Les Actes Du Prophète

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Ce livre a été écrit tel que le texte fut

prêché par le pasteur Pearry Green


Sous l’onction du Seigneur Jésus-Christ au Tucson Tabernacle
à Tucson (Arizona) U.S.A.
© 2016 Pearry Green /Association Nouvelle Naissance
Edité & diffusé l’association Nouvelle Naissance
1 Parc d’activité Bompertuis
- 13120 Gardanne –France-
Tél : 04.42.58.13.75 Email :nouvellenaissance@orange.fr
Site : www.nouvellenaissance.faith

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TABLE DES MATIERES

CHAPITRE 1 Introduction. P. 5 à 16

CHAPITRE 2 Celui dont le monde n'est pas digne. P. 17 à 28

CHAPITRE 3 la Voix du Signe. P. 29 à 39

CHAPITRE 4 Naissance et courte biographie. P. 40 à 50

CHAPITRE 5 L'Ecriture accomplie. P 51 à 57

CHAPITRE 6 1933. P. 58 à 67

CHAPITRE 7 1937. P 68 à 82

CHAPITRE 8 Apparition de l'Ange. P. 83 à 94

CHAPITRE 9 Troisième Pull P. 95 à 110

CHAPITRE 10 Plus qu'un Prophète. P.111 à 123

CHAPITRE 11 La Nuée. P.124 à 133

CHAPITRE 12 Jugement par tremblement de terre. P.134 à 148

CHAPITRE 13 Dieu est Lumière. P.149 à 158

CHAPITRE 14 Sabino Canyon P.159 à 176

CHAPITRE 15 La Vision de la Tente P.177 à 207

CHAPITRE 16 L'Accident et le départ de la scène


Du Prophète de Dieu. P.208 à 226
CHAPITRE 17 Les derniers moments P.227 à 250

CHAPITRE 18 Suivre un homme P.251 à 268


CHAPITRE 19 Elevant un homme P.269 à 283
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PREFACE
Nous sommes heureux de pouvoir présenter et rééditer aux lecteurs
francophones, la traduction de cet ouvrage qui a pour titre « Les
actes du prophète » rédigé après le départ du prophète de Dieu par
le pasteur Pearry Green, qui fut un témoin majeur des derniers
moments de vie de notre précieux frère William Branham.

Ce livre demeure comme une pierre de témoignage de la rencontre


d’un ministre de Dieu avec le prophète du XXème siècle. Ce livre
introduit le ministère de Fr. Branham, Elie qui devait venir selon les
prophéties de Malachie 4 et Apocalypse 10 : 7

Ce livre reflète, la vie surnaturelle et pleine d’humilité de notre frère


William Branham, et il montre la nécessité pour l'Epouse de Jésus-
Christ de se préparer pour l’enlèvement.

Le témoignage de du frère Pearry Green, nous rappelle comme un


avertissement ou encouragement pour chacun de nous, de garder
une relation intime avec Dieu, un attachement à Sa Parole et un
respect des choses que Dieu lui-même a manifesté à travers son
prophète.

Parallèlement, ne voulant pas vivre sur des acquis, nous désirons


aller plus loin pour manifester la foi de l’enlèvement.

Notre préoccupation première a été de rester sur la sauvegarde du


texte de la première édition française.

Nous demandons donc une participation afin de couvrir les frais de


parution comprenant : la dactylographie, l’impression, Nous le
faisons dans le cadre de l’association Nouvelle Naissance qui gère le
site www.nouvellenaissance.faith, qui est sans but lucratif.
Veuillez recevoir mes salutations dans l’affection fraternelle de notre
Seigneur Jésus-Christ.

Frère Bruno Berdon


Responsable du site www.nouvellenaissance.faith

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CHAPITRE 1

INTRODUCTION

Ce soir, j'ai sur le cœur un autre fardeau que je veux


commencer à porter avec vous, à partager avec vous, pour que vous
le portiez avec moi. Je désire que vous sachiez ce que Paul a dit " De
vous, je remercie Dieu, car, alors quand j'ai quelque chose à dire, j'ai
quelqu'un à qui le dire".

Depuis que je suis à TUCSON j'ai eu à cœur de faire une


certaine chose. Mais, cette semaine, j'ai vu tout à coup qu'il y avait
une manière différente de la faire et je veux commencer ce soir.
Voici de quoi il s'agit : Je veux dire toutes ces choses en une sorte de
série ininterrompue, dans le détail, tout ce que j'ai vu et entendu
concernant le prophète de cette génération.

Dans une période d'environ dix semaines, chaque mercredi


soir, j'aimerais vous apporter une série de sermons ou causeries
d'environ trente minutes sur le sujet "Frère Branham dans ma vie". Je
vais certainement redire bien des choses que vous m’avez déjà
entendu dire. J’essaierai de ne pas le répéter chaque semaine et de ne
pas vous ennuyer avec mon témoignage. Je désire enregistrer ces
choses sur bandes magnétiques car je voudrais les imprimer. Or, je
suis incapable de m'asseoir et de les taper à la machine. Mais, je peux
les dire et quelqu'un d'autre peut les enregistrer, puis les extraire de la
bande pour que je puisse les éditer.

Je sais que si j'édite quoi que ce soit, je serai critiqué. Si je ne


savais pas que Dieu a déjà utilisé cela dans mon approche pour
présenter le messager tout autour du monde à des gens qui n'en
avaient jamais entendu parler, je ne le ferais pas. Mais, j'ai pu voir et
cela m'a convaincu. Il y a eu des résultats. Je sais bien que le monde
entier ne pourra pas recevoir les bandes ou lire les livres. Mais si je
peux seulement relater ce qui s'est passé et en rendre témoignage,
peut-être qu'en ce jour-là, Il dira : " C'est bien ! "

Je veux commencer au tout début si je le peux et,


progressivement, chaque semaine, je partagerai avec vous les

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expériences que j'ai eu le privilège de faire et, non seulement cela,
mais encore partager avec vous les choses que j'ai entendues ainsi
que celles que j'ai comprises dans le message. Je voudrais faire cela
dans la même attitude que celle des disciples.

Dans le quatrième chapitre des Actes, quand ils furent arrêtés,


ils furent battus d'un grand nombre de coups. On leur défendit de
parler de Jésus-Christ et d'enseigner en ce nom. Et Pierre et Jean
répliquèrent à ceux qui leur avaient donné cet ordre : " Jugez s'il est
juste devant Dieu de vous obéir plutôt qu'à Dieu ...", et il y en aura
qui me condamneront pour ce que j'entreprends. Je dirai que si je me
sens conduit par Dieu d'agir ainsi et si vous dites que je ne le suis pas,
alors vous jugez. Moi pas. Mais, je dirai ceci : " Je ne peux pas ne
pas parler des choses que j'ai vues et entendues. " Et c'est là mon seul
désir.

Et l'une des raisons est que je n'ai pas vécu aux jours de
Jésus-Christ. Je ne l'ai pas vu marcher sur les rives de Galilée. Je n'ai
pas entendu les paroles qu'Il a prononcées. Mais je remercie le
Seigneur pour ceux qui y étaient et qui nous ont raconté les
événements et en ont rendu témoignage. Pour moi, ils
accomplissaient ainsi les paroles de Jésus en Luc 24/48 :
" Vous êtes témoins de ces choses. "
A d'autres endroits, Jésus leur dit : " Vous serez mes témoins. " Et si
j'avais vécu du temps de Jésus et qu'au lieu de vivre en Israël, j'avais
vécu à Rome ou en quelque endroit du monde connu d'alors, je crois
que j'aurais particulièrement apprécié si quelqu'un était venu et
m'avait parlé de Lui.

De la même manière, je crois que DIEU a visité cette


génération. Il nous a envoyé un prophète et j'ai eu le privilège d'être
le témoin de ces choses. En conséquence, je me sens responsable de
dire ce que j'ai vu et entendu, accomplissant une mission de témoin
des œuvres de Jésus-Christ dans ma génération.

Les disciples, même après l'Ascension du Seigneur Jésus,


dans Actes, chapitre 1, versets 4 à 8, hésitaient à le faire. Mais
l'Ecriture nous dit : " Comme Il se trouvait avec eux, Il leur

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recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce
que le Père avait promis, ce que Je vous ai annoncé, leur dit-Il, car
Jean a baptisé d'eau mais vous, dans peu de temps, vous serez
baptisés du Saint-Esprit. Alors, les apôtres réunis Lui demandèrent :
" Seigneur, est-ce en ce temps, que tu rétabliras le royaume d'Israël ?
" Il leur répondit :
" Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le
Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance,
le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à
Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux
extrémités de la terre. "

Et, à la lecture de ce passage des Ecritures, je crois que


quiconque a reçu la plénitude du baptême du Saint-Esprit dans sa vie
a le pouvoir d'aller et de rendre témoignage des choses que Dieu lui a
permis de voir, d'expérimenter et d'apprécier au cours de son
existence.

Sans aucun doute, il y a eu des gens qui, lorsque Pierre,


Jacques ou Jean et les autres apôtres leur parlèrent de certaines
choses, refusèrent de les croire, car ils disaient : " Eh bien, nous
n'avons pas vu cela. " mais, je me souviens des paroles de Jésus,
lorsqu' Il disait : " vous serez mes témoins. " Et quand Thomas lui-
même vint à Lui et qu'il crut parce que Jésus lui dit : " Voici mes
mains. " Or Thomas avait dit : " Si je ne mets mon doigt dans la
marque des clous, je ne croirai point. " Jésus dit alors ces mots : "
Plus heureux sont ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru. "

Il y a des choses qui sont plus difficiles à croire quand on les


voit que celles que l'on croit sans les avoir vues.

Quand les disciples rendirent témoignage des choses que


Jésus avait faites : marchant sur la mer, rompant le pain, multipliant
les poissons, guérissant les aveugles, ressuscitant les morts, il y avait
ceux qui disaient : " Je ne l'ai pas vu. Je ne crois pas. " En même
temps, il y avait ceux qui disaient : " C'est tellement fantastique que
je n'y crois pas. " De même, en cette génération, il y eut des choses
que certains croiront, mais pas tout le monde.

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Aussi, n'est-ce pas ma responsabilité de persuader tous les
hommes et de les amener à croire. Mais je suis responsable de dire à
tout homme ce que je crois et ce que j'ai vu, entendu et de lui donner
la raison de l'espérance qui est en moi à cette heure et que je défends.

Sans doute, quand les disciples témoignèrent en leur jour,


des gens étaient offensés parce qu'on leur parlait de Jésus-Christ. Ils
parlaient de Jésus et les gens considéraient Jésus comme un homme
de leur génération. S'ils avaient parlé de David, les gens n'auraient
pas été offensés. S'ils avaient parlé de Moïse ou de Noé ou de
n'importe quel prophète… si Pierre avait parlé et témoigné au sujet
de ceux qui étaient entrés dans l'histoire, les gens n'eussent pas été
offensés. S'ils avaient parlé de Moïse ou de Noé ou de n'importe quel
prophète …. Si Pierre avait parlé et témoigné au sujet de ceux qui
étaient entrés dans l’histoire, les gens n'eussent pas été offensés.
Pierre, sans nul doute, aurait pu parler de Pharaon et personne
n'aurait été offensé. Mais, quand il commença à parler de quelqu'un
de leur génération, ils en furent offensés.

Or, aujourd'hui, c'est la même chose. Si je parle de Paul, de


Pierre ou de Jacques ou de Jean, aussi loin qu'on peut aller ou de
quelqu'un plus près de nous, disons comme Luther, Wesley, Calvin,
les gens ne sont pas aussi offensés.
Je peux même parler de ceux que l'Ecriture présente comme
méchants, tels que Judas, Hérode ou Ponce Pilate, ou encore comme
" Démas qui m'a abandonné par amour pour le siècle présent " Je
peux même parler de Satan lui-même et les gens ne s'en offenseront
pas. Mais quand vous parlez de quelque chose d'actualité, dans notre
génération, les gens sont aujourd'hui de la même nature qu'au temps
de Jésus, quand les disciples parlaient d'évènements de leur temps.

Mais, avant que nous n'entrions dans le présent, il y a des


époques que je vous souhaite de considérer et qui sont passées.

Hébreu 11/6 déclare : " Sans la foi, il est impossible de LUI


être agréable (parlant de Dieu) car il faut que celui qui s'approche de
Dieu croit que Dieu existe et qu'Il est le rémunérateur de ceux qui le
cherchent. »

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Je ne vais pas essayer de convaincre les gens qu'il y a un
Dieu ou que Dieu a fait quelque chose dans cette génération. Je ne
peux pas faire cela. A moins que cette personne soit, comme dans les
Actes 13/48, destinée à la Vie éternelle, elle ne croira pas. Parce que,
premièrement, avant que vous puissiez venir à Dieu, il vous faut
croire qu'il y a un Dieu. Et, avant que vous puissiez croire que Dieu a
fait quelque chose dans cette génération vous devez croire que Dieu
a fait des choses dans la génération passée. Donc, si vous pouvez
croire qu'il y a un Dieu et que ce Dieu agit dans cette génération,
alors l'Ecriture déclare, sa Parole dit qu'il est un Dieu qui ne change
pas. Ainsi si vous désirez voir ce que Dieu fait dans notre génération,
voyez donc ce qu'Il a fait dans les générations précédentes. IL ne
change pas et IL accomplira, dans cette génération, les mêmes choses
qu'IL a accomplies dans les générations passées.

Dans les Ecritures, un grand nombre de témoins, l'un des


premiers étant NOE, déclarent en Hébreux 11/7 que : " C'est par la
foi que NOE, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas
encore et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour
sauver sa famille. C’est par elle qu'il condamna le monde et devint
héritier de la justice qui s'obtient par la foi. " Remarquez d'abord que
c'est par la foi que NOE fit toutes choses. Il crut que c'était Dieu qui
lui parlait. Or, NOE n'était qu'un homme. Il n'était pas une église. Il
n'était pas une dénomination.

En fait, le message qu'apportait NOE était entièrement


nouveau. On n'en avait jamais entendu parler. NOE annonçait des
choses qui devaient se produire et qui n'avaient jamais eu lieu. Il
disait : " Il va pleuvoir. " Or, il n'était jamais tombé d'eau du ciel.
Dieu avait toujours arrosé la terre par une rosée montant du sol. Et il
commença à prêcher en disant : "Dieu va inonder le monde. Il va
pleuvoir" et il commença à construire une arche. Sans nul doute, les
gens rirent de lui, le ridiculisèrent et se moquèrent de lui, disant : "
Nous n'avons jamais entendu parler de cela. "

C'est ainsi que Dieu agissait dans la génération de NOE. Il


envoya un homme, avec un message, et ceux qui l'écoutèrent furent
sauvés. Si Noé avait cherché quelqu'un à qui prêcher ce message, il
ne l'aurait jamais prêché. Mais, Noé croyait que Dieu lui avait parlé

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et il agit. Et, par la foi, Noé crut à Dieu et condamna le reste du
monde, mais il sauva sa famille. Si vous aviez vécu aux jours de Noé,
auriez-vous cru que Noé était hors de sens ? Ou l'auriez-vous pris
pour un fanatique ou un cinglé ? Ou bien auriez-vous considéré Noé
comme un prophète de Dieu ?

Si vous trouvez trop difficile de vous imaginer aux jours de


Noé, revenons aux jours d'Abraham dont parlent les Ecritures en
Hébreux 11/8, vous souvenant qu'Abraham n'avait pas été élevé
selon ce que certains appellent " la justice de Dieu ", sa famille étant
d'ascendance païenne. Mais un jour, Dieu parla à Abraham et dit : "
Quitte ce pays, cette contée d'UR où tu vis, et va-t-en dans un
nouveau pays." Et la bible nous dit qu'Abraham s'en alla et voyagea
sans savoir où il allait. Mais il croyait que Dieu lui avait parlé.
Et il dit à sa famille : " Je m'en vais d'ici pour aller là-bas et
tout lieu que mes yeux verront, toute terre que foulera la plante de
mes pieds, Dieu me le donnera. " Et, il crut en Dieu.

Si vous aviez été membre de la famille d'Abraham, auriez-


vous cru Abraham ? L'auriez-vous suivi ou auriez-vous dit : Bien !
Mais attends une minute ? Nous t'aimons, Abraham, mais personne
ne nous a jamais parlé ainsi jusqu'à présent. Comment sais-tu que
c'est Dieu qui t'a parlé ? "Ou l'auriez-vous "catalogué " et dit " Rien à
faire. Le prêtre ne nous enseigne pas ainsi. Tu n'as aucune
recommandation. Quelle preuve avons-nous que tu as même entendu
Dieu ? "

Nous savons que, plus tard, alors qu'Abraham voyageait dans


la contrée, il avait un neveu du nom de Lot qui abandonna les tentes
d'Abraham et descendit demeurer à Sodome, le chemin du monde.

Et l'Ecriture nous dit que Lot, un homme juste, était assis à la


porte de la ville quand Dieu envoya des messagers vers les tentes
d'Abraham. Deux de ces messagers vinrent à Sodome et Gomorrhe
pour témoigner. Aussi, quand les deux messagers s'avancèrent par la
porte, Lot ne vit pas en eux deux hommes mais il les reconnut
comme des messagers, des anges de Dieu (pas avec des ailes
froufroutantes ou avec des plumes), car les autres habitants de la cité
ne virent en eux que deux hommes.

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Mais ces deux hommes-messagers vinrent avec le message.
Et ce message disait :
" Sors de Sodome et Gomorrhe. Quitte la ville ! Ne regarde pas en
arrière. Dieu va la détruire par le feu ! "

Si vous aviez vécu dans la cité de Lot, avec Lot, auriez-vous


écouté ces deux hommes, les auriez-vous reconnus ces hommes qui
ressemblaient tellement aux autres hommes ? Les auriez-vous
reconnus comme des messagers de Dieu, les auriez-vous suivis hors
de la ville, sans un regard en arrière ? Rappelez-vous alors que vous
n'auriez pas eu d'exemple antérieur pour vous aider à comprendre.

Dans le Nouveau Testament, nous pouvons voir comment


Dieu a accompli toutes choses dans les générations passées. Dans les
écrits de Saint-Jean chapitre 1, versets 19 à 23, on nous dit que
"Voici le témoignage de Jean lorsque les juifs envoyèrent de
Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites pour lui demander « Toi,
qui es-tu ? " Il déclara et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le
Christ. Ils lui demandèrent : "Quoi donc, es-tu Elie ? " Et il dit : " Je
ne le suis point. " " Es-tu le prophète ? " et il dit : " Je ne le suis point.
"

Ils lui demandèrent : " Tu es quelque chose de différent. Tu


es venu prêcher un message de repentance. Tu es vêtu de peau de
chameau. Et tu manges des sauterelles rôties et du miel. Tu ne vas
pas au temple pour y prêcher. Mais ton ministère est efficient. Qui
es-tu ? Es-tu Elie ? " Et Jean-Baptiste répondit : " Non ! "

Or, en Malachie, chapitre 4, versets 5 et 6, l'Ecriture dit : "


Voici, je vous enverrai Elie le Prophète, avant que le jour de l'Eternel
arrive, ce jour grand et redoutable ! " A cause de cette prophétie de
Malachie, aux jours de Jean-Baptiste, le peuple s'attendait à un
prophète nommé Elie. Et quand Jean se présenta en homme du désert,
ils lui demandèrent "Es-tu Elie ? " Et il dit : " Non ! " Alors, ils
dirent : "Es-tu ce prophète ? " Or Moïse avait dit, dans Deutéronome
18, qu'il y aurait un Prophète, qui leur serait envoyé et qui lui
ressemblerait. Et, une fois de plus, Jean, avait répondu " Non ". Ils
demandèrent : "Es-tu le Christ ? " Il confessa (et ne le nia point) qu'il

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n'était pas le Christ. Or, CHRIST veut dire " Oint " Ils ne lui ont pas
demandé s'il était le MESSIE. Ils ne lui ont pas demandé s'il était
Jésus. Ils dirent : " Es-tu le Christ ? " il était un " oint", mais parce
qu'ils lui demandaient s'il était le Christ et qu'étant prophète, il savait
qu'ils lui demandaient :
" Es-tu le Messie ? ", il leur dit : " Je ne le suis point. " mais il ne nia
point qu'il était oint. Vous comprenez ? Mais il nia qu'il était Elie. Il
nia qu'il était ce prophète. Mais il ne nia point qu'il était oint. Ils lui
dirent alors : " Qui es-tu, afin que nous donnions une réponse à ceux
qui nous ont envoyés ? " Et il répondit / " je suis la Voix de celui qui
crie dans le désert. "

Or, Esaïe, chapitre 40, verset 3, annonçait qu'il en viendrait


un, qui crierait comme une voix dans le désert. De même, Malachie,
chapitre 3, verset 1, disait : " Voici, j'enverrai mon messager. Il
préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple
le Seigneur que vous cherchez et le messager de l'alliance que vous
désirez, voici, Il vient ", dit le Seigneur des Armées. Ceci, Jean-
Baptiste déclare hautement l'accomplir, étant le Messager avant-
coureur. Mais, alors, le Seigneur entrera soudain dans son saint
temple. Jean-Baptiste connaissait sa place dans le ministère.

Nous pouvons lire en Matthieu, chapitre 17, depuis le verset


1, les paroles mêmes de Jésus, quand Il se révèle à ses disciples
comme étant le Fils de l'homme : " Six jours après, Jésus prit avec lui
Pierre, Jacques et Jean son frère et Il les conduisit à l'écart sur une
haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit
come le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la Lumière.
Et voici, Moïse et Elie leur apparurent, s'entretenant avec lui. Pierre,
prenant la parole, dit à Jésus : " Seigneur, il est bon que nous soyons
ici. Si Tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour Toi, une pour
Moïse, et une pour Elie. Comme il parlait encore, une nuée
lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces
paroles : "Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon
affection. Ecoutez-le." Lorsqu'ils entendirent cette voix, les disciples
tombèrent sur leur face et furent saisis d’une grande frayeur. Mais,
Jésus s'approchant, les toucha et dit : " Levez-vous, n'ayez pas peur !
" ils levèrent les yeux, et ne virent que Jésus seul. Comme ils
descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : " Ne parlez

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à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'Homme soit
ressuscité des morts. "

Ils avaient vu et réalisé que Jésus-Christ était le Fils de Dieu.


Et, au verset 10, ses disciples lui demandèrent (ils connaissaient
l'enseignement déclarant qu'avant que ne vint le Fils de l'Homme, il y
aurait la venue d'Elie _ avant que ne vint le SEIGNEUR _ et ils ne
pouvaient comprendre) disant : " Si tu es le Fils de Dieu, comme
nous l'avons vu ici, sur la montagne de la Transfiguration, pourquoi
alors les scribes (ceux qui copient les Ecritures) disent-ils qu'Elie
doit venir premièrement ? "

Au verset 12, Jésus leur répond : "Elie est déjà venu. Ils ne
l'ont pas reconnu et ils l'ont traité comme ils ont voulu. " Au verset
13, les disciples comprirent " qu'il leur parlait de Jean-Baptiste. "

Jean-Baptiste était un homme avec l'esprit d'Elie, avant-


coureur de la première venue du Seigneur Jésus-Christ. Et le monde
religieux de ce temps-là, les scribes et les pharisiens qui attendaient
sa venue, ne le reconnurent point. Jésus déclare qu'ils ne le
reconnurent pas - signifiant ainsi qu'il est possible que Dieu envoie
sur terre un homme puissant, que les gens et les religieux ne le
reconnaissent pas ni ne sachent qui Il est.

Mais, si Jean-Baptiste était l'avant-coureur de la première


venue du Seigneur, ce que l'Ecriture enseigne clairement (et je ne
connais personne qui réfute ceci, même dans les séminaires
théologiques) alors, si Dieu n'est pas un Dieu vain et qu'Il envoie un
avant-coureur, il est indispensable de reconnaître cet avant-coureur et
la chose qu'Il est en train d'accomplir, sinon Dieu a fait quelque
chose en vain.

Je peux vous le prouver. Même Paul, dans les Actes 19/3,


quand il découvrit à Ephèse ces douze hommes : ils avaient,
premièrement, entendu le message de Jean. Paul leur dit : " De quel
baptême avez-vous donc été baptisés ? Ils dirent : " Du baptême de
Jean. " Alors, Paul leur prêcha Jésus et ils furent baptisés dans le
Nom de Jésus-Christ.

13
Dans l'évangile de Jean, chapitre 1, verset 25, Jean se trouve
sur la rive du Jourdain, lui, l'avant-coureur, et ils lui posent cette
question : " Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Elie,
ni le Prophète ? " Jean leur répondit : " Moi, je vous baptise d'eau
mais, au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas ",
voulant dire que Jésus-Christ, celui qu'ils attendaient, était justement
là, au milieu d'eux, et ils l'ignoraient. Mais celui qui, avec l'esprit
d'Elie, avait été envoyé comme avant-coureur, leur dit : " Il est ici et
vous ne le savez pas. Il vient après moi et je ne suis pas digne de
délier la courroie de ses souliers. "

Ces choses se passèrent à Béthanie, au-delà du Jourdain, où


Jean baptisait.

Au verset 29 : Le lendemain, Jean vit Jésus venant à Lui et il


dit : " Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. " C'est
celui dont j'ai dit : Après moi vient un homme qui m'a précédé car il
était avant moi (depuis la fondation du monde). Je ne le connaissais
pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël, que je suis venu
baptiser d'eau. " Jean rendit ce témoignage : J’ai vu l'Esprit
descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur Lui. Je ne le
connaissais pas mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a
dit : " Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui
qui baptise du Saint-Esprit. Et j'ai vu et j'ai rendu témoignage qu'il
est le Fils de Dieu. "

Personne, même pas Jean, ne savait qui était le messie,


jusqu'à ce que Dieu envoyât le signe qu'il avait déclaré que Jean
verrait. Et, quand Jean le vit, il déclara : " Voici le Fils de Dieu. " Et
si Jean lui-même n'avait pas su cela jusqu'au moment où il vit le
signe et que quelqu'un ait reconnu le Messie avant Jean, alors la
Parole de Dieu n'aurait pas été accomplie. Maintenant, souvenez-
vous qu'à la première venue de Jésus-Christ, Dieu avait envoyé un
homme dans l'esprit d'Elie pour dire au peuple qui était le Messie. Et
si quelqu'un avait été capable de reconnaître Jésus comme le Fils de
Dieu, sans le message de Jean-Baptiste, alors Dieu aurait fait une
chose vaine en envoyant Jean-Baptiste.

14
Et voyez ce qui est arrivé au verset 35 : " Le lendemain, Jean
était encore là avec deux de ses disciples et, ayant regardé Jésus qui
passait, il dit : " Voici l'Agneau de Dieu. " Les deux disciples
l'entendirent prononcer ces paroles et ils cessèrent de suivre Jean
pour suivre Jésus.

L'avant-coureur, que fit-il ? Il amena les gens à quoi ? Au


baptême et à la repentance. Mais pour quoi faire ? Pour leur montrer
l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Et alors, même les
disciples de Jean commencèrent à suivre l'Agneau.

Mais ces gens qui avaient vécu avec Jésus, qui le


connaissaient le mieux …selon Marc, chapitre 6, verset 1 à 3, il est
dit que : " Jésus partit de là et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le
suivirent. Quand le sabbat fut venu, Il se mit enseigner dans la
synagogue. " Beaucoup de gens qui l'entendirent furent étonnés et
dirent : (souvenez-vous que ce soit là qu'Il avait été élevé) " D'où lui
viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée et
comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? N'est-ce le
charpentier, le Fils de Marie, le frère de Jacques, de Joseph, de Jude
et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et Il
était pour eux une occasion de chute. "

Les gens qui connaissaient Jésus personnellement ignoraient


qu'Il était l'Agneau de Dieu. Ils ne croyaient pas qu'Il l'était. Vous
savez, si Jésus-Christ était descendu du ciel en adulte, vêtu de robe
royale, avec dix mille légions d'anges derrière Lui et s'Il avait chassé
les Romains et tous ceux avec qui le peuple n'était pas d'accord, et
s'Il avait pris les Pharisiens pour en faire des dirigeants, alors, ils
l'auraient accepté comme Messie.
Mais non, Il était seulement venu comme les Prophètes avaient dit
qu'Il viendrait : né à Bethléem dans une mangeoire, élevé en fils de
charpentier à Nazareth, marchant au milieu du peuple dans la rue et
dans le temple. Et aussi longtemps qu'Il accomplissait des miracles,
amenait des signes, les nourrissant de poissons et de pain, ils
l'acceptaient.

15
Mais, quand il commença à parler de son étrange doctrine,
l'Ecriture dit que " beaucoup cessèrent de le suivre ". Quand Il
commença à déclarer qu'Il venait du Père et disait " Celui qui m'a vu
a vu le Père ", "Moi et le Père nous sommes Un " ; et encore : "
Personne ne connaît le Fils si ce n'est le Père. Personne non plus ne
connaît le Père si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. "
(Matthieu 11/27)

La voie de Dieu, c'est qu'Il a envoyé un avant-coureur,


exactement comme Il a envoyé Noé avec un étrange message,
exactement comme Il avait traité avec Abraham, comme Il l'avait fait
pour Lot à Sodome et Gomorrhe, juste comme Il envoya Jean-
Baptiste.

Est-il possible que, dans notre génération, Dieu fasse quelque


chose qu'Il n'a jamais accompli auparavant ? Mais, s'Il le fait, Il doit
le faire de la même manière qu'Il a fait les autres choses. Il enverra
un homme qui parlera au monde et le plus grand nombre refusera de
l'entendre. Mais, ce sera par la foi, et venant de la Parole, afin que
vous puissiez contrôler si c'est Dieu qui se déclare Lui-même à cette
génération. Amen.

16
CHAPITRE 2

CELUI DONT LE MONDE


N’EST PAS DIGNE

Ce soir, j'aimerais lire les huit premiers versets du chapitre


18 du Livre de Luc. J'aimerais l'intituler : CELUI DONT LE MONDE
N'EST PAS DIGNE.
Jésus leur adressa une parabole pour montrer qu'il faut toujours prier
et ne point se relâcher. Il dit : " Il y avait dans une ville un juge qui
ne craignait point Dieu et qui n'avait d'égard pour personne. Il y avait
aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire : Fais-moi justice
de ma partie adverse. Pendant longtemps, il refusa. Mais, ensuite, il
dit en lui-même : quoique je ne craigne point Dieu et que je n'aie
d'égard pour personne, néanmoins, parce que cette veuve
m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse
me rompre la tête. Le Seigneur ajouta : " Entendez ce que dit le juge
inique. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus qui crient à Lui jour
et nuit et tardera-t-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera
promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra,
trouvera-t-il la foi sur la terre ? "

Il y a beaucoup de gens dans le monde qui se vantent d'avoir


la foi. Ils prétendent croire Dieu pour ces choses qu'ils n'ont pas vues.
Cependant, quand Dieu fait quelque chose dans leur génération, vous
voyez que la majorité refuse ou n'est pas capable d'accepter ceci
comme venant de Dieu. Les gens peuvent examiner le passé, les
prophètes de l'Ancien Testament et ces hommes de la Bible, et ils
peuvent voir qu'Hénoch plut à Dieu. Et ils peuvent dire qu'Hénoch
marcha avec Dieu et qu'il ne fut plus parce que Dieu le prit. Ils
peuvent croire ceci. Ils peuvent regarder Noé. Et ils peuvent dire que
Noé crut à Dieu pour quelque chose qui n'avait jamais été et, par sa
foi, il condamna le monde.

Ils peuvent regarder à Abraham. Et ils peuvent dire qu'il a


suivi Dieu dans un pays étranger. Ils peuvent croire cela, quoiqu'il ait
été élevé par des parents païens. Ils peuvent croire que, quand le
Dieu Tout-Puissant lui parla et se révéla à lui, il quitta sa patrie,

17
attendant une cité. Ils peuvent croire que Sarah, dans son grand âge,
reçut la force de concevoir une postérité. Ils peuvent lire l'histoire
d'Isaac, que Dieu avait promis à Abraham et Sarah, dans leurs vieux
jours et qu'ils ne considérèrent point l'usure de son sein ou l'âge de
son corps. Et alors, quand Dieu parla à Abraham et lui dit d'offrir son
fils promis Isaac, par lequel Abraham sentait qu'il deviendrait le père
de nombreuses nations, Dieu changea son nom d'Abram en Abraham
pour témoigner de la véracité de la promesse. Ils peuvent lire
qu’Abraham fut appelé par son nouveau nom d'Abraham durant
vingt-cinq ans, alors qu'il n'avait toujours pas de fils par Sarah.

Cependant, quand Dieu parla et dit " Offre-le en sacrifice. "


Paul nous dit, dans les Hébreux, qu'Abraham croyait que, même s'il
offrait le fils de la promesse en sacrifice, Dieu le ressusciterait des
morts. Les gens peuvent regarder en arrière et admirer la foi
d'Abraham. Ils peuvent admirer Isaac pour son humilité d'enfant,
acceptant, en présence de son père, la volonté de Dieu dans sa propre
vie. Ils peuvent regarder en arrière et admirer quand Isaac a béni
Jacob pour les choses à venir. Quand ils étaient au pays d'Egypte, ils
étaient en esclavage. Mais, avant de mourir, Isaac dit à Jacob : "Dieu
vous bénira et vous gardera dans la terre promise. "

JACOB alors, mourant, se souvenant de la promesse de son


père et de son grand-père bénit les fils de Joseph pour ce qui devait
arriver aux enfants d'Israël. Joseph, mourant, parla du retour des
Israélites dans la terre d'Israël quand il semblait que c'était
impossible. Moïse étant un bel enfant, ses parents avaient la foi et
n'étaient pas effrayés du commandement du roi. Et quand Moïse lui-
même grandit, devint un homme, il refusa d'être appelé le fils de la
fille de Pharaon.
De nombreux prétendus chrétiens peuvent voir ces choses et admirer
ceux qui ont pu prendre une telle position car ils accomplissaient des
choses, en ce temps-là, des choses complètement différentes de l'idée
orthodoxe de ce que devait être la religion.

Nous pouvons examiner plus loin dans les Ecritures et voir la


Gloire de Josué, quand il conduisait les enfants d'Israël autour des
murs de Jéricho. Pendant six jours, ils firent une fois le tour de la
ville ; le septième jour, ils en firent sept fois le tour. Si certains

18
avaient vécu en ces jours beaucoup se seraient demandé ce que cela
signifiait. Mais nous considérons ces lointains événements
maintenant et nous disons : "Béni soit le Dieu de foi, le Dieu qui fait
jaillir des choses ordinaires, des choses qui n'ont jamais été
accomplies auparavant. Nous pouvons même regarder cette ville où
Josué et les autres sont allés comme espions et nous pouvoir voir
cette pécheresse nommée RAHAB qui avait foi en Dieu qu'elle ne
comprenait pas réellement et qui, cependant, les avait reçus comme
espions ; Dieu la sauva, elle et toute sa maison.

Les témoins, dit Paul, sont trop nombreux pour être


mentionnés. Mais, il y a eu Gédéon, Samson, David, Samuel et tous
les prophètes. Certains ont vaincu des royaumes, beaucoup
exercèrent la justice, obtinrent des promesses. Certains fermèrent la
gueule des lions. Les trois enfants hébreux éteignirent la puissance
du feu, échappèrent au tranchant de l'épée. Certains, arrachés à leur
faiblesse, furent rendus forts. D'autres furent vaillants à la guerre. En
levant la main, un seul homme mit en fuite une armée entière.

Dans l'Ancien Testament, des femmes virent leurs morts


ramenés à la vie par les actions et les vies des prophètes de Dieu.

Nous pouvons lire également que d'autres furent torturés.


D'autres n'acceptèrent point de délivrance afin d'obtenir une
meilleure résurrection. D'autres subirent les moqueries et le fouet, les
chaînes et la prison. Ils furent lapidés, sciés, torturés. Ils allèrent,
vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres. Ils furent persécutés,
maltraités, errant dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes
et les antres de la terre. Et l'apôtre Paul nous dit, dans les Hébreux,
que le monde n'était pas digne d'eux ".

Or, en Jean, chapitre 20, verset 31, on trouve des choses


écrites par les apôtres, qui furent les témoins oculaires, aux jours de
Jésus, afin que nous puissions croire que Jésus est le Christ et qu'en
croyant en lui, nous ayons la vie. Ces choses, dont je vous parle, je
vous les dis pour que vous puissiez croire ce que Dieu a fait dans
cette génération. Or, les gens ne peuvent recevoir la Vérité que si elle
est portée à leur attention. Et, dans les Ecritures, il en est certaines

19
sur lesquelles je voudrais attirer votre attention, des choses que, peut-
être, vous n'avez jamais remarquées auparavant.

Je voudrais lire, dans le chapitre 4 de Malachie, deux versets


de l'Ecriture, les deux derniers versets de l'Ancien Testament : "
Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant le jour grand et
redoutable du Seigneur. " Elie était un prophète par lequel une veuve
recouvra son mort rendu à la vie. Mais, ici, l'Ecriture nous promet
que, avant le jour grand et terrible du Seigneur, il enverra Elie, " qui
ramènera le cœur des pères à leurs enfants et le cœur des enfants à
leur pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit. Selon
moi, l'Ecriture dit ici que deux choses arriveront quand Elie viendra,
1° ce sera avant la venue du jour grand et terrible du
Seigneur ;
2° il ramènera le cœur des pères à leurs enfants et le cœur
des enfants à leurs pères.

Or, si vous prenez Luc chapitre 1, verset 15 à 17, nous lirons quelque
chose qui arriva dans le Nouveau Testament. C'est quand le père de
Jean-Baptiste reçut la promesse de Dieu selon laquelle lui et sa
femme auraient un fils.
Et il dit : " il sera grand devant le Seigneur, Il ne boira ni vin, ni
liqueur forte et il sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère ;
il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu. Il
marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Elie. "

Cette promesse fut faite au sujet de Jean-Baptiste, avant sa


naissance : Il devait aussi tourner les cœurs des pères vers les enfants
et les rebelles vers la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur
un peuple bien disposé. Or, nulle part, dans cette portion de l'Ecriture,
je ne découvre que celui qui devait naître d'Elisabeth et de son époux
tournerait le cœur des enfants vers leurs pères. Ceci m'amène à me
demander si Jean-Baptiste a accompli toute la prophétie de Malachie,
chapitre 4, versets 5 et 6.

De même, quand je lis Matthieu, chapitre 17, verset 11, je


vois que Jésus Lui-même laisse ouverte la question de savoir si Jean-
Baptiste a accompli ou non la prophétie de Malachie. Les disciples
lui avaient demandé : "Si tu es le Fils de l'homme, pourquoi donc les

20
scribes disent-ils qu'Elie doit venir premièrement ? " Et Jésus leur
répondit : "Il est vrai qu'Elie doit venir et rétablir toutes choses. "

Quand je lis Actes 3:21, je vois que Pierre, dans sa


prédication, disait " Jésus, que le ciel doit recevoir " - ou c'est Actes
3/20-21 : " Il enverra Jésus-Christ que le ciel doit recevoir jusqu'aux
temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé
anciennement par la bouche de ses saints prophètes. "

Alors, si Malachie a dit que, avant le jour grand et terrible du


Seigneur, Dieu enverrait Elie et que les gens ont cru que Jean-
Baptiste était dans l'esprit d'Elie (ce que l'écriture atteste elle-même),
alors nous devrions examiner et voir si Jean a accompli les œuvres de
cet Elie qui devait venir d'après la prophétie de Malachie.

