Memoire de Fin D'Etude: Caractérisation Et Contrôle Non Destructif Des Soudures
Memoire de Fin D'Etude: Caractérisation Et Contrôle Non Destructif Des Soudures
N° d’ordre : GM/……………../2019
MASTER
En Génie Mécanique
Option : construction mécanique
Thème :
des soudures
2018/2019
Introduction générale :
Le but de notre travail est l’inspection et le contrôle par méthodes non destructives des
assemblages soudés. Notre partie expérimentale est réalisé au niveau des ateliers MEI –
M’sila. Le contrôle non destructif est fait sur un cordon de soudure bout à bout pour
l’assemblage des tôles en acier A33 , réalisé à l'arc électrique avec baguette métallique de
même composition.
Notre étude est composée de quatre chapitres :
Le premier chapitre est une généralité sur le soudage.
Le deuxième chapitre est réservé aux défauts de soudage.
Le troisième chapitre contient une présentation des Concepts généraux sur les
techniques de Contrôle Non Destructif
Le quatrième chapitre est une partie expérimentale sur les techniques d’application des
CND sur le joint soudée, résultats et interprétations des défauts observés dans le cordon
de soudure bout à bout sous forme de tôles fortes réalisé au niveau de MEI Msila où ce
travail a été achevé.
.
Résumé :
Cette recherche est de savoir comment surveiller et atténuer les effets de la poursuite
sur Les assemblages soudés la présence de restrictions archéologique et haute accumulés à
la périphérie de fissures à l'intérieur de la soudure corde, et son existence est pourquoi efficace
dans la possibilité de corrosion sous les restrictions, une température élevée, nous devons
réduire la proportion de ces restrictions archéologique et représentant la principale raison de la
propagation des fissures et donc le soudage corde de réfraction soudaine, et de veiller à la
construction de mécanique soudé lors de l'opération, nous devons avoir à faire quelques
traitements thermiques appropriés à différents stades de l'industrialisation, et je l'ai traitée dans
notre présent à quelques observations sur un morceau de l'épopée en vue de déterminer les
questions de dommages ou de restrictions archéologiques à l'intérieur de cordon de soudure,
Nous décrivons les moyens, les techniques et les modes opératoires utilisés au cours de notre
analyse.
Mots-clés : Soudage ; joint soudée ; contraintes résiduelles, rupture fragile traitements thermiques.
:ملخـص
هذا البحث عبارة عن كيفية مراقبة وتخفيف االجهادات المتبقية علي القطع الملحمة وجود القيود االثرية العالية والمتجمعة
عند اطراف التشققات داخل حبل التلحيم,ولوجودها السبب الفعال في امكانية التآكل تحت القيود, وارتفاع درجة الحرارة
ويجب علينا التقليل من نسبة هذه القيود االثرية والممثلة للسبب الرئيسي النتشار التشققات وبهذا يكون االنكسار المفاجئ
لحبل التلحيم, ولضمان االنشاءات الميكانيكية الملحومة اثناء التشغيل يجب علينا ان نجري بعض المعالجات الحرارية
المناسبة وفي مختلف مراحل التصنيع, ولقد تطرقنا في بحثنا هذا الي بعض المراقبات علي قطعة ملحمة لكي نحدد
االعطاب او القيود االثرية داخل حبل التلحيم.لقد بيننا الوسائل و التقنيات والطرق العملية المستخدمة خالل هذا التحليل
. انكسار هش، معالجات حرارية، قيود أثرية، وصلة التلحيم، التلحيم:الكلمات المفتاحية
Abstract:
This research is how to monitor and mitigate the effects of remaining on the soldered
assemblies the presence of restrictions archeological and high accumulated on the outskirts of
cracks inside the rope welding, and its existence is why effective in the possibility of corrosion
under the restrictions, high temperature, we must reduce the proportion of these restrictions
archaeological and representing the main reason for the spread of cracks and thus the refractive
sudden rope welding, and to ensure the construction of mechanical welded during the operation
we must have to make some heat treatments appropriate at different stages of industrialization,
and I have dealt in our present to some observations on a piece of the epic in order to determine
the damage issues or restrictions archaeological inside the rope welding. We describe the
means, the techniques and the modes of operation to be used during our analysis.
Key words : Welding, welding link vestigial constraints, thermal treatments, fragile rupture.
Sommaire
REMERCIEMENTS
DEDICACES
INTRODUCTION GENERALE ..................................................…...01
Conclusion générale
Références bibliographies
Introduction générale :
Le but de notre travail est l’inspection et le contrôle par méthodes non destructives des
assemblages soudés. Notre partie expérimentale est réalisé au niveau des ateliers MEI –
M’sila. Le contrôle non destructif est fait sur un cordon de soudure bout à bout pour
l’assemblage des tôles en acier A33 , réalisé à l'arc électrique avec baguette métallique de
même composition.
Notre étude est composée de quatre chapitres :
Le premier chapitre est une généralité sur le soudage.
Le deuxième chapitre est réservé aux défauts de soudage.
Le troisième chapitre contient une présentation des Concepts généraux sur les
techniques de Contrôle Non Destructif
Le quatrième chapitre est une partie expérimentale sur les techniques d’application des
CND sur le joint soudée, résultats et interprétations des défauts observés dans le cordon
de soudure bout à bout sous forme de tôles fortes réalisé au niveau de MEI Msila où ce
travail a été achevé.
.
CHAPITRE I :
GENERALITE SUR
SOUDAGE
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
I-1 INTRODUCTION :
La soudure est le moyen d'assemblage le plus fréquemment utilisé pour la fabrication en atelier.
Sur le chantier, son emploi est moins généralisé à cause des difficultés de mise en œuvre liées souvent
à des conditions climatiques pas toujours favorables. Pour les charpentes courantes, on préfère l'emploi
de boulons.
Les principaux avantages qu'offre l'emploi de la soudure sont :
- La réalisation d'assemblages rigides, donc peu déformables,
- Une diminution du temps de préparation des pièces de l'assemblage par rapport au
boulonnage, notamment dans le cas de soudures non pénétrées (pas de trous à percer, réduction du
nombre de couvre-joints et de platines),
- Une simplification des assemblages,
- Une amélioration de l'apparence de la construction,
- La réalisation d'un assemblage étanche.
Elle nécessite par contre certaines précautions de mise en œuvre, notamment :
- Le recours à un personnel qualifié,
- La protection des soudeurs sur le chantier contre les intempéries,
- L'utilisation de procédés de contrôles de qualité.
I-3 DEFINITION :
Le soudage est une opération qui consiste à réunir deux ou plusieurs parties constitutives d’un
assemblage de manière à assurer la continuité entre les parties à assembler, soit par chauffage, par
intervention de pression, ou par l’un et l’autre, avec ou sans métal d’apport dont la température de
fusion est de même ordre de grandeur que celle du matériau de base.
Le soudage est un assemblage définitif exécuté sur des pièces métalliques qui s’impose pour diverses
raisons : dimensionnelles (un pont), structurelles (un réservoir), constructive (une carrosserie), de
poids (un panneau), économique (un plancher) ou d’autres. [2].
Il peut entrer en compétition avec d’autres modes d’assemblage tels les visages, le sertissage, Le
rivetage, le collage, l’agrafage. L’assemblage par soudage occupe une place importante dans l’univers
de la construction des bateaux, des trains, des avions, des fusées, de
L'automobile, des ponts tuyaux, des réservoirs et tant d’autres structures qui ne sauraient être
construites sans le recours au soudage.
De nombreux aciers d’usage général, et notamment des tôles et profilés, sont mis en œuvre par
soudage.
Le soudage est une opération d’assemblage où la continuité métallique entre les pièces à souder
est assurée par la fusion globale ou de proche en proche de leurs bords. On obtient ainsi, après
solidification, un joint homogène de même caractéristique que le métal de base, ou un joint hétérogène
dans le cas de métaux différents.
