666 - Pierre Jovanovic PDF
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666
du vol organisé de l’or des Français
et de la destruction des Nations
par le dollar grâce aux gouvernements
et médias à ses ordres
www.lejardindeslivres.fr
Zhou Xiaochuan
gouverneur de la Banque Centrale de Chine 1
Steve Hanke
conseiller économique de Ronald Reagan 2
François Mitterrand 3
président de la République Française
Ayn Rand 4
« Depuis des millénaires, l’or a toujours été utilisé, directe-
ment ou indirectement à travers l’Histoire, comme monnaie.
En 1971, l’or a été retiré du système monétaire par la force et
il a été remplacé par le “crédit synthétique”.
Le résultat : un désastre.
Maintenant, et 40 ans plus tard, nous sommes confrontés à un
effondrement total de ce crédit, en raison de la « Tour de la
Dette » qui menace de s’effondrer.
La vanité des gestionnaires du système monétaire internatio-
nal a dépassé celle des bâtisseurs de la Tour de Babel biblique ».
Pr Antal Fekete
Zero Hedge
25 septembre 2009
Charles de Gaulles 5
Compensation :
Karl Marx
Angela Merkel 6
Alan Greenspan
Héraclite d’Éphèse
Anonyme
Max Keiser 7
[Extrait de 666]
Table
Avant-Propos --------------------------------------------------------------------------------- 10
~ 1 ~ Jésus, la Banque Centrale de saint Pierre ----------------------------------------- 17
~ 2 ~ La Bête Argent à 7 têtes installée sur une plage --------------------------------- 29
~ 3 ~ La Bête à 7 têtes a été prédestinée pour mettre les peuples en esclavage --- 44
~ 4 ~ Le poisson Ange se rebiffe ---------------------------------------------------------- 53
~ 5 ~ Quand la Bête à 7 têtes veut voler l’Or de la France ---------------------------- 62
~ 6 ~ Quand la Bête à 7 têtes veut voler l’Or des Allemands ------------------------ 67
~ 7 ~ Quand la Bête à 7 têtes s’empare de l’Or des Belges et des Suisses --------- 77
~ 8 ~ Les États-Unis ont tué le cours de l’or pour retirer à la France, Belgique et
Suisse toute influence monétaire ---------------------------------------------------------- 87
~ 9 ~ Quand la Bête à 7 têtes a pris le contrôle de l’or de la Bête Vatican -------- 106
~ 10 ~ La CIA, le bras armé de la Bête à 7 têtes, a été chargée de paralyser tout
pays disposant d’importants stocks d’or ------------------------------------------------ 123
~ 11 ~ La Bête à 7 Têtes a même réussi l’impossible ! ------------------------------- 144
~ 12 ~ Le Canada, totalement dépouillé par la Bête à 7 têtes ----------------------- 154
~ 13 ~ Un miracle en or de sainte Catherine Drexel ? -------------------------------- 162
~ 14 ~ Destruction & Dictature, les deux conséquences d’une monnaie de singe169
~ 15 ~ Planche à billets vs Lingots d’or : démonstrations par Slobodan Milosevic et
Augusto Pinochet --------------------------------------------------------------------------- 180
~ 16 ~ De l’origine divine de Moneta et de son vol par le Diable ------------------ 205
~ 17 ~ Quand le Diable explique sa politique de vol d’or sous couvert d’un opéra
------------------------------------------------------------------------------------------------- 228
~ 18 ~ Le FMI et la NSA, les deux autres bras armés de la Bête à 7 têtes -------- 247
~ 19 ~ La Trahison de Nicolas Sarkozy ------------------------------------------------- 258
~ 20 ~ Le « Chaos » futur (selon le texte de saint Jean) ------------------------------ 271
~ 666 ~ Postface ----------------------------------------------------------------------------- 296
Avant-Propos
Mon analyse des principales visions de Jean ont été validées avec
le départ soudain du pape Benoît XVI. Un an avant, j’avais annoncé
sur les ondes de la Radio Ici & Maintenant, et sur quotidien.com,
que, si mon raisonnement était juste, ce successeur de saint Pierre
sera « éjecté » du Vatican, exactement comme un pilote est éjecté de
son avion. Pour ceux qui en douteraient encore, voici l’un de mes
articles de février 2012, et qui avait été lu sur les ondes de la radio le
15 février 2012 par Laurent Fendt, co-animateur de la Revue de
Presse Internationale :
– 11 –
Comme les papes sont des rois depuis Latran, le texte de
Jean est désormais une véritable « feuille de route » qui va nous
montrer ce qui va se passer dans les mois à venir.
Ce 8e qui vient bien des 7 derniers papes, c’est bien le pape
François (sans numéro) qui va mener (avec ou contre son gré) le
Vatican dans le mur (…) Regardez (ce que dit l’Ange à Jean) :
– 13 –
Avec ce livre, vous allez découvrir qu’il n’existe rien de plus
simple que l’économie tant qu’elle utilise une monnaie saine, repo-
sant sur l’or. Ce sont les Américains qui l’ont rendue compliquée, à
dessein, afin de dissimuler leur immense escroquerie mondiale et la
corruption absolue de la quasi-totalité de tous les hommes politiques,
sauf un : Charles de Gaulle. Vous allez le constater, les visions de
Jean sont d’une justesse et d’une profondeur inimaginables, et por-
teuses de plusieurs messages précis pour le futur. Elles décrivent les
causes et les conséquences des terribles bouleversements qui nous
attendent.
– 14 –
À celui ou celle qui sauvera la France du
désastre à venir.
À Dimitri.
À Anaviel.
À Abigaël.
À Émile Zimmermann.
– 15 –
Remerciements
– 16 –
~1~
Jésus, la Banque Centrale
de saint Pierre
« I’ll stick with you baby for a thousand years,
Nothing’s gonna touch you in these golden years,
Golden Years, Golden Years, Golden Years »
– 17 –
toujours à ses plus proches collaborateurs le soin de payer à sa place.
Ce qui explique au passage la raison pour laquelle il avait été sur-
nommé « Dieu » par la presse politique française.
– 18 –
Christ ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il le question-
nait déjà :
– 19 –
breux pouvoirs surnaturels du Christ : il peut « voir » à distance,
« voir » dans le sens « omniscient » du terme.
Pour vous donner une idée, l’ensemble des rouleaux de papier in-
dustriels qui ont servi à imprimer tous les numéros de Paris-Match,
depuis sa création en 1949 jusqu’à nos jours, ne suffiraient pas à
égaler tout ce qui a été imprimé en dollars depuis 2007, année où la
crise bancaire a commencée !
– 21 –
juste par des billets en papier. Ainsi, il pourra payer ses soldats,
officiers, valets et intendants, sans que cela ne lui en coûte vraiment.
!!!
– 22 –
Détail du tableau Le Tribut de Saint-Pierre de Masaccio (1401-1428) sur
la vie de saint Pierre en trois épisodes à la chapelle Brancacci, église
Santa Maria del Carmine
– 23 –
N’a-t-il pas aussi montré à Pierre où il devait jeter ses filets ?
N’a-t-il pas multiplié les poissons à plusieurs reprises ?
– 24 –
Une illustration classique (auteur inconnu) qui restitue le côté dyna-
mique de la pièce tombant non pas du ciel, mais de la bouche du Tilapia
droit dans la main de Pierre.
– 25 –
Puis il a montré à Pierre qu’il existe une distance, un monde
même entre lui et l’argent, un monde ténébreux, invisible aux
humains mais que lui maîtrise totalement, même à distance. De la
plage, nous, comme Pierre, nous ne voyons que la surface de
l’eau.
– 26 –
À nouveau, rappelons que l’époque de Pierre et de Jésus reposait
sur le standard or, et plus particulièrement sur le standard bimétal-
lique (or et argent) qui régissait aussi bien les échanges commerciaux
que les offrandes au temple 14. Si Jésus acceptait bien volontiers
d’utiliser son pouvoir divin pour lancer une « planche à poissons »
personnelle autant de fois qu’il le fallait pour nourrir exceptionnel-
lement ceux qui l’écoutaient, en revanche jamais, notez-le bien, il n’a
eu recours à la planche à billets pour distribuer des pièces d’or et
d’argent aux pauvres ou à ses proches. Autrement cela aurait été
rapporté par les quatre évangélistes, sans parler des textes considérés
comme apocryphes. Dans la réalité, c’est surtout la fortune person-
nelle de la mère de Simon-Pierre qui avait financé en grande partie
les déplacements de Jésus et de ses apôtres. Le reste venait du public
qui l’écoutait. Pourtant, Dieu seul sait à quel point la « planche à
pièces et d’argent et d’or » aurait pu changer sa vie. Sans parler de
celle de Judas…
PS : Notez que la pièce sur laquelle Pierre a été dirigée est bien
une monnaie grecque (tu y trouveras un statère), et non le shekel
hébreu avec lesquels Judas sera payé. Le Christ a signé là son mépris
de l’argent des prêtres juifs au pouvoir.
– 27 –
Pierre avec ses deux clés remises par le Christ, l’une en or pour désigner
son autorité sur la porte céleste et l’autre en argent pour désigner son
autorité sur la porte terrestre. Tableau de Rubens.
– 28 –
~2~
La Bête Argent à 7 têtes
installée sur une plage
« I call your name behind those guarded walls
I used to go upon a summer wind
there’s a certain melody
Takes me back to the place that I know
Down on the beach »
– 29 –
par une tête humaine, avec une tête différente attribuée à chaque
valeur.
Pourquoi ?
– 31 –
Il est à noter par ailleurs que le tout premier dollar américain ne
fut même pas un billet de banque papier, mais bien une pièce d’or
gravée par Ephraïm Brasher en 1787 (juste deux ans avant la Révolu-
tion Française).
Au XVIIIe siècle, les Américains utilisaient toutes sortes de
pièces, hollandaises, mexicaines, anglaises, françaises et même
espagnoles, pour payer leurs marchandises, et ce jusqu’en 1857 ! La
première pièce purement américaine, la 1 dollar or, a été dessinée par
Brasher pour créer une monnaie locale. L’anarchie monétaire régnait
mais comme toutes les pièces étaient en or ou argent, cela ne déran-
geait strictement personne. Il suffisait de peser les pièces inconnues
provenant d’autres horizons lointains.
Pour les détails pratiques, il a été établi que le dollar valait 24,75
grains en or et 371,25 grains en argent. Point intéressant, cet ancien
système de poids et mesures nous révèle quelque chose de très sym-
bolique, puisque ce « grain » représente effectivement le poids exact
d’une graine d’orge, soit 28,3 grammes pour nous. Le poids d’or
symbolisait de manière pratique le poids des matières premières
agricoles.
– 32 –
arriver dans le porte-monnaie des Américains les coupures en papier
que l’on connaît aujourd’hui.
– 33 –
Et c’est à partir du moment où les banquiers privés américains,
estimant que les fonctionnaires du Trésor ne les protégeaient pas
assez, prirent soudain le pouvoir en s’appropriant la création moné-
taire américaine avec un vote au 23 décembre au soir permettant la
création de la Federal Reserve (associant 12 banques privées pilotées
par John Pierpont Morgan). L’ensemble des mécanismes de la créa-
tion monétaire américaine avait soudain changé de main.
– 34 –
Première Guerre, il n’y eut qu’un seul vainqueur, les États-Unis qui
commercèrent avec tous les pays en guerre, leur vendant armes et
munitions contre de l’or. Les stocks de métal jaune de la France, de
l’Allemagne et de l’Angleterre filaient à la vitesse des frégates pour
s’empiler dans les coffres des banques américaines !
– 36 –
Street qui venait d’exploser et de ruiner des millions d’autres Améri-
cains. La majorité de ceux qui n’avaient pas perdu leur or ou qui
n’avaient pas été ruinés par le Jeudi Noir de 1929 furent bien net-
toyés en 1933 lorsque Roosevelt racheta leur métal à 28 dollars
l’once. Encore mieux : le président en chaise roulante signa un édit
fermant toutes les mines d’or pour réserver la création monétaire à la
seule Federal Reserve !
– 37 –
1950 la monnaie en circulation croissait de 1,5 % par an,
puis de 4,7 % dans les années 1960 15 »
En clair, de tous les côtés, les États-Unis avaient brisé leur pro-
messe de ne jamais imprimer plus de dollars qu’ils n’avaient d’or
pour le couvrir en intégralité. Ce qui les a amenés d’abord à se mettre
d’équerre avec leurs lois en 1968, avec le décrochage discret de l’or
du dollar (une année mouvementée du point de vue média).
– 38 –
Contraints et forcés par les événements, les officiels décidèrent
que le meilleur moment pour annoncer leur sortie des accords de
couverture or de Bretton Woods serait en plein été, quand toute
l’Europe serait assoupie sur les plages, et bien éloignée des minis-
tères.
En cette année 1971, l’Europe et les autres pays ont été totale-
ment dépouillés d’environ 1000 tonnes d’or que la Fed n’a pas eu à
rendre aux Banques Centrales créditrices.
Comme l’a montré non seulement Myriet Zaki dans son livre La
fin du Dollar 18, James Turk dans son L’Effondrement du Dollar et
de l’Euro et comment en profiter, Mike Malooney dans ses nom-
breuses vidéos sur Youtube, mais surtout la dette américaine, non
remboursable, la situation, en l’état, n’est même plus rattrapable.
– 40 –
À l’heure où j’écris ces lignes, elle s’établit à 17321 milliards de
dollars, soit 54.000 dollars par habitant (à multiplier par
317.000.000) et elle amènera son inévitable explosion, plongeant le
monde entier dans le chaos le plus total. Depuis l’autre explosion,
celle de Wall Street du 29 septembre 2008 (fête des Archanges), la
Federal Reserve, a imprimé entre septembre 2008 et aujourd’hui,
plus de dollars en valeur que depuis sa création en 1913 jusqu’en
août 2008 !
– 41 –
quoi il nous demande de (les) compter. Il nous prévient que la valeur
du dollar tombera à zéro.
– 42 –
Et, vous allez le découvrir dans le chapitre suivant, même l’usage
de la métaphore choisie par l’apôtre Jean, « être marqué » comme un
esclave, n’a pas été choisi au hasard. En vérité, il nous a transmis
dans ce choix, une autre information capitale, celle qui nous permet
d’identifier à coup sûr la Bête à 7 têtes.
– 43 –
~3~
La Bête à 7 têtes a été prédestinée
pour mettre les peuples en esclavage
« I wanna be your slave… You can be my
whore
Just treat me cruel… I’ll even lick the floors
Stilletto heel walk over me…
The leather lash I wanna feel
Slave, I wanna be your slave
She’s the queen of domination…
She’s tbe bitch of my damnation
Spinning faster on a wheel of torture…
Going faster to the slaughter
Slave, I wanna be your slave »
– 44 –
Chaque matin, on pouvait voir les esclaves africains allant au
marché à pied, au pied même de Wall Street (…)
En attendant d’être loués comme travailleurs à la journée ou
domestiques, ils échangeaient les nouvelles avec des Noirs libres,
et guettaient la moindre chance de s’enfuir » 21…
Voilà le vrai cœur de Wall Street, celui qui bat toujours au même
endroit, au bord d’une plage, et qui, presque trois siècles plus tard, a
réussi à mettre la planète entière (à quelques exceptions près comme,
ironie, certains pays africains) en esclavage. Comme le répète sou-
vent Blythe Masters, banquière à la JP Morgan qui travaille et habite
précisément à quelques jets de pierre de là, « Le Diable se niche
– 45 –
toujours dans les détails ». N’oubliez pas : « Pour les protestants
hollandais fondateurs de New York » nous explique l’historien Bren-
dan Gill dans un documentaire de la télévision américaine, « pour
eux, plus vous gagniez de l’argent, plus vous étiez proche de
Dieu » 22… Il se trouve que les traders américains contemporains,
pour beaucoup, sont les descendants directs de ces négriers hollan-
dais…
Mais ce n’est pas le seul détail qui surprend. Dès le départ, l’île
de Manhattan est elle-même le résultat d’un vol pur et simple. À leur
arrivée au XVIIe siècle, les Hollandais ont roulé les Indiens qui
vivaient là depuis l’aube des temps, en leur achetant toute l’île pour
60 guilders ! ! ! Logique, partant du principe que les locaux ne sa-
vaient pas lire. Alors de là à signer un contrat de vente de leurs
terres… Pourquoi pas un credit default swap ? Comme vous le
voyez, fondamentalement rien n’a changé depuis le XVIIe : l’affaire
leur avait été présentée oralement comme un « arrangement, une
location temporaire ». Une partie de ces indigènes sera finalement
massacrée quelques années plus tard, ce qui a définitivement réglé le
problème de ce léger « quiproquo », et surtout celui des témoins…
– 46 –
« The First Slave Auction at New Amsterdam »La première vente
d’esclaves aux enchères à la Nouvelle Amsterdam. Tableau de Howard
Pyle 1643, Granger Collection, New York
– 47 –
lations… Un peu comme le mur qui sépare aujourd’hui Palestiniens
des Israéliens.
– 48 –
Vous pouvez voir le mur ethnique à droite érigé en 1640 par les Hollan-
dais pour les séparer de toutes les autres populations jugées peu chré-
tiennes par leur comportement (sexuel).
Ce mur, initialement le Mur des Wallons va devenir ensuite la Rue du
Mur, ie, Wall Street, et désigner cette minuscule partie de l’île de Man-
hattan. Aujourd’hui, toutes les grandes banques mondiales, grands
fonds de retraites et gestionnaires de fortune privées y ont installé leur
siège. Carte de Castello, Bibliothèque de New York.
– 49 –
Photo satellite du quartier de Wall Street contemporain, les pointillés
désignent les couloirs marins © Google Maps
Le titre The Wall Street Journal vous prouve à lui seul l’héritage
« toxique » de ce minuscule bout de quartier hollandais qui s’est
développé avec le commerce des esclaves, bien caché derrière le Mur
des Wallons. Il aurait tout aussi bien pu s’appeler Le Journal des
– 50 –
Négriers. Si on y réfléchit bien, c’est même assez sidérant. Et il n’y a
finalement rien de bien étonnant à ce que les produits financiers
toxiques actuels y soient nés. On pourrait même dire qu’il existe sur
cette île une sorte de prédestination !
– 51 –
tier Général du Diable se trouve aujourd’hui à New York, et plus
précisément à Wall Street, abrité dans une sorte de réplique d’un
temple grec. Le réalisateur du film L’Associé du Diable ne s’y est pas
trompé non plus : il avait demandé à la banque Goldman Sachs de lui
prêter l’étage où se trouve la direction générale pour tourner les
scènes du film, le Diable recevant son fils dans son bureau…
– 52 –
~4~
Le poisson Ange se rebiffe
« Open your eyes to the millions of lies That they tell you
everyday
Open your mind to the clever disguise That the advertisements
say How do they know what’s good for you ? Wake up, wake
up, whoa
A shot to the head they’re better off dead
Will you wake up, wake up Destroy all the land And kill what
you can
Just to make the profits rise Sell you from birth
For all that you’re worth The money spreads like lies »
Quelques 2.000 années plus tard après que Pierre ait trouvé une
pièce d’argent dans la bouche d’un poisson sur une plage, lors du
sommet des 20 pays les plus industrialisés de la planète, le fameux
« G20 » de novembre 2011 organisé pour sauver l’euro, deux anglo-
saxons, le président américain Barrack Obama et le premier ministre
anglais David Cameron, ont tenté de renouveler l’opération magique
du Christ avec Pierre. Pour cela, ils se sont servis du président fran-
çais de l’époque, Nicolas Sarkozy pour ses excellentes relations avec
la chancelière allemande. Clairement en mission commandé pour les
États-Unis, le futur ex-président fut chargé de convaincre en douceur
Angela Merkel (appelée « le poisson-chat » en raison de ses deux
grandes rides aux commissures de ses lèvres) d’envoyer un « signe
de confiance aux marchés financiers » pour qu’ils achètent de bon
cœur, pour 1000 milliards d’euros (quand même) une sorte de bon du
Trésor européen, un bazar nommé EFSF 24. Ce « truc » fut spéciale-
ment mis au point par les cadres de la Banque Centrale Européenne
sous le commandement de Jean-Claude Trichet pour « sauver la zone
– 53 –
euro », en réalité pour sauver les grandes banques européennes en
faillite, dont les françaises.
– 54 –
Quand Sarkozy, Cameron et Obama ont tenté de voler l’Or du Rhin à
Angela Merkel lors du G-20 à Cannes. Reuters
Encore mieux : comme depuis 2007 les États-Unis ont armé leur
planche à billets d’imprimantes nucléaires, il leur suffisait de donner
cet argent photocopieuse, des milliards créés à partir de rien, à la JP
– 55 –
Morgan par exemple, ou la Goldman Sachs pour que leurs traders
raflent le maximum d’EFSF possible. En cas de non remboursement
de ces prêts par l’Europe aux banques privées (majoritairement
américaines, évidemment), celles-ci pouvaient saisir automatique-
ment l’or du Rhin soi-disant pour se dédommager. Encore mieux : le
métal précieux allemand se trouvant déjà sur le territoire américain, il
ne restait plus à la CIA qu’à se débrouiller pour que l’EFSF ne soit
pas remboursé. Ce qui, avec des pays corrompus comme l’Italie, le
Portugal et l’Espagne, sans parler de la Grèce, aurait pu être accom-
pli avec une facilité déconcertante…
– 56 –
coffres de la Federal Reserve of New York, au 5e sous-sol et à 25
mètres sous Liberty Street, un Ange passa les poches vides. Malgré
la distance, et même à Francfort, on entendit nettement les Améri-
cains déglutir, et leur silence embarrassé montra soudain qu’il y avait
comme un malaise, un gros souci…
« We have a situation »
De toute évidence, ils avaient été pris de court 27. Un peu comme
si l’un des films de Bruce Willis, (le vol de tous les stocks de la Fed
de New York), était devenu réel et qui aurait été tenu secret.
