KANAZUE Mahamoudou PDF
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Mahamoudou KANAZUE
REMERCIEMENTS
Ce travail n’aurait pas pu voir le jour sans l’aide et le concours combien inestimable de
plusieurs personnes, à qui nous tenons à exprimer très sincèrement toute notre
reconnaissance :
A mes encadreurs M. Sama BAWA et M. GANGO Boubacar qui malgré leurs multiples
occupationsont assuré notre encadrement et suivi notre travail durant le stage.
Je remercie vivement Dr Ismaïla GUEYE, Enseignant Chercheur au 2IE, pour l’honneur qu’il
me fait en acceptant de superviser mes travaux, d’avoir prêté attention en répondant à nos
préoccupations.
Je n’oublie pas non plus de remercier l’ensemble de mes collègues stagiaires avec lesquels
nous avons échangé beaucoup d’idées et partager des informations capitales ;
A toute ma famille et à mes amis qui m’ont soutenu par leurs encouragements pour la réussite
de ce travail, je les remercie du fond du cœur.
D EDICACE
Mm a ère, à
M p on ère et à
M f es rères et s œurs
T ous mes a mis avec lesquels j’ai partagé les hauts et les
bas.
RESUME
Ce rapport traite du projet portant sur les études techniques du tronçon principal menant au
nouvel aéroport international de Ouagadougou à DONSIN long d’environ 23 km. Ce projet
s’inscrit dans le cadre des études de construction des voies de desserte du nouvel aéroport
souhaité par l’Etat du Burkina Faso qui permettrait de résoudre les problème d’embouteillage
et d’espace dans le centre-ville de Ouagadougou. L’étude réalisé ici ne porte que sur 8,5 km
de route allant du PK 14+500 au PK 23+000.
L’objectif du projet est de concevoir la route et les ouvrages de franchissement sur cet axe
principal, capable d’assurer la sécurité des usagers et le confort dans la conduite. Une visite de
site à permis d’identifier deux points important de passage d’eau pour l’implantation d’un
dalot et d’un pont. A cet effet, l’étude hydrologique a conduit au choix du dalot cadre à quatre
(04) ouvertures soit une longueur totale de 17,8 m. L’étude du pont n’a pas été abordé dans ce
rapport. L’analyse et le calcul sur les données concernant le trafic tout type de véhicules a
permis de déterminer le profil en travers de la route qui est du type 2 x 2 voies avec un TPC et
des accotements de 1,5 m. Le trafic poids lourd a déterminé la classe de niveau T3. Les études
techniques à partir du fond topographique avec le logiciel Piste ont permis, en fonction des
vitesses de référence, de dresser les différents profils : le profil en long, les profils en travers
et le tracé en plan.
La détermination des différentes épaisseurs des couches de chaussée fait suite à l’analyse des
données géotechniques et à l’utilisation des abaques du CEBTP. La couche de roulement est
de 5 cm en béton bitumineux, la couche de base a une épaisseur de 20 cm et la couche de
fondation est de 30 cm tous deux en graveleux latéritique.
Une étude d’impact environnemental a été abordée afin de déterminer la faisabilité du projet.
L’évaluation sommaire du coût du projet, sur la base de l’Avant-métré et du coût des
ouvrages, est de 9 554 797 633FCFA toute taxe comprise.
ABSTRACT
His report discusses the project on technical studies of the main section leading to the new
international airport of Ouagadougou in the locality of Donsin remote of 23 km. This project
is part of the studies for the construction of access roads to the new airport required by the
State of Burkina Faso that would solve the problem of congestion and space in the city center
of Ouagadougou. The study conducted here covers only 8.5 kilometers of road from KP 14
+500 m PK23+000.
The project objective is to design the road and crossings on the main axis, capable of ensuring
user safety and comfort in driving. A site visit identified two major points of passage of water
for the installation of a culvert and a bridge. To this end, the hydrological study led to the
selection of culvert under four (04) holes for a total length of 17.8 m. The study of the bridge
has not been addressed in this report. The analysis and calculation on data traffic all types of
vehicles allowed to determine the cross section of the road which is type 2 x 2 channels with
medians and shoulders of 1.5 m. The heavy vehicle traffic determined class T3 level.
Technical studies from the topographic base with track software allowed, depending on speed
reference to draw the different profiles: the longitudinal profile, cross sections and horizontal
alignment.
The determination of the different thicknesses of floor follows the analysis of geotechnical
data and the use of charts CEBTP. The surface layer is 5 cm asphalt concrete, the base layer
has a thickness of 20cm and the foundation layer is 30cm in both lateritic gravel.
An environmental impact study was addressed to determine the feasibility of the project. The
summative evaluation of the project cost, based on the preliminary surveying and cost of
works is 9 554 797 633 FCFA all taxes included.
