Renault

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Renault

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(homonymie).
Renault
logo de Renault
Logo de Renault.
illustration de Renault
Création 1er octobre 1898 (officieuse)
25 février 1899 (officielle)
Dates clés 1945 : Renault devient régie nationale
1994 : ouverture du capital
1996 : privatisation
1999 : Renault s'allie à Nissan1
2016 : Renaissance d'Alpine
2017 : alliance avec Mitsubishi
Fondateurs Fernand et Marcel Renault2
Personnages clés Louis Renault
Pierre Lefaucheux
Pierre Dreyfus
Georges Besse
Raymond Lévy
Louis Schweitzer
Carlos Ghosn
Jean-Dominique Senard
Forme juridique Société par actions simplifiée3
Action Euronext : RNO [archive]
Slogan « La vie, avec passion »
Siège social Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine
Drapeau de France France
Direction Clotilde Delbos (d) (jusqu'au 30 juin 2020)4
Président Jean-Dominique Senard5
Directeurs Luca de Meo
Actionnaires État français : 15,01 %
Nissan : 15 %
Daimler AG : 3,10 %
Salariés : 2,44 %
Autocontrôle : 1,71 %6
Activité Automobiles
Produits Véhicules particuliers
Véhicules utilitaires légers
Société mère Renault-Nissan-Mitsubishi
Sociétés sœurs Nissan
Mitsubishi Motors
Filiales Alpine
Lada-AvtoVAZ
Dacia
Jinbei&Huasong
Renault Sport
Samsung Motors
Effectif 179 565 (2019)7
SIREN 441 639 465
TVA européenne FR63441639465 [archive]8
Site web www.group.renault.com [archive]
Capitalisation 24,814 Md € (Février 2017)9
Chiffre d'affaires en augmentation 58,770 Md € (2017)10
Résultat net en augmentation 5,210 Md € (2017)10
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Logo du groupe.

Stand Renault Frères au Salon de l'automobile de Paris 1901.

Stand Renault Frères au Salon de l'Automobile de Paris 1904.

Stand Renault Frères au Salon de l'Automobile de Paris 1906.

Louis (à gauche) et Marcel (centre) Renault, au départ de Paris-Bordeaux 1901 (à


droite, Oury, lui aussi sur Renault).

L'écurie Renault engagée au Paris-Vienne 1902.


Le groupe Renault [ʁəno] est un constructeur automobile français. Il est lié aux
constructeurs japonais Nissan depuis 1999 et Mitsubishi depuis 201711, à travers
l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi qui est, au premier semestre 2017, le premier
constructeur automobile mondial12. Le groupe Renault possède des usines et filiales
à travers le monde entier. Fondée par les frères Louis, Marcel et Fernand Renault
en 1899, l'entreprise joue, lors de la Première Guerre mondiale, un rôle essentiel
(activités d'armement, production de moteurs d'avion, du char Renault FT)13. Elle
se distingue ensuite rapidement par ses innovations, en profitant de l'engouement
pour la voiture des « années folles » et produit alors des véhicules « haut de
gamme ».

L'entreprise est nationalisée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, accusée de


collaboration avec l'occupant allemand. « Vitrine sociale » du pays, elle est
privatisée durant les années 1990. Elle utilise la course automobile pour assurer
la promotion de ses produits et se diversifie dans de nombreux secteurs. Son
histoire est marquée par de nombreux conflits du travail mais aussi par des
avancées sociales majeures qui ont jalonné l'histoire des relations sociales en
France (à l'exemple des accords de 1955 — instituant entre autres la 3e semaine de
congés payés —, de 1962 — 4e semaine de congés payés — ou de l'« accord à vivre »
de 1989). Le groupe Renault a trente-huit usines dans le monde à son actif14.

En 2014, Renault a vendu 2,710 millions d’unités, soit 3,2 % de plus qu'en 201315,
notamment en Europe : Renault +9,4 % et Dacia +24,2 %. La Renault Zoe est la
deuxième voiture électrique la plus vendue en Europe.

En 2013, Renault se situe en première position des plus faibles émissions de CO2 en
Europe16. En 2017 toutefois, des tests effectués en Europe placent Renault parmi
les deux constructeurs aux véhicules les plus émetteurs d'oxydes d'azote dangereux
pour la santé17.

En 2016, Renault réalise une année record du côté des ventes, avec un total de 3,18
millions de véhicules vendus dans le monde sous les marques Renault, Dacia et
Renault Samsung Motors. Renault se classe alors première marque française mondiale,
tandis qu'en Europe, la marque Renault termine en seconde position des
immatriculations18.

Sommaire
1 Histoire
1.1 Fondation (1898-1918)
1.2 Entre-deux guerres (1919-1938)
1.2.1 Automobiles
1.2.2 Aviation
1.2.3 L'activité ferroviaire de Renault (1922-1961)
1.2.4 Production militaire et réarmement de 1935 à 1940
1.2.5 Positions de Louis Renault
1.3 La Seconde Guerre mondiale
1.4 De 1944 à 1968
1.5 La grève de 1968 et ses conséquences
1.6 Années 1970-1980
1.7 La privatisation
1.8 Consolidation de l'industrie
1.9 Expansion des années 2000
1.10 Acteur international
1.11 La consolidation
1.12 Déclin et renouveau du style Renault
1.13 De nouveaux développements
2 Modèles Renault
2.1 Automobiles
2.2 Aéronautiques
3 Organisation du groupe Renault
3.1 Répartition du capital
3.2 Participations 2016
3.3 Principales filiales
3.3.1 Filiales cédées
3.4 Divers partenariats
3.5 Les sites du constructeur
3.5.1 En France
3.5.2 Reste du monde
3.6 Effectifs du groupe Renault
4 Économie
4.1 Résultats
4.2 Chiffres de vente
5 Recherche et développement
5.1 Activités de recherches
5.2 Innovations technologiques
6 Gouvernance
6.1 Présidents
6.2 Conseil d'administration
7 Controverses
7.1 Années 2000 : Suicides dans les locaux de l'entreprise
7.2 2011 : Affaire du présumé espionnage industriel
7.3 2016-2017 : Dieselgate
7.4 2017 : Cobalt congolais
7.5 2017 : Optimisation fiscale
7.6 2019 : Affaire Ghosn
7.7 2020 : Politique de recrutement
8 Communication
8.1 Identité visuelle
8.1.1 Renault
8.1.2 Groupe Renault
8.2 Slogans
8.3 Compétition et sport automobile
8.3.1 Rallyes
8.3.2 Tourisme
8.3.3 Endurance
8.3.4 Formule 1
8.3.5 Raids
8.3.6 Médias
8.4 Récompenses
8.4.1 Voiture de l'année aux États-Unis
8.4.2 Voiture de l'année en Europe
8.4.3 Voiture de l'année 'Autobest'
8.4.4 Voiture de l'année en Espagne
8.4.5 Voiture de l'année en Irlande
8.5 Fiabilité
8.6 Activité de lobbying auprès des institutions de l'Union européenne
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
10 Voir aussi
10.1 Bibliographie
10.2 Articles connexes
10.3 Liens externes
Histoire
Article détaillé : Histoire de l'entreprise Renault.
L'histoire de Renault démarre en 189819. Un musée Renault, situé à Boulogne-
Billancourt, retraçait différents aspects de cette histoire ; fermé en novembre
2016, il est envisagé qu'il renaisse ultérieurement en un autre lieu à proximité20.

Fondation (1898-1918)

Voiturette Renault Type D Série B de 1901.

Renault Frères 2 hp 3/4 de 1899.

Succès Renault de 1899 à 1906.


En 1898, Louis Renault est un jeune homme passionné d'automobile. Ses frères,
Marcel et Fernand, ont travaillé dans l’entreprise familiale de textile. Louis
convertit son tricycle De Dion-Bouton en Voiturette de 1 ch à quatre roues Renault
Type A. L'originalité de celle-ci est que Renault l'équipe d'une invention de son
cru, la première boîte de vitesses en prise directe, contrairement aux chaînes et
courroies de transmission utilisées jusque-là. Il réussit à la vendre à un ami de
leur père qui l’essaye le 24 décembre et fut très impressionné par son comportement
routier et sa puissance dans les pentes21.

Après que Louis-Paul eut breveté la prise directe, les frères fondent
officiellement le 25 février 1899, à Boulogne-Billancourt, la Société Renault
Frères avec deux amis de Louis, Thomas Evert et Julian Wyer, pour capitaliser sur
ce nouveau moyen de transport. Louis est chargé du développement et de la
production alors que ses frères se chargent de l’administration.

Les premières automobiles sont vendues à de riches particuliers qui peuvent se


permettre de dépenser les 3 000 francs qu’elles coûtent (dix ans de salaire d'un
ouvrier22). En 1900 un partenariat est passé avec Isotta Fraschini pour l'Italie.
Devant ce marché limité, Renault se diversifie dans la production de taxis et de
camions avant la Première Guerre mondiale.

Une Renault AI 35 CS (AI 35CV type Sport), victorieuse de deux épreuves de 24


Heures américaines (1907, 1909), et encore de sprints à Saint-Pétersbourg en 1912
(avec Basil Soldatenkov).
Les frères Renault remarquent très tôt la publicité que leur société peut tirer de
la participation aux courses automobiles, et ils engagent leurs véhicules dans des
courses sur route, puis sur circuits, remportant d'emblée plusieurs succès en
catégorie Voiturettes. Parmi ceux-ci citons : la Coupe des Chauffeurs Amateurs - ou
Paris-Trouville - (1899)23, Paris-Ostende (1899), Paris-Rambouillet (1899), Paris-
Toulouse-Paris - en catégorie voiturettes de moins de 400 kg - lors des Sports de
l'Exposition Universelle de 1900 (sur 1 448 km et hors cadre olympique proprement
dit), Circuit du Sud-Ouest (Pau, 1901), Paris-Bordeaux (1901), Paris-Berlin (1901),
Paris-Vienne (1902), la première étape du Paris-Arras-Paris (1902), la première
édition du Grand Prix de France du Mans (alors de l'A.C.F., 1906), puis
successivement sur la 35HP -produite de 1907 à 1911- équipée de pneumatiques
Michelin les 24 Heures de Morris Park (NYC) avec l'expatrié Maurice Bernin et Paul
Lacroix (1907)24 et les 24 Heures de Brighton Beach (NYC) avec Louis Raffalovich25
et Charles Bale (1909)26, tout en terminant entre-temps huitième au Grand Prix de
Dieppe de 1908 avec le russe Sergey Dimitriewich derrière plusieurs constructeurs
germaniques.

Marcel Renault lors du Paris-Madrid 1903.


Louis Renault se retrouve rapidement seul à la tête de l'entreprise. Marcel Renault
meurt le 24 mai 1903 durant la course automobile Paris-Madrid, à laquelle il
participait avec son frère Louis27. Fernand Renault cède ses parts en 1908 et meurt
de maladie en 190928.

En 1914, lorsque la guerre éclate, la compagnie se lance dans la production de


munitions, d’avions militaires et plus tard dans les chars de combat avec son
Renault FT13. En 1918, Renault est devenu le premier manufacturier privé de France
et il est honoré par les Alliés pour sa contribution à l’effort de guerre22.

Entre-deux guerres (1919-1938)

Autobus Renault TN6 de 1932.

Berline Renault Celtaquatre de 1935.


Au sortir de la guerre, Louis Renault diversifie encore plus ses activités en se
lançant dans la machinerie agricole et industrielle, les matériels roulants
ferroviaires. Cependant, la compagnie commence à rencontrer des difficultés à
vendre sa production automobile car la concurrence introduit de petits véhicules à
faible coût accessibles à chacun. Renault doit donc sortir ses propres véhicules au
moment où il rencontre des problèmes avec le marché financier et ses employés.

Automobiles
À l'issue de la Première Guerre mondiale Renault subit une concurrence nouvelle,
lors de la création de Citroën, un nouveau constructeur automobile qui investit
massivement et qui devient le 1er constructeur français, devant Peugeot et Renault.

Renault doit également former un réseau de distribution et en 1920, la compagnie


s’associe avec Gustave Gueudet, un entrepreneur du nord de la France qui dirige le
Groupe Gueudet, pour fonder les premiers concessionnaires. La gamme des modèles
Renault s'étend désormais des petites automobiles aux poids lourds.

Renault ne se limite pas à la France et vend dans plusieurs pays. Le marché anglais
est particulièrement intéressant, car il ouvre la porte aux colonies de ce pays. Un
grand nombre de véhicules modifiés avec des suspensions surélevées, de plus
puissants systèmes de refroidissement et des carrosseries spéciales partent par
bateau vers les quatre coins de l’Empire britannique.

