Mise en ligne : 5 août 2015.

Dernière modification : 9 avril 2019.

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SOCIÉTÉ DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM (Tunisie)

Inventeur : Joseph FAURE (c. 1843-1931),
ingénieur civil de l’École des mines de Saint-Étienne,
marié à Odile Martel (d’où Frédéric et Jacques),
inventeur Mines de plomb et zinc de Fedj-el-Adoum (Tunisie)(1897),
des Mines de fer des Nefzas (Tunisie)(1898),
administrateur des Mines de la Lucette (or en Mayenne),
des Tréfileries et laminoirs du Havre (TLH)(1901),
inventeur des Mines de zinc du Guergour (Algérie),
président de la Société d’exploration en Indochine (1906)1 ,
administrateur des Mines de Campagnac (Aveyron)(1906),
des Mines de bitume et d'asphalte du Centre (SMAC),
de la Société minière et métallurgique de Villemagne,
de la Société des graphites de la Sahanavo (Madagascar)(1926),
de la Société métallurgique de Senelle-Maubeuge (1908),
des Hauts fourneaux, forges et aciéries du Chili (1913),
de la Cie française Thomson-Houston,
des Parfums Rallet (Cannes-La Bocca),
adm. de la Banque de Tunisie, de la Banque commerciale du Maroc et de la Banque
transatlantique (maison mère des précédentes)
et de l’Union financière pour la construction au Maroc.
…………………
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ÉTAT ACTUEL
DE L'EXPLOITATION DES MINES ET DES CARRIÈRES
EN TUNISIE
(Extrait de la Revue générale des sciences)
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 17 janvier 1897)

§ 7. — Concession de Fedj-el-Adoum
Cette concession, comportant une surface de 336 hectares, a été accordée à
M.   [Joseph] Faure par décret du 14 mai 1894. Elle est située à une vingtaine de
kilomètres au sud-ouest de Téboursouk, dans la partie la plus élevée du massif
montagneux du Jouaouda : le point culminant est à la cote 907. Le gisement est réparti
en trois groupes dont un seul est exploité.
L'exploitation se fait à ciel ouvert par trois niveaux qui comportent d'assez importants
travaux de découvertes. On a reconnu déjà l'existence d'au moins 50.000 tonnes de
minerai. Le triage s'effectue à la main   ; les fours de calcination sont au nombre de
quatre ; ils sont chauffés au charbon de bois et à la houille.
Les transports se font, comme pour les autres exploitations que nous venons
d'étudier, à la brouette et au Decauville dans la mine, par bêtes de somme jusqu'à la
gare du Pont-de-Trajan, après mise en sacs de 50 kilogrammes. Une route a dû être

1 Mines de zinc de Chodon.

établie par le concessionnaire entre la mine et Téboursouk. La production, qui n'a pas
encore atteint son régime normal, a été de 2.500 tonnes de minerai grillé en 1894 et de
1.500 tonnes seulement en 1895, Elle occupe 70 ouvriers.
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INGÉNIEURS
NOMINATIONS
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 31 octobre 1910)

M. Pégand (Saint-Étienne, 1903), sous-directeur des mines du Bou-Jaber, est nommé

ingénieur de l'exploitation de M. J. Faure, à Fedj-el-Adoum, par Téboursouk (Tunisie).
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Tunisie
Développement de Fedj-EI-Adoum
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 16 octobre 1911)

Les gisements de zinc et plomb de Fedj-El-Adoum situés à environ 14 kilomètres au

S.-O. de Téboursouk, ont été concédés à M.   Faure, ingénieur à Paris, par décret du 14
mai 1894.
Depuis cette époque, M.   Faure a exploité la mine avec ses propres capitaux, et les
résultats obtenus à ce jour ont été très satisfaisants.
Un groupe financier, à la tête duquel se trouve la Banque française de Paris et des
Pays-Bas [BPPB], s'est intéressé à cette affaire, et a levé il y a quelques jours l'option qui
lui avait été consentie, moyennant 800.000 francs.
L'étendue de la concession étant de 456 hectares, et les amas calaminaires existant
sur divers points, on va développer les travaux et pousser très activement l'exploitation
de ces intéressants gisements.
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Paris
Mines de Fedj-el-Adoum
Siège : rue d'Antin n° 3, Paris.
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 11 décembre 1911)