!!!
– 57 –
Traduisez, les lingots que les Américains leur ont montré ne cor-
respondaient pas aux lingots que les Allemands leur avaient laissés…
Pour des raisons diplomatiques évidentes, les essayeurs de la Bun-
desbank n’ont pas pu accuser les Américains de vol. Un peu comme
si vous aviez confié à un garde-meubles réputé tous les meubles
« art-déco » dont vous avez hérité de vos grands-parents, et que,
quelques années plus tard, vous découvriez que le gérant a remplacé
vos meubles anciens par les modèles Völ de chez Ikea.
!!!
En 2013, la presse spécialisée américaine rit sous cape car les Al-
lemands furent à nouveau les dindons de la farce. Sur les 50 tonnes
de prévues, seules 30 tonnes ont été acceptées. La Fed a retenté son
coup de 1968. Elle a renvoyé des lingots qui n’étaient pas les origi-
naux germaniques, sans doute ceux d’un autre pays, sachant que 59
autres nations ont confié la garde de leurs stocks d’or aux États-Unis.
Entre-temps elle a dû racheter tous les stocks d’or disponibles un peu
partout sur la planète, se mettant en travers des Chinois qui raflaient
tout lingot avant même qu’il soit mis en vente.
Si vous recoupez les bâtons que les Américains ont mis dans les
roues allemandes avec le fait que la Federal Reserve a même interdit
à ses propres sénateurs de compter les lingots de Fort Knox, qu’elle a
repoussé toutes les enquêtes sénatoriales, pourtant américaines elles-
aussi, alors un tableau nouveau se dessine de lui-même. Le sénateur
Ron Paul, grand ennemi de la Fed, eut ce commentaire :
« S’il n’y avait aucun doute sur l’or s’y trouvant, pensez-vous
qu’ils seraient si anxieux de prouver qu’il s’y trouve bien.
Notre Fed ne reconnaît rien, et ils doivent prouver que tout
l’or est là.
Il y a une raison d’être suspicieux et même si vous ne l’êtes
pas, pourquoi est-ce que vous n’accepteriez pas un audit ?
– 58 –
Je pense en effet que c’est une possibilité que l’or ne se trouve
pas à Fort Knox, ni à la Fed de New York 30 ».
En France, bien des juges se sont cassé les dents sur des dossiers
classés « secret » par le ministère de la Défense. Mais à la limite,
dans l’affaire Karachi par exemple, vu le nombre de morts et les
implications de personnalités politiques, on pourrait éventuellement
le comprendre. Là aussi, cela revient à ce que le conservateur du
Louvre s’oppose de tout son poids à un inventaire global des œuvres
d’art contenues dans le musée, inventaire demandé aussi bien par les
députés, les sénateurs que la presse et le peuple ! Pire : que cette
information soit classifiée Confidentiel Défense afin de maintenir le
rideau de fumée et une barrière juridique.
– 59 –
bilan comptable devient alors totalement faux. Avec 7000 tonnes en
moins à raison de, disons, 40 millions de dollars la tonne, ce sont 280
milliards de dollars qui disparaissent en une seconde de la colonne
actif du bilan américain. Tous les relèvements de plafonds de la dette
publique votés par les Congressmen américains seraient pulvérisés
dix fois, cent fois, mille fois.
Par une autre astuce littéraire, et par ricochet, l’Ange identifie une
nouvelle fois la Bête comme la devise monétaire des États-Unis
grâce à Yahvé et à Salomon. Un ancien journaliste français, René
Sédillot, auteur d’un livre très intéressant sur l’histoire du métal
jaune, vient nous le prouver :
– 60 –
« Vous aurez des balances justes, des poids justes », dit Yahvé
à Moïse.
(Ou encore :)
« Abomination pour Yahvé » proteste Salomon, « la balance
fausse ! » 31
– 61 –
~5~
Quand la Bête à 7 têtes veut
voler l’Or de la France
« Le Diable :
Apprends de moi qu’avec Satan
On en doit user d’autre sorte
Et qu’il n’était pas besoin
De l’appeler de si loin
Pour le mettre ensuite à la porte !
Dr Faust :
Et que peux-tu pour moi ?
Le Diable :
Tout, tout ! Mais dis-moi d’abord
Ce que tu veux, c’est de l’or ? »
– 62 –
Rien de bien compliqué en réalité. Un peu comme si, en tant que
viticulteur à Épernay ou à Reims, vous promettiez aux supermarchés
Auchan de leur livrer, au plus tard le 15 novembre, toute votre pro-
duction, limitée (par la surface de votre précieux vignoble) à seule-
ment 7.000 bouteilles, et cela au prix fixe de 35 euros la bouteille.
Vous ne pouvez pas vendre plus de bouteilles que votre vignoble ne
peut en produire. L’esprit de Bretton Woods était que, comme pour
le vignoble, les Américains ne pouvaient pas imprimer plus de billets
qu’ils ne disposaient de lingots d’or dans leurs coffres pour en assu-
rer la couverture. Ce qui est d’autant plus paradoxal, vu que la pro-
portion de celle-ci n’était déjà plus que de 25,5 % d’or. Bien loin des
100 % du XVIIe et XVIIIe siècles.
Quand vous savez que Louis XV et Louis XVI, ont saigné les
Français, au sens propre, pour que les Américains puissent acheter
des armes et munitions afin de résister aux Anglais, cela laisse vrai-
ment pantois, et plus encore quand on sait que la Révolution Fran-
çaise a été, en grande partie, causée par nos caisses vidées de l’or qui
a été envoyé de l’autre côté de l’Atlantique pour soutenir la jeune
nation États-Unis !
– 64 –
têtes, avide d’or à tout prix, exactement comme le gnome de l’opéra
de Richard Wagner L’Or du Rhin :
L’Histoire se répète…
– 66 –
~6~
Quand la Bête à 7 têtes veut
voler l’Or des Allemands
« Hangman, Hangman, Hangman Slack your rope awhile
I think I see my father ridin’ many a mile
Father, did you bring any silver ? Father, did you bring any
gold ?
Or did you come to see me hangin’ from the gallows pole ?
No, I didn’t bring any silver No I didn’t bring any gold
I just come to see you hangin’ from the gallows pole »
– 67 –
Devant n’importe quel tribunal, votre banque serait condamnée
pour escroquerie et vol qualifié. Pourtant, c’est exactement ce que la
Federal Reserve a officiellement écrit à la Bundesbank : « Cela nous
prendra 7 ans pour vous rendre tout votre or ».
Cela revient à ce que votre banque vous rende finalement des al-
liances différentes, fabriquées en 2010 par Leclerc Or, et qu’au lieu
des 24 carats, elles ne soient plus qu’à 18 ! Quant au lingot de votre
papa, il a été remplacé par un autre, venant d’on ne sait où, avec une
pureté à 991 %.
The New York Fed’s gold vault is on the basement floor of its main
office building in Manhattan. Buitt during the construction of the build-
ing in the early 1920s, the vault provides account holders with a secure
location to store their monetary gold reserves.
None of the gold stored in the vault belongs to the New York Fed or
the Federal Reserve System. The New York Fed acte as the guardian
and custodian of the gold on behaff of account holders, which include
the U. S. government, foreign governments, other central banks, and
official international organizations. No individuals or private sector
entities are permitted to store gold in the vault
– 68 –
« Aucun or stocké dans les coffres n’appartient à la Fed de New York ou
au Federal Reserve System. La New York Fed agit en tant que gardien et
dépositaire de l’or pour le compte des titulaires de comptes, ce qui
comprend le gouvernement des États-Unis, des gouvernements étran-
gers, d’autres Banques Centrales et des organisations internationales
officielles. Les personnes privées ou entités du secteur privé n’ont pas le
droit de stocker de l’or dans ses coffres ».
Copie écran de la page de la NYF (exacte au 12 février 2014). New York
Fed
La réalité est que, hormis les 30 tonnes, 300 autres ont, semble-t-
il, été refusés par les ingénieurs allemands, considérant qu’ils ne
répondaient pas aux normes attendues d’un lingot de banque, sans
mentionner le fait qu’il ne s’agit même plus des lingots originaux.
Ses coffres sont bien vides, et l’or des ondines, eh bien seuls les
dieux germaniques savent où il se trouve maintenant (bien que j’aie
ma petite idée). Mais le pire est : la Bundesbank n’a vraiment reçu
que 5 tonnes d’or conformes au cahier des charges bancaires !
– 69 –
Le problème s’est d’autant plus compliqué pour la Fed puisque,
en temps incertains, les propriétaires s’attachent à leurs lingots avec
des chaînes et ne bougent plus. « Aucun lingot ne sort quand la
confiance n’est plus là » avait expliqué le Pr. Antal Fekete, spécia-
liste mondial du marché du métal jaune, lors de ses interviews en
France pour la sortie de son livre. « Aucune personne censée ne veut
échanger un lingot d’or contre du papier sans valeur, surtout quand
on sait que Fort Knox est vide de vrai or de banque… »
– 70 –
Par extension, l’Ange et l’apôtre nous préviennent aussi que tout
système financier ne reposant pas sur un système métallique est
d’ores et déjà condamné à mort. Malheur aux citoyens des pays
utilisant de la monnaie papier, et pire encore pour celles adossées
plus ou moins au dollar. Mais la réalité est encore plus cruelle : la
Bête à 7 Têtes de Jean a bien mis les Allemands en esclavage, la
preuve avec le document suivant…
– 71 –
VS-Verschlussache
pour la sécurité seulement
BUNDESNACHRICHTENDIENST
Kontroll-Abt. II/OP
Confidentiel Défense
Dr Rickermann
Ministre d’État
– 72 –
Ce document des services secrets allemands, le Bundesnachrich-
tendienst (BND), est éloquent car il illustre à merveille mon interpré-
tation du texte de Jean et le génie de l’Ange qui l’accompagne. La
Bête Argent à 7 têtes met l’Allemagne en esclavage en prenant tout
de suite le contrôle de son or, en mettant ses médias radio, presse et
télévision entre les mains de son Faux-Prophète, et en forçant le
chancelier à lire ces accords secrets avant de prendre le pouvoir. En
examinant cette note interne, je « voyais » les Bundeskanzler succes-
sifs les plus populaires, Konrad Adenauer, Willy Brandt, Helmut
Schmidt, Helmut Kohl et Angela Merkel jurer en secret les « Actes
du Chancelier »… En réalité, ils ont juré d’être les esclaves fidèles
de Washington et de lui obéir en tous points jusqu’en 2099 !
Le document montre aussi que l’Or du Rhin a été pris d’office par
Washington dès 1949. « A été » parce que depuis, les Allemands se
sont révoltés apprenant que la NSA a espionné toutes les conversa-
tions de leur chancelière, jusqu’à ses paroles les plus intimes avec
son mari. Maintenant ils veulent la restitution.
– 74 –
Le 23 février 1949 l’australien Canberra Times reprend une information
publiée dans le New York Times.
LA RÉSERVE D’OR DU JAPON POURRAIT ÊTRE ENVOYÉE AUX ÉTATS-UNIS
New York, Mardi. Il existe une forte possibilité que les autorités améri-
caines puissent décider de ramener les 140 millions de dollars des ré-
serves d’or du Japon aux États-Unis afin de sécuriser un crédit commer-
cial, écrit le correspondant du New York Times à Tokyo.
Il ajoute qu’à cause de l’état instable du monde et la chance qu’une
nouvelle guerre puisse mettre en danger les stocks d’or au Japon, les
banquiers américains et britanniques, qui ont accepté de prêter contre
les réserves de la Banque du Japon, ont été disposés à avancer seule-
ment 70 millions de dollars, à la condition que leurs prêts soient de plus
sécurisés par des matières premières.
– 75 –
Notez que l’or du Soleil Levant était composé aussi de l’or pris à
la Banque Centrale de… Taïwan et surtout des vols massifs commis
par l’armée japonaise lors de ses deux guerres avec la Chine ! Le
voleur nippon qui avait volé les Chinois a été volé à son tour par les
États-Unis.
– 76 –
~7~
Quand la Bête à 7 têtes s’empare
de l’Or des Belges et des Suisses
« Tiens,
Voilà du boudin
Voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges, y en a plus
Pour les Belges, y en a plus
Ce sont tous des tir’ au cul »
– 77 –
Quand le système économique et la monnaie ne reposent plus sur
l’or, ils entraînent la planche à billets à trouver une autre compensa-
tion. Leur première victime est le peuple. L’inflation que génère la
planche à billets empêche les citoyens de garder les fruits de leur
travail, fruits qui s’évaporent comme une glace exposée au soleil de
l’inflation. Eric Joubert m’avait expliqué qu’entre les années 1972 et
1980, à chaque fin de mois une file se créait devant sa boutique de la
Rue Vivienne : « Tous les peintres en bâtiments, les mécaniciens,
commerçants, mères de famille, etc., venaient échanger leurs francs
en pièces d’or pour se protéger de l’inflation devenue folle ». Et
imaginez qu’à l’époque, les salaires étaient indexés sur l’inflation, ce
qui n’est plus le cas aujourd’hui… C’est Jacques Delors, socialiste,
si, si, qui l’a supprimé dans les années Mitterrand, privant aussitôt les
ouvriers de la hausse de leur salaire ajusté à l’inflation. Les patrons
ont été les grands gagnants.
– 78 –
Tableau de l’inflation aux États-Unis avant et après la déconnexion or-
dollar en 1968 (on voit le bond) et après la sortie du standard or Bretton
Woods de 1971 (on voit là aussi l’évolution radicale)
www.miseryindex.us/indexbyyear.aspx?type=lR
– 79 –
Britain’s five richest families worth more than poorest
20 %
Oxfam report reveals scale of inequality in UK as charity appeals to
chancellor over tax
– 81 –
guerres (Liban), une révolte (Chili), une insurrection (Lybie). Par-
fois, les opérations étaient menées conjointement avec le Mossad
israélien, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient (surtout au
Liban) et parfois avec les Français (Lybie en 2012, au Mali en 2013
où on trouve beaucoup d’or). Un rideau de fumée médiatique était
créé de toutes pièces, le moindre opposant politique, malgré son QI
d’huître, était financé et armé avant d’être jeté devant les caméras de
la Bête Média, le Faux Prophète, et présenté comme le nouveau
sauveur politique. Mais derrière le rideau de fumée, c’est l’or qui
était emporté.
Plus de 1000 tonnes de l’or du peuple belge ont été vendues sans
son assentiment, ni aucune nécessité d’ailleurs. Le journal précise
– 82 –
bien « en catimini ». Exactement comme Sarkozy et Brown. Cela
s’appelle le vol du peuple, un crime de haute trahison, etc. Cela
revient à ce que le conservateur du Musée Royal de Bruxelles ait
vendu sur les marchés d’art mondiaux, mais dans le plus grand se-
cret, les tableaux de Memling, Bruegel, Rogier de la Pasture, Dirk
Bouts ou Jérôme Bosch. Son œuvre les Tentations de saint Antoine
se trouve justement à Bruxelles.
Résultat factuel, il ne reste plus que quelques 200 tonnes d’or aux
Belges, au même niveau que les Philippines. Sans la vente, Bruxelles
serait DEVANT la Chine dont les stocks officiels sont à 1054 tonnes
selon les chiffres du Gold World Council ! ! !
– 83 –
Aux États Unis évidement, car ces ventes, plus de 2000 tonnes
(France, Belgique, Angleterre) ont permis au cours de l’or de rester
au plus bas, tout en mettant la confiance dans le dollar américain au
plus haut. « Le cours de l’or, c’est le canari dans la mine ». Seul
problème, le canari dans la mine est mort en 2010. Le monde finan-
cier, tout petit, sait que le jeu de chaises musicales prendra fin subi-
tement, avec des conséquences dramatiques derrière. Je ne voudrais
pas être à la place du vicomte Alfonso qui a sacrifié le bien le plus
important de son peuple qui lui aurait permis de redémarrer écono-
miquement avec une monnaie saine. La richesse de la Belgique a
disparu, et les magiciens sont les hauts fonctionnaires belges eux-
mêmes. Quoi de mieux ? La main des Américains est invisible.
Au fait ?
– 84 –
comptes à la Banque Centrale Suisse et il a découvert au passage
qu’une partie de l’or helvète était entreposé, devinez où…, dans les
coffres de la Fed de New York !
C’est d’autant plus étrange que les Suisses n’ont couru aucun
risque d’être braqués ni pendant la Seconde Guerre mondiale, ni
pendant la Guerre Froide, en raison de leur légendaire neutralité.
– 85 –
couverture de sa devise par 40 % d’or ! Bien sûr, il n’était pas ques-
tion de laisser tout cet or bien au chaud dans un grand coffre à Bâle
loué au nom du FMI (solution la plus logique et la plus simple), non,
non, cet or devait immédiatement prendre l’avion pour être mis en
sécurité dans les coffres de la… Fed ! ! ! !
C’est bien connu, Lausanne, Genève et Bâle sont les villes les
plus dangereuses au monde. Vous ne pouvez pas retirer 100 francs à
un distributeur sans être braqué dans la minute suivante. Et on ne
compte même pas la centaine de hold-up de banques suisses chaque
année !
Les Suisses !
– 86 –
~8~
Les États-Unis ont tué le cours de l’or
pour retirer à la France, Belgique et
Suisse toute influence monétaire
– 87 –
Une situation somme toute similaire à celle des éleveurs de che-
vaux. Pendant 5000 ans, ils occupèrent une position proéminente
dans la hiérarchie sociale, choyés par les guerriers, les généraux et
les rois. Le Ministre des Finances Colbert avait même créé les Haras
Nationaux afin que l’État et ses différents corps puissent toujours
bénéficier du meilleur savoir-faire en matière équestre. De tout temps
ces hommes avaient été la richesse stratégique du pays. Chevaux de
trait, de course, de guerre, de poste, toutes les spécialités étaient
couvertes. Leur travail d’éleveur constituait la roue qui transformait
toute marchandise en pièces d’or et d’argent en l’amenant à son
acheteur, et qui apportait la victoire en amenant les canons et les
hussards à bon port. Et soudain, en l’espace de 10 ans, avec l’arrivée
simultanée du moteur, de la radio et du téléphone, la demande pour
les chevaux s’effondra totalement pour ne représenter qu’un millio-
nième de ce qui leur était demandé avant. Seule la boucherie cheva-
line connut un bon essor. Dans la réalité, les éleveurs furent juste les
victimes de l’évolution technologique.
– 88 –
inverser les valeurs dans la tête du public, et de lui imposer l’idée
que les garçons sont en réalité des filles au fond d’eux- mêmes, et
que les filles sont forcément des vrais garçons. N’oubliez pas : il n’y
a pas si longtemps, quand un père de famille n’avait pas d’or, ou peu,
la seule richesse alternative dont il pouvait éventuellement disposer
était une ou plusieurs belles filles à marier qui, à elles seules, valaient
leur poids en métal jaune.
– 89 –
Comme c’est très technique, vous n’êtes pas obligé de tout lire,
sauf les passages que j’ai mis en gras. Mais si vous lisez tout, vous
constaterez la volonté implacable des États-Unis de mettre la France
et l’Italie en esclavage. À cause de leurs stocks d’or.
– 90 –
FOREIGN RELATIONS OF THE UNITED STATES
1973-1976 VOLUME XXXI
FOREIGN ECONOMIC POLICY DOCUMENT 63
Minutes de la réunion du
Secrétaire d’État Henry Kissinger
avec ses équipes principales et
régionales, dactylographiées à Washington
le 25 avril 1974 de 15hl3 à 16hl6
SECRET
(Rires)
– 91 –
M. Lord : J’arriverai, je le crains, très rapidement à court de
mes connaissances sur l’or.
– 92 –
Henry Kissinger : Oui.
M. Enders : Précisément.
– 94 –
Henry Kissinger : Oui ?
– 97 –
considérable. Pendant très longtemps nous avions une position
très puissante par rapport à eux parce que nous pouvions changer
l’or quasiment à volonté. Cela n’est plus possible – cela n’est plus
acceptable. Par conséquent, nous sommes allés vers les DTS 53,
qui sont également équitables et qui peuvent prendre en compte
quelques-uns des intérêts des pays en voie de développement, et
qui retirent la puissance de l’Europe pour la redistribuer ailleurs.
Et c’est plus rationnel dans…
(Rires)
– 98 –
Mais il y aura une réticence de la part de certains Européens
(de le faire). Nous pourrions rendre l’opération moins intéressante
pour eux, en commençant à vendre notre propre or sur le marché,
et cela leur mettra la pression.
Henry Kissinger : S’ils ont de l’or pour régler les comptes cou-
rants, on sera confronté à nouveau tôt ou tard à la même proposi-
tion. Puis les autres seront priés de joindre cet accord… N’est-ce
pas ce qu’ils font ?
– 99 –
Nos intérêts rejoignent les leurs. Cela serait utile. D’autre part,
cela supprimerait graduellement cette position dominante que
les Européens ont sur le plan économique.
M. Sisco : Oui.
(Rires)
(Rires)
(Rires)
– 100 –
Henry Kissinger : Ils n’ont pas de gardes avec des enceintes
dans cette maison.
(Rires)
– 101 –
M. Lord : Est-ce que le Trésor est d’accord avec nous là-
dessus ? Je veux dire, si ce type arrive et que le Secrétaire est en
dehors du pays…
M. Enders : Bien.
– 102 –
M. Bœker : Il me semble que les ventes d’or sont peut-être
en Phase-2 dans une stratégie qui pourrait casser le mouvement
européen – que Phase-1 devrait formuler une contre-
proposition US destinée à isoler ceux qui s’y opposeraient le
plus violemment, les Français et les Italiens. Cela attirerait un
soutien considérable. Cela plairait aux Japonais et aux autres.
