Brochure Moteur Kribes PDF
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Brochure de cours
Année Universitaire
2015/2016
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Page2 LE MOTEUR
Préface
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Page3 LE MOTEUR
SOMMAIRE
Historique………………………………………………………………….…...…03
Bibliographie………………………………………………………………….…..89
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HISTORIQUE
Le moteur est un organe qui transforme en travail mécanique une source d’énergie qui lui est
fournie.
- Il est dit "moteur électrique" si la source d’énergie est l'électricité.
- Il est dit "moteur thermique" si la source d’énergie est donnée par un combustible.
Dans un moteur thermique si la combustion se fait à l’intérieur du moteur : on le dénomme alors
moteur thermique à combustion interne.
C’est le cas de tous les moteurs thermiques employés actuellement en automobile, dont le travail
mécanique est obtenu par l’explosion plus détente des gaz portés à haute pression et haute
température.
La réalisation de la fonction de formation du mélange dans les moteurs à allumage commandé,
depuis leur invention dans les années 1860 par Otto et Lenoir, a été dominée pendant un siècle
par la solution carburée. Un carburateur créait le mélange air-combustible à partir de la
dépression créée au col d’un venturi sur la veine d’air où débouchait l’alimentation en
combustible. Les inconvénients évidents de cette solution (difficulté de contrôle, éloignement de
la chambre, nécessité d’un papillon des gaz) ont fait rêver les concepteurs à la possibilité
d’introduire le combustible directement dans la chambre de combustion. Le premier dispositif
d’injection fut appliqué par Bosch en 1937 sur des moteurs d’avions puis d’autres systèmes
furent développés par Gutbrod pour des moteurs d’automobiles deux temps en 1952, puis quatre
temps notamment sur la Mercedes 300SL en 1956. Entre temps, de nombreuses tentatives sans
industrialisation furent menées aussi bien en injection directe qu’indirecte, par les marques
Jalbert, Citroën, Junkers, Deckel, Simms et Bendix, Bosch et Scintilla. Mais le surcoût induit par
la solution injection n’était compensé par aucun argument valable selon les critères de l’époque.
En effet, sans normes antipollution et sans crise pétrolière, les contraintes de prix et de fiabilité
l’emportent. Car toute réalisation technologique efficace d’injection d’essence doit tenir compte
des facteurs dosage et pulvérisation. En particulier, pour la pulvérisation, les dimensions de
l’orifice d’injection doivent être aussi réduites que possible et la pression d’injection élevée.
Obtenir cette pression élevée est délicat avec l’essence car ce combustible a une faible viscosité
et constitue un très mauvais lubrifiant. Or le principe des pompes usuelles est de refouler avec un
piston un certain volume de combustible à travers un clapet maintenu par un ressort exerçant un
effort opposé au sens de refoulement et taré à la valeur de pression souhaitée pour l’injection.
Ce système n’est efficace que si les fuites entre le piston et la chemise sont faibles, ce qui est
obtenu avec des jeux de fonctionnement très faibles. S’il n’y a pas de lubrification, il y a risque
de grippage et déperdition d’énergie que l’on minimise avec des états de surface impeccables et
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des matériaux de haute dureté. Ainsi, sauf dans le domaine particulier du moteur de compétition
où les reprises rapides et le surplus de puissance donnèrent à l’injection une voie
d’épanouissement, le prix et la fiabilité étaient prohibitifs.
L’injection d’essence entra donc dans le domaine public par le haut de gamme, les voitures à
hautes performances telles que Mercedes avec les systèmes Bosch en Europe et Corvette avec
Rochester aux États-Unis. En parallèle, des systèmes « exotiques» furent brevetés qui parfois
donnèrent lieu à de petites productions, comme Puche en Allemagne dans les années 1950, avec
le premier système d’injection de pré mélange. Pendant les années 1960, les systèmes d’injection
indirecte mécanique commencèrent à s’implanter sur les voitures de série : Kugelfischer équipa
les Peugeot 404IE puis 504 ainsi que la Lancia Flavia, les BMW 5201 et les Ford Capri 2600
Sport, tandis que Lucas développait l’injection des Triumph 2000 et Maserati 3500GT.
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Chapitre I : Généralités sur les moteurs thermiques
I.1 –EMPLACEMENT:
Situé dans un compartiment aménagé généralement à l'avant pour les véhicules de transport de
marchandises et à l'arrière pour les véhicules de transport en commun.
I.2 – ROLE:
Assurer la propulsion du véhicule par transformation d'une énergie thermique due à la
combustion en énergie mécanique (transforme de la chaleur en mouvement).
I.3 –ORGANISATION :
a) Organes fixes.
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I.5 – NOTION DE PUISSANCE, DE COUPLE:
a) La puissance : C'est le travail fourni par une machine divisé par le temps mis pour le réaliser.
Le calcul est le suivant P =W/T è (P =puissance, W = travail), T = temps). Pour un moteur, on
calcule la puissance développée en fonction du nombre de tours/minute. L'unité de puissance est
le watt avec pour multiple le kilowatt(KW) qui équivaut à 1000 watts. La puissance peut
également s'exprimer en chevaux (CHDin) sachant qu'un cheval est égal à 736 watts.
b) Le couple : Par définition, le couple est un ensemble de deux forces F, parallèles, opposées,
de même intensité et distinctes d'un bras de levier. Dans un moteur à combustion interne, le
couple moteur est essentiellement la force F fournie par la combustion qui donne une pression P
sur la surface du piston S, d'où F =P X S
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Les moteurs à deux temps peuvent être réalisés soit selon le principe des moteurs à allumage par
compression (diesel) soit selon le principe des moteurs à allumage par étincelle (à carburateur).
Dans ces moteurs le cycle est réalisé en deux temps ce qui correspond à un tour du vilebrequin.
Le nettoyage du cylindre des gaz brulés et le remplissage de celui-ci par la charge fraiche se
produisent uniquement lors du déplacement du piston à côté du PMB. Le balayage du cylindre
des produits de combustion est réalisé par la charge fraiche air pour les moteurs diesels et air +
combustible pour les moteurs à formation externe du mélange comprimée jusqu’à une certaine
pression. Dans les moteurs de grande taille la compression de la charge fraiche et généralement
assurée par un compresseur.
Selon la réalisation des processus de l’échappement admission on distingue deux types de
moteurs à deux temps :
- Moteurs à balayage équicourant où l’admission est assurée par des orifices (lumières) ménagés
dans le cylindre. L’ouverture et la fermeture de ces orifices sont dirigées par le déplacement du
piston. L’échappement peut être assuré soit par des soupapes(figure 1.6) soit par un second
piston qui se déplace dans le sens inverse du premier piston (figure 1.7). dans ce dernier cas on
obtient un moteur avec des pistons se déplaçant dans des sens inverses cette construction assure
une bonne qualité des processus de l’échappement – admission.
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- Moteur à balayage transversal où l’admission et l’échappement sont assurés par des orifices
ménagés dans le cylindre et dirigées par le déplacement du piston un exemple de ce type de
balayage est montré sur la figure 1.8 ce type est simple de construction mais il est accompagné
d’une dégradation de la qualité des processus de l’échappement – admission.
Utilisons la figure 1.6 pour étudier à titre d’exemple le principe de fonctionnement des moteurs
à deux temps à formation interne du mélange et du type équicourant à orifices – soupapes. Le
cycle de fonctionnement est le suivant :
-Le premier temps
Le premier temps correspond au déplacement du piston du point mort haut vers le cylindre la
combustion vient juste de terminer et le processus de la détente des gaz qui représente le temps
moteur vient de commencer. Peu avant l’arrivée du piston aux orifices de l’admission les
soupapes de de de l’échappement s’ouvrent et les produits de combustion commencent à quitter
le cylindre vers le canal de l’échappement.
A ce moment la pression brutalement diminue lorsque la pression dans le cylindre devient à peu
prés égale à la pression de l’air comprimé dans le récipient ou de quelque peu supérieure les
orifices de l’admission s’ouvrent par le piston l’air arrivant sous pression dans le cylindre à
travers les orifices de l’admission refoule le reste des produits de combustion à travers les
soupapes d’échappement et remplit le cylindre on obtient ainsi le balayage (soufflage) du
cylindre.
Ainsi le premier temps est consacré pour la réalisation de la combustion, la détente,
l’échappement, le soufflage et le remplissage du cylindre.
-Le deuxième temps
Ce temps correspond au déplacement du piston PMB vers le PMH (figure 1.10) au début de la
course du piston, les processus de l’échappement, soufflage et remplissage du cylindre se
poursuivent la fin du soufflage du cylindre est déterminée par le moment de la fermeture des
orifices de l’admission et des soupapes d’échappement. Les soupapes d’échappement se ferment
soit en même temps avec les orifices de l’admission soit de quelque peu en avance dans les
moteurs à deux la pression dans le cylindre à la fin de l’admission est de quelque peu supérieur
de la pression de la pression atmosphérique et dépend de la pression dans le récipient
d’admission à partir du moment de la fin de l’admission et avec la fermeture complète des
orifices de l’admission par le piston. Le processus de la compression commence avant l’arrivée
du piston au PMH de quelques degrés de rotation du vilebrequin. L’introduction du combustible
commence à travers l’injecteur.
Ainsi le deuxième temps est consacré au début de la course du piston pour le déroulement de la
fin de l’échappement le soufflage et le remplissage du cylindre et avec la suite de la course du
piston pour la compression.
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III.LA DISTRIBUTION
III.1–ROLE:
Les organes de distribution permettent d'obtenir l'ouverture et la fermeture des orifices
d'admission et d'échappement de chaque cylindre aux moments opportuns du cycle.
III.2–ORGANISATION:
La distribution d'un moteur comprend:
a) Un arbre à cames
Généralement en acier forgé, de forme allongée et cylindrique, comportant des excentriques
appelés cames, à raison de deux par cylindre qui assurent l'ouverture des soupapes d'admission et
d’échappement, La forme des cames est déterminée en fonction des caractéristiques du moteur.
b) Des poussoirs et tiges de culbuteurs
Le poussoir est un organe intermédiaire de forme cylindrique placé entre la came et la tige du
culbuteur qui coulisse dans les alésages prévus dans le bloc moteur. Il transmet le mouvement de
poussée provoqué par la came à la tige du culbuteur et évite à celle-ci de subir des réactions
latérales provoquées par l'action de la came.