Objets : études, recherches, obtention de concessions de mines de zinc, de plomb et

métaux connexes. Capital   : 1.800.000 francs divisés en 7.200 actions de 250 francs
chacune. Conseil d'administration   : MM.   E[douard] Dupasseur2 , J[oseph] Faure, R.
Ingrand, P. Hackenberger [Bq de Tunisie], J[ules] Riollot3 .
Cette société a été fondée, sous les auspices de la Banque de Paris et des Pays-Bas
[BPPB], pour l'exploitation des mines en Tunisie.
Le capital social, fixé à 1.800.000 fr., est représente par 7.200 actions de 250 fr., sur
lesquelles 4.000 ont été remises à M.   Joseph Faure, pour ses apports, et 3.200
souscrites en espèces et préalablement libérées du quart. Il a été créé, en outre, 7.200
parts de fondateur, dont 4.000 remises à M. Faure et 3.200 aux souscripteurs d'actions.
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MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(Le Sémaphore d’Algérie, 13 décembre 1911)

Le commissaire nommé par les actionnaires à l'assemblée, du 3 novembre 1911, a

présenté son rapport à l'assemblée du 11. Il ressort de l'examen de ce rapport que, sur
la concession, il a été reconnu plusieurs dizaines de mille tonnes de minerai marchand
et qu'il existe un stock de 50 à 60.000 tonnes de terres calaminaires.
Cette affaire, que nous avons pu avoir d'assez près, nous a paru très importante.
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Société des mines de Nefate

(L’Écho des mines et de la métallurgie, 1er février 1912)

Pégand (École des mines de Saint-Étienne, 1903) a été nommé directeur de la

Société des mines de Fedj-el-Adoum, en Tunisie.
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2 Ancien de la Banque française de l’Afrique du Sud, Édouard Dupasseur devient ensuite sous-directeur

(1901), puis directeur (1904) de la Banque de Paris et des Pays-Bas, qu’il représente à la Société
immobilière du Maroc (président)(1905), à la Cie du Gaz de Paris (1907), à la Compagnie du gaz et régie
des eaux de Tunis (1909), aux Mines de Fedj-el-Adoum (1911), à la Cie générale du Maroc (1912), aux
Mines du Guergour (1913)… Il décède en octobre 1913.
3 Jules Riollot (Mâcon, 1872-Paris, 1944) : École des mines de Saint-Étienne, 1892. Directeur technique

des Mines de houille de Blanzy, ingénieur-conseil ou administrateur du Guergour, du Kanguet et du Fedj-

el-Adoum (filiales du groupe Joseph Faure, autre Stéphanois), de Chellala, du Djendli…   Administrateur
(1911) des Mines d’or de l’Andavakoéra à Madagascar. Ingénieur-conseil (1912) de la Cie générale du
Maroc. Directeur de la Cie métallurgique et minière franco-marocaine qu’il représente aux Mines de fer
de Heras-Santander (Espagne) et au Djebel-Lorbeus. Après la Grande Guerre, il se consacre
principalement à la mise en valeur des mines de houille de Gouy-Servins (Pas-de-Calais), tout en devenant
en 1923 administrateur des Mines de fer de Saint-Pierremont, dans le bassin de Briey, filiale des Forges et
aciéries du Nord et de l’Est. À la fin des années 1920, il devient directeur des Charbonnages de
Beeringen, en Campine (Belgique), filiale de Pont-à-Mousson.
 Coll. Serge Volper
www.entreprises-coloniales.fr/empire/Coll._Serge_Volper.pdf
SOCIÉTÉ DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
Société anonyme
au capital de un million huit cent mille fr.
divisé en 7.200 actions de 250 fr. chacune

ACTION ABONNEMENT SEINE

2/10 EN SUS
5 c. POUR 100 fr.

