BirAthmane PDF
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Présenté par
Athmane BIR
Thème
M Ahmed CHALLAL
Maitre Assistant Classe A, UMMTO, Président
M Farid HOCINI
Maitre de Conférence Classe B, UMMTO, Examinateur
M Hamza BESSAI
Maitre Assistant Classe A, UMMTO, Examinateur
REMERCIE
REMERCIEMENT
A qui puis-je dédier cet humble travail si ce n’est à mes très chers
parents, dont le sacrifice, la tendresse, l’amour, la patience, le soutien,
l’aide et les encouragements sont l’essence de ma réussite. Sans eux, je ne
serais pas ce que je suis aujourd’hui.
I-1-Introduction .............................................................................................................................2
I-2-Constitution .............................................................................................................................2
I-2-2-Rotor...................................................................................................................................4
II.1.Introduction ............................................................................................................................16
III.1.Introduction ...........................................................................................................................34
IV.1.Introduction ...........................................................................................................................40
Parmi tous les types de moteurs existants, les moteurs asynchrones triphasés notamment les
moteurs à cage sont les plus utilisés dans l’industrie et au-delà d’une certaine puissance dans les
applications du bâtiment. De plus, bien que leur commande par des équipements à contacteurs
soit parfaitement adaptée pour un grand nombre d'applications, l'emploi de matériels
électroniques en constante progression élargit leur champ d’application. C’est le cas pour
contrôler le démarrage et l'arrêt avec les démarreurs-ralentisseurs progressifs, comme lorsqu'un
réglage précis de la vitesse est également nécessaire avec les variateurs-régulateurs de vitesse.
Toutefois, les moteurs asynchrones à bagues sont utilisés pour certaines applications de forte
puissance dans l’industrie et les moteurs asynchrones monophasés restent adaptés pour des
applications de puissances limitées plutôt pour les applications du bâtiment.
1
Chapitre I généralités
I.1.Introduction :
Une machine électrique est un dispositif électromagnétique permettant la conversion
d’énergie en travail ou en énergie mécanique, ou qui fournit de l’énergie électrique à partir
d’une autre forme d’énergie.
Les machines électriques qui produisent une énergie électrique à partir d’une énergie
mécanique sont appelées dynamo, alternateurs ou générateurs suivant la technologie utilisé.
Toutes les machines électriques étant réversibles, la distinction moteur /générateur ne se
fait que sur l’usage final de la machine.
Comme toutes les machines électriques tournantes, les moteurs électriques sont
constitués d’un stator (partie fixe) et d’un rotor (partie mobile).
Il existe des moteurs électriques à courant continu (DC) et des moteurs électriques à
courant alternatif (AC). Dans la catégorie des moteurs à courant alternatif, on peut retrouver :
-Moteurs synchrones.
-Moteurs asynchrones qui feront l’objet de notre étude.
Les moteurs asynchrones triphasés sont les moteurs les plus employés dans l’industrie,
cette importance peut être déduite d’une statistique qui indique que plus de 50% de l’énergie
produite est transformé en énergie mécanique par les machines asynchrones. Ils possèdent en
effet plusieurs avantages : simplicité, robustesse, prix peu élevé et entretien facile. [1] [11]
[13]
I.2. Constitution :
Deux composantes principales constituent les moteurs asynchrones, elles sont faites de
tôle d’acier et comportent des encoches dans lesquelles on place les enroulements .l’une des
composante appelée le stator, il est fixe, produit un champ magnétique tournant ; on y trouve
les enroulements reliés a la source .L’autre composante, nommée le rotor, il est monté sur un
axe et libre de tourner, Entraîné par un champ tournant, et il produit de l’énergie mécanique.
2
Chapitre I généralités
I.2.1. Le stator :
Dans tous les cas, le stator reste au moins dans son principe, le même ; il est constitué
d’un enroulement bobiné réparti à l’intérieur d’une carcasse cylindrique faisant office de bâti,
et logé à l’intérieur d’un circuit magnétique supporté par cette carcasse
Ce circuit magnétique est formé d’un empilage de tôles, en forme de couronnes
circulaires, dans lesquelles sont découpées les encoches parallèles à l’axe de la machine.
