La Qualité Dans Les Laboratoires de Biologie Médicale
La Qualité Dans Les Laboratoires de Biologie Médicale
La Qualité Dans Les Laboratoires de Biologie Médicale
AVANT-PROPOS
Le présent guide remplace la deuxième édition des règles de pratique de l’Ordre professionnel
des technologistes médicaux du Québec (OPTMQ) intitulée La qualité dans les laboratoires de
biologie médicale, publiées en 2009. Ce document a été révisé selon le processus de révision
périodique des documents publiés par le comité des normes de la pratique et a été adopté par
le Conseil d’administration de l’OPTMQ le 28 octobre 2017. Seules des modifications
mineures ont été apportées dans l’attente de la révision complète de ce document. Ces
modifications sont présentées à la suite de l’avant-propos.
Afin de remplir son mandat qui est de protéger le public, l’OPTMQ encadre l’exercice de la
profession d’une part, par la surveillance générale de celui-ci et d’autre part, par la formation
de ses membres. L’OPTMQ s’assure que ses membres conservent leurs compétences et ont
accès à des outils appropriés pour les guider dans l’exercice de leurs fonctions.
Les technologistes médicaux doivent posséder les compétences requises pour exercer leur
profession. Ces compétences se traduisent par le savoir, le savoir-être, le savoir-faire et le
savoir-agir. Bien que son rôle, sa participation et sa responsabilité varient d’un établissement à
l’autre, le technologiste médical doit connaître les politiques et procédures en vigueur à son
travail et s’y conformer. L’exercice du jugement professionnel suppose également la capacité
d’appliquer les politiques et procédures établies avec toute la rigueur nécessaire ainsi que
l’adaptabilité exigée par les circonstances.
Le document intitulé Les normes de pratique du technologiste médical énonce les compétences
générales que doivent maîtriser les technologistes médicaux. Le présent guide précise les
compétences relatives aux activités réalisées au laboratoire de biologie médicale. Ce guide vise
à compléter les connaissances et à améliorer les pratiques des technologistes médicaux. Il
collige les renseignements existants afin de renforcer les critères de qualité et de sécurité
s’appliquant au domaine de la biologie médicale en vue d’accorder la primauté au bien-être et
à la protection du patient et à l’amélioration de la qualité des services dispensés. Ce guide ne
couvre pas seulement les tâches propres aux technologistes médicaux, mais bien l’ensemble
des fonctions exécutées dans les laboratoires de biologie médicale et celles-ci nécessitent la
collaboration de plusieurs types d’intervenants. Les activités des différents champs de pratique
varient et bien que nous ayons tenté de traiter de tous les secteurs, les exigences d’un secteur
peuvent aller au-delà des recommandations de ce document.
Cet ouvrage ne vise pas à créer de nouvelles obligations non prévues par la loi. Les
renseignements qu’il contient ne sont pas exhaustifs et ne remplacent pas la réglementation en
vigueur. Compte tenu de l’évolution technologique, elles feront l’objet de révisions, et toute
suggestion susceptible d’en améliorer le contenu sera accueillie avec intérêt. Tous les
documents de l’OPTMQ publiés ultérieurement prévaudront sur les exigences exprimées dans
le présent document.
Quand une référence citée dans le présent document n’est pas datée, c’est qu’elle renvoie à la
plus récente édition du document. Les hyperliens figurant dans le texte étaient opérationnels
quand ce guide a été publié. Il est à noter que le titre « technologiste médical » est considéré
invariable et qu’il désigne aussi bien les hommes que les femmes.
AVANT-PROPOS (suite)
Dans le présent document, le terme « laboratoire » désigne une entité qui comprend, entre
autres, le personnel du laboratoire, les gestionnaires et la direction du laboratoire. Dans le
présent document, le terme « gestion de la qualité » a été préféré à l’anglicisme « management
de la qualité ». Par contre, lorsque des références (tel que certaines normes ISO) sont citées
intégralement, le terme « management de la qualité » a été conservé.
Nous remercions sincèrement les personnes suivantes qui ont collaboré à la révision
scientifique de la version antérieure de ce document : Mme Louise Beauséjour, T.M., M. Daniel
Boutin, T.M., M. Patrick Cantin, T.M., Mme Sophie Carbonneau, T.M., Mme Julie Désautels,
T.M., Mme Marie-France Gionet, T.M., Mme Maureen Jalbert, Mme Reine McGrath, Mme
Rose-Marie Moreno, T.M., Mme Jasmine Perron, Mme France Pouliot, Mme Heidi Salib-
Martin et Mme Regina Zver, T.M.
Nous tenons à remercier les organismes suivants ainsi que leurs représentants pour leur
implication dans la révision scientifique de la version antérieure de ce document: Agrément
Canada (Mme Lacey Phillips), l’Association des médecins biochimistes du Québec (Dre Élaine
Letendre, présidente), l’Association des médecins hématologues et oncologues du Québec (Dr
Martin A. Champagne), l’Association des médecins microbiologistes-infectiologues du
Québec, et le Conseil québécois d’agrément (M. Michel Fontaine).
Nous tenons à remercier et à souligner l’expertise exceptionnelle qu’ont apportée les personnes
suivantes lors de la révision de la version antérieure de ce document: Mme Sergine Lapointe de
l’Institut national de santé publique du Québec, Mme Dominique Lapointe, microbiologiste, et
Mme Mireille Blouin, microbiologiste, du Bureau de normalisation du Québec ainsi que Dr
Gaston Lalumière, biochimiste clinique, de la Société québécoise de biologie clinique en
collaboration avec Dre Marie-Josée Champagne, biochimiste clinique, de l’Ordre des chimistes
du Québec (incluant la collaboration du comité de biochimie clinique de l'OCQ).
Nous tenons à remercier les membres du sous-comité en qualité qui ont travaillé à l’élaboration
de la version antérieure de ce document : Mme Lynda Godue, T.M., Mme Arleen Jacques et Mme
Suzanne Deschênes Dion, F.T.M.
MODIFICATIONS
Voici la liste de modifications qui ont été effectuées dans le présent document :
Modification du titre, de l’avant-propos et de toutes les mentions concernant les règles
de pratique. Conséquemment aux nouvelles orientations du comité des normes de la
pratique, les règles de pratique sont remplacées par des guides.
Modification des termes doit, devrait et peut au point 2.0.
Retrait de la mention « opératoires normalisées » après le terme procédure dans tout le
document.
Remplacement du terme « maintenance préventive » par « entretien préventif » dans
tout le document.
Remplacement du terme « double identification » par « présence de deux identifiants »
dans tout le document.
Remplacement du terme « numéro d’identification personnalisé » par « numéro
d’identification propre au patient » dans tout le document.
Remplacement de l’exigence de réviser les documents annuellement par l’exigence de
les réviser selon les exigences réglementaires en vigueur au point 3.6.2.
Mise à jour de la section sur les ordonnances au point 10.1.
Mise à jour concernant la période de validité de l’ordonnance au point 10.1.5.
Remplacement du texte concernant l’identification de l’échantillon par la directive de
consulter le document de l’OPTMQ intitulé Prélèvement de sang par ponction veineuse pour
fins d’analyse au point 10.7.
Remplacement de l’exigence de consigner le nom de la personne ayant effectué la
réception par une recommandation au point 10.9.1
Modification de la fréquence d’étalonnage des thermomètres au point 11.2.4.1.
Modifications des exigences pour la vérification et la consignation de la température
des réfrigérateurs, congélateurs et étuves pour l’entreposage du sang total et des
produits sanguins labiles ainsi que pour l’accès aux sources de courant de secours au
point 11.2.4.2.
Ajout de l’exigence d’aviser le prescripteur lors de la correction d’erreurs sur les
rapports au point 12.10.
Introduction du terme Examens de biologie médicale délocalisée (EBMD) au point 13.0.
Modification de l’annexe 10 en lien avec l’édition 2015 de la norme CAN/CSA-Z902
Sang et produits sanguins labiles.
Révision de la procédure pour le réglage de l’éclairage à l’annexe 11.
Mise à jour de la bibliographie, des hyperliens et de la plupart des références.
