ENPU
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Introduction
L'électronique de puissance est une discipline qui traite de la conversion ou de l'adaptation de l'énergie.
Cette énergie est souvent disposée sous deux formes:
La forme alternative (valeur moyenne nulle)
La forme continue (valeur moyenne différente de 0)
On a besoin d'un convertisseur ou d'un adaptateur d'énergie pour quitter d'une forme à une autre. On
distingue ainsi:
Les convertisseurs AC-DC: redresseurs
Les convertisseurs AC-AC: gradateurs
Les convertisseurs DC-DC: hacheurs
Les convertisseurs DC-AC: onduleurs
Nous nous limiterons aux convertisseurs AC / DC non commandés dans le cadre de ce cours.
3.1 Définitions
Redressement
Le redressement consiste à rendre monodirectionnel un signal bidirectionnel
Valeur moyenne
On peut comparer un signal périodique à un signal continu : Si les deux signaux transportent la même
quantité d’électricité pendant le même temps (une période), on parle alors de valeur moyenne.
Valeur efficace
Si les deux signaux dissipent la même puissance dans la même charge pendant le même temps (une période),
on parle alors de valeur efficace (même énergie fournie).
3.2 Diode
Définition
Une diode est un élément non commandé composé de 2 couches de matériaux semi-conducteur dopé
(Silicium ou germanium). Le dopage permet d’obtenir des semi-conducteurs à trous chargés positivement ou
chargé de porteuses négatives. La diode est représentée de la façon suivante:
Caractéristiques statiques
En inverse, ces caractéristiques sont identiques aux caractéristiques de la diode
En direct :
Si le courant de la gâchette est Ig = 0 et on applique certaine tension assez importante Vak0,
le thyristor s’amorce effectivement et on aura VD = 0.8 V en conduction.
Pour Ig = Ig1 > 0 le thyristor s’amorce pour une tension directe Vak1 < Vak0.
Pour Ig = Ign suffisant, VakN est très faible (conduction comme une diode).
Limites d’utilisation des thyristors
La mise en œuvre d’un thyristor nécessite la connaissance de nombreux paramètres, on peut citer à titre
d’exemples : le thyristor SKT 300 SEMIKRON IT courant efficace à l’état passant : Ia 550 A ITAV courant
moyen à l’état passant : Imoy 300 A ITSM Courant de surcharge accidentelle (état passant) : 10 000 A I2t
donnée servant à dimensionner le fusible de protection : 500 000 A 2s dI/dt vitesse critique de croissance du
courant : 100 A/s VRRM tension inverse de pointe : 800 V VDRM tension directe de pointe : 800 V dV/dt
vitesse critique de croissance de la tension : 200 V/s VGT tension de gâchette : 3 V IGT courant de
gâchette : 200 Ma.
3.4 Redressements Monophasé Non Commandés
3.4.1 Redressement simple alternance monophasée non commandé
Un redressement simple alternance élémentaire est composé d'une source de tension alternative
habituellement les enroulements secondaires du transformateur d'alimentation et d'une diode de
redressement placée en série dans le circuit de charge.
3.4.1.1 Redressement avec débit sur une charge résistive
Schéma de principe
Valeur efficace
3.1.4.2 Redressement avec débit sur une FCEM
Schéma de principe
D est supposé parfaite.
Alternance positive:
U < E, i=o ; UAB=E
U > E, i différent de 0 ; UAB=E+R.i=u
Ûsinωt = E+R.i
Allure des courbes Alternance négative:i=0 ; UAB=E
Valeur moyenne
Valeur efficace
Allure de courbes
Valeur moyenne
Valeur efficace
3.4.2 Redressement double alternance non commandé
3.4.2.1 Montage à deux diodes avec transformateur à point milieu
Schéma de montage avec charge résistive
Exercice 1 :
On applique aux bornes du dipôle AB suivant une tension u=120√2 sin(100t +/2). On donne : R1= 200Ω ;
R2=300 Ω ; L1=0,5H ; C2=27µF, f=50Hz
1. Déterminer les impédances complexes suivantes : Z1(R1 , L1) , Z2(R2 , C2) et ZT de tout le circuit.
2. Calculer les courants complexes I, I, I2 dans les branches.
3. Déterminer la tension UC.
Exercice 2 :
On considère un circuit logique combinatoire comportant trois entrées A, B et C. Le circuit fonctionne de la
manière suivante :
Si l’entrée C’est au niveau logique 0, le niveau logique de la sortie S est identique à celui de A, et ceci
quel que soit le niveau logique de l’entrée B.
Si l’entrée C’est au niveau logique1, le niveau logique de la sortie S est identique à celui de B, et ceci
quel que soit le niveau logique de l’entrée A.
1. Donner la table de vérité de ce circuit.
2. Ecrire l’équation logique de la sortie S.
3. Simplifier l’équation logique obtenue.
4. Tracer le logigramme représentant la sortie S simplifiée.
Exercice 3
Dans le montage de la figure1, les diodes sont parfaites, les tensions v1 et v2 sont deux tensions sinusoïdales
de valeur efficace 24V et de fréquence 50Hz, en opposition de phase. Le transformateur qui délivre v1 et v2
est à point milieu. R1 = R2 = 100Ω ; u1 et u2 sont les tensions respectivement aux bornes de R1 et R2.
1.1 Expliquer le fonctionnement du montage
1.2 Représenter les tensions v1, v2, u1 et u2 en fonction du temps
1.3 On monte en série à R1, deux ampèremètres dont l’un est ferromagnétique et l’autre magnétoélectrique,
donner l’indication de chaque ampèremètre.
1.4 On ajoute en parallèle aux résistances R1 et R2 deux condensateurs électroniques de filtrage.
a) indiquer leur branchement
b) quelle est la valeur maximale que peuvent atteindre les tensions U1 et –U2
1.5 Donner une application très pratique de ce montage.
Exercice 4
Ecrire l’équation réduite de M correspondant au tableau de KARNAUGH et tracer son logigramme en
utilisant uniquement les portes NAND à deux ou trois entrées.