Chapitre 3 Architecture Base Ordinateurs
Chapitre 3 Architecture Base Ordinateurs
Chapitre 3 Architecture Base Ordinateurs
Maître de Conférences
UFHB Cocody – LAPA MF
angora.aman@gmail.com
Tel: +22507827752 1
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QU’EST-CE QU’UN PROCESSEUR ?
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Qu’est-ce qu’un cœur ?
Un processeur standard possède un cœur (on dit
qu’il est single-core). Un processeur avec un seul
cœur ne peut traiter qu’une seule instruction à la
fois. Une instruction est une tâche qu’on demande
au processeur d’exécuter
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Pour pouvoir comparer les processeurs d’une même
gamme (Core i3, Core i5 et Core i7), voici les points
essentiels que vous devez consulter : la fréquence,
le nombre de cœurs, la mémoire cache et si les
processeurs possèdent ou non les technologies
Hyper-Treading et Turbo Boost.
La fréquence
La fréquence correspond à la vitesse du processeur,
elle détermine la vitesse à laquelle une tâche peut être
effectuée La fréquence est mesurée en gigahertz (Ghz).
Plus la fréquence du processeur est élevée, plus
rapide sera votre ordinateur pour effectuer toute sorte
d’opération !
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Le nombre de cœurs
Il correspond au nombre de «moteurs» qu’il y a à
l’intérieur du processeur. Un processeur à quatre
cœurs (quad-core) est plus rapide qu’un processeur
à deux cœurs (dual-core) quand vous exécutez
plusieurs programmes en même temps (on parle
alors de multitâche) ou lorsque vous exécutez des
logiciels qui demandent beaucoup de ressources
comme Photoshop (retouche photo) ou Adobe
Première (montage vidéo).
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Intel a créé une technologie appelée Hyper-
Threading qui permet de créer deux processeurs
logiques sur une seule puce : un cœur va pouvoir
exécuter deux threads à la fois au lieu d’un seul.
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Turbo Boost
Turbo Boost est une autre technologie d’Intel qui
est utilisée pour permettre au processeur
d’augmenter dynamiquement sa fréquence
chaque fois que le besoin s’en fait sentir.
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La taille de la mémoire cache
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On différencie plusieurs niveaux de caches,
souvent au nombre de trois :
•Le cache de premier niveau (L1), plus rapide et
plus petit ;
•Le cache de second niveau (L2), moins rapide et
plus gros ;
•Le cache de troisième niveau (L3), encore moins
rapide et encore plus gros.
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LES BUS
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Caractéristiques d'un bus
Un bus est caractérisé par le volume d'informations
transmises simultanément.
Une nappe de 32 fils permet ainsi de transmettre
32 bits en parallèle. On parle ainsi de « largeur »
pour désigner le nombre de bits qu'un bus peut
transmettre simultanément.
D'autre part, la vitesse du bus est également
définie par sa fréquence (exprimée en Mhz),
De cette façon, il est possible de connaître
le débit maximal du bus (ou taux de transfert
maximal), c'est-à-dire la quantité de données qu'il
peut transporter par unité de temps, en multipliant
sa largeur par sa fréquence.
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On retrouve trois types de bus:
- un bus de données : bidirectionnel qui assure le
transfert des informations entre le microprocesseur
et son environnement, et inversement.
- un bus d'adresses: unidirectionnel qui permet la
sélection des informations à traiter dans un espace
mémoire (ou espace adressable)
- un bus de commande: constitué par quelques
conducteurs qui assurent la synchronisation des flux
d'informations sur les bus des données et des
adresses.
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GENERALITES SUR LES MEMOIRES
Le temps d’accès
C’est le temps qui s'écoule entre l'instant où a été
lancée une opération de lecture/écriture en mémoire et
l'instant où la première information est disponible sur le
bus de données.
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Le débit :
C’est le nombre maximum d'informations lues
ou écrites par seconde.