Figure I.2. Stator Avec bobinage figure I.3. Stator sans bobinage
3
Chapitre I généralités
I.2.2. Le rotor
Le rotor est fait comme le stator, c’est un empilage de tôles magnétique en acier formant
un cylindre claveté sur l’arbre du moteur, il forme la partie mobile du moteur ; et il est placé
à l’intérieur du stator. Il tourne à une vitesse inférieure à la vitesse du champ tournant ; parmi
les rotors on distingue :
Rotor à cage :
4
Chapitre I généralités
C’est un cylindre constitué de tôles empilées solidaire sur l’arbre du moteur, les
encoches sont percées dans ses tôles. Prés de la surface de ce cylindre, des conducteurs
passent dans ses encoches et sont réunis a une de leur extrémité en court-circuit,
court l’autre
extrémité est raccordée a 3 bagues permettent une liaison
liaison avec un circuit fixe (des
résistances).
Les pôles du rotor sont en même nombre que le stator. Sur les bagues viennent frotter
des balais raccordés au dispositif de démarrage.
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Chapitre I généralités
6
Chapitre I généralités
Les caractéristiques couple-vitesse de ces différents moteurs, ainsi que les détails de
construction de leurs rotors sont représentés sur la figure suivante :
7
Chapitre I généralités
concentrique, imbriqué et ondulé. Chaque type présente des avantages dans certaines
applications.
L’enroulement imbriqué est le type de bobinage le plus employé dans les stators des
moteurs triphasés des moyennes et grandes puissances. Même si ce type de bobinage peut
être à simple couche, on choisit plutôt de le construire à double couche ; chaque bobine est
formée de la moitié des conducteurs contenus dans une encoche et disposée de façon que
l’un des cotés de la bobine soit dans le haut d’une encoche (coté supérieur) et l’autre dans le
fond (coté inférieur).
Puisque les bobines d’un enroulement imbriqué à double couches n’occupent que la
moitié de l’encoche, on peut modifier la largeur et les placer dans une paire d’encoches qui
ne correspond plus au pas d’encoche normal. Les bobines sont habituellement de largeur
réduite et donnent un pas dit raccourci.
Cette configuration complique le bobinage et sa mise en place, mais présente l’avantage,
si le choix du pas raccourci et judicieux, d’atténuer les harmoniques de l’onde de flux et
d’améliorer ainsi le comportement du moteur.
L’enroulement ondulé est idéal pour les rotors des moteurs asynchrones à bagues.
Dans le cas de petits moteurs asynchrones, particulièrement lorsque le bobinage est
mécanisé; on utilise généralement l’enroulement concentrique.
La disposition de bobinage dans les encoches différencie ces différents types
d’enroulements
I.5. principe de fonctionnement : [13]
Le fonctionnement du moteur asynchrone triphasé est basé sur l’application de trois
principes fondamentaux :
•Théorème d’Ampère ( principe I).
•Loi de Faraday ( principe II).
• Loi de Lenz ( principe III).
Au moment où l’on ferme l’interrupteur, les enroulements statoriques à P pair de pôles
seront branchés sur un système de tension triphasée équilibré et se trouvent parcourus par
un système du courant également triphasé équilibré de même pulsation électrique.
Ces courants donnent naissance à une Fmm tournante et par la suite un flux magnétique
tournant ( Principe I).
Les enroulements rotoriques voient défiler les P paires de pôles du champ tournant
statorique et donc traversés par un flux qui varie sinusoïdalement dans le temps
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Chapitre I généralités
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Chapitre I généralités
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Chapitre I généralités
11
Chapitre I généralités
Le moteur ne décolle pas 1. Une phase ne reçoit pas de Vérifier la tension aux
bornes du moteur avec un
et produit un fort
courant. voltmètre ou une lampe
renflement. témoin, puis remonter vers
la source si la tension n’est
pas normale sur une phase.
Un fusible peut être fondu.
Vérifier le serrage des
contactes, des bornes et de
l’interrupteur. La ligne
peut être coupée.