Je pense que cela pourrait se faire très facilement. Et rien que
cela, en lui-même, devrait mettre une pression considérable sur
la CEE pour obtenir une tentative de consensus.
– 104 –
ceux-là même censés la représenter. Normal que M. Anders soit si
sûr du résultat positif, pour les États Unis, des élections françaises.
– 105 –
~9~
Quand la Bête à 7 têtes a pris le
contrôle de l’or de la Bête Vatican
« The elves are dressed in leather and the Angels are in
chains
(Christmas with the Devil)
The sugar plums are rancid And the stockings are in flames
(Christmas with the Devil)
There’s a Demon in my belly And a gremlin in my brain
There’s someone up the chimney hole And Satan is his name »
– 106 –
!!!
Il s’agit de l’un des plus beaux coups jamais réalisés par les bu-
reaux de la CIA à Rome. Et quelque chose nous dit que, comme
l’Allemagne, le Saint Siège ne le reverra jamais.
Ce qui est totalement faux comme vous allez le voir plus loin
dans ce livre. Si les stocks d’or du Saint Siège valaient 100 millions
de dollars avec une once à seulement 450 dollars, cela veut dire que
22222 onces s’y trouvaient officiellement. Aujourd’hui ils valent un
minimum de 280 millions de dollars. Et par conséquent devenus une
cible prioritaire de Washington, trop content de disposer d’une vic-
time aussi aisée à dépouiller.
Le Vatican a, en effet, bien réclamé le rapatriement de son or en
2008 lorsque Wall Street a explosé en plein vol le 29 septembre, en
la fête de saint Michel.
Ayant perdu en ces jours plus de 40 % de ses avoirs en actions,
les financiers de Rome ont réclamé le retour de leur or, sachant que
le cours de celui-ci avait déjà commencé à s’envoler. Mais là, ils se
sont heurtés au refus de Washington qui a aussitôt demandé au Faux
Prophète (celui qui aide la Bête à 7 têtes) de déclencher une attaque
médiatique planétaire.
– 107 –
vital pour les Américains de gagner le plus de temps possible. Quitte
à faire chanter le Vatican…
Mais une autre réalité, bien plus dérangeante, émerge du fait que
l’or du Vatican ait été stocké à New York : quand la clé de votre
coffre où se trouvent vos richesses est entre les mains de quelqu’un
d’autre (et potentiellement votre ennemi – faut-il rappeler que le seul
président catholique des États-Unis, Kennedy, a été très vite assassi-
né), eh bien c’est lui qui devient de facto le maître chez vous,
puisqu’il possède tous vos biens.
Cette information doit être prise en compte parce qu’elle nous ré-
vèle une réalité nouvelle, effrayante, celle du pape qui n’est tout
simplement plus le maître au Vatican… C’est bien la Federal Re-
serve, autrement dit, la Bête Argent à 7 têtes, qui est derrière.
En juin 1940, voyant les misères qu’Hitler causait aux prêtres ca-
tholiques en Allemagne, Rome, prudente, décida d’expédier une
grande partie de ses lingots d’or aux États-Unis, sans doute convain-
cue par toute une équipe de l’OSS, ancêtre de la CIA. La Federal
Reserve venait tout juste de forcer ses citoyens à lui vendre tous leurs
lingots et pièces à 28 dollars l’once afin de sauver le dollar et Wall
Street qui s’était effondré en octobre 1929. L’or du Vatican ne pou-
vait pas mieux tomber. Pour la Fed, il tombait même du ciel !
– 108 –
Celui-ci, inconscient, lui a même confié le soin de gérer ses lingots à
sa place et, pire, de les placer dans des « instruments financiers »
autrement dit (c’est le seul placement que l’on connaît pour des
lingots) de les louer à des organismes qui vendent des certificats de
propriété de lingots d’or. Votre banque par exemple, si vous lui
demandez d’acheter un lingot d’or pour vous, va vous vendre un
lingot dit « ETF », autrement dit juste un certificat de propriété en
papier, un lingot en carton donc. Le propriétaire de ce bout de papier
ne verra, ni ne touchera jamais son lingot. Une escroquerie qui con-
siste à vendre un lingot minimum deux fois, et maximum 90 fois.
Escroquerie à laquelle se sont livrées, et se livrent toujours, toutes les
Banques Centrales, et bien des banques privées, parce que trop lucra-
tif.
Les documents suivants sont tout à fait exceptionnels, car ils vous
montrent, entre autres, à quel point les dés sont pipés, même lors des
élections au Vatican… Regardez bien, vous n’allez pas en croire vos
yeux. Si tout ce qui brille n’est pas or, ces documents en revanche
sont tout de même bien voyants…
– 109 –
Lettre adressée par le Vatican le 3 mai 1954 au Vice-Président de la Fed,
Mr Knoke. On comprend que Rome avait déjà demandé l’ouverture
d’un compte spécial en dollars, et aussi que le chef de la délégation de
l’Administration Spéciale au saint Siège, M. Nogara s’excuse du fait que
les montants engagés ne soient pas aussi importants que ceux des
autres États souverains. Nogara précise surtout que le seul but de ce
compte consiste à recevoir le produit de la vente de certains lingots d’or
du Vatican, déjà stockés à la Fed, et qu’il doit immédiatement être viré
sur les comptes des banques du Saint Siège. L’article de CNN est totale-
ment erroné.
– 110 –
Dans ce courrier du 25 octobre 1969, Robert Crowley un des assistants
du vice-président de la Federal Reserve, confirme au conseil
d’administration de Rome que le nom auquel le compte or avait été ou-
vert le 19 juillet 1940 a bien été changé, conformément à la demande
du Vatican. Le nom du compte a été changé de « Administration Spé-
ciale du Saint Siège » en « Administration du Patrimoine du Siège Apos-
tolique, Session Extraordinaire ».
– 111 –
Le célèbre patron de la Fed, Paul Volcker, est signataire de ce courrier
du 23 septembre 1973 adressé à Bernardo Argentieri, directeur de
l’Administration Spéciale du Vatican. On comprend que le Saint Siège a
demandé la vente d’un certain nombre de ses lingots d’or et Volcker lui
demande « en raison du statut incertain de l’or sur les marchés finan-
ciers internationaux » de ne pas vendre les lingots à une banque cen-
trale, mais sur le marché privé. Ce qu’il y a de plus étonnant ici, est que
Rome ne fait pas confiance à ses propres banques, et demande à la Fe-
deral Reserve d’ouvrir à son intention un autre compte de pure spécula-
tion (compte d’investissement).
– 112 –
Une réponse du département « Session Extraordinaire » du Vatican au
patron de la Fed en date du 6 octobre 1975. Argentieri répond qu’il se
moque totalement de l’endroit où Volcker va vendre les lingots du Vati-
can, du moment qu’il les vend. Ravi, il confirme sa demande
d’ouverture d’un nouveau compte pour les investissements, élargissant
ainsi ses relations avec la Fed.
– 113 –
Courrier interne de la Federal Reserve envoyée par Carroll Martenson
de la Fed de New York à Robert Gemmill, conseiller à la Division de la
Finance Internationale de la Federal Reserve à Washington à propos du
compte or du Vatican, celui-ci voulant passer d’un compte « simple » à
un compte « plein », voulant dire que d’autres lingots se sont déjà ajou-
tés ou vont s’y ajouter. Martenson explique que le compte or est accru
afin que la Fed puisse investir les fonds de Rome dans des « instruments
(financiers) variés ».
– 114 –
verses populations, en particulier juives, en Croatie, Serbie, etc., et
surtout italiennes après l’arrestation de Benito Mussolini en 1943
(cela entraîna l’occupation de l’Italie par les Allemands et une chasse
massive aux juifs). Ce stock se trouve toujours quelque part dans les
caves de la basilique Saint-Pierre et dans des coffres suisses. Le
souci est que ce stock passionne aussi la Bête à 7 têtes. Elle en a
cruellement besoin, ne serait-ce que pour le rendre aux Allemands (la
boucle serait bouclée, ce qui, soulignons-le, représenterait un clin
d’œil abominable de l’Histoire).
On touche ici le point clé du texte de saint Jean. Par légère exten-
sion, on peut aussi en conclure que l’une des opérations les plus
complexes de la Bête à 7 Têtes est encore à venir : en cas d’absence
d’accord avec le Vatican pour récupérer la propriété légale de ses
stocks d’or physiques, il lui faudra déployer une opération musclée.
Comme en Libye, Liban, Irak ou en Afghanistan. Juste après les
coups d’État, les Banques Centrales du Chili, de Libye, etc., ont été
vidées totalement ou en partie de leur métal jaune. Lorsque le dicta-
teur tunisien avait quitté le pays, l’histoire raconte que son avion
privé resta collé au tarmac sous le poids des lingots d’or pris à sa
Banque Centrale.
– 115 –
Car tu dis : “Je suis riche, et je suis dans l’abondance, et je
n’ai besoin de rien”.
Mais tu ne sais même pas que tu es malheureux, misérable,
pauvre, aveugle et nu.
Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu,
afin que tu deviennes riche ».
Pourquoi ?
– 116 –
les deux. Et aussi qu’il va redevenir la monnaie d’échange globale
lorsque la Bête à 7 têtes et son Faux-prophète (les médias) seront
tombés.
– 117 –
M. Bridge 31 mai 1968
Caissier Principal
(Bank of England)
– 118 –
c) sur de longues années, ils ont, eux aussi, obtenu des es-
sais américains insatisfaisants.
31 mai 1968
P. W. R. R
– 119 –
En clair, la Bête à 7 têtes a escroqué les Allemands sur la qualité
des lingots d’or qu’elle lui a livrés. Pire, la Banque d’Angleterre,
complice, s’est bien gardée d’informer ses collègues de la Bundes-
bank de la piètre qualité de l’or envoyé !
– 120 –
Gotti Tedeschi, pour lui poser des questions de théologie bancaire,
saisissant au passage un virement de 20 millions d’euros qui par-
taient de l’IOR à destination d’une agence-filiale à Milan de la JP
Morgan. Deux ans plus tard, comme les négociations n’avançaient
pas, la banque publiait son fameux communiqué de presse 61. Cette
passe d’armes entre les services bancaires de Benoît XVI et la JP
Morgan n’a pas été innocente, loin de là. Derrière, un chantage était
mené, et pas dans le genre Petits Chanteurs à la Croix de bois. La
pression de la banque monta en puissance, mais Rome continua à
faire la sourde oreille.
– 121 –
C’est là que mon analyse de l’Apocalypse de Jean dans le livre
777 fut confirmée : la prophétie du Christ s’accomplit et le concer-
nait lui : « parce que toi, Benoît XVI, tu n’es ni froid, ni bouillant, je
vais te vomir de ma bouche ».
– 122 –
~ 10 ~
La CIA, le bras armé de la
Bête à 7 têtes, a été chargée
de paralyser tout pays disposant
d’importants stocks d’or
« Who can kill a general in his bed ?
Overthrow dictators if they’re Red ?
Fucking-a man ! CIA Man !
Who can buy a government so cheap ?
Change a cabinet without a squeak ?
Fucking-a man ! CIA Man !
Who’s the agency well-known to God ?
The one that copped his staff and copped his rod ?
Fucking-a man ! CIA Man !
Fucking-a man ! CIA Man ! »
– 123 –
afin que toutes les propositions économiques en faveur des États-
Unis trouvent un chemin sans obstacles.
– 124 –
à deux en particulier) ont été intégralement corrompus. Ces derniers,
profitant de la Guerre Froide qui régnait à l’époque, se sont surtout
donnés bonne conscience, se disant qu’ils œuvraient pour le camp
« du bien » sachant que dans les années 1960 jusqu’aux années 1990,
il fallait choisir entre USA et URSS, les deux accusant l’autre d’être
« L’Empire du Mal ».
– 125 –
Les problèmes monétaires
internationaux
4 Décembre 1968
– 126 –
l’or. Elles craignent que les États-Unis ne soient pas en mesure de
répondre à la demande de conversion de leurs dollars en or, et
qu’ils vont soit suspendre la conversion ou bien réévaluer l’or,
pénalisant ainsi toutes celles qui détiennent une grande partie de
leurs réserves en devises étrangères plutôt qu’en or.
— Isoler les marchés officiels d’or des marchés privés d’or par
l’obtention d’un engagement des banques centrales qu’elles
n’achèteront, ni ne vendront de l’or, sauf l’une à l’autre ;
Liquidités croissantes :
– 128 –
incapables d’augmenter nos réserves nettes en accumulant des
dollars quand nos déficits sont petits.
Les chances sont bonnes pour que le premier DTS soit créé
avant la fin 1969, peut-être d’un montant de 2 milliards de dollars
par an, dont 500 millions qui proviendraient des États-Unis.
– 129 –
Nous avons eu quelques succès. L’action allemande pour ré-
duire les ajustements des taxes aux frontières, l’accord allemand
et d’autres accords militaires de compensation, la doctrine de
l’OCDE sur l’ajustement, la prise de conscience croissante des
pays en excédent commercial de la nécessité de maintenir des
niveaux élevés de croissance, et (quoique probablement avorté)
un accord des pays d’Europe occidentale cette année pour accélé-
rer la mise en œuvre des coupes tarifaires du Kennedy Round, et
la pression européenne pour l’impôt américain supplémentaire de
1968, tout va dans la bonne direction.
Perspectives :
– 130 –
5. Alors que la crise de novembre a montré que le système two
tier or est un bon matelas contre la spéculation avec l’or, il n’est
pas infaillible.
– 131 –
– 132 –
– 133 –
– 134 –
Les pages de télex 62 CONFIDENTIEL et IMMÉDIAT suivantes,
émanant des agents de la CIA et des analystes spécialistes de l’or en
poste à Paris, ont été envoyées au Département d’État à Washington
le 6 mars 1968, nous donnent une très bonne idée du réseau de ren-
seignements déjà mis en place dans toutes les Banques Centrales
européennes. Cela a échappé aux censeurs, mais le télex N°1 fait état
– 135 –
d’une « source » au sein de la Banque Centrale de Hollande, avec le
nom (sans doute de code) de « Kessler ».
– 136 –
« Prix de l’once à 35 dollars : il est urgent de trouver très vite
un accord international sur les “règles du jeu” qui pourrait
rendre les SDR immunes aux pertes d’or ».
– 137 –
– 138 –
— Allemagne : 11 % soit 27 tonnes
— Angleterre : 9 %, 22 tonnes
— Belgique : 4 %, 9 tonnes
— France : 9 %, 22 tonnes
— Hollande : 4 %, 9 tonnes
— Italie : 9 %, 22 tonnes
– 139 –
— Suisse : 4 %, 9 tonnes
— United States : 50 %, soit 120 tonnes
– 141 –
Et pour être certains de bloquer toute volonté des Européens à se
remettre à stocker des lingots d’or (et donc à déclencher une hausse
du cours), il va de soi que la CIA et la Federal Reserve se sont dé-
brouillés à ce qu’un nouvel accord soit signé avec toutes les Banques
Centrales. Chose faite en mai… 2014 (photo du communiqué de
presse ci-après) avec entrée en vigueur le 27 septembre 2014 !
PRESS RELEASE
19 May 2014 – ECB and other central banks announce the fourth Central
Bank Gold Agreement
The European Central Bank, the Nationale Bank van België/Banque Nationale
de Belgique, the Deutsche Bundesbank, Eesti Pank, the Central Bank of Ireland,
the Bank of Greece, the Banco de España, the Banque de France, the Banca
d’Italia, the Central Bank of Cyprus, Latvijas Banka, the Banque centrale du Lux-
embourg, the Central Bank of Malta, De Nederlandsche Bank, the Oester-
reichische Nationalbank, the Banco de Portugal, Banka Slovenije. Nàrodnà banka
Slovenska, Suomen Pankki – Finlands Bank, Sveriges Riksbank and the Swiss
National Bank today announce the fourth Central Bank Gold Agreement (CBGA).
In the interest of clarifying their intentions with respect to their gold holdings,
the signatories of the fourth CBGA issue the following statement:
– 142 –
Banque de Slovénie, la Banque de Finlande, la Banque de Suède et la Banque
e
Nationale Suisse ont annoncé la signature du 4 accord sur l’Or des Banques
Centrales (CBGA).
Dans l’intérêt de clarifier leurs intentions concernant leurs stocks d’or, les si-
e
gnataires de ce 4 accord transmettent ce communiqué commun :
– 143 –
~ 11 ~
La Bête à 7 Têtes a même
réussi l’impossible !
« I work all night, I work all day
To pay the bills I have to pay ain’t it sad
And still there never seems to be a single penny left for me
That’s too bad In my dreams I have a plan
If I got me a wealthy man I wouldn’t have to work at all,
I’d fool around and have a ball
Money, Money, Money, must be funny, in the rich man’s
world »
Les Américains sont les premiers à vous dire que « si vous serrez
la main d’un Hollandais recomptez vos doigts », en référence à leur
légendaire sens des affaires. Et vu la consanguinité qui existe entre
les deux pays en raison de l’héritage historique déjà abordée dans ce
livre, on pourrait se dire que s’il y a bien un pays qui a réussi à sau-
ver son or des griffes de la Bête, eh bien, c’est forcément celui-là. Eh
bien, non. La Hollande qui avait l’une des réserves d’or les plus
impressionnantes par tête d’habitant grâce à son incroyable sens du
commerce, à sa plate-forme portuaire, à ses diamantaires, à ses pos-
sessions outre-mer, et ce malgré la Seconde Guerre, a été roulée dans
la farine. Ne cherchez pas, et dites-vous que la CIA a une fois de plus
réussi ses objectifs. D’ailleurs on l’a vu dans l’un des documents
précédents, l’agence disposait déjà d’une excellente taupe au sein
même de la De Nederlandsche Bank. Pas de raison que les bonnes
vieilles habitudes aient été abandonnées, donc.
L’or de la Hollande a été déménagé aux États-Unis avant la
guerre pour éviter que les Allemands mettent la main dessus. Puis
par peur d’une arrivée soudaine des troupes du Pacte de Varsovie, le
– 144 –
stock a été laissé à New York. En revanche depuis plus de 20 ans que
le Pacte de Varsovie a été dissout, l’or batave est toujours derrière le
Mur des Wallons à la Nouvelle Amsterdam !
Ironie de l’Histoire.
Mais rien !
– 145 –
ments Internationaux de Bâle impliquée aussi dans la manipulation
des cours de l’or. La Hollande participait au London Gold Pool, un
mécanisme monté par les États-Unis, l’Angleterre et six autres pays
européens pour contrôler le cours de l’or dans les années 60. Mon-
sieur Zijlstra raconte dans ses mémoires : “l’or est artificiellement
maintenu à un prix bien trop bas” à la demande du gouvernement
US, qui voulait supporter ainsi le dollar contre l’or et les autres
devises ».
– 146 –
gouvernements n’auront aucun autre choix que de saisir l’épargne et
l’assurance-vie de la totalité de leurs citoyens. Cela a même déjà eu
lieu, à Chypre en mars 2013. Le gouvernement, avec les revolvers de
la BCE, FMI et l’Europe sur la tempe, saisit tout ce qui dépassait sur
les comptes des clients. Mais ce ne fut pas suffisant aux yeux des
Allemands. La Bundesbank a déjà préparé les plans pour saisir
l’immobilier des pays suivants qui feront faillite, via le dispositif de
l’Union Bancaire, mis en place par la BCE et la Commission Euro-
péenne.
– 147 –
Zijlstra raconte dans ses mémoires comment les Américains ont organi-
sé la baisse de l’or aux dépends des Européens, conduisant à un appau-
vrissement de tous les pays disposant de solides stocks d’or. Les États-
Unis ont réussi à alléger la Hollande de 1084 tonnes de son or !
• Belgique : baisse de 85 %
= 1145 tonnes perdues
• Hollande : baisse de 64 %
= 1084 tonnes perdues
• Suisse : baisse de 61 %
= 1545 tonnes perdues
• Autriche : baisse de 58 %
= 368 tonnes perdues
• Portugal : baisse de 58 %
= 436 tonnes perdues
• Angleterre : baisse de 54 %
= 380 tonnes perdues
• Espagne : baisse de 38 %
= 162 tonnes perdues
• France : baisse de 22 %
= 696 tonnes perdues
• États Unis : baisse de 10 %
= 937 tonnes perdues
• Allemagne : baisse de 6 %
= 236 tonnes perdues
• Italie : baisse de 4 %
= 112 tonnes perdues
– 149 –
Pour mieux comprendre jusqu’où va se nicher la perfidie de la
Bête, et recouper ces déductions, il importe d’examiner la situation
d’un autre pays, qui pourrait tout aussi bien se trouver sur une autre
planète : l’Australie, elle qui n’a jamais risqué d’être envahie par les
troupes allemandes en 1940, ni par les troupes russes en 1978…
Qu’en est-il de l’or des kangourous et de leur terre, connue justement
pour ses innombrables mines d’or ? Il est impossible que leur métal
ait été confié à la Fed ou à Londres pour la simple et bonne raison
qu’aucun autre pays ne l’a jamais menacée, ni même caressé l’idée
de l’envahir.
Là aussi, une surprise nous attend. À vrai dire, j’ai cru halluciner
lorsque j’ai découvert tout à fait par hasard qu’après l’Allemagne, la
Hollande, la Suisse, la Pologne, l’Équateur et le Venezuela qui ont
demandé à la Federal Reserve et à la Bank of England de leur ren-
voyer leurs stocks nationaux, des voix se sont élevées en Australie
pour émettre la même demande, et cela après une grande conférence
du professeur Antal Fekete.
L’Australie ! ! !
