Rapportdestagerma 150513130020 Lva1
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R A P P O R T D E S TA G E P R O F E S I O N N E L
Sous le thème: Diagnostic financier de la société
CHETTO Assurance
Année universitaire 2 0 1 2 / 2 0 1 3
Assurance CHETTO
s
Sommaire
Sommaire 4
Liste des abréviations 6
Introduction générale 7
Introduction 28
I- Notions fondamentales 47
II- Tableau de synthèse des masses de bilan 48
III- Tableau des emplois et ressources 49
Chapitre 5 : Synthèse du diagnostic financier 50
Conclusion 52
Liste des annexes 53
Bibliographie 54
Web graphie 55
Annexes 56
Assurance CHETTO
s
Tout au long de cette période, nous avons concentré notre attention sur
l’analyse des différents points clés du diagnostic selon la nature des problèmes
confrontés et la situation de l’entreprise.
Première partie :
Présentation
Générale
Introduction
I-1.Définition de l’assurance :
L'assurance est une sorte de mutualité, donc c'est la réunion de nombreuses personnes qui
risquent d'être frappées par un événement similaire coûteux ou dommageable, s'accordent
entre elles à l'avance pour venir en aide à celui ou ceux qui sont frappés par le sort.
Chaque assuré souscripteur verse sa quote-part à l'assurance. L'ensemble des primes ainsi
versées finance le remboursement des sinistres dans une même catégorie de risques.
L'industrie d'assurance consiste donc à une organisation de la collecte des capitaux et leur
versement aux personnes frappées par le risque en cas de sinistre.
Donc l'assurance est une opération par la quelle une personne, l'assuré, se fait promettre
moyennant une rémunération (la prime), pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d'un
risque, une prestation pour une autre partie, l'assureur, qui prenant en charge un ensemble de
risques les compense conformément aux lois de la statistiques.
L'assurance est le seul moyen au monde de faire supporter par autrui, l'assureur, ce que
vous ne pouvez pas supporter seul.
Cependant, tous les risques ne sont pas assurables .Pour qu'un risque soit assurable doit
obéir à trois règles :
Être futur ;
Être aléatoire et incertain dans sa survenance et dans sa date ;
Être indépendant de la volonté de l’assuré.
I-2.Histoire de l’assurance :
L’assurance est née du risque maritime. Les premiers assurés ont été les armateurs
du monde méditerranéen. Les cargaisons maritimes représentaient des sommes importantes et
les chances de bonne arrivée étaient faibles. Pour armer leurs bateaux, les marchands avaient
donc besoin de fonds important et étaient contraints de faire appel au banquier. Si le navire
faisait naufrage, le marchand ne remboursait rien au banquier. Par contre, si la cargaison
arrivait à bon port, le banquier recevait, en plus du montant de son prêt majoré des intérêts,
une fraction du prix des biens transportés, ce qui représentait la contrepartie du risque de
naufrage qu’il avait pris et lui permettait de prendre de nouveaux risques de naufrage.
Ce système se perfectionna jusqu’au jour où, moyennant une certaine somme d’argent
versé d’abord au moment du départ du navire, une autre personne, généralement un autre
marchand, promettait à l’armateur de lui rembourser son bateau en cas de naufrage. Le
principe de l’assurance moderne était fixé. Le plus ancien contrat connu d’assurance maritime
date de l’année 1347 : il fut signé à Gênes et couvrait la cargaison du " Santa Clara " pour un
voyage de Gênes à Majorque.
L’assurance terrestre est née, quant à el e, bien après l’assurance maritime. L’assurance
incendie naît en Grande Bretagne à la suite du grand incendie de Londres (1666).
Depuis sa création, le principe même de l’assurance a été peu modifié mais les
caractéristiques de la société industriel e en ont favorisé l’essor. Dès le 18è siècle, l’altitude
du corps social vis-à-vis de l’individu évolue. Les liens familiaux se resserrent. Le "siècle des
lumières" accorde une importante nouvel e à l’individu et à sa promotion sociale. Or un des
moyens de la réussite sociale est la sauvegarde du patrimoine. L’assurance y contribuera.
Avec l’ère industriel e, l’élévation du niveau de vie rend plus sensible le besoin de sécurité.