I.9.Connexion au réseau :
Le stator des moteurs asynchrones standards possède trois enroulements relié a une
plaque à borne comportant six bornes repérées U1, V1, W1 et U2, V2, W2. Les
enroulements sont branchés de telle sorte que la tension du réseau correspondre à la tension
qui supporte un enroulement du moteur :
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Chapitre I généralités
I.10.Bilan de puissances :
Le moteur asynchrone absorbe sur le réseau une puissance électrique active triphasée Pa
Pa= 3 *U*I*cos ϕ
Avec :
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Chapitre I généralités
Une partie de cette puissance Pjs est dissipée par effet Joule dans les enroulements du
stator, le champ magnétique inducteur entraine des pertes dans le fer Pfer par hystérésis et
par courant de Foucault. Le reste de la puissance Ptr est transmise au rotor vers l’entrefer.
La figure si dessous représente le bilan des puissances et des pertes d’un moteur
asynchrone triphasé :
Le rendement ɳ du moteur asynchrone est le rapport entre la puissance utile qu’il fournit
et la puissance électrique qu’il absorbe.
Pu
ɳ = [%]
Pa
Pu pu
ɳ = =
Pa pu − ( pjs + pfr + pjr + pc )
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Chapitre I généralités
I.12.Plaque signalétique :
La plaque signalétique spécifie les valeurs du point de fonctionnement nominal (point
pour lequel le moteur fonctionne normalement) :
I.13.Conclusion :
les moteurs asynchrones triphasés sont très employés dans l'industrie pour les
différents avantages qu'ils présentent .le moteur asynchrone triphasé de faible et de
moyenne puissance est utilisé dans les ventilateurs et les pompes hydrauliques ,ainsi que
dans les mélangeurs et les centrifugeuses ,le moteur de grande puissance est utilisé dans les
machines outils, les appareils de levage et les compresseurs .
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Chapitre I généralités
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
II.1.Introduction : [5]
Lors de la mise sous tension d’un moteur, l’appel de courant sur le réseau est important
et peut, surtout si la section de la ligne d’alimentation est insuffisante, provoquer une chute
de tension susceptible d’affecter le fonctionnement des récepteurs. Parfois, cette chute de
tension est telle qu’elle est perceptible sur les appareils d’éclairage. Pour remédier à ces
inconvénients, les règlements de quelques secteurs interdisent, au-dessus d’une certaine
puissance, l’emploi de moteurs démarrant en direct.
En fonction des caractéristiques du moteur et de la charge, plusieurs méthodes de
démarrages sont utilisées. Le choix sera dicté par des impératifs électriques, mécaniques et
économiques.
La nature de la charge entraînée aura également une grande incidence sur le mode de
démarrage à retenir.
16
Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
Figure II.1 : Schéma de démarrage direct d’un moteur asynchrone triphasé. [5]
L1, L2, L3 : alimentation triphasée F : contact auxiliaire du relais thermique
Q : fusible sectionneur S0: bouton poussoir arrêt
KM1 : contacteur principal 1 S1: bouton poussoir marche
F : relais thermique KM1 : bobine du contacteur
M : moteur triphasé KM1 : contact auxiliaire du contacteur
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
En effet, un moteur 380 V/660 V couplé en étoile sous sa tension nominale 660 V absorbe
un courant √3 fois plus faible qu'en couplage triangle sous 380 V. Le couplage étoile étant
effectué sous 380 V, le courant est divisé une nouvelle fois par √3 donc au total par 3.
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
B/Avantages et inconvénients :
Avantages
- Appel de courant en étoile réduit au tiers de sa valeur en direct.
- Faible complication d’appareillage.
Inconvénients
- Couple réduit au tiers de sa valeur en direct.
- Coupure entre les positions étoile et triangle d’ou apparition de
transitoires.
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
- avant de passer au couplage plein tension, l'étoilage est ouvert. La fraction de bobinage
raccordée au réseau constitue alors une inductance en série avec le moteur. Cette opération
est effectuée lorsque la vitesse d'équilibre est atteinte à la fin du premier temps.
- le couplage plein tension intervient après le deuxième temps généralement très court (de
l’ordre d’une fraction de seconde). La portion de bobinage de l'autotransformateur en série
avec le moteur est court-circuitée, puis l'autotransformateur est mis hors circuit.
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
Figure II-9 : Schéma fonctionnel d’un Démarreur progressif d’un moteur asynchrone
as
triphasé. [5]
B/Schéma
chéma de puissance et de commande :
Le schéma de puissance et de commande du démarrage électronique semi automatique
représenté par la figure ci-dessous
dessous :
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
E/Avantages et inconvénients :
Avantages :
-La maîtrise des caractéristiques de fonctionnement.