Siège social à Paris

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PART DE FONDATEUR AU PORTEUR
créée en vertu de l’articles 18 des statuts et donnant droit à la part des bénéfices
indiquée dans l’article 47 des statuts
Un administrateur (à gauche) : Dupasseur
Un administrateur (à droite) : Faure
Paris, le 1er mars 1912
Imprimerie Chaix, rue Bergère, 20, Paris. Encres Lorilleux
Imprimerie Chaix Procédé spécial
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CRÉDIT FONCIER D'ALGÉRIE ET DE TUNISIE

Exercice 1911
(Le Capitaliste, 25 juillet 1912)
 […] Le Crédit foncier d'Algérie a participé à la constitution de la … de la Compagnie
des mines de Fedj-et-Adoum […]
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Société des mines de Nefate

(L’Écho des mines et de la métallurgie, 17 avril 1913)

Société nouvelle dont le siège est à Paris, 43, boulevard Suchet et ayant pour objet
l'amodiation à la Société des mines de Fedj-el-Adoum des mines de Nefate, situées près
le Teboursouk (Tunisie). Le capital est de 47.600 fr. et les premiers administrateurs sont
MM.   Gaston Maugras4 , Ch. Herpin5 et Félix Cunradi [ou Conradi]. La constitution de
cette petite société n'a été faite que pour faciliter la liquidation de la succession De
Bondeli6 dont faisait partie le domaine de Nefate déjà exploité par Fedj-el-Adoum.
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4 Gaston Maugras (1851-1927), ancien chef de cabinet du duc d’Audriffret-Pasquier à la présidence du

Sénat, historien. Avec l’agent de change Edmond Truelle, il parraine l’entrée de Bondeli à l’Union
artistique (Le Gaulois, 12 mars 1908) et sera l’un des trois administrateurs de la Société des mines de
Nefate constituée en 1913 pour faciliter la liquidation de la succession du dit Bondeli (L’Écho des mines
et de la métallurgie, 17 avril 1913). Également administrateur de la Société minière du Kanguet (avec
Bondeli) et des Mines de cuivre de San Platon (Espagne) dont Bondeli était l’un des principaux
actionnaires. Marié à Cécile Bapst, Maugras eut quatre enfants, dont Gaston (1884-1965), diplomate, qui
apparaît en 1921 dans le dossier de la Banque industrielle de Chine et que l’on retrouve plus tard au
conseil d’administration de la Banque de Syrie et du Liban.
La sœur de Mme Gaston Maugras était, elle, mariée à Hébrard de Villeneuve, vice-président du Conseil
d’État. D’où Yvonne, mariée à Pierre de Lassus-Saint-Geniès, des assurances La Providence et du Port,
quais et entrepôts de Beyrouth.
5 Charles Herpin   : fils de Charles Herpin (1832-1894), directeur de la Société générale (1867-1872),

administrateur de Mokta-el-Hadid, de la Cie algérienne (1878), de Peñarroya… Frère de Mme Édouard de

Bondeli.
6 Édouard de Bondeli (1859-1910), directeur du Crédit lyonnais, administrateur des Mines du Djebel-

Ressas, du Djendli et de la Minière de Kanguet.

 Coll. Serge Volper
www.entreprises-coloniales.fr/empire/Coll._Serge_Volper.pdf
SOCIÉTÉ DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
Société anonyme
au capital de un million huit cent mille fr.
divisé en 7.200 actions de 250 fr. chacune

ACTION ABONNEMENT SEINE

2/10 EN SUS
5 c. POUR 100 fr.

