Guide Et Procedures de Gestion Des Intrants de Sante Lies Aux Ist Et Au Vih
Guide Et Procedures de Gestion Des Intrants de Sante Lies Aux Ist Et Au Vih
Guide Et Procedures de Gestion Des Intrants de Sante Lies Aux Ist Et Au Vih
REPOBLIKAN’I
Fitiavana - Tanindrazana - Fandrosoana
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
PUBLIQUE
GUIDE et
et PROCEDURES
PROCEDURES de
de GESTION
GESTION
desINTRANTS
des INTRANTS de SANTE LIES
LIES aux
aux IST
ISTetetau
auVIH
VIH
EDITION 2011
EDITION 2011
1
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Fitiavana - Tanindrazana - Fandrosoana
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
EDITION 2011
1
PREFACE
Le Ministère de la Santé Publique par le biais du Programme National de Lutte contre les IST,
le VIH et le Sida en collaboration avec ses partenaires financiers et techniques, a décidé
d’élaborer un document de Guide et procédures de gestion des médicaments et produits des
IST, du VIH et du Sida.
La disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation rationnelle des médicaments et autres intrants
de santé au niveau des Formations Sanitaires s’avèrent indispensables pour leur prévention et
leur prise en charge.
Ce guide présente la gestion des intrants liés aux IST, au VIH et au Sida, le cycle logistique
d’approvisionnement, la gestion des stocks, les procédures et le suivi/évaluation. Il a pour
objectif principal d’assurer la disponibilité géographique des réactifs, ARV et autres produits
des IST, du VIH et du Sida ainsi que de renforcer les compétences des acteurs du système
logistique.
2
TABLE DES MATIERES
Page
Liste des abréviations et des acronymes 4
I. INTRODUCTION 6
I.1 Généralités 6
I.1.1 Contexte 6
I.1.2 But et Objectifs 6
I.2 Les entités impliquées dans le processus logistique et leurs attributions 7
I.3 Les différents intrants de santé liés aux IST et au VIH et leurs caractéristiques 9
I.3.1 Les réactifs 9
I.3.2 Les médicaments des IST 10
I.3.3 Les préservatifs 10
I.3.4 Les antirétroviraux (ARV) 10
I.3.5 Les médicaments des infections opportunistes (MIO) 10
I.3.6 Les réactifs pour le suivi biologique des PVVIH 10
I.3.7 Les produits traceurs 10
I.4 Gestion programmatique des intrants de santé liés aux IST et au VIH 11
I.4.1 Coordination 11
I.4.2 Assurance qualité des produits 11
I.4.3 Coordination et Cycle d’approvisionnement 11
II. CYCLE LOGISTIQUE D’APPROVISIONNEMENT 13
II.1 Sélection 14
II.2 Quantification des besoins 15
II.2.1 Quantification au niveau national 15
II.2.2 Quantification pour le réapprovisionnement au niveau des sites 17
II.3 Acquisition au niveau central 21
II.4 Distribution 25
II.5 Utilisation au niveau du site 28
II.6 Circuit général des intrants de santé 30
II.7 Circuit de l’information 34
III. GESTION DE STOCK AU NIVEAU DU SITE 36
III.1 Réception 36
III.2 Rangement et stockage 36
III.3 La chaîne de froid 37
III.4 Méthode de contrôle de stock 39
III.5 Gestion des produits en voie de péremption et périmés 40
III.6. Réapprovisionnement 41
IV. SUIVI, SUPERVISION ET EVALUATION 42
IV.1 Indicateurs essentiels de suivi et d’évaluation de la performance
du système logistique 42
IV.2 Suivi des activités 44
IV.3 Outils de gestion et instructions de remplissage 46
ANNEXES 55
3
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
3TC Lamivudine
ABC Abacavir
AEDES Agence Européenne pour le Développement de la Santé
AES Accident d’Exposition au Sang
AO Appel d’Offres
ARV Antirétroviral (médicament)
AZT, ZDV Zidovudine
BC Bon de commande
BCL Bon de commande/livraison
BL Bon de Livraison
BSD Bureau de Santé de District
CAF Coût, Assurance, Fret
CMM Consommation Mensuelle Moyenne
CD4 Lymphocyte T récepteur de CD4
CD8 Lymphocyte T récepteur de CD8
CHANNEL Logiciel de gestion des produits de santé
CHD-I Centre Hospitalier de District de niveau I
CHD-II Centre Hospitalier de District de niveau II
CHRR Centre Hospitalier de Référence Régionale
CHU Centre Hospitalier Universitaire
CNLS Comité National de Lutte contre le Sida
CSB-I Centre de Santé de Base de niveau I
CSB-II Centre de Santé de Base de niveau II
DAO Dossier d’Appel d’Offres
DCI Dénomination Commune Internationale
DDI Didanosine
DGILMT Direction de la Gestion des Intrants de santé, du Laboratoire et de la Médecine
Traditionnelle
DGS Direction Générale de la Santé
DRS Direction Régionale de la Santé
DRSP Direction Régionale de la Santé Publique
DSH Direction du Système Hospitalier
DSM Direction de la Santé de la Mère
Eau PPI Eau pour préparation injectable
EFV Efavirenz
ELISA Eluent Immunosorbent Assay
FANOME Financement pour l’Approvisionnement Non Stop en Médicaments
FM Fonds Mondial
FS Formation Sanitaire
FOB Franco à bord
FTC Emtricitabine
GESIS Logiciel de Gestion de l’Information Sanitaire
INNTI Inhibiteur Non Nucléosidique de la Transcriptase Inverse
INTI Inhibiteur Nucléosidique de la Transcriptase Inverse
IO Infections Opportunistes
IP Inhibiteur de la Protéase
IST Infections Sexuellement Transmissibles
JICA Agence Japonaise de Coopération Internationale
LPV/R Lopinavir associé au Ritonavir
MSANP Ministère de la Santé Publique
MIO Médicaments des infections opportunistes
4
NA Non applicable
NVP Névirapine
OMS Organisation Mondiale de la Santé
PhaGDis Pharmacie de Gros de District
PhaGeCom Pharmacie à Gestion Communautaire
PMA Paquet Minimum d’Activités
PMPS Projet Multisectoriel pour la Prévention du Sida de la Banque Mondiale
PNLS Programme National de Lutte contre le Sida
PPPS Premier Périmé Premier Sorti
PR Période de Revue
PTME Prévention de la Transmission Mère-Enfant du VIH
PV Procès-verbal
PVVIH Personne vivant avec le VIH
QAC Quantité à commander
RMA Rapport Mensuel d’Activités
RPR Rapid Plasma Reagin
SALAMA Centrale d’Achats de Médicaments Essentiels et de Matériel Médical SALAMA
SDSP Service de District de la Santé Publique
SE/CNLS Secrétariat Exécutif/Comité National de Lutte contre le Sida
SG Secrétariat Général
Sida Syndrome de l’Immunodéficience Acquise
SIG Système d’Information pour la Gestion
SLNR Service du Laboratoire National de Référence
SR Santé de la Reproduction
SRA Santé de la Reproduction des Adolescents
SS Stock de Sécurité
SSD Service de Santé de District
SSPSR Service de la Sécurisation des Produits de Santé de la Reproduction
SSS Service des Statistiques Sanitaires
TDF Ténofovir
TPHA Treponema Pallidum Haemagglutination Assay
UGP Unité de Gestion du Projet « Appui au Secteur Santé »
UNFPA Fonds des Nations Unies pour l’Assistance à la Population
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
USAID Agence des Etats Unis pour le Développement International
VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine
5
I. INTRODUCTION
I.I GENERALITES
I.1.1 Contexte
A Madagascar, le dépistage du VIH est réalisé au niveau des Centres de Santé de Base (CSB) publics
et privés, des Centres Hospitaliers de District (CHD) publics et privés, des Centres Hospitaliers de
Référence Régionale (CHRR) et des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU); la prise en charge des
patients atteints d’IST et des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ainsi que le suivi biologique des
PVVIH sont effectués actuellement au niveau de toutes les régions. Cependant il faut noter que les
taux de couverture nationale en matière de dépistage du VIH et de prise en charge des PVVIH sont
encore faibles.
Ainsi selon les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé Madagascar 2008-2009 (EDSMD-
IV), 86 % des femmes et 91 % des hommes de 15 à 49 ans, n’ont jamais été testés pour le VIH.