Cette opération peut être assimilée à une opération locale d’élaboration métallurgique et à une
opération locale de traitement thermique donnant une structure cristalline dépendant à la fois de la
composition chimique élaborée et du traitement thermique. Ainsi réalisée, la soudure se décompose en
plusieurs zones :
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
Zone où l’état liquide a été atteint et dans laquelle a été élaborée la composition chimique. La
structure métallurgique obtenue après solidification, dépend du cycle de refroidissement. On distingue,
au sein de cette zone, des gradients de concentration, de la partie la plus fondue vers la moins fondue.
Il est donc possible d’examiner la composition d’une soudure ainsi que les variations de dureté.
Zone se trouvant en bordure de la zone fondue sur une largeur plus ou moins large ayant été soumise à
l’élévation de température sans être portée à la fusion. Le chauffage, la composition chimique et la
vitesse de refroidissement de cette zone génèrent des modifications plus ou moins importantes de la
structure métallurgique.
La zone de liaison :
Cette zone, située à la frontière entre la zone fondue et le zone affectée thermiquement, correspond à
la surface sur laquelle la solidification du métal fondu a commencé.
Le métal de base :
Au-delà de la zone affectée thermiquement, l’élévation de température est insuffisante pour engendrer
une quelconque transformation structurale. Cette zone est aussi dite non affectée.
La composition chimique de la zone fondue résulte principalement de celles du métal de base et du
métal d’apport presque toujours additionné lors de l’opération de soudage. La dilution est alors définie
par la proportion de métal de base dans la zone fondue. A ceci, vient s’ajouter la perte de certains
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
constituants par volatilisation et l’action de l’oxygène et de l’azote de l’air, et l’action des constituants
du gaz de soudage.
Le soudage revêt également un aspect thermique particulier du fait de :
- Les rapides changements de température (élévation de température et refroidissement).
- Le faible temps de maintien de la température maximale.
- La localisation du point chaud entraînant un gradient de température important entre les parties
chaudes et les parties froides.
Le cycle thermique résultant est responsable de la structure métallurgique des différentes zones de la
soudure. Selon l’analyse chimique des matériaux, un cycle rapide peut conduire à une structure fragile
ou au contraire douce et ductile. [4].
Le soudage est donc une opération de métallurgie très complexe au cours de laquelle il faut prendre en
compte :
- Le métal de base choisi en fonction de la pièce à réaliser pour ses particularités mécaniques,
chimiques, ...
- Le couple métal d’apport
– gaz de soudage, qui contribue à la composition chimique de la zone fondue. Le métal d’apport sera
choisi en fonction de la qualité et des caractéristiques que la soudure devra présenter.
- L’énergie de soudage qui régit le cycle thermique induisant la structure de la zone fondue et de la
zone thermiquement affectée.
Le dépôt de métal réunissant pour souder deux éléments d’un assemblage s’appelle ‘’cordon’’ ou
‘’joint’’, la soudure de deux pièces et d’autant plus facile que leur composition et identique ou très
voisine : la fusion se produit pour chacune d’elles à la même température et la pièce réalisée se présent
alors sans discontinuité de matière, facilement soudable, exemple : Aciers de type A33 à A48.
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
Ce sont des assemblages homogènes car les éléments sont assemblés soit sous le même métal
d’apport soit avec un métal d’apport de même nature chimique. [6].
Elles sont réalisées à l’aide d’un métal d’apport déposé par fusion et d’une nature chimique
différent de celle des éléments soudés. [6].
I-5 LES PROCEDES DE SOUDAGE :
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
Caractéristiques :
- système flexible
- soudage sans ou avec métal d’apport
- portable, pas cher
- apport d’énergie limité=> faibles épaisseurs chalumeau
- ne va pas pour métaux réactifs et réfractaires
Figure (I - 4) : jet de chalumeau.
C’est un procédé de soudure par fusion où la chaleur est produite par un arc électrique, formé
entre le métal de base et l’électrode, ou entre deux ou plusieurs électrodes. Le contact puis le léger
éloignement de l’électrode par rapport aux pièces provoque l’arc électrique. L’électrode est constituée
d’un métal dont les caractéristiques mécaniques, chimiques et physiques sont très proche du métal des
deux pièces à souder.
Principe de la soudure à l’arc électrique
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
L’électrode, dirigée manuellement est fusible et fournit le métal d’apport. L’enrobage assure un
rôle protecteur et son épaisseur permet de jouer sur la forme du cordon, concave ou convexe ( voir
schéma précédant ). [6]
Encore appelé semi-auto, il est très adapté à la petite industrie : facile d’emploi ; arc visible ; pas
de laitier ; grande vitesse de soudage ; temps de formation réduit. Il utilise une électrode fusible ( fil se
déroulant automatiquement ) travaillant en atmosphère inerte ( gaz protecteur : argon, argon +
hélium, etc.) afin de protéger le bain de fusion. [6]
Variante du MIG utilisant un mélange de gaz carbonique CO2 et d’argon adaptée au soudage des
aciers de construction au carbone. [6]
Principe des soudages MIG et MAG
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
Principe : [9]
- électrode infinie
Caractéristiques :
- coût moyen
- puissance moyenne Figure (I - 8) : soudage MIG et MAG : schéma de principe [10] .
Variante :
Fil fourré
Variante des précédents, plus productive et utilisant une électrode réfractaire ou non fusible en
tungstène. Le métal d’apport est amené manuellement (baguette) ou automatiquement (fil déroulé). Il
convient bien aux faibles épaisseurs (0.20 à 3 mm) et peut aussi s’utiliser sans métal d’apport et
remplacer le soudage par points (voir soudage par résistance). [6]
Principe : [9]
- guidage manuelle
- électrode (cathode) réfractaire
(non-consommable)
- gas inert (Ar, He, H2)
- soudage autogène ou métal d’apport
additionnel
Caractéristiques :
- coût moyen
- puissance moyenne (rendement faible)
10
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
Appelé également PAW (plasma arc Welden). Comme montré sur la figure (I-11), l’apport
d’énergie nécessaire au soudage est assuré par un arc électrique jaillissant sous une atmosphère de gaz
neutre plasmagène entre une électrode infusible et les pièces à assembler. L’éventuel apport de fil se
fait à l’extérieur de la torche. Cet arc est confiné mécaniquement et cinétiquement par l’intermédiaire
d’une tuyère au travers de laquelle on l’oblige à passer.
L’onde est caractérisée par sa puissance et sa fréquence. Cette dernière est déterminée par
l’énergie des photons émis par les atomes ou les molécules du milieu actif. [6]
Une réaction exothermique est provoquée au sein d'un mélange approprié d'oxydes métalliques et
d'agents réducteurs maintenu entre les bords de pièces à assembler. Un fois la réaction amorcée, le
mélange exothermique et les bords des pièces entrent en fusion et forment le joint soudé, contenu
généralement dans une coquille réfractaire.
Il existe de nombreuses variantes à cette technique de soudage tel que le soudage par
molette qui est une variante du précédent, ici les électrodes sont remplacées par des molettes
tournantes ce qui permet un soudage continu ou discontinu très rapide. [6]
.
I -5. b.2. Soudage au fer :
Ce procédé de soudage est employé majoritairement dans l’industrie électronique pour les petites
soudures. On utilise un fer qui fait office de résistance ce qui produit la chaleur nécessaire à la fusion
du métal d’apport souvent l’étain. [6]
C'est le plus ancien des procédés de soudage de tout les temps. Les bords des pièces à souder sont
portés à la température qualifiée de « blanc soudant » (de 950 °C à 1 050 °C) estimée à l'œil par le
forgeron. Une fois la température requise atteinte, les parties à assembler sont juxtaposées puis
martelées.
15
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
Le métal d’apport est un litons silicium, fondant à 900°C et ayant la propriété de s’accrocher à des
alliages de nature très différente. Ce procède permet de réaliser le métal tels que fontes guises ;
malléables ; aciers durs difficilement soudables.
I -6. Types de joints :
I -6. 1. Généralités :
Sur les structures, on trouve une grande variété de joints soudés : ils sont fabriqués à Partir des quatre
configurations de base représentées (Figure. I – 20.) que l'on peut classer de la
Manière suivante :
- joints bout à bout.