La tige de culbuteur, en acier, porte un renflement hémisphérique à ses extrémités, ce qui lui
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permet de tourner autour de son axe pour éliminer l'effet des réactions dues aux poussées
latérales.
c) Des culbuteurs
Le culbuteur est un petit levier oscillant monté sur un axe solidaire de la culasse. Il est actionné
par la tige du culbuteur et commande par un mouvement de bascule l'ouverture de la soupape.
Un jeu de fonctionnement entre le culbuteur et la tige de soupape est fixé par le constructeur pour
tenir compte de la dilatation, due à la chaleur, de cette dernière.
Ce jeu varie de 0,15 mm à 0,20 mm pour les soupapes d'admission et peut atteindre0,40 mm
pour les soupapes d'échappement.
Le recalage des culbuteurs s'effectue très facilement à l'aide d'un jeu de cales.
d) Des soupapes :
La soupape présente trois parties distinctes
La tête de forme cylindrique Tronconique, elle repose sur un siège et assure l'étanchéité parfaite
du cylindre dont dépend le rendement du moteur. Le collet raccorde la tête à la tige.
La tige de forme cylindrique, elle coulisse à l'intérieur d'un guide et monte dans la culasse ; elle
reçoit la poussée du culbuteur. Son extrémité est usinée pour recevoir les deux demi-bagues
coniques (qui bloquent de bas en haut la coupelle d'appui des ressorts de rappel de la soupape sur
son siège).
Le rôle de la soupape est d'ouvrir ou de fermer le passage des gaz frais par la soupape
d’admission et des gaz brûlés par la soupape d'échappement.
Les moteurs à 4 temps comportent généralement deux soupapes par cylindre (une soupape
d’admission et une soupape d'échappement. Cependant certains moteurs de grosse cylindrée
comportent deux soupapes d'admission et deux soupapes d'échappement).
III.3– PRINCIPEDEFONCTIONNEMENT:
L'arbre à cames entraîné par le vilebrequin commande, par l'intermédiaire des cames, poussoirs,
tiges de culbuteurs et culbuteurs, l'ouverture des soupapes d'admission lors du temps "admission"
et des soupapes d’échappement lors du temps "échappement" du cycle à4 temps. La fermeture
des soupapes est assurée par des ressorts de rappel lorsque les cames libèrent les poussoirs.
Le cycle à 4 temps impose une ouverture et une fermeture des soupapes de chaque cylindre tous
les deux tours de vilebrequin. L'arbre à cames tourne donc deux fois moins vite que le moteur.
Ce résultat est obtenu par montage sur l'arbre à cames d'un pignon ayant un diamètre deux fois
supérieur à celui du vilebrequin.
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3ème temps Auto inflammation détente des gaz Explosion détente des gaz
Température des gaz de 1800°C à Température des gaz de 2000°C à
Echappement – 2000°C
Gaz peu toxiques (particules) 2200°C
Gaz plus toxiques (C.O)
ème
4 temps
Consommation 215 à 300 g/kW/h 310 à 405 g/kW/h
spécifique
III.5-CLASSIFICATIONDESMOTEURSDIESEL
Il existe deux catégories de moteur diesel :
a) Les Moteurs à injection directe :
La chambre de combustion est usinée dans le piston.
L'injecteur débouche directement dans la chambre de combustion, il est du type à trous (plusieurs
Orifices)
Avantages :
Rendement élevé, donc consommation assez faible.
Bon départ à froid
Simplicité de réalisation.
Inconvénients :
Moteur bruyant : cognement caractéristique au ralenti et à faible régime.
b) Les moteurs à injection indirecte :
Ils se regroupent en 3 familles :
L'injection à chambre de précombustion.
L'injection à chambre auxiliaire de réserve d'air.
L'injection à chambre de turbulence.
L'injecteur, en principe à aiguille, pulvérise le gazole dans une préchambre située dans la culasse.
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La solution la plus répandue pour les moteurs à injection indirecte est la chambre de turbulence,
notamment sur les véhicules légers (Peugeot, Renault, Citroën…).
Pour ce type de moteur, un dispositif d'aide au démarrage est indispensable (bougies de
préchauffage).
Avantage :
Pression d'injection moins élevée qu'avec l'injection directe.
Moteur moins bruyant;
Combustion plus souple et plus rapide.
Régimes moteurs plus élevés.
Inconvénients :
Départ à froid impossible sans dispositif d'aide au démarrage.
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Page19 LE MOTEUR
1.Introduction
L’énergie thermique nécessaire pour le fonctionnement du moteur est obtenue par combustion de
l’oxygène de l’air atmosphérique et du combustible les combustibles utilisés dans les moteurs à
combustion interne sont généralement d’origine pétrolière dans les moteurs diesels, on utilise le
gaz-oil. Alors que dans les moteurs à essence on utilise de l’essence pour le déroulement normal
de la combustion le combustible doit avoir certaines propriétés physiques et chimiques.
Les propriétés physiques telles que la densité et la viscosité ont une influence sur l’introduction
du combustible vers le cylindre et sur la formation du mélange.
Les propriétés chimiques comme la structure et la liaison moléculaire ainsi que la rapidité
d’inflammation, ont une influence sur l’introduction du combustible vers le cylindre et sur la
formation du mélange.
Les propriétés chimiques comme la structure et la liaison moléculaire ainsi que la rapidité
d’inflammation, ont une influence sur le processus de déclenchement de la réaction chimique de
la combustion.
Les combustibles utilisés dans les moteurs diesels sont caractérisés par l’indice (nombre) de
cétane qui définit la capacité de l’auto combustible.
Dans les moteurs diesels le nombre de cétane du combustible est choisi en fonction du taux de
compression de telle façon que le déclenchement de la combustion doit être assuré sur tous les
régimes de fonctionnement du moteur. En particulier, la valeur du taux de compression doit
assurer le lancement du moteur à froid et le fonctionnement normal du moteur à bas régimes, où
la température et la pression dans le cylindre en fin de compression ne sont pas assez grandes.
Les combustibles employés dans les moteurs à carburateur sont caractérises par un autre indice,
qui est l’indice (nombre) d’octane. L’indice d’octane définit la capacité du combustible à l’anti-
détonation.
Dans les moteurs à essence lorsque le nombre d’octane du combustible n’est pas mis en accord
avec le taux de compression du moteur, une auto – inflammation spontanée , du mélange air+
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Page20 LE MOTEUR
combustible provoquée par le contact de ce mélange avec les parois chaudes de la chambre de
combustion peut avoir lieu cette auto inflammation est appelée détonation elle est caractérisée
par un bruit métallique.
Pour les combustibles gazeux le raisonnement se mène de la même façon, mais pour une unité de
volume de ce gaz.
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1.5. La quantité d’air stœchiométrique (l0,L0)
L’air atmosphérique nécessaire pour la combustion est introduit dans la chambre combustion
durant le temps de l’admission. Les expressions qui permettent de déterminer la quantité en kg
(l0) ou en kmoles (L0) de l’air théoriquement nécessaire pour la combustion complète de 1 kg de
combustible (la quantité stœchiométrique) peuvent être obtenues sur la base des équations finales
suivantes de la réaction chimique de la combustion lors de la combustion complète on suppose
que le carbone et l’hydrogène rentrent en réaction chimique avec l’oxygène en formant le gaz
carbonique (CO2) et les vapeurs d’eau (H2O) :
C + O2 CO2
2H2 + O2 2H2O
Selon la première équation, pour bruler les C kg de carbone se trouvant dans 1 kg de combustible
il faut avoir C/12 kmol (8/3 C kg) d’oxygène.
Et selon première équation pour bruler les H kg du combustible se trouve O/32 kmol (O kg)
d’oxygène qui peut participer dans la réaction chimique.
Au total la quantité d’oxygène en kmol qu’il faut amener de l’extérieur pour bruler le 1 kg de
combustible est gale à : ( C/12+H/4+O/32). En kg elle est (8/3C + 8 H –O).
Sachant que 100 kmol (100 kg) d’air contient 21 kmol(23 kg) d’oxygène alors la quantité d’air
nécessaire pour la combustion du 1 kg de combustible. En kmol, est :
1 𝐶 𝐻 𝑂
𝐿0 = ( + + )
0.21 12 4 32
En kg elle est :
1 8
𝑙0 = ( 𝐶 + 8𝐻 − 𝑂)
0.23 3
Les deux quantités son liées évidemment. A travers la masse molaire (𝜇𝐴 ) par :
𝑙0 = 𝜇𝐴 + 𝐿0
La quantité de l’air introduit dans la chambre de combustion, peut être supérieure, inférieur ou
égal à la quantité théoriquement nécessaire pour la combustion totale du combustible. Le rapport
de la quantité réelle (𝑙 , 𝐿) de l’air introduit dans le cylindre, à la quantité (𝑙0 , 𝐿0 ) théoriquement
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Page22 LE MOTEUR
nécessaire pour la combustion totale de 1 kg de combustible. Est appelé coefficient de l’excès
d’air (λ).
λ = 𝑙 ⁄𝑙0
ou bien :
λ = 𝐿⁄𝐿0
Selon la valeur de ce coefficient, le mélange air + combustible peut être pauvre stœchiométrique
ou riche ; pour :
Alors que les moteurs à formation externe du mélange (moteurs à carburateur) fonctionnent avec
les trois types de mélange. Selon le régime de fonctionnement, le coefficient de l’excès d’air peut
être supérieur, inférieur ou égale à 1. Généralement dans ce type de moteurs (λ =
0,3 … 1,3)
La composition du fluide admis dans le cylindre, dépend du type du moteur dans les moteurs à
formation interne du mélange (diesels) le fluide introduit dans le cylindre durant l’admission. Est
composé de l’air seulement. Sa quantité (M1) en kmoles est déterminé par :
1
𝑀1 = 𝜆. 𝐿0 +
𝜇𝑐
Ici le terme (1/𝜇𝑐 ) représentent la quantité de combustible en kmol, qui correspond à 1 kg (𝜇𝑐 )
est la masse molaire du combustible.