Volatilité :
Elle caractérise la permanence des informations
dans la mémoire. L'information
stockée est volatile si elle risque d'être altérée par
un défaut d'alimentation électrique et non volatile
dans le cas contraire.
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LES DIFFERENTS TYPES DE MEMOIRE
Les mémoires vives (RAM)
Une mémoire vive sert au stockage temporaire de données.
Les mémoires vives sont en général volatiles : elles perdent
leurs informations en cas de coupure d'alimentation. Il
existe deux grandes familles de mémoires RAM (Random
Acces Memory : mémoire à accès aléatoire) :
Les RAM statiques SRAM
Les RAM dynamiques DRAM
DRAM
Les mémoires dynamiques (DRAM, Dynamic Random
Access Module), peu coûteuses. Elles sont principalement
utilisées pour la mémoire centrale de l'ordinateur.
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SRAM
Les mémoires statiques (SRAM, Static Random
Access Module), rapides et onéreuses. Les SRAM sont
notamment utilisées pour les mémoires cache
du processeur
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Les mémoires mortes (ROM)
Pour certaines applications, il est nécessaire de
pouvoir conserver des informations de façon
permanente même lorsque l'alimentation électrique
est interrompue. On utilise alors des mémoires
mortes ou mémoires à lecture seule (ROM : Read
Only Memory). Ces mémoires sont non
volatiles
La ROM est programmée par le fabricant et
son contenu ne peut plus être ni modifié, ni
effacé par l'utilisateur
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AUTRES MEMOIRES
Les registres sont les éléments de mémoire les plus
rapides. Ils sont situés au niveau du processeur et servent
au stockage des opérandes et des résultats intermédiaires.
La mémoire cache est une mémoire rapide de faible
capacité destinée à accélérer l’accès à la mémoire centrale
en stockant les données les plus utilisées.
La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire
entre la mémoire centrale et les mémoires de masse. Elle
joue le même rôle que la mémoire cache.
La mémoire de masse est une mémoire périphérique
de grande capacité utilisée pour le stockage permanent ou
la sauvegarde des informations.
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INTERFACES D’E/S
Les mémoires secondaires (mémoire de masse)
Le disque dur qui stocke les informations des
programmes et données de base de la machine.
Le disque dur est constitué de
plusieurs plateaux empilés,
entre lesquels se déplace un
bras comptant plusieurs têtes
de lecture. Chaque plateau est
recouvert d'une surface
magnétique sur ses deux faces
et tourne à une vitesse
comprise entre 4000 et 15000
tr/min.
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Caractéristiques techniques Hitachi Travelstar 7K1000 1 To
Capacité : 1 To
•Vitesse de rotation : 7200 tpm
•Mémoire tampon : 32 Mo
•Interface : Serial-ATA 6 Gb/s
•Technologie deux plateux
•Consommation (lecture/écriture) : 1.8W
•Hauteur du disque : 9.5mm
•Densité par plateau : 500 Go
•Temps de latence moyen : 4.2 ms
•Temps d’accès moyen : 12 ms
Applications : PC portables, Consoles de jeux, Disques durs
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externes...
Le disque dur externe
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Le marché des disques durs externes était jusqu'ici
scindé en deux, avec une offre 3,5" et une autre
2,5« . Ceux en 2,5" s'alimentent par leur port USB
et tiennent dans une main.
Depuis peu, a été mis sur le marché le SSD
externe(Solid-state drive). Souvent bien plus petit
que le HDD externe 2,5", il se veut beaucoup plus
rapide, propose un temps de réponse incomparable
et, sans pièce mécanique, il est plus résistant au
transport et aux chutes.
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Une clé USB est un support de stockage amovible,
inventé dans les années 2000, qui se branche sur
le port Universal Serial Bus d'un ordinateur, ou, plus
récemment, de certaines chaînes Hi-Fi, lecteurs de
DVD de
salon, autoradios, radiocassettes, téléviseurs. Un clé
USB contient une mémoire flash et ne possède pas
ou très peu d'éléments mécaniques, ce qui la rend
très résistante aux chocs.