- joints en T.
-assemblages à recouvrement.
-joints en angle.
L’application permet de souder tous les types de joints. Toutefois, il est important de savoir que
généralement, on n'utilise pas de baguette d'apport pour le soudage des plaques minces. Dans ce cas,
on privilégie un joint à bords relevés pour permettre un assemblage par fusion des bords seulement.
Le type de préparation du joint pour un travail donné dépend principalement des facteurs
Suivants :
Il faut aussi tenir compte des considérations suivantes pour le choix du type de joint :
17
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
Deux types de soudure sont d'usage commun : les soudures bout à bout et les cordons d'angle.
Dans le premier cas, le métal fondu est généralement celui du profilé des éléments à souder ; dans le
second le métal fondu déposé est extérieur aux éléments à souder.
Bien évidemment, on ne peut pas faire en même temps toute la longueur du joint. En pratique, la
source de chaleur utilisée pour fondre une petite surface est ensuite déplacée le long de la ligne du
joint, faisant fondre progressivement le métal de base sur le bord avant du bain de fusion, comme on le
voit sur la Fig. I – 23. Au même moment, le métal du bord arrière du bain de fusion se solidifie. La
source de chaleur le plus souvent utilisée, pour des travaux sur des structures est constituée d'un arc de
faible voltage (15 à 35 V), d'intensité élevée (50 à 1 000 A). Comme on le voit sur le schéma de la
Fig. I – 24., l'arc se développe entre le bout de l'électrode en acier (barreau) et la pièce à souder ; il fait
fondre à la fois le métal de base et l'électrode ; le métal fondu provenant de l'électrode est ainsi ajouté
au bain de fusion.
L'acier fondu du bain de fusion absorbe volontiers l'oxygène et l'azote de l'air, ce qui peut rendre
poreuse la soudure solidifiée et conduire éventuellement à des problèmes métallurgiques.
La Fig. I – 25. montre comment on peut éviter ceci en couvrant le bain avec un flux en fusion, comme
dans le soudage à l'arc manuel et le soudage à l'arc sous flux en poudre ou en remplaçant l'air autour de
l'arc par un gaz inerte, comme dans le soudage MAG ou le soudage par électrode enrobée.
18
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
19
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
I -7. Sécurité :
Les éléments nécessaires pour de bonne condition de travail.
Figure (I - 26) : Sécurité Les éléments nécessaires pour de bonne condition de travail
20
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SOUDAGE
I -8. Conclusion :
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CHAPITRE II : LES
DEFAUTS DE SOUDAGE
CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
II-1 INTRODUCTION :
La majeure partie des discontinuités se produise dans les joints ou dans la ZAT, les soudures
comportent des porosités, des inclusions, scories d’impuretés ou des fissures. Parmi ces trois défauts,
les fissures sont de loin les plus déterminantes. S’il y a des limites acceptables pour les inclusions et
les porosités, les fissures restent inadmissibles. Pour les propos de ce paragraphe, la fissure se
distingue d’un autre défaut comme la cassure ; Les soudures casent à cause des contraintes, mauvaise
conception du joint, ou fatigue, la fissure en cause ici est due à la solidification, le refroidissement les
tensions dues au retrait du joint.
Les facteurs de défaillance des assemblages soudés sont de trois ordres différents :
Facteur technologique : facteurs associés à l’exécution des soudures.
Facteur métallurgique : facteurs associés à l’altération métallurgique due au soudage.
Facteur mécanique : facteurs associés au dimensionnement des cordons et aux tracés
Des ensembles soudés.[12].
•Généralités :
Les fissures sont définies comme des discontinuités de type fracture caractérisées extrémité en pointe
et à haut rapport de longueur /largeur. Par une
Elles peuvent se produire dans le métal fondu, la zone affectée thermiquement, et le métal de base
lorsque des contraintes localisées dépassent la résistance maximum du matériau.
La fissuration est souvent initiée par des concentrations de contraintes causées par d'autres
discontinuités mécaniques ou à proximité d’entailles associées à la configuration du joint.
Les contraintes qui provoquent la fissuration peuvent être soit résiduelles ou appliquées. Les
contraintes résiduelles se développent en raison de restrictions issues de l’opération de soudage et de la
contraction thermique qui suit la solidification de la soudure. Les fissures liées au soudage présentent
peu de déformation plastique.
Si une fissure est décelée durant le soudage, celle-ci doit être complètement éliminée avant de
poursuivre le soudage.
Le soudage sur une fissure supprime rarement la fissure. [12].
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Les fissures peuvent être décrites comme étant longitudinales ou transversales, en fonction de leur
orientation. Quand une fissure est parallèle à l'axe de la soudure, elle est appelée fissure longitudinale,
peu importe qu'il s'agisse d'une fissure centrale dans le métal fondu ou une fissure dans la zone de
jonction du métal de base affectée par la chaleur.
Dans les petites soudures entre fortes sections sont souvent le résultat des taux de refroidissement et de
contraintes résiduelles élevées. En soudage à l'arc submergé, elles sont généralement associées à des
vitesses de soudage élevées ou peuvent être liées à des problèmes de porosités non apparentes à la
surface de la soudure. Les fissures longitudinales de la zone affectée thermiquement sont généralement
causées par de l'hydrogène dissous.
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Sont perpendiculaires à l'axe de la soudure. Celles-ci peuvent être limitées en taille et contenues
entièrement dans le métal de soudure ou bien se propager dans la zone adjacente affectée par la chaleur
puis dans le métal de base à partir du métal de soudure.
Dans certains assemblages soudés, les fissures transversales se forment dans la zone affectée par la
chaleur et non pas dans la soudure. Les fissures transversales sont généralement le résultat de
contraintes de retrait longitudinal agissant sur le métal fondu de faible ductilité. La fissuration par
hydrogène du métal fondu peut être orientée dans le sens Trans
Fissures de Racine :
Ce sont des fissures longitudinales à la racine de la soudure ou de la surface de la racine. Elles peuvent
être des fissures
Fissures de Cratère :
Elles se produisent dans le cratère formé à la fin d’un cordon de soudure lorsque la soudure est mal
terminée (coupure trop rapide de l’arc). Elles sont parfois appelées fissures en étoile. Les fissures de
cratère sont en général des fissures à chaud formant un réseau en étoile.
Elles se trouvent le plus souvent dans des matériaux à haut coefficient de dilatation thermique, par
exemple l’acier inoxydable austénitique et l'aluminium. Toutefois, l'apparition de fissures peut être
minimisée ou évitée par une fin de cordon de forme légèrement convexe avant de retirer l'arc. Des
fissures longitudinales peuvent être initiées par une fissure de cratère.
Fissures au raccordement :
Ce sont généralement des fissures à froid. Elles apparaissent et se propagent depuis l’extrémité de la
soudure où les contraintes de retrait sont concentrées. Les fissures au raccordement apparaissent à peu
près à la normale de la surface du métal de base. Ces fissures sont généralement le résultat des
contraintes de retrait thermique sur la zone affectée thermiquement. Certaines fissures au raccordement
se produisent parce que la ductilité du métal de base ne peut pas s’accommoder aux contraintes de
retrait qui sont imposées par l’opération de soudage.
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Définition :
C’est une fissure localisée normalement au centre de la coupe transversale d'une soudure (soit soudure
d'angle, soit soudure bout à bout), qui peut déboucher en surface et se propager dans le sens
longitudinal (voir croquis du tableau I). Elle se forme lors de la solidification du métal déposé à
température élevée.
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Figure (II.8) : Evolution d’un joint soudé en une seule passe en cours de refroidissement .
- Ecartement trop important entre les parties à assembler dans le cas de soudures d'angle.
- Soudures d'angle avec concavité importante : celles-ci ont parfois une résistance insuffisante pour
encaisser des contraintes de retrait normales.
- Transformations allotropiques : on appelle ainsi les modifications de structure cristalline qui se
produisent lors du chauffage et du refroidissement de l’acier ; étant donné que ces transformations
s'accompagnent de changements de volume et de solubilité en certains éléments, elles induisent des
tensions internes et l'apparition d‘éventuels constituants fragiles.
