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et les moyens d’achever ce modeste travail, nous ne saurons le présenter sans adresser nos vifs
et sincères remerciements à tous ceux qui de près ou de loin ont participé à sa réalisation,
contribué à notre formation, ou qui nous ont apporté une aide morale ou matérielle aussi
modeste soit-elle.
Nous remercions notre directeur de Projet de Fin d’Etudes Monsieur BEKKI Brahim,
d’avoir accepté de nous encadrer afin de réaliser ce travail, pour ces précieux conseils, pour son
sens de responsabilité et du bon comportement envers nous.
Monsieur MOUDJAHED Mohamed pour nous avoir fait l’honneur de présider le jury.
Madame BELAHCEL Keira et Madame BOURENANE Hayet pour avoir accepté de juger
notre travail.
Enfin, nous saluons nos collègues qui nous ont chaleureusement accueillis, pour les bons
moments passés ensemble.
Avec les sentiments de gratitude les plus profonds,
J’ai un grand plaisir de dédier ce travail :
A mes chers parents, frères et sœurs pour tout l’’effort consenti,
l’’amour et la confiance portés en moi « Que la réussite de ce projet soit
la récompense de leurs efforts » ;
A toute ma famille, pour tant de confiance, d’amour, de patience et
d’abnégation ;
A mon binôme Moussa Dicko, «Merci infiniment pour toutes les peines
et difficultés partagées ensemble lors de l’élaboration de ce projet et le
bon moment passé ensemble » ;
І.1 Introduction..................................................................................................................................... 3
І.2 Description générale d’un réseau électrique ................................................................................... 3
І.3 Différents types des réseaux et leurs fonctions............................................................................... 4
І.3.1 Réseau de transport .................................................................................................................. 4
І.3.2 Réseau de répartition ................................................................................................................ 4
І.3.3 Réseau de distribution .............................................................................................................. 4
I.4 Game de tension ............................................................................................................................. 5
I.4.1 Tension nominale ..................................................................................................................... 5
I.4.2 La tension la plus élevée d’un réseau....................................................................................... 5
I.4.3 La tension la plus élevée pour le matériel ................................................................................ 6
I.4.4 Tension nominale de tenue aux chocs de foudre ..................................................................... 6
I.5 Les architectures des réseaux électriques ....................................................................................... 6
I.5.1 Structure générale d’un réseau électrique ................................................................................ 7
I.5.2 Les différentes structures de réseaux ....................................................................................... 8
I.5.2.1 Structure maillée................................................................................................................ 8
I.5.2.2 Structure bouclée ............................................................................................................... 8
I.5.2.3 Structure radiale ................................................................................................................ 8
I.6 Les câbles souterraines ................................................................................................................... 9
I.7 Les lignes aériennes ...................................................................................................................... 11
I.7.1 Composantes des lignes aériennes ......................................................................................... 11
I.7.1.1 Conducteurs ..................................................................................................................... 11
I.7.1.2 Les isolateurs ................................................................................................................... 12
I.7.1.3 Supports et armements .................................................................................................... 13
I.7.1.4 Câbles de garde ............................................................................................................... 15
I.7.1.5 Autres accessoires ........................................................................................................... 15
I.8 Les postes de transformation ........................................................................................................ 16
I.8.1 Le poste HTB/HTA (HT/MT)................................................................................................ 16
I.8.2 Le poste HTA/HTA (MT/MT) ............................................................................................... 17
I.8.3 Le poste HTA/BT (MT/BT) ................................................................................................... 18
І.9 Les charges ................................................................................................................................... 18
I.10 Schéma équivalent d’une ligne électrique .................................................................................. 19
I.11 Phénomènes observés sur le réseau ............................................................................................ 19
I.11.1 Effet couronne ...................................................................................................................... 19
I.11.2 Courant de court-circuit ....................................................................................................... 20
I.12 conclusion ................................................................................................................................... 20
Chapitre II : Calculs électriques d'une ligne aérienne
Figure I.10 Exemple de conducteur aérien. (À gauche) AAAC (all aluminium alloy conductors), (à
droite) ACS (aluminium conductors steel-reinforced)……………………………………………...12
Figure I.11 Isolateurs rigides en verre en trois pièces avec fixation sur tige…………………..…...13
Tableau I.2 Tension nominale de tenue aux chocs de foudre selon C.E.I…………………………...6
Pour un réseau électrique, les lignes constituent les artères par lesquelles circule
l’énergie électrique qui est transmise à partir des centrales de production aux lieux de
consommation. Ces lignes peuvent être aériennes ou souterraines et ont des rôles différents
(transport, interconnexion, répartition et distribution). Elles sont réalisées en fonction de la
puissance à transporter, la distance à parcourir et le niveau de tension...
Dans le but de construire une ligne électrique qui peut assurer les conditions
d’acheminement des transites de puissances (sécurité, continuité, qualité), nous avons fait une
étude sur les travaux de réalisation d’une ligne électrique.
Dans le premier chapitre, nous avons donné un aperçu général sur les réseaux électriques
et leurs différentes fonctions, ainsi que les différents constituants d’une ligne électrique
aérienne.
Dans le deuxième chapitre, nous avons effectué une étude électrique basée sur les
critères de choix de la section des conducteurs et le calcul des différentes distances
d’isolements.
La troisième partie est consacrée à l’étude mécanique d’une ligne électrique qui est
basée sur le calcul du poids équivalant, d’angle d’inclinaison, de la tension mécanique en
fonction des hypothèses climatiques, de la flèche maximale, et la distance entre le point le plus
bas d’une portée et le sol. Dans cette partie nous avons essayé de traduire les méthodes de calcul
des différents paramètres (électrique et mécanique) sous forme d’un programme sous Matlab.
