Correction Serie3 PDF
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SMPC S2 – 2019/2020
TD n◦ 3 d’électricité 1(corrigé)
Exercice I :
1. Réseau 1
Les deux points A et D sont reliés par un fil, donc ils ont le même potentiel, d’où VA = VD .
De même pour B et C on a : VB = VC . Alors on peut dire que :
• La résistance R1 se trouve entre les points A ≡ D et B ≡ C.
• La résistance R2 se trouve entre les points A ≡ D et B ≡ C.
• La résistance R3 se trouve entre les points A ≡ D et B ≡ C.
D’où le circuit du réseau 1 est équivalent à la figure 1 :
)
.L
A≡D
(M
e
R1 R2 R3
qu
B≡C
s i
y
Figure 1:
h
p
Les trois résistances sont soumises à la même différence de potentiel VA − VB = VD − VC ,
e
on déduit alors que les résistances R1 , R2 et R3 sont en parallèle, ainsi on a la résistance
équivalente R qui vérifie :
d1
=
1
+
1
+
1
D’où finalement :
ép R R1 R2 R3
R1 R2 R3
d R=
R1 R2 + R2 R3 + R1 R3
M
2. Réseau 2
S
FS Vue la symétrie du circuit, le courant I qui entre au nœud A sera divisé en deux : I/2
circulera dans chaque résistance r.
Et puisque, d’après toujours la symétrie, les deux résistances r1 doivent être parcourues par
le même courant, alors on doit avoir nécessairement un courant nul dans la résistance r2 . De
même la résistance r2 à droite du circuit est parcourue par un courant nul, d’où on peut les
enlever, et on aura le circuit équivaent sur la figure 2.
On a les résistances de la partie supérieure r, r1 et r sont en série, donc elles sont équivalente
à une résistance R1 = r + r1 + r = 2r + r1 .
De même pour les résistances de la partie inférieure. D’où le circuit est équivalent au montage
1 de la figure 3.
Les deux résistances R1 sont en parallèle, ainsi on a équivalence avec le montage 2 de la
figure 3, d’où la résistance équivalente du circuit 2 est :
R1 R1 R2 R1
R = R1 k R1 = = 1 =
R1 + R1 2R1 2
I/2 r1 I/2 r1
I/2
r 0 0 r r r
A B A B
I/2 r2 r2 ≡
I I/2
I I I
r r
)
r r
I/2
.L
I/2 r1 I/2 r1
Figure 2:
(M
I/2 R1
u e
I
A B
I
≡
I
A
s iq R B
I
h y
p
I/2
R1
Montage 1 Montage 2
d e Figure 3:
ép
d
Exercice II :
1. Un nœud est un point d’interconnexion relié à au moins trois dipôles.
SM
Une branche de circuit est une portion de circuit électrique située entre deux nœuds
consécutifs. Dans une branche les dipôles sont branchés en série.
S
Une maille est l’ensemble de branches formant une boucle fermée en ne passant pas deux
fois par le même nœud.
- ARB contenant R ;
- ARC contenant R ;
- AR1 E1 C contenant le générateur E1 ;
- BRD contenant R ;
- BR2 E2 D contenant le générateur E2 .
I1 R1 R R2
A I3 B I2
I4 I5
R R
C D
E1 E2
)
Figure 4:
I4 I5
s iq
1 R
h
2 y R 3
p
E1 d
C e D
E2
ép Figure 5:
d
SM
2. Rappel : Lois de Kirchhoff
Loi des nœuds : la somme des courants entrants dans un nœud est égale à la somme des
FS
courants sortants de ce nœud.
Loi des mailles : La somme des différences de potentiel aux bornes des éléments constituants
une maille est égale à zéro.
Dans le circuit on a 3 nœuds ce qui permet d’obtenir 2 équations indépendantes.