Même si les tests de dépistage et les antirétroviraux (ARV) coûtent chers, ils sont gratuits au niveau
des centres de prestations de services et leur accès doit être garanti à toutes les populations cibles du
Programme. Pour assurer la disponibilité géographique et pour augmenter les taux d’utilisation par les
populations cibles du programme, il faut :
- un circuit de distribution clair et organisé ;
- des procédures, des outils de gestion et un système d’information de gestion logistique efficace ;
- une maîtrise de la quantification des besoins en intrants de santé liés aux IST et au VIH aux niveaux
central et périphérique;
- un personnel remis à niveau et motivé au niveau des différentes structures;
- une coordination des différentes interventions à tous les niveaux jusqu’au site de prise en charge pour
le bénéfice du patient.
Le but est d’assurer la disponibilité géographique des tests de dépistage de la syphilis et du VIH, des
médicaments des IST, des antirétroviraux (ARV), des médicaments des infections opportunistes
(MIO) ainsi que des consommables et préservatifs.
6
L’objectif général est de renforcer les compétences des acteurs du système logistique
d’approvisionnement en réactifs, ARV et autres produits des IST et du VIH.
Objectifs spécifiques
Le guide et procédures de gestion des médicaments et produits liés aux IST et au VIH doit permettre
aux responsables de la gestion des stocks à tous les niveaux de :
1- Connaître les principales étapes du cycle logistique d’approvisionnement ;
2- Appliquer les principes de la sélection des intrants de santé;
3- Quantifier correctement les besoins en intrants de santé et assurer leurs commandes;
4- Suivre les différentes étapes du circuit de la distribution ;
5- Appliquer les bonnes conditions de stockage ;
6- Contrôler le stock et bien tenir les outils de gestion de stock;
7- Effectuer le suivi des activités de gestion logistique : rapportage mensuel et annuel ;
8- Connaître les indicateurs de gestion logistique des intrants de santé liés aux IST et au VIH.
- Chef de service médico sanitaire, Suivi des commandes enregistrées
Responsable de Programme « IST et dans les bons de commande issus des
VIH» districts sanitaires,
- Responsable de Programme « Santé supervision formative, suivi et
de la Reproduction (SR) », évaluation, rétro information
Régional
- Point focal de la DGILMT
8
I.3 LES DIFFERENTS INTRANTS DE SANTE LIES AUX IST ET AU VIH ET LEURS
CARACTERISTIQUES
Ces tests sont inscrits sur la liste des réactifs validés par l’OMS.
Les tests ont été sélectionnés par la Commission « Biologie » après avoir subi un test de performance
effectué par le Service du Laboratoire National de Référence (SLNR) VIH, avec une spécificité
≧ 99% et une sensibilité ≧ 99% sur des échantillons prélevés au sein de la population malagasy.
-‐ +
1er
Test
VIH:
+
1er
Test+,
2ème
Test+,
3ème
Test
-‐,
ou
2ème
Test
VIH:
+
1er
Test+,
2ème
Test-‐,
3ème
Test+,
ou
3ème
Test
VIH:
+
1er
Test+,
2ème
test-‐,
3ème
Test-‐
CHU,
CHRR,
Résultats
:
CHD
Résultat
indéterminé
Résultat
positif
VIH1
ou
(Médecin
Notifier
séropositif
VIH2
ou
référent)
VIH
1
et
2
Faire
Test
discriminant
9
I.3.1.2 Pour le diagnostic de la syphilis
Pour les formations sanitaires possédant un plateau technique satisfaisant (personnel formé, eau
courante, électricité, équipements adéquats)
§ Premier test : RPR ;
§ Deuxième test : TPHA.
Pour les ARV : Les ARV de 1ère ligne 1er choix sont les produits traceurs.
Les produits critiques listés dans le tableau correspondant du Rapport Mensuel des Activités (RMA)
sont utilisés comme produits traceurs.
10
I.4 GESTION PROGRAMMATIQUE DES INTRANTS DE SANTE LIES AUX IST ET AU
VIH
Afin d’assurer une bonne gestion des stocks, un mécanisme de suivi engageant les acteurs des
différentes institutions est à mettre en place. Ainsi, sous la coordination technique du PNLS, les
actions à mener sont les suivantes:
I.4.1 Coordination
- Dans le cadre de la planification et de l’approvisionnement, un atelier regroupant les principaux
acteurs et les partenaires techniques et financiers impliqués dans la gestion de l’approvisionnement,
sera organisé chaque année pour :
faire le point des approvisionnements annuels par région
et quantifier les besoins en rapport avec les objectifs fixés par le Programme ;
- Des réunions trimestrielles pour le suivi des stocks seront tenues
- Des missions de supervision au niveau des districts et des sites de prestations de service (centre de
counseling et de dépistage, centre de prise en charge des PVVIH) seront effectuées
- La traçabilité des financements par partenaires sera améliorée.
Acquisition : la quantification des besoins est faite par un Comité ayant comme chef de file le PNLS.
Les produits sont achetés par appels d’offres internationaux.
Utilisation : les protocoles nationaux de prise en charge doivent être suivis strictement pour éviter les
échecs thérapeutiques et l’apparition de résistance des bactéries, du VIH et des parasites aux
molécules d’anti infectieux.
Stockage : les bonnes conditions de stockage, y compris la chaîne de froid, doivent être respectées.
11
LE CYCLE DE GESTION LOGISTIQUE
Service
à
la
clientèle
Système
d’information
de
Distribution
gestion
logistique
- Stockage
-‐
Suivi
du
circuit
Sélection
des
- Gestion des stocks
-‐
Organisation
et
produits
- Transport
dotation
en
personnel
- Renouvellement des
-‐
Budgétisation
commandes
-‐
Supervision
-‐
Evaluation
Prévision
et
passation
des
ADAPTABILITE
marchés
Source : Deliver/JSI
12
II. CYCLE LOGISTIQUE D’APPROVISIONNEMENT
Le cycle logistique d’approvisionnement est un ensemble de ressources, d’organisation et d’activités
qui permettent de mettre à la disposition des utilisateurs les réactifs, les médicaments et les autres
produits dont ils ont besoin pour exécuter les activités. Il comprend quatre étapes successives
fondamentales interagissant entre elles : sélection, acquisition, distribution, utilisation.
Définitions
Sélection :
La sélection consiste à établir une liste de produits sur la base de critères bien définis ayant trait aux
spécifications techniques, à la disponibilité, à l’accessibilité et au coût.
Acquisition :
C’est un ensemble d’activités (achat et/ou donation) qui permettent de disposer des réactifs,
médicaments et autres produits.
Distribution :
C’est l’ensemble des activités qui ont pour objectif d’assurer la mise à disposition des utilisateurs
selon un circuit déterminé, des quantités commandées en respectant les délais ainsi que la qualité du
service et des produits.
Utilisation :
Pour les médicaments
C’est l’ensemble des activités comprenant la prescription, la dispensation ainsi que l’usage rationnel
par le malade.
Les quatre éléments de base pour l’usage rationnel des médicaments sont i) un diagnostic adéquat ;
ii) une prescription rationnelle ; iii) une dispensation correcte ; iv) une bonne observance du traitement
par le patient.
Gestion Logistique :
La bonne gestion du cycle requiert une solide planification et coordination ainsi qu’un financement
adéquat. Elle nécessite entre autres une bonne utilisation des systèmes d'information, un respect strict
des procédures opératoires standard ainsi qu’un personnel compétent. Les activités du cycle sont
interdépendantes et un dysfonctionnement d’une activité va entraîner une répercussion négative sur la
qualité de l’offre des services.
Sélection
Distribution
Source: Managing Drug Supply 1997 MSH, OMS
13
II.1 SELECTION DES PRODUITS
Le Guide doit permettra à l’utilisateur de :
- connaître le processus
- élaborer les procédures de sélection des réactifs, médicaments des IST, ARV, médicaments des
infections opportunistes et autres produits du programme de lutte contre les IST et le VIH.
