ETUDE - HYDRAULIQUE V1K82+350 - V1K100+000 (Ind.F3) - ALI-PBR PDF
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Maître d’Ouvrage
Maître d’œuvre
Entreprise
A 4 6 2 C C O 1 0 1 0 1 2 1 2 2 0 4 6 0 1 0 2 F 3
Type
Code Projet Emetteur Phase Lot Discipline document N° document Indice
C3 28/05/12 ZHANG J.S. JIANG R.G. JIANG R.G. Suite réception FV MOE
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Pilote :
MAM Le Directeur de Projet,
Jean-François AUDET
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SOMMAIRE
1. OBJET...............................................................................................................................................................................5
8. ETUDE HYDRAULIQUE DES OUVRAGES D’ART SUR L’OUED DJER ET L’OUED ZEBOUDJ ...............................27
8.1 GENERALITES ..........................................................................................................................................................27
8.2 METHODOLOGIE ET RESULTATS.................................................................................................................................27
8.2.1 Méthodologie ................................................................................................................................................27
8.2.2 Résultats ......................................................................................................................................................29
8.3 CALCUL HYDRAULIQUE DU PONT AU V1K83+040 .......................................................................................................29
8.3.1 Modélisation dans l’état actuel .....................................................................................................................29
8.3.2 Modélisation avec le futur pont ....................................................................................................................31
8.3.3 Conclusions sur le dimensionnement du pont .............................................................................................33
8.3.4 Affouillements et protections ........................................................................................................................34
8.4 CALCUL HYDRAULIQUE DES PONTS AUX V1K88+407 ET V1K88+785 .........................................................................37
8.4.1 Modélisation dans l’état actuel .....................................................................................................................37
8.4.2 Modélisation avec les futurs ponts ...............................................................................................................39
8.4.3 Conclusions sur le dimensionnement des ponts ..........................................................................................40
8.4.4 Affouillements et protections ........................................................................................................................41
8.5 CALCUL HYDRAULIQUE DU PONT AU V1K92+430 .......................................................................................................49
8.5.1 Modélisation dans l’état actuel .....................................................................................................................49
8.5.2 Modélisation avec le futur pont ....................................................................................................................51
8.5.3 Conclusions sur le dimensionnement du pont .............................................................................................52
8.5.4 Affouillements et protections : ......................................................................................................................53
ANNEXE
1. OBJET
La présente note constitue la note de calcul hydraulique justificatif de l’ensemble des ouvrages du projet
d’exécution de Travaux de Doublement de la Voie avec Rectification du Tracé entre les Gares
d’El Affroun et Khémis-Miliana (55 kms), ouvrages localisés entre la section V1K82+350 à
V1K100+000.
Ce document porte essentiellement sur la justification des ouvrages hydrauliques de traverser (buses et
dalots) ainsi que l’étude hydraulique des OA (OA83+040 / OA88+407 / OA88+785 / OA92+430) ; l’étude
de protection des berges des cours d’eau et des ouvrages d’arts complémentaires (OA90 et OA91)
feront l’objet d’un dossier disjoint.
2. DOCUMENTS DE REFERENCE
Les documents suivant sont utilisés pour l’élaboration de cette note et sont nécessaires à la conception
des aménagements :
− Référentiel technique pour la réalisation des LGV (IN3278). Partie Génie Civil – Tomme III LGV
« voyageur ». Hydraulique et drainage. Edition du 01/02/2006.
− De petits ouvrages constitués d’un conduit (buse circulaire ou tuyau rectangulaire), de têtes
d’extrémités, d’un lit de pose et d’un remblai contigu au conduit.
Outre leur rôle hydraulique de transit d’eau à la traversée sous plateforme, ces ouvrages peuvent servir
de :
− Rétablissement de voiries (cas notamment d’ouvrages d’art à fonction hydraulique) ;
− Galerie technique pour le passage de canalisation d’irrigation ;
− Passage pour piéton ;
− Passage pour animaux.
L’étude hydrologique élaborée par le BET de l’entreprise a permis de quantifier les débits de crues
attendus tout au long du tracé. Ces débits seront pris en compte pour le dimensionnement des points
de passage du tracé sur les courts d’eau (ouvrages de traversée) mais aussi pour l’aménagement des
protections des berges.
Le débit de projet, débit pris en compte pour les calculs hydrauliques et le dimensionnement des
ouvrages, est le débit centennal (Q100) ou un débit historique (Qhistorique) supérieur s’il est connu.