Enregistrements ................................................................................................................. 20
3.6GESTION DE LA DOCUMENTATION............................................................................................ 20
Identification de la documentation ................................................................................. 20
Révision de la documentation ......................................................................................... 21
Retrait de la documentation ............................................................................................. 21
Calendrier de conservation de la documentation ......................................................... 21
Communication et diffusion de la documentation....................................................... 22
PARTIE 2 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES DU SYSTÈME DE GESTION DE LA
QUALITÉ .......................................................................................................... 23
4.0 LOCAUX ET CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES ......................................... 23
5.0 PERSONNEL ................................................................................................................. 24
5.1 DEVOIRS ET RESPONSABILITÉS ................................................................................................... 24
Confidentialité .................................................................................................................... 24
Collaboration ...................................................................................................................... 24
5.2 FORMATION ET MAINTIEN DES COMPÉTENCES....................................................................... 25
Formation en réanimation cardio-respiratoire .............................................................. 25
Formation en pharmacologie........................................................................................... 25
Formation pour les prélèvements dans une ouverture artificielle.............................. 25
Formation en cours d’emploi .......................................................................................... 25
Formation continue ........................................................................................................... 26
Évaluation des compétences ............................................................................................ 26
6.0 MATÉRIEL DIDACTIQUE ET DE RÉFÉRENCE .................................................... 26
7.0 GESTION DU SYSTÈME INFORMATIQUE ............................................................. 26
7.1 RESPONSABILITÉ RELATIVE AU CODE D’ACCÈS ....................................................................... 27
7.2 MANUEL DES PROCÉDURES RELATIVES AU SYSTÈME INFORMATIQUE ............................... 27
8.0 PROCÉDURES EN CAS D’INTERRUPTION DE SERVICE .................................... 28
8.1 PANNE DE COURANT ..................................................................................................................... 28
8.2 PANNE INFORMATIQUE ................................................................................................................ 28
9.0 SÉCURITÉ AU LABORATOIRE .................................................................................. 28
9.1 CATÉGORIES DE DANGERS .......................................................................................................... 29
9.2 LÉGISLATION .................................................................................................................................. 29
9.3 GÉNÉRALITÉS ................................................................................................................................. 29
9.4 MANUEL DE SÉCURITÉ .................................................................................................................. 30
9.5 FORMATION EN SANTÉ ET SÉCURITÉ ......................................................................................... 32
9.6 PROGRAMME DE SUIVI MÉDICAL ................................................................................................ 32
9.7 AUDIT INTERNE EN SANTÉ ET SÉCURITÉ .................................................................................. 32
10.0 LE PRÉANALYTIQUE .................................................................................................. 33
10.1 ORDONNANCE................................................................................................................................ 33
Ordonnance d’analyse ....................................................................................................... 34
Ordonnance de produits sanguins .................................................................................. 34
Ordonnance verbale .......................................................................................................... 34
Ordonnance collective ...................................................................................................... 34
Période de validité ............................................................................................................. 34
10.2 PATIENT EXTERNE AVEC OU SANS RENDEZ-VOUS ................................................................. 35
10.3 IDENTIFICATION DU PATIENT..................................................................................................... 35
10.4 CONSENTEMENT DU PATIENT..................................................................................................... 35
Consentement aux analyses.............................................................................................. 35
Consentement libre et éclairé à la transfusion .............................................................. 35
1.0 Introduction
Depuis la toute première publication de ce document, le ministère de la Santé et des
Services sociaux (MSSS) du Québec s’est engagé à accroître la qualité des services que
fournissent les établissements de santé et de services sociaux au Québec. En décembre
2002, la Loi sur les services de santé et les services sociaux concernant la prestation
sécuritaire de services de santé et de services sociaux a été modifiée.
Depuis 2005, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec oblige tous les
laboratoires de biologie médicale à solliciter l’agrément de leurs services auprès d’un
organisme d’accréditation reconnu. L’organisme d’accréditation se base sur diverses
normes reconnues, dont la norme ISO 15189 : Laboratoire d’analyses de biologie médicale –
Exigences particulières concernant la qualité et la compétence.
2.0 Définitions
Catégories de processus
Les processus peuvent être divisés en quatre grandes catégories :
les processus de gestion qui comprennent notamment la vision et la
mission de l’organisation, les activités de la direction, la gestion
financière, la gestion des ressources, les services de communication et
d’information, etc.;
les processus de soutien à la réalisation qui comprennent notamment
les activités de contrôle (enregistrements qualité et techniques), la
maîtrise des documents, l’entretien, l’informatique, les achats, la
prévention des infections, etc.;
les processus d’amélioration continue qui comprennent notamment
les actions correctives et préventives, les non-conformités, les audits
internes et externes, les indicateurs qualité, les analyses de données,
l’évaluation du service à la clientèle, etc.
les processus de réalisation qui comprennent toutes les activités liées
à la réalisation des services du laboratoire, soit les activités liées aux
étapes préanalytique, analytique et postanalytique. Au laboratoire, le
processus débute par l’ordonnance médicale et se termine par la
transmission du rapport d’analyse12.
Le processus met aussi à contribution toutes les personnes qui y
interviennent à une étape ou l’autre. Il est donc important de solliciter les
suggestions et la participation de toutes les personnes qui participent à
une étape ou l’autre du processus afin de bien définir chacune des
activités à accomplir pour produire les résultats visés.
Non-conformités
Le laboratoire doit définir ce qui est considéré comme une non-confor-
mité. Une non-conformité est un écart par rapport à un point particulier
du référentiel utilisé dans le système de gestion de la qualité. Certaines
non-conformités affectent directement la fiabilité du résultat analytique
et d’autres indirectement.
Une formation devrait être dispensée au personnel du laboratoire afin de
les aider à reconnaître ce qui est une non-conformité ainsi que pour les
guider dans la gestion de celle-ci14.
Incidents et accidents
Le laboratoire doit définir ce qui est considéré comme un incident et un
accident. Le laboratoire doit s’assurer que la déclaration des incidents et
des accidents s’inscrit dans le processus de la gestion des risques de
l’établissement qui a été établi par le comité de gestion des risques (voir
le point 3.3.8).
La Loi sur les services de santé et les services sociaux 5 définit incident comme
« une action ou une situation qui n’entraîne pas de conséquence sur l’état
de santé ou le bien-être d’un usager, du personnel, d’un professionnel
concerné ou d’un tiers mais dont le résultat est inhabituel et qui, en
d’autres occasions, pourrait entraîner des conséquences ». Cette même
Loi définit accident comme « action ou situation où le risque se réalise et
est, ou pourrait être, à l’origine de conséquences sur l’état de santé ou le
bien-être de l’usager, du personnel, d’un professionnel concerné ou d’un
tiers ».
Le technologiste médical doit, sans délai, prendre les moyens nécessaires
pour corriger la situation.
3.3.2.1 Enregistrement d’un incident ou accident
L’enregistrement d’un incident ou d’un accident sert à décrire et
à répertorier objectivement les problèmes qui sont survenus et
qui ont une incidence sur le service donné au patient ou sur la
sécurité du personnel et du public. Il sert aussi à consigner la
cause et à noter la correction immédiate et/ou l’action corrective
apportée.
Un système de surveillance incluant la constitution d’un registre
local des incidents et des accidents doit être mis en place5.
L’analyse de l’information recueillie dans l’enregistrement permet
d’évaluer la nature des problèmes et d’améliorer à long terme la
qualité du service offert.
3.3.2.2 Analyse rétrospective lors d’un incident ou accident
Une analyse rétrospective devra être effectuée pour détecter la ou
les causes de l’incident ou de l’accident en suscitant la
collaboration de tous les intervenants. L’analyse peut comprendre
notamment une vérification des logiciels, de l’instrumentation,
des données, de la formation du personnel, des procédures
établies et des entrevues avec le personnel14.
Indicateurs qualité
Les indicateurs qualité permettent de vérifier et d’évaluer de manière
systématique le processus de production des analyses et la contribution
du laboratoire aux soins prodigués au patient1. Les indicateurs qualité
devraient être en lien avec les objectifs du système de gestion de la qualité
et la politique qualité émise par le laboratoire pour l’amélioration
continue. Ils permettent d’identifier les domaines où une attention
spéciale peut être requise pour maintenir un système à des niveaux de
service définis17.
3.3.4.1 Le rôle des indicateurs 18 :
faire le suivi des activités d’amélioration de la qualité;
évaluer les activités quotidiennes;
établir des orientations stratégiques;
comparer le rendement par rapport à une norme établie
(analyses comparatives, critères d’agrément);
refléter la mise en œuvre de mesures garantes de résultats
favorables.
3.3.4.2 Caractéristiques des indicateurs 19 :
s’accordent avec les objectifs du système de gestion de la
qualité;
simples et pertinents (indiquent où il faut agir);
orientés vers les problèmes ou procédés à volume élevé ou
critiques;
relativement faciles à contrôler;
peuvent être audités;
sensibles (doivent refléter les variabilités du processus à
examiner);
spécifiques (ne doivent refléter que ce qui doit être mesuré);
reproductibles;
mesurables.
Exemples d’indicateurs17
Phase Délais dans le transport des échantillons
préanalytique Nombre d’échantillons non identifiés ou mal
identifiés
Taux d’acceptabilité des échantillons
Nombre d’erreurs d’entrée de données
informatiques
Temps d’attente au centre de prélèvement
Satisfaction de la clientèle
Le laboratoire est encouragé à obtenir des retours d’information sur la
qualité de son service à la clientèle, tant positifs que négatifs, à travers des
sondages effectués auprès de sa clientèle1.
Le laboratoire doit avoir une politique et une procédure pour le
traitement des plaintes provenant de sa clientèle1. Ces plaintes doivent
être traitées dans les plus brefs délais et consignées dans un registre. Elles
peuvent mener à des actions correctives et/ou préventives1. Le registre
des plaintes et le résultat des sondages doivent faire partie de la revue de
direction.
