Hemostase 1

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Logiciels de laboratoire

et analyseurs d’hémostase

DIU hémostase biologique


26/01/2015
Lyon

antoine.tournoys@chru-lille.fr
INTRODUCTION

1 - L’AUTOMATE D’HEMOSTASE

1-1 Caractéristiques générales

1-2 Le traitement du signal

1-3 Critères de choix

2 - L’AUTOMATE DANS SON ENVIRONNEMENT

2-1 Processus technique

2-2 Environnement informatique

CONCLUSION
INTRODUCTION

AUTOMATISATION =

« Exécution totale ou partielle de tâches ou de suite d’opérations


techniques par des machines fonctionnant sans intervention humaine »
Larousse

Automatisation en hémostase

- Débute dans les années 1980

- Reproduit partiellement ou totalement le geste manuel

- Se développe actuellement en consolidation de la phase analytique


1 - L’AUTOMATE D’HEMOSTASE

1-1 Caractéristiques générales

« Descriptif standardisé des analyseurs de biologie :


analyseur et semi-analyseur d’hémostase »

Ann Biol Clin (Paris). 2008 Jul;66 Spec No.:S1-59.

Gruson A, Roussi J, Abecassis L, Bigel ML, Casier P, Hamon C,


Marion S, Tournoys A, Van Batten C; groupe de travail Descriptif
standardisé en hémostase.
Descriptif standardisé des analyseurs d’hémostase

- Dix chapitres et une notice explicative (59 pages)

I Caractéristiques générales
II Caractéristiques informatiques
III Traitement et d’identification des échantillons
IV Traitement et de gestion du milieu réactionnel
V Traitement des mesures
VI Traitement et d’exploitation des informations
VII Traitement de la connexion
VIII Assurance qualité
IX Installation et utilisation de l’analyseur
X Service après vente

- Est disponible pré-rempli auprès des fournisseurs

- Peut constituer une partie du cahier des charges (CCTP)

- Permet une comparaison « facile » entre les appareils


Exemple
1-6 TRAITEMENT DES ECHANTILLONS

Remarques

Prélèvement sur tube primaire

Identification positive

Chargement et traitement en continu


Possibilité de

Dilution automatique

Ré analyse automatique

Traitement prioritaire (urgence)

Tests dépendants

Tests réflexes
Gamme Instrumentation Laboratory (USA)

ACL TOP 300® ACL TOP 500®


ACL Elite®

ACL AcuStar®
ACL TOP 700®
Gamme Siemens/Sysmex (Allemagne/Japon)

BFT II analyser®
Sysmex CS 2000i®

BCS XP® Sysmex CS 5100®


Gamme Diagnostica Stago (France)

Start-4®
STA satellite®

STA R Max®

STA Compact Max®


En résumé
Développement de l’ergonomie du poste de travail

Tout en conservant les fondamentaux Stago :


Système de Capacité Capacité Cadence Gestion des
Productivité
détection échantillons produits optimisée Urgences

Connectivité et évolutivité

Et en répondant aux exigences réglementaires d’aujourd’hui


Login/Logout afin de traçer toutes les actions utilisateurs
Agenda de maintenance automatique avec codes couleurs
Menu traçabilité complet : tous lots produits, tous résultats et toutes les unités (INR)
Menu CIQ avancé : traçabilité des changements de lots produits et des actions de maintenances
Menu Accréditation intégré sans utilisation d’Excel
Période probatoire

Vérification des méthodes

Sans oublier la nécessaire formation/habilitation du personnel


Tutoriels, e-Learning et télémaintenance
1-2 Le traitement du signal

Les types de méthodes et de traitement du signal = le cœur des systèmes

Ces caractéristiques déterminent la polyvalence de l’appareil et souvent sa taille


et son degré d’automatisation :

- Les tests de coagulation avec mesure chronométrique : signal à détection photo-


optique (néphélémétrique,…) ou électromécanique (viscosimétrie)

- Les tests enzymatiques (souvent amidolytiques) avec réaction chromogéniques :


signal à détection photo-optique (colorimétrie)

- Les tests immunologiques : signal à détection photo-optique (turbidimétrie)

« Chrono, colo, immuno »

+ Les appareils avec signal luminométrique (chimiluminescence, fluorescence)


Mesure chronométrique
Détection électro-mécanique du caillot : viscosimétrie
Les mesures sont assurées par une
bobine émettrice et une bobine
réceptrice.
Bobine La bobine émettrice émet un signal
Réceptrice haute fréquence.
L'intensité du signal mesuré par la
bobine réceptrice est dépendant de la
position de la bille.
Signal Le signal maximum est obtenu quand la
Haute Fréquence bille est au centre de la cuvette.
Ceci génère un signal sinusoïdal
reflétant le mouvement de la bille.
Bobine
Émettrice

Bille à Gauche Bille au Centre Bille à Droite


Signal Minimum Signal Maximum Signal Minimum
Mesure chronométrique
Détection électro-mécanique du caillot : viscosimétrie

Comment le caillot est détecté ?

