Memoire
Memoire
Memoire
Nous remercions également madame Haka Kariche, notre promoteur, qui nous a manifesté un
intérêt considérable pour la présente recherche et qui n’a ménagé aucun effort pour répondre à
nos interrogations.
Nous sommes par ailleurs reconnaissants envers Yasmine Hadri qui sans elle ce stage n’aurait
pas été possible.
Nous tenons par ailleurs à exprimer notre reconnaissance à madame Rabia Si-Hassen pour son
soutien et de nous avoir accordé de son temps.
Nous tenons d’autre part à remercier vivement le professoral de l’ISG qui nous ont bénéficié
d’une formation enrichissante.
On ne saurait clore ces remerciements sans exprimer toute notre affection pour nos formidables
familles. Leurs encouragements, leurs compréhensions, mais aussi leurs présences nous ont été
d’un grand réconfort. On profite également pour remercier tous ceux qui, au jour le jour, ont
contribué de près ou de loin à l’accomplissement de cette recherche.
Résumé
Ce mémoire consiste à déterminer le rôle du système d’information dans l’optimisation de la
Supply Chain de Schlumberger. Durand notre stage chez l’entreprise nous avons eu
l’opportunité de travaillé sur un très grand projet qui est la création d’un système d’information
dans le but de corriger une faille au niveau de la Supply Chain. Nous avons essayé de définir
les apports de ce système d’information dont nous avons contribuer à sa mise en place en
constituant une base de données qui servira à l’alimenter.
Ce travail s’est déroulé en plusieurs étapes. Tout abord nous avons démontrer à quel niveau la
faille se situe. Puis nous avons déterminer les différentes zones de risque qui existe au niveau
de la Supply Chain ce qui nous a permis de déterminé que la faille représenté un risque majeur
pour l’entreprise. Par la suite nous avons évaluer les apports du système d’information qui se
résume à ces fonctionnalités qui jouerons un rôle important dans le soutien des activités
quotidiennes de l’équipe logistique comme la notification par email, la recherche d’information
ou encore le suivie des opérations.
This work was carried out in several stages. First of all, we showed at which level the fault
was. Then we determined the different risk zones that exist in the Supply Chain, which
allowed us to determine that the loophole represented a major risk for the company. Then we
evaluated the information system’s contribution which can be summarized by his
functionalities that will play an important role in supporting the daily activities of the logistics
team, such as email notification, information retrieval and operations monitoring.
Page
Chapitre I :
Chapitre II :
Figure N° II-1 : Les niveaux et catégories fonctionnelles de l’entreprise ................................ 23
Chapitre III :
Figure N° III-1 : Organigramme De Schlumberger Algérie .................................................... 36
Figure N° III-2 : Les groupes et segments de Schlumberger ................................................... 39
Figure N° III-3 : Les Sites de Schlumberger en Algérie .......................................................... 42
Figure N° III-4 : Organigramme de la Supply Chain de Schlumberger Algérie...................... 49
Chapitre IV :
Figure N° IV-1 : Les Legs de la Supply Chain de Schlumberger ............................................ 49
Figure N° IV-2 : Les zones de risque de la Supply Chain ....................................................... 51
Figure N° IV-3 : La faille au niveau de la Supply Chain ......................................................... 53
Sommaire
Page
Introduction générale ............................................................................................................... 7
PARTIE THÉORIQUE
1. La logistique ................................................................................................................. 10
2. Le management de la chaine logistique (Supply chain Management) ......................... 14
PARTIE PRATIQUE
Introduction générale
Aujourd'hui, le commerce évolue de plus en plus au niveau international et les entreprises de
production développent des marchés sur plusieurs pays. Cette évolution massive nécessite un
suivi pour pouvoir produire des biens et services répondant aux besoins des consommateurs qui
sont maintenon plus exigent.
Afin de faire face aux à la demande au niveau mondial, les entreprises ont dû augmenter leurs
productions. De ce fait les entreprises ont dû chercher un moyen de mieux organiser toutes les
opérations liées à cette production à l’international, pour ça les spécialistes et praticiens ont vu
l'importance de la mise en place d'un service logistique.
Avec l’arrivée des nouvelles technologies de l’information. Les entreprises ont su tirer profit et
ont mis en place des systèmes d’information destiné à booster la performance de l’entreprise en
permettant une meilleur circulation et accessibilité de l’information, notamment le département
logistique qui nécessite beaucoup de coordination entre les différentes équipes de la chaine
logistique. Par conséquent, on peut s’interrogé sur « Le rôle du système d’information sur
l’optimisation de la chaine logistique ». C’est ce que nous allons essayer de découvrir à travers
cette étude.
Pour le traitement de ce sujet nous avons essayé d’apporter une réponse à la problématique
suivante : « Dans quelle mesure le système d'information contribue-t-il à la performance de la
chaîne logistique ? » La réponse à cette problématique a été décomposé en sous questions :
- Quel est l’objectif du Supply Chain Management dans l’entreprise ?
- Quel est le rôle du système d’information dans l’entreprise ?
- Comment est organisé la Supply Chain de Schlumberger ?
- Quels sont les apports du système d’information sur la Supply Chain de
Schlumberger ?
Afin de mieux cerner notre problématique, nous avons élaboré un cadre de recherche qui
s’appuie sur les hypothèses suivantes :
- Le Supply Chain Management a pour objectif l’optimisation de la chaine logistique.
- Le système d’information est un outil de coordination et de prise de décision.
- La Supply Chain de Schlumberger est divisé en plusieurs manager occupant une
fonction différente
8
Pour répondre à ses hypothèses, nous avons adopté une méthode de recherche descriptive
analytique qui repose sur l’analyse de la faille présente au niveau de la Supply Chain de
Schlumberger est la détermination de comment le système d’information va corriger cette faille.
Le choix de la marque Schlumberger comme objet d’étude est motivé par plusieurs raisons.
Tous d’abord sa réputation qui nous a semblé très adéquat pour notre thème puisqu’une
entreprise multinational comme Schlumberger accord beaucoup d’importance au système
d’information. La deuxième raison est notre envie de vouloir en savoir plus sur comment une
entreprise aussi grande que Schlumberger fonctionne.
Pour accomplir ce présent travail, nous nous sommes inspirés de plusieurs ouvrages ainsi que
les travaux de recherche universitaires, les entretiens avec les responsables de Schlumberger
nous ont été aussi bénéfiques.
Le premier chapitre permet de définir la logistique, ces différents types, les processus de la
chaine logistique et pour finir le l’objectif de la Supply Chain Management.
Le deuxième chapitre porte sur le système d’information dans lequel nous parlerons de ces
généralités, du rôle du système d’information est de ces caractéristiques.