Comme indiqué au chapitre 4, le débit de projet est déduit de l’étude hydrologique tenant compte de
l’étendu et des caractéristiques du bassin versant mais aussi de l’intensité des pluies et du coefficiet de
ruissellement.
A titre de vérification, certains débits obtenus ont fait l’objet d’une vérification avec les sections
d’ouvrages hydrauliques existants dans ce secteur, d’autant plus que l’enquête menée auprès des
riverains indique que ces ouvrages n’ont jamais été débordés (aussi la section de ces ouvrages
constitue la section plafond de l’ouvrage projeté).
Les hauteurs hn (hauteur normal) et hc (hauteur critique) sont déduites des abaques présentés sur la
Figure 2 en fonction du débit Q (m3/s), de la rugosité du terrain K, de la pente du fond du lit (m/m), de la
largeur du fond du lit l (m) et de sa profondeur h (m), ainsi que de la pente des berges m (m = cotg α).
6.1 V1K82+425
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-3,0m × 3,5m substantiellement en bon état ; le canal est de forme U,
(cf. Photo 1)
6.2 V1K83+040
Il s’agit d’un pont métallique en T de 1-36,0m (cf. Photo 2). Cet ouvrage semble être en bon état
général.
6.3 V1K83+235
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 2,0m. La sortie gauche relie le canal en trapèze rejoignant lui
même les dalots de la RN4, sans avoir trouvé les têtes (cf. Photo 3).
6.4 V1K83+910
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 0,8m (cf. Photo 4). Le mur en tête d’ouvrage est gravement
endommagé ; le canal gauche est assez abrupt, avec des tracés évidents d’affouillement.
6.5 V1K84+466
Il s’agit d’un pont à poutre en T de 1-6,0m × 5,0m (cf. Photo 5). Cet ouvrage est fortement endommagé.
6.6 V1K84+779
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 1,5m (cf. Photo 6). Cet ouvrage est fortement envasé ; il ne
reste que 0,3 m de gabarit.
6.7 V1K85+025
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 1,5m (cf. Photo 7). Cet ouvrage est en bon état général. La
sortie aval est liée par un canal 0,5 × 0,5m bien droit.
6.8 V1K85+368
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 1,5m (cf. Photo 8). Cet ouvrage est en bon état général. La
sortie aval est liée par un canal 0,5 × 0,5m bien droit.
6.9 V1K85+666
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-3,0m × 5,0m (cf. Photo 9). Cet ouvrage présente des fissures et
suintement d’eau sur la voûte. On relève également un affouillement important en sortie aval du dalot.
L’ouvrage est protégé par des gabions.
6.10 V1K86+208
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-2,0m × 2,0m (cf. Photo 10). Cet ouvrage est fortement envasé et ne
reste que 1 m pour le gabarit. La pente longitudinale du canal est douce.
6.11 V1K86+532
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 1,0m (cf. Photo 11). Cet ouvrage est fortement envasé et ne
reste que 0,5 m pour le gabarit.
6.12 V1K86+941
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,7m × 2,5m (cf. Photo 12). Cet ouvrage est mis en évidence avec un
affouillement important en sortie aval ; les murs en retour sont également fortement endommagés. Le
canal coté aval est protégé par des gabions.
6.13 V1K87+176
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,5m × 3,0m (cf. Photo 13). Cet ouvrage est lié, coté droit, au dalot de
l’autoroute ; on y retrouve d’ailleurs un puits (regard). Coté gauche, la tête de l’ouvrage, fortement
endommagée, est protégée par gabion.
6.14 V1K87+646
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 3,0m (cf. Photo 14). Cet ouvrage de chemin de fer se situe au
PK87+655. L’ouvrage, coté gauche, est lié par un canal en trapèze. Il sera préférable de mettre cet
ouvrage au PK87+646 pour que les deux côtés puissent connecter le canal original.
6.15 V1K88+193
Il s’agit d’un ouvrage conçu à deux niveaux (cf. Photo 15) : l’étage supérieur 1-4,0m × 4,0m sert de
passage aux véhicules (PRA), l’étage inférieur 1 × 5,0m × 1,5m sert à l’assainissement (aqueduc
voûté). Le fond de cet ouvrage ferroviaire est très affouillé. La présente conception à l’intention de
séparer la circulation et l’assainissement, en tenant compte uniquement de l’assainissement sans la
circulation.
6.16 V1K90+686
Il est prévu au niveau de la gare un aqueduc vouté de 1-1,5m × 1,5m permettant la traversée
d’écoulement de la route amont (cf. Photo 16).
