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Problème Énoncé

Quatre études de fonctions

Exercice 1
p
On définit la fonction f : x 7→ e1/x |x(x + 2)|.
1. Préciser le domaine de définition, de continuité, de dérivabilité de f .
2. Indiquer les limites de f aux bornes de son domaine de définition.
Préciser l’allure de la courbe y = f (x) au voisinage de x = −2 et au voisinage de x = 0.
3. Étudier le sens de variations de f , et dresser son tableau de variations.
4. Étudier l’existence d’une asymptote oblique quand x → −∞ ou quand x → +∞.
Donner le placement de la courbe par rapport à cette asymptote.
5. Étudier la concavité de f et préciser les points d’inflexion.
6. Tracer soigneusement la courbe représentative de f .

Exercice 2
On considère l’application f définie par f (x) = |tan x| cos x .
1. Indiquer le domaine de définition de f . Que dire de la dérivabilité de f sur ce domaine ?
Montrer qu’on peut réduire l’étude de f à l’intervalle ]0, π[.
i h
Pour tout x de 0, π2 , comparer f (π − x) et f (x). Que peut-on en déduire ?
2. Montrer que l’application f peut être prolongée par continuité en x = 0 et en x = π2 .
h i
3. Étudier le sens de variations de f sur 0, π2 , et dresser son tableau de variations.
On donnera une valeur approchée de l’abscisse x0 pour laquelle f 0 (x0 ) = 0.
h i
Procéder à une étude analogue sur π2 , π
4. Préciser l’allure de la courbe y = f (x) au voisinage de x = 0 et de x = π2 .
5. Tracer soigneusement la courbe représentative de f sur un intervalle contenant [0, π].

Exercice 3
x2
On considère l’application f définie par f (x) = x x2 −1 .
1. Indiquer le domaine de définition de f . Que dire de la dérivabilité de f sur ce domaine ?
Préciser les limites de f aux bornes de son domaine de définition.
2. Étudier le sens de variations de f et dresser son tableau de variations.
3. Indiquer l’allure de la courbe y = f (x) au voisinage de x = 0, de x = 1, et de +∞.
4. Tracer soigneusement la courbe représentative de f .

Exercice 4
x
1. Montrer que pour tout x > −1 (et x 6= 0) : ∃ !θx ∈]0, 1[ tel que ln(1 + x) = .
1 + θx x
2. On définit l’application f par f (x) = θx .
Préciser la dérivabilité de f , et donner les limites de f aux bornes de son domaine.
3. Étudier le sens de variations de f et dresser son tableau de variations.
4. Indiquer l’allure de la courbe y = f (x) au voisinage de x = 0 et de x = −1.
5. Tracer soigneusement la courbe représentative de f .

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Problème Corrigé

Corrigé

Exercice 1
1. f est définie et continue sur R∗ , comme produit et composée d’applications continues.
Elle est dérivable (et même de classe C ∞ ) sur ] − ∞, −2 [∪ ] − 2, 0 [ ∪ ] 0, +∞[.
2. – Au voisinage de ±∞, on a f (x) ∼ |x| donc lim f = +∞.

– L’application f est continue en −2, avec f (−2) = 0.


√ p
– Au voisinage de 0, on a f (x) ∼ 2 |x| e1/x .
√ X
 A droite de 0 on a donc lim f = lim 2 √e X = +∞.
0+ +∞

Ainsi la droite x = 0 est asymptote verticale.

 A gauche de 0 on a lim f = 0.
0−

On peut donc prolonger f par continuité en 0 à gauche en posant f (0) = 0.

– On va préciser l’allure de la courbe au voisinage de −2.


q p
1
) |h(−2 + h)| ∼ 2e |h|.
p
Posons x = −2 + h. Alors f (x) = exp( −2+h
q √
+∞ si h → 0+

f (−2+h)−f (−2) 2 |h|
On en déduit lim h
= lim e h
=
h→0 h→0 −∞ si h → 0−
L’application f n’est donc pas dérivable en −2. Plus précisément, la courbe y = f (x) admet au
point (−2, 0) une demi-tangente verticale dirigée vers les y > 0.

– On va préciser l’allure de la courbe au voisinage de 0 (après le prolongement f (0) = 0.)