Le quatrième et dernier chapitre porte sur la présentation des différentes étapes de la Supply
Chain ainsi qu’aux apports du système d’information.
PARTIE
THÉORIQUE
10
Dans ce chapitre dédier à la logistique, nous allons en premier lieu définir ce qu’est la logistique,
puis nous nous intéresserons aux types de logistique et à son rôle.
Enfin, nous nous intéresserons à la chaine logistique, plus particulièrement à sa définition, à ses
flux, au processus de la chaine logistique et au Supply Chain Management.
SECTION 1 : La logistique
Définir la logistique n’est pas facile, de nombreux auteurs ont tenté de donner une définition à
la logistique mais toute sont différentes les unes des autres. Nous proposant les définitions
suivantes qui nous semble les plus importantes :
Selon Daniel TIXIER : « La logistique est l’ensemble des activités ayant pour but la mise en
place, au moindre coût, d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une demande
existe. La logistique concerne donc toutes les opérations déterminant le mouvement des
produits tel que localisation des usines et entrepôts approvisionnements, gestion physique des
1
LE MOIGNE, (R) : « Supply Management : Achat, Production, Logistique, Transport, vente », éditions Dunod,
Paris, 2013, P.10.
11
Qui Consiste a amené dans les usines les produits de base, composants et sous-ensembles
nécessaires à la production,
Elle permet d'apporter à des entreprises de service ou des administrations des divers dont
elles besoin pour leur activité.
Qui consiste à apporter au pied des lignes de production les matériaux et composants
nécessaire à la production et à planifier la production.
Qui consiste à apporter au consommateur final, soit dans les grandes surfaces commerciales,
soit chez lui.
2
MÉDAN, (P) et GRATACAP, (A) : « Logistique et Supply Chain Management : intégration, collaboration et
risques dans la chaine logistique globale », éditions Dunod, Paris, 2008, P.12.
3
PIMOR, (Y) : « Logistique : production, distribution, soutien », éditions Dunod, 2ème édition, Paris, 2005, P.4.
12
Qui vise à transporter sur un théâtre d'opération les forces et tout ce qui est nécessaire à leur
mise en œuvre opérationnelle et leur soutien.
Née chez les militaires mais étendue à d’autres secteurs, aéronautique, énergie, industrie,
etc., qui consiste à organiser tout ce qui est nécessaire pour maintenir en opération un
système complexe, y compris à travers des activités de maintenance.
Assez proche de la logistique de soutien avec cette différence qu’elle est exercée dans un
cadre marchand par celui qui a vendu un bien, on utilise assez souvent l’expression «
management de services » pour désigner le pilotage de cette activité, on notera cependant
que cette forme de logistique de soutien tend de plus en plus souvent à être exercée par des
spécialistes du soutien différents du fabricant et de l’utilisateur et dits Third Party
Maintenance,
L'objectif commun à toutes ces logistiques est d'atteindre une haute performance du système
concernée, en assurant une meilleure disponibilité à moindre coût et une grande flexibilité lui
permettant de s'adapter aux fluctuations éventuelles de marché. Depuis les épaves de voiture
jusqu’aux toners d’imprimantes.
13
4
MÉDAN, (P) et GRATACAP, (A) : Op.cit., P.19.
14
Selon le Supply Chain Council (SCC) : « La Supply Chain (ou chaine logistique global)
englobe tous les acteurs impliqués dans la production et la livraison d’un produit fini ou d’un
service depuis le fournisseur du fournisseur jusqu’au client du client, elle est constituée de
fournisseurs, de fabricants, de distributeurs, et de clients. »5
Selon Swaminathan & al. : « C’est un réseau d’entités autonomes ou semi autonomes
collectivement responsables pour l’acquisition, la production, et la distribution de produits
appartenant à une ou plusieurs familles. »6
Selon Lee and Billington : « Une Supply Chain est un réseau de ressources qui se procurent
des matières premières, les transforment en produits intermédiaires puis en produits finaux, et
livrent ces produits aux clients à travers un système de distribution. »7
5
GHEDIRA, (K) : « La logistique de la production : approches de modélisation et de résolution », éditions
Technip, Paris, 2006, P.118.
6
Ibid.
7
Ibid.
15
FMP C
FF D
FMP C
F G
FMP C
FF M D
FMP C
F G
FMP C
FF D
FMP C
Il est constitué par le mouvement des marchandises transportées et transformées depuis les
matières premières jusqu’aux produit finis en passant par les différents stades du produit
semi-finis.
Il concerne toute la gestion relative à l’argent, vente de produit, achat de matière première,
location d’entrepôts mais aussi tous ce qui est relatif à la production comme les diverses
outils et équipements nécessaires à cette dernière et bien évidement du salaire des employés.
17
Flux d’information
Flux Physique
Flux financier
Ce processus consiste à transformer les composants en produit fini. L’objectif est de produire
des biens tout en assurant une bonne productivité du système.
18
Il consiste à livrer les produits finis aux consommateurs. L’objectif est d’optimiser les
réseaux de distribution via le choix du moyen de transport approprié, le choix du nombre
d’intermédiaire ainsi que le positionnement des entrepôts et leurs modes de gestion.
C’est la gestion des retours clients (invendue, erreur de livraison, produit abimé, réparation,
maintenance, produit en fin de vie, emballage …) et de la récupération de valeur des produits
retournés.
Selon Rota-Franz et al. : « Faire du Supply Chain Management signifie que l’on cherche à
intégrer l’ensemble des moyens internes et externes pour répondre à la demande des clients.
L’objectif est d’optimiser de manière simultanée et non plus séquentielle l’ensemble des
processus logistiques. »
8
Le Moigne, (R) : Op.cit., P.6.
19
L’objectif du Supply Chain Management est d’optimiser les outils et les méthodes
d’approvisionnement afin de réduire au plus bas possible les délais de livraison, les stocks et
par conséquent les coûts.
Un stock est une réserve permettant de satisfaire une demande provenant soit de la clientèle,
on parle alors de stock de produit fini, ou de la production, on parle alors de stock de matière
première et d’article consommable, mais aussi des pièces de rechange du service après-
vente. Les stocks restent souvent un mal nécessaire malgré les progrès des transports et de
la logistique.
2.6.2 La distribution :
La distribution rassemble l’ensemble des opérations qui visent à mettre un produit ou service
à la disposition du consommateur ou de l’utilisateur final, tout au long de la chaine
logistique. Cette opération suit celle de la production, de la fabrication ou de l’importation
d’un bien ou d’un service.