Pour conclure, nous terminerons par un exemple avec lequel nous validons les résultats
obtenus par notre programme.
1
Après avoir calculé les différents paramètres essentiels intervenants dans le
dimensionnement électrique et mécanique d’une ligne électrique aérienne, l’étape suivante sera
la mise en place de cette dernière, que nous rappellerons brièvement dans le chapitre IV.
2
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
І.1 Introduction
Un réseau électrique est un ensemble d’infrastructures destinées à la production, transport, et
à la distribution de l’énergie électrique. Dans ce chapitre, nous allons décrire brièvement un tel réseau
avec ses différents types, composantes, et ses différentes structures.
Les énergies fossiles que l’on extrait du sol tel que le pétrole, le gaz, le charbon et bien sûr
l’uranium qui est le minerai de base de l’énergie nucléaire.
Les énergies renouvelable comme celles provenant du soleil [1]. Cette énergie est transportée
ou consommée sur des lignes à très haute tension (THT), à haute tension (HTB), à moyenne tension
(HTA ou MT) et à basse tension (BT) selon une échelle de tension recommandée par divers
organismes de normalisation. A cet effet, un réseau électrique est indispensable[2].
Un réseau électrique est constitué par des éléments distincts de caractéristiques, de propriétés
et de fonctions différentes. Ces éléments sont essentiellement, les lignes et les différents postes de
transformation ( d’interconnexion, d’alimentation et de distribution) [3]. Comme le montre le schéma
de principe de la figure I.1 ci-dessous.
3
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
Pour remplir correctement sa mission et faire face aux évènements imprévus, le réseau de
transport aura une structure fortement maillée qui permet d’assurer la redondance des transits possible
en cas d’incident mais aussi en fonctionnement normal d’assurer dans de bonnes conditions le
maintien de la tension lors des fortes variations de la puissance transitée[1].
4
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
Des lignes à moyenne tension (MT ou HTA) alimentées par des postes HTB/MT et
fournissant de l’énergie électrique, soit directement aux consommateurs importants soit aux
différents postes MT/BT.
Des lignes à basse tension qui alimentent les usagers soit en monophasé soit en triphasée. Les
réseaux MT font pratiquement partie, dans leur totalité des réseaux de distribution[4].
Les réseaux de distribution sont en général à structure radiale ou arborescente, c’est-à-dire qu’il n’y
a qu’une seule ligne entre deux nœuds.
Les électriciens ont introduit plusieurs concepts qui caractérisent les tensions auxquelles les
réseaux sont soumis. Les différents niveaux de tension sont définis par le Commission
Electrotechnique Internationale (C.E.I) qui est au niveau international l’organisation de référence
pour la normalisation dans le domaine de l’électricité [1].
Tableau I.1 Classification des tensions selon CEI pour des réseaux fonctionnant à 50Hz ou à 60Hz[1]
5
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
Classe A 3 3.6 40
1≤ Um≤ 52 6 7.2 60
10 12 75
15 17.5 95
20 24 125
30 36 170
Classe B 50 52 250
52≤ Um ≤300 70 72.5 325
110 123 450
130 145 550
150 170 650
220 245 750
Tableau I.2 Tension nominale de tenue aux chocs de foudre selon C.E.I[6] .
6
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
représenter les différentes structures des réseaux puis quelques exemples des postes de
transformation [7].
Poste de
Production
livraison THB interne
Tableaux secondaires
de distribution THA
Tableaux BT et
distribution BT
Récepteur Récepteur
BT BT
7
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
8
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
Une configuration particulière est celle de réseaux en antennes que l’on trouve plus
fréquemment en milieu rural pour alimenter des consommateurs éloignés et situés en bout de ligne,
situation qui est la plus exposée du point de vu de qualité et sécurité d’alimentation[1].
9
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
Figure I.8 Coupe type d'un câble souterrain (Unipolaire) pour une phase[8]
Pour les câbles tripolaires les trois conducteurs ont une gaine commune où ils sont isolés les
uns par rapport aux autres avec un écran. Tous les câbles sont entourés d’une gaine, armée ou non
qui protège les conducteurs et l’isolation contre les contraintes mécaniques et les actions
chimiques[9].
10
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
I.7.1.1 Conducteurs
Le conducteur est un élément principal de la ligne. Il est destiné à canaliser champ
électromagnétique, donc l’énergie électrique, suivant un tracé déterminé.
Grâce à sa conductivité exceptionnelle, le cuivre a longtemps été un matériau très apprécié dans la
mise en œuvre des lignes électrique. Cependant, étant donné sa masse volumique importante, son
coût fluctuant et ses problèmes de fluage, on s'est peu à peu tourné vers l'aluminium qui quant à lui a
une bonne conductivité électrique, mais présente cependant une faible résistance mécanique à la
fatigue, ce qui le rend particulièrement non convenable dans le cas d’apparition des vibrations dues
au vent.
L’acier par contre présente, en même temps l’avantage capital d’être un matériau de grande
résistance mécanique et l’inconvénient d’être un mauvais conducteur. En raison de sa grande
11
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
résistance mécanique, il trouve une large application dans la conception et la réalisation des
conducteurs des lignes aériennes. En effet, il est utilisé en mélange avec l’aluminium et le cuivre
pour former un conducteur, en même temps, de conductivité élevée et de grande résistance
mécanique[3],[13]. C’est le cas de ACSR (Aluminium Conductor Steel Reinforced), et AAAC (All
Aluminium Alloy Conductor), on retrouve aussi l'almélec (ou AMS) qui est un alliage d'aluminium,
de magnésium (0,7 %) et de silicium (0,6 %), ou des combinaisons aluminium-acier, almélec-acier.