SOMMAIRE
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 5
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET .......................................................................... 7
I.1 Contexte et justification du projet ............................................................................... 7
I.2 Objectifs du projet ....................................................................................................... 7
I.3 Méthodologie ............................................................................................................... 8
I.4 Présentation de la zone du projet ................................................................................. 9
I.5 Données physiques .................................................................................................... 11
I.5.1 Climat et végétation ............................................................................................... 11
I.5.2 Sols ......................................................................................................................... 11
Chapitre II : ETUDES TOPOGRAPHIQUE et GEOMETRIQUE ........................................ 12
II.1 Etude topographique .................................................................................................. 12
II.2 Etude géométrique de la route ................................................................................... 12
II.2.1 Norme technique d’aménagement routier .......................................................... 12
II.2.2 Type et catégorie de route .................................................................................. 13
II.2.3 Géométrie du tracé en plan................................................................................. 13
II.2.4 Géométrie du profil en long ............................................................................... 14
II.2.5 Profils en travers type ......................................................................................... 15
II.3 SECURITE ROUTIERE ........................................................................................... 17
II.3.1 Vitesse de référence ........................................................................................... 17
II.3.2 Vérification de la visibilité du profil en long ..................................................... 17
II.3.3 Vérification de la visibilité pour le tracé en plan ............................................... 18
Chapitre III : DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE .................................................. 20
III.1 Etude géotechnique .................................................................................................... 20
III.2 Etude du trafic ........................................................................................................... 21
III.3 Dimensionnement de la structure de chaussée .......................................................... 23
Chapitre IV : ETUDES HYDROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE .................................... 26
IV.1 Etude hydrologique.................................................................................................... 26
IV.1.1 Loi de Gumbel .................................................................................................... 27
IV.1.2 Détermination du débit de crue du projet ........................................................... 27
IV.2 Etude hydraulique ...................................................................................................... 29
IV.2.1 Choix du type d’ouvrage .................................................................................... 29
INTRODUCTION
C’est dans cette optique que le gouvernement a entrepris le projet d’étude de déplacement de
l’aéroport international vers le site de Tabtenga qui est une zone non habitée afin de demeurer
compétitif et décongestionner la capitale. C’est dans ce cadre que sont menées les études pour
la construction des voies de desserte du nouvel aéroport situé à une trentaine de kilomètre de
la ville. Le projet d’étude intitulé “ETUDE TECHNIQUE DES TRAVAUX DE
CONSTRUCTION ET BITUMAGE DE L’ACCES PRINCIPAL DU NOUVEL
AEROPORT INTERNATIONAL DE OUAGADOUGOU A DONSIN : DU PK 14 AU
PK 22,7 EN CHAUSSEE DOUBLE REVETUE 2X2 VOIES AVEC TPC “ s’est effectué
au sein du bureau d’études AGEIM-IC en charge des études de ces voies d’accès. Pour mener
à bien les études de ce projet, il fut procéder à une reconnaissance du site et l’adoption de la
démarche suivante :
I.3 Méthodologie
Le projet couvre les régions du Plateau Central et du Centre du Burkina Faso et concerne les
provinces du Kadiogo et de l’Oubritenga. L’origine du projet est le croisement du
prolongement du boulevard des Tansoba avec la RN3 à l’entrée de l’aéroport à Donsin
(environ 23 km de route) en chaussée double séparée, revêtue avec TPC. Notre étude
commence au PK14+000 à l’entrée de l’aéroport soit environ 8,5 km de long en rase
campagne. La zone du projet est relativement non habitée, clairsemée d’arbustes, il a été
identifié un passage d’eau au PK 14+680 où sera implanté un ouvrage d’assainissement et
d’une zone de bas-fond où se pratique la culture du maraicher. Cette zone de bas-fond se situe
au PK 19+325 et constitue le lit d’un cours d’eau ; il y sera construit un pont pour le passage
de la route. Il faut préciser que l’axe de la route longe une voie ferré. Brièvement décrite ci-
dessous, le tracé présentant l’étude dans la zone du projet obtenu à partir d’une image de
Google Earth.
Les provinces du Kadiogo et d’Oubritenga connaissent un climat du type subtropical avec une
saison sèche et une saison pluvieuse de courte durée. Les pluies sont mal réparties dans
l’espace et dans le temps. Les températures varient entre 27 et 40 degrés, les plus élevées
s’observent de mars à mai, les plus basses de décembre à janvier.
La végétation que l’on rencontre dans cette zone est composée de savanes arbustives et
arborées composées d’arbres de taille moyenne et de graminées. Le couvert végétal diminue
sous l’effet combiné de la pression démographique et du mode d’exploitation des ligneux. La
présence du cours d’eau au niveau de la zone de bas-fond favorise la culture de laitues et de
légumes constituant ainsi une zone d’activités économiques pour certains riverains.
I.5.2 Sols
Il a été identifié des sols à majorité latéritique et argilo-latéritiques sur toute l’étendue de la
zone du projet. Les informations plus détaillées sont fournies dans de l’étude géotechnique.