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Page23 LE MOTEUR
La composition et la quantité des gaz brulés lors de la combustion de 1 kg de combustible.
Dépendent de la valeur du coefficient de l’excès d’air (λ) :
1° cas :λ≥1
Dans ce cas l’air est en excès le carbone et l’hydrogène ont suffisamment d’oxygène pour se
brûler complètement en formant le gaz carbonique (CO2) et les vapeurs d’eau (H2O) a part ces
deux éléments les produits de combustion dans ce cas contiennent l’azote (N2) qui par
supposition ne participe pas à la réaction chimique. Ainsi que l’excès d’oxygène (O 2). La
quantité de ces gaz (M2) en kmoles l, est :
Pour obtenir les formules nécessaires pour le calcul de la quantité de chaque élément des
produits de combustion ainsi que leur quantité totale. On utilise les équations précédentes de la
réaction chimique de la combustion.
Selon l’équation (1.6), C/12 kmoles de carbone se trouvant dans le combustible produira C/12
kmoles de (CO2) c’est-à-dire :
𝐶
𝑀𝑐𝑜2 =
12
Et selon l’équation (1.7) H/2 kmoles de l’hydrogène se trouvant dans le combustible , produira
H/2 kmoles de (H2O) c’est-à-dire :
𝐻
𝑀𝐻2 𝑂 =
2
L’azote par supposition ne participe pas à la réaction chimique et donc sa quantité en kmol dans
les produit de combustion, représente 79% de la quantité de l’air admit dans le cylindre, c’est-à-
dire :
𝑀𝑁2 = 0.79. 𝜆. 𝐿0
La différence entre la quantité (λ.L0) de l’air admis dans la réaction chimique pour la combustion
complète. Représente la quantité de l’air en excès. La part de l’oxygène en volume dans l’air est
21% donc la quantité de l’oxygène en kmoles dans les produits de combustion est :
La quantité totale (M2) des produits de combustion est la somme des quantités des composantes
c’est-à-dire :
23
Page24 LE MOTEUR
𝐶 𝐻
𝑀2 = + + 𝜆. 𝐿0 − 0.21𝐿0
12 2
2° cas : λ<1
Dans ce cas à cause du manque de l’air la combustion du combustible ne peut pas avoir lieu une
partie de l’hydrogène vont se brûler complètement pour former ( CO2) et (H2O) l’autre partie de
ces éléments, n’aura pas assez d’oxygène pour se brûler complètement et par conséquent le reste
de l’hydrogène - en (H2). A part ces composants les gaz brûlés (M2) contiennent l’azote qui par
supposition ne participe pas à la réaction chimique au total dans ce cas (M2) est composé de :
Pour développer les formules de calcul de la quantité total et la quantité de chaque composant
des produits de combustion. On suit le même raisonnement que dans le cas précèdent.
au début de chaque cycle. Le cylindre contient une certaine quantité des produits de combustion
qui n’a pas arrivé à s’échapper ces gaz sont appelés gaz résiduels pour estimer la quantité (Mr) de
ces gaz par rapport à la quantité du fluide admis (M1) on introduit un coefficient appelé
coefficient des gaz résiduels (ϒr). il représente le rapport de ces deux quantités :
𝑀𝑟
𝛾𝑟 =
𝑀1
La présence des gaz résiduels dans la chambre de combustion n’est pas favorable parce qu’elle
diminue le remplissage du cylindre en charge fraiche (le mélange avant la combustion est appelé
charge fraiche) pour diminuer la quantité de ces gaz on utilise différents procédés par exemple :
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Page25 LE MOTEUR
𝑀2 ∆𝑀
µ0 = =1+
𝑀1 𝑀1
Avec (∆𝑀) le changement moléculaire :
(∆𝑀 = 𝑀2 − 𝑀1 )
25
Page26 LE MOTEUR
1. Introduction
La théorie des moteurs à combustion interne. Est basée essentiellement. Sur les lois de la
thermodynamique et de la gazodynamiques (mécanique des fluides). Les moteurs à combustion
interne, fonctionnent selon un cycle composé de plusieurs opérations. La réalisation de chaque
opération est accompagnée de pertes thermique, gazodynamiques et mécanique. L’étude des
cycles thermodynamique, offre la possibilité d’établir les chemins à suivre pour diminuer la
valeur de ces pertes.
Durant l’étude des cycles thermodynamique on suppose que:
- la quantité et la composition du fluide moteur (gaz parfait) sont constant durant le cycle.
- la compression et la détente, se déroulent adiabatiquement
- la combustion est remplacée par une simple introduction de la chaleur (𝑞1 ) à partir d’ une
source chaude.
- les temps de l’échappement et de l’admission sont remplacés par une simple prise de la chaleur
(𝑞2 ) par une source froide.
Le cycle thermodynamique est caractérisé par deux paramètre : le rendement thermique et la
pression moyenne du cycle.
1.1.Le rendement thermique (Ƞ𝒕 )
Le rendement thermique (Ƞ𝑡 ) caractérise l’économie du cycle du point de vue
transformation de la chaleur en travail mécanique. il représente le rapport de la quantité de
chaleur transformée en travail mécanique (𝑤) sur la quantité totale (𝑞1 ) de celle-ci, introduite
durant le cycle:
𝑤 (𝑞1 −𝑞2 )
Ƞ𝑡= = (IV.1)
𝑞1 𝑞1
Avec 𝑤= 𝑞1 - 𝑞2
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Page27 LE MOTEUR
Pour une cylindrée unitaire donnée, d’autant plus la pression moyenne du cycle n’est grande.
D’autant plus le cycle n’est efficace. la pression moyenne du cycle est liée aux dimensions
principales du moteur, c'est-à-dire à la course du piston (𝑐)et à l’alésage du cylindre (𝐷)
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Page28 LE MOTEUR
- cycle à introduction mixte de la chaleur, à volume constant et puis à pression constante (𝑣=
const., 𝑝= const.), cycle diesel: moteurs diesel rapides)
Le cycle thermodynamique à introduction mixte de la chaleur est montré sur la figure IV.1.
dans ce cycle , une partie de la chaleur et introduite à volume constant ( 𝑞1 ′ ) et l’autre partie (𝑞1
‘’) est introduite à pression constante. Il est composé des transformations suivantes:
-une compression adiabatique (ac).
- une introduction de la chaleur (𝑞1 ‘) à volume constant(𝑐𝑧′)
- une introduction de la chaleur (𝑞1 ‘’) à pression constante (𝑧 ′𝑧)
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Page29 LE MOTEUR
- une détente adiabatique (zb)
- une prise de la chaleur (𝑞2 ) à
Volume constant (𝑏𝑎)
Dans les moteurs diesels rapides. La grande parties des processus du dégagement de la
Chaleur et de la formation du mélange air+ combustible, se fait au fur et à mesure de
l’introduction du combustible dans le cylindre, et par conséquent, les premières portions du
combustible se brulent spontanément, presque à volume constant, alors que les autres portion se
brulent par la suite et presque à pression constante. pour cette raison, on suppose que les moteurs
diesels rapides, fonctionnent selon le cycle à introduction mixte de la chaleur.
3.le cycle thermodynamique à introduction isochore de la chaleur
Le schéma de ce cycle est montré sur la figure IV.1. Il est composé des opérations suivantes:
-une compression adiabatique (𝑎𝑐 )
- une introduction de la chaleur ( 𝑞1 )
A volume constant (𝑐𝑧 ) à partir d’une Source chaude.
- une détente adiabatique ( 𝑧𝑏 )
-une prise de la chaleur( 𝑞2 ) à volume constant (𝑏𝑎 ) par une source froide .
Dans les moteurs à essence , le mélange est déjà préparé dans le carburateur et
l’inflammation est assurée par l’étincelle et donc, la grande partie de la chaleur se dégage
spontanément, presque à volume constant . pour cette raison .on suppose que les moteurs à
carburateur. Fonctionnent selon le cycle à introduction de la chaleur à volume constant.
4. le cycle thermodynamique à introduction isobare de la chaleur
Ce cycle est représenté sur la figure IV.1. il est composé dans l’ordre suivant , des
transformations suivantes:
-une compression adiabatique (𝑎𝑐 )
- une introduction de la chaleur (𝑞1 ) à volume constant (𝑐𝑧 )
-une détente adiabatique (𝑧𝑏)
- une prise de la chaleur ( 𝑞2 ) à volume constant (𝑏𝑎 )
Dans les moteurs diesels lents ; c'est-à-dire qui ont des vitesse moyennes du piston relativement
petite de l’ordre de 5 𝑚⁄𝑠. Le dégagement de la chaleur s’effectue presque à pression constante.
Pour cette raison. On suppose que ce type de moteurs, fonctionne selon le cycle à introduction de
la chaleur à pression constante .