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Méthodes de détection :
- Pour des fissures débouchant en surface : examen visuel, magnétique, ressuage
- Pour fissures internes : examen par ultrasons ou radiographie
Méthode de réparation :
Eliminer la partie défectueuse de la soudure 5 mm au-delà de l'extrémité visible de la fissure et réparer
par soudage.
Mesures préventives
- Adapter les paramètres de soudage afin de s'approcher d'un rapport profondeur-largeur 1/1.
- Teneur en P et S dans le métal de base à limiter à 0,05 % pour les deux éléments.
- Limiter l'écartement des assemblages.
- Adapter le régime thermique afin d'éviter un retrait transversal important
Définition :
Ce sont des fissures qui apparaissent à la suite de contraintes dans le métal aux alentours de la
température ambiante. Ces fissures sont toujours localisées dans des zones de transition avec structure
de trempe et peuvent déboucher dans la soudure même. La diffusion d'hydrogène est toujours un
facteur contribuant. Ces fissures n'apparaissent parfois que plusieurs heures après les travaux de
soudage.
Causes possibles :
La diffusion de l'hydrogène du métal de base
Vers la zone affectée thermiquement qui a une
Structure de trempe et qui est donc fissurant.
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Méthodes de détection :
- Pour des fissures débouchant en surface : examen visuel, magnétique, ressuage - Pour fissures
internes : examen par ultrasons ou radiographie
Méthode de réparation :
Éliminer la partie défectueuse de la soudure 5 mm au-delà de l'extrémité visible de la fissure et réparer
par soudage. Chaque réparation doit être exécutée ici par un préchauffage correct
Et doit être exécutée avec l'apport calorifique correct lors du soudage, afin d'éviter une nouvelle
fissuration
Mesures préventives :
- Utiliser des produits de soudage à basse teneur d’hydrogène. Suffisamment sécher les électrodes
avant soudage surtout celles avec enrobage basique. - S’il y a préchauffage, chauffer l’entièreté de la
section à la température voulue. - Suivre consciencieusement la procédure qualifiée pour des aciers à
caractère trempant dans la zone affectée thermiquement
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Causes possibles :
Des facteurs contribuant sont :
- impuretés dans l’acier (As, Sn, .)
- effets d’entaille - manque de pénétration
- manque de fusion à la racine de la soudure
Méthodes de détection :
- à la surface : examen visuel, magnétique ou par ressuage.
Méthodes de réparation :
Traitement thermique de la zone de soudage afin de restaurer la ductilité de la zone influencée
thermiquement, suivi par l’élimination du défaut jusqu’à 5mm au-delà de l’extrémité de la fissure.
Préchauffage suffisant avant la réparation ; elle-même étant suivie par un nouveau traitement
thermique.
Mesures préventives :
- Elimination de toute entaille avant traitement thermique.
- Traitement de détente entre les différentes passes.
- Choix du matériau
- Procédure et technique de soudage
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Kkkkkkkkkk
Manque de cohésion moléculaire entre métal d’apport et métal de base au flanc de la soudure
Causes possibles :
-Energie de l’arc trop faible
-Vitesse de soudage trop élevée
-Mauvais angle de l’électrode
-Métal d’apport qui coule devant
l’arc à la suite de la position de soudage
-Bords à souder mal nettoyés
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Méthodes de détection :
-Surtout examen par « Ultrasons » (difficilement détectable par radiographie)
Méthodes de réparation :
-Eliminer la partie défectueuse et ressouder
Mesures préventives :
-Qualification de la procédure pour vérifier la fusion
-Eventuellement modifier l’angle d’inclinaison de l’électrode ou la position de soudage
-Nettoyer suffisamment les bords à souder.
Causes possibles :
-Idem Manque de fusion dans le flanc de la soudure
Méthodes de détection :
Méthodes de réparation :
Mesures préventives :
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Définition :
Manque de fusion moléculaire entre métal d’apport
et métal de base à la racine de la soudure. Cette faute
est souvent accompagnée d’un manque de pénétration.
Causes possibles :
-Idem Manque de fusion dans le flanc de la soudure
Autres causes spécifiques :
-Ecartement trop faible
-Méplat trop important lors de la préparation
-Diamètre de l’électrode trop important dans le
Soudage à l’arc électrique
Méthodes de détection :
-Idem Manque de fusion dans le flanc de la soudure
Si la soudure peut être contrôlée à revers : examen
Visuel, magnétique ou par ressuage
Méthodes de réparation :
-Si la reprise à revers est possible : éliminer le défaut
Par meulage et reprendre à revers
-Si la reprise à revers est impossible : éliminer toute
La soudure et ressouder.
Mesures préventives :
-Idem Manque de fusion dans le flanc de la soudure
et surtout spécialement soigner préparation (écartement, méplat,….)
33
CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
kl
Définition :
Le métal d’apport n’atteint pas la racine du chanfrein.
Causes possibles :
-Ecartement trop faible
-Méplat trop grand
-Soudage vertical descendant tandis que vertical montant spécifié pour obtenir une pénétration
complète
-Apport calorifique trop faible
-Vitesse de soudage trop grande
-Diamètre d’électrode fautif dans le soudage électrique manuel.
-Laitier qui coule devant le bain de soudage.
Méthodes de détection :
-Défaut débouchant en surface ; examen visuel, magnétique ou ressuage.
-Défaut interne : examen par ultrasons ou radiographie.
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Méthodes de réparation :
-Eliminer le métal d’apport à partir de la face la plus accessible et réparer par soudage.
Mesures préventives :
-Adapter la préparation de soudage (écartement, méplat,….)
-Adapter les paramètres de soudage (vitesse de soudage, régime thermique…)
-Diminuer la fluidité du laitier.
Définition :
Le métal d’apport n’atteint pas le
Milieu du chanfrein en X.
Causes possibles :
-Idem Manque de pénétration à la racine.
Méthodes de détection :
Méthodes de réparation :
-Eliminer le métal d’apport à partir de la face la plus accessible et réparer par soudage.
Mesures préventives :
-Une mesure spécifique est de faire un examen magnétique ou un ressuage après grugeage afin de
contrôler la qualité de la grugeage.
35
CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Causes possibles :
-Contamination de la surface à souder figure (II.18) : Porosités vermiculaires .
-Ouvertures, telles que l’ouverture entre
Une tôle verticale et horizontale qui sont assemblées par une double soudure d’angle.
-Doublures dans les tôles, si elles débouchent en surface.
Méthodes de détection :
-A la surface : examen visuel
-A l’intérieur : radiographie et ultrasons.
Méthodes de réparation :
-Eliminer la zone défectueuse et ressouder (éventuellement éliminer la doublure par meulage.
Mesures préventives :
-Nettoyage des bords à souder avant soudage
-Recherche de doublures dans les bords à souder (examen magnétique ou ressuage) et les éliminer ou
boucher par soudage
-Eviter des préparations de soudage qui causent des cavités.
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Causes possibles :
-Electrodes ou baguettes de soudage corrodées.
-De l’air dans le gaz de protection
-De l’huile ou des hydrocarbures (par ex. suite
au nettoyage)
Méthodes de détection :
Mesures préventives :
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Définition :
Du laitier qui a été enfermé dans le cordon de soudure. Ces inclusions peuvent avoir 2 aspects :
-Un aspect linéaire : les inclusions sont alors groupées en parallèle à l’axe du cordon.
-Un aspect quelconque : elles sont alors isolées
Causes possibles :
-Manque de contrôle sur le laitier (par ex. le laitier qui coule devant le bain de fusion à cause de la
position de soudage.
-Manque d’élimination du laitier entre passes d’une soudure multi-passes.
Méthodes de détection :
-Ultrasons et radiographie.
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Méthodes de réparation :
- Eliminer la zone défectueuse par meulage et réparer.
Mesures préventives :
-Eventuellement adapter la position de soudage pour mieux contrôler le bain de fusion.
-Eliminer suffisamment le laitier entre passes.
Définition :
Parties fusionnées de l’électrode en tungstène qui est utilisée dans le procédé TIG (US= GTAW).
