges indirectes qui concernent la mise en stock des marchandises des
matières et des fournitures.
Coût d’achat = Prix d’achat + Frais autres que le prix
d’achat
23
Les évaluations des coûts de production sont de plus en plus effectuées pour
les activités de servicesdu secteur tertiaire (banques, assurances, hôtels,
transporteurs, agences de voyages, ...)
Composition.
Charges directes.
Elles comprennent :
•le coût d’achat des matières premières consommées ou utilisées, évalué à partir des
sorties de stock, selon la méthode de l’inventaire permanent au CUMP le plus
souvent.
•les charges de main d’œuvre directede production : rémunérations des ouvriers, des
techniciens, des responsables d’ateliers, ...
Charges indirectes.
Ce sont les charges réparties dans les différents centres d’analyse tels que les
centres principaux : « atelier de production », « montage », « finition », « assemblage
»..., dont l’activité est mesurée en unités d’œuvre de production (nombre d’heures de
main d’œuvre directe, nombre d’heures machines, nombre de produits, ...).
Les coûts des unités d’œuvre seront ensuite imputés au coût de chaque
catégorie de produit en fonction du nombre d’unités d’œuvre nécessaire.
Méthodes de calcul.
Les calculs sont présentés sous forme de tableaux pour chaque élément de coût de
production (charges directes, charges indirectes) avec coût unitaire, quantité, montant.
24
+
Charges de main d’œuvre directe de production
+
Charges indirectes de production imputées
Coût de production unitaire
=
Coût de production total / Quantité fabriquée
Ils comprennent :
•les charges de main d’œuvre directe: rémunérations des vendeurs, des représentants, des
livreurs, des commerciaux, ...
25
ou induites par des considérations fiscales : c'est essentiellement le cas des
amortissements, lorsqu'ils sont très différents de la dépréciation économique réelle
des biens et que cette dernière peut être évaluée. Des amortissements
«économiques" peuvent alors être substitués aux amortissements comptables
d'origine fiscale dans les calculs de coûts.
4. La période de calcul
26
procédure en une charge d'abonnement mensuel de 100. Si la charge n'est
pas connue à l'avance au moment où l'on établit les comptes analytiques
d'une période, il est nécessaire d'introduire dans ces comptes une charge
estimée. Il en va de même des charges que la comptabilité générale mettrait
trop de temps à fournir. Le comptable introduit alors dans le système
d'analyse des éléments approchés, quitte à faire ensuite apparaître la
différence lorsqu'il souhaitera, par souci de vérification, confronter les
résultats donnés par la comptabilité analytique à ceux de la comptabilité
générale.
Lorsqu'elle n'est pas exclusivement centrée sur le contrôle d'écarts entre
normes et réalisationsde centres de responsabilité, une comptabilité
analytique en coûts complets est généralementdestinée en premier lieu à
calculer des coûts de production ou de revient des produits de l'entreprise.
Les charges suivent alors un cheminement différent selon qu'on les
considère comme directesou indirectes.
Une charge est dite directe par rapport au coût du produit considéré si
son affectation est possible sans calcul conventionnel, grâce à un moyen de
mesure effectivement disponible (compteur, chronomètre, pointage, ...).
Une charge est dire indirecte dans le cas contraire. Son traitement
comprend alors trois opérations successives.
27
2. Cession de prestations entre centres d'analyse : on parle alors de sous-
répartition ;
28
Chapitre 2 : Cas Pratique d’une station de
service
Station Afriquia
29
Etape 1 : Calcul du coût d’achat des produits.
Coût de revient
30
3. calcul du cout de revient dans notre cas :
31
3.1 Les catégories de stations Afriquia
32
3.2 Détermination et calcule des charges de la station
33
34
3.3 Cout de revient pour le carburant
Gasoil :
49.226.724,00 Dhs
Essence :
29.782.400,00 Dhs
35
36
37
38
Conclusion
Site Web
www.Akwagroup.com
www.Afriquia.ma
www.men.gov.ma
www.Doc-etudiant.fr
40
Introduction ...................................................................................................
…....3
1. Présentation du
groupe………………………………………………………………………....
...11
2. Présentation de « Afriquia
SMDC »...............................................................11
2.1
Historique……………………………………………………………………
……………………..11
2.2 Informations
générales……………………………………………………………………
….12
2.3 Carte d’identité d’ «Afriquia
SMDC »………………………………………………....13
2.4
Organigramme…………………………………………………………………
…………………14
3. Produits de
l’entreprise……………………………………………………………………
……....15
Partie II : Le cout de
revient.................................................................................16
Chapitre 1 : Principes généraux « Aspect du cout de
revient »…………………………....17
Conclusion…………………………………………………………………………
…………………………………37
Bibliographie………………………………………………………………………
………………………………38
43