Djoudrez Kamilia
Djoudrez Kamilia
Djoudrez Kamilia
Présenté par
DJOUDREZ Kamilia
Mémoire dirigé par Mr.SALHI.B
Thème
Mr
Présenté par
DJOUDREZ Kamilia
Mémoire dirigé par Mr.SALHI.B
Thème
Mr
Introduction générale
Chapitre 1: Théorie de Stabilité de Lyapunov
2.1 Inégalité matricielle affine ou linéaire (LMI) .............. Erreur ! Signet non défini.
Conclusion ...................................................................................................................... 9
Conclusion .................................................................................................................... 40
Conclusion générale
ü L'introduction générale
ü Le premier chapitre est consacré aux généralités sur la notion de stabilité selon Lyapunov.
ü Le deuxième chapitre traite cette même notion dans le cas des systèmes à mesures
discrètes.
ü Le troisième chapitre, après un rappel sur l'observation des systèmes LTI et leurs
stabilisations par retour de sortie, porte sur l'extension de ces derniers résultats aux cas des
systèmes LTI avec mesures discrètes.
ü Le quatrième chapitre rassemble les différents résultats de simulations
La notion de stabilité est commune à plusieurs domaines; d’un point de vue général
l’analyse de la stabilité est une étape nécessaire pour l’étude du fonctionnement des systèmes
physiques, mécaniques, électroniques...etc. Son objectif consiste à tirer des conclusions sur le
comportement de ces systèmes sans calculer la solution de ses trajectoires. Il existe plusieurs
techniques d’analyse de la stabilité des systèmes, qu'ils soient linéaires ou non linéaires,
variants ou invariants ou encore avec ou sans retard. On peut citer le critère de Nyquist, la
méthode du premier harmonique, l’approche de Lyapunov, l’approche entrée-sortie … etc.
Ce chapitre est dédié à la présentation détaillée de la notion de stabilité selon
Lyapunov; on s'intéressera en particulier aux systèmes linéaires et où les conditions de
stabilité seront présentés sous forme LMI.
1. Notions de stabilité
Avant d'exposer les différentes notions de stabilité telles que définies par Lyapunov, il
est nécessaire d'introduire la représentation d'état d'un système et la notion de point
d'équilibre. Ce dernier joue un rôle capital dans l’étude des systèmes dynamiques.
garantie l'existence d'au moins une solution x(t ) pour toute condition initiale x(t0 ) . L'unicité
de la solution x(t ) peut être garantie si le champ de vecteur f (x) possède la propriété de
Lipschitz.
v Théorème de Cauchy-Lipschitz
Une fonction f ( x, t ) : IR n xIR → IR n est localement Lipschitz en D ssi:
∀x1 , x2 ∈ D ⇒ f ( x1 , t ) − f ( x 2 , t ) ≤ L x1 − x2 (1.2)
f (x) est globalement Lipchitzienne si D peut être étendu à IRn ( D ≡ IRn ) . [1]
v Point d’équilibre
Considérant le système autonome (1.1) tel que f ( x ) : D ⊂ IR n → IR n , x est appelé point
d’équilibre du système ssi:
∀t f 0 , f (x) = 0 (1.3)
Par la suite, on considérera toujours que l’origine x = 0 est point d’équilibre. Pour le cas
général x ≠ 0 , il suffit de faire une translation par un simple changement de variable
y = x − x alors on aura :
v Équilibre stable
Le point d’équilibre x est un point d’équilibre stable (fig.1) du système (1.1) si :
∀ ε f 0, ∃ δ = δ (ε ) f 0 tel que x (t 0 ) − x p δ ⇒ x (t ) − x p ε , ∀ t f 0 (1.5)
Si cette condition n’est pas satisfaite, alors on parle d’un équilibre instable.
Interprétation :
On suppose que le système (1.1) est stable et possède l’origine comme point d’équilibre.