-La protection thermique du moteur et du démarreur.
-Réduction des pointes de courant et diminution des chutes de tension en ligne.
-Démarrer progressivement les machines.
-Il permet décélération progressive.
-Réduction des couples au démarrage pour protéger la mécanique.
-Peu encombrant.
-Du point de vue économique, ce mode de démarrage satisfaisant car son rendement est
excellent.
Inconvénients :
-Génère les perturbations. –
-Ce procède est utilisé que pour l’entrainement de machines démarrant à vide
-Utiliser des capteurs.
II-4-2/Démarrage par variateur de vitesse (Convertisseur de fréquence)
pour moteur asynchrone :
Le variateur de vitesse pour moteur asynchrone reprend les mêmes principes de base que
le variateur pour moteur à courant continu. L’apparition sur le marché de variateurs de
vitesse économiques pour moteur asynchrone est assez récente. En France, Télémécanique a
été une des compagnies pionnières en la matière. L’évolution des technologies a permis la
réalisation de variateurs économiques fiables et performants.
A/ Principe général :
Le convertisseur de fréquence, alimenté à tension et fréquence fixes par le réseau, assure
au moteur, en fonction des exigences de vitesse, son alimentation en courant alternatif à
tension et fréquence variables. Pour alimenter convenablement un moteur asynchrone à
couple constant quelle que soit la vitesse, il est nécessaire de maintenir le flux constant. Ceci
nécessite que la tension et la fréquence évoluent simultanément et dans les mêmes
proportions.
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
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Chapitre II Démarrage des moteurs asynchrones
II-6 : Conclusion :
Dans ce chapitre, j’ai cité les différents modes de démarrage d’un moteur asynchrone
triphasé et ses caractéristiques et les différents schémas de circuit de commande et de
puissance pour chaque mode. J’ai aussi donné un aperçu sur les avantages et les
inconvénients des différents modes de démarrage.
Le choix d’un mode de démarrage nécessite une bonne communication entre le fournisseur
d’énergie électrique, le constructeur du moteur et de la machine entraînée.
Les caractéristiques indispensables à ce choix sont :
- la puissance du réseau d’alimentation et l’appel de courant maximal autorisé.
-le couple et l’intensité du moteur à pleine tension en fonction de la vitesse de rotation.
-le couple résistant de la machine entraînée.
- le moment d’inertie des masses tournantes.
Si le rapport entre la puissance du réseau d’alimentation et la puissance du moteur est
inférieur à 5, un soin particulier doit être apporté au choix du mode de démarrage comme à
celui de la coordination de l’ensemble des protections.
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Chapitre III freinage des moteurs asynchrones
III.1.Introduction:
Dans un grand nombre d'applications, l'arrêt du moteur est obtenu simplement par
décélération naturelle. Le temps de décélération dépend alors uniquement de l'inertie et du
couple résistant de la machine entraînée. Mais il est souvent nécessaire de réduire ce temps.
Le freinage électrique apporte dans ce cas une solution efficace et simple. Par rapport aux
freinages mécanique et hydraulique, il offre l'avantage de la simplicité et de ne mettre en
œuvre aucune pièce d'usure.
Divers dispositifs automatiques sont employés pour commander l'arrêt dès que la vitesse
approche de zéro :
- dispositifs chronométriques,
A/ Moteur à cage :
Avant d’adopter ce système il faut absolument s’assurer que le moteur est capable de
supporter des freinages en contre-courant avec le service envisagé. En effet, outre les
contraintes mécaniques, ce procédé impose des contraintes thermiques importantes au rotor,
l’énergie correspondant à chaque freinage (énergie de glissement prise au réseau et énergie
cinétique) étant dissipée dans la cage. Les sollicitations thermiques, pendant le freinage sont
trois fois plus importantes que pour une mise en vitesse.
Afin d’obtenir un freinage sans brutalité, il est souvent inséré, lors du couplage en contre-
courant, une résistance en série avec chaque phase du stator. Le couple et le courant sont
alors réduits comme dans le cas du démarrage statorique.