Au nœud A on a le courant I1 est entrant et les courants I3 et I4 sont sortants d’où on a :
I1 = I3 + I4 (1)
I5 = I2 + I3 (2)
I1 R1 R R2
A I3 B I2
)
UR1 I4 U”R
I5
.L
UR2
1 UR R 2 UR′ R
(M 3
u e
s iq
E1
C
h y D
E2
p
e
Figure 6:
d
• Maille 2 : On choisit le sens horaire comme sens positif (figure 6), donc UR est dans le
ép
sens positif par contre UR′ et U”R sont dans le sens contraire, d’où la loi des mailles :
UR − UR′ − U”R = 0
d
Or on a UR′ = RI5 et U”R = RI3 alors :
D’où on a :
0I2 + R1 I3 + (R1 + R) I4 = E1
I2 + 2I3 − I4 = 0
(R2 + R) I2 + RI3 = E2
(M
e
h i
= −R1 R2 + R + R1 + R R − 2 (R2 + R)
qu
i
s
2
= − 3R1 R2 + 2R1 R + R + 2RR2
On a
E1 R1 R1 + R
h y
p
∆I2 = 0 2 −1 = RE1 − 3R1 + 2R E2
E2 R 0
d
D’où on déduit :
∆I2 3R1 + 2R E2 − RE1
On a
épI2 =
∆
=
3R1 R2 + 2R1 R + R2 + 2RR2
d
0 E1 R1 + R
∆I3 = 1 0 −1 = R1 + R E2 − R2 + R E1
M
R2 + R E2 0
SS
D’où on déduit :
∆I3
R2 + R E1 − R1 + R E2
F
On a
I3 =
0
∆
=
3R1 R2 + 2R1 R + R2 + 2RR2
R1
E1
∆I4 = 1 2 0 = − R + 2R2 E1 − R1 E2
R2 + R R E2
D’où on déduit :
∆I4 R + 2R2 E1 + R1 E2
I4 = =
∆ 3R1 R2 + 2R1 R + R2 + 2RR2
Or on a I1 = I3 + I4 et I5 = I2 + I3 alors on a :
2R + 3R2 E1 − RE2
I1 =
3R1 R2 + 2R1 R + R2 + 2RR2
et
R2 E1 + 2R1 + R E2
I5 =
3R1 R2 + 2R1 R + R2 + 2RR2
I3 = I31 + I32
R1 R R2 R1 R R2
)
A I31 B A I32 B
R R +
.L
R R
(M
E1
C
7.1
D
u
C
e 7.2
D
E2
Figure 7:
s iq
h y
Dans le circuit de la figure (7.1) on a les résistances R et R2 sont en parallèle (car elles
sont soumises à la même différence de potentiel VB − VD ). Donc elles sont équivalentes à la
résistance :
p
RR2
d e
Rk = RkR2 =
R + R2
D’où le circuit (7.1) devient équivalent au circuit de la (figure 8) :
ép I R1 A I31 R
B
d
SM R Rk
FS E1
C D
Figure 8:
Les résistances Rk est R sont parcourues par le même courant, donc elles sont en série
d’où on peut les remplacer par la résistance :
RR2 R R + R2 + RR2 R R + 2R2
R′ = R + Rk = R + = =
R + R2 R + R2 R + R2
D’où le circuit devient (figure 9). Dans le circuit de la figure (9) la résistance R′ et R sont
I R1 A I31
R R′
C
E1
Figure 9:
R1
)
I
.L
I
R′′
(M
E1
C
u e
Figure 10:
s iq
h y
en parallèle, d’où l’équivalence avec le crcuit (figure 10) avec R′′ est donnée par :
RR′ p
R R + 2R2
ép E
2R + 3R
d E1 1 2
I= =
R1 + R′′ R1 2R + 3R2 + R R + 2R2
SM
Et d’après la règle du pont diviseur de courant appliquée au circuit de la figure (9) on a :
FS I31 =
R
R+R ′
I=
R
R(R+2R
R + R+R2 2 )
I=
R + R2
2R + 3R2
I
En remplaçant I on obtient :
R + R2 E1 2R + 3R2
I31 =
2R + 3R2 R 2R + 3R + R R + 2R
1 2 2
D’où finalement :
E1 (R + R2 )
I31 =
3R1 R2 + 2R1 R + R2 + 2RR2
Pour le courant I32 de la figure (7.2) on l’obtient par analogie avec le courant I31 car le circuit
(7.1) est analogue au circuit (7.2), mais à la place de E1 il faut mettre E2 , à la place de R1
il faut mettre R2 et vice versa et il faut multiplier le courant I31 par un signe (-) vu le sens
des deux courants.
D’où on a :
E2 (R + R1 )
I32 = −
3R1 R2 + 2R1 R + R2 + 2RR2
Ainsi on a :
R2 + R E1 − R1 + R E2
I3 = I31 + I32 =
3R1 R2 + 2R1 R + R2 + 2RR2
On trouve bien la même expression trouvée par les lois de Kirchhoff.
4. Sans la branche AB le circuit devient comme tracé sur la figure 11. D’après la loi de
)
i1 R1 A B i2 R2
.L
i1 (VA − VB )à vide
i2
(M
R R
u e
s iq
E1
C
h y D
E2
p
Figure 11:
Pouillet on a :
E1d e E2
ép i1 =
R1 + R
et i2 =
R2 + R
Or
d ETh = VA − VB
à vide
M
Et puisque d’après la loi des mailles dans la maille ACDBA on a :
S
S
VA − VB = Ri1 − Ri2
F
à vide
Alors
E1
h E2 i E1 (R2 + R) − E2 (R1 + R)
ETh =R − =R
R1 + R R2 + R (R1 + R) (R2 + R)
La résistance de Thévenin est donnée par :
R1 A R2
B
R R
C D
)
Figure 12:
D’où
R1 R (R2 + R) + R2 R (R1 + R) .L
RTh =
(R1 + R) (R2 + R)
(M
AB on obtient la figure 13.