2.6.3 Le transport :
Dans ce chapitre nous avons pu définir la logistique selon les différents auteurs. Nous avons pu
voir les différents types de logistique (La logistique d’approvisionnement, la logistique
d’approvisionnement générale, la logistique de productions, la logistique de distribution, la
logistique militaire, la logistique de soutien, une activité dite de service après-vente, les reverse
logistics) mais aussi son rôle qui se résume à l’optimisation des stocks, la mise à disposition
des produits aux consommateurs dans les délais les plus courts et au meilleurs coûts de
distribution, la surveillance et l’amélioration de la qualité de la chaîne logistique.
Ensuite, nous nous somme intéresser à la chaine logistique (Supply Chain). Nous avons pu voir
qu’il existe 3 types de flux qui traverse la chaine logistique (flux d’information, flux
physique, flux financier). Nous avons par la suite montré les différents processus de la chaine
logistique (le processus d’approvisionnement, le processus de production, le processus de
distribution, le processus de vente, le processus de gestion des retours). Pour finir nous nous
somme intéresser au Supply Chain Management plus particulièrement à son objectif qui résume
à l’optimisation des outils et des méthodes d’approvisionnement dans le but de réduire au plus
bas possible les délais de livraison, les stocks et par conséquent les coûts. Nous avons par la
suite pu voir que le Supply Chain Management a pour objectif l’optimisation des outils et
méthodes d’approvisionnement dans l’optique de réduire les couts, nous avons pu couvrir ces
différentes tâches qui sont : La gestion des stocks et de l’entreposage, la distribution, le
transport, l’import/export, l’optimisation de la chaine logistique.
Dans le prochain chapitre nous parlerons des concepts fondamentaux du système d’information
ainsi que de son rôle au sein de l’entreprise.
22
Dans ce chapitre consacré au system d’information. Nous allons en premier lieu définir ce
concept. Par la suite nous parlerons des différents types de système d’information.
Selon Jacques THEVENONT une information c’est : « Une formule écrite susceptible
d’apporter une connaissance. Elle est distincte de cette connaissance. »10
Maintenon que nous avons défini ces deux notions, Nous avons déjà une idée de ce qu’est un
système informatique. Néanmoins lui donné une définition reste assez complexe vue que les
différents auteurs ont donnée de nombreuse définition qui ne recouvre pas forcément les mêmes
concepts. Nous proposant la définition suivante :
9
CHRISTIAN, (P) : « Le management de l’information dans l’entreprise : vers une approche systémique », édition
ADABS, Paris, 2002, P.7.
10
THEVENONT Jaques : « l’intégration des caractéristiques organisationnelles dans la conception du système
d’information », thèse de doctorat en science de gestion, université de Montpellier, 1985, P.45.
11
LAUDON, (K) et LAUDON, (J) : « Management des systèmes d’information », édition Pearson, 9ème édition,
Paris, 2006, P.15.
23
L’entreprise est analysée selon divers niveaux (stratégie, gestion, opérations), puis selon des
catégories fonctionnelles (ventes et marketing, fabrication et logistique, finances et
comptabilité, ressources humaines). Par conséquent il existe plusieurs types de systèmes
d’information.
Cadres dirigeants
Niveau stratégique
Cadres
intermédiaires Niveau de gestion
Cadres
opérationnels
Niveau des opérations
Également appelés les systèmes du niveau de gestion (SIG), sont conçu pour les cadres
responsables des activités dans leurs mission de coordination et de pilotage réactifs. Ils
sont orientés vers les événements internes, ils sont peu flexibles et répondent à des
questions routinières, on trouve par exemple16 :
12
AUTISSIER, (D) et DELAYE, (V) : « Mesurer la performance du système d’information », édition Eyrolles, 2008,
P.60.
13
Systèmes de production assistés par ordinateur.
14
Systèmes de conception assistés par ordinateur.
15
Systèmes dessin assisté par ordinateur.
16
GILLET, (M) et GILLET, (P) : « SIRH Système d’information des ressources humaines », édition Dunod, Paris,
2010, P.29.
25
Également appelés les systèmes du niveau de la stratégie. Ces systèmes ont pour objectif
d’aider les cadres et les dirigeants à mieux formuler et traiter tout ce qui est d’ordre
stratégiques en leurs permettant de fixer des objectifs à long terme tout en choisissant les
moyens pour les réaliser. Leur objectif est d’établir une concordance entre les
changements de l’environnement externe (concurrence, réglementations ...) et les
capacités actuelles et futures de l’organisation.
Les systèmes d’information fonctionnels sont les systèmes d’information qui soutiennent et
exploitent les différentes fonctions de l’entreprise (ventes et marketing, fabrication et
logistique, finance et comptabilité, ressources humaines).
Ils couvrent toutes les activités de recrutement, rémunération, évaluation et gestion des
carrières des employés. Il a pour fonction la gestion des ressources pour les autres
activités. Le système de gestion de ressources humaines doit être alimenté par des
informations émanant d’autres processus.
Ils enregistrent toutes les données relatives aux prospects (attentes, intentions d’achat,
historique …). Le suivi des ventes utilise des systèmes de prévision pour anticiper et
influencer le chiffre d’affaire. Les systèmes de gestion des clients tracent les commandes,
26
Ils ont pour rôle de faciliter les opérations de production. Ils incluent la gestion des
données techniques, la planification de la production, le suivi des opérations de
production et la gestion des stocks et des flux.
27
Le système d’information est un outil de contrôle ce qui le rend capable de détecter les
dysfonctionnements et anomalie interne. Pour ce il faut que le système d’information soit la
« mémoire de l’organisation » tout cela en gardant une traçabilité de chaque information.
Données : sous des formes variées (chiffre, texte, images, sons …) ses ressources
essentiellement matérialiser l’information détenue par l’organisation. Elles sont la matière
première sur laquelle le système d’information agit, elles sont traitées à l’aide de model qui
expriment des connaissances, et permet de déduire un résultat ou une action.17
Personne : il n’y a pas de système d’information sans personnes (acteurs). Ils utilisent les
information produit par le système, alimentent le système, l’utilisent pour la réalisation de leurs
tâches.
La rapidité : l’information a une durée de vie très périssable ce qui fait que le système
d’information doit diffuser l’information rapidement. Les gestionnaires de base de données
permettent de mettre à disposition de tous les utilisateurs une base d’information via réseau mis
à jour en une seul fois.
17
REIX, (R) : « Système d’information et management des organisations », édition Eyrolles, 4ème édition, Paris,
2002, PP. 21-49.
29
Confidentialité : les informations sont sécurisées via les différents mécanismes de sécurité
mise en place (mots de passe, clé d’accès …).