1. Je poserai la question : " Quand Jean-Baptiste vint, y


eut-il un jour grand et terrible du Seigneur ? " La
réponse devrait être " NON "
2. Est-ce que Jean-Baptiste restaura toutes choses ? –
Selon Actes 3/21, nous devrions dire " NON ". Ainsi,
il est possible qu'il reste encore à venir un prophète
dans l'esprit d'Elie, juste avant la venue du jour grand
et terrible du Seigneur, un prophète qui doit restaurer
toutes choses.

Maintenant, des gens diront " Si un prophète vient, comment


saurons-nous qu'il est prophète ? "

Je vais vous poser une question sincère : " Si un prophète


apparaissait, quel signe de revendication réclameriez-vous pour le
reconnaître ? Qui, selon vous, devrait certifier que tel homme est un
prophète ? Le croiriez-vous prophète parce que le pape l'aurait
déclaré prophète ? Le croiriez-vous prophète parce que le Conseil
Mondial des Eglises l'aurait déclaré tel ? Le diriez-vous prophète
parce que je l'aurais reconnu comme tel ? Dieu n'a toujours employé
qu'une seule méthode pour reconnaître quelqu'un et je voudrais vous
l'expliquer. Cette Bible, c'est la Parole de Dieu. Vous pouvez me

21
dire : " Comment le savez-vous ? La Bible elle-même déclare être la
Parole de Dieu. Elle se confirme elle-même.

Venez avec moi au 22e chapitre du livre de l'Apocalypse,


verset 18 et 19, et je vous montrerai comme la Bible est sûre d'être
elle-même la Parole de Dieu : " Je le déclare
à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : si
quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits
dans ce livre ; et si quelqu'un en retranche quelque chose, Dieu
retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte décrits dans
ce livre "
Autrement dit, si vous ne croyez pas ce qui est écrit dans ce livre
pour chacune des paroles que vous y ajoutez ou en retranchez, alors
votre nom ne peut pas rester écrit dans le livre de vie, fût-il là depuis
la fondation du monde.

Regardez 2 Timothée, chapitre 3, verset 16. Cette Parole est


terriblement sûre d'elle-même, dans le langage qu'elle emploie : "
Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour
convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. " Ceci ne
vous donne nulle part l'autorisation d'en retirer une portion, mais
vous devez tout croire.

Si vous voulez lire 2 Pierre, chapitre 1, versets 20-21, nous


trouvons : " Sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie
de l'Ecriture ne peut être un objet d'interprétation particulière. " Vous
n'avez même pas le droit d'interpréter cette Parole pour adapter à ce
que vous croyez. Car la Prophétie dans l'ancien temps, ne vint pas
par la volonté de l'homme, mais par de saints hommes de Dieu. Elle
ne fait même pas confiance à l'homme pour apporter cette prophétie :
" Mais de saints hommes de Dieu ont parlé car ils étaient poussés par
le Saint-Esprit. " Vous n'avez pas d'autre preuve que c'est la Parole
de Dieu. Elle-même déclare être inspirée de Dieu. Maintenant, le
Fils de l'homme trouvera-t-il la foi quand il reviendra sur la terre ?
Pouvez-vous croire que c'est la Parole de Dieu ? Non, à moins que
vous n'ayez la foi, car la foi elle-même est un don de Dieu.

Vous pourriez dire : " D'accord, c'est la Parole de Dieu, mais


un prophète, c'est différent. " Très bien. Regardons donc à Moïse.

22
Voyons Exode, chapitre 3 versets13 à 15 et nous verrons qui a
déclaré que Moïse était prophète quand il l'envoya aux enfants
d'Israël. Exode 3/13-15 : " Et Moïse dit à Dieu (quand il était devant
le buisson qui brûlait et ne se consumait point) ". J'irai donc vers les
enfants d'Israël et je leur dirai " Le Dieu de vos pères m'envoie vers
vous. " Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur
répondrai-je ? Et Dieu dit à Moïse : " JE SUIS CELUI QUI SUIS. "
Et Il dit : " Tu diras aux enfants d'Israël, JE SUIS m'a envoyé vers
vous. "

Quand Moïse vint délivrer les enfants d'Israël des chaînes


égyptiennes, qui déclara que Moïse était prophète ? Procédèrent-ils
par un vote en disant : " Nous sommes tous d'accord qu'il est
prophète ? " Pharaon s'est-il levé et a-t-il déclaré : " Eh bien c'est un
prophète. Vous tous, écoutez-le. " Moïse était recommandé par ce
que Dieu lui avait dit et c'était tout l'avoir de Moïse. Mais les enfants
d'Israël avaient reçu la promesse d'un libérateur. Et, après que Moïse
les eût conduits hors d'Egypte, à travers la Mer rouge, après que Dieu
les eût nourris de cailles et de manne, après qu'ils eurent reçu les 10
commandements et la Parole du Seigneur, il y en eût encore qui ne
croyaient pas que Moïse était l'homme de Dieu. Pourquoi ? Parce
qu'ils désiraient que quelqu'un recommandât Moïse. Ils disaient : "
Comment savons-nous que la Parole de Dieu est venue à Moïse ?»
Mais, nous savons que ce sont les incrédules qui agirent ainsi. Ces
murmures n'auraient pas dû être. Des gens qui avaient la foi en Dieu
– en un Dieu qui accomplit sa Parole – qui connaissaient la promesse
de Dieu, ces gens auraient dû croire que Moïse était le libérateur des
enfants d'Israël en voyant les œuvres qu'il accomplissait.

Regardons Jean-Baptiste. Qui le recommanda ? Jésus lui-


même déclara que c'était un prophète et, certainement, des gens
étaient d'accord de le recevoir. Mais, voyez le verset 21 du livre de
Jean, chapitre premier. Ils désiraient savoir qui était Jean-Baptiste et
ils vinrent lui demander : " Qui es-tu ? " Et il confessa et ne le nia
point, il déclara qu'il n'était pas le Christ. Et ils lui répliquèrent : "
Quoi donc, es-tu Elie ? Or, ils connaissaient les Ecritures de
Malachie qui disent : " Avant la venue de ce jour grand et terrible du
Seigneur, je vous enverrai le prophète Elie. Il ramènera le cœur des
pères vers les enfants. "

23
Or, avant la naissance de Jean-Baptiste, son père avait reçu
de Dieu une parole disant que Jean irait dans l'esprit d'Elie et qu'il
tournerait le cœur des pères vers les enfants.
Cependant, quand ils lui demandèrent : " Es-tu Elie ? - Il répondit :
"Non ! Or, il doit y avoir une raison pour laquelle il répondit "Non "
Il ne peut y avoir que deux raisons.
L'une, qu'ils lui demandaient s'il était l'Elie d'une autre Ecriture. "
Mais, je vais vous prouver que celle-ci est fausse. Car ils
continuèrent à l'interroger et ils lui demandèrent : " Es-tu le Prophète ?
"
Or, Moïse avaient promis en Deutéronome 18 que Dieu enverrait un
Prophète comme lui et Jean connaissait suffisamment la Parole pour
répondre : " Non, je ne suis pas le Prophète que Moïse vous a promis.
"

Ils insistèrent et dirent : " Qui es-tu que nous puisions donner
une réponse à ceux qui nous ont envoyés ? Que dis-tu de toi-même ?
" Verset 23, il dit : " Je suis la voix de Celui qui crie dans le désert. "
Et il connaissait suffisamment la Parole pour savoir que le prophète
Isaïe avait dit au chapitre 40, verset 3, qu'il enverrait quelqu'un
comme la voix de Celui qui crie dans le désert. Il connaissait assez la
Parole pour savoir que Malachie avait dit, chapitre 3, verset 1, qu'il
préparerait le chemin du Seigneur " comme a dit Esaïe, le prophète.

Maintenant, quand ils le lui demandèrent ? Jean nia être


ELIE. Je voudrais vous demander "pourquoi " ? Il savait qu'il devait
ramener le cœur des pères vers les enfants, parce que son père avait
reçu cela, dans le premier passage de l'Ecriture que je vous ai lu ce
soir en Luc 1/15 à 17. Il savait qu'il était dans l'esprit d'Elie.
Cependant, il est possible qu'ils lui demandassent, s'il était l'Elie de
Malachie 4, " avant la venue de ce jour grand et terrible du Seigneur
". Et il leur répondit " NON". Maintenant, qui avait recommandé
Jean ? Ils désiraient vraiment savoir qui était Jean. Ils désiraient le
connaître. Mais qui s'était levé et leur avait dit qui était Jean. Il leur
dit lui-même qui il était : " Je suis la voix de Celui qui crie dans le
désert : "Préparez le chemin du Seigneur " … et soudain, entrera
dans son saint Temple le SEIGNEUR.

24
Regardons Jésus-Christ lui-même. Dans Luc, chapitre 9.
Nous lirons du verset 18 à 20 inclus. Un jour que Jésus priait à
l'écart, ayant avec lui ses disciples, il leur fit cette question : " Qui
dit-on que je suis ? " Jésus-Christ Lui-même désirait savoir ce que
les gens disaient de lui. Ils lui répondirent : " Elie, Jean-Baptiste,
d'autres dirent que l'un des anciens prophètes était ressuscité. " Et
vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ? Pierre répondit "
LE CHRIST DE DIEU " et nous savons que, dans un autre passage,
Jésus dit à Pierre : " Ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé
cela, mais c'est l'Esprit de mon Père qui est dans les cieux et sur ce
roc de révélation, je bâtirai mon église et les portes de l'enfer ne
prévaudront point contre elle. "

Ceci nous donne le premier indice de ce qu'est la


recommandation d'un prophète. Cela vient par révélation. C'est le
prophète qui se recommande lui-même. La Parole de Dieu se déclare
elle-même être la Parole de Dieu. Moïse déclara lui-même être
envoyé de Dieu. Jean-Baptiste dit : " Je suis la voix de Celui qui crie
dans le désert. « Et Jésus Lui-même enseigna à ses disciples qu'Il
était le Fils de l'homme.

Venons à Matthieu, chapitre 26, et nous y verrons un


incrédule s'efforçant de découvrir et de recevoir une preuve de "qui
était Jésus " au verset 63 et du verset 62 à 65. " Le Souverain
Sacrificateur se leva et lui dit : (c'était quand Jésus se tenait devant le
grand-prêtre) : Ne réponds-tu rien ? Qu'est-ce que ces hommes
déposent contre toi ? " Jésus garda le silence. Et le Souverain
Sacrificateur, prenant la parole, lui dit : (écoutez cela, écoutez ces
voix justes, béates, c'était le Grand-Prêtre) : "Je t'adjure, par le Dieu
vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. " Jésus lui
répondit : " Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez
désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu
et venant sur les nuées du ciel. " Les incroyants, ceux qui clamaient
avoir eux-mêmes la lumière, cherchaient à savoir " Qui es-tu ? " Je
voudrais vous demander : Si Jésus lui avait répondu " Je suis le Fils
de Dieu ", le grand prêtre l'aurait-il cru ? Il n'avait pas la foi.

Venons au quatorzième chapitre de Marc et nous allons voir


la version de Marc. Marc, chapitre 14, verset 60.

25
Marc le raconte ainsi : Alors le Souverain Sacrificateur, se levant au
milieu de l'Assemblée, interrogea Jésus et dit " Ne réponds-tu rien "
– Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi ? Jésus garda le silence
et ne répondit rien. Le Souverain Sacrificateur l’interrogea de
nouveau et dit : " Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? " Jésus
répondit : " Je le suis. " " Et vous verrez le Fils de l'homme assis à
droite de la puissance de Dieu et venant sur les nuées du ciel. " Jésus
leur avait déclaré publiquement, à plusieurs reprises, comme en Jean
10/30 : " Moi et le Père nous sommes un. "

Quand Jésus s'identifia lui-même et leur dit qui il était,


savez-vous ce qu'ils firent ? Ils prirent des pierres pour le lapider.
Mais quand Jésus commença à se révéler lui-même, essayant
d'amener les gens à croire en lui, comme il le fit en Jean chapitre 2,
verset 23, nous voyons qu'il se référa, non à ce qu'il était mais à ce
qu'il faisait. Verset 23 : " Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la
Fête de Pâques, plusieurs crurent en son NOM, voyant les miracles
qu'Il faisait. "

Voyons Marc, chapitre II, pardon, Matthieu 11. Jean-


Baptiste lui-même fit demander à Jésus : " Es-tu Lui ? " Et voyez
quelle réponse lui donna Jésus : " Les aveugles voient, les boiteux
marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts
ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. " Jésus
dit : " Allez dire à Jean que vous avez vu ces choses ", voulant dire
par là que Jean connaîtrait que les œuvres accomplies par Jésus
témoignaient de Lui. En Jean 8/24, Jésus n'a-t-il pas dit : " Si vous ne
croyez pas aux œuvres que je fais et si vous n'entendez pas mes
paroles, vous mourrez si vous n'y croyez pas. "

Mais en Jean, chapitre 10, versets 36 à 38, Jésus dit ces mots :
Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites :
" Tu blasphèmes ! " Et cela parce que j'ai dit : " Je suis le Fils de
Dieu « Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas.
Mais, si je les fais, quand même vous ne me croiriez pas, croyez à
ces œuvres afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en
moi et que je suis dans le Père. Jésus dit : " si vous ne pouvez croire
ce que je vous dis, alors croyez à ce que vous me voyez faire ; "

26
Maintenant, il n'y a pas d'autre justification d'un prophète de
Dieu. Premièrement, il vous dira qui il est. Il saura qui il est.
Deuxièmement, il accomplira les œuvres qu'il a été envoyé faire. De
plus, s'il doit y avoir un prophète avant la venue de ce jour grand et
terrible du Seigneur, dans l'esprit d'Elie, il y aura des œuvres qu'il
devra faire. Il fera les œuvres d'un prophète, dans l'esprit d'Elie. Il
ramènera les cœurs des enfants à leurs pères. Il accomplira Matthieu
17/11, les paroles de Jésus. Il rétablira toutes choses. Dans la bible
allemande, il est dit : " Il corrigera toutes choses qui sont tombées
dans l'erreur. "
Nous pouvons lire maintenant, dans le livre de l'Apocalypse,
dans lequel il y a le septième âge de l'Eglise dont nous nous
occuperons quand nous atteindrons l'âge de l'Eglise de Laodicée –
qu'il devra y avoir un messager (pour cet âge) qui leur dira qu'ils sont
malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus et ne le sauront
même pas. Nous pouvons également lire dans l'Apocalypse 10/7
concernant ce même septième âge que lorsque sa voix se fera
entendre, le Mystère de Dieu s'accomplira, comme il l'a annoncé à
ses serviteurs, les prophètes. Un tel prophète, comme mentionné en
Malachie 4, doit accomplir une œuvre bien définie : il ne sera pas
soutenu par une dénomination, il n'aura pas l'approbation de la
majorité. Mais il saura lui-même qui il est. Il connaîtra la Parole et il
accomplira les œuvres que les Ecritures le déclarent devoir faire.

Il y aura ceux qui le verront et ne le connaîtront pas; mais il y


aura ceux qui diront, comme l'ont dit ceux qui virent les œuvres de
Jésus, en Jean 7/31 : " Si ce n'est pas le Christ, quand Christ viendra,
fera-t-il plus de miracles que n'en a fait cet homme ? "

Et quand ce prophète de Malachie 4 viendra dans l'esprit


d'Elie, pour restaurer toute chose et pour accomplir le Mystère de
Dieu, le monde n'en sera pas digne.
La plupart des gens se vanteront de tant de religion et de tant de
lumière qu'ils en seront aveugles. Cet homme viendra pour ne faire
que du bien. Il viendra accomplir les Ecritures. Il apportera un
message à l'Epouse. Il sera haï des conducteurs religieux. Il y aura
parmi eux le même esprit que parmi ceux qui se tenaient au pied de
la croix de Jésus et disaient : " Il a sauvé les autres, il ne peut se
sauver lui-même. " Chaque geste qu'il fera sera pour servir

27
l'humanité et, cependant, ils le critiqueront. Il sera incompris. Il sera
rejeté, à cause de la doctrine qu'il apporte.

Et il ne pourra rien changer à ce qu'il est, car il sera ordonné


prophète dès sa naissance, comme l'étaient tous les prophètes. Et Il
viendra pour être l'avant-coureur de la seconde venue du Seigneur
Jésus-Christ et Il viendra dans l'esprit d'Elie. Amen !

28
CHAPITRE 3

LA VOIX DU SIGNE

Dans les chapitres précédents de l’histoire de sa vie que nous


sommes occupés à écrire, nous avons essayé de montrer que lorsque
Dieu a agi une fois d’une certaine manière, Il est tenu d’agir les
autres fois de façon identique, car Dieu ne change pas et il n’y a en
lui ni changement ni ombre de variation. Mais Il peut faire une chose
nouvelle comme Il l’a fait quand Il envoya le prophète NOE, comme
Il le fit quand il appela ABRAHAM, comme Il le fit quand Il envoya
ELIE, comme quand Il envoya JEAN-BAPTISTE et qu’Il envoya
son Fils unique, JESUS-CHRIST.
A chacune de ces manifestations, il y avait ceux qui
connaissaient les Ecritures. Ils connaissaient les prophéties se
référant à ce travail de Dieu. Mails la plupart des gens ne
reconnurent pas ce que faisait Dieu car ils n’étaient pas assez
spirituels pour reconnaître un homme de Dieu quand l’Eternel en
envoyait un. Il est impossible de distinguer un homme de Dieu, sauf
par les œuvres qu’il accomplit et si les Ecritures lui rendent
témoignage.

Ainsi, Paul était sur la terre, quand Jésus-Christ Lui-même y


était. Sans nul doute, il entendit parler de Jésus, peut-être vit-il
certaines choses. Mais il ne fut pas persuadé que Jésus-Christ était le
prophète de Deutéronome 18, dont Moïse avait dit : " Dieu suscitera
du milieu de vous un Prophète comme moi. « Il n’avait pas reconnu
que Jean-Baptiste était l’avant-coureur, comme l’avaient fait les
disciples de Jean. C’est parce que Jean avait dit : " Voici l’Agneau de
Dieu " (parlant de Jésus) qu’ils l’avaient suivi depuis ce jour-là. Paul
n’avait pas reconnu et suivi Jésus comme Pierre l’avait fait, ni
comme Matthieu le Publicain le fit quand Jésus se tourna vers lui et
lui dit : "Suis-moi " Mais Paul avait à faire une expérience
personnelle sur la route de Damas.
Le Souverain Sacrificateur, les scribes et les Pharisiens ne
reconnurent pas le Messie bien qu'ils attendissent sa venue. Comme

29
nous l'avons déjà mentionné précédemment, quand Jésus fut devant
lui, le grand Prêtre dit : " je t'adjure, par le Dieu vivant dont je suis le
prêtre, de me dire si tu es le Christ, le Fils du Dieu béni. " Jésus lui
répondit : " Je le suis " Mais, au lieu de le croire, ils blasphémèrent
contre Lui et utilisèrent ses mots en témoignage contre Lui.
Aussi, quand Jésus Lui-même fut pendu au bois, Il put
abaisser les regards vers eux et dire : " Père, pardonne-leur car ils ne
savent pas ce qu'ils font." S’ils avaient cru qu’Il était le Fils de Dieu,
ils ne l'auraient pas crucifié. Mais ils ne le considérèrent pas comme
le Fils de Dieu. Ils ne virent en lui qu'un homme, le fils du
charpentier qui, en clamant être Fils de Dieu, usurpait l'autorité. Bien
que Jésus avait fait des œuvres merveilleuses, ils préféraient s'en
tenir à leurs traditions plutôt que d'admettre que ce qu'ils avaient
enseigné au peuple était faux.
Mais, il y avait en Samarie une petite prostituée dont il est
fait mention dans le chapitre 4 de l'Evangile de Jean. Un jour que
Jésus était assis au bord du puits, ses disciples étant à la ville pour
acheter des provisions, elle vint pour puiser de l'eau et Il lui demanda
à boire. Et elle dit : " Comment, toi qui est Juif me demandes-tu à
boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? " Jésus répondit ; " Si
tu connaissais à qui tu parles, je t'aurais donné à boire. "
Elle dit : " Seigneur, tu n'as rien pour puiser. Es-tu plus grand
que notre Père Jacob qui nous a donné ce puits ? " Il dit : " Celui qui
boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif. " elle répliqua
immédiatement : " Seigneur, donne-moi de cette eau. "
Il y avait en cette femme une faim que les autres n'avaient
pas. Jésus lui avait dit, accomplissant ses paroles : " Heureux ceux
qui ont faim et soif de la justice car ils seront rassasiés. " C'est alors
qu'Il lui dit une chose étrange : " Va et appelle ton mari ! – Elle
répondit : " je n'ai pas de mari. " Jésus reprit : « tu as raison de dire
cela, car tu as eu cinq maris et celui avec qui tu vis actuellement n'est
pas ton mari. "
Et voyez la révélation qui vint dans son cœur, quand elle dit,
connaissant un peu les Ecritures : " Seigneur, dit-elle, je sais que
lorsque le Messie viendra il nous annoncera toutes choses. Vous
dites que nous adorons ici. Mais le jour viendra où nous ne le ferons
plus. – Seigneur, je vois que tu es prophète. " Elle s'en alla à la ville,
30
disant : " Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne
serait-ce point le Messie ? " Ne se vantant de rien, elle avait reçu plus
de révélation que les plus grands religieux du monde n'en ont jamais
eue. Parce qu'ils se vantaient d'avoir la Lumière, ils étaient aveugles.
C'était là les paroles de Jésus. Combien de fois Jésus n'a-t-il pas
deviné leurs questions et n'y a-t-il pas répondu ? N'est-ce pas un
attribut d'Emmanuel "Dieu avec nous ", JEHOVAH, le Sauveur dans
la chair. N'était-ce pas un signe que JESUS-CHRIST, le Sauveur du
monde, était au milieu d'eux ? Et ils refusèrent de l'accepter. C'est la
raison pour laquelle il dit : " Si vous ne croyez pas ce que je dis,
croyez au moins aux œuvres que je fais. " Souvenez-vous de ceci : "
Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement. "
L'on m'avait enseigné ces choses toute ma vie, dans les
classes de l'Ecole du dimanche. Mais la première fois que j'ai vu
manifester un tel attribut de Dieu, c'est en janvier 1950, à Houston,
Texas. Je me suis rendu à une réunion dans laquelle frère Branham
prêchait, au Colisée de Houston, et une jeune femme vint vers lui
pour qu'il prie pour elle. Je ne vais pas entrer dans tous les détails,
mais c'était la première fois que je voyais quelque chose de
semblable et cela attira mon attention. A l'époque, je n'avais pas
associé les deux attributs. Mais, il se tourna vers la jeune femme et
dit : " Avant que je prie pour vous, vous devez confesser votre péché.
" Elle commença à lui exposer qu'elle était une honnête femme. Et il
répliqua : " Vous avez été infidèle à votre mari. "
Son mari était assis au milieu de l'Assemblée. Je pouvais
remarquer l'animation qui venait de ce côté-là. Je me tournai pour
voir. L'homme descendait l'allée pour monter sur l'estrade et pour
arrêter cette accusation. Des huissiers s'avancèrent pour arrêter
l'homme car ils étaient habitués à cela. Je n'avais jamais vu, ni
entendu parler de pareille chose. Et comme l'homme s'avançait, frère
Branham dit : " laissez-le venir. " et quand l'homme fut à environ
trois mètres de lui, il se tourna et dit : " Monsieur, qu'en est-il de
vous et de votre secrétaire rousse, assis dans l'automobile, dans le
sentier, vendredi passé, au soir ? " Il ajouta : " Vous avez besoin tous
les deux de vous repentir, de vous confesser l'un à l'autre et soyez
mari et femme. "
J'avais vu quelque chose que je n'avais jamais vu auparavant.
Quelques jours plus tard, je lus la biographie de frère Branham. On y
31
pouvait lire, qu'une fois, il se rendit dans une certaine ville pour y
tenir une réunion. L'auteur du livre était alors le manager de frère
Branham et j'avais la responsabilité de louer une chambre à l'hôtel et
d'en garder le secret afin que frère Branham ne soit pas importuné
par la foule. Ils prenaient toutes sortes de précautions pour taire le
nom de l'hôtel. Personne ne le connaissait, sauf le manager, le
pasteur responsable ou le président.
Et quand ce manager eut atteint la ville et loué l'hôtel, il
informa le pasteur car frère Branham était censé appeler le pasteur à
son arrivée, pour connaître l'hôtel où il devait se rendre et le numéro
de sa chambre. Ils attendirent mais frère Branham ne téléphona pas
au pasteur. Ils se firent du souci. Ils attendirent jusqu'à tard dans la
nuit et, finalement le manager décida de se rendre à l'hôtel et de se
mettre au lit. Et, quand il arriva à la réception pour prendre sa clef,
on lui dit : "Le Révérend Branham est arrivé de bonne heure cet
après-midi. " Et ils furent étonnés. Le manager aurait dû être couché
depuis des heures. Ils téléphonèrent dans la chambre de frère
Branham…" Comment avez-vous su où était votre chambre ? " Vous
n'avez pas appelé le pasteur ? " Frère Branham répliqua : " Oh, j'ai un
moyen personnel de connaître ces choses. " quand j'ai lu cela dans sa
biographie et quand je vis la démonstration au Colisée de Houston,
quelque chose de nouveau commença à se glisser dans mes pensées.

En 1952, j'entrai à l'Ecole biblique et j'y rencontrai le frère


Billy Paul. Et je me souviens d'un incident insignifiant pour
beaucoup, sauf pour moi, où Billy Paul et moi-même sommes
devenus amis, à cause de notre doctrine. Nous aimions la même
jeune fille et nous n'avions donc aucune raison de nous aimer. Mais,
en tant que chrétiens, il y avait quelque chose de fort entre nous à
cause de notre doctrine, baptême au Nom du Seigneur Jésus-Christ
Le doyen était contre Billy, mais à cause de ma situation à l'Ecole,
j'étais une sorte de chouchou.
Un jour, ce doyen me déclara qu'il avait dit à Billy Paul, la
veille au soir, une certaine chose, et il me dit : "Vous savez, c'est une
chose étrange. Le papa de Billy m'a appelé au téléphone hier soir,

32
juste quand j'eus fini de parler à Billy, et Billy n'avait pas eu le temps
d'avertir son père. Je me demande comment le papa de Billy savait
cela ? " Et je me souvins alors de ce que j'avais lu dans la biographie
de frère Branham au sujet de sa chambre d'hôtel. Je m'efforçai de n'y
plus penser. Etait-ce possible qu'un homme de Dieu, assis à deux
mille kilomètres de là, puisse entendre une conversation entre le
doyen et son fils ? Je pensais : " Oh, la là, je suis heureux que mon
père ne soit pas capable d'en faire autant. "
Dix ans plus tard, je vins à Phœnix (Arizona) pour une
Convention. J'avais été nommé " Juniors international Director ",
responsable des activités de la jeunesse. Nous devions nous occuper
des hippies, délinquants et autres, et les amener aux banquets. Nous
le fîmes et Dieu nous bénit. C'était un bon programme. Il en résulta
que je devins l'ami intime de Richard Shakarian, dont le père est
président international des hommes d'affaires du plein Evangile.
Et un matin, frère Branham était le prédicateur. Ayant été
élevé en milieu pentecôtiste, j'eus beaucoup de joie à entendre son
sermon. Il prêcha contre les cheveux courts, contre les robes courtes ;
il prêcha contre les femmes vêtues de vêtements d'homme et il
prêcha toutes les choses que l'on nous avait enseignées sur la
sainteté. Et je me sentais vraiment bien, car je sentais que c'était
quelque chose dont nous avions besoin.
Mais je remarquai que les gens parmi lesquels j'étais assis
hochaient la tête et disaient : " Oh, non, non, non, " et ils se
donnaient des coups de coude dans les côtes jusqu'à ce que coudes et
côtes leur fassent mal. Et le frère s'arrêta et dit : Mesdames, laissez-
moi vous dire quelque chose. Vous avez marché avec Dieu aussi loin
que vous le pouviez jusqu'à ce que vous soyez prêtes à payer un plus
grand prix. " Et je pensai : C'est juste. C'est vrai pour chacun de
nous. Nous n'irons jamais plus loin, à moins de payer un plus grand
prix.
Maintenant, si vous ne voulez pas allez plus loin avec Dieu,
c'est peut-être bien. Dieu le laissera ainsi. Mais, si vous demandez à
aller plus loin, plus vous serez libre du péché, plus vous deviendrez
esclave de Dieu. Vous voyez, et c'est le péché qui vous fait errer loin
de la Parole de Dieu. L'orgueil, la convoitise, la chair, le désir de ces
choses. Vous voyez ?

33
A midi, nous allâmes manger et il y avait là quelques femmes
influentes qui parlaient avec leurs époux, disant : " William Branham
ne devrait pas prêcher comme çà. Il a fait plus de mal que de bien. Il
a fait partir encore plus de gens et voilà, il offense beaucoup trop de
monde. "Oh, cela me faisait mal au cœur. Mais, ensuite je pensai : "
Eh bien peut-être ont-ils raison. Peut-être qu'il n'est qu'un prédicateur
à l'ancienne mode. Peut-être que c'est vrai.
Le jour suivant, nous eûmes une autre réunion. Frère
Branham revint et prêcha un sermon. Durant le sermon, il dit ces
mots : " Vous croyez que je ne sais pas ce que vous avez dit au sujet
de ma prédication d'hier. Vous avez dit : " Billy Braham ne devrait
pas prêcher comme ça. Il a fait plus de mal que de bien. Il a fait partir
plus de gens. " Il baissa la tête. Je me tenais dans le coin de l'estrade.
Il inclina la tête et je l'entendis prier comme ceci : " Oh Dieu, si je
suis ton prophète et si ce que j'ai dit à ces gens est la vérité, défends-
moi."

Et il commença par un côté de l'auditoire, disant les secrets


de leur cœur : leur nom, leur adresse, leur rue. Au milieu, une
certaine section venait de Suisse et il ne pouvait prononcer le nom.
Mais, il avait eu une vision du poteau indicateur de leur rue et il
épela le nom directement du poteau. Puis, il se tourna et sortit. Et je
regardai cela et pensai : " C'est comme Elie sur le Mont Carmel. "
Nous allâmes à nouveau manger avec le même groupe et ils
dirent : "Eh bien, il a recommencé. Il a fait plus de mal que de bien.
On n'aurait même pas dû le laisser parler à ces Conventions. Si ce
n'était à cause de Carl Williams, il n'aurait même pas eu la parole.
" C'est alors que j'appris que frère Carl William était pour le frère
Branham et pour son message.
Ainsi, le soir suivant, frère Branham ne fut pas le
prédicateur. C'était le tour du docteur Jim Brown, le presbytérien.
Frère Branham vint et le docteur Brown se retourna et dit :
" Je préférerais que frère Branham parle, ce soir. " Et frère Branham
fit quelque chose que je ne l'avais jamais vu faire auparavant et qu'il

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n'a plus fait depuis : il vint sur l'estrade alors que le prédicateur était
quelqu'un d'autre.
Il regarda la dame assise sur le tabouret de l'orgue et qui était
une des dames qui avaient dit : " Billy Branham n'aurait pas dû faire
ça. " Il la regarda et lui dit : " Sœur, je vous connais, n'est-ce pas ?
Elle répondit : " Oui, Monsieur. " Il ajouta : " mais, je ne connais pas
votre mère, est-ce exact ? " Elle répondit : " Non, Monsieur. " Il
reprit : " Si vous croyez que je suis serviteur de Dieu, alors quand
vous rentrerez à la maison, votre mère n'aura plus de cataracte aux
yeux. "
Bien ! Cela a pu ne rien faire à beaucoup mais, à moi, cela
m'a fait du bien. Je vis cette dame un mois plus tard et je lui
demandais : " Comment va votre mère ? "Elle répondit : " Oh frère
Green, je suis rentrée à la maison et elle n'avait plus de cataracte. "
Mais, vous savez, trente jours plus tard, cette femme n'était plus la
même. Elle s'était lavé le visage, peigné les cheveux et sa robe était
un peu plus longue. Mais, je l'ai revue deux ans après, et elle avait
repris les habitudes qu'elle avait auparavant.
Or, à moi, tout ceci commença à me montrer quelque chose.
Je revins à la maison en 1962, bien décidé à payer un plus grand prix,
à marcher plus près de Dieu et aller un peu plus loin. Et c'est en 1963
que je décidai de faire venir le frère Branham dans la ville de
Beaumont, Texas, pour une réunion. Je voulais le soutenir, payer les
factures et le laisser venir prêcher ce qu'il voudrait bien prêcher sans
avoir de comptes à rendre à personne, se laissant conduire par Dieu.
Ainsi, un dimanche matin, avant sa venue, j'annonçais à mon
Assemblée que, le soir même, je leur dirais tout ce que je savais sur
William Branham afin qu'ils sachent qui inviter à la réunion, quand
ce frère viendrait, deux semaines plus tard.
Ce soir-là, j'étais en chaire et je commençai à prêcher, leur
parlant des miracles que j'avais vus dans la vie de frère William
Branham. Il y avait environ vingt minutes que je prêchais et j'étais
censé prêcher une heure. Je m'apprêtais à leur dire que c'était un
prédicateur qui parlait longtemps mais, qu'il y avait toujours des
miracles dans ses réunions.
Vous voyez, je voyais le signe mais je n'avais pas encore
entendu la voix. Exactement, comme beaucoup l'ont fait avec jésus,
35
dans le Nouveau Testament : ils voyaient les signes et aussi
longtemps qu'il faisait des miracles, tout allait bien. Mais, quand il
apportait son message, ils ne le suivaient plus : " Si vous ne mangez
ma chair et si vous ne buvez mon sang. Ils disaient : "Oh, c'est un
vampire. Il nous demande d'être des vampires. Nous ne voulons rien
avoir de commun avec ça. " Quand Il commença à leur dire : " Moi
et le Père, nous sommes un ", ils ne le suivirent plus.
Je n'avais pas compris cela, au moment où j'apportais ce
message. Il y avait environ vingt minutes que je prêchais quand le
téléphone sonna dans mon bureau. Un des garçons alla répondre. Il
revint et m'interrompit en disant : " Frère Pearry, c'est le frère
Branham au téléphone. " Frère Branham vivait à Tucson, Arizona et
j'étais à Beaumont (Texas).
Je m'excusais auprès de mon Assemblée d'aller parler avec
frère Branham et je dis : " puisque je parle de cet homme, il est bon
que je puisse aller lui parler et, quand je reviendrai, je vous dirai ce
qu'il m'a dit. "
Et, quand je vins au téléphone, je pris l'appareil et dis : "Allo,
frère Branham. "Il répondit « Allo, frère Pearry. " – Je repris : "
Savez-vous ce que je fais ? " Je m'apprêtais à lui dire que je parlais
de lui dans mon sermon. Et il répondit : " Oui, je sais " ; et je n'en ai
pas douté un instant. Je savais qu'il savait et ceci a transformé ma
vie. Je réalisais que je ne pouvais me mettre en colère contre ma
femme, crier après les enfants, sortir de mes gonds, être impatient ou
faire quelque chose dans le secret sans que Dieu le voie. Et il pouvait
aussi révéler cela à des milliers de kilomètres, à quelqu'un d'autre. Et
ceci m'embarrassait. Je revins en chaire quelque peu diffèrent.
J'avais une nouvelle chose à leur dire au sujet de frère Branham ; une
chose que je ne connaissais pas auparavant.
La semaine suivante, frère Branham prêchait à une réunion à
Dallas, Texas. Je me rendis à Dallas et il y avait là un serviteur bien
connu dans le monde entier, qui m'invita ainsi que frère Borders, à
venir dans son bureau pour savoir si frère Branham pouvait se rendre
en Afrique, lui-même l'accompagnant pour animer des cours sur la
délivrance. Et ce pasteur déclara :
" Vous savez, dit-il, frère Branham est l'homme le plus influençable
que je n’aie jamais vu dans ma vie. " Il ajouta : " Vous savez, depuis
36
que j'ai cessé de voyager avec lui, il s'est fourvoyé dans la doctrine.
Prenez, par exemple, cette doctrine de la semence du serpent. " Il dit
: " Sans doute, vous connaissez frère Branham, son ministère, son
étrange vie qui attire tous ces, vous savez touts ces gens bizarres. Il
est probable qu'un vieillard, sorte d'ermite des bois, avec une longue
barbe, s'est présenté et a énoncé à frère Branham cette doctrine
pernicieuse de la semence du serpent. "
Il ajouta : " Frère Branham, vous savez, a "avalé" cela et l'a
prêché en sa propre chaire et cette bande magnétique a circulé et a
ruiné son ministère. " Or, je venais d'écouter la bande sur la Semence
du Serpent et je pensais que c'était une merveilleuse révélation. Et je
dis : " Frère, avez-vous entendu la bande de frère Branham sur la
semence du serpent ? " il répondit : " Non ! Je n'ai pas le temps
d'écouter une telle ordure. " Je repris : " Vous ne devriez pas dire
cela, frère, avant d'avoir entendu ce qu'a dit cet homme. " J'ajoutais :
" Frère, ne faites pas cela. " Or, frère Borders était familiarisé avec
tout cela depuis plus longtemps que moi et il me donna un coup sur
la jambe et je compris que cela signifiait : " Tais-toi. " aussi, nous
passâmes à un autre genre de conversation, nous excusâmes et
partîmes.
Et, ce soir-là, frère Branham vint à la réunion et ce frère était
assis sur l'estrade. A l'arrière de cette estrade surélevée, très haut, une
chorale chantait. Après le chant, tous se retirèrent et laissèrent cet
homme seul, sur les gradins. Et il était assis très haut de sorte que
toute la congrégation pouvait le voir. Frère Branham vint, salua le
frère et commença à prêcher.
Et, au milieu, vers la fin du sermon, il se tourna et interpella
un esprit de ce côté-ci, et il dit : " Attendez une minute. Il y a
quelque chose qui ne va pas. " Et, il y en avait un autre, de ce côté,
avec la même maladie. Et il déclara : " Ces deux esprits hurlent l'un
contre l'autre, au Nom du Seigneur je réprime chacun d'eux. "
Maladie, vous voyez ? Frère Branham dit : " Vous voyez, c'est une
étrange chose. Les milliers de fois que des gens m'ont vu discerner la
maladie, disant : " Ainsi, dit le Seigneur, cela n'a jamais été faux.
Cependant, quand le Seigneur me donne une doctrine comme celle
de la Semence du Serpent, ils disent que je la tiens d'un vieil homme
semblable à un ermite « Il se retourna et regarda l'homme bien en
face.
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J'étais assis au milieu de l'Assemblée et je me dis : " Eh bien,
frère Borders en a parlé à frère Branham. " Aussi, après la réunion
j'eus de la peine à attendre d'aller vers le frère Borders pour lui dire :
" Frère Borders, qu'a dit frère Branham quand vous lui avez révélé ce
que cet homme avait dit ? " Il répondit : " je n'ai rien dit. C'est vous
qui le lui avez dit ! " Je repris : " je ne l'ai même pas vu. " C’est alors
que je réalisais qu'il avait dû entendre notre conversation cet après-
midi. Néanmoins, il n'y avait encore aucune révélation dans mon
cœur.
Mais, le 14 février 1964, je me tenais à la porte d'entrée de
ma maison, alors que frère Braham était dans notre ville pour une
réunion et j'allais l'avoir ce soir sur un circuit fermé de télévision. Et,
me tenant à la porte d'entrée de la maison, je dis à ma femme les
mots suivants : " Je me rends en ville. Je vais prendre frère Borders
et Billy Paul pour leur montrer où nous aurons le programme de
télévision ce soir au banquet ; et frère Branham :" Je vais leur
montrer comment le faire entrer. " J'ajoutais : " Tu diras aux garçons
qui vivent avec nous de rester ici afin que dès mon arrivée, je puisse
les mener chez le coiffeur, pour une coupe de cheveux car ils vont
s'asseoir avec la famille à la table principale et je ne veux pas qu'ils
aient l'air hirsute.
Et j'allai en ville et j'y rencontrai le frère Borders. Il me dit
que Billy était à la recherche de son père qui était sorti dans les bois
pour prier.
Il me dit : " Il va revenir de suite. " Et je dis à frère Borders : " Je
voudrais vous prendre, vous et Billy, pour vous montrer où nous
allons avoir le banquet ce soir et comment y entrer et tout le reste.
Nous devons tout préparer. "
Nous attendîmes une minute ou deux et frère Branham et
Billy Paul arrivèrent en voiture, Frère Branham descendit nous
saluer. Je dis à Billy : " Billy, je veux te conduire. " Il répondit : "
Laissez-moi dire à Loyce où je vais. " Et il courut à l'intérieur pour le
dire à Loyce et frère Borders alla prévenir Hélène. Nous revînmes ;
je veux dire que frère Branham et moi restâmes à bavarder, puis les
deux autres sortirent et s'en allèrent de l'autre côté. Or, je me tenais
de ce côté de frère Branham et je devais passer devant lui pour suivre
les autres. Je dis à frère Branham : " A ce soir ! "

38
Pour le dépasser, je fis quelques pas et, juste au moment où
j'étais à sa hauteur, il me dit : " Vous feriez bien de vous dépêcher si
vous voulez avoir cette coupe de cheveux. " Je marchais assez vite
pour devoir faire deux pas avant de pouvoir m'arrêter. Je me tournais
vers lui pour dire " Comment savez-vous que j'allais au coiffeur ? Il
commença à me décrire l'entrée de ma maison. Je dis : " Frère
Branham, avez-vous été à la maison et avez-vous parlé à ma femme
? " Il répondit : " Non, frère Pearry, quand j'étais dans les bois, tout à
l'heure, le Seigneur m'a donné une vision de vous, vous tenant à la
porte d'entrée. Vous disiez à votre femme que vous alliez conduire
les garçons chez le coiffeur. "
Et, quand il eut dit ces mots, je déclarai : " Monsieur, je vois
que vous êtes prophète, avec l'Esprit d'Elie : vous aimez le désert,
vous criez contre l'esprit de Jézabel, vous appelez les chefs religieux
de ce monde : hypocrites et vipères ; vous n'avez aucun désir d'argent
ou de célébrité. "
Frère Branham leva la main comme ceci, comme pour dire :
" N'en dites pas plus. "
Il me dit : " Frère Pearry, dans tout ce que vous faites, gardez
votre équilibre dans les Ecritures. Mais, dit-il, je ne nie pas ce que
cette voix m'a dit, en 1933, sur la rivière Ohio. " Il me dit : " Frère
Pearry, je ne dis rien à ce sujet en public, parce que les gens ne
comprennent pas ce qu'est un prophète. Mais, quand la Lumière est
venue du ciel en tourbillonnant et que ces gens assis sur la berge l'ont
vue, une voix en sortit, exactement comme pour Paul sur le chemin
de Damas, une voix qui disait : " Comme Jean-Baptiste a été envoyé
pour annoncer la première Venue du Seigneur Jésus-Christ, ainsi es-
tu envoyé pour annoncer sa Seconde Venue. "

39
CHAPITRE 4

NAISSANCE ET COURTE BIOGRAPHIE

Je vous ai déjà apporté trois chapitres. J'ai donné une


introduction attestant que ce que Dieu a déjà fait dans le passé, il le
fera encore. Et, si nous avions vécu dans les générations de Noé,
d'Abraham et de Lot, de Jean-Baptiste et de Jésus-Christ, aurions-
nous reconnu les choses les plus spirituelles prenant place alors sur la
surface de la terre ? Alors, si je crois que Dieu a visité cette
génération en envoyant un prophète, vous aimeriez me demander par
quelle autorité je puis déclarer cela ?