De cette période, les Grand Luxe se distinguent avec leur empattement de 3,68
mètres et de six à huit cylindres pouvant leur faire atteindre 150 km/h. La
suspension est améliorée pour permettre ces vitesses et on utilise l’aluminium dans
le moteur, les freins, la transmission, et plusieurs parties de la carrosserie.
Toutes les Grand Luxe à partir de 1923 sont considérées comme des classiques et
leurs carrosseries sont signées par des ateliers célèbres dont Kellner, Labourdette
et J. Rothschild et Fils.

En sport, la marque remporte le rallye de Monte-Carlo en 1925 (sur Renault 40CV),


puis 10 ans plus tard sur Renault Nervasport (1935).
Hélène Boucher devant son Caudron Rafale.

Affiche publicitaire de Renault en 1934 pour la Renault Viva Grand Sport avec
l'aviatrice Hélène Boucher.
Aviation
Durant la Grande guerre, Renault devint le premier constructeur de moteurs français
avec 13 586 V 8 (70 à 190 ch) et V 12 (200 à 300 ch) et participa au consortium de
fabrication du Breguet XIV (8 000 exemplaires de 1917 à 1926). La fin des commandes
militaires provoqua un problème de débouchés que la firme s'employa à
résoudre29,30.

Au sortir de la Grande Guerre


Renault s'allia à Blériot et Farman pour établir la Ligne Farman, une liaison
aérienne entre Paris (Le Bourget) et Londres (Croydon) ouverte en 1919, puis de
Paris vers Bruxelles. Avec Breguet et Caudron, l'entreprise fonde la Compagnie des
messageries aériennes. Les principaux avions de transport sont alors le Farman F.60
Goliath et le Breguet XIV, équipés de moteurs Renault. À partir de 1923, Renault
s'unit avec d'autres compagnies aériennes pour faire face aux concurrents étrangers
et créent Air Union. La firme place ses moteurs sur le Potez 25, dans la version
utilisée par l'Aéropostale pour traverser les Andes. Cette initiative assura
l'équipement de plus de 500 des 3 600 Potez 25 construits. Renault préserva entre
1920 et 1930 sa place de premier motoriste aéronautique français avec plus de 11
000 moteurs vendus.

1929 et des remises en question


La crise de 1929 marqua un tournant, la puissance des moteurs stagnant après le
milieu des années 1920. Les technologies des moteurs automobiles et d'aviation
divergeaient, ces derniers arrivant aux limites des capacités technologiques de la
firme Renault. Malgré une diversification des types (en étoile, en ligne et en V),
les essais des moteurs à forte puissance (18 cylindres en W de 700 ch, 12 cylindres
en V de 1500/2000 ch) se soldèrent par des échecs. Il fallut se rabattre sur des
groupes propulseurs de faible et moyenne puissance, mais de conception simple et
fiable, comme les Bengali de quatre ou six cylindres, produits à plusieurs milliers
d'exemplaires, pour la France et l'export. Cette situation provoqua la désaffection
des constructeurs aéronautiques, toujours à la recherche de plus fortes puissances
et moins demandeurs dans un contexte de crise économique. La crise de 1929 poussa
également Louis Renault à diversifier ses activités en se tournant vers le chemin
de fer.

Le groupe Caudron-Renault
La position difficile du groupe Caudron offrit à Renault l'occasion de devenir un
groupe aéronautique et d'ouvrir un nouveau débouché pour ses moteurs. La Société
anonyme des avions Caudrons est constituée en 1933. Louis Renault base son
développement sur une aviation légère imitée de l'automobile, avec des modèles à
prix abordable, une construction en grande série et des succès en compétition. Les
avions sont dotés par Marcel Riffard d'une aérodynamique efficiente, d'une
structure optimisée, pour garantir les performances malgré une faible puissance et
aussi limiter les coûts d'usage. Cette approche est illustrée avec les avions de
record Rafale, le Caudron C.430 ou le Caudron C.460, ce dernier capable avec 330 ch
de dépasser 500 km/h, face à des concurrents de plus de 1 000 ch. Ces succès
rendent célèbres leurs pilotes, telle Hélène Boucher, et apportent du prestige à la
marque Caudron. L'ensemble devint une vitrine de modernité pour Renault et un outil
de promotion, telle l'aérodynamique Renault Viva Grand Sport, dessinée par Riffard
et présentée par Hélène Boucher. Dans le même temps la compagnie aérienne Air Bleu
est fondée afin de développer sur le territoire métropolitain un réseau de
transport aérien du courrier complémentaire du réseau ultramarin et international
d'Air France.

L'organisation industrielle resta toutefois déficiente, avec des fabrications


dispersées entre les usines Renault de Boulogne et Caudron d'Issy-les-Moulineaux31.
La situation fut clarifiée en 1937 : les éléments structurels et la motorisation
furent alors fabriqués par Renault au sein de la Société des Moteurs Renault-
Aviation (SMRA)32 et l'assemblage effectué par Caudron.

Cette approche produit ses effets et permet à Caudron-Renault d'écouler des


centaines d'exemplaires de ses avions, les Caudron Goeland, Simoun, Phalène (en) et
Aiglon.

La firme tente de se développer dans le domaine militaire avec la série des


chasseurs C.710 à 714, produits à une centaine d'exemplaires pour l'aviation
française jusqu'en juin 1940, dont les versions C. 710 et 713 sont vendues à
quelques exemplaires à l'URSS, à la recherche de nouvelles technologies et licences
de production33.

À la sortie de la guerre, Caudron-Renault et la SMRA sont nationalisées à l'instar


de la société mère ; la première est intégrée à la SNCAN en 1946, tandis que la
seconde est intégrée à la SNECMA.

Autorail Renault VH de 1933, construit dans les usines de l'île Seguin.

un Renault ABV de 1937, en version PO-Midi (radiateurs de grande taille).


L'activité ferroviaire de Renault (1922-1961)
En 1922, Renault commence à produire du matériel ferroviaire dans les hangars de
l'Île Seguin, construits pour produire les chars de la 1ère guerre mondiale. Dès la
crise de 1929, Renault cherche à diversifier plus encore son activité, et commence
la conception d'autorails, en produisant divers prototypes, intéressant
particulièrement les compagnies de chemin de fer désireuses de diminuer leurs coûts
pour les trains moins remplis ou les petites lignes. 1933 voit l'émergence du 1er
autorail français de grande série, le Renault VH (dénommé alors « automotrice à
grande vitesse », c'est-à-dire 120 km/h), qui effectuera un service apprécié
jusqu'en 197034.

Durant ces années 1930, Renault est très prolifique en modèles divers, depuis les
petits autorails économiques Renault TE jusqu'aux rames à long parcours Renault
ABV, précurseures des RGP ou des actuels Coradia Liner. Renault devient ainsi
durant cette courte décennie un acteur majeur de la construction de matériel
ferroviaire, à la pointe de la technique, testant diverses dispositions de caisse
(par exemple la longueur record de 32,73 m du Renault AET), et même, en extrapolant
le classique moteur 507 de 220 ch, avec la difficile mise au point d'un moteur
ferroviaire de 500 ch à la veille de la 2de guerre mondiale, le moteur Renault 504,
qui permettra la production des Renault ADP ainsi que d'une rame de 1 000 ch, le
Renault ABL.

Il faudra attendre 20 ans de plus pour disposer du premier moteur fiable de forte
puissance, le très réussi moteur MGO qui équipera les ultimes productions
ferroviaires de Renault (après la guerre, la Régie Renault n'est plus conceptrice,
mais seulement productrice), les autorails unifiés de 825 ch, les réputés X 2800
dont la production a pris fin en 1961, mais qui ont circulé en service commercial
dans toute la France jusqu'en 2009.

Production militaire et réarmement de 1935 à 1940


Blindés35
Après le succès du char Renault FT, Renault resta un fournisseur régulier de
l'armée de terre puis remporta d'importants marchés avant la seconde guerre
mondiale pour équiper les troupes françaises. La chenillettes Renault UE36 fut
commandée à partir de 1932 à plus de 5 000 exemplaires pour fournir un support
logistique sous blindage, les automitrailleuses de reconnaissance37 AMR 33 (121
exemplaires) et AMR 35 (200 exemplaires) en 1932 et 1935 pour assurer la
reconnaissance des divisions légères mécaniques (1re DLM, 2e DLM] et 3e DLM).
Plusieurs chars de combat furent mis en production, les chars moyens Renault D1
(160 exemplaires) et D2 (100 exemplaires) en 1932 et 193638, le char lourd B1 en
1935 dans le cadre d'un consortium (182 sur 369 produits)39, tous les trois
destinés aux régiments de chars de combat, et le char léger Renault R35 en 1936
(environ 1 540 exemplaires)40, suivi du modèle amélioré Renault R40 (155
exemplaires)41, chargés d'accompagner l'infanterie.

Cette activité plaçait la firme Renault comme le premier constructeur français de


blindés (2 153 chars sur environ 3 800 livrés à l'armée française), devant
Hotchkiss, et de véhicules d’accompagnement et de soutien (5 000 sur 12 500),
devant Citroën42.

À la suite d'un important effort industriel, la production de chars en France


atteignait plus de 150 exemplaires par mois entre janvier et juin 1940 (moyenne de
50 par mois en 1938, 120 par mois en 1939), à comparer aux 60 construits chaque
mois en Grande-Bretagne et 120 dans le troisième Reich (Allemagne et
Tchécoslovaquie)43. Renault livrait ainsi en mai 1940 plus de 250 chars44.

Installations de production
L'organisation industrielle comprenait les usines de Billancourt, où étaient
produits les composants mécaniques, et d'Issy-les-Moulineaux, chargée de
l'assemblage des blindés45. Les sites de Berliet (Lyon) et Fouga (Béziers)
assemblent à partir de 1937 les chenillettes UE46.

Le site d'Issy-les-Moulineaux fit l'objet d'une nationalisation en 1936 (Ateliers


d'Issy-les-Moulineaux ou AMX)47. Renault acquit en 1939 une ancienne fabrique de
tracteurs au Mans (Société des usines de Pontlieue), pour construire des organes
mécaniques de chenillettes UE à partir de l'hiver 1939, les assembler en mai 1940
et fournir les suspensions du char R 4048.

L'usine Renault de Billancourt fournit jusqu'en avril 1940 les organes mécaniques
plus rapidement que n'étaient assemblées les chenillettes, le retard se résorbant
en mai 194049.

Développements à l'étranger
Louis Renault et Henry Potez se déplacèrent en 1939 en Grande-Bretagne, pour
organiser un effort de production conjoint50. Les états-majors de France et de
Grande-Bretagne coopérant depuis 1938, les Français avaient découvert les lacunes
de leur allié en termes de chars lourds51. Cela permit de lancer le char A20, futur
Churchill, très influencé par le Char B1 bis. La livraison de ce dernier comme «
char interallié » aux Anglais était planifiée à partir de juin 1940, avec le
transfert de plaques de blindage anglais pour augmenter la production.

Louis Renault partit aux États-Unis en mai 1940 avec des missions techniques
militaires, ce pays apparaissant comme le dernier recours devant la perte du nord
de la France et de ses industries52. Il était chargé d'implanter des installations
de production de chars au profit de l’armée française et rencontra Franklin Delano
Roosevelt, ainsi que Henry Morgenthau, pour obtenir leur appui.

Véhicules de transport53
Les capacités de production de Renault placèrent cette société au premier plan
durant le réarmement des armées françaises. Leur équipement nécessitait 430 000
véhicules de transport sous les drapeaux au printemps 1940 (camions, camionnettes
et véhicules légers). Ce plan fut réalisé principalement par réquisition, mais
demandait à compléter et renouveler ce matériel pour soutenir l'effort de guerre.
Il était prévu la sortie de 100 400 véhicules durant l'année 1940.
Un programme théorique de production fut établi en septembre 1939, après
consultation des constructeurs français par la Section de l'armement et des études
techniques. Le plan prévoyait un total de 7 145 véhicules par mois au quatrième
mois de mobilisation, la mise en place fut plus lente mais la production atteignit
8 300 véhicules par mois en mai 1940. La firme Renault devait produire
théoriquement chaque mois 600 camions de plus de 5 tonnes, 400 camions de 4,5 à 3,5
tonnes, 600 camionnettes de 1,5 tonnes, 300 véhicules sanitaires légers et 750
lourds, soit un total de 2 650 véhicules.

Cela plaçait Renault à la première place devant la marque Citroën (2 200 véhicules
mensuels) et provoqua une citation à l'ordre de l'Armement des usines Renault par
le ministre Raoul Dautry, le 3 juin 194054.