Vous n’allez pas le croire, mais les 80 tonnes d’or des kangou-
rous sont entreposés à… Londres ! Une autre île. Pourquoi Londres ?
Mystère d’autant plus total que Hitler l’avait bombardée, avec
comme but d’envahir l’Angleterre. Qui parlait de sécurité ? ! Si l’on
additionne les réserves entreposées à New York et à Londres, on
obtient alors environ 60 % de l’or mondial entre les mains des anglo-
américains (à croire que les autres pays sont totalement idiots et
incapables de garder leurs réserves comme il se doit).
Pourtant, existe-t-il une place plus sûre sur cette planète pour
stocker le métal australien ailleurs qu’à Sydney ? Évidemment que
non. Un citoyen a donc lancé une pétition sur la
page www.returnaussiegold.net.au afin que l’or australien soit rapa-
trié au pays parce que le « système financier mondial est devenu
instable et parce qu’il court le risque de disparaître »… Le site
explique ensuite qu’il y va « de l’Intérêt National de rapatrier l’or ».
La totalité de la presse aussie a relayé l’affaire et des milliers de
personnes ont signé la pétition, orientant les projecteurs médiatiques
sur la Reserve Bank of Australia qui s’est retrouvée bien embarrassée
– 150 –
quand la bise médiatique fut venue, car incapable d’expliquer à ses
citoyens pourquoi tout leur métal précieux se trouve toujours à…
l’autre bout de la terre ! D’autant plus mystérieux que la RBA avait
énoncé en 1996 « qu’elle gardait de l’or parce que c’est une assu-
rance contre une explosion du système financier mondial ».
– 153 –
~ 12 ~
Le Canada, totalement
dépouillé par la Bête à 7 têtes
« Ask the Angels who they’re calling,
Go ask the Angels if they’re calling to thee
Ask the Angels while they’re falling
Who that person could possibly be
Le Canada !
– 155 –
fausses explications, genre « ajustements de trésorerie par rapport
aux réserves de devises », comme Nicolas Sarkozy pour les ventes de
la France.
En 1993, la vente fut plus brutale, 121 tonnes, qui ont aussitôt
disparu dans la nature. En 1994, la Banque Centrale du Canada revint
à un tonnage de ventes plus raisonnable, environ 50, tant et si bien
que, année après année, arrivé en 2010, il ne restait plus avenue
Laurier Ouest que… 3 tonnes d’or dans les coffres !
– 156 –
tonnes. De quoi créer un dollar canadien bien plus solide et recherché
que le pathétique dollar américain…
Incroyable ironie.
– 157 –
Si mon raisonnement tout au long de ce livre à propos du texte de
Jean est juste, alors le Mexique, qui partage une frontière avec les
États-Unis du côté sud, a dû être dépouillé de son or dans la même
proportion que celui des Canadiens, c’est à dire à au moins 90 %. De
par sa proximité, la Bête à 7 têtes a forcément corrompu le gouver-
nement et les banquiers mexicains jusqu’à la moelle afin de délester
le peuple mexicain de sa richesse en métal jaune. Je me suis dit que
si je découvre que 1) le Mexique possède 900 ou 1000 tonnes et que
2) elles sont bien stockées dans sa Banque Centrale à elle à Mexico,
la logique qui pilote ce livre serait quelque peu anéantie.
– 158 –
1989, période qui nous intéresse de très près, le stock du Mexique
n’était plus que de 31 tonnes !
L’ironie ici est double. Les Mexicains ont été dépouillés et mas-
sacrés une première fois quand les Espagnols sont arrivés justement
pour ramener tout l’or possible et imaginable qu’ils pourraient voler
aux Indiens, et une seconde fois par les Américains afin de sauver
leur dollar ! Là aussi, la population mexicaine a été transformée en
esclaves par la dette (alors qu’ils ont du pétrole), tant et si bien qu’en
1982 le Mexique a été obligé, regardez bien, de faire un défaut de
paiement sur ses Bons du Trésor : « Entre 1970 et 1982, la dette à
long terme du Mexique est passée de 6 à 86 milliards de
lars » 75… Ce qui a créé la « crise de la dette souveraine ». Logique
puisque ce sont les Américains eux-mêmes qui les ont conduits au
défaut, regardez cette précision capitale du journal Le Monde qui
vous prouve la perversité sans nom de Washington :
– 159 –
En retour, les banques ouvrent leurs guichets, maintenant les
pays sous perfusion.
En une décennie, de 1970 à 1980, la dette de l’Amérique la-
tine passe de 40 à 240 milliards de dollars, soit plus du tiers de la
dette des pays en développement ».
Pourquoi ?
– 160 –
Empêcher tout pays de disposer d’une monnaie solide reposant
sur l’or est clairement la seule et véritable raison qui conditionne
l’ensemble de la politique étrangère des États-Unis. Et celle-ci, per-
sonne ne l’a jamais révélé sous cet angle, par peur des représailles.
– 161 –
~ 13 ~
Un miracle en or de
sainte Catherine Drexel ?
« Who do you turn to when you got no soul to sell
Where can you to when you live no place but Hell
Godless (You see the sign up ahead)
Satan’ s child (All you who enter lose all hope)
God don’t love no (Check my I. D., see who I am)
Satan’s child (6 and 6 and 6 is my name) »
Imaginez que vous n’avez pas un coffre avec des lingots d’or
mais un garage rempli de voitures de collection, des Jaguar Type E,
des vieilles Ferrari, des Porsche, des Maserati, des Alpine A3, etc.
Une banque, par exemple la Drexel, vous demande de lui louer 17 de
vos voitures en échange d’une très confortable rémunération locative.
La banque explique ensuite à ses clients qu’ils peuvent acheter une
Jaguar E ou une Ferrari Dino, une Lamborghini Miura, etc., et qu’ils
pourront la revendre quand bon leur semble, la valeur de ces voitures
ne baissant jamais vraiment, mais que pour des raisons de sécurité,
les véhicules doivent rester dans le garage protégé de la banque. En
réalité, celle-ci a vendu quelque chose qui ne lui appartenait pas. Si
vous vendiez sans sa permission la voiture de votre voisin sous pré-
texte qu’il ne s’en sert pas, ce serait immédiatement qualifié comme
vol et escroquerie.
L’ironie est que la Drexel a été fondée au XIXe siècle aux États-
Unis par Francis Drexel, un homme d’affaires d’origine autrichienne
profondément catholique et un grand mystique (deux rosaires par
jour tout au long de sa vie), et qui a passé sa vie à protéger et nourrir
les pauvres. Assez inhabituel, pour une famille de banquiers (le seul
autre exemple que l’on connaisse est la conversion du banquier juif
Alphonse Ratisbonne à la suite d’une vision de la Vierge à Rome).
Son frère Anthony-Joseph, banquier également, fondera la Drexel-
Morgan avec un certain… John Pierpont Morgan, établissement qui
sera renommé JP Morgan après la mort de monsieur Drexel !
Le monde de la finance est très petit (au cas où vous n’avez pas lu
Blythe Masters).
Mais plus étonnant est que l’une des trois filles de Francis Drexel,
Catherine, devenue religieuse, a été très engagée dans la défense des
Indiens et des Noirs qui étaient traités à l’époque par les Américains
pire que des porcs. Sœur Catherine, par son engagement et sa totale
abnégation tout au long de sa vie, devint vraiment une sainte ! ! !
– 163 –
Avec un scandale retentissant « à la Madoff » (celui du trader fou
Milken), cela déclencha une enquête policière de type mafieux (sai-
sie immédiate de tous les biens, capitaux, liquide, participations, etc.)
et la prestigieuse Drexel-Burnham-Lambert passa à trépas avec une
faillite retentissante (dans laquelle on découvrit au passage que 96 %
de son capital n’étaient plus que de l’argent emprunté !).
– 164 –
quiers américains escrocs en faillite, simplement parce que le gou-
verneur de leur Banque Centrale avait voulu gagner un peu d’argent
de poche en faisant « travailler » son or « immobilisé » !
En effet, les crétins de la Drexel ont été les seuls dans l’Histoire à
transformer des lingots d’or en papier ! Blythe, elle au moins, a
transformé le papier en or…
– 165 –
Francis-Anthony Drexel (1824-1885) fortifiera la banque fondée à Phila-
delphie par son père et donnera naissance à trois filles, dont Catherine
qui deviendra une sainte de l’église catholique, après être devenue
« sœur du Saint-Sacrement pour les Indiens et les Noirs » La Vierge lui
est apparue lors d’un voyage à Venise et lui a dit : « tu as tout reçu gra-
tuitement, tu dois donner gratuitement ». Elle consacra sa vie à la dé-
fense des Noirs et des Indiens.
– 166 –
commenceront à faire faillite de nouveau. Même la mafia calabraise
ne vend pas un restaurant deux fois !
– 167 –
La banque Drexel fusionna à plusieurs reprises et au final a été empor-
tée dans un colossal scandale financier à la fin des années 1990, empor-
tant avec elle 17 tonnes d’or de la Banque Centrale du Portugal. Le gou-
verneur José Alberto Tavares Moreira n’a même pas reçu de blâme !
– 168 –
~ 14 ~
Destruction & Dictature, les deux
conséquences d’une monnaie de singe
« I bought you mail order my plain wrapper baby
Your skin is like vinyl the perfect companion
You float my new pool, de luxe and delightful
Inflatable doll
My role is to serve you disposable darling
Can’t throw you away now immortal and life size
My breath is inside you
I’ll dress you up daily and keep you till death sighs
Inflatable doll lover ungrateful
I blew up your body but you blew my mind »
– 169 –
radical. Le pays se souvenait encore de l’aventure de la première
monnaie papier lancée par le financier anglais John Law sous le
règne de Louis XV.
Andrew Dickson White note dans son livre qu’il n’était venu à
l’idée de personne d’accuser la planche à billets, responsable des
véritables maux qui rongeaient la Nation. Les politiques français
– 170 –
passaient leur temps à s’accuser mutuellement (et à s’envoyer à la
guillotine), mais eux non plus n’avaient pas identifié leur monnaie de
singe comme la principale responsable de tous les maux et de
l’impossibilité de contrôler le pays. Ils étaient comme des apprentis
chimistes, effectuant des essais avec des liquides hautement explo-
sifs, ne se rendant même pas compte au passage qu’ils ne pouvaient
pas forcer marchands, commerçants, artisans et fermiers d’accepter
des monnaies, billets de confiance, Assignats ou Mandats Nationaux.
Ayant découvert la nullité des billets papier, le peuple revenait obsti-
nément aux pièces d’or et d’argent :
– 171 –
À chaque fois que la monnaie papier fut imposée, une force irré-
pressible finissait par briser la confiance des citoyens qui revenaient
au basique. La reine du néo-libéralisme anglo-saxon, « l’absolue
maître à penser » de l’ex-gouverneur de la Federal Reserve Alan
Greenspan lui-même, Ayn Rand, n’avait pas de mots suffisamment
violents à l’encontre de ceux qui utilisent la monnaie papier pour
voler leur peuple :
– 172 –
Certains lecteurs pourraient argumenter, avec une bonne foi évi-
dente, qu’en leur temps les Révolutionnaires français ne surent pas
gérer l’économie comme le font aujourd’hui les brillants économistes
contemporains. Pourquoi pas ? Fut-ce alors le cas de Hajmar
Schacht, gouverneur de la banque centrale allemande et autrichienne
(après l’annexion de Vienne par Hitler) ? Ou encore de Slobodan
Milosevic, financier et banquier, soulignons-le, devenu président de
la Yougoslavie ? Les deux hommes furent formés aux théories éco-
nomiques le plus modernes de leur temps… Schacht aux théories de
Ludwig Von Mises et Milosevic à celles de Keynes et de Friedman,
sans parler du fait qu’il a même dirigé une banque aux États-Unis.
Pourtant les deux ont intégralement détruit leur pays respectif. Mais
c’est surtout, et avant tout, leur planche à billets qui a tout détruit.
Les deux pays ont été rasés. Les deux peuples volés, appauvris et
plongés dans la misère la plus totale. Sans même parler des morts.
N’oubliez pas, la planche à billets doit impérativement trouver une
compensation. Quitte à ce que cela soit dans les cimetières.
– 173 –
particulier après la défaite de 1918. Le standard or, par définition, n’a
pas pu être relancé. Pratiquement du jour au lendemain, le peuple
perdit confiance dans le mark et progressivement l’inflation monta à
29.000 %. Cela veut dire que les prix doublaient tous les deux ou
trois jours, parfois même toutes les heures. Dans un restaurant entre
le moment où vous commandiez les plats, et le moment où le garçon
vous apportait les cafés de la fin du repas, l’addition avait pris 40 %.
L’écrivain Stefan Zweig rapporte dans ses mémoires un fait encore
plus saisissant dû à la dépréciation de la monnaie :
– 174 –
Hajmar Schacht, gouverneur de la Banque Centrale, derrière les fils bar-
belés de sa prison, après la défaite de l’Allemagne. Photo : Bundesarchiv
– 176 –
Dans le film Les Argonautes, une déesse demande à Zeus
d’accorder une faveur à un humain. Le Dieu grec examine le passé
de l’homme et répond que comme il n’a jamais prié de sa vie, il ne
pouvait rien faire pour lui. L’or est au travail ce que les prières sont
aux dieux (raison pour laquelle il est aussi leur métal précieux favo-
ri), ou encore ce que la prison est à la justice. Le Pr. Fekete, sans le
savoir, a aussi donné la solution (tout comme Richard Wagner bien
avant lui) et il va même plus loin :
– 177 –
quantités de produits alimentaires et de matières premières, qui
pourront être jugées, par les Gouvernements des principales
puissances alliées et associées, nécessaires pour permettre à
l’Allemagne de faire face à son obligation de réparer, pourront
aussi, avec l’approbation desdits Gouvernements, être payées par
imputation sur ladite somme 88.
– 178 –
pas été payés, payés avec des Assignats dont plus personne ne vou-
lait :
L’histoire se répète.
Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veu-
lent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre in-
connue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pour-
tant une guerre à mort » 90
– 179 –
~ 15 ~
Planche à billets vs Lingots d’or :
démonstrations par Slobodan Milosevic
et Augusto Pinochet
Téléphone, Flipper
in Téléphone, EMI, 1977
– 180 –
quête du bonheur vs la quête de la richesse avec une rencontre entre
Solon et Crésus.
Mais Crésus est surtout connu pour son amour de Delphes et de
sa Pythie, messagère du dieu Apollon. Il finança de nombreuses
améliorations, recouvrit d’or la plupart des installations, et lui offrit
plus de 3000 vaches et bœufs. Ses visites relevaient même de ce
qu’on appelle aujourd’hui une « visite d’État ». En l’an 546 av. JC, il
décida de consulter l’Oracle car il avait en tête de partir en guerre
contre Cyrus le Grand, roi des Perses, et voulait connaître l’opinion
d’Apollon à ce sujet. Au cours d’une cérémonie millimétrée et hau-
tement spirituelle, Crésus put enfin poser sa question à Apollon à
travers la jeune femme :
– 181 –
Cette aventure, ou plutôt mésaventure, est la réplique exacte de
celle de Slobodan Milosevic, devenu président de la République
Fédérale de Yougoslavie en 1997. Lui aussi a été motivé dans son
ambition par les propos d’une autre prophétesse, une voyante, qui
avait expliqué à son épouse Mirjana dans les années 1970 que son
mari irait « très très haut » et qu’il deviendrait « mondialement cé-
lèbre ». Le seul point auquel Milosevic et sa femme ne firent pas
attention, fut la raison qui amènerait cette célébrité. À vrai dire, il ne
leur serait pas venu à l’esprit que Slobodan deviendrait « mondiale-
ment » connu pour des raisons sinistres !
S’il y avait une cérémonie des Oscars pour les meilleures Mon-
naies de Singe, cet économiste Keynésien (sic) et banquier (re sic)
aurait remporté haut la main toutes les catégories. Même le Zim-
babwe de Monsieur Mugabe ne lui arriva pas à la cheville : sa
planche à billets n’a pas réussi à détruire le pays ou simplement
lancer une guerre civile. Question « planche à billets », c’est devenu
une vraie spécialité serbe au même titre que les « cevaps » et la
– 182 –
« rakija » si chers à SAS Malko Linge, et à son créateur Gérard de
Villiers. À côté d’eux, les Révolutionnaires français et leurs Assi-
gnats font figure d’enfants de chœur. Ou de stagiaires.
– 183 –
« Il est connu aujourd’hui que des gens très riches (aux États-
Unis) étaient très intéressés de voir les États-Unis se joindre à
cette guerre, et le Secrétaire d’État William Jennings Bryan a été
celui qui l’avait remarqué. “Comme l’a anticipé Mr le Secrétaire
(Bryan), les intérêts des très grandes banques étaient très intéres-
sés par cette Guerre Mondiale à cause des vastes opportunités
que cela leur offrait pour réaliser d’immenses profits.
Le 3 août 1914, donc bien avant que les canons se mettent à
tirer, la firme française Rothschild Frères a envoyé un câble à la
Morgan & Company à New York, en suggérant un prêt flottant de
100.000.000 de dollars, et dont une part substantielle sera laissée
aux États-Unis, afin de payer les achats français de produits
américains.
Le citoyen lambda, en tant que chair à canon pour les forces
armées, doit être persuadé à travers une manipulation élaborée
de l’opinion publique par les élites qui contrôlent les médias”.
Bien que les États-Unis n’aient pas rejoint les combats avant
1911, le gouvernement américain a collé plus de posters de pro-
pagande pour supporter cette décision que toutes les autres na-
tions engagées. Robert Lansing, l’Assistant au Secrétaire d’État,
a été enregistré disant : “Nous devons éduquer le public graduel-
lement, l’amener progressivement jusqu’au point où il voudra
faire la guerre lui-même” » 91.
– 184 –
avait permis au pays de rester cohérent et uni aussi bien sur le plan
politique qu’économique, à sa mort en revanche, il explosa purement
et simplement. Chaque république voulut reprendre son indépen-
dance exactement comme en ex-URSS. Pour la réalité quotidienne
des gens qui faisaient leurs courses, les agents qui réalisaient le
fameux CIA’s World Facts Book écrivaient déjà en 1990 :
Ce que le livre de la CIA ne dit pas est que le peuple s’en mo-
quait, puisque le pays entier n’utilisait plus que des marks allemands,
contrairement au gouvernement qui était obligé de payer et de comp-
ter en dinars. Le plus comique est que la vraie planche à billets
n’était même pas encore entrée en véritable action. Elle agissait juste
dans le cadre des « ajustements budgétaires ». Melting Metals cons-
tatait la situation :
– 185 –
La Banque Centrale Yougoslave imprimait juste de quoi payer les
salariés publics. Parce que les Américains ont démonétisé l’or, les
trois grandes mines serbes pouvaient en sortir un maximum, à 200
dollars l’once, cela ne changeait pas grand-chose dans les comptes du
pays. Et c’est au moment où Slobodan Milosevic, qui, bien qu’adepte
des économistes Keynes et de Friedmann, prit le pouvoir que la
situation dégénéra en même temps que celle du pays en guerre lar-
vée. Il se décida à imiter les révolutionnaires français : pour sauver la
France, pardon, la Yougoslavie (du moins ce qu’il en restait), il
justifia l’usage de la planche à billets par la dislocation de l’URSS
qui ne pouvait plus l’aider, la sortie de la Croatie, de la Slovénie de
la Fédération Yougoslave, et la montée en puissance de l’Islam au
Kosovo.
– 186 –
Il se passa ce que vous devinez : après deux années d’existence,
les deux banques firent faillite, et toute l’épargne et comptes courants
en devises avaient disparu comme par magie. De part et d’autre, les
deux établissements n’avaient plus rien en caisse des fonds recueillis
aux gens : « Sur les 2 milliards de dollars de dépôts à la Jugoskandic
il ne restait que 7 millions, soit même pas 1 centime pour couvrir
chaque dollar » écrivit à l’époque Carol Williams, scandalisée, dans
le Los Angeles Times 95. Notez que la presse yougoslave, aux ordres,
faisait semblant de ne rien voir, comme aujourd’hui la presse finan-
cière européenne.
– 187 –
têtes à force d’essayer d’additionner et de soustraire. Cette difficulté
poussa les gens encore plus dans les bras du mark allemand, nette-
ment plus simple à manipuler en calcul qu’il fût mental ou écrit. Je
remercie le Pr Thayer Watkins de la San Jose University et monsieur
Lyon, actuellement en poste au HCR de Sarajevo, de m’avoir donné
la permission d’intégrer leurs écrits. Le reportage de Mr Lyon est
même digne des observations de Stefan Zweig sous Weimar, et je
l’ai traduit afin que vous puissiez toucher du doigt la réalité ef-
froyable de ce que déclenche l’usage de la planche à billets dans la
vie de tous les jours :
– 188 –
don d’essence posé sur le capot. Le prix du marché était
l’équivalent de 8 dollars le gallon.
– 189 –
perte aux prix ridiculement bas fixés par le gouvernement, les
producteurs cessèrent de produire.
– 190 –
et qui ont surchargé le réseau électrique du pays. La compagnie
d’électricité d’État dut alors organiser des coupures pour éco-
nomiser l’électricité.
– 191 –
l’équivalent de 4 marks allemands quand le coût mensuel pour
vivre d’une famille de quatre personnes revient à 230 marks par
mois.
– 192 –
Voici une autre illustration de la politique irrationnelle du
gouvernement. En décembre 1993, un journaliste a passé
20 heures de communications téléphoniques internationales de
Belgrade. La note pour ces appels était de 1000 nouveaux « nou-
veaux dinars » et elle arriva le 11 janvier. Au taux de change du
11 janvier de 1 mark pour 150.000 dinars, il en aurait coûté
moins de un pfennig allemand pour payer la facture. Mais la note
n’était pas payable avant le 17 janvier et à ce moment le taux at-
teignit 1 mark pour 30 millions de dinars.
