Brochure Vraie
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I. Introduction générale
Dans un monde ou le sport prend de plus en plus d’ampleur dans les sociétés humaines,
que ce soit dans le cadre culturel, récréatif, éducatif ou de la cohésion sociale, le rôle unificateur
de ce secteur parait évident. Le sport permet non seulement de cultiver des valeurs morales telles
que le respect de l’autre, la tolérance, le sens du partage, la solidarité, le dépassement de soi, la
compétitivité mais également le corps et l’esprit. De ce fait, il tient une place de premier choix
dans l’entretien de la santé tant physique que mentale comme l’a si bien écrit Juvénal : « Un esprit
sain dans un corps sain ».
Au 21 e siècle, la place que tient le sport est indéniable tant il est l’élément moteur pour une nation
peu connue d’affirmer son identité à l’international lors de compétitions et d’être visible sur le plan
touristique. Ainsi, les pays disposant d’infrastructures sportives adéquates seront plus aptes à
former des sportifs de haut niveau, à recevoir des compétitions internationales et donc à profiter
de la rente touristique qu’offre cette reconnaissance. Tel est le cas de l’Afrique du Sud qui a vu sa
croissance économique augmentée de plus de 5 milliards de dollars et la création de 1,3 millions
d'emploi, notamment dans la construction des stades, des routes, dans le tourisme et d'autres
industries connexes lors de la coupe du monde de 2010.
En Guinée, un pays de plus de 14.6 millions de personnes, bien que le sport soit ancré dans la
culture, il ne bénéficie pas des privilèges et avantages dû à son rang. En effet, après
l’indépendance du pays en 1958, il n’existait que 35 terrains de football dans tout le pays, 6 pistes
d’athlétismes et 3terrains de hand-Ball. Des terrains de Basket, Volley-ball et de Tennis existaient
dans quelques villes du pays, mais les sols, dans la majorité des cas étaient de mauvaise qualité,
parce que fissurés et affaissés en maintes endroits. Sur ces 35 terrains de football qui recevaient
les matches de championnat et de la coupe nationale, hormis le stade du "28 Septembre", les
terrains de Sangarédi (Boké) et de Gbenko (Kérouané), il n'existait aucun autre qui soit gazonné,
ou même stabilisé mécaniquement. Il faut noter que les deux derniers ne comportaient pas de
tribunes pour les spectateurs. Au niveau des disciplines aquatiques, le pays ne dispose que de
deux piscines dont olympique à Conakry et l’autre semi-olympique à Fria. De ces deux piscines,
seule celle de Conakry, la piscine de Marocana, est toujours en état de marche mais a été
privatisée. Ce n’est qu’en 1993 que l’Etat promulgua sa première politique en faveur de la
jeunesse. Politique dont les objectifs prioritaires visaient à promouvoir la jeunesse et à garantir la
pratique de l’éducation physique et des sports à la base, à favoriser l’enseignement de l’EPS à
l’école et l’émergence d’une élite sportive qui représentera la Guinée dans les compétitions
internationales. Cependant le manque de concertation de tous les acteurs (jeunes, sociétés
civiles) et l’absence d’un plan d’action concrète et de stratégies de mobilisation des ressources et
du budget pour la réalisation des objectifs prévus ont freiné cette politique. On estime à
200.000.000.000 fg le budget alloué au sport en 2018 soit 1% du budget de l’Etat. Ce dernier a
même été revu à la hausse de 17%, par rapport aux années précédentes, dans l’optique de
l’organisation de la CAN 2023. En comparaison, le Sénégal et la Cote d’Ivoire allouent, chacun
plus de 2% de leur budget national au développement des infrastructures sportives
Le développement du sport et d’une localité (voire d’un pays) sont liés. En effet,
l’organisation d’évènements sportifs génère des revenus pour l’économie locale que ce soit dans
les logements, l’alimentation ou les activités touristiques annexes. Ces équipements constituent
également un vecteur non négligeable d’intégration sociale et d’affirmation identitaire locale.
Malheureusement, en Guinée, les équipements sportifs existants sont dans un état vétuste, non
règlementaires et ne permettent pas de recevoir des compétitions internationales. Face à cela,
les réflexions qui devront être faites en premier lieu seront les suivantes :
- On voit de plus en plus proliférer dans nos commune la pratique du sport de rue alors comment
faire pour encourager davantage la jeunesse guinéenne qui n’arrive plus à se trouver d’espaces
adéquats pour la pratique du sport ?
- Le sport ne se résume pas qu’au football ou à l’athlétisme, comment élargir et diversifier les
établissements sportifs dans nos collectivités locales ?