Les livraisons aux armées atteignaient 16 668 exemplaires entre septembre 1939 et
juin 1940, soit une moyenne de 2 080 véhicules par mois, ses cadences se réduisant
en 1940 pour réaffecter les moyens industriels aux blindés.

Livraisons de véhicules de transport, septembre 1939 - juin 194055


Mission Type Livraisons
Emploi général Camionnettes AGC, Camions 3,5/4 t AGR bachés et AGT, 4,5/5 t AGK
7797
Citerne Camions 4,5/5 t AGK 420
Atelier Camions 4,5/5 t AGK 38
Porte-canons et tracteurs Camions 4,5/5 t AGK/AGR 176
Fourgons et camions radio ADH, AGT et AGC 3 781
Sanitaire léger AFB 2087
Sanitaire lourd AGC 3 3079
Ravitaillement (viande) AGC 3 1936
Fourgon prévôté AGR et AGC 374
Transmissions Armée de l'Air AGR et AGK 215
Tracteur de ravitaillement pour char 36 R 260
Total 16 668
Avions29
La société anonyme des avions Caudron, filiale de Renault, se vit confier
d'importantes commandes militaires d'avions.

L'appareil de liaison Caudron Simoun fut commandé à 630 exemplaires par l'Armée de
l'Air dans sa version 635 et 500 furent livrés56. Le bimoteur de transport Caudron
C.440, dans sa version C.445 produit à plus de 1 000 exemplaires, fut adopté par
l'Armée de l'Air et l'Aéronavale sous le modèle C.445M57.

Le chasseur Caudron C.714 fit l'objet d'une commande de 120 exemplaires par l'Armée
de l'Air, diminuée par la suite devant certaines déficiences de l'avion58.

Positions de Louis Renault


Louis Renault, proche des Croix-de-feu du colonel de la Rocque puis de la Cagoule,
prône l’« entente » franco-allemande et combat systématiquement l’effort de guerre
qui l’avait tant enrichi durant la première guerre mondiale. Selon lui désormais «
on ne peut plus gagner d’argent qu’en fabriquant des véhicules de tourisme »59. Il
s’entretient avec Hitler le 21 février 1935 à la Chancellerie du Reich, et
déclare : « Une guerre économique entre la France et l’Allemagne n’aurait
d’avantages que pour l’Angleterre et l’Amérique », puis le rencontre à nouveau en
1938 et en février 193960. Selon le Journal officiel du 17 janvier 1945, « les
livraisons fournies par la Société Renault à l’armée française s’étaient montrées
notoirement insuffisantes pendant les années qui ont précédé la guerre »61,62,63.

La Seconde Guerre mondiale


Durant le second conflit mondial, la France est occupée par l'armée allemande et
les usines Renault collaborent activement à l'effort de guerre allemand. La
réparation des chars allemands et la conversion de chars français pour la Wehrmacht
commence en août 1940. Après la libération, Louis Renault soutiendra la thèse d'une
réquisition allemande. Cette réquisition est cependant issue des propositions qu'il
leur formula dès juillet 1940.

Outre la réparation des tanks allemands, les usines Renault produisent dès 1941 des
camions et des tanks pour la Wehrmacht64. Au printemps 1941, les informateurs des
services de renseignements gaullistes décrivent des usines tournant à plein régime,
et demandent leur bombardement pour paralyser l’appareil de guerre allemand. Ils y
recensent Renault comme entreprises « travaillant pour les Allemands » et
produisant voitures de tourisme, camions et tanks65.

Renault 4CV, 1946.

Renault Frégate, 1951.


Les livraisons sont freinées par les bombardements de l'aviation alliée sur les
usines du Mans et de Billancourt. Après le bombardement du 3 mars 1942, le
gauleiter Sauckel exprime « son admiration pour l’effort exceptionnel fourni par
l'entreprise Renault ». Le coût des bombardements industriels est remboursé par le
gouvernement de Vichy au titre des frais d’occupation66. Pour surmonter les effets
des bombardements, Renault entame la construction d'usines souterraines dans
d'anciennes carrières aménagées à Carrières-sous-Bois (entre Maisons-Laffitte et
Saint-Germain-en-Laye).

Renault Floride, 1958.

Renault R8 Gordini, 1964, la première sportive, typée « GTi »67.

Renault 16, vainqueur, en 1966, du trophée européen de la voiture de l'année.


De 1944 à 1968
À la Libération en 1944, Louis Renault est arrêté comme collaborateur et meurt en
prison avant son procès. Selon sa famille, l'industriel serait mort des suites de
mauvais traitements que lui auraient fait subir ses gardiens. D'après l'historien
Alain Decaux, une autopsie aurait révélé que sa nuque aurait été brisée68, laissant
supposer un meurtre. Toutefois, selon les documents aujourd'hui ouverts à la
recherche et selon l'historien américain Herbert R. Lottman, le décès est la suite
de la maladie dont il souffrait déjà au moment de son arrestation69. Ses usines
sont saisies par le gouvernement provisoire et nationalisées le 15 janvier 1945
sous le nom de Régie Nationale des Usines Renault61,62. Pierre Lefaucheux,
jusqu’alors l'administrateur provisoire, devient le premier directeur général.

La petite 4CV conçue par Fernand Picard et Charles-Edmond Serre, à moteur arrière
relance la Régie dès 1946. Elle tira son épingle du jeu, mais seulement en France,
face aux Fiat 600 italiennes, Coccinelle allemandes et Morris Minor anglaises.
Renault en produit plus d’un million jusqu'à l'arrêt en 1961 alors que ses
concurrentes ont toutes dépassé les deux millions d'exemplaires70.

En 1951, un modèle haut de gamme, la Frégate, est lancé sur le marché. Après
quelques problèmes techniques dus à une mise sur le marché trop rapide, la Frégate
devient une automobile sûre, dotée d'une excellente tenue de route et d'un
excellent freinage. Elle est déclinée en plusieurs versions (affaire, amiral, grand
pavois) et carrosseries (berline, cabriolet et break). Elle tire sa révérence en
1960 fortement concurrencée depuis 1955 par la Citroën DS71. C'est cependant un
échec commercial72.

En 1956 paraît la Dauphine, un modèle automobile fabriqué dans l'usine de Flins


(Yvelines) à partir de mars 1956 jusqu'en 1967. La voiture fut conçue par le bureau
d'études Renault dans les années 1950 pour épauler la 4CV. Cette voiture fut la
plus vendue en France de 1957 à 1961.

À partir de 1961, la Renault 4 à traction, couramment appelée 4L est une petite


voiture populaire de grande diffusion de conception simple et pratique. En France,
la Renault 4 fut en tête des ventes dès 196270.

En 1962, le mythique « moteur Cléon-Fonte » conçu par l'ingénieur René Vuaillat


apparaît sous le capot de Renault Floride S et la Renault 8. Ce quatre cylindres
aura animé des générations de modèles, passant au fil des ans de 956 à 1 565 cm3,
de la Floride à la Twingo en passant par la Renault 11 Turbo et la Renault 5 Turbo
2. Ce moteur est réputé pour sa robustesse et sa longévité.

Renault essaye de relancer sa gamme supérieure par une coopération avec American
Motors Corporation, qui conduit à l'assemblage dans les usines Renault de Haren, en
Belgique, entre 1962 et 1967 d'une Renault Rambler, très « américaine », qui est un
échec commercial. D'autres Renault Rambler, les Classic et Ambassador, sont
produites par IKA Renault en Argentine dans l'usine Santa-Isabel de Córdoba
jusqu'en 1972.

En 1962, est également lancée la Renault 8, grande sœur de la 4CV avec son moteur à
l’arrière, qui aura des succès en rallye avec la Renault 8 Gordini. La R8 - Gordini
est considérée comme précurseur des « GTi »67,73, ou du moins est la première
compacte ayant des performances sportives pour un tarif de voiture de série. La
Renault 8 Gordini 1300 de 103 ch, proposant des accélérations détonantes pour
l'époque et atteignant 175 km/h, devance ainsi d'une douzaine d'années la sortie de
ses premières concurrentes.

En 1965 sort la Renault 10, une « grosse » Renault 8.

À partir de 1965, à la suite du succès de la R4, pour son nouveau modèle de haut de
gamme Renault abandonne aussi la propulsion arrière pour adopter la traction avant
et l'équipe d'un hayon arrière : la R16 est élue Voiture de l'année en Europe en
1966. Ce succès innovant impose cette technologie et ce style de carrosserie, qui
deviennent ensuite majoritaires dans la production de la plupart de ses concurrents
européens, et aujourd'hui encore.

La grève de 1968 et ses conséquences


Cette grève historique est la suite logique d'une montée des luttes sans précédent
en 1967.

La grève de 1968 commence le 15 mai aux usines Cléon puis le 16 mai à Billancourt.
Renault est alors occupé par ses ouvriers dont de nombreux immigrés OS. La lutte
dépasse le cadre strictement économique : on parle de « gouvernement populaire » et
d'« autogestion »74.

À Billancourt, malgré des tentatives de débordement par des militants d'extrême


gauche, la CGT parvient à mener la grève pendant un mois (33 jours, 34 nuits) en
évitant les multiples provocations et dans la « dignité » avec, comme premier
secrétaire du syndicat, Aimé Halbeher âgé alors de 32 ans. Les militants CGT qui
animent cette grève sont pour la plupart des ouvriers qualifiés issus de l'école
d'apprentissage de la Régie Renault d'après guerre et politiquement proches ou
membres du PCF.

Le 17 juin, à Billancourt comme dans les autres usines du groupe, à l'appel de la


CGT et de la CFDT, les ouvriers votent majoritairement la reprise du travail75.

Les acquis sociaux et les droits syndicaux conquis en 1968 et dans les années qui
suivirent sont importants et resteront une référence pour le mouvement social. La
force de ce mouvement, avec les grands meetings de l'île Seguin réunissant des
milliers de travailleurs, attirera pendant quelques années des groupes d'extrême
gauche espérant y trouver un terrain propice pour développer leurs idées et leurs
actions.

Années 1970-1980

Renault 5 Turbo 2.

Renault 9 Turbo. La Renault 9, vendue aux États-Unis sous le nom de Renault


Alliance, elle fut élue Voiture de l'année aux États-Unis en 1983 par Motor Trend.
Les militants maoïstes de la Gauche Prolétarienne s'installent aux usines de Flins
et Billancourt et le début des années 1970 voit l'agitation continuer. Les
affrontements entre la Gauche Prolétarienne et les vigiles de Renault se
multiplient. En 1972, un militant maoïste, Pierre Overney, est tué par un des
vigiles de l'entreprise, Jean-Antoine Tramoni. Le vigile sera jugé en 1973 et
abattu par les NAPAP, réseau maoïste clandestin de la Gauche prolétarienne, le 23
mars 197776.

Dans les années 1980, un groupe issu de la Gauche prolétarienne participe à la


création d'Action directe, qui assassinera le 17 novembre 1986 le président de
Renault, Georges Besse, à la fois parce qu'il avait procédé à d'importants
licenciements lors du désastre financier du début des années 1980 et en tant que
représailles pour l'assassinat de Pierre Overney.

L’année 1972 est l’année de la commercialisation de la Renault 5. Jusqu’en 1984,


son succès est inégalé : avec 5,5 millions de véhicules produits, la R5 sera la
voiture française la plus vendue pendant douze années consécutives77.

En 1973 Renault prend une participation majoritaire dans Alpine.

AMC doit s'allier à Renault USA en 1979. Mais face aux difficultés du groupe
français, AMC fut revendu à Chrysler le 2 mars 1987.

Le 13 février 1980, Renault dépose le brevet du dispositif de répartition de


freinage à adhérence totale, inventé par l'ingénieur René Vuaillat78.

Les Renault 9 et 11 sont des modèles charnières pour Renault car elles inaugurent
une nouvelle base technique qui sera utilisée sur de nombreux modèles. En effet,
leur châssis est réutilisé sur les Renault 19, Mégane I et Scénic I et dérivé pour
les Super 5, Express, Clio I, Clio II, Kangoo I et Twingo II. Les Renault 9 et
Renault 11 sont les premières voitures à utiliser un moteur Renault en position
transversale, ce qui donnera naissance aux boîtes de vitesses JB qui équiperont
encore la Twingo II. Les « moteurs F » apparus sur les Renault 9 et Renault 11
équiperont encore la Mégane III notamment avec le F4RT sur la Mégane III RS.

En 1984, le lancement du Renault Espace popularise en Europe le style du monospace,


qui sera un grand succès, l'Espace étant produit et remis au goût du jour au fil
des années. À la sortie de sa l'Espace V en 2014, soit 30 ans après le lancement du
premier modèle, il s'était vendu 1 245 000 unités.