On s’intéresse au comportement de ce système au voisinage de cet équilibre. Plus
précisément, on se pose la question suivante: si l’état initial x(t 0 ) est dans le voisinage de la
valeur d’équilibre x , comment vont se comporter les trajectoires du système pour t > 0 [2]
v Équilibre attracteur
Le point d’équilibre x est un équilibre attracteur du système (1.1) si:
∃δ f 0 tel que x (t 0 ) − x p δ ⇒ lim x ( t ) − x = 0
t→∞ (1.6)
Un équilibre attracteur x est donc un point vers lequel convergent les solutions x(t ) si
elles démarrent suffisamment près de x . Il faut noter que la stabilité et l’attractivité sont deux
notions différentes et qu’elles ne s’impliquent pas mutuellement.
Remarque :
Un ensemble d’états initiaux x(t 0 ) à partir desquels les trajectoires convergent vers un
équilibre asymptotiquement stable est appelé domaine d’attraction. Un état d’équilibre stable
mais pas asymptotiquement est dit marginalement stable.
v Stabilité exponentielle
Le point d’équilibre x est un équilibre exponentiellement stable du système (1.1) si
∃ δ , a , b f 0 tel que x (t 0 ) − x p δ ⇒ x (t ) − x p a x (t 0 ) e − bt , ∀ t f 0 (1.8)
La constante b est appelée taux de convergence exponentielle.
Il est évident que la stabilité exponentielle implique la stabilité asymptotique mais
l’inverse n’est pas nécessairement vrai.
Remarque :
Les définitions de stabilité précédentes présentent certains inconvénients tels que:
• La nécessité de pouvoir calculer de manière explicite chaque solution correspondant à
chacune des conditions initiales.
• Le maniement des définitions est fastidieux.
• En plus de ces inconvénients, ces définitions ne sont pas pratiques pour l'obtention des
lois de commande, par conséquent, des résultats permettant de déterminer la stabilité
sans calcul explicite des trajectoires seraient les bienvenus. [3]
De plus, si V (x) est continue, elle sera dite fonction candidate de Lyapunov.
La dérivée de cette fonction par rapport aux trajectoires du système (1.1) est donnée par:
∂V
V& ( x) = f ( x)
∂x (1.9)
v Stabilité
Soit x = 0 un point d’équilibre pour le système (1.1), et D ⊂ IR n un domaine
contenant l’origine. S'il existe une fonction candidate de Lyapunov V ( x) : D → IR
continûment différentiable vérifiant:
i) V (0) = 0
• Stabilité asymptotique
Soit x = 0 un point d’équilibre pour le système (1.1), et D ⊂ R n un domaine
contenant l’origine. S'il existe une fonction candidate de Lyapunov V ( x) : D → IR
continûment différentiable vérifiant:
i) V (0) = 0
Si A est stable ( R(λi )) p 0 , alors il existe une matrice unique symétrique définie positive P
( PA + AT P) = −Q (1.11)
Réciproquement, ∃ ( P , Q ) symétriques définies positives telle que (1.11) est vérifié, alors le
système linéaire x& = Ax est stable.
Les matrices Fi sont des matrices réelles symétriques connues, alors que
x = [x1 , x2 ,.., xn ]
T
est un vecteur à éléments réels inconnus appelées variables de
décision.[5]
L'inégalité (1.12) sous-entend que le vecteur x doit rendre la matrice F (x ) définie
négative; cela donne lieu à deux types de questions:
• Problème de faisabilité: revient à tester l’existence des x1 , x 2 ,...x n tel que (1.12) est
vérifiée.
• Problème d’optimisation: revient à tester l’existence des x1 , x 2 ,...x n tel que (1.12) est
Souvent, dans le cadre des applications de contrôle, les LMIs apparaissent sous forme de
variables matricielles au lieu de variables vectorielles, ce qui veut dire que l'on considère des
inégalités plus générales de la forme:
F (Χ) p 0
Χ∈χn
où i = 1,..., m .