5. formules de calcul du rendement thermique
Pour développer la formule du rendement thermique. Utilisons l’expression (IV.1) en
représentant les chaleurs (𝑞1′ , 𝑞1′′ , 𝑒𝑡 𝑞2 ) en fonction des température et des capacité
calorifique:
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Page30 LE MOTEUR
𝑞2
Ƞ𝑡= 1 -
𝑞1
Avec
𝑞1 = 𝑞1 ′ + 𝑞1 ′′ = 𝐶𝑉 (𝑇𝑧′ − 𝑇𝑐 ) + 𝐶𝑃 (𝑇𝑧 − 𝑇𝑧′ ) (IV.8)
𝑞2 = 𝐶𝑉 (𝑇𝑏 − 𝑇𝑎 ) (IV.9)
Alors
𝐶𝑉 (𝑇𝑏 −𝑇𝑎 )
Ƞ𝑡 = 1 − (IV.10)
𝐶𝑉 (𝑇𝑧′ −𝑇𝑐 )+𝐶𝑃 (𝑇𝑧 −𝑇𝑧′ )
Et
𝑃𝐶 𝑉𝐶 = 𝑅𝑇𝑐 (IV.13)
Sachant que( 𝑃𝑧′ ⁄𝑃𝑒 =𝜆𝑝 ) ; (𝑉𝑧′ = 𝑉𝑐 ) et à l’aide de l’expression (2.11) on déduit la température
(𝑇𝑧′ )
A partir des équations de l’état au point (𝑧′ ). (Expression (IV. 12)) et au point (𝑧):
𝑃𝑧 𝑉𝑧 = 𝑅𝑇𝑧 (IV.15)
Sachant que (𝑉𝑧 ⁄𝑉𝑧′ = 𝑉𝑧 ⁄𝑉𝑒 = 𝑃𝑑 ) avec l’expression (IV.14) on obtient la température (𝑇𝑧 )
𝑇𝑧 = 𝑃𝑑 . 𝜆𝑝 . 𝑇𝑎ɛϒ−1 (IV.16)
𝑉 𝛾−1
𝑇𝑏 = 𝑇𝑧 ( 𝑧 ) (IV.17)
𝑉 𝑏
Ou bien
30
Page31 LE MOTEUR
𝑉𝑧 𝑉𝑐 𝛾−1
𝑇𝑏 = 𝑇𝑧 {( ) | ( )}
𝑉𝑐 𝑉𝑏
Avec (𝑉𝑧 ⁄𝑉𝑐 = 𝑃𝑑 𝑒𝑡 𝑉𝑐 ⁄𝑉𝑏 = 1⁄ɛ ) et l’expression ( 2,16) on déduit la température (𝑇𝑏 )
𝑇𝑏 = 𝜌𝑑𝛾 𝜆𝑝 𝑇𝑎 (IV.18)
Le remplacement des températures (𝑇𝑒 , 𝑇𝑧′ , 𝑇𝑧 , 𝑇𝑏 ) à partir des expressions (IV.11 ), (IV.14 ),
(IV.16 )et (IV.16) dans la formule (IV.10) du rendement thermique. Nous donne :
𝐶𝑉 (𝜌𝑑𝛾 𝜆𝑝 𝑇𝑎 − 𝑇𝑎 )
Ƞ𝑡=1−
𝐶𝑉 (𝜆𝑃 𝑇 ϒ−1 −𝑇 ϒ−1 ) + 𝐶𝑃 (𝜌𝑑 𝜆𝑝 𝑇 𝛾−1 − 𝜆𝑝 𝑇 𝛾−1 )
𝑎ɛ 𝑎ɛ 𝑎ɛ 𝑎𝜀
1 𝜆𝑝 𝑝𝑑ϒ −1
Ƞ𝑡=1− (IV.19)
ɛϒ−1(𝜆𝑝 −1)+ϒ.𝜆𝑝 (𝑃𝑑 −1)
1
Ƞ𝑡 =1- ϒ−1 (IV.20)
ɛ
1 [𝑝𝑑𝑦 −1 ]
Ƞ𝑡 = 1 − ϒ−1 [ϒ.(𝑝𝑑 −1)]
(IV.21)
ɛ
31
Page32 LE MOTEUR
𝑤
𝑝𝑡 =
𝑉ℎ
𝑤 = Ƞ𝑡 𝑞1 (IV.22)
On a:
Ƞ𝑡 𝑞1
𝑝𝑡 = (IV.23)
𝑉ℎ
En remplaçant (𝑞1 ) et les températures (𝑇𝑒 𝑇𝑧′ 𝑇𝑧 ) à partir des expressions (2.8), (2.11), (2.14) et
(2.16) dans l’expression (2.23) de la pression moyenne (𝑝𝑡 ) on obtient:
1
𝑃𝑡 = {𝐶 (𝜆 𝑇 ϒ−1 𝑇 ϒ−1 ) + 𝐶𝑃 (𝑃𝑑 . 𝜆𝑝 . 𝑇𝑎ɛϒ−1 − 𝜆𝑝 . 𝑇𝑎ɛϒ−1 ) Ƞ𝑡
𝑉ℎ 𝑉 𝑃 𝑎ɛ − 𝑎ɛ
1
pt= {Ƞ𝑡 𝐶𝑉 𝑇𝑎ɛ𝑦−1 }{(𝜆𝑝 − 1)+ϒ.𝜆𝑝 (𝑝𝑑 − 1)} (IV.24)
𝑉ℎ
𝑉 ɛ−1
𝑉ℎ = 𝑉𝑎 − 𝑉𝑐 = 𝑉𝑎 (1 − 𝑐 ) = 𝑉𝑎 (IV.25)
𝑉 𝑎 ɛ
𝑉𝑎
𝑇𝑎 = 𝑃𝑎 (IV.26)
𝑅
Ainsi que
𝐶𝑃
𝑅 = 𝐶𝑃 − 𝐶𝑉 =𝐶𝑉 ( − 1) = 𝐶𝑉 (𝑦 − 1) (IV.27)
𝐶𝑉
𝑝𝑎 ɛ𝑦
𝑝𝑡 =
𝑦−1 ɛ−1
(𝜆𝑝 − 1) + 𝑦. 𝜆𝑝. (𝑝𝑑 − 1) (IV.28)
32
Page33 LE MOTEUR
la formule de calcul de la pression moyenne du cycle à introduction de la chaleur à volume
constant, peut être obtenue en remplaçant (𝑝𝑑=1 ) dans la formule (IV,28):
ɛ𝑦 𝜆𝑝 −1
𝑝𝑡 = 𝑝𝑎 Ƞ𝑡 (IV.29)
ɛ−1 𝑦−1
ɛ𝑦 𝑦.(𝑝𝑑 −1)
𝑝𝑡 = 𝑝𝑎 Ƞ𝑡 (IV.30)
ɛ−1 𝑦−1
Cette étude permet de savoir sur quel paramètre il faut agir pour augmenter le rendement
thermique et la pression moyenne.
L’analyse de la formule (IV.20) montre que le rendement thermique de ce cycle dépend du taux
de compression et de l’exposant adiabatique:
La valeur de l’exposant adiabatique, dépend de la nature du fluide moteur. D’autant plus. Les
propriétés du fluide moteur se rapprochent de celles de l’air. D’autant plus l’exposant
adiabatique accroit. Avec la croissance de cet exposant le rendement thermique (Ƞ𝑡 ) augmente:
33
Page34 LE MOTEUR
Sachant que ce cycle est réalisé dans les moteurs à essence. Il faut souligner d’une part que.
Malgré que la valeur limite du taux de compression dans les moteurs à essence n’est pas assez
grande. De l’ordre de 11. Néanmoins. Les pièces du moteur doivent être conçues pour supporter
ces contraintes. Et d’autre part qu’avec la croissance du taux de compression. La pression (𝑝𝑐 ) et
la température (𝑇𝑐 ) à la fin de la compression. Vont accroitre sensiblement. Ce- ci peut
provoquer l’auto- inflammation du mélange. Le danger de l’apparition de la détonation. Accroit.
Et par conséquent. La valeur du taux de compression doit être mise en accord avec la valeur de
l’indice d’octane du combustible. plus que le taux de compression est grand. Plus que la valeur
de l’indice d’octane doit être. Aussi, grande.
Au total
Ƞ𝑡=𝑓(ɛ.𝑦)
↑ (𝑦) →↑ (Ƞ𝑡 )
↑ (ɛ) →↑ (Ƞ𝑡 )
Cependant
34
Page35 LE MOTEUR
arrivée dans le cylindre. Dans un compresseur .ceci est réalisé dans la pratique à l’aide d’un
compresseur mis en mouvement. Sois par une liaison mécanique au vilebrequin ou mieux, à
l’aide d’une turbine utilisant les gaz d’échappement du moteur. Dans le second cas l’ensemble
compresseur-turbine est appelé turbocompresseur. L’augmentation de la pression du fluide
moteur à l’admission à l’aide d’un compresseur est appelé suralimentation. La suralimentation
permet d’accroitre la pression moyenne du cycle, donc et la puissance du moteur:
↑ (Ƞ𝑡 ) ↑ (𝑝𝑡 )
↑ (𝑦) ↑ (𝑝𝑡 )
↑ (ɛ) ↑ (𝑝𝑡 )
↑ (𝜆𝑝 ) ↑ (𝑝𝑡 )
35
Page36 LE MOTEUR
Ƞ𝑡 =𝑓(ɛ, 𝑦, 𝑝𝑑 )
↑ (𝑦) ↑ (Ƞ𝑡 )
↑ (ɛ) ↑ (Ƞ𝑡 )
↑ (𝑝𝑑 ) ↓ (Ƞ𝑡 )
𝑝𝑡 = 𝑓(ɛ, 𝑦, Ƞ𝑡 , 𝑝𝑑, 𝑝𝑎 )
↑ (𝑦) ↑ (𝑝𝑡 )
↑ (ɛ) ↑ (𝑝𝑡 )
↑ (Ƞ𝑡 ) ↑ (𝑝𝑡 )
↑ (𝑝𝑎 ) ↑ (𝑝𝑡 )
↑ (𝑝𝑑 ) ↑ (𝑝𝑡 )
36
Page37 LE MOTEUR
Il faut constater qu’en particulier, Pour le cycle à introduction mixte de la chaleur,
l’augmentation du taux de compression est accompagnée d’une croissance considérable de la
pression (𝑝𝑧 ) et de la température (𝑇𝑧 ) à la fin de l’introduction de la chaleur. Ceci peut créer des
contraintes mécaniques et thermiques inadmissibles sur les pièces du moteur. Et par conséquent.
Durant la construction. La valeur maximale du taux de compression est limitée par la valeur des
contraintes mécaniques et thermiques. Alors que la valeur minimale de ce paramètre est limitée
par la possibilité du lancement à froid du moteur .cette valeur est en accord avec la valeur de
l’indice de cétane du combustible. Plus que le taux de compression est petit .plus que la valeur de
l’indice de cétane doit être grande.