Elle permet de copier facilement des fichiers d'un
appareil, ayant des capacités d'écriture, à un autre
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Les périphériques d’entrée
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Scanner: Permet l’acquisition d’images, de textes
sur un ordinateur
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•Les périphériques de sortie
Les périphériques de sortie servent à faire sortir des
informations du système informatique : écran, imprimante,
haut-parleur, etc
Écran : Permet de visualiser les informations venant de l’ordinateur
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Exemple des principaux ports de connexion :
•Ports USB, Série, Parallèle : qui permettent de
connecter facilement des périphériques à l’ordinateur
tels qu’une imprimante, une souris, un clavier, un
disque dur externe, une webcam, un scanner, …
•Les ports PCI, PCI Express : qui permettent de
connecter facilement à la carte mère des cartes
additionnelles telles que la carte son, la carte vidéo, la
carte réseau.
•Les ports Séries ou Sérial-Ata : Pour connecter le(s)
disque(s) dur(s) interne à l’unité centrale, le(s)
lecteur(s) de disque(s) (Cd-Rom, Dvd-Rom, Blue
Ray), …
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•Prise écouteurs, prise micro : Relié en générale à
la carte son qui nous permettent de connecter un micro
et des écouteurs (haut-parleur) à notre ordinateur.
•Port réseau (ou LAN) : Relié à la carte réseau et qui
nous permet de nous brancher notre ordinateur au réseau
internet (Intranet) ou externe (exemple : Internet).
•Les ports VGA ou DVI : relié à la carte graphique et
qui nous permettent de relier notre ou nos écrans à
l’ordinateur.
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LA COUCHE CIRCUITS LOGIQUES
VARIABLE LOGIQUE
Un ordinateur ne manipule que des données
binaires, on appelle donc variable logique une
donnée binaire, c'est-à-dire une donnée ayant deux
états possibles: 0 ou 1.
FONCTIONS LOGIQUES
On appelle «fonction logique» une entité
acceptant plusieurs valeurs logiques en entrée et
dont la sortie (il peut y en avoir plusieurs) peut
avoir deux états possibles : 0 ou 1 43
PORTES LOGIQUES
Les fonctions logiques de bases sont appelées portes
logiques. Fonctions ayant une ou deux entrées et
une sortie:
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•La fonction NON (inverseur) positionne sa sortie à 1 si son
entrée est à 0, et vice-versa
On définit généralement les fonctions NON OU (couramment
appelée NOR) et NON ET (NAND) comme étant la
composition respective d'un NON avec un OU et un ET.
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Architecture de base d'un ordinateur
Objectifs
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Constitution d’une instruction
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– le code opération est codé sur un nombre de bits qui caractérise un
microprocesseur. Ce nombre de bits définit en fait le nombre
d’opérations possibles avec cet ordinateur: un code opération sur 3
bits admet 8 combinaisons permettant la définition de 8 opérations
différentes (instructions machine) possibles. La taille du code
opération est donc un facteur déterminant qui caractérise
complètement le nombre d’instructions qu’est capable d’exécuter un
processeur ;
le champ opérande est une suite de bits qui permet de caractériser
l’adresse de la ou des donnée(s) que manipule(nt) l’instruction
machine définie par le code opération. Il existe plusieurs types
d’instructions machines qui peuvent manipuler une ou plusieurs
données selon la « puissance » du langage machine du
microprocesseur utilisé. Il existe également plusieurs manières de
définir, à partir du champ opérande, l’adresse d’une donnée: cela
repose sur le mécanisme d’adressage d’un microprocesseur qui définit
les différentes manières de calculer une adresse de données. On
parle également de modes d’adressages du microprocesseur.
