EF-S-O-112-FLORINA Final

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SESSION 2008

UE 112 – DROIT DES SOCIETES


DROIT PENAL
40 rue des Jeûneurs
75002 PARIS

Durée de l’épreuve : 3 heures

Le sujet comporte : 8 pages

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Ce sujet se présente sous la forme suivante :

CAS PRATIQUE : 15 points


Q.C.M. : 5 points

I - CAS PRATIQUE (15 points)

A - AFFAIRE FLORINA (6 points)

La société anonyme FLORINA, constituée en 1995 et ayant un capital social de 35 millions


d’euros, est spécialisée dans le commerce de produits agricoles. Elle a sept filiales. Son siège social
est à Paris, ses entrepôts à Villetaneuse, et elle a un chiffre d’affaires hors taxe consolidé de
7 500 000 euros. M. Damien, ancien exploitant agricole, est président du conseil d’administration
et directeur général de la société anonyme.

Cette société anonyme participe actuellement, avec trois autres sociétés, à la constitution d’une
société à responsabilité limitée dont la dénomination sociale sera « LACTUCA », et dont le capital
social sera de 300 000 euros. La société FLORINA fait un apport en jouissance d’un fonds de
commerce estimé à 100 000 euros. Elle fait également l’apport de ses compétences. Le gérant de la
SARL sera nommé postérieurement à la constitution de la société. M. Damien est candidat à ce
poste, et propose que sa nomination se fasse par consultation par correspondance.

M. Damien considérant que sa rémunération actuelle est insuffisante proposera à la prochaine


assemblée générale ordinaire de la société anonyme FLORINA de fixer sa rémunération de
directeur général et de président du conseil d’administration à 150 000 euros par an (100 000 en
tant que directeur général et 50 000 en tant que président du conseil d’administration). Un membre
du conseil d’administration conteste ce montant qu’il considère comme excessif.

Le conseil d’administration de la société anonyme souhaite proposer à ses actionnaires une


augmentation de capital par apports en numéraire d’un montant de 10 200 000 euros. Afin
d’assurer un vif succès à cette opération, il proposera à l’assemblée générale extraordinaire :

- d’une part, qu’il soit versé de la part des souscripteurs 10% au moins du montant nominal des
actions ;
- d’autre part, que les souscripteurs pourront se contenter de verser un quart de la prime
d’émission.

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TRAVAIL A FAIRE

1) La SARL LACTUCA sera-t-elle propriétaire du fonds de commerce apporté en jouissance par


la société FLORINA ? Si oui, à quelle date ?

En cours de vie sociale, de quel type de garantie sera tenue la société FLORINA envers la
SARL au regard de cet apport ?

2) L’apport de ses compétences fait par la société FLORINA à la constitution de la SARL peut-il
entrer dans la formation du capital social de cette dernière ?

3) La SARL LACTUCA doit-elle, au regard de la loi, avoir un capital social minimum ?

4) Suivant quel procédé le gérant de la SARL peut-il être nommé, alors qu’il n’a pas été nommé
par les associés dans les statuts ? Peut-il notamment être nommé par consultation par
correspondance comme le souhaite M. Damien ?

5) M. Damien peut-il proposer à la prochaine assemblée générale ordinaire de la SA FLORINA de


fixer sa rémunération de directeur général et de président du conseil d’administration à 150 000
euros par an (100 000 en tant que directeur général et 50 000 en tant que président du conseil
d’administration), alors que l’un des membres du conseil d’administration conteste ce montant ?
Ce type de résolution est-il conforme aux dispositions du Code de commerce ?

6) L’assemblée générale extraordinaire de la société anonyme FLORINA pourra-t-elle valablement


décider, afin d’assurer un succès de l’augmentation de capital, que les actionnaires devront
verser 10 % au moins du montant du nominal des actions ?

Est-il possible de n’exiger, lors de cette augmentation de capital, que seulement un quart de la
prime d’émission soit versé ?

B - AFFAIRE SOCIETES ANDROMEDE - LA VOIE LACTEE (4 points)

M. Duchamp est associé commandité et gérant de la société en commandite par actions


ANDROMEDE qui est producteur d’engrais. Etant très occupé par ses fonctions, il donne une
procuration pour une durée de trois mois à Mme Letelier, qui est associé commanditaire, afin
qu’elle le représente et prenne contact avec les fournisseurs de la société ANDROMEDE afin
d’assurer la conclusion des contrats d’approvisionnement de matières premières.