↑ (𝑦) ↑ (Ƞ𝑡 )
↑ (ɛ) ↑ (Ƞ𝑡 )
A part les facteurs qui influencent sur le rendement . la pression moyenne du cycle dépend aussi
du rendement thermique(Ƞ𝑡 ) et de la pression initiale du cycle (𝑝𝑎 )pour les même raisons que le
cycle précédent. On a :
Pour une quantité constante de la chaleur introduite durant le cycle l’augmentation du taux de
croissance de la pression (𝜆𝑝 ) avec la diminution correspondante du taux de détente
préliminaire(𝑝𝑑 ). La pression moyenne du cycle augmente.
Comme il est dit ci-avant l’augmentation de la pression initiale du cycle dans la pratique,
peut être assurée par la suralimentation.
37
Page38 LE MOTEUR
Donnés
puissance P e ……………………………………… KW.
Vitesse de rotation n …………………………. tr/min.
Rapport volumétrique Ɛ ……………………..
No de cylindres et leur disposition i ……
Type d’admission ………………. (aspiration naturelle ou suralimentation).
Pression de suralimentation Ps …………… bars.
Moteur de ………………………….. , à quatre temps Ʈ.
Conditions générales
Par ce calcul on détermine les grandeurs d’état pour le fluide moteur dans les principaux points
du cycle pour tracer le diagramme de pression P-V et déterminer ainsi la pression moyenne du
cycle.
Ayant la base ce diagramme de pression on peut déterminer les dimensions fondamentales du
moteur – l’alésage D et la course du piston S– et les principaux indices techniques et
économiques du moteur :
Le rendement thermique.
La consommation spécifique de combustible.
On fait le calcul du cycle thermodynamique du moteur au régime nominal : vitesse de rotation nn
et charge continue (85% charge pour moteurs de voiture et de camion et 100% pour moteur de
locomotive, navire ou stationnaires).
Il y a une multitude des méthodes pour calculer le cycle moteur :
Les unes, abordant le cycle théorique, considèrent le fluide moteur un mélange des gaz
parfaits.
Les autres considèrent l’évolution des gaz réels dans un cycle réel.
Les premières méthodes traitent les phénomènes est les processus d’un cycle *global* peut être
utilisées pour les calculs préliminaires dans la conception d’un moteur.
Elles sont encore très bonnes pour interpréter différentes influences sur le cycle moteur.
La deuxième catégorie poursuit la transformation progressivement *pas à pas* considérant une
multitude des particularités des processus du cylindre du moteur :
L’écoulement des gaz.
Le procède d’alimentation.
38
Page39 LE MOTEUR
La loi de combustion.
Le changement de chaleur entre les gaz et la paroi.
La vaporisation du combustible.
La réalisation du mélange.
Le mouvement des gaz dans le cylindre….
De suite est présenté la méthode simplifiée (approximative) du cycle *global*.
On fait le calcul pour un cycle semi-réel, nommé cycle de référence, du moteur diesel rapide à
admission normale.
Pour le moteur à allumage commandé et le moteur suralimenté, on fait des éclaircissements, le
cas échéant, sur la modification qui surviennent dans les formules mathématiques établies.
40
Page41 LE MOTEUR
Au début de la course d’admission, dans le cylindre se trouve Ng kilomoles de gbr à une pression
Pg et une température Tg qui occupent le volume de la chambre de combustion Vc.
P0=0,1 MPa.
T0=298 K.
Ug+U0+Qg+L0=Ua+L
Ou :
L : est le travail mécanique changé entre le fluide moteur et le piston pendant la course
d’admission.
L0=P0.V0=P0. ƞv.Vs
42
Page43 LE MOTEUR
P0devient ps.
T0 devient Ts.
T’0 devient T’s.
Ou :
Ts=T0.(ps/p0)m-1/m- ΔTRI
Donc : T’s=Ts+ΔT
La fraction résiduelle des gaz brulés Ng, proportionnelle à la charge fraiche N0, est désignée par
ɣ : ɣ =Ng/N0.
Appliquant l’équation d’état aux gbr et à la charge fraiche également et, faisant leur rapport, on
obtient :
𝒑𝒈 𝟏 𝟏 𝑻𝟎
ɣ= . . .
𝒑𝟎 𝛈𝐯 𝛆−𝟏 𝑻𝒈
43
Page44 LE MOTEUR
Dans le cas du moteur suralimenté les conditions d’état p0, T0sont la pression et la température
de la charge fraiche à l’entrée dans le cylindre – ps, Ts.
La température Ta à la fin d’admission s’obtient écrivant le bilan massique dans le point adu
cycle (la fin de la course admission).
Na=Ng+N0=N0 (1+ɣ)
Dans le cas du moteur diesel suralimenté on remplace p0et T0 par pset Ts.
((0,90……0,98).p0=0,098 MPa).
T’0=T0+ΔT=298+25=323 K.
pa [ε+(K−1)(ε−1)]−pg 0,095[8+(1,34−1)(8−1)]−0,107
ƞv = T′ = 323 =0,865
p0 .(ε−1).K. 0 0,1.(8−1).1,34.
298
T0
On applique la relation :
𝒑𝒈 𝟏 𝟏 𝑻 𝒑𝒈 𝟎,𝟏𝟎𝟕 𝟏 𝟐𝟗𝟖
ɣ =𝒑 . 𝛈 . 𝛆−𝟏 . 𝑻𝟎 = 𝒑 . 𝟎,𝟖𝟔𝟓 . 𝟖−𝟏 . 𝟕𝟓𝟎=0,068
𝟎 𝐯 𝒈 𝟎
45
Page46 LE MOTEUR
On applique la relation :
𝒑𝒂 𝟏 𝛆 𝟏 𝟎,𝟎𝟗𝟓 𝟏 𝟖 𝟏
Ta = . . . . 𝑇0 = . . . . 298=352,8 K .
𝒑𝟎 𝛈𝐯 (𝛆−𝟏) (𝛄+𝟏) 𝟎,𝟏 𝟎,𝟖𝟔𝟓 (𝟖−𝟏) (𝟎,𝟎𝟔+𝟏)
Donnés MD – TS :
Valeurs choisies MD – TS :
(ΔT=5……10 0C).
(Tg=600……900 K).
((0,70……0,90).ps=0,126……0162 MPa).
((0,91……0,985).ps=0,1638……01773 MPa).
(ΔT=20……110 0C).
0,165.[22+(1,4−1)(22−1)]−0,153
ƞv= 338,48 =0,899
0,18.(22−1).1,4.
331,48
0,153 1 1 331,48
. . . =0,0186
0,18 0,899 22−1 800
0,165 1 22 1
Ta= 0,18 . 0,899 . 22−1 . 0,0186+1.331, 48=347,6 K
Calcul de la compression
Appliquant les équations de la poly tropique à indice poly tropique constant mc pour les
états a et c, on obtient :
Pc=pa.ɛmc
47
Page48 LE MOTEUR
Tc =Ta.ɛmc-1
Pression de la charge fraiche à la fin d’admission : pa=0,23 MPa (ou pa=2,3 bar).
Dans le tableau suivant sont présentés les quantités stœchiométrique d’oxygène Os et d’air As
nécessaires à la combustion, la masse moléculaire Mcb et le pouvoir calorifique inférieur PCI de
quelques combustibles utilisés dans les moteurs à combustion interne.
49
Page50 LE MOTEUR
Figure 7 : Coefficient d’excès d’air – moteur diesel suralimenté (un étage de suralimentation)
50
Page51 LE MOTEUR
Pour déterminer les quantités des Kmols de CO2 – et de CO – on écrit le bilan du carbone :
X+Y=C
Et le bilan de l’oxygène :
X 1 Y h o
+ . + 4 − 32=0, 21.λ.As
12 2 12
51
Page52 LE MOTEUR
X C
= - 0, 42. (1- λ).As [Kmols CO2/Kg cb]
12 12
Y
= 0, 42. (1- λ).As [Kmols CO/Kg cb]
12
Donc les Kmols de CO2, CO, H2O, N2, pour ce mélange richesont :
C
NCO2= - 0, 42. (1- λ).As [Kmols C02/Kg cb]
12
Tenant compte des gaz brulés résiduels on détermine le coefficient réel de variation molaire μ r :
Nf +Ng μch +γ
μr = =
No +Ng 1+γ
52
Page53 LE MOTEUR
Deuxième étape :
Une partie des molécules de CO2est soumise à un processus de dissociation pour obtenir la
quantité de Co, correspondante à l’état final.
Pour la dissociation d’un Kmoles de CO2 la quantité de chaleur consommée est QCO,
conformément à la réaction :
1
CO + 2 O2 CO2 + QCO
Le pouvoir calorifique inférieur PCI moins cette quantité de chaleur QCO multipliée par le
nombre de Kmoles de CO-Y/12fourni la quantité de chaleur correspondante à la combustion
incomplète du combustible Qin :
Qin=PCI – Qd = PCI – 0,42. (1 - λ).AS.QCO = PCI – 119538. (1 - λ).AS
Pour calculer les paramètres finals du processus de combustion on considère le cycle de
référence du moteur diesel rapide à admission naturelle, l’état z
Tous les autres cas s’obtiennent par la particularisation des relations déjà déterminées.
53
Page54 LE MOTEUR
La quantité de chaleur dégagée par combustion Q (PCI pour λ≥1or Qinpour λ<1, selon le cas) est
utilisée en trois directions :
Modifier l’énergie interne du fluide moteur –ΔUc-z.
Effectuer de travaille mécanique –Lc-z.