A la lumière de tout ce qui précède, il devient primordial voire nécessaire d’émettre quelques
hypothèses afin de mieux cerner les contours de cette situation inquiétante. Pour ce faire, il
faudrait admettre que :
- Le développement intellectuel et physique de la jeunesse doit être une priorité pour les pays en
voie de développement car il ne peut être assuré à l’absence d’équipements permettant
l’émancipation de celle-ci ;
- Le pays doit penser à disposer chaque localité d’équipements sportifs spécifiques par rapport
aux besoins de cette localité. Ainsi la projection d’un complexe sportif contribuera grandement à
l’amélioration des conditions sportives et à la jeunesse de cette localité.
- Le sport est le premier rempart contre l’oisiveté, la délinquance, la désintégration sociale et les
problèmes liés à la santé grâce à son rôle libérateur, préventif et de cohésion sociale. La
projection d’un complexe sportif jouera un rôle non seulement bénéfique à la jeunesse mais
également à toute la population tant sur le plan sanitaire que sociale.
La ville est reliée à la capitale par une route bitumée (la nationale 21) en excellent état et une
ligne de chemin de fer permettant de transporter l'alumine vers le port de Conakry et de
remonter les matières premières vers l'usine. L'usine d'alumine, la première usine de ce type en
terre africaine, a été construite en 1957 par Péchiney.
Stade de l’indépendance
B- Le Stade Préfectoral :
Le second terrain de football, répondant sous le nom de stade régional est loin d’être à
dimension international. C’est une pelouse en terre battu non couvert, et à dimension
normale (105x72m). Orienté suivant la nationale Conakry-Fria, elle abrite une piste
d’athlétisme en terre battue de quatre mètre (4m) de profondeur, et sans revêtement
synthétique implantée. Sa tribune en état de dégradation poussé ne bénéficie ni d’un
panneau publicitaire ni d’un tableau électromagnétiques pour les affiches officielles.
Avec un bassin de 25m sans plongeoir, La piscine semi-olympique de Fria a été l’une
des premières en Guinée et demeurait la vitrine de la ville à l’époque. A l’heure
actuelle, elle est hors d’usage. On remarque la dégradation de tous ses équipements
que ce soit au niveau de la peinture, de la rouille et du site lui-même. Le restaurant et
le bassin sont actuellement vides. Les vestiaires sont en état dégradé, et le système
d’alimentation en eau n’est plus fonctionnel.
Parmi les sports pratiqués, à la préfecture, le tennis fait figure de parent pauvre. Pour
l'ensemble de la préfecture, il n'y a que trois terrains, dont deux réglementaires
construits avec l'aide de la mission de coopération Russe et l’autre à la place des
Martyres.
Au total, nous avons deux courts de tennis dont l’une est installée dans la cour de la
piscine et l’autre au périphérique de la cité de démarrage. Toutes les deux sont
opérationnelles mais ne bénéficient pas entretient.
Le sol ne répond pas aux normes car affaissé, on y retrouve des ‘’ nids de poules ‘’.
D- Le terrain de Volley-ball :
Il partage le même espace avec le champ de tennis. Les deux terrains se distinguent
par les aménagements intérieurs et les tracés.
Ce terrain qui favorise des entrainements de plein air, peut aussi recevoir des
compétitions nationales malgré ses fissures, et ses revêtements de sol inappropriés et
de mauvaise portance.
Le Terrain de Volley-Ball
E- Le terrain de Basket-ball :
Tout comme les autres villes du pays, il existe un terrain de Basket-ball à Fria,
construit au même rythme que le terrain de football. Dallassé en béton maigre aux
années cinquante, son sol de mauvaise portance et qualité ne garantis pas un
confort aux usagers. Son bordure en manque d’enrobage ne rassure ni la
durabilité ni la qualité de l’ouvrage.
Il est peu probable qu’en l’absence d’un minimum infrastructurel, on arrive à un niveau de
pratique généralisée du sport, que ce soit dans le but de garantir la santé de la populations
par ce moyen, ou pour atteindre des résultats sportifs de haut niveau.
Cela revient à dire, que la variable infrastructure et équipement a un fort impact sur le
développement du sport , et demeure une véritable problématique. Il nous faut donc nous
armer d'une volonté inébranlable pour obtenir quelques résultats.
- problème de circulation
II-APPROCHE THEMATIQUE
II-1-CHOIX DU THEME
La préfecture de Fria, reconnue en Guinée et dans la sous-région par ses talents sportifs
travers de nos jours, des nombreuses difficultés, liés à la gestion de l’infrastructure sportive,
et du personnelle
Notre choix dans l’exécution de ce présent mémoire portant sur << la projection d’un
complexe sportif à Fria >> est fondé sur deux critères :
II-1-1.CRITERES SUBJECTIFS
II-1-2.CRITERES OBJECTIFS