La société par actions simplifiée LA VOIE LACTEE comporte vingt cinq associés, dont quatre
personnes morales. Son président M. Gasparin considère que ces dernières années, il y a eu un
nombre trop important de changement d’actionnaires dans cette société, ce qui bouleverse sa
stabilité, et réfléchit sur la possibilité de soumettre à ses actionnaires une résolution ayant pour
objet d’insérer une clause dans les statuts permettant de maintenir les associés pendant au moins
quelques années.

En mars 2008, les sociétés ANDROMEDE et LA VOIE LACTEE ont adopté un projet de fusion.
La première absorbera la seconde. Mais la société absorbée LA VOIE LACTEE a un passif de
300 000 euros. Après la fusion, la société ANDROMEDE transfèrera son siège social de Lyon à
Paris.

TRAVAIL A FAIRE

1) Quelles sont les conséquences relatives à la procuration donnée par M. Duchamp à Mme
Letelier dans le cadre de la société en commandite par actions ANDROMEDE.

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2) Les actionnaires de la société par actions simplifiée LA VOIE LACTEE peuvent-ils, sur
proposition de leur président, adopter une résolution dont l’objet sera d’insérer une clause dans
les statuts permettant de maintenir les associés dans la SAS pendant au moins quelques années.
A quelle condition de majorité cette clause devra-t-elle être adoptée ?

3) Préciser ce que deviendra le passif de 300 000 euros à la suite de la fusion des sociétés
ANDROMEDE et LA VOIE LACTEE.

4) Quel est l’organe compétent pour décider le transfert du siège social de la société
ANDROMEDE de Lyon à Paris, et à quelles conditions doit-il statuer ?

C - AFFAIRE DUPONTOIS (5 points)

M. Louis Dupontois est à la tête d’une entreprise individuelle spécialisée dans la fabrication de
produits chimiques située à Limoges.

Il a fabriqué, de concert avec Mme Rouligard, du Dextrogilose qui est une substance formellement
interdite tant à la fabrication qu’à la commercialisation en France, et à l’importation, sous peine de
sanctions pénales, qu’il a vendu en tant qu’acide ascorbique.

Pour se séparer de produits hautement polluants, susceptibles de détruire le poisson, M. Legendre,


qui est l’un des vingt cinq salariés de M. Dupontois, les déverse dans la rivière proche de l’usine.
Pourtant M. Dupontois, à la suite d’un premier incident de ce genre, avait, par lettre recommandée
adressée à tous ses salariés, formellement interdit ce genre de pratiques. Le règlement intérieur de
l’entreprise avait, en outre, été modifié en conséquence. M. Legendre bénéficie d’une délégation de
pouvoirs du chef d’entreprise concernant le « recyclage des déchets industriels ».

Mlle Ory qui est salariée de l’entreprise, est la concubine de M. Dupontois depuis trois ans. A la
suite d’une dispute, M. Dupontois prend une nouvelle concubine et surcharge de travail Mlle Ory
afin de la pousser à la faute professionnelle, et lui inflige des brimades et sanctions injustifiées. En
définitive, au terme de six mois de difficultés de ce genre, le chef d’entreprise licencie Mlle Ory.

M. Dupontois ayant des difficultés financières, simule la constitution d’une SARL et commande au
nom de cette pseudo SARL des produits payables à terme à la SA Huguel pour un montant de
5 000 euros. Huit transactions de ce genre sont conclues. Dans un premier temps ces produits sont
payés, mais sont souvent revendus à perte. Le fournisseur est parfaitement rassuré sur le paiement
des lettres de change. Puis, M. Dupontois commande une quantité très importante de produits à la
SA Huguel, toujours payables à terme, d’un montant de 100 000 euros ; il les revend
immédiatement, ne paye pas la lettre de change, et ne contacte plus la SA Huguel.

M. Dupontois est associé avec cinq de ses amis dans une société civile qu’il dirige. Il est, par
ailleurs, directeur général d’une société anonyme. Ayant besoin de 10 000 euros afin de financer
ses vacances avec son épouse au Solia Palace Club, il prélève 5000 euros dans la caisse de chacune
de ces sociétés.

TRAVAIL A FAIRE

1) Qualifier pénalement les rôles respectifs de M. Dupontois et de Mme Rouligard dans la


fabrication du Dextrogilose.