u e
En remplaçant le reste du circuit par le générateur de Thévenin et en mettant la branche
s iq
RTh
h y I3
p R
ETh
d e
ép B
d Figure 13:
SM
On a
I3 =
ETh
FS
D’où
RTh + R
R2 + R E1 − R1 + R E2
I3 =
3R1 R2 + 2R1 R + R2 + 2RR2
Exercice III :
1. Les lois de Kirchhoff du circuit de la figure (14) s’écrivent sous la forme :
I1 I2
I
r1 r2
R
E1 E2
Figure 14:
E2 = r2 I2 + R (I1 + I2 )
)
.L
D’où le système :
(r1 + R) I1 + RI2 = E1
(M
RI1 + (r2 + R) I1 = E2
e
qu
i
r +R R
∆ = 1
s
= (r1 + R) (r2 + R) − R2
R r2 + R
D’où
h y
p
∆ = r1 r2 + r1 R + r2 R
Le déterminant lié à I1 est :
E
∆I1 = 1 d e R
= (r2 + R) E1 − RE2
ép E2 r2 + R
Ainsi
d I1 =
∆I1
∆
=
(r2 + R) E1 − RE2
r1 r2 + r1 R + r2 R
M
Le déterminant lié à I2 est :
S
S
r +R E1
∆I2 = 1 = (r1 + R) E2 − RE1
F
Ainsi
R
∆I2
E2
(r1 + R) E2 − RE1
I2 = =
∆ r1 r2 + r1 R + r2 R
D’où on déduit :
r1 E2 + r2 E1
I = I1 + I2 =
r1 r2 + r1 R + r2 R
PG = E2 I2 − r2 I22
(M
Or on a
(r1 + R) E2 − RE1
u
(3 + 10) × 4 − 10 × 2 e
q
I2 = = = 0, 337 A
r1 r2 + r1 R + r2 R
i
3 × 5 + 3 × 10 + 5 × 10
D’où la puissance fournie par le générateur (E2 , r2 ) :
s
h y
PG = 4 × 0, 337 − 5 × 0, 3372 = 0, 78 W
3.2. On a p
(r2 + R) E1 − RE2
I1 =
d
r1 r2 + r1 R + r2 R e
=
(5 + 10) × 2 − 10 × 4
95
= −0, 105 A
On a trouvé I1 < 0 donc le sens réel de I1 est l’opposé de celui choisi. D’où on écrit la
p
puissance PM reçue par le récepteur (E1 , r1 ) sous la forme :
é
d
PM = E1 | I1 | +r1 I12 = 2 × 0, 105 + 3 × 0, 1052 = 0, 243 W
M
3.3.
S
La puissance transformée par le récepteur (E1 , r1 ) est donnée par :
PT = E1 | I1 |= 2 × 0, 105 = 0, 21 W
FS
3.4. La puissance perdue par effet Joule dans tout le circuit est donnée par :
PJ = r1 I12 + r2 I22 + RI 2
Cette puissance dissipée est égale aussi à la différence entre la puissance developpée par le
générateur Pa = E2 I2 et la puissance transformée par le récepteur PT , c’est-à-dire :
PJ = Pa − PT = E2 I2 − E1 | I1 |= 1, 138 W ≃ 1, 14 W
E1 E2 E3
E
R1 R2 R3
I1 I2 I3
Figure 15:
Exercice IV : )
.L
1. Les lois de Kirchhoff du circuit de la figure (15) s’écrivent sous la forme :
u e
E = E1 + R1 I1 ⇒ I1 =
s iq
E − E1
R1
E = −E2 + R2 I2
h y ⇒ I2 =
E + E2
R2
E = −E3 + R3 I3 p ⇒ I3 =
E + E3
A.N
d e R3
I1 = 10−5
p
10+3 10+6
103
= 5 mA ; I2 = 2,2×103
= 5, 9 mA ; I3 = 3,3×103
= 4, 85 mA
d é
I = I1 + I2 + I3 = 15, 75 mA
SM A
FS E
E1 E2
R1 R2
Figure 16:
On a ETh = VA − VB = E.
à vide
Pour la résistance de Thévenin on court-circuite toutes les f.e.m pour avoir le schéma de la
figure 17.
R1 R2
Figure 17:
)
.L
D’où RTh = 0
On met le générateur de Thévenin, qui est ici sans résistance, et on remet la branche
contenant R3 entre AB et on a le circuit (figure 18).
A
(M
u e
q
E3
ETh
R3
s i
h y I3
p B
d e Figure 18:
ép
D’après la loi de Pouillet on trouve :
ETh + E3 E + E3
d I3 =
R3
=
R3
SM
FS