Figure I.10 Exemple de conducteur aérien. (À gauche) AAAC (all aluminium alloy conductors), (à
droite) ACS (aluminium conductors steel-reinforced)[14].
12
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
horizontales (chaînes d’ancrage). Il existe deux types principaux d’éléments de chaîne : les
isolateurs à capot et tige et les isolateurs à long fût[15].
Les Figures I.11 et I.12 montrent respectivement un isolateur rigide, et un Assemblage d’éléments
de chaîne.
Figure I.11 Isolateurs rigides en verre en trois pièces avec fixation sur tige[15].
13
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
Les supports de lignes aériennes sont, couramment, des poteaux de béton armé, des assemblages des
pièces métalliques de formes et d’importances très variées, allant de la simple poutrelle aux pylônes
métalliques en treillis [16],[8].
Le design des lignes électrique est fonction de la tension de ligne, du nombre de circuits, du
type de conducteurs et de la configuration des circuits. De plus, la protection contre la foudre par des
conducteurs de terre, le terrain et l’espace disponible sur site doivent être pris en considération. Dans
les régions fortement enneigées, il est recommandé de ne pas placer les conducteurs dans un même
alignement vertical, afin d’éviter les chocs lorsqu’un amas se détache du conducteur supérieur. Pour
les niveaux (basses et moyennes tensions), un arrangement horizontal est préférable et les câbles de
terres sont omis. Tandis qu’en haute et très haute tension, une grande variété de configuration peut
être imaginée[6].
La Figure I.13 montre quelques types de supports et armements que l’on peut rencontrer.
14
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
15
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
16
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
Cellules départs : elles assurent la liaison entre le jeu de barres HTA et le réseau de distribution aérien
ou souterrain[4].
HTB
HTB/
HTA
HTA
HTA
17
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
HTA/
HTA BT
18
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
19
Chapitre I Généralités sur les réseaux électriques
I.12 conclusion
Etant donné son rôle d’assurer la continuité de service en toute sécurité, il est important de
connaitre les structures et les fonctions des différents types des réseaux, ainsi que les différents
composants des lignes le constituant ; afin de bien dimensionner les différentes parties à étudier.
20
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
II.1 Introduction
Le calcul des paramètres des lignes électrique doit respecter les conditions imposées par le
cahier des charges chose qui va sans doute ajouter certaines difficultés à résoudre les problèmes liés
à la résolution des équations électriques de la ligne. Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser aux
calculs électriques qui concernent la détermination de la section optimale du conducteur, des
différentes distances entre les conducteurs et de la longueur des isolateurs.
Dans la conception d’une installation, il est nécessaire de connaitre la puissance maximale que
le concessionnaire devra fournir. Baser ce calcul sur la simple somme arithmétique des récepteurs
installés conduirait à une surévaluation des coûts d’exploitation. Pour l’optimiser, nous allons définir
des grandeurs prenant en compte :
La diversité d’utilisation des récepteurs installés.
Le niveau d’utilisation réel des récepteurs installés.
Le niveau d’utilisation prévisionnel des récepteurs installés.
Les valeurs à suivre seront basées sur l’expérience et sur des enregistrements réalisés sur des
installations existantes[20].
La valeur de la puissance nominale d’un récepteur est donnée par sa documentation technique. En
pratique, la puissance nominale d’un récepteur n’est pas toujours égale à la puissance consommée par
ce dernier[20].
21
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
Pu Ku .Pabs (II.3)
Avec Ku facteur d’utilisation maximum : Il traduit le fait que le régime de fonctionnement d’un
récepteur peut être inférieur à la puissance nominale. Il s’applique individuellement à chaque
récepteur.
Utilisation KU
Force motrice 0.75 à 1
éclairage 1
chauffage 1
Ventilation 1
PC 1
La puissance foisonnée PF d’une distribution est égale à la somme des puissances absorbées et
valorisées par le facteur suivant :
22
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
Utilisation Ks
Eclairage 1
chauffage 1
Prise de courant 0.1 à 0.2
Ascenseur 1
Pour le transport de l’énergie électrique on utilise des hautes tensions alternatives jusqu’à
1MV. L’augmentation des besoins d’énergie et celle des puissances à transiter qui en découle a fait
augmenter progressivement les tensions, la puissance économique optimale d’une ligne de transport
étant proportionnelle à U2. Doubler la tension permet donc théoriquement d’augmenter de quatre fois
la puissance économique de transport. Pour limiter la chute de tension lors du transport d’une
puissance ohmique-inductive donnée, il suffit d’augmenter U2 proportionnellement à la distance. Les
hautes tensions permettent ainsi de surmonter des grandes distances sans dépense supplémentaire
pour la compensation[1].
63 20
150 80 100
1200 100
1000 600
23
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
A partir d'un certain niveau de tension, nous devons aussi vérifier que l'effet couronne ne devient pas
trop important. Nous aboutissons ainsi à une section techniquement optimale mais non normalisée. Il
faut décider donc de prendre une section normalisée supérieure[6].