La société industrielle commence à se préoccuper des activités dangereuses et des nuisances
qu’el e sécrète. Avec l’assurance contre les accidents du travail, la seconde moitié du 19è
siècle voit la naissance de l’assurance accidents, qui couvre aujourd’hui les risques de la vie
moderne, en al ant de l’automobile à la pollution ou à l’utilisation civile de l’atome.
Ces progrès de l’assurance traduisent une attitude nouvel e devant le risque. Autrefois
considéré comme une fatalité, le risque est devenu aujourd’hui un aléa contre lequel le corps
social veut être couvert. L’exemple de la maladie est à cet égard caractéristique. Voici encore
trois siècles, une médecine rudimentaire et une forte mortalité à tous les âges de la vie
donnaient à la maladie et à la mort un caractère familier qui poussait l’ensemble des individus
à s’y résigner.
A l’heure de la greffe du cœur et d’une espérance de vie plus longue, tout décès survenant
avant l’échéance "normale " est beaucoup plus durement ressentie par le corps social.
L’exigence d’une couverture contre le risque de maladie ou de mort s’en est suivie et fait
qu’aujourd’hui la quasi-totalité de la population est couverte, bien que très inégalement,
contre les risques. Ainsi progrès technique et développement du niveau de vie se conjuguent
pour accroître de manière considérable la demande d’assurance.
II. Au Maroc, l'assurance n'a pas été toujours une culture de nos ancêtres. Pendant
longtemps, l'opération d'assurance a été considérée comme immorale car elle
développait la négligence et la notion de pari. Elle a été rejetée par le système
juridique islamique, hormis les impératifs du développement économique. De même
que, le pouvoir d'achat limité de certaines couches de la population qui considèrent
l'assurance comme un produit de luxe, réservé aux marocains issus de la classe à
revenu élevé, constituait en partie un véritable handicap au développement naturel du
secteur. Pour toutes ces raisons, l'assurance, toutes branches confondues, totalement
étrangère à la tradition juridique du pays, n'a pu voir le jour qu'après l'avènement du
protectorat. Avec le temps, cette pratique a pu tisser une place dans la société
marocaine. Les premières sociétés d'assurance étaient des compagnies étrangères qui
travaillaient dans l'assurance maritime, et ce n'est qu'après, que cette activité a pu se
généraliser pour toucher d'autres secteurs. La transplantation de cette technique au
Maroc se justifie à l'origine d'une part, par l'arrivée des étrangers, attirés par les
richesses du pays et l'abondance de ses matières premières ainsi que les facilités
administratives et fiscales que leur accordaient les autorités du protectorat, et d'autre
part, par la volonté de se prémunir contre les aléas de l'avenir. Les premières sociétés
d'assurances maritimes (l’Espagnola en 1879, la Centrale et la Réparation en 1883,
The Calpean maritime Insurance Ltd en 1887, la Mannheim en 1886 et le Lloyd
Allman en 1893) ayant couvert des risques au Maroc remontent à la 2ème moitié du
19ème siècle et sont le fruit du régime des concessions étrangères en vertu du traité du
9 décembre 1856. Avec la première guerre mondiale, on a assisté à la création à
Tanger d'une compagnie d'assurances maritimes et de guerre "le Maroc" en 1916,
dissoute quatre années plus tard. Une des conséquences de la 2ème guerre mondiale a
été la naissance de 23 compagnies d'assurances entre 1941 et 1951 dont le capital était
en majorité étranger, exception faite de la Royale Marocaine d'Assurances, créée en
1950 avec la participation de capitaux marocains et la création en 1960 de deux
compagnies "C.N.I.A." (la Compagnie Nord africaine et Intercontinentale
d'Assurances) et "S.C.R." (Société Centrale de Réassurance) avec la participation de
l'Etat par l'intermédiaire de la Caisse de Dépôt et de Gestion (C.D.G.).
L’état :
Assurance CHETTO
s
Dans un but de protection des assurés, l’état contrôle les activités d’assurances etde
réassurances. L’organisme chargé de cette Assurances et de la Prévoyance
Sociale (Ministère des Finances)
L’état intervient également pour imposer obligatoirement certaines assurances
dont la plus connue est la Responsabilité Civile, Auto.
Les sociétés d’assurance.
Ce sont les preneurs de risque qui encaissent les primes et paient les sinistres. Au
Maroc, on distingue 3 formes de sociétés d’assurances
- Les sociétés commerciales
- Les mutuelles ;
- Les organismes de prévoyance sociale.