Siège social à Paris

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ACTION DE DEUX CENTS CINQUANTE FRANCS AU PORTEUR
Un administrateur (à gauche) : Dupasseur
Un administrateur (à droite) : Hackenberger
Paris, le 15 octobre 1913
Imprimerie Chaix, rue Bergère, 20, Paris. Encres Lorilleux
Imprimerie Chaix Procédé spécial
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Société des mines de Fedj-el-Adoum

(Le Sémaphore d’Algérie, 1er décembre 1920)

La constitution de cette société anonyme remonte au 11 novembre 1911. Elle avait

pour objet l'exploitation de la concession des mines de zinc, plomb et métaux connexes
dites Fedj-El-Adoum, territoire du contrôle civil du Kef (Tunisie), et en général toutes
exploitations se rattachant à I'exploitation des mines.
 Le capital a été fixé à 1.800.000 francs, divisé en 7.200 actions, de 250 francs dont
4.000 d'apport.
II a été, en outre, créé 4.000 parts bénéficiaires.
Dès le premier exercice, la société «   Fedj-EI-Adoum » avait extrait 357 tonnes de
galène et 29 tonnes de calamine   : les ventes de minerais jointes aux autres recettes
avaient donné 89.000 francs qui étaient venus en déduction des dépenses et travaux
préparatoires.
Le deuxième exercice avait montré la richesse des filons exploités, la production
atteignait en effet 2.250 tonnes de galène et 150 tonnes de calamine, produisant un
bénéfice brut de 340.671 francs, permettant d’effectuer des amortissements qui
s'élevaient à plus de 238.000 francs, mais encore de distribuer 5 pour cent aux
actionnaires.
Ces résultats paraissaient confirmer les prévisions des promoteurs   ; mais depuis,
l’exploitation est allée en décroissance.
Les difficultés nées de la guerre et communes, d'ailleurs, aux entreprises similaires
ont entravé le développement des travaux de la mine. Cependant, les expéditions de
minerais, qui s'élevaient encore à 1.050 tonnes de plomb en 1918, sont tombées à ??2
tonnes en 1919.
L'on dit que l'exercice en cours ne sera pas brillant, ce qui ferait croire que l'affaire
n'a pas l’envergure qu'on lui attribuait au moment de la souscription aux actions.
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AEC 1922 :
Société des mines de Fedj-el-Adoum, 280, bd. Saint-Germain, Paris. — F. 1911. —
180.000 fr. — Zinc, plomb. — Tunisie.
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SOCIÉTÉ DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM

S.A. frse au capital de 1,8 MF.
Siège social à Paris, 280, bd St-Germain
(Crédit foncier d’Algérie et de Tunisie,
Annuaire des valeurs de l’Afrique du Nord, 1922-1923, p. 277)

Conseil d’administration
composé de 5 à 7 membres, nommés pour 5 ans, propriétaires de 50 actions.
Faure (Joseph), 199, av. Victor-Hugo, Paris, pdt ;
Chabert (Henri), 69, bd de Courcelles, Paris ;
Choppin de Janvry (Joseph), 71, bd Fbg St-Honoré, Paris ;
Faure (Frédéric), 199, av. Victor-Hugo, Paris ;
Hackenberger (Paul), 32, r. La Boétie, Paris ;
Ingrand (Raoul), Le Kram, près Tunis.

Commissaire aux comptes

Delamotte (Henri), 8, r. Meissonier, Paris
Sond (Louis), 64, r. de Miromesnil, Paris.
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BRUITS ET INDICATIONS
Mines de Fedj-el-Adoum
(Le Journal des finances, 16 mai 1924)
 Les bénéfices ressortent pour 1923 à 415.292 francs. Le conseil proposerait à
l'assemblée du 26 mai de porter le dividende à 30 francs par action. Les parts auraient
ainsi à recevoir 7 fr. 50.
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INGÉNIEURS
NOMINATIONS
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 20 mai 1924)

M.   André, chef d'exploitation à Kalaâ-Djerda [Phosphates tunisiens], a été nommé

directeur des mines de fer de Douaria*, à la place de M. Compain (Saint-Étienne, 1908)
qui est nommé directeur de la Société du Kanguet* et de Fedj-el-Adoum.
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Mines de Fedj-el-Adoum
(Le Journal des finances, 6 juin 1924)

Les actionnaires ont approuvé, dans leur assemblée du 26 mai, les comptes de 1923.
se soldant par un bénéfice net de 415.292 francs. Elle a voté le dividende, de 30 francs,
payable le 2 juin ; la part recevra 5 fr. 98 net.
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TUNISIE
Société des mines de Fedj-El-Adoum
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 1er juillet 1924)