On sait déja que lim f = +∞ (asymptote verticale x = 0 à droite de 0.)
0+
√ p f (x) √
Quand x → 0 , f (x) ∼ 2 |x| e1/x donc x ∼ − 2 √1 e1/x .

|x|
f (x) √ p X −
On en déduit lim x = lim − 2 |X| e = 0 .
0− −∞

Il en découle que la courbe y = f (x) présente à l’origine une demi-tangente horizontale (la courbe
étant située au-dessus car f > 0 sur son domaine.)
En résumé, voici l’allure de la courbe y = f (x) au voisinage de x = 0 et de x = −2 :

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Problème Corrigé

1
3. On remarque que pour tout x de R − {−2, 0} on a f (x) > 0 et ln f (x) = x
+ 12 ln |x(x + 2)|.
f 0 (x) 1 2(x+1) −(x+2)+x(x+1)
On dérive et on trouve : ∀ x ∈ R − {−2, 0}, f (x)
= − x12 + 2 x(x+2)
= x2 (x+2)
.
x2 −2
On en déduit : ∀ x ∈ R − {−2, 0}, f 0 (x) = x2 (x+2)
f (x).
x2 −2
√ √
L’application f 0 est donc du signe de x+2
donc du signe de (x + 2)(x + 2)(x − 2).
On en déduit le tableau de variations de f :

√ √ √ √
On remarque les points (− 2, √f (− 2)) et ( 2, √ 2)) en lesquels la courbe y = f (x) présente une
f (
tangente horizontale. On a f ( 2) ≈ 4, 46 et f (− 2) ≈ 0, 45.
4. On effectue un développement généralisé par rapport à l’infiniment petit x1 .
q
1 + x2 2
p
f (x) = e1/x|x(x + 2)| = |x| e 1/x (quand x → ∞, 1 + x
> 0)
  
= |x| 1 + x1 + 2x12 + o( x12 ) 1 + x1 − 1
2x2
+ o( x12 )
 
= |x| 1 + x2 + x12 + o( x12 )

1
 On en déduit que quand x → +∞ alors f (x) = x + 2 + x
+ o( x1 ).
La courbe présente donc l’asymptote y = x + 2 (la courbe est localement au-dessus.)
1
 De même, quand x → −∞ alors f (x) = −x − 2 − x
+ o( x1 ).
La courbe présente donc l’asymptote y = −x − 2 (la courbe est localement au-dessus.)
En résumé, voici l’allure de la courbe au voisinage de ±∞.

x2 − 2
5. On sait que pour tout x de R − {−2, 0}, on a : f 0 (x) = f (x).
x2 (x + 2)

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Problème Corrigé

On en déduit pour tout x de R − {−2, 0} :


 x2 − 2 0 x2 − 2 0
f 00 (x) = f (x) + f (x)
x2 (x + 2) x2 (x + 2)
2x3 (x + 2) − (x2 − 2)(3x2 + 4x) + (x2 − 2)2
= f (x)
x4 (x + 2)2
2(x2 + 4x + 2)
= f (x)
x4 (x + 2)2

L’application f étant > 0 sur R − {0, −2}, f 00 (x) a le signe de x2 + 4x + 2.


√ √
Mais (x2 + 4x + 2) = (x − α)(x − β) avec α = −2 − 2 et β = −2 + 2.
On en déduit le signe de f 00 et la concavité de f .

I1 = (α, f (α)) ≈ (−3.41, 1.64)



Il y a deux points d’inflexion :
I2 = (β, f (β)) ≈ (−0.59, 0.17)
6. Voici la courbe représentative de f :

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Problème Corrigé

Exercice 2

tan x est défini x 6= kπ, k ∈ Z


 
1. – f (x) est défini⇔ ⇔ ⇔ x 6= k π2 , k ∈ Z.
tan x 6= 0 x 6= π2 + kπ, k ∈ Z
Pour x 6= k π2 (k ∈ Z), f est continue, dérivable et même de classe C ∞ comme composée de fonctions
ayant ces propriétés.

– On remarque que f est 2π-périodique. On peut donc limiter l’étude à un intervalle de longueur 2π,
puis procéder à des translations de vecteur 2kπ →
−ı (avec k ∈ Z) sur la portion de courbe obtenue.

D’autre part, f est paire. On peut donc limiter l’étude à ]0, π[ (avant d’effectuer une symétrie par
rapport à l’axe Oy.)