II.1.2.2.1 Critères de sélection des médicaments des IST, des antirétroviraux et des
médicaments des infections opportunistes
La sélection devra tenir compte des éléments de base suivants :
- L’utilisation du nom générique ou dénomination commune internationale (DCI)
- La présentation des médicaments (forme et dosage pharmaceutiques)
- Le profil pharmacologique et épidémiologique (efficacité, effets secondaires, modes de résistance
aux médicaments)
- Les réglementations nationales concernant le médicament
14
- La Liste Nationale des Médicaments Essentiels
- Les protocoles nationaux de prise en charge en vigueur
- L’acceptabilité du traitement : limites d’observance et d’adhérence
- L’emploi des médicaments pour des groupes particuliers (femmes enceintes ou allaitantes, enfants)
- Le niveau de soins où les médicaments vont être utilisés (capacité du personnel soignant)
- Les aspects économiques : coût total du traitement et rentabilité
- Pour les antirétroviraux : * préqualification de l’OMS :
* liste des médicaments mise à jour.
Les deux principales méthodes utilisées pour la quantification des besoins sont :
- La quantification basée sur la consommation ;
- La quantification basée sur la morbidité.
II.2.1.1 Réactifs
La méthode de quantification est la même pour les réactifs de dépistage de la syphilis (test rapide,
RPR, TPHA) et les réactifs de dépistage du VIH (1er Test, 2ème Test et 3ème Test).
Les réactifs biochimiques et hématologiques de suivi biologique des PVVIH sont achetés avec le
crédit destiné au laboratoire du centre hospitalier. Ils ne font pas l’objet de quantification par le PNLS.
Eléments de quantification
La méthode de quantification est la même que celle des réactifs.
15
II.2.1.3 Médicaments
Pour les nouveaux patients, 85 % sont traités avec les ARV de 1ère ligne et 15% avec les ARV de 2ème
ligne.
FORMULE :
QAC= Quantité à commander
Exemple
Cas particuliers
Prophylaxie chez la femme enceinte et le nouveau- né né de mère séropositive
Dans le cadre de la PTME, la prophylaxie chez les femmes enceintes se fait avec une trithérapie à
partir de la 14ème semaine et sera prolongée pendant l’allaitement jusqu’à 12 mois.
Chez le nouveau-né : traitement durant 4 semaines à partir de la naissance
Cf. Protocole national de prise en charge des PVVIH
16
II.2.1.3.3 Médicaments des infections opportunistes
QAC= Nombre de malades présentant des IO X Nombre de boîtes pour la durée du traitement X
Fréquence de cette infection opportuniste
Système de Contrôle d’Inventaire Maximum – Minimum version Commande Forcée avec Point
de Commande d’Urgence
Ce Système permet de :
- s’assurer que le niveau de stock varie entre le niveau de stock maximum et le niveau de stock
minimum prédéfinis ;
- savoir quand commander et quand livrer, quelle quantité à commander ou livrer, et comment
maintenir un niveau de stock approprié pour l’ensemble des intrants afin d’éviter les ruptures ou
excédents de stock.
La quantification des besoins est le processus qui permet de déterminer la quantité à commander
pour chaque produit à partir du stock maximum, du stock minimum, de la Consommation Moyenne
Mensuelle (CMM) et du stock existant ou stock disponible et utilisable.
À la fin de chaque période de revue, passer en revue tous les niveaux de stock et commander
suffisamment de stock pour amener les niveaux au stock max.
Niveau de stock min = niveau de stock du délai de livraison + niveau de stock de sécurité
Il faut soumettre une commande d’urgence si le niveau de stock pour un produit donné tombe sous le
Point de Commande d’Urgence avant la fin de la période de revue.
La période de revue est l’intervalle de temps entre deux inventaires du stock pour voir si une
commande doit être passée ou non.
Le niveau de stock de sécurité est le stock tampon ou stock de réserve gardé pour éviter les ruptures
de stock causées par des retards de livraison ou une demande qui a soudainement augmenté.
17
Le délai de livraison est le temps nécessaire pour que les nouveaux produits commandés arrivent à
destination et soient prêts à être consommés au niveau des sites de prestations de services.
La consommation moyenne mensuelle (CMM) d’un produit est la moyenne mensuelle de la quantité
de ce produit utilisée par les clients pendant les 3 derniers mois.
Au niveau du district, la CMM est la somme des CMM des formations sanitaires.
Le stock existant ou stock disponible et utilisable est la quantité du produit se trouvant dans le
magasin au moment où l’on établit le bon de commande après l’inventaire physique et après avoir
retiré les produits périmés et avariés.
Le stock disponible et utilisable peut être converti en nombre de mois de stock disponible et utilisable
(MSD). Le MSD donne une estimation du nombre de mois que les quantités de produits disponibles
vont couvrir.
Commande en cours :
Il s’agit de la quantité de stock ayant été commandée mais pas encore reçue. Dans un système
logistique fonctionnant correctement, cette valeur est égale à zéro parce que vous devriez avoir reçu
votre commande précédente bien avant la fin de la période de revue.
18
Au niveau du district sanitaire
Délai
de
Stock
livraison
1
mois
minimum
Stock
de
sécurité
1
mois
Point
de
commande
d’urgence
Stock
de
Point
de
1
mois
sécurité
commande
d’urgence
Stock
de
Point
de
sécurité
2
mois
commande
d’urgence
19
Détermination des quantités de réapprovisionnement au moyen des procédures de contrôle d’inventaire
maximum / minimum à commande forcée avec point de commande d’urgence
Calculer
QAC = Stock maximum S’il y a 50 tests en stock, la
la quantité à
3 – Stock disponible et utilisable quantité de 1er Test VIH à
commander
– Commande en cours commander est : 308 – 50 = 258.
(QAC)
20
MODELE IDEAL DE CONTROLE DES STOCKS
Cette courbe traduit une situation idéale où la consommation est régulière, les commandes sont faites à
temps, les délais de livraison sont respectés et alors le stock de sécurité n’est jamais entamé. C’est
donc la situation idéale d’une gestion des stocks.
21
II.3.2 Eléments d’assurance qualité
- Classement de tous les documents de l’appel d’offres : dossiers d’appel d’offres (DAO),
notifications, marchés, bons de commandes, Procès-verbal de réception, factures, bordereaux de
paiement.
- Notation des fournisseurs : respect des délais, conformité des échantillons proposés, durée de validité
des produits à la réception, nombre de rejets pour défaut de qualité.
Quelle que soit la procédure choisie, elle doit répondre à un critère d'efficacité : le budget doit être
utilisé de façon optimale c'est-à-dire qu’à rapport qualité-prix identique, on choisira les prix les plus
bas.
Le choix d'une procédure par l'acheteur dépend des critères et des objectifs qu'il se fixe :
- obtenir les prix les plus bas
- acquérir des produits conformes/de bonne qualité dans les délais corrects
- réduire au maximum l'administration des achats (frais fixes par rapport à la valeur de l'achat,
compétences techniques)
- obtenir des garanties financières sur les fournisseurs
- répondre à la législation nationale en vigueur, etc.
Règles générales incluant toutes les modalités afin de se prémunir contre un maximum de risques et
d'avoir le plus de garanties possibles. Un dossier d’appel d'offres doit comporter :
2) - lieu de livraison
3) - date de livraison souhaitée
4) - délai de livraison maximal
5) - mode de transport
6) - date minimale de péremption à la réception
7) - emballage des produits pour le transport
B. Garanties
1) - spécification des pénalités de retard de livraison
2) - demande d'échantillons
3) - demande de certificat de qualité établi par un laboratoire agréé de l'OMS
C. Modalités
1) - présentation et contenu des offres
2) - adresse de remise des offres
3) - date limite de remise des offres
4) - langue à utiliser dans les offres
5) - date d'ouverture des plis
6) - modalités de paiement
7) - type de prix demandés (FOB, CAF)
8) - type de devise à utiliser
9) - cautions bancaires exigées
10) - limites de variations de quantités possibles
Afin d'éviter tout malentendu, un premier draft du document d'appel d'offres est présenté à l'organisme
financeur et à l'administration pour accord avant lancement de l'appel d'offres proprement dit.
- Les clauses générales fixent les modalités techniques et juridiques les plus courantes.
- Les clauses particulières sont des avenants aux clauses générales en fonction de la législation du
pays d'où est lancé l'appel d'offres et des caractéristiques spécifiques des produits commandés. Elles
reprennent en outre les adresses, dates limites, etc.
- Les annexes techniques reprennent la liste des produits commandés, le formulaire de présentation
type des offres et constitue donc le cahier des charges.