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Chapitre III freinage des moteurs asynchrones
Les inconvénients du freinage par contre-courant d’un moteur à cage sont tels que, ce
procédé n’est utilisé que sur certaines applications avec des moteurs de faible puissance.
Fonctionnement Freinage
Figure III.1 : Principe du freinage à contre courant.
Le couple de freinage peut être facilement réglé à la valeur désirée en choisissant une
résistance rotorique convenable. Au moment de l’inversion, la tension rotorique est presque
le double de la tension rotorique à l’arrêt, ce qui impose quelquefois des précautions
particulières d’isolement.
Comme pour les moteurs à cage, une énergie importante est produite dans le circuit
rotorique. Elle est dissipée en totalité (aux pertes près) dans les résistances.
La commande automatique de l’arrêt à la vitesse nulle peut être faite par l'un des dispositifs
cités plus haut, ou bien par I’ action d'un relais de tension ou de fréquence inséré dans le
circuit rotorique.
Avec ce système, il est possible de retenir une charge entraînante à une vitesse modérée. La
caractéristique est très instable (fortes variations de vitesse pour faibles variations de
couple).
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Chapitre III freinage des moteurs asynchrones
Fonctionnement Freinage
Figure III.2 : Principe du freinage à contre courant pour une machine asynchrone à bagues.
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Chapitre III freinage des moteurs asynchrones
Le mouvement du rotor représente un glissement par rapport à un champ fixe dans l'espace
(alors que, dans le système à contre-courant, le champ tourne en sens inverse). Le moteur se
comporte comme un générateur synchrone débitant dans le rotor. Les caractéristiques
obtenues avec un système de freinage par injection de courant redressé présentent, par
rapport à celles résultant d’un système à contre-courant, des différences importantes :
- I’ énergie dissipée dans les résistances rotoriques ou dans la cage est moins importante. Il
s’agit uniquement de l’équivalent de l’énergie mécanique communiquée par les masses en
mouvement. La seule énergie prise au réseau est l’excitation du stator.
- si la charge n'est pas entraînante, le moteur ne redémarre pas en sens inverse.
- si la charge est entraînante, le système fournit un freinage permanent qui retient cette
charge à faible vitesse. Il s'agit donc d'un freinage de ralentissement et non d'un freinage
d'arrêt. La caractéristique est beaucoup plus stable qu’en contre-courant.
Figure III.3 : Principe du freinage à courant continu pour une machine asynchrone.
Dans le cas d'un moteur à bagues, les caractéristiques couple-vitesse sont en fonction du
choix des résistances.
Dans le cas d’un moteur à cage, ce système permet de régler facilement le couple de
freinage en agissant sur le courant continu d'excitation. Cependant, le couple de freinage
sera faible quand le moteur tourne à vitesse élevée.
Afin d’éviter les échauffements inutiles, il faut prévoir un dispositif coupant le courant dans
le stator une fois le freinage réalisé.
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Chapitre III freinage des moteurs asynchrones
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Chapitre III freinage des moteurs asynchrones
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Chapitre III freinage des moteurs asynchrones
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Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
IV.1.Introduction:
Les machines électriques tournantes peuvent, comme tous les appareils industriels, être
affectées de défauts de fonctionnement. Ces défauts les rendent en général inaptes à plus ou
moins long terme, à assurer leur service, et perturbent le fonctionnement d’autres matériels.
Les défauts, ainsi que les conditions anormales de fonctionnement, doivent donc être
détectés le plus rapidement possible et provoquer la déconnexion électrique entre la
machine et le réseau auquel elle est raccordée.
• Electrique :
• Mécanique :
Au niveau d’une installation comportant des moteurs électriques, nous pouvons distinguer
deux types de défauts : les défauts d’origine interne au moteur, et les défauts d’origine
externe.
IV.2.Les défauts :
IV.2.1. Les court-circuit : C’est la différence de potentiel électrique entre deux points
(liaison entre phases, entre neutre et phase ou entre phase et masse conductrice).Qui se
traduit par une augmentation brutale du courant à des valeurs supérieures au courant
d’emplois (fonctionnement).