GEOMETRIQUE
Les données topographiques ont été mises à disposition sous forme de semi de points en
fichier DWG, qui permettront d’effectuer la conception géométrique de la route à l’aide du
logiciel Piste. La zone du projet présente à certains endroits des ravinements et des points
bas à cause des cours d’eaux qui la traversent notamment. Le terrain est peu accidenté ne
présentant pas de grandes dénivellations. Les emprises ont été définies le long de la zone
grâce à l’implantation de piquets de fer cimentés et des bornes de déport marqué par des
écritures sur certains troncs d’arbres. Le levé général matérialise le paysage et comprend
tous les détails rencontrés sur le site et dans son voisinage immédiat, il s’agit notamment:
Le tracé de l’accès principal pour la desserte du nouvel aéroport s’est fait suivant les normes
de l’ARP-Guide technique (Août 1994) – SETRA, document définissant les caractéristiques
de ce type de route. La route doit permettre aux usagers de rejoindre l’aéroport et la ville de
Ouagadougou en toute sécurité ; elle a ainsi une fonction de liaison à courte ou moyenne
distance et prend en compte les usages liés à l'environnement. Etant une route nouvellement
construite, il lui sera attribué un caractère multifonction.
En tenant compte de son caractère multifonction, la catégorie de route adaptée pour ce projet
est le type R80 avec TPC. Les caractéristiques de la catégorie inférieure à R80 sont
systématiquement retenues lorsque le relief est vallonné ou au niveau des traversées de
villages ou à l’approche des intersections et carrefours.
Le tracé en plan est constitué de 4970,685 m d’alignement droit sur 8366,035 m représentant
la longueur de l’axe. Ces alignements droits sont au nombre de six reliés par des liaisons
courbes (cinq au total) avec des rayons variant de 900 à 2000 m ; il y a deux clothoïdes de 133
m permettant de relié progressivement l’alignement droit et la partie courbe de rayon 900 m.
Il y a ainsi 59,4% d’alignement droit sur tout le tracé. Les détails sont fournis en annexe.
R (Multifonction)
Type de route
Route à deux chaussées
Le tracé devra assurer le confort, la bonne visibilité, la stabilité des véhicules au niveau des
virages.
Les recommandations suivantes ont été respectées pour l’étude du tracé en plan afin d’assurer
le confort et la sécurité des personnes :
- Eviter au maximum les expropriations ;
- Eviter les zones fortement accidentées,
- Eviter la succession de grandes courbes ;
- Recourir de préférence à des alignements droits présentant au moins 50% de
l’itinéraire ;
- Eviter après des alignements droit de plus d’un kilomètre des courbes de rayon
inférieur à 500 m ;
- Dans les zones où le rayon de raccordement entre deux alignements droit est inférieur
au rayon non déversé, appliquer un raccordement progressif appelé clothoïde afin
d’avoir la route avec un profil déversé d’un seul côté de pente -2,5%
Longueur de la clothoïde (routes 2x2 voies) : [ ]
- Exclure les courbes en ove, en C et à sommet.
Dans l’étude, le tracé en plan est imposé d’office par les limites de l’emprise déjà fixée sur le
terrain. Au niveau des ouvrages de franchissement, la traversée se fera en alignement droit
afin d’assurer une bonne visibilité et une bonne fonctionnalité.
Le profil en long est une coupe longitudinale de la chaussée à son axe et projetée dans le plan
vertical composé d’une succession d’éléments rectilignes (en pente et en rampe) reliés par des
paraboles et qui présente les caractéristiques suivantes :
Le profil en long définit également les altitudes du projet pour chaque profil en travers. Il a
été adopté en considérant les facteurs suivants :
Donner à la route des mesures de sécurité tout en faisant une économie de remblais et
déblai
Assurer une distance de visibilité minimale de l’ordre de 400 m pour une vitesse de
100Km/h. En effet le temps de perception réaction d’un conducteur apercevant un
obstacle sur la chaussée est de l’ordre de 1,5 secondes ; le conducteur doit donc avoir
une marge pour enclencher les freins et s’arrêter avant d’atteindre l’obstacle. Les 400
m correspondantes ainsi à la distance minimale de sécurité à laquelle le conducteur
perçoit la route à tout moment.
Le profil en travers type est une coupe transversale de la chaussée projetée permettant de définir
les différents constituants de la chaussée ainsi que leurs dimensions. C’est après cette étape
qu’il sera possible d’évaluer les travaux de terrassement et les quantités des couches de
chaussée. La zone de projet se situe en hors agglomération, la chaussée ne nécessite donc pas de
piste cyclable ; Pour déterminer le nombre de voie de la route, il a été effectué une étude de
trafic tout type de véhicule comme suit :
Pour obtenir le trafic équivalent, procédons tout d’abord à la conversion du trafic global en
uvp afin d’obtenir le trafic moyen journalier tous types de véhicules confondus. Les
équivalents suivants sont ainsi admis:
Type Bus-
VP+Taxis Camionnettes Camions Total
véhicule Autocars
TRAFIC
2102 20 4 4 2130
TOTAL/jr
Equivalents
2102 40 4 8 2154
uvp
Le choix du nombre de voie s’est fait suivant les instructions décrites sur la figure suivante :
Figure 2: Domaine d'utilisation d'un profil en travers donnée en fonction des débits horaires
et du TMJA
Source : Instructions sur les conditions techniques d’aménagement des voies rapides urbaines.