23
II.3.4.4 Lancement de l’appel d’offres
Lorsque le dossier est terminé et approuvé par toutes les parties concernées, il est déposé auprès
d'une Commission de passation des marchés pour recevoir un numéro officiel d'appel d'offres. Un avis
d'appel d'offres est alors élaboré
24
II. 4 DISTRIBUTION
Le Guide doit permettre à l’utilisateur de connaître:
- les différents niveaux du circuit d’approvisionnement des intrants;
- les bonnes conditions de transport des intrants;
- les éléments de la réception des intrants.
II.4.1 Circuit de distribution des médicaments, réactifs et autres produits des IST et du
VIH
Port
Aéroport
PNLS
25
II.4.1.1 Bonnes Pratiques de Distribution
Les intrants de santé doivent être transportés dans des conditions assurant le maintien de la qualité de
telle manière que :
a) L’identification de l’expéditeur et du destinataire soit conservée
b) L’intégralité du conditionnement des produits soit préservée
c) Des précautions adéquates soient prises notamment contre les écoulements de produits liquides, la
casse ou le vol
d) Des mesures de protection soient mises en œuvre contre les conditions excessives de chaleur, de
froid, de lumière et d’humidité ainsi que contre les insectes et animaux nuisibles
e) Les délais de livraison prévus par la réglementation soient respectés, notamment en cas d’urgence.
Des équipements appropriés doivent être utilisés pour le transport des intrants de santé dont le
stockage exige des conditions particulières de conservation (chaine de froid pour RPR, TPHA, sirop
pédiatrique ARV etc…).
La livraison des produits pharmaceutiques ne peut avoir lieu que dans les locaux de sites autorisés à
recevoir ces produits et placés sous la responsabilité du destinataire.
II.4.1.2 Transport
Bonnes pratiques pour éviter la perte de produits :
- Ne pas mettre les ampoules et flacons en verre au fond du carton
- Faire un colis qui stabilise le produit dans le carton afin d’éviter les mouvements pouvant être à
l’origine d’avaries
- Bien immobiliser le carton pendant le transport
- Mettre le consigne : « Fragile » sur le carton
- Protéger les produits contre le soleil et la pluie
- Utiliser une glacière et des accumulateurs de froid pour les produits thermolabiles.
II.4.2 Réception
Quoi ? Pourquoi ? La présente procédure a pour objet de décrire les différentes étapes de la
But et justification réception de la commande.
La procédure de réception a pour objet de vérifier la conformité des
produits livrés avec ceux qui ont été commandés.
Le contrôle porte sur la qualité des produits, la quantité et les prix.
Par qui ? Médecin référent, responsable régional/de district du Programme « IST et
Responsable(s) VIH», chef CSB, membres du comité de réception, prestataire de la
PhaGDis, prestataire de la pharmacie hospitalière, dispensateur de la
Pharmacie à gestion communautaire Fanome.
A quel moment ? Trimestrielle pour le SSD et le centre de prise en charge des PVVIH
Périodicité Bimestrielle pour la formation sanitaire
Lors de la livraison des commandes urgentes
Comment ? La réception se fait en deux étapes :
Tâches à accomplir Réception provisoire
- S’assurer que les colis sont bien destinés à la structure
- Vérifier que le nombre de colis reçu est égal au nombre inscrit sur le
bordereau d’expédition / bon de livraison (BL)
- S’assurer du bon état apparent des colis
- Vérifier l’intégrité des cartons d’emballage pour s’assurer qu’aucun
produit n’a été volé
26
- Enregistrer les informations concernant la livraison ;
- Demander au livreur de signer le bordereau d’expédition / bon de
livraison avant son départ
- Conserver dans un dossier les documents de livraison.
Si non-conformité constatée : consigner dans les bordereaux de livraison
Réception définitive
- Convoquer les membres du comité de réception dans les meilleurs
délais (au plus tard dans les 72 heures après la réception provisoire)
- Vérifier si les articles livrés sont les articles commandés
Comparer les produits reçus aux produits inscrits sur le bon de
commande (BC) ou le bon de commande/livraison
Comparer le bon de livraison avec le bon de commande / livraison
ou le bon de commande.
- Vérifier si les quantités livrées sont les quantités commandées
- Vérifier la conformité des produits : DCI, dosage, forme, quantité,
conditionnement, intégrité de l’emballage, étiquetage (langue, lisibilité),
date de péremption, numéro de lot, aspect du produit
- Vérifier la date de péremption de tous les produits (il faut demander,
lorsqu’on a le choix, une validité égale au moins aux 4/5 ou aux 3/4 de
la durée de vie du produit à la réception)
- Vérifier les produits nécessitant une chaîne de froid
- Documenter toute livraison non conforme à la commande (voir ci-
dessous)
- Enregistrer la commande : Remplir la fiche de stock, la dater et la
signer
- Classer et archiver les documents : bon de commande, bon de
commande/livraison, bordereau d’expédition, bon de livraison, liste de
colisage, facture, Procès verbal de réception
- Etablir un procès verbal de réception daté, signé
- Classer le procès-verbal. et envoyer une copie à l’expéditeur.
Si non-conformité constatée : Consigner dans les bordereaux de livraison
En cas de livraison non conforme à la commande
Si des médicaments et produits pharmaceutiques manquent, sont livrés en
quantité supérieure à la quantité commandée, sont périmés, détériorés ou
de mauvaise qualité, sont livrés mais n’ont pas été commandés, le signaler
au supérieur hiérarchique et le notifier par écrit.
Avec quoi ? Bon de commande, bon de commande/livraison, bordereau d’expédition,
Outils de gestion bon de livraison, liste de colisage, facture, Procès verbal de réception
Quoi ? Pourquoi ? La présente procédure a pour objet de décrire les éléments à appliquer
But et justification pour le bon usage des réactifs afin d’assurer la qualité des tests / examens
biologiques.
Par qui ? Agents de santé des centres de dépistage ainsi que des laboratoires
Responsable(s)
A quel moment ? Lors de chaque journée de travail
Périodicité
Comment ? - Appliquer strictement:
Tâches à accomplir
les procédures de stockage, d’utilisation des réactifs ainsi que la
procédure de destruction des réactifs périmés
les Procédures Opératoires Standard pour le contrôle de qualité
interne et la réalisation des tests / examens biologiques
les algorithmes.
- Ne pas utiliser les produits périmés.
Avec quoi ? Les différentes fiches des procédures opératoires standard, fiche de stock,
Outils de gestion fiche d’inventaire
- Utiliser les incinérateurs pour détruire les déchets, les produits
endommagés et périmés
- Appliquer strictement les procédures de conservation des produits
biologiques
- Décontaminer les produits biologiques
- Appliquer strictement:
les procédures de nettoyage
les procédures de destruction des déchets
les procédures de destruction des aiguilles et instruments tranchants
les procédures de destruction des produits endommagés ou périmés
les procédures de prise en charge lors d’un accident d’exposition au
sang et aux liquides biologiques.
Avec quoi ? Différentes procédures de précautions standard
Outils de gestion
Quoi ? Pourquoi ? La présente procédure a pour objet de décrire les différentes étapes de la
But et justification dispensation des ARV.
C’est un acte pharmaceutique qui consiste à délivrer les ARV aux patients
en leur fournissant toutes les informations nécessaires pouvant favoriser
l’observance du traitement.
Par qui ? Médecin référent, prestataire de la pharmacie
Responsable(s)
A quel moment A chaque dispensation
Périodicité
Comment ? - Accueillir et installer le patient
Tâches à accomplir - Contrôler l’identité du patient et l’ordonnance
- Vérifier si l´ordonnance est accompagnée d´une notification au
dispensateur d´un changement de traitement
- Préparer les quantités à livrer
29
- Délivrer les ARV au patient en lui expliquant les posologies, l´horaire
des prises, les éventuels effets secondaires, etc…
- Noter sur l’agenda de rendez-vous la date prévue pour la fin du
traitement. Ajuster si besoin si la date prévue pour la fin du traitement
coïncide avec un jour non ouvrable
- Mentionner sur l’ordonnance la date de dispensation, le début et la fin
du traitement et y apposer sa signature
- Classer l’ordonnance dans le dossier du malade
- Ranger le dossier du malade
- En fin de journée, remplir les fiches de stock des produits dispensés à
partir des ordonnances
- Réunion mensuelle du dispensateur et du médecin référent
recommandée
Avec quoi ? Fiche individuelle
Outils de gestion Ordonnance délivrée au patient
Registre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH
Fiches techniques ARV (protocoles, notices)
Agenda des rendez-vous
Fiche de stock et fiche d’inventaire
Les deux modes d’acquisition se différencient au niveau de la prise des décisions sur l’acquisition des
intrants.