– 193 –
Slobodan Milosevic en conférence publique, alors qu’en même temps, il
sortait des centaines de millions de devises étrangères et de l’or qu’il
faisait vendre en Suisse.
– 194 –
choses ont empiré. Le 7 janvier 1991, le gouvernement Fédéral
du Premier Ministre Ante Markovic a découvert que, sous le con-
trôle de Slobodan Milosevic, le Parlement serbe avait secrète-
ment ordonné la Banque Nationale de Serbie (une banque cen-
trale régionale) démettre 1,4 milliard de dollars en crédit pour
les amis de Milosevic.
Ce pillage illégal représentait plus de la moitié de la monnaie
nouvelle que la Banque Centrale de Yougoslavie avait prévu de
créer en 1991. Ce hold-up a saboté les plans de réforme écono-
mique du gouvernement Markovic et a renforcé la détermination
des dirigeants de la Croatie et de la Slovénie de se détacher de la
République Fédérale Socialiste de Yougoslavie.
Sans les Croates et les Slovènes à tondre, M. Milosevic s’est
retourné avec vengeance sur son propre peuple. Cela a commen-
cé en janvier 1992 : ce qui restait de la Yougoslavie a subi la se-
conde hyperinflation mondiale et la seconde la plus longue de
l’Histoire.
Cela a atteint le sommet en janvier 1994, lorsque le taux
d’inflation mensuel officiel fut de 313 millions % – quatre fois
plus élevé en grandeur par rapport à Weimar, mais bien moins
que le record de la Hongrie. L’hyperinflation yougoslave a duré
24 mois, seulement 2 mois de moins que l’hyperinflation sovié-
tique du début des années 1920.
– 195 –
gens ont aussi passé un temps fou à vendre et acheter des devises
sur le marché noir, où ils négociaient d’énormes tas de dinars
quasi-sans valeur pour juste un mark allemand ou un billet de un
dollar américain.
Dans ce qui est devenu le refrain habituel des chefs d’État
grillés, M. Milosevic a affirmé que les Yougoslaves ont été vic-
times d’influences extérieures. Son histoire était que
l’hyperinflation et les difficultés qui en résultèrent ont été causées
par les embargos décrétés par les Nations Unies en mai 1992 et
avril 1993.
En réalité, des turbos ont été mis sur la planche à billets de
M. Milosevic pour financer sa machine de guerre. Plus de 80 %
du budget de la Yougoslavie a été réservé pour les forces mili-
taires et la police, et dès décembre 1993, près de 95 % de toutes
les dépenses du gouvernement ont été financées avec des dinars
fraîchement imprimées. (…)
– 196 –
Le professeur Steve Hanke a réussi brillamment à introduire
monsieur Alighieri dans ce livre. Deux grands écrivains, saint Jean et
Dante (rien que ça) tombent d’accord ensemble sur un sujet a priori
très éloigné de leurs passions spirituelles : que ceux qui créent de la
fausse monnaie iront tous « brûler en enfer » !
– 197 –
Même si toutes les informations ne sont pas encore remontées, les
journalistes serbes un peu plus libres ont établi depuis, qu’au moins
173 kilos d’or brut ont disparu des mines de Bor qui produisent 4
tonnes par an. Ce métal jaune a atterri directement chez les raffineurs
suisses de MKS Finances SA, via une série de sociétés écrans, avec
un point central à Nicosie, Chypre, capitale des finances privées 101
de Milosevic comme vous le savez (l’ambassadeur de Serbie à
Chypre a formellement refusé de me recevoir pour me parler fi-
nances, quel dommage…) 102. Comme tous les bons dictateurs fous,
il n’avait pas oublié l’or. Selon Mladan Dinkic cité par Reuters en
2001, « on ne sait pas à qui a profité la vente sauvage, de plus de
700 kilos d’or, bien qu’un proche collaborateur de Milosevic était un
visiteur régulier dans le complexe minier » 103. Comme moi, vous
avez remarqué qu’une proximité avec des lingots d’or développe très
vite la maladie d’Alzheimer.
Kadhafi par exemple voulut fuir avec son avion privé, rempli de
lingots, au Zimbabwe chez un autre roi de la planche à billets,
Mr Mugabe 104. Les avions radars ont empêché son décollage. En
2011, le bruit courut que Leïla Ben Ali, la femme du président tuni-
sien Ben Ali, mit dans son avion tant de lingots que son avion privé
ne put même pas bouger d’un centimètre, malgré les manettes des
réacteurs poussées à fond 105. La Banque Centrale de Tunisie démen-
tit ensuite l’information expliquant qu’elle n’avait pas noté de lingots
– 198 –
manquants 106. Sauf que dans la précipitation, on apprît au passage
une information très intéressante :
– 199 –
« Le document, marqué top secret, est daté du 12 janvier
1946. Il émane d’une mission de l’OSS, les services de rensei-
gnements américains, en opération à Berne et a été envoyé en
code à Washington. « Avons contacté des officiels suisses de haut
niveau qui ont retracé la route de 280 camions chargés d’or al-
lemand depuis la Suisse jusqu’à l’Espagne et le Portugal entre
mai 1943 et février 1944, dit la note.
Les conducteurs sont prêts à en parler ou même à témoigner.
Ils ont cependant peur de perdre leur emploi ou pire encore.
Ils demandent 10.000 francs suisses chacun et la promesse
d’un nouveau job » 108.
– 200 –
Le photographe hollandais Chas Gerretsen a pris ce cliché lors d’une
messe en septembre 1973 à la gloire du Chili et de son armée. Il est de-
venu le symbole de la dictature d’Augusto Pinochet, impérial, au centre.
À cause de ce cliché, Gerretsen deviendra le photographe du film Apo-
calypse Now de Coppola.
Le 3e dénominateur commun entre le général Pinochet et le banquier
Milosevic (après le vol de l’or de leur Banque Centrale respective et leur
dictature) est, aussi inattendu que cela puisse paraître, Milton Friedman
(à droite), le chef de file de l’école d’économie de Chicago qui a légalisé
la planche à billets. La théorie de « Monsieur 3 % de déficit », a été faite
sur mesure pour endetter tous les pays de la planète auprès de la seule
Federal Reserve grâce à sa planche à billets infinie. En retour, cela per-
met aux États-Unis d’acheter le monde. Après l’assassinat d’Allende,
c’est lui que la CIA a envoyé au Chili pour tester en grandeur nature sa
théorie économique à l’échelle d’un pays entier. Entre temps, tout l’or
du Chili a disparu.
Pour ma part je ne crois pas une seule seconde que Pinochet ait
volé autant d’or, 9 tonnes. En revanche tout indique une opération de
désinformation de la CIA pour détourner l’attention de l’or que elle,
a bien volé au peuple chilien ! Tellement plus simple de mettre ça sur
le dos du vieux dictateur justement à l’article de la mort. Je reconnais
là la « signature » perverse, et en même temps très drôle, de Langley.
– 201 –
À gauche, Slobodan Milosevic, président de la République de la Planche
à Billets Yougoslave, est entré dans l’Histoire pour l’une des plus
grandes périodes inflationnistes qu’un peuple ait jamais vécu avec une
planche à billets.
– 202 –
Après, d’autres hommes mystérieux sont arrivés et sont éga-
lement montés dans l’avion. Le chargement a été effectué à la
hâte. Après le déchargement, les véhicules sans plaques ont im-
médiatement quitté la piste, et l’avion a décollé avec une de-
mande de décollage d’urgence. Les fonctionnaires de l’aéroport
qui ont vu cette “opération spéciale” mystérieuse ont immédia-
tement notifié leurs supérieurs qui leur ont fortement conseillé de
“ne pas se mêler des affaires des autres”. Plus tard, les rédac-
teurs ont été appelés par l’un des hauts fonctionnaires de
l’ancien Ministère des Recettes et Taxes, qui a déclaré que, selon
lui, sur ordres de l’un des “nouveaux dirigeants” de l’Ukraine,
toutes les réserves d’or de l’Ukraine ont été envoyées aux États-
Unis » 110.
Les deux grandes leçons que l’on peut retenir, est que : 1) les po-
litiques, Milosevic, Ianoukovitch, Pinochet, etc., lorsqu’il s’agit de
prendre la fuite, se gardent bien de s’envoler avec un Cessna rempli
de billets papier en monnaie de singe locale : là, curieusement, ils
choisissent immédiatement des marks, lingots et pièces d’or, accep-
tés par tous les guichets de banque, quel que soit le pays. Du papier
toilette, même pas double couche, pour servir de convention moné-
taire aux citoyens normaux, et de l’or et des devises fortes pour la
classe dirigeante. Et 2) : dès que les États-Unis financent une révolte,
eh bien, en réalité, c’est l’or de la Banque Centrale du pays qu’ils
convoitent réellement. Exactement comme les troupes d’Hitler qui,
arrivées à Paris, ont foncé droit sur la Place des Victoires, pour saisir
l’or de la Banque de France.
– 203 –
Augusto Pinochet serrant la main de Henry Kissinger mandaté par la Fe-
deral Reserve pour imposer au reste du monde un système monétaire
sans or. L’or de la Banque Centrale du Chili disparut, mais pas pour tout
le monde. Une enquête permit d’établir que le dictateur disposait d’une
petite partie cachée à l’étranger.
– 204 –
~ 16 ~
De l’origine divine de Moneta
et de son vol par le Diable
« Please allow me to introduce myself
I’m a man of wealth and taste
I’ve been around for a long, long year
Stole many a man’s soul to waste
And I was around when Jesus Christ
Had his moment of doubt and pain
Made damn sure that Pilate Washed his hands and sealed his
fate Pleased to meet you Hope you guess my name
But what’s puzzling you Is the nature of my game »
– 206 –
À gauche, mathématicien canadien d’origine hongroise et spécialiste
mondial de l’or, Antal Fekete dénonce depuis un demi-siècle l’abandon
du standard or et le caractère charlatanesque des « équations bidons »
qui sont enseignées en cours d’économie keynésienne, « prévues uni-
quement pour faire croire que cette discipline est réservée aux seuls
spécialistes alors que tout le monde sait très bien compter, surtout
quand il s’agit d’argent.
Fekete a été interdit de conférences dans les universités parce que son
discours va à rencontre des intérêts monétaires américains, alors que
tous les gouverneurs de Banque Centrale se déplacent pour ses inter-
ventions dans les symposiums sur les réserves d’or.
– 207 –
Ci-dessus, l’économiste et banquier John Exter (1910-2006) administra-
teur de la Federal Reserve. Il a voulu comprendre les raisons de la fail-
lite de 1929.
– 208 –
libérer un esclave lorsque celui-ci s’est montré particulièrement efficace
sur les terres.
– 211 –
dispositions prophylactiques. Ce qui permit aux économistes officiels
de continuer à raconter leurs âneries jusqu’en 2011, s’obstinant à
rester aveugles face à la profondeur abyssale des pertes bancaires.
Toujours aussi idiots, ils continuent même en ce moment à expliquer
au public que la crise prendra fin l’année prochaine car « il y a une
reprise ».
Le souci majeur est que cette fois, il n’y aura pas d’amélioration,
juste des détériorations constantes jusqu’à l’effondrement final. Car
tel est le destin de toute monnaie papier « démon-étisée ». N’oubliez
pas, saint Jean dit bien dans son texte que le Diable s’est glissé dans
cette Bête à 7 têtes qui est sortie de la plage de Tribeca. Le dollar
aujourd’hui est bien démon-étisé, au sens propre comme au sens
figuré.
Et justement, une chose très particulière m’a sauté aux yeux de-
puis toutes ces années à étudier les politiques des Banques Centrales
et à lire leurs fascicules dans lesquelles elles exhibent fièrement tous
les billets de banque émis depuis leur création. Que ce soit sur les
billets des Banques Centrales belge, serbe, française, autrichienne,
espagnole, grecque, etc., au début (entendez par là quand ils étaient
plus ou moins changeables en pièces d’or aux guichets, soit la pé-
riode 1800-1936) les dieux et les déesses grecques étaient
OMNIPRÉSENTS sur les billets. Chose assez incroyable, quand la
conversion en métaux a été définitivement annulée, eh bien les dieux
et les déesses ont progressivement disparu, systématiquement rem-
placés par des humains, toujours des grands artistes (écrivains, philo-
– 212 –
sophes, politiques, inventeurs, etc.) qui symbolisaient le génie du
peuple en question.
– 213 –
incontournable. Héra est la femme de Zeus (Jupiter pour les Ro-
mains), le Dieu des dieux. Elle n’est pas une déesse de premier ou de
dernier niveau. Elle est « LA » déesse qui donne naissance à
d’autres. L’université de Poitiers apporte des précisions encore plus
intéressantes :
– 214 –
Statue de la déesse Junon au musée du Vatican. Son vocable Moneta
rappelle que les premières pièces d’or et d’argent de l’empire romain
provenaient de son temple. Sa tête sera gravée sur la pièce ainsi que
son vocable Moneta qui donnera le mot français Monnaie et Money en
anglais. © M du Vatican
– 215 –
La Banque de France utilisa la déesse Junon-Moneta sur ses billets de
banque, comme sur cette coupure de 5 francs. Le modèle a été prêté
aux Banques Centrales des Territoires Outre-Mer ici celle du Madagas-
car.
On n’a pas le souvenir que le Diable ait jamais été représenté sur
une pièce d’or ou sur le billet d’une Banque Centrale de la fin du
XXe siècle… Et pourtant, c’est bien lui qui devrait figurer sur chaque
dollar américain sur lequel l’implicite In Gold We Trust de l’époque
où il était convertible en or, a été remplacé, ironie suprême et men-
songe total eu égard à ce que nous venons de voir, par le célèbre « In
God We Trust », soit « en Dieu nous croyons » !
Personne !
Mais dans tous les cas, le Diable ne s’en cache même pas. Il aime
qu’on parle de lui 119 et qu’on expose ses œuvres (artistiques ou
financières), dont la plus importante de toute l’Histoire est (à l’heure
où j’écris ces lignes) encore à venir : la grande explosion du dollar
américain (pour cause d’abandon du standard or) et des massacres
qui auront lieu juste après, dans à peu près la moitié des Nations qui
parsèment le globe, suite à l’effondrement total du système financier
et de l’arrêt des 2,2 millions de distributeurs automatiques de billets.
Comme en Argentine en 2001.
– 218 –
Une inspiration diabolico-monétaire à travers le temps
– 219 –
Mick Jagger et les Rolling Stones filmé par Jean-Luc Godard lors de
l’enregistrement de ce qui va rentrer dans l’Histoire de la Musique,
Sympathy for the Devil.
Peu de temps après que les États-Unis aient quitté le standard or,
ouvrant l’Ère Nouvelle de la monnaie de singe, des années « Fric » et
des marchés financiers, un disque connut une consécration mondiale
à sa sortie en 1973. Le Money des Pink Floyd sur l’album The Dark
Side of the Moon résume à lui seul un monde où l’argent monnaie de
singe allait devenir roi, passage d’une période stable à la folie des
planches à billets, et des États-Unis mettant le monde en esclavage à
leur seul profit. L’impact de ce disque fut tel qu’il resta dans les
meilleures ventes du Billboard Top LPs & K7 de 1973 à 1988, totali-
sant plus de 50 millions de ventes !
En même temps que l’album des Pink Floyd, Alice Cooper sortait
Billion Dollar Babies. Dans un accoutrement diabolique, les yeux
– 220 –
maquillés de noir en forme de cornes, un serpent biblique dans la
main, le micro dans l’autre, ce fils d’un pasteur choqua tant les ligues
de vertu américaines qu’elles ont immédiatement vu en lui « le
Diable chantant sur scène avec son serpent » 120 et demandèrent à ce
qu’il soit jeté en prison et exorcisé. La photo centrale de la luxueuse
pochette en peau de serpent et ornée de diamants contenant le disque
Billion Dollars Babies a été plus qu’annonciatrice : à ce jour, il s’agit
même d’un véritable oracle livré par Lucifer en personne. Un bébé,
clairement né en décembre 1972 ou janvier 1973, est tenu par Alice
Cooper, entouré de son groupe et surtout de colonnes composées de
liasses de dollars américains, un million en valeur totale qu’une
banque leur avait prêté avec quatre vigiles pour surveiller la séance
photo… Ironie : la Federal Reserve voulut faire un procès à la War-
ner Brothers car ces liasses de monnaie de singe avaient été photo-
graphiées sans sa permission !
– 221 –
fait extraordinaire : à ce jour, la seule pièce d’or jamais conçue avec
le Diable dessus, se trouve justement sur cet album, fabriqué en
forme de portefeuille, et livré avec un billet de… un milliard de
dollars en papier. Même la pièce d’or était en carton ce qui, à elle
seule, annonçait les ETFs, ces lingots d’or en carton que vendent les
banques aujourd’hui ! Une nouvelle fois totalement prophétique
sachant que l’unité de compte de la planche à billets de la Federal
Reserve est en effet passée au milliard (billion) à partir des années
1990, et qu’en 2013, la Fed imprimait plus de 80 milliards de dollars
de monnaie de singe par mois…
– 222 –
ney That I Love (C’est l’argent que j’aime). La couverture du disque
représente un agent de change ou le président d’une multinationale
américaine assis à son bureau avec des dollars de peints sur les yeux
et les joues. Les musiciens sont des prophètes, même si sur le coup
ils ne le savent pas.
– 223 –
leur jetant dessus un pan de mur entier du temple de Junon. Ce qui
donna Junon-Moneta, ou Junon « l’ Avertisseuse » comme on l’a vu.
Un Avertissement contre les Gaulois, et par extension… contre les
Français ! Eh oui ! Dans l’histoire moderne, les Français furent jus-
tement les premiers en Europe à supprimer à l’échelle industrielle la
vraie « monnaie » pour la remplacer par de la monnaie « de singe »,
(et non de déesse, cqfd), source de tous les malheurs du peuple, de la
guillotine à prêtres, du pillage des églises afin d’empêcher les habi-
tants de croire au divin ! Et ils coupèrent le dernier lien entre Fran-
çais et Dieu : la monnaie. Sur les pièces, ils remplacèrent aussitôt le
pouvoir divin, le profil du roi, par les symboles de la Constituante ou
de la toute jeune République. Ils gardèrent cependant l’Ange qu’ils
détourneront en « Génie de la République ».
Et cela l’est encore plus, quand on sait que Louis XVI, victime de
ses caisses vides, a été arrêté à Varennes parce que le Maître des
Postes reconnut son profil : « il était gravé sur l’Assignat de 50
Francs et aussi sur l’écu constitutionnel » selon ses diverses déclara-
tions devant le tribunal qui enverra le roi à la guillotine. On peut
certes refaire le monde, mais si Louis XVI et les révolutionnaires
avaient imprimé une déesse grecque, peut-être que le cours de
l’Histoire en aurait été changé… Dans tous les cas, de tous les poli-
tiques qui initièrent la révolution et surtout la politique de la planche
à billets illimitée, presque tous finirent sur la guillotine !
Des conséquences désastreuses quand on brise le lien entre l’or,
les dieux, la monnaie et les hommes. La déesse nous a avertis contre
les Français. Aujourd’hui, les États-Unis ont repris le flambeau et
continuent à imprimer des Assignats. Ils ont pour nom « Dollar » sur
lequel il est marqué, scandale total, mensonge absolu, « En Dieu nom
croyons » ! ! ! Regardez bien ce tableau de la Federal Reserve de
mars 2014. Il vous montre à quel point les gouvernements du monde
entier seront confrontés aux révoltes, aux pillages et aux massacres
lorsque le dollar monnaie de singe explosera comme l’Assignat des
révolutionnaires français. Toutes les sommes sont bien entendu en
« Billion Dollars ».
– 224 –
– 225 –
La déesse Junon-Moneta, reconnaissable à sa coiffure et à sa couronne
atypiques, trône devant la Bourse de Paris (Euronext), rachetée intégra-
lement par les Américains, ie, la Bête à 7 têtes, avec la complicité des
grands banquiers français et de la presse financière qui n’a pas levé une
seule ligne de protestation devant ce vol manifeste d’un secteur, d’une
richesse stratégique française. Les Américains ont aussi pris le contrôle
de l’émission de tous les mandats envoyés d’une Poste française ! ! !
C’est désormais Western Union, propriété d’un conglomérat particuliè-
rement opaque de banques et de fonds d’investissements US qui prend
sa dîme à chaque fois qu’un envoi d’argent est fait vers l’étranger.
En mettant une balance pliée dans sa main, Francisque-Joseph Duret
(1804-1865), s’est directement inspiré de la statue de Junon au Vatican,
– 226 –
et l’a personnifiée en « Justice Consulaire » car elle veille, surveille et
conseille.
– 227 –
~ 17 ~
Quand le Diable explique
sa politique de vol d’or
sous couvert d’un opéra
« Alarma !
El ritmo fatal
La bomba !
Alarma !
Belissima
Célébra belissima
Célébra belissima
Célébra belissima
Célébra belissima
Célébra belissima
Escuchar me
Alarma ! »
Alarma !, DJ-666
in Paradoxx, Zyx Records 1998
– 229 –
Les trois ondines du Rhin ont été abusées exactement comme l’ont été
tous les pays signataires des accords de Bretton Woods par les États-
Unis. Ces pays n’avaient jamais imaginé que les Américains puissent im-
primer plus de dollars qu’ils n’avaient d’or dans leurs coffres.
À droite, seul De Gaulle avait prévu cette situation, mais il a été bloqué
par l’Allemagne qui avait signé un accord secret avec les États-Unis, et
bien sûr par Washington qui avait financé des hebdomadaires français
pour s’opposer à sa politique monétaire basée sur l’or.