Le second chapitre était : qui voudriez-vous entendre dire


qu'il était prophète ? La bible déclare elle-même être la Parole de
Dieu. Moïse n'avait personne pour voter pour lui. Il n'avait aucun
Concile pour dire qu'il était un prophète de Dieu. Ni Jérémie, ni
Jean-Baptiste n'avaient quelqu'un pour les déclarer prophètes. On
demandait : " Toi, qui es-tu ? " Il répondait : " Je suis la voix de celui
qui crie dans le désert. " Isaïe 40, verset 3. La bible déclare elle-
même être la Parole de Dieu.

Si vous ne croyez pas que le frère Branham est un prophète


parce qu'il n'y a aucune organisation publique qui l'ait déclaré tel,
alors je vous demanderai de considérer ceci. Le croiriez-vous
prophète parce que le pape le déclarerait tel ou que le Concile des
Eglises le déclarerait ainsi ou que cette Assemblée voterait et le
déclarerait prophète ? NON ! Il faut que ce soit une révélation dans
votre cœur. Vous devrez voir qu'il est mentionné dans la Parole de
Dieu, qu'avant le jour grand et terrible du Seigneur, celui qui a
l'esprit d'Elie viendrait et restaurerait toute chose, de peur qu'Il ne
vienne frapper le pays d'interdit.

Dans le troisième chapitre, j'ai raconté comment j'en vins à


cette révélation que le frère Branham était le prophète de Dieu, la
voix de l'âge de l'Eglise de Laodicée, le messager du septième âge de
l'église. J'ai raconté cela, pas à pas, en toute simplicité. Comment je

40
l'ai vu faire les œuvres d'un prophète et comment, en 1950, quand je
l'ai vu agir pour la première fois, je ne l'ai pas reconnu.

Mais, en l'an 1964, une chose toute simple est arrivée : il m'a
dit qu'il m'avait vu en vision quelques heures plus tôt. Sachant qu'il
pouvait même entendre les paroles que je disais dans ma chambre, je
l'ai reconnu comme ayant l'esprit d'Elie, me suis tourné vers lui et lui
ai dit : " Monsieur (comme la femme du puits dit à Jésus) je vois que
vous êtes un prophète avec, sur vous, l'esprit d'Elie. " il me répondit
qu'il n'en parlait pas en public, parce que les gens ne comprenaient
pas ce qu'était un prophète. Mais il dit qu'il ne niait pas ce qui c'était
passé sur la rivière Ohio en 1933 et cette étrange étoile descendant
des cieux en tourbillonnant, en présence de centaines de personnes.
Ils virent cette Lumière. Il entendit une voix qui disait : " Comme
Jean-Baptiste a été envoyé pour annoncer la première venue de
Jésus-Christ, ainsi tu es envoyé pour annoncer sa seconde venue.
" (NDT : « Comme Jean-Baptiste fut envoyé comme précurseur lors
de la première venue de Jésus-Christ, ton message va précéder la
seconde venue de Jésus-Christ »)

Maintenant, je désire continuer ce soir. J'ai fait maintenant


une déclaration par laquelle je reconnais personnellement que notre
frère William Branham était le Prophète de Dieu pour notre
génération, envoyé pour apporter la Parole de Dieu et mettre fin aux
Mystères de Dieu, pour restaurer toutes choses et corriger ce qui
avait glissé dans l'erreur.
Et, pour le cas où certains d'entre vous n'auraient jamais
entendu, ne connaîtraient pas les détails de sa vie, j'aimerais partager
ces choses avec vous maintenant, afin que vous profitiez de la même
occasion que moi quand j'ai lu un livre intitulé : " Un homme envoyé
de Dieu. " C'est alors que j'ai commencé à réaliser que ce n'était pas
quelque chose qui avait éclaté soudain dans la vie de cet homme,
mais qu'il s'agissait de quelque chose qui avait eu lieu dès sa
naissance.

J'avais aussi pu le voir dans les Ecritures et j'aimerais


partager ceci avec vous ce soir. Si vous regardez au troisième
chapitre du premier livre de Samuel, vous verrez qu'avant que

41
Samuel soit né, sa mère avait prié et l'avait donné au Seigneur et que
Samuel n'avait pas été conduit au temple pour sa consécration jusqu'à
ce qu'il fut sevré par sa mère qui alors, le quitta et ELI, un homme
spirituel, l'éleva. Et, alors qu'il n'était qu'un enfant, selon le chapitre 3,
verset 1, le jeune Samuel fut au service de l'éternel devant ELI. La
Parole de l'Eternel était rare en ce temps-là ; les visions n'étaient pas
fréquentes.

J'aimerais faire une pause ici et transposer cette pensée dans


le vingtième siècle. Dites-moi où et par qui venait la Parole de Dieu
sous forme de vision, avant la venue de notre frère William Branham
sur la scène des champs mondiaux d'évangélisation. Or, il y avait des
gens qui avaient des visions, mais il n'y avait pas de grand
mouvement de guérison divine dans le monde. Il n'y avait pas de
réveil comme le monde l'a expérimenté depuis lors, commençant
vers 1946 et continuant jusqu'à environ 1957. Et, depuis, il a retrouvé
le niveau atteint dans les dernières années 1940, premières années
1950.

Mais, comme aux jours de Samuel, il n'y avait pas de vision


ouverte car aucun prophète de Dieu n'était en scène. Mais, nous
découvrons qu'alors que Samuel n'était encore qu'un enfant, Dieu lui
parla pour la première fois. Il l'appela une fois ; il l'appela deux fois ;
il l'appela trois fois. Samuel pensa que c’était ELI. Finalement, ELI
lui dit : " Va, couche-toi et, si l'on t'appelle, tu diras : " Parle, Eternel,
car ton serviteur écoute. " Et, au verset 11, vous pouvez lire que
l'Eternel dit à Samuel : " Voici, je vais faire en Israël une chose qui
étourdira les oreilles de quiconque entendra. " La Parole ou dirais-je
Dieu fut révélé à Samuel, selon le verset 7 par la Parole du Seigneur,
quand la Parole du Seigneur vint à Samuel enfant. L' Ecriture dit que
Dieu lui fut révélé. Et Dieu promit à Samuel enfant qu'Il ferait par
Lui une chose qui étourdirait les oreilles de ceux qui l'entendraient.
Et si vous voulez écouter les choses que Dieu a faites dans cette
génération, vos oreilles entendront ce dont vous n'avez jamais eu
connaissance, des choses arrivées dans votre génération à travers la
vie de notre frère William Branham.

Je voudrais vous montrer que, exactement comme Dieu prit


Samuel jeune garçon et commença à lui montrer des choses, ainsi fit-

42
il avec notre frère Branham. La première chose que Dieu ait montrée
à Samuel, c'est qu’ELI faisait quelque chose de faux. Et Samuel,
parce qu'il aimait ELI, ne désirait pas le lui dire. Mais ELI, qui avait
assez d’Esprit de Dieu en lui, demanda à Samuel de le lui dire. Le
verset 19 déclare : " Samuel grandissait. L'Eternel était avec lui, et il
ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. " Ce que Samuel disait,
Dieu l'accomplissait. Alors, au verset 21, " L'Eternel continuait à
apparaître dans Silo car l'Eternel se révélait à Samuel dans Silo, par
la parole de l'Eternel.

Chaque fois que Dieu s'est manifesté Lui-Même, révélé lui-


même, totalement, il l'a fait en envoyant sa Parole au moyen d'un
prophète de Dieu.

Si vous croyez peut-être que Samuel est seulement un cas


isolé (appelé par Dieu comme prophète, alors qu'il n'était qu'un
enfant), je vous demanderai de prendre avec moi le premier chapitre
de Jérémie et nous verrons quel âge avait Jérémie quand Dieu
l'appela à être prophète. Commençons au verset 4 : La Parole me fut
adressée, disant (c'est Jérémie qui parle) : " Avant que je t'eusse
formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais et avant que tu
fusses sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi prophète
des nations. "

Je vous demande maintenant de vous arrêter et d'être


honnêtes avec vous-mêmes. Les prophètes ne sont pas des hommes
qui viennent sur cette terre, grandissent, accomplissent des sacrifices,
cherchent la Face de Dieu ou qui crient, pleurent, prient et jeûnent
jusqu'à ce que Dieu les exauce. Mais les prophètes sont choisis par
Dieu dès le sein maternel et Dieu Lui-Même se charge de leur
éducation, les amenant à être tellement libérés du péché qu'il n'y a
plus de péché, pour que ce péché ne puisse point mener dans l'erreur
la Parole de Dieu. "Si le Fils vous libère, vous serez réellement libres.
" Et, plus ils sont séparés du péché, plus ils sont en servitude vis-à-
vis du Dieu Tout-Puissant.

Ainsi, Dieu élèvera un homme comme Il l'a fait pour Moïse.


Dieu avait mis dans le cœur de la mère de Moïse, quand il n'était
qu'un bébé, de le mettre à part, un vase choisi, le fils attendu et Dieu

43
l'avait entraîné dans la maison de Pharaon. Puis Il l'avait conduit
dans le désert pendant quarante ans, prolongeant l'entraînement et
enfin le renvoyant en Egypte pour être le libérateur de la nation
d'Israël. Dieu n'a pas fait cela quand Moïse avait cinquante ans. Dieu
savait et commença à agir dans la vie de Moïse quand il n'était même
pas bébé : le jour de sa naissance.

L'Ecriture nous dit qu'avant qu'il sorte du sein maternel,


Jérémie fut établi prophète des nations. Ecoutez ce que dit Jérémie : "
Ah ! Seigneur Eternel, voici je ne sais pas parler, car je suis un enfant.
" Mais l'Eternel me dit : " Ne dis pas, je suis un enfant. Car tu iras
vers tous ceux auprès de qui je t'enverrai et tu diras tout ce que je
t'ordonnerai. Ne les crains point, car je suis avec toi pour te délivrer ",
dit l'Eternel. Puis, l'Eternel étendit sa main et toucha ma bouche et
l'Eternel me dit : " Voici, je mets mes paroles dans ta bouche.
Regarde, je t'établis aujourd'hui sur les nations et sur les royaumes,
pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu
détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes. "

C'est une nécessité absolue d'écouter un Prophète de Dieu, si


Dieu en envoie un. Il est la voix de Dieu parlant au monde à l'heure
où Dieu l'envoie sur la terre.

Dieu prit ici Jérémie tout enfant et dit : " Les paroles que tu
dis ne sont pas tes paroles. Ce sont mes paroles et je t'ai donné
autorité sur les nations. Si tu dis " démolis " je démolirai. Si tu dis "
construis ", je construirai. " Pouvez-vous vous arrêter et considérer
que c'est là le moyen que Dieu a toujours employé pour parler ? Le
chapitre 3 des Actes ne nous dit-il pas combien c'est nécessaire et de
quelle condamnation, de quel jugement seront punis ceux qui auront
refusé d'entendre les Prophètes de Dieu ?

Voici la question qui se pose : est-ce possible que Dieu


envoie un prophète au vingtième siècle ? Je crois personnellement
qu'il le fit, gardant sa Parole, accomplissant sa Parole. Et je remercie
Dieu d'avoir gardé sa Parole, faute de quoi je me serais promené en
plein dénominationalisme aveugle. J'aurais suivi les traditions des
hommes, croyant qu'elles sont doctrines de Dieu. Mais quand je vis
que Dieu avait agi ainsi tout au long des âges alors je réalisai que

44
Dieu faisait aujourd'hui la même chose, les mêmes œuvres que
faisaient autrefois les prophètes. J'ai vu alors le même Esprit présent
maintenant. J'ai vu que les Ecritures disent qu'il doit en être ainsi.

Je dis : " Monsieur, je perçois que vous êtes prophète de


Dieu. " Je n'hésitai pas, car c'était une révélation dans mon cœur.
Jean-Baptiste fut rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère.

Le 6 avril 1909, au Kentucky, une jeune mère de quinze ans


donna naissance à un petit garçon. Son père et sa mère le nommèrent
William Marrion Branham. Et le jour où il naquit, il y eut une
étrange atmosphère de crainte, comme une présence, dans cette
cabane de bois. Et il vint une Lumière tourbillonnant à travers la
fenêtre, qui demeura en suspens au-dessus du berceau. Et les gens
qui le virent dirent : " Quelle sorte d'enfant sera donc ce bébé ? "
Ce bébé grandit et, quand il eut six mois, lui et sa mère
faillirent périr dans une tempête de neige, abandonnés dans cette
petite cabane. Tandis que son père était au loin pour son travail, une
grande tourmente de neige vint et isola la cabine et, quand la
nourriture et le bois de chauffage manquèrent, la maman s'enveloppa
avec le petit garçon dans toutes les couvertures et se mirent au lit,
attendant la fin.

Mais, il y avait dans les environs un voisin qui, par un


étrange phénomène qu'il ne pouvait expliquer, se sentait poussé,
depuis plusieurs jours, à aller voir ce que devenaient ses voisins. Et,
debout, il regardait de loin cette petite cabane au-delà des collines.
Un jour, cette impulsion devint si forte qu'il ne put plus y résister. Il
alla et découvrit le spectacle. Il se hâta de faire un bon feu, rassembla
du bois. Il redescendit chez lui, s'approvisionna de nourriture et les
nourrit jusqu'à ce qu'ils soient à nouveau en bonne santé. Ainsi, c'est
seulement par une étrange présence dans la vie d'un homme,
présence qu'il ne pouvait expliquer, que cet homme fut poussé à
venir à cette heure pour sauver la vie d'un jeune garçon qui n'avait
que six mois.

Notre frère Branham se souvient de la première vison qu'il


ait jamais eue, alors qu'il n'était âgé que de trois ans seulement. Il dit
à sa mère qu'ils vivaient au Kentucky mais, qu'un jour, ils iraient

45
vivre près d'une ville appelée New Albany. C'est peu après cela que
son père déménagea du Kentucky en Indiana. Et la famille traversa la
rivière Ohio et, quelques mois plus tard, ils déménagèrent à quelques
miles au sud, à Jeffersonville, Indiana, et qui est située juste à
quelques kilomètres de New Albany, Indiana.

Notre frère Branham fut élevé dans une famille très pauvre.
Dans la biographie écrite par le frère Gordon Lindsay " un homme
envoyé de Dieu " que vous pouvez obtenir au bureau du frère Billy
Paul, vous pourrez lire plus de détails concernant sa pauvreté et les
difficultés de sa première jeunesse.

Quand notre frère Branham n'avait encore que sept ans, il fit
une autre expérience étrange, qu'à l'époque il ne comprit pas.

Mais, un jour qu'il aidait son père, il passa sous un peuplier.


Un vent étrange secouait les feuilles de l'arbre et le jeune garçon se
rendit compte que le vent ne soufflait nulle part ailleurs. Et, comme il
sortait de dessous l'arbre, il dit qu'une partie de l'arbre de la
dimension d'une barrique était agitée par un tourbillon, et quand il
s'en aperçut, une voix se fit entendre de là et dit : " Ne fume, ni ne
bois jamais, ne souille ton corps d'aucune manière car, quand tu seras
plus âgé, tu auras une œuvre à accomplir. "

Il ne comprit pas. Cela l'effraya. Il courut vers sa mère. Elle


pensa qu'il avait été mordu par un serpent ou quelque chose. Puis,
elle réalisa qu'il avait peut-être un choc nerveux. Elle le mit au lit,
s'apprêtant à appeler le docteur.

Quand notre frère Branham fut âgé de neuf ans, il eut la


vision d'un pont, alors qu'il jouait avec des amis. Et ce pont, qui
n'existait pas, enjambait la rivière Ohio de Louisville à Jeffersonville.
Il dit à ses camarades qu'il voyait là un pont et qu'une partie de ce
pont tombait dans la rivière entraînant dans la mort seize hommes.
Ceci fut répété dans la communauté et, vingt-deux ans plus tard, ce
pont fut construit. Il existe aujourd'hui à Jeffersonville, entre les
villes de Louisville et de Jeffersonville. Et pour moi, ce n'est pas une

46
coïncidence si deux grands aigles se tiennent à chaque extrémité du
pont, ce que j'espère vous exposer un jour, concernant les aigles de
cette génération.

Un jour qu'une jeune fille se moquait de frère Branham parce


qu'il refusait de fumer, son témoignage dit qu'au moment où il allait
saisir la cigarette, il entendit à nouveau le bruit du tourbillon de vent.
Et comme il continuait à persévérer dans cette tentation offerte par
ces gamins, le vent devint si fort qu'il les effraya, eux et lui. Et il ne
fuma pas.
Un jour, un homme lui prêta son bateau et cet homme lui
offrit à boire. Comme il s'apprêtait à se saisir de la boisson, la même
chose se produisit. Le tourbillon arriva et il put en entendre le
rugissement. Comme frère Branham continuait à vouloir mettre le
goulot de la bouteille à la bouche, le vent devint plus fort, jusqu'à ce
qu'il les effrayât, eux et lui. Et son propre père se leva et le traita de
fillette. Mais il ne pouvait pas désobéir. Il ne le pouvait pas. Dieu
avait un plan pour sa vie et Dieu voulait amener ce plan à l'existence.

Quand il n'était encore qu'un jeune garçon, un adolescent, il


se rendit à un carnaval ou à une foire. Et il y avait là un diseur de
bonne aventure ou un astrologue, qui sortit au-devant de lui et dit : "
Jeune homme, saviez-vous qu'il y a un signe qui vous suit ? "
Remarquez que c'était comme avec Jésus Lui-Même, quand les
mauvais esprits lui disaient : " Nous savons qui tu es. Tu es le Christ,
le Fils de Dieu. " Mais les prêtres, les conducteurs religieux, le
peuple le plus religieux de la terre ignoraient qui Il était, mais les
esprits méchants savaient.

Quand Paul vint prêcher à Philippes, il y avait une jeune fille.


Paul ne fut pas reçu avec beaucoup d'enthousiasme, mais il fut arrêté
et mis derrière les barreaux. Cette jeune fille dit : " Celui-ci est Paul,
qui nous prêche le Christ, la voie du salut. " Il y avait en elle un
mauvais esprit qui reconnaissait qui était Paul, alors que les autres
voulaient le persécuter.

Ainsi, en était-il dans notre génération. Les esprits mauvais


ont pu reconnaître qu'il y avait en frère Branham quelque chose de
différent, avant que ne l'admettent les gens religieux de ce monde. Ils

47
continuent à refuser de l'admettre. Ils n'ont même pas reconnu qu'il y
a quelque chose de différent. Serait-ce parce qu'ils ne sont pas
spirituels ?

A l'âge de 14 ans, il passa presque par la mort. On lui tira


dessus accidentellement. Baignant dans son sang, les jambes blessées
par le coup de feu, il eut une vision ou une expérience au moment où
il s'évanouissait, et il vit les gens en enfer. Concernant les femmes du
monde, il vit des choses qui ne se réalisèrent que dans les premières
années 1960 ; mais il sut alors qu'il y avait un lieu qu'il fallait éviter,
à tout prix. Mais, je veux que vous sachiez que, même dans sa
première jeunesse, il résista à cet appel. Mais Dieu ne le laissa pas
aller, car il avait une œuvre à accomplir, quand il serait plus âgé.

Quand il eut 19 ans, en 1927, il partit vers l'ouest, à Phoenix,


Arizona. Il travaillait dans un ranch quand il apprit la mort de son
frère Edward, celui qui le suivait en âge. Et, quand il reçut ce mot, il
regarda à travers le désert et dit : " Je me demande si Edward était
prêt à rencontrer Dieu ? " Alors la question vint à lui : " Es-tu prêt ? "
De retour à Jeffersonville pour l'ensevelissement, il se rappelait
combien son père et sa mère avaient pleuré, et le choc que cela
amena dans sa propre vie.

Et il commença à s'interroger au sujet de cette voix, de cette


présence, comme si quelqu'un voulait lui parler à tout moment et
qu'il avait expérimenté depuis qu'il n'était qu'un bébé. Il savait que
c'était là et que les autres garçons ne voulaient pas de lui, parce qu'il
voulait leur parler de ces choses et qu'il ne voulait ni fumer, ni boire,
ni danser, ni courir à droite et à gauche, ni faire ce qu'ils faisaient
tous. Cependant, il ne savait comment se livrer lui-même à Dieu.

Mais, au travers de la mort de son frère Edward, l'Esprit de


Dieu continua à s'occuper de lui, jusqu'au moment où il commença à
essayer de prier. Ne sachant comment prier et aimant le désert, il se
dit qu'il allait prendre un morceau de papier et écrivit : " Oh Dieu, je
sais que tu habites ici, dans le désert ; montre-moi, révèle-toi

48
pleinement à moi. " Et il colla le papier sur un arbre et le laissa là,
car il savait que Dieu était dans la nature.

Mais le jour vint où il se rendit à un certain lieu où il


s'agenouilla. Il ne savait comment prier mais, simplement, il dit : "
Seigneur, aide-moi, "
Et dit-il : " C'était comme si on avait déchargé ses épaules d'un
fardeau de 500 kilos. " Il ne sut pas comment exprimer sa joie si ce
n'est de sauter sur ses pieds, de sauter et de courir. Tout courant, il
rentra dans la maison et sa mère lui dit : " Billy, qu'est-ce qui ne va
pas ? " Il répondit : " Je n'en sais rien, mais je me sens si léger. " Et il
dit qu'il sortit de la maison à toute vitesse, se ruant sur le chemin.
C'était sa seule façon d'exprimer sa joie.

Puis il travailla pour une compagnie de service public et il


fut exposé à certains gaz. Il s'ensuivit qu'il devint très malade. Il
fallait avoir recours à une opération. Et, comme le docteur opérait et
que lui reposait là, il fut sur le point de trépasser. Cependant, une
chose surnaturelle survint et il vint une lumière qui resta suspendue
devant lui. Les médecins eux-mêmes furent sidérés ; ils ne pensaient
pas qu'il s'en sortirait.

Et quand il s'en sortit, en dépit de tout ce qui était contraire,


le docteur vint dans sa chambre immédiatement après l'opération et
déclara " Vraiment Dieu a visité ce garçon. " Frère Branham dit, lui-
même, qu'à cette époque, il ne savait pas ce qui arrivait. Il dit que s'il
avait su alors ce qu'il apprit par la suite, il aurait sauté de son lit, fou
de joie, et il serait parti, guéri dans le Nom du Seigneur.

Réalisant que Dieu avait fait quelque chose, après sa sortie


de l'hôpital, il désira faire une expérience plus profonde avec Dieu.
Un jour, il se rendit dans un bûcher pour prier et s'y agenouilla.
Comme il commençait à prier, une lumière en forme de croix entra.
Et quelque chose vint sur lui ; ce fut pour lui une expérience encore
jamais réalisée. Il m'a dit une fois, personnellement, que c'était
comme si la pluie avait battu son corps. Et il dit qu'il sut alors que
Dieu l'avait baptisé de son Saint-Esprit.

49
Il entendit parler d'un groupe de gens qui croyaient à la
guérison par l'imposition des mains. Il se rendit à une église et
quelqu'un lui imposa les mains et il fut instantanément guéri de ces
ennuis d'estomac dus au gaz.

Il commença alors à prêcher. Sa première réunion fut un tel


succès, c'était quelque chose de si inhabituel, que 130 personnes
furent baptisées. Et c'est le 11 juin 1933 qu'arriva cet événement dont
nous vous avons parlé et que nous traiterons plus en détail dans un
autre chapitre. Mais, quelque chose venait de prendre place dans sa
vie et l'année 1933, en elle-même, est tout un livre. C'est l'histoire
d'une vie complète et nous allons essayer de vous la dire.

Mais, comme frère Branham commençait à prêcher et à bâtir


son église, Dieu commença à lui donner des visions. Et je peux dire
que Dieu commença à être révélé, parce que la Parole de Dieu
arrivait par le moyen de visions, chose qui ne s'était pas produite sur
cette terre depuis des siècles.

Mais, Dieu, une fois de plus, avait visité cette génération par
un prophète. Il avait envoyé un prophète, choisi dès le sein maternel.
Dieu avait commencé à mettre en ordre cette vie d'homme dès sa
jeunesse et à le modeler, comme Il le fit des hommes de Dieu dans
les Ecritures.

50
CHAPITRE 5

L’ECRITURE ACCOMPLIE

Le 24 janvier 1965, notre frère Branham se trouvait à


Phoenix, Arizona. Il y prêchait dans une série de réunions, devant
être l'un des principaux prédicateurs de la Convention internationale
des hommes d'affaires du plein Evangile, Convention dont le frère
Carl Williams était le soutien. Frère Branham était là depuis le 19
janvier et devait y rester jusqu'au 25. Et, un matin, comme ils étaient
réunis à l'Auberge Ramada, le 24 janvier donc, il s'apprêtait à
apporter un message intitulé " Les douleurs de l'enfantement "

Quelques jours plus tôt, à Noël, sa femme lui avait fait


cadeau d'une nouvelle Bible, exactement semblable à celle qu'il avait
employée tant et tant d'années pour prêcher l'Evangile autour du
monde. Et ce matin-là, avant de venir à la réunion, au lieu de prendre
sa vieille bible pour prêcher, il prit sa nouvelle, simplement parce
qu'il avait un texte à lire et qu'elle lui paraissait plus belle.

Ainsi, quand il vint en chaire et après avoir salué la


congrégation, il ouvrit la bible à son texte et s'apprêta à lire le
passage des Ecritures où il est parlé du temps de la fin du monde et
des choses qui doivent advenir à ce monde, comme une femme dans
les douleurs, et il avait intitulé son sermon " douleurs de
l'enfantement ". Il devait lire son texte au bas d'une page de sa bible
(une Scoffield) et, quand il tourna la page, il se trouva que deux
pages du livre étaient collées ensemble. Et le verset qu'il devait lire
pour continuer son texte se trouvait entre les deux pages. Mais l'autre
chapitre commençait au même numéro de verset et, en le lisant, il
découvrit que les Ecritures ne correspondaient pas.

Vous pouvez écouter cette bande magnétique intitulée "


douleurs de l'enfantement " et vous l’entendrez parlant à la
congrégation, puis se retournant et demandant aux serviteurs de Dieu
sur la plateforme : " N'est-ce pas là, l'emplacement correct de ce
verset des Ecritures ? Est-ce qu'il ne se trouve pas à tel et tel endroit ?
" Et comme il tournait les pages en arrière, puis en avant, ne réalisant
pas que ces deux pages étaient collées ensemble, il se trouva là assis,

51
un prêtre catholique chaldéen, nommé l'Evêque Stanley et qui était
l'Evêque des Etats-Unis métropolitains pour l'Eglise catholique de
Chaldée et qui était aussi un des prédicateurs de cette Convention et
il était assis sur l'estrade, au moment où le frère Branham s'adressait
à la congrégation. Il était vêtu de ses robes de prêtre, tout en rouge,
etc….

Et il se leva et marcha vers frère Branham en disant à peu


près ceci : " tenez bon, mon fils, car Dieu a un plan dans tout ceci ;
tenez, prenez ma Bible." Ainsi, frère Branham prit la Bible de ce
prêtre, y lut son texte qu'il ne trouvait pas dans les pages de sa propre
Bible. Puis, il ferma la Bible, la rendit au prêtre et continua son
message.

Il prêcha un message intitulé : " Douleurs de l'enfantement ".


Il parla des grosses bombes aériennes de la seconde guerre mondiale,
et de la guerre des tranchées de la première guerre mondiale, en
démontrant que toutes ces choses n'étaient que douleurs
d'enfantement, comme une femme en travail et que c'était autant de
jugements de Dieu. Que ceci était le commencement des jours de
douleurs et que le monde n'était pas capable de supporter une
troisième guerre mondiale. Il avait même mentionné la bombe
atomique tombée sur Hiroshima et les puissants moyens de
destruction que possèdent aujourd'hui les hommes et qui, s'il y avait
une autre guerre, détruiraient ce monde et qu'il était temps pour nous
de voir que l'Ecriture même dit : " C'est le commencement des jours
de douleurs. " et il proclama le jugement sur ce monde.

A la fin de la réunion, il eut un service de guérison. Et


comme, ce soir-là, il rentrait à Tucson, Arizona, il s'arrêta dans un
restaurant pour permettre aux enfants de manger quelque chose.
L'Esprit du Seigneur vint sur lui et lui montra que, dans le quatrième
chapitre du livre de Luc, il fut un temps où Jésus Lui-Même vint au
temple pour prêcher et nous lisons, commençant au verset 18, au
verset 17 : " Et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant
déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit.

C'est aujourd'hui, dans notre Bible, le chapitre 61 d’Esaïe,


verset 1 et 2. Et Jésus lut ce verset : " L'Esprit du Seigneur, l'Eternel

52
est sur moi car il m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux
malheureux ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,
pour proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance
et aux aveugles le renouvellement de la vue, pour renvoyer libres les
opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. "

Maintenant, si vous voulez noter ce que disait le prophète


Esaïe, qu'il devait venir quelqu'un sur qui reposerait l'Esprit du
Seigneur, qui serait oint pour porter l'Evangile aux pauvres, pas
nécessairement aux pauvres financièrement, mais aux pauvres en
Esprit, à ceux qui réalisaient qu'ils ne pouvaient pas se soutenir eux-
mêmes mais qui dépendaient de la grâce de Dieu et du sang versé de
Jésus-Christ.

Car ce n'était pas le sang versé des chèvres, des veaux et des
taureaux ; mais c'était par le prix de l'Agneau immolé dès la
fondation du monde. C'était là un message de bonnes nouvelles
apporté aux pauvres en Esprit, que le Seigneur ne renverrait pas et
qui diraient : " Sans Lui, nous ne pouvons rien faire. "

Il devrait aussi prêcher aux cœurs brisés, ceux qui pourraient


voir et dire qu'ils ne sont pas satisfaits des choses mises en place et
dont le cœur se briserait car la religion elle-même est devenue une
forme de piété sans puissance. Il prêcherait également la délivrance
aux captifs, à ceux qui se sont laissés captiver par les systèmes et qui
ne voyaient pas qu'ils étaient dans les chaînes et qui diraient : " Nous
sommes riches. Nous n'avons besoin de rien. " Mais qui, cependant,
seraient misérables, pauvres, aveugles et nus.

Ce sont les mêmes conditions que Jésus-Christ trouva quand


il vint et prêcha l'Evangile aux pauvres, aux cœurs brisés et aux
captifs. Et alors, il devait prêcher aux aveugles le recouvrement de la
vue. Tant de gens sont persuadés que cela veut dire : " ouvrir les
yeux aveugles ", les yeux qui ne voient rien physiquement. Mais,
cela voulait dire : appliquer un collyre et leur permettre de voir qu'il
y a un plan de Rédemption. Il s'agissait d'ouvrir les yeux, les yeux
spirituels, pour donner aux gens des yeux véritables, afin qu'ils
puissent réellement voir ce que Dieu faisait sur la face de la terre.

53
Pour renvoyer libres les opprimés – ceux qui avaient été
chassés parce qu'ils étaient spirituels, ceux que l'on appelait "rejetés ",
ceux qui avaient été abattus par la religion organisée. Même aux
jours de Jésus, si vous ne faisiez pas exactement ce que disaient les
Pharisiens et si vous vouliez obéir à Dieu, ils vous mettaient dehors –
les opprimés. Jésus, quand il eut lu ces versets en Esaïe 61, dit qu'il
continua à " prêcher l'année de grâce du Seigneur. "

Maintenant la Bible nous dit que " Jésus roula le livre, le


remit au serviteur et s'assit. Et les yeux de tous ceux qui étaient dans
la synagogue étaient fixés sur Lui. Alors Jésus commença à leur dire :
Aujourd'hui, cette parole de l'Ecriture que vous venez d'entendre est
accomplie. "

Maintenant, regardez ; si vous prenez Jean chapitre 1, verset


32, vous pouvez lire que : Jean rendit ce témoignage : " J'ai vu
l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur Lui. "
le troisième chapitre de Jean, verset 34, déclare : " Celui que Dieu a
envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas
l'Esprit avec mesure " or, Jean devait rendre témoignage que l'Esprit
de Dieu est sur Celui-ci ; mais exactement comme Jésus-Christ allait
ça et là et accomplissait les choses que le Messie devait faire. Il
prêchait l'Evangile aux pauvres, aux cœurs brisés. Il apportait la
délivrance aux captifs. Il donnait la vue aux aveugles. Il
accomplissait même les miracles physiques à un niveau tel qu'ils en
furent effrayés et dirent : " Sûrement, Dieu a visité son peuple, car il
nous a envoyé un puissant prophète. "

A un autre endroit, une crainte vint sur eux et certains dirent :


"Si ce n'est pas le Christ, le Christ quand Il viendra fera-t-il plus de
miracles que n'en a fait Celui-ci ? L’Ecriture s'accomplissait et Jésus
s'assit même dans la synagogue et dit au peuple le plus religieux de
la terre en ce temps-là : " Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture que
vous venez d'entendre est accomplie. " Et ils ne le savaient pas.

54
Il était là, avec l'Esprit de Dieu sur Lui, accomplissant les
choses que le Prophète Esaïe avait dit qu'il ferait. Et que ferait-il ? Il
publierait l'année de grâce du Seigneur. C'était le temps où les Juifs
auraient pu accepter le Seigneur, mais ils Le refusèrent.

Je vous demande de remarquer – Jésus ferma le livre.


Maintenant, prenons Esaïe 61, versets 1 et 2 : " L'Esprit du Seigneur
est sur moi, car Il m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux
humbles. Il m'a envoyé pour guérir le cœur brisé, pour proclamer aux
captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une
année de grâce de l'Eternel. " Remarquez que, selon Luc, il ne lut pas
la fin du verset 2 ; mais que dit le verset 2 : " Et un jour de
vengeance de notre Dieu pour consoler tous les affligés. "

Et maintenant, pour ceux qui n'ont pas saisi ce qui s'est passé
parallèlement, à Phœnix…Il y avait là un homme envoyé de Dieu,
sur qui l’Esprit de Dieu demeurait. Et la seconde partie du verset 2
d’Esaïe 61 fut accomplie à Phoenix Arizona, le 24 janvier 1965,
quand le prophète de Dieu, avec l'esprit d'Elie, fit exactement ce
qu'Esaïe avait annoncé :
" Il proclamerait un jour de vengeance de notre Dieu " Et il prêcha le
jugement sur ce monde et " douleurs de l'enfantement ". Mais,
comme il en était aux jours de Jésus, quand il se leva dans la
synagogue et que le prêtre lui tendit la Bible et qu'il la rendit au
prêtre en disant : " Aujourd'hui, cette Parole de l'Ecriture que vous
venez d'entendre est accomplie…" Ils ne surent pas de quoi il parlait.

Il en a été ainsi, dans ce siècle-ci, dans cette génération. Le


jour de vengeance de notre Dieu a été proclamé par un prophète de
Dieu, sur cette terre, et le peuple religieux n'y a rien vu. Il a aussi
réconforté les affligés. Il a dit : " Il y a un moyen de délivrance :
sortez du milieu d'elle, mon peuple, et soyez un peuple séparé. "

Cet homme de Dieu est retourné à Phoenix – Arizona – le 25


janvier, et a prêché ceci à la même chaire que celle où cela avait été
accompli et où il avait dit : " Aujourd'hui, cette Ecriture est
accomplie. "

55
Quelques jours plus tard, il revint à Tucson – Arizona – et
grimpa dans les montagnes, près de Finger Roch. Et un nuage
couleur d'ambre, en forme de parapluie, descendit du ciel et s'abaissa
trois fois au-dessus de la montagne où il priait à proximité du
sommet. Les enfants des écoles sortirent de classe pour observer ce
phénomène étrange.