x& = Ax + Bu
u = Kx
(1.13)
V ( x) = x T Px f 0
V& ( x) = x T [ P( A + BK ) + ( A + BK ) T P] x p 0
Les deux inégalités précédentes peuvent être mises sous la forme matricielle suivante:
− P 0n
0 p0
P( A + BK ) + ( A + BK ) P
T (1.14)
n
Q 0n
En multipliant à gauche et à droite par la matrice
Q
, on obtient:
0 n
Q 0 n − Q −1 0n Q 0n
0 p0
n Q 0 n Q −1 ( A + BYQ −1 ) + ( A + BYQ −1 )T Q −1 0 n Q
− Q 0n
0 p0
n AQ + BY + Q ( A + BYQ ) −1 T
− Q 0n
0 p0
AQ + BY + Y B + QA
T T T
(1.15)
n
Cette dernière inégalité (1.15) est une LMI en fonction des inconnus Q et Y . Après
résolution de cette dernière on peut déterminer le gain matriciel K comme suit:
K = YQ −1 = YP
Conclusion
Dans ce chapitre nous nous sommes focalisés sur la notion de stabilité selon
Lyapunov, où l'on a présenté la méthode directe et indirecte. L'application de cette dernière
méthode au cas particulier des systèmes LTIs permet l'obtention selon le cas; d'une part d'une
équation le Lyapunov et d'autre part d'une formulation LMI.
Ceci nous a permet de poser la problématique de notre prochain chapitre ; il s’agit en
effet d’étendre les résultats bien établis pour les systèmes LTI aux systèmes LTI à mesures
discrètes.
Les théorèmes de Lyapunov traitent des systèmes continus sans retard et en particulier
les systèmes LTI traités dans le chapitre précédent. Ces théorèmes de Lyapunov ont étés
étendus par deux chercheurs à la classe des systèmes continus à retard. En effet, dans le cadre
de cette dernière classe de systèmes, Krasovskii et Razumikhin ont développé séparément
deux différents théorèmes. Ces deux derniers théorèmes se prêtent parfaitement à l'étude des
systèmes continus linéaires avec mesure discrète (sampled data).
Dans ce chapitre en présentera, en plus de l'un des résultats récemment obtenus, un
nouveau théorème.
( )
Où C [a, b ], IRn est l'ensemble des fonctions continues de [a, b] dans IR n équipé de la norme
suivante: φ C
= max φ (θ . x(t ) est une fonction de IR → IR n et f une fonction continue de
a <θ < b
xt = ϕ (θ ) : [− τ , 0] → IR n .
Théorème de Krasovskii
Soient u , v, w : IR+ → IR+ des fonctions continues croissantes; u (θ ) , v(θ ) sont
strictement positives pour tout θ f 0 et vérifiant la condition u (0) = v (0) = 0 . Supposons que
le champ de vecteur f de (2.1) soit borné par des valeurs bornés de ses arguments.
u ( φ (0) ) ≤ V (t ,φ ) ≤ v ( φ )
&
V (t ,φ ) ≤ − w( φ (0) ) ∀t ≥ t0 (2.2)
10
La difficulté majeure de cette approche est la conception, lorsqu’elle existe, d’une telle
fonctionnelle vérifiant les spécifications du théorème et plus particulièrement la condition de
décroissance des trajectoires du système. Cependant, cette approche reste la plus utilisée dans
le cas de la stabilité des systèmes à retard.
se place alors dans IR n en considérant cette fois une fonction de Lyapunov V (t , x (t )) pour les
équations différentielles ordinaires.