Sociétés Commerciales
Ce sont des sociétés à but lucratif. Elles doivent avoir un capital minimum
légalement exigé. Elles sont dirigées par un conseil d’Administration.
pratiquer toutes les branches d’assurance, n’ont pas de lim
travaillent avec des intermédiaires (agents généraux et courtiers).
d. Les mutuelles d’assurance
Ce sont des associations. Les cotisations sont toujours variables. Elles ne
peuvent donc jamais pratiquer d’opérations impliquant une gestion en
capitalisation. Elles ne travaillent jamais avec les intermédiaires.
La CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale
La particularité de la CNSS réside dans le fait que cet organisme prévoit à la fois
des prestations à court terme et des prestations à long terme. Cette caisse sert en
outre des allocations familiales au profit des affiliés mariés avec des enfants.
La RCAR : Régime Collectif d’Assurance et de Retraite.
Il a pour but d’assurer, au titre des risques vieillesse, d’invalidité et de décès, le
versement de prestations au profit du personnel contractuel, de droit commun
employé par des organismes publics tels que offices, collectivités locales, etc.
(les fonctionnaires ne sont pas compris dans cette catégorie).
La CIMR : La caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite
Le régime de la CIMR est un régime mixte capitalisation/répartition. Il est
alimenté par les contributions patronales, qu’il gère par répartition. Les parts
salariales sont quant à elles, versées à une compagnie afin de constituer le volet
capitalisation.
-
Chapitre 2 : LA RMA WATANYA
I. Présentation du la RMA Watanya :
Le véritable tournant a été pris en 1988 avec l'arrivée de Monsieur Othman Benjelloun, qui
a accepté de présider aux destinées de cette institution et qui a insufflé une nouvelle
dynamique à la Royale Marocaine d'Assurances, qui a vu sa croissance fortifiée, sa rentabilité
renforcée et sa notoriété améliorée.
Le point d'orgue de notre activité a été, sans aucun doute, la participation à la privatisation
de BMCE Banc dans le cadre d’un consortium de partenaires de renom.
Assurance CHETTO
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Via les filiales BMCE Banc et Royale Marocaine d'Assurances, et accompagnés des
partenaires Commerzbank et UBP, le Groupe, a procédé au rachat des parts du GAN dans Al
Wataniya et l’Al iance Africaine d’Assurances en Décembre 1998.
1.3 Proximité :
RMA WATANYA utilise un langage clair et précis avec un discours à la portée de tous
afin d'être encore plus accessible. Nous cherchons à établir avec nos clients une relation
transparente basée sur la confiance.
2.3 Innovation :
RMA WATANYA recherche en permanence des solutions encore plus efficaces et à forte
valeur ajoutée pour notre clientèle et nos partenaires.
3.3 Expertise :
RMA WATANYA combine le meilleur des pratiques professionnelles de deux compagnies
reconnues pour le haut niveau technique de leurs collaborateurs et leur bonne connaissance du
secteur, capitalisant ainsi sur une expérience et un vécu de plus d'un demi-siècle.
4.3 Accompagnement :
RMA WATANYA dispose d'une grande solidité financière gage de crédibilité et fiabilité,
qu'elle allie à un engagement fort et pérenne aux côtés de ses clients et ses partenaires pour
l'accomplissement de leurs projets.
RMA WATANYA par l'innovation et dans la qualité, veut être considérée comme la
compagnie qui répond le mieux et de la façon la plus créative à l'ensemble des besoins de sa
clientèle, dans le cadre d’une éthique professionnelle rigoureuse.
4.5 Communication :
Avec le lancement de RMA WATANYA, une nouvelle marque voit le jour. Elle se consolide
progressivement autour des valeurs fondatrices qu’el e incarne : l’union des deux compagnies
au passé prestigieux, à l’identité affermie et au professionnalisme reconnu, au service d’un
ambitieux projet d’entreprise dont le client représente le noyau central de toute la stratégie de
développement.
6.5 Marketing :
Programme de fidélisation
Le lancement du programme de fidélisation RMA WATANYA constitue une innovation
de tail e dans la mesure où l’objectif est de tail e bénéficié très rapidement l’ensemble des
clients des avantages offerts. A travers cette démarche, RMA WATANYA entend pérenniser
la relation avec les clients acquis, en recruter de nouveaux, dynamiser la relation avec le
client en agence et motiver la force de vente. A cette fin, deux leviers ont été prévus : un
Intéressement pour les commerciaux des points de vente et une panoplie d’avantages pour les
clients fidèles.