6.17 V1K91+110
On relève dans ce secteur le passage, coté amont, de certaines sources qui coulent dans le ruisseau
bien droit au PK91+124 (cf. Photo 17).
6.18 V1K91+455
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,5m × 2,0m à la route en amont, avec des conduites d’eau à
l’intérieur (cf. Photo 18). Le canal est assez large (3 m au fond).
6.19 V1K92+430
Il s’agit d’un pont à poutre métallique en T de 1-26,0m (cf. Photo 21). Compte tenu du nouveau tracé,
cet ouvrage sera totalement abandonné et remplacé par un ouvrage localisé à 20 m environ plus au
sud. On notera que les faibles signes d’affouillement au droit des appuis de cet ouvrage.
6.20 V1K93+404
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-6,0m × 4,0m (cf. Photo 20). Cet ouvrage est fortement endommagé.
6.21 V1K93+920
On relève dans ce secteur un dalot pour la route en service (mais aucun dalot n’est prévu pour le
chemin de fer). Prévoir dans ce cas un dalot pour la voie ferrée.
6.22 V1K94+994
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-8,0m × 5,0m (cf. Photo 21). Cet ouvrage, d’un bon état général, est
connecté en amont à un cadre de 1-3,5m × 3,0m permettant la traversée hydraulique sous la RN.
6.23 V1K95+748
Il s’agit d’un ouvrage cadre de traversé. On relève une forte végétation dans le canal dont les
dimensions sont de 5 m de large et 4 m de profondeur (cf. Photo 22).
6.24 V1K96+152
Il s’agit d’un pont à poutre métallique en T de 1-26,0m (cf. Photo 23). Cet ouvrage se trouve dans un
état général moyen. Les appuis présentent de faibles affouillements. Compte tenu du projet dans ce
secteur, cet ouvrage sera remplacé par un ouvrage cadre.
6.25 V1K96+667
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,5m × 1,5m (cf. Photo 24). L’ouvrage est fortement envasé ; il ne
reste que 0,5m de gabarit. Des rails de renforcement sont relevés en amont de la tête coté droit (mis en
place probablement pour protéger cette tête contre la crue).
6.26 V1K97+152
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-7,0m × 4,0m (cf. Photo 25). Cet ouvrage est dans un bon état général.
Il se trouve dans la gare ; on relève le passage d’une conduite d’eau par cet ouvrage.
6.27 V1K98+268
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 1,5m (cf. Photo 26). Le thalweg n’est pas évident à cet endroit.
6.28 V1K98+816
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 1,5m (cf. Photo 27). Cet ouvrage est fortement envasé ; il ne
reste que 0,5m de gabarit.
6.29 V1K99+270
Un ouvrage cadre de 1-1,5m × 1,15m est prévu en terrain bas pour le fossé du V1K99+270 et la piste à
coté.
6.30 V1K99+813
Il s’agit d’un aqueduc voûté de 1-1,0m × 2,0m (cf. Photo 28). Cet ouvrage est dans un état général
moyen. Le ravin original est en forme de V, et l’axe du thalweg se situe vers le PK99+810 avec un petit
angle d’inclinaison.
6.31 Synthèses
Selon les débits calculés et les enquêtes effectués sur site, les diamètres des ouvrages ont été définis
de façon préliminaire. La synthèse des données est récapitulée dans le Tableau 1.