30
Dans ce chapitre nous avons pu donner différentes définitions du système d’information selon
les différents auteurs. Nous avons par la suite vu les types de système d’information selon les
divers niveaux de l’entreprise qui sont : les systèmes opérationnels (SO), les systèmes du
management opérationnel (SMO), les systèmes d’information stratégiques (SIS). Mais aussi
selon les catégories fonctionnelles qui sont : les systèmes de gestion de ressources humaines,
les systèmes de gestion comptable et financière, les systèmes de marketing et de suivi des
ventes, les systèmes de production (fabrication).
On a par la suite pu parler du rôle du système d’information qui est l’aide à la décision, le
contrôle de l’évolution de l’organisation et la coordination des différentes activités de
l’entreprise. Par la suite nous avons vu les 5 caractéristiques du système d’information
(dynamique, ouvert, actif, adaptatif, contrôler). Après ça nous nous somme intéresser aux
différentes sources qui alimente le système d’information qui sont : les données, les logiciels et
procédures, matériels, personnes. Pour finir nous avons parlé des différentes qualités du
système d’information qui se résume à sa rapidité, sa fiabilité, sa pertinence et sa confidentialité.
Dans le prochain chapitre nous ferons une présentation complète de Schlumberger et nous
parlerons de comment est organiser leur Supply Chain.
PARTIE
PRATIQUE
32
En Second lieu, nous parlerons de comment est organisé la Supply Chain de Schlumberger et
des responsabilités de chaque manager de la Supply Chain.
Schlumberger est né d'une idée : si un champ électrique pouvait être généré sous terre, les
mesures de tension à la surface pourraient être cartographiées pour révéler la structure
souterraine. Cette idée a joué un rôle capital dans le développent de l’entreprise et représente
l’héritage que ces créateurs Conrad Schlumberger et Marcel Schlumberger ont laissé à
l’entreprise. D’où l’intérêt de parler de son l’histoire qui représente ces fondations.
Conrad s'intéressa très tôt aux sciences de la terre et développa un intérêt particulier pour la
prospection de minerai métallique. Il s'est rendu compte que les minerais métalliques
devraient être distinguables de leur environnement en mesurant leur conductivité électrique,
car la roche porteuse de minerai serait plus conductrice que ce qui l'entourait. Si un champ
électrique pouvait être généré sous le sol, les mesures de tension à la surface pourraient être
33
cartographiées pour montrer des lignes à potentiel égal qui pourraient alors être comparées
à ce à quoi on pourrait s'attendre si aucun minerai n'était présent. Toute différence pourrait
indiquer la présence de gisements minéraux.
En 1910, Conrad Schlumberger commence à enseigner la physique à l'École des Mines, où,
l'année suivante, il commence des essais sur ce qui deviendra « Wireline Logging », d'abord
en laboratoire, puis sur le terrain.
Cependant, les progrès ont été gravement perturbés par la Première Guerre mondiale. Conrad
a servi comme officier d'artillerie de 1914 à 1918 avant de retourner à ses recherches.
Sa famille appuyait fortement son travail. En 1919, son frère Marcel commence à travailler
comme associé chez Conrad, d'abord en Normandie. Pendant ce temps, leur père, Paul, leur
a fourni des fonds frais pour aller plus loin dans la recherche, à condition que les gains
scientifiques aient préséance sur les avantages financiers.
Mais Conrad avait longtemps été conscient du potentiel commercial de ses recherches et
avait breveté ses découvertes dans plusieurs pays tout en étudiant comment sa méthode de
prospection électrique pourrait être transformée en une application industrielle.
Il a fallu attendre 1920 pour que Conrad Schlumberger publie les résultats des mesures
expérimentales de résistance à la surface qu'il avait effectuées depuis 1911. La même année,
Conrad et Marcel ouvrent leur premier bureau au 30 rue Fabert à Paris. L'accent mis par
Conrad sur la mesure géophysique est aujourd'hui dévorant, ce qui l'incite à démissionner de
son poste de professeur à l'École des Mines, à Paris, en 1923. Conrad et Marcel passèrent
les trois années suivantes à effectuer des recherches géophysiques en Serbie, au Canada, en
Afrique du Sud, au Congo et aux États-Unis, ainsi qu'en Roumanie, où ils ont fait la première
cartographie d'un dôme de sel productif en pétrole à l'aide de la prospection électrique.
La première tentative de diagraphie de puits a été faite le 5 septembre 1927 par une équipe
dirigée par le physicien expérimental Henri Doll, gendre de Conrad. Les mesures ont été
prises à partir d'une sonde électrique à différentes profondeurs discrètes dans un puits de 500
mètres de profondeur à Pechelbronn en Alsace. Un nouveau terme a été inventé pour décrire
les résultats de cette étude multi profondeur : Il a été appelé « Electrical resistivity well log ».
La demande internationale pour ce procédé, aussi connu sous le nom de « Electrical Coring
», a connu une croissance rapide. En 1929, des diagraphies souterraines étaient exploités en
Argentine, en Équateur, en Inde, au Japon, en Union soviétique, au Venezuela et aux États-
Unis. D'autres brevets ont été déposés dans le monde entier, ce qui garantirait rapidement la
propriété intellectuelle des produits Schlumberger.
Les techniques de diagraphie ont continué de s'améliorer au fil des années. Jusqu’à ce qu’en
février 1932, Conrad et Marcel Schlumberger présentent la première description complète
des principes de diagraphie de puits à l'American Institute of Mining and Metallurgical
Engineers de New York. Leur article s'intitulait « Electrical Coring : A Method of
Determining Bottom-Hole Data by Electrical Measurements ».
35
Au milieu des années 1930, le « Electrical Coring », ou « Electric Logging », était vraiment
arrivé. Les équipes Pros se sont rendues dans les principaux pays producteurs de pétrole de
l'époque : la Roumanie, le Venezuela, Trinidad, les Indes orientales néerlandaises et les
États-Unis. Le nombre d'équipes est passé de 8 en 1933 à plus de 140 juste avant la Seconde
Guerre mondiale.
Conrad Schlumberger meurt en mai 1936 à Stockholm alors qu'il revient d'un voyage
d'affaires en Union soviétique. Il a vécu assez longtemps pour voir l'établissement des
fondations mondiales de l'entreprise qui porte son nom.
La compagnie des services pétroliers a ouvert ses portes en Algérie en 1957 sous le nom de
Services Pétroliers Schlumberger, offrant principalement des services de Wireline et Logging,
et participant activement au développement de l’activité pétrolières en Algérie, en
accompagnant la Sonatrach et ses associés dans cette aventure.
Avec le temps, la compagnie a confirmé sa position de leader en Algérie, offrant des services à
la pointe de la technologie, veillant ainsi à satisfaire les besoins de la Sonatrach et de ses
associés, en les accompagnant tout au long de leurs projets.