– 230 –
Ne rien savoir de cette étoile sublime posée dans l’abîme, qui
perce les flots de ses feux ? Vois avec quel bonheur nous glissons
dans sa flamme ! Veux-tu, esprit inquiet, t’y baigner ? Alors nage et
plonge avec nous ! ».
– 231 –
L’or a entraîné simultanément deux trahisons et un vol, rappelant
au passage Médée, celle qui a trahi son père, pour aider Jason (dont
elle est amoureuse) à trouver et voler la… Toison d’Or !
Cependant les trois ondines nous livrent une leçon capitale : elles
vivent sur les rives parce qu’elles ont été chargées de « garder l’or
qui garantit l’équilibre du monde ».
– 232 –
Or ce que Richard Wagner, la mythologie Scandinave, les dieux,
la sagesse populaire allemande, grecque, française, espagnole, etc.,
nous disent est que notre monde qui bouge en permanence a juste-
ment besoin, pour son équilibre, d’un or immobile, « immuable et
immortel qui tantôt sommeille et tantôt veille ». Une sorte de point
fixe donc. L’or éternel au fond de l’eau, selon cette mytholo-
gie/constat populaire, garantit sur terre une activité dans la paix.
Comme le standard or qui a garanti six siècles absolus de prospérité à
la République de Venise (vous remarquerez que l’eau est « le »
dénominateur commun entre les deux). Ironie : rappelons que la
planche à billets des révolutionnaires français a amené Napoléon par
ricochet à capturer la Sérénissime et à piller ses habitants, ses palais,
ses musées et bien entendu son or, en grande partie pour payer ses
soldats (rémunérés en monnaie de singe) !
– 233 –
de potassium à 500 mètres de profondeur, derrière une porte blindée
(plutôt que de s’attaquer au blindage, les soldats de la IIIe Armée
casseront simplement le mur en une minute).
– 234 –
La galerie allemande dans laquelle Patton et son armée ont découvert le
trésor de guerre des nazis, en provenance de toutes les saisies et vols.
La Première comme la Seconde Guerre mondiale auront permis aux
États-Unis d’amasser presque « tout l’or du monde ». Photo BundesAr-
chive.
– 236 –
détriment du plus grand nombre. Une guerre rapporte des for-
tunes colossales à juste quelques personnes.
Dans la (première) Guerre Mondiale, une poignée a recueilli
tous les bénéfices du conflit. Au moins 21.000 personnes sont de-
venues des nouveaux millionnaires et milliardaires aux États-
Unis pendant cette guerre.
Beaucoup ont reconnu leurs gains de sang colossaux dans
leurs déclarations d’impôt sur le revenu. Mais combien d’autres
millionnaires de guerre ont-ils falsifié leur feuille de déclara-
tion ? Nul ne le sait.
Mais combien de ces millionnaires de guerre ont-ils tenu un
fusil ? Combien d’entre-deux ont-ils creusé une tranchée ? Com-
bien d’entre-deux savent ce que cela signifie d’avoir faim dans un
trou infesté de rats ? Combien d’entre-eux ont-ils passé des nuits
sans sommeil, évitant les shrapnels des obus et de la mitraille, et
les balles de mitrailleuses ? Combien d’entre-deux ont-ils paré le
coup de baïonnette de l’ ennemi ? Combien d’entre-eux ont été
blessés ou tués dans la bataille ?
Lors d’une guerre, si elles sont victorieuses, les nations ob-
tiennent des territoires supplémentaires. Elles les prennent. Et ce
territoire nouvellement acquis est très rapidement exploité par
quelques-unes de ces très rares personnes qui ont acquis des for-
tunes grâce à la guerre. Mais au final c’est le grand public qui
paye la note.
Et en quoi consiste-t-elle ?
– 237 –
Le général Smedley Darlington Butler, l’un des Marines les plus décorés
de l’histoire de ce corps, avec en particulier deux Médailles d’Honneur
du Congrès, est le premier militaire à se révolter contre les États-Unis,
dénonçant l’utilisation de son armée et de ses hommes à des seules fins
mercantiles et commerciales, pilotées par les grandes multinationales,
les seules à profiter de toutes les guerres qui avaient déjà été menées à
son époque. Pour cette raison, les États-Unis tentent toujours de le faire
discrètement tomber dans les oubliettes, sans y parvenir en raison de la
pertinence plus qu’actuelle de son livre.
– 238 –
Je crois que la seule défense adéquate consiste à défendre nos
lignes de côtes. Si une nation vient ici pour se battre, alors nous
nous battrons. Le problème avec l’Amérique, c’est que quand le
dollar ne gagne que 6 % ici, elle s’agite et part à l’étranger pour
obtenir du 100 %. Alors le drapeau suit le dollar et les soldats
suivent le drapeau.
Je ne voudrais pas repartir à la guerre à nouveau comme je
l’ai fait naguère pour protéger les quelconques investissements
hasardeux des banquiers. Il n’existe que deux choses seulement
pour lesquelles nous devrions nous battre. L’une est la défense de
nos maisons et l’autre est notre Déclaration des droits. Une
guerre pour une toute autre raison est tout simplement un racket.
Il n’y a pas un seul tour dans le sac des racketteurs auquel le
camp militaire est aveugle. Il y a les « pointeurs du doigt » qui
désignent l’ennemi, les « hommes de main » pour détruire
l’ennemi, les « cerveaux » pour planifier les préparatifs de
guerre, et le « Grand Patron » toujours un super-nationaliste-
capitaliste. Cela peut sembler étrange qu’un militaire comme moi
donne une telle comparaison mais la Vérité m’y oblige.
J’ai passé 33 années et 4 mois dans le service actif en tant
que membre de la force militaire la plus agile de ce pays, le corps
des Marines. J’ai servi à tous les grades d’officier, de sous-
lieutenant à général-major. Et pendant cette période, j’ai passé
la plupart de mon temps à être juste un muscle de haut niveau
pour Wall Street et ses banquiers, ainsi que pour les gros indus-
triels.
En résumé, j’étais juste un racketteur, un gangster au service
du capitalisme. À l’époque je me doutais un peu que j’étais juste
une partie de ce racket. Maintenant, j’en suis entièrement sûr.
Comme tous les membres de la profession militaire, je n’ai ja-
mais eu de pensées par moi-même, jusqu’à ce que je quitte le ser-
vice. Mes facultés mentales sont restées suspendues en l’air tant
que j’obéissais aux ordres des supérieurs. Ceci est typique du
monde militaire.
– 239 –
J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques cen-
trales d’Amérique du Sud, et cela pour les seuls bénéfices de Wall
Street.
Ah… ça c’est autre chose : 20, 60, 100, 300, et même 1800 %,
le ciel est la seule limite. Ou le maximum de ce qu’un trafic peut
apporter. Oncle Sam a de l’argent.
Allons à l’essentiel : bien sûr, ce n’est pas dit aussi crûment
en temps de guerre. C’est habillé dans des discours sur le patrio-
tisme, l’amour du pays, et le “nous devons unir nos efforts”, mais
les bénéfices grimpent, montent en flèche, et sont empochés en
toute sécurité. Voici juste quelques exemples :
– 240 –
Prenons nos amis de Du Pont, les gens de la poudre… L’un
deux n’a-t-il pas témoigné récemment devant un comité sénato-
rial expliquant que leur poudre a permis de gagner la guerre ?
Ou de sauver le monde pour la démocratie ? Ou autre ? Com-
ment s’en sont-ils-sortis pendant la guerre ? C’était une société
patriotique. Eh bien, le bénéfice moyen de la Du Pont pour la pé-
riode 1910-1914 était 6 millions de dollars par an. Ce n’était pas
beaucoup, mais la Du Pont se débrouillait avec.
– 241 –
Butler a parcouru la terre entière à la défense des intérêts économiques
des États-Unis : Mexique, Chine (bataille de Tientsin du 13 juillet 1900
contre les Boxers), France, Nicaragua, Cuba, Guam, Panama, Grenade,
Haïti, Philippines, Honduras et Puerto Rico. Son livre fut une sensation
et mis le gouvernement dans l’embarras, ainsi que certaines multina-
tionales, dont la Chase National Bank et General Motors qui avaient
compté sur lui pour faire un Coup d’État à Washington pour imposer un
gouvernement fasciste, comme en Italie. Butler est mort en 1940 d’un
cancer.
– 242 –
Ou encore Utah Copper. Une moyenne de 5 millions par an
sur la période 1910-1914 il passa à une moyenne de 21 millions
de bénéfices annuels pour la période de guerre.
Regroupons ces 5 grandes avec 3 petites entreprises. Le mon-
tant total des profits annuels moyens de la période d’avant-
guerre était 137,48 millions.
Puis vint la guerre. Les bénéfices annuels moyens de ce
groupe ont monté en flèche à 408,3 millions. Une petite augmen-
tation des profits de l’ordre de 200 %.
Elle les a payées. Mais ces entreprises ne sont pas les seules.
Il y en a encore bien d’autres. Prenons le cuir par exemple. Trois
ans avant la guerre, les bénéfices totaux de la Central Leather
Co. étaient de 3,5 millions. Cela donne environ 1,16 million par
an. Eh bien, en 1916 la société a rendu un bénéfice de 15 mil-
lions, une petite augmentation de 1100 %.
Voilà !
– 243 –
Mais n’oublions pas les banquiers qui ont financé la grande
guerre. Si quelqu’un a empoché un maximum, ce sont bien les
banquiers. Étant organisés en partenariats plutôt qu’en société,
elles n’ont pas de comptes à rendre aux actionnaires. Et leurs
bénéfices étaient aussi secrets qu’ils étaient immenses. Comment
les banquiers ont pu faire des millions et des milliards, je ne le
sais pas parce que ces petits secrets ne deviennent jamais pu-
blics, même avec une enquête du Sénat. (…)
– 244 –
millions de mètres de moustiquaires supplémentaires ont été ven-
dus à l’Oncle Sam.
Il y avait de très bons profits à faire dans les moustiquaires à
cette époque, même s’il n’y avait pas trop de moustiques en
France. (…)
– 245 –
fices. C’est ainsi que les 21.000 millionnaires et milliardaires le
sont devenus. Ces 16 milliards de bénéfices ne sont pas à dédai-
gner. C’est une somme énorme. Et elle est allée vers un très petit
nombre de gens. (…)
Qui fournit les bénéfices, ces jolis petits bénéfices de 20, 100,
300, 1500 et même de 1800 % ? Nous tous, par les impôts que
nous payons. Nous avons payé les bénéfices des banquiers quand
nous avons acheté les Liberty Bonds (Bons de Guerre) à 100$ et
quand on les a revendus à 84 et à 86$ aux banquiers. Ces ban-
quiers avaient collecté 100$ de plus.
C’était une simple manipulation. Ils contrôlent les dépôts de
sécurité. Il était donc facile pour eux de faire baisser le prix de
ces obligations. Ensuite, les gens prirent peur (tout le monde en
fait) et vendirent les obligations à 84 et à 86 dollars. Mais ce sont
les banquiers qui les ont rachetés. Ensuite, ces mêmes banquiers
ont simulé un boom et les obligations d’État sont remontées puis
ont dépassé de loin leur valeur. Puis les banquiers ont ramassé
leurs profits.
– 246 –
~ 18 ~
Le FMI et la NSA, les deux autres
bras armés de la Bête à 7 têtes
« If you love this country and I hope you do
Then listen closely to what I say to you
They’re in the shipyard
They’re in the factory
And they might look just like me
But they’re…
Spies…
Everywhere you go see ‘em
Spies »
La Bête à 7 têtes que saint Jean a vue est vorace et agressive. Elle
laisse d’abord les pays se faire la guerre, puis, lorsqu’elle voit que
ses « esclaves » sont au bord de l’effondrement, dans un grand numé-
ro de communication, elle arrive, comme dans les films de western, à
la dernière minute au son des trompettes avec sa Cavalerie pour
rétablir l’ordre. Mais en réalité, c’est la technique du pompier pyro-
mane qu’elle applique. Lorsque la Première Guerre a débutée en
1914, les États-Unis ne sont entrés dans le conflit qu’en 1917 (3 ans
et demie plus tard), et dans la Seconde Guerre, débutée en 1939, ce
fut d’abord très timidement en 1942 à Casablanca (avec le général
Patton), puis en Sicile en 1943, avec comme déclencheur l’attaque
japonaise surprise du 6 décembre 1941 sur Pearl Harbour. Le grand
débarquement n’eut lieu qu’en juin 1944, et tout ce que le général
Butler vient de nous décrire se passa à nouveau, mais multiplié cette
fois par dix, sans même parler de ses avertissements juste avant le
démarrage du second conflit mondial !
– 247 –
Depuis, la Bête à 7 têtes est intervenue plus d’une trentaine de
fois, officiellement toujours pour défendre, choisissez, la veuve et
l’orphelin victimes du communisme, ou d’un dictateur fou, ou de
l’islam, etc. Mais officieusement, c’est d’abord pour mettre la main
sur leurs stocks d’or en les forçant à le transférer au FMI, et ensuite
pour enrichir encore plus les très privilégiés cartels, grands fournis-
seurs de l’armée américaine (dont les actionnaires siègent la plupart
du temps au gouvernement). Regardez bien cette liste de ses inter-
ventions :
— 1983 Grenade
— 1983 Liban 1984
— 1986 Libye
— 1980 Salvador
— 1980 Nicaragua
— 1987 Iran
— 1989 Panama
— 1991 Irak, guerre du Golfe, 1992
— 1993 Somalie
— 1994 Bosnie 1995
– 248 –
— 1998 Soudan
— 1998 Afghanistan à ce jour
— 1999 Yougoslavie
— 2002 Yémen
— 2003 Iraq à ce jour
— 2007 Somalie 2008
— 2009 Yémen 2011
— 2011 Libye à ce jour
— 2011 Syrie à ce jour
— 2014 Ukraine à ce jour
– 249 –
La chaîne de télévision américaine PBS, via son émission Fron-
tLine, réalisa un documentaire très complet sur ces nouvelles mé-
thodes de la CIA pour contourner ses limitations juridiques 130. En
2003 les tribunaux Italiens condamnèrent ainsi 22 agents de Langley
par contumace, les Américains refusant de les extrader malgré les
demandes officielles de Rome. Avec son équipe, Robert Seldon Lady
avait enlevé Hassan Mustafa Osama Nasr, un imam égyptien, en
plein jour à Milan, et l’a ficelé comme un saucisson de porc avant de
le jeter dans un avion privé de la maison (de la 37th Training Wing,
commandé par le Lt-Colonel Joseph Romano) dans lequel l’imam
sera poliment interrogé avec des hôtesses de l’air lui apportant autant
de coups de fouet et de chocs électriques que de petits fours 131.
– 250 –
Cela ne veut pas dire que ce clown du Trésor américain n’a
pas fait d’énormes dégâts aux économies des pays sous occupa-
tion soviétique, quand ils ont commencé à retrouver leur indé-
pendance après l’effondrement du mur de Berlin. Le FMI a ga-
gné la honte éternelle en tant que promoteur en chef du « Rendre
le monde plus sûr pour la monnaie-papier ».
Si elle n’a pas réussi dans sa mission, ce n’est pas faute
d’avoir essayé. Après l’effondrement peu glorieux de l’Union So-
viétique en 1990, une des premières choses que le FMI a faite en
tant qu’agent du Trésor américain, ce fut de forcer les anciens
pays satellites de l’URSS à lui donner leur or, en échange de leur
adhésion au FMI.
Que ce soit le général Butler ou Antal Fekete, les propos des deux
hommes sont largement confirmés, si besoin était, par les confessions
médiatisées de John Perkins, un ancien de la NSA, qui a révélé dans
son livre Confessions d’un assassin {ou tueur à gages} financier
comment les États-Unis se servent du FMI, de la Banque Mondiale,
– 251 –
de l’US-Aid et d’autres organismes similaires censés aider les pays
pauvres pour en mettre le maximum en esclavage financier par la
dette ! Esclaves des États-Unis bien sûr.
– 252 –
Bœing d’améliorer les leurs lorsque les deux étaient en lice pour
vendre une centaine d’avions à une compagnie aérienne quelconque.
John Perkins, recruté par la NSA, pour mettre en esclavage par la dette
américaine les petits pays disposant de ressources importantes en ma-
tières premières. Il a décidé de jeter l’éponge lorsque deux hommes po-
litiques de ses clients pour lesquels il avait du respect ont été assassi-
nés, selon lui par la CIA, tués pour avoir refusé ses proposition. Inter-
view par Renegade Econmics.
– 254 –
Apprenant qu’elle a été surveillée dans ses ordinateurs et écoutée
même dans ses conversations intimes, la chancelière allemande
Angela Merkel a piqué l’une de ses très très rares colères. François
Hollande, lui, pour son silence de caniche, a été remercié par une
visite d’État en Amérique où il a été reçu en grandes pompes par
Obama, pour s’excuser ainsi des abus de la NSA. Le fait que les
conversations mobiles de tous les Français aient été enregistrées par
la NSA en revanche n’a déclenché aucune protestation de l’Élysée, ni
de la presse écrite et télévisée aux ordres. Seule la présidente du
Brésil a « osé » annuler son voyage officiel à Washington en guise de
protestation. La Rome impériale a trouvé sa nouvelle incarnation
dans les États Impériaux Unis dont le seul but est de voler les ri-
chesses des autres peuples au bénéfice des « 1 % ». Selon un officier
gradé de la DGSE :
– 255 –
quoi 10 ou 20 % de tout ce qui s’achète en France, et ailleurs, part
droit vers les États Unis, via les participations croisées. Ce qui per-
met ensuite à JP Morgan, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Coca
Cola, etc. de saisir ce qui les intéresse à bon prix en Europe, et
l’intégralité des matières premières agricoles en Afrique. Pas une
ville italienne, espagnole ou française qui n’ait pas aujourd’hui son
hôtel Best-Western, historiquement une minable chaîne de motels 133
(presque aussi consternante que les Motel 6) au bord des autoroutes
américaines. Sans parler des médias : JP Morgan possède presque
10 % de TF1. À chaque fois qu’une entreprise dépense de l’argent en
publicité sur la « Une », JP Morgan gagne de l’argent.
– 256 –
passa au Journal Officiel pour réglementer même les ventes de
pièces d’or entre particuliers ! ! ! En fait pour stopper les ventes d’or
entre particuliers, et à ce que La Poste ne puisse pas acheminer des
pièces d’or ! ! !
– 257 –
~ 19 ~
La Trahison de Nicolas Sarkozy
« She spread herself wide open to let the insects in
She leaves a trail of honey to show me where she’s been
She has the blood of reptile just underneath her skin
Seeds from a thousand others drip down from within
Oh my beautiful liar Oh my precious whore
My disease, My infection
Devils speak of the ways in which she’ll manifest
Angels bleed from the tainted touch of my caress »
– 258 –
du président Bush pour les Affaires étrangères. “Ces demandes ont
été satisfaites en 30 minutes”, raconte, un brin impressionné, un
membre de l’ambassade de France à Washington », s’étonne le
journaliste du Parisien. Après tout ce que nous venons de voir dans
les pages précédentes, vous savez que sa décision de vendre n’est ni
due au hasard, et encore moins à une histoire de budget. Dans ce
domaine, la coïncidence n’existe pas. Sarkozy a vendu en même
temps que les autres pays, selon le plan établi par la Fed, alors que la
Banque de France est censée être indépendante…
– 259 –
Français a été : « Je soumets totalement la France aux exigences des
Américains ». Le plus étonnant là aussi, est que personne au sein de
l’opposition n’avait protesté. Voici comment le professeur Fekete a
analysé la vente de l’or de la France par Nicolas Sarkozy :
La Bête à 7 têtes, bien qu’elle vous explique que l’or n’a aucun
intérêt, est la première à ne pas vendre son or. Pire, elle se débrouille
pour exiger à ce que les autres ventes soient annoncées à l’avance
(! ! !) par les gouvernements afin que cela baisse mécaniquement le
cours du métal jaune, lui permettant de le rafler à bon compte… avec
sa planche à billets. L’historien Norman Palma a remarqué dans une
interview vidéo 139 accordée à David Gendreau que « la première
décision de la Federal Reserve a été de démonétiser l’or », propriété
des États-Unis… Pourquoi diable « démonétisez » l’or, et tout faire
en même temps pour qu’il ne quitte pas le pays ?
– 260 –
La réponse est simple : en encourageant les autres nations à
vendre leur stock d’or, la Fed, via la CIA (aidée par la NSA) les
« encourage » par la corruption et le chantage à se débarrasser de leur
ultime souveraineté. Nicolas Sarkozy et Gordon Brown (clairement
accusé d’être un agent de la CIA dans un film de Roman Polanski) en
sont les plus belles illustrations.
Une preuve ?
Devinez ce que les Américains ont interdit en 2013 lors des né-
gociations diplomatiques de « dégel » avec l’Iran ? Ils leur ont inter-
dit de paver en lingots d’or ou de se faire payer en or, avec une
clause spécifique pour leur pétrole !
CQFD.
– 261 –
richesses de tous les autres pays au profit d’un seul bénéficiaire, les
États-Unis. Formulé autrement : les autres nations ont été, depuis
2001, progressivement mises en esclavage par les États-Unis. C’est
exactement ce dont nous parle saint Jean dans son texte.
– 262 –
– 263 –
Mon classement du nombre de grammes d’or par habitant et par pays.
Le tableau est basé sur les chiffres du Gold World Council. Le nombre
d’habitants a été pris selon les derniers recensements de chaque pays.