Une partie est perdue aux parois-QP(c-z) :
Q= ΔUc-z + Lc-z + QP(c-z)
faisant la notation ξZ=1-ϕz, dont ξZest le coefficient de l’utilisation de la chaleur (voir le tableau
suivant),ϕz étant la partie de chaleur disponible pendant la combustion (l’intervalle c-z :
Qp,c-z= ϕz.Q) perdue aux parois , cette relation devient :
ξZ. Q= ΔUc-z + Lc-z
54
Page55 LE MOTEUR
Les termes de cette équation sont :
la variation de l’énergie interne :
ΔUc-z = Uz - Uc
Ou : Tz
Uz = (NF + Ng).Cv
TZ
TC
Uc = (No + Ng).Cv
TC
Le travail mécanique :
Lc-z= RM [(Nf + Ng).TZ – λP. (No + Ng).TC]
Le rapport d’accroissement de la pression pendant la combustion λPa des valeurs selon le type de
la chambre de combustion :
MD rapide à injection directe en volume (injection multiple) :λP = 1,5…2,0.
MD rapide à injection directe sur paroi : λP = 1,3…1,7.
MD à injection indirecte : λP = 1,1…1,4.
MD semi-rapide : λP = 1,1…1,7.
On peut obtenir encore ce rapport : λP introduisant une condition de limiter la pression maximum
du cycle pz, en fonction des particularités constructives de la chambre de combustion, de la
pression de suralimentation, du taux de compression, etc.
Remplaçant dans la relation (A)de la quantité de chaleur dégagée par combustion ξ Z. Qles
relations précédentes, on obtient :
ξz .Q
+ CZ|T(C)𝑇𝐶 + RM.λP.TC = μr.TZ [CV|T(Z) +RM] B.
NO (1+γ)
Parce que :
ξz .Q
HZ= +(U|T(C) air + ɣ.U|T(C) gbr)/μr.(1+ɣ)) +( RM.λP.TC)/ μr c.
μr NO (1+γ)
Connaissant les produit de combustion – NCO2, NCO, NH2O, NO2, NN2- à chaque type de mélange
on peut déterminer la composition des gaz brulés (les participations volumétrique rides gaz
composants dans le mélange des gaz brulés) :
NCO2 NCO NH2O
rCO2= rCO= rH2O=
Nf Nf Nf
55
Page56 LE MOTEUR
NO2 NN2
rO2= rN2=
Nf Nf
Ayant la composition des gaz brulés et les enthalpies molaires des ceux –ci (tableau suivant) on
peut déterminer la variation de l’enthalpie molaires du mélange des gaz brulés en fonction de la
température.
On peut, maintenant, déterminer dans cette figure la température des gaz brulés à la fin de
combustion TZ(le point z).
Tableau V.13 : L’énergie interne spécifique molaire U et l’enthalpie spécifique molaire H des
gaz en fonction de température, en KJ/Kmoles.
On peut adopter et une autre manière de déterminer cette température à la fin de la combustion
TZ :
56
Page57 LE MOTEUR
On fait le calcul de l’enthalpie des gaz brulés HTi à différentes température recommandées pour
la fin de la combustion, commençant avec la plus petite valeur de celle-ci.
On fait l’interpolation entre les deux enthalpies HTi entre lesquelles s’encadre l’enthalpie Hz.
Résulte la température Tz.
Par exemple :
La plus petite valeur de cette température est 1800K ;on fait le calcul de l’enthalpie à cette
température H1800 :
H1800 = ∑ r1 . 𝐻𝑖1800 .= rCO2 .𝐻𝐶𝑂2
1800 1800
+ rH2O.𝐻𝐻2𝑂 1800
+ rN2.𝐻𝑁2 1800
+ rO2.𝐻𝑂2
Si cette enthalpie est inférieure à l’enthalpie HZ, la température Tz est plus grande que 1800K.
On fait le calcul de l’enthalpie à la température de 1900K H1900:
H1900 = ∑ r1 . 𝐻𝑖1900 .= rCO2.𝐻𝐶𝑂2
1900 1900
+ rH2O.𝐻𝐻2𝑂 1900
+ rN2.𝐻𝑁2 1900
+ rO2.𝐻𝑂2
Si cette enthalpie est supérieure à l’enthalpie HZ, la température TZest plus petite que 1900K.
On fait l’interpolation entre les deux enthalpies H1800 et H1900entre lesquelles s’encadre
l’enthalpie HZ.
Résulte la température TZ, une valeur entre 1800K et 1900K.
De l’équation d’état dans les points cet z on obtient le taux de détente préalable ƍdp :
μr TZ
ƍdp= .
λp TC
Connaissant la composition des gaz brulés (la participation volumétriques ri des gaz composants
dans le mélange des gaz brulés) et les énergies molaires des ceux –ci (tableau suivant) on peut
déterminer la variation de l’énergie molaire du mélange des gaz brulés en fonction de la
température.
57
Page58 LE MOTEUR
Tableau V.14 : L’énergie interne spécifique molaires U et l’enthalpie spécifique molaire H des
gaz en fonction de température, en KJ/Kmoles.
Tableau V.15 : L’énergie interne spécifique molaire U et l’enthalpie spécifique molaire H des
gaz en fonction de température, en KJ/Kmoles.
58
Page59 LE MOTEUR
On peut faire le calcul de cette température comme dans le cas du moteur diesel à la fin de la
combustion Tz comme dans le cas du moteur diesel :
on fait le calcul des énergies internes des gaz brulés UTi à différentes température recommandées
pour la fin de la combustion, commençant avec la plus petite valeur de celle-ci.
On fait l’interpolation entre les deux énergies internes UTientre lesquelles s’encadre l’énergie
interne UZ.
Résulte la température TZ.
Par exemple :
La plus petite valeur de cette température est 2400K ; on fait le calcul de l’énergie interne à cette
température, U2400 :
U2400= ∑ r1 . 𝐻𝑖2400 .= rCO2.𝐻𝐶𝑂2
2400 2400
+ rH2O.𝐻𝐻2𝑂 2400
+ rN2.𝐻𝑁2 2400
+ rO2.𝐻𝐶𝑂
Si cette énergie interne est inférieure à l’énergie interne UZ, la température TZ est plus grande que
2400K.
On fait le calcul de l’énergie interne à la température de 2500K, U2500 :
U2500= ∑ r1 . 𝐻𝑖2500 .= rCO2 .𝐻𝐶𝑂2
2500 2500
+ rH2O.𝐻𝐻2𝑂 2500
+ rN2.𝐻𝑁2 2500
+ rO2.𝐻𝐶𝑂
si cette énergie interne est supérieure à l’énergie interne UZ, la température TZ est plus petite que
2500K.
On fait l’interpolation entre les deux énergies internes U2400 et U2500 entre lesquelles s’encadre
l’énergie interne UZ.
Résulte la température TZ, une valeur entre 2400K et 2500K.
on peut déterminer dans cette figure la température TZ des gaz brulés à la fin de combustion, et
puis leur pression PZ(cette relation s’applique seulement pour le moteur à allumage commandé) :
T
PZ=pc . μr.TZ
C
59
Page60 LE MOTEUR
Données MAC-AN
carburant : essence.
Température de la charge fraiche à la fin de compression :TC=712,39 K.
Pression de la charge fraiche à la fin de compression : pc=2,15 MPa(ou pc=2 ,15bar).
Masse moléculaire de l’essence :Mcb=114 kg/Kmol.
Coefficient des gaz brulés résiduels : ɣ=0,05.
Valeurs choisies MAC-AN :
Composition gravimétrique de l’essence 85,4% - c ; 14,2%-h ; 0,4%-O.
Pouvoir calorifique inférieur : PCI : 43529 KJ/Kg cb.
Coefficient d’excès d’air : λ=0,9 (λ=0,85…0,95).
Coefficient d’utilisation de la chaleur : ξZ=0,85(ξZ=0,80…0,95).
Calcul de l’air stœchiométrique AS et réel A nécessaire à la combustion et le nombre de Kmol de
charge fraiche N0 MAC-AN :
1 c h o 1 0,854 0,142 0,004 Kmol
As= .[ + − ]= .[ + − ] =0, 5073 .
0,21 12 4 32 0,21 12 4 32 Kg cb
Kmol
A=λ.AS=0, 9.0, 5073=0, 4566 .
Kg cb
1 1 Kmol
N0= λ.AS+ =0, 9.0, 5073+ =0, 4653 .
𝑀𝑐𝑏 114 Kg cb
Calcul des produits de combustion NCO2, NCO, NN2, NH2O (mélange riche)
MAC-AN:
c 0,854 Kmol CO2
NCO2= -0,42.(1-λ).AS= -0,42.(1-0,9).0,5073=0,0498 .
12 12 Kg cb
60
Page61 LE MOTEUR
Kmol CO
NCO=0,42.(1-λ).AS=0,42.(1-0,9).0,5073=0,0213 .
Kg cb
ℎ 0,142 Kmol N2
NH2O= = = 0,071 .
2 2 Kg cb
Kmol H2 O
NN2=0,79.λ.AS=0,79.0, 9.0, 5073=0,3607 .
Kg cb
La quantité de chaleur dégagée par la combustion incomplète du carburant (mélange riche) Qin :
Qin = PCI – 119538. (1 - λ) .AS =
= 43529 – 119538. (1 – 0, 9). 0, 5073 =
= 37464, 34 KJ/Kg cb
NCO2 0,0498
𝑟𝐶𝑂2 = = = 0,099
Nf 0,5028
NCO 0,0213
𝑟𝐶𝑂 = = = 0,042
Nf 0,5028
NN2 0,3607
𝑟𝑁2 = = = 0,718
Nf 0,5028
NH2O 0,071
𝑟𝐻2𝑂 = = = 0,141
Nf 0,5028
61
Page62 LE MOTEUR
T = 800 K UCO2 = 25524 KJ/Kmol
T = 712,39 K UCO2 = 21835,6 KJ/Kmol
T = 700 K UCO = 14853 KJ/Kmol
T= 800 K UCO = 17171 KJ/Kmol
T= 712,39 K UCO = 15140,2 KJ/Kmol
T= 700 K UN2 = 14777 KJ/Kmol
T= 800 K UN2 = 17050 KJ/Kmol
T= 712,39 K UN2 = 15058,6 KJ/Kmol
T= 700 K UH2O = 18347 KJ/Kmol
T= 800 K UH2O = 21331 KJ/Kmol
T= 712,39 K UH2O = 18716,7 KJ/Kmol
L’énergie interne des gaz brulés résiduels à la fin de compression
(TC = 712,39 K) :
UTcgbr = U712,39gbr = ∑ ri . UiTc = ∑ ri . Ui712, 39 =
= rCO2. UCO2712, 39 + rCO. U712,39CO + rN2 . U712,39N2 + rH2O . U712,39H2O =
= 0,099 . 21835,6 + 0,042 . 15140, 2 + 0,718. 15058, 6 + 0,141. 18716, 7 = 16248,
76 KJ/Kmols
L’énergie interne des gaz brulés à la fin de combustion UZ (MAC-AN)
ξ𝑧 .Qin UTC air+γUTC gbr
UZ = + =
μ𝑟 .𝑁0 .(1+γ) μr .(1+γ)
0,85 .37646,34 15173,8+0,06 .16248,76
= + = 78524 KJ/Kmol
1,075 .0,4653 .1,006 1,075 .1,006
Carburant : gazole.