Audits
3.3.6.1 Audits internes
Afin de vérifier la conformité des opérations aux exigences du
système de gestion de la qualité, des audits internes de tous les
éléments doivent être effectués à des intervalles définis par le
système lui-même1.
Le responsable de la qualité ou le personnel qualifié désigné doit
planifier, organiser et réaliser les audits de façon formelle. Le
personnel ne doit pas auditer ses propres activités. Le laboratoire
doit définir et documenter ses procédures d’audit et indiquer les
types d’audits réalisés, les fréquences, les méthodologies ainsi que
la documentation requise. Des actions préventives ou correctives
appropriées doivent être mises en place lorsque des non-
conformités ou des possibilités d’amélioration sont notées. Ces
actions doivent être documentées et réalisées dans un délai
convenu1.
Revue de direction
Une revue du système de gestion de la qualité du laboratoire et de toutes
ses prestations doit être réalisée par la direction du laboratoire, y compris
la réalisation des analyses et les activités de conseil, afin de s’assurer
qu’elles sont toujours appropriées et efficaces en termes de soins
prodigués au patient et d’apporter tous les changements et toutes les
améliorations nécessaires. Les résultats de la revue de direction doivent
être intégrés dans un plan comportant les objectifs et les plans d’action.
La fréquence type pour procéder à une revue de direction est d’une fois
par an, ou plus courte, lorsque le système de gestion de la qualité est en
développement1.
Manuel qualité
Politiques
Procédures
Enregistrements
Manuel qualité
Le manuel qualité est un recueil qui comprend tous les éléments définis
dans le système de gestion de la qualité.
Il comprend, entre autres :
la politique qualité et les objectifs du système de gestion de la qualité;
la planification des services concernant les besoins et la satisfaction
des clients;
les ressources du service de biologie médicale;
l’information sur la structure organisationnelle du laboratoire;
le rôle et les responsabilités de la direction technique et du
responsable qualité;
le processus global (préanalytique, analytique et postanalytique);
la structure de la documentation;
le système de gestion de la qualité.
Le manuel qualité doit décrire ou faire référence aux processus et aux
procédures ainsi qu’aux ressources nécessaires à la mise en œuvre
générale du système de gestion de la qualité dans le laboratoire incluant
les activités délocalisées1,12. Il doit être tenu à jour sous l’autorité et la
responsabilité du responsable qualité désigné par la direction du
laboratoire1.
Note : L’annexe 7 présente un exemple d’une table des matières d’un
manuel qualité.
Politiques
Les politiques sont des énoncés ou des écrits qui indiquent clairement la
position et les valeurs de l’organisme en ce qui concerne un sujet donné9.
Les politiques doivent être documentées et communiquées à tout le
personnel concerné1.
Procédures
Le laboratoire doit avoir des procédures qui décrivent toutes les activités
de son processus de production lié aux étapes préanalytique, analytique
et postanalytique21.
Selon l’organisation de la documentation adoptée par le laboratoire, les
procédures peuvent comprendre des instructions techniques qui
décrivent les étapes d’exécution d’une activité précise. Les procédures
peuvent également faire référence à des documents contenant ces
informations.
Toutes les activités doivent être consignées (support papier ou
informatique) et disponibles à chaque poste de travail concerné1.
Enregistrements
Tous les enregistrements doivent être lisibles et conservés de manière à
être facilement retrouvés1. Les enregistrements doivent être conservés
selon le calendrier de conservation de l’établissement (voir le point
3.6.4).
Identification de la documentation
La normalisation du mode de rédaction et de présentation de la
documentation du laboratoire fait partie intégrante du système de gestion
de la qualité.
La forme de présentation de la documentation du laboratoire doit
comprendre, sans y être limitée, les renseignements suivants1,3,21,22:
le titre et l’objectif;
le nom de l’établissement (exemple : logo de l’hôpital);
la codification (doit être identifiée de manière univoque). Tous les
documents doivent être codés selon un système rendant impossible
toute confusion entre deux documents différents;
la date de mise en vigueur;
un numéro de version et la date de révision;
le numéro de page et le nombre total de pages;
une description claire des étapes et des directives à suivre;
les responsabilités précises relatives aux mesures qui nécessitent une
vérification, un examen et une approbation;
l’identification des sources (ouvrages cités ou consultés);
la signature de la ou des personnes qui ont accordé l’autorisation et la
date de signature.
Révision de la documentation
Chaque document doit être révisé selon les exigences réglementaires en
vigueur, daté et signé par la ou les personne(s) autorisée(s)1,2,3,21,23. Le
laboratoire doit déterminer la liste des modifications qui nécessiteront la
création d’une nouvelle version d’un document21.
Retrait de la documentation
Lorsqu’un document est retiré, la date de retrait doit être consignée. Tous
les exemplaires doivent être retirés immédiatement de tous les sites
d’utilisation. Les documents désuets doivent être identifiés de façon non
équivoque pour s’assurer qu’ils ne sont pas utilisés par inadvertance1.
L’original des documents désuets doit être conservé pour la durée prévue
selon le calendrier de conservation de l’établissement et les prescriptions
juridiques et réglementaires. Voir les annexes 9 et 10.
Les lieux doivent être propres et les surfaces de travail doivent être nettoyées tous les
jours avec un désinfectant ou avec un germicide reconnu selon une procédure établie.
Lors d’un déversement accidentel ou toutes les fois qu’une contamination de surface est
visible ou soupçonnée, la surface de travail doit être désinfectée selon une procédure
établie13,25,30.
5.0 Personnel
Le personnel est un élément essentiel du système de gestion de la qualité31. Les ressources
en personnel doivent être adéquates et en nombre suffisant1. La direction du laboratoire
doit conserver des enregistrements concernant les compétences utiles, les diplômes, les
qualifications professionnelles, la formation et l’expérience de chacun des membres du
personnel1. Un registre doit être conservé, permettant de retrouver la signature,
l’identification et les initiales de chaque employé3.
La direction du laboratoire doit autoriser le personnel à effectuer des tâches particulières,
comme elles sont stipulées dans le plan d’organisation de l’établissement32.
Les renseignements suivants doivent être à la portée de tout le personnel du laboratoire1 :
Confidentialité
Le technologiste médical doit respecter le secret professionnel et il doit
protéger la confidentialité des renseignements concernant le
patient1,5,11,33,34,35.
Collaboration
Le technologiste médical saura insuffler un sentiment d'appartenance à
l'équipe et possédera les capacités de communication nécessaires à la
réalisation d'un travail de qualité11,36.
Formation en pharmacologie
Le technologiste médical qui doit administrer, y compris par voie
intraveineuse à partir d’un site périphérique, des médicaments ou d’autres
substances en vue d’analyses et d’examens faisant l’objet d’une
ordonnance, doit être titulaire d’une attestation émise par l’OPTMQ à la
suite d’une formation en pharmacologie35.
Formation continue
Le technologiste médical doit maintenir ses connaissances à jour dans
son champ de pratique et doit participer régulièrement à des activités de
formation continue10,31. Le technologiste médical doit se conformer au
programme de formation continue en vigueur établi par l’OPTMQ.
Échantillons biologiques
Lors de la manipulation d’échantillons biologiques, les pratiques énoncées
dans les documents intitulés Pratiques de base et précautions additionnelles visant
à prévenir la transmission des infections dans les milieux de soins48 et Pratiques en
matière d’hygiène des mains dans les milieux de soins47 de l’Agence de santé
publique du Canada devraient être respectées.
Ces documents peuvent être consultés aux adresses suivantes :
http://www.phac-aspc.gc.ca/nois-sinp/guide/summary-sommaire/tihs-tims-
fra.php
http://www.phac-aspc.gc.ca/nois-sinp/guide/summary-sommaire/hh-hm-
fra.php
Produits chimiques
Le SIMDUT est un système d'information pancanadien conçu afin de
réduire la fréquence des maladies et des accidents professionnels dus à
l'utilisation des matières dangereuses. Les trois éléments clés du SIMDUT
sont la formation sur l'utilisation sécuritaire des matières dangereuses
contrôlées, l'étiquetage et la fiche signalétique.
Le technologiste doit être en mesure de comprendre les renseignements
que le système SIMDUT (ou tout autre système de classification ou
d’étiquetage selon la réglementation en vigueur) lui fournit.
Un manuel de référence sur les exigences du SIMDUT en vertu de la Loi
sur les produits dangereux49 et du Règlement sur les produits contrôlés50 est présenté
à l’adresse suivante :
http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/occup-travail/ref_man/index-
fra.php
10.0 Le préanalytique
10.1 Ordonnance
L’article 39.3 du Code des professions du Québec définit l’ordonnance comme
étant : « Une prescription donnée à un professionnel par un médecin, par un
dentiste ou par un autre professionnel habilité par la loi, ayant notamment pour
objet les médicaments, les traitements, les examens ou les soins à dispenser à une
personne ou à un groupe de personnes, les circonstances dans lesquelles ils
peuvent l’être de même que les contre-indications possibles. L’ordonnance peut
être individuelle ou collective. » Le Code des professions du Québec et les autres
lois professionnelles précisent quels professionnels sont autorisés à prescrire des
examens. Les ordres professionnels dont les membres peuvent prescrire des
analyses et examens ont adopté des règlements qui précisent les éléments devant
être inclus sur l’ordonnance individuelle 34,54,55,56,57.