2) A qui incombe la responsabilité pénale résultant du déversement dans la rivière de produits


polluants ?

3) Mlle Ory bénéficie-t-elle d’un ou plusieurs recours face au licenciement dont elle a fait l’objet ?

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4) De quel type d’infraction s’est rendu coupable M. Dupontois à l’égard de la SA Huguel ?

5) Le prélèvement de 5 000 euros qu’effectue M. Dupontois dans la caisse de la société civile et de


la société anonyme est-il répréhensible ?

II - QUESTIONS A CHOIX MULTIPLE (5 points)

Il ne sera admis qu’une seule réponse par QCM

Indiquer distinctement sur votre copie : « Réponse aux QCM » et, par exemple, 1 : a ; 2 : b ; 3 : c.

A - Droit des sociétés et autres groupements d’affaires

1) Lorsqu’un apport d'immeuble en société est effectué, doit-il être publié ?

a) non, car le contrat de société est un contrat synallagmatique aléatoire


b) oui, le cas échéant, à la conservation des hypothèques du lieu du siège social
c) non, car seul le contrat de société doit être publié
d) oui, à la conservation des hypothèques du lieu de la situation de l'immeuble

2) Quelle est la nature juridique de la cession de parts sociales ou d'actions ? :

a) c’est un acte de commerce par accessoire


b) c’est un acte mixte
c) c’est, en principe, un acte civil ; mais elle revêt un caractère commercial si elle a pour objet
et pour effet d'assurer aux acquéreurs le contrôle de la société
d) c’est toujours un acte de commerce par nature

3) Quelle est la sanction encourue en cas d'absence d'accomplissement des formalités de publicité
dans le cadre de la constitution d'une société en nom collectif ? :

a) la société est nulle de droit, sans qu’une décision de justice soit nécessaire
b) la nullité de la société peut, en principe, être demandée par tout intéressé ; mais une
régularisation permet d'échapper à la nullité
c) aucune sanction n'a expressément été prévue par le législateur
d) une amende de 10 000 euros est prévue par l'article L. 224-7 du Code de commerce à
l'encontre des fondateurs

4) Dans le cadre d’une société en nom collectif, la réunion d'une assemblée des associés :

a) est obligatoire pour l'approbation annuelle des comptes et lorsque la réunion a été
demandée par l'un des associés
b) n'est obligatoire que pour l'approbation annuelle des comptes
c) n’est obligatoire que dans les seuls cas de décision d'augmentation de capital ou de
dissolution de la société
d) n'est juridiquement jamais obligatoire, car toutes décisions peuvent être prises par
correspondance

5) Lorsque dans une société en nom collectif l'un des associés décède, que ses héritiers sont
mineurs, et que la société continue, la SNC :

a) doit être transformée dans le délai d'un an, à compter du décès, en société en commandite
dont le mineur devient commanditaire. À défaut, la société est dissoute
b) doit être transformée en société anonyme dans le délai d'un an
c) doit être transformée en société à capital variable dans le délai de six mois
d) doit être transformée en SARL dans le délai d'un an

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6) Lorsqu’il y a une convention réglementée dans le cadre d'une société à responsabilité limitée :

a) l'intéressé concerné par cette convention est tenu de prendre part au vote en assemblée sur
la décision d'approbation de la convention
b) une autorisation expresse et préalable doit être donnée par le gérant
c) le contrôle est, en principe, effectué a posteriori par la collectivité des associés sur rapport
du gérant ou, s'il en existe, du commissaire aux comptes ; en effet dans les SARL il n'existe
pas d'autorisation préalable de la convention comme dans les SA
d) le gérant doit rédiger autant de rapports qu'il existe de conventions

7) En cas de cession de parts sociales d'une société à responsabilité limitée au bénéfice d’un tiers,
la cession :

a) doit être autorisée par les associés statuant à la seule majorité en nombre
b) n'a pas obligatoirement à être autorisée par la collectivité des associés, sauf clause contraire
des statuts
c) doit être autorisée par les associés statuant à la majorité en nombre et représentant au moins
les trois quarts des parts sociales ; mais cette majorité peut être renforcée ou amoindrie par
les statuts
d) doit être autorisée par les associés statuant à la majorité en nombre et représentant au moins
la moitié des parts sociales, à moins que les statuts prévoient une majorité plus forte ;
l'associé cédant peut participer au vote