36
Zied Ben
Hamad
Geomarket Manager NAF
Giovanna
Celine Naulet
Barazzutti
NAF Geomarket Controller NAF HR Manager
Khaled Rabea
Belsous Hammad
Assistant to Geomarket
SFAO - Accountant Officer
Manager NAF
Hassan
Paolo Abbate
Kombar Ji
NAF Geomarket Operations
NAF Senior Legal Counsel Manager - Production
Mohamed Stefano
Mehdi Jabbes Dall'Armi
Tunisia & Morocco Managing NAF Group operations
Director Manager - Cameron
Hamidou
Mehdi Hamel
Moussa
NAF Geomarket - HSE NAF Supply chain Manager
Mahmoud
Gary Cole
Setti
Sonatrach Global Account Geomarket Operations
Director Manager - NAF
Kouider Mourad
Kechiouch Nebbali
Algeria south OFS Manager NAF OS Manager
Halim
Loic Haslin
Roumane
Geomarket Operations Country Manager -
Manager Westerngeco
Hakima Charef
Source : Document interne
khodja
NAF Commercial Manger
37
Schlumberger a divisé ses marchés en 15 régions (Geomarket), chaque Geomarket possède ses
propres structures et dirigeants :
• Eastern Middle East (EME) : Est du Moyen-Orient, est composé de : Émirats Arabes
Unis, Oman, Irak, Pakistan, Yémen
• Latin America North (LAN) : Amérique Latine du Nord, est composé de : Pérou,
Équateur, Colombie.
• Latin America South (LAS) : Amérique Latine du Sud, est composé de : Argentine,
Brésil, Chili, Bolivie.
• Mexico & Central America (MCA) : Mexique et Amérique Centrale, est composé de :
Mexique, Amérique Centrale.
• North Africa (NAF) : Afrique du Nord, est composé de : Maroc, Algérie, Tunisie,
Tchad, Libye.
• North America Offshore (NAO) : Amérique du Nord Côtière, est composé de : L’Est
du Canada, Golfe du Mexique, Côte des Caraïbes, Alaska.
• Russia & Central Asia (RCA) : Russie et Asie Centrale, est composé de : Russie, Asie
Centrale.
• Saudi Arabia & Bahrain (KSA) : Arabie Saoudite et Bahreïn, est composé de : Arabie
Saoudite, Bahreïn.
• South & East Asia (SEA) : Asie du Sud et de l'Est, est composé de : Malaisie, Brunei,
Philippines, Thaïlande, Birmanie, Vietnam, Inde, Bangladesh.
Le service well Testing est utilisé pour déterminer notamment les pressions du réservoir,
la distance aux frontières du puits, l’étendue géographique, les propriétés du fluide, la
perméabilité, le débit, la capacité de production, l’indice de productivité …etc.
1.5.3.2 Completions :
Offre des opérations d’accomplissements intelligents, et utilisent en outre des solutions
pour améliorer la récupération des réservoirs et des systèmes permanents de
surveillance, les systèmes multilatéraux, FIV et la technologie relative au contrôle du
sable, le Systèmes de revêtement « Liner » et accessoires spécialisés, adaptés aux
géométries de puits simples et complexes, y compris les systèmes de conditionneurs
intégrés ISO. Ensemble de systèmes hydrauliques et mécaniques à suspension tournante
et non tournante permettant une inclinaison adaptée à des puits horizontaux.
Mehdi Hamel
NAF Supply Chain Manager
Abdellatif
Djamel Djebali
Benelcaid
SWCS Supply Chain Manager NAF Distribution Manager
Mahmoud
Omar Elfaci
Kamel Cherchali
NAF Procurement & Sourcing
Country Supply chain Manager
Manager
Hichem
Karim Khazana
Marouene
Tunisia, Morocco & Chad
Supply Chain Manager NAF Facility Manager
2.2.1 Description :
Le Geomarket Supply Chain Manager est responsable de la performance de l'Organisation des
services partagés (SSO) dans le GeoMarket. Le Geomarket Supply Chain Manager dirige les
activités d'approvisionnement, de sourcing, de logistique, de gestion des matériaux et de gestion
des installations dans le GeoMarket. Cette personne agit comme l'interface clé avec les
44
2.3.1.1 Description :
Le Geomarket Procurement & Sourcing Manager est chargé de diriger l'alignement et la
mise en œuvre des stratégies d'approvisionnement et de sourcing « P-S », y compris le
staffing, le recrutement et la formation du personnel de La P-S dans le GeoMarket. Le
45
2.3.1.2 Responsabilité :
• Mettre en œuvre des politiques P-S et des processus communs dans l'ensemble du
GeoMarket. Identifiez les principales opportunités de GeoMarket et préparez des
stratégies en conjonction avec le plan mondial pour le P-S.
• Identifier les facteurs qui ont un impact financier défavorable, comme l'écart de prix
d'achat et les écarts d'ordre de travail, et travailler avec les « Category Managers »
pour identifier les possibilités de ressources.
• Examiner et résoudre les écarts d'enregistrement du système, facture et non-
conformité du fournisseur.
• Veiller à ce que Schlumberger approuve les accords et les contrats des fournisseurs.
• Assurer la conformité commerciale.
• Fournir des services de passation de marchés et de soutien à l'approvisionnement
aux clients internes
2.3.2.1 Description :
2.3.2.2 Responsabilité :
• Élaborer et maintenir un plan triennal de développement et de consolidation des
installations et des biens immobiliers du GeoMarket, et effectuer des examens
réguliers avec le personnel et les manager du GeoMarket.
• Communiquer avec managers hiérarchiques sur les plans visant à améliorer
l'efficacité de la gestion des installations (FM).
• Conformément à la Stratégie mondiale de gestion des installations, contribuer à
l'élaboration de systèmes de suivi des coûts associés à la MF et les mettre en
œuvre dans l'ensemble du GeoMarket.
• Développer et suivre les indicateurs de performance clés du GeoMarket FM visant
la réduction des coûts.
• Superviser les activités d'ingénierie et de construction et tenir des dossiers dans la
base de données de l'installation et dans toute autre base de données du
portefeuille.
• En fonction des professionnels, de l'état de préparation de l'organisation et des
possibilités, déployer les processus et les systèmes de gestion des installations.
• S'assurer que tous les aspects du plan de gestion des installations du GeoMarket
sont suivis dans les installations ciblées.
2.3.3.1 Description :
Identifier les opportunités et les plans d'action directe en conjonction avec la direction du
GeoMarket pour réduire les coûts d'appui aux opérations sur le terrain. Mesurer l'impact
direct sur les lignes de coûts des profits et pertes dans le territoire assigné.