L’ordonnance enclenche le début du processus préanalytique. Une ordonnance
peut également être demandée après la phase préanalytique, lors d’ajout
d’analyses ou dans le cas d’une demande de produits sanguins pour un
échantillon déjà prélevé.
Le technologiste médical doit s’assurer de bien comprendre l’ordonnance avant
de procéder au prélèvement. En cas de doute, une vérification devra être
effectuée auprès du prescripteur ou d’une personne autorisée.
Entre autres, le Règlement sur les normes relatives aux ordonnances faites par un médecin54
(c. M-9, r. 25.1) précise les éléments qui doivent être inclus sur l’ordonnance
individuelle :
son nom, imprimé ou en lettres;
son numéro de permis d’exercice;
le nom de l’établissement ou du milieu clinique, le numéro de téléphone et
l’adresse de correspondance où il souhaite être joint relativement à cette
ordonnance;
le nom du patient;
la date de naissance ou le numéro de la Régie de l’assurance maladie du
Québec du patient;
la date de rédaction de l’ordonnance;
la période de validité de l’ordonnance, lorsqu’elle est justifiée par une
condition du patient;
le cas échéant, toute contre-indication ou tout autre renseignement requis
par la condition clinique du patient;
sa signature;
s’il s’agit d’un examen ou une analyse de laboratoire, doit contenir la nature
de l’examen ainsi que les renseignements cliniques nécessaires à la réalisation
ou à l’interprétation de l’examen ou de l’analyse.
Ordonnance d’analyse
L’ordonnance peut également être sous forme de formulaire de demande
d’analyse dont le contenu est établi par le laboratoire.
Ordonnance verbale
L’ordonnance peut également être communiquée verbalement. Le
laboratoire doit définir une politique1 et une procédure concernant les
ordonnances d’analyses formulées verbalement et doit définir qui peut
recevoir une ordonnance verbale et de quelle façon l’information doit
être consignée au laboratoire. Le prescripteur doit fournir les mêmes
éléments qu’une ordonnance écrite.
Ordonnance collective
Une ordonnance collective peut être rédigée par un ou plusieurs
médecins afin de prescrire, entre autres, des examens de laboratoire.
L’ordonnance collective permet à un professionnel habilité d’exercer
certaines activités sans avoir à obtenir une ordonnance individuelle du
médecin. Cela implique que la personne faisant l’objet de l’ordonnance
n’a pas à être vue préalablement par le médecin. Ce type d’ordonnance
peut être particulièrement utile dans les cas d’urgence ou pour les
situations fréquentes, voire de routine58. Le personnel du laboratoire et
celui du centre de prélèvement doivent être informés de l’existence d’une
telle ordonnance. Comme règle générale, le résultat de l’examen devra
être envoyé au médecin identifié comme le médecin répondant, en vertu
de la procédure décrite à l’ordonnance collective.
Période de validité
La période de validité de l’ordonnance individuelle n’est pas limitée dans
le temps, à moins d’indication contraire du prescripteur60.
Consignation au dossier
Le technologiste médical doit consigner sur le formulaire approprié au
dossier médical65 :
le nom du médicament administré;
le numéro de lot du médicament administré;
la dose administrée;
la date et l’heure de l’administration;
la voie d’administration;
la durée d’administration;
les effets indésirables, le cas échéant;
la signature du technologiste médical.
Procédures de prélèvement
Les procédures relatives au prélèvement et à la collecte de l’échantillon
doivent respecter les normes reconnues. Ces procédures doivent être
disponibles au centre de prélèvement1,28.
Prélèvement veineux : les procédures de prélèvement et de collecte
d’un échantillon de sang veineux doivent être documentées et doivent
être effectuées conformément au document de l’OPTMQ intitulé
Prélèvement de sang par ponction veineuse pour fins d’analyse63.
Échantillon anonymisé
Dans certains cas précis, lors d’études cliniques ou d’analyse à caractère
confidentiel nécessitant l’anonymat du patient, un échantillon peut être
soumis avec une identification anonymisée. Dans ce cas, le prescripteur
doit lui attribuer un code et il doit conserver dans ses dossiers l’identité
du patient correspondant à ce code. Les informations permettant de
valider biologiquement le résultat doivent être disponibles (sexe et date
de naissance).
Les données requises dans le cas des maladies à déclaration obligatoire
(MADO) doivent être disponibles sur demande.
Les identifiants requis sur l’échantillon sont le code attribué par le
prescripteur et la date de naissance (ou un autre identifiant).
Échantillon unique
Si pour des raisons exceptionnelles liées au bien-être du patient, un
échantillon unique est non conforme (LCR, pièces chirurgicales, etc.),
cet échantillon peut tout de même être analysé. Le rapport d’analyse doit
faire état de la non-conformité de l’échantillon et du fait que le résultat
n’est pas validé. Le cas échéant, il devra comprendre un addenda contenant
tous les renseignements susceptibles d’influer sur l’interprétation clinique
du résultat qui sera faite par le médecin1.
L’émission du rapport ne doit s’effectuer qu’après avoir obtenu du
prescripteur ou de la personne responsable du prélèvement la
confirmation qu’il/elle assume la responsabilité de l’identification et
qu’il/elle fournit les informations nécessaires. Il convient que la signature
de la personne attestant l’identification soit enregistrée avec la demande
ou qu’elle puisse y être rattachée. Si, pour une raison quelconque, cette
exigence n’est pas respectée, il convient que le nom de la personne
responsable soit inscrit dans le rapport d’analyse1.
Bien que les critères d’acceptation des échantillons doivent être établis en
ce sens, le technologiste médical doit utiliser son jugement clinique dans
l’application de ces critères et mettre tout en œuvre pour éviter de refuser
l’échantillon unique, l’objectif étant la sécurité du patient.
La qualité de l’échantillon
Les exigences de la méthode de prélèvement, les conditions de
stabilisation et les délais de transport de l’échantillon pour l’analyse
demandée doivent être respectés.
L’intégrité de l’échantillon (hémolyse, lipémie, volume de remplissage,
etc.) doit être conforme aux exigences de la méthode d’analyse. Si la
qualité de l’échantillon n’est pas acceptable, l’échantillon doit être rejeté1.
11.0 L’analytique
11.1 Procédures liées aux activités analytiques
Les procédures liées aux activités analytiques doivent définir clairement les étapes
relatives à toutes les techniques d’analyse en usage au laboratoire.
La procédure doit être accessible à tout le personnel. Elle devrait comprendre ce
qui suit ou faire référence à une autre procédure qui comprend ce qui suit, le cas
échéant :
le principe, le but et l’utilité clinique de l’analyse;
les politiques et les processus qui régissent la procédure;
la portée du document;
les exigences particulières à l’échantillon (exemples : préparation du patient,
diète spéciale, conditions de conservation, transport, conditions de rejet,
procédures d’envoi pour les analyses effectuées dans un autre centre);
le mode de préparation des échantillons en vue de l’analyse. Chaque étape
du mode de préparation doit être décrite. Les recommandations du fabricant
doivent être prises en considération en tout temps;
les instructions techniques de l’analyse;
la nature, le mode de préparation et le délai de conservation des réactifs
utilisés;
l’appareil ou le matériel à utiliser;
les précautions particulières de sécurité liées à l’exécution de la procédure;
l’étalonnage;
l’entretien préventif;
le contrôle de la qualité;
les calculs;
l’interprétation des résultats;
les intervalles de référence et les valeurs cliniques;
les valeurs critiques ainsi que la référence à la procédure à suivre dans ces
cas;
les spécifications des performances (par exemple la linéarité, la précision,
l’exactitude exprimée en tant qu’incertitude de mesure, la limite de détection,
l’étendue de la mesure, la justesse de la mesure, la sensibilité analytique et la
spécificité analytique);
les interférences et les réactions croisées. Les interférences possibles doivent
être déterminées et décrites. Il est important d’en évaluer toutes les
catégories, par exemple les interférences liées au prélèvement, aux
médicaments et à l’état clinique du patient;
les références bibliographiques;
la date de l’entrée en vigueur et la date de révision;
l’identité de l’auteur, du réviseur et de la personne qui approuve la procédure;
la référence au document détaillant la procédure à suivre pour le mode de
saisie et de transmission des résultats ainsi que la conduite à suivre lors de
pannes électriques et informatiques.
Notices d’accompagnement
Les exigences décrites dans les notices d’accompagnement des trousses
commerciales, des réactifs, des tubes à prélèvement et de tout autre
élément doivent être vérifiées à tous les changements de lot1. La notice
d’accompagnement doit être lue, datée, paraphée et conservée. Les
modifications pertinentes doivent également être intégrées à la
procédure.