La même année, la Renault 25 est lancée, seule berline haut de gamme de Renault
ayant connu un grand succès. Alors que la Frégate s'était vendue à 180 000
exemplaires, la R25 se vendra à 780 000 ; son successeur dans cette gamme, la
Safrane se vendra deux fois moins, et la Vel Satis dix fois moins que la R25.

La privatisation
En 1986, Raymond Lévy, après l'assassinat de Georges Besse par le groupe terroriste
Action directe, assume la direction de Renault et prépare sa privatisation.
En 1990, la régie Renault change de statut et devient une société anonyme à
capitaux d'État par l'adoption de la loi du 4 juillet 1990 avec des restrictions du
contrôle étranger. Volvo acquiert une participation de 20 % après de tumultueux
échanges. Le 17 novembre79 1994, Renault est effectivement mise en bourse et à
cette occasion, Volvo cède 12 % du capital et l'État diminue sa part de 80 % à 53
%. Il faudra attendre juillet 1996 pour voir Renault effectivement passer dans le
secteur privé à la suite d'une cession par le gouvernement de 6 % du capital au
noyau dur des actionnaires, essentiellement des banques et groupes d'assurance
français, par le biais d'une vente de gré à gré80.

Consolidation de l'industrie

Alain Menu au bord de la Renault Laguna I au BTCC 1998.

Renault Safrane.

La Renault Twingo I (1992).

La Renault Scénic, Voiture de l'année en Europe en 1997, a proposé une version SUV
nommée RX4, dès l'an 2000.
Le secteur automobile entame dans les années 1990 un mouvement de concentration.
Rachats de marques, fusions : les groupes se mondialisent et cherchent à étendre
leur gamme et à augmenter leurs volumes de production, gage d'une rentabilité plus
constante.

Alors que la privatisation de Renault se prépare pour 1996, Louis Schweitzer


multiplie les contacts avec les autres constructeurs pour donner à Renault la
dimension mondiale qui lui manque. Ainsi, Renault rachète le petit constructeur
coréen Samsung Motors en 1990, qui devient Renault Samsung Motors et est détenu à
80% par Renault. Puis, en septembre 1993, le Groupe Renault et la société Volvo AB
annoncent leur fiançailles. Les complémentarités sont là : Volvo est solidement
implantée aux États-Unis, tandis que Renault est fort en Amérique Latine ; en
outre, la fusion des filiales « poids lourds » des deux groupes donnerait naissance
à un champion mondial. Mais le 2 décembre 1993, Louis Schweitzer et son collègue
suédois Pehr Gyllenhammar doivent annoncer l’échec du mariage, à la suite d'une
rébellion du management supérieur et de la majorité des actionnaires du Suédois.
Pour une large part, cet échec relève de la non prise en compte de l’aspect humain
et culturel. Les Suédois sont attachés à leur culture participative et ont très
vite été choqués par ce qu'ils perçoivent des Français : peu ouverts au dialogue,
et désireux d'imposer leurs solutions. Louis Schweitzer tiendra compte de cet échec
dans la mise au point de l'Alliance avec Nissan et il fera tout pour ménager les
susceptibilités japonaises lors des négociations et de l'accord qui interviendra 6
ans plus tard81.

En 1999, après avoir échoué à racheter le constructeur tchèque Škoda, qui est
acquis par le groupe Volkswagen, Renault prend le contrôle du constructeur roumain
en difficulté Dacia, afin de produire un véhicule d'entrée de gamme économique («
la voiture à 30 000 francs »). Malgré les doutes et les critiques reçues
initialement, cette aventure est rapidement un succès commercial.

Conscient de ses faiblesses dans la gestion quotidienne, Louis Schweitzer a recruté


comme numéro deux Carlos Ghosn, chargé de mener à bien la réduction des coûts.
Cette époque est marquée par la fermeture de l'usine belge de Vilvorde et une large
délocalisation de la production de Renault hors de France, particulièrement en
Turquie où l'usine de Bursa devient un composant majeur du dispositif industriel de
Renault82. Carlos Ghosn fera par la suite merveille au Japon, où il sera envoyé par
Louis Schweitzer pour rationnaliser la gestion du constructeur japonais, à
commencer par les achats81.
L'Adam, association de défense des actionnaires minoritaires, présidée par Colette
Neuville, est intervenue pour critiquer les modalités de la fusion entre le
constructeur français et Nissan, trop favorables au japonais selon elle83.

Expansion des années 2000

Renault Mégane R.S. III.


Dans sa conquête des pays en fort développement économique, Renault a également
investi dans Avtoframos et dans le coréen Samsung Motors qui donnera naissance à
Renault Samsung Motors. Pour accroître sa présence dans les marchés émergents
considérés comme porteurs, Renault envisage la construction d’usines en Iran, en
Colombie et au Maroc. En 2004, la filiale de Renault en Roumanie, Dacia, présente
sa « berline à 5 000 € », la Logan, que le groupe voudrait produire à un million
d'exemplaires par an à l'horizon 2010. Cette même voiture est commercialisée en
France à 7 600 €. En novembre 2004, le PDG de Renault a annoncé son intention de
faire de l'implantation du groupe en Corée du Sud un point d'appui pour son
expansion en Asie, notamment en Chine84.

Un concessionnaire Renault à Colmar.


Début juillet 2006, des discussions pour envisager une nouvelle alliance entre
Renault-Nissan et General Motors sont engagées mais le projet est rapidement
abandonné.

Le 8 décembre 2007 a été annoncé un accord entre Renault et le constructeur russe


Lada-AvtoVAZ visant à la prise de participation de Renault à hauteur de 25 % + 1
action (via une holding commune avec l'actionnaire russe actuel, Rosoboronexport).
Renault, au travers de ce partenariat, s'est engagé :

à accélérer la croissance d’AvtoVAZ et de renouveler et élargir sa gamme de


véhicules ;
à développer Lada dans le respect de son identité, l'objectif étant de renforcer sa
position sur le marché russe ;
à échanger son expertise et savoir-faire technique85.
En outre, l'outil industriel basé à Togliatti d'une capacité d'un million de
véhicules par an devrait servir à produire des Logan. La Russie devient ainsi le
premier marché de Renault en nombre de véhicules, les ventes du groupe Avtovaz (720
000 unités en 2006) étant, selon l'accord, consolidées dans celles du groupe
Renault.[réf. nécessaire]

Acteur international
L'internationalisation de la société Renault dans les années 2000 se caractérise
par l'implantation de la marque dans de nouveaux marchés, mais également par une
large délocalisation des moyens de production. Entre 2005 et 2010, la production en
France baisse de plus de moitié. À la suite du développement de ses ventes et de
son outil de production à l'international, en 2010, la part des voitures
particulières fabriquées par Renault en France est inférieure à 20 %. En 2010, les
deux tiers des véhicules Renault immatriculés en France sont produits dans des
usines hors de ses frontières86.

En 2011, Renault est classé 9e constructeur automobile mondial (en nombre total de
véhicules produits), selon l'OICA 201187.

En 2011, la marque Renault reste la plus vendue en France88.

En 2013, le groupe voit ses ventes augmenter de 3,1 % grâce notamment à


l'augmentation des ventes de ses voitures économiques Dacia89.
En 2014, les dix pays où Renault vend le plus de véhicules sont :

France : 577 601


Brésil : 237 187
Russie : 194 531
Allemagne : 173 479
Turquie : 133 212
Italie : 130 996
Espagne : 127 666
Royaume-Uni : 109 014
Algérie : 91 800
Argentine : 84 946

Renault ZOE, 2012, véhicule « Zéro émission », totalement électrique avec une
autonomie de 210 km à 230 km.

Renault Twizy, 2011, un véhicule purement électrique biplace, décliné en version «


cargo » en 2015. En avril 2015, 15 000 Twizy ont été vendus90.

Renault Clio Estate, 2013.

Renault Twingo, 2014.

Renault Kadjar, 2015.


La consolidation
Alors que Renault semble être une entreprise prospère, qui a réussi ses accords
avec Nissan, des difficultés apparaissent à partir des années 2008 dues à plusieurs
raisons :

la crise de la demande à la suite de la crise mondiale due au subprime ;


la saturation du marché automobile en Europe, alors que Renault réalise la grande
majorité de ses ventes sur le vieux continent ;
l'endettement pour ses investissements ;
une gamme vieillissante, avec un manque dans le renouvellement de ses modèles. En
effet, en 2005, elle ne sortira que la Clio III, qui fut cependant un vrai succès,
mais aucun modèle en 200691 ;
trois de ses modèles conçus en vue d'un élargissement de la gamme furent un échec
commercial :
La première est l'Avantime, un coupé monospace haut de gamme - encore appelé coupé-
space par la presse - commercialisé au début des années 2000 avec plus d'un an de
retard92;
La seconde est la Vel Satis en 2002, une berline dont les ventes n'excèderont pas
les 62 000 exemplaires. Sa production à l'usine de Sandouville cesse en octobre
200993.
enfin le Modus en 2004, un micro monospace citadin parfois accusé de cannibalisme
avec la Clio qui est en dessous de ses objectifs sans toutefois être un échec de
l'ampleur des deux précédents94.
Résultat, ses ventes ne cessent de chuter partout en Europe de plus de 8 % en
moyenne par an sur les trois dernières années. Renault ne fait que perdre des parts
de marché sur le continent passant de 11,1 % des parts de marché en 2003 à 7,2 % en
2007 soit une baisse de près de 4 points en moins de quatre ans95.

La Twingo II marque une étape stratégique pour le constructeur. Elle est le premier
maillon du plan Renault Contrat 2009 de son nouveau patron, Carlos Ghosn, qui
prévoit de vendre 800 000 véhicules de plus en 2009 qu'en 200596. La petite
citadine est commercialisée le 15 juin 2007, accompagnée d'une grande campagne de
publicité. Malgré un look critiqué par rapport à la précédente, Carlos Ghosn mise
sur un succès européen, et non seulement français comme sur le modèle précédent. Sa
rentabilité, sur le papier, est meilleure, ce qui ne peut être que bon pour la
marque au losange, mais les chiffres de vente de la Twingo II ne cadrent pas avec
les prévisions et les objectifs. La concurrence de la nouvelle Fiat 500 est très
féroce. En six mois Renault a enregistré 56 684 ventes en Europe, et Fiat 37 935 en
Italie et en France97.

À Francfort en septembre 2007, sur le stand Renault, on découvre la nouvelle Laguna


III. Alors que le modèle précédent s'était fait remarquer par un manque de
fiabilité et des pannes à répétition et avait sérieusement terni l'image de marque
Renault[réf. nécessaire], Carlos Ghosn promet une fiabilité exemplaire pour ce
nouvel opus. Mais comme la Twingo, la presse critique son manque d'originalité et
son manque de progrès technique par rapport à la version précédente98. Cela
s'explique par le fait que Renault, pour pouvoir redémarrer sans trop de soucis, a
décidé d'éviter l'originalité qui ne l'a pas récompensé autrefois lorsqu'elle était
sans fondement[réf. nécessaire]. Par ailleurs, Renault modernise son logo, dessiné
en 1972 par l'artiste peintre hongrois Victor Vasarely et fait disparaître les
logos des produits de sa gamme99.

En 2007, deux nouveaux modèles de Renault voient le jour. En 2008, Renault dévoile
plusieurs nouveautés. En effet, la Modus a été restylée et rallongée (Grand Modus)
en janvier, pour essayer de doper ses ventes, qui n'avaient pas atteint les
objectifs de la marque. On trouve aussi, le même mois, la sortie de la Laguna III
Break et la Clio Estate, qui bénéficie déjà de commentaires très élogieux dans la
presse automobile, et qui vient concurrencer directement la Peugeot 207 SW,
précurseur dans cette gamme de véhicules. Ainsi, pas moins de trois nouveaux
modèles sortent durant un même mois, ce qui est assez rare. En juin 2008, le 4×4
Koleos sera commercialisé.

Aussi, les chiffres de ventes de 2007 montrent une amélioration avec une meilleure
part de marché en France par rapport à 2006, mais les efforts restent toujours
importants pour redonner à la marque une image de succès et de fiabilité.[réf.
nécessaire]

À la mi-mars 2008, l'usine de Sandouville (Seine-Maritime) est en chômage technique


à la suite des mauvais résultats enregistrés par la Laguna III. La direction
justifie ces résultats par le fardeau des défauts de qualité de son aînée et le
malus sur les émissions de CO2100, mais la presse spécialisée parle plutôt d'un
design peu innovant et d'un style vieillissant.[réf. nécessaire]

Bref, en cette année 2008, la situation devient plus compliquée que prévu pour
Carlos Ghosn. La Twingo II et la Renault Laguna III, au design trop timide[réf.
nécessaire] mais avec une fiabilité qui n'a pas fait défaut, se vendent mal. Par
ailleurs, le Koleos arrive dans un marché saturé et surtout en déclin depuis la
mise en place d'un malus. En 2009, la courbe des ventes a baissé de 3,1 % mais elle
a montré des signes positifs pour les voitures particulières (+0,7 % à 2,03
millions). En effet, la marque au losange a remplacé la Mégane (fin 2008) et le
Scénic (juin 2009). Ces deux modèles, de la gamme Mégane, représentent la plus
grande partie des ventes de Renault et permettent à Renault de revenir sur le
podium des marques automobiles en Europe occidentale101.