Dans le système d’allocation ou système « push », la décision sur les quantités à fournir et la
fréquence d’approvisionnement des produits est prise par le niveau supérieur (PNLS, DRS, SSD)
Dans le système de commande/réquisition ou système « pull », le niveau inférieur (ex les formations
sanitaires) demandent au niveau supérieur les quantités des intrants suivant leurs besoins spécifiques.
La décision relative à l’acquisition des produits est prise par le niveau local ou inférieur c’est-à-dire la
formation sanitaire qui est le destinataire des intrants.
- Pour les réactifs de dépistage de la syphilis et du VIH, les médicaments contre les IST, les
médicaments des infections opportunistes, les ARV et les préservatifs, le système logistique adopté
est le système de réquisition.
30
II.6.1 Commande
La commande de médicaments est établie pour que la structure dispose d'un stock suffisant pour
couvrir la consommation jusqu'à la réception de la commande suivante.
Périodicité de la commande
- SSD et hôpitaux disposant d’un centre de prise en charge des PVVIH vers le niveau central :
commande trimestrielle (tous les 3 mois)
- Formations sanitaires vers le SSD: commande bimestrielle (tous les 2 mois)
Quoi ? Pourquoi ? La présente procédure a pour objet de décrire les différentes étapes de la
But et justification commande.
La commande d’intrants de santé liés aux IST et au VIH est établie pour
que la structure dispose d'un stock suffisant pour couvrir la consommation
jusqu'à la réception de la commande suivante.
Par qui ? Médecin référent, responsable régional / de district du Programme « IST
Responsable(s) et VIH», prestataire de la pharmacie hospitalière, prestataire de la
PhaGDis, chef CSB, dispensateur de la pharmacie à gestion
communautaire.
A quel moment ? Trimestrielle pour le SSD
Périodicité Bimestrielle pour la formation sanitaire
Des commandes urgentes peuvent être passées lorsque le point de
commande d’urgence est atteint au niveau de la structure.
Comment ? 1. Quantifier les besoins pour le réapprovisionnement
Tâches à accomplir - Faire un inventaire physique
- Calculer la consommation mensuelle moyenne des 3 derniers mois pour
chaque produit
- Calculer le niveau de stock maximum pour chaque produit qui est de 5
Mois de Stock Disponible et Utilisable (MSD) pour le SSD et de 4
MSD pour la formation sanitaire
- Calculer la quantité à commander (QAC) pour chaque produit selon la
formule :
QAC = Quantité de stock Max – Quantité de stock disponible et utilisable
31
II.6.2 LIVRAISON
Périodicité
- Niveau central vers les SSD et les hôpitaux disposant d’un centre de prise en charge des PVVIH :
trimestrielle (tous les 3 mois)
- Districts sanitaires vers les formations sanitaires : bimestrielle (tous les 2 mois)
Délai de livraison
- Niveau central vers les SSD et les hôpitaux disposant d’un centre de prise en charge des PVVIH : un
mois
- SSD vers les formations sanitaires : 1 mois
32
II.6.3 Circuit d’approvisionnement
Annuelle
PNLS
Délai
:
1
mois
Tous
les
3
mois
SSD SSD
FS
FS
FS
FS
publique privée publique privées
s
s
s
Tous
les
3
mois
Centre
de
référence
pour
la
prise
en
charge
des
PVVIH
33
II.7 CIRCUIT DE L’INFORMATION
RMA / Logiciel GESIS permet d’identifier l’état de stock des produits traceurs au niveau des FS.
Le logiciel Channel pour PHAGDIS permet d’identifier l’état de stock au niveau district et les
quantités d’intrants livrés aux formations sanitaires.
34
II.7.1 Le Système d’information pour la gestion (SIG) requiert des :
II.7.2 Procédure de gestion des données des médicaments et produits des IST et du VIH
Quoi ? Pourquoi ? La présente procédure a pour objet de décrire les différentes étapes de la
But et justification gestion des données relatives aux produits depuis la commande jusqu’à
l’utilisation finale.
35
III. GESTION DE STOCK AU NIVEAU DU SITE
Le Guide doit permettre à l’utilisateur de :
- savoir réceptionner les produits
- savoir ranger et stocker les produits
- gérer la chaîne de froid
- effectuer un contrôle des stocks
- maîtriser les procédures de gestion des produits en voie de péremption et périmés
- assurer le réapprovisionnement régulier des structures en intrants.
III.1 RECEPTION
Quoi ? Pourquoi ? La présente procédure a pour objet de décrire les différentes étapes du
But et justification rangement et du stockage des produits selon les bonnes pratiques.
Par qui ? Prestataire de la pharmacie hospitalière, prestataire de la PhaGDis,
Responsable(s) dispensateur de la pharmacie à gestion communautaire
A quel moment ? Lors de chaque réception de commande
Périodicité Lors de chaque mouvement de stock
Lors de chaque inventaire périodique (mensuel)
Comment ? Méthodes de rangement :
Tâches à accomplir - Ranger par forme galénique et par ordre alphabétique en respectant le
principe « Premier périmé, premier sorti »
- Mettre en évidence les dates de péremption
Etagère du milieu
* Y ranger les formes liquides, y compris les injectables
* Ne pas ranger de formes solides sur l’étagère située en dessous : une
fuite de liquide pourrait les endommager
Etagère du bas
* Y ranger, les autres articles tels que les fournitures de laboratoire, les
consommables médicaux, les préservatifs.
Conditions de stockage
- Disposer d’un local sec, aéré et bien ventilé
- Bien agencer le local : aire de stockage, aire de quarantaine
- Assurer les conditions minimales de sécurité (local fermant à clef)
- Assurer la propreté
- Eviter le rayonnement solaire direct sur les produits
- Disposer de palettes, d’étagères et d’armoires fermant à clé
36
- Espacer les palettes, laisser un espace de circulation entre les palettes et
les murs
- Disposer de thermomètre pour le contrôle biquotidien de la
température de stockage
- Limiter l’accès du lieu de stockage
- Mettre les produits à l’abri des rongeurs et insectes
- Disposer d’un extincteur.
Pour les réactifs en général, les médicaments des IST et I.O et les ARV
dont on dispose aujourd’hui ainsi que les préservatifs : le stockage se fait
à température ambiante.
La chaîne de froid est constituée par l’ensemble des éléments qui permettent de maintenir les produits
thermolabiles dans les conditions spécifiées de basse température, d’un site à un autre. Elle est
composée de : chambres froides et/ou réfrigérateurs ou congélateurs pour le stockage, glacières et
accumulateurs de glace pour le transport, thermomètre pour le contrôle de la température, feuille de
température.
Froid
- appliquer les recommandations de conservation indiquées sur la notice :
au congélateur : –20 °C à 0 °C
au réfrigérateur : + 2 °C à + 8 °C
37
au frais : +8 °C à + 15 °C
à température ambiante : + 15 °C à + 30 °C (mais mieux vaut rester à
< 25 °C) ;
- les produits à conserver à température ambiante ne doivent pas être rangés
au réfrigérateur car l’humidité et les écarts importants de températures les
dégradent.
Le réfrigérateur
- Pour le stockage de tous les produits à conserver entre + 2 °C et + 8 °C
(pour les réfrigérateurs comportant un « freezer » en haut, la partie
supérieure est souvent la zone la plus fraîche)
- Placer un thermomètre dans le réfrigérateur et relever deux fois par jour à
la même heure (par exemple à 8 h et 14 h) la température. La température
moyenne mensuelle doit se situer autour de + 4 °C. D’un jour à l’autre les
écarts de température ne doivent pas dépasser + 2 °C ou – 2 °C, la
température ne doit surtout pas passer en dessous de 0 °C
- Conserver les produits dans les aires centrales. Ne pas les entreposer dans
la porte ou le bac à légumes, car la température n’est pas constante à ces
endroits
- Ne pas surcharger le réfrigérateur en produits : la moitié de l’espace total
disponible dans le réfrigérateur doit être vide pour que l’air puisse circuler
entre les produits et les maintenir à basse température
- Garder des accumulateurs de froid (ice packs) non congelés dans les
espaces vides, soit dans le bas et le haut du réfrigérateur ainsi que dans la
porte. Conserver quelques accumulateurs de froid dans le congélateur afin
de maintenir une température plus constante en cas de panne d’électricité
- En cas de coupure de courant : ne pas ouvrir le réfrigérateur pour éviter de
perdre la fraîcheur
- Eviter les ouvertures intempestives du réfrigérateur
- Respecter la température de stockage des produits
- Ne pas mettre des aliments et de l’eau de boisson dans le réfrigérateur où
sont stockés les produits
- Eviter de mettre les boîtes en contact avec la paroi du réfrigérateur, éviter
de mouiller les boîtes
- Placer en évidence la date de péremption
- Ranger, selon un ordre établi (alphabétique), les produits dans le
réfrigérateur
- Respecter le principe du « Premier Périmé, Premier Sorti »
38
III.4 METHODE DE CONTROLE DE STOCK
Quoi ? Pourquoi ? La présente procédure a pour objet de décrire les différentes étapes du
But et justification contrôle de stock.