Nous déterminons tout d'abord la puissance qui circulera dans le câble après les ‘T’années
d’utilisation projetées. Cette puissance ‘PT’ se calcule par la formule suivante [6]:
PT Pdépart . 1 a
T
[MW] (II.5)
Ensuite nous en déduisons le courant circulant dans chaque phase de la liaison par :
PT
I N ,T [A] (II.6)
3.U . cos
Nous choisissons dans ce cas la section normalisée juste supérieure pouvant supportée le courant INT.
24
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
Scc
Icc [A] (II.8)
3.U
Pour une durée de court-circuit inférieure à 5 secondes, l'échauffement du câble est considéré
adiabatique ; cela signifie que l'énergie emmagasinée reste au niveau de l'âme et n'est pas transmise
à l'isolant[7].
Afin de trouver la section minimale permettant de supporter ce courant durant le temps tcc,
nous procédons de la manière suivante :
dE RI 2 dt (II.9)
Avec
L
R
S (II.11)
I S (II.12)
Considéré [J/kg K] ;
θ : est la température ;
25
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
dE LS 1 ( S )2 dt (II.13)
dE LS 2 dt (II.14)
SL Cd LS 2 dt (II.15)
Cd 2 dt (II.16)
0 (1 ) (II.17)
Cd
2 dt (II.19)
0 (1 )
Cd
dt
2
(II.20)
0 (1 )
C 1 ( finale 0 )
2
Icc
2t tcc ln k
2
(II.21)
S 0 1 ( initiale 0 )
Les valeurs du paramètre k sont les suivantes : k = 105,3 pour le cuivre, k = 55,07 pour l'aluminium
et k = 61,98 pour l'AMS[6].
Icc tcc
S (Pour t < 5 secondes) [mm2] (II.22)
k
26
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
Pour que la tension fournie à la clientèle reste acceptable en tout point du réseau, il faut limiter la
chute de tension entre le poste source et le point le plus défavorisé. La chute de tension maximale
serait, dans ce cas théorique, proportionnelle à la longueur totale des tronçons en cascades[23].
Pour cet effet, nous vérifions que la section satisfaisant le courant nominal et celle satisfaisant le
courant de court-circuit vues précédemment ne conduisent pas à une chute de tension supérieure à
celle imposée.
Afin de déterminer la chute de tension dans le câble, nous nous basons sur le schéma équivalent
monophasé.
U In
3 ( R '70 c L cos X ' L sin )
U Un (II.23)
Où
U U 2 U1 U 2 U1
(II.24)
Avec
Dans le cas des lignes, nous négligeons les effets capacitifs car les valeurs sont
approximativement 50 fois plus faibles pour les lignes que pour les câbles. Pour l'impédance
longitudinale, nous prendrons, généralement, comme valeur de départ : 0,4 Ω/km[6].
27
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
Nous pourrions nous demander, à priori, pourquoi une plus grosse section peut conduire en
définitive à un coût global moindre. Cela est dû au fait que, dans certains cas, même si le conducteur
coûte plus cher à l'achat, il est plus économique à l'usage vu sa moindre résistance (donc moins de
pertes), ... Sur plusieurs années d'utilisation, le prix gagné sur les pertes peut compenser un plus gros
investissement de départ[6].
Le coût total d'investissement pour le câble en fonction de sa section peut s'évaluer à l'aide de
l’équation (II.26). [6]
C
CT A BS (II.26)
S
Avec :
A = frais fixes (pose, coût fixe pour les trois phases, ...)
C 3 lI N 2 NPf (II.27)
28
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
N = nombre d'heures d'utilisation équivalant à la pleine charge au niveau des pertes [h/an]
La section optimale économique (SOE) est celle qui annule la dérivée par rapport à « S » de CT :
C
S [mm2] (II.28)
B
Remarque1 : L’idéal est de comparer, en fonction de la section, les coûts à court terme et à long
terme ainsi que les investissements et pertes. Nous nous faisons ainsi une idée de ce que nous gagnons
ou de ce que nous perdons en fonction de la section[6].
29
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
Début
Initialisation
des paramètres
Base des
données
Puissance et
courant en
fin de vie
Section de
courant
nominale S1
Section de
court-circuit
S2
Section de
chute de
tension S3
Section
Calcul
économique mécanique
Base des données : on reprend les caractéristiques des conducteurs stockées dans la base des données.
Puissance et courant en fin de vie : calcul de la puissance et courant en fin de vie en tenant compte de
l’actualisation.
30
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
Section de courant nominale S1 : calcul de la section qui supporte le courant nominal (courant nominal
de fin de vie).
Section de court-circuit S2 : calcul de la section qui supporte le courant de court-circuit
Section de chute de tension S3 : choix de la section engendrant moins de chute de tension (< à la chute
de tension maximale)
La détermination de l’isolement d’une ligne est donc complexe : cela explique les divergences
qui peuvent exister entre les réglementations ou directives utilisées dans les différents pays[12].
31
Chapitre II Calculs électriques d’une ligne aérienne
Ce sont les distances entre les matériels sous tension (conducteurs, anneaux de garde, bretelles de
continuité ou antivibratoires) et la charpente métallique ou l’armement des supports (pylône ou
poteau)[12].
UN
E phase terre [m] (II.29)
150
UN est la tension nominale [kV], CFI le coefficient qui dépend de la nature du conducteur
0.8 U N
Eentre phasehorigontale CFI f max S L [m] (II.31)
150
cos
2
est l’angle du virage de la ligne
Dans le cas des pylônes de suspension et d'ancrage on a = 0, mais dans le cas des pylônes d'angle
0 [13].