8) Dans le cadre d’une EURL :

a) le gérant peut être une personne morale contrairement aux SARL pluripersonnelles
b) l'associé unique peut être une personne physique ou une personne morale
c) l'EURL peut avoir pour associé unique une autre EURL
d) l'associé unique ne peut être qu'une personne physique

9) Lorsqu’une société anonyme se constitue, les actions de numéraire :

a) doivent être libérées de la totalité de leur valeur nominale lors de la souscription


b) doivent être souscrites du quart au moins de leur valeur nominale
c) doivent être souscrites de la moitié au moins de leur valeur nominale
d) doivent être libérées de la moitié au moins de leur valeur nominale lors de la souscription

10) Les administrateurs d'une société anonyme doivent être au nombre de :

a) trois au moins et de vingt au plus ; mais en cas de fusion le nombre maximum peut être de
quarante-huit pendant un délai de trois ans
b) sept au moins et de vingt-quatre au plus
c) trois au moins et de dix-huit au plus ; mais en cas de fusion le nombre maximum peut être
de vingt-quatre pendant un délai de trois ans
d) trois au moins et de douze au plus

11) Lorsque dans une société anonyme le nombre des administrateurs devient inférieur au
minimum légal :

a) les administrateurs restants doivent procéder à une cooptation d'un nouvel administrateur
dans les trois mois
b) les administrateurs restants sont tenus de convoquer dans les trois mois une assemblée en
vue de renouveler complètement le conseil
c) la cooptation est facultative
d) les administrateurs restants doivent convoquer immédiatement l'assemblée générale
ordinaire des actionnaires, en vue de compléter l'effectif du conseil

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12) Quels sont les titres de sociétés qui peuvent, au regard de la loi, être au porteur ?

a) les valeurs mobilières admises aux négociations sur un marché réglementé et les actions
des sociétés par actions simplifiées
b) les parts sociales de SARL et les actions
c) les valeurs mobilières admises aux négociations sur un marché réglementé et les actions
des sociétés d'investissement à capital variable (SICAV)
d) les actions de sociétés non admises aux négociations sur un marché réglementé et les
actions des sociétés par actions simplifiées

B - Droit pénal

13) Les infractions pénales sont classées par le Code pénal suivant leur gravité en :

a) contraventions délictuelles et crimes


b) délits et crimes
c) crimes et contraventions
d) crimes, délits et contraventions

14) La prescription de l’action publique est de :

a) un an pour les contraventions


b) deux ans pour les délits
c) cinq ans pour les crimes
d) cinq ans pour tous types d’infractions

15) Une personne physique dirigeant de fait d’une personne morale :

a) est susceptible d’engager la responsabilité pénale de la personne morale tout comme un


dirigeant de droit
b) ne peut, en aucun cas, engager la responsabilité pénale de la personne morale
c) est irresponsable pénalement
d) ne peut engager la responsabilité pénale de la personne morale que s’il est délégataire de
pouvoirs

16) Un actionnaire de société anonyme :

a) ne peut pas se constituer partie civile devant les juridictions répressives dans le cadre d’une
action intentée à l’égard de la personne morale
b) peut se constituer partie civile devant les juridictions répressives dans le cadre d’une action
intentée à l’égard de la personne morale
c) n’est responsable qu’à concurrence de trois fois la fraction du capital qu’il détient dans la
société, des amendes infligées à l’encontre de celle-ci
d) n’est responsable qu’à concurrence de deux fois la fraction du capital qu’il détient dans la
société, des amendes infligées à l’encontre de celle-ci

17) Les peines criminelles encourues par les personnes physiques sont (art. 131-1 du Code pénal) :

a)
1 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de quarante ans au plus ;
2 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de vingt ans au plus ;
3 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de dix ans au plus ;
4 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de cinq ans au plus.
La durée de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à temps est de trois ans au
moins.

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b)
1 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de cinquante ans au plus ;
2 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de quarante ans au plus ;
3 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de trente ans au plus ;
4 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de vingt ans au plus.
La durée de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à temps est de dix ans au
moins.

c)
1 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de soixante ans au plus ;
2 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de vingt cinq ans au plus ;
3 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de vingt ans au plus ;
4 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de dix ans au plus.
La durée de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à temps est de huit ans au
moins.

d)
1 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle à perpétuité ;
2 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de trente ans au plus ;
3 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de vingt ans au plus ;
4 - La réclusion criminelle ou la détention criminelle de quinze ans au plus.
La durée de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à temps est de dix ans au
moins.