Comment ? - Préparer la liste des intrants liés aux IST et au VIH gérés par la
Tâches à accomplir structure
- Compter par type les produits
- Répertorier et sortir du stock tous les produits périmés (appliquer la
procédure de destruction des produits périmés)
- Répertorier tous les produits dont la date de péremption est proche
(appliquer la procédure de gestion des produits en voie de péremption)
- Mettre à jour la fiche de stock (en stylo rouge)
- Remplir la fiche d’inventaire avec les résultats : noter dans la colonne
« stock » le résultat de l’inventaire
- Analyser les écarts avec les fiches de stock : chercher toutes les causes
d’erreur
39
III.5 GESTION DES PRODUITS EN VOIE DE PEREMPTION ET PERIMES
Quoi ? Pourquoi ? La présente procédure a pour objet de décrire les différentes étapes de la
But et justification gestion des médicaments en voie de péremption.
La gestion des stocks doit être rigoureuse pour réduire les risques de
péremption. Le sur stockage est responsable de pertes importantes par
péremption.
Par qui ? Médecin référent, responsable régional/de district du Programme « IST et
Responsable(s) VIH», prestataire de la pharmacie hospitalière, prestataire de la
PhaGDis, dispensateur de la pharmacie à gestion communautaire, chef
CSB.
A quel moment ? A chaque étape de la gestion de stock : lors de la réception, du contrôle
Périodicité d’inventaire, de la distribution et de la dispensation des produits
* Pour éviter les péremptions
Utiliser en premier lieu les produits qui ont le plus court délai de
péremption
40
III.5.2 Procédures de gestion des produits périmés au niveau du site
Quoi ? Pourquoi ? La présente procédure a pour objet de décrire les différentes étapes de la
But et justification gestion des produits périmés.
L’utilisation des produits périmés est dangereuse pour la santé des
patients et a aussi un impact négatif sur la qualité des services.
Par qui ? Médecin référent, responsable régional/ de district du Programme « IST et
Responsable(s) VIH», membres du comité de gestion, membres du comité de destruction
au niveau de la DRS ou du SSD, prestataire de la pharmacie hospitalière,
prestataire de la PhaGDis, dispensateur de la pharmacie à gestion
communautaire, chef CSB.
A quel moment ? A chaque étape de la gestion de stock : lors de la réception, du contrôle
Périodicité d’inventaire, de la distribution et de la dispensation des produits
Comment ? - Lister les produits périmés
Tâches à accomplir - Mettre en quarantaine les produits périmés en attendant leur destruction.
Il faut les placer dans un endroit fermé à clef qui leur est réservé ou dans
un carton bien identifié
- Réunir le comité de destruction
- Vérifier les produits périmés
- Sortir les produits périmés du magasin de stockage
- Détruire les produits périmés selon les instructions ministérielles
concernant la destruction des produits périmés
- Rédiger le procès-verbal de destruction ; adresser une copie aux
membres du comité de destruction, au SSD, à la DRS, à la DGILMT et
au PNLS
Avec quoi ? - Fiche de stock
Outils de gestion - Fiche d’inventaire
- Procès verbal de destruction
41
IV. SUIVI, SUPERVISION ET EVALUATION
Nombre d’articles pour lesquels les quantités enregistrées sont égales au résultat de :
l’inventaire physique des stocks
TPI = X 100
Nombre total d’articles comptés
Exemple
Nombre d’articles pour lesquels les quantités enregistrées sont égales au résultat de l’inventaire
physique des stocks : 12
Nombre total d’articles comptés : 14
Le taux de précision de l’inventaire est de :
(12/14) X 100 = 85, 71%
Exemple
Soit 10 jours pendant lesquels le produit Didanosine est en rupture, la période considérée est de 3
mois soit 90 jours. Le nombre de jours pendant lesquels le produit Didanosine est disponible est de
(90-10) jours soit 80 jours. Le taux de disponibilité est donc (80/90) x 100, soit 89% du temps.
Quantité périmée
TPP = X 100
Quantité en stock
Le stock couvert pour une période donnée est le stock initial + les entrées de la période. La quantité
de produits périmés est celle des produits périmés au cours de la même période.
42
Exemple
Taux de péremption de Benzathine pénicilline 2,4 MUI flacon injectable au cours des 3 mois.
Quantité périmée de Benzathine pénicilline 2,4 MUI au cours des 3 mois = 10 flacons ;
Stock de Benzathine pénicilline 2,4 MUI au cours des 3 mois = 30 (stock initial) + 100 (total entrées)
= 130 flacons
Taux de péremption = (10/130) x 100 = 7, 69 %
Nombre de mois de stock disponible et utilisable (MSD): il est calculé en fonction de la date de
péremption. Les mois au-delà de la date de péremption sont retranchés.
La durée de vie d’un produit est déterminée par sa date de péremption. Le nombre de mois pendant
lequel un stock peut être consommé est déterminé par la CMM. Il faut comparer le nombre de mois
restant de la durée de vie au nombre de mois de consommation du stock. Lorsque le dernier chiffre
est supérieur au premier, il y a des risques de péremption et il faut prendre des mesures de
redéploiement du stock à risque.
Exemple
Quantité en stock de Test rapide syphilis le 01 mars 2011 : 120 tests
CMM : 20 tests
Date de péremption : 31 mai 2011
Nombre de mois de stock disponible et utilisable : 120 / 20 = 6 mois
Le test peut être utilisé pendant trois mois, soit 20 X 3= 60 tests peuvent être consommés par la
structure jusqu’au 31 mai 2011; il faut redéployer 120 – 60 = 60 tests
Quantité reçue
TSCP = X 100
Quantité commandée
Exemple
Quantité commandée de 1er Test VIH:1800 unités ; quantité reçue : 1400 unités
Le taux de satisfaction pour cette commande est (1400/1800) x 100, soit 77,78%.
43
IV.2 SUIVI DES ACTIVITES
IV.2.3 Supervision
Central
Région Région
Les personnes qui sont impliquées dans la gestion des intrants liés aux IST et au VIH en particulier,
doivent avoir en charge le suivi de la gestion des stocks sur le terrain.
Le district dispose d’une équipe pluridisciplinaire appelée Equipe de management de district
(EMAD) qui a en charge d’effectuer la supervision intégrée des formations sanitaires du district.
IV.2.3.2 Superviseurs
- SE/CNLS : Techniciens.
- PNLS : Techniciens.
- Direction Régionale de Santé Publique : Directeur Régional, Chef du Service Médico-Sanitaire,
Responsables régionaux de programmes :
* IST et VIH
* Santé de la Reproduction
* Santé de la Reproduction des Adolescents
* Système d’Information pour la Gestion
44
- Service de Santé de District : Médecin-inspecteur, Adjoint technique, responsables de district de
programmes
* IST et VIH
* Santé de la Reproduction
* Santé de la Reproduction des Adolescents
* Système d’Information pour la Gestion
N° Activités Responsables
1 Apprécier les conditions de stockage des produits (local propre, sec
et aéré, bien organisé, sécurisé)
45
IV.2.4 Suivi/Evaluation
Le système de gestion logistique de l’approvisionnement en intrants de santé liés aux IST et au VIH
sera évalué conjointement de façon périodique tous les 2 ans par le Ministère de la Santé et les
partenaires techniques et financiers.