63
Page64 LE MOTEUR
Calcul de l’air stœchiométrique As et réel A nécessaire à la combustion et le nombre de Kmol de
charge fraiche NO MD – TS :
La quantité de chaleur dégagée par la combustion du carburant (mélange pauvre λ > 1) Q i (MD -
TS) :
Qi = PCI = 41855 KJ/Kg cb
La composition des gaz brulés (mélange pauvre) :
𝐍𝐂𝐎𝟐 𝟎,𝟎𝟕𝟏𝟒
rco2 = = = 0, 0809
𝐍𝐟 𝟎,𝟖𝟖𝟐𝟑
𝐍𝐇𝟐𝐎 𝟎,𝟎𝟕𝟏
rH2O = = = 0, 0805
𝐍𝐟 𝟎,𝟖𝟖𝟖𝟐𝟑
𝐍𝐍𝟐 𝟎,𝟔𝟔𝟔𝟗
rN2 = = = 0, 7559
𝐍𝐟 𝟎,𝟖𝟖𝟐𝟑
𝐍𝐎𝟐 𝟎,𝟎𝟕𝟑
rO2 = = = 0, 0827
𝐍𝐟 𝟎,𝟖𝟖𝟖𝟐𝟑
∑ ri = 0, 0809 + 0, 0805 + 0, 7559 + 0, 0827 = 1
64
Page65 LE MOTEUR
T= 1000 K Uair = 22047 KJ/Kmol
(Tc = 968,9 K) :
r .U ri .Ui968,9
Tc 968,9 Tc
U gbr = U gbr = i i
2 rCO .U CO rN 2 .U N 2 rH 20 .U H 2O
968,9 968,9 968,9 968,9
rCO 2 .UCO
= 22562,09 KJ/Kmol
L’enthalpie des gaz brulés à la fin de combustion HZ (MD-TS)
ξ Z .Qi
Tc
U air U gbr
Tc
R . .T
HZ m p c
r .N0 .(1 ) r .(1 ) r
0,8.41855 21968,5 0,024 8,315.1,5.968,9
69741,56 KJ
1,044.0,844.1,024 1,044.1,024 1,044 Kmol
65
Page66 LE MOTEUR
La température des gaz brulés à la fin de combustion TZ (MD-TS)
H 1800 ri .Hi1800 rCO 2 .HCO 2
1800
rCO .HCO
1800
rN 2 .H N1800
2 rH 2O .H H 2O
1800
0, 0809.88856 0, 0805.64361
0, 7559.57636 0, 0827.60277
60921, 47 KJ H Z (69741, 56)
Kmol
H 1900 ri .H i1900 rCO 2 .H CO 2
1900
0,0809.94866 0,0805.77753
0,7559.61206 0,0827.64014
65493,35 KJ H Z (69741, 56)
Kmol
H 2000 ri .H i2000 rCO 2 .H C2000
02
rCO .HCO
2000
rN 2 .H N2000
2 rH 2O .H H 2O
2000
0, 0809.100904 0, 0805.82846
0, 7559.64796 0, 0827.67776
69416, 61 KJ H Z (69741, 56)
Kmol
H 2100 ri .H i2100 rCO 2 .H CO 2
2100
rCO .HCO
2100
rN 2 .H N2100
2 rH 2O .H H 20
2100
0, 0809.106985 0, 0805.88019
73378, 23 KJ H Z (69741,56)
Kmol
TZ (MD-TS) :
ΔT = 2100-2000 = ……… ΔH = H2100 – H2000 = 73378,23 – 69416,61 = 3961,62
TZ (MD - TS)
Ou :
66
Page67 LE MOTEUR
ΔH’ .ΔT 3636,67 .100
X= ΔH = 3961,62 = 91,8 K
Valeurs recommandèes :
Calcul de la detente
67
Page68 LE MOTEUR
ρ
pb = pz .( dp )md
ε
ρdp md-1
Tb = Tz.( )
ε
Tableau V.17 : valeurs recommandées pour les paramètres du processus de détente md, pb et Tb
valeurs recommandèes :
pb = 0, 30 ……0, 60 MPa.
Tb = 1200 …… 1700 K.
Application moteur diesel suralimenté MD – TS
Donnès MD – TS
Rapport volumètrique: Ɛ = 16.
Température des gaz brulés à la fin de combustion : Tz = 1875 K.
Rapport de détente préalable : ƍdp = 1,324.
Pression des gaz brulés à la fin de combustion :
Pz = 15,14 MPa (ou pz = 151,4 bars).
Valeurs choisies MD – TS :
68
Page69 LE MOTEUR
L’indice polytropique pendant la détente :
Md = 1,23 (md = 1,20 … 1,30)
Calcul de la température de la charge fraiche à la fin de combustion pb et Tb
MD – TS
ρdp md 1,324 1,23
pb = pz.( ) = 15,14. ( ) = 0,6 MPa.
ε 16
ρdp md-1 1,324 1,23-1
Tb = Tz.( ) = 1875.( ) = 1029 K.
ε 16
Valeurs recommandèes :
pb = 0,25 ……0,60 MPa.
Tb = 1000 …… 1200 K.
Le traçage du diagramme du cycle de référence
On choisit une échelle pour pressions (grandeurs déjà connues : pa, pg, pc, pz, pz) et une échelle
arbitraire pour volumes (l’alésage D et la course de piston S ne sont pas connus, elles seront
déterminées)
A l’échelle des volumes on choisit le volume de la chambre de combustion VC = 1unité* ; d’ici
résulte Va = Ɛ.VC = Ɛ unités et, en même temps, VZ = ρdp.VC = VZ. 1= ρdp unités.
(*1 unités = 10, 15, 20, … mm, en fonction de la taille du papier millimétrique utilisé et de la
valeur du rapport volumètrique).
a, c, y, z, b, b’, g, et s
69
Page70 LE MOTEUR
La compression sera tracée par points, écrivant l’équation de la polytropique entre le point c - la
fin de la compression et i –quelconque point sur cette polytropique :
mc
Vc pc Pc
Pci Pc .
Vi Vi
mc
im c
VC
md md
V
Pdi Pz . z Pz . dp
Vi
On fait un tableau à trois colonnes dans lequel sont présentées les valeurs calculées pour pc, iet pd,
ien fonction de Ɛi. Il faut tenir compte dans la colonne de pd, ide ce tableau d’une condition
supplémentaire Ɛi≥ ρdp(pour le moteur à allumage commandé cette condition n’est pas
nécessaire).
Par exemple :
On suppose qu’on fait le calcul d’un moteur diesel à un rapport volumètrique Ɛ = 10 ; pendant le
calcul thermodynamique du cycle le taux de détente préalable obtenu est ρdp = 1,25.
70
Page71 LE MOTEUR
Pression du mélange frais à la fin de compression : pc = 1,92 MPa.
71
Page72 LE MOTEUR
72
Page73 LE MOTEUR
Le travail mécanique indicatif est représenté par la surface positive du diagramme de pression P
–V:
La surface Aafb’aest considérée comme une fraction ϕp = 0,2 …0,4de la surface du diagramme de
pompage Aabgsa.
P .V Pb .Va
L'i pz . Vz Vc z z p .Vs . Pg Pa
md 1
Ou :
p .dp
md 1
dp 1 1
L pc .VC { p . dp 1
'
1 1 mc 1 } p .Vs . pg pa
md 1 mc 1
i
Ce travaille mécanique ne peut pas être calculé parce que les dimensions fondamentales du
moteur – l’alésage Dne sont pas connues
L'i
pi'
Vs
Donc :
pa . mc p .dp dp d 1 1
m 1
p p . dp 1 1 1 mc 1 p . pg pa
'
1 md 1 mc 1
i
Le rendement indicatif du cycle de référence :
L'i
i'
PCI
Ecrivant l’équation d’état pour la charge fraiche on obtient le volume engendré par le piston VS :
N O .RM .TO
Vs
V .PO
Et puis :
pi' 1 N 0 .T0
i' RM . . .
pO V PCI
Dans le cas des moteurs suralimenté au lieu des grandeurs d’état poet TO s’introduisent les
grandeurs ps et TS :
73
Page74 LE MOTEUR
74
Page75 LE MOTEUR
Pi ' 1 N 0 .T0
i' RM . . .
p0 V PCI
0, 987 1 0, 4653.298
8, 315. . . 0, 315
0,1 0,82 43529
Application moteur diesel suralimenté MD-TS
Donnèes MD-TS
Rapport volumètrique : ɛ = 14,25.
Température de suralimentation : TS = 324,5 K.
Pression de suralimentation : ps = 0,232 MPa.
Pression des gaz brulés résiduels : pg = 0,1856 MPa.
Pression du mélange frais à la fin d’admission : pa = 0,211 MPa.
Pression du mélange frais à la fin de compression : pc = 7,624 MPa.
Pression des gaz brulés à la fin de combustion : pz = 12,2 MPa.
Donnèes MD-TS :
Coefficient de remplissage : ŋV = 0,902.
Le pouvoir calorifique inférieure du carburant :
PCI = 41855 KJ/Kg cb.
Le nombre de Kmol de charge fraiche : N0 = 0,966 Kmol/Kg cb.