– Sur ]0, π2 [, on a f (π − x) = |tan(π − x)| cos(π−x) = |tan x|− cos x = 1


f (x)
.
On peut déduire les variations de f sur ] π2 , π[ de ses variations sur ]0, π2 [.
En effet si I est un intervalle de ]0, π2 [ sur lequel f possède une certaine monotonie, alors f a la
même monotonie sur l’intervalle J se déduisant de I par la transformation x 7→ π − x (la symétrie
par rapport à π2 .)
Cela vient du fait que x 7→ f (x) est la composée de x 7→ π − x (décroissante), de x 7→ f (x) et de
x 7→ x1 (décroissante.)
2. Pour tout x de ]0, π2 [, on a cos x > 0 et sin x > 0.
f (x) = (tan x)cos x ⇒ ln f (x) = cos x ln tan x = cos x ln sin x − cos x ln cos x.
On en déduit :
 lim f (x) = 0+ . En effet ln f (x) = cos x ln tan x ∼ ln tan x ∼ ln x → −∞.
0+

On peut donc prolonger f par continuité en 0 à droite en posant f (0) = 0.


Mais la parité de f fait qu’elle est alors continue à l’origine.
Par périodicité, elle est alors continue en tous les x = 2kπ.

 lim f (x) = 1+ . En effet ln f (x) = cos x(ln sin x − ln cos x) ∼ − cos x(ln cos x) → 0+
(π/2)−

Cela résulte de ce que (−t ln t) → 0+ quand t → 0+ , et ici t = cos x → 0+ .


π
On peut donc prolonger f par continuité en 2
à gauche en posant f ( π2 ) = 1.
1
Mais la relation f (x) = f (π−x)
prouve alors que lim f (x) = 1.
(π/2)+
π π
Ainsi prolongée, f est donc continue en 2
(et par périodicité en tous les x = 2
+ 2kπ.)
π
3. Pour tout x de ]0, 2
[, on a ln f (x) = cos x ln tan x.
On en déduit, pour tout x de ]0, π2 [ :

f 0 (x) 1
= − sin x ln tan x + cos x
f (x) cos2 x tan x
1  1 
= − sin x ln tan x + = sin − ln tan x
sin x sin2 x

Sens de variation sur l’intervalle ]0, π2 [ :


1
– x 7→ sin2 x est strictement croissante > 0. Donc x 7→ sin2 x
est strictement décroissante.

– x 7→ tan x est strictement croissante. Donc x 7→ − ln tan x est strictement décroissante.

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Problème Corrigé

1
On en déduit que g : x 7→ sin2 x
− ln tan x est strictement décroissante sur ]0, π2 [.
Or lim g(x) = +∞ et lim g(x) = −∞ : g (continue) est une bijection de ]0, π2 [ sur R.
0+ (π/2)−

En particulier ∃ x0 ∈ ]0, π2 [ tel que g(x) > 0 sur ]0, x0 [, g(x0 ) = 0 et g(x) < 0 sur ]x0 , π2 [.
Remarque : on observe que g( π4 ) = 2. On en déduit π
4
< x0 < π2 .
Sur ]0, π2 [, f 0 (x) = (sin x)f (x)g(x) a le signe de g(x).

On en déduit le sens de variation de f :


On remarque que f ( π4 ) = 1.
g(1.25) ≈ 0.009 > 0

On vérifie que
g(1.26) ≈ −0.03 < 0
On en déduit 1.25 < x0 < 1.26[
f (1.25 ≈ 1.4154

D’autre part
f (1.26) ≈ 1.4153
Donc f (x0 ) ≈ 1.415
Sens de variation sur l’intervalle ] π2 , π[ :
f 0 (π−x)
Sur ] π2 , π[, on a f (x) = 1
f (π−x)
donc f 0 (x) = f 2 (π−x)
, avec π − x ∈ ]0, π2 [
On en déduit que f est :
 strictement décroissante sur ] π2 , π − x0 [
 strictement croissante sur ]π − x0 , π[
1
On a lim f (x) = lim0+ f
= +∞.
π−

On a π − x0 ∈]1.88, 1.89[
1
f (π − x0 ) = f (x0 )
≈ 0.71

On voit que f ( 3π
4
)=1
4. – Au voisinage de 0
f (x)
Sur ]0, π2 [ on a ln x
= cos x ln tan x − ln x = (cos x − 1) ln tan x + ln tanx x .
2
Quand x → 0+ , (cos x − 1) ln tan x ∼ − x2 ln x → 0+ , et tan x
x
→ 1+ ⇒ ln tanx x → 0+ .
f (x) f (x)
On en déduit que lim ln x
= 0+ donc lim x
= 1+ .
0+ 0+

Ainsi f est dérivable à droite à l’origine, avec fd0 (0) = 1.