La qualité des données (la précision des données inscrites sur les outils de gestion) est primordiale car
ces données vont servir à la prise de décision. Les trois données élémentaires qui sont absolument
indispensables pour faire fonctionner un système logistique sont:
- le stock disponible et utilisable,
- la consommation mensuelle moyenne, et
- les pertes et les ajustements.
FICHE DE STOCK
Nom de structure :
Dénomination du produit :
Forme et dosage : Niveau de Stock Maximum :
Conditionnement : Niveau de Stock Minimum :
Origine/ Date de N° du
Date Entrées Sorties Stock Observations
Destination péremption lot
46
Mode de remplissage
La fiche de stock comprend 2 parties :
1. La première partie est réservée :
ü à la description de l'article c'est à dire la dénomination de l'article, la forme, le
dosage et le conditionnement
ü à la gestion du produit c'est-à-dire son niveau stock Min (nombre de mois de stock
minimum) et son niveau stock Max (nombre de mois de stock maximum)
Exemple de remplissage
FICHE DE STOCK
Nom de structure :
Dénomination du produit : Gants
Forme et dosage : Unité Niveau de Stock Maximum : 240
Conditionnement : Niveau de Stock Minimum : 120
Origine/ Date de N° du
Date Entrées Sorties Stock Observations
Destination péremption lot
47
FICHE D’INVENTAIRE
Date :
Mode de remplissage
Le mouvement de stock est représenté par un tableau de 7 colonnes
ü Mettre dans la première colonne la dénomination, la forme et le dosage du produit
ü Mettre dans la deuxième colonne l’unité du produit
ü Noter dans la troisième colonne (a) la quantité du produit après le comptage à la main
ü Noter dans la quatrième colonne (b) la quantité de produit détérioré ou avarié et ou la
quantité de produit périmé qu’il faut sortir du stock
ü Transcrire dans la cinquième colonne (c) la quantité du produit en stock théorique
figurant sur la fiche de stock
ü Mettre dans la sixième colonne (d) l’écart de la balance entre la quantité des produits
à l’inventaire physique et la quantité des produits écrite dans la fiche de stock
ü Noter dans la septième colonne la quantité de produit après la soustraction de la
quantité de produit périmé ou avarié
Exemple de remplissage
FICHE D’INVENTAIRE
Date :
48
BON DE COMMANDE
N° :
DRSP : Mois :
SDSP : Année :
Nom et Prénom
Préparé le
Mode de remplissage
Le bon de commande est utilisé par le SDSP; La commande des produits se fait tous les 3
mois. Elle est adressée au PNLS et une copie à la DRSP
Ce bon de commande comprend 3 parties:
1. La première partie est réservée à l'identification du district sanitaire, numéro du bon
de commande, mois et année de commande
2. La deuxième partie est le bon de commande proprement dit qui est présenté sous
forme de tableau de 10 colonnes
ü Mettre dans la première colonne la dénomination, la forme et le dosage du produit
ü Mettre dans la deuxième colonne l'unité du produit, elle peut être en boite ou kit ou
plaquette ou flacon
ü Mettre dans la troisième colonne (a) la quantité disponible au moment de la
commande. On relève la quantité disponible sur la fiche de stock après l'inventaire
physique
ü Mettre dans les colonnes (b) (c) (d) la quantité consommée au cours de 3 derniers
mois avant la commande. La quantité des produits avariés ou redéployés ne font pas
partie. Exemple, si on établit la commande au mois d'Avril, la quantité consommée est
alors la consommation du mois de Janvier du mois de Février et du mois de Mars
ü Mettre dans la septième colonne (e) la Consommation Mensuelle Moyenne (CMM).
Cette CMM se calcule soit par la moyenne des consommations des 3 derniers mois
soit la moyenne des consommations de l'année dernière
ü Mettre dans la colonne (f) le Niveau de stock Maximum qui est de 5 mois de CMM
correspondant à la somme du niveau de stock min et la période de revue
ü Mettre dans la colonne (g) la quantité à commander qui est la différence entre la
quantité de stock max et la quantité disponible au moment de la commande
ü La dixième colonne est la colonne des observations
49
3. La troisième partie montre le circuit de bon de commande
ü Le bon de commande part du responsable des intrants ou du responsable des IST/sida
du SDSP. Le chef SDSP le vérifie et l’approuve.
Exemple de remplissage
BON DE COMMANDE
N° :
DRSP : Mois :
SDSP : Année :
Nom et Prénom
Préparé le
50
BON DE COMMANDE/LIVRAISON
N° :
SDSP : Mois :
Formation Sanitaire : Année :
Signature
Reçu et approuvé le
Mode de remplissage
51
ü La sixième colonne (d) désigne la colonne où l'on doit mettre la Consommation
Mensuelle Moyenne CMM. Cette CMM se calcule soit par la moyenne des
consommations de 3 mois, soit par la moyenne des consommations de l'année
dernière
ü La septième colonne (e) désigne la colonne où l'on doit mettre le Niveau de stock
Maximum qui est de 4 mois de CMM
ü La huitième colonne (f) désigne la colonne où l'on doit mettre la quantité à
commander qui est la différence entre la quantité de stock max et la quantité
disponible au moment de la commande
ü La neuvième colonne (g) désigne la colonne où l'on doit mettre la quantité à
livrer. C'est le responsable du SDSP qui la remplit après vérification
ü La dixième colonne est la colonne des observations
Exemple de remplissage
BON DE COMMANDE/LIVRAISON
N° :
SDSP : Mois :
Formation Sanitaire : Année :
Genicure® kit 23 20 26 23 92 69 69
52
RAPPORT MENSUEL D’ACTIVITES
c/Source
fiche
de
stock
des
matériels
d’injection
et
des
autres
intrants
Stock
au
Quantité
Quantité
Quantité
Quantité
Nombre
des
début
du
reçue
durant
Utilisée
Perdues
:
restante
jours
de
mois
le
mois
expirée,
à
la
fin
du
mois
rupture
de
DÉSIGNATION
cassée,
etc.
stock
(1) (2) (3)
(4) (5)
(6) = (7)
[(2) + (3)]
– [(4) + (5)]
Programmes
:
IST/SIDA
Préservatifs Masculins
Préservatifs Féminins
Benzathine Pénicilline
Eau PPI (10 ml)
Seringue (10 ml)
Kit de traitement
écoulement génital
Kit de traitement
ulcération génitale
RPR+ consommables
1er Test VIH (Determine)
2é Test VIH (Retrocheck)
3è Test VIH (Unigold)
Kit AES
LP/r (boîte)
NVP (boîte)
AZT-3TC (boîte)
Exemple de remplissage
Stock
au
Quantité
Quantité
Quantité
Quantité
Nombre
des
début
du
reçue
durant
Utilisée
Perdues
:
restante
jours
de
mois
le
mois
expirée,
à
la
fin
du
mois
rupture
de
DÉSIGNATION
cassée,
etc.
stock
(1) (2) (3)
(4) (5)
(6) = (7)
[(2) + (3)]
– [(4) + (5)]
Programmes : IST/SIDA
Préservatifs Masculins 190 0 60 0 195
Préservatifs Féminins 40 0 0 0 40
RPR+ consommables - - - - -
Kit AES - - - - -
LP/r (boîte) - - - - -
NVP (boîte) - - - - -
AZT-3TC (boîte) - - - - -
Test rapide Syphilis
100 0 50 0 50
(Bioline)
54
ANNEXES
55
MEDICAMENTS DES IST
Les autres médicaments essentiels préconisés dans la prise en charge des IST qui sont disponibles à la
PhaGDis :
- Amoxicilline 500 mg gélule
- Benzathine Pénicilline 2 400 000 UI, poudre injectable
- Ciprofloxacine 500 mg comprimé
- Cotrimoxazole 480 mg comprimé
- Doxycycline 100 mg comprimé
- Erythromycine 500 mg comprimé
- Gentamycine 80 mg injectable
- Métronidazole 250 mg comprimé
- Pénicilline procaïne 1000 000 UI injectable
- Tétracycline 250 mg gélule
Cas général
ARV de 2ème ligne (2 INTI + IP)
ARV de 1ère ligne (2INTI + INNTI)
2 INTI différents 1ère ligne
* peuvent être sous forme de combinaison à doses fixes (FDC) ou forme séparée selon la
disponibilité des molécules.