Déclin et renouveau du style Renault


Entre 1987 et 2009, Patrick Le Quément dirige le design de Renault et excelle dans
les voitures d'entrée et de moyenne gamme comme la Renault Twingo I, immédiatement
reconnaissable, et la Scénic, qui lance la mode des monospaces compacts. En
revanche, ses audaces dans le haut de gamme, avec les Vel Satis et Avantime ne
seront pas comprises et ne rencontreront pas de succès. La Renault Laguna III, au
style très impersonnel, n'atteint pas ses objectifs de vente ; le design de Renault
tombe dans la banalité102. Renault restyle la famille Clio (break, berline) annonce
la fin de la production de la Vel Satis qui malgré d'indéniables qualités ne
rencontra pas un grand succès commercial, sans doute à cause de son style « décalé
»93, l'année du départ en retraite de Patrick Le Quément.

En 2009, Laurens van den Acker prend la tête du design industriel chez Renault.
Cette arrivée permet à Renault de gagner une nouvelle originalité tout en
uniformisant le design de ses différentes gammes102 dans les versions restylées,
comme la Renault Clio IV ou la Renault Twingo III. Les nouveaux modèles lancés
pendant cette période qui bénéficient de ce nouveau style, comme le Renault Captur
ou le concept car Renault DeZir. Le choix de formes galbées et de couleurs
originales permettent de se démarquer de la concurrence allemande attachée à des
lignes plus classiques et aux couleurs sombres103. Ce style renouvelé donne à van
den Acker le Grand Prix du Design au Festival Automobile International de 2016104.

De nouveaux développements

Renault Captur 2013, le SUV du segment B le plus vendu en Europe.

Renault Espace 5, 2014.

Renault Talisman 2015.


En avril 2010, un échange de 3,1 % des capitaux est effectué entre Renault-Nissan
et Daimler (Mercedes-Benz) à la suite d'un accord de coopération.

Renault lance un projet à long terme pour le véhicule électrique dès 2006. À partir
de 2011, Renault propose une gamme cohérente de véhicules électriques, avec le deux
places Twizy, la citadine polyvalente Zoe, l'utilitaire léger Kangoo Z.E. et la
voiture du segment C+ Fluence Z.E.. Encore en 2015, la demande pour de tels
véhicules reste faible. Toutefois, elle croît et se rapproche de 1 %105. Renault
domine le marché du véhicule électrique en France et en Europe. En France en mai
2015, La Renault Zoe constitue 61,5 % des ventes du segment électrique et le Kangoo
Z.E. constitue 44,5 % des ventes d’utilitaires électriques105. En juin 2015,
Renault a obtenu de distribuer ses Twizy électriques et étudie d'adapter ses Kangoo
Z.E. électriques au Canada106.

En 2013, Renault-Nissan et Russian Technologies finalisent l'accord de partenariat


conclu avec Lada-AvtoVAZ, initié en 2007, en créant une coentreprise107.

Début 2013, Renault commence la production d'un petit crossover le Renault Captur.
Le Renault Captur est le SUV du segment B le plus vendu en France et en Europe,
depuis sa commercialisation en 201394.

Un accord est signé avec Dongfeng Motor Corporation le 16 décembre 2013 pour créer
une coentreprise qui sera active en 2016 et produira des voitures en Chine108.
L'accord en question a été validé le 5 décembre 2013 par les autorités chinoises.
La coentreprise créée est basée à Wuhan, et sa capacité de production est estimée à
150 000 véhicules par an.

En Inde en 2015, Renault India Private Limited commence à commercialiser le Renault


Lodgy109 à partir de mars. Puis en mai 2015, Renault dévoile son nouveau SUV
citadin Renault Kwid, initié par le concept car « Kwid Concept » de 2014110.

Le 26 janvier 2015, Renault annonce le nom de son nouveau SUV du segment C, le


Renault Kadjar, une contraction voulant évoquer « quad » (un véhicule 4x4) et « jar
» pour jaillir111.

En avril 2015, le gouvernement français annonce la montée temporaire de sa


participation dans Renault de 15 % à 19,73 % pour un montant estimé entre 814
millions d'euros et 1,232 milliard d'euros, afin de contrer le vote refusant le
bénéfice du vote double pour les investisseurs de moyen terme (2 ans)112. Cette
motion est refusée en assemblée générale.
Au Mondial de l'automobile de Paris 2016, Renault présente la Renault TreZor, un
concept de sportive électrique dont le design annonce celui d'une Clio 4 re-
stylée113.

Huit ans après être entré au capital d'AvtoVAZ, le coût des pertes pour Renault
s'élève à 1,1 milliard d'euros, conséquence de la baisse des ventes114.

En septembre 2016, Renault annonce un accord signé avec le ministre de l'Industrie


iranien Mohammad Reza Nematzadeh qui va permettre à la marque de produire encore
plus de Logan, et de Duster. L'accord réside sur la création d'une entreprise
commune avec IDRO, le fonds d'investissement et de rénovation de l'industrie en
Iran, pour créer un centre d'ingénierie et d'achat ainsi qu'une capacité de
production de 150 000 unités dans un premier temps, à partir de 2018115.

En novembre 2017, l'État français vend une participation de 4,73 %, pour 1,21
milliard d'euros (soit 86 42 € par action), retournant au niveau de participation
d'avant 2015116.

En décembre 2017, Renault entre dans le capital du groupe Challenges à hauteur de


40 % et s'engage à diffuser les contenus du média dans ses voitures autonomes117.

En novembre 2018, le PDG de Renault Carlos Ghosn, est arrêté par les autorités
japonaises et accusé d'avoir sous-estimé le salaire de Nissan, à la suite d'un
examen interne mené par la société japonaise. Les actions Renault échangées ont
chuté de plus de 15 % après l'arrestation.«Ghosn arrested in misconduct probe ».
Automotive News Europe118.

Nommé début 2019 en remplacement de Carlos Ghosn, Thierry Bolloré est finalement
révoqué quelques mois plus tard lors d'un conseil d'administration convoqué en
urgence début octobre 2019119. Outre la baisse drastique des bénéfices (moins 50 %
entre janvier et juin), il est reproché à Thierry Bolloré sa gestion du personnel
au cours de son passage à la direction de Renault120.

Début décembre 2019, l'Italien Luca de Meo, patron de Seat, est pressenti pour
prendre la direction de Renault121. Le conseil d'administration a donné son feu
vert pour le nommer en tant que directeur général à condition qu'il puisse se
libérer rapidement de sa clause de non-concurrence signée au sein du groupe
Volkswagen122,123.

En février 2020, Renault annonce son plan 2020-2022 qui prévoit l'électrification
de la gamme avec trois modèles 100 % électriques : Twingo Z.E. en 2020, Dacia Urban
City Car en 2021 et un SUV électrique sur la plate-forme CMF-VE en 2022 ; deux
modèles hybrides rechargeables en 2020 : Captur E-Tech Plug-in et Mégane E-Tech
Plug-in, puis deux autres en 2021-2022 ; un modèle hybride classique en 2020 : Clio
E-Tech, suivi de quatre autres en 2021-2022124125.

En février 2020 toujours, Renault annonce une baisse de son chiffre d'affaires de
3,3 % en 2019 pour 3,8 millions de véhicules vendus (soit -3,4% par rapport à 2018)
et accuse une perte nette de 141 millions d'euros126. L'Etat français accorde à
Renault un pret de 5 milliards d'euros en avril afin de lui permettre de faire face
à la crise127.

En mai 2020, en pleine crise liée à l'épidémie de Covid-19, Renault annonce la


suppression de 15 000 emplois à travers le Monde dont 4 600 en France128129.

Modèles Renault
Automobiles
Article détaillé : Véhicules Renault.
Aéronautiques

Moteur V8 Renault sur le Farman MF.11, premier appareil militaire utilisant moteur
Renault.
Renault est également reconnu pour avoir conçu et réalisé des moteurs d'avions32
principalement durant l'entre-deux-guerres :

Renault 8G (vers 1915), applications pour Dorand AR.1, Farman F.80 et Dorand AR.2
Renault 12F (vers 1915), applications pour Breguet 14
Renault 4P (vers 1930)
Renault 6P (vers 1930)
Renault 6Q (vers 1932)
Renault 438 (1934), application pour la Coupe Deutsch de la Meurthe sur Caudron
C.430 et Hanriot H.183
Renault 12S (issue de Argus As 411 après la Seconde Guerre mondiale).
Organisation du groupe Renault
Aujourd'hui, l'entreprise Renault fait partie de Groupe Renault, qui regroupe
également diverses filiales telles que DIAC, Dacia, Renault Sport, Motrio. Renault
détient 80 % de la branche automobile du coréen Samsung, à partir duquel elle a
fondé la filiale Renault Samsung Motors (RSM).

L'Alliance Renault-Nissan a été créée au début des années 2000 afin de faire face à
des géants comme General Motors ou Toyota130.

Alliance Renault-Nissan et ses partenaires stratégiques131

Nissan
Mitsubishi
Groupe Renault
Renault
Dacia
Renault Samsung Motors
Cette alliance a permis aux deux marques de garder leurs identités propres tout en
proposant des véhicules basés sur les mêmes plates-formes, comme la Clio III et la
Nissan Micra.[réf. nécessaire] En 2012, Renault est classé 10e constructeur
automobile mondial (en nombre total de véhicules produits), selon l'OICA 2013132.

L'actuel PDG de Renault est Jean-Dominique Senard, qui succède à Carlos Ghosn.
Carlos Tavares a été directeur général de juillet 2011 à août 2013133

Répartition du capital
Nom Parts (%)134
31 décembre 2005 30 avril 2010
Public 62,72 58,25
État français 15,01 15,01
Nissan Finance* 15 15
Norges Bank 4,57
Daimler 3,1
Salariés 3,6 3,09
Autodétention 3,35 0,98
A noter que Nissan ne détient pas de droit de vote en assemblée générale.
Participations 2016
Nom135 Parts (en % des actions émises)136
Renault SAS 100
RCI Banque 100
Dacia 99,40
Renault Samsung Motors 80,10
Lada-AvtoVAZ 73,30
Nissan Motor137 43,40
Daimler (entreprise) 1,55
Principales filiales
Nom Spécialités
Renault S.A.S. Automobile
RCI Banque et Diac C'est la filiale financière de Renault. Elle met à
disposition des clients des marques de Renault, Nissan (dont Dacia, Infiniti)
différentes solutions de financement pour les acquisitions de leurs véhicules.
RRG Renault Retail Group (RRG) est le groupe de distribution de Renault, Nissan,
Dacia.
Mobiliz Invest Mobiliz Invest finance et conseille les entreprises proposant de
l'autopartage et de la mobilité sociale.
Renault Tech Renault Tech, anciennement SOMAC, conçoit, produit et
commercialise des transformations de véhicules. Pour personnes à mobilité réduite
notamment.
Renault Consulting Renault Consulting, anciennement Institut Renault, propose
conseil et formation aux entreprises dans les domaines d'excellence opérationnelle
de Renault.
RSM Renault Samsung Motors est la filiale de Renault en Corée-du-Sud.
Avtoframos Filiale de Renault en Russie.
Dacia Filiale de Renault en Roumanie.
Motrio Marque de pièces détachées multimarques automobiles créée par Renault
dans le but de fournir une gamme alternative à sa pièce d’origine, également un
réseau de réparation multimarques.
Renault Algérie SPA Filiale de Renault en Algérie.
Renault Argentina Filiale de Renault en Argentine.
Renault do Brasil Filiale de Renault au Brésil.
Renault Belgique Luxembourg Filiale de Renault au Luxembourg.
Renault Deutschland Filiale de Renault en Allemagne.
Renault España Filiale de Renault en Espagne.
Renault Med usine Renault-DACIA installée au port Tanger Med au Maroc, détenue à 52
% par Renault-Nissan
Renault Maroc Renault Maroc Commercial. Filiale de Renault au Maroc
Oyak-Renault Otomobil Fabrikalari Filiale de Renault en Turquie.
Renault Italia Filiale de Renault en Italie.
REVOZ Filiale de Renault en Slovénie.
Renault Finance Filiale de Renault en Slovénie.
Renault UK Filiale de Renault au Royaume-Uni.
Filiales cédées
Nom Spécialités Date de vente
Renault Bus Autobus Après avoir fusionné avec la branche européenne d'Iveco Bus
dans Irisbus,
Renault a cédé à Fiat-Iveco toutes ses participations en 2001138.