Angle Débit
PK ligne Nombre-
N° devant à projeté Dalot existant Remarque
gauche largeur×hauteur
droit(°) (m³/s)
1-3,0×3,5m
1 V1K82+425 1-3,0×3,0m Cadre 90 14.6 A bâtir
Aqueduc voûté
1-1,0×2,0m
2 V1K83+235 1-2,0×2,0m Cadre 60 7.1 A démolir et rallonger
Aqueduc voûté
1-1,0×0,8m A démolir et bâtir de
3 V1K83+910 1-2,0×2,0m Cadre 90 5.6
Aqueduc voûté nouveau
1-6×5m Petit pont de
4 V1K84+466 1-5,0×4,0m Cadre 70 27 A bâtir
poutre en T
1-1,0×1,5m A démolir et bâtir de
5 V1K84+779 1-2,0×2,0m Cadre 90 5.6
Aqueduc voûté nouveau
1-1,0×1,5m A démolir et bâtir de
6 V1K85+025 1-1,5m Buse 90 3.3
Aqueduc voûté nouveau
1-1,0×1,5m A démolir et bâtir de
7 V1K85+368 1-1,5m Buse 90 2.7
Aqueduc voûté nouveau
1-3,0×5,0m A démolir et bâtir de
8 V1K85+666 1-4,0×3,5m Cadre 90 17.8
Aqueduc voûté nouveau
1-2,0×2,0m A démolir et bâtir de
9 V1K86+208 1-3,0×2,0m Cadre 90 9.5
Aqueduc voûté nouveau
1-1,0×1,0m A démolir et bâtir de
10 V1K86+532 1-1,5m Buse 90 2.6
Aqueduc voûté nouveau
1-1,7×2,5m A démolir et bâtir de
11 V1K86+941 1-2,0×2,0m Cadre 90 8.8
Aqueduc voûté nouveau
1-1,5×3,0m
12 V1K87+176 1-2,0×3,0m Cadre 90 9.4 A démolir et rallonger
Aqueduc voûté
1-1,0m A démolir et bâtir de
13 V1K87+646 1-1,5m Buse 90 2.6
Aqueduc voûté nouveau
1-5×1,5m A démolir et bâtir de
14 V1K88+193 1-5,0×3,0m Cadre 95 25.2
Aqueduc voûté nouveau
15 V1K90+686 1-2,0×2,0m Cadre 90 5.2 A bâtir
Comme indiqué ci avant, les pentes des ouvrages présentés dans ce tableau restent indicatives ; elles
pourront être ajustées lors de l’établissement des plans d’exécution au cas par cas.
Cet ajustement concernera aussi les aménagements de protection en amont et en aval des ouvrages et
les protections des berges des talwegs.
8.1 Généralités
Dans le secteur entre le tunnel Ramdane et le tunnel Ganntas, le tracé du projet traverse plusieurs fois
les principaux Oued de la région et tout particulièrement Oued Djer et Oued Zeboudj en amont du
confluent avec l’Oued Hammam Righa.
La présente note traite les ouvrages localisés respectivement aux V1K83+040, V1K88+407,
V1K88+785, V1K92+430. Les deux ouvrages complémentaires (V1K90+560 et V1K91+317) feront
l’objet d’une note disjointe après approbation du tracé dans ce secteur par le Maître d’œuvre.
8.2.1 Méthodologie
− Vérifier le bon dimensionnement hydraulique des ponts projetés pour rétablir l’écoulement
des oueds.
− Dimensionner les éventuelles protections nécessaires pour protéger les appuis des ouvrages,
les remblais, ainsi que les dispositifs d’entonnement, et/ou de raccordement, à des structures
ou des protections de berge existantes.
Pour atteindre ces objectifs, il a été procédé à la modélisation des écoulements selon les hypothèses
suivantes :
− Mise en œuvre du logiciel HEC-RAS, de l’US Corps Army of Engineers, en régime permanent.
− Condition limite en aval, le régime d’écoulement étant fluvial, fournie par la hauteur normale
calculée pour la pente moyenne locale de l’oued.
− Condition limite en amont constituée de deux débits : d’abord le débit centennal (Q100) fourni
par l’étude hydrologique, puis le débit d’une crue de vérification fixé à 1,5 fois le débit
centennal. La prise en compte d’un tel débit est une pratique courante lors des études
d’infrastructures en France (autoroutes, LGV, etc.). Elle apporte une sécurité en testant le
comportement de l’ouvrage lors d’une crue supérieure à la crue centennale, ou en corrigeant
une éventuelle sous-estimation de celle-ci (du fait d’une faible durée d’observations par
exemple). Il est à noter qu’une grande crue est survenue en 1968 et que son niveau est à priori
nettement supérieur à celui de la crue centennale simulée.
− Les simulations, menées pour chacun des débits ci-dessus, considèrent successivement l’état
actuel (sans le projet) puis l’état futur intégrant le projet (pont et éventuellement les remblais).
Ainsi les incidences des projets sont clairement identifiées.
− La validation des ouvrages, sur le strict plan hydraulique, est basée sur l’éventuel impact du
remous généré, et surtout sur le tirant d’air dégagé pour les flottants. A priori, une valeur d’au
moins 1 m est souhaitée en crue centennale alors que pour la crue de vérification, une valeur
moindre peut être acceptée. D’ailleurs, l’enquête menée sur les sites montre l’absence quasi-
totale de grands arbres dans le lit des oueds occupés par une végétation arbustive.