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Le problème
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• Les instructions qui constituent un
programme peuvent être classifiées en 4
catégories :
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2. Architecture matérielle d’une machine
(Architecture de Von Neumann)
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2.2.2 Unité de contrôle
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Remarque
• Le microprocesseur peut contenir d’autres
registres autre que CO,RI et ACC.
• Ces registres sont considérés comme une
mémoire interne (registre de travail ) du
microprocesseur.
• Ces registres sont plus rapides que la mémoire
centrale , mais le nombre de ces registres est
limité.
• Généralement ces registres sont utilisés pour
sauvegarder les données avant d’exécuter une
opération.
• Généralement la taille d’un registre de travail est
égale à la taille d’un mot mémoire 75
3.Jeu d’instructions
• Chaque microprocesseur possède un certain nombre
limité d’instructions qu’il peut exécuter. Ces instructions
s’appellent jeu d’instructions.
• Le jeu d’instructions décrit l’ensemble des opérations
élémentaires que le microprocesseur peut exécuter.
• Les instructions peuvent être classifiées en 4 catégories :
– Instruction d’affectation : elle permet de faire le transfert
des données entre les registres et la mémoire
• Écriture : registre mémoire
• Lecture : mémoire registre
– Les instructions arithmétiques et logiques (ET , OU ,
ADD,….)
– Instructions de branchement (conditionnelle et
inconditionnelle)
– Instructions d’entrées sorties. 76
3.1 Codage d’une instruction
• Les instructions et leurs opérandes (données) sont
stockées dans la mémoire.
• La taille d’une instruction (nombre de bits nécessaires
pour la représenter en mémoire ) dépend du type de
l’instruction et du type de l’opérande.
• L’instruction est découpée en deux parties :
– Code opération (code instruction) : un code sur N bits qui
indique quelle instruction.
– Le champ opérande : qui contient la donnée ou la
référence (adresse) à la donnée.
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Machine à 1 adresse
• Dans ce type de machine, pour chaque instruction il faut
préciser uniquement l’adresse du deuxième
opérande.
• Le premier opérande existe dans le registre
accumulateur.
• Le résultat est mis dans le registre accumulateur.
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4. Mode d’adressage
• Le champ opérande contient la donnée ou la
référence (adresse) à la donnée.
• Le mode d’adressage définit la manière dont le
microprocesseur va accéder à l’opérande.
• Le code opération de l’instruction comportent un
ensemble de bits pour indiquer le mode d’adressage.
• Les modes d’adressage les plus utilités sont :
– Immédiat
– Direct
– Indirect
– Indexé
– relatif
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4.1 Adressage immédiat
• L’opérande existe dans le champs adresse de
l’instruction
Exemple :
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4.3 Adressage indirect
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Exemple :
• Initialement l’accumulateur contient la valeur 20
• Il faut récupérer de l’adresse de l’adresse (150).
• Récupérer l’adresse de l’opérande à partir de l’adresse
150 (la valeur 200)
• Récupérer la valeur de l’opérande à partir de l’adresse
200 ( la valeur 40 )
Additionner la valeur 40 avec le contenu de l’accumulateur
(20) et nous allons avoir la valeur 60
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5. Cycle d’exécution d’une instruction
• Le traitement d’une instruction est décomposé en
trois phases :
– Phase 1 : rechercher l’instruction à traiter et
décodage
– Phase 2 : rechercher de l’opérande et exécution de
l’instruction
– Phase 3 : passer à l’instruction suivante
• Chaque phase comporte un certain nombre
d’opérations élémentaires (microcommandes) exécutées
dans un ordre bien précis (elles sont générées par le
séquenceur ).
• Les phases 1 et 3 ne changent pas pour l’ensemble
des instructions , par contre la phase 2 change selon
l’instruction et le mode d’adressage
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Exemple 3 : Déroulement de l’instruction d’addition en mode
indirect
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