Renault Agriculture Tracteurs Vendue à Claas en 2003139.


Renault Trucks,
anciennement RVI Camions Vendue à AB Volvo en 2001140.
Renault Automation Cette filiale a été créée en 1982 par le regroupement de
l'ensemble des sociétés du groupe actives dans le domaine des biens d'équipements
(Acma Robotique, SEIV, SOFERMO, SERI, RMO).
Elle a développé et déployé pour des usines, des chaînes d'assemblage, incluant des
robots.

Renault a vendu cette société, en 1999, à Comau S.p.A., filiale spécialisée du


groupe Fiat et leader mondial dans ce domaine141.
Divers partenariats
1994 - 2003 : Sanjiang pour la construction du Renault Trafic I142.
Les sites du constructeur
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans
cette section proviennent du site de l'association RENAULT HISTOIRE143.
En France

Le siège, 13-15 quai le Gallo, Boulogne-Billancourt.

Ancienne usine et siège social historique de Renault à l'Ile Seguin de Boulogne-


Billancourt.
Technocentre de Guyancourt (Yvelines, France) conception des véhicules et des GMP,
Achats et diverses directions centrales
Renault - Centre technique de Rueil (Hauts-de-Seine, France)144 Fermé en octobre
2014 - Activité transférée à Guyancourt
Centre technique de Lardy (Essonne, France) essais GMP, et crash tests véhicules
Centre technique d'Aubevoye (Eure, France) essais véhicules
Dieppe (Seine-Maritime, France) fabrication des véhicules de la gamme sport de
Renault : RS, Groupe N, Mégane RS et des véhicules Alpine.
Villiers-Saint-Frédéric, (Yvelines, France) le site complète le Technocentre de
Guyancourt pour l'ingénierie et les projets véhicules utilitaires (Kangoo, Master,
Trafic).
Usine Renault de Choisy (Val-de-Marne, France) fabrication de petites pièces
mécaniques (ressorts, leviers de vitesse) rénovation de moteurs et boîtes de
vitesses
Usine Renault de Cléon (Seine-Maritime, France) fabrication de moteurs et boîtes de
vitesses
Usine Renault de Douai (Nord, France) fabrication de Scénic, Nouvel Espace (V) et
Talisman (fin 2015)
Usine Renault de Flins (Yvelines, France) fabrication de Clio 4 et ZOE
Usine Renault ACI du Mans (Sarthe, France) fabrication de pièces de châssis
(essieux, freins)
Usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime, France) fabrication de Trafic
Usine Renault de Maubeuge (Nord, France) filiale MCA (Maubeuge Construction
Automobile), fabrication de Kangoo et Citan (Daimler). Elle a produit dans le passé
la Fuego, la R19 et l'Express.
Usine Renault de Batilly (Meurthe-et-Moselle, France) filiale SOVAB (Société des
Véhicules Automobiles de Batilly), fabrication de Master. Elle fabrique des
véhicules utilitaires en coopération avec la filiale européenne de General Motors,
Opel : Renault Master(=Opel/Vauxhall Movano et Nissan NV400) et Renault Mascott.
Les autres utilitaires des marques Renault, Opel/Vauxhall et Nissan (Renault
Trafic, Opel Vivaro, Nissan Primastar) sont fabriqués dans l'usine de Vauxhall à
Luton, en Grande-Bretagne.
Usine Renault de Ruitz (Pas-de-Calais, France), filiale STA (100 % Renault),
fabrication de boîtes de vitesses automatiques145
Usine Renault CKD de Grand-Couronne (Seine-Maritime)
La Fonderie de Bretagne, ex-SBFM (Société Bretonne de Fonderie et de Mécanique),
est redevenue une filiale du groupe Renault en octobre 2009. Située à Caudan
(Morbihan), elle fabrique des pièces de fonderie pour plusieurs constructeurs
automobiles.
Reste du monde

Pays dans lesquels Renault possède des usines.

Édifice Renault à Madrid (Espagne).


Europe
Usine Renault de Vilvoorde (Belgique), aujourd'hui fermée146. Cette fermeture et le
licenciement du personnel (quelque 3 000 travailleurs) a fait l'objet d'une loi sur
les licenciements collectifs, dite Loi Renault, ainsi que d'une fiction : Fermeture
de l'usine Renault à Vilvoorde.
Usine Renault de Palencia (Villamuriel de Cerrato) (Espagne) Fabrication de Mégane
et de Kadjar
Usine Renault de Valladolid (Espagne) fabrication de Captur, Twizy et moteurs
Usine Renault de Aveiro-CACIA (Portugal)
Usine Renault de Novo Mesto (Slovénie) filiale Revoz, fabrication de nouvelle
Twingo et SmartForFour (Daimler).
Renault - Usine de Séville (Espagne) fabrication de boîtes de vitesses, pompes à
huile et de diverses pièces de mécanique
Usine Dacia de Pitești (Roumanie) filiale Dacia, fabrication de Logan, de moteurs
et de boîtes de vitesses et centre de recherche mondial du Renault Technologie
Roumanie pour les boîtes de vitesses147.
Usine Renault de Moscou (Russie) filiale Avtoframos : AVTOFRAMOS est une société
commerciale et industrielle qui commercialise la gamme Renault en Russie.
fabrication de Duster, Sandero, Logan, Fluence, Megane Génération. Renault en
Russie [archive]
Asie
Usine OYAK-Renault de Bursa (Turquie) filiale OYAK-Renault, fabrication de Clio IV,
Clio IV Estate, Mégane Génération, Fluence, moteurs et boîtes de vitesses, pièces
de châssis
Usine Renault de Téhéran (Iran) filiale Renault Pars, deux usines, fabrication de
Tondar (appellation locale de Logan) et de la Sandero
Usine Renault Samsung Motors de Busan (Corée du Sud) filiale Renault Samsung
Motors, fabrication de SM3 (pour RSM et pour Nissan), SM5 (Renault Latitude), SM6
et SM7, QM5 (Renault Koleos).
Renault a annoncé la création d'un centre de recherches en Inde pour étudier un
futur véhicule au prix de vente de 3 000 euros148.
Usine de Chennai (Madras) (Inde)149.
Usine Renault à Karachi (Pakistan). Implantation prévue en 2018 et issue d'un
partenariat avec le groupe Ghandhara, et le groupe Al Futtaim150.
Amérique
Usine Renault de Córdoba (Santa Isabel) (Argentine) fabrication de Mégane, Clio II,
Kangoo, Kangoo Express et Fluence.
Usine Renault de Curitiba (Brésil) fabrication de Master III, Sandero, Duster, VU
Nissan et moteurs.
Usine Renault de Envigado (Colombie) filiale Sofasa, fabrication de Clio II, Logan,
Sandero et Duster.
Usine Renault de Los Andes (Chili) fabrication de boîtes de vitesses
Usine Nissan d'Aguascalientes (Mexique) fabrication de Renault Symbol.
SOMA Société de Montage Automobile (Canada) assemblage CKD des Renault 8, 10, 16 et
12 ensuite revendues à Renault. Activité 1966-73.
Afrique
Usine Renault-Nissan Tanger (Maroc) fabrication de Dacia Lodgy, Dacia Dokker et des
nouvelles Sandero.
Usine SOMACA Casablanca (Maroc) fabrication de Kangoo, Logan et Sandero.
Usine Renault Algérie Production d'Oran (Algérie) fabrication de la Clio IV,
nouvelle Renault Symbol et de la Sandero Stepway.
Usine Nissan de Rosslyn (Afrique-du-Sud).
Effectifs du groupe Renault
Années Effectif du groupe Renault
1992 146 604
2000 ...
2001 140 417
2002 132 351
2003 130 740
2004 130 573
2005 126 584
2006 128 893
2007 130 179
2008 129 068
2009 121 422
2010 122 615
2011 128 322
2012 127 086
2013 121 807151
2014 117 136
2015 120 136
2018 181 344
En 2002, la baisse des effectifs correspond principalement à la déconsolidation
d'Irisbus (- 3 810 personnes) et à la réduction des effectifs chez Dacia (- 4 663
personnes).

Entre 2007 et 2018, les effectifs en France de Renault ont baissé de plus de 10 000
salariés (soit environ - 20 %) en raison essentiellement des délocalisations152.

Économie
Résultats
Années Chiffre d'affaires
(en millions d'euros) Part du chiffre d'affaires en France
(en %) Endettement financier net de la branche automobile
(en milliards d'euros) Ventes mondiales du Groupe Renault
(en unités)
2000 40 175 4,793
2001 36 351 39,2 3,927 2 413 038
2002 36 336 38,3 2,495 2 404 977
2003 37 525 35,5 1,748 2 388 958
2004 40 292 34,7 1,567 2 489 401
2005153 41 338 2,252 2 535 000
2006 41 528 2,414 2 433 604
2007154 40 682 2,088 2 480 000
2008 37 791 7,944
2009155 33 712 5,921 2 309 188
2010156 38 971 32,6 1,435 2 625 796
2011 42 628 2 722 062
2012140 40 720 0,818 2 548 622
2013157 40 932 2 628 208
2014158 41 055 2 712 432
2015159 45 327 2 801 792
2017160 3 760 000
2018161 57 419 3 884 295
2019162 55 540

Chiffres de vente
Année Ventes mondiales du constructeur automobile Renault
1 000 000 1 100 000 1 200 000
1 300 000 1 400 000
1 500 000 1 600 000
1 700 000 1 800 000 1 900
000 2 000 000 2 100 000
2 200 000 2 300 000
2010153 2 114 549
2011163 1 918 212
2012164 1 803 065
2013165 1 826 292
2014166 1 811 343
2015167 1 822 965
2016168 2 094 542
2017169 2 264 075
2018170 2 124 364
2019171 1 944 934
Recherche et développement
Activités de recherches
Renault mène des projets de recherche en interne et au travers de contrats de
recherche menés en partenariat avec des organismes (laboratoires, établissements…)
publics ou privés. Ces principaux axes de recherche sont :

Le design : Renault DeZir, Renault Twizy


Le confort (acoustique, qualité de l'air, ergonomie, vision)
La sécurité (prévention, correction, protection)
Les nouveaux moyens de propulsion
Le recyclage
La diminution des émissions de CO2
La voiture électrique avec la Renault ZOE
la conduite autonome172.
Dans ce cadre, le groupe Renault a signé le Pacte PME, le 1er décembre 2004, au
travers de GIE Regienov pour faciliter ses collaborations avec le monde des PME
Innovantes.

En 2014, Renault et Nissan annoncent le rapprochement de leurs unités de R&D173.


Les centres de recherche des pays émergents rattrapent peu à peu des
responsabilités et des effectifs comparables aux centres d’ingénierie français.
Ainsi, on comptait 10 000 salariés en France contre 5 800 ingénieurs répartis dans
les centres roumain, coréen, espagnol et sud-américain174.

En septembre 2017, Renault Flins ouvre son « école des savoirs », une école interne
qui permet aux employés volontaires de renforcer leurs compétences numériques,
mathématiques entre autres175.

Innovations technologiques
Renault a été extrêmement actif dans le développement de nouvelles technologies au
début de l'automobile, mais aussi depuis, en particulier dans le domaine de la
sécurité des passagers, la répartition de freinage, le fonctionnement moteur, les
technologies du véhicule électrique et le système d'info-divertissement R-Link et
GPS, avec des prototypes dès les années 1980. Un aperçu des innovations Renault est
proposé ci-dessous:

1898 : Boîte de vitesses à prise directe176


1899 : Voiture à conduite intérieure176
1902 : Louis Renault dépose un brevet sur le principe de suralimentation par
ventilateur ou compresseur, qu'il utilise en compétition, mais qui n'est pas encore
défini comme un turbocompresseur177
1904 : La bougie démontable178
1905 : Le démarreur à air comprimé actionnable de la place du conducteur178
1917 : Premier char de combat léger176 Renault FT
1922 : Les servofreins (sur Renault 40CV)179
1925 : Premiers locotracteurs à moteur essence et Diesel,
1932 : Autorail VH, construction en série d'un automoteur ferroviaire à moteur
Diesel,
1956 : Record de vitesse des voitures de moins de 1 000 kg - 308 km/h180. Le 4
septembre 1956, Renault bouleverse la discipline en établissant un record de
vitesse avec l'Étoile Filante ; équipé d'une turbine Turbomeca développant 270 ch à
28 000 tr/min, il atteint, aux mains du français Jean Hebert, 308 km/h, avec 5
kilomètres parcourus en 58 secondes.
1980 : répartition de freinage à adhérence totale181,182
1983 : Le synthétiseur de parole (Renault 11 Electronic)183
1997 : Le système anti-encastrement [Quoi ?]178
2001 : La carte « mains libres » (Renault Laguna II)184
2007 : le « 4Control », le châssis à roues directrices (Laguna III)
2009 : la navigation intégrée (Clio III)
2010 : l’«ETC » : système de gestion de la motricité des roues avant et arrière
2011 : les véhicules électriques : Fluence Z.E, Kangoo Z.E, Twizy, ZOE
2012 : R-link : tablette tactile connectée (Clio IV)185.
2017 : Twizy et la Plateforme POM permette à Renault de faire une entrée très
remarquée dans la communauté de l'Open Source186

Une Renault 2x6 roues MH 10CV de 1924.