Théorème de Lyapunov-Razumikhin
Soient u , v, w : IR+ → IR+ des fonctions continues, strictement croissantes; u (θ ) et v (θ ) sont
positives pour θ f 0 et u (0 ) = v (0 ) = 0 . Supposons que la fonction f de (2.1) est bornée pour
i. u ( x ) ≤ V (t , x ) ≤ v ( x )
ii. V& (t , x ) ≤ − w( x )
11
tel que Ad = BK P
τ (t ) p τ m (t )
Pour prouver la stabilité du système (2.6), on considère la fonctionnelle suivante :
t
V ( xt ) = x(t )T Px(t ) + (τ m − τ (t ))ξ 0T (t ) Sζ 0 (t ) + (τ m − τ (t ))∫ x& T ( s) Rx& (s )ds (2.10)
tk
12
x& (t ) = f (t , xt ), t ≥ t0
xt0 = ϕ 0 ∈ C
Juste avant l'instant t k , la fonctionnelles de Lyapunov-Krasovskii V ( xt ) est strictement
fonctionnelles (2.10) sont nulles. Cela signifie que la fonctionnelle V ( xt ) est décroissante de
manière discontinue à chaque instant t k ; il suffit donc de prouver que cette fonctionnelle est
2ξ T (t ) NM 2ξ (t ) = 2ξ T (t ) N ∫ x&( s)ds
t
tk (2.13)
En utilisant un critère de majoration on peut écrire que:
t
2ξ T (t ) NM 2ξ (t ) ≤ τ (t )ξ T (t ) NR −1 N T ξ (t ) + ∫ x& T ( s ) Rx& ( s )ds (2.14)
tk
Cette inégalité est fonction du retard τ (t ) , il est donc nécessaire et suffisant d’assurer
la négativité de (2.15) à τ (t ) = 0 et à τ (t ) = τ m , ce qui donne les conditions du théorème
suivant:
13
Théorème
∃P,R et S ∈ IR n×n des matrices symétriques définies positives et une matrice N ∈ IR 2 n× n qui
satisfait
Π1 + τ m Π 2 p 0,
Π1 τ m (2.16)
p 0
* −τ m R
Où
Π1 = M 1T PM 3 + M 3T PM 1 − M 2T SM 2 − NM 2 − M 2T N T
Π 2 = M 2T SM 3 + M 3T SM 2 + M 3T RM 3
M1 = [I 0] , M 2 = [I - I] , M 3 = [A A d ]
t
x(t − τ (t )) = x (t ) − ∫ x& (s )ds
t −τ ( t )
(2.21)
14
t −τζ
t
(2.26)
+ τ (t ) x& (t ) Rx& (t ) − ∫ x&
T T
(s ) Rx& (s )ds
t −τ ( t )
On a aussi
x& T (t ) Rx& (t ) = ( Acl x (t ) + Ad h)T R( Acl x(t ) + Ad h)
La dérivée sera comme suit :
t
V& ( x, t k ) = x T (t )[ Acl P + PAcl ]x(t ) + 2 x T (t ) PAd h + τ (t ) x& T (t ) Rx& (t ) − ∫ x&
T T
( s ) Rx& ( s )ds
t −τ ( t )
t t
On tire xT (t ), x& T (t ) en facteur à droite, et x(t ), x& (t ) en facteur à gauche on aura alors ;
15
t
+ ∫ x& ( s )[ Ad SAd − R]x& ( s )ds +τ (t ) x& T (t ) Rx& (t )
T T
t −τ ( t )
Tel que
t
x& T (t ) Rx& (t ) ≤ 2 x T Acl RAcl x (t ) + 2 ∫ x&
T T
T
( s ) Ad SAd x& ( s )ds
t −τ ( t )
∫ x&
+ T
( s )[ Ad SAd − R + 2τ 2 (t ) Ad RAd ]x& ( s )ds
T T (2.27)
t −τ ( t )
t
V& (t ) ≤ x T ∏1x(t ) + ∫ x& ( s ) ∏ 2 x& ( s )ds
T
t −τ ( t )
(2.28)
Tel que;
∏ 1 = Acl P + PAcl + τ (t )[ PS −1 P + 2 Acl RAcl ]
T T
∏ 2 = Ad SAd − R + τ 2 (t )[ PS −1 P + τ (t )[ 2 Ad RAd ]
T T
Pour vérifier la stabilité de notre système, il faut que les inégalités suivantes soient vérifier;
Ceci donne
16
Acl P + PAcl p 0
T
i) (2.29)
P - S/τ m 0n p 0 (2.31)
R A cl 0n − R / 2τ m
Ad SAd − R p 0
T
(2.32)
Ad SAd − R + τ m [2 Ad RAd ] p 0
T 2 T
(2.33)
L’application du complément de Schur à l’inégalité (2.32) conduit à l’inégalité matricielle
suivante :
− S −1 Ad
T p0
Ad − R
−S SAd
A T S p0
− R
(2.34)
d
L’application du complément de Schur à l’inégalité (2.33) conduit à l’inégalité matricielle
suivante :
− R −1 / 2 τ m Ad
p0
τ m Ad Ad SAd − R
T T
17
− R/2 τ m RAd
τ A T R A T SA − R p 0 (2.35)
m d d d
P = τ m P
Soit le changement de variable
R = τ m R
Les inégalités précédentes deviennent alors
Acl P + P Acl p 0
T
(2.36)
P -S 0n p 0 (2.37)
R A cl 0 n − R / 2
−S SAd
A TS p0
− R
(2.38)
d
− R / 2 R Ad
T p0 (2.39)
Ad R Ad SAd − R
T
y = K pQ
Soit le changement de variable −1
P = Q
La condition (2.35) devient
− Q 0n
0 T
p0 (2.40)
n AQ + By + y B + QA
T T
K = yQ −1 = yP
Ce qui nous permet d’obtenir les valeurs de p −1
P = Q
On résout donc notre système d’équation d’LMI (2.36), (2.37),(2.38) et (2.39).