Causes possibles :
-Electrode trop pointue
-Intensité de courant trop élevée
-Débit de gaz de protection trop faible.
-Coupure trop rapide du gaz de protection à la fin du soudage.
Méthodes de détection :
-Surtout radiographie où les inclusions de tungstène forment des taches très blanches sur le film (le
tungstène absorbe très fort les rayonnements).
Méthodes de réparation :
-Eliminer le défaut par meulage et ressouder.
Mesures préventives :
-Ne pas utiliser des électrodes trop pointues
-Limiter l’intensité du courant
-Augmenter le débit du gaz de protection.
-Ne pas couper trop vite l’alimentation en gaz de protection
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Définition :
Une inclusion accidentelle de cuivre dans le bain de fusion qui peut provoquer des fissures dans la
zone de soudage.
Causes possibles :
-Fusion de points de contact lors du soudage MIG à la suite d’un arc instable.
-Perte de refroidissement à l’eau provoquant la fusion de certaines parties de la torche.
Méthodes de détection :
-Contamination : Non décelable par des moyens CND
-Inclusion importante : Radiographie.
-Dans le cas où ces inclusions provoqueraient des fissures se référer au chapitre fissures.
Méthodes de réparation :
-Eliminer la zone complète par meulage et même un peu au-delà, car l’étendue de la contamination est
très difficile à évaluer.
Mesures préventives :
-Stabiliser l’arc lors du soudage MIG.
-Minimiser les pertes de refroidissement de la torche
-Eliminer toute source de contamination possible
Généralité :
Un excès de matière peut se présenter la racine du cordon (excès de pénétration) ou à la surface
(surépaisseur) éventuellement accompagné de recouvrements du métal de base non fusionnés
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Définition :
Causes possibles :
Méthodes de réparation :
-Eliminer l'excès par voie mécanique.
Mesures préventives :
-Diminuer l‘écartement.
41
CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
II.7.2 Surépaisseur :
Définition :
Un apport excessif de métal qui cause, de la convexité dans les soudures d'angle, et des épaisseurs
supérieures à celles du métal de base pour les soudures bout à bout.
Causes possibles :
Méthodes de détection :
Méthodes de réparation :
42
CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Définition :
L‘écoulement d'un excès de métal d'apport sur la surface du métal de base, soit à la racine de la
soudure, soit à la surface supérieure sans fusion avec ce métal de base
Causes possibles :
-Mauvaise manipulation de l'électrode lors du soudage
Manuel (balancement excessif), surtout en soudage vertical.
-Apport énergétique trop faible.
-Vitesse de soudage trop faible avec un apport énergétique
Trop important.
-Mauvaise position de soudage...
Méthodes de détection :
Méthodes de réparation :
Mesures préventives :
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
II.8.1 Cratère :
Définition :
Une dépression de retrait à la fin d’une Passe où la source de chaleur a été enlevée.
Causes possibles :
Ce défaut est provoqué par une combinaison de l'interruption des réactions de désoxydation et du
changement de volume lors de la solidification du dépôt.
Méthodes de détection :
Inspection visuelle - un examen interne
Complémentaire par ex. par radiographie
Démontrera presque toujours des porosités associées.
Méthodes de réparation :
-Meuler et ressouder.
Mesures préventives :
- Diminution progressive de l'apport de chaleur peut éviter les défauts.
-Prévoir un prolongement au cordon dans lequel la Soudure se termine et que l'on élimine par après
Définition :
Un creux irrégulier à la surface du cordon juste au contact du métal d’apport et du métal de base.
44
CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Causes possibles :
-La fusion du bord supérieur d (une soudure d’angle ou d’une soudure bout-à-bout par une intensité
trop forte.
-Le dépôt d’un cordon d’angle avec en section transversale une longueur de côté supérieure à 9 mm.
-Un balancement trop fort de l’électrode (surtout en position verticale).
-Vitesse de soudage trop basse.
-Gaz de protection fautif (MIG/TIG).
-Angle de l’électrode fautif, surtout lors du soudage d’une pièce plus mince à une pièce plus épaisse.
Méthodes de détection :
-Visuel (mesure de la profondeur avec un calibre de soudage).
Méthodes de réparation :
-Réparation par soudage éventuellement après meulage.
Mesures préventives :
-Souder avec la pièce en position plane (sous la main).
-Limiter le balancement en passant à un cordon multi-passes.
-Ne pas terminer le cordon sur un bord libre.
-Remplacer le laitier de protection par un laitier qui mouille plus
Le métal de base. Figure(II.24): : Défauts de surfac
b) Effondrement :
Définition :
Causes possibles :
-Vitesse de soudage trop lente
-Chaleur trop élevée
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CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Méthodes de détection :
-Inspection visuelle.
Méthodes de réparation :
-Eliminer les parties en excès et remplir celles de manque par soudage.
Mesures préventives :
-Augmenter la vitesse.
-Réduire l’intensité du courant.
-Effectuer un bon mouvement oscillatoire lorsque l’effondrement du bain de fusion entraîne la
perforation de la soudure, on parle alors de trou ou perçage.
Une soudure effectuée trop lentement (vitesse d’avance trop faible) risque de causer un effondrement.
Si on travaille avec des plaques minces, le courant ne doit pas être trop fort.
Définition :
De petites gouttes du matériau d’électrode qui ont été projetées sur le métal de base et qui sont
fusionnées avec ce métal.
Causes possibles :
Tous les procédés de soudage avec électrode fusible à arc ouvert produisent une certaine quantité de
projections (par ex. soudage manuel à l'électrode avec enrobage cellulosique), mais si la densité des
projections est trop importante, les causes spécifiques peuvent être :
-Apport d’énergie trop élevé.
-Longueur de l'arc trop important.
-Produits de soudage contaminés
46
CHAPITRE II : LES DEFAUTS DE SOUDAGE
Méthodes de détection :
Examen visuel.
Méthodes de réparation :
-Léger meulage.
Mesures préventives :
-Diminuer l'apport d‘énergie . Figure (II.27) : le métal de base fusionnée avec ce métal.
d) Défaut d’aspect :
Une pauvre technique de soudage est la cause habituelle de ces imperfections, telles que:
- Dimension de l'électrode pour la passe de finition trop grande
- Vitesse de soudage trop lente
- Courant de soudage trop faible
- Tension d'arc trop basse (SAW et GMAW)
- Une mauvaise manipulation de l'électrode
- Un positionnement/placement incorrect du cordon de soudure
47
CHAPITRE III : LES
TECHNIQUE DE
CONTROLE DE SOUDAGE
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
· Le maintien en température.
Ces contrôles ont un double but, soit la vérification de la soudabilité à partir des essais qui doivent être
exécutés dans les mêmes conditions que l’ensemble à réaliser (procédés, matériaux, épaisseurs,
33
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
paramètres, séquences et main-d’œuvre), soit la vérification de la qualité des joints par un contrôle
effectué soit sur la totalité des soudures, soit localement dans les zones les plus propices à
l’apparition des défauts ou, si cela est possible par des essais sur pièces témoins placées par exemple à
l’extrémité du joint, comme s’il était une partie intégrale de l’ensemble. Il ’y a deux groupes principaux
de méthodes de contrôle :
· Contrôle destructif: (essai de texture, essais mécaniques: pliage, résilience).
· Contrôles non destructifs: (examen visuel, ressuage, rayons X, rayon gamma, courants de
Foucault, ultrason).
dimensions faibles des différentes zones (Zone fondue, zone affectée thermiquement,...)
sollicitées.
Essais de pliage
L'essai consiste à soumettre une éprouvette à l'action de pliage d'un outil composé d'un
poinçon et de deux rouleaux (Figure 2)
On distingue :
-le pliage transversal (poinçon parallèle à la soudure),
-le pliage longitudinal (poinçon perpendiculaire à la soudure),
-le pliage envers (poinçon à l'endroit de la soudure),
-le pliage endroit (poinçon à l'envers de la soudure).