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Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
IV.2.2. L’échauffement [4] : Selon les normes, chaque fabricant de moteurs garantit
que le moteur n’est pas mis en danger si en fonctionnement nominal et pour des surcharges
de courte durée, les pièces critiques de la machine restent dans la plage de température
admise. Les dispositifs de protection des moteurs doivent d’une part permettre l’utilisation
optimale et donc le fonctionnement économique du moteur, et d’autre part, réagir
suffisamment vite en cas de surcharge
IV 2-2-1-Cause de l’échauffement : L’échauffement en résulte des Pertes qui sont dissipées
en chaleur lors de la transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique. La perte
totale peut se subdiviser en deux Composantes :
• Les pertes dépendant du courant : elles sont pratiquement constantes, c’est-à dire
qu’elles existent également en fonctionnement à vide.
- Pertes dans le fer par démagnétisation et par courant parasite
- Pertes mécaniques par frottement et ventilation.
• Les pertes dépendant du courant : elles augmentent avec la charge, c’est-à-dire avec
l’intensité du courant.
- Pertes par effet Joule dans le stator
- Perte par effet Joule dans le rotor
IV -2-3-Les surcharges : Pendant le fonctionnement du moteur, celui-ci absorbe rarement
son courant nominal; si la puissance mécanique demandée est supérieure à la puissance
mécanique donnée sur la plaque signalétique, le moteur passe en surcharge (le courant
absorbé par le moteur est supérieur à l'intensité nominale) et commence à chauffer
anormalement ; la surcharge est une surintensité de faible valeur mais de longue durée.
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Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
IV -2-3-1 - Les effets de surcharge : L’échauffement produit par les surcharges entraîne
une évaporation d’une partie du matériau de l’isolation, ce quii provoque une augmentation
de porosité
orosité et donc une diminution de la résistance à la tension.et vieillissement de
l’isolation. Ainsi la durée de vie est réduite.
réduite
Figure IV.1.
.1. Diminution de la durée de vie moyenne des enroulements en cas de sur-température.
sur
[4]
IV -2-4-1-effet de défaillance de phases : Dans les deux autres phases, alors couplées en
série, le courant diminue d’environ 67%. Cette situation se présente car le moteur maintient
sa puissance de sortie d’arbre pratiquement constante. L’augmentation absolue du courant
dans les phases et dans les deux conducteurs extérieurs intacts, dépend de la charge
momentanée.
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Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
Le tableau suivant résume les causes de défaillances les plus fréquentes, leurs effets et leurs
dommages que peuvent provoquer :
Causes Effects Dommages possibles
Surcharge thermique:
•Conditions de démarrage extrêmes Surintensité et donc Cage de rotor dessoudée
• Rotor bloqué échauffement inadmissible
• Surcharge de longue durée des enroulements Enroulements stator brûlés
• Sous-tension
Fonctionnement intermittent
inadmissible
Problèmes de refroidissement:
• Refroidissement perturbé Echauffement Enroulements stator brûlés
• Temp. ambiante trop élevée inadmissible
Causes électriques:
• Fonctionnement sur une phase Surintensité asymétrique Enroulements ou partie
• Asymétrie tension Echauffement d’enroulement brûlé
• Défaut de terre inadmissible Dommages aux paliers
• Court-circuit entre spires selon dimension
• Court-circuit entre Enroulements moteur et charge
Causes mécaniques:
•Mauvais équilibrage. Détérioration irrégulière Dommages aux paliers
• Mauvais alignement
ment d’irrégulière des paliers
des paliers l’entraînement.
• Entraînement mal monté (par
exemple charge sur paliers trop
importante
rtante à cause d’une courroie)
Tableau. IV.1. Causes des défaillances, effets et dommages possibles pour les moteurs.
moteurs [4]
43
Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
44
Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
Les fusibles utilisés ont été spécialement mis au point pour être associés au moteur
exemple :
Les disjoncteurs ont un pouvoir de coupure qui leur permettent de couper le courant de
courtcircuit, leur temps de coupure (fonctionnement de la protection + ouverture des
contacts + extinction de l’arc) sont très faibles (en général inférieurs à 30 ms).
Les contacteurs ont un pouvoir de coupure limité qui ne leur permettent pas de couper le
courant de court-circuit.
Les moteurs électriques de puissances supérieures à 15 kW sont protégés d’une manière
plus complète.