Pour le projet, il a été retenu 2 voies par sens de circulation soit une route de 2 fois deux voies
en tenant compte du TMJA.
Une vitesse de 80 km/h sera adoptée en rase compagne au niveau de la partie en courbe très
accentué (contraintes topographiques) pour éviter tout risque d’accident dû à la conception.
La vérification se fera en un point (au PK 5+520) où les contraintes du tracé impose un rayon
en angle saillant de 5 000 m permettant de suivre au mieux le terrain naturel. Pour tous les
autres points de raccordement, l’angle minimal requis a été respecté.
déclivité p 0,027
vitesse 27,78 m/s
g 9,81 m²/s
cfl 0,3
df 144,06 m
da 199,61 m
On constate que la distance d’arrêt est supérieure à la distance de visibilité ; Il faut donc
réduire la vitesse en ce point pour éviter le risque d’entrer en collision avec l’obstacle.
déclivité p 0,027
vitesse 22,22 m/s
g 9,81 m²/s
cfl 0,3
df 92,20 m
da 136,64 m
La distance d’arrêt est inférieure à la distance de visibilité pour une vitesse maximale de 80
Km/h (même pour les obstacles situés à 0,15 m de haut). Nous devons donc fixer une
limitation de vitesse dans ces zones.
Tableau 6: distance d'arrêt pour une vitesse de 100 km/h (tracé en plan)
Rayon 900 m
vitesse 27,78 m/s
g 9,81 m²/s
cfl 0,3
df 131,09 m
da 208,31 m
Les études géotechniques des différents tronçons des voies de desserte du nouvel aéroport
international de Ouagadougou ont été réalisées par le Laboratoire Nationale du Bâtiment et
des Travaux Publics (LNBTP) en référence au Guide pratique de dimensionnement des
chaussées pour les pays tropicaux (réimpression avec mise à jour 1984) du CEBTP. La
consistance de l’étude géotechnique a porté sur :
Les essais ont permis l’identification des sols (analyse granulométrique par tamisage et
détermination des limites d’Atterberg) et la détermination des paramètres d’état et de
comportement mécanique des sols (Proctor Modifié et CBR).
Les sondages géotechnique dans la zone d’étude a permis d’identifier en général 4 types de
sol :
- Sol en argile jaunâtre peu graveleuse de l’origine du projet au PK 3+200 et au PK
19+200 ; on a un CBR moyen de 8 à 95% de OPM donc un sol de classe S2.
- Sol en grave argileuse latéritique du PK 3+200 au PK 8+000 ; on y trouve
également de l’argile latéritique friable ; Le CBR moyen est de 31 à 95% de OPM
donc un sol de classe S5 en se référant au tableau des différentes classes de sol ci-
dessous en fin de paragraphe.
- Sol en argile latéritique graveleuse et du Limon sableux du PK 8+000 au PK
12+800 ; Les CBR moyens sont de 17 et 27 à 95% de l’OPM correspondant à un
sol de classe S4.
- Du PK 14+400 au PK 20+800, on y trouve de l’argile jaunâtre peu graveleuse, de
l’argile latéritique friable et du grave argileuse latéritique. Le CBR moyen est de 8
à 95% de l’OPM correspondant à un sol de classe S2.
Source : Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux
L’étude du trafic se base sur les résultats obtenus dans le cadre du projet d’études de
faisabilité économique des travaux de construction et de bitumage des voies de desserte du
nouvel aéroport. L’étude de trafic généré par l’aéroport de Donsin en 2011 en termes de
trafic moyen journalier annuel par catégorie de véhicule se présente comme suit:
Type Bus-
VP+Taxis Camionnettes Camions Total
véhicule Autocars
TRAFIC
2102 20 4 4 2130
TOTAL/jr
Source : Etude antérieure effectuée par AGEIM
La méthode utilisée est celle développée dans le « Manuel pour le renforcement des chaussées
souples en pays tropicaux » élaboré par CEBTP et LCPC pour le compte du Ministère Français
des relations extérieures en 1985 et la vérification par la méthode ALIZE.
catégorie de véhicule est alors convertie en essieux équivalents de 13 tonnes selon les
chiffres mentionnées dans le tableau ci-après.