2.3.3.2 Responsabilité :
• Gérer l'importation et l'exportation, ainsi que la logistique nationale sur le
GeoMarket pour s'assurer que les marchandises sont livrées au bon endroit, au bon
moment et au bon coût.
• Appliquer la politique d'importation du pays et les processus pour se conformer aux
réglementations locales.
• Appliquer les processus de traitement des marchandises dangereuses conformément
aux douanes et aux règlements locaux, du point d'entrée à la destination finale.
• Définir l'équilibre entre les fournisseurs externes et internes dans le GeoMarket.
• Établir des indicateurs de performance clés et des lignes directrices à l'intention des
agents de dédouanement et des mécanismes pour les faire appliquer.
• Interface avec les transitaires et les courtiers en douane au niveau du GeoMarket
pour établir les procédures opérationnelles et négocier les prix.
• Assurer la conformité avec les règles de conformité et de contrôle du commerce et
les réglementations locales sur le GeoMarket.
48
Nous avons pu en apprendre sur les 15 différents Geomarket qui représente les marchés où
l’entreprise opère, avec leurs propres structures et dirigeants. Les segments qui sont répartie en
3 groupes : Reservoir Characterization, Reservoir Drilling et Reservoir Production. Nous avons
aussi pu nous intéresser à la hiérarchie ainsi qu’au sites que Schlumberger possède en Algérie.
Par la suite, nous nous somme intéresser à la Supply Chain de Schlumberger. Plus précisément
au rôle de chaque manager et leurs responsabilités dans la gestion de la Supply chain.
Dans le prochain chapitre nous parlerons du système d’information que Schlumberger est en
train de mettre en place pour résoudre une faille au niveau de la Supply Chain.
49
Par la suite nous parlerons de la faille présente au niveau de la Supply Chain et des apports du
système d’information qui va être mis en place pour remédier à ce problème.
1.1.1 Demand :
Dans cette étapes l’Operation Planner (OP) ou Technology Lifestyle Manager (TLM) fait
une demande d’un outil dans le system. Cette demande a besoin de se faire valider par l’OP
ou le TLM avant de pouvoir passer à la prochaine étape.
Request processing : Le Supply Chain Specialist ou l’acheteur vont faire un appel d’offres
et vont sélectionner le meilleur fournisseur suivant différents critères tel que le prix, temps
de livraison, taux de litige et la solvabilité.
Distribution Service Center (DSC) processing : Le Hub demande le Green Light (feux
vert) pour envoyer la marchandise.
Green Light (GL) : L’import / export spécialiste donne le Green Light (feux vert) pour
envoyer la marchandise.
Customs clearance : La marchandise étant arrivé à bon port. L’import / Export Spécialiste
doit procéder au dédouanement de la marchandise.
1.1.5 Delivery :
Les risque au niveau de cette zone sont casi inexistant due au fait que le fournisseur support
la plupart des risques.
52
Les risque au niveau de cette zone sont moyen du fait que les risques ce limite à l’abiment
de la marchandise ou à sa perte. De ce fait le risque financier à ce niveau se résume au prix
de l’équipement.
Les risque au niveau de cette zone sont élevé du fait de la réglementation douanière en
Algérie qui est très pénalisante qui sont de 3 fois le prix de l’équipement plus droit et taxe,
de 6 mois d’emprisonnement ainsi qu’un blocage de la douane en cas de faut de la part de
l’entreprise. De ce fait l’entreprise doit faire attention à bien respecter les procédures et
règlementation puisque le risque financier pour l’entreprise est élevé. Il est du coup impératif
d’évité à tout prix tout litige avec la douane Algérienne.
53
La faille
Il existe une faille au niveau de la Supply Chain de Schlumberger. Plus précisément au niveau
de la gestion des 2 derniers Legs de la Supply Chain (Distribution - Local et Delivery). Cette
faille représente un danger majeur pour l’entreprise puisque qu’elle se situe dans la zone
« Risque élevé » comme nous l’avons vu précédemment.
L’absence d’une base de données exhaustive a causé pas mal de ravage au niveau. Ceci est
du au manque d’un outils qui permettrez de stocker l’information et de la rendre accessible
54
à tout le monde mais surtout de la préserver pour éviter que les employés partent avec
l’information.
Le system d’information va jouer un rôle important dans la gestion des dossiers d’admission
temporaire. Il va adresser le problème du manque d’information grâce à ces nombreuses
fonctionnalités qui vont grandement faciliter la vie du département logistique. Ses
fonctionnalités sont :
Le système d’information notifie par email 2 mois avant l’expiration d’un contrat, ce qui
permet à l’équipe logistique de chercher un autre client pour l’équipement ou de clôturer le
dossier d’admission temporaire.
55
Le système d’information permet de faire une recherche dans la base de données qui a été
construite pour l’alimenter en rentrant le numéro du dossier, le numéro de série et/ou le
numéro de pièce. Le système donne par la suite les informations suivantes :
➢ Le numéro du dossier,
➢ Le numéro de série de l’équipement,
➢ Le numéro de pièce,
➢ Le numéro de la facture
➢ La valeur de l’équipement
➢ Le prix de la caution bancaire
➢ Le tarif douanier
➢ Le numéro de nomenclature douanière
➢ Une description du matérielle
➢ Le segment qui possède l’équipement
Le système d’information propose aussi la possibilité de consulté une copie numérique des
documents relative à l’équipement.
Le système d’information permet de suivre l’état des dossiers d’admission temporaire qui
seront mise à jour dans le système par les équipes logistiques responsable de leurs
traitements.
2.4.2 La mise en place d’un autre système d’information dédier au stockage des copies
numériques des document douanier :
2.4.3 La collaboration avec la Douane Algérienne dans le traitement des dossiers qui
peuvent aboutir à des pénalités :
Cette solution peut sembler insensé, après tout nous essayant d’éviter des pénalités pas de le
chercher. Pourquoi partir chez la douane chercher des pénalités ? Les pénalités ont été mis
en place pour punir les entreprises qui gère mal leurs équipements, du coup si l’entreprise
admet qu’elle a fait une erreur et essaye de la régler la douane se montrera beaucoup plus
clémente envers Schlumberger et pourra par exemple réduire la pénalité ou même l’annuler
complètement. Après tout une faute à moitié avouer et une faute à moitié pardonné.
L’entreprise peut aussi opter de se diriger vers un bureau de douane plus conciliant (par
exemple un bureau où elle n’a jamais eu de problème avec la douane) afin d’augmenter sa
chance de se retrouver avec un résultat positif pour elle.