Le lancement de ce programme est accompagné d’une formation de la force de vente du
réseau et d’une communication externe supportée par une campagne radio et affichage, outre
la publicité sur le lieu de vente (affiches et dépliant).
Produits et services
L’ensemble des produits commercialisés par RMA WATANYA a été transmis à la DAPS
pour homologation, conformément aux dispositions légales. Par ail eurs, une mise à l’image,
conformément à la nouvelle charte graphique de tous les documents administratifs et de
production, a été réalisée. Enfin, certains produits ont u leurs prestations et garanties
améliorées, notamment la multirisque automobile HIFAD.
I-1.Fiche signalétique :
I-2.Organigramme :
Direction
Générale
Service
Service Service Service Service
risques divers Servise Caisse
Production Archivage sinistre comptabilité
Ce service à pour mission principale la gestion de toute s les souscriptions des affaires
nouvel es (automobiles et cyclomoteurs…….). Le contrat d’assurance automobile s’adresse
aux résidents au Maroc. Il doit être souscrit par tout propriétaire d’un véhicule à moteur à 2 ;
3 ou 4 roues ou par la personne qui a garde ou qui agit en tant que souscripteur pour le compte
du propriétaire du véhicule. Les non résidents au Maroc (étrangères et nationaux) peuvent en
cas de besoin, assurer leur véhicule dans le cadre d’une assurance frontière d’une validité
maximum de trois mois. L’assurance automobile est une assurance obligatoire qui a pour
objet de garantir l’assuré contre les conséquences pécuniaires de la
responsabilité civile (RC) qu’il peut encourir en raison des dommages corporels
cause aux tiers.
Ce service effectue différents travaux à savoir :
2.3 ServiceComptabilité:
C'est le service qui accueil les clients victimes et son travail commence lors de la réalisation
du risque prévu dans le contrat d'assurance.
Les tâches effectuées sont :
Ouverture du dossier lors de la déclaration.
Gestion des dossiers
Rassemblement des pièces nécessaires pour le règlement du sinistre
Enregistrement des dossiers sinistres +saisie envoi bordereaux à la compagnie
Suivi des dossiers
Désignation d'un expert pour l'évaluation des dommages matériels relatifs à la
déclaration du sinistre.
La détermination de la responsabilité du client et du tiers et l'indemnisation du
sinistre sur la base du rapport de l'expert (voir l’annexe 1)
Saisie et envoi des bordereaux.
4.3 Service risques divers :
Service sinistre :
Remplissage des déclarations d’accident de travail (voir l’annexe 7) :
Classement et l’archivage des dossiers
Deuxième partie :
Diagnostic financier
de la société
ATTAAOUNE
Assurance CHETTO
s
Introduction :
Le diagnostic financier consiste à mettre le point sur la situation financière de l’entreprise
en mettant en évidence ses forces et ses faiblesses. En fait le diagnostic financier n’est autre
qu’une observation critique de la structure financière.
Le diagnostic financier peut être définie comme étant « une démarche qui s’appuie sur
l’examen de l’information comptable et financière fournie par l’entreprise, ayant pour but
d’apprécier le plus objectivement possible sa performance financière et économique et sa
solvabilité, et enfin son patrimoine ».
Premier niveau
Mesurer les performances économiques & financières. Evaluer la structure et l’équilibre financier.
Structure des capitaux
Productivité
Flux de trésorerie et
Activité
Rentabilité
Besoin de financement
Deuxième niveau
C’est ainsi que le diagnostic financier portera principalement sur les axes suivants :
Analyse fonctionnelle de l’équilibre fonctionnel :
Construction du bilan fonctionnel ;
Equilibres fondamentaux de l’équilibre fonctionnel ;
Calcul du FRF, BFRG, BFRE, BFRHE, TN ;
Commentaire.
Analyse de l’activité et de la rentabilité :
Tableau de formation du résultat (TFR) ;
Capacité d’autofinancement ;
Commentaire.
Analyse du résultat par la méthode des ratios :
Typologie ;
Analyse des flux financier :
Construction du tableau de financement :
la synthèse de masse du bilan ;
tableau emploi-ressources ;
Commentaire.