Instruments
11.2.1.1 Exigences générales
L’instrumentation est une composante importante du processus
analytique. Malgré la performance accrue des instruments, le
technologiste médical doit connaître son fonctionnement et
demeurer vigilant quant à son utilisation11.
La gestion des instruments comprend les processus de sélection,
l’inventaire, l’installation, l’étalonnage, l’entretien, la
certification annuelle et le retrait de l’instrument.
Le laboratoire doit mettre en place des mesures afin de vérifier
si les instruments utilisés sont conformes à leurs spécifications,
maintenus en bon état, utilisés de façon sécuritaire, respectueux
de l’environnement et qu’ils sont en quantité suffisante. La
vérification de cette conformité sera effectuée avant l’achat, lors
de l’installation de l’instrument ainsi qu’au cours de l’utilisation
régulière1,22.
Toutes les pièces d’instrument qui font partie directement ou
indirectement des processus analytiques doivent être associées
à un numéro d’identification, à une procédure d’utilisation et à
un calendrier d’entretien préventif et de vérification (voir les
points 11.1 et 11.5)22,77.
La durée de conservation des enregistrements doit être
déterminée par le laboratoire et respecter les prescriptions
juridiques et administratives (voir le point 3.5.4 et l’annexe 10).
11.2.1.2 Inventaire
Un inventaire complet des instruments doit être établi et mis à
jour lors de l’achat ou du remisage de l’instrument. L’inventaire
doit contenir les informations suivantes1,77 :
le numéro d’inventaire unique pour chaque composante de
l’instrument;
la localisation;
le nom du fabricant, numéro de modèle et numéro de série;
la date de réception ainsi que son état à la réception (par
exemple, neuf, usagé ou remis en état);
la date de mise en fonction;
la liste des manuels du fabricant et leurs localisations;
la liste des logiciels et des versions.
Réactifs
Les réactifs comprennent tous les produits utilisés au cours d’une analyse,
par exemple, les colorants, les produits chimiques, les trousses
commerciales, les solutions de contrôle, etc.
Un processus de gestion des réactifs doit être établi et devrait inclure22,80 :
un inventaire des réactifs utilisés;
les directives d’entreposage du fabricant;
la préparation, la vérification et les conditions de conservation des
réactifs;
l’enregistrement des dates de péremption et du numéro de lot des
solutions commerciales;
l’étiquetage approprié des réactifs qui comprend :
la date de réception (s’il y a lieu);
la date d’ouverture (s’il y a lieu);
la date de préparation (s’il y a lieu);
la date de péremption;
la concentration;
les conditions de conservation;
les initiales du technologiste médical ayant effectué la préparation;
les étiquettes SIMDUT applicables.
la description des produits qui doivent répondre aux exigences du
système SIMDUT. Une fiche signalétique ou une fiche technique sur
la santé et la sécurité doit accompagner chaque produit. La fiche doit
comprendre le nom de la personne qui l’a préparée ainsi que la date27;
les modalités de préparation des réactifs en laboratoire, lesquelles
doivent être décrites dans le manuel des techniques et des procédures
de l’analyse.
Résistivité (MΩ.cm) (2) > 10 > 1,0 > 0,1 > 10 (2)
Conductivité (μS/cm) (2) < 0,1 < 1,0 < 10,0 < 0,1 (2)
pH N/A N/A 5.0-8.0 N/A
Silicates (mg/L) < 0,05 < 0,1 < 1,0 N/A
Carbone organique total
< 100 < 500 N/A < 500
(μg/L)
Particules (filtre en bout
de ligne bloquant les Oui Oui N/A Oui
particules ≥ 0,22 μm) (3)
(1)
technique de membrane filtrante sur filtre de 0,45 μm
(2)
obtenu en circuit fermé
(3)
paramètre non analysé
11.2.4.3 Autoclaves
L’efficacité de la décontamination par autoclave dépend de
plusieurs facteurs qui influencent la température à laquelle le
matériel est soumis et la durée de contact13,25,89.
L’enregistrement du cycle ainsi que l’utilisation d’un papier
indicateur de stérilisation doivent faire partie de chaque
utilisation. L’efficacité doit être vérifiée toutes les semaines avec
un indicateur biologique (ou à chaque utilisation s’il est utilisé
moins qu’une fois par semaine)13,22,25,89,90.
11.2.4.4 Balances
Les balances sont des instruments sensibles et devraient être
installées dans un endroit où les facteurs d’influence spécifiés
par le fabricant sont contrôlés.
La balance de précision devrait être installée dans un endroit
exempt de vibrations et de courants d’air22. La balance doit être
propre et parfaitement à niveau22,90. S’il s’avère nécessaire de
déplacer la balance, celle-ci devrait être remise à niveau.
L’étalonnage de la balance doit être contrôlé à l’aide de poids
étalons22,90. Ces poids étalons doivent être accessibles, bien
entretenus (dépourvus de corrosion) et étalonnés
régulièrement22. Les résultats de l’étalonnage doivent être
consignés, datés et paraphés22.
11.2.4.8 Microscope
Un microscope ajusté et entretenu de façon optimale est un
élément essentiel à l’exactitude et à la précision de tout examen
microscopique.
Le technologiste médical doit posséder des connaissances de
base au sujet des composantes et des principes du microscope11.
La procédure d’utilisation du microscope devrait :
décrire l’ajustement et l’entretien quotidien90;
établir un calendrier d’entretien préventif;
prévoir une vérification annuelle effectuée par un spécialiste;
prévoir l’obligation de consigner, de dater et de parapher les
opérations d’entretien préventif.
La procédure d’ajustement de l’éclairage, selon la méthode de
Köhler, doit être décrite et être effectuée par le technologiste
médical avant l’utilisation du microscope92,93 (voir l’annexe 11).
L’ajustement de l’éclairage de Köhler permet d’obtenir un
éclairage total et uniforme du champ microscopique et une
image claire et précise de l’objet observé94.
11.2.4.9 Pipettes automatiques et diluteurs
Le technologiste médical doit vérifier l’exactitude et la précision
de toute nouvelle pipette automatique ou de tout nouveau
diluteur, avant la première utilisation, après chaque activité
d’entretien préventif ou correctif selon les intervalles d’usage et
au minimum une fois par année103. Le laboratoire doit établir
une procédure de vérification de l’étalonnage incluant un
calendrier des procédures d’entretien selon les
recommandations du fabricant ou toute autre norme reconnue.
Le technologiste médical doit consigner, dater et parapher
toutes ses interventions.
Il est conseillé d’opter pour des méthodes analytiques qui ont fait l’objet de
publications reconnues par les experts du milieu ou qui sont recommandées dans
des directives régionales, nationales et internationales.
Toute autre méthode analytique devra être parfaitement étayée par des
documents et validée comme étant conforme pour l’usage prévu1. Les résultats
de l’évaluation doivent être compilés et jugés satisfaisants pour l’analyse médicale
visée. De plus, ils doivent répondre aux exigences cliniques et être approuvés par
le spécialiste de laboratoire1,95. Lorsque possible, la validation de la méthode
comprendra une comparaison des résultats par rapport à une méthode de
référence reconnue96.
La procédure de validation utilisée ainsi que les résultats doivent être enregistrés
et conservés pour la durée prévue dans le calendrier de conservation de
l’établissement et par la réglementation en vigueur1.
Note : Les intervalles de référence doivent être établis à nouveau lors de tout
changement apporté à la méthode ou lors d’un changement de méthode. Voir le
point 11.4.
La population des individus, dont les valeurs servent à établir les intervalles de
référence, doit être représentative de la population à analyser97. Dans certains cas,
des valeurs de référence, propres à une population pédiatrique par exemple,
doivent être obtenues.
Les intervalles de référence doivent être revus périodiquement. Une revue doit
également être effectuée lors de tout changement dans une procédure
préanalytique ou analytique1.
Les éléments les plus importants pour déterminer un intervalle de référence fiable
sont97 :
une sélection appropriée des individus de référence;
l’analyse d’un nombre adéquat d’individus de référence;
l’élimination de sources d’erreurs préanalytiques et analytiques.
Le consentement écrit doit être obtenu de la part des individus de référence34.
L’établissement des intervalles de référence demande des connaissances
supplémentaires, non traitées dans ce guide. Veuillez consulter des ouvrages de
référence et des spécialistes de laboratoire.
Le document suivant du Clinical and Laboratory Standards Institute : Defining,
Establishing, and Verifying Reference Intervals in the Clinical Laboratory; Approved
Guideline (EP28)97 fournit de plus amples renseignements sur les intervalles de
référence.
11.5 Entretien préventif
Le laboratoire doit élaborer et mettre en œuvre un programme de surveillance
régulière qui permet d’assurer le fonctionnement adéquat des instruments, du
matériel, des réactifs et des systèmes analytiques du laboratoire1.
Le programme d’entretien préventif doit être documenté, consigné et doit, de
façon minimale, respecter les recommandations du fabricant ou toute autre
norme reconnue1. Le technologiste médical consigne toutes les interventions
d’entretien préventif et il les date et les paraphe.
