Objectif Developpement
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Objectif Développement 18
Le billet des représentants français
au sein des institutions financières internationales et de l’ONU
Une publication bimestrielle de la DG Trésor
réalisée en partenariat avec Business France et Medef International
DG Trésor
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www.banquemondiale.org
www.iadb.org
Focus : 2019 : un bilan une nouvelle fois conforme aux attentes dans une
région plus troublée et incertaine
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La croissance de la région est restée très inférieure à celle des années précédentes
avec 0,1% en 2019 à comparer à 1,1% en 2018 et 1,2% en 2017. Elle a particulièrement
souffert des faibles performances de ses principaux pays : le Brésil (0,9%), le
Mexique (0,4%) et l’Argentine (-3,1%), alors que la crise économique et sociale au
Venezuela s’est encore aggravée et continue de se traduire par une émigration
massive (près de 5 millions d’émigrés à la fin 2019) vers les pays voisins ou les plus
attractifs au plan économique, créant à ceux-ci des difficultés budgétaires et
d’intégration sociale. En outre, des pays comme la Colombie, l’Équateur et le Chili
ont connu des mouvements sociaux d’ampleur liés à des réformes impactant le
pouvoir d’achat ou aux inégalités persistantes et les situations politiques en
Bolivie et en Argentine alimentent les incertitudes. Dans ce contexte, les
interventions contra cycliques du groupe BID ont été particulièrement attendues
et bienvenues.
L’activité du groupe est ainsi restée soutenue en 2019 et en ligne avec ses
prévisions. Les prêts souverains approuvés ont été au nombre de 106 (contre 96
en 2018) pour un volume total de 11,3 Md USD, dont 5,9 Md USD en crédits
d’investissement, 4,9 Md USD en prêts de politiques publiques et 500 MUSD en
prêts spéciaux de développement (ces trois catégories étant à comparer
respectivement avec 8,5Md USD, 4,6 Md USD et 100 MUSD en 2018).
43,7% des crédits ont été approuvés en faveur des pays les moins développés
(dits C&D à la BID) contre 39,3% en 2018 et un objectif de 40%. Les décaissements
ont affiché un retrait par rapport à l’année précédente avec 8,8 Md USD, à
comparer aux 9,9 Md USD de l’an dernier. Le portefeuille souverain actif approuvé
atteint 53,9 Md USD, en léger retrait par rapport à 2018.
BID Lab, qui finance de petits projets innovants et à haut risque, a de son côté
approuvé 62 projets pour un total de 83,4 MUSD, globalement en ligne avec ses
prévisions. Ces projets seront réalisés à 55% dans les pays des catégories C&D.
Le portefeuille actif de BID Lab atteint 550 MUSD, correspondant à 405
opérations.
Les approbations de BID Invest avec le secteur privé ont, elles, connu une forte
hausse, bien au-delà des 3,7 Md USD prévus pour 2019 et réalisés en 2018, en
atteignant 4,7 Md USD. 43% du montant total des projets approuvés porte sur les
pays C&D, dont 6,3% dans les petits pays ou insulaires. À fin 2019 le portefeuille
géré par BID Invest s’établit à 12,2 Md USD, y compris les fonds tiers mobilisés.
La contribution du groupe BID au financement de l’atténuation et de l’adaptation
au changement climatique a pratiquement atteint son objectif de 30% (avec 29,7%
en 2019), avec 46% pour BID Lab et 26% pour BID Invest.
La notation AAA de la BID par Standard & Poor’s, sur laquelle est fondée le modèle
financier de la banque, a été confirmée et même renforcée au tout début 2019,
conférant une capacité de prêt bien au-delà des montants actuels. Néanmoins, au
vu des incertitudes qui caractérisent la région, le volume de prêts non
concessionnels pour 2020 reste fixé à 11,9 Md USD. Les approbations de
financements de long terme au secteur privé sont, elles, attendues quasiment
stables, à 3,5 Md USD, afin de conserver une adéquation de capital suffisante à 5
ans.