Outre la vérification du bon dimensionnement des ouvrages, la modélisation fournit les paramètres
nécessaires (hauteurs d’eau et vitesses) à la détermination des affouillements et au
dimensionnement des éventuelles protections. Ces évaluations et dimensionnements sont menés
avec les méthodes et données suivantes :
− Prise en compte des méthodes préconisées par le SETRA (Guide technique : Cours d’eau et
ponts de juillet 2007) dont des extraits sont fournis en Annexe 1.
− Utilisation des résultats fournis par les sondages réalisés. Ceux-ci montrent que la couche de
sédiments charriés par les oueds n’a qu’une profondeur de quelques mètres. Or, il est à noter
que les calculs d’affouillements, sous-tendus par les formules utilisées, n’ont de sens que dans
le cas où les matériaux granulaires sont charriés par les oueds. Pour ces matériaux granulaires,
les données granulométriques sont partielles.
Sur l’oued Djer, en aval de la confluence entre l’oued Hammam Righa et l’oued Zeboudj, on
retient : d50 = 30 mm et d90 = 80 à 100 mm (essai n°209 du 07/07/2010 sur le site du pont au
PK 75+138). Ces valeurs sont, à priori, cohérentes avec les observations faites sur les sites.
Pour l’oued Zeboudj, on aurait des valeurs plus faibles : d50 = 2 mm et d90 = 20 mm (essai
n°841 du 10/03/2011 sur le site du pont au PK 92+430).
− Par sécurité, le dimensionnement des protections éventuelles prend en compte les vitesses
relatives à la crue de vérification, alors que le calage des parties supérieures de ces protections
est basée sur la crue centennale, plus un mètre de revanche.
− Deux variantes des protections sont proposées : celle relative au projet actuel de fondations sur
pieux profonds et celle de l’APD où les fondations étaient prévues sur semelle.
Réf : A462-CCO-101-01-212-204-60102-F3 Page 28/88
GROUPEMENT
CCECC-OZGUN
Travaux de Doublement de la Voie avec Rectification du Tracé entre les Gares d’El Affroun et Khémis
8.2.2 Résultats
− Le bon dimensionnement des quatre ouvrages est vérifié : le tirant d’air est toujours supérieur à
1 m, y compris pour le débit de la crue de vérification.
− Les fondations sur pieux profonds, calculés pour une profondeur d’affouillement, impliquent des
ouvrages stables en présence de ces affouillements. Dans ces conditions, des dispositifs de
protection ne sont pas totalement indispensables pour les piles ; de telles protections sont
cependant proposées pour assurer la pérennité de l’environnement des ouvrages. Cependant,
pour les culées, où les quarts de cône et les remblais sont vulnérables vis-à-vis des
affouillements, des protections sont indispensables. Des dispositifs d’entonnement sont
également préconisés.
Le modèle est constitué de 14 profils en travers implantés selon la Figure 3. Les paramètres spécifiques
à cette modélisation sont :
Les lignes d’eau obtenues sont fournies ci-après (cf. Figure 4 et Figure 5). On observe que la ligne
d’eau réputée centennale coïncide avec deux repères de crue relevés en amont du pont (189.72 au
profil 8 et environ 190 au profil 9). Or ces repères correspondent à priori à une crue récente
relativement fréquente.
A l’inverse, la ligne d’eau de la crue de vérification se situe environ 2 m au-dessus des repères. Le
remous engendré par le pont est important, respectivement de 1.03 m et de 1.39 m.
Figure 4 : Modèle du pont 83+040 : Ligne d’eau en cas – Cas d’une crue centennale (état actuel)
Figure 5 : Modèle du pont 83+040 : Ligne d’eau – Cas d’une crue de vérification (état actuel)
Le pont projeté, d’une ouverture égale à celle du pont actuel, soit environ 34 m, est intégré dans le
modèle. Les nouvelles lignes d’eau sont données ci-après (cf. Figure 6 et Figure 7).
Figure 6 : Modèle du pont 83+040 : Ligne d’eau – Cas d’une crue centennale (état futur)
Figure 7 : Modèle du pont 83+040 : Ligne d’eau – Cas d’une crue de vérification (état futur)
Le Tableau 3 fournit les incidences du projet sur les lignes d’eau. Les remous engendrés par le
nouveau pont sont importants (respectivement 0.63 m et 0.78 m) quoique inférieurs à ceux du pont
existant. Les exhaussements s’amortissent rapidement et ne posent aucun problème dans ce lit
encaissé.
Le tirant d’air est respectivement de 4.1 m et de 3.09 m pour les deux crues simulées.