Le trafic moyen journalier annuel PL de la1ère année de mise en service est donc :
Trafic cumulé de PL
Le trafic cumulé de poids lourds noté TN est donné, dans le cas d’une croissance
géométrique du trafic, par la formule suivante
( )
Avec :
= trafic moyen journalier de véhicules poids lourds de l’année de mise en service
i = Taux d’accroissement moyen du trafic pris égal à 7%.
n = La durée de vie escomptée. Dans notre cas n = 20
( )
Suivant le guide pratique de dimensionnement des chaussées en pays tropicaux, nous avons 5
classes de trafic en nombre cumulé de poids lourds ainsi définies :
Choix de la variante :
A titre comparatif, la variante A se révèle être le choix adéquat pour nos couches de
chaussée. Reste à effectuer la vérification des contraintes admissibles sur la plate-forme.
Tableau 13: Vérification par Alizé-Lcpc des structures pour couche de chaussée
Après vérification de cette variante A par le Alizé, on retient finalement pour les couches de chaussée les épaisseurs suivantes :
- Couche de fondation : 33 cm en Graveleux Latéritiques Nature ;
- Couche de base : 23 cm en en Graveleux Latéritiques Naturel ;
- Couche de roulement : 5cm en Béton Bitumineux BB.
HYDRAULIQUE
On procède tout d’abord à la détermination des caractéristiques des bassins versants par
l’identification et la localisation de tous les passages d’eau sur les plans d’implantation et
l’exutoire sur la figure ci-dessous.
Le Bassin versant présente un réseau hydrographique en une forme allongée, bien hiérarchisé
de type dendritique.
Longueur du L Km √
rectangle équivalent
Indice global de pente Ig m/Km
où : n = 2 pour L < 5 Km ;
n = 3 pour 5 Km < L < 25 Km ;
n = 4 pour 25 Km < L < 50 Km ;
n = 5 pour L > 50 Km.
A partir des données de la pluviométrie de la zone de l’aéroport qui ont été fourni, l’étude de
la pluviométrie réalisée s’est basé sur la loi de Gumbel pour la détermination de la crue du
projet.
Il s’agit d’une analyse fréquentielle où les paramètres tels que la fréquence au non
dépassement, la moyenne, l’écart type sont calculés afin de de déterminer la pluie décennal et
par la suite le débit de crue du projet (plus de détails en annexe).
Cette partie consiste à déterminer le débit qui doit transiter par l’ouvrage de
franchissement afin d’obtenir le niveau des plus hautes eaux (PHE) pour caller le niveau de
l’ouvrage hydraulique situé au PK 14+680.
D’après la méthode ORSTOM, pour des bassins de superficie comprise entre 120 et 200
km², il est préférable de calculer le débit spécifique de crue décennale par une simple règle de
trois.
Ainsi pour ce type de 200 km² comme bassin versant le débit est :
Le coefficient de ruissellement :
- Pluviométrie annuelle :
- Le temps de base s’obtient à l’aide de la formule suivante :
( )
On a:
( )
L’ouvrage sera dimensionné pour une période de retour de 100 ans. Le débit à évacuer est la
somme des débits issus du bassin versant drainant le cours d’eau.
Q = 37,40
Au regard du débit qui est supérieur à 10 nous allons choisir un dalot pour notre projet.
Calculons la section minimale en adoptant une vitesse maximale dans l’ouvrage Vmax = 3 m/s
Q = Vmax x Smin
On tiendra compte d’une vitesse maximale de Vmax=3 m/s par ouverture de l’ouvrage.
-
On calcul le débit réduit : Q*= Q/ Sx(2xgxh)1/2
- De l’abaque des dalots rectangulaires à sortie libre avec mur en aile (courbe A)
on détermine H1/D ; Ce qui permet d’avoir H1 connaissant D.
- On détermine ensuite la pente critique :
- Épaisseur piédroits
( )
√ {
( )
Hypothèses de calcul :
Le calcul du béton armé sera conduit suivant les règles du BAEL 91 révisées 99 ;
Les surcharges routières prises en compte dans les calculs sont issues du Fascicules
N°61 (conception, calcul et épreuves des ouvrages d’art) Titre II (programmes de
charges et épreuves des ponts-routes) ;
Le calcul des fondations sera mené suivant le fascicule N°62 Titre V.
Matériaux
- Résistance caractéristique du béton :
En compression : fc28 = 25 Mpa;
En Traction : ft28= 2,10Mpa.
- Acier haute adhérence (HA), classe fe E500 (Nuance fe = 500Mpa) ;
- ;
- .
Sol de fondation
- Densité des terres : ;
- Coefficient de poussée : ;
- Surcharge de remblai : ; ;
- Contrainte admissible du sol .
Traverse supérieure
Poids de la traverse
Piédroits
Poussée des terres
( )
Traverse inférieure
C’est la charge qui arrive sur toute la surface du radier soit la charge permanente des piédroits
et de la dalle de couverture (traverse supérieure).