La courbe y = f (x) admet la demi-tangente y = x en (0, 0) (courbe au-dessus).
L’application f étant paire, elle admet une dérivée à gauche en 0 et fg0 (0) = −1.
Il y a donc la demi-tangente y = −x en 0 à gauche (courbe au-dessus).
π
– Au voisinage de 2

Sur ]0, π2 [ on a f 0 (x) = (sin x)f (x)g(x), avec g(x) = 1


sin2 x
− ln tan x.
Or lim sin x = lim f (x) = 1 et lim g = −∞. On en déduit lim f 0 (x) = −∞.
π/2 π/2 (π/2)− (π/2)−

f 0 (π−x)
De même, l’égalité f 0 (x) = f 2 (π−x)
donne lim f 0 (x) = −∞.
(π/2)+

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Problème Corrigé

Ainsi f n’est pas dérivable en x = π2 .


Plus précisément, la courbe y = f (x) présente en ( π2 , 1) une tangente verticale.
En résumé, voici l’allure de la courbe au voisinage de x = 0 et de x = π2 .

5. Courbe représentative :

Exercice 3
1. L’application f est définie, continue, dérivable (et même de classe C ∞ ) sur R+∗ −{1}, comme composée
de fonctions ayant ces propriétés.
x2
Pour tout x de R+∗ − {1}, ln f (x) = 2 ln x.
x −1
Puisque lim x2 ln x = 0− , on a lim ln f (x) = 0+ donc lim f (x) = 1+ .
0+ 0+ 0+
ln x x2 ln x
ln xx 2
1
Au voisinage de 1, on a ∼ 1 donc 2 = ∼ .
x−1 √ x −1 x+1 x−1 2
On en déduit lim f (x) = exp 12 = e.
1

On peut donc prolonger f par continuité en 0 et en 1 en posant f (0) = 1 et f (1) = e.
2. Pour tout x de R+∗ − {1}, on a :
 x2 ln x 0  2x(x2 − 1) − 2x3 x 
f 0 (x) = f (x) = ln x + f (x)
x2 − 1 (x2 − 1)2 x2 − 1
 −2x ln x x  x  
2
= + f (x) = −2 ln x + x − 1 f (x)
(x2 − 1)2 x2 − 1 (x2 − 1)2

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Problème Corrigé

Sur R+∗ − {1}, f 0 (x) est donc du signe de g(x) = −2 ln x + x2 − 1.


2 2(x2 − 1)
Or, pour tout x > 0, g 0 (x) = − + 2x = .
x x
L’application g est strictement décroissante sur ]0, 1[, et strictement croissante sur ]1, +∞[.
Or g(1) = 0. Il en résulte que g(x) donc f 0 (x) sont strictement positives sur R+∗ − {1}.

Ainsi f est strictement croissante


sur ]0, 1[ et sur ]1, +∞[.
Comme f est continue sur R+ ,
elle est strictement croissante sur R+ .
Le tableau de variation de f est très simple.

3. – Etude au voisinage de 0
f (x) − 1 1 x2 ln x  x ln x
On a = exp 2 −1 ∼ 2 → 0+ .
x x x −1 x −1
L’application f est donc dérivable en 0, avec f 0 (0) = 0.
la courbe y = f (x) a en (0, 1) une demi-tangente horizontale (courbe au-dessus).

– Etude au voisinage de 1
h2 h3
On pose x = 1 + h. On rappelle que ln(1 + h) = h − + + o(h3 ).
2 3
On forme alors le développement limité de ln f (1 + h) en h = 0 :

1 + 2h + h2 1 + 2h + h2  h2 h3 
ln f (x) = ln f (1 + h) = ln(1 + h) = h− + + o(h3 )
h(2 + h) h(2 + h) 2 3
3 h2
1 1 + 2 h + 3 + o(h2 ) 1 3 h2 2
 h h2 2

= = 1 + h + + o(h ) 1 − + + o(h )
2 1 + h2 2 2 3 2 4
1 h2 
= 1+h− + o(h2 )
2 6
On en déduit le développement limité de f (1 + h) en h = 0 :