R
τ m =
R
La résolution de ces équations nous donne R , S , R donc la valeur de
P = P
τm
On cherche un τ m tel que ce dernier soit le plus grand possible.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons tenté d'obtenir un meilleur résultat (τ m plus grand) pour
les systèmes LTI à mesures discrètes; mais sans succès. En effet, pour le même système, le
théorème de la section 4.1 permet l'obtention d'un τ m =1.68s; nos équation par contre ne
18
19
Le but de la stabilisation est de construire une loi de commande en boucle fermée, soit
par retour d’état statique u (t ) = K p x (t ) , soit par retour d'état dynamique u (t ) = K p xˆ (t ) ,
afin de ramener le système à l’origine quel que soit le point initial x(t 0 ) . Le premier type de
commande est basé sur l’utilisation à chaque instant de l’état du système pour déterminer la
commande, par conséquent l’état doit être accessible pour tout t f t 0 . Dans le cas où l’état
n’est pas accessible, la commande réellement mise en œuvre est celle par retour de sortie
dynamique, qui est basée sur l’utilisation d’un observateur asymptotique de l’état du système :
xˆ(t ) → x(t ) où xˆ(t ) est l’estimé de x(t) .
Dans ce chapitre on présentera un rappel sur l'observation des systèmes LTI et leur
stabilisation par retour de sortie. Ces résultats seront étendus aux cas des systèmes LTI avec
mesures discrètes.
x&ˆ (t ) = A xˆ (t ) + B u (t ) − L( yˆ − y )
(3.2)
xˆ& (t ) = A xˆ (t ) + B u (t ) − L C (xˆ − x )
20
xˆ(t ) → x (t ) ssi e(t ) → 0 ; pour prouver que l'erreur e(t ) → 0 on considère la fonction
t →∞ t →∞
[ ]
V& ( e) = e(t )T ( A − LC ) Po + Po ( A − LC ) e(t )
T
(3.4)
Pour que V& (e) soit négative il est nécessaire et suffisant qu'il existe une matrice
( A − LC )T Po + Po ( A − LC ) < 0 (3.5)
système en ne mesurant que la sortie y(t ) i.e. xˆ (t ) → x(t ) et x(t ) → 0 . Le système (3.7)
t →∞ t →∞
21
x& (t ) = A x (t ) + B u (t )
y (t ) = C x (t )
& (3.7)
xˆ (t ) = A xˆ (t ) + B u (t ) − L( yˆ − y )
u (t ) = − K p xˆ (t )
A − B K p − B Kp
X& = X=A X
0n A − L C
Cette dernière équation montre que X tend vers zéro ssi les matrices A − B K p et [ ]
[A − L C ] sont stables du fait que la matrice A est bloc triangulaire. Ceci impose donc les
deux LMIs:
22
− Q 0n
⇒ T
p0
0n AQ + BY + Y B + QA
T T
− P 0n
⇒ o <0
0n A Po + Po A − C W − W C
T T T
Tel que:
L = P0−1 W
Q = P −1
Y = KQ
La dynamique de l'observateur à mesure discrètes est obtenue par une simple modification
de l'observateur de Luenberger précédent. Le système à mesure discrète et l'observateur
correspondent sont donnés par les deux systèmes d'équations suivants:
x& (t ) = A x (t ) + B u (t )
(3.9)
y (t k ) = C x(t k )
23
Le système (3.11) peut être vu comme un système à retard variable inconnu τ (t ) ; mais