Pour effectuer le diagnostic financier, il est primordial de choisir une méthode d’analyse.
Celles-ci se présentent comme suite :
El e a pour objet d’étudier le passé, pour diagnostiquer le présent et prévoir l’avenir. El e peut
également être appliquée sur des états prévisionnels élaborés par l’entreprise. Seule une étude
sur plusieurs exercices (trois le plus souvent lorsque l’information est disponible) permet de
dégager des tendances et des évolutions.
Pour donner une vision globale sur la situation financière de la Société d’Assurances
CHETTO durant les trois exercices, on va procéder par une analyse de la structure des bilans
de l’entreprise présentés en annexes (annexe 8, 9, 10, 11, 12 et 13).
les immobilisations ont connu une augmentation de 24.16% entre 2011 et 2012 due
essentiel ement à l’acquisition des immobilisations corporel es et plus particulièrement
matériel de transport.
l’actif circulant a connu une faible augmentation entre 2010 et 2011de 0,29% et une
diminution entre 2011 et 2012 de 20,5% due à la dépréciation des créances ce qui
signifie que l’entreprise n’accorde plus des crédits.
« Le bilan indique à un moment donné, l’état des ressources et des emplois d’une
entreprise. C'est-à-dire ce qu’el e détient, et ce qu’el e doit ».
En analyse financière, le bilan a toujours constitué un document essentiel pour
l’appréciation de l’équilibre financier.
Exploitation 900 134,51 891 690,24 1 107 197,5 8 8336 81,51 8 859 362,84 7 044 675,69 1 597 069,91 1 586 244,24 1 884 615,87
Hors
- - - 414828 0 0 - - -
exploitation
Totaux 900 134,51 891 690,24 1 107 197,5 9 248 509,51 8 859 362,84 7 044 675,69 1 597 069,91 1 586 244,24 1 884 615,87
F.P
P.C T.P
ELEMENTS C.P D.F
2010 2011 2012 2010 2011 2012 2010 2011 2012 2010 2011 2012
Exploitation 5 301 415,66 5 984 206,64 6 523 491,45 - - - 284 233,17 387 976,39 402 568,38 - - -
Hors
- - - - - - 5 745 237,1 4 965 114,29 3 092 429,23 - - -
exploitation
Totaux 5 301 415,66 5 984 206,64 6 523 491,45 - - - 6 029 470,27 5 353 090,68 3 512 997,61 - - -
10000000
8000000
6000000
4000000
2000000
0 FDR BFRE BFRHE TN BFRG
2010 TN
-2000000
-4000000
-6000000
2011 2012
-8000000
L’équilibre de cette fonction est apprécie à partir de la notion du fonds de roulement (FDR).
Depuis 2010 et jusqu’à 2012, le FDR de la Sté d’assurances CHETTO a connu une
évolution importante. En effet, ce montant a augmenté en l’année 2012 de 6.16% et de 15,7%
en 2011. Ceci est dû à l’augmentation des capitaux propres et particulièrement les reports à
nouveau qui ont évolués de 10.23%en 2012. Cette augmentation s’explique par le non
distribution des dividendes du fait qu’il s’agit d’une société familiale.
Le cycle d’exploitation regroupe l’ensemble des opérations directement liées aux activités
cycliques de production et d’échanges commerciaux. Son équilibre est apprécié à l’aide de la
notion du besoin en fonds de roulement :
BFR = Actif circulant HT – Passif circulant HT
Le BFRE a connu pendant les 3 années une diminution, de -21% en 2012 et de -1%
en 2011. Cela est dû au décroissement de l’actif circulant d’exploitation et à la
progression du passif circulant d’exploitation. Effectivement, le compte clients et
comptes rattachés a connu une baisse de 15.65% et le compte autres créancier à connu
une hausse très importante de 35.26%. C’est la conséquence d’une politique de
commercialisation adoptée par le dirigeant qui accorde aux clients des délais de
paiement assez longs.
Le BFRHE des trois années est négatif. Ce déficit est amélioré en 2011 de 6.85% en
raison de :
Diminution des comptes d’associés créditeurs : -27%
Le BFRG de la Sté d’assurances CHETTO est positif durant les trois années. Il a connu
une amélioration en 2011 de 9% et de 1.82% en 2012. Ceci est dû à l’augmentation de
BFRE et BFRHE.