Gouvernance
Présidents
Louis Renault : 1898-1944
Pierre Lefaucheux : 1945-1955, mort d'un accident de voiture, à bord de sa Renault
Frégate
Pierre Dreyfus : 1955-1975
Bernard Vernier-Palliez : 1975-1981
Bernard Hanon : 1981-1985
Georges Besse : 1985-1986, assassiné sous les balles d'Action directe le 17
novembre 1986
Aimé Jardon : 1986 (interim)
Raymond Lévy : 1986-1992
Louis Schweitzer : 1992–2005
Carlos Ghosn : 2005-2018187
Jean-Dominique Senard : 2019-
Conseil d'administration
Le conseil d'administration est composé au 25 janvier 2019 des 20 membres
suivants188 :

Jean-Dominique Senard (Président Directeur Général)


Catherine Barba (Présidente de CB Group)
Frédéric Barrat (Administrateur élu par les actionnaires salariés)
Miriem Bensaleh-Chaqroun (Vice-Présidente Directeur général des Eaux Minérales
d'Oulmès)
Cherie Blair (Avocate, Fondatrice et Présidente de Omnia Strategy LLP)
Marie-Annick Darmaillac (Présidente de la Société Immobilière Mount Vernon)
Thierry Derez (Président du Conseil d’administration et Directeur Général de Covéa
(SGAM))
Thomas Courbe (Commissaire du Gouvernement de La Poste)
Pierre Fleuriot (Président de PCF Conseil & Investissement, Administrateur et
Président du Comité de gouvernance, nomination et rémunération de la Bourse de
Casablanca)
Richard Gentil (Administrateur élu par les actionnaires salariés)
Carlos Ghosn (Administrateur de Renault S.A., Nissan Motor Co., Ltd et Mitsubishi
Motors Corporation)
Philippe Lagayette (Président de PL Conseils, Président d'honneur de la Fondation
de France)
Benoît Ostertag (Administrateur élu par les actionnaires salariés)
Éric Personne (Administrateur élu par les salariés)
Olivia Ronghong Qiu (Administrateur indépendant)
Yu Serizawa (Président-Directeur général de Forma Corporation)
Pascale Sourisse (Directeur général du développement international Thales)
Patrick Thomas (représentant d'Hermès)
Martin Vial (Administrateur et membre du Comité de la stratégie et du Comité des
nominations et des rémunérations d'EDF)
Yasuhiro Yamauchi (Chief Competitive Officer de Nissan Motor Co., Ltd.)
Controverses
Années 2000 : Suicides dans les locaux de l'entreprise
Dans la deuxième partie des années 2000, plusieurs suicides ont eu lieu dans
différents sites de l'entreprise, notamment au Technocentre. À la suite d'un
premier suicide en 2006 sur ce technocentre, trois autres suicides ont suivi, dont
deux sur le lieu de travail. L’expertise de la société a été confiée au cabinet
Technologia pour enquêter sur les risques psychosociaux. S'ensuit la mise en place
d'un questionnaire auquel 6 000 salariés ont répondu. Les résultats indiquaient que
plus de 30 % d‘entre eux était en situation de tension au travail. Après la
publication de ce rapport, la direction décide de mener des actions sur ce
sujet189,190.

Selon un décompte du journal Le Parisien sur quatre des onze sites du groupe en
France, 10 suicides et 6 tentatives liés aux conditions de travail sont à déplorer
entre 2013 et 2017. Les syndicats pointent la pression de l'encadrement accentuée
par l'accord de compétitivité de 2013 et le recours abusif aux intérimaires qui
sont « exploités »191.

2011 : Affaire du présumé espionnage industriel


Au printemps 2011, Renault licencie trois de ses cadres en les accusant
d'espionnage industriel au profit d'une filière internationale organisée, sur son
projet de voiture électrique. Une lettre anonyme serait à la base des accusations
portées par le constructeur. La DCRI se saisit de l'affaire, mais les accusations
apparaissent rapidement peu fondées, avec notamment la découverte d'un
enregistrement où les dirigeants semblent bien embarrassés de ce « faux scandale ».
L'entreprise a proposé aux cadres licenciés une réintégration, mais ceux-ci ont
déposé plainte192. Le 11 mars 2013, le responsable de la sécurité de Renault, à
l'origine de la plainte pour espionnage industriel est mis en examen pour
escroquerie193. À la suite de cette affaire, Patrick Pélata démissionne de son
poste de directeur général, et quatre personnes sont renvoyées devant le
tribunal194.

2016-2017 : Dieselgate
Un rapport d'enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation
et de la répression des fraudes (DGCCRF), transmis au parquet en décembre 2016 et
révélé par le quotidien Libération le 15 mars 2017 pointe la responsabilité du
constructeur dans l'installation d'un « dispositif frauduleux qui modifie
spécifiquement le fonctionnement du moteur pour en réduire les émissions de NOx
(Oxydes d’azote) dans des conditions spécifiques du test d’homologation ». Une
information judiciaire visant Renault pour « tromperie sur les qualités
substantielles et les contrôles effectués » est ouverte par le parquet de Paris le
12 janvier195. Une commission d'enquête créée en 2016 par Ségolène Royal, alors
ministre de l'Écologie, a en effet montré que la quantité d'oxydes d'azote dégagée
en conditions réelles de circulation (c'est-à-dire sur route) était pour certains
modèles jusqu'à onze fois supérieure à la norme à ne pas dépasser (par exemple pour
la Renault Captur et la Renault Talisman), sans que les modèles en question aient
échoué aux tests d'homologation, effectués en laboratoire196,197.

Une expertise réalisée par l’Institut supérieur de l’automobile et des transports


souligne l'usage par l'entreprise d'un système de dépollution qui ne fonctionnait
pas en dessous de 50 km/h198.

2017 : Cobalt congolais


Le 15 novembre 2017, un rapport de l'organisation non gouvernementale Amnesty
International reproche à l'entreprise un défaut de vigilance dans son
approvisionnement en cobalt en République démocratique du Congo. Le cobalt permet
de produire des batteries au lithium. Selon le rapport d'Amnesty International
relayé par le quotidien Le Monde, « le constructeur français se fournirait auprès
de mines où travailleraient des enfants »199.

2017 : Optimisation fiscale


En juin 2017, dans le cadre des Malta Files, le journal Mediapart et le réseau
d'investigation européen European Investigative Collaborations révèlent que Renault
(de même que son concurrent PSA) a localisé à Malte — un paradis fiscal — ses
activités d'assurance à des fins d'optimisation fiscale. Cette pratique, légale
mais « choquante » selon Mediapart, a permis au constructeur automobile
d'économiser 62 millions d'euros d'impôts entre 2012 et 2015, via un mécanisme de
l'État maltais : celui-ci rembourse une grande part des impôts qu'il ponctionne sur
les sommes versées par une entreprise à ses actionnaires, faisant chuter le taux
d'imposition réel à environ 5 % contre 33,3 % en France200. Renault n'a pas
souhaité répondre aux auteurs de l'enquête201.

2019 : Affaire Ghosn


Dans les suites de l'affaire Carlos Ghosn, l'Agence française anticorruption (AFA)
a décidé de soumettre Renault à un contrôle sur ses dispositifs de conformité et de
déontologie202.

2020 : Politique de recrutement


À l'issue d'une campagne de testing initiée par le gouvernement français et menée à
l'hiver 2018, Renault est soupçonnée de discrimination à l'embauche envers le
candidat « présumé maghrébin »203. L'entreprise est convoquée en juin 2020 à une
journée de formation au secrétariat d'Etat à l'égalité entre les femmes et les
hommes204.

Communication
Identité visuelle
Renault
Logo de Renault

De 1900 à 1906.

De 1906 à 1919.

De 1919 à 1923.

De 1923 à 1925.

De 1925 à 1946.

De 1946 à 1959.

De 1959 à 1972.

1972 (Logo « Kent »).

De 1972 à 1981 (Logo « Vasarely »).

De 1981 à 1992 (Logo « Vasarely »).


De 1992 à 2004.

De 2004 à 2007.

De 2007 à 2015.

Depuis 2015.

Groupe Renault
Logo du Groupe Renault
Groupe Renault Logo
Logo Groupe Renault.

Slogans
« Changeons de vie, changeons l'automobile »205 ;
« Les voitures à vivre » ;
« Créateur d'automobile » ;
« La France avance, Renault accélère » ;
« Drive the Change »
« French touch » ;
« La vie, avec passion »206.
Compétition et sport automobile

Renault Sport R.S. 01.

Renault-Alpine A110, première voiture Championne du monde des rallyes FIA.

La Fuego a remporté 8 fois consécutivement le Championnat TC2000.

La Laguna 1997 d'Alain Menu, en BTCC.

Renault a gagné les 24h du Mans en 1978 avec la Renault Alpine A442.

Moteur Renault de formule 1, champion du monde en 1995. Les moteurs Renault


cumulent 12 titres de Champion du monde de F1 et 11 titres de Champion des pilotes
de F1.

F. Alonso fut deux fois Champion des pilotes F1 avec l'écurie Renault, elle-même
championne de Formule 1 en 2005 et 2006.

Renault Mégane Trophy 2009, des World Series by Renault.


Renault a un rôle historique dans le sport automobile. En effet, Renault a gagné le
premier grand prix de l'histoire automobile en 1906 et a remporté le premier
Championnat du monde des rallyes FIA avec la Renault Alpine A110 en 1973. Renault a
introduit le turbo en Formule 1 en 1979 et a gagné douze Championnats de F1 comme
motoriste ou comme équipe de F1. Depuis 2014, Renault fournit toutes les monoplaces
courant le championnat de Formule E. Renault a aussi gagné les 24h du Mans avec sa
Renault Alpine A442 en 1978.

Renault organise les World Series by Renault, des courses ouvertes au public
gratuitement. Les World Series by Renault sont des compétitions qui font émerger de
nouveaux pilotes utilisant les mêmes voitures de course, des versions Renault Sport
« Trophy » des voitures de séries Renault ou des monoplaces mises au point par
Renault Sport, comme la Renault Sport RS.01 de 2014. Les World Series by Renault
ont révélé les champions de F1 Fernando Alonso, Sebastian Vettel, Kimi Räikkönen207
et Lewis Hamilton208, mais aussi le champion d'IndyCar Will Power209, ou encore le
pilote de F1 et de WTCC Tiago Monteiro.

Renault a permis de grandes avancées avec les simulations numériques, notamment


aérodynamiques, grâce à son ingénieur Pierre Bézier210, dont le logiciel Unisurf
est à la base de tous les logiciels créés depuis pour décrire des surfaces211,
comme le logiciel CATIA, qui est utilisé par les industriels de l'automobile et de
l'aéronautique. Les logiciels et langages pour dessiner utilisent les courbes de
Bézier212.

Renault possède un important palmarès aussi bien en rallyes avec Alpine et Renault
Sport, qu'en Formule 1 avec l'écurie Renault F1 Team, et les moteurs Renault F1
construits par l'entité Renault Sport F1. Michael Schumacher, Alain Prost, Fernando
Alonso, Sebastian Vettel, Nigel Mansell furent champions du monde de Formule 1 avec
des moteurs Renault F1213.

Rallyes
Renault a remporté le premier Championnat du monde des rallyes avec la Renault-
Alpine A110. En 1973.