Tel que:
P = P T > 0 ; S = S T > 0 ; R = R T > 0
ψ 0 (t ) = e(t ) − e(tk )
[ ]T
Soit le nouveau vecteur ξ (t ) = eT (t ) eT (tk ) . En fonction de ce vecteur on peut écrire les
relations suivantes:
24
e(t ) = M 1 ξ (t ) M 1 = [I n 0 n ]
e&(t ) = A e(t ) + Ac e(t k ) = M 3 ξ (t ) où M 2 = [I n − I n ]
e(t ) − e(t ) = M ξ (t ) M = [ A A ]
k 2 3 c
2M 1T P M 3 − M T2 S M 2
( )
t
V& (et ) = ξ T (t ) + τ m 2M T3 S M 2 + M T3 R M 3 ξ (t ) − ∫ e&T (θ ) R e&(θ )dθ (3.14)
(
+ τ (t ) − M 3 R M 3 − 2M 3 S M 2
T T
)
tk
t
Soit l'égalité 2 ξ (t ) N M 2ξ (t ) = 2 ξ (t ) N ∫ e&(θ )dθ ; où N ∈ IR 2 n × n est une matrice
T T
tk
tk
En remplaçant dans (3.14) la dérivée V& (et ) peut être réécrite comme suit:
{ (
V& (et ) ≤ ξ T (t ) Π1 + τ m Π2 + τ (t ) N R −1 N − Π 2
T
) } ξ (t) (3.15)
Tel que:
Π1 = M 1T P M 3 + M T3 P M 1 − M T2 S M 2 − N M 2 − M T2 N T
Π 2 = M T2 S M 3 + M T3 S M 2 + M T3 R M 3
cette dérivée aux deux extrémités τ (t ) = 0 et τ (t ) = τ m ; cela nous donne les conditions de
stabilité suivantes:
Π1 + τ m Π 2 ≤ 0
(3.16)
Π1 + τ m N R −1 N T ≤ 0
Ces deux conditions peuvent être écrites sous forme LMI comme suit:
Π1 + τ m Π 2 ≤ 0
Π1 τm N (3.17)
≤0
τ m N − τ m R
T
25
stabiliser l'état x(t ) à partir de la sortie mesurée y(t ) . Pour les mêmes gains, d'observation L
et de commande K p , et dans le cas d'une sortie mesurée à des instants discret t k , on cherche
à déterminer la valeur maximale de temps τ m , entre deux mesures successives, pour lequel
xˆ(t ) tend asymptotiquement vers l'état x(t ) et x(t ) tend asymptotiquement vers 0 . On
propose deux versions différentes pour réaliser cet objectif.
x& (t ) = A x(t ) + B u (t )
(3.18)
u(t ) = K p xˆ (t )
x&ˆ (t ) = A xˆ (t ) + B u (t ) + L C [xˆ (t k ) − x(t k )]
(3.19)
y (t k ) = C x (t k )
e(t ) = xˆ (t ) − x (t )
26
x& (t ) = A x(t ) + B K p xˆ (t )
e&(t ) = A e(t ) + L C e(t ) (3.20)
k
[ ]
x& (t ) = A + B K p x(t ) + B K p e(t )
e&(t ) = A e(t ) + L C e(t k )
x& (t ) Acl Ad x (t ) 0 n 0n x (t k )
e&(t ) = 0 A e(t ) + 0 Ac e(t ) (3.21)
n n k
X& (t ) = A1 X (t ) + B1 X (t k )
Où
Acl = A + B K p A Ad
A1 = cl
0n A
Ad = B K p
0 0n
Ac = L C B1 = n
0 n Ac
X& (t ) = A1 X (t ) + B1 X (t − τ (t )) (3.22)
Si on considère la fonction de Lyapunov-Krasovskii suivante
t
V ( X t ) = X T (t ) P1 X (t ) + (τ m1 − τ (t )) ψ ST (t ) S1 ψ S (t ) + (τ m1 −τ (t )) ∫ X& (θ ) R1 X& (θ )dθ
T
tk
Tel que
P1 = P 1 T > 0 ; S 1 = S 1T > 0 ; R1 = R1 T > 0
ψ s (t ) = X (t ) − X (t k )
La dérivée de cette fonctionnelle est donnée par:
V& ( X t ) = 2 X T (t ) P1 X& (t ) + 2 (τ m1 − τ (t )) ψ ST (t ) S 1 X& (t ) + (τ m1 − τ (t )) X& T (t ) R 1 X& (t )
t
-ψ (t ) S 1 ψ S - ∫ X& T (θ ) R 1 X& (θ )dθ
T
S
tk
[ ]T