56
Cas particulier
Co- infection tuberculose - VIH :
AZT+3TC +LPV/R + rifabutine
INH pour la prévention
Cas particulier
Enfant tuberculeux :
AZT + 3TC + ABC
Pour la mère :
AZT+3TC+LPV/R
A partir de la 14ème semaine jusqu’à l’arrêt de l’allaitement
57
PRINCIPALES INFECTIONS OPPORTUNISTES
Infections bactériennes :
§ Tuberculose
§ Salmonelloses
§ Shigelloses
§ Colites à Clostridium difficile
§ Pneumopathies à pneumocoques
§ Méningites à pneumocoques
Infections parasitaires :
§ Toxoplasmose cérébrale
§ Pneumocystose
§ Isosporose
§ Cryptosporidiose
§ Giardiase
Infections virales :
§ Infection à Herpes Simplex virus
§ Infection à Cytomégalovirus
Infections fongiques :
§ Candidose oro-pharyngée ; candidose oesophagienne
§ Cryptococcose
§ Métronidazole 250 mg, 500mg comprimé
§ Multivitamine 500 mg comprimé
§ Pyrazinamide 500 mg comprimé
§ Pyriméthamine 50 mg comprimé
§ Rifabutine 150 mg gélule
§ Rifampicine 300 mg gélule
§ Sulfadiazine 500 mg comprimé
§ Sulfadoxine pyriméthamine 500 mg/25 mg comprimé
§ Sulfaméthoxazole triméthoprime 400 mg/80 mg comprimé et injectable, 800 mg/160 mg
comprimé et injectable
§ Valaciclovir 500 mg injectable et comprimé
§ Valganciclovir 450 mg, 900 mg comp
§ Valproate de sodium 10 mg injectable
CONSOMMABLES MEDICAUX
§ Aiguilles vacutainer ; tubes vacutainer (bouchon rouge /vert /violet) pour le dépistage
§ Cryotubes : pour la conservation et le transport des échantillons pour contrôle de qualité
externe dans les laboratoires de niveau supérieur;
§ Cryoboîtes ; cryomarqueurs ;
§ Gants non poudrés, non stériles pour les laboratoires ; gants stériles, poudrés pour les CTV ;
§ Désinfectants : alcool, eau de Javel 12° ; sparadrap individuel avec compresse ; coton ;
§ Seringue hypodermique 5ml/10ml avec aiguille 21 G; garrot en latex ; masque à poussière
§ Alèse de paillasse
PRODUITS TRACEURS
59
REACTIFS POUR LE COMPTAGE DE CD4 / CD8
60
REMERCIEMENTS
Liste des personnes ressources
Groupe de travail de rédaction
Dr. RALIZAH Noéline, Responsable logistiques au PNLS
Dr .RAZANAMANANA Edwige, Coordinateur ARV au PNLS
Dr. RAKOTONIAINA Erick, CASIS au PNLS
M. Toshiharu OKAYASU, Conseiller Principal, Projet de Renforcement du Programme de Prévention
du VIH / JICA
Dr. RAZAFIMANANTSOA Tiana, HIV/AIDS Officer, UNICEF
Dr. ANDRIAMAHALEO Ralaivahatra, Consultant (UNICEF/FM, JICA)
Dr. ROBINSON Roland, Coordonateur, Projet de Renforcement du Programme de Prévention du
VIH/JICA, MSANP
Dr. RAKOTOMANANA Andriambazotiana, Chef d’Unité Coordination, SE/CNLS
Atelier de validation du document de guide les 9 et 10 mars 2011
Atelier de finalisation du document de guide le 25 mars 2011
Dr. RALIZAH Noéline, Responsable logistique, PNLS
Dr .RAZANAMANANA Edwige, Coordinatrice ARV, PNLS
M. Toshiharu OKAYASU, Conseiller Principal, Projet de Renforcement du Programme de Prévention
du VIH / JICA
Dr. RAZAFIMANANTSOA Tiana, HIV/AIDS Officer, UNICEF
Dr. ANDRIAMAHALEO Ralaivahatra, Consultant (UNICEF/FM, JICA)
Dr. ANDRIANJARANASOLO Jean Félix, Assistant technique, SG, MSANP, Point focal VIH
Dr. HARISOA Julie Norovoahangy, Assistante technique, DGS, MSANP
Dr. MANANAHY Dauphin, Responsable IST/Sida, SSD Antsiranana I
Dr. RAVELONORY Germaine, Responsable IST/Sida, DRS DIANA
Dr. RAHASANA Helivoahangy, Médecin Référent, CHU Toamasina
Dr. RAHAROLAHY Nirisoa, Médecin en service au PNLS
Dr RANDRIAMILAHATRA Emma, Médecin en service au PNLS
Dr. RABARISOANIRINA Adeline, Service de la Prise en charge des IST/Sida, PNLS
Dr. RAZAFINDRADOARA Voahangy Mampionona Liliane, Service de Prévention, PNLS
Dr. RAHOLIARINTSOA Verohanitriniala , Chef de Service de Prévention, PNLS
Dr. RAKOTOMANANA Huberty, Service de Statistiques Sanitaires, MSANP
Mme VAVY Tofine, Technicien de laboratoire au SLNR
Dr. RANDRIAMIALY Marcellin, Assistant Technique, DGILMT, MSANP
Dr. RADOMARISON Lalao, Responsable PhaGDis, DGILMT, MSANP
Dr. RAMANANTSOA Riana, Assistante technique, PMPS-II, SE/CNLS
Dr. RANIVOARIMANANA Marie Josiane, Assistante technique, DSH, MSANP
Dr. RIBAIRA Yvette, Chef de Projet VIH R8, SE/CNLS
Dr. RIVOHANTANIRINA Nicole Evelyne, Assistante technique, SSPSR, DSM, MSANP
Dr. ANDRIANIAINA Harivelo, Responsable technique UGFM, SE/CNLS
Dr. ROBINSON Roland, Coordonateur, Projet de Renforcement du Programme de Prévention du
VIH/JICA, MSANP
Dr. RAFIRINGASON Rigobert, Chargé de Programme HIV/AIDS, OMS
M. NDREMANA Philémon, NPO VIH/jeunes, UNFPA
M. WANOGO DOTIAU Ali, CTP/SPSR, UNFPA
M. RASAMIMANANA Pierrot, Assistant en Passation de Marchés et Logistique, SE/CNLS
Dr. RASETRIARIVONY Lalasoa, Chef de Service SPSR/DSM, MSANP
Dr. RANDRIAMALALARISON François, Responsable IST/Sida, DRSP Analamanga
M. RAZAFIMPANANONA Narison, Assistant Projet de Renforcement du Programme de Prévention
du VIH / JICA
Mme FURUKAWA Kae, Coordinatrice, Projet de Renforcement du Programme de Prévention du
VIH / JICA
Dr. RAHERIVOLOLONA RASOAMANANDRAY Evelyne, Homologue National PNLS/JICA
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BIBLIOGRAPHIE
- Guide de gestion des stocks d’ARV, de réactifs et autres produits du VIH / Sida et des IST, Ministère
de la Santé et de la Prévention Médicale, Sénégal, 2005.
- Module 6 Suivi des activités, Curricula de Formation intégrée IST /VIH, PNLS, 2010.
- Guide de gestion des stocks d’ARV et autres produits des IST, du VIH et du Sida, Ministère de la
Santé et de la Prévention Médicale, Sénégal, 2010.
- Manuel de gestion des intrants de santé et des finances dans les pharmacies de gros de district,
DGI LMT, mai 2010.
- Manuel de gestion des intrants de santé et des finances dans les pharmacies à Gestion
Communautaire, DGILMT, mai 2010.
- Manuel d’instruction sur le système d’information de gestion des ARV par SMS, destiné au
Programme National de Lutte contre les IST / Sida -Instructions pour l’envoi de SMS, PNLS,
novembre 2010
- Manuel d’utilisation des logiciels GESIS Madagascar, Service des Statistiques Sanitaires, Ministère
de la Santé, 2010.
- Lettre d’instruction permanente sur la gestion des intrants liés aux IST et VIH, PNLS, 23 juillet
2010.
- Programme d’Action pour l’Intégration des Intrants de Santé (PAIS) : Plan Stratégique 2008-2012,
DGILMT, Ministère de la Santé, 2008.
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L’impression et la publication de ce document ont été appuyées par le
Projet de Renforcement du Programme de Prévention du VIH/sida
Agence Japonaise de Coopération Internationale JICA
MSANP