Outre les succès de la Renault Alpine A110, Renault compte 6 succès en championnat
du monde des rallyes, ce qui la place au 12e rang (sur 21 marques), ex æquo avec
Alpine-Renault et Opel. La marque a remporté le rallye Press on Regardless (USA)
1974, avec la R17 Gordini, le rallye de Monte Carlo 1981 et le Tour de Corse 1982,
avec la Renault 5 Turbo, le Tour de Corse 1985 avec la Renault Maxi 5 Turbo, le
rallye du Portugal 1986, avec la Renault 5 Turbo « Tour de Corse » et le rallye de
Côte d'Ivoire 1989, avec la Super 5 GT turbo.

Renault a remporté le titre constructeur du championnat FIA Intercontinental Rally


Challenge en 2012.

Renault a remporté trois fois le Championnat d'Europe des rallyes, en 1999, 2004 et
2005.

Renault a remporté le championnat du monde des rallyes Groupe N (production) en


1989 et 1990 avec la Super 5 GT turbo

Tourisme
Renault a gagné huit fois consécutivement -de 1986 à 1993- le championnat argentin
TC2000 (es) pour voitures de tourisme 2 Litres, avec la Renault Fuego, dont 6
titres remportés par Juan María Traverso (1986, 1988, 1990-1993).

Grâce au Williams Renault Dealer Racing et à la Renault Laguna, le constructeur


français a remporté à deux reprises le titre constructeur du Championnat
britannique des voitures de tourisme (le BTCC), en 1995 avec Alain Menu (7 succès)
et Will Hoy (3), puis en 1997 avec Menu (12) et Jason Plato (2). Le suisse Menu
obtint en outre le titre pilote en 1997, avec 110 points d'avance sur son suivant.
Il fut aussi vice-champion en 1995 et 1996. Au total Renault s'imposa 33 fois dans
le championnat britannique de 1993 à 1997, le plus souvent avec Menu (initialement
avec la Renault 19).

Les World Series by Renault consacrent aussi une partie de leurs compétitions aux
voitures de tourisme, telles que les Renault Clio ou Renault Mégane Trophy.

Endurance
En 1925, Garfield et Plessier battent début juin le record du monde des 24 Heures
avec une 40 chevaux-sport strictement de série à Montlhéry (donc hors 24 Heures du
Mans)214.

En 1974, l'Alpine-Renault A441 gagne la totalité des sept épreuves européennes et


remporte le Championnat d'Europe des voitures de sport, avec Alain Serpaggi comme
champion d'Europe des conducteurs215.

En 1978, Renault a gagné la prestigieuse compétition des 24 heures du Mans avec sa


Renault Alpine A442.

En 2013 et 2014, Renault-Alpine a remporté le championnat d'endurance European Le


Mans Series avec son partenaire Signatech.

Formule 1
Articles détaillés : Renault Sport et Renault F1 Team.
Après plus de 75 ans de succès glanés sur tous les fronts de la compétition216, en
1975, Renault s'engage en Formule 1, en choisissant un moteur V6 de 1 500 cm3
suralimenté par un turbocompresseur pour défier les spécialistes de la F1 et leurs
moteurs V8 ou V12 atmosphériques de 3 000 cm3. Tout le monde est sceptique,
notamment les ingénieurs de Porsche, et pourtant Renault signe quinze victoires
entre 1979 et 1983 et impose le turbo en Formule 1.

Bien que le titre échappe de peu à Alain Prost en 1983, de deux points, et que les
Lotus Renault remportent cinq Grands Prix au cours des saisons 85 et 86, des
difficultés économiques conduisent l'entreprise à suspendre ses activités en
Formule 1 à la fin de l'année 1986.

Bernard Dudot, responsable des moteurs, obtient l'autorisation de maintenir une


cellule de veille technique qui aboutira à l'élaboration d'un moteur V10 à angle
fermé (67°) de 3 500 cm3.

En 1988, Renault Sport signe un accord de partenariat avec Williams pour la


fourniture de son moteur V10, cette association Williams-Renault s’avérera
couronnée de 10 championnats, pilotes et constructeurs, étant donné la supériorité
de la combinaison des moteurs Renault et des châssis Williams dessinés entre autres
par Adrian Newey. Entre 1992 et 1997, Renault gagne tous les championnats de
Formule 1 : cinq titres avec Williams-Renault (1992, 1993, 1994, 1996, 1997) et un
titre avec Benetton-Renault (1995)217. En 1993, Renault compte 50 succès en formule
1, notamment grâce aux 7 victoires d’Alain Prost. En 1995, Renault fournit Benetton
et participe ainsi à la victoire du pilote Michael Schumacher, champion du monde
pour la deuxième année. En 1996, Damon Hill est le tenant du titre pour l’équipe
Williams Renault. En 1997, après la victoire de Jacques Villeneuve au Championnat
des pilotes de F1 et son sixième titre consécutif de champion motoriste de F1,
Renault cesse son activité en Formule 1 en tant que motoriste218.

À la suite de cette domination, Renault suspend son activité en Formule 1 pour


consacrer ses ressources à la création d'un nouveau moteur d'avion au sein de la
société SMA Engines. Une fois ce projet réussi et ce moteur homologué en Europe,
puis aux États-Unis219, Renault a revendu ses parts de SMA Engines à Safran et est
revenu progressivement en Formule 1 à partir de 2003 avec sa propre écurie.

Dès 2005, Renault retrouve son statut de leader en Formule 1 en remportant à la


fois le titre pilotes Fernando Alonso et le titre constructeurs du championnat du
monde de Formule 1.

En 2006, Renault remporte de nouveau les deux titres du championnat du monde de


formule 1.
Après quatre années en demi-teinte, Renault remporte les championnats de Formule 1
2010, 2011, 2012 et 2013 avec l'écurie autrichienne Red Bull Racing et son pilote
Sebastian Vettel218.

En 2016, Renault réalise son retour en Formule 1 en tant que constructeur en


rachetant l'écurie Lotus, criblée par les dettes. Son duo de pilote se compose du
danois Kevin Magnussen, ex-pilote McLaren, et du britannique Jolyon Palmer,
vainqueur du championnat GP2 Series en 2014.

En 2020, le pilote français Esteban Ocon rejoint Renault F1 au côté de Daniel


Ricciardo.

Raids
En 10 jours du mois de novembre 1924, la deuxième mission Gradis effectue une
première traversée en voiture complète du Sahara jusqu'à Cotonou (avec notamment
Gradis, d’Espèrey, René Estienne, son frère Georges, et de Kerillis), et le
capitaine Delingette traverse à la même période le continent africain du nord au
sud. Tous sont équipés de Renault type MH 6 roues jumelées de 10CV (quatre
véhicules dans un cas220, et un dans l'autre)... alors que débute 17 jours avant la
mission Gradis la deuxième mission Haardt Audouin-Dubreuil organisée par Citroën.
En 1971 les frères Marreau effectuent le trajet Le Cap-Alger sur simple Renault 12
Gordini en moins de 9 jours, record toujours d'actualité.

Médias
En 2017, Renault achète 40 % du capital du magazine Challenges, très lu dans les
milieux économiques et politiques. Grace à cette acquisition, Renault entend
notamment influer la nouvelle réglementation sur la voiture autonome221.

Récompenses
Voiture de l'année aux États-Unis
1983 - Renault Alliance (Renault 9)
La Renault Alliance obtient une bonne critique du magazine Car and Driver, faisant
sa liste des dix meilleures automobiles de l'année 1983, et décroche la palme de la
meilleure voiture de l'année du magazine Motor Trend.

Voiture de l'année en Europe


1966 – Renault 16
1982 – Renault 9
1991 – Renault Clio I
1997 – Renault Mégane Scénic
2003 – Renault Mégane II
2006 – Renault Clio III
Voiture de l'année 'Autobest'
Le trophée Voiture de l'année 'Autobest' est décerné par les membres du jury
Autobest, issus de 15 pays : Bulgarie, Croatie, République tchèque, Chypre,
Macédoine, Hongrie, Pologne, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie,
Turquie, Ukraine et Malte. Les quinze membres du jury Autobest désignent un gagnant
du trophée, après notation de 13 critères dont la consommation en carburant, la
polyvalence, l’habitabilité ou encore le design.

2005 – Dacia/Renault Logan222


2009 – Renault Symbol II
2011 – Dacia/Renault Duster
Voiture de l'année en Espagne
Le prix de la voiture de l'année en Espagne est voté par plus d'une trentaine de
journaux et magazines espagnols.

1973 – Renault 5
1979 – Renault 18
1983 – Renault 9
1987 – Renault 21
1989 – Renault 19
1991 – Renault Clio
1994 – Renault Twingo INote 1
1995 – Renault Laguna I
1997 – Renault Mégane I
Voiture de l'année en Irlande
Le prix de la voiture de l'année en Irlande est voté par l'association irlandaise
des journalistes automobile.

1990 – Renault 19
2002 – Renault Laguna II
Fiabilité
En 2012, la fiabilité est bonne. Au classement réputé de l'ADAC pour l'année 2011
(publié en 2012), Renault place ses véhicules dans le Top 10 de chaque catégorie où
il est classé. La Twingo II est même 2e de la catégorie « mini-citadines »,
derrière la Ford Ka. En « petites voitures », les Sandero et Clio III sont
respectivement 4e et 8e et en « voitures moyennes », les Scénic III et Mégane III
sont respectivement 7e et 9e223. De son côté, l'UFC Que Choisir classe la marque
économique de Renault, Dacia, en 1re position, la Sandero et la Twingo II dominant
la catégorie des citadines dans le classement des modèles224.

En 2012, le classement de L'Automobile Magazine (publié en janvier 2013) confirme


ces progrès. La presse comparera le constructeur aux allemands ou japonaise. Dans
leur catégorie, la Twingo et la Mégane sont premières, le Scénic, la Laguna et la
Laguna coupé sont deuxièmes, sur plus de vingt voitures dans chaque catégorie. Seul
l'Espace, vieux de 10 ans est moins bien noté225. Le leadership de Renault et Dacia
a été confirmé par la même étude pour 2014, publiée en 2015.

Activité de lobbying auprès des institutions de l'Union européenne


Renault est inscrit depuis 2008 au registre de transparence des représentants
d'intérêts auprès de la Commission européenne. L'entreprise déclare en 2015 pour
cette activité des dépenses d'un montant compris entre 300 000 et 400 000 euros, et
indique avoir perçu sur la même période des subventions de la part des institutions
de l'Union européenne à hauteur de 3 597 000 euros226.

Notes et références
Notes
La Citroën Xantia fut aussi élue gagnante du trophée en 1994.
Références
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2013.
Dates-clés [archive], sur le site officiel Renault.
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devenu le premier groupe automobile européen en termes de faibles émissions de CO2.
Au cours de l’année 2013, il a été le premier constructeur à passer sous les 115 g
de CO2/km pour les ventes de véhicules particuliers. ».
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techniques.
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ed. Charles Massin, 1992, (ISBN 2-7072-0197-9), (ISBN 978-2-7072-0197-3), p. 1 à 6.
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J'ai visité le musée. De grandes aventures, un petit Avion: le Caudron Simoun.
Jean-Paul REYNAUD. AAMA [5] [archive] « Copie archivée » (version du 13 août 2015
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transport), 1er janvier 2009, Avions Légendaires [6] [archive] ; www.aviastar.org,
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Matthieu Comas et Michel Ledet, Les chasseurs Caudron CR-714 et dérivés, Avions
Hors-série no 11, 2002, p. 18.
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Patrick Fridenson, « Première rencontre entre Louis Renault et Hitler », Renault-
Histoire, juin 1999, p. 8-18.
Les héritiers des collabos se réveillent : c’est un signe des temps [archive],
Robert Créange, Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et
Nantes, non daté
Appel pour la fidélité à l’œuvre de la Libération [archive], Pierre Pranchère et
Marc Lacroix, Association Esprit de Résistance, 6 décembre 2011.
« Laurent Dingli, "Réponse à l'historienne Annie Lacroix-Riz sur son texte « Louis
Renault et "la fabrication de chars pour la Wehrmacht" », avril 2011. Dernière mise
à jour: 22 février 2012 » [archive], sur Le site de Louis Renault, 11 décembre 2014
(consulté le 11 décembre 2014).
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(consulté le 11 décembre 2014).
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et opinion en France, dossier général, juin 1940-juillet 1941, MAE.
Rapport final du Wi V/2, AJ 40, 820, AN. Frais d’occupation et clearing,
Industriels.
Auto Plus 1362, 10 au 17 octobre 2014 - 1964 : La Renault 8 Gordini, la première
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Voir aussi
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Articles connexes
Histoire de l'entreprise Renault
Renault Agriculture
Renault F1 Team
Renault-Nissan
Renault Sport
Renault Trucks
Renault USA
Arquus
Dacia
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Renault Samsung Motors
Technocentre Renault
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Classement mondial des entreprises leader par secteur

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