Les enregistrements relatifs au programme d’entretien devraient être conservés
pour la vie utile de l’équipement, plus trois ans79.
11.6 Étalonnage
L’étalonnage se définit comme une série d’opérations permettant d’établir la
relation mathématique entre les valeurs indiquées par un appareil de mesure ou
un système de mesures et la concentration en analyte des étalons. Cette relation
mathématique est ensuite utilisée pour déterminer la concentration en analyte
dans des échantillons à analyser78. Il ne faut pas confondre l’étalonnage et le
contrôle de qualité.
Solutions d’étalonnage
Les solutions d’étalonnage doivent être utilisées et conservées en suivant
rigoureusement les recommandations du fabricant.
Procédure d’étalonnage
La procédure d’étalonnage propre à chaque système analytique utilisé au
laboratoire doit être décrite dans le manuel des procédures d’utilisation
ou dans la procédure analytique de ce système. Les résultats des étalon-
nages doivent être consignés, datés et paraphés.
La procédure et les instructions techniques écrites devraient détailler ce
qui suit, ou faire référence à une autre procédure ou à d’autres
instructions techniques qui détaillent ce qui suit :
la fréquence et les situations où l’étalonnage est requis;
l’entretien ou la mise au point du système analytique avant
d’effectuer l’étalonnage, s’il y a lieu;
la vérification de la validité de l’étalonnage du système analytique à
la fin de la procédure;
les mesures à prendre en cas de non-conformité de l’étalonnage.
11.7 Programme de contrôle de la qualité
Le programme de contrôle de la qualité englobe les mesures mises en œuvre pour
assurer l’exactitude et la précision du résultat de chacune des analyses effectuées.
Le but ultime vise à offrir des analyses d’un niveau de qualité élevé et par
conséquent, de soutenir le médecin dans ses interventions auprès du patient.
Le spécialiste de laboratoire doit s’assurer que chaque méthode d’analyse est
assortie d’un système de contrôle de la qualité reconnu et adéquat1. La vigilance,
l’expertise et le jugement du technologiste médical sont essentiels à l’application
de toute approche de contrôle de qualité des systèmes analytiques.
Le laboratoire devrait désigner un responsable du contrôle de la qualité qui
traitera les données, documentera les sources d’erreurs, assurera l’enregistrement
et le suivi des données et proposera des mesures correctives22,80.
La section qui suit met surtout l’emphase sur le contrôle de la qualité pour les
analyses sanguines.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur le contrôle de qualité propre aux
autres secteurs d’activité de la biologie médicale, veuillez consulter les documents
suivants :
Association canadienne de normalisation, CAN/CSA-Z902 : Sang et produits
sanguins labiles3;
OPTMQ, Anatomopathologie68;
OPTMQ, Hématologie99;
OPTMQ, Hémostase100;
OPTMQ, Microbiologie69.
Critères généraux
Le laboratoire doit mettre en œuvre et maintenir un système de contrôle
de la qualité des procédures analytiques qui respecte les exigences
énoncées ci-dessous :
Le programme de contrôle de la qualité doit être adapté à la
complexité de chaque système analytique, respecter les exigences du
fabricant et les normes reconnues.
Un système de contrôle interne de la qualité doit permettre de
s’assurer de la précision des résultats obtenus1.
Un système de contrôle externe de la qualité et de comparaison entre
laboratoires ou une procédure d’évaluation de la conformité doit être
mis en place1 (voir le point 11.7.8).
La vérification des résultats du contrôle de la qualité doit être
consignée, datée et paraphée.
La préparation des contrôles et des réactifs utilisés pour réaliser les
contrôles doit être documentée. Les résultats des contrôles, internes
et externes, doivent être consignés, datés et paraphés. Ils doivent faire
l’objet d’une évaluation et d’un suivi périodiques effectués par le
responsable. Cette information doit être transmise au personnel23.
Lorsqu’un résultat du contrôle de la qualité est non conforme, des
actions correctives doivent être apportées, documentées et révisées1.
Échantillons de contrôle
Les échantillons de contrôle doivent être sélectionnés selon les
caractéristiques de la méthode de mesure et de l’échantillon du patient.
Le laboratoire devrait faire provision de contrôles stables (date de
péremption appropriée) en quantité permettant d’utiliser un lot unique à
long terme (pendant au moins un an)102.
Il existe deux types de contrôles : les solutions commerciales de contrôle
et les contrôles préparés sur place.
11.7.5.4 Reproductibilité
La reproductibilité est la mesure de l’imprécision; elle exprime
le degré de variation (dispersion) des résultats lors d’analyses
multiples d’un matériel de contrôle de même valeur réalisées
selon une méthode d’analyse.
La reproductibilité est exprimée par le coefficient de variation
(CV) qui se calcule en divisant l’écart-type par la moyenne et en
multipliant par 100; il définit l’imprécision d’une méthode.
Le CV inter-essai (CV calculé sur une période de 20 à 30 jours)
ne doit pas excéder les limites d’imprécision documentées par
le fabricant.
11.7.5.5 Graphiques
Les appareils automatisés ainsi que les systèmes d’information
de laboratoire (SIL) sont généralement munis d’un système
intégré de traitement des valeurs de contrôle de la qualité qui
permet de faire l’interprétation et le suivi du contrôle.
La personne responsable du contrôle de la qualité doit utiliser
des graphiques de contrôle pour interpréter les résultats et
exercer une surveillance étroite du contrôle de la qualité.
Les graphiques de Levey-Jennings et les règles multiples de
Westgard sont les plus couramment utilisés dans les laboratoires
de biologie médicale, mais ne sont pas les seuls scientifiquement
valables.
Le laboratoire doit pouvoir retracer l’identité du technologiste
médical ayant vérifié la conformité des contrôles de qualité et
les actions correctrices, le cas échéant.
Revue de contrats
Si le laboratoire offre des prestations de services en biologie médicale
pour des clients (laboratoire demandeur, compagnie pharmaceutique, et
clinique médicale, etc.), il doit établir et conserver des procédures pour la
revue de contrats. Cette revue doit permettre de s’assurer que les
exigences, y compris les méthodes à utiliser, sont adéquatement définies
et documentées et que le laboratoire possède la capacité et les ressources
nécessaires pour satisfaire à ces exigences. Les clients doivent être
informés de tout écart par rapport au contrat établi1.
12.0 Le postanalytique
Compétence et jugement vont de pair lorsqu’il s’agit de veiller à ce que le résultat
d’analyse transmis reflète l’état clinique du patient dont provient l’échantillon. De plus,
il faut veiller à ce que ce résultat soit communiqué dans un délai et selon un mode de
transmission appropriés qui respectent les lois et règlements sur la confidentialité.
13.1 Responsabilités
Le chef du département de biologie médicale doit mettre en place un comité
interdisciplinaire sur les EBMD. Ce comité aura comme mandat116 :
de déterminer les analyses qui pourront être faites de façon délocalisée;
de définir le contexte de l’utilisation des EBMD et de déterminer les services
qui pourront avoir recours à ce type d’analyse;
de s’assurer de la bonne utilisation des EBMD;
de réévaluer périodiquement la pratique entourant ces analyses dans
l’établissement.
Les établissements de santé qui ne sont pas dotés d’un laboratoire doivent établir
un lien avec un centre serveur disposant d’un laboratoire de biologie médicale
afin d’obtenir le soutien professionnel et technique116. Le comité interdisciplinaire
sur les EBMD, en accord avec le chef du département de biologie médicale, doit
nommer une personne ayant la formation et l’expérience requises en tant que
responsable qualité pour les EBMD 115,116.
13.2 Fournitures
Le choix des dispositifs d’EBMD doit prendre en compte la précision,
l’exactitude, les limites de détection, les limites d’utilisation, les interférences de
même que la robustesse de ces dispositifs. Il convient d’examiner également la
faisabilité.
Un inventaire de tout le matériel d’EBMD doit être conservé, y compris le
numéro de série, le nom du fabricant, la localisation, la date de l’achat et un
historique de l’entretien, y compris les dates de mise hors service115.
13.3 Formation
Un programme de formation théorique et pratique approprié pour tout le
personnel impliqué dans les EBMD doit être élaboré et tenu à jour. Seul le
personnel ayant suivi la formation peut réaliser des EBMD. Des enregistrements
de la formation ou des attestations ainsi que du recyclage et de la réattestation
doivent être conservés115.
Le programme de formation doit porter, entre autres, sur115 :
la collecte des échantillons;
l’usage approprié du dispositif;
la théorie du système de mesure;
le stockage des réactifs;
le contrôle de la qualité et l’assurance qualité (incluant la fréquence du contrôle
interne de qualité);
les limites techniques du dispositif;
la marche à suivre relativement aux résultats se situant en dehors des limites
prédéfinies;
les pratiques de maîtrise des infections;
la documentation des résultats.
13.4 Entretien
Il doit exister des procédures d’entretien et d’utilisation du matériel d’EBMD.