57
Dans ce chapitre nous avons pu voir les différentes étapes de la Supply Chain aussi appeler
« Legs », nous avons pu voir qu’il existe 5 leg (Demand, Planning & Procurement, Distribution
– International, Distribution – Local, Delivery) qui divise en sous étapes. Nous avons pu
apprendre qu’il y’a 3 zones de risque au niveau de la Supply Chain. La première étant une zone
de risque casi nul, la deuxième étant une zone de risque moyen dont le risque financier équivaut
à la valeur de l’équipement et pour finir la dernière zone étant la zone la plus dangereuse des 3
dont le risque financier équivaut à 3 fois la valeur de l’équipement plus droit et taxe.
Ensuite, nous avons parlé de la faille présente au niveau des dernier legs de la Supply Chain
(Distribution – Local et Delivery) qui représente un danger majeur pour l’entreprise due aux
risques présents à ce niveau. Pour remédier à ça, l’entreprise s’est lancée dans la création d’un
système d’information dont nous avons contribuer à sa création en créant une base de données
qui servira à l’alimenté. Le système d’information adressera le problème du manque
d’information qui est le souci majeur responsable de cette faille. Il offre de nombreuses
fonctionnalités qui sont : La notification par email, la recherche d’information, le suivie de
l’équipement. Ces fonctionnalités vont grandement faciliter la gestion de la Supply Chain qui
jusqu’à maintenon été défaillante.
Néanmoins nous aurions vivement souhaité pouvoir assister à la mise en place de ce système
d’information et de pouvoir analyser son impact sur le bon fonctionnement de la Supply
Chain via une étude quantitative bien que l’obtention de certaines informations aurez poser
problème due à la nature très compétitive du secteur d’activité.
58
Conclusion générale
À chaque début, il y a une fin, la conclusion de notre travail n’est pas seulement le fruit de ce
modeste travail mais c’est le fruit de quatre ans d’études supérieur, c’est un travail qui nous a
permis de mettre en œuvre les connaissances que nous avons acquises.
Durant ce mémoire, nous avons présenté et définis les aspects théoriques de logistique et du
système d’information. Afin de répondre à notre problématique, nous avons tout d’abord
déterminer les processus de la Supply Chain d’une part, et le rôle du système d’information
d’autre part.
Nous avons pu apprendre que le Supply Chain Management a pour rôle d’optimiser les outils
et les méthodes d’approvisionnement dans l’optique de réduire les couts, ce qui affirme notre
première hypothèse concernant le rôle du Supply Chain Management dans l’entreprise
Nous avons aussi pu voir que le système d’information à pour rôle l’aide à la prise de décision,
mais aussi le contrôle de l’évolution de l’organisation, ainsi que la coordination des différentes
activités de l’entreprise. Ceci affirme notre hypothèse concernant le rôle du système
d’information dans l’entreprise
Par la suite nous avons pu voir que la Supply Chain de Schlumberger été organisé de faite à
comprendre plusieurs manager chacun occupant leurs propres fonctions et possèdent leurs
propres responsabilités, ce qui affirme notre troisième hypothèse sur l’organisation de la Supply
Chain de Schlumberger.
Nous avons pu déterminer que les apports du système d’information se résume à ces
fonctionnalités qui joue un très grand rôle dans l’accélération et la fluidification des
opérations journalière, comme la notification par email qui permettra à l’équipe logistique de
savoir 2 mois à l’avance qu’un dossier d’admission temporaire va expirer. Ou bien la fonction
de recherche qui permettra d’accéder rapidement aux informations recherchées. Ou alors le
suivie des équipements qui permettra aux équipes logistiques de mieux se coordonner. Ce qui
viens affirmer noter dernière hypothèse sur les apports du système d’information.
Nous espérons avoir participé à la réflexion sur la question du rôle du système d’information
dans l’optimisation de la Supply Chain et nous souhaitons que d’autres recherches viennent
enrichir la nôtre pour découvrir d’autres facettes concernant ce sujet.
59
Bibliographie
1. Ouvrages
• LE MOIGNE R., Supply Management : Achat, Production, Logistique, Transport,
vente., éditions Dunod, Paris, 2013.
• MÉDAN P. et GRATACAP A., Logistique et Supply Chain Management :
intégration, collaboration et risques dans la chaine logistique globale, éditions Dunod,
Paris, 2008.
• PIMOR Y., Logistique : production, distribution, soutien., éditions Dunod, 2ème
édition, Paris, 2005.
• GHEDIRA K., La logistique de la production : approches de modélisation et de
résolution, éditions Technip, Paris, 2006.
• CHRISTIAN P., Le management de l’information dans l’entreprise : vers une
approche systémique », édition ADABS, Paris, 2002.
• LAUDON K. et LAUDON J., Management des systèmes d’information, édition
Pearson, 9ème édition, Paris, 2006.
• AUTISSIER D. et DELAYE V., Mesurer la performance du système d’information,
édition Eyrolles, 2008.
• GILLET M. et GILLET P., SIRH Système d’information des ressources humaines,
édition Dunod, Paris, 2010.
• REIX R., Système d’information et management des organisations, édition Eyrolles,
4ème édition, Paris, 2002.
2. Travaux universitaires
• THEVENONT Jaques., l’intégration des caractéristiques organisationnelles dans la
conception du système d’information, thèse de doctorat en science de gestion,
université de Montpellier, 1985.