Surcharge A(l)
()
()
() [ ]
()
()
()
Sous-système Bc
Disposition :{
Le cas de charge le plus défavorable s’obtient pour les essieux arrières dans une travée, soit au
total (12t+12t)x4 et en prenant en compte la surface d’influence, la charge sera de :
Sous-système Bt
Disposition :{
La surface d’influence = et
; on obtient :
Sous-système Br
On a
( )
d. Vérification du tassement
Le sol supporte donc la charge plus les surcharges transmises par l’ouvrage.
A l’ELS.
Nous utiliserons la méthode des trois moments pour la détermination des moments sur appuis:
( ) ( )
- Le moment réduit
- Paramètre de déformation √ ( )
( )
Les résultats du calcul des armatures sont résumés dans le tableau ci-dessous et les détails des
calculs en annexe.
IMPACT ENVIRONNEMENTAL
V.1 Signalisation
Les signalisations routières réduisent les causes d'accident et facilitent la circulation. On distingue
deux types de signalisation : la signalisation verticale constituée essentiellement des panneaux et la
signalisation horizontale représenter par des marquages peintes sur la chaussée.
Les marquages au sol sont représentés par différents type de lignes qui sont soient continus, soit
discontinus et par des flèches directionnelles et d’autres types qui ne seront pas abordés dans ce
rapport. Il faut noter que la largeur des lignes est définie à une largeur unité « u » différentes selon
le type de route. On adopte les valeurs suivantes pour « u » : u = 6 cm importantes telles que les
routes à chaussées séparées, les routes à 4 voies de rase campagne donc applicable à ce projet. Cette
valeur doit être homogène sur tout un itinéraire. Pour le choix des modulations et largeurs des
lignes, ils seront définies par type de ligne comme suit:
C’est une ligne qui comprend des traits pleins et des intervalles; elle est située à droite et sépare la
chaussée de l’accotement. La longueur du trait plein notée L est de 3m et l’intervalle entre deux
traits noté I est de 3,5 m. La largeur de la ligne est de 3u soit 18 cm.
C’est une ligne qui comprend des traits pleins et des intervalles ; elle est située dans la partie
centrale (ligne axiale) et sépare la chaussée en voies. La longueur de la ligne notée L est de 3 m et
l’intervalle noté I est de 10 m. Sa largeur est de 2u soit 12 cm
La ligne d’avertissement :
C’est une ligne faite aussi de traits pleins et d’intervalles ; la longueur de la ligne L est de 3 m et
l’intervalle I est de 1,33 m. C’est une ligne qui a un caractère dissuasif. On la retrouve dans la partie
centrale. Dans ce projet il y a une zone centrale de séparation des sens de circulation représentée
physiquement par le TPC. On ne retrouvera donc pas la ligne d’avertissement sur cet itinéraire.
La ligne continue.
C’est une ligne qu’on retrouve dans la partie centrale au niveau des endroits dangereux comme les
virages et les sommets de côtes pour interdire tout dépassement et à gauche de la chaussée
permettant de distinguer la voie de circulation. Les lignes de délimitation du TPC sont continues de
type de T2 de largeur 3u soit 18 cm.
La flèche directionnelle
C’est une flèche indiquant la voie à suivre qui se trouve dans la partie centrale de chaque voie de
circulation dont les caractéristiques sont décrites sur la figure ci-dessous :
Ils sont implantés en des points remarquables du tronçon et ont pour but de renseigner les usagers
afin d’assurer leur sécurité et celle des riverains.
Cinq (05) types de panneaux seront utilisés pour la signalisation verticale. Il s’agit de :
- Les panneaux de prescription : Ils doivent être implantés au voisinage immédiat de l’endroit
où s’applique la prescription, notamment les panneaux d’obligation qui limiteront la vitesse
à 80 km/h aux endroits de visibilité insuffisante. En effet pour permettre aux usagers de
réduire progressivement leur vitesse avant d’entrer dans la zone dangereuse, un premier
panneau devra être implanté à environ 200 m du point d’entrée. Le second panneau pourra
être implanté à titre de rappel dans la zone dangereuse.
La signalisation temporaire est mise en place pendant la durée d’exécution des travaux. Elle a pour
but d’avertir et de guider l’usager, afin d’assurer sa sécurité et celle du personnel et de favoriser la
fluidité de la circulation. Ces panneaux de signalisation temporaire sont généralement à fond jaunes.
L’éclairage de la route est primordiale, la circulation de nuit n’est pas négligeable car étant une voie
desservant l’aéroport où plusieurs atterrissages de nuit sont possibles. L’éclairage public fait partie
intégrante de la sécurité routière. Il permet d’avoir une bonne visibilité principalement de nuit ou
par temps obscur.