Les activités d’entretien du matériel doivent être contrôlées et documentées.
Le responsable qualité pour les EBMD doit s’assurer qu’un dispositif d’EBMD
non conforme aux exigences est identifié et mis hors service afin d’empêcher son
utilisation involontaire115.
13.5 Enregistrements
Une procédure doit être établie afin de définir les contrôles nécessaires pour
l’identification, la conservation, la protection, la récupération, la durée de
conservation et l’élimination des enregistrements.
Les résultats d’EBMD doivent être consignés en permanence dans le dossier
médical du patient d’une manière qui prévient toute confusion avec les résultats
produits au laboratoire. La date et l’heure de l’analyse, ainsi que le nom de la
personne qui a effectué l’analyse doivent être consignés1,115.
ANNEXES
Attention : Les annexes ne font pas partie du présent
guide, mais elles sont intégrées à titre de complément
d’information.
OPTMQ 77 2017
Guide de gestion de la qualité dans les laboratoires de biologie médicale
Annexe 1
EXEMPLE DE SYSTÈME DE GESTION DE LA QUALITÉ
Amélioration continue
analytique
. Services
. Répertoire d’analyses
. Manuel qualité
. Personnel
. Manuel P & P
Pré-analytique . Réactifs et matériel
. Revue de contrats
. Équipements
. Finances
. Locaux et environnement
. Communications
Analytique . Enregistrement qualité et technique
. Information
. Manuels des PON
. Système gestion qualité
. Système informatique du laboratoire
. Maîtrise des documents
Post-analytique . Références
. Programme assurance-qualité
. Professionnels
. Programme contrôle qualité
Amélioration continue
SURVEILLANCE
Déclaration et
Service à la Actions Actions Audits Audits Revue de
gestion non-
clientèle conformités correctives préventives internes externes direction
Cette cartographie a été élaborée par madame France Pouliot, conseillère spécialisée en qualité dans les
laboratoires, direction des services hospitaliers, CHUM Saint-Luc. Reproduit avec la permission de la
direction des services hospitaliers du Centre hospitalier de l’Université de Montréal.
Annexe 2
Exemple de cartographie du processus préanalytique
Ordonnance
Phase analytique
Annexe 3
Exemple de cartographie du processus analytique
Échantillon à analyser
Contrôler l’environnement
Gérer le matériel
Procéder à l’étalonnage
Appliquer le programme de
contrôle de la qualité
Procéder à l’analyse
Phase postanalytique
Annexe 4
Exemple de cartographie du processus postanalytique
Analyses validées
Appliquer la validation
automatique
Amélioration continue
Annexe 5
Exemple d’un formulaire d’enregistrement pour incident, accident
ou non-conformité
Hôpital du XYZ NO DE L’ENREGISTREMENT : QC-ENR-001 VERSION :
1
DATE D’ENTRÉE EN VIGUEUR : APPROUVÉ PAR :
Enregistrement No
Incident, accident ou non-conformité
Section 1
Date de l’événement : L’endroit : L’heure :
Rempli par :
Rempli par :
Annexe 6
1. Description
Action corrective Action préventive Numéro NC, si applicable : ________________
Description de la problématique :
Causes probables :
Responsable / Date :
2. Actions proposées
1ère action :
Responsable / Date :
2ième action :
Responsable / Date :
3. Fermeture de la fiche
Efficacité long terme : Oui Non Responsable / Date : _________________________________
Observations :
Ce formulaire a été élaboré par madame Séverine Labrude, MSc, DEA, QualiSciences Inc.
Il est reproduit avec sa permission.
Annexe 7
Manuel qualité – exemple de contenu
Introduction
Section 1 Mission et éthique
Section 2 Champ d’activités
2.1 Description du laboratoire
2.2 Raison sociale
2.3 Ressources
2.4 Principales activités
Section 3 Politique de la qualité
3.1 Buts et objectifs en matière de qualité
Section 4 Exigences relatives au management de la qualité
4.1 Compétences et formation du personnel
4.2 Assurance qualité
4.3 Recherche et développement, le cas échéant
4.4 Maîtrise des documents
4.5 Enregistrements, conservation et archivage
4.6 Locaux et environnement
4.7 Aspects environnementaux
4.8 Sécurité
4.9 Liste des procédures et méthodes analytiques
4.10 Procédures de prescription, prélèvement des échantillons et traitement des échantillons de
laboratoire
4.11 Gestion des instruments, réactifs et matériels consommables concernés
4.12 Vérification des procédures analytiques
4.13 Gestion de la qualité, y compris les comparaisons interlaboratoires
4.14 Validation des résultats
4.15 Rapport d’analyses
4.16 Actions correctives et traitement des réclamations
4.17 Communications et autres relations avec les patients, les professionnels de la santé et les
fournisseurs
4.18 Audits
Section 5 Système informatique du laboratoire
Adapté de : ISO 15189. Laboratoire de biologie médicale – Exigences concernant la qualité et la compétence1.
Un exemple de manuel qualité est disponible dans une trousse d’outils en lien avec la norme Z316.7
auprès du Groupe CSA à l’adresse suivante : http://shop.csa.ca/fr/canada/systemes-de-
laboratoire/z3167-f12/invt/27034862012.
Annexe 8
Exemple d’un processus de gestion documentaire
D O C U M E N T : C r é a tio n , r é v is io n e t a p p r o b a tio n
P ro c e s s u s
P o l it i q u e
D o c u m e n t à é c r ir e
P ro c é d u re
P r o c é d u r e o p é r a tio n n e lle n o r m a lis é e
F o r m u la ir e s
S e p r o c u r e r le s r é fé r e n c e s n é c e s s a ir e s RESPONSABLES
Préparation des documents
É c r ir e l’é b a u c h e d u d o c u m e n t e t fa ir e la A u te u r
m is e e n fo r m e d a n s W o r d S e c r é ta ir e d é s ig n é e
V a l id e r le d o c u m e n t a v e c l e s p e r s o n n e s A u te u r
c o n c e r n é e s e t fa ir e r e lir e p a r a u m o in s d e u x A s s is ta n t c h e f te c h ,, c o o r d . te c h .
D o c u m e n t W o rd G e s t io n n a ir e
e t c o p ie p a p i e r
p e rs o n n e s d o n t u n e p e rs o n n e d e g a rd e , M é d e c in s
lo r s q u e c e l a s ’ a p p l i q u e e t a p p o r t e r l e s T e c h . M é d ic a l
c o r r e c tio n s n é c e s s a ir e s P e r s o n n e d é s ig n é e
P ré p a re r u n e d e m a n d e d e c r é a tio n d e
F o r m u l a i r e : C r é a t io n o u T e c h , m é d . d é s ig n é e
docum ent en c o m p l é t a n t le f o r m u l a i r e
m o d ific a tio n d ’u n A s s is ta n t c h e f
docum ent a p p r o p r ié e t f a ir e a u to r is e r e t s ig n e r G e s tio n n a ir e
par le g e s tio n n a ir e
E x p é d i e r l e f o r m u l a ir e p a r t é l é c o p i e u r à l a T e c h , m é d . D é s ig n é ( e )
p e r s o n n e r e s p o n s a b le d e la g e s t i o n d e s A s s is ta n t c h e f te c h .
d o c u m e n ts G e s tio n n a ir e
C r é e r l e d o c u m e n t d a n s le l o g i c i e l d e g e s t i o n
d e s d o c u m e n t s e t la n c e r l e c y c l e d e r é v i s i o n C r é a te u r ( r e s p . g e s t. d e s d o c u m e n ts )
( 1 e r r é v is e u r : a u te u r )
C o p i e r l e d o c u m e n t W o r d d a n s l e l o g ic i e l d e A u te u r
V e r s io n 0 .1
g e s tio n d e s d o c u m e n ts S e c r é t a i r e d é s i g n é e ( r é v i s e u r a lt e r n a t if )
R É V IS E U R ( S ) :
A s s is ta n t c h e f te c h .
S o u m e t t r e a u ( x ) r é v is e u r ( s ) e t f a i r e
V e r s io n 0 .2 e t + G e s tio n n a ir e
c o r r e c t io n s r e q u i s e s M é d e c in ( s )
Gestion des documents
P e r s o n n e d é s ig n é e
S o u m e tt r e p o u r a p p r o b a t io n fin a le à la APPROBATEUR :
G e s tio n n a ir e
V e r s io n 1 .0 p e r s o n n e a u t o r is é e ( c o r r e c t i o n s , s i M é d e c in ( s )
n é c e s s a ir e ) DSH
I m p r im e r u n e c o p ie ( c o u le u r ) e t fa ir e A p p r o b a te u r
s ig n e r p a r l ’ a p p r o b a t e u r S e c r é t a i r e d é s ig n é e
E x p é d i e r c o p i e o r i g in a l e s i g n é e a u
S e c r é t a i r e d é s ig n é e
r e s p . g e s t io n d e s d o c . d e s l a b o s
I m p r im e r l e n o m b r e d e c o p i e s
R e s p o n s a b le d e la g e s tio n
n é c e s s a ir e s e t e x p é d ie r à l’a s s is t a n t d e s d o c u m e n ts
c h e f te c h n o lo g u e d u d é p a r te m e n t
G a r d e r m a n u e l e t ta b le d e s m a tiè r e s à jo u r A s s is ta n t c h e f te c h .