II.9 Conclusion
Le calcul électrique d’une ligne est basé sur les études technico-économiques permettant de
choisir des équipements fiables avec un bon rendement et à un coût acceptable. Il permet aussi de
bien déterminer les distances d’isolement afin d’assurer une continuité de service en pleine sécurité
32
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
III.1 Introduction
Avant d’entreprendre la construction d’une ligne, il est important de faire le calcul mécanique
qui concerne l’effort de traction et la flèche de la corde en fonction de la distance entre les pylônes
(portée), pour pouvoir dimensionner les supports (pylônes). Nous donnons dans ce chapitre les
méthodes de calcul y intervenant dans ce dimensionnent.
Dans l'établissement d'un projet de ligne électrique, le concepteur doit connaitre les
hypothèses de calcul à prendre en compte dans son calcul : les températures, l'action du vent et les
surcharges éventuelles de glace, de givre ou de neige[13].
Les hypothèses climatiques de température et du vent à prendre en compte dans notre travail sont
représentées dans le tableau III.1.
33
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
III.3 Portée
Une portée de câbles correspond à la distance entre deux supports (pylône) consécutifs comme
le montre la figure III.1.
Concernant les portées des lignes, étant donné la possible irrégularité des distances entre pylônes,
nous définissons les longueurs suivantes :
Portée basique ou normale = La plus économique ;
Portée moyenne = Moyenne arithmétique des différentes portées ;
Portée équivalente = Cette valeur se rapproche généralement de la portée moyenne lorsque le
nombre de portées augmente. C’est sur cette valeur que se calcule la tension horizontale à
appliquer au canton ; elle est de :
n
L i
3
Léq i 1
n
(III.1)
L
i 1
i
Portée « de vent » = La somme des deux demi portées adjacentes au pylône. Elle correspond
à la portée à considérer pour le calcul des efforts en tête du pylône ;
Portée « de poids » = La somme des distances entre le pylône et les points les plus bas des
deux portées adjacentes [6].
III.4 Flèche
Un fil supporté et tendu entre deux supports (poteaux) n’est pas horizontal ; il prend plutôt
une forme courbée. La distance verticale entre la droite qui joint les deux points de support et le point
le plus bas d’un fil porte le nom de « flèche». Plus le fil est tendu plus la flèche est courte[2].
En nous référant à la figure III.2 ci-dessous, nous calculons les forces agissant sur un élément ‘ds’ de
la corde de section S.
34
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
Avec
σ = tension de la corde [N/mm2]
γ0 = poids spécifique de la corde [N/mm2, m]
γs = poids supplémentaire [N/mm2, m]
γ=poids total de la corde [N/mm2, m]
f : flèche
ho : hauteur du support sous fil
Fx S (III.2)
Fx ds.cos (III.4)
Fy ds.sin (III.5)
Fy ds.sin
tan (III.6)
Fx ds.cos
Fy Fx tan (III.7)
35
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
dy
Avec tan on peut écrire :
dx
dy
Fy Fx (III.8)
dx
dFy d dy
Fx (III.9)
dx dx dx
d dy
dFy Fx .dx (III.10)
dx dx
d dy
dFy Fx .dx ds.S (III.11)
dx dx
L’utilisation de (III.2) dans (III.11) et la simplification du terme ‘S’ permet d’écrire (III.12) et
(III.13) :
d2 y
dFy ds.S .S dx (III.12)
dx 2
d 2 y ds
(III.13)
dx 2 dx
Avec
ds 2 dx 2 dy 2 (III.14)
ds dx2 dy 2 (III.15)
dy 2
ds dx 1 2
2
(III.16)
dx
36
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
dy 2
ds dx 1 2 (III.17)
dx
ds dy 2
1 2 (III.18)
dx dx
d2 y dy 2
1 (III.19)
dx 2 dx
x x
y e e (III.20)
2
y
ch x (III.21)
Avec
y0 (III.22)
x
y y0 ch (III.23)
yo
x x2 x3 x4 xn
ch 1 ............ (III.24)
y0 2! y0 3! y0 4! y0 n ! y0
L’équation suivante (III.25), est obtenue par approximation de l’équation de la chainette (III.23) par
une parabole, en négligeant les termes supérieurs à deux de l’expression (III.24) :
37
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
x2
yy (III.25)
0
2 y0
L
Pour x , l’équation (III.25) s’écrit :
2
L2
y h0 y0 1 (III.26)
8 y0 2
y y0 h0 f (III.27)
L2
f (III.28)
8 y0
L L2 L L2 x2
Les points A, B, et M ont pour coordonnées : A( , ) , B( , ) , M ( x, )
2 8. y0 2 8. y0 2. yo
38
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
x2
fx f (III.29)
2 y0
L2 4 x 2
fx (III.30)
8 y0
x02 x2
A et B ont pour abscisses respectifs –x0 et x d’où : A( x0 , ) , B ( x, ) , x étant égal a x0 B
2 y0 2 yo
( L x0 ) 2
s’écrit B ( L x0 , ).
2 y0
( L x0 ) 2
f d (III.31)
2 y0
x02
f (III.32)
2 y0
L y0 d
x0 (III.33)
2 L
39
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
L
2
dy 2
s AB L
1 (
dx
) .dx (III.35)
2
dy x
sh (III.36)
dx y0
dy
En remplaçant dans l’expression (III.35) par l’expression (III.36) on obtient :
dx
L
2
2
x
s AB L
1 sh .dx
y0
(III.37)
2
Avec
L L L
2
x x 2
x 2
s AB ch dx 2 ch dx (2 y0 sh ) (III.40)
L y0 0
y0 y0 0
2
40
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
L3
s AB L (III.42)
24 y0 2
En remplaçant le paramètre y0 par son expression (III.22) dans l’expression (III.42), on obtient :
2 L3
s AB s L (III.43)
24. 2
‘S’étant la longueur d’arc [22].