En effet on a :
− Niveau de crue : 189.10
− Débit : 436 m3/s
− Hauteur d’eau : 4.45 m
− Section mouillée : 34.5 x 4.45 = 153.5 m2
− Vitesse moyenne : 2.84 m/s
− q = 436/34.5 = 12.64 m3/s
− q2/3 = 5.42
− d1/6 = (0.03)0.167 = 0.557
− Hauteur fournissant le niveau d’affouillement : 0.73 x 5.42/0.557 = 7.11 m
− Cote de fond affouillé : 189.10 – 7.11 = 181.99 m # 182 m
L’élévation du pont présenté sur la Figure 8 montre que, pour cette cote, le substratum marneux est
atteint : 183.58 en rive droite et 181.90 en rive gauche. En tenant compte d’un affouillement de 1.0 m
dans les marnes, on obtient les cotes affouillables définitives suivantes :
Culée de rive droite : 183.58 – 1.0 = 182.58 m
Culée de rive gauche : 181.90 – 1.0 = 180.90 m
Les quarts de cône et les remblais nécessitent impérativement une protection. Le dessin, et les
caractéristiques de cette protection, sont fournis par la Figure 9. L’enrochement nominal de 80 cm
correspond à une vitesse critique de 6 m/s sur fond plat et de 4.3 m/s sur talus de pente 3H/2V. Les
vitesses moyennes sont de :
En aval du pont : 3.08 m/s, soit un coefficient multiplicateur de 1.4
Sous le pont : 3.54 m/s, soit un coefficient multiplicateur de 1.7
En amont, les culées du pont actuel sont supposées être conservées. Dans ce cas, un petit « mur » en
gabions est conseillé entre les culées des deux ouvrages pour éviter les tourbillons. Si les culées du
pont actuel devaient être démolies, la protection du quart de cône devrait être poursuivie en amont
jusqu’à la cote 192.
En rive gauche aval, il est conseillé de raccorder la protection du pont à la protection existante du talus
de rive gauche.
Un modèle unique est réalisé pour ces deux ouvrages proches. Le détail des données et des calculs est
présenté en annexe 3.
Figure 10 : Modèle des ponts aux V1K88+407 et V1K88+785 : Implantation des profils en travers
Les lignes d’eau obtenues sont fournies sur la Figure 11 et la Figure 12. On observe que la ligne d’eau
réputée centennale est située environ 1,45 m en dessous du repère de crue relevé au profil 16 (232.36).
Or ce repère correspond à la crue de 1968 dont on a retrouvé la mémoire auprès de plusieurs riverains
de l’oued (en 1971 la crue n’était que 40 cm environ en dessous de celle de 1968). A l’inverse la ligne
d’eau de la crue de vérification se situe un peu en dessous du repère et, donc, s’approche des niveaux
atteints par cette crue.
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Figure 11 : Modèle des ponts 88+407 et 88+785. Ligne d’eau – Cas d’une Crue centennale (état actuel)
Figure 12 : Modèle des ponts 88+407 et 88+785. Ligne d’eau – cas d’une crue de vérification
(état actuel)
Les ponts projetés, qui sont en fait des viaducs très biais, comportant chacun 5 travées de 37,1 m, sont,
ainsi que les remblais d’accès, intégrés dans le modèle. Par sécurité, des embâcles ont été pris en
compte sur chacune des piles. Les nouvelles lignes d’eau sont présentées sur la Figure 13 et sur
la Figure 14
Figure 13 : Modèle des ponts 88+407 et 88+785. Ligne d’eau – Cas d’une crue centennale (état futur)
Figure 14 : Modèle des ponts 88+407 et 88+785. Ligne d’eau – cas d’une crue de vérification (état futur)
Le Tableau 4 fournit les incidences du projet sur les lignes d’eau. Les exhaussements engendrés par le
projet sont du même ordre de grandeur pour les deux crues et le maximum, de 35 à 38 cm, est observé
vers les profils n°6 et 7, en bordure de la terrasse occupée par des constructions. Cependant les
niveaux obtenus demeurent inférieurs au niveau moyen de la terrasse et, rappelons le, ils intègrent des
hypothèses sécurisantes d’embâcles sur les piles. Ces remous s’amortissent rapidement en amont de
la zone modélisée et ne se propagent donc pas significativement vers l’amont.
Les tirants d’air sont respectivement, et au minimum, de 6.4 m et de 5.7 m pour les deux crues
simulées. Ces ponts sont donc correctement dimensionnés.