La trésorerie nette de l’entreprise est positive et très importante durant les trois années el e
dont elle a augmenté en 2010 de 34,17% dont elle a passé de 1 182 242,91dh en 2010 à
1 586 244,24dh en 2011, et elle a augmenté en 2012 de 19% dont le montant est de 1 884
615,87 dh.
Etant donné la particularité du cycle d’exploitation des assurances (cycle inversé : les
produits arrivent avant les charges), cette entreprise dispose effectivement d’une trésorerie
nette très importante (1 884 615,87 en 2012) et qui reste inexploitée.
De plus, la politique de paiement des clients adoptée par la société d’assurances CHETTO
accorde aux clients des délais de paiement très longs. Cette situation a changé après la
nouvelle loi des assurances qui stipule qu’un agent ne peut souscrire des contrats avec
Les CPC de la Sté d’Assurances CHETTO des années 2010, 2011 et 2012 sont présentés
en annexes (annexes 4, 5 et 6).
Le résultat d’exploitation de la société est très important, ce qui signifie que l’activité de
la société est rentable même si ce résultat n’a pas cessé de baisser depuis 2010. Cette baisse
est évaluée à 11.2% en 2011 et 6.22% en 2012.
C’est le solde découlant des produits et charges relatif aux décisions financières de
l’entreprise. Ce résultat permet d’apprécier la performance de l’entreprise concernant sa
politique de financement liée à l’activité courante.
Le résultat financier du cabinet CHETTO est nul pendant les trois années, donc il ne
participe pas dans le résultat net.
Le résultat courant résulte des opérations ordinaires de l’entreprise sur le plan industriel,
commercial, et financier, exclusion faite des éléments non courants et de l’incidence fiscale de
l’impôt sur les résultats.
Le résultat courant et en même augmentation que le résultat d’exploitation.
Le résultat net de l’exercice est en augmentation pendant les trois années, en conséquence de
l’accroissement de résultat courant et non courant. Cette augmentation et de 6,21% en 2011
et de 11,52% en 2012.
L’ESG met en évidence une succession de marges constituant autant de paliers dans la
formation de résultat net de l’exercice. ESG se compose de deux éléments à savoir :
Capacité d’autofinancement.
II-1. Tableau de Formation des Résultats (TFR) :
Tableau N° 7 : Le TFR
Commentaire :
Production de l’exercice :
Cet indicateur nous permet d’avoir une idée sur le niveau et l’évolution de la production
de l’exercice. El e comprend la production vendue, stocké, et la production immobilisée. La
production est considérée comme un meil eur indicateur de l’activité des entreprises
industrielles ou de services.
En effet, on constate que la production du cabinet CHETTO a augmenté entre 2010 et
2011 de 14,46%, et de 2.28% en 2012. Concernant la consommation, elle a évolué dans le
même sens que la production en augmentant de 22,87% entre 2010 et 2011 et de 14.32% en
2012. En fait, l’augmentation de la consommation est due essentiel ement à l’augmentation
des autres charges externes qui représente plus que 90% de la consommation de l’exercice.
Valeur ajoutée :
La valeur ajoutée constitue un indicateur pertinent du poids économique de l’entreprise
ainsi que sa tail e. El e permet de mesurer la productivité de l’entreprise et son aptitude à créer
de la richesse grâce à son savoir faire et à ses moyens. C’est la différence entre la production
globale (ou marge commerciale), et les consommations de biens et de services fournies par
des tiers pour cette production.
La valeur ajoutée de cette société a augmenté de 2 977 066,00 dhs en 2010 à 3 288
140,97 dhs en 2011 soit 10.5%. En 2012 la valeur ajoutée a connu une diminution de 4.31%.
Tableau N° 8 : La CAF
L’autofinancement :
L’autofinancement constitue le surplus monétaire généré par l’entreprise et conservé
durablement pour assurer le financement de ses activités ».