45
Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
IV.3.1.Protection
Protection contre les surcharges thermiques :
IV.3.1.1Protection
Protection par mesure directe de température (F23) :
Le moteur est équipé de sondes à résistance (Pt, Cu, Ni) ou de varistances dont la
résistance est une fonction de la température
tempé (ex : sondes Pt R=100 Ω à 0°C suivant DIN
43760) logées dans les encoches du stator.
La mesure de température est faite au travers d’une mesure de résistance.
résistance
Avantage:
Possibilité d’afficher la température réelle.
Inconvénients:
Obligation de prévoir les moteurs avec ces sondes, qui sont généralement fragiles et
qu’il faudra alimenter.
Une liaison défectueuse entre la sonde et l’élément détecteur entraînera entraî un
déclenchement intempestif.
ient de température entre la sonde et le cuivre provoqué par l’isolant, une
Il existe un gradient
forte surcharge sera mal répercutée.
IV.3.1.2.Protection
ction par image thermique (F49)
(F49 :
Le moteur est assimilé à un système thermique à une seule constante et un simulateur,
alimenté par l’image du courant traversant ce moteur, reproduit l’état thermique du moteur.
Il va être traité dans ce chapitre une notion propre à la protection qui est l’état froid et l’état
46
Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
chaud.
En effet le moteur intègre thermiquement les différents états qui lui sont imposés. Les
fabricants de protection ont l’habitude de se référer à ces deux états caractéristiques. A partir
de l’état froid, le moteur est soumis à une surintensité de n*In et le temps tf que mettra le
moteur pour atteindre sa température limite de fonctionnement, en sachant que la
température limite de fonctionnement est défini normalement pour S*In (il est prévu, en
général une surcharge permanente admissible de 15%).
La température limite correspondant à cette surcharge est ks²In², le moteur étant mis en
surcharge, à partir de l’état froid, avec une intensité de n*In, la détection de dépassement
sera atteinte lorsque :
n² (1− e-t/Te ) = s ²
୬²ି௦²
( e-t/Te ) = ²
²ି௦²
et/Te =
²
୲ ݊²−ݏ²
= Logn
் ݊²
݊²−ݏ²
t =Te *Logn
݊²
D’où l’expression :
²ି௦²
tf = Te *Logn( )
²
47
Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
temps tc que mettra le moteur pour atteindre sa température limite de fonctionnement après
une surcharge de n*In sera de :
La détection de dépassement sera atteinte pour :
t ²
e /Te =
%² ି²ି௦²
D’où l’expression:
²
tc = Te *Logn( )
²ି௦²ା%²
C’est l’équation de la courbe «à chaud» de la protection.
IV.3.1.3.Conclusion:
Le simulateur n’a besoin, pour définir les temps de surcharge admissible pour atteindre la
température limite de fonctionnement du moteur que de connaître :
* La constante de temps thermique à l’échauffement du moteur Te.
* La constante de temps thermique au refroidissement du moteur Tr (de manière à
simuler, de la même manière, la déperdition de chaleur lorsque le moteur s’arrête, le réglage
s’effectuant généralement sous la forme Tr/Te).
Inconvénients:
48
Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
En plus d’intégrer la composante inverse dans la fonction image thermique, qui est
obligatoirement une protection à détection lente, il est souhaitable, pour éviter un
échauffement
chauffement anormal du rotor, de protéger le moteur pour une anomalie d’alimentation ou
pour une présence anormale de courant inverse.
Une phase manquante au démarrage du moteur provoquera un courant inverse de 346 %
(avec Idém = 6 In), qui sera détectée par Ii>>.
Le seuil Ii> et la temporisation tIi> seront réglés en fonction de la caractéristique t = f(Ii)² du
moteur fourni par le constructeur.
Lee seuil Ii> sera réglé à 0.2 In environ.
Une temporisation minimum tIi> de 2 s sera prévue pour laisser le temps aux défauts
extérieurs d’être éliminés (valeur de temporisation pouvant être augmentée suivant les
possibilités du moteur).
49
Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
IV.3.3.Protection
tection contre un court-circuit
court circuit entre phases (F50/51) :
En MT,, la détection d’un court circuit entre phase se fera par une fonction ampèremétrique
temporisée.