Il descendit de ces montagnes, revint à son Assemblée de


Jeffersonville et prêcha le mystère que Dieu lui avait donné vingt ans
auparavant, le mystère de " Mariage et divorce ". Et de même que
Moïse reçut l'autorisation d'accorder, en son jour, une lettre de
divorce à cause de la dureté de cœur de son peuple, de même Dieu
donna à ce prophète de Dieu une permission spéciale pour les
membres de l'Epouse qui avaient gâché leur vie dans le passé, par
ignorance de ce qui avait été enseigné. Vous pouvez entendre cette
doctrine sur une bande ou la lire dans un livre intitulé : " Mariage et
Divorce ", mot pour mot, comme l'a apportée frère Branham.

Mais, avant de prêcher son Message " Mariage et Divorce ",


il se tint, une fois de plus, exactement au même endroit où il avait eu,
pour la première fois dans sa vie, la vision du Seigneur Jésus-Christ
dans un champ. Depuis lors, on y avait construit un auditorium
d'école et la foule était si nombreuse en février 1965 qu'il dut prêcher
tourner tantôt vers la foule de l'auditorium, tantôt vers la foule d'un
gymnase. Il se tenait (la hauteur de l'estrade étant approximativement
la même) à l'endroit même où, jeune garçon, il était sorti, une nuit, de
son lit pour aller prier dehors et s'agenouiller au milieu de ce champ
où Jésus lui était apparu.

Et il dit que c'est alors qu'il réalisa et qu'il lui fut montré que
Jésus-Christ, dans la vison, ressemblait à la tête de Christ à 33 ans
peinte par Hoffman.

Mais, alors en 1965, il se tenait-là, dans la même position


que celle où il se tenait lorsqu'il avait vu Jésus, des années
auparavant, et il prêcha un message intitulé : " Aujourd'hui, cette
Ecriture est accomplie. " il déclara que Dieu avait envoyé sur Lui
l'esprit de Dieu et qu'il avait prêché la délivrance aux aveugles ; qu'il
avait apporté la liberté et la libération à ceux qui étaient en captivité

56
et donné aux pauvres en esprit un message d'espérance, de
miséricorde et de grâce et il avait proclamé le jour de la vengeance
de notre Dieu sur cette terre.

" Aujourd'hui, cette Ecriture est accomplie ".

57
CHAPITRE 6

" 1933 "

Le titre de ce chapitre sera l'année 1933. J'aimerais


commencer par lire les Actes, dans le chapitre 9 du Livre des Actes.
L'apôtre Paul, ou Saul comme il était alors appelé, est mentionné
pour la première fois au chapitre 8, durant la lapidation du diacre
Etienne où l'on voit Paul debout et consentant à la mort d'Etienne, les
vêtements de ceux qui jetaient les pierres étant déposés à ses pieds.
Alors Saul, étant un conducteur du peuple, continua à accumuler les
dégâts dans l'église, entrant dans les maisons, interpellant hommes et
femmes, les envoyant en prison et, donc, ils furent dispersés à
l'étranger. Avant que Dieu ne l'emploie à porter la Parole et à écrire
les deux tiers du Nouveau Testament, il employa le même homme
pour disperser les saints de Dieu dans les contrées entourant
Jérusalem, afin que le message puisse y être prêché.

Et au chapitre 9, verset 1, nous lisons : Cependant, Paul,


respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du
Seigneur, se rendit chez le Souverain Sacrificateur et lui demanda
des lettres pour les synagogues de Damas afin que, s'il trouvait des
partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât
liés à Jérusalem.

Comme il était en chemin et qu'il approchait de Damas, tout


à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba
par terre et il entendit une voix qui disait : " Saul, Saul, pourquoi me
persécutes-tu? Il répondit : " Qui es-tu, Seigneur ? " Et le Seigneur
dit : " Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber
contre les aiguillons. " Tremblant et saisi d'effroi, il dit : " Seigneur,
que veux-tu que je fasse ? " Et le Seigneur lui dit / " Lève-toi, entre
dans la ville et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui
l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits. Ils entendaient bien la voix
mais ils ne voyaient personne. "

Or, Paul n'était pas seul quand cet incident eût lieu dans sa
vie. Il dit que, tandis qu'il voyageait, il y eut une lumière qui se mit à
briller du ciel, tout autour de lui, qu'il tomba par terre et qu'il entendit

58
une voix lui parler. Et, pour nous, il répète cette conversation dans
cette portion d'Ecriture. Au verset 7, il dit que les hommes qui
voyageaient avec lui demeurèrent stupéfaits. Il dit qu'ils entendirent
une voix mais qu'ils ne virent personne. Maintenant, je désire attirer
votre attention sur le fait que Paul relate cet incident deux autres fois
dans le Livre des Actes. La seconde fois se trouvant en Actes 22,
devant un groupe d'hommes dans le temple. Et je voudrais attirer
votre attention sur le verset 9 où il dit : " Ceux qui étaient avec moi
virent bien la lumière et furent effrayés, mais ils n'entendirent pas la
voix de celui qui me parlait. " Maintenant, je voudrais montrer que le
verset 7 du chapitre 9 déclare : " Les hommes qui l'accompagnaient
demeurèrent stupéfaits ; ils entendaient bien la voix mais ils ne
voyaient personne." Actes 22/9 dit : " Ils virent bien la lumière et
furent effrayés mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui me
parlait. " ainsi donc, entendirent-ils ou n'entendirent-ils pas la voix ?

Prenez le chapitre 26 des Actes, où Paul parle devant le roi,


donnant le même témoignage. Il dit : " Vers le milieu du jour, ô roi,
je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une
lumière venant du ciel et dont l'éclat surpassait celui du soleil. "
C'était en plein midi, l'heure où le soleil brille le plus. Mais cette
lumière qui brillait autour de Paul et de ceux qui voyageaient avec lui
était plus brillante que le soleil. C'était comme si vous preniez une
lampe la nuit et que vous l'allumiez. Cette lumière est brillante. Mais,
allumez-la de jour et la plupart du temps vous ne verrez pas la
lumière à cause de l'éclat du soleil. Mais Paul nous dit que cette
lumière était " plus brillante que le soleil ". Et elle " resplendit autour
de moi et de mes compagnons de voyage ". Nous tombâmes tous par
terre et j'entendis une voix qui me disait en langue hébraïque : " Saul,
Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il te serait dur de regimber contre
les aiguillons ? " Et je dis : " Qui es-tu Seigneur ? " Et le Seigneur
dit : " Je suis Jésus que tu persécutes. "
Maintenant, reconnaissons que Paul, étant Hébreu, n’aurait jamais
admis d’appeler « Seigneur » qui que ce soit qu’il croirait pas être
Dieu. Souvenez-vous que Dieu apparût à Moïse dans un buisson
ardent et lui dit d’ôter ses chaussures. Souvenez-vous que, la nuit,
Dieu conduisait les enfants d’Israël avec une colonne de feu. Et Paul
connaissant les Ecritures, quand il vit la lumière surnaturelle plus
brillante que le soleil du midi et qu’une voix lui parlait de cette

59
lumière ; Paul comprenait la langue hébraïque, mais les autres
hommes ne comprirent pas ce qui se disait. Cela parlait à Paul, mais
Paul reconnut ceci comme étant DIEU. Et il dit : « Seigneur, que
veux-tu que je fasse ? » Et alors Jésus lui parla et dit : « Je suis Jésus
que tu persécutes. »

Plutôt que d'accepter la tradition de leur Eglise, tous ceux qui


voudraient s'appuyer sur l'autorité des Ecritures pour la révélation de
la divinité, trouvent ici la preuve que Jésus-Christ du nouveau
testament est JEHOVAH- DIEU de l’ancien testament.

Maintenant, je cite cet incident des Ecritures pour montrer


que l'intelligence charnelle est souvent en désaccord avec les
évènements. Aussi, quand je raconte ce qui s'est passé le 11juin 1933,
ceux qui sont spirituels comprendront qu'il n'y a pas de désaccord
dans les histoires qu'ils peuvent avoir entendues et qui leur
paraîtraient en conflit avec ce que leurs oreilles ont entendu et celle
qui est advenue à Paul et qui est racontée par l'auteur du Livre des
Actes.

Le 11 juin 1933, notre frère William Branham que nous


avons déclaré, dans ce livre, être le prophète de Dieu, pour l'âge de
Laodicée, avec l'esprit d'Elie sur lui accomplissant les versets de
l'Ecriture où le prophète Malachie dit que "avant la venue de ce jour
grand et terrible du Seigneur, je vous enverrai le prophète ELIE "
dont Jésus-Christ Lui-Même parla en Matthieu 17/11, disant à ses
disciples : " Il est vrai qu'Elie doit venir et rétablir toutes choses. " Et,
sachant que Jean-Baptiste n'a pas rétabli toutes choses et qu'il n'y a
pas eu non plus, aux jours de Jean, de jour grand et terrible du
Seigneur ; sachant qu'une promesse disait que, quand le septième
messager (ange) sonnerait, des mystères prendraient fin.

Croyant que les prophètes de l'Ancien Testament avaient


exactement prophétisé qu'avant la première venue de Jésus-Christ, il
y a une prophétie dans la Bible qui déclare qu'avant la Seconde
Venue, il en viendrait un comme Jean-Baptiste, avec le même esprit
d'Elie…nous avons essayé d'établir, de dire et de partager avec vous
les convictions profondes fondées sur la Parole de Dieu qui attestent
dans nos cœurs et nos pensées que notre frère William Branham était

60
l'homme envoyé de Dieu, appelé comme prophète dès le sein de sa
mère et qui n'avait pas choisi de vivre les choses étranges survenues
tout au long de sa vie et que vous avez lues dans les chapitres
précédents.

Nous désirons que vous sachiez quand a commencé son


ministère. C'était en ce jour du 11juin 1933, après une réunion pleine
de succès dans la ville de Jeffersonville. Il se tenait dans la rivière
Ohio, au bout de Spring Street, baptisant ce que j'ai cru comprendre
être la dix-septième personne, alors qu'environ 4000 personnes
étaient assisses sur les berges et regardaient. Quand soudain, une
étrange lumière, comme une étoile, vint du ciel en tourbillonnant et
resta suspendue au-dessus de sa tête. Sur les rives, de nombreux
spectateurs la virent. Pris de peur, certains s'enfuirent, d'autres
tombèrent et adorèrent. Quelques-uns dirent : " Que signifie ceci ? "

Exactement comme pour Paul sur le chemin de Damas, du


sein de la lumière, une voix se fit entendre à notre frère Branham, et
dit : " comme Jean-Baptiste a été envoyé pour annoncer la Première
Venue du Seigneur, de même tu es envoyé pour annoncer sa Seconde
Venue. " Or, il peut y avoir conflit dans la pensée de certains qui ont
lu ceci ou qui m'ont entendu parler de ceci, qui comprendront que la
Parole a dit : " Ton message annoncera Sa Seconde Venue. " Mais
comment peut-il y avoir message s'il n'y a pas de messager ? Si Dieu
envoie un messager, alors il y a message et le message est le
messager. Et le messager doit annoncer la Seconde Venue de Jésus-
Christ.

Pour ceux qui voudraient connaître, comme preuve, la propre


déclaration de frère Branham, il lui fut demandé : " Frère Branham,
la voix a-t-elle dit que vous ou votre message serait l'avant –coureur
de la Seconde Venue ? " Il l'a fait sculpter dans la porte de sa
nouvelle maison, à l'intérieur, sur un rouleau : " Tu seras le
précurseur de la Seconde Venue du Seigneur. " Exactement ces mots :
" Comme Jean-Baptiste fut envoyé comme précurseur de la première
Venue, de même tu es envoyé comme précurseur de la Seconde
Venue. " si les gens peuvent croire que Dieu Lui-Même s'est révélé à
l'Apôtre Paul dans une colonne de feu, qu'est-ce qui pourrait

61
empêcher les gens de croire que Dieu peut encore le faire et qu'Il l'a
fait une fois de plus au vingtième siècle ?

Quand frère Branham commença son ministère public, en de


nombreux endroits, les gens se levaient et parlaient en langues et
d'autres interprétaient et répétaient ces mots : " Comme Jean-Baptiste
a été envoyé comme précurseur de ma première venue, ainsi je
t'envoie, toi, mon serviteur, comme avant-coureur de ma Seconde
Venue. "

Dans la ville de San Antonio, Texas, il y a des gens que je


connais personnellement et qui ont été employés par Dieu pour
apporter eux-mêmes ces paroles. Et, aujourd'hui, ils nieront que notre
frère Branham ait été le Précurseur de la Seconde Venue de notre
Seigneur Jésus-Christ. Est-ce qu'ils n'ont pas suffisamment
confiance en ce que Dieu leur a dit, il y a vingt ans, pour y croire ou
est-ce que, maintenant; leur théologie est venue et qu'ils ont essayé
de changer cela eux-mêmes ?

Si Dieu a envoyé cet homme pour annoncer sa seconde


Venue, avec l'esprit d'Elie, pour corriger ces choses qui ont glissé
dans la tradition et se sont éloignées de la Parole de Dieu ; si Dieu a
gardé sa Parole pour cet homme, toutes les fois, qu'il a dit : " Ainsi
dit le Seigneur ", alors nous devrions aussi écouter sa doctrine. Les
gens peuvent lire leur Bible et ils peuvent lire, dans le second
chapitre du livre de Daniel, que le roi NEBUCADNETSAR eut une
vision et qu'il ne put l'interpréter. Il appela tous les magiciens, devins,
il appela tous les sages, tous les prêtres pour interpréter cette vision
de la statue. Il n'en vint aucun. Alors, il entendit parler de Daniel.
Daniel vint et dit : " Beni soit le Dieu du ciel. " Il dit au roi : " Il y a
dans le ciel un Dieu qui révèle les secrets et a fait connaître au roi
Nebucadnetsar ce qui arrivera dans les derniers jours. "

Dieu donna ce rêve à Nebucadnetsar et, Lui, en retour, révéla


à Daniel, dans les versets 31 à 35 – les gouvernements du monde
depuis les jours de Nebucadnetsar jusqu'à la fin du temps. La tête de
la statue était d'or fin, sa poitrine et ses bras d'argent, son ventre et
ses cuisses d'airain, ses jambes de fer et ses pieds partie de fer et
partie d'argile.

62
Dieu révéla au prophète Daniel que Nebucadnetsar, étant un
grand roi, était la tête d'or. Après lui viendrait un royaume inférieur
qui serait comme d'argent. Et ce qui suivit le roi Nebucadnetsar fut le
royaume des Mèdes. Après cela devait venir un royaume moindre
que le précédent. Voyez, une tête, tous ensemble ici. C'est-à-dire que
tout devait être uni pour un temps. Remarquez que le ventre et les
cuisses montrent que ce royaume commencerait uni puis se diviserait.
Or, regardez l'empire romain. Exactement ce qu'il fit, représentant le
royaume de bronze. Il commença par y avoir un seul royaume, qui se
divise. Puis, nous descendons aux jambes de fer qui devaient être les
puissances européennes dans la manière où le monde essayait
d'équilibrer la puissance, après l'empire romain.
Ensuite les pieds faits de fer et d'argile. Nous savons que
Kroutchev signifie "argile", Eisenhower veut dire "fer ". Chacun
d'eux dirige cinq nations. Toutes les fois qu'ils essayèrent de s'unir,
ils ne purent se mélanger. Ils avaient des arguments et le résultat en
était qu'ils ne voulaient pas se mélanger. Partie de fer, partie d'argile.

Aujourd'hui, nous avons quelque chose à dire concernant les


contrées satellites de l'Est.
Une partie de nos amis, Angleterre, Canada, et d'autres, ils ont des
contacts avec eux. Ils sont un peu amis et, en conclusion, vous ne
pouvez même pas diviser le monde en une pure alliance de fer et
d'argile. Vous ne pouvez dire que celui-ci est pour la Russie et celui-
là pour les Etats-Unis ; ils sont mixtes.
Ils ne sont pas mélangés avec Eisenhower et Kroutchev. Et, quand
Kroutchev vint aux Nations Unies, en Amérique, qu'a-t-il utilisé pour
taper sur le pupitre des Nations Unies ? Pas son poing, pas un
marteau, pas sa tête, pas un livre, mais sa chaussure – montrant que
nous sommes dans les derniers gouvernements du monde, avant la
fin du temps selon la prophétie de Daniel.

Exactement comme Dieu a révélé à Daniel les choses qui


arriveraient de son époque à la fin des temps, ainsi en fût-il en cette
année 1933, au mois de juin, quand frère Branham dirigeait des
réunions dans le Masonic Hall de Meigs Avenue et que sept
événements importants lui furent révélés, évènements qui devaient se
passer avant le Retour de notre Seigneur Jésus-Christ. C'était un

63
matin de juin, juste avant qu'il n'aille enseigner dans une classe
d'Ecole du dimanche, que ces séries de visions lui apparurent, tandis
qu'il était en transe.

La première fut : il vit en vision que le dictateur de l'Italie,


Mussolini, envahirait l'Ethiopie et, d’après la voix qui lui parlait,
'l'Ethiopie tomberait sous les pieds de Mussolini. Cependant, la voix
continua et prophétisa que ce dictateur aurait une fin épouvantable,
qu'il mourrait d'une mort horrible et que son propre peuple cracherait
littéralement sur lui.

La vision suivante indique que l'Amérique serait entraînée


dans une guerre mondiale contre l'Allemagne, qui serait dirigée par
l'Autrichien Adolph Hitler. La voix prédit que cette terrible guerre
terrasserait Hitler et qu'il aurait une fin mystérieuse. Dans cette
vision, il fut montré à frère Branham la ligne Siegfried (ceci onze ans
avant qu'elle ne fût construite) et le terrible prix que les Américains
devraient payer en vies humaines pour la vaincre. On pourrait
mentionner ici qu'il y eût une autre vision liée à celle-ci et montrant
que le Président Roosevelt déclarerait la guerre à l'Allemagne et que,
ce faisant, il pourrait être élu Président pour la quatrième fois, ce
qu'aucun président des Etats-Unis n'avait fait avant lui. Or, souvenez-
vous qu'en 1933, il venait d'être élu pour son premier mandat.

La troisième partie de la vision montra qu'il y aurait trois


"ismes " dans le monde : Fascisme, Nazisme, Communisme et que
les deux premiers n'arriveraient à rien mais que le Communisme
prospérerait. La voix l'exhorta à garder les yeux sur la Russie,
concernant les évènements futurs, et dit : " Surveille la Russie. Elle
deviendra une grande puissance mondiale. " Or, en 1933, les Etats-
Unis ne reconnaissaient même pas la Russie comme un pays légitime.
En 1917, ils avaient eu une révolution et Roosevelt, jusqu'en 1933,
n'avait jamais échangé d'ambassadeurs avec eux. On ajoutait que
fascisme et nazisme aboutiraient au communisme.

La quatrième vision qui apparut alors à frère Branham prédit


une formidable avance scientifique, immédiatement après la guerre.
Il vit des automobiles en forme d'œuf circuler sur les autoroutes

64
américaines. Je vous prie d'examiner la publicité de la Volskwagen
aujourd'hui où on la compare à un œuf, disant : " il y a des modèles
qu'on ne peut perfectionner. " En 1933, cette voiture n'était ni
construite, ni dessinée. Il vit aussi une voiture, avec un toit en forme
de bulle, circulant sur les autoroutes d'une manière complètement
automatique, le conducteur tourné vers l’arrière jouait à un jeu
quelconque avec les passagers du siège arrière ; l'auto n'avait même
pas de volant, contrôlée par un radar ou autre. On a aujourd'hui des
avions qui peuvent voler dans le ciel sans un seul homme à l'intérieur.
Il y a aussi des voitures qui ne sont pas faites pour le public mais que
l'on construit déjà. Elles ont été exposées à la Foire Mondiale de
1965.

La cinquième scène de la vision de notre frère Branham


concerne la femme dans le monde, le rapide déclin moral de la
femme, débutant avec le droit de vote et la soi-disant liberté d'entrer
dans les affaires mondiales. Il dit aussi qu'il avait vu les femmes
américaines obtenir le droit de vote et élire un jeune président.
Rappelez-vous : Jack Kennedy gagna son élection grâce au vote des
femmes.

Après ceci, les femmes commencèrent à porter des


vêtements qui exposaient leur nudité, révélant les parties intimes de
leur corps, elles firent couper leurs cheveux, adoptèrent les
vêtements d'homme et devinrent perverties. Finalement, la vision
montra la femme pratiquement nue et couverte d'un petit tablier de la
forme et de la dimension d'une feuille de figuier. Vous pouvez en
voir la publicité dans les journaux : " robes de plastique " "
transparentes ", avec juste une petite pièce aux endroits nécessaires.
Avec une féminité tellement dévaluée, il y eut un terrible déclin de
toute chair dans cette vision et avec lui la perversion, comme la
Parole de Dieu avait annoncé que cela arriverait.

Ensuite, la sixième vision. Aux Etats-Unis, une belle femme


se leva, vêtue de splendeur et de robes royales, et une grande
puissance lui fut donnée. Elle était belle à voir, mais il y avait en elle
une dureté qui défie la description. Toute belle qu'elle était, elle était
cependant cruelle, méchante, rusée, trompeuse. De son autorité, elle

65
dominait le pays. Elle avait toute puissance sur le peuple. Et la vision
indiquait que, soit qu'une telle femme se lèverait littéralement, soit
qu'elle n'était que le type d'une organisation scripturairement
caractérisée par une femelle. Bien que la voix ne révélât pas qui était
cette femme, il sentit en son cœur qu'elle représentait l'église
catholique romaine grandissante et il inséra entre parenthèses, en
marge, à la fin de la vison qu'il avait écrite : " Peut-être l'Eglise
catholique. "

Voyez le contrôle qu'elle exerce maintenant sur notre


gouvernement. Il y a quelques années, notre gouvernement n'aurait
pas placé une bougie au milieu d'une guirlande sur un timbre postal
de Noël, par crainte que cela ne représente une secte religieuse
particulière. Alors, l'année suivante, ils ont publié cet ange femelle
soufflant dans une trompette, et l'ont appelé l'archange MICAEL.
Mais, l'année suivante, ils ont publié la Vierge Marie assise sur un
trône rouge, à dais, qui tenait le bébé Jésus et ils ont dit que ce timbre
commémorait une grande œuvre d'art – ceci alors que le Receveur
général des Postes rendait visite au Pape à Rome. Et, quand il en
revint, il y eut une telle polémique qu'il déclara : " Je ne serai pas
plus longtemps hypocrite, c'est le Gouvernement des Etats-Unis qui
exprime ainsi sa préférence pour une religion particulière.

Cela prouve qu'elle a assez de contrôle car, malgré les


protestations des Protestants, des Mahométans, des Juifs, notre
gouvernement a néanmoins publié un timbre favorisant l'Eglise
catholique. Et l'année suivante, ils ont ressorti le même timbre, mais
85% plus grand que celui de l'année précédente, qui avait été reçu
avec tant de popularité.
Quand, la semaine passée, l'Eglise catholique s'est débarrassée d'une
quarantaine de saints suspects de quelque mysticisme, on a dit qu'ils
avaient agi ainsi pour permettre aux Protestants de venir et de se
joindre à eux dans l'unité. L'Ecriture déclare que chacun donnera sa
puissance à l'Eglise prostituée, la mère d'eux tous.

Si les gens refusent de croire que cet homme de Dieu est un


prophète – Voyez : cinq des visions que Dieu lui a montrées et qui
doivent se réaliser d'ici la fin des temps, se sont littéralement
accomplies. Je vous ai montré que la sixième était en cours

66
d'accomplissement. Qu'est-ce qui empêche l'Eglise catholique de
prendre possession de l'Amérique ?

Alors la voix lui enjoignit de regarder une fois de plus.


Comme il se tournait, il vit une grande explosion déchirer le pays
entier et ne laisser de la terre d'Amérique qu'une ruine fumante,
chaotique. Et, aussi loin que l'on pouvait voir, il n'y avait que des
cratères, des monceaux de débris fumants ; on ne voyait aucun être
humain. Alors la vision s'évanouit.

Si Dieu a envoyé cet homme, s'il l'a appelé dès le sein


maternel, s'il l'a préparé dans sa jeunesse, s'il lui est apparu de tant de
manières surnaturelles, exactement comme Il l'avait fait pour
l'Apôtre Paul, pourquoi les gens n'auraient-ils pas foi aujourd'hui et
ne verraient-ils pas que nous servons le même Dieu que Paul ?

67
CHAPITRE 7

" 1937 "

De tous les chapitres que nous avons donnés, celui-ci est celui
que nous avons tenté, je crois, de reporter le plus longtemps possible,
parce que nous allons y parler de ceux qui sont encore vivants aussi
bien que de notre bien-aimé prophète qui s'est retiré du milieu de
nous pour un moment.

Mais j'aimerais revenir en arrière et vous rappeler la date de


naissance de frère Branham, le 6 avril 1909 et vous informer que
c'était un mardi. Notre frère Branham nous dit que la première vision
qu'il vit, dont il se souvient, ce fut quand il était âgé de trois ans. Ce
qui nous mènerait dans le courant de l'année 1912. Et c'est durant
l'année 1912, le 16 juin, que Mr et Mrs Brunback furent unis par un
saint mariage. Le prénom de Mrs. Brumback était Hazel et son nom
de jeune fille Scott. Sa mère, Mrs Scott était Sarah Childress. Je dis
cela parce qu'il n'y a pas beaucoup de Childress dans le monde et il
est possible qu'ils aient quelque relation avec notre frère Hermann
Childress qui adore avec nous, ici, au Tabernacle.

Mais c'est le 16 juillet 1913, un an après le mariage de Mr. et


Mrs. Brumback, qu'une jeune fille leur est née et ils l'appelèrent
Hope. A ce moment, notre frère Branham n'était âgé que de quatre
ans. Nous ne l'avons jamais entendu mentionner quoique ce soit
concernant sa quatrième, cinquième ou sixième année ; mais, à l'âge
de 7 ans, en 1916, il nous dit que c'est la première fois qu'il entendit
cette voix qui lui parla depuis le tourbillon de vent, du milieu du
peuplier.

Et c'est le 26 avril 1919 qu'il naquit à la famille Broy (BROY),


une petite fille qu'ils nommèrent MEDA.

En 1928, comme nous l'avons dit dans un chapitre précédent, à


l'âge de 19 ans, notre frère William Branham partit vers l'Ouest. Il y
demeura un temps et reçut la nouvelle que son frère Edward était
mort. Il retourna alors en Indiana.

68
Entre les années 1928 et 1933, notre frère Branham boxa et
combattit en quatorze combats professionnels. Ensuite, il se convertit
et fréquenta l'église baptiste dont le pasteur était le docteur Davis.
Quand il se convertit au Christianisme, il désira être baptisé du
baptême chrétien. Cette assemblée étant une église Missionnaire
Baptiste, ils baptisaient – comme cette église, cette dénomination
l'avait toujours fait – dans les titres de Père, Fils et Saint-Esprit. Mais
frère Branham, même à cette époque, cherchait la Vérité dans la
Parole de Dieu et il n'y trouva aucun exemple d'autre baptême que le
baptême dans le NOM du Seigneur Jésus-Christ. Aussi il demanda
au Dr. Davis de le baptiser dans l'eau dans le Nom du Seigneur
Jésus-Christ.

C'est en fréquentant cette église, qu'il rencontra cette jeune dame


du nom de Hope Brumback. Il y avait aussi un groupe de jeunes avec
lequel il s’associa et plus tard, ils prirent le nom de " Gang ", le gang,
comme pourrait le faire un groupe de jeunes, même dans notre
génération, s'ils devenaient amis intimes, au sein de leur église,
aujourd'hui. Nous avons quelques photographies de ceux avec qui il
s'était associé, en ce temps-là, lui et sœur Hope.

Sa cour et sa demande en mariage à sœur Hope constituent une


belle histoire. Vous pouvez entendre frère Branham la conter dans
presque toutes les bandes sur l'histoire de sa vie. Vous pouvez lire
cela dans le livre " un homme envoyé de Dieu " écrit par frère
Gordon Lindsay , en coopération avec frère Branham. Comme il
continuait à fréquenter cette jeune dame, c'est le 11 juin 1933,
comme nous l'avons dit dans un chapitre précédent, à l'âge de 24 ans
que la lumière apparut au-dessus de la tête de frère Branham, dans la
rivière Ohio. Et il reçut ces sept visions majeures dont nous avons
parlé au chapitre 6.

Mais, en juillet ou août de la même année 1933, frère Branham


eut une vision. C'était avant la construction du Tabernacle. Le jour de
la pose de la première pierre du " Branham Tabernacle " ce terrain
n'était rien d'autre qu'un étang rempli de lys d'eau. Mais le Seigneur
lui avait parlé et il lui avait dit de construire une église en ce lieu. Et
il n'avait que 86 cents dans sa poche ; et il savait que ces choses que

69
Dieu lui disait de faire, d'autres disaient que c'était le diable. Mais
chaque fois qu'il avait fait ce que cette voix lui disait de faire, cette
voix qui lui parlait depuis qu'il était petit garçon, cela s'était toujours
tourné à la gloire de Dieu.

Comme il construisait, bien des gens venaient, riaient et disaient :


" Bien, dans un an ce sera un garage, un garage automobile où les
gens viendront faire réparer leur voiture. Mais le matin où frère
Branham devait poser la première pierre, Dieu lui donna une vision
et lui dit de lire 2 Timothée chapitre 4, verset 4, où il est dit : " Fais
l'œuvre d'un évangéliste ", et Verset 3 : " le temps viendra où ils ne
supporteront pas la sainte doctrine. " Et ce jour-là, comme frère
Branham se levait pour poser cette première pierre (pierre d'angle) et
consacrer ce terrain au Seigneur, pour en faire un phare et
commençait à édifier son tabernacle qui fut appelé depuis " Branham
Tabernacle ", il écrivit sur la page de garde de sa Bible ces versets de
2 Timothée, chapitre 4, et déchira hors de la Bible cette page de
garde. Et, comme d’autres plaçaient des souvenirs et des demandes
de prière, etc., dans ces boites en fer blanc placées dans la pierre
d’angle, ces choses furent déposées dans la pierre d’angle du
« Branham Tabernacle ».

Très souvent, au cours de sa carrière, frère Branham rappela qu'il


lui avait été dit de faire l'œuvre d'un évangéliste. Bien des gens,
aujourd'hui, dans le monde, regardent à frère Branham et disent : "
C'était un merveilleux évangéliste. " Mais, frère Branham était un
prophète de Dieu à qui Dieu avait dit de faire l'œuvre d'un
évangéliste. Et il disait : " vous pouvez retourner au jour où j'ai posé
la pierre d’angle de ce tabernacle et c'est écrit là, sur la page de garde
de ma Bible.

Conséquence de ces commentaires, après les funérailles de frère


Branham, le 30 décembre 1965, je regardais des hommes employer
un cric pour retirer la pierre d'angle du Branham Tabernacle et ce, de
l'intérieur du bâtiment. Je leur demandai s'ils n’étaient pas honteux,
pourquoi ils ne creusaient pas à l'extérieur pour retirer la pierre
intacte et la placer devant le peuple et l'ouvrir au ciseau s'ils
pensaient qu'il y avait là des choses qui, à leur avis, devaient être
révélées au monde. Mais, au lieu de faire comme je disais, ils

70
partirent du coin, à l'intérieur et, quand le cric heurta la pierre d'angle,
elle se brisa et ils n'en trouvèrent que des morceaux. Et vous pouviez
dire où les boîtes en fer blanc avaient été posées à l'intérieur.

Mais, de 1933 à 1965, tout s'était désagrégé, la monnaie, les


pièces de cinq centimes, de dix centimes, et des choses semblables
que les gens y avaient mis. Je m'excuse, je recommence. Je n'ai
jamais entendu dire que, quelqu'un n’ait jamais déposé une " dîme
"(dix centimes). Mais les pièces de cinq centimes, tout le papier et
tout ce qui avait pu être déposé à l'intérieur, tout avait disparu. Rien
ne fut retrouvé excepté l'évidence qu'il y avait eu des boîtes de fer
blanc dont la forme restait moulée dans le béton de la pierre d'angle.
Je veux dire ceci parce que je le sens dans mon cœur. Frère Branham
dit : " Rien n'arrive dans le naturel sans typifier le spirituel. "

Or, il nous avait dit que le jour viendrait où le tabernacle


serait fermé et deviendrait un entrepôt gouvernemental. Et ceux qui
connaissaient la complexité légale de l'établissement de l'Association
savent que le gouvernement lui-même attend de prendre tout ce qui a
été gagné dans le Nom d'Association Evangélique William Branham.
Et le jour où la pierre d'angle a été retirée, j'ai senti que ces hommes
détruisaient spirituellement le Tabernacle. Car, si vous rejetez la
pierre d'angle et si vous l'emportez, quelle fondation restera-t-il au
bâtiment ?

Je ne dis pas cela parce que je suis contre ce qui arrive


actuellement, mais eu égard au message de frère Branham, je ne vois
pas qu'il puisse y avoir, dans l'Est, un grand mouvement de Dieu
prospère. Ce tabernacle était comme un phare. J'espère, en disant
cela n'offenser personne, mais je le dis comme éclaircissement au
monde, afin que chacun comprenne que ce qui arrive dans le naturel
peut être un type du spirituel – ainsi dit le prophète (nous ne mettrons
probablement pas ceci dans le livre, frère Jerry, mais je désire que la
congrégation le sache).

Le vendredi 22 juin 1934, à l'âge de 25 ans, notre frère


Branham épousa notre sœur Hope Brumback. Elle avait presque 21
ans. Il en avait 25. Ils furent très heureux ensemble. Ils n'avaient pas
grand-chose. Vous pouvez lire tout ceci dans le livre " Un homme

71
envoyé de Dieu ", ou vous pouvez l'entendre sur la biographie du
frère Branham.

C'est dans les premières années de leur mariage, lui étant


jeune pasteur, qu'il partit vers le Nord et qu'à son retour il eut sa
première rencontre avec les Pentecôtistes. Et c'est là aussi qu'il vit la
première manifestation des dons de l'Esprit. Et il entendit ces gens "
parler en langues " interpréter et prophétiser.

Ils lui demandèrent même de prêcher et le titre de son


sermon fut " Et il pleura ". Il prit ce verset où, dans le séjour des
morts, l'homme riche leva les yeux et se lamenta. Et il dit :
" L'homme riche vit qu'il n'y avait pas d'église là-bas et il se lamenta.
Il vit qu'il n'y avait pas de chrétiens et il se lamenta. Il vit qu'il n'y
avait pas de fleurs là-bas et il se lamenta."
Un sermon tout simple mais, après cela, nombreux furent ceux qui
vinrent à frère Branham et dire : "Je suis pasteur au Texas, que
diriez-vous de venir prêcher à une de nos réunions ? "

Mais, en même temps, il vit autre chose. Il y avait deux


hommes qui semblaient être spécialement employés dans la
manifestation des dons. L'un apportait le message en langues et
l'autre interprétait. Et ceci se produisait souvent dans les réunions.
Chaque fois que cela se produisait, il y avait un grand mouvement de
l'Esprit parce que les gens croyaient que Dieu leur parlait par les
langues et l'interprétation ce qui est scripturaire.

L'un des hommes vint à frère Branham et dit : " Avez-vous le


Saint-Esprit ? "
Frère Branham dit : " Eh bien…, je – je ne sais pas. " L'homme dit :
" Avez-vous parlé en langues ? " Et il répliqua : " Eh bien ! Non. "
L'homme dit alors : " Eh bien, vous ne l'avez pas. " Or, alors même,
frère Branham avait le don de discernement. Il vit cet homme marié
avec une femme aux cheveux noirs mais vivant avec une blonde de
qui il avait deux enfants. Et il se dit : " Eh bien, si c’est le Saint-
Esprit que vous avez, en menant une telle vie, je ne le désire pas. "

Quant à l'autre homme qui avait été employé dans l'exercice


des dons, frère Branham dit qu'il put voir sa vie et qu'elle était aussi

72
propre que possible. C’est alors qu'il avait réalisé qu'il y avait deux
vignes. La même pluie qui tombait sur le froment (et le froment
levait la tête et disait " Dieu soit loué ") tombait également sur
l'ivraie qui levait les yeux et disait :
"Alléluia ! "

Il revint à la maison, heureux d'avoir des réunions au Texas.


Et il dit à sa femme Hope :
" Chérie, j'ai rencontré un groupe de gens comme je n'en ai jamais
rencontré et ils me demandent d'aller prêcher pour eux. " Et frère
Branham dit que les gens commencèrent à le décourager, disant : "
Vous voulez aller avec cette camelote de Pentecôtistes. Votre femme
mourra de faim. Elle mangera aujourd'hui et demain n'aura
absolument rien. Elle n'aura rien à se mettre. Puis, vous irez quelque
part et vous serez le bec dans l'eau. Et les gens le découragèrent et il
ne les écouta pas – je veux dire qu'il les écouta et il n'écouta pas Dieu.
Résultat : il commit la plus grande faute qu'il n’ait jamais commise
en n'y allant pas prêcher, alors qu'il se sentait, conduit par Dieu à y
aller.

C'est le 13 septembre 1935, un vendredi, notre frère


Branham ayant alors 26 ans, que naquit son fils premier né, et il
l'appela Billy Paul. Treize mois plus tard, le 26 octobre 1936, un
mardi, Dieu leur donna leur première petite fille et il lui donna le
nom de Sharon Rose. Jésus étant appelé la " Rose de Sharon ", il
renversa les noms et l'appela " Sharon Rose ".

En janvier 1937, suite aux abondantes pluies d'hiver de 36, la


rivière Ohio amena une des inondations les plus terrifiantes dans
l'histoire de notre nation. Comme l'eau commençait à se déverser
dans l'Ohio, une annonce fut faite enjoignant à chacun de fuir. Il
semblait que Jeffersonville allait être effacée de la carte. Frère
Branham étant un jeune pasteur, homme de plein air, possédant un
bateau et connaissant la rivière, il se sentit obligé de tenter de sauver
le plus grand nombre de familles possible et de les arracher aux eaux
dévastatrices. Résultat : sa femme et ses deux enfants furent séparés
de lui durant des jours. Vous pouvez lire que de nombreux jours,

73
même après l'inondation, il fut coupé de leur lieu de refuge et les
chercha longtemps. Pendant ce temps, sœur Hope devint très malade
et elle le fut jusqu'à la mort.

Mais durant l'inondation, il se passa au Branham Tabernacle


quelque chose qui mérite l'attention du monde. Les eaux montèrent si
haut dans la ville qu'elles entraînèrent les bancs de l'église jusqu'au
plafond. La chaire aussi flotta. Et frère Branham avait laissé sa Bible
ouverte à l'Ecriture qu'il avait lue le dimanche avant l'inondation et la
chaire elle-même flotta jusqu’au plafond. Mais, quand les eaux
décrurent, la chaire redescendit à l'endroit exact d'où elle était partie.
Les pages de la Bible se trouvaient exactement là où il les avait
laissées et aucune goutte d’eau n’avait touché la Parole de Dieu,
alors que les bancs étaient redescendus sens dessus dessous. Une fois
de plus, reconnaissons que le naturel typifie le spirituel. Les gens ont
pu alors se rendre compte qu'en chaire c'était la droiture, mais que,
dans les bancs, cela n'allait pas.