Les travaux à réaliser pour l’éclairage comprennent essentiellement les tâches suivantes :
- La réalisation des mini-réseaux MT,
- La pose et le raccordement des postes de transformateurs MT/BT au réseau de distribution
SONABEL ;
- La pose des candélabres et des luminaires;
Le type d'implantation des candélabres est du type double crosse implantés suivant l’axe du terre
plein centrale. La hauteur des candélabres est de 12 m et espacés de 40 m. Pour l’étude du projet, le
choix s’est porté sur le luminaire pour lampe ballon et SBP car il a une durée de vie de 8000 h et
pour 4h/allumage, il peut atteindre les 12000 h.
La section des conducteurs actifs est déterminée en fonction des intensités admissibles, des chutes
de tension et des protections amont. Il est admis entre le tableau de distribution et les foyers
lumineux, une chute de tension n'excédant pas 4.8%.
Chaque circuit doit être mise en marche automatiquement dès qu’il y a assombrissement du temps
(de nuit comme par mauvais temps) et mis hors tension à l’apparition des rayons lumineux solaires
(c’est le fonctionnement par photorésistance).
Cette étude a été conduite conformément aux lois, conventions, règlements et politiques en vigueur
au Burkina Faso, en matière d’environnement et d’aménagement du territoire, notamment le code
de l’environnement et ses décrets d’applications, dont le décret n°2001-342/PRES/PM/MEE du 17
juillet 2001 qui fait obligation à tout promoteur de réaliser une étude ou une notice d’impact
environnemental pour tout projet susceptible d’avoir des impacts significatifs sur l’environnement.
L’étude tient compte également des politiques nationales en matière de bien être sociale,
principalement défendu dans le CSLP, revue en Stratégie de Croissance Accélérée et de
Développement Durable (SCADD) depuis février 2009. Les principales tâches à réaliser lors de ce
projet de route sont les suivantes :
Ces réalisations seront accompagnées de travaux d’enrochement et d’opérations de purges pour les
zones à faible portance constituant ainsi des impacts sur l’environnement immédiat.
L’étude relève comme principaux impacts environnementaux du projet la destruction des ligneux
implantés le long des emprises de la route, la perturbation temporaire des activités socio-
économiques principalement la culture maraichère dans la zone du bas-fond, l’augmentation des
Sur le plan sanitaire et sécuritaire, il faut retenir, entre autres, les risques d’accidents (circulation),
l’accroissement des maladies respiratoires (poussières et gaz), l’accroissement des risques et gênes
(nuisances sonores), de pollution des eaux souterraines et de surface (produits dangereux, huiles de
vidange, hydrocarbures, etc.). Tout ceci pendant la phase d’exécution des travaux uniquement.
Cependant les impacts positifs seront considérables.
On entend par mesures d'atténuation l’ensemble des moyens envisagés pour éviter ou réduire les
impacts négatifs du projet sur l’environnement. Elles sont réalisées en principe dans le cadre de
l'élaboration du projet.
Et quant aux mesures de compensation, elles permettent de compenser les dommages causés à
l’environnement par le projet et les pertes qui en résultent pour la collectivité. Elles concernent des
impacts très précis sur un thème identifié. Bien que ces mesures n'agissent pas directement sur
l'impact, ses effets sont équilibrés par les mesures compensatoires prises (dédommagements
monétaires, création de milieux qui compenseront la perte d'autres, plantations d’arbres à valeurs
équivalentes, etc.).
Ces mesures sont soit à la charge de l'entreprise, soit à la charge de tiers, si elles ne relèvent pas de
la responsabilité de l'entrepreneur. Il devra les arrêter en concertation avec le Maître d'œuvre avant
le début des travaux.
Afin de réduire les impacts négatifs du projet, en plus d’application rigoureuse des règles en matière
de protection de l’environnement dans la mise en œuvre des chantiers de BTP, des mesures
spécifiques d’atténuation, de compensation et de bonification identifiées entre autres, sont les
suivantes :
Au terme de cette étude, il ressort que les activités d’aménagement de la route principale accédant à
l’aéroport de DONSIN auront des impacts négatifs et positifs, d’importance différente sur le milieu
physique, biologique et humain. Cependant si les mesures proposées sont appliquées il ne restera
que très peu d’impacts résiduels. Par conséquent nous concluons que le projet du point de vue
environnemental est réalisable.