La capacité d’autofinancement du cabinet CHETTO a connu une augmentation
importante de 25% pour 2011 due à la croissance des dotations d’exploitation de l’actif
immobilisé, et une augmentation de 12,14% en 2012 due à la croissance des dotations
d’exploitation de l’actif immobilisé de 15,55%. Pour les reprises sont des reprises de l’actif
circulant. En général l’entreprise dispose d’une C.A.F importante qui va lui servir non
seulement de s’autofinancer pour couvrir le besoin en fonds de roulement et l’investissement,
mais également d’augmenter sa capacité d’endettement auquel les banquiers donnent une
importance majeur pour accorder des crédits aux entreprises. Il est primordial de signaler que
les dividendes n’ont pas été distribués pour les trois exercices.
Chapitre 3 : Analyse par la méthode des ratios :
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs considérées comme significatif. Il est calculé
en vue d’obtention d’une information concernant un aspect de la vie de l’entreprise.
L’analyse par les ratios ne prend sa pleine signification que lorsqu’el e est conduite dans
le temps et dans l’espace. L’interprétation des ratios se fait à partir de leurs évaluations dans
le temps.
Il existe différentes catégories de ratios que l’on peut calculer suivant ce que l’on cherche
à étudier au cours du diagnostic de l’entreprise.
Il est fréquent que l’on possède un groupement de ratios par catégorie dans le cadre d’un
diagnostic financier global. A titre d’exemple on peut lister les ratios d’activité, ratios de
rendement, ratios de liquidité, ratio de gestion.
. Il apparaît clairement que la méthode des ratios fournit à l’analyse financière un outil age
qu’il peut exploiter avec plus au moins de pertinence en fonction de sa capacité à choisir les
bons ratios par rapport à l’objectif visé et quant à sa capacité à interpréter valablement les
ratios ainsi utilisés.
Les capitaux propres représentent 65,11%du total du passif ce qui est bénéfique surtout
pour les créanciers de l’entreprise qui ont intérêt à voir les fonds propres prédominer dans la
structure de financement.
On constate aussi que les emplois stables de la Sté d’assurance CHETTO sont entièrement
financés pas les ressources stables (589,19%en 2012), et ils sont largement suffisants pour
couvrir le financement de l’exploitation de l’entreprise.
Le ratio de liquidité financière est de 53,92% en 2012 donne une image claire sur la
situation d’équilibre à court terme de l’entreprise puisque ses disponibilités financières
parviennent à financer plus que la moitié de ses dettes à court terme, la Sté d’assurances
CHETTO pourra donc honorer ses engagements à court terme.
Répartition de la V.A :
Charges de personnel
Personnel 60,25% 49,63% 57,70%
VA
Impôt taxes
Etat 0,56% 0,51% 0,56%
VA
Prêteurs Charges financières
0% 0% 0%
VA
Dividendes
Actionnaires 0% 0% 0%
VA
Autofinancement
Entreprise 29,66% 39,30% 31,17%
VA
Commentaire des ratios :
Le taux de valeur ajoutée, qui permet de mesurer le degré d’intégration des activités de
l’entreprise et la richesse créée, qui dépasse 60% en 2012 signifie que l’entreprise est
fortement intégrée.
La valeur ajoutée dégagée par l’entreprise est en grande partie absorbée par les charges de
personnel avec un taux de près de 57,70%, cela peut être expliqué par la défaillance de la
politique du personnel de l’entreprise. Alors que la partie consacrée à l’autofinancement ne
représente qu’à peu près 31%, il faut signaler que la Sté d’assurances CHETTO n’a pas
procédé à la distribution des bénéfices tout au long des trois derniers exercices et que la
totalité du résultat a été affecté au report à nouveau.
Pour le deuxième ratio d’exploitation, l’entreprise à une faible capacité de générer des
ressources de trésorerie (25,22% en 2012).
Pour la rentabilité financière qui est faible fait apparaître une défaillance à ce niveau
puisque le capital engagé n’est pas rentabilisé et n’engendre pas de ressources
supplémentaires.
Pour la rentabilité économique fait apparaitre que l’entreprise à une faible capacité à
rentabiliser ses investissements.
Chapitre 4 : Analyse des flux financiers
I- Notions fondamentales :
Le tableau de financement fait ressortir les mouvements financiers intervenus au cours d’un
exercice, c'est-à-dire les ressources nouvelles dont l’entreprise a disposé et les emplois
auxquels elle a procédé. Le tableau de financement permet de répondre à différentes questions
d’analyse financière d’un intérêt évident pour la compréhension des faits qui se sont produits
en cours d’exercice :
Si l’entreprise a crée suffisamment de liquidité pour payer l’impôt et
verser des dividendes.