Le rapport d’accroissement de la pression pendant la combustion :
λp = 1,6.
Le taux de détente préalable : ƍdp = 1,35.
l’indice polytropique pendant la compression : mc = 1,35.
L’indice polytropique pendant la détente : md = 1,25.
Valeurs choisies MD-TS :
La fraction ϕpdu diagramme de pompage : ϕp = 0,2(ϕp = 0,2…0,4).
Pression moyenne indicative pi’
MD-TS
p . dp dp d
m 1
.{ p . dp 1
pc
p '
. 1
1
i
md 1
} p . pg pa
1 1
1 mc 1
mc 1
7, 624
1,251
1, 6 1 1 1
. 1 . 1 1,351
14, 25 1 1, 25 1 14, 25
1, 35 1 14, 25
0, 2. 0,1856 0, 211 1,561MPa
Rendement indicatif ƞi’MD-TS :
Pi s 1 N 0 .TS
i' RM . . .
ps V PCI
75
Page76 LE MOTEUR
1, 561 1 0, 966.324, 5
8, 315. . . 0, 464
0, 232 0, 902 41855
Le traçage du diagramme indicatif du moteur :
Le diagramme de du cycle de référence s’arrondit considérant :
la combustion se déroule en temps et elle s’étend sur les évolutions : isochore c-yet isobare y-z.
les soupapes s’ouvrent avec avance et se ferment avec retardement par rapport aux points morts
voisins.
Arrondissement du diagramme du cycle de référence du moteur diesel rapide à admission
naturelle, pour obtenir le diagramme indicatif du moteur
76
Page77 LE MOTEUR
a droite de se point O, avec le centre en O’ situé à la distance OO’ = R^/2 = AB^/4 on d’écrit un
demi – cercle de rayon arbitraire sera devisé en 18 parties égales (de 10° en 10°).
on fait la jonction du centre O’ avec les points ainsi déterminés sur le demi-cercle de rayon
arbitraire de centre O’ et on prolonge les segments ainsi déterminés jusqu’à l’intersection avec le
demi-cercle de centre 0 (les points A0, A1, …,AK).
Dès les points A0, A1, …, AK ainsi déterminés des verticales s’élèvent jusqu’à l’intersection avec
le diagramme indiqué.
Elles correspondent à différents angles de rotation du vilebrequin (sur l’admission, compression
combustion et détente, échappement).
Les projections des points AK l’abscisse représentent la position du piston correspondante à
l’angle α-XB.
77
Page78 LE MOTEUR
Dans le cas du moteur à allumage commandé la valeur maximum de la pression réelle p r-rèelleest
limitée :
pr-rèelle = (0,75 … 0,85).pz.
Li
p
L'i
Les valeurs du coefficient de perfection du diagramme ŋpse situentdans une fourchette de 0,92 à
0,97.
Le calcul des grandeurs caractéristiques du cycl réel :
Grandeurs caractéristiques indicatives :
La pression moyenne indicative :
78
Page79 LE MOTEUR
la pression moyenne indicative :
pi = ŋp . pi’
Li Li L'i
i ' . p .i'
PCI Li PCI
3, 6.106
ci
i .PCI
Application moteur à allumage commandé-admission naturelle MAC-AN:
Donnès MAC-AN:
Le pouvoir calorifique inférieur du carburant :
PCI = 43529 KJ/Kg cb
79
Page80 LE MOTEUR
Pi’ = 1,09 MPa.
80
Page81 LE MOTEUR
*on choisit les grandes valeurs pour moteurs à np = 2500 … 4500 tr/min.
La pression moyenne effective :
La pression moyenne effective :
Pe = ŋm. pi
ŋe = ŋm. ŋi
81
Page82 LE MOTEUR
82
Page83 LE MOTEUR
Pi = 1,509 MPa.
Rendement indicatif du cycle de référence : ƞi = 0,39.
Consommation spécifique effective de carburant :
Ci = 220,56 g/kWh.
Valeurs choisies MD-TS :
Le rendement mécanique :
ƞm = 0,85(ƞi = 0,85 … 0,95)
pression moyenne effective pe MD-TS :
pe = ƞm. Pi = 0,85. 1,509 = 1,404 MPa.
Valeurs recommandèes : pe = 0,80 … 3,50.
Rendement effectif ƞe MD-TS :
ƞe = ƞm. ƞi = 0,85. 0,39 = 0,363
Valeurs recommandèes : ƞi = 0,32 … 0,41.
Consommation spécifique effective de carburant ci MD-TS :
3,6 . 106 3,6 . 106
Ce = = 0,363 . = 236,97 g/kWh
ηe .PCI 41855
120. .Pe
D 10 2. 3
. .Pe .i.n
Et la course de piston S :
S = Ѱ. D
83
Page84 LE MOTEUR
120. .Pe
D 10 2. 3
. .Pe .i.n
84
Page85 LE MOTEUR
120.4.77
100. 3 86,16mm
.0, 9.0, 929.4.5500
Alèsage D MD – TS:
120. .Pe
D 10 2. 3
. .Pe .i.n
120.4.85
100. 3
.1, 3.0, 76.6.4800
75, 688mm
Course de piston S MD – TS :
85
Page86 LE MOTEUR
Chapitre VI : Etude de la suralimentation
Une augmentation de la puissance du moteur à une même vitesse de rotation est possible en
favorisant le taux de remplissage en air des cylindres, par divers procédés.
Amélioration du remplissage au temps "aspiration" :
- multiplication du nombre des soupapes (3 ou 4 par cylindre, dont 2 d'admission),
- montage d'une distribution "variable",
- études et modifications des conduits d'admission d'air afin d'obtenir une alimentation par
"oscillations" ou par "résonance";
Précompression de l'air ou "suralimentation" : elle consiste à introduire de l'air
dans les cylindres à une pression supérieure à la pression atmosphérique.
Ce principe connaît actuellement un engouement extraordinaire.
1. Compresseurs de suralimentation
Trois types sont particulièrement utilisés et tendent vers un même but malgré des conceptions
différentes :
- Appareils du type volumétrique entraînés mécaniquement,
- Appareils du type centrifuge qui comportent une turbine entraînée par les gaz d'échappement et
accouplée directement à un compresseur (turbocompresseur),
- Appareils à "ondes de pression" (différence de pression entre l'admission et l'échappement
appelé également "échangeur de pression").
4.1.1. Compresseurs volumétriques
Ces appareils entraînés par le moteur, permettent l'obtention d'une pression dès le début de
l'accélération du moteur (couple important à bas régime), mais la puissance absorbée à régime
élevé est importante, par rapport à un débit d'air limité.
Compresseurs à vis
Deux rotors à vis, entraînés par le moteur, tournent en sens inverse, à l'intérieur d'un boîtier où ils
obligent l'air à circuler en se comprimant côté sorti.
a, b, c, d Entrée d'air –
Remplissage
e, f, g Phases
refoulement
86
Page87 LE MOTEUR
Compresseurs à lobes
Chambres
Position
1 2 3
88
Page89 LE MOTEUR
2. Circuit de suralimentation
Les variantes sont nombreuses, allant du circuit simple à un ou deux turbocompresseurs,
quelquefois refroidis par eau, avec échangeur de température (air/air ou air/eau), muni ou non
d'une régulation de la pression maximum d'admission (haute pression > à 3 bars).
89
Page90 LE MOTEUR
Bibliographie
La mécanique automobile: Les Organes de transmission et
1 d'utilisation M.Menardon Chotard.Associés
Turbo-machines hydrauliques et thermiques:T.4: Mécanique
2 des fluides compressibles M.Sedille Masson
3 Mécaniques des moteurs alternatifs B.Swoboda Technip
4 Manuel du mécanicien et du thermicien R.Brun Technip
Science et technique du moteur diesel industriel et de
5 transport:T.1 R.Brun Technip
Science et technique du moteur diesel industriel et de
6 transport:T.2 R.Brun Technip
Science et technique du moteur diesel industriel et de
7 transport:T.3 R.Brun Technip
Téchnologie de l'automobile, le moteur:T.1: 4 Temps, 2
8 Temps, Diesel G.Maillard Educalivre
Technologie de l'automobile: Le moteur:T.2:
9 Fonctionnement, Carburation, Allumage G.Maillard Educalivre
La post-combustion dans les turboréacteurs: Etude théorique
10 et expérimentale R.Sansal O.P.U
11 Machines hydrauliques et compresseurs M.Taibi O.P.U
12 Transfert de chaleur lors de changement de phase Dorchenko O.P.U
La technique de la réparation automobile:T.1: Le moteur:
13 Mise au point et contrôle. Es M.Desbois Foucher
La technique de la réparation automobile:T.2: Les organes
14 de transmission et d'utilisation M.Desbois Foucher
15 Moteurs alternatifs à combustion interne P.Arquès Masson
16 Inflammation. Combustion. Pollution. P.Arquès Masson
17 Mémento de technologie automobile R. Bosch R. Bosch
18 Moteur diésel: fonctionnement, entretien et réparation Schulz Mc Graw Hil
Exercices de mécaniques des fluides Tome 2:
Turbomachines
19 - Constructions graphiques, phénomènes transitoires. M.A.Morel Chihab
20 Moteurs Diesels : Diagnostics Et Mises Au Point Bernard Vieux Foucher
21 Maintenance Automobile le savoir-faire Hubert Mémeteau Dunod
22 Transmission et freinage : notions de base Tome 3 Serge Picard Delta press
Résultas de l’étude analytique des processus de l’instalation
bocoumpound avec limitation des transferts thermiques et régulation de la Benabbassi A Entropie
23 suralimentation N°234 ,2001
Simulation mathématique sur ordinateur des performances Khatchian A
24 du moteur à gaz, suralimenté Benabbassi A MADI 1995
25 Cours moteur www.fr.wikibooks.org
26 Les moteurs à combution interne introduction à la théorie Benabbassi A O.P.U
Machinesthermiques II : Projet calcul du cycle
27 thermodynamique M.G.POPA
28 Moteurs thermique P.A.N.SOVANNA
90