1 h2  √  h h2 
f (x) = f (1 + h) = exp1+h− + o(h2 ) = e exp − + o(h2 )
2 6 2 12
√  h h2 1 h2  √  h h2 
= e 1+( − )+ + o(h2 ) = e 1 + + + o(h2 )
2 12 2 4 2 24
On constate que f admet un développement limité d’ordre 2 en x = 1 :
√ √
√ e e
f (x) = e + (x − 1) + (x − 1)2 + o(x − 1)2
2 24

√ e
Si on pose f (1) = e, l’application f est donc dérivable en 1, avec f 0 (1) =
.
2
Ce développement montre aussi que y = f (x) est au-dessus de sa tangente en x = 1.

– Etude au voisinage de +∞
f (x) ln x
On sait que lim f (x) = +∞. On a lim ln = lim 2 = 0+ .
+∞ +∞ x +∞ x −1

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Problème Corrigé

f (x)
On en déduit lim = 1+ . Enfin, on sait que eX − 1 ∼ X quand X → 0.
+∞ x
 ln x  ln x
Il en découle f (x) − x = x exp 2 −1 ∼x 2 → 0+ .
x −1 x −1
On en déduit que y = f (x) possède l’asymptote y = x en +∞ (courbe au-dessus).
4. Courbe représentative de f :

Exercice 4
1. Pour x > −1, l’égalité des accroissements finis appliquée sur [0, x] à x 7→ ln(1 + x) donne :
x
∃ θx ∈ ]0, 1[, ln(1 + x) = ln(1) + x ln0 (1 + θx x) =
1 + θx x
L’unicité de θx résulte de ce qu’on peut extraire θx de l’égalité précédente.
1 1
On obtient en effet : ∀ x > −1, θx = − .
ln(1 + x) x
2. L’application f est définie sur ] − 1, 0 [∪ ] 0, +∞[.
Sur ce domaine, elle est de classe C ∞ .
On a lim f (x) = 1 et lim f (x) = 0.
(−1)+ +∞
x2 x2
x − ln(1 + x) = + o(x2 ) ∼

x − ln(1 + x) 1 2 2
En 0, f (x) = → car
x ln(1 + x) 2 x ln(1 + x) ∼ x2
On peut donc prolonger f par continuité en −1 et en 0 en posant f (−1) = 1 et f (0) = 21 .
3. On calcule la dérivée de f , pour tout x > −1 (et x 6= 0) :

−1 1 1  x2 
f 0 (x) = + = ln2
(1 + x) −
(1 + x) ln2 (1 + x) x2 x2 ln2 (1 + x) 1+x

f 0 (x) a donc le même signe que : g(x) h(x)


x2
z
}| { z }| {
2 x   x 
ln (1 + x) − = ln(1 + x) − √ ln(1 + x) + √
1+x 1+x 1+x
x
ln(1 + x) et √ ont le signe de x. Il en est donc de même de h(x).
1+x
k(x)
Pour déterminer le signe de g(x), on étudie les variations de g :

z }| {
0 1 1 x 1 x
∀ x > −1, g (x) = −√ + = 1+x−1−
1+x 1 + x 2(1 + x)3/2 (1 + x)3/2 2

1 1 1− 1+x
Pour x > −1, on k 0 (x) = √ − = √ .
2 1+x 2 2 1+x

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Problème Corrigé

On en déduit successivement les variations de k, puis le fait que g 0 (x) < 0, puis les variations de g, le
signe de f 0 et les variations de f :

4. – Au voisinage de 0 :
1 1 1 1 
f (x) = − = − 1
ln(1 + x) x x 1 − x + x2 + o(x2 )
2 3
1 x x2 x2 
= 1 + (− + ) + + o(x2 ) − 1
x 2 3 4
1 x x
 2  1 x
= − + o(x2 ) = − + o(x).
x 2 12 2 12
1
Ce développement montre que f est dérivable en 0, avec f 0 (0) = − .
12
– Au voisinage de −1 :

On a lim (1 + x) ln2 (1 + x) = 0+ donc lim f 0 (x) = −∞.


(−1)+ (−1)+

la courbe y = f (x) a donc en (−1, 1) une demi-tangente verticale dirigée vers les y < 0.
5. Courbe représentative :

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