La mise en œuvre du pliage est donnée par les normes NF A 89-203 et NF A 89-204. La
sévérité de l'essai est fonction de :
de la dimension du poinçon par rapport à l'épaisseur de l'éprouvette,
de l'écartement des rouleaux.
La caractéristique d'un assemblage correct est un angle de pliage de 180°. Une rupture
35
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
Essais de résilience
L'essai de résilience permet d'évaluer l'aptitude d'un joint soudé de résister aux chocs (ou la
sensibilité à la rupture fragile). Plusieurs méthodes permettent d'évaluer cette aptitude, la plus
utilisée est la flexion par choc sur éprouvette Charpy définie par la norme EN 10045.
L'essai consiste a soumettre une éprouvette dont la partie centrale est entaillée à une charge
d'un mouton pendule tombant d'une certaine hauteur (Figure 3). On enregistre l'énergie
absorbée par la rupture de l'éprouvette en Joules.
Le prélèvement des éprouvettes est caractérisé par :
la position de l'éprouvette dans l'épaisseur du cordon,
la position et l'orientation de l'entaille par rapport aux différentes zones d'un cordon.
36
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
Essais de dureté
L'essai de dureté sous cordon permet de caractériser les différentes zones d'une soudure. La
mesure de la dureté sous cordon (Figure 4) fait l'objet de la norme NF A 81-460.
L'essai consiste à :
prélever par usinage une éprouvette constituée par une section droite du joint
considéré,
réaliser un polissage micrographique afin d'identifier la zone à gros grains du métal de
base thermiquement affecté,
effectuer, dans cette zone, une série de mesures de dureté Vickers sous une charge de
49,2N .
La valeur à retenir pour la dureté sous cordon est la moyenne des trois valeurs les plus
élevées.
Autres essais
En fonction de la destination de la construction soudée, du procédé de soudage des essais
spécifiques peuvent être utilisés, comme par exemple :
-Essai de mécanique à la rupture (Mesure du K1c, mesure du COD)
-Essai de résistance à la fatigue
-Essai de déboutonnage pour le soudage par points
-Essai de torsion pour le soudage par points
-Examen macrographique
C’est un examen rudimentaire, simple d’atelier et qui a pour but l’observation attentive du
joint à l’œil nu ou à l’aide d’une loupe, permet de vérifier que la soudure est compacte, et
bien pénétrée, de déceler les criques débouchant en surface, les manques ou les excès de métal
d’apport, le manque de pénétration, les caniveaux, les morsures et la forme du cordon. Ce contrôle
porte souvent de fruits, malgré qu’il se limite aux défauts apparents relatifs à la structure et aux fissures
apparentes.
Principe
Le procédé consiste appliquer sur la surface à contrôler, préalablement nettoyée et séchée un liquide
d’imprégnation coloré ou fluorescent. Le liquide pénètre par capillarité dans les ouvertures des
défauts.
L’excès de liquide est enlevé par lavage, la surface est séchée.
38
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
On applique alors sur l’échantillon un révélateur qui, attirant le liquide d’imprégnation retenu dans
les défauts, donne une indication renforcée de celui-ci L’examen est visuel par la lumière naturelle
(liquide d’imprégnation coloré) ou par la lumière noire (liquide d’imprégnation fluorescent).
39
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
40
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
-Résultats instantanés
-Automatisable
-Echantillon accessible sur face
-Utilisable sur chantier
-Donne la taille et la localisation
du défaut
Inconvénients
-Personnel très entraîné
-Défauts en surface difficiles à voir
-Utilisation d’un couplant
-L’orientation des défauts a un rôle très important sur leur détectabilité
L’image en coupe est directement obtenue à l’aide d’un palpeur multiéléments (au nombre de 16)
Ceux-ci sont excités l’un après l’autre ce qui permet d’obtenir directement le balayage de la zone
contrôlée.
42
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
Avantage :
Changement rapide de l’angle de réfraction Du palpeur (de 35 à 80°).
III.2.4. La Magnétoscopie
Principe
Le procédé consiste à soumettre
l’échantillon à contrôler à un champ
magnétique de manière àcréer des
fuites magnétiques particulièrement
intenses sur les défauts jouant le rôle
d’entrefer.
La détection de ces fuites sefait au
moyen d’une liqueur magnétique noir
ou fluorescent (oxyde de fer
magnétique en suspension dans un
liquide) en contact immédiat avec la. Fig(III. 13).Banc de magnétoscopie.
surface de la pièce
43
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
Avantages
-Méthode sensible pour les défauts de surface ou sous-jacents (maxi 8mmmm de la surface)-
Bon marché
-Facile d’emploi
-Pas de calibration nécessaire
-Insensible aux faibles épaisseurs de protection.
-Système portable
Inconvénients
-Exclusivement sur métaux ferromagnétiques
-Pas d’information en profondeur
-Propreté échantillon avant et après examen
-Démagnétiser les pièces
-Possibilité de «brûler »les contacts sur les pièces
-Nécessité de définir un mode de magnétisation en fonction des défauts recherchés
44
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
Principe
Le procédé est basé sur l’induction
électromagnétique créée dans l’échantillon
contrôlé par une bobine (Haute Fréquence
ou Basse Fréquence), création de courant
en boucle fermée dans la pièce (courants
de Foucault), ceux-ci, àleur tour, vont
réagir sur l’impédance de la bobine.
Un défaut, une variation de géométrie, de
conductibilité (nuance du matériau) vont
influer sur ces courants de Foucault, en
déformer le champ. Cette distorsion, donc
sa cause, est détectée par le changement Figure (III.16): Tri matière (bielle).
de l’impédance électrique du circuit.
HF: de 10 à100kHz, détection des défauts en
peau (q mm)
BFBF:≤1000Hz, tri matière, tri dureté,
profondeur de trempe….
Avantages
-pas de contact nécessaire
-contrôle «in line »à haute vitesse (1010 m/s parfois !)
-grande sensibilité (petits défauts)
-ferreux et non ferreux
-donne des informations sur la dimension des défauts
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CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
Inconvénients
-exclusivement sur métaux
-pénétration <6mm
-haute sensibilité donc : «rejets abusifs »possibles
-méthode par comparaison
-sensible aux parasites et à la température
III.2.6. La Radiologie Industrielle
Principe
Les rayonnements pénétrants
générés par la source sont plus ou
moins absorbés dans la pièce à
contrôler. Un détecteur de
rayonnement (film, écran…)
convertit l’image radiante invisible
en image visible. Figure(III.18): Porte source Iridium.
(télécommande électrique)
Les sources de rayonnement sont
principalement des tubes à rayon
X et des isotopes radioactifs
cobalt 6060, iridium 137 etc
Avantages
-Défauts internes sur de grandes profondeurs (en rayonnement gamma)
Inconvénients
-Prix de revient élevé (film)
-Accès sur deux faces
46
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES DE CONTROLE DES SOUDURES
47
CHAPITRE IV : PARTIE
EXPERIMENTALE
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
IV -1. Introduction :
Le soudage est un processus qui consiste à assembler deux pièces métalliques pour les rendre
solidaires l’une à l’autre, et cela en les rapprochant et en réchauffant l’endroit de leur contact
jusqu’à l’état de fusion avec ou sans métal d’apport, cette opération est caractérisée par trois
aspects ; thermique, chimique, et thermomécanique.
Cela se traduit par l’étude micrographique du joint, de la zone affectée thermiquement et
du métal de base, étude complétée par le relevé de la micro dureté dans les mêmes zones pour
confirmer les modifications structurales et par les essais de résilience, on doit pouvoir connaître
la ténacité du métal d’apport et en savoir sur l’aptitude à la fissuration et ses mécanismes.
Parmi les objectifspartie relative au contrôle non destructif sera purement quantitative, reliant la
taille de la fissure par rapport à l’épaisseur de la pièce au signal récupéré au niveau des
récepteurs seulement on est confronté à deux problèmes, le premier est relatif à l’interprétation
des signaux, car on ne peut différencier une fissure d’un autre obstacle en soudage surtout s’il
est minuscule, cela dépend des compétences de l’opérateur, le deuxième c’est que l’obtention
d’une fissure est purement du sort du hasard qu’on ne peut dimensionner selon nos besoins non
plus. Pour surmonter ces obstacles on a pensé à travailler sur des fissures de formes facilement
perceptibles qu’on dimensionne selon les besoins de notre étude et l’objectif serait donc de
valider une technique de perception et dimensionnement des défauts, qu’il faut penser a
l’améliorer dans des travaux futurs.