Le 22 juillet 1937, un jeudi, notre frère Branham, alors âgé


de 28 ans, fut appelé à l'hôpital : Sœur Hope était décédée, à l'âge de
24 ans. Se rendant à l'hôpital, il rencontra le docteur Sam ADAIR, un
ami de toujours, et le docteur Adair lui dit : " Si vous voulez la voir
vivante, hâtez-vous. " Frère Branham lui demanda de revenir avec lui
et il répondit : " Non, Billy. Elle était comme une sœur pour moi. Je
suis incapable de la revoir.

Quand le frère Branham entra, il réalisa qu'elle s'en allait et il


l'appela. Elle ouvrit les yeux et dit : " Bill, pourquoi m'as-tu rappelée ?
" et elle commença à lui décrire le beau paysage où elle était
emmenée par des créatures angéliques. Elle lui recommanda de ne
pas rester seul. Elle dit : " Tu mérites que quelqu'un t'aime. " Elle lui
parla d'un fusil qu'il avait tant désiré. Elle lui dit : " Quand tu
rentreras à la maison, regarde au-dessus de l'armoire. J'y ai caché
l'argent que j'ai pu économiser avec mes pièces de 5 et 10 centimes. "
Frère Branham dit que, lorsqu'il rentra à la maison, il trouva 5 ou 6
dollars qu'elle avait déposés là. Il alla acheter ce fusil qu'il possède
encore aujourd'hui. Il est accroché dans son bureau.

74
Tandis que notre sœur Hope était malade, la nuit même où
elle devint si malade, Billy et la petite Sharon Rose étaient gardés par
la famille BROY. Et, le jeudi soir, la nuit où mourut sœur Hope, la
petite Sharon tomba malade et ils la conduisirent d'urgence à l'hôpital
car ils ne trouvaient pas frère Branham. Sœur Hope avait été déposée
à la morgue pour être préparée pour l'enterrement qui devait avoir
lieu le samedi. Quelqu'un trouva frère Branham et lui dit d’aller à
l'hôpital s'il voulait revoir sa fille en vie.

Frère Branham raconte l'histoire qu'il vint à l'hôpital et, en ce


temps-là, l'hôpital n'était pas aussi moderne et ne possédait pas
l'hygiène d'aujourd'hui.
Le docteur le rencontra et lui dit qu'elle avait une méningite
cérébrospinale qui était très contagieuse et qu'en conséquence
personne ne pouvait lui faire de visite. Mais frère Branham se glissa
par la cave et entra là où était la petite Sharon Rose. Elle n'avait que
neuf mois. Il dit :"Vous pouviez voir déjà combien elle souffrait. " Il
lui parla et elle sembla vouloir agiter sa petite main vers son papa.
Ses petits yeux étaient révulsés. La douleur était grande et frère
Branham souhaita de pouvoir prendre sa place.

Alors Satan vint et se tint près de lui, disant : " Tu dis que tu
crois en Dieu. " Ta femme est à la morgue et voici ton bébé, et tu
sers Dieu. Quelle sorte de Dieu sers-tu ? Tu dis que tu L'aimes et
qu'Il t'aime. Regarde ce qu'il est en train de te faire. Il a pris ta femme.
Maintenant, il va prendre ton bébé. " Frère Branham dit que cela a
été une des plus grandes épreuves de sa vie. Il se rappela le passage :
" l'Eternel a donné ; l'Eternel a repris. Que le NOM de l'Eternel soit
béni. " Il se leva, tapota son petit visage et dit : " Chérie, papa te
rencontrera de l'autre côté. "

Le samedi arriva – Sharon Rose était toujours vivante. C'était


l'heure de l'ensevelissement de sœur Hope. Il avait un tel fardeau,
était si abattu et aussi si désespéré ! Celle qu'il aimait tant, et son
bébé entre la vie et la mort à l'hôpital. Il n'avait même pas de terrain
pour l'enterrer. La famille Brumback leur donna leur caveau pour y
enterrer leur fille. Comme il se rendait au Walnut Ridge Cimetière,

75
comme ils avaient déposé le cercueil près de la tombe, ils firent
quelques pas pour être là quand le serviteur de Dieu prononcerait les
derniers mots. Il regarda vers quelques buissons de cèdre qui se
trouvent encore aujourd'hui près de la tombe, et là se tenait sœur
Hope. Comme il marchait au bord de la tombe, elle marchait à côté
de lui et elle glissa son bras sous le sien, et se tint là, dans cette autre
dimension, regardant son cercueil descendre dans la terre.

Le lendemain était un dimanche et le soir on l'appela pour lui


dire que sa fille se mourait. Cette nuit-là, la petite Sharon Rose s'en
alla pour être avec les anges. Aussi, le lundi, on prit la petite Sharon
Rose dans son cercueil et on la porta au cimetière. On ouvrit la
tombe de sa mère et posa le petit cercueil juste au-dessus de celui de
la maman. Il l'enterra dans les bras de sa mère.

Ce fut pour le prophète de Dieu un temps terrible de tristesse


et d'épreuve. Il pensa au suicide. Il demanda à Dieu pourquoi il ne
l'avait pas pris, lui ? Pourquoi Il le faisait passer à travers tout cela ?
Et, un soir, il tomba dans une sorte de sommeil et Dieu lui donna sa
première vision du ciel. Et comme il marchait en ce lieu si beau, une
jeune fille vint à lui, s'approcha et lui parla. Il se tourna et ne la
reconnut pas. Il dit qu'elle pouvait avoir entre 17 et 18 ans, une belle
jeune fille. Et il lui dit : " Je ne crois pas vous connaître."

Et elle répondit : " Papa, je suis ta Sharon Rose. " Et il


répondit : " Mais tu étais juste un bébé. " Et elle reprit : " Te
rappelles-tu ton enseignement sur l'immortalité ? " Il dit : " Oui, je
me souviens " Elle reprit : " Maman t'attend là-haut à la maison. "
Elle ajouta : " Je vais descendre à la porte et attendre Billy Paul. "
Frère Branham dit qu'il montait là et, soudainement, il vit une belle
maison et Hope vint à sa rencontre et lui dit que c'était leur place. Il
ne pouvait se rassasier de cette beauté car il n'avait même jamais rêvé
que pareille chose puisse exister.

Une fois, alors qu'ils étaient jeunes mariés, ils avaient acheté
une chaise qu'ils appelaient une chaise Morris et s'étaient endettés.
Elle était verte et ils l'avaient commandée à un magasin de meubles à
Market Street Louisville (Kentucky). On payait un dollar comptant et
un dollar chaque jour de paie. Cela coûtait 10 à 12 dollars et ils

76
avaient effectué cinq ou six paiements et la vie était si dure, en ce
temps-là, qu'ils ne pouvaient plus payer. Quand vinrent à échéance le
deuxième ou troisième paiement, il dit : " Vaudrait mieux leur laisser
reprendre leur chaise.
Nous ne pouvons pas payer. " Un jour, il revint à la maison, après le
travail. Hope avait fait une tarte aux cerises et préparé d'avance tout
ce qu'il aimait le mieux, afin qu'elle puisse être à table avec lui. Et
elle était si gentille pour lui, et tout, et il se dit : " Eh bien c'est
merveilleux. "
Et quand il se rendit dans la salle de séjour, il vit pourquoi. On était
venu, ce jour-là, et on avait repris leur chaise et elle avait voulu tout
faire pour lui plaire et pour qu'il ne soit pas affecté.

Et comme dans son rêve, elle le conduisait dans toute la


maison, quand ils atteignirent la pièce sur le devant, là, se trouvait
leur chaise. Elle lui dit : " Tes labeurs sont terminés, Billy. Tu peux
t'asseoir et te reposer. Celle-ci, on ne te la prendra pas. "
Actuellement, j'essaie de retrouver cette chaise. J'aimerais l'avoir – je
veux dire la verte, celle qui avait été reprise. J'ai visité tous les
marchands de meubles de Market Street, à Louisville. Les gens m'ont
promis de fouiller dans leurs archives de vente crédit. Il se peut que
je revienne avec.

Billy n'avait que 22 mois. Il ne se souvient pas de sa mère. Et


durant les quatre années qui ont suivi, frère Branham a été pour Billy
à la fois le père et la mère. Frère Branham dit qu'il devait aller à
l'église Billy étant encore au biberon. Or, il ne pouvait pas se payer
un biberon et il employait une bouteille de Coca, avec une tétine en
caoutchouc au sommet. Il la portait dans la poche intérieure du
veston, en dedans, comme ceci pour la garder chaude pour Billy. La
nuit, il dormait avec, la plaçant sous la nuque, comme ceci, de sorte
que lorsque Billy s’éveillait, la nuit, et se mettait à pleurer, il n'avait
qu'à se saisir de la bouteille et à la lui donner.

Quand frère Branham se rendait au travail, il y avait une


jeune fille du nom de Meda Broy, âgée de 14 ans, qui se mit à faire
du baby-sitting auprès de Billy. Elle avait commencé à aider sœur
Hope à l'âge de 14 ans. Durant la maladie de sœur Hope, elle avait
commencé à aider sœur Hope dans son travail de maison, à prendre

77
soin de Billy et de Sharon Rose, du vivant même de sœur Hope.
Aussi, après le départ de sœur Hope ce fut pour elle une chose
naturelle (elle avait alors 18 ans) de garder Billy Paul. Les gens
commencèrent alors à parler d'elle et de frère Branham. Certains
vinrent même la trouver et dirent : " Vous savez, vous et Billy, vous
feriez un joli couple. " Et elle riait ; alors les bavardages devinrent
quasi vicieux et on commença à dire des choses laides sur ce couple.
Finalement, frère Branham lui dit : " Meda, vous êtes une jolie fille,
vous devriez…J'ai tant aimé Hope que je ne pense pas que je me
remarierai, Meda…..Pourquoi ne ….. Cessons de nous voir. Vous
trouverez un camarade ou un ami. Vous méritez un bon mari. "

Et sœur Branham revint chez elle ce soir-là et, naturellement,


était ennuyée à cause de ce que les gens disaient. Et vous savez, entre
ses 18 ans et ses 22 ans, les gens eurent le temps d'en dire.

Le jour où frère Branham lui dit qu'il pensait qu'il valait


mieux qu'elle suive son propre chemin, elle rentra à la maison, pria et
dit : " Seigneur, donne-moi un verset de l'Ecriture pour me consoler.
" Et elle ouvrit la Bible à Malachie, chapitre 4, verset 5 : " Voici, je
vous enverrai Elie le prophète. " Et Dieu parla à frère Branham et dit :
Va et prends cette Meda Broy et marie-la le 23 octobre. C'est en l'an
1941 qu'ils furent unis, mari et femme. Il avait 32 ans et elle 22. Ils
se marièrent un jeudi. Billy-Paul était âgé de six ans.

Frère Branham avait économisé pour faire un tour de chasse


mais il avait également besoin d'argent pour un voyage de lune de
miel. Aussi il combina les deux et il emmena sœur Meda et Billy
Paul dans un tour de chasse qui fasse lune de miel. C'est au cours de
ce voyage qu'ils faillirent périr dans une tempête de neige. Il avait
laissé Méda et Billy Paul dans une petite cabane refuge et était parti
chasser. Une tempête de neige survint et il lui fut difficile de
retrouver sa route. Mais Dieu lui rappela qu'il y avait une ligne
téléphonique qui traversait cette chaîne de montagnes et il marcha
jusqu'à ce qu'il butte dans cette ligne téléphonique et il la suivit en
descendant. Et il fut là pour les secourir et lui en même temps.

78
Alors en 1946, l'année où l'ange vint vers frère Branham,
sœur Meda donna naissance à une petite fille, le 21 mars, et ils
l'appelèrent Rebecca. Ce bébé vint au monde par césarienne.
Elle n'avait que quelques jours quand frère Branham partit pour des
réunions et il ne la revit que six mois plus tard parce que l'ange était
venu et qu'il l'avait chargé d'aller prêcher et de commencer un réveil
qui balaierait le monde entier. Le bébé était donc né par césarienne et
les docteurs avaient dit à frère Branham qu'il ne pourrait plus avoir
d'enfant de sa femme, Meda. Il avait 37 ans et pour lui c'était bien. Il
ne s'en soucia pas autrement jusqu'à l'été 1950.

L'ange du seigneur vint à lui et dit : " Tu auras un fils de ta


femme Meda et tu lui donneras le nom de Joseph. " Bien, si l'on se
souvient que les docteurs avaient dit : " Elle ne peut plus avoir
d'enfant. ", c'était quelque chose. Mais, comme Abraham, il ne prit
pas pour preuve ce que les docteurs avaient dit. Dieu avait dit : " Tu
auras un fils de Meda et on l'appellera Joseph. " Alors, il commença
à en parler. Et sœur Branham devint enceinte. Et le 19 mars 1951, un
lundi, elle donna naissance, par césarienne, à une petite fille qu'elle
appela Sarah. Les docteurs étaient étonnés et ils redirent une fois de
plus que Meda ne pouvait plus avoir d'enfant, ajoutant : " C'était
juste une exception, mais cela sortait de l'ordinaire. " Certains vinrent
trouver frère Branham et dirent : " Eh bien peut-être que l'ange a dit
Joséphine au lieu de Joseph. " Et il répondit : " Non ! L’ange du
Seigneur a dit : " Tu auras un fils, ce sera de Meda et tu lui donneras
le nom de Joseph. " Aussi, fin 1954, quand sœur Branham redevint
enceinte, certains prophétisèrent que, non seulement l'enfant mourrait,
mais que sœur Meda mourrait. Une personne, en particulier, était très
excitée dans ces prophéties et cette personne mourut. Et le 19 mai
1955, à l'âge de 46 ans, notre frère Branham devint le père très fier
d'un petit garçon qu'il nomma Joseph. Il dit : " Joseph, tu en as mis
du temps pour venir. " Que ceci serve de leçon au monde. S'il y avait
quelqu'un qui connaissait bien toute l'affaire, c'était les docteurs. Par
deux fois, ils avaient vu les organes de sœur Branham lors de la
naissance césarienne et selon leur jugement, qui était un jugement
professionnel, ils avaient déclaré : " Plus d'enfant " Mais l'ange de
Dieu avait dit : " Tu auras un fils de Meda et tu l'appelleras Joseph. "
Que Dieu soit reconnu pour vrai et tout homme pour menteur.

79
En 1960, notre frère Branham eut une expérience et il nous
en parla pour la première fois le 15 mai 1960 dans un message
intitulé " le Roi rejeté ". Il se réfère souvent à cette expérience
comme étant " au-delà du rideau du temps ". Frère Branham fut
enlevé et autorisé à voir au-delà du rideau du temps. Il nous en a
souvent parlé mais, en ce temps particulier où il nous la répéta, cela
fut imprimé et c'est maintenant en circulation et vous pouvez le lire.
Mais j'aimerais rappeler une chose qu'il a dite : que, quand il était là,
sa femme Hope vint à lui, en robe blanche, et au lieu de dire : " mon
cher mari ", elle dit : " Mon précieux frère ", et elle l'embrassa. Et il y
avait là une autre dame qui l'embrassa aussi et qui dit : " Mon
précieux frère. " Et alors Hope se retourna et embrassa cette femme.
Frère Branham se souvenant que sa femme Hope était jalouse, dit :
C'est quelque chose de différent. ". Et il l'appela " amour parfait ".
Ceci n'avait rien des réactions humaines dans les circonstances
normales. Il n'y avait aucun mal. Mais c'était l'amour. Dans cette
expérience, il lui fut dit qu'il devait repartir, pour un temps. Mais le
temps viendrait où tous ceux qu'il aimait et tous ceux qui l'aimaient,
reviendraient à nouveau en ce lieu.

En 1963, alors que frère Branham prêchait " la Révélation du


Sixième Sceau ", il nous parla d'un rêve et d'une expérience
remontant à quelques mois. Avant ce rêve, il parlait un jour avec
sœur Meda. Et elle lui demanda : " Maintenant, Bill, tu sais que je
t'aime et je sais que tu m'aimes. Mais, je sais aussi que tu aimais
Hope et qu'elle t'aimait. Alors, quand nous serons de l'autre côté,
qu'adviendra-t-il ? "

Quelques semaines plus tard, frère Branham eut ce rêve.


C'était un rêve du ciel et il y était revenu, dans ce rêve. Et il y avait
comme un rouleau, une liste et l'on appelait des noms. Ce n'était pas
le jugement mais les récompenses.

Et quelqu'un comme un archange se tenait là et on appelait


des noms et frère Branham dit alors qu'on disait : " Orman Neville ! "
et frère Neville avançait à travers la foule et chacun le saluait, le
congratulait ; il montrait et recevait sa récompense.

80
Frère Branham étant ce qu'il était, se demandait combien cela
devait être embarrassant de marcher au milieu de cette foule. Et voici
que, soudainement, il entendit " William Branham ". Oh, et il n'avait
pas encore réalisé que lui-même devrait marcher là où les autres
étaient passés avant lui. Et il commença à s'enfoncer dans la foule,
chacun se levant et ouvrant devant lui une sorte de sentier. Ils
possédaient l'éternité. Personne donc ne se pressait. Chacun lui tapait
dans le dos : " Dieu vous bénisse, frère Branham. Le Seigneur vous
bénisse ! Nous vous aimons. Cela fait du bien de vous voir. " Vous
voyez et, lui aussi, parlait à chacun. Personne n'était pressé. Ils
avaient l'éternité pour faire cela. Je vous demande d'imaginer la
scène. Et comme il s'approchait et s'apprêtait à monter pour recevoir
sa récompense, il vit de belles marches d'ivoire. Et il se demanda : "
vais-je devoir monter là tout seul ?
Juste au moment où il mettait le pied sur la première marche,
il sentit un bras se glisser sous le sien. Il regarda et voici, c'était sœur
Hope. Tandis qu'il regardait, quelque chose heurta son autre bras. Il
se tourna pour regarder, et voici, c'était sœur Meda. Et ils gravirent
les marches ensemble. Mesdames, souvenez-vous de la déclaration
de frère Branham : " Vous servez Dieu en servant votre mari. Que
cela descende profondément en vous ! Je vous demande de réfléchir
un instant. " Il ne dit rien en ce qui concerne l'appel de noms de
femmes. Mais elles ont escaladé les marches avec lui. Sœurs, que
ceci vous fasse aimer vos maris, réellement, et ce sera bien.

Frère Branham aimait sœur Hope et il aimait sœur Meda. Il


disait souvent : " si vous m'aimez, faites quelque chose pour ma
famille. " Il parlait de sœur Branham, comme nous la connaissons
aujourd'hui. Il voyait ses cheveux devenir gris, sachant que pendant
des années, elle s'était tenue entre lui et le public, juste pour lui
donner un peu de calme et de paix. Et comme elle l'aimait en dépit de
ses fréquentes absences et de ses retours impromptus, lui donnant à
peine le temps de laver son linge et autre, avant de jeter ses
vêtements de chasse dans une valise et de repartir une fois de plus.
Puis, revenant directement d'une partie de chasse et jetant ses
vêtements dans une autre valise, et il n'est jamais reparti sans avoir
trouvé ses affaires prêtes. Jamais, elle ne s'est plainte. Elle tenait sa
place de femme d'un prophète de Dieu.

81
Dans un prochain chapitre, vous lirez que frère Branham a
demandé à Dieu de ne pas la laisser mourir dans l’accident. Sœur
Branham est toujours avec nous aujourd'hui et je crois que Dieu lui a
donné la responsabilité d'élever JOSEPH, comme je sais qu'elle le
fait, dans la crainte et l'exhortation de Dieu et dans les grandeurs et
profondeurs de son message. Je vous demande de prier pour elle
quotidiennement. Je sais que frère Branham a perdu sœur Hope et
que ce fut pour lui une épreuve difficile à surmonter, physiquement.
Mais, voyez, la Volonté de Dieu était que le fils promis, JOSEPH,
vienne de sœur MEDA.

82
CHAPITRE 8

APPARITION DE L'ANGE

Ce soir, Dieu voulant, ce sera le chapitre 8 et il concerne


l'apparition de l'ange à notre frère Branham, le 7 mai 1946.

J'aimerais lire dans le vingt-septième chapitre des Actes,


commençant au verset 21. Dans le premier siècle de l'église, nous
trouvons plusieurs événements spirituels qui sont arrivés aux
hommes de Dieu et sont repris dans le livre des Actes. Et l'un de ces
hommes qui, constamment, vivait d'étranges expériences s'appelait
PAUL. Comme nous l'avons mentionné au chapitre 6, même sa
conversion fut étrange, quand il fut renversé, vers midi, par une
lumière plus brillante que le soleil au zénith.

Et nous faisons ressortir ce point, en référence à la lumière


qui lui apparut le 11juin 1933, sur la rivière Ohio, en présence de
plusieurs centaines de témoins. Et une voix se fit entendre, donnant à
notre frère Branham une mission. Nous avons mentionné, également
dans un chapitre précédent, l'étrange naissance de notre frère
Branham et plusieurs de ses étranges aventures – comme l'apparition
du tourbillon de vent et les voix qui lui ont parlé et les diseurs de
bonne aventure l'informant qu'il était suivi d'un signe.

Il en fut ainsi dans la vie de Paul ; tant de choses lui sont


arrivées – quand nous regardons et voyons ces étranges phénomènes
dans sa vie, nous glorifions Dieu et disons :
" N'était-ce pas merveilleux de voir Dieu traiter Paul de cette
manière ? Et l'un des évènements les plus étranges qu'a vécus Paul
lui advint quand il fut envoyé à Rome, comme on nous en donne le
récit au 27e chapitre des Actes – qu'il était prisonnier et, par
conséquent, sous la charge et responsabilité d'un capitaine de soldats
romains.

Et, avant qu'ils ne quittent une île, Paul avait dit au


Commandant de bord et au Capitaine des soldats qu'ils ne devaient
pas appareiller. Mais le Commandant de bord, étant un homme de

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mer dit : " Allons donc, je connais ces marées et ces régions et le
temps et la mer mieux que vous."

Ainsi ils partirent. Et il n'y avait que quelques jours qu'ils


avaient quitté l'île que le navire fut pris dans une tempête. Vous
pouvez en lire le récit, quand ils jetèrent par-dessus bord, le fret, les
agrès du navire et la cargaison et tout ce qui pouvait alléger le navire
pour éviter le naufrage et la perte de toutes ces vies humaines.

Durant tout ceci, il y absence et silence de Paul, jusqu'au


verset 21 où on le retrouve au milieu d'eux, disant : " Messieurs, il
fallait m'écouter et ne pas partir de Crête afin d'éviter ce péril et ce
dommage. Maintenant, je vous exhorte à prendre courage car aucun
de vous ne périra et il n'y aura de perte que celle du navire. " Vous
admettez que c'est une étrange déclaration à faire quand on est soi-
même prisonnier et que l'on s'adresse à tous. Quand chacun tremble
pour sa vie, il leur dit : " il fallait m'écouter, messieurs. Mais,
maintenant, rassurez-vous car aucun de vous ne périra et il n'y aura
d'autre perte que celle du navire. "

Maintenant, sur quelle autorité pouvait-il s'appuyer pour faire


une telle déclaration ? Verset 23 , il dit : " Un ange du Dieu à qui
j'appartiens et que je sers, m'est apparu cette nuit et m'a dit : " Paul,
ne crains point. " Notez que les premiers mots de l'ange à Paul
étaient :
" Ne crains point, Paul. " Paul étant un mortel, il est bien certain que,
lorsque l'ange lui apparut et se tint près de lui, Paul fut effrayé. Et ce
céleste messager dit à Paul : " Paul, ne crains point. Il faut que tu
comparaisses devant César et, voici, Dieu t'a donné tous ceux qui
naviguent avec toi.
" C’est pourquoi, Messieurs, rassurez-vous, car j'ai cette confiance
en Dieu qu'il en sera comme il m'a été dit. "

Pourquoi Paul parlait-il avec une telle autorité ? Non pas à


cause de ce disait Paul, mais parce que Dieu avait envoyé son ange
qui s'était tenu près de Paul et Paul leur disait les mots que l'ange lui
avait donné. Or, cet ange étant un Messager de Dieu, Paul pouvait
dire
" Ainsi dit le Seigneur "

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Vous connaissez la fin de l'histoire : le navire fut perdu. Ils
avaient tout essayé. Une fois, ils s'apprêtaient à tuer les prisonniers
pour éviter leur évasion et Paul leur dit : " Ne le faites pas, car la
parole de Dieu, que je tiens de l'ange, déclare qu'aucun de nous ne
perdra la vie. " Les marins aussi tentèrent de quitter le bord et de
s'éloigner des autres. Paul dit au Capitaine des soldats : " Ne les
laisse pas faire cela non plus, car Dieu a un moyen par lequel, a-t-il
dit, Il nous délivrerait. "

Vous voyez comme c'est important de garder la Parole de


Dieu ? Si Dieu a envoyé à Paul un ange pour lui dire comment cela
devait être fait, c'est qu'il fallait agir de cette seule manière. Paul ne
pouvait rien y changer. Cela devait être fait exactement comme
l'ange l'avait dit à Paul.

Maintenant nous pouvons lire cette histoire et nous pouvons


nous réjouir dans nos cœurs de ce qu'un ange est apparu à Paul, mais
je veux vous témoigner qu'un ange est apparu à un homme de Dieu,
au XXè siècle. Après que notre frère Branham ait vécu cette vie
étrange que nous avons mentionnée au chapitre 8, après sa
conversion, les années passèrent et il servit Dieu au mieux de ses
capacités, comme pasteur et comme laboureur dans le royaume de
Dieu. Il avait même un emploi de garde-chasse pour le
gouvernement de l'Etat d’Indiana.

Et un jour, le 7 mai 1946, alors qu'il sortait pour un petit tour


de chasse avec un ami, il passa sous un érable, dans la cour devant sa
maison dans la 8è rue à Jeffersonville, Indianna, qui formait, à
travers la rue, un angle à 45° avec la porte arrière de son Assemblée.
C'était là qu'il vivait. Et comme il passait sous cet arbre on nous dit
qu'un vent vint dans cet arbre. C'était un vent puissant, déchaîné,
rugissant au sommet de cet érable et il semblait bien que l'arbre allait
être arraché. Il chancela sous l'impact gigantesque de la force du vent
dans cet arbre.

Quand il chancela, sa femme et d'autres accoururent, pensant


qu'il se trouvait mal. Il se tourna vers elle et dit : " Pendant plus de
vingt ans, je n'ai pas été capable de comprendre ce ministère, cette

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sensation étrange en moi-même. Je ne peux pas continuer ainsi. Il
faut que je connaisse la réponse. Est-ce de Dieu ? Qu'est-ce que tout
cela veut dire ? Il faut que je sache. " Il dit à sa femme qu'il s'en allait
et ajouta : " Je vais te quitter. " A cette époque, il avait le petit Billy-
Paul. Il dit : " je vais te quitter, toi et le bébé. Il faut que je sache. Je
ne reviendrai pas sans connaître la réponse. Je vais chercher Dieu
avec ma Bible et la prière et j'aurai la réponse sinon je ne reviendrai
pas. "

J'aimerais intercaler ici cette pensée pour ceux qui n'ont


jamais entendu le sermon de frère Branham, sermon intitulé "
Désespoir ". Pensez comme il devait être désespéré à cette heure de
sa propre vie pour pouvoir dire à sa femme qu'il la quittait, elle et le
petit garçon, et que si Dieu ne lui donnait pas sa réponse, il ne
reviendrait pas. Je pense que cela, c'est pratiquer ce que l'on prêche.
Quelle chose difficile à dire, pour un homme ; mais quelle
consécration à Dieu : connaître Dieu ou mourir. Qu'il en soit ainsi en
chacune de nos vies.

Frère Branham, ayant pris cette décision et déclaré ses


intentions, s'en alla seul pour chercher Dieu dans un lieu secret,
déterminé à connaître la réponse et à trouver la paix dans son cœur et
sa vie, concernant cette étrange sensation et ces phénomènes qui
n'avaient cessé de se produire. Se cachant de tous, allant dans un lieu
de prière secret où il ne serait pas dérangé, il se jeta sur sa face,
prosterné devant Dieu.

Et, dans sa biographie, " Un homme envoyé de Dieu ", il est


mentionné – et frère Branham l'a souvent mentionné – que c'était à la
cabane du forestier, au Moulin Vert. Cette cabane n'existe plus. Elle
a été détériorée et rasée. Mais, une fois de plus, notre frère Branham,
nous parlant dans l'histoire de sa vie, ne nous donne pas tous les
petits détails de cette visite angélique, comme il l'a décrite à sa
femme et ses enfants. Et, une fois, il m'a dit personnellement que, ce

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soir-là, il alla prier à la cabane du forestier ; mais sa caverne était
près de la cabane du forestier.

Dieu, à un moment ou à un autre de la jeune vie de frère


Branham, l'avait conduit à une caverne dont il a souvent parlé dans
ses derniers enregistrements et dit qu'aucun homme ne pouvait la
trouver. A l'intérieur de cette caverne il y a, un rocher rond en forme
de table ; il y a, à l'intérieur, un roc en forme de chaise. Il y a un
endroit où un homme peut s'allonger et dormir. Ce n'est pas notre
frère qui apporta tout cela. C'était là à ma connaissance, la seule
personne qui ne soit jamais allée à cette caverne, c'est sa femme,
sœur Meda. Il l'y conduisit. Il y a des hommes qui ont passé cinq ou
six jours dans ces bois, regardant partout, cherchant cette caverne et
son emplacement reste un secret enfermé dans le cœur du frère
Branham.

Mais frère Branham m'a dit qu'il était dans la caverne quand
l'ange lui apparut. J'espère que cela ne sera pas une pierre
d'achoppement pour certains qui, parce que frère Branham a dit " à la
cabane du Forestier " et parce qu'il a mentionné le mot "plancher " ou
" regarde par la fenêtre " alors que personne n'a vu la cabane – la
caverne, nous ne savons pas à quoi elle ressemble, excepté par
description. Mais, il m'a dit qu'il était dans la caverne quand l'ange
lui apparut, le 7 mai 1946.

Exactement, comme il m'a dit en 1964, quand je lui dis : "


Monsieur, je vois que vous êtes un prophète. " Il répondit : " Frère
Perry, je ne parle pas de cela en public parce que les gens ne
comprennent pas ce qu'est un prophète. " je suis certain, qu'au
commencement de son ministère, il ne mentionna pas la caverne
aussi souvent que dans les derniers temps, car il ne voulait pas
expliquer cela à tout le monde. Il disait simplement " à la cabane du
forestier " et c'était dans le voisinage. Et cela suffisait car, de toute
façon, il ne voulait dire à personne où était la caverne ;

Frère Branham, rendu à la caverne, gisait, prosterné sur sa


face devant Dieu. Quand il eut prié de tout son cœur, en toute
sécurité, demandant à Dieu, alors il s'assit, attendant la réponse. Il
était assis là, attendant que Dieu lui parle en retour. Combien de fois

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ne l'avons-nous pas entendu dire " ceux qui s'attendent au Seigneur ";
Si souvent, quand nous prions, nous faisons seuls la conversation et,
quand nous avons fini de parler, nous nous levons et partons. Mais,
dit-il, voici le secret : quand vous avez prié, ayez la patience
d'attendre jusqu'à ce que DIEU décide de répondre. Si vous croyez
que Dieu vous a entendu, attendez la réponse.

Il se soumit lui-même à Dieu. Il se soumit à la volonté de


Dieu dans sa vie. Il dit que, vers la onzième heure, il vit une douce
lumière apparaître devant lui. Et, quand il regarda et se leva pour
aller vers elle, il dit que, là, pendait cette grande étoile. Il ajoute que,
quand il regarda, elle n'avait pas cinq branches comme une étoile,
mais qu'elle ressemblait à une boule de feu.

Il déclare qu'alors il entendit des pas et qu'un homme de forte


stature s'approcha de lui. Il dit que cet homme pesait environ cent
kilos. Il avait le teint sombre, pas de barbe, les cheveux tombant sur
les épaules. Et quand cet homme, qui s'approchait de lui, saisit son
regard, il dit qu'il eût très peur. Mais l'étranger le regarda gentiment
et commença à parler. Et, de même qu'un ange se tint près de Paul et
lui donna des instructions, de même un ange se tint près de frère
Branham, le 7 mai 1946, et lui donna des instructions :

J'ai pris les paroles et les instructions de cet ange en son


apparition et j'ai placé ces paroles en sept catégories séparées
d'instructions. Et j'aimerais que vous puissiez comprendre ce que
l'ange du Seigneur a dit à frère Branham, dans sa caverne, le 7 mai
1946.

Il lui dit d'abord : " Ne crains point " Il mit notre frère
Branham à l'aise et continua en disant : "Je suis un messager envoyé
de la présence du Dieu Tout-Puissant " Cela, c'est la première phase.
Il mit notre frère à l'aise et s'identifia lui-même.

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Dans la seconde phase, il parla à frère Branham de sa vie
étrange. Il lui dit : " Je veux que tu saches que cette vie étrange que
tu as vécue, cette vie singulière, avait un but, celui de te préparer à
une œuvre pour laquelle Dieu t'avait ordonné dès ta naissance. "

Troisièmement, l'ange lui dit qu'il y avait certaines


conditions qu'il devrait rencontrer et garder. Il dit : "Si tu es sincère
et si tu peux amener les âmes à te croire ". Et il continua sur la
quatrième phase : il lui dit ce qui en résulterait : " Rien ne résistera à
tes prières, même pas le cancer. "

Reprenons les mots de l'ange jusqu'ici : il mit à l'aise notre


frère Branham et s'identifia lui-même. Il lui dit qu'il connaissait toute
sa vie passée et la raison de cette vie et pourquoi il était là. Il lui dit
également qu'il lui faudrait être sincère et que les gens devraient
croire. Je voudrais le dire avec mes propres mots : si un ange de Dieu
a pu lui dire qu'il devait être sincère, à plus forte raison devrions-
nous l'être. Il était également important qu'il puisse amener les gens "
à croire ". Donc, si vous ne croyez pas que frère Branham était un
prophète de Dieu, alors son message et son ministère ne sont pas
pour vous… Mais, si vous le croyez, selon ce qu'a dit l'ange qui se
tenait à ses côtés, cette nuit-là, rien ne résistera à ses prières, même
pas le cancer qui était la maladie la plus redoutable qui puisse être
mentionnée à un homme en 1946.

La cinquième phase du message que l'ange apporta à notre


frère Branham était un avertissement aux gens : quand ils viendraient
devant cet homme de Dieu, avant de venir, ils devraient confesser
leurs péchés. Et il devrait aussi dire aux gens que leurs pensées
parlaient plus fort devant le trône de Dieu que leurs paroles. Ceci
était un avertissement à toute l'humanité.

Alors, l'ange vint à la sixième phase et dit à notre frère


Branham des choses concernant sa vie et son ministère futurs. Il dit à
notre frère qu'il prêcherait devant des multitudes dans le monde
entier, qu'il se tiendrait dans des salles remplies jusqu'au bord, des
gens repartant sans pouvoir entrer, et que son Assemblée de
Jeffersonville deviendrait une place centrale où des gens du monde
entier viendraient réclamer ses prières pour la délivrance. Et

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rappelez-vous que notre frère Branham était sans instruction, méprisé
et rejeté alors qu'il était jeune, dans sa propre ville.

A cause de la vie que menait sont père, il est arrivé que frère
Branham descendait la rue et que des gens traversaient pour ne pas
être à côté d'un Branham. Ils étaient si pauvres qu'il n'avait même pas
une chemise pour aller à l'école. Aussi, il mettait son veston et le
boutonnait jusqu'en haut. A l'âge de 8 ans, il était si pauvre…, il
voulait écrire un poème qu'il avait dans la pensée et il fut dans
l'obligation d'emprunter à un camarade de classe du papier et un
crayon ; il n'en avait pas. Mais, ici, un ange se tenait auprès de lui et
déclarait : " Tu prêcheras dans le monde entier, devant des
multitudes.

Sœur Branham m'a dit que, lorsqu'il vint à la maison et lui


raconta cela et qu'il reçut sa première invitation à prêcher à Saint-
Louis, Missouri, il lui fallut prendre ses chemises blanches, en retirer
le col élimé et le retourner parce qu'il était trop pauvre pour s'en
acheter une neuve – et ils retournèrent les cols, de façon que la partie
élimée soit à l'intérieur.
Il n’avait même pas une paire de pyjamas. On lui en offrit
une paire à Saint-Louis et il revint à la maison, tout fier, car c'était sa
première paire, depuis sa naissance.

Mais, là, se tenait un ange de Dieu, lui disant : " Tu


prêcheras devant des multitudes et des milliers de gens de toutes les
parties du monde viendront à toi, pour la prière et pour les conseils. "
Non seulement cela, mais il poursuivit : " Tu prieras pour des Rois,
des autorités et des puissants. Vous allez me demander : " Est-ce
arrivé ? " Notre frère Branham revint à son petit tabernacle la
semaine suivante et les vieux habitués vous diront qu'ils eurent alors
devant eux un jeune homme sincère, parlant sans l'ombre d'un doute
dans sa pensée, leur racontant ce que l'ange avait dit.

Quand il dit : " Vous, soyez prêts ; cette maison va être


remplie à déborder. Des milliers de gens vont venir ici. Ils vous
pousseront dehors. Vous ne pourrez trouver un siège, à moins d'être
sincères avec Dieu et de venir de bonne heure. " Les riches et les
instruits de la ville le regardèrent et dirent : " Billy Branham ne fera

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jamais cela. " Mais, notre frère Branham a, dans ses archives, une
lettre de feu le roi George V d'Angleterre, le remerciant de sa visite,
car le roi lui avait demandé de prier pour lui et de le visiter, et le roi
avait été guéri d'une maladie de la jambe.

Dans une réunion, un jour, un congressiste bien connu,


depuis des années membre de la Chambre des Députés des Etats-
Unis et qui était prisonnier d'un fauteuil roulant, se tenait assis à
l'arrière, dans l'allée d'une salle – frère Branham prêchant son
message de foi et de guérison ; comme Paul dans le livre des Actes.
Il arrêta son sermon, abaissa son regard sur cet homme et
dit : " Monsieur, je vois que vous avez la foi pour être guéri. Levez-
vous et sortez de ce fauteuil roulant. " Et le député UPSHAW, qui
avait été réduit à vivre dans ce fauteuil depuis plus de soixante ans,
sauta sur ses pieds et descendit l'allée, louant Dieu. Retourné à
Washington D.C. ; il se tint sur les marches de la Maison Blanche et
déclara que William Marrion Branham était un prophète de Dieu du
vingtième siècle. Et aussi longtemps qu'il vécut, chaque année, pour
Noël, il envoya à frère Branham un chapeau Stetson.

Cependant, il y eut des gens du monde pour dire : " C'est un


inconnu. " Ils refusèrent simplement d'entendre. Il avait été
mentionné dans " Sélection du Reader's Digest " Deux merveilleux
articles sur de telles guérisons, dans la vie et le ministère de frère
Branham avaient été publiés par le magazine le plus lu dans le
monde entier. " Reader's Digest ", cité et coté le second seulement
après la Bible. Certains pourront lire un article dans le " Reader's
Digest " Et ils diront : " Je l'ai lu dans le Reader's Digest. " Pour
beaucoup de gens, c'est presque comme s'ils disaient : "Je l'ai lu dans
la Bible. " C'était voulu de Dieu, afin que le monde puisse savoir
qu'il avait envoyé un prophète, s'ils avaient seulement voulu l'écouter.