Pour le pont au PK 88+407, seuls les trois appuis impliqués par le niveau de la crue centennale sont
concernés : soit la culée de rive gauche et les piles 2 et 3.
La coupe au droit du sondage SS106 (cf. Figure 15) montre que, pour cette cote, le substratum
marneux n’est pas atteint (221.12). La cote retenue est donc 222.35 m.
Les quarts de cône et le remblai nécessitent impérativement une protection. Le dessin, et les
caractéristiques de cette protection, sont fournis par le schéma présenté sur la Figure 16.
L’enrochement nominal de 80 cm correspond à une vitesse critique de 6 m/s sur fond plat et de 4.3 m/s
sur talus en pente à 3H/2V. La vitesse moyenne étant de 2.96 m/s le coefficient multiplicateur est de
1.45.
Les conditions de l’affouillement généralisé sont identiques à celle de la culée de rive gauche : le
substratum marneux est atteint. Dans celui-ci, un affouillement égal à 2 fois le maître–couple est
concerné, soit 2 × 2.5 = 5 m.
Pour ces deux piles, la cote de fond inaffouillable est donc fixée à : 221.12 – 5 = 216 m (cote que l’on
prendra en compte pour la vérification des fondations sur pieux).
La Figure 17 fournit le principe du dispositif de protection à prévoir pour ces deux piles. La blocométrie
est la même que celle préconisée pour les protections précédentes. On notera que le principe de la
protection consiste à caler la base de l’enrochement à 2D par rapport au fond du lit (dans sa
configuration de base) mais avec une épaisseur minimale de 1,6 m. Ceci consiste à caler le haut de la
semelle de 3,4 m (5 – 1,6) en dessous du fond du lit.
Le reprofilage du fond du lit (remblaiement) après mise en œuvre de la protection des appuis n’est pas
obligatoire ; on pourra néanmoins remblayer avec les alluvions en place (déblayés initialement).
Le calcul de l’affouillement généralisé au droit de cette culée (au profil 13, étroit, par sécurité) est le
suivant :
− Niveau de crue : 230.28
− Débit : 403 m3/s
− Hauteur d’eau : 4.3 m
− Section mouillée : 157.5 m2
− Vitesse moyenne : 2.56 m/s
− Largeur moyenne : 36.8 m
− q= 403/36.8 = 10.95 m3/s
− q2/3 = 4.92
− d1/6 = (0.03)0.167 = 0.557
− Hauteur fournissant le niveau d’affouillement : 0.73 x 4.92 / 0.557 = 6.45 m
− Cote de fond affouillé : 230.28 – 6.45 = 223.83 m
La coupe au droit du sondage SS111 (cf. Figure 18) montre que, pour cette cote, le substratum
marneux ou gréseux est atteint (224.29).
En tenant compte d’un affouillement de 1.0 m dans les marnes, on obtient la cote affouillable définitive
suivante : 224.29 – 1.00 = 223.29 m # 223.3 m
Les quarts de cône et le remblai nécessitent une protection (en fait la berge sous-jacente). Le dessin, et
les caractéristiques de cette protection, sont fournis sur la Figure 19.
L’enrochement nominal de 80 cm correspond à une vitesse critique de 6 m/s sur fond plat et de 4.3 m/s
sur talus en pente à 3H/2V. La vitesse moyenne considérée étant de 3.28 m/s le coefficient
multiplicateur est de 1.31
La protection s’appuiera sur la semelle de la première pile, du fait de sa proximité, afin de ne pas
favoriser un affouillement dans un espace démuni de protection
Les conditions de l’affouillement généralisé sont identiques à celle de la culée de rive droite : le
substratum marneux est atteint. Dans le substratum, comme pour le pont précédent, un affouillement
égal à 2 fois le maître couple est concerné, soit 2 × 2.5 = 5 m.
Pour ces piles, la cote de fond inaffouillable est donc celle du fond marneux, ou gréseux, (cote à
préciser selon les sondages) diminué de 5m ; on prendra donc en compte une cote d’affouillement de
219 pour la vérification des fondations sur pieux.