La société a complété l'agrandissement et la modification de sa laverie par la

construction d'un four à réverbère et d'un magasin à minerai, ce qui lui a permis de
commencer, dans le dernier trimestre, le traitement de ses stocks importants de terres
calaminaires. Un premier lot de 410 tonnes de calamines calcinées provenant de ces
terres, a pu être vendu à la fin de 1923.
La production a donné 640 tonnes de minerais de plomb et 534 tonnes de minerais
de zinc. Les ventes ont porté sur 649 tonnes de minerais de plomb et 410 tonnes de
minerais de zinc.
Les stocks, au 31 décembre 1923, sans tenir compte du tonnage important de terres
calaminaires que la société a à traiter, étaient de 12 tonnes de calamine crue, 124
tonnes de calamine calcinée et 903 tonnes de mixtes plombeux.
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MINES DES FEDJ EL ADOUM

(Les Annales coloniales, 14 mai 1925)

L'assemblée générale ordinaire a approuvé les comptes de l'exercice 1924, faisant

apparaître un bénéfice net de 349.823   fr., dont elle a décidé la répartition ci-après   :
réserve légale, 17.491 fr. ; intérêt statutaire, de 5 % aux actions, 90.000 fr. ; tantièmes
du conseil, 24233   fr.   ; à la provision pour amortissement du capital, 38.008   fr.   ;
superdividende des actions, 126.000 fr. ; dividende des parts, 54.000 francs.
Le dividende brut a été fixé à 30 fr. par action et 7 fr. 50 par part de fondateur. Il sera
mis en paiement à partir du 15 mai prochain, à raison de net   : pour les actions, 26   fr.
40 au nominatif et 24 fr. 67 au porteur (coupon no  12) et de 6 fr. 32 par part (coupon
no 5).
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FEDJ-EL-ADOUM
(Le Journal des finances, 23 avril 1926)

Fedj-el-Adoum, ex-coupon de 40 francs, détaché le 19 courant, se traite en recul

sensible à 1.080 après 1.175. Les comptes font apparaître un bénéfice net de
504.055 fr.
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TUNISIE
Société des mines de Fedj-el-Adoum
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 1er mai 1926)

Au cours de l'exercice, il a été extrait 627 tonnes de galène, 215 tonnes de mixtes
blendeux.
La société a vendu 639 tonnes de galène, 215 de mixtes blendeux, 608 de terres
calaminaires et 108 de calamines plombeuses.
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SOCIÉTÉ DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM

(Les Annales coloniales, 3 mai 1926)

L'assemblée ordinaire a eu lieu le 14 avril, sous la présidence de M. Hackenberger [Bq

de Tunisie], assisté en qualité de scrutateurs de MM.   Chopin de Janvry [BPPB] et
Duvernois. Elle a approuvé les comptes de l'exercice 1925 se soldant par un bénéfice
net de 504.055 fr., dont voici la répartition : réserve légale, 25.202 fr. ; 5 % aux actions
90.000 fr. ; au conseil, 38.825 fr. ; provision pour amortissement du capital, 67.170 fr. ;
superdividende au capital, 198.000 fr. ; aux parts de fondateur, 84.857 francs.
Le dividende brut a été fixé à 40 francs par action et 11 fr. 78 par part, soit net 23 fr.
40 par action nominative, 25   fr. 78 par action au porteur et 6   fr. 15 par part de
fondateur, payable à partir du 19 avril dernier. Le coupon à détacher porte le no 13 pour
les actions, le no 6 pour les parts.
M. Chopin de Janvry, administrateur sortant, a été réélu.
La production de 1925 a atteint 627 tonnes de galènes et 215 tonnes de mixtes
blendeux. Les ventes ont porté sur 639 tonnes de galènes, 215 tonnes de mixtes
blendeux, 608 tonnes de terres calaminaires et 108 tonnes de calamines plombeuses.
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FEDJ-EL-ADOUM
(Le Journal des finances, 6 mai 1927)