L’année n’est pas trop importante vu les variations infimes qu’elles
entraînent. France 1 – 2 = après et avant vente de Nicolas Sarkozy
– 264 –
Nation après nation, ils les ont dépouillées l’une après l’autre. Et
si on regarde le classement que j’ai établi en divisant les stocks de
chaque pays, on découvre des aberrations, mais qui deviennent lo-
giques dès qu’on le regarde avec la grille de la Fed. Par exemple le
Canada, le Chili, l’Uruguay pays regorgeant de montagnes, et par
conséquent de mines d’or, sont quasiment sans réserves d’or dans
leurs Banque Centrale !
– 266 –
Classement par tonnage des principaux producteurs
établi par la société anglaise de minéralogie chiffres 2006
– 267 –
cela relève de la haute trahison, car par là même il vend la richesse
de son pays à une puissance étrangère. Et c’est exactement ce qu’a
fait Nicolas Sarkozy, et il n’a pas été le seul comme vous l’avez vu.
Les Américains ont fait signer des traités de vente à tous les pays
disposant d’un stock pouvant leur garantir une souveraineté moné-
taire (entendez par là, se passer du dollar). Depuis, ces nations sont
toutes esclaves, à différents niveaux, des États-Unis. Elles ont été
marquées, elles aussi, par le chiffre de la Bête… et leurs citoyens
travaillent maintenant pour deux pays.
Et depuis quelque temps, il n’y a pas une seule année sans que le
parlement français ne vote une ou plusieurs lois, proposées pour des
raisons fallacieuses, mais en réalité pour empêcher les Français
d’acheter de l’or, des pièces en particulier. La loi la plus scélérate a
été incontestablement l’interdiction d’envoi par la Poste, ce qui a
presque mis un terme à toutes les entreprises qui envoyaient les
achats réalisés par correspondance.
– 268 –
Bien sûr, ce furent les Américains qui lancèrent l’opération dès
2009 en obligeant chaque personne qui achetait une pièce d’or à
présenter son permis de conduire et/ou son numéro de sécurité so-
ciale ! Il leur fallait stopper l’achat anonyme.
Ensuite, les députés se sont mis à matraquer les achats d’or par
des taxes de plus en plus lourdes et pénalisantes, destinées en fait à
détourner les investisseurs potentiels. L’or est un danger car les
millions qui y sont investis ne vont pas dans les actions du CAC40.
Et quand ce n’étaient pas certains députés « missionnés » par la
« main invisible », c’était le Ministère de l’Économie, et quand ce
n’était pas Bercy, c’était les Douanes qui pondaient des règlements
limitant le transport d’or dans l’Union Européenne, etc.
– 269 –
— Depuis 2005 Article 150 VK du CGI 10 % + 0,5 %, loi n° 2013-
1278 article 19 décembre 2013
— Proposition AN janvier 2012
— Proposition AN juillet 2013
— Projet AN 12 % octobre 2013
— Taxe sur les plus-values :
28,1 % en 2006
puis 31,3 % au 1er janvier 2011,
puis 32,5 %, puis 34,5 %
puis diminution de l’abattement en janvier 2014 (de 10 % à 5 %
par an à compter de la 3e année de détention)
— Loi n° 2005-1720 article 68 décembre 2005
— Article 150 VL du CGI décembre 2013
— Envois postaux, décret n° 2013-417 mai 2013
— Loi consommation, article L 121-99 et suivants, mars 2014.
— Décret limitant et encadrant le transport de l’or dans l’Union
Européenne, avril 2014 ! ! !
– 270 –
~ 20 ~
Le « Chaos » futur
(selon le texte de saint Jean)
« We live in a greedy little world
that teaches every little boy and girl
To earn as much as they can possibly
then turn around and spend it foolishly
We’ve created us a credit card mess
We spend the money that we don’t possess »
Concrètement, cela veut dire que les États-Unis et leur dollar vont
connaître un bouleversement sans précédent, et surtout que leur
union explosera. À un moment, et malgré ses imprimeries, la Federal
Reserve se retrouvera dans l’incapacité de rembourser ses Bons du
Trésor achetés par les autres pays et fonds de pension internationaux,
ce qui entraînera de facto la faillite de leur devise et la dislocation de
l’autorité Fédérale de Washington, celle qui a tout pouvoir de taxa-
tion, de répression et juridictionnel. De manière pratique, les distri-
buteurs de billets seront d’abord arrêtés sur l’ensemble du territoire
américain avant que cela ne touche le reste du monde. Le réseau
Cardtronics en gère 32.856, celui de Payment Alliance 26.000, Bank
– 271 –
of America 18.426, JP Morgan 14.144 et Wells Fargo 12.353. Pour
vous donner une idée des conséquences, le ratio ménages/distributeur
aux États-Unis et en Europe est d’environ 300 pour 1, un peu simi-
laire au ratio habitants/distributeur qui est de 3000 personnes pour 1
distributeur automatique.
– 272 –
frontières Schengen 145 afin que la « population sans distributeurs »
n’envahisse pas les pays où ils fonctionneront encore. Chimère to-
tale, évidemment.
La mise hors service de ces robots qui ont pris une place aussi
prépondérante dans notre vie, associée à la fermeture des banques,
conduira obligatoirement aux émeutes, vols et pillages, ce qui sera
alors le lot quotidien des Américains sachant que : 1) environ 50
millions d’entre-eux (sur 317 millions) vivent déjà avec des food-
stamps, chèques de nourriture fournis par l’aide sociale, et que 2) les
Américains sont presque tous armés jusqu’aux dents. On obtient
alors un nouveau tableau apocalyptique à la Jérôme Bosch.
Cette projection basée sue le texte de Jean est confirmée par plu-
sieurs personnes, de confessions, nationalités, générations et espace
temporel différents. D’abord de manière indirecte par la mystique
allemande Thérèse Neumann, une des rares stigmatisées authentiques
(elle a été enfermée dans un hôpital par les médecins nazis qui vou-
laient vérifier la réalité de ses stigmates) 146, et de l’autre par un
Américain athée, professeur d’histoire de l’art dans une université
richissime, qui, lors d’une expérience aux frontières de la mort dans
un hôpital parisien, passa de « l’autre côté » où il rencontra des
Anges et le Christ qui lui montrèrent le futur, en particulier celui des
États-Unis. Cela l’a tant marqué que le professeur Howard Storm a
démissionné de son prestigieux poste d’enseignant à 250.000 dollars
par an pour devenir un simple pasteur à 20.000 par an ! Ceci est la
preuve matérielle de sa sincérité. Il a d’ailleurs raconté son in-
croyable vécu dans le livre Voir Paris et Mourir. Les faits se dérou-
lent en 1985 avec le bloc soviétique toujours en place sur la carte des
puissances mondiales. Ce qui nous intéresse se trouve dans le pas-
sage où il avait demandé aux Anges si les États-Unis seront encore
les « leaders » du monde. La réponse de l’Ange, de l’autre côté du
tunnel, est très intéressante, surtout à la lumière de ce qui s’est passé
depuis :
– 273 –
Votre pays se videra économiquement, ce qui aboutira au
chaos civil.
En raison de la nature avide du peuple, des gens en tueront
d’autres juste pour un peu d’essence.
Le reste du monde observera avec horreur ton pays être
anéanti par les conflits.
Le monde n’interviendra pas parce qu’il a été victime de
votre pillage.
Il accueillera favorablement la destruction d’un peuple aussi
égoïste.
Les États-Unis doivent changer immédiatement et enseigner
la bonté et la générosité au reste du monde.
Aujourd’hui, les États-Unis sont le premier marchand de
guerre et de la culture de la violence que vous exportez dans le
monde.
Cela prendra fin parce que vous avez la semence de votre
propre destruction en vous » 147
Et comme les États-Unis n’ont pas changé d’un iota (cela s’est
même sérieusement aggravé depuis), eh bien « les jeux sont faits ».
Les Américains ont creusé leur tombe encore plus profond, sans
même parler de leur déficit. Au lieu d’enseigner « la bonté et la
générosité au reste du monde », Washington a mis les dirigeants de
toute la planète sur écoute afin de mieux les dépouiller de leurs ri-
chesses !
– 274 –
l’Amérique se videra économiquement. ce qui aboutira au chaos à
cause de la nature avide des Américains (…) Les Européens
n’interviendront pas parce qu’ils sont les victimes du pillage des
États-Unis, et le reste du monde accueillera favorablement la des-
truction des Américains, un peuple égoïste ».
L’Ange insiste lourdement sur le fait que les autres Nations, ra-
vies, ne bougeront pas, c’est-à-dire qu’elles n’enverront pas leurs
armées pour y rétablir l’ordre ! Elles laisseront volontairement les
Américains se massacrer entre eux ! « Celui qui tue par l’épée sera
tué par l’épée ». L’Ange précise ensuite que ce peuple d’avides, de
cupides, sera justement détruit par son avidité, sa cupidité. Et il sera
détruit par sa planche à billets, la Bête à 7 têtes, installée à Wall
Street, par laquelle il a volé le monde entier en émettant de la mon-
naie de singe.
– 275 –
grandes villes et que leur carte de crédit ne fonctionnant guère mieux
que les systèmes de paiement des stations-service, 80 % de la popu-
lation ne pourra pas faire le plein, raison pour laquelle les gens
s’entre-tueront. Voilà ce que sous-entend l’Ange.
Pour avoir une bonne idée de ce qui attend les États-Unis rappe-
lez-vous de ce qui s’était passé à la Nouvelle-Orléans, inondée à la
suite du cyclone Katarina. Pendant deux semaines ce fut une vraie
apocalypse où plus rien ne fonctionnait, à commencer par les distri-
buteurs et où, comme l’annonce l’Ange de Howard Storm, les gens
se sont tiré dessus pour moins qu’un plein d’essence.
Avec la faillite du dollar, la totalité des villes du continent améri-
cain seront transformées en Nouvelle Orléans.
– 276 –
Cet Ange (et il ne s’agit même pas de ceux qui agissent dans le
texte de Jean) a condamné les États-Unis, ajoutant que le pays avait
perdu « la bénédiction de Dieu », ce qui, venant d’un Ange juste-
ment, représente une punition dépassant l’imagination. Au chapitre
14 de l’Apocalypse, Jean décrit un contexte exactement similaire : un
Ange donne sa permission, ou son feu vert, à un homme non identi-
fié, portant une couronne en or sur la tête, de déclencher un bain de
sang sur terre. Cet homme est décrit « sur une nuée », entendez par là
qu’il est suivi par beaucoup de monde :
[le contexte posé ici, la lame qui coupe, ie, les champs de blé, est
donc lié aux matières premières agricoles]
– 277 –
Et l’Ange jeta sa faucille tranchante sur la terre et il vendan-
gea la vigne, puis il jeta les raisins dans la grande cuve de la co-
lère de Dieu.
– 278 –
Ce chaos à venir est toujours un enfant de la Révolution Fran-
çaise, celle qui a utilisé la planche à billets et qui a en même temps
« tué » Dieu, voulant empêcher les Français de croire en quelque
chose de plus haut, de plus puissant, et qui a envoyé des dizaines de
milliers d’entre-eux à la guillotine (sans parler des exécutions som-
maires et d’autres instruments donnant la mort). Il est d’ailleurs
intéressant de constater à quel point planche à billets et athéisme sont
liés… Lénine calquera sa Révolution d’Octobre sur la Révolution
Française, et Mao Tse Toung copiera la sienne sur le mélange des
deux premières. Les deux empêcheront leur peuple de croire en Dieu.
Églises et temples furent rasés. Autre preuve : les Américains obligè-
rent l’empereur du Japon à publiquement renoncer à son titre de
Dieu, à sa divinité suprême ! Depuis ils ne fabriquent que de la mon-
naie de singe-yen… À elles seules, juste ces trois « Révolutions »
comptent des dizaines de millions de morts ! Si on y ajoute les gens
tués par la planche à billets et les guerres qui ont pu durer des années
grâce à elle, on arrive au chiffre effrayant de 134 millions de pauvres
humains avant perdu la vie, directement ou indirectement à cause de
la planche à billets, qui est la source, le cœur même du Chaos meur-
trier. Ajoutons que les trois (révolutionnaires français, Lénine et
Mao) ont utilisé la planche à billets à ne plus savoir quoi en faire.
Friedrich Nietzsche écrivit ainsi son célèbre « Dieu est mort ! » Il a
continué ses réflexions sur les conséquences de la Révolution Fran-
çaise dans son livre Gai Savoir :
– 279 –
grandeur de cet acte n’est-elle pas trop grande pour nous ? Ne
sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux sim-
plement, ne fût-ce que pour paraître dignes d’eux ? »
– 280 –
le continent », une sorte d’avant-goût de ce que Jean verra lui aussi
en l’an 80 de notre ère et qu’il décrira dans son Apocalypse !
– 281 –
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de
leur Père. Entende qui a des oreilles ».
Il suffît de lire les faits divers des journaux pour voir que les
mauvais sont bien là et qu’ils s’en prennent systématiquement aux
gentils, aux faibles, aux vieux, sans parler des troubles qu’ils « sè-
ment ».
Aristophane aurait lui aussi pu nous dire que dans les deux cas,
c’est la Bête à 7 têtes qui a semé la mauvaise graine (ogm Monsanto
comme la monnaie de singe dollar) dans un système parfaitement
naturel qui fonctionnait très bien auparavant. À nouveau, n’est-ce pas
Keynes, ce « Diable » d’homme qui a démon-étisé l’or pour le rem-
placer par des « méchantes feuilles de papier, imprimées hier ou
avant-hier au plus mauvais coin » ?
– 283 –
« Je vous ai annoncé, il y a 26 ans, les 7 crises, et les 7 plaies
et douleurs de Marie, qui doivent précéder son triomphe et notre
guérison :
1) Intempéries, inondations
2) Maladies sur les plantes et sur les animaux
3) Choléra sur les hommes
4) Révolutions
5) Guerres
6) Banqueroute universelle
7) Confusion
Les plaies précédentes ont été adoucies, grâce à Marie qui a
retenu le bras de son fils.
Voici la 6e plaie, la crise du commerce.
Le commerce marche à sa fin, parce que la roue du char n’a
plus son pivot, la confiance.
Entre la 6e crise et la 7e, pas de repos : le progrès sera ra-
pide, 1789 n’a renversé que la France. Ce qui vient va être le
renversement du monde 151 ».
– 284 –
Il importe toujours d’analyser chaque mot choisi par la Marie.
Elle dit aussi : « la roue du char n’a plus son pivot, la confiance ».
Elle parle de « pivot ». Le Robert donne entre autres définitions :
« Support d’une dent artificielle qui est enfoncé dans la racine. Dent
à pivot ». Là au moins, l’image est non seulement claire, mais éga-
lement douloureuse. Il faut aussi creuser pour trouver de l’or… De
plus, sans pivot, votre dent se balade dans votre bouche, exactement
comme les cours des diverses monnaies ont commencé à « se bala-
der » après que Richard Nixon ait mis fin à la conversion or-dollar en
1971, le jour précis de la fête de la Vierge !
Donc, ce que la Vierge dit par extension, est que le système éco-
nomique n’aura plus de « base », collant parfaitement à l’expression
anglaise « monetary debasement » et à la Pyramide de Dexter dont la
base est l’or.
– 285 –
du standard-or. Exactement comme les Révolutionnaires français,
auxquels d’ailleurs elle fait une référence directe ! ! !
Les 40 ans qui viennent de passer depuis le 15 août 1971 nous ont
montré que malgré tous leurs efforts, les États-Unis ne sont jamais
parvenus à imposer l’idée que l’or ne vaut plus rien : l’homme de la
rue accorde toujours une valeur à cette « relique barbare », tant et si
bien qu’elle dispose toujours d’un cours, et qui, bien que totalement
manipulé à la baisse depuis des années par la Fed, les banques et les
gouvernements à sa botte, flirte avec les 1300 dollars, pour seule-
ment 32 petits grammes ! Et cela malgré le fait que des lingots en
carton soient cotés en même temps que les vrais. À titre indicatif, en
1913, année de la création du dollar actuel, l’once d’or valait 19
dollars.
– 286 –
Avant l’Ère du Christ, les dieux antiques, eux, guidaient leurs hé-
ros soit pour tuer un monstre, soit pour trouver de l’or, ou les deux
comme avec La Toison d’or par exemple 157. Les civilisations encore
plus anciennes l’ont d’abord utilisé pour habiller leurs dieux et
déesses, ou comme offrandes, car ils considéraient l’or comme réser-
vé aux seuls dieux. Un usage humain était parfois sacrilège. Sa va-
leur était associée aux prières, à la spiritualité, à la demande de pro-
tection, aux oboles. La découverte du masque d’or du jeune Tou-
tankhamon et de tous ses trésors funéraires avaient tant ébloui le
monde du début du XXe siècle que même aujourd’hui des exposi-
tions des répliques de ses trésors sont organisées dans les capitales du
monde entier. À Las Vegas, le Luxor a même recréé la tombe, au
millimètre près à l’identique, dans les caves du casino, exactement
comme Carter l’avait découverte.
Voilà, c’est même signé par celui qui a détruit toutes les églises,
basiliques, monastères, et qui a sorti les statues et portraits des
Saints, de la Vierge et du Christ afin qu’ils servent de cible de tir
d’entraînement à ses soldats.
Il existe définitivement un lien entre la haine de Dieu et la haine
du standard or. Qu’on ne soit donc pas étonnés que le mot « mon-
naie » porte en lui cet avertissement incroyable et prophétique contre
les Gaulois-Français, de la femme du principal Dieu gréco-romain, la
déesse Junon. Lénine s’est bien inspiré des révolutionnaires français.
– 287 –
Au début des pièces d’or, frappées de profils divins, la valeur du
travail humain était en quelque sorte établie par les dieux qui don-
naient la « mesure » ou le taux de change. De même la voix qui sortît
de l’autel de Dieu ordonna bien au 3e cavalier de l’Apocalypse de
« fixer » les prix de l’orge et du blé : « Une mesure de blé pour une
pièce d’argent et trois mesures d’orge pour une pièce d’argent » 159.
Rappel : les Américains au XIXe siècle, avaient établi, eux aussi, la
valeur or de leur dollar-or sur la base du poids d’un simple grain
d’orge 160 !
– 288 –
Et l’Apocalypse de Jean comme le Christ (via Mathieu) posent bien
le contexte du chaos dans les matières premières agricoles (par ex-
tension dans le domaine monétaire) où des mauvaises graines ont
poussé à côté des bonnes, parce que le Diable est venu répandre son
venin afin de semer la discorde parmi les hommes dans ce qui les
unit le plus : la monnaie qui permet leurs échanges. Toutes les
grandes sorties du standard or direct ont commencé à la suite de la
Révolution d’Octobre de Lénine, et, surtout immédiatement après les
débuts, 1913, de la Federal Reserve.
The Gold Standard, Deflation and Financial Crisis in the Great Depres-
sion, Ben Bernanke & Harold James source : League of Nations and oth-
ers University of Chicago Press 1991
– 289 –
diale, se basant en grande partie sur les statistiques de la Société des
Nations et quelques autres sources fiables. Les dates à elles seules
annonçaient en fait un second conflit mondial.
– 290 –
Achetez des bagues de mariage en aluminium brossé, et vous ap-
précierez la mine déconfite de vos beaux-parents.
La carte « gold » est la plus répandue chez les cadres qui disposent d’un
revenu apprécié par leur banque. La banque Kedr, à droite, a poussé le
luxe jusqu’à imprimer une pièce en or antique sur sa carte. La cana-
dienne TD valorise le porteur avec « Gold Elite ». La Visa « or » établit le
statut social de son porteur et montre « qu’il est à l’aise ». © Invest-
bank, Dubai First, Bank34, Kedr Bank, MasterCard, TD Bank, Federal
Bank, MDM Bank.
– 291 –
Cette carte Argent est une prépayée sur le réseau MasterCard, permet-
tant d’acheter autant que l’on veut, dans la limite du montant
déposé dessus. MS Débit Card. © MasterCard
– 292 –
La fameuse carte Palladium de la JP Morgan Bank, sous drapeau Visa, le
summum du genre, réservée aux millionnaires. Elle est vraiment fabri-
quée en métal et dégage une luminosité étonnante, supérieure à l’alu
brossé.
L’or ou le dollar ?
– 293 –
« Monsieur le Président, nous avons dans ce pays les institu-
tions les plus corrompues que le monde ait jamais connues. Je
veux parler du conseil d’administration de la Federal Reserve et
des banques de la Federal Reserve.
Le conseil d’administration de la Federal Reserve, un conseil
gouvernemental, a escroqué au gouvernement des États-Unis,
ainsi qu’au peuple des États-Unis, suffisamment d’argent pour
rembourser la dette nationale. Les ravages et les iniquités des
membres de la Federal Reserve et des banques de la Federal Re-
serve agissant ensemble ont coûté à ce pays assez d’argent pour
même rembourser la dette nationale plusieurs fois.
Cette institution diabolique (this evil institution) a appauvri et
ruiné le peuple des États-Unis ; elle s’est mise en faillite elle-
même, et a pratiquement mis en faillite notre gouvernement » 162.
– 294 –
tème économique mondial s’effondrera d’un coup, peut-être même
en une heure de temps, exactement comme nous l’a déjà prophéti-
quement annoncé l’effondrement du Centre du Commerce Mondial,
le World Trade Center, symbole triomphant du dollar, régnant
comme son nom l’indique sur le commerce mondial. Les villes se-
ront livrées aux chaos et aux pillages, et les citoyens à la misère.
Saint Jean a annoncé le malheur s’abattant sur les États-Unis et le
reste du monde.