La Figure 17 fournit le principe du dispositif de protection à prévoir pour ces piles. La blocométrie est la
même que celle préconisée pour les protections précédentes
Le calcul de l’affouillement généralisé au droit de cette culée (au profil 13, étroit, par sécurité) est le
suivant :
− Niveau de crue : 231.13
− Débit : 403 m3/s (débit total de l’oued aval par sécurité)
− Hauteur d’eau : 3.12 m
− Section mouillée : 165.70 m2
− Vitesse moyenne : 2.43 m/s
− Largeur moyenne : 53.1 m
− q= 403/53.1 = 7.59 m3/s
− q2/3 = 3.86
− d1/6 = (0.03)0.167 = 0.557
− Hauteur fournissant le niveau d’affouillement : 0.73 x 3.86 / 0.557 = 5.06 m
− Cote de fond affouillé : 231.13 – 5.06 = 226.07 m
La coupe au droit du sondage SS113-2 (cf. Figure 18) montre que, pour cette cote, le substratum
marneux n’est pas atteint (224.09).
Les quarts de cône et le remblai nécessitent impérativement une protection. Le dessin, et les
caractéristiques de cette protection, sont fournis par le schéma présenté sur la Figure 20.
L’enrochement nominal de 80 cm correspond à une vitesse critique de 6 m/s sur fond plat et de 4.3 m/s
sur talus en pente à 3H/2V. La vitesse moyenne considérée étant de 2.90 m/s le coefficient
multiplicateur est de 1.48.
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La variante des protections, issue de l’APD, est fournie en annexe 5. Elle ne concerne que le pont au
PK 88+407.
Les lignes d’eau obtenues sont fournies sur la Figure 22 et la Figure 23. On observe que la ligne d’eau
réputée centennale est supérieure aux repères de crue relevés au voisinage du pont ferroviaire actuel
du (257.7 environ). En fait, ces repères correspondent à priori à une crue récente relativement
fréquente.
A l’inverse, la ligne d’eau de la crue de vérification se situe environ 2,7 m au-dessus des repères. Le
remous engendré par le pont routier est respectivement de 0,3 m et de 0,56 m. Le remous du pont
ferroviaire est très modeste (quelques cm) car noyé par le remous du pont aval.
Figure 22 : Modèle du pont 92+430. Ligne d’eau – Cas d’une crue centennale (état actuel)
Figure 23 : Modèle du pont 92+430. Ligne d’eau – Cas d’une crue de vérification (état actuel)
Le pont projeté, d’une ouverture égale à celle du pont actuel, soit environ 25 m, est intégré dans le
modèle. Les nouvelles lignes d’eau sont données par la Figure 24 et la Figure 25.
Figure 24 : Modèle du pont 92+430: Ligne d’eau – Cas d’une crue centennale (état futur)
Figure 25 : Modèle du pont 92+430. Ligne d’eau – cas d’une crue de vérification (état futur)
Le Tableau 5 fournit les incidences du projet sur les lignes d’eau. Les remous engendrés par le
nouveau pont sont modestes (respectivement 0,19 m et 0,24 m) et très inférieurs à ceux du pont routier
existant. Les exhaussements s’amortissent rapidement et ne posent aucun problème dans ce lit
encaissé. Le tirant d’air est respectivement de 2,9 m et de 1,85 m pour les deux crues simulées. Ce
pont est donc correctement dimensionné.
L’élévation présentée sur la Figure 26 montre que, pour cette cote, le substratum marneux est atteint
(251.54).
En tenant compte d’un affouillement de 1.0 m dans les marnes, on obtient la cote affouillable définitive
suivante : 251.54 – 1.0 = 250.54 m arrondie à 250.5 m.
Les quarts de cône et le remblai nécessitent impérativement une protection. Le dessin, et les
caractéristiques de cette protection, sont fournis par le schéma présenté sur la Figure 27.
L’enrochement nominal de 80 cm correspond à une vitesse critique de 6 m/s sur fond plat et de 4.3 m/s
sur talus en pente à 3H/2V. La vitesse moyenne considérée étant de 2.19 m/s le coefficient
multiplicateur est de 1.96.
En aval, les culées du pont actuel sont supposées être conservées. Dans ce cas un petit « mur » en
gabions est conseillé entre les culées des deux ouvrages pour éviter les tourbillons. Si les culées du
pont actuel devaient être démolies la protection du quart de cône devrait être poursuivie en aval jusqu’à
la cote 260.
Sur les quarts de cône, une variante avec un perré maçonné est possible ; la protection de pied
demeure indispensable. En rive gauche amont une protection de la berge est prévue pour faciliter
l’entonnement.
La variante des protections complémentaires, issue de l’APD, et comportant une protection du fond de
lit par des gabions est fournie en annexe 5.
ANNEXE
ANNEXE 3 : PONTS
AUX V1K88+407 ET V1K88+785
OA6 : 83+000
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OA7 : 88+400
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OA8 : 88+700
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OA9 : 92+300