Soit le nouveau vecteur ξ (t ) = X T (t ) X T (t k ) . En fonction de ce vecteur on peut écrire les
relations suivantes:
X (t ) = M 1 ξ (t ) M 1 = [I n 0 n ]
X& (t ) = A1 X (t ) + B1 X (t k ) = M 3 ξ (t ) où M 2 = [I n − I n ]
X (t ) − X (t k ) = M 2 ξ (t ) M 3 = [A1 B1 ]
27
Soit l'égalité 2 ξ T (t ) N M 2ξ (t ) = 2 ξ T (t ) N ∫
tk
X& (θ )dθ ; où N ∈ IR 2n n est une matrice
tk
En remplaçant dans (3.23) la dérivée V& ( X t ) peut être réécrite comme suit:
dérivée aux deux extrémités τ (t ) = 0 et τ (t ) = τ m1 ; cela nous donne les conditions de stabilité
suivantes:
Π 1V 1 + τ m1 Π 2V 1 ≤ 0
Π + τ N R −1 N T ≤ 0 (3.24)
1V 1 m1 1
Ces deux conditions peuvent être écrites sous forme LMI comme suit:
Π 1V 1 + τ m1 Π 2V 1 ≤ 0
Π1 τ m1 N (3.25)
≤0
τ m1 N − τ m1 R1
T
28
x& (t ) = A x (t ) + B u (t )
(3.26)
u (t k ) = K p xˆ (t k )
xˆ& (t ) = A xˆ (t ) + B u (t ) + L C [xˆ (t k ) − x(t k ) ]
(3.27)
y (tk ) = C x(tk )
x& (t ) A 0n x(t ) Ad Ad x (t k )
e&(t ) = 0 A e(t ) + 0 Ac e(t ) (3.29)
n n k
Où
Acl = A + B K p A 0n
A2 =
0 n A
Ad = B K p
A Ad
B2 = d
Ac = L C
0n Ac
X& (t ) = A2 X (t ) + B2 X (t − τ (t )) (3.30)
Si on considère la fonction de Lyapunov-Krasovskii suivante
t
V ( X t ) = X (t ) P2 X (t ) + (τ m2 −τ (t )) ψ (t ) S 2 ψ S (t ) + (τ m 2 −τ (t )) ∫ X& (θ ) R2 X& (θ )dθ
T T T
S
tk
29
Tel que
P2 = P 2 T > 0 ; S 2 = S 2 T > 0 ; R 2 = R 2 T > 0
ψ S (t ) = X (t ) − X (t k )
La dérivée de cette fonctionnelle est donnée par:
V& ( X t ) = 2 X T (t ) P2 X& (t ) + 2 (τ m2 − τ (t )) ψ ST (t ) S 2 X& (t ) + (τ m 2 − τ (t )) X& T (t ) R 2 X& (t )
t
- ψ ST (t ) S 2 ψ S - ∫ X& T (θ ) R 2 X& (θ )dθ
tk
[ ] T
Soit le nouveau vecteur ξ (t ) = X T (t ) X T (t k ) . En fonction de ce vecteur on peut écrire les
relations suivantes:
X (t ) = M 1 ξ (t ) M 1 = [I n 0 n ]
X& (t ) = A2 X (t ) + B 2 X (t k ) = M 3 ξ (t ) où M 2 = [I n − I n ]
X (t ) − X (t k ) = M 2 ξ (t ) M 3 = [A2 B 2 ]
(
+ τ (t ) − M T3 R 2 M 3 − 2M T3 S 2 M 2 )
tk
tk
tk
En remplaçant dans (3.31) la dérivée V& ( X t ) peut être réécrite comme suit:
30
dérivée aux deux extrémités τ (t ) = 0 et τ (t ) = τ m 2 ; cela nous donne les conditions de stabilité
suivantes:
Π 1V 2 + τ m 2 Π 2V 2 ≤ 0
Π + τ N R −1 N T ≤ 0 (3.32)
1V 2 m2 2
Ces deux conditions peuvent être écrites sous forme LMI comme suit:
Π 1V 2 + τ m 2 Π 2V 2 ≤ 0
Π1 τ m2 N (3.33)
≤0
τ m 2 N − τ m 2 R 2
T
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons rappelé l'observateur bien connu de Luenberger et la
stabilisation par retour de sortie pour le cas des systèmes LTI. Nous avons étendu ces deux
résultats au cas des systèmes LTI à mesures discrètes. En effet, nous avons démontré qu'il est
possible toujours de trouver un τ m permettant de stabiliser l’observateur et le système par
retour de sortie.