Quand il était à Rome, notre frère Branham eut l'occasion de


visiter le pape Pie XII. Et, quand on l'informa que, pour avoir une
audience auprès du pape, il aurait à baiser l'anneau pontifical quand il
approcherait du pape, il dit : " Laissez tomber l'entrevue " Il ajouta : "
Je ne ferais cela à aucun homme, sauf à mon Seigneur et Sauveur. "
Je voudrais m'arrêter un instant pour considérer les résultats de la
persécution qui approche – Je me demande quand Billy Graham le

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vit, s’il lui embrassa l'anneau ? Je me demande quand le Président
des Etats-Unis y alla, s'il embrassa son anneau. Vous n'obligeriez
jamais un prophète à faire cela. Voyez l'histoire de Daniel dans
l'Ancien Testament. Il refusa de se prosterner devant l'image qui
avait été crée, d’après la parole du prophète, " à l'image d'un saint
homme ".

Ensuite, la septième phase des paroles de l'ange à frère


Branham concernait les différentes phases de son ministère. Certains
estiment que ceci concerne le premier et le second signe, mais notre
frère Branham en parle comme des trois " pulls ", des trois étapes.
L'ange du Seigneur lui dit qu'il serait capable de prendre les gens par
la main (la maladie étant causée par des esprits) et quand, sous
l'onction, il prendrait ces gens par la main, cet esprit causerait une
commotion,
un ressentiment, et par – quand il entrerait en contact avec cet esprit,
il serait capable de ressentir physiquement cette vibration dans sa
main. Et, en donnant le nom de la maladie des gens, il inspirerait la
foi de l'auditoire et ils croiraient.

Pour prouver que ceci est scripturaire, vous devez lire Exode,
chapitre 4, versets 1 à 8, quand Dieu donna à Moïse, avant toute
chose, un signe dans sa main. Il mettait la main dans son sein et elle
devenait lépreuse, quand il la retirait. Il la remettait dans son sein et
elle ressortait guérie. Aucune différence. Ce qui était avec Moïse
était aussi avec frère Branham. Quand je le vis pour la première fois,
c'était là la phase de son ministère ; c'était le " pull " manifesté.

Quand les gens venaient devant lui, à moins qu'il puisse voir
leur maladie, comme la cécité, la paralysie ou des choses semblables,
il les prenait par la main et, s'il y avait du péché dans leur vie, il leur
nommait ce péché, s'il n'était pas sous le Sang de Jésus. Il les
prévenait : " Confessez vos péchés avant de venir. " Et un démon
qu'il chassait toujours, c'était celui de cigarettes, tabac, fumée. Il
avait reconnu, devant l'Association médicale américaine et devant le
ministère de la Santé, Instruction et Bien-Etre et des Drogues, que les
cigarettes sont la cause du cancer. Il pouvait voir la relation entre
l'usage et l'esprit de la chose et l'avait dénoncée dans les années 1940.

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C'était avant que les femmes ne commencent réellement à
fumer. Dans les années 1940, vous ne voyiez pas de femmes fumer.
Vous n'aviez jamais vu dans les journaux de publicité concernant le
tabac pour les femmes. Mais, vous savez quand ils eurent attrapé
tous les hommes qu'ils pouvaient atteindre, que firent-ils ? Ils
rendirent populaire, pour la femme, de fumer. Et aujourd’hui,
l'industrie du cigare arrive même à leur faire fumer le cigare ou la
pipe. Et remarquez maintenant, vous ne verrez jamais une publicité
concernant la bière ou le whisky sans qu'il y ait une femme dessus.
Pourquoi ? Ils veulent que la femme aussi se mette à boire.

De même que la femme s'est détériorée, de même l'église


s'est détériorée. Elle est un type de l'église. Ils n'ont pas écouté. Les
hommes ont tout essayé. Mais, il arrivera exactement ce qu'a dit
l'ange de Dieu en 1946. De même que Paul a dit : " Ne laisse pas ces
marins s’en aller. Ne laisse pas ces soldats tuer ces prisonniers. "
Ainsi, il en sera exactement comme l'a dit cet ange, parce que c'était
un messager du Dieu Tout-Puissant envoyé à un prophète de notre
génération.

Le second signe ou "pull " était qu'il connaîtrait les secrets


du cœur ; qu'il serait à même de parler aux gens et qu'il connaîtrait
leur nom. Souvenez-vous que " la Parole de Dieu est plus tranchante
qu'une épée à deux tranchants. Elle juge les sentiments et les pensées
du cœur.

Les gens commencèrent à voir ceci se manifester, dans les


dernières années 1950, commencement des 1960, dans le ministère
de notre frère Branham. Mais, il y eut des visions et des choses qui
suivirent. Dans les derniers mois de sa vie, notre frère Branham nous
a dit qu'il y avait une raison à la venue de ce premier signe. C'était
afin que les imitateurs puissent sortir et se manifester. Certains se
présentèrent avec le signe dans la main gauche, d'autres dans la min
droite. D'autres avec un fourmillement dans leur coude, d'autres dans
leur échine. D'autres le sentaient dans leur oreille. C'était afin de
montrer que, même dans notre génération, il y avait des Jannès et
Jambrès. Et ils le firent par lucre immonde, pour l'argent, sans se
soucier de ce que devenaient les gens, ni la Parole de Dieu, ni la

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sainteté. Ils déclaraient tout le monde guéri et amenaient le reproche
sur la Parole de Dieu.

Jésus disait : " Je ne peux faire que ce que m'a commandé


mon père. " les gens venaient à frère Branham et disaient : " Priez
pour moi " Dieu vous en a donné l'autorité " Il répondait : " Oui j'ai
l'autorité mais je n'ai pas reçu l'ordre. " Il n'agissait jamais sans avoir
reçu l'ordre de Dieu. Il ne faisait rien sans que le Père le lui ai montré.
Merci, ô Dieu, parce qu'il y en a un qui voulait rester avec la Parole.
Et, quand il est venu avec le second "pull", discernant les
pensées et les secrets du cœur, à nouveau un groupe d'évangélistes
sortit dans le monde. Et ils pouvaient dire les secrets de votre cœur et
dire aussi : " Ainsi dit le Seigneur. " Je n'ai pas de place pour dire
ceci, mais pour ceux qui voudraient connaître la totale
compréhension de tout ceci, selon la Révélation du Saint-Esprit, à la
Lumière de la parole de Dieu, je vous suggère de lire le message "
Les oints du temps de la fin
« C’était une véritable onction du Saint-Esprit, mais c'était des vases
faux. Vous me direz : " Où est-ce dans l'Ecriture ? – Matthieu 7 nous
les dépeint : " Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas chassé les
démons en ton Nom, ressuscité les morts et guéri les malades ? " Et il
leur dira :
« Eloignez-vous de moi, ouvriers d'iniquité. Je ne vous ai jamais
connus. " Des gens qui firent des signes et des merveilles et capables,
si c'était possible, de séduire les élus mêmes. Pourquoi ? Parce qu'ils
avaient les signes, mais ils n'avaient pas la Parole de Dieu pour la
donner au Corps de l'Epouse.

Notre frère Branham eut des visions où il lui fut montré qu'il
essayait d'enfiler une grosse corde dans l'œillet d'un soulier d'enfant.
Et il n'arrivait pas à faire pénétrer le lacet, parce que la corde était
plus grosse que l'œillet du soulier. Et dans la seconde partie de la
vision, il attrapait des poissons et il commençait à montrer aux autres
comment faire pour attraper le poisson. Plus tard, il interpréta ceci
pour montrer que, quand il sortit avec le signe dans la main, il tenta
de l'expliquer aux gens. Et il dit que l'Esprit du Seigneur lui parla et
dit : " Tu ne peux pas enseigner des choses spirituelles à des bébés
pentecôtistes " C'était lui qui essayait de faire entrer la grosse corde
dans l'œillet de cette bottine d'enfant.

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En outre, c'est quand il essayait de montrer aux autres
prédicateurs comment faire la même chose que lui. Puis vint le
troisième " pull " Quand il le lui révéla, Dieu lui dit : " Garde ce
secret dans ton cœur " Et il dit : "Quand je partirai, j'aurai ce secret
dans mon cœur "
Le troisième " pull ", la phase finale de son ministère. Il dit :
" Ce sera la chose qui emmènera l'Epouse dans l'Enlèvement. "

CHAPITRE 9

TROISIEME PULL

Revoyons en quelques mots ce qui a été dit dans le chapitre


précédent : J'ai parlé de la date, le 7 mai 1946, quand l'ange est
apparu à notre frère Branham ; et des choses que l'ange de Dieu lui a
dit devoir prendre place dans son futur ministère, aussi bien que
d'instructions personnelles, comment il devait se conduire et quels
seraient les résultats s’il pouvait amener le peuple à croire qu'il était
le prophète de Dieu.

Cet ange lui dit également qu'il y aurait, dans son ministère,
trois différentes phases. Plus tard, notre frère Branham appela cela
les " Trois pulls " Le premier était le signe dans sa main – comme
Moïse avait le signe quand il la mettait dans son sein et elle devenait
lépreuse. Il la remettait et la ressortait et elle était guérie. La seconde
phase du ministère de frère Branham, ou Deuxième pull; comme elle
fut manifestée quand il était ici, consistait à connaître les secrets du
cœur et à être à même de discerner ces choses. Et Paul, dans les
Hébreux, dit : " La Parole de Dieu est plus tranchante qu'une épée à
deux tranchants ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. "

Et nous savons que ceci était un attribut de Dieu que Jésus-


Christ Lui-même a souvent manifesté. Ses disciples, à plusieurs
reprises, discutaient entre eux de choses privées, le plus souvent pour
savoir qui était le plus grand parmi eux. Et l'Ecriture nous dit que
Jésus discernait leurs pensées et connaissait leurs questions. Ceci est
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un attribut montrant que Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui,
éternellement. Et maintenant, ces deux pulls. Beaucoup se
présentèrent, connaissant les secrets du cœur et capables de discerner
les choses. Mais j'aimerais dire ici, pour le cas où je ne l'aurais pas
déjà mentionné, qu'aucun ne pouvait se comparer à frère Branham,
dans la démonstration de ce don. Il m'a dit un jour : " Frère Pearry, si
jamais je vous dis " Ainsi dit le Seigneur " et que la chose n'arrive
pas, exactement comme je vous l'ai dit, ne me croyez jamais plus.
Ceci prouverait que j'y ai mis du mien et ce ne serait plus Dieu. "

Il dit : " Si Dieu le dit, Dieu le fait. "


Et ces autres gens que nous avons vu manifester ces dons
qu'ils appellent dons de discernement, ils ont des marges d'erreur.
J'en connais même un personnellement qui avait un grand don de
discernement mais, occasionnellement, il disait à quelqu'un quelque
chose de faux et ceci amenait une grande douleur dans la vie de ces
gens et, souvent, de grandes tragédies. Et ainsi ces hommes de Dieu,
en exerçant ce don, étaient dans la confusion.

Et quand ils venaient à frère Branham et disaient : " Frère


Branham, pourquoi avons-nous manqué ceci ou fait de travers ? "
Frère Branham répondait : " S’il y a la moindre marge d'erreur
dedans, laissez tomber cela. " Car il est préférable de ne rien avoir du
tout que de dire à quelqu’un quelque chose de faux qui peut causer à
cette personne un dommage irréparable dans son expérience
spirituelle. Il vaut mieux ne rien dire que de dire des erreurs.

Mais, l'ange de Dieu avait promis à frère Branham qu'il


aurait trois pulls. Des gens du monde entier ont vu le premier pull, le
signe dans sa main – le second pull le secret du cœur, connaître les
secrets de leur cœur. Mais le troisième pull est celui dont le frère
Branham nous a dit souvent : " Personne n'imitera celui-là " Il a
souvent dit : " J'ai essayé d'expliquer le premier, j'étais dans l'erreur.
" Il dit : " J'ai essayé d'expliquer le second, j'avais tort. " mais il dit :
" Le troisième pull ! Je quitterai cette terre en emportant ce secret
dans mon cœur. "

96
J'aimerais dire ceci concernant le troisième pull. Frère
Branham revenait de la Colombie britannique et Dieu lui donna une
chaîne de montagnes où il y avait sept pics.
Vous voyez une image de ces pics. Or, son nom étant
William Marrion Branham, ces pics, ces sept pics épèlent son nom –
William ayant sept lettres, Marrion ayant sept lettres et Branham sept
lettres. Il y a trois pics majestueux qui percent plus haut que les
autres. Et le Seigneur lui montra que le premier représentait le
premier pull. Le second le deuxième. Et le troisième, qui est le plus
fort, dans toute la chaîne de montagnes, est aussi le plus haut et le
plus gros de toute la bande. Et il dit qu'il représentait le troisième
pull.

Il était là, examinant avec moi ces sept pics et me dit


personnellement : " Frère Pearry, nous sommes sur l'épaule du
troisième pull. " Aussi, pour moi, je le sais, selon ses paroles, le
troisième pull venait à la lumière avant qu'il ne nous quitte, d'après
ses paroles.

Maintenant nous pouvons aussi entendre frère Branham dire,


en ses propres paroles, dans un sermon prêché en décembre 1963 et
intitulé : " Tourne les yeux vers Jésus ", où il dit lui-même ces mots –
Il dit : " maintenant, je vais vous dire quelque chose que je n'ai
encore jamais dit. " Il dit : " ceci est la chose que nous avons
attendue si longtemps, pendant tant d'années. " il ajouta : " le
troisième pull a maintenant été revendiqué et je suis certain que vous
savez ce que c'est. " " Souvenez-vous, dit-il, il n'y aura jamais
d'imitation, de personnification de cela, parce que c'est impossible.
Mais cela existe. Je viens d'en être averti juste maintenant. Cela vient
juste de se passer. Cela s'est manifesté de soi-même afin que nous
puissions iden- tifier sa présence parmi vous. Mais il ne sera pas
employé en grand jusqu'au Concile, parlant du Conseil mondial,
jusqu'à ce qu'il commence à serrer. Et, dit-il quand il le fera, alors
surveillez-le. Quand le temps viendra où l'oppression, la tension
descendra sur l'Epouse, alors ce que vous avez vu temporairement,
vous le verrez manifesté dans la plénitude de sa puissance. "

Il dit encore : " Dès maintenant, je dois continuer à


évangéliser. Je dois continuer exactement comme j'avais été

97
commissionné premièrement. Mais, dit-il vous avez la parole, vous
savez à quoi vous devez regarder et comment tenir mais je dois
continuer à évangéliser. Et, mes amis, mes disciples, disciples de
mon message, soyez calmes et continuez car, rapidement, l'heure
approche où quelque chose devra être fait. "

" Maintenant, dit-il, vous pourriez voir se manifester


quelques petites choses étranges, rien de péché, je ne veux pas dire
cela, dit-il, mais des choses singulières pour la tendance générale-
parce que, après avoir atteint le niveau actuel dans mon ministère, je
vais devoir régresser pour un temps, surveillant ce pétrin, et attendant
le temps de l'utiliser, mais ce sera employé. "

" Et chacun sait cela : aussi certain que le premier pull a été
revendiqué et identifié, juste aussi certainement le second pull fut
identifié et si vous pensez étroitement, réellement, vous qui êtes
spirituels, le troisième pull est aussi correctement identifié. Nous
savons où il est. Ainsi le troisième pull est ici. "

Il dit : " C'est si sacré que je ne dois pas en dire beaucoup.


L'ange m'a dit au commencement " N'en dis rien. " C'était il y a des
années. Cela parle de soi-même. J'ai essayé d'expliquer les autres et
j'ai commis une erreur. Mais ceci sera la chose qui, à mon avis, ce
sera la chose qui fera démarrer la foi de l'Enlèvement pour le grand
départ. Mais je dois rester tranquille pour un moment. Maintenant,
rappelez-vous, il se peut que vous voyiez un changement dans mon
ministère, actuellement mais nous sommes présentement à cet âge.
Et cela ne peut plus aller plus loin. Nous avons à attendre juste une
minute, jusqu'à ce que cela arrive ici pour l'attraper. Alors, le temps
vient. Mais le troisième pull est totalement identifié. Veillez au
troisième pull. "

Frère Branham dit : " Je peux être repris avant ce temps, je


ne sais pas. Et ce temps peut être la semaine prochaine quand le
Saint-Esprit viendra et amènera Jésus-Christ. Mais veillez au
troisième pull ! Ce sera l'époque de la déchéance totale, mais ce sera
pour l'Epouse et l'Eglise.
Or, William Branham, en ses propres paroles, dit à ceux qui
ont cru qu'il était le prophète de Dieu : " Veillez au troisième pull. Il

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dit : " Si vous êtes spirituels, il s'est identifié Lui-même parmi vous. "
Et, cependant, il déclare : " Si, je m'en vais, j'emporterai ce secret
avec moi. " Or, chaque fois qu'a parlé frère Branham en 1963, 1964,
1965 concernant le troisième pull, il a toujours mentionné les temps
où la Parole Parlée a été manifestée.

Maintenant, je désire prendre Matthieu, chapitre 21, à partir


du 18è verset. Quelque chose est intervenu dans la vie et le ministère
de Jésus-Christ " Le matin, en retournant à la ville, il eut faim.
Voyant un figuier sur le chemin, il s'en approcha, mais il n'y trouva
que des feuilles et il lui dit : " Que jamais fruit ne naisse de toi ! – A
l'instant, le figuier sécha. Et quand les disciples virent cela, ils furent
étonnés et dirent : " Comment ce figuier est-il devenu sec en un
instant ? "

Je désire vous faire remarquer cet incident dans la vie et le


ministère de Jésus. Jésus s'arrêta à un figuier, désirant en prendre du
fruit et il n'y en avait point. Alors, il prononça la parole et dit : " Que
jamais fruit ne naisse de toi ! " et les disciples s'étonnèrent : "
Regardez, le figuier a séché. " Et Jésus, tel que c'est relaté par
l'évangéliste Marc, se tourna et dit :
" Ayez foi en Dieu. " Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette
montagne : " Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute
point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra
s'accomplir. "

Je voudrais dire ceci : je ne connais pas beaucoup de


personnes sur cette terre qui aient pratiqué ce verset de l'Ecriture. Je
sais qu'il y en a un qui a utilisé cette foi, mais qui connaissez-vous
qui puisse se lever et dire qu'il a prononcé la Parole et que ce qu'il a
dit s'est accompli ? Jésus avait dit qu'il en serait ainsi ? Il tient parole.
Pas un iota de cette parole ne passera. Les cieux et la terre passeront,
mais pas sa Parole.

Laissez-moi maintenant vous relater les fois où l'Ecriture a


été accomplie, dans notre génération, d'après ce que nous savons.

La première fois, ce fut quand notre frère Branham était à la


pêche avec les frères Wood, Lyle, et Banks, ses voisins de palier. Ces

99
deux hommes étaient d'anciens Témoins de Jéhovah. Ils étaient allés
pêcher en un lieu appelé Vale Hollow, Tennessee. Le premier matin
qu'ils se trouvaient là-bas, ces deux frères étaient dans le bateau, avec
frère Branham et ils discutaient à propos d'une soeur de l'Eglise de
Dieu qui avait l'habitude de témoigner et de leur parler de leur besoin
de salut. Et ils se disaient entre eux qu'en souvenir de sa gentillesse
chrétienne, ils devraient aller rendre visite à cette dame, pour lui dire
qu'ils étaient maintenant tous les deux sauvés et qu'ils servaient Dieu.
C'est la proposition que faisait le frère Banks Wood.

Ces deux hommes nous racontèrent que, tandis qu'ils avaient


échangé ces paroles entre eux, frère Branham sentit l'Esprit de Dieu
se mouvoir sur lui et cela attira son attention et une voix lui dit:
"Ainsi dit le Seigneur, dans les quelques heures à venir se produira la
résurrection d'un petit animal. " Frère Branham ne comprenait pas ce
dont il s'agissait. Quelques jours auparavant, son petit garçon Joseph
avait pris un petit chat du voisin, l'avait serré trop fort dans ses bras,
et ensuite, l'avait laissé tomber à terre. Et frère Branham, dans son
esprit, pensait que c'était peut-être ce petit chat qui allait être
ressuscité pour son propriétaire.

Ils pêchaient depuis quelques heures, quand le frère Lyle


attrapa un petit Bluegill. Il n'était pas très grand, mais il avait avalé
l'hameçon et l'amorce qui avaient pénétré jusque dans ses intestins.
Et le frère Lyle n'arrivait pas à sortir l'hameçon du poisson qu'il
tenait à la main. Quand il y parvint, tout l'intestin fut arraché avec
l'hameçon. Il jeta le petit poisson dans l'eau en lui disant : " Petit
poisson, tu as tiré ton dernier coup. "
Le petit poisson frappa l'eau et resta là, étendu, et les vagues
commencèrent à le laver, jusqu'à ce qu'il fût finalement rejeté sur la
berge.

Après trente minutes environ, un étrange sentiment revint sur


frère Branham. Il regarda autour de lui les arbres le long de la berge ;
et là, se mouvant comme un tourbillon, vint le son d'un vent
impétueux. Et l'Esprit de Dieu lui parla et dit : " Toi, parle au petit

100
poisson, et il reprendra vie. Immédiatement, frère Branham se leva
sur ses pieds et cria :
" Petit poisson, je te donne la vie ! " et ces deux hommes
témoignèrent en la présence de frère Branham, que ce petit poisson,
mort depuis trente minutes, avec tous ses intestins délabrés, sauta
dans l'eau et nagea en dessous du bateau. La première fois qu'il s'était
levé et qu'il avait parlé cela s'était accompli – quoi qu'il ait demandé.

Le second incident dont je voudrais vous parler m'a été


raconté par frère Branham lui-même, un jour, dans son refuge, en
présence de frère Sidney Jackson et de sa femme, en août 1964.
C'était pendant la saison des écureuils et notre frère Branham était
allé en chasser. A 10 heures du matin, il constata qu'il n'en avait vu
encore aucun. C'était un grand chasseur d'écureuils. L'année
précédente, il en avait pris 134 durant la saison. Il aimait bien chasser
ces petits écureuils gris du Kentucky : ce sont des animaux agiles et
il faut être un bon chasseur pour les atteindre. Ainsi donc, il était 10
heures du matin, alors qu'il n'en avait point encore vu. Le vent s'était
mis à souffler, le soleil s'était levé et il faisait un peu plus chaud.
Ainsi, il décida de faire un petit somme pendant quelques minutes ;
en attendant que les frères ressortent des bois pour aller prendre leur
dîner, et peut-être recommencer le lendemain.

Lorsqu'il me parla de cet incident, il me raconta qu'il avait


trouvé un frêne, qui avait trois fourches ainsi et qu'il avait
confortablement appuyé la tête contre le tronc ; tout en étant assis
entre les fourches, le long desquelles il avait étendu ses jambes au
niveau du sol.

Et il méditait à propos de ce verset de l'Ecriture que je viens


de lire : " Si vous dites à cette montagne : ôte-toi de là et jette-toi
dans la mer. " Et il me dit : " Vous savez, je n'ai jamais prêché cela,
mais c'est la Parole. " Il ajouta : " Alors que je pensais justement à
cela, une voix me parla et dit : Que désires-tu maintenant ? Dis-le et
tu l'auras. "

W. Branham dit : " Bien que souvent, j'eusse entendu cette


voix, je m'étonnai cependant : Mais d'où cela vient-il ? Elle dit : "
Que désires-tu maintenant ? Dis-le et tu l'auras."

101
Alors il dit : " Eh bien, puisque je suis en train de chasser,
j'aimerais avoir quelques écureuils. " Et cette voix répondit : "
Combien d'écureuils ? " Il réfléchit et dit : " Eh bien, trois ! Cela
ferait un bon repas. "- " Où veux-tu le premier ? " – Pendant ce temps,
il s'était levé et regardait autour de lui en se demandant : " Suis-je en
vision ? " Mais ayant eu tout le long de sa vie de ces expériences-là,
il décida : " Bon, puisque la voix m'ordonne de le dire, je le dirai. Et
il remarqua : " Oh, et puis un écureuil ne se trouve généralement pas
sur un sycomore. " Alors, il précisa : " Eh bien, fais qu'un écureuil
monte sur cette branche-là de ce sycomore. "

A peine eût-il prononcé cette parole que, déjà, l'écureuil se


trouvait là ! Il se frotta les yeux en disant : " Est-ce une vision ? Est-
ce que je dors ? " Il se retourna pour voir où il était assis. Il était
debout. Il regarda et dit : " Bien. Je vais le tirer. " Alors, il empoigna
son fusil et fit feu. L'écureuil tomba à terre. Il fit quelques pas, le
ramassa : il était chaud, il saignait, il dit alors : " Les visions ne
saignent pas. " Il le mit dans sa besace et dit : " Merci, Seigneur ".

Descendant le chemin, il fit quelques pas. Une voix lui dit :


Où le second devra-t-il être ? Il observa et remarqua qu'il y avait là
un faux acacia.

Il dit : " Je vais faire encore celui-ci, car je sais que c'est Dieu. – Fais
qu'un écureuil grimpe sur cet arbre, qu'il se place au sommet de cet
acacia, où je puisse l'atteindre juste dans la prunelle de son oeil. "
Et à peine eût-il prononcé cela que l'écureuil arriva, se plaçant
exactement au sommet de cet acacia. Il visa la prunelle de son œil, fit
quelques pas et le ramassa. Il le mit dans sa besace et dit : " Merci,
Seigneur, Ta parole est vraie. "

Il repartit en direction du lieu où se trouvaient les frères, pour


leur parler de cela. Il avait fait un petit bout de chemin, lorsque la
voix retentit : " Mais, tu as dit trois. " – Il répondit J'ai dit trois. "
Dans cet endroit, il y avait des paysans qui rentraient la moisson et il

102
pouvait les entendre de là. Il dit alors : " Très bien, fais-en venir un là,
en travers, juste près d'eux, là en haut de cet arbre. Qu'il monte, qu'il
courre à travers jusque-là, qu'il saute sur cette grosse branche et qu'il
reste là. Je le viserai juste là. "

Il n'avait pas plutôt prononcé ces paroles que l'écureuil vint.


Il stoppa à l'endroit indiqué. Frère Branham le tira ; il ramassa ce
troisième écureuil et le mit dans sa besace.

Le jour où il me raconta cela, il s’assit en face de la chaire,


montrant dans quelle posture il s'était appuyé et allongé dans les
fourches de cet arbre, puis se releva et fit le geste de tirer avec son
fusil. Des pensées envahirent mon esprit :
Ou bien j'écoute un prophète de Dieu et les choses se sont
bien passées comme il est en train de me le dire ;
- Ou alors cet homme est en train de me tromper, mais je
n'avais aucune raison de croire qu'il pût me tromper.
Il discerna mes pensées, se tourna et dit : " Frère Pearry, c'est
réellement arrivé. "

Quelques jours plus tard, il se rendit à la maison de soeur


Hattie Wright Mosier pour y dîner avec elle. Frère Banks était
également présent et je pensais qu'il devait y avoir là onze personnes.
Ils étaient assis et s'entretenaient des choses du Seigneur. Et il
raconta cet incident, c'est-à-dire comment, par la parole, ces écureuils
avaient été amenés à l'existence. Et, quand il eut fini de citer ces
paroles, il ajouta : Quand Abraham eut besoin d'un bélier pour un
sacrifice, Dieu y pourvut.
" Et il dit : " La seule chose, c'est que Dieu est Jéhovah-Jireh. "

Et, tandis qu'il prononçait ces paroles, notre sœur Hattie


Wright Mosier parla ainsi : " Frère Branham, c'est exactement la
vérité. " – Et tout comme la petite veuve des Ecritures qui prononça
la parole juste au moment propice, le Saint Esprit vint sur frère
Branham et dit : " Donne-lui ce qu'elle te demandera. "

103
Sœur Hattie Wright Mosier n'est qu'une pauvre veuve qui
vivait la et ne possédait pas grand-chose, n'arrivant à se procurer
qu'une maigre pitance, et elle avait deux jeunes garçons. C'était une
femme pieuse qui, quoique possédant peu, était fidèle envers l'Eglise :
elle donnait sa dîme, soutenait les missions, elle s'était sacrifiée. Sa
maison était ouverte à chacun. Elle aimait réellement le Seigneur et
le peuple de Dieu. Elle avait une sœur, nommé Edith, qui était
malade et paralytique. Elle avait de très vieux parents et ses deux
jeunes garçons n'étaient pas sauvés.

Frère Branham était descendu chez elle pour répondre à son


invitation. Il voulait lui donner un billet de vingt dollars qu'il lui avait
vu souscrire pour un fonds de construction, quelques jours
auparavant. La sachant si pauvre, il ne voulait pas qu'elle donne ces
20 dollars. Alors, comme elle prononçait ces paroles : " Frère
Branham, c'est exactement la vérité ", il se tourna et dit : " Sœur
Hattie, le Seigneur vient de me dire de vous permettre de demander
quelque chose que vous désireriez. Et, quoi que ce soit que vous
demandiez, je le dirai au Seigneur et LUI le fera. " Elle répondit : "
Frère Branham, je ne sais ce que je pourrais demander. "
Il dit : " Bien, vous avez une sœur qui est paralysée,
réclamez sa santé. Ici, vous avez père et mère, demandez qu'ils
redeviennent plus jeunes. Vous avez une ferme, vous n'y gagnez pas
davantage que 150 dollars par an, demandez un million de dollars et,
si Dieu ne les met pas au milieu de cette table, ne me croyez plus
jamais. "
Ses deux enfants étaient assis dans un coin, et quand il
mentionna un million de dollars, ils commencèrent à se moquer et à
rire sous cape. Se tournant, elle dit, les larmes aux yeux : " Frère
Branham, si je pouvais avoir un désir dans mon cœur, ce serait le
salut de mes deux garçons. " il se tourna et dit : " Je te donne tes
deux fils, au NOM du Seigneur Jésus-Christ. " Ils tombèrent à terre
et se repentirent de leurs péchés, puis ils furent baptisés. Maintenant,
ils fraternisent avec les chrétiens du Tabernacle, font le lavage des
pieds et prennent la Sainte Cène et ils marchent maintenant dans
l'adoration en Esprit et en Vérité.

104
Vous voyez, Dieu savait qu'elle demanderait quelque chose
d'éternel et non pas quelque chose de temporel. Si elle avait demandé
la guérison de sa sœur, celle-ci aurait pu redevenir malade et mourir ;
ses parents seraient redevenus vieux. Si elle avait demandé un
million de dollars cela aurait pu être la mauvaise chose, mais le salut
de ses deux garçons, c'était quelque chose qui devait durer toute
l'éternité. Ce fut la troisième fois que la Parole parlée fut manifestée.

La quatrième fois, ce fut en octobre 1963. Frère Branham


chassait au Colorado, comme il le faisait déjà depuis plus de vingt
ans. Et, tandis qu'il était là pour chasser, la radio annonça qu'un
ouragan s'approchait. D'après le ciel, on pouvait déjà voir que le
temps allait changer. Une rencontre avait eu lieu avec tous les frères
qui se trouvaient là. Il y en avait plusieurs qui étaient venus de loin
pour chasser et il dit : " Maintenant, frères, si vous voulez pouvoir
vous sortir de là, il serait préférable que vous le fassiez à la première
heure du matin. Si nous y restons, nos risquons d'être ensevelis par la
neige. Auquel cas, nous ne pourrions en sortir avant une semaine ou
deux.

Ainsi, quelques-uns des frères allèrent chercher leur voiture


et partirent. Le lendemain matin, il avertit ceux qui restaient en
disant : " Frères, n'allez pas trop loin. Si vous apercevez la moindre
pluie ou quoi que ce soit d'autre, rentrez au camp. " Lui-même,
quand il sortit, ce matin-là, il se sentit conduit à retourner sur les
hauteurs, comme il le faisait toujours. Naturellement, il connaissait
très bien la contrée, y ayant chassé depuis plus de vingt ans et ayant
fait paître le bétail avec le propriétaire du ranch, il savait exactement
combien de têtes de bétail se trouvaient dans le pâturage. Une fois
même, il put se tenir si tranquille en la présence même d'un troupeau
d'élans, qui paissaient juste à côté de lui. Il avait alors pris son fusil
et tiré un élan mâle à bout portant – tant il se tenait tranquille. C'était
là le type de chasseur dont il était, parce qu'il connaissait si bien le
terrain et la contrée.

Aussi, ce matin-là après avoir dit aux frères de ne pas


s'éloigner, lui-même monta très haut. Il s'y trouvait depuis peu de
temps lorsqu'une sorte de grésil commença à tomber. Il avait un
sandwich avec lui. Il se dit : " Je vais m'asseoir et manger ce

105
sandwich. Ensuite, je descendrai au camp, comme je l'ai dit aux
garçons. J'attendrai toutefois, au cas où l'un d'eux se perdrait et qu'il
vienne à tirer. " Il se dit : " Il me sera plus facile de descendre vers
eux que de remonter pour aller les chercher. "

Il attendit encore un peu et il commença à neiger. Il dit : il


est temps de me dépêcher, et il descendit la colline aussi vite qu'il le
put. Il avait déjà parcouru environ 400 mètres depuis le sommet,
lorsqu'une voix lui parla et dit : " retourne d'où tu es venu. " Il
s'arrêta et dit : " Bien. Je connais cette voix – mais retourner là-haut,
ce serait certainement la mort. " Il a dit " retourne d'où tu viens. "

Il obéit à cette voix et retourna au sommet, là où il se trouvait


auparavant, ne sachant pas exactement ce qui arrivait et ne le
comprenant pas entièrement. Après un moment d'attente, il
commença à neiger et le sol se couvrait déjà. Puis, il entendit la voix
dire : " je suis le Dieu de la création. " Frère Branham dit : " Je
regardai en haut et je pensai : " D'où cela vient-il. Il se peut que cela
vienne du vent ? " La voix continua à dire : " J'ai créé les cieux et la
terre. J'ai apaisé les vents impétueux sur la mer. Je règne sur les
cieux et sur la terre. "
Le frère raconte qu'il sauta sur ses pieds et enleva son
chapeau : il reconnaissait cette voix comme étant la voix de Dieu. La
voix continua : " Parle maintenant à la tempête, et elle cessera. Quoi
que ce soit que tu dises, cela arrivera. " Jésus avait dit : " Dis à cette
montagne : ôte-toi de là, jette-toi dans la mer, et ne doute point – et
cela sera fait. " le frère Branham raconte qu'alors il éleva les mains et
dit : " Tempête, cesse ! Soleil, brille continuellement et normalement,
pendant quatre jours, jusqu'à ce que nous ayons fini de chasser et que
nous soyons partis d'ici. "

Et, tandis qu'il prononçait cela, cette tempête disparut et le


soleil surgit. Et 15 minutes plus tard, il n'y avait plus aucune
évidence du passage de cet ouragan. Il y avait des frères, en bas, dans
ce camp. Ils dirent que cela avait été comme si l'on avait fermé un
robinet à eau. Il y avait des gens qui traversaient, en voiture, le col du
Colorado. Ils étaient au milieu de la tourmente et, tout à coup elle
cessa. Le Bureau Météorologique avait prédit cet ouragan et avait
averti chacun de se mettre à l'abri, et il cessa. Ils se demandèrent ce

106
qui avait bien pu arriver et pendant quatre jours le soleil brilla
comme il l'avait demandé. Vous pouvez ne pas le croire mais, moi, je
le crois.

La cinquième fois où la Parole Parlée fut manifestée, ce fut


dans la vie de notre sœur Meda Branham.

Dans le courant de l'année 1950, frère Branham, un jour,


expliquait à une dame que, par le signe dans sa main, il avait
diagnostiqué qu'elle avait une jambe malade. Et cette sœur lui avait
dit : " Frère Branham, je n'ai aucun symptôme. Je ne pense pas que
j'aie une jambe malade. " Et il répondit : " Eh bien, regardez
maintenant, je vais vous montrer. " Ainsi, il avait montré les
vibrations dans sa main quand il avait pris la sienne. S'étant retourné,
il avait pris la main de sœur Branham et dit : " Maintenant, je vais
vous montrer que, quand je prends la main de quelqu'un qui n'a
aucun mal, il n'y a alors pas de vibrations. " Et, quand il prit la main
de sœur Meda, il dit : " Meda, je ne savais pas, mais tu as un kyste
sur l'ovaire gauche. " Sœur Branham répondit : " Oh, mais je me sens
bien. Rien ne me fait mal. " Vous voyez, cela démontre que ces
choses sont des esprits. Elle n'avait jamais eu connaissance de cela.

Mais, ce n'est qu'en 1962, que notre sœur Branham


commença à se sentir mal à l'aise et qu'une tumeur commença à
grossir dans son côté gauche. Elle se mit à ressentir des douleurs et
son côté se mit à enfler quelque peu. Elle alla voir un médecin. Il lui
dit qu'elle avait un kyste qui devenait une petite tumeur et il conseilla
une opération. Cependant, la famille étant une famille de foi, était
déterminée à s'attendre au Seigneur. Toutefois, la tumeur continuait à
grossir.

En 1963, ils déménagèrent de Jeffersonville à Tucson et le


médecin traitant de sœur Branham, à Louisville, Kentucky, écrivit
une lettre et envoya des rapports à un médecin réputé de la ville de
Tucson car, à ce moment-là, la grosseur avait tellement augmenté
qu'elle commençait à causer de réels ennuis, car c'était une tumeur
maligne. A ce moment-là l'opération fut encore renvoyée, non
seulement pour chercher Dieu, mais en espérant qu'elle pourrait être

107
faite après Noël 1963 – dans la pensée de retourner à Jeffersonville
pour les vacances.

Alors, dans la première quinzaine de novembre, frère


Branham s'était absenté pour aller tenir une réunion dans la ville de
New York et il savait combien sa femme était malade et combien
l'opération devenait urgente. Elle lui avait téléphoné et appris qu'elle
ne pouvait plus marcher que difficilement et le médecin insistait pour
qu'on l'opère immédiatement. Par téléphone, frère Branham demanda
à sa femme si elle ne pourrait pas encore supporter un petit peu et
voir si c'était possible. Etant désespérément affligé à son sujet, à son
retour de New York, il stoppa à Jeffersonville pour y passer la nuit.
Et il passa beaucoup de temps en prière, plein de compassion pour
elle et resta là, dans le presbytère où Dieu lui avait donné tant de
visions et lui avait parlé tant de fois.

Le matin suivant, avant de quitter Jeffersonville pour aller en


direction de Shreveport, Louisiane, afin de prêcher à une convention
de Thanks-Giving Day (fête américaine) (Ed) au Life Tabernacle, ce
matin-là, avant de s'en aller, il entra dans la chambre familiale,
s'agenouilla devant le vieux canapé où elle et lui avaient prié tant et
tant de fois, au cours des nombreuses années durant lesquelles ils
avaient été mariés. Priant avec compassion et sincérité, il supplia
Dieu d'être miséricordieux pour sa femme.