📰 Agenda
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www.adb.org
Pierre-Emmanuel BELUCHE, Administrateur pour la France
Anna AUSTRIA, conseillère marchés, Business France
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Le plan décline notamment l'objectif fixé par la Stratégie 2030 de voir les
opérations avec le secteur privé représenter un tiers de l'activité de la Banque à
horizon 2024.
www.ebrd.com
Alain BEAUVILLARD, Administrateur suppléant
En 2019, la BERD a investi 4.6 milliards d’euros, soit 46% du montant total de ses
investissements, dans des projets relatifs à l’économie verte. Avec ce montant, la
BERD atteint son niveau d’investissements le plus important dans ce domaine et
dépasse l’objectif de 40% de part d’investissements réalisés dans le financement
de l’économie verte, fixé lors de l’accord de Paris en 2015. À ce jour, la BERD a
financé plus de 1 900 projets pour un montant cumulé de 34 milliards d’euros dans
le domaine de l’économie verte. Au-delà du financement de projets, la BERD a
également lancé plusieurs initiatives phares dont le soutien au développement de
villes durables (EBRD Green Cities), les co-investissements avec le Fonds Vert
(Green Climate Fund) et la collaboration renforcée avec les autres banques
multilatérales de développement, notamment dans le cadre de la préparation de
la COP25 qui s’est tenue fin 2019 à Madrid. La poursuite des engagements de la
BERD dans le domaine de l’économie verte sera l’un des axes prioritaires du plan
stratégique quinquennal pour la période 2021-2025 qui est actuellement en cours
de préparation.
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Publication du rapport sur l’activité des prises de participation dans les pays
d’opérations de la BERD
www.rpfrance.eu
Roger DEL RIO, chef du Pôle Entreprises et Coopération (PEC) à la
Représentation Permanente auprès de l’UE
Elle a rappelé les 6 axes politiques qui sous-tendront l’action de cette nouvelle
Commission pour les 5 années à venir :
- Un pacte vert européen (Green deal)
- Une économie au service des personnes
- Une Europe adaptée à l’ère numérique
- Protéger notre mode de vie européen
- Une Europe plus forte sur la scène internationale
- Un nouvel élan pour la démocratie européenne
Ces axes avaient été développés dans le document d’orientations politiques dans
lequel Ursula von der Leyen, alors candidate, exprimait son programme pour
l’Europe (Une Union plus ambitieuse - Mon programme pour l'Europe )
Lors du vote de cette séance du Parlement, les députés européens ont approuvé
à une large majorité (461 voix pour, 157 contre et 89 abstentions) la composition
de la Commission « Von der Leyen » qui a pris ses fonctions le 1er décembre 2019.
Sans tarder la Commission s’est mise au travail et notamment dans le domaine des
relations internationales.
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La Présidente von der Leyen a consacré son premier déplacement hors d’Europe
à l’Afrique.
Dès le 7 décembre, accompagnée de Jutta Urpilainen, Commissaire chargée des
partenariats internationaux, ainsi que de Koen Vervaeke, directeur Afrique au
service européen d’action extérieure (SEAE), elle s’est rendue à Addis Abeba
pour, d’une part, une rencontre avec le Président de l’Union Africaine (UA),
Moussa Faki, et, d’autre part, des entretins avec le Premier ministre éthiopien
Abiy Ahmed et la Présidente de la République Sahle-Worke Zewde.
Ce déplacement se veut un signal fort envoyé par l’Europe à l’Afrique, la
Présidente rappelant que le continent africain, qui héberge les économies au plus
fort développement, présente une ambition et des aspirations immenses pour le
futur, mais également des besoins tout aussi immenses.
Les relations Afrique – Europe seront ponctuées par plusieurs rendez-vous en
2020 :
27 février : rencontre Commission à Commission à Addis Abeba,
Fin du premier trimestre : réunion ministérielle UA-UE,
Octobre 2020 : Sommet UA-UE à Bruxelles.
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AGENDA
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