Différentes simulations seront présentées dans le prochain chapitre pour renforcer les
résultats théoriques établies dans ce chapitre.
31
Dans l'objectif de montrer la validité de l'étude théorique développée dans les précédents
chapitres; nous présenterons ici un ensemble de simulations.
1. Description du système
Soit le système LTI suivant. Où x ∈ IR 2 et u ∈ IR représentent respectivement la
variable d’état et le vecteur d'entrée de commande; A et B sont des matrices constantes de
dimension n=2:
x& (t ) = A x(t ) + B u (t )
(4.1)
y (t ) = C x(t )
0 1 0
Avec : A = B = C = [1 0]
0 − 0.1 0.1
32
33
34
Discussion:
Les figures de 1 à 6 montrent le bon comportement de l'observateur de Luenberger à
mesures discrets. en effet, pour les valeurs de τ inférieur à τ m , cet observateur converge
constate que l'observateur diverge pour des valeurs légèrement supérieurs à τ m (figure 7).
Les courbes ci-après montrent les résultats de stabilisation du système 4.1 pour les
deux versions proposés. Pour les deux versions on utilise les valeurs suivantes pour τ :
τ = 0.5 τ m2 ; τ = 0.95 τ m2 ; τ = 1.05 τ m2 .
e1(t ) : Erreur d'observation xˆ1(t ) − x1(t ) .
x1 et x 2 : les états réels du système.
x1L et x 2L : les états observés, observateur de Luenberger.
35
Simulation1: τ = 0.5 τ m2 :
36
Simulation2: τ = 0.95 τ m2 :
37
38
Simulation3: τ = 1.05 τ m2 :
39
Discussion:
Les différentes figures montrent le bon comportement de la loi commande stabilisante. En
effet, pour les valeurs de τ inférieur à τ m , la commande déterminée permet de ramener le
système (4.1) à son point d'équilibre x = 0 . Cependant, on remarque que la première version
converge plus rapidement que la deuxième version. Comme prévu théoriquement, pour τ
supérieur à τ m 2 , la deuxième version diverge alors que la première converge toujours (voir
figure 16). D'autre part, on remarque aussi que la qualité des signaux est meilleure dans le cas
de la première version.
Conclusion
Les résultats de simulation obtenus ont confirmé les résultats théoriques développés
dans le chapitre précédent. En effet, les différentes simulations montrent bien que, pour toute
valeur de τ inférieures à la valeur maximale τ m , l'observation et la stabilisation sont
40
Les théorèmes de Lyapunov traitent des systèmes continus sans retard et en particulier
les systèmes LTI.
En premier lieu on a fait une présentation détaillée de la notion de stabilité de ce même
type de systèmes et selon ce même théorème, et où les conditions de stabilité ont été
présentées sous forme de LMI.
En deuxième lieu, et dans le cadre des systèmes à retard, les théorèmes de Lyapunov
ont été étendus par deux chercheurs Krasovskii et Razumikhin, ces dernièrs se prêtent
parfaitement à l’étude des systèmes continus à mesures discrètes.
Inspirant d’un résultat existant et afin d’améliorer son l’intérêt pratique, nous avons
essayé de proposer une fonctionnelle de Krasovskii afin d’obtenir un τ m plus grand.
En fin, on espère que ce modeste travail constituera une base pour des études
concernant la stabilisation et l’observation des systèmes spécialement ceux à mesures
discrètes.
Complément de Schur
étant symétriques.
(1)
Inégalité classique
si alors