46
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Eléments C% Mn S% Si % P% Ni % Cr Mo Al % Cu%
% % %
Pourcentages 0.171 1.335 0.006 0.476 0.006 0.027 0.022 0.030 0.042 0.018
Massiques
Eléments C% Mn Si % P% Cr Al Cu % S%
% % %
46
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Nous avons prélevé sur des chutes de tôles des éprouvettes de chaque épaisseur de dimension
300x 125, (Fig.IV.1).
44
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Pour éviter toute contamination du bain fondue au cours du soudage, un décapage mécanique suivi
d’un nettoyage chimique a été effectué sur les bords des joints à souder.
46
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Le deuxième type d’éprouvette est l’assemblage de deux tôles de 12mm d’épaisseur dont le
soudage est réalisé sans préchauffage.
Le troisième type d’éprouvette est l’assemblage de deux tôles de 10mm d’épaisseur dont le
soudage est réalisé sans préchauffage.
46
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
46
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
défauts peu visibles, à utiliser des loupes. Pour l’examen intérieur des corps creux, on utilise
des endoscopes ; appareils comprenant des jeux de miroirs. [15]
IV -5. 2.1. Examen Contrôle visuel :voir (figure IV-8).
IV -5. 2.2. Observations visuelles :
Les contrôles après soudureil comporte l’examen
visuel de la totalité de la pièce :ni pas défauts de surface allouer en passe le Control.
67
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
B. Matériel :
Tous les produits de ressuage utilisés pour l'examen doivent avoir un certificat de lot, indiquant
la composition chimique nécessaire de chlore, de fluor et de soufre selon ASME Sec. V. Le
matériel d'examen doit être fourni avec certificat de qualité, de fabrication récente, et de même
marque. [16]
67
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
C. Mode opératoire :
C.1. Pré-nettoyage :
Toutes les surfaces à examiner doivent être propres et secs avant l’application du pénétrant.
La surface doit être exempte de toutes régularité qui peut nuire aux résultats d’examen
(graisse, rouille, peluches, flux de soudage, projections de soudure, peinture, huile, etc.).
Il est essentiel que la surface à examiner doit être complètement sec après le nettoyage. Le
séchage est généralement réalisé par exposition à la température ambiante. Si nécessaire, de l'air
chaud pulsé ou un autre procédé peut être utilisé pour chauffer les pièces à sécher. [16]
67
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Le révélateur ne sera appliqué que sur une surface sèche. Il doit être appliqué par pulvérisation
et a 25 cm de la surface examiner. L'épaisseur du revêtement doit être uniforme adaptée car
67
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Piece N°2
66
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Piece N°3
C.6. Interprétation :
La surface doit être soigneusement observé lors de l'application du révélateur et les résultats
doivent être interprétés au 7 ~ 60 minutes après l'application du révélateur ou que recommandés
par le fabricant du révélateur. La surface sous inspection doit être éclairée par la lumière
naturelle ou artificielle selon ASME sec V suffisante pour interpréter clairement les résultats.
Si de fausses indications sont soupçonnées, réexaminer cette partie.
66
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
D. Evaluation :
Toutes les indications de surface pertinente doivent être relevées et évaluées conformément
selon les codes, norme et les spécifications d'acceptation ou spécifications applicables émises
par le mètre de l’ouvrage.
Un PV de contrôle par ressuage doivent être préparés pour examen et doivent être tractables à
chaque tipe des matériaux a contrôler. Le PV de contrôle par ressuage est composé d'au moins
toutes les informations en annexe-1 "Procès-Verbal de Contrôle par Ressuage" Tous les pvs
d'origine doit être remet au mètre de l’ouvrage après l'achèvement et dont une copie tenu par un
pour la documentation.
E. Nettoyage final :
Apres l’achèvement du l’opération. La surface examinée doit être bien nettoyée de tous résidus
de produits du ressuage.
Cette procédure décrit les méthodes et les exigences pour l'examen magnétoscopique (MT) en
utilisant les techniques électromagnétiques.
La méthode de l’examen magnétoscopique s’applique pour les matériaux ferromagnétiques L
avec une température ne dépassant pas 135 ° F (57 ° C). L'examen de particules magnétiques
peut être effectué au lieu d'un examen par ressuage ou sur demande de l'inspecteur.
La méthode de l’examen magnétoscopique est appliquée pour détecter les fissures et autres
discontinuités sur les surfaces des matériaux. La sensibilité est la plus élevée pour les
discontinuités de surface et diminue rapidement avec l'augmentation de la profondeur de
discontinuités de profondeur
En principe, cette méthode consiste à magnétiser une zone à examiner, et à appliquer des
particules ferromagnétiques (moyennes de l'épreuve) à la surface où le champ magnétique est
forcé hors de la pièce et au-dessus de discontinuités pour provoquer un champ de fuite qui attire
les particules.
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
B. Equipements :
B.1. Technique de prod :
Pour la technique de prod, l'aimantation est réalisée par des contacts électriques de type prod
portables pressés contre la surface de la zone à examiner. Pour éviter un arc électrique, un
interrupteur de commande à distance, qui peut être intégré dans les poignées de prod, doit être
prévu pour permettre le courant à appliquer après les prods ont été correctement positionné.
B.2. Technique de magnétisation longitudinale :
Pour cette technique, l'aimantation est effectuée par un passage de courant à travers une bobine
multi-tours fixes (ou câbles) qui est enroulé autour de la partie ou section de la pièce à
examiner. Ceci produit un champ magnétique longitudinal parallèle à l'axe de la bobine.
Si la bobine pré rembobiné est utilisé, la pièce doit être placée près du côté de la bobine lors de
l'inspection. Cela revêt une importance particulière lorsque l'ouverture de la bobine est plus de
10 fois la surface en coupe transversale de la pièce.
66
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
66
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Mode opératoire :
1-Utilisation des particules visible (contraste couleur):
En règle générale, dans la journée ou dans une zone où la surface d'examen est suffisamment
éclairée avec une intensité de 100 fc (1000Lx) ou plus, les particules humides visibles (contraste
couleur) doivent être utilisés comme un moyen d'examen, et la procédure suivante doivent être
suivie :
- nettoyé la surface à examiner pour l'amélioration du contraste des couleurs, si nécessaire.
- Appliquer une couche de revêtement blanc à la surface d'examen.
- Appliquer un champ magnétique par une culasse électromagnétique à la zone d'examen.
- Appliquer la solution des particules magnétiques sur la zone (technique continue).
- Tenir le champ magnétique pendant 1-3 secondes pour permettre la migration des
particules avant le retrait de la culasse.
- Examiner les indications de surface sur la zone soigneusement pour détecter les défauts.
- L'espace entre les deux culasses est 120mm à 200mm ou comme l'exigence de la
spécification de l'équipement, si l'espace est dépassé ci-dessus, une démonstration sera
faite pour vérifier le levage est satisfait à l'exigence de ce document.
66
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
67
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
CONCLUSION :
Présence des fissures Sur Le cordon Soudure de la pièce N°3. (Voir photos ci-joints)
67
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Interprétation :
Toutes les discontinuités sur ou près de la surface est indiqué par examen medium est
pertinente.
Des précautions doivent être prises pour distinguer une indication pertinente ou non pertinente
et fausse indication.
Si cela est nécessaire la surface sera nettoyé un réexamen doit être effectué.
Les grands zones ou l'accumulation de particules qui pourraient masquer des indications de
discontinuités sont interdits, et ces zones doivent être nettoyés et réexaminées.
Seule une personne qualifiée de niveau II ou de niveau III est autorisé à interpréter les résultats
des examens.