Mal impressionnée par les résultats du dernier exercice qui aura pour conséquence la
réduction du dividende des actions de 40 fr. à 18 fr. 80 brut et des parts de 11 fr. 78 à
2 fr. 70, l'action Fedj-El-Adoum dégringole de 1.150 à 848 ; la part à 418 contre 475.
L'assemblée doit se tenir le 12 mai.
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 Chambre des intérêts miniers de la Tunisie
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 1er avril 1928)

2° Candidat dont le mandat prendra fin le 31 décembre 1920 [sic] :

1re   spécialité   : Compain (Marius), membre sortant, directeur des Mines de Fedj-El-
Adoum.
………………………
Liste réélue à l’unanimité.
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Mines de Fedj-el-Adoum
(Le Journal des finances, 11 et 13 mai 1928)

La société des Mines de Fedj-el-Adoum exploite en Tunisie, depuis 1912, sur le

territoire du contrôle civil de Kef, une concession de minerais de zinc et plomb   ; mais,
depuis sa création, elle a sensiblement agrandi son domaine minier par l'acquisition de
nouveaux filons, notamment à Bou-Xerida. L'exploitation, interrompue un pairie par la
guerre, puis par la pénurie de main-d'œuvre, a pu reprendre vers 1919-1920.
Cependant, on n'a, au sujet de la teneur et des réserves de minerais, que des détails
insuffisants. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la production n'est pas très régulière,
à en juger par les chiffres publiés dans les rapports annuels :

1924 : 541 tonnes de minerais de zinc et 245 tonnes de minerais de plomb ;

1925 : 215 tonnes de minerais de zinc et 627 tonnes de minerais de plomb ;
1926 : 218 tonnes de galènes et 2.498 tonnes de minerais mixtes.

Quoi qu'il en soit, les résultats avaient été jusqu'ici bénéficiaires, et avaient permis
une rémunération du capital de 1.800.000 francs, en 7.200 actions de 250 francs,
auquel viennent s'ajouter 7.200 parts ayant droit à 30 % des superbénéfices.
Mais, pour la première fois, cette année, la Société enregistre un déficit et supprime
naturellement toute répartition :

Ex. Bénéfices Divid. global Divid. par act. Divid. par part
1920 353.121 191.689 20,00 3,21

1921 94.736 90.000 12,50 —

1922 94.736 90.000 12,50 —

1923 415.892 300.453 30,00 7,50

1924 349.823 294.233 30,00 7,50

1925 504.055 411.683 40,00 11,78

1926 194.680 164.295 18,80 2,70

1927 - 434.518 — — —

Sans aucun doute, la raison première de ce déficit réside dans la baisse simultanée du
plomb et du zinc et dans celle de la livre sterling, dont le cours moyen de 124 francs en
1927 se compare avec une moyenne supérieure à 150 francs pour 1926. Mais ceci est
d'autant plus grave que l'on doit écarter toute chance de poussée des changes et
considérer comme assez peu probable une reprise rapide du zinc et surtout du plomb.
En somme, on est parfaitement en droit de se demander si, dans les conditions de
stabilité monétaire, avec le plomb aux environs de 20 liv. st. la tonne et le zinc aux
environs de 25 liv. -st., Fedj-el-Adoum est une affaire payante.
Le peu de renseignements que l'on possède sur la valeur des gisements et les prix de
revient ne permet pas au profane d'y répondre. La gestion de l'affaire a été bonne
jusqu'ici   ; elle détient suffisamment de ressources pour résister à une crise passagère   ;
mais cela est encore généreusement escompté par les cours de 690 et 320 que l'on fait
coter à l'action et à la part.
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MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(Le Journal des finances, 24 août 1928)