L’évaluation estimative est un document présentant les prix des ouvrages à réaliser, détaillés dans
les devis descriptifs et quantitatifs qui est fourni en annexe 11 et le récapitulatif dans le tableau 17
ci-dessous. L’estimation du coût des travaux du projet s’élève à environ Neuf milliards cinq cent
cinquante-quatre millions sept cent quatre-vingt-dix-sept mille six cent trente-trois francs CFA (9
554 797 633FCFA) soit X /km :
La structure de la chaussée à elle seul englobe près de 65% du coût du projet ; il est donc
particulièrement important de faire un choix bien mesuré de nos couches de chaussée car il
influence considérablement le coût de réalisation. Quant à la prestation environnementale, elle
n’atteint pas les 1% mais demeure tout de même important dans l’étude de réalisation du projet.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Cette étude a été effectuée dans le cadre du déplacement de l’actuel aéroport international de la ville
de Ouagadougou permettant ainsi d’augmenter sa capacité d’accueil et par la même occasion
faciliter la circulation des usagers dans cette zone de la capitale. L’étude a porté sur environ 8,4 km
sur les 22,7 km que compte la route principale. Cette route est prévue pour assurer un trafic
important, la prise en compte du confort et de la sécurité des usagers a été un des points
primordiaux tout en essayant de respecter au mieux les contraintes environnementales. Le but final
étant de pouvoir proposer un projet réaliste, techniquement réalisable à un coût acceptable, des
propositions techniques ont été proposées sur la structure de la chaussée, sur la sécurité routière
grâce à la signalisation et l’éclairage, sur l’ouvrage de franchissement et opter pour des fossés en
terre, tout ceci pour un coût global d’un peu plus de Neuf Milliards cinq cent cinquante-quatre
millions de francs CFA.
Au terme de notre étude, on peut mentionner que le projet a été pour nous, d’un intérêt capital. En
effet, il nous a permis d’acquérir des connaissances pratiques sur la conception et le
dimensionnement d’une route ainsi que les ouvrages de franchissement ; cela à travers les outils de
conception tels que “PISTE 05“ pour les routes et “CYPE“ pour les dalots.
Pour terminer, nous proposons les recommandations suivantes qui nous paraissent utiles pour la
réussite du projet de façon durable :
La formation d’une équipe chargée d’un contrôle périodique pour prévenir les éventuels
dommages que pourrait subir la plate-forme ;
Faire respecter les mesures de sécurité en interdisant l’accès aux charrettes dans les
traversée des localités;
S’assurer du dégagement de l’emprise dû à l’activité économique qui sera probablement
engendrée.
Le suivi des mesures environnementales prises lors des études.
BIBLIOGRAPHIE
[2] BRUNEL H. 2007 ; Cours de route, université d’Orléans IUT de Bourges, Département Génie
Civil.
[3] CEBTP 1984 : Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux
(Réimpression avec mise à jour) par le Centre Expérimental de Recherches et d’Etudes du Bâtiment
et des Travaux Publics.
[4] FAO 1996 : Crues et apports : manuel pour l’estimation des crues décennales et des apports
annuels pour les petits bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et tropicale sèche,
[5] BERTHIER J. Projet et construction de routes - l’école Nationale des Ponts et Chaussées,
Président du BCEOM ;
[6] Mongi BEN OUEZDOU, Juin 2003 ; cours d’ouvrages d’art Tome 2 : dimensionnement.
[7] Ministère de la coopération française, Juillet 1972 ; Manuel d’exécution de petits ouvrages
routier en Afrique.
[9] Cahier des prescriptions communes applicables au marchés de travaux publics ; Fascicule N°61
conception, calcul et épreuves des ouvrages d’art, titre II : programme de charges et épreuves de
ponts routes par le Ministère de l’Équipement et du Logement
ANNEXES
Norme de visibilité
Vitesse réellement pratiquée : on utilise la notion de V85 qui est la vitesse en dessous de laquelle
roulent 85% des usagers (ce qui permet d’exclure les vitesses considérées comme atypiques et
extrêmes).
( )
Où :
- V : vitesse en m/s
- g = 9,81 m/s²
- cfl = coefficient de frottement longitudinal des pneumatiques
1. Vérification de la visibilité
Soit ho la hauteur de l’œil du conducteur par rapport au sol et hv la hauteur visée. Nous emploierons
les formules dérivées de celle de la parabole.
√ (√ √ )
On considère que :
√
√ ( )
Détermination de la distance d’arrêt :
Elle s’obtient en majorant la distance de freinage df de 25% en effet le freinage doit être moins
énergique en courbe :
Revêtement BB
- ;
-
Poids de la traverse
Piédroits
Poussée des terres
-
-
( )
( )
Traverse inférieure
C’est la charge qui arrive sur toute la surface du radier soit la charge permanente des
piédroits et de la dalle de couverture (traverse supérieure).
( )
( )
Surcharge A(l)
Elle ne s’applique entièrement qu’aux ouvrages de première classe supportant une ou deux
voies de 3,5 m.
()
()
() [ ]
()
()
() ()
()
()
()
Charges du système B pour un ouvrage de 1ère Classe
Sous-système Bc
Disposition :{
Avec ∑ ;
Sous-système Bt
Disposition :{
Avec ∑ ;
( ) ( )
La surface d’influence = et
; nous obtenons :
Sous-système Br
On a
Calcul du coefficient de majoration dynamique :
( )
Vérification du tassement
Nous prenons pour hypothèse la contrainte admissible du sol suivant :
Le sol supporte donc la charge plus les surcharges transmises par l’ouvrage.
l’ELS.
- Le moment réduit
- Paramètre de déformation √ ( )
( )
Les résultats du calcul des armatures sont résumés dans le tableau ci-dessous :