18) L’article 431-1 du Code pénal dispose :

a) Le fait d'entraver, d'une manière spontanée et à l'aide d’insultes, l'exercice de la liberté


d'expression, du travail, d'association, de réunion ou de manifestation est puni de deux ans
d'emprisonnement et de 5 000 euros d'amende.
Le fait d'entraver ou de tenter d’entraver, d'une manière concertée ou non et à l'aide de
voies de fait, destructions ou dégradations au sens du présent Code, l'exercice d'une des
libertés visées à l'alinéa précédent est puni de trois ans d'emprisonnement et de 150 000
euros d'amende.
b) Le fait de tenter d'entraver, d'une manière concertée ou non et à l'aide d’abus d’autorité,
l'exercice de la liberté d'expression, du travail, d'association, de réunion ou de
manifestation est puni d'un an d'emprisonnement et de 1 500 euros d'amende.
Le fait d'entraver ou de tenter d’entraver, d'une manière concertée et à l'aide de coups,
violences, voies de fait, destructions ou dégradations au sens du présent Code, l'exercice
d'une des libertés visées à l'alinéa précédent est puni de deux ans d'emprisonnement et de
4 500 euros d'amende.
c) Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de menaces, l'exercice de la liberté
d'expression, du travail, d'association, de réunion ou de manifestation est puni d'un an
d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de coups, violences, voies de fait,
destructions ou dégradations au sens du présent Code, l'exercice d'une des libertés visées à
l'alinéa précédent est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
d) Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de menaces, l'exercice de la liberté
d'expression, ou du travail, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 35 000 euros
d'amende.
Le fait d'entraver, d'une manière concertée ou non et à l'aide de violences, voies de fait, ou
destructions au sens du présent Code, l'exercice d'une des libertés visées à l'alinéa
précédent est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 5 000 euros d'amende.

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19) Un commissaire aux comptes :

a) a l’obligation de révéler au procureur de la République tous les faits délictueux découverts


lors de sa mission légale sous peine de poursuites pénales
b) n’est pas tenu de révéler au procureur de la République les faits délictueux découverts lors
de sa mission légale
c) a l’obligation de révéler au procureur de la République les seuls faits qualifiés crimes
découverts lors de sa mission légale sous peine de poursuites pénales
d) a l’obligation de révéler au procureur de la République les seuls faits contraventionnels
découverts lors de sa mission légale sous peine de poursuites pénales

20) L’article L 442-5 du Code de commerce dispose que :

a) Est puni d'une amende de 15 000 euros le fait par toute personne d'imposer, directement, un
caractère maximal au prix de revente d'un produit ou d'un bien, au prix d'une prestation de
service ou à une marge commerciale
b) Est puni d'une amende de 15 000 euros le fait par toute personne d'imposer, directement ou
indirectement, un caractère minimal au prix de revente d'un produit ou d'un bien, au prix
d'une prestation de service ou à une marge commerciale
c) Est puni d'une amende de 15 000 euros le fait par tout fabricant d'imposer, directement ou
indirectement, un prix de revente d'un produit ou d'un bien
d) Est puni d'une amende de 15 000 euros le fait par toute personne physique d'imposer,
indirectement, un caractère maximal au prix d'une prestation de service ou à une marge
commerciale

ANNEXE

EXTRAITS DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT (Titre III du Livre IV)

Article L 432-2 - Le fait de jeter, déverser ou laisser écouler dans les eaux mentionnées à l'article L. 431-3,
directement ou indirectement, des substances quelconques dont l'action ou les réactions ont détruit le poisson
ou nui à sa nutrition, à sa reproduction ou à sa valeur alimentaire, est puni de deux ans d'emprisonnement et
de 18 000 euros d'amende.

Le tribunal peut, en outre, ordonner la publication d'un extrait du jugement aux frais de l'auteur de
l'infraction dans deux journaux ou plus.

Article L 431-3 - Le présent titre s'applique à tous les cours d'eau, canaux, ruisseaux et plans d'eau, à
l'exception de ceux visés aux articles L. 431-4, L. 431-6 et L. 431-7.

Dans les cours d'eau et canaux affluant à la mer, le présent titre s'applique en amont de la limite de la salure
des eaux.

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