Si l’entreprise qui perd de l’argent en cours d’année produit malgré tout
assez de liquidités pour payer les charges financières et rembourser les
mensualités d’emprunts ?
Dans quelles opérations d’investissement et de financement, la société
s’est engagée depuis la dernière clôture du bilan ?
Si les dettes augmentées et dans quel domaine l’argent a-t-il été investi ?
Si les besoins de financement d’exploitation ont diminué, sur quels
leviers les dirigeants ont agis, les stocks, les crédits clients ou les crédits
fournisseurs ?
Si la société a levé des capitaux en mettant des actions : comment les
fonds ont été utilisés ?
Le tableau de financement du plan comptable marocain comporte deux parties : La synthèse
des masses du bilan et le tableau des emplois et ressources.
Assurances CHETTO
VARIATION a-b
MASSES 2012 (a) 2011 (b)
Emplois Ressource
1 Financement permanent 6 523 491,45 5 984 206,64 539 284,81
2 Moins Actif Immobilisé 1 107 197,50 3 052 949,75 215 507,26
3 FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL (1-2) (A) 5 416 293,95 5 092 516,40 323 777,55
4 Actif circulant 7 044 675,69 8 859 362,84 1 814 687,15
5 Moins Passif circulant 3 512 997,61 5 353 090,68 1 858 093,07
6 BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL (4-5) (B) 3 531 678,08 3 506 272,16 25 405,92
7 TRESORERIE NETTE (ACTIF- PASSIF) = A – B 1 884 615,87 1 586 244,24 298 371,63
VARIATION b-c
MASSES 2011 (b) 2010 (c)
Emplois Ressource
1 Financement permanent 5 984 206,64 5 301 415,66 682 790,98
2 Moins Actif Immobilisé 891 690,24 900 134,51 8 444,27
3 FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL (1-2) (A) 5 092 516,4 4 401 281,15 691 235,25
4 Actif circulant 8 859 362,84 9 248 509,51 389 146,67
5 Moins Passif circulant 5 353 090,68 6 029 470,27 676 379,59
6 BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL (4-5) (B) 3 506 272,16 3219039,24 287 232,92
7 TRESORERIE NETTE (ACTIF- PASSIF) = A – B 1 586 244,24 1 182 241,91 404 002,33
Dans notre cas l’évolution du fonds de roulement était positive. La société d’assurances
CHETTO a effectivement passé d’un fonds de roulement positif de 4 401 281,15 dhs en
2010 à 5 092 516,4 dhs en 2011 pour atteindre 5 416 293,95 dhs en 2012, en général le fond
de roulement de celle-ci ne cesse d’augmenter.
L’évolution du besoin en fonds de roulement est positive lors des trois années, cela est dû
essentiellement à la diminution du passif circulant.
Concernant la trésorerie nette, elle a connu une évolution positive pendant les trois années
qui est dû à l’augmentation du besoin en fonds de roulement. Traduit par l’accroissement de
l’activité de la société d’assurances CHETTO.
III- Tableau des emplois et ressources :
Tableau N° 13 : Tableau des emplois et ressources
Emplois 2012 2011 Ressources 2012 2011
Distributions mises en paiement Capacité d'autofinancement de 904932,80 806908,25
au cours de l'exercice l'exercice
Acquisitions d'éléments d'actif Cessions ou réductions d'éléments
immobilisé d'actif immobilisé :
Immobilisations incorporelles 0 0 Cessions d'immobilisations :
Immobilisations corporelles 581155,25 115673,03 incorporelles
Le diagnostic financier nous a donné une vision globale sur la santé financière de
l’entreprise à travers ses forces et faiblesses, lesquel es el e doit arbitrer pour arriver à réaliser
un équilibre financier maîtrisé, une rentabilité meilleure et une gestion fiable.
II. Conclusions et Recommandations :
Création d’un service ressources humaines qui assure une adéquation poste/profil
et veille à la meilleure exploitation des compétences ;
Instal ation d’un système qui aura pour objectif l’investissement des fonds
disponibles ;
Avant de conclure le présent rapport, j'avoue que le stage est une source
autant d'enseignement que de renseignement, afin de débuter une carrière
professionnelle.
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Liste des annexes
www.rmawatanya.com
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www.abhatoo.net.ma
www.cgem.ma
Les Annexes