Alors tout à coup, il devint conscient de la présence de Dieu


dans la chambre ; la Colonne de feu était suspendue dans la chambre.
Et la voix de Dieu lui parla et lui dit :
" Lève-toi sur tes pieds ; dis ce que tu voudras et il en sera
exactement comme tu l'auras dit : " Pleinement conscient dans son
cœur de ce qui était arrivé les quatre fois précédentes, quand la voix
de Dieu lui avait dit de faire cela, il se leva sur ses pieds et dit vite : "
Permets que, juste avant que le docteur ne la touche, la tumeur ait
disparu. "

Et c'est justement le jour suivant que sœur Branham et sœur


Norman allèrent voir le docteur en vue d'un nouveau contrôle.
L'infirmière aida sœur Branham à mettre la robe blanche préparée en
vue de l'examen. Elle put à peine se hisser sur la table. Le médecin

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entra et examina le dossier. Il se pencha pour contrôler la grosseur de
l'enflure et, juste au moment où il allongeait la main pour la toucher,
elle certifie qu'elle réalisa une contraction froide qui se fit sentir dans
son côté gauche. Le médecin ausculta son côté gauche. Puis, il tourna
autour d'elle et ausculta son côté droit. Et, d'un ton très embarrassé, il
lui demanda : " Cette enflure n'était-elle pas à votre côté gauche ? –
Sœur Branham répondit :" Oui, c'est juste. " Il chercha
soigneusement et, finalement dit : " Je ne sais pas ce qui est arrivé.
Tout ce que je puis dire maintenant, c'est qu'il n'y a plus aucune
tumeur là. Elle est partie. Je ne puis me l'expliquer, mais vous n'avez
plus du tout à vous en inquiéter. "

Dès que frère Branham téléphona à sœur Branham depuis


Shreveport (Louisiane), il demanda à Billy et Loyce d'obtenir une
prolongation. Il savait ce qui était arrivé. Il savait qu'elle était allée
chez le médecin. Et elle lui dit : " Oh, Bill, sais-tu ce qui est arrivé ?
Tu sais, cette tumeur que j'avais…", et il répondit : " Tout est bien,
chérie, je sais ce qui est arrivé. " elle lui demanda : " Comment le
sais-tu ? – et il lui raconta l'histoire.

Cinq fois, le nombre de la grâce. La première fois, c'était un


petit poisson ramené à la vie. La seconde fois, trois écureuils appelés
à l'existence. La troisième fois, le salut éternel fut donné aux deux
fils de sœur Hattie Wright. La quatrième fois, il parla aux éléments
naturels et ils obéirent à la voix de cet homme de Dieu, un prophète,
la pièce maîtresse de Dieu pour notre génération. Et cinquièmement,
il parla à une tumeur, un esprit dans sa femme et cela disparut
exactement comme la voix de Dieu le lui avait dit.

Il nous dit donc ces cinq choses et ajouta alors : " Le


troisième pull (phase) a donc été identifié parmi vous, mais, précisa-
t-il, vous ne l'avez vu que temporairement. Quand l'oppression
viendra, alors, vous veillez ! Vous le verrez dans sa plénitude. "

Dans un autre chapitre, je désire relater la vision d'une tente


que le Seigneur donna à notre frère Branham – et voir s'il y a lieu
d'établir un rapport entre ceci (désigné par troisième pull) et la vision
de la tente, parce que, lui-même, dit qu'il croyait que c'est cela qui

109
déclencherait la foi pour l'enlèvement, et qui emmènerait l'Epouse
pour être avec l'Epoux.

L'apôtre Paul disait : " Voici, je vous dis un mystère : nous


ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés. "

Je crois que nous sommes dans la génération qui ne mourra


pas, mais qui sera changée par la Parole parlée.

110
CHAPITRE 10

PLUS QU'UN PROPHETE

Dans les chapitres précédents, nous avons mentionné que


nous croyons que notre frère William Branham était un prophète
envoyé à notre génération, avec l'esprit d'ELIE, et, vu que nous le
croyons sans l'ombre d'un doute, certains peuvent lire cela et être très
sceptiques, en nous voyant élever un homme à une telle position. Ils
croiront peut-être que quelqu'un d'autre aurait été plus qualifié. Mais,
nous avons essayé de mettre en évidence les qualifications
scripturaires et de montrer que la vie de notre frère, son ministère et
les actes que Dieu a accomplis dans sa vie en comparaison avec les
Saintes Ecritures, que tout est en accord avec la Parole de Dieu.

En même temps, j'aimerais rappeler à ceux qui critiqueraient


cette œuvre, qu'une certaine catégorie de gens vivait sur la terre à la
première Venue de Jésus-Christ, et qu'ils s'appelaient des Pharisiens.
Ils connaissaient la Loi. Ils savaient ce qu'avaient dit les prophètes.
Cependant, Jésus-Christ Lui-même dut leur dire un jour : " Vous
prétendez avoir la lumière mais vous êtes aveugles. "

Je ne voudrais offenser personne par cette déclaration, mais


il y a une grave possibilité pour ceux qui lisent ceci ou l'entendent et
qui prétendent avoir eux-mêmes une telle lumière et une telle
révélation, comme les Pharisiens d'antan, de passer sous silence, de
manquer entièrement (pas intentionnellement mais par aveuglement),
ce que Dieu a fait dans notre génération.

Dieu n'est pas un Dieu vain et, avant qu'Il envoie son Fils
Jésus-Christ, avant qu' Emmanuel vint dans la chair d'un homme, il
avait dit par les prophètes qu'il y aurait un avant- coureur, un
messager, qui irait devant lui et préparerait le chemin. Et donc, il y
eut une première Venue de notre Seigneur Jésus-Christ et il y eut un
messager pour préparer cette première Venue. Et j'aimerais lire, dans
Matthieu, chapitre 11, les paroles mêmes de Jésus-Christ concernant
cet avant-coureur. Commençant au verset 7 : " Comme ils s'en
allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean :

111
"Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le
vent ? Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu d'habits
précieux ? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les
maisons des rois. Qu'êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui,
vous dis-je, et plus qu'un prophète. Car c'est celui dont il est écrit : "
Voici, j'envoie mon messager devant ta face, pour préparer ton
chemin devant toi. Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés
de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste.
Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que
lui. Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des
cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent. Car tous les
prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean ; et, si vous voulez le
comprendre, c'est lui qui est l'Elie qui devait venir. Que celui qui a
des oreilles pour entendre, entende. "

Jésus-Christ Lui-même attesta que Jean-Baptiste


accomplissait Malachie, chapitre 3, quand il déclara qu'il était le
messager envoyé devant sa face pour préparer le chemin. Etant
donné que j'ai intitulé ce chapitre " plus qu'un prophète ", j'aimerais
que vous puissiez comprendre les Paroles de Jésus, quand Il
demanda à ses contemporains : " Etes-vous allés voir un prophète ?
Oui, c'était un prophète, un qui avait la Parole de Dieu ". Mais il dit :
" Oui, plus qu'un prophète " car ce n'était pas seulement un prophète,
mais un prophète-messager. Il avait un message selon lequel Jésus-
Christ, le fils de Dieu, était là pour racheter le monde, cette Ecriture
étant accomplie en son jour. Ceci faisait de lui plus q'un prophète.
Cela faisait de lui un annonciateur de l'Alliance que Dieu avait
promise à Abraham et qu'il enverrait dans la génération de Jean-
Baptiste.

Maintenant, s'il y a un prophète-messager, comme nous


avons dit qu'il y en aurait un au vingtième siècle, pour annoncer la
Seconde Venue de notre Seigneur Jésus-Christ, ce messager sera de
la même espèce que Jean, une sorte de personnage bizarre. Il sera
aussi controversé que lui. Il ne sera pas populaire. En fait, s'il a pu
avoir une certaine popularité au début de son ministère, il la perdra
par la suite quand il commencera à prêcher la Vérité telle qu'il l'a
reçue d'en Haut.

112
A la lumière de ce qui vient d'être dit, j'aimerais vous
rappeler l'immense popularité de notre frère Branham aussi
longtemps qu'il prêcha la guérison divine, aussi longtemps qu'il y eut
des miracles sans exposition de doctrine. Mais, quand il apporta le
message que Dieu l'avait envoyé prêcher, qu'Il lui donna le signe de
la guérison divine et quand Dieu créa le Réveil autour du monde
pour attirer l'attention des gens et que frère Branham puisse
prononcer la Parole de Dieu ; bien des gens cessèrent de le suivre et
déclarèrent que, doctrinalement, il était dans l'erreur. Mais, il était
l'homme de Dieu pour cette heure et les élus étaient ceux qui le
reconnaissaient et qui croyaient en lui, comme il y avait eu des élus,
des choisis, des prédestinés de Dieu aux jours de Jean-le Baptiste.
Quand Jean déclara : " Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du
monde ! ", il y en eut qui virent, reconnurent et suivirent Jean. C'était
ceux qui le croyaient et acceptaient le Messie.

Examinez vous-mêmes dans le Nouveau-Testament. Quels


étaient ceux qui acceptaient Jésus-Christ et croyaient en Lui sans
avoir entendu premièrement le message de celui qui avait été envoyé
devant Lui pour préparer le chemin ? Même dans le Livre des Actes,
quand Paul rencontra, à Ephèse, ceux qui n'avaient pas été baptisés
correctement, il leur demanda : " De quel baptême avez-vous été
baptisés ? " Ils répondirent : " Du baptême de Jean. " Premièrement,
ils entendirent le message de Jean et y crurent. Mais quand Paul leur
prêcha Jésus, ils furent rebaptisés dans le Nom de Jésus-Christ. Le
ministère de cet homme, le ministère de notre frère Branham, a
ouvert les yeux des croyants, des élus de Dieu, plus largement qu'ils
n'ont été ouverts à n'importe quel âge. Ils virent davantage ce que
Dieu a fait et réalisé dans notre génération.

Mais, en même temps, il a aveuglé les yeux de ceux qui se


sont endurcis et se sont installés dans les traditions de leur crédo. Ses
paroles ne seront pas reçues avec attention. Elles en offensent un trop
grand nombre, mais de même que Paul disait que ce qu'il apportait
était de Dieu, je crois qu'il est temps que nous disions au monde que
Dieu a visité notre génération car il nous a envoyé un puissant
prophète. C'était plus qu'un prophète. C'était un homme envoyé de
Dieu avec un message. Et il est important d'entendre le message.

113
Le prophète AMOS a déclaré, sous l'inspiration : " Le
Seigneur, l'Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses
serviteurs les prophètes. " Maintenant, nous allons prouver que la vie
de frère BRANHAM s'accorde avec l'Ecriture quand nous disons
qu'il est plus qu'un prophète. Pour moi, il ne fut pas seulement
mentionné par le Seigneur Jésus Lui-même
" En vérité, ELIE doit venir premièrement et rétablir toute chose ",
mais il a été également mentionné par Jean le révélateur, dans
l'Apocalypse, chapitre 10, verset 7, quand il dit : Aux jours de la voix
du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de
Dieu s'accomplirait, comme il l'a annoncé à ses serviteurs les
prophètes. "

Or, je sais qu'il y a des gens qui vont lire et entendre ceci
pour la première fois et qui n'ont absolument aucune connaissance de
ce que je veux dire quand je parle des sept Ages de l'Eglise. Mais,
dans l'Apocalypse, chapitre 2 et chapitre 3, notre frère Branham en
1960, apporta une série de sermons intitulés " les 7 âges de l'Eglise ".
Il prit chacun de ces messages où il est dit : " Ecris à l'ange de l'église
de …" Et si vous vouliez prendre les conditions et les doctrines qui
sont enseignées en chacune de ces sept Eglises d'Asie, dans le livre
de l'Apocalypse, chapitres 2 et 3, vous constateriez que chacune de
celles-ci s'accorde parfaitement avec un âge historique.
Dans le cadre de cette biographie, nous n'allons pas entrer dans tous
les détails, mais vous pouvez vous procurer une copie de ces sermons
intitulés " Exposé des sept âges de l'Eglise " en écrivant à son fils
Billy Paul, boîte postale 325, Jeffersonville, Indiana, ou boîte postale
3967 à Tucson, Arizona, USA.

Mais écris à l'ange de l'église d'Ephèse et à Smyrne et


Pergame et Thyatire, Philadelphie et Laodicée. Quand frère Branham
apporta la révélation du mystère de ces sept âges de l'Eglise, il établit
sous la direction du Saint-Esprit, un âge pour chacune de ces choses.
Le mot " ange "signifiant " messager ", en étudiant l'histoire et aussi
par divine révélation, Dieu montra à frère Branham quel était le
messager de chaque âge. Par exemple, PAUL, pas de doute, fut le
premier messager, au premier âge de l'Eglise. Cet âge commença
vers l'an 53 de notre ère, en tenant compte du temps où la puissance

114
de Dieu commença vraiment à se manifester pour se terminer vers
l'an 170. Les conditions décrites par Jean le Révélateur concernant
l'état de cette église d'Ephèse s'accordent parfaitement avec des
conditions spirituelles de l'Eglise d'EPHESE, avec les incrédules et
l'anti-Christ, à cette heure de l'histoire de l'Eglise.

Le second homme devait faire comme Paul, enseigner la


même doctrine, maintenir la même vérité que Paul enseignait. C'était
l'âge de l'église de SMYRNE qui dura de l'an 170 au troisième siècle,
l'an 312. IRENEE, sans doute, fut l'homme de Dieu pour ces jours.

Le troisième âge de l'Eglise était PERGAME, commençant


juste avant le Concile de Nicée en 325 et durant jusqu’au
commencement du Moyen Age, l'année 606 et le messager de cet âge
était un homme du nom de MARTIN.

Puis vint l’âge de l’Eglise de THYATIRE, commençant au Moyen


Age, en l’an 606, jusqu'à l'an 1520, et un homme du nom de
COLOMBAN, un homme de Dieu apporta son message à la fin de
cet âge, s'efforçant d'apporter un peu de vérité et quelque lumière.

L'âge de l'Eglise de SARDES, commençant avec la Réforme,


vers 1520 et allant jusqu'au XVIIIe siècle, en l'an 1750, Martin
LUTHER – Si vous regardez dans l'Apocalypse, chapitre 3, verset 2,
vous verrez que Martin Luther fit exactement cela – il apporta la vie
dans ce qui était mort, sombre, ténébreux. Il n'y eut pas de lumière au
cours du Moyen Age. L'anti-christ avait gagné un tel pouvoir qu'ils
avaient – ils avaient vendu le salut et toute chose, en ce jour. Mais
Martin Luther parut avec la première lumière : " Le juste vivra par la
foi. "

Nous voici maintenant dans l'âge d'or, connu comme l'âge de


PHILADELPHIE, l'âge de l'amour fraternel, allant des environs de
1750 au tournant du vingtième siècle, 1906, quand la Pentecôte
descendit sur la Côte Ouest de l'Amérique, Azuza Street. Sans aucun
doute, John WESLEY fut l'homme envoyé de Dieu, avec son
message de sanctification, pour amener et accomplir l'Ecriture que
Jean le Révélateur écrivit sur l'île de Patmos, quand il eut sa vision
en Apocalypse, chapitres 1, 2 et 3.

115
Et maintenant, le septième âge serait l'âge de LAODICEE.
Nous entrerons dans plus de détails ici car il s'ajuste à notre jour.
Il se peut que nous ne puissions pas prouver d'une manière définie
les six premiers âges de l'Eglise, individuellement, mais certainement,
nous pouvons examiner les conditions de l'église et voir si cela
s'accorde avec l'âge de l'Eglise de notre jour, l'âge de Laodicée, l'âge
qui veut dire le droit des peuples – si le prédicateur ne prêche pas ce
que le peuple désire, ils se donnent un autre prédicateur.

Or, Jean le Révélateur a écrit ces mots dans l'Apocalypse,


chapitre 3, du verset 14 à 22
" Ecris à l'ange de l'Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l'Amen, le
témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu.
Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid, ni bouillant. Ainsi,
parce que tu es tiède, je te vomirai de ma bouche. "

Que sort-il de la bouche de Dieu ? : " L'homme ne vivra pas


de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
" Si, aujourd'hui, les gens qui s'appellent chrétiens voulaient accepter
la Parole de Dieu comme étant la Parole de Dieu, ils ne pourraient
pas demeurer tièdes mais ils deviendraient bouillants. Il y a ceux,
cependant, qui ont juste – ils ont juste assez de vérité pour savoir
seulement que Jésus-Christ est le sauveur du monde, et pourtant ils
ont changé l'évangile. En même temps, regardez la condition de
l'Eglise aujourd'hui. Ce n'est pas mon enseignement. Ce sont les
enseignements de frère Branham.
Vous lisez cela dans son livre : " Les sept âges de l'Eglise "

Il dit que l'église, aujourd'hui, est riche, elle a accru ses


possessions et elle n'a besoin de rien. L'Ecriture qui nous la déclare
telle, dit aussi qu'en fait ils sont malheureux, ils sont misérables, ils
sont pauvres, ils sont aveugles, ils sont nus et ce qui est pitoyable, ils
ne le savent pas. Vous pouvez entendre ce sermon prêché par frère
Branham et intitulé : " Ils ne le savent pas ", sermon qu'il a prêché
dans sa propre église à Jeffersonville, Indiana. Je pense que c'était en
août 1965.

116
Mais regardez à l'Eglise d'aujourd'hui. Dit-elle qu'elle est
riche. Jamais, dans le passé, la chrétienté organisée n'a autant
possédé. Certaines églises possèdent des séries d'appartements, des
magasins à grande surface, des usines, toutes choses. En Italie, une
des plus grandes affaires n'était même pas capable d'élire ses
dirigeants tant que l'Eglise romaine n'y avait pas envoyé ses délégués
voter, parce qu'elle possède un tel amas de marchandises. Quels sont
les prédicateurs, aujourd'hui, qui ne sont pas hommes d'affaires ? Les
prédicateurs qui ont le plus de succès aujourd'hui sont ceux qui
peuvent entreprendre, organiser, présenter un programme et apporter
un tel divertissement (partant de la chaire), qu'ils peuvent attirer une
foule plus grande, pour recevoir une plus grande offrande afin de
construire un plus grand temple et ils deviennent entrepreneurs et
monteurs de spectacle.

Regardez-les aujourd'hui, même ceux de la télévision.


Comment ils présentent ça à la radio. C'est quelque chose pour
amuser les gens. Ils paient les chanteurs. Où est la direction du Saint-
Esprit ? C'est contre tout cela que s'est dressé notre frère Branham,
dans notre génération. Bien sûr que le monde – le monde ne l'a pas
cru. Ils ne l'ont pas accepté. Mais quand cela ressemble à cet état de
choses, l'Ecriture dit – Jean le révélateur déclare : " Ce que vous avez
besoin, c'est de l'or éprouvé par le feu afin que vous deveniez riche et
que vous puissiez porter des vêtements blancs, et que l'on vous
applique un collyre afin que vous ne soyez plus aveugle. " Or,
rappelez-vous les Pharisiens se vantaient d'avoir la lumière : c'est
pourquoi ils étaient aveugles. Comme le faisait frère Branham, je
vous supplie d'avoir du collyre. Examinez attentivement ce que Dieu
a fait, afin que l'on vous applique du collyre et que vous puissiez
croire que Dieu a visité notre génération, qu'il a envoyé un prophète
et plus qu’un prophète, un homme avec un message, le messager
pour l'âge de l'église de Laodicée : un homme du nom de William
Branham ayant sur lui l'Esprit d'Elie.

Considérez l'état final de cet âge de l'Eglise. L'Ecriture nous


montre que Jésus Lui-même dit : « Voici, je me tiens à la porte et je
frappe… » Cette Ecriture a été mal employée par des prédicateurs
bien intentionnés, qui disaient que Jésus frappe à la porte de notre
cœur. Mais, voyez, c’est Jésus-Christ Lui-même qui a été mis à la

117
porte de sa propre Eglise, dans le dernier âge de l'Eglise. Cet âge est
devenu sans CHRIST. Ils n'ont, dorénavant, plus besoin de Dieu. Ils
ont de l'argent. Ils ont un programme. Ils ont un système. Billy
Graham lui-même déclare que, si le Saint-Esprit était retiré de la
terre, 90% des activités de l'Eglise continueraient. Voulant dire que
10% seulement sont dirigés par le Saint-Esprit.
Les autres 90%, c'est un programme fait de main d'homme. Ils n'ont
plus besoin de Christ. C'est le jour où Jésus se tient à la porte de sa
propre Eglise, disant : " Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si
quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je
souperai avec lui et lui avec moi "

Maintenant, j'ai apporté, dans ce chapitre, un bref résumé des


âges de l'Eglise. Je vous ai demandé de lire le livre. Mais je voudrais
ajouter que lorsque frère Branham eût terminé de prêcher cette série
de messages que j'ai résumés en extrait de son livre, alors la colonne
de feu que nous avons mentionnée dans les chapitres précédents
descendit au milieu de la congrégation d'environ 600 personnes et
son réfléchissement dessina ces sept âges de l'église sur le mur, tels
qu'ils étaient dessinés au tableau noir. Beaucoup l’ont vu et y ont cru.
Mais, d’autres, même alors, ne l’acceptèrent point. Et il ne fallut pas
longtemps pour que la lune elle-même entrât en éclipse, et les
photographies, dans les magazines et journaux du monde entier
montrent les mêmes signes de ténèbres et de lumière. C'est dans ce
septième âge de l'Eglise que Zacharie dit : " Vers le soir, la lumière
paraîtra. " Ces choses n'ont pas seulement été déclarées ici, sur la
terre, mais elles furent déclarées dans les cieux, là-haut. C'est pour
cette raison que je déclare que notre frère Branham était plus qu'un
prophète. Il était le messager, l'envoyé pour le septième âge de
l'Eglise.

Nous savons que nous pouvons nous attendre au mal en cet


âge, puisqu'il est fait sur le modèle du temps de Noé. Nous nous
attendons à la seconde Venue du Seigneur et Jésus dit quand les
temps seront accomplis ; comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en
sera-t-il aux jours du Fils de l'homme. Mais il est dit aussi en Luc,
chapitre 17, " Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement le
jour où le Fils de l'homme est révélé."

118
Maintenant, aux jours de Noé, il y avait deux groupes. Il y
avait Enoch, qui fut enlevé avant même que Noé n'entre dans la
période de trouble. Ces deux âges représenteraient aujourd'hui
l'Eglise enlevée avant la tribulation et montant de l'autre côté. Mais,
aux jours de Lot, il y avait trois groupes. Il y avait les méchants de
Sodome et Gomorrhe qui furent détruits. Il y avait les croyants
comme Lot, qui était en Sodome et, enfin, il y avait les élus –
Abraham et ceux qui étaient dans sa tente, au désert. Ainsi, comme il
en était dans les jours de Lot, nous pouvons voir le mal, nous
pouvons voir le mariage et ceux qui sont donnés en mariage et
l'ivrognerie et l'immoralité et toutes ces choses et la sodomie.

Mais, rappelez-vous ceci : l'Ecriture ne peut pas être brisée et


elle dit que quand le mal viendra, Dieu élèvera une bannière contre
lui. Et s'il a levé une bannière contre lui, aux jours d'Abraham, Dieu
lèvera une bannière contre lui, de nos jours. Aussi, nous ne devons
pas nous contenter de voir le mal prendre place avant que le FILS de
l'Homme soit révélé, mais nous devons nous attendre à voir
l'Etendard que Dieu Lui-même va élever en ce vingtième siècle, juste
avant la Seconde Venue de notre Seigneur Jésus-Christ, la fin de
toutes choses, la révélation des mystères de Dieu, afin que nous aussi,
comme Abraham, les élus, nous puissions constater que Dieu nous a
visités dans notre génération.

Comment Dieu s'y prit-il pour le faire, au jour d'Abraham ?


Très simple histoire. Il était assis dans sa tente quand trois hommes
s'avancèrent jusqu'à sa tente. Abraham se leva et dit : " Elohim ! " Il
l'appela : " Seigneur ". Et l'un de ces messagers était DIEU en chair,
sinon Abraham ne l'aurait pas appelé " ELOHIM " Les deux autres
messagers se levèrent et partirent à Sodome, un type de ce monde, et
prêchèrent la repentance.

Et ceux qui voulurent bien les écouter sortirent. Je vais vous


donner cela brièvement pour vous émouvoir, mais vous devez lire ou
entendre comme cela fut prêché par le frère Branham de son vivant.
Mais celui qui est resté avec Abraham dans sa tente…, quel attribut
manifesta-t-il à Abraham ? Sarah rit dans la tente derrière lui et il dit :
" Pourquoi Sarah a-t-elle ri ? Et ce fut le dernier attribut de Dieu

119
manifesté juste avant que le jugement ne tombe sur Sodome et
Gomorrhe.

Quel attribut, Jésus-Christ, le Fils de Dieu Lui-même,


employa-t-il pour prouver à ses disciples qu'Il était le Fils de
l'Homme ? Nathanaël, pendant qu'il était sous l'arbre… Quand ils le
trouvèrent et l'amenèrent, Jésus dit : " Voici, vraiment, un Israélite
dans lequel il n'y a point de fraude. " Nathanaël répondit : " D'où me
connais-tu ? " – il dit : " Quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. " Il
manifesta un attribut de Dieu et le peuple accepta comme preuve que
Dieu se tenait devant eux : le MESSIE

Maintenant, je voudrais vous demander, parmi les milliers


qui ont vu la vie et le ministère de Frère Branham, qui l'ont vu
tourner le dos à l'assistance, appeler les gens par leur nom et leur dire
les secrets de leur cœur ? Vous pourriez dire : " Voulez-vous dire
qu'Il est plus qu'un prophète, qu'il est DIEU ? " Puis-je dire que la
Parole est Dieu et que la Parole était en cet homme et que Dieu s'est
manifesté LUI-MEME à cette génération par les Actes du Saint-
Esprit dans un homme qu'il avait choisi dès le sein de sa mère pour
être prophète de Dieu. Et il se tenait là pour montrer, manifester et
révéler pleinement le Fils de l'Homme, afin que ceux qui étaient les
élus de Dieu puissent percevoir et comprendre dans leur cœur ce que
c'est que d'être semblable à Jésus ! Car notre génération a oublié
comment IL était.

Ils avaient entendu ces Ecritures : " Parle de ces choses…


Crois, sans l'ombre d'un doute…Aie foi et ces choses
arriveront…Vous ferez de plus grandes œuvres que celle-ci…" Mais
qui a fait de telles œuvres, avant que Dieu envoie un homme si
rempli de Dieu, si séparé du péché, si consacré à Dieu avec sa
PAROLE qu'il pouvait, comme celui qui se tenait dans la tente
d'Abraham, tourner le dos à l'assistance, les appeler par leur nom et
révéler les secrets de leur cœur – le dernier attribut qui fut manifesté
avant que le jugement ne frappe Sodome et Gomorrhe. Voici mes
paroles et les siennes :
" Ainsi dit le Seigneur. C'est le dernier attribut de Dieu que cette
génération verra avant que le jugement ne frappe le monde ! "

120
Pour entrer un peu plus dans les détails, notre pensée va
remonter un peu plus loin – Quand Dieu apparut à Abraham, c'était
vers le milieu du jour. Et n'était-ce pas vers le milieu du jour, le 11
juin 1933 que la colonne de feu apparut pour la première fois au-
dessus du prophète de Dieu, dans la rivière Ohio ? Et il y eut des
milliers de témoins, ce jour-là. C'était bien longtemps avant que
notre frère Billy Graham ne commence à prêcher.

Je voudrais glisser ceci dans l'histoire de sa vie. Son nom


était à l'origine B-r-a-n-a-m mais, pour quelque raison, son père
décida d'insérer un " h " dans le nom pour faire B-r-a-n-h-a-m.

Je voudrais aussi vous rappeler qu'il y a maintenant deux


hommes très en vue dans le monde religieux, dont les noms se
terminent par H-A-M. et vous pourriez croire que, de toute manière,
cela n’a aucune signification particulière, mais souvenez-vous que
Dieu a changé le nom d'Abram en celui d'Abraham – passant de cinq
lettres à sept lettres, " HAM " étant partie du Nom de Dieu en "
ELOHIM "

Maintenant, s'ils étaient trois qui s'avancèrent jusqu'à la tente


d'Abraham et si je vous déclare que notre frère Branham a accompli
Luc 17/30 en révélant le Fils de l'Homme, alors il doit y avoir les
deux autres témoins pour descendre prêcher au monde. Je vous
demanderai de considérer le
Dr. Billy Graham et le Rev. Oral Roberts, deux hommes connus
dans le monde entier : télévision, radio, magazines, tout. Mais celui
qui est resté avec les élus était inconnu. Il apparut seulement à
Abraham. Non seulement il annonça à Abraham le jugement avant
l'heure, mais il lui dit qu'un fils promis viendrait. Il est celui qui a
révélé cet attribut à Abraham. Et, quand Abraham le vit, il y crut.

Voyez-vous le même type ? " Comme il en était du temps de


Lot…ainsi en sera-t-il le jour où le Fils de l'homme est manifesté. "
Nous pouvons clarifier nos pensées en nous rappelant que, lorsque
Jésus-Christ était ici, il fut connu sous trois titres. Il fut appelé dans
les Ecritures le Fils de l'homme, le Fils de Dieu, le Fils de DAVID.
Mais, quand Il était ici, il s'appelait lui-même continuellement le Fils
de l'Homme, parce qu'il était le prophète. Nous voyons cela en

121
Ezéchiel, appelé Fils de l'homme, parce que prophète signifie Fils de
l'homme. Fils de l'homme veut dire prophète et Ezéchiel était le
prophète de son jour ; exactement comme Jésus-Christ était ce
prophète dont Moïse avait dit : " Dieu vous suscitera un prophète
comme moi. "
Jésus était le prophète mais, aujourd'hui à travers ces âges de l'Eglise,
Jésus-Christ a été connu comme le Fils de Dieu, ressuscité et glorifié.
Il devra encore être le Fils de David. Dans le millénium, il sera assis
sur le trône de son père David et sera connu comme Fils de David.

Mais, si vous voulez noter en Luc 17/30, ne manquez pas de


voir ceci : " Il en sera de même au jour où le Fils de l'homme est
révélé. " Quel jour ? Comme il en était aux jours de Sodome. Qu'a-t-
il été révélé en ce jour ? N'était-ce pas que Dieu apparut en chair, en
prophète, à Abraham et Sarah, juste avant la venue du Fils Isaac, qui
était un type de Christ ?

Maintenant, si Jésus doit se révéler une fois de plus comme


le Fils de l'homme – vous voyez il était Fils de l'Homme quand il
était ici, mais, maintenant, il est Fils de Dieu, mais s'il doit être
révélé comme Fils de l'Homme avant d'être Fils de David, il faut que
ce soit dans un prophète. Alors, il est nécessaire que l'Esprit de Dieu
vienne aux gens, une fois de plus, dans un prophète justifié par la
PAROLE qui signale à l'Eglise la venue du Fils de Dieu, Jésus-Christ.
Ainsi pour que Dieu honore sa Parole, il devait envoyer un prophète.
Nous attendions ce prophète. Dieu l'a envoyé et nous l'avons appelé
William Branham ! Mais, il nous a révélé le Fils de l'homme – "
Jésus-Christ le même hier, aujourd'hui et éternellement ", il discerne
les pensées et les intentions du cœur, révèle cet attribut de Dieu que
Dieu Lui-même a révélé à Abraham juste avant le jugement qui a
frappé Sodome et Gomorrhe.

Je dis qu'il était plus qu'un prophète. La PAROLE était en lui


et la Parole était Dieu, et le rejeter, lui et son message, c'est rejeter
Dieu. Exactement de même que Samuel fut Dieu pour ses
contemporains, de même notre frère Branham fut Dieu pour les gens
de notre génération…Quand ils rejetèrent Samuel, Dieu dit : " C'est
moi qu'ils ont rejeté. " Quand vous rejetez un prophète envoyé par
Dieu, vous rejetez Dieu.

122
Si vous ne pouvez comprendre ceci, qui était en Moïse quand
il se jeta entre Dieu et le peuple et dit : " Prends-moi, mais laisse
aller le peuple ? " C'était CHRIST en Moïse. La parole était en Moïse
et la Parole vint à Moïse et il la donna à AARON (Exode 4/16). Il
devint pour Aaron la place de Dieu (au lieu de Dieu) et Aaron devint
sa bouche, un prophète de Moïse. Comprenez toutes les écritures.
Même si je me tiens ici et vous apporte ces paroles, si je dis les mots
que Dieu avait donnés à frère Branham, alors je ne suis pas prophète
de Dieu, je suis un prophète du prophète, que Dieu a choisi pour me
parler et il en résulte qu'il est devenu pour moi : " au lieu de Dieu ! "

Cela vous choque, n'est-ce pas ?

Quand Jean le Révélateur vit celui qui devait achever le


mystère de Dieu, quand il entendit les mystères, il déclare qu'il
tomba à ses pieds pour l'adorer. Mais il lui dit : " garde-toi de le faire.
Je suis ton compagnon de service et l'un de tes frères qui ont le
témoignage de Jésus, Adore Dieu – Car le témoignage de Jésus est
l'esprit de la prophétie. "

Dans la page 328 du Livre des Ages de l'église, notre frère


Branham dit que certains voudraient l'adorer et croiraient qu'il était le
messie. Mais, il nous dit de ne pas croire cela. Il dit qu'il n'a pas
besoin d'une plus grande place d'honneur que celle qu'avait Jean-
Baptiste. Il était plus qu'un prophète. C'était un messager. La Parole
qu'il apporta était DIEU pour notre génération. Mais, il dit qu'il était
mon frère et je le crois. Mais, je veux terminer en disant que Dieu a
visité notre génération – avec plus qu'un prophète – avec un
messager – avec un message annonçant le Seconde Venue de
JESUS-CHRIST.

123
CHAPITRE 11

LA NUEE

Je voudrais lire dans le chapitre 21 de Luc, depuis le verset


25 : " Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les
étoiles. Et, sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne
sauront que faire au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant
l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre, car
les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de
l'Homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. "

Ces versets de l'Ecriture, écrits dans le Nouveau Testament,


dans le Livre de Luc sont lus par les hommes depuis des siècles. Et
l'apparition de nuages et l'apparition de Jésus-Christ ont toujours été
reliées ensemble dans les pensées des hommes – même des
théologiens qui croient à un retour du Seigneur Jésus-Christ sur la
terre pour prendre son Epouse. Mais, exactement comme à la
première Venue du Seigneur Jésus-Christ, il y avait ces hommes qui
connaissaient par cœur les Ecritures, qui savaient qu'Il viendrait et
comment, mais n'ont pas su reconnaître les choses que Dieu avait dit
que ses prophètes feraient ; de même il est possible que, lorsqu'Il
viendra pour la seconde fois, il y ait des théologiens et des étudiants
de la Bible qui vivront sur la terre, qui auront des yeux pour voir et
des oreilles pour entendre, mais qui refuseront de voir et d'entendre
les choses et les signes que Dieu avait promis, dans sa Parole,
d'envoyer à la Seconde Venue de Jésus-Christ.

Comme second témoin, j'aimerais me référer à Matthieu,


chapitre 24, commençant au verset 23 où Jésus prononce ces paroles
et dit : Si quelqu'un vous dit alors : " Le Christ est ici ou Il est là, ne
le croyez pas, car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes. "

J'attire votre attention sur le fait que Jésus n'a pas dit de "
faux Jésus ", mais il a dit qu'il s'élèverait de faux oints qui auraient
une onction véritable, mais qui prononceraient des choses fausses. Il
y aurait des hommes qui seraient de faux porte-parole. Ils seraient
capables de faire des miracles et des prodiges. « Ils feront de grands

124
prodiges et des miracles au point de séduire, s'il était possible, même
les élus. »

Jésus-Christ Lui-même dit, qu'à la seconde Venue, il y aurait


tromperie. Mais Il a fait une promesse aux appelés, aux élus de Dieu,
qu'ils ne seraient pas trompés : parce qu'Il ne perdrait aucun de ceux
que le Père lui a donnés. Mais ils viendront tous, parce que leurs
noms sont inscrits dans le Livre de Vie avant la fondation du monde,
et qu’ils sont prédestinés à être à l'image de son Fils Jésus-Christ et
ceux qu'Il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu'Il
connaissait d'avance, Il les a aussi glorifiés.

Jésus dit néanmoins que certains se lèveraient et que des


gens diraient : " Voici un oint ; en voici un qui a la parole " et Jésus
continua à leur rappeler : " Voici, je vous l'ai annoncé d'avance. Si,
donc, on vous dit : " Voici, il est dans le désert (dans un lieu écarté),
ne le croyez pas et n'y allez pas. S'ils viennent à vous et disent : "
Voici, il est dans les chambres secrètes, ne le croyez pas. "

Si vous voulez regarder les dénominations aujourd'hui et les


gens qui clament avoir une révélation privée, ce qui est hors de la
Parole, ils croient une doctrine, un credo, une déclaration doctrinale
plutôt que la Parole elle-même. Ce sont les gens qui disent : " Ceci,
c'est la Parole. Ceci, c'est l'onction. Nous, les membres du Conseil,
les dirigeants, nous nous sommes rencontrés en privé. Nous avons
cherché le Seigneur. Nous voici pour vous dire que ceci, c'est la
Parole. "

Mais, Jésus Lui-Même a dit : " Si certains viennent et disent


" Il est dans le désert ", n'y allez pas " –
ceux qui recevraient une révélation privée pour eux-mêmes, amenant
les gens à y croire et à les suivre. Puis, il y aurait ceux qui se
rencontreraient dans les chambres secrètes et diraient : " Ici, c'est la
Parole ; ici, c'est Christ ", car souvenez-vous, Il est la Parole.

" Au commencement était la Parole ; la Parole était avec


Dieu et la Parole était Dieu… Et la Parole a été faite chair et a habité
parmi nous ". Mais, Il a dit : " Comme l'éclair part de l'orient et se

125
montre jusqu'en occident, ainsi sera l'avènement du Fils de l'Homme.
" A cause de ce verset où il est dit : " Comme l'éclair brille de l'est à
l'ouest ", il y a des gens qui ont imaginé la Venue du Seigneur,
l'Enlèvement ; et gardant une interprétation littérale, ils s'attendent à
ce que Jésus-Christ déchire les cieux comme le ferait une fusée et
crie : " Ohé, je viens chercher mon Epouse ! " Mais, rappelez-vous
qu'Il a dit qu'Il viendrait comme un voleur dans la nuit.

Regardant la civilisation, elle s'est répandue d'est en ouest.


La chrétienté, elle s'est répandue d'est en ouest. Regardez le soleil, il
se lève à l'est et se couche à l'ouest. Et si vous avez lu le chapitre sur
les âges de l'église (chapitre 10), vous voyez que Dieu commença par
donner le message aux messagers de l'est, le dernier messager
apparaissant à l'ouest, et apportant les mystères de Dieu, comme
nous avons dit qu'ils seraient selon Apocalypse 10, verset 7.

C'est pourquoi, s'il devait y avoir des phénomènes


surnaturels pour ceux qui vivent dans les derniers jours, ils devraient
avoir lieu à l'ouest. Et il est dit : comme l'éclair part de l'orient et se
montre jusqu'en occident, il en est de même avec cet Evangile révélé,
Jésus-Christ se révélant Lui-même au moyen de ces sept messagers,
par Luther avec la justification, Wesley avec la sanctification et la
Pentecôte avec le Baptême du Saint-Esprit. Et maintenant, ceci étant
l'âge de l'Epouse, Il a expliqué ces mystères et les sceaux ont été
ouverts, comme nous en parlerons dans le prochain chapitre.

Mais il est dit " Là où se trouvera le cadavre " vous noterez


que la Parole de Dieu dit qu'il enverra ses anges pour rassembler les
aigles vivant dans cet âge, qui est l'âge des aigles. Même dans
l'Ancien Testament, là où le cadavre se trouve, là les Aigles
s'assemblent, là où il y avait de la viande fraiche. Non pas où il y
avait de la vomissure, mais là où il y avait la Vérité. Où est la Parole,
le cadavre, nous serons rassemblés tous ensemble et les aigles
demeureront ensemble.