D O C U M E N T O R IG IN A L À A R C H IV E R
G e s t io n d e la P e r s o n n e a u t o r is é e : A p p r o u v e e t in i t i a l i s e t o u t e s
d o c u m e n ta tio n l e s p a g e s e t s ig n a t u r e m a n u s c r i t e d e l a p a g e 1
Processus écrit par Madame France Pouliot, conseillère spécialisée en qualité dans les laboratoires,
direction des services hospitaliers, CHUM St.Luc. Reproduit avec la permission de la direction des
services hospitaliers du Centre hospitalier de l’Université de Montréal.
Annexe 9
Calendrier de conservation
En vertu de l’article 7 de la Loi sur les archives24, les établissements de santé et de services sociaux ont
l’obligation d’établir et de tenir à jour un calendrier de conservation79. La norme ISO 15189 fait état de
la même obligation et spécifie que la durée de conservation doit être définie selon la nature de l’analyse
ou de l’enregistrement déterminé, ou dans certains cas, par l’autorité légale1.
Voici une liste, non exhaustive, d’enregistrements qui sont assujettis à un calendrier de conservation1 :
Annexe 10
Relevé de délais minimaux de conservation
selon les recommandations de différents organismes
Attention : Les délais de conservation prévus aux colonnes OPTMQ, LPSP et Z902 sont prescrits par la réglementation en vigueur. Les
autres références sont présentées uniquement à titre d’information.
Attention : Se référer aux documents cités, notamment pour la norme CAN/CSA Z902 Sang et produits sanguins labiles, dont les exigences
pour les donneurs et les receveurs n’ont pas toutes été énumérées.
ORGANISME OPTMQI* LPSP II Z902III OAMLIV OLAV CLIAVI CAPVII BAnQVIII SCCIX
C-26, .175 P-35, r.1
TYPES D’ÉCHANTILLONS
Cytologie,
lames négatives ou non 5 ans 5 ans 5 ans 5 ans
satisfaisantes
Cytologie,
lames positives ou 20 ans 5 ans 5 ans 20 ans
douteuses
Lames de moelle osseuse 10 ans 10 ans 10 ans
Blocs de paraffine 10 ans 20 ans 2 ans 10 ans 10 ans
Lames de pathologie 10 ans 10 ans 10 ans 10 ans 10 ans
ORGANISME OPTMQI* LPSP II Z902III OAMLIV OLAV CLIAVI CAPVII BAnQVIII SCCIX
C-26, .175 P-35, r.1
DOCUMENTS
Ordonnances et rapports 2 ans
2 ans
(10 ans pour
d’examen 5 ans 7 ans 2 ans 2 ans (10 ans pour
la
la pathologie)
pathologie)
Rapports de cytologie 5 ans 5 ans 10 ans Indéfiniment
diagnostic normal
Rapports de cytologie 5 ans 20 ans 10 ans Indéfiniment
diagnostic anormal
Rapports de pathologie 5 ans 10 ans 20 ans 10 ans 10 ans 10 ans
Résultats d’analyses
non reliés à des 5 ans 2 ans 7 ans 2 ans 2 ans 2 ans
transfusions
Résultats de moelle osseuse 5 ans 10 ans 10 ans
Dossiers contenant la
signature, les initiales et le 10 ans après 10 ans
le départ de 10 ans (Banque
code d’identification du
l’employé de sang)
personnel
Dossiers de don de sang
(donneur et receveur) ainsi
que les feuilles de travail,
les résultats des épreuves 50 ans 5 ans
sérologiques et les
bordereaux de transfusion
* Dans le Règlement sur la tenue des dossiers des technologistes médicaux, le technologiste médical qui exerce dans le secteur public, et qui peut faire inscrire ou
inscrire des données relatives au client dans le dossier de l’établissement n’est pas tenu de se conformer aux délais de conservation de 5 ans. Il doit
cependant respecter les délais de conservation prévus au calendrier de conservation de l’établissement.
ORGANISME OPTMQI* LPSP II Z902III OAMLIV OLAV CLIAVI CAPVII BAnQVIII SCCIX
C-26, .175 P-35, r.1
DOCUMENTS ET DOSSIERS D’ASSURANCE QUALITÉ
Procédures désuètes ou Date
archivées 10 ans d’archivage
+ 2 ans
Listes imprimées (feuilles de
travail, listes, etc.) 2 ans 2 ans
I OPTMQ : Règlement sur la tenue des dossiers des technologistes médicaux, RLRQ. c. C-26, r.25465. *
II LPSP : Règlement d’application de la Loi sur les laboratoires médicaux, la conservation des organes et des tissus et la disposition des cadavres. RLRQ., c. L-0.2, r.1, art. 13826.
Note : Ce règlement ne s’applique pas aux laboratoires de biologie médicale du secteur public.
III Z902: CAN/CSA Z902 Sang et produits sanguins labiles, Association canadienne de normalisation, 20153.
IV OAML: Ontario Association of Medical Laboratories, Guidelines for the Retention of Laboratory Records & Materials, CPL020-001, revised June 2006118.
V OLA: Ontario Laboratory Accreditation, Quality Management Program – Laboratory Services, version 3119.
VI CLIA: Clinical Laboratory Improvement Amendments, 1988. Subpart J-Facility Administration for Nonwaived Testing, Section 493.1105: Retention requirements120.
VII CAP: College of American Pathologists, Retention of laboratory records and materials, revised March 2010121.
VIII BAnQ : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Recueil de règles de conservation des documents des établissements de santé et de services sociaux du Québec, Édition 201779.
IX SCC: Société canadienne de cytologie, Directives concernant la pratique et l’assurance qualité en cytopathologie, 3e révision, 200567.
Annexe 11
Réglage de l’éclairage
Plusieurs réglages sont nécessaires à l’obtention d’une image optimale pour l’analyse
microscopique.
Pour que l’image soit optimale, les réglages suivants doivent être
effectués :
L’élément de la lampe doit être centré dans l’axe du
microscope.
La source de la lumière doit être centrée.
L’ouverture de champ doit être légèrement plus grande que le
champ éclairé.
Le condensateur optique doit être à sa position idéale.
L’ouverture du diaphragme du condensateur doit
correspondre à environ 75 % de l’ouverture de l’objectif.
Note : Les termes iris du condensateur et diaphragme d’ouverture sont
également utilisés pour désigner le diaphragme du condensateur.
Une fois ces réglages effectués, l’éclairage devra être baissé ou augmenté uniquement avec le
rhéostat de la lampe.
Annexe 11
Réglage de l’éclairage (suite)
Méthode de Köhler
La zone éclairée par le diaphragme de champ doit correspondre au champ observé. Si la zone
éclairée est plus grande que le champ examiné, le contraste sera atténué.
Étapes du réglage :
1. Allumer le système d’éclairage et régler l’intensité de la source lumineuse avec le rhéostat.
2. Régler l’objectif à 10x, placer une lame avec échantillon sur la platine et régler l’image
avec les molettes de mise au point. Si le condensateur est pourvu d’une lentille frontale
escamotable, il faut la retirer du chemin optique si l'on se sert d’objectifs 10x et moins
puissants et la remettre en place si on se sert d’objectifs supérieurs à 10x.
3. Ouvrir complètement le diaphragme du condensateur.
4. Remonter le condensateur jusqu’à sa position maximale.
5. Fermer le diaphragme de champ.
6. Abaisser le condensateur jusqu’à ce que l’image de l’iris de champ soit visible
et ses côtés nets et bien contrastés.
7. Déplacer le condensateur à l’aide des vis de centrage jusqu’à ce que l’axe
optique et l’objectif soient alignés (si cela s’applique au modèle de microscope).
8. Ouvrir le diaphragme de champ jusqu'à ce que le faisceau
lumineux éclaire complètement le champ microscopique sans
déborder le champ.
9. Enlever un oculaire, régler l’ouverture du diaphragme du condensateur jusqu’à
ce que le faisceau lumineux éclaire approximativement 75 % du champ.
Remettre l’oculaire en place.
10. Le réglage de l’éclairage suivant la méthode de Köhler est terminé. Par la suite, pour
régler l’intensité de la lumière, utiliser seulement le bouton de réglage du transformateur.
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Position officielle de l’OPTMQ sur la signature électronique, 4 avril 2005, confirmée le 31 janvier
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Examens de biologie médicale délocalisée (EBMD) – Exigences concernant la qualité et la
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A Model for Laboratory Services; Approved Guideline – Fourth Edition, CLSI document
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Administration for Nonwaived Testing, Section 493.1105: Retention requirements.
121. COLLEGE OF AMERICAN PATHOLOGISTS, Retention of Laboratory Records and Materials,
revised March 2010.
COMMENTAIRES :
NOM : __________________________________________________________