Fedj-el-Adoum ne peut conserver le terrain que sa récente et hâtive poussée lui avait
fait gagner et revient de 625 à 600. L'exercice 1927 s'est, comme nous l'avons déjà
relaté, traduit par une perte, de 434.518 fr. contre un bénéfice de 194.680 fr. en 1926.
Ces résultats défavorables sont dus à l'avilissement des cours des métaux et à
l'abaissement de la production (200 tonnes de galène dont 160 vendues contre 218
tonnes en 1926, non compris 2.498 tonnes de minerais mixtes plombeux prélevés sur
les stocks). Les travaux de recherches n'ont pas donné les résultats escomptés. Le
président a déclaré que la société avait cru trouver un excellent filon. Celui-ci, à
l'examen, n'a fourni aucun résultât, tant en ce qui concerne la quantité que la qualité.
D'autre part, pour ménager la trésorerie pendant une période difficile, les dépenses de
prospection ont dû être réduites. Un actionnaire a fait observer qu'en augmentant son
capital Fedj-el-Adoum se procurerait les moyens de s'intéresser à des affaires nouvelles
au Maroc.
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NOMINATIONS
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 20 mars 1930, p. 248)

Ont été récemment nommés :

A. Bozle (Douai, 1920), dir. de la Société des mines de Fedj-el-Adoum, par Le Kriff
(Tunisie).
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MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(Les Annales coloniales, 24 mai 1930)

Les comptes de l'exercice 1929 se soldent par une perte de 277.483 francs contre
une perte de 129.703 francs pour l'exercice précédent.
Le déficit total est ainsi porté à 841.705 francs.
À l'actif du bilan, les disponibilités reviennent de 1.084.796 francs à 704.865 fr.
Par contre, les débiteurs divers s'inscrivent à 265.707 francs contre 173.910 francs.
Au passif, les créditeurs divers se montent à 420.032 francs contre 395.635 francs.
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SOCIÉTÉ DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM

 (Les Annales coloniales, 19 juillet 1930)

L'assemblée ordinaire annuelle qui vient de se tenir a approuvé les comptes de

l'exercice 1929 se soldant par un déficit d'exploitation de 262.464 francs.
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TUNISIE
SOCIÉTÉ DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 20 août 1931, p. 688)

L’ass. ord., tenue hier, a approuvé les comptes de l’ex. clos le 31 déc. 1930 se soldant
par une perte de 424.615 fr., portant le déficit total à 1.266.320 fr.

Exploitation arrêtée
Les rech. ont été centralisées sur trois points principaux. À Bou Neridas, le fonçage
du puits a montré un tonnage à vue de 3.000 t. au moins de minerai marchand. À
Fernana, un petit tonnage de minerai abandonné dans la vieille exploitation a été
rencontré. Au Nabal, une galerie a recoupé le minerai.
Des modifications importantes ont été apportées à la laverie.
La production de 1930 a atteint 136 t. de galène ; les ventes se élevées à 9 t. Au 31
déc. dernier, il restait en stock 150 t. de galène et un tonnage assez important de
minerai plombeux et de terres calaminaires.
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1931 : EXPLOITATION SUSPENDUE

MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(Le Journal des débats, 14 août 1931)

Les actionnaires, réunis hier en assemblée ordinaire, ont approuvé les comptes de
l'exercice clos le 31 décembre et décidé de reporter à nouveau la perte de 1930, soit
424.615 fr. 24.
Avec les pertes antérieures, le solde débiteur total reporté à nouveau sera ainsi de 1
million 266.320 fr. 58.
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SOCIETE DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM

(L’Africain, 20 octobre 1931)

La baisse des cours des métaux qui s'est encore accentuée au cours de l'exercice
1930 a rendu impossible une production rémunératrice : en effet, la perte de l'exercice
1930 s'élève à 424.615   fr. 24 auxquels il y a lieu d'ajouter les pertes antérieures
s'élevant à 641.705 fr. 34.
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MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(Le Journal des finances, 17 juin 1932)
 L'action FEDJ-EL-ADOUM, au nominal de 250 francs, cote 68. La part est offerte à 28
francs. Aucun coupon n'a été détaché depuis 1927. Par suite des bas cours du plomb et
du zinc, l'exploitation a été suspendue en 1931, l'activité de la compagnie étant limitée
à quelques travaux d'entretien et de prospection. Dans ces conditions, l'exercice écoulé
se solde par une perte de 218.843 francs.
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MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(Le Journal des débats, 5 août 1932)