Elle aussi fera tomber la fausse Moneta qui se fait passer pour la
vraie…
– 295 –
~ 666 ~
Postface
« With this type of topic,
the Devil is almost always in the details »
Blythe Masters
interview CNBC
avril 2012
FIN
– 297 –
Achevé d’imprimer par Aubin en octobre 2014
pour le compte des éditions Le jardin des Livres
Boîte Postale 40704 Paris 75827 Cedex 17
Dépôt Légal : octobre 2014
– 298 –
1 http://therealasset.co.uk/china-gold-infographic
2 In Globe Asia, may 2007
3 Le Dernier Mitterrand, Georges-Marc Benamou, 1997, Plon
4 www.aynrand.org/site/News2?id=7429
5 Discours de février 1965, www.youtube.com/watch?v=OHZ76kxjlFo
6 www.lemonde.fr/acces%20restreint/europe/article/2013/12/21/6d6865
9e68686cc594676269619671_4338534_3214.html
7 www.independent.co.uk/news/world/americas/max-keiser-barack-
obama-is-clueless-mitt-romney-will-bankrupt-the-country-8269633.html
8 C’est le photographe italien Filippo Monteforte de l’AFP qui a saisi
« par un pur hasard » l’instant précis où l’éclair a atteint saint Pierre dans
la nuit de lundi à mardi. L’image en effet est belle. Belle et inquiétante à la
fois, car personne ne veut voir que ce rai de lumière blanche électrique
pourrait réellement être la main de Dieu.
9 Publié sur www.quotidien.com et rediscuté à la radio.
10 Des experts avaient dit la même chose à propos du Livre d’Énoch !
11 Les souvenirs de Pierre racontés aux évangélistes.
12 Mathieu à 14 : 13-21, Marc à 6 : 31-44, Jean à 6 : 5-15 et Luc à 9 :
10-17.
13 Mathieu à 15 : 32-39 et Marc à 8 : 1-9.
14 Notons que le standard bimétallique a été utilisé en France jusqu’à
John Law qui a tout essayé pour confisquer l’or des Français afin de favori-
ser son papier monnaie (et qui connut le désastre que l’on connaît puisqu’il
légua une France encore plus endettée à Louis XVI qui, à son tour, dût
trouver une solution d’urgence, ce qui conduisit par enchaînement à la
Révolution).
15 Richard Duncan, The New Depression, Wiley 2013.
16 Richard Duncan, The New Depression, Wiley 2013.
17 Costs of major US Wars, Stephen Daggett, Defence Policy and
et 10000 dollars qui ont été lancés entre 1918 et 1946 mais qui n’ont jamais
eu aucun succès auprès de la population américaine. Leur usage était sur-
tout réservé aux opérations interbancaires, sachant que certains de ces
« grands » billets étaient en fait des certificats or. Les quelques rares billets
qui ont circulé dans le public ont tous été retirés de la circulation entre 1950
et 1970. Le site officiel du Graveur américain
www.moneyfactory.gov/uscurrency/largedenominations.html
donne des précisions : « On July 14,1969, the Department of the Treasury
and the Federal Reserve System announced that currency notes in denomi-
nations of $500, $1,000, $5,000, and $10,000 would be discontinued imme-
– 299 –
diately due to lack of use. Although they were issued until 1969, they were
last printed in 1945 ».
20 Vous pouvez voir le fameux premier plan dit « de Castello » de la
www.youtube.com/watch?v=SZ9JeX9zyP8
23 L’esclavage était reconnu par les 13 Colonies primaires et était légal
unse-rem-gold-11518707.html
26 En l’an 2000, l’Allemagne avait déjà rapatrié 940 tonnes de son or
qui avait été stocké en Angleterre, et cela afin de ne plus payer le gardien-
nage. Bloomberg avait noté que ni la France ni les États-Unis ne faisaient
payer de droit de garde aux Allemands, contrairement aux Anglais qui
facturaient 500.000 euros par an, www.bloomberg.com/news/2013-01-
16/bundesbank-to-repatriate.html
27 www.ft.com/intl/cms/s/0/97970542-5fd2-11e2-b128-
00144feab49a.html
28 www.spiegel.de/international/germany/german-politicians-demand-
to-see-gold-in-us-federal-reserve-a-864068.html
29 « A few were pulled out and weighed. But this part of the report has
been blacked out, out of consideration for the Federal Reserve Bank of
New York »
30 thehill.com/blogs/blog-briefing-room/news/116341-ron-paul-plans-
bill-to-audit-us-gold-reserves
31 Ed. Fayard, Paris, 1975.
32 Un documentaire « 1940, l’or de la France a disparu » été réalisé
par la 5, basé sur un excellent livre de l’époque qui raconte dans les détails
comment l’or de la France a été sauvé
www.youtube.com/watch?v=RJn_4AWsGPA
33 Le bateau de la Navy attendait à Casablanca. Journal de Lucien La-
moureux.
34 Voir le livre 777.
35 Le présentateur télé américain Glenn Beck a eu la même comparai-
son que moi, à peu de choses près, sauf qu’il va ensuite plus loin, regardez
– 300 –
sa vidéo sur
www.video.theblaze.com/media/video.jsp?content_id=31293951
36 www.newyorkfed.org/aboutthefed/goldvault.html
37 www.welt.de/wirtschaft/artide123988843/Die-ganze-Wahrheit-
ueber-das-Gold-der-Bundesbank.html
38 Ares-Verlag, Graz, 2007
39 Voir son interview par une journaliste de Russian TV en Allemagne
www.youtube.com/watch?v=wGjkQAa9I34
40 Gold Wars, Fame, New York, 2001.
41 Voir le livre Blythe Masters.
42 Signé de Frédéric Mishkin.
43 www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/100
01937/Fed-and-Bank-of-Japan-caused-gold-crash.html
44 Lire aussi l’article de Forbes www.forbes.com/sites/laurashin/2014/0
1/23/the-85-richest-people-in-the-world-have-as-much-wealth-as-the-3-5-
billion-poorest/
45 http://abcnews.go.com/blogs/headlines/2013/09/treasure-
hunting-family-strikes-gold-off-florida-coast/
46 Le 4 juin 1963, Kennedy avait signé une sorte d’amendement à
l’Execu-tive Order présidentiel numéro 10289 par l’Executive Order
11110, donnant la permission au ministère de l’Économie américain de
frapper et d’émettre pour 4,3 milliards de dollars immédiatement conver-
tibles en argent métal. Cet amendement mettait fin au privilège de la Fed
d’être la seule à émettre de la monnaie. Là où le crime est signé (pour
beaucoup de spécialistes) est que la toute première décision de son succes-
seur Lyndon Johnson fut d’annuler immédiatement le EO-11110.
L’entourage de Kennedy l’avait pourtant mis en garde sur le danger qu’il
courait à aller contre les intérêts des banquiers privés qui composent la Fed.
Mais il s’y tint et il sera tué 4 mois plus.
47 http://contrariobelgique.blogspot.fr/p/auteur-thib-13-date-de-mise-
en-li-gne-21.html
48 www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=787
49 www.arcinfo.ch/fr/suisse/l-initiative-sauvez-l-or-de-la-suisse-a-ete-
depo-see-566-1144266
50 Le Retour au Standard Or, Ed. Le Jardin des Livres, 2011, Paris.
51 http://www.ingoldwetrust.ch/
52 Professeur d’économie à Chicago, ami de Milton Friedmann,
– 301 –
56 Les élections françaises étaient fixées au 19 Mai.
57 George Shultz a été Secrétaire du Trésor jusqu’au 8 Mai, et remplacé
par William Simon.
58 Lire à ce sujet Enquête sur la Loi du 3 janvier 1973, Pierre-Yves
en point à point.
63http://content.time.com/time/magazine/article/0,9171,840572,00.html
64 www.bankofengland.co.uk/statistics/Documents/reserves/2012/Aug/t
empoutput.pdf.
www.treasury.gov/resource-center/data-chart-
center/IRPosition/Pages/08312012.aspx
www.ecb.int/stats/external/reserves/html/assets_8.812.E.en.html
www.boj.or.jp/en/about/account/zai1205a.pdf
www.imf.org/external/np/exr/facts/gold.htm
www.snb.ch/en/mmr/reference/annrep_2011_komplett/source
65 George Milling-Stanley a été journaliste pendant 10 ans au Financial
http://marketupdate.nl/nieuws/economie/valutacrisis/90-of-dutch-gold-
reserve-is-held-abroad
67 www.dwtonline.com/laaste-nieuws/2014/02/14/nederland-ontkent-
betrokkenheid-samenzwering-goudprijs/
68 www.gata.org/node/13641
69 Gold Wars, Ferdinand Lips, Fame, New York.
70 Reuters a à peine effleuré le sujet :
www.reuters.com/article/2007/06/12/idUSN1228014520070612
71 www.theglobeandmail.com/news/politics/bank-of-canadas-
gold-coins-to-be-liquidated-in-federal-push-to-balance-
books/article16141316/
72 Voir l’exposé de ce courageux citoyen Bill Abram qui a montré le
scandale de leur propre loi du 3 janvier 1973, endettant le pays à jamais
auprès des banques www.youtube.com/watch?v=JuP2hH0Kpro
73 http://mises.ca/posts/articles/the-bank-of-canadas-gold-hoards
74 www.mining.com/mexicos-record-gold-production-takes-it-closer-
to-new-bullion-superpower-status-34562
– 302 –
www.goidfacts.org/en/economic_impact/countries/mexico/
75 www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/15/il-y-a-trente-ans-la-
crise-mexicaine17754483234.html
76 www.bbc.co.uk/news/business-13281716
77 Dédié à l’impératrice Eugénie, femme de Napoléon III qui avait dé-
jpmor-gans-gold-vault
81 La Crise Financière Française de 1789-1799, Andrew Dickson
idUSBREA1B1ZI20140212
86 Entretien avec l’auteur.
87 Article 232 : « Les Gouvernements alliés et associés reconnaissent
– 303 –
5 % (cinq pour cent) par an desdites sommes. Le montant de ces sommes
sera déterminé par la commission des réparations, et le Gouvernement
allemand s’engage à faire immédiatement une émission correspondante de
bons spéciaux au porteur payables en marks or le 1er mai 1926, ou au
choix du Gouvernement allemand, le 1er mai de toute année antérieure à
1926. Sous réserve des dispositions ci-dessus, la forme de ces bons sera
déterminée par la commission des réparations. Lesdits bons seront remis à
ta commission des réparations, qui aura pouvoir de les recevoir et d’en
accuser réception au nom de la Belgique ».
88 http://mjp.univ-perp.fr/traites/1919versailles8.htm
89 http://oliaklodvenitiens.wordpress.com/2012/05/14/laigle-et-le-lion
90 Le dernier Mitterrand, Georges-Marc Benamou, Plon, 1997.
91 www.goldworld.com/articles/serbia-gold-currency/148
92 Afrique du Sud, Angleterre, Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Ca-
nada, Chili, Chine, Colombie, Costa Rica, Cuba, Équateur, Égypte, États-
Unis, Éthiopie, France, Grèce, Guatemala, Haïti, Hollande, Honduras,
Islande, Inde, Iran, Iraq, Liberia, Luxembourg, Mexique, Nouvelle Zélande,
Nicaragua, Norvège, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne,
République Dominicaine, Salvador, Tchécoslovaquie, URSS, Uruguay,
Venezuela, Yougoslavie.
93 http://meltingmetals.blogspot.fr/2013/03/1993-yugoslavia-
hyperinflation-dinara.html
94 La CIA déploya en Croatie une centaine de colonels à la retraite de
l’US Army pour entraîner l’armée croate dans ses combats contre la Serbie.
95 http://articles.latimes.com/1993-03-11/news/mn-1039_1_bank-
scandal
96 www.nytimes.com/1991/01/10/world/financial-scandal-rocks-
yugoslavia.html
97 James Lyon, Yougoslavia’s Hyperinflation 1993-1994, A Social His-
tory East European Politics & Societies vol 10, N° 2 spring 1996.
98 http://en.wikipedia.org/wiki/Steve_Hanke
99 Le peuple serbe ne lui a jamais pardonné cette trahison, surtout après
que les États-Unis et l’Otan aient bombardé la Serbie. En effet, une crise
cardiaque soudaine à Belgrade aurait épargné cette humiliation supplémen-
taire au pays. Les Anglo-saxons font payer aux Serbes leur alliance et
amitié millénaire avec Moscou. New Zeland Herlad écrivit au sujet de
l’arrestation : « Le nouveau président Vojislav Kostunica, légalement ne
pouvait pas empêcher l’extradition (…) Zoran Djindjic, le très puissant
mais impopulaire Premier Ministre est derrière l’arrestation de Milose-
vic ». Milosevic fut vengé puisque Djindjic fut tué quelques mois plus tard.
www.nzherald.co.nz/world/news/article.cfm
– 304 –
100 Cheval de bataille de l’écrivain et journaliste du Figaro Magazine
to-hide-stolen-cash.html
103 www.theguardian.com/world/2001/mar/08/balkans
104 www.europe1.fr/International/Kadhafi-a-encore-quelques-allies-
443681/
105 www.blogs.mediapart.fr/blog/hommelibre/170111/l-or-vole-des-
ben-ali-coup-de-bluff-ou-realite.html
106 www.lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-banque-
centrale-de-tunisie-dement-le-vol-d-1-5-tonne-d-or-par-le-clan-ben-
ali+1352190.html
107 www.nicematin.com/nice/lor-sale-de-ben-ali-est-il-passe-
impunement-par-nice.1147796.html
108 www.liberation.fr/cahier-special/1997/12/02/or-nazi-les-lingots-
oublies-du-portugal-de-1939-a-1944-lisbonne-aurait-achete-ou-echange-
164-tonnes-223814
109 www.lemonde.fr/ameriques/article/2006/10/27/augusto-pinochet-
inculpe-pour-des-disparitions-et-des-tortures_828538_3222.html
110 http://iskra-
news.info/news/segodnja_nochju_iz_borispolja_v_ssha_strartoval_samoljo
t_s_zolotym_zapasom_ukrainy/2014-03-07-9122
111 John Exter a démontré que tout système monétaire repose unique-
ment et au final sur l’or dont les billets de banque sont l’un des produits
dérivés. Son classement pyramidal est 1) l’or, sur lequel reposent dans
l’ordre les produits dérivés suivants : 2) billets de banque, 3) bons et notes
du Trésor, 4) obligations d’entreprises, bons municipaux, actions en bourse
et produits dérivés de crédits hypothécaires (CDOs, etc.) et obligations
gouvernementales non provisionnées. L’or étant le plus cher et le moins
fréquent, il se trouve dans la pointe de sa pyramide inversée et divisée en 6
couches.
Lire aussi l’article de Jay Taylor Systemic Fiat Currency Risk & John
Exter’s Golden Triangle www.kitco.com/ind/Taylor/oct182002.html sur le
site des Canadiens de Kitco.
112 Turgot rapporte que quand Colbert demanda au marchand Legendre
– 305 –
113 « Espionnage de la NSA : la diplomatie française était sur écoute
Godard a été projeté sous le titre One for One. Voir aussi le film de la BBC,
Crossfire Hurricane, réalisé en 2012.
118 Renée Fleming chantant « Je ris de me voir si belle dans ce miroir »
pavé de 900 pages, Ed. Plon, 2013. Pour le faire, il doit être très amoureux !
120 Marilyn Manson a reconnu avoir été totalement influencé par Alice
Cooper.
121 Traduction française d’Alfred Ernst, 1860-1898.
122 Conférence de Norman Palma en mars 2014 à Paris.
123 http://en.wikipedia.org/wiki/Brown_Bros._%26_Co.et
http://en.wikipedia.org/wiki/Brown_Brothers_Harriman_%26_Co.
124 Général Butler 1881-1940.
http://en.wikipedia.org/wiki/Smedley_Butler
125 Extraits de War is Racket. Round table Press, 1935, New York
126 La liste officielle datant de 2011 du Département of Defense se
strange-claimabout-bases-and-troops-
overseas/2012/02/08/gIQApZpqzQ_blog.html
128 www.washingtonpost.com/wp-
dyn/content/article/2005/11/16/AR2005111602198.html
129 www.atimes.com/atimes/Southeast_Asia/MI22Ae01.html
reveasecrets-of-cia-rendition-program/
131 Op.c.
132 « A careless mistake by Microsoft programmers has revealed that
– 306 –
and that security functions on other software systems had been deliberately
crippled. » www.washingtonsblog.com/2013/06/microsoft-programmed-in-
nsa-backdoor-in-windows-by-1999.html
133 Motel est une abréviation de motor-hôtel, installé le long d’une
autoroute, et où les clients peuvent garer leur voiture devant leur chambre.
134 Revue de Presse du 29 avril 2013 : « Sur les PFG, notre lectrice
Chantal nous fait un “pan sur le cercueil’’… Oui, mea culpa, j’aurais dû
aller plus loin, mais je ne pouvais pas, ou ne voulais pas imaginer un tel
scénario chère Chantal… Vous nous confirmez que les vampires (les Amé-
ricains) prennent bien leur dîme sur chaque enterrement en France et cela
depuis une éternité : “Votre article sur la vente d’OGF PFG ne tient pas
compte du fait que les Américains sont propriétaires de ce groupe depuis
1995 (Sci International-Texas) et partenaires d’Astorg. Le prix de vente
(800 millions) est fantaisiste au regard des réalités du marché français et
de la réalité économique des PFG. Votre source, Funéraire Info, est une
création ex nihilo datant de 2012 et “bleu b…” sur le marché (pour ne pas
dire amie de vos financiers chouchous). Autant vous dire que sur ce coup
là, vous êtes victime d’intox. Par ailleurs, effectivement Goldman Sachs est
sur le coup parce qu’aucun pigeon financier français ne se risquera dans
l’achat d’un futur félix potin, OGF-PFG étant exangue des pillages réali-
sés par ses actionnaires successifs. Un de profondis pour ses salariés
SV… » Voir aussi : http://houstonfr.wordpress.com/tag/pompes-funebres/
135 http://michelcollon.info/Manipulation-d-images-et-
guerre.html?lang=fr
136 www.leparisien.fr/politique/tapis-rouge-pour-sarko-a-washington-
23-04-2004-2004931299.php
137 www.lepoint.fr/economie/cour-des-comptes-quand-sarkozy-
liquidait-un-cinquieme-du-stock-d-or-de-la-france-08-02-2012-
1428657_28.php
138 Le Retour au Standard Or, Antal Fekete, Le Jardin des Livres 2012.
139 www.dailymotion.com/video/x19jzmm_entretien-avec-norman-
palma-du-bimetallisme-au-dollar_news
140 www.yemenembassy.org/economic/MiningCompaniesYemen.pdf
141 Site de la Banque du Liban,
www.bdl.gov.lb/pages/index/1/237/History.html
. On April 22,1947, Lebanon became member of the International Mone-
tary Fund and of the World Bank (the International Bank for Reconstruc-
tion and Development). Since Article 4, Section (a) of the IMF Articles of
Agreement stipulated that each member should set the parity of its currency
in relation to gold, or to the dollar rate on July 1,1944, Lebanon informed
the IMF Managing Director in 1947 that its national currency, the Lebanese
pound, was pegged to the French franc by virtue of the 1937 Agreement,
which grants the Bank of Syria and Lebanon the concession to issue the
Lebanese pound. Thus, the parity of the Lebanese pound was to be ex-
– 307 –
pressed in gold, taken as a common denominator, or in US dollar based on
its rate of July 1,1944. In accordance with the agreements of January
25,1944, the Lebanese pound was equivalent to FF 54.35, whereas the franc
parity declared to the IMF was 7.46113 mg of gold and FF 119.10669 for
one dollar. Thus, the parity of the Lebanese pound was set in gold at :
54.35*0.00746113 = gram 0.405512 and in dollar at : 100 : 2.19148 =
cents : 45,6313.
142 La guerre des berceaux et Déportation des Acadiens : « La Déporta-
tion des Acadiens est une expression utilisée pour désigner l’expropriation
massive et la déportation des Acadiens, peuple francophone d’Amérique,
lors de la prise de possession par les Britanniques d’une partie des an-
ciennes colonies françaises, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. La
déportation des Acadiens constitue une opération de nettoyage ethnique de
grande envergure, compte tenu de la démographie de l’époque, puisqu’elle
a transformé la composition de la population de trois provinces cana-
diennes, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-
Brunswick, et aussi une partie de l’état américain du Maine »
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9portation_des_Acadiens.
143 « Both HBOS and RBS had come “within minutes” of closing their
journee-a-hauts-risques.html
145 http://in.reuters.com/article/2012/06/11/eurozone-greece-capital-
idINDEE85A0C92Q120611
146 Lire Thérèse Neumann, la stigmatisée de Konnersreuth de Helmut
http://remacle.org/bloodwolf/comediens/Aristophane/grenouilles.htm
150 Voir aussi l’article de Robert Mundell, Columbia University, sur
ver Coinage Under the Emperor Nero du Dr Louis Comparette, New York,
1914, Marvin and Son Printers.
154 Jean 12 : 5, Mathieu 20 : 2 et Apocalypse en latin 6 : 6 où les sa-
laires sont donnés en denarius. Le mot nous est parvenu puisqu’il est tou-
jours utilisé en Serbie (le dinar) et au Monténégro (le denar), et qu’en
– 308 –
français il avait donné le « denier » comme par exemple dans « le denier du
culte ».
155 Voir à ce sujet tout le chapitre des Saints Incorruptibles et des
Anges dans Enquête sur l’Existence des Anges gardiens, Le Jardin des
Livres 2010.
156 Article très complet à ce sujet sur le site de la télévision anglaise qui
236.
159 Traduction Darby
160 Dont le poids a été défini à 28,3 grammes. « Ancienne unité de
federal-reserve/
163 En janvier 2014, Rome a annoncé, pour la première fois, avoir desti-
york-in-rebuff-to-euro-doubters.html
165 www.ft.com/intl/cms/s/0/47649330-05b9-11e4-8b94-
00144feab7de.html
166 http://abcnews.go.com/International/wireStory/germans-probe-2nd-
spy-case-reportedly-involving-us-24481241
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