Température 1 2
tension de la corde 1 2
Poids total γ1 γ2
Longueur s1 s2
41
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
1
s1 2 (III.46)
E
Où E est le module de Young du conducteur (N/m2) et S sa section (mm2).
1
s s1 2 2 1 (III.47)
E
Tenant compte des équations, (III.44) et (III.47) s s’écrit :
2 2 L3 12 L3 1
s s1 2 2 1 (III.48)
24 2 2
24 1 2
E
L étant la portée et s1 la longueur de l’arc, on peut admettre que pour les portées courantes et peu
dénivelées, L est très voisine de s1 ; ceci donne s1/L 1.
Ainsi l’équation (III.48) devient :
2 2 L2 12 L2 2 1
2 1 (III.49)
24 2 2
24 1 2
E
2 2 L2 12 L2 2 1
2 1
24 2 2 24 12 E
(III.50)
2 2 L2 2 12 L2 1
2 1 (III.51)
24 2 E 24 12
2
E
2 2 L2 2 12 L2 1
1 cste (III.52)
24 2 2 E 24 12 E
2
2 L2
cste (III.53)
24 2 E
Lorsque l’on recherche 2 connaissant les conditions de l’état initial, le problème consiste alors à
trouver une solution à l’équation (III.54) :
12 L2 2 L2
23 2 2 E E 2 1 1 2 E (III.54)
24 1
2
24
42
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
p 0 S S S (III.56)
En tenant compte de (III.55) et (III.56), les équations (III.53) et (III.54) peuvent s’écrire sous la
forme :
p 2 L2 T
cste (III.57)
24T 2 ES
p 2 L2 p 2 L2
T23 T2 2 1 2 ES 2 1 ES T1 2 ES (III.58)
24T1 24
23 A 22 B 0 (III.59)
Avec
p12 L2
A ES 2 1 ES T1 (III.60)
24T12
p2 2 L2
B ES (III.61)
24
La résolution de l’équation non linéaire (III.59) se fait numériquement par la méthode de newton.
f ( xn )
xn 1 xn (III.62)
f ' ( xn )
Alors
43
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
Tn3 ATn2 B
Tn 1 Tn (III.65)
3Tn2 2 ATn
Nous pouvons grâce à cette résolution, calculer les tensions dans notre conducteur en fonction de
l'hypothèse utilisée. [6],[25] [24].
Remarque2 : Le rapport entre la tension nominale dans le câble (sous l’hypothèse de répartition
HYP.R), et la tension de rupture est un critère important de dimensionnement. Ce rapport doit être
inférieur à approximativement 20%. Plus précisément, ce critère permet à notre câble de ne pas subir
de rupture par fatigue au niveau des pinces d'ancrage[6].
Si l’on connait le matériau dans lequel la ligne sera réalisée, on connait aussi le poids de la
ligne, mais aussi la tension de rupture de celle-ci. Pour le dimensionnement d’une ligne aérienne, on
prend un coefficient de sécurité égal à 3, on limite ainsi la tension dans le conducteur à 1/3 de la
tension de rupture[6]:
1
Tmax Trupture (III.66)
3
III.8 Poids équivalant et angle d’inclinaison
Il est nécessaire, dans une étude, de vérifier la portance des chaines d'isolateur, c'est-à-dire de
s'assurer que la résultante des efforts est dirigée vers le sol et suffisante pour éviter que sous l'action
du vent la chaine ne s'incline trop pour respecter les distances entre conducteurs et masses[6].
44
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
En projetant les différentes forces selon l’axe ‘x’ nous pouvons écrire (III.60) :
Avec
Péqui = le poids équivalent
p = le poids du conducteurs (poids propre plus surcharge éventuelle)
F= la force due au vent horizontal
F est exprimé par la relation suivante
F = Cx .V. d (III.68)
Où ‘Cx’ est le coefficient de traînée du câble et ‘d’, son diamètre et ‘V‘ est la pression du vent.
Si l’on projeté les différentes forces selon l’axe ‘y’ on peut écrire :
F cos p sin 0 (III.69)
F cos p sin (III.70)
F
tan (III.71)
p
F
arc tan (III.72)
p
est l’angle d’inclinaison du conducteur sous l’effort du vent.
24Tmax 2 2 1
Lcr (III.73)
p2 2 p12
III.10 Calcul de paramètres divers
La figure (III.6) ci-dessous montre les différentes distances intervenant dans le
dimensionnement d’un support de ligne électrique.
45
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
ht
hi 0.5 [m] (III.77)
10
hg : la garde au sol
pHYP.R L2
f max (III.78)
8.THYP.R
46
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
Nous retiendrons une hauteur minimale de six mètres (6m), cette dernière varie en fonction de la
tension et des obstacles aux voisinages de la ligne (maison, route, voie ferrée, terrain agricole…..)
[6].
U N 50
hg 6 1 [m] si UN > 50KV (III.79)
100
U N 50
Si non, si UN < 50KV le terme tenant compte de la tension est négligé.