Toutes les 5 ms, le signal est mesuré pour le cycle en cours (valeur
brute de l’amplitude).
La valeur brute de l’amplitude maximum correspondant au cycle
précédent est calculée et stockée.
La moyenne glissante des 4 dernières valeurs d’amplitudes et la
moyenne de toutes les valeurs d’amplitude sont calculées.
La mesure chronométrique est stoppée quand :

Moyenne glissante des 4 dernières valeurs d’Amplitudes


=
50% Moyenne de toutes les Amplitudes
Mesure chronométrique
Détection électro-mécanique du caillot : viscosimétrie

Résistance aux Interférences.


Hémolyse, Ictère, Lipémie
Causées par la préparation de
l'échantillon
Causées par des conditions In-Vivo

Réactifs Colorés ou troubles

Détection automatique des plasma


précocement coagulés
Moyenne d'amplitude trop faible.
Mesure chronométrique
Détection photo-optique du caillot : néphélémétrie

Variation d’intensité
de lumière diffractée

Seuil de base
Méthodes chromogénique et immunologique
Détection photo-optique du caillot : colorimétrie
Méthodes chromogénique et immunologique
Détection photo-optique du caillot : colorimétrie
Lippi G et al. Journal of Laboratory Automation
2013; 18(5) 382–390
Lippi G et al. Journal of Laboratory Automation
2013; 18(5) 382–390
1-3 Critères de choix

Le type d’instrument et le mode de travail

-ouvert/fermé (consommables, réactifs)


-par patient / en série / optimisé
(délai de réponse du premier patient d’une série)
-avec ou sans perçage

La cadence : théorique ou pratique (« vraie vie »)


-en fonction des tests
-en fonction du perçage des bouchons
-en fonction des relances et des CQ
Automate avec perçage STA-R ACL TOP 700 CS 5100

TQ 240 360 400

TQ + TCA + Fib 190 330 360

TQ + TCA + Fact + AntiXa + DDI 180 250 270


La disponibilité du tube et la gestion de l’urgence

- nombre de tubes à bord


- temps mini/maxi d’accès aux échantillons
- délai d’introduction d’un tube urgent
- délai de rendu d’une urgence au sein d’une série
- incidence d’une urgence sur le travail en cours

La gestion du prélèvement

- les tubes acceptés (avec et sans perçage)


- gestion des microtubes (identification, volume…)
- volumes morts sur tubes primaires / sur aliquots
- gestion des volumes prélevés (sur contrôles, sur échantillons)
Gestion du milieu réactionnel et de la calibration

- consommables : captifs, coûteux, déchets


- réactifs : volume mort/type de flacon, gestion des lots
- nombre de calibration en ligne

Traitement des informations et traçabilités

Installation et entretien

- contraintes fluidiques, évacuations, gestion des déchets


- entretien laboratoire
- SAV curatif
2 - L’AUTOMATE DANS SON ENVIRONNEMENT

2-1 Processus technique

A. Gruson CH Arras, SFBC


2-2 Environnement informatique

Source : Congrès SFIL Vittel 2011


Le protocole de communication

- protocole ASTM (American Society for Testing and Materials)

- plusieurs modes possibles : strict ou étendu avec des différences


concernant les messages transmis

- vigilance particulière concernant la transmission des codes d’erreur


STA-R
Ajout d’informations : résultats patients STA R Max
Numéro du rack

Position du tube dans le rack

Numéro de calibration

Identités et lots de réactifs

Lots des diluants et nettoyants

Lot de cuvettes réactionnelles

Nouvelles alarmes

Ajout d’informations : CIQ


Identité et lot du CIQ

Fourchettes du CIQ

Numéro de calibration

Identités et lots de réactifs

Lots des diluants et nettoyants

Lot de cuvettes réactionnelle


A. Gruson CH Arras, SFBC
Connexion directe au SIL ou indirecte par middleware (MW)
A. Gruson CH Arras, SFBC
Source : Congrès SFIL Vittel 2011
CONCLUSION

- Connaissance des principes de mesure : maîtriser les alarmes

- Analyse fine de l’activité : choix de meilleur compromis

- Architecture technique cohérente : îlot analytique

- Architecture informatique : limiter et maîtriser les interfaces

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