Table des matières
Page
Remerciements
Résumé
Abstract
Liste des figures
Sommaire
Introduction générale ............................................................................................................... 7
Chapitre I. Notion et aspect de la logistique ........................................................................ 10
1. La logistique ............................................................................................................... 10
1.1. Définition de la logistique .............................................................................. 10
1.2. Les différents types de la logistique ............................................................... 11
1.2.1. La logistique d’approvisionnement ............................................................. 11
1.2.2. La logistique d’approvisionnement générale ..................................... 11
1.2.3. La logistique de productions .............................................................. 11
1.2.4. La logistique de distribution .............................................................. 11
1.2.5. La logistique militaire ........................................................................ 12
1.2.6. La logistique de soutien ..................................................................... 12
1.2.7. Une activité dite de service après-vente............................................. 12
1.2.8. Des reverse logistics .......................................................................... 12
1.3. Le rôle de la logistique ................................................................................... 13
2. Le management de la chaine logistique (Supply Chain Management) ...................... 14
2.1. Définition de la chaine logistique ................................................................... 14
2.2. Les flux de la chaine logistique ...................................................................... 16
2.2.1. Flux d’information ............................................................................. 16
2.2.2. Flux physique ..................................................................................... 16
2.2.3. Flux financier ..................................................................................... 16
2.3. Les processus de la chaine logistique ............................................................. 17
2.3.1. Le processus d’approvisionnement .................................................... 17
2.3.2. Le processus de production ............................................................................................ 17
2.3.3. Le processus de distribution............................................................... 18
2.3.4. Le processus de vente ........................................................................ 18
2.3.5. Le processus de gestion des retours ................................................... 18
2.4. Définition du Supply Chain Management ...................................................... 18
2.5. L’objectif du Supply Chain Management ...................................................... 19
2.6. Les taches dédiées au service SCM ................................................................ 19
2.6.1. La gestion des stocks et de l’entreposage....................................................................... 19
2.6.2. La distribution .................................................................................... 19
2.6.3. Le transport ........................................................................................ 19
2.6.4. L’import /export ................................................................................. 20
2.6.5. L’optimisation de la chaine logistique ............................................... 20
Chapitre II. Le système d’information ................................................................................. 22
1. Définition et types de système d’information ............................................................. 22
1.1. Définition d’un système d’information .......................................................... 22
1.2. Les types de système d’information ............................................................... 23
1.2.1. Selon les divers niveaux de l’entreprise............................................. 23
1.2.1.1. Les systèmes opérationnels (SO)........................................... 24
1.2.1.2. Les systèmes du management opérationnel (SMO) .............. 24
1.2.1.3. Les systèmes d’information stratégiques (SIS) ..................... 25
1.2.2. Selon les catégories fonctionnelles .................................................... 25
1.2.2.1. Systèmes de gestion de ressources humaines .............................................................. 25
1.2.2.2. Systèmes de gestion comptable et financière ........................ 25
1.2.2.3. Systèmes de marketing et de suivi des ventes ....................... 25
1.2.2.4. Systèmes de production (fabrication) .................................... 26
2. Rôle et caractéristiques du système d’information ..................................................... 27
2.1. Le rôle du système d’information .................................................................. 27
2.1.1. Le système d’information est une aide pour la prise de décision ...... 27
2.1.2. Le Système d’Information est un outil de contrôle de l’évolution
d’organisation .............................................................................................. 27
2.1.3. Le Système d’Information est un outil de coordination des différentes
activités de l’entreprise ................................................................................ 27
2.2. Caractéristiques du système informatique ...................................................... 27
2.3. Les principales sources du système information ............................................ 28
2.4. Les qualités du système d’information ........................................................... 28
Chapitre III. Présentation de Schlumberger ....................................................................... 32
1. Histoire et organisation de Schlumberger ................................................................... 32
1.1. Histoire et création de l’entreprise ................................................................. 32
1.1.1. Une passion au plus jeune âge ........................................................... 32
1.1.2. La première diagraphie (Well Log) ................................................... 34
1.1.3. Une technologie en demande ............................................................. 34
1.2. Schlumberger en Algérie ................................................................................ 35
1.3. Organigramme de Schlumberger Algérie ....................................................... 36
1.4. Les Geomarkets .............................................................................................. 37
1.5. Les groupes et segments de Schlumberger ..................................................... 38
1.5.1. Reservoir Characterization Group ..................................................... 39
1.5.1.1. Wireline Logging Services (WL) .......................................... 39
1.5.1.2. Testing Services (TST) .......................................................... 39
1.5.1.3. WesternGeco (WG) ............................................................... 39
1.5.1.4. Schlumberger Information Solution (SIS)............................. 40
1.5.2. Reservoir Drilling Group ................................................................... 40
1.5.2.1. Drilling & Measurements (D&M) and GSS .......................... 40
1.5.2.2. Bits & Drilling Tools (BDT) ................................................. 40
1.5.3. Reservoir Production Group .............................................................. 40
1.5.3.1. Artificial Lift (ALS) .............................................................. 40
1.5.3.2. Completions........................................................................... 41
1.5.3.3. Well Services (WS) Offre divers services ............................. 41
1.6. Les Sites de Schlumberger en Algérie ........................................................... 42
2. Organisation de la Supply Chain de Schlumberger Algérie ....................................... 43
2.1. Organigramme de la Supply Chain ................................................................ 43
2.2. Geomarket Supply Chain Manager ................................................................ 43
2.2.1. Description ......................................................................................... 43
2.2.2. Activités et responsabilité .................................................................. 44
2.2.3. Responsabilités supplémentaires ....................................................... 44
2.3. Les sous-fonction de la Supply Chain ............................................................ 44
2.3.1. Geomarket Procurement and Sourcing Manager ............................... 44
2.3.1.1. Description ............................................................................ 44
2.3.1.2. Responsabilité........................................................................ 45
2.3.2. Geomarket Facility Manager ............................................................. 45
2.3.2.1. Description ............................................................................ 45
2.3.2.2. Responsabilité........................................................................ 46
2.3.3. Geomarket Distribution Manager ...................................................... 46
2.3.3.1. Description ............................................................................ 46
2.3.3.2. Responsabilité........................................................................ 47
Chapitre IV. Les apports du système d’information à la Supply Chain ........................... 49
1. Les étapes et zone de risques de la Supply Chain....................................................... 49
1.1. Les étapes de la Supply Chain (Legs) ............................................................ 49
1.1.1. Demand : ............................................................................................ 50
1.1.2. Planning & Procurement .................................................................... 50
1.1.3. Distribution – International ................................................................ 50
1.1.4. Distribution – Local ........................................................................... 51
1.1.5. Delivery.............................................................................................. 51
1.2. Les zones de risque la Supply Chain .............................................................. 51
1.2.1. Zone « Risque faible » ....................................................................... 51
1.2.2. Zone « Risque moyen » ..................................................................... 52
1.2.3. Zone « Risque élevé » ........................................................................ 52
2. La Faille et les apports du système d’information ...................................................... 53
2.1. La faille au niveau de la Supply Chain........................................................... 53
2.2. Les problèmes au niveau de la Supply Chain................................................. 53
2.2.1. Non disponibilité de certains documents ........................................... 53
2.2.2. Le manque d’information .................................................................. 53
2.2.3. La dépendance du sous-traitant .......................................................... 54
2.2.4. La mauvaise performance du sous-traitant ........................................ 54
2.3. Les apports du système d’information ........................................................... 54
2.3.1. La notification par email .................................................................... 54
2.3.2. La recherche d’information................................................................ 55
2.3.3. Le suivie de l’équipement .................................................................. 55
2.4. Nos recommandations .................................................................................... 55
2.4.1. La prise en charge complète de la logistique par le département
logistique ...................................................................................................... 56
2.4.2. La mise en place d’un autre système d’information dédier au stockage
des copies numériques des document douanier ........................................... 56
2.4.3. La collaboration avec la Douane Algérienne dans le traitement des
dossiers qui peuvent aboutir à des pénalités ................................................ 56
Conclusion générale ............................................................................................................... 58
Bibliographie........................................................................................................................... 59