Evaluation
Toutes indications pertinentes doivent être évaluées en fonction des normes et codes
d'acceptation applicable de l’examen ou exigences du client.
Démagnétisation
Dans la fin de l’examen La démagnétisation est effectuée pour l’objet à examiner si le
magnétisme résiduel pourrait interférer avec le traitement ou l'utilisation ultérieure de cet objet.
67
CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Pour fixer le déroulement du cycle de contrôle, à quel moment émettre et à quel moment
écouter (recevoir et évaluer).
Un générateur d’impulsions : Il délivre l’impulsion grâce à laquelle le palpeur sera
excité pour engendrer les oscillations mécaniques.
Un palpeur (ou des palpeurs) :
Il transforme les impulsions électriques d’excitation en oscillations mécaniques (ultrasons)
et, à l’inverse, les oscillations ultrasonores en impulsions électriques.
Les palpeurs peuvent être au même temps émetteur-récepteur ou séparés.
Un amplificateur :
A la réception, le signal provoqué par l’écho est très faible (0.01V) pour être visualisé sur
l’écran, il faut l’amplifier et filtrer, alors l’amplificateur lui associe avec un gain suffisant pour
la visualisation.
Un tube cathodique (ou écran de visualisation) :
Après le traitement du signal, les résultats sont affichés sur un écran d’un tube cathodique, les
distances et les amplitudes des échos sont obtenues grâce à un balayage horizontal et vertical.
Un palpeur est un dispositif permettant d’émettre et/ou de recevoir des ultrasons. Il est
principalement constitué par le transducteur et qui est l’élément piézoélectrique.
Un palpeur est constitué principalement de quatre éléments :
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
La pastille piézoélectrique
L’amortisseur
Les connections électriques
Le boîtier
L’utilisation des ultrasons pour le contrôle des pièces de formes complexes nécessite la
conception de palpeurs parfaitement adaptés.
Palpeurs droits ou normaux
Palpeurs doubles monoblocs
Palpeurs d’angle
IV.5.4.4. Le choix du palpeur :
Il est guide par son utilisation ultérieure, et les Considérations essentielles sont
type de palpeur et son élément actif :
Selon les modalités du contrôle et le type et l’orientation des défauts recherchés, nous prenons
un des palpeurs décrits déjà (palpeur droit, palpeur d’angle) en considérant son fonctionnement
en émission et/ou en réception.
choix de la fréquence :
La fréquence du palpeur est subordonnée au contrôle à effectuer :
pour les épaisseurs faibles ou les défauts très fins on utilise les fréquences élevées.
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
pour les matériaux à gros grains, on choisit les fréquences faibles pour éviter le phénomène de
diffusion.
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
La localisation.
L’évaluation de la longueur.
La classification en indication volumique ou non volumique.
L’appréciation de la hauteur (si requise).
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Palpeur droit :
IV.5.7.1.1 : Détermination de la zone de silence ou la zone morte :
La plus petite distance au-dessus de laquelle un réflecteur donné ne fournit plus un écho net est
bien séparé, de l’impulsion initiale détermine (zone morte).
Pour déterminer la zone morte de notre palpeur droit nous avons utilisé une cale à gradins.
« t » correspond à la durée de l’émission. Pendant ce temps, tout écho correspondant à un défaut ne
sera pas visualisé, donc non détecté, puisque son écho sera superposé à celui de l’émission.
« ZM » la zone morte (ou zone de silence) peut être assimilée à une distance.
La détermination de cette zone est donc nécessaire avant tout contrôle avec un « palpeur droit », afin
de connaitre avec précision l’étendue du contrôle.
Il suffit de mettre le palpeur sur une position « P » de la cale à gradins correspondante à une épaisseur
« e », puis voir si l’écho de ce réflecteur est séparé du signal d’émission, on déplace le palpeur sur une
position « P’ » correspondante à une épaisseur « e’ » inférieur à « e » et ainsi de suite jusqu’à une
position correspondante à une épaisseur minimum où l’écho du réflecteur arrive presque à toucher le
signal d’émission. Et on dit que la zone de silence est égale à cette épaisseur minimum.
NB : Si un contrôle à 100% de la pièce est exigé, c’est un examen prés de la surface doit être effectué
alors un « relais » peut être adapté au palpeur ou la technique par immersion doit être adoptée.
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Dans notre cas nous avons trouvé les points d’émergences suivantes :
Palpeur à angle (45°) : PE=14mm.
Palpeur à angle (60°) : PE=9mm.
Palpeur à angle (70°) : PE=13mm.
Avec : « PE » : la point d’émergence.
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
L’épaisseur de la pièce < 20mm donc le Palpeur utilisée est : Palpeur 70°
Après avoir réussi à étalonner nous allons procéder au contrôle d’une pièce soudée, mais avant
le commencement et afin de faciliter le travail il y a des paramètres à déterminer tels que le
recule max et l’échelle minimale.
IV.5.7.4. L’échelle minimale (l’étendu) :
C’est le parcours sonore minimal à afficher sur l’écran de visualisation et il est défini par la
relation suivante [1] :
Etendu = 1.25 X (un bond complet)
Un bon complet = 2. y
é𝑝
𝑦= Dons notre cas :
cos 𝛼
20
𝑦= = 58.47 𝑚𝑚
cos 70
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
Fig( IV.26) : tracé de l’écho de défaut I. Fig( IV.27) : tracé de l’écho de défaut II.
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
D’après les résultats obtenus le défaut est volumique de type « manque de fusion »
Les défauts Longueur D (mm) Profondeur Z (mm)
1ere défaut DI = 20.78 ZI = 7.56
2éme défaut DII = 24.67 ZII = 8.98
3éme défaut DIII = 82.30 ZIII = 10.05
Tableau (IV.6): Localisation des défauts
Pour le Deuxième échantillon en à trouvé les résultats suivants :
IV.5.7.6 : Localisation des défauts :
IV.5.7.6.1 : calcule la position du palpeur :
Nous avons remarqué que : PS > d (½ bond) donc le défaut dans le bond complet
Bond complet :
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CHAPITRE IV : PARTIE EXPERIMENTALE
IV.5.8: Interprétation :
D’après les résultats obtenus le défaut est volumique de type « manque de fusion »
Sa longueur est D =57.85mm.et Profondeur Z =12.94
IV.6: conclusion :
L’utilisation de la méthode de contrôle par ultrasons est une bonne idée technologique, ces
propriétés peuvent détecter un nombre important des irrégularités dans le matériau ou dans un
assemblage, ceci dépend fortement de la performance des équipements de contrôle.
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Interprétation des résultats :
1-Pour le contrôle visuel :
Toute inspection commence par un contrôle visuel du joint de soudure, pour vérifier les défauts
superficiels à l’aide des instruments optiques.
2- Contrôle par ressuage :
le contrôle par ressuage a révélé quelques défauts de surface :
1- apparition de quelques souffleurs éparpillés ; sans incidences sur le joint de soudure
on admet alors que la qualité de la soudure est bonne.
2- Présence d’une fissure débouchant pour la pièce en fonte.
Perspectives :
Les techniques de détection des fissures sont nombreuses mais certaines d’entre elles sont
coûteuses donc difficiles à réaliser en Algérie faute de moyens. Les techniques ultrasonores sont du
moins faisables par rapport aux autres techniques citées dans ce manuscrit et peuvent devenir
rentables si le problème de l’interprétation est résolu. Nous proposons de poursuivre cette étude par
d’autres consacrées aux techniques d’interprétations par d’autres techniques tel que le contrôle par
rayon X,
[2] Wikipédia l'encyclopédie libre / Procédés de soudage de pièces métalliques.
[3] Mémoire de Fin d'Etudes En vue de l’obtention du diplôme de: MASTER
CONCEPTION ET PRODUCTIQUE/Optimisation de la vitesse de soudage a l’arc
électrique des aciers /HICHEM BEKOUCHE -2013.]
[4] Wikipédia l'encyclopédie libre / Procédés de soudage de pièces métalliques.
[5] -www.soudage.com
[6] -www.soudage.com
[7] Matériaux Inorganiques (Olivier Dezellus).