100
L’effort résultant FR sur le support est alors tel que :
FR FVS T (III.80)
Pour les réseaux basse et moyenne tensions, on ne tient pas compte des efforts transmis par
les ferrures et les isolateurs. La valeur des efforts à prendre en compte pour le choix de support est
celle résultant de l’hypothèse la plus défavorable.
L1 L2
Effort du vent
L’effort du vent Fvs sur un support a n conducteurs en alignement se calcul comme suit :
47
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
L L2
FVS Vnd 1 (III.81)
2
Où
Effort de traction
T T1 T2 (III.82)
Si les deux portées adjacentes sont égales (L1= L2) et leurs conducteurs identiques, les deux
tentions mécaniques égales et opposées s’annulent. Dans le cas contraire, le support subit dans la
direction de la ligne un effort égal à la différence des tensions mécaniques.
Il y a lieu de vérifier que cet effort transversal est acceptable pour le support choisi [24].
FR FVS T (III.83)
L L2
FR Vnd 1 T1 T2 (III.84)
2
48
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
Effort du vent : Les deux portées adjacentes étant égales (L1= L2) et leurs conducteurs
identiques, le vent de force FVS souffle dans le sens de la bissectrice de l’angle formé par les
deux conducteurs (de part et d’autre du support). La résultante du vent sur le support est FRV
et se trouve sur la bissectrice[10].
L1 L2
FRV
FVS
FVS1 FVS 2 . cos (III.85)
2 2
FRV 2 FVS 1 . cos (III.86)
2
FRV Fvs .cos 2 (III.87)
2
49
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
Remarque3: Dans le cas où L1 L2 , on peut considérer le vent comme soufflant sur une portée
L1 L2
moyenne égale à agissant dans la direction de la résultante de traction des conducteurs[10].
2
Effort de traction : Les deux portées étant égales et leurs conducteurs identiques pour une
ligne rigide, si T1=T2=T, la résultante FRT se trouve sur la bissectrice de l’angle formé par les
deux conducteurs (de part et d’autre du support).
FRT
Avec T1=T2=T
OB T sin (III.88)
2
FRT 2OB 2.T sin (III.89)
2
Remarque4 : Dans le cas où T1 est différente de T2, la résolution graphique s’impose pour rechercher
la direction et la grandeur de la résultante. Pour les angles importants de dérivation , on peut
déterminer une nouvelle tension T’<T compte tenu que les conducteurs ne sont plus soumis à un
effort du vent [10].
Les supports d’angle sont déterminés suivant l’effort résultant FR sur le support dans le sens
horizontal perpendiculaire à la ligne d’après la formule (III.89) dans laquelle :
50
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
FR FRT FRV 2T sin Fvs cos 2 (III.90)
2 2
Le vent sur les conducteurs est compensé par le vent prévu sur le support dans le sens de T il ne sera
pas pris en compte dans le calcul.
FR T (III.91)
Nombre d’années projetées, T =20 ans avec une utilisation de 760 heures par an à pleine charge et
une augmentation annuelle de la puissance a =3%, le facteur de puissance est de 0,9 inductif.
51
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
La puissance de court-circuit à considérer ne dépassera jamais 700 MVA, durée de court-circuit tcc
0.5 secondes, chute de tension maximale de 9%.
Pourcentage d'accroissement du prix du kWh, b : 2% ; taux d'intérêt, i : 8,5%, le prix du kWh de perte
vaut 6.944DA/kWh, le coût du conducteur est de 555.52DA/kg (y compris le tirage)
les caractéristiques du conducteur utilisé sont regroupées dans le tableau III.3 ci-dessous.
52
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
Les isolateurs utilisés ont pour caractéristiques résumé dans le tableau III.4 ci-après
Nombre d’assiette 3
pas 127 mm
53
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
Le choix du type de support dépend essentiellement de la zone d’implantation, pour la zone rurale on
prend le type « bs » ou bout-soudés ; pour les zones urbaines ou semi-rurale on utilise le béton.
Les tableaux III.6 et III. 7suivants résument les différentes caractéristiques des supports utilisés.
Pour tenue de ligne nous choisissons des supports de type béton de caractéristiques :
54
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
Un volume de béton de 0.872 m3 est utilisé dans les zones urbaines et 0.961 m3 dans les zones rurales
pour les supports en béton [26].
Un volume de béton de 1.766 m3 est utilisé dans les zones urbaines et 1.888 m3 dans les zones rurales
pour les supports métalliques « bs » [26].
Les différentes distances relatives au support sont quant à elles données par la figure III.15 ci-
après.
Distances Valeur
Garde au sol 7m
55
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
0.381 m
56
Chapitre III Calculs mécaniques d’une ligne aérienne
III.13 conclusion
Pour les lignes aériennes, l’étude mécanique traite les différentes parties de ces lignes à savoir les
supports avec le calcul des efforts qu’ils subissent, les flèches qui dépendent des hypothèses de calcul
( condition climatique ) et la nature du terrain ( les portées nivelée et dénivelée) etc..
Ces paramètres constituent un ensemble de critères à respecter pour bien dimensionner la ligne
électrique
Dans cette partie nous avons essayé de joindre le théorique au pratique pour pouvoir dégager un
modèle qui sera utiliser pour le calcul des paramètres de l’exemple traiter pour ensuite utiliser ces
résultats pour valider notre programme de calcul.
57
Chapitre IV Techniques de construction d’une ligne aérienne
IV.1 Introduction
Les calculs techniques pour le dimensionnement électrique et mécanique de la ligne électrique
aérienne nécessitent la connaissance des différentes conditions et contraintes liées à la réalisation de
cette ligne électrique.