L'assemblée tenue le 3 août a approuvé les comptes de l'exercice 1931, se soldant

par une perte de 230.658 fr., qui porte le déficit total à 1.509.979 francs.
L'assemblée extraordinaire qui devait statuer sur la situation créée par la perte de
plus des trois quarts du capital, a été reportée, faute de quorum, à une date ultérieure.
Le rapport déclare que l'état du marché des métaux s'étant aggravé au cours de
l'exercice, le conseil a dû maintenir l'arrêt de la production.
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MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(Le Journal des débats, 19 avril 1934)

Les comptes de l'exercice 1933 se soldent par une nouvelle perte de 33.900   fr.
contre 54.772 fr. en 1932. Le total débiteur se trouve ainsi porté à 1.594.652 fr.
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MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(Le Journal des débats, 17 avril 1935)

Les comptes de l'exercice 1934, qui seront présentés à l'assemblée du 30 avril, se

soldent par une perte de 41.642   fr. contre un déficit de 33.900   fr. en 1933. Le total
débiteur s'établit ainsi à 1.636.294 fr.
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MINES DE FEDJ-EL-ADOUM
(Le Journal des débats, 21 avril 1936)

Les comptes de 1935, qui seront présentés à l'assemblée du 29 avril, se soldent par
une perte de 31.264 fr., qui porte le déficit total à 1.667.558 fr.
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Fedj-el-Adoum
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 10 décembre 1936)

L'exploitation est toujours arrêtée.

L’Information.
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 TUNISIE
Mines de Fedj-eI-Adoum
(L’Écho des mines et de la métallurgie, 1er juin 1937)

L'assemblée ordinaire a approuvé les comptes de l'exercice clos le 31 décembre

1936, qui font apparaître une perte de 26.020 francs. Avec les pertes antérieures, le
solde débiteur total ressort à 1.693.578 francs.
L'assemblée a engagé le conseil à continuer les opérations sociales, malgré la perte
des trois quarts du capital social, aucune des assemblées extraordinaires convoquées
dans de but de donner au conseil cette autorisation n'ayant pu obtenir le quorum.
Le conseil expose dans son rapport que le marché du plomb a été en reprise au cours
du dernier exercice et cette reprise s'est encore accentuée depuis le début de l'année en
cours, ce qui justifie la politique conservatoire prise par le conseil.
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La Société des mines de zinc de Guergour.

La Société des mines de zinc de Fedj-el-Adoum.
Augustin HAMON,
Les Maîtres de la France, tome III,
Éditions sociales, février 1938, 354 pages

[223] Ces deux sociétés ont cinq administrateurs communs sur huit. Ce sont   :
MM.   Henri Chabert, Frédéric et Jacques Faure [tous 2 fils de Joseph Faure et d’Odile
Martel] (tomes I et II), Paul [224] Hackenberger7 , Joseph Choppin de Janvry, un des
directeurs de la Banque de Paris et des Pays-Bas (tome 1).
Les deux autres administrateurs de Guergour sont : M. Jacques Aguillon (tome II) et
Louis Galicier (tomes I et II). Un des commissaires est le comte de Vendegies d'Hust,
parent de Frédéric Faure [marié à une Vendegies. Parmi les 200 plus forts actionnaires
de la Banque de France].
Ces mines sont donc contrôlées par des groupes financiers de la métropole, l'un
d'eux étant le groupe catholique.
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Annuaire industriel, 1938 :

MINES de FEDJ-EL-ADOUM (Soc. des), Siège social   : 11, r. St-Florentin. Paris 8e. T.
Centi. 311-0:1. Ad. t. Zingour-Paris. Soc. an. au cap. de 1.800.000 fr. Conseil d'adm. :
Prés. : M. J. Faure ; Adm. : MM. H[enri] Chabert [BPPB], J. Choppin de Janvry [BPPB], F
[rédéric] Faure, P[aul] Hackenberger, R. Ingrand. Adm.-directeur   : M.   G[abriel] Boissier
[dir. Mines zinc de Guergour].
Minerais de plomb argentifère. (1-1392).
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7 M. Paul Hackenberger a un château à Gometz-le-Châtel (Seine-et-Oise).