50
Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
IV.3.4.Protection
Protection contre des défauts phase-terre
terre (F50N/51N, F64, F67N) :
IV.3.4.1: Neutre direct à la terre :
La détection se fera par une fonction ampèremétrique temporisée, alimentée soit par les
transformateurs de courant phases en montage résiduel : Ir = 3Io = I1+ I2 + I3.
Soit par un tore «homopolaire» englobant tous les conducteurs (y compris le neutre).
neutre)
Compte tenu de l’erreur des transformateurs de courant, le seuil Io> sera volontairement
limité de 10 à 20% de In dans le cas du montage résiduel et à 5% de In dans le l cas du tore
homopolaire (2 à 3% avec certaines précautions comme manchon métallique de flux, taille
du Tore etc.).
La temporisation tIo> (fonctionnement quasi-instantané)
quasi instantané) sera de 100 ms pour éviter un
intempestif sur courant pseudo-différentiel
pseudo à l’enclenchement.
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Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
Ou:
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Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
La détection se fera avec les mêmes principes que dans le cas du Neutre direct à la terre ;
une attention particulière sera portée sur le choix de l’alimentation en courant
(transformateurs de courant phases en montage résiduel ou tore homopolaire) le seuil Io>
devra être au maximum de 50% du courant de limitation à la terre par l’impédance.
Si la mise à la terre a lieu au niveau du moteur,
moteur, le relais de terre devra comporter un filtre
d’harmonique 3, le courant d’harmonique 3 produits
produit par la machine (qui est de l’ordre de 1 à
3% de In) circulera dans la connexion de mise à la terre même en absence de défaut, s’il
peut se refermer par unn autre chemin comme les capacités par exemple.
exemple
La temporisation tIo> (fonctionnement quasi-instantané)
quasi instantané) sera de 100 ms pour éviter un
intempestif sur courant pseudo-différentiel
pseudo à l’enclenchement.
Le seul courant pouvant faire fonctionner une fonction ampèremétrique est le courant
capacitif du réseau. Une étude plus complète est nécessaire pour savoir si les courants
capacitifs sont suffisants, s’il n’y a pas de risques d’élévation de potentiel des masses, si la
sécurité impose
mpose la seule signalisation et non le déclenchement etc.
Lorsque l’on dispose de 3 transformateurs de tension dont le primaire est couplé en étoile et
P2 mis à la terre, le secondaire étant couplé en triangle «ouvert» il est possible de raccorder
une mesure re de tension résiduelle Vr : Vr = 3Vo = V1+ V2 + V3.
celle-ci
ci indiquera la présence d’un défaut à la terre mais sans permettre une quelconque
sélectivité.
Nota:
A) Le réglage de détection de défaut terre Io> devra répondre à l’inégalité suivante :
2* Idéfautdepartsain <(Io(Io>)<It/2
Où:
It = courant de défaut maximum à la terre.
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Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
Où :
In = courant nominal des TC.
n = nombre de tours du tore homopolaire.
D/Dans le cas où le stator du moteur serait mis à la terre par une impédance, de manière à
servir de Générateur de terre pour l’ensemble du réseau, la protection de terre devrait être
réalisée d’une manière différente :
Io> sera réglé comme dans les chapitres précédents (la mesure ne sera réalisée que sur la
seule fréquence fondamentale, l’harmonique 3 étant filtrée).
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Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
IV.4.Conclusion :
La protection des moteurs est une fonction essentielle pour la continuité du
fonctionnement des machines. Le choix du dispositif de protection doit être fait avec
rigueur. L’utilisateur aura tout intérêt à sélectionner les dispositifs intégrant une électronique
de communication pour anticiper et prévenir les éventuels défauts. La recherche d’anomalies
et la rapidité de remise en route seront ainsi grandement améliorées.
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Chapitre IV Protection des moteurs asynchrones
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Conclusion générale
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Bibliographie
[4]
[4] Notions fondamentales sur la protection des moteurs, (Rockwell automation).
[6]
[6] Technologie du matériel industriel, catalogue interne Schneider.
[7]
[7] Notions fondamentales sur le démarrage des moteurs, (Rockwell automation).
[8]
[8] Cahier Technique N°9 Protection des moteurs électriques, Microener
Mots clefs :
Moteur
Asynchrones
Démarrages
Freinage
Protection
Convertisseur de fréquence