Pour cela avant d’entamer cette phase il faut élaborer un cahier des charges, ce cahier est établi
sur la base des données recueillies sur terrain et après avoir fait les différentes enquêtes et sondages
concernant le projet à réaliser tout en respectant les exigences des exploitants de cette ligne
Ces phases sont regroupées dans une procédure administrative bien règlementée. Ce n’est
qu’après l’achèvement de cette procédure que nous pouvons entamer le reste des phases à savoir la
partie étude puis la réalisation.
58
Chapitre IV Techniques de construction d’une ligne aérienne
des sols, cartes d’état-major etc.) et par l’usage de carte satellite qui permet, surtout en zone
difficile, de repérer les points délicats et de sélectionner les passages apparemment favorables;
l’étude de l’état initial de l’environnement de l’aire regroupée en quelques grands titres (le
paysage et sa perception, le milieu naturel, l’agriculture, l’habitat, les contraintes
techniques,…) ;
la synthèse de l’état initial et le choix de la bande de moindre impact dans laquelle s’inscrira
le tracé définitif (couloir de largeur variable en fonction des différentes contraintes techniques
ou d’environnement) ;
la définition du tracé avec analyse des contraintes résiduelles et les mesures retenues, ainsi
que leur coût, pour réduire ou si possible compenser les conséquences dommageables [27].
59
Chapitre IV Techniques de construction d’une ligne aérienne
60
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61
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Chapitre IV Techniques de construction d’une ligne aérienne
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Chapitre IV Techniques de construction d’une ligne aérienne
de deux panneaux symétriques (2 ou 3 tronçons de support). Ces deux panneaux sont ensuite
assemblés, lorsqu’ils ont pris leur position définitive. La poursuite du levage s’effectue, ensuite, à
l’avancement[27].
65
Chapitre IV Techniques de construction d’une ligne aérienne
66
Chapitre IV Techniques de construction d’une ligne aérienne
le réglage et la mise sur pinces des câbles avec le montage des accessoires (bretelles,
contrepoids, entretoises, boules de balisage, etc.)[27].
IV.5.2.1 Déroulage
Le déroulage des conducteurs est une opération délicate, car il faut éviter leur dégradation,
notamment par frottement sur le sol, les arbres,...
Les tourets de câbles conducteurs sont placés aux deux extrémités (support 1 et 4), à l’extrémité 1, le
poste dérouleur et à l’autre extrémité le poste tracteur. Une câblette en acier est déroulée par
l’intermédiaire de poulies suspendues à l’extrémité des chaînes d’isolateurs. Elle est ensuite jointe au
câble conducteur au niveau du poste dérouleur et tractée par le poste tracteur. On applique un faible
effort de traction à l’aide du treuil sur la câblette qui entraîne le câble et on dispose des protections
en bois pour éviter que le câble conducteur ne traîne sur le sol ou les obstacles[26].
Touret
67
Chapitre IV Techniques de construction d’une ligne aérienne
Pylône
Touret Treuil
Protection
Pylône
Polie de
déroulage
Freineuse
Touret Treuil
68
Chapitre IV Techniques de construction d’une ligne aérienne
IV.7 conclusion
Le montage d’une ligne aérienne est l’un des étapes les plus importantes, car c’est la mise en
application des deux parties précédentes (calcul mécanique et calcul électrique). Cette étape se fait
en trois parties : la réalisation des fondations pour les supports, le levage des supports, et la mise en
place des câbles (la pose des accessoires et le déroulage des câbles se font soit hors ou sous tension
mécanique après la fixation des isolateurs).
69
Conclusion générale
La construction d’une ligne électrique aérienne assurant le transport, la répartition ou la
distribution de l’énergie électrique n’est pas une chose aisée car dépendant de plusieurs facteurs
importants telles que ; la puissance à transiter, le niveau de tension, la distance sur laquelle s’effectue
le transport, le nombre d’années projetées, le facteur d’actualisation, et surtout le facteur économique.
Ceux-ci imposent de faire des choix et des calculs judicieux des matériaux et les éléments entrant
dans sa réalisation.
La deuxième étape consiste à la détermination des paramètres mécaniques tels que la tension
mécanique, flèche maximale, garde au sol en fonction de différentes zones et hypothèses de calcul.
Nous avons établis un programme sous « MATLAB » pour permettre de mener à bien ces
calculs. Ce programme prend en compte les caractéristiques de la ligne (puissance, tension,
distance…) la zone où elle est implantée et ses conditions climatiques.
Faute d’avoir un exemple réel à traiter nous nous somme rabattu sur un exemple théorique
(voir la référence) qu’on a utilisé pour valider les résultats obtenus par notre programme.
Cependant le manque de donnée ou d’exemple réel nous a forcer à ne pas considérer certaine
facette de l’étude des lignes électriques citant par exemple :
Sachant bien que c’est un sujet classique et qui a fait l’objet de centaines de travaux nous
avons à notre tour essayer de le développer en traduisant cette étude sous forme d’un programme
informatique pouvant faciliter les calculs et qui peut constituer un premier pas à un logiciel complet
que peut exploiter la SONELGAZ au lieu de se rabattre toujours sur la solution achat de logiciel à
l’étranger sous forme de boite noir.
70
Bibliographie
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d'énergie électrique» vol. 1, 2 vols, Lavoisier, Paris : Hermès Science, 2007.180p.
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Génie Électrique 17/09/2008, D 4420, 12p.
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SONELGAZ Direction de la distribution centre, Alger, 51p 2000.
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RENNES 1p
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