Dans ce message, il y en a qui disent que les aigles ne


demeurent pas ensemble, que font-ils de cette écriture alors ? Elle
déclare que les aigles s'assembleront. Je ne rassemble pas. Il m'a
rassemblé. Je sais, amis, qui vous a amenés ici. Dieu vous a amenés

126
ici. Je crois que c'est Dieu qui nous rassemble. Je crois que, dans le
monde entier où il y a deux croyants réunis, ce sont des aigles. Dieu
les a rassemblés. Ils ne se sont pas rassemblés d'eux-mêmes. Mais
Dieu les a rassemblés. Je ne serai pas un de ceux qui s'envolent loin
de vous parce que vous êtes un aigle. Ce serait hors de la parole.
Mais Jésus parlant Lui-même, dit : en quelque lieu que soit le
cadavre, là s'assembleront les aigles. " Si vous laissez vivre cette
parole vous trouverez des gens assemblés qui croient en cela.

Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la


lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les
puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de
l'homme paraitra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se
lamenteront et elles verront le Fils de l'Homme venant sur les nuées,
avec puissance et une grande gloire.

Quand Jésus prononça ces mots du verset 30 et dit : Alors


apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'Homme ", je voudrais
vous demander de lire en Daniel, chapitre 7, verset 13, ces mots
écrits par le prophète Daniel, quand il dit : " Je regardais pendant
mes visions nocturnes et voici, sur les nuées des cieux, arriva
quelqu'un de semblable à un fils de l'homme. " Même quand Daniel
avait une vision dans l'Ancien testament, la venue du Fils de
l'Homme était liée à des nuages. Chaque fois que Jésus parla de la
seconde venue, il parla de nuages.

Dans l'Etat d’Arizona, 85% du temps, les Chambres de


commerce annoncent qu'il n'y a pas de nuages dans le ciel. Mais, en
février 1963, le 28, apparut un nuage dans le ciel. Et un article fut
écrit dans " Science Magazine " du 19 avril 1963 par le Dr Mc.
Donald James, professeur de Physique atmosphérique à l'Université
d'Arizona, et ce journal présenta une photo de ce nuage apparu au-
dessus de l'Etat d'Arizona. Et quand le nuage fut localisé par le Dr
Mac Donald et d'autres en Arizona, un appel public demanda aux
gens de photographier ce nuage et d'envoyer toute information qui
pourrait être recueillie sur ce nuage.

La chose qui faisait de ce nuage un phénomène était qu'il


avait 40 kilomètres de haut, chiffre obtenu par trigonométrie et

127
étudiant les quelques 80 photographies reçues par ce professeur de
l'université d'Arizona. Des informations reçues, il ressortait que ce
nuage s'apercevait jusqu'à 450 kilomètres dans une direction, et à
plus de 160 kilomètres dans beaucoup de directions. Il avait 80km de
long et 50km de large, et il resta illuminé par le soleil 28 minutes
après le coucher du soleil. Sachant qu'il n'y a pas d'avions qui
puissent voler à une telle altitude, qu'il n'y a pas de fusée qui puisse
transporter une telle humidité, que ceci se trouvait complètement
hors de l'atmosphère terrestre et qu'il n'y avait pas d'humidité et de
gouttes d'eau desquelles puisse se former, se condenser un nuage – il
fallait qu'il s'agisse de quelque chose hors de l'ordinaire.

Le magazine " Life " intervint également, et le 17 mai (il est


intéressant de noter que
d'après les Ecritures, c'est le même jour que Noé entra dans l'arche) –
le 17 mai 1963, " Life Magazine " publia une photo de ce nuage avec
ces mots : " Un nuage qui est trop haut et trop grand pour être vrai. "

Cependant, c'était une photographie de ce nuage. C'était la


première fois que je voyais ou entendais parler de ce nuage. J'étais
abonné du magazine " Life " et quand j'eus lu, je dis : " Eh bien, c'est
quelque chose ", ne réalisant pas moi-même déclarant être Ministre
du plein Evangile, avec le baptême du Saint-Esprit et croyant que
j'étais un membre de l'Epouse de Christ. Quand je vis cela, je n'étais
alors pas assez spirituel pour seulement reconnaître que Jésus-Christ
Lui-même avait dit qu'il y avait connexion, relation, entre Sa Venue
et les nuages. Et j'avais sous les yeux un nuage qu'un savant déclarait
trop haut, trop grand pour être vrai. Il était impossible que cette
chose fût un nuage et pourtant c'était là. Je n'étais pas assez spirituel
pour reconnaître le fait que si cela n'avait pas une cause scientifique,
il fallait que ce soit provoqué par une cause surnaturelle, par Dieu.
Ce n'est qu'en 1964 que j'entendis la vérité concernant ce qui s'était
passé, quand ce nuage était apparu au-dessus de l'Etat d'Arizona. Le
22 décembre 1962, notre frère Branham était à Jeffersonville,
Indiana, assis dans sa caverne, et Dieu lui donna une vision comme il
en avait eu des milliers dans sa vie. Et le 31 décembre 1962, dans son
tabernacle à Jeffersonville, en présence d'environ 600 personnes (tout
fut enregistré sur bandes magnétiques), il apporta un sermon intitulé :
" Messieurs, est-ce le temps, maintenant ? " Et dans ce message, il

128
parle de cette vision dans laquelle il était assis sur le flanc d'une
montagne retirant un " clocklebur ", de sa jambe de pantalon. Quand
soudain, une puissante explosion eut lieu, et sept anges vinrent vers
lui dans la vision. Le soir où il en parla – cela fut enregistré sur
bande – il dit à la congrégation qu'il ignorait ce que cela signifiait. La
semaine suivante, il déménagea de Jeffersonville, Indiana, là où Dieu
lui avait dit, à l'âge de trois ans qu'il vivrait, près d'une ville appelée
New Albany, Indiana. Il déménagea sa famille de Jeffersonville
(Indiana) à Tucson (Arizona). Il loua un logement dans la ville et
prêcha quelques sermons aux alentours, comme à Phoenix, à la
Convention des hommes d'affaires du plein Evangile.
Aimant la chasse, quand, cette année-là, vint la saison du
sanglier, il partit chasser la javeline avec quelques frères. Ayant tué
la sienne, il essaya d'aider les frères à localiser la leur. Et, un matin,
le 28 février 1963, comme ils quittaient le camp, ils escaladèrent une
colline escarpée se trouvant près de leur campement. L'après-midi
précédent, il avait localisé quelques animaux et avait dit aux deux
frères qui étaient avec lui, notre frère Fred Sothman et frère Eugène
Norman, quel chemin ils devaient prendre, pendant que lui-même
monterait au sommet où il avait vu ces sangliers et essaierait de les
obliger à fuir, afin que l'un d'eux ait une chance de tirer.

Quand il arriva au sommet de la montagne, il se sentit fatigué


et s'assit pour se reposer et il remarqua qu'il y avait un " cocklebur "
accroché dans sa jambe de pantalon. Et comme il tentait de le retirer,
il réalisa qu'il était dans cette vision (cela lui était arrivé des milliers
de fois) et ces visions s'étaient toutes accomplies – et quand il tenta
de retirer ce " collant ", un souffle secoua toute la montagne. Il sauta
sur ses pieds pour voir d'où venait l'explosion. Il se demanda dans
son cœur et sa pensée, et il l'a confié à quelques frères – il se
demanda si ceci était Dieu, lui montrant peut-être qu'il en avait
terminé avec lui et qu'il allait être tué dans une explosion, mais que
Dieu allait lui envoyer ses anges pour porter son corps, comme pour
Moïse.

Quand l'explosion eut lieu, il se mit sur ses pieds et regarda à


l'entour et lui-même n'avait rien. Mais il remarqua dans l'air comme
sept taches. Ce n'étaient que des points, me dit-il un jour. Cela
ressemblait à des avions qui approchaient mais étaient encore loin.

129
Ces sept points minuscules se tinrent devant lui et c'était une
pyramide d'anges. Un ange puissant se tenait au sommet et trois
anges plus petits de chaque côté, plus bas. Et comme Paul dit qu'il fut
ravi au troisième ciel, notre frère Branham déclare que lui-même fut
enlevé au milieu de ces anges et qu'ils lui dirent :
« Retourne à l'est d'où tu viens et, par révélation et vision, Dieu
ouvrira les sept sceaux qui étaient scellés, un mystère depuis Jean –
qui n'avait pu les écrire dans son Livre de l'Apocalypse.

Ces frères qui étaient avec lui l'avaient entendu dire ces
choses et ils ressentirent cette secousse et ce tremblement. Ils ne
réalisèrent pas la présence des anges, à ma connaissance ; et il leur
recommanda de ne dire à personne ce qu'ils avaient vu et entendu. Il
retourna à Jeffersonville (Indiana), quittant la ville de Tucson
(Arizona) le 13 mars 1963 et, du 17 mars au 24, prenant un sceau
chaque soir, il prêcha les mystères de Dieu, qui avait dit à Daniel
qu'ils ne seraient révélés qu'au temps de la fin et dont Jean le
Révélateur avait dit qu'ils ne pouvaient être révélés : " Scelle-les
jusqu'au temps de la fin. Alors, ils seront révélés. " Croyant que c'est
le temps de la fin, Dieu prononçant toujours sa Parole par un
prophète, cette fois la Parole est venue par un moyen de révélation
jamais utilisé auparavant, prouvant à l'Epouse qu'un grand nombre de
choses qu'Elle attend sont déjà passées et qu'il est temps pour elle de
se préparer. Quand ces sept anges quittèrent notre frère Branham, ils
formèrent dans le ciel ce nuage.

Pour certains, cela peut être difficile à accepter, mais n'est-il


pas dit dans les écritures, à de nombreux endroits, que lorsque le Fils
de l'homme est révélé, quand Il apparaîtra, il y aura des nuages ? Si
vous regardez une photographie de ce nuage, vous pouvez y voir le
visage de notre Seigneur Jésus-Christ, regardant et faisant face à l'est,
là où Jean le Révélateur l'a vu avec ses cheveux comme la laine. Il
n'est pas représenté comme un jeune homme – ainsi que nous le
connaissons, cloué à la croix à l'âge de 33ans – mais comme un juge.
Et le monde sera jugé par la Parole qui a été exprimée à ce jour par la
Révélation de l'Esprit de Dieu, qui fut une apparition de Jésus-Christ
Lui-même.

130
Depuis qu'il y a eu les photographies de ce nuage, bien des
gens ont écrit des articles à son sujet. Ce professeur McDonald, de
l'Université d'Arizona a écrit un autre article dans la Weatherwise
magazine où il présente une théorie selon laquelle ce nuage pouvait
avoir été causé par l'explosion, ce jour-là, d'une fusée de l'Armée
américaine au-dessus du Pacifique.
Et il se trouve qu'ils avaient les contrôleurs de vent parfaitement
établis aux endroits nécessaires et qu'il n'y avait pas de vents ayant
une vitesse ou une vélocité suffisante pour transporter les débris et
l'humidité du lieu où était cette fusée, presque 800 kilomètres de la
Côte du Pacifique, jusqu'à la ville de Flagastaff (Arizona) là où les
gens purent voir directement ce nuage. Ils ont été incapables de
trouver à ce nuage une explication scientifique.

Mais, comme il y a des gens qui croient que frère Branham


était le prophète de Dieu et la voix de Dieu pour notre génération,
désireux d'avoir le maximum d'informations et de photographies, ils
commencèrent à écrire à ce professeur. Finalement, cela l'ennuya et il
demanda à un croyant qui était venu le voir à son bureau quelle était
la signification spirituelle donnée à ce nuage. Le croyant lui répondit :
" Je ne peux pas tout vous expliquer, mais voulez-vous appeler le
pasteur du Tucson Tabernacle, Pearry Green, Il m'appela au
téléphone et nous commençâmes à discuter. Il me demanda quel
intérêt je pouvais avoir dans ce nuage. Je lui donnai ces versets
d'Ecriture auxquels je crois tout simplement et lui dis que, étant
pasteur et m'attendant au Retour du Seigneur, je croyais que, s'il n'y
avait pas d'explication scientifique (ce qui était le cas), il devait y
avoir une explication surnaturelle.

Il aurait fallu des tonnes d'eau transportées en l'air et


dispersées dans l'atmosphère pour former un aussi grand nuage.
N'est-il pas étrange qu'aux jours de Noé, les savants essayèrent de
prouver qu'il n'y avait pas d'eau et que, de nos jours, ils essaient de
prouver qu'il y avait de l'eau dans le ciel ? Et, comme je commençais
à lui expliquer ces choses, concernant seulement les Ecritures, lui-
même dit : " Qui est cet homme, William Branham ? " Quelqu'un,
dans une lettre ou autrement avait mentionné le nom de frère
Branham. J'avais fait attention de ne pas dire tout ce que je savais à
cet homme, car frère Branham avait dit aux frères qu'on n'accepterait

131
pas cela ; aussi je me gardai d'en parler. Mais il me pressa de
questions. Alors, je dis : " Eh bien c'était simplement un homme de
Dieu que nous croyons être prophète, qui a mentionné ceci. " – Il dit :
" Qu'en est-il de cette vision qu'il a eue ? " Et je lui parlai de la vision
et lui donnai l'explication du nuage. Il dit : " Vous savez, je ne peux
pas accepter cette explication. " Je répondis : " Non, monsieur, je n'y
comptais pas non plus. Mais vous dites qu'il n'y a pas d'explication
au nuage. " Il répondit : " il n'y a absolument aucune explication à ce
nuage. " Je dis : " Monsieur, il se peut que vous n'ayez pas
d'explication, mais j'en ai une et je crois à la mienne. "

Un journaliste entendit alors parler de tout ceci et il vint


interviewer le Dr Mac Donald. Puis il vint m'interviewer moi-même.
Et il parla avec frère Norman et frère Sothman et il écrivit un article.
Quand je lui parlai, j'obtins de ce reporter qu'il me montre l'article
avant de le publier, car je désirais que les faits soient établis
spirituellement, au moins une fois, en faveur de frère Branham.

Par exemple, il avait écrit dans l'article original : " Branham


a guéri des milliers de gens et j’avais changé cela pour dire que frère
Branham avait prié pour des milliers de gens et que Dieu les avait
guéris.

Ce journaliste est maintenant un croyant du message. Lui-


même croit que c'était une visitation de Dieu. Que c'était, de nos
jours, l'accomplissement des Ecritures. Cela prouve la puissance de
la Parole. Ne jouez pas avec la Parole si vous ne voulez pas être pris
par elle. Vous en avez entendu assez. S'il y a là quelque lumière,
vous pouvez être l'une de ces semences entêtées. Cela prend du
temps pour qu'elle sorte, mais s'il y a là la moindre vie, elle prendra
vie, quand la lumière frappera cette semence et quand la Parole y
sera placée.

Ce professeur continua en me disant que le reporter avait


écrit son article mais que l'éditeur y avait fait des coupures. Résultat :
il y avait dans cet article des choses qui n'étaient pas absolument
correctes et qui avaient été lues par 250 000 lecteurs. Et le professeur
s'emballa dans cette affaire et envoya au journal un autre article,
disant qu'il avait été incorrectement cité, etc. Il dit : " le pasteur

132
Green devrait laisser la superstition au XIVe siècle, auquel elle
appartient. "

Je me sentis obligé de l'appeler une fois de plus au téléphone.


Et je lui dis que, s'il avait été mal cité, ce n'était pas l'œuvre du
reporter mais de l'éditeur du journal, qui nous avait mal cités tous les
deux. Et il me rappela que c'était de la folie de croire à de telles
choses. Et Dieu me donna un verset de l'Ecriture. Jésus parlait un
jour avec les savants de son temps, en Matthieu, chapitre 16, et il leur
dit : " Hypocrites, vous savez discerner la face du ciel…Vous pouvez
regarder et dire : le ciel est rouge, il pleuvra demain…mais vous ne
pouvez discerner les signes des temps. "

Je dirai aux gens du monde : les Ecritures disent que


l'apparition du Fils de l'Homme est liée à un nuage. Je vous dis qu'il
y a eu un nuage qui ne peut être expliqué par la science. S'il était
expliqué par la science, je ne pourrais pas croire ce que je crois à son
sujet. Mais il n'y a à ce nuage aucune explication.

Et l'homme que je crois être le prophète de cet âge, notre


frère William Branham, m'a dit que sept anges étaient venus à lui, lui
avaient révélé les sept sceaux, l'avaient pris au milieu d'eux et que,
quand ils l'eurent quitté, ils formèrent un nuage. Et je l'ai vu de mes
yeux. C'est trop grand et trop haut pour être vrai, mais c'est réel.
C'était surnaturel. Dieu l'envoya comme signe à l'Epouse. Le croyez-
vous, frère Thompson ? Le croyez-vous ? Signes des temps, les
voyez-vous ?

133
CHAPITRE 12

JUGEMENT PAR TREMBLEMENT DE TERRE

En février 1964, tandis que frère Branham chassait le


sanglier avec un groupe de frères qui suivaient le message, ils se
trouvèrent à l'endroit où il avait été quand les sept anges étaient
descendus, comme nous l'avons mentionné dans les chapitres
précédents. Un jour, il retournait à pied vers le campement avec un
ami intime, frère Banks Woods, quand l'esprit du Seigneur lui parla
et lui dit de ramasser une pierre et de la jeter en l’air ? Frère
Branham s'arrêta, ramassa une pierre et la jeta en l'air. Et, quand elle
frappa le sol, un petit tourbillon vint avec elle et il dit simplement :
" Ainsi dit le Seigneur ! " Il se tourna vers frère Woods et dit : "
Faites attention, il va se passer quelque chose. " Il ajouta : " Vous
devez faire quelque chose pour que des choses arrivent. C'est de cette
manière que les choses commencent. "

Le jour suivant, lorsque les chasseurs s'apprêtaient à quitter


le camp et à retourner chez eux, frère Branham se tenait près du feu
et, étant le conservateur qu'il a toujours été et étant très prudent, il
voulait laisser le camp propre, s'assurait que le feu était éteint, et
jetait sur le feu des pelletées de détritus.

Quant il vint vers Roy Roberson, un autre ami intime,


vétéran de la Seconde guerre mondiale qui avait été blessé et était
resté estropié, il lui recommanda de se mettre à l'abri car quelque
chose se préparait.

Il y avait alors une douzaine d'hommes dans le camp,


certains préparant leur gibier pour le retour, d'autres chargeant leurs
camionnettes, d'autres démontant leurs tentes et d'autres encore
prenaient des films ou des photographies du camp et un frère filmait
frère Branham. Juste au moment où la caméra s'arrêtait, faute de film,
venant du nord, survolant la pente escarpée de la colline qui
surplombait frère Branham, un tourbillon descendit au-dessus de sa
tête. Il survint avec une telle force qu'il coupa un gros morceau de la
falaise et envoya des pierres de la grosseur du poing à une centaine

134
de mètres. Il descendit comme un souffle qui coupa le sommet des
arbres. Parmi les hommes qui étaient avec frère Branham, certains
coururent derrière leurs camions, d'autres sous les buissons. D'autres
cherchèrent un abri et s'esquivèrent.

Le tourbillon remonta et redescendit. Il répéta cela trois fois.


Frère Branham retira simplement son chapeau et regarda au centre du
tourbillon quand il descendit juste sur sa tête. Quand il s'éleva pour la
troisième fois, il reprit la direction par laquelle il était venu. Frère
Branham remit son chapeau sur la tête et dit : " Dieu parla à Job dans
un tourbillon. " Puis, il se tourna vers les frères et dit : " Le jugement
de Dieu va frapper la côte Ouest de l'Amérique. " C'était la direction
prise en partant par le tourbillon.

Pour connaître ce que frère Branham a dit concernant le


Jugement de Dieu sur la côte Ouest de l'Amérique, il est nécessaire
de retourner plusieurs années en arrière afin de retrouver
l'enregistrement dans lequel il a parlé de ces choses. Puis-je insérer
ici la pensée que, non seulement Dieu envoie un prophète pour
l'édification du peuple de Dieu mais il envoie aussi des prophètes
concernant le jugement de Dieu sur les méchants qui refuseront
d'entendre le prophète. Pour l'un, les paroles du prophète sont la vie ;
pour ceux qui refusent d'entendre, c'est la mort et la destruction.
Etant prophète de la Parole, tout ce que dira ce prophète devra se
trouver dans la Parole.

Mais, avant de vous donner les Ecritures qui attestent qu'il y


a de telles choses dans les Ecritures, j'aimerais vous donner tout
l'arrière-plan de ce que nous connaissons personnellement et ce que
nous avons entendu frère Branham déclarer de ce qui doit se passer
concernant le Jugement-séisme qui va frapper la côte Ouest de
l'Amérique.

Le premier enregistrement de notre frère Branham


mentionnant ce jugement remonte aux années 1950, quand il prêcha
un sermon intitulé " Evangile surnaturel ", où il déclare simplement
que le péché s'est accumulé si haut, qu'un jour l'océan s'ouvrira un

135
chemin dans le désert. La seconde fois dont nous puissions nous
souvenir remonte au 17 avril 1957, quand frère Branham prêcha " la
seconde Venue de Christ " et nous le citons : " L'autre jour, à Okland,
Californie, nous avions le privilège d'être là pour une réunion et c'est
la première fois que ma femme se trouvait dans un tremblement de
terre. J'étais assis chez le coiffeur et la boutique trembla juste un peu
et, rapidement, la radio annonça qu'il y avait tremblement de terre. Ils
ajoutèrent : " Nous en attendons un autre dans les cinq prochaines
minutes. " Et je pensais : " Oh, Seigneur, et si c'était le dernier !
« Il y a peu de gens alors qui comprirent par cette déclaration
que frère Branham était un prophète de Dieu pour cette heure et qu'il
accomplissait les Ecritures en disant : " Et si c'était le dernier ? " Le
27 décembre 1964, prêchant à Phoenix (Arizona) dans l'Assemblée
du frère James Outlaw, frère Branham apporte un message intitulé : "
Qui dit-on que je suis ? "

Il monta en chaire et commença ses observations en disant : "


Regardez ces tremblements de terre, en Californie. Je prédis qu'avant
le Retour du Seigneur Jésus, Dieu va noyer cet endroit. Je crois que
Hollywood et Los Angeles et tous ces endroits de souillure par là,
vont être engloutis par le Dieu Tout-Puissant. Tout cela va descendre
au fond de la mer. " Même après cette déclaration, ceux d'entre nous
qui suivaient le message de frère Branham et qui croyaient qu'il était
le Prophète de Dieu pour notre génération, ne perçurent pas, dans
leur cœur, la prédiction du Jugement de Dieu sur la côte Ouest de
l'Amérique.

Ce ne fut que le 29 avril 1965, alors que frère Branham


prêchait à Los Angeles même, Californie, que juste avant son sermon,
une de ses très chères amies chanta un cantique. Sœur florence
Shakarian avait été malade assez longtemps et, quelques mois plus
tôt, son frère Démos Shakarian avait appelé frère Branham et lui
avait demandé de prier pour sa sœur Florence, qui se mourait du
cancer. Frère Branham s'était approché du Seigneur en prière, avait
cherché Dieu et demandé au Seigneur de lui donner une Parole du
Seigneur pour sœur Florence. Et frère Branham pria pour elle et dit à
Démos qu'elle ne mourrait pas alors, mais bien à un autre moment. Il
savait qu'elle devait mourir car, dans une vision, il l'avait vue
couchée en grande pompe et qu'elle mourrait entre deux et trois

136
heures du matin. C'était avant cette date du 29 avril 1965 que notre
frère Branham avait vu cela et l'avait mentionné à frère Demos
Shakarian.

Ce jour-là, quand soeur Florence chanta, elle chanta sous


l'onction du Seigneur comme elle le faisait toujours. Elle pouvait
chanter comme un rossignol et, ce jour-là, sa voix fut une immense
bénédiction et la congrégation fut émue. A la fin du chant, comme
elle quittait l'estrade, frère Branham était assis près du frère Carl
Williams et il lui donna un coup de coude et dit : " Avez-vous
entendu cela ? " Frère Carl Williams se tourna vers lui et dit : "
Entendu quoi ? " il dit : " Elle monte les escaliers d'or. Ne l'entendez-
vous pas ? "

A peu près au même moment, un homme se leva dans


l'auditoire et donna un message en langue. Et c'était un de ces
messages qui, si vous avez été dans des réunions pentecôtistes, fait
« Fourmiller la colonne vertébrale ". Vous en sentiez, vous en sentiez
presque l'onction. Il fut donné avec une telle force, une telle
puissance et une telle autorité ! De l'autre côté de l'assistance, une
autre personne se leva, apporta l'interprétation avec des mots donnant
à peu près ceci : " O fille de Sion, ne crains pas, tu ne seras pas
inquiète car tu vivras pour voir la Venue du Seigneur. " Frère Billy
Paul, le fils de frère Branham, assis dans l'auditoire, sachant que son
père avait dit qu'elle mourrait entre deux et trois heures un certain
matin, mais voyant et appréciant la puissante visitation des langues et
l'interprétation, se demanda ce que tout cela voulait dire, car, à
certains moments, son père lui avait dit que l'ange du Seigneur lui
confiait certaines choses.
Sachant par ailleurs qu'il n'y avait jamais eu d'erreurs, frère
Billy se demanda ce qu'il fallait penser de ce message et de son
interprétation. Ou encore, Dieu avait-il montré à frère Branham
quelque chose de plus que la mort entre deux et trois heures du
matin ?

Frère Branham se leva et prêcha ce matin-là, un sermon


intitulé " Le choix d'une Epouse ", A la fin du sermon, il parle aux
gens de la ville de Los Angeles, Californie et – je cite – il dit :
" Vous ignorez à quel moment cette ville va s'écrouler, là, au fond de

137
l'océan : Oh, Capernaüm, dit Jésus, toi qui as été élevée jusqu'au ciel,
tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts. Car si les miracles faits
au milieu de toi avaient été faits en Sodome et Gomorrhe, elles
subsisteraient encore aujourd'hui. " Or, Sodome et Gomorrhe
reposent au fond de la mer Morte et Capernaüm est au fond de la mer.
Toi, ville qui clames être la cité des anges, qui t'es exaltée jusqu'au
ciel et a exporté toute ta souillure, toute ta saleté de modes et toutes
ces… au point même que les pays étrangers viennent ici pour
prendre notre saleté et l'envoyer ailleurs. Avec tes belles églises, tes
clochers et le reste, ta manière de faire. Souviens-toi qu'un jour tu
reposeras au fond de la mer. Ton terrain rongé est comme un rayon
de miel. La colère de Dieu s'annonce juste en dessous de toi.
Combien de temps encore maintiendra-t-il la barrière de sable qui
pend au-dessus, jusqu'à ce que l'océan qui est là, à mille cinq cents
mètres de profondeur, glisse jusqu'à la " Salton sea ", Ce sera pire
que le dernier jour de Pompéï ! Repens-toi, Los Angeles. Repentez-
vous, vous tous, et tournez-vous vers Dieu ! L'heure de Sa colère est
sur la terre. Fuyez, pendant qu'il en est encore temps et venez à
Christ.
" Et il dit : " Prions ! "

C'est à ce moment-là que ceux d'entre nous qui croyaient que


frère Branham était le prophète de Dieu de notre génération, avec
l'esprit d'Elie, réalisèrent ce que nous avions expérimenté, ce que
nous avions vu et entendu, ce que nous avions lu dans les brochures
et entendu sur les bandes magnétiques des sermons où il avait fait les
premières déclarations et prédit qu'avant la Venue du Seigneur, Los
Angeles s'enfoncerait sous l'océan. Alors, nous commençâmes à faire
attention à ce que disait notre frère, croyant que c'était une prophétie
et sachant qu'il était un prophète-Parole qui ne disait rien si ce n'était
pas dans les Ecritures.

Ainsi, c'est le 22 juin 1965, quand notre frère prêchait un


sermon intitulé : " Le filtre d'un homme qui réfléchit ", qu'il fit cette
déclaration et, ce jour-là, ce message était transmis de la côte du
Pacifique à la côte Atlantique et de frontière à frontière, au moyen du
téléphone national et de la radiodiffusion dans les Assemblées
individuelles de tous les Etats-Unis d'Amérique. Et, dans son sermon,
frère Branham dit ceci : " Ce soir, le Saint-Esprit crie dans mon

138
cœur : Laodicée aveugle, combien de fois Dieu n'a-t-il pas voulu te
donner un réveil, mais ton temps est venu, c'est trop tard maintenant.
Combien t'es-tu moquée et as-tu ridiculisé ceux que Dieu t'envoyait.
Mais, maintenant, ton temps est venu. Oh, Etats-Unis, Etats-Unis,
combien Dieu n'a-t-il pas voulu vous protéger, comme une poule
cache ses poussins sous ses ailes, mais vous ne l'avez pas voulu. "
Maintenant, cette voix va d'une côte à l'autre, du nord au sud et de
l'est à l'ouest. Comme Dieu aurait voulu vous protéger, mais vous ne
l'avez pas voulu. Maintenant, votre temps est venu. Les nations sont
brisées. Le monde s'écroule. Un gros morceau du monde de 2400
kilomètres de long, 600 kilomètres de large va sombrer à peut-être
60km de fond, dans cette grande faille, là. Un de ces jours, les
vagues atteindront la hauteur de l'état du Kentuky et, quand cela
arrivera, cela secouera le monde si violemment que tout ce qui sera
en surface s'écroulera. "

Remarquez ce que frère Branham a dit : " Oh, Etats-Unis, comme


Dieu aurait voulu vous protéger ! ", exactement comme Jésus-Christ
se tint un jour sur le mont des Oliviers, regarda Jérusalem et dit : " O,
Jérusalem, Jérusalem, si seulement tu avais connu le jour où tu as été
visitée. " Si les Etats-Unis et le peuple de Dieu – les gens qui se font
appeler le peuple de Dieu – les gens qui disent avoir le baptême du
Saint-Esprit et être remplis du Saint-Esprit, les gens qui croient aux
dons de l'esprit et à la guérison divine – s'ils avaient seulement connu
le jour de leur visitation, quand Dieu a visité notre génération dans la
vie d'un prophète.
Quand, notre frère Branham nous fit connaître ces paroles,
alors nous commençâmes à comprendre plus profondément certaines
des choses qui devaient arriver.

Et je voudrais vous rappeler qu'avant cette date, après que


frère Branham eût expérimenté cette visitation du tourbillon à Sunset
Mountain, à environ 60km au nord-est de la ville de Tucson et
100km au nord de la ville de Wilcox, Arizona, là où les sept anges
étaient descendus, le tourbillon était descendu trois fois. Et la
première fois que le jugement frappa la côte Ouest, ce fut en Alaska,
vendredi saint, avant Pâques, en 1964 ; c'est là que le premier
tremblement de terre survint. Le vendredi saint suivant, en 1965, un

139
tremblement de terre frappa la ville de Seatle, Californie. Je veux
dire Seatle-Washington, et descendit le long de la frontière, le long
de la côte. Sachant que le tourbillon avait frappé trois fois,
descendant au-dessus de sa tête, quand il découpa la colline et lança
des pierres de la manière qu'il le fit, ces hommes témoignant qu'il
arracha le sommet des arbres. Entendant que frère Branham disait
qu'un morceau de 2400 km de long, 600km de large, à l'intérieur des
terres, jusqu'à la Salton Sea, pourrait glisser sur 60km dans l'océan, à
mille cinq cents mètres de profondeur, alors nous commençâmes à
voir l'étendue d'une telle destruction pouvant survenir en ce temps-là.

Alors, le 18 juillet 1965, notre frère prêchant un message


intitulé " Au service de Dieu ", dit " Je ne prie même pas pour
l'Amérique. Elle va continuer à s'éloigner et sombrera. Environ un
dixième de la terre est prêt à être englouti. "

La raison pour laquelle j'inclus tous ces commentaires et


remarques que fit notre frère Branham et qui concernent les
tremblements de terre, vient des si nombreuses choses qu'on déclare
qu'il a dites, alors qu'il ne les a pas dites ou dont nous n'avons pas
d'enregistrement prouvant qu'il les ait dites.

Mais j'aimerais avoir suffisamment de citations pour que les


gens entendent ce qu'il a dit lui-même et réalisent qu'il n'a jamais
donné de dates. Il n'a jamais dit quand, excepté qu'il a prédit que ces
choses arriveraient avant la Venue du Seigneur et qu'elles
arriveraient.

Alors, le 25 juillet 1965, notre frère Branham prêchant un


autre message intitulé " Les oints du temps de la fin ", il dit ces mots :
" Le Seigneur Jésus nous a enseigné que, lorsque ces choses
commenceraient à arriver, nous devions lever nos têtes car notre
rédemption approche. Maintenant que signifie " approche ", je ne
sais pas. Peut-être cela veut-il dire, comme le savant disait l'autre
jour, parlant des grandes crevasses dans la terre, longues de milliers
de kilomètres, que la terre va être engloutie…Quels sont ceux qui ont
vu à la télévision comment ils suivaient cette crevasse dans la terre
avec le radar ? Elle suivait le long de la côte, se brisait au-dessous de
San José, traversait les îles Aléoutiennes jusqu'à l'Alaska, puis,

140
s'enfonçait sur 300 kilomètres en mer, revenait sur San Diego, puis
s'arrondissait derrière Los Angelès en formant une grande poche.
Tous les tremblements de terre que nous avons eus sont dus à une
action volcanique cachée dans cette grande dépression. Quand il y a
des secousses, cela apporte ces tremblements de terre que, depuis des
années, nous avons sur la côte Ouest. Maintenant, la terre est
crevassée tout autour.

Ce soir-là, le soir même où il prêcha " Qu'est-ce qui les attire


sur cette montagne ? " il dit :
« Écoutez attentivement " et prit les Ecritures pour attester qu'il était
un prophète parole. Zacharie a prophétisé la Venue du Christ dans les
derniers jours ; Zacharie, chapitre 14, verset 4 et 5. " Ses pieds se
poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers qui est vis-à-vis de
Jérusalem, du côté de l'orient. La montagne des Oliviers se fendra
par le milieu, à l'orient et à l'occident. Et il se formera une très
grande vallée. Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion,
et une moitié vers le midi : Vous fuirez alors dans la vallée de mes
montagnes car la vallée des montagnes s'étendra jusqu'à Atzel. Vous
fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, au temps
d 'Ozias, roi de Juda. " Un autre tremblement de terre, fendant,
ouvrant la terre.

Si vous voulez suivre cela par l'Ecriture, le verset 5 atteste


que l'ouverture du Mont des Oliviers est due à un tremblement de
terre. C'est confirmé par Esaïe 29/6. " C'est de l'Eternel des Armées
que viendra le châtiment, avec des tonnerres, des tremblements de
terre et un bruit formidable, avec l'ouragan et la tempête et avec la
flamme d'un feu dévorant ; Apocalypse 16, versets 17 et 18… Que
signifie exactement tout cela ? Les prophètes ont parlé de Sa
première Venue, mais ont vu également Sa seconde Venue. Notez :
comme au temps du tremblement de terre. Voyez ce que font les
tremblements de terre. Voyez comme ils sont prédits. Voyez-vous où
nous sommes arrivés ? Les nations sont brisées, Israël s'éveille, les
signes prédits par les prophètes." Le tremblement de terre pour les
Gentils, dans les derniers jours.

141
Et le 6 décembre 1965, notre frère Branham rendit une autre
visite à la Côte californienne. Il était dans la ville de San Bernardino,
quand il dit dans le sermon " Evènements modernes rendus clairs par
la prophétie " qu'il ne s'attendait pas à revenir en Californie. Mais il
fit cette déclaration : " Observez-la glisser dans la mer. "

Après que frère Branham eût fait toutes ces observations


concernant la destruction de la ville de Los Angeles et d'une grande
partie de la côte Ouest d'Amérique, un grand nombre de frères
vinrent le trouver, en privé, pour lui demander ce qu'ils devaient faire.
Et à un groupe de frères, au cours d'une partie de chasse, frère
Branham dit ceci : " Les gens vont se moquer de la destruction, du
tremblement de terre que nous avons annoncé selon le " Ainsi dit le
Seigneur " sur la côte Ouest de l'Amérique. Mais, dit-il, je désire,
frères, que vous sachiez ceci : si vous avez des amis ou des parents à
Los Angeles, si j'étais de vous, je les ferais sortir aussi vite que
possible. " Et il entre alors dans les détails de l'histoire de l'ange du
Seigneur qui lui avait dit que sa femme Meda donnerait naissance à
un petit garçon, à qui il donnerait le nom de Joseph. Et nous allons
voir en détail la naissance de Joseph. Et frère Branham dit ces mots :
" Le même ange du Seigneur qui m'a dit que j'aurais Joseph par
Meda m'a dit également que Los Angeles sombrerait et glisserait
dans l'Océan Pacifique, comme conséquence d'un tremblement de
terre. "

Frère Branham étant si certain de cela, frère Billy Paul ayant


entendu son père faire toutes ces observations dans ces différents
sermons que j'ai cités et, en même temps, ayant été présent quand il
avait répété la déclaration que l'ange du Seigneur lui avait faite ;
sachant encore que frère Branham avait déclaré que sœur Shakarian
mourrait entre deux et trois heures du matin, c'était tout cela qui
troublait frère Billy Paul.

Ainsi, le jour où le message en langues avec interprétation


vint avec une telle onction, Billy Paul et son père commencèrent à
descendre à pied, de l'auditorium où il avait prêché ce sermon
" Le choix d'une Epouse " et où ce message en langues, avec
interprétation concernant sœur Shakarian avait été donné, en
direction de leur hôtel.

142
Frère Branham sentit que quelque chose troublait Billy Paul
et il dit : " Qu'est-ce qui ne va pas, Paul ? " Paul répondit : " Oh, rien,
papa. "…Ils firent encore quelques pas et frère Branham s'arrêta,
disant : " Qu'y a t-il, Paul ? Qu'est-ce qui te trouble ? " Et Billy
répondit : " Eh bien, papa, tu as entendu le message en langues avec
interprétation, là-bas. " Et frère Branham reprit : " Et alors ? " Et
Billy dit : " Mais, papa, tu sais que tu as déclaré que l'ange du
Seigneur t'avait dit qu'elle mourrait entre 2 et 3 heures du matin. "
Notez les remarques de frère Branham ne disant rien contre le
message en langues et l'interprétation, mais il ajouta : " Tout ce que
je peux dire, Paul, c'est que le Seigneur ne m'a rien dit d'autre. "
C'était le 29 avril 1965.

Le 11 septembre 1965, j'étais présent à Phoenix, Arizona,


quand frère Branham prêcha un message intitulé : " Puissance de
Dieu pour transformer " à l'auberge Ramada. Frère Carl William
reçut un appel téléphonique de Los Angelès déclarant que sœur
Florence était décédée la nuit précédente. Et, quand frère Branham
reçut le message, il se retourna et dit : " Essayez de savoir à quelle
heure elle est morte. " J'étais présent quand on demanda la
communication et qu'on nous informa qu'elle était décédée à 2h45 du
matin.
Je vous laisse le soin de décider, vous qui êtes dans cette
Assemblée, et vous, lecteurs de ce chapitre, si les langues avec
interprétation étaient de Dieu ou si c'est le produit d'un zèle d'une
onction qui n'était pas" Ainsi dit le Seigneur. " L'ange de Dieu avait
dit au prophète de Dieu qu'elle mourrait entre deux et trois heures du
matin. Elle est morte à 2h45 du matin. Le message en langues et
interprétation disait qu'elle ne mourrait pas. Mais, ce soir notre soeur
repose bel et bien en Christ.

Il en est qui sont venus et qui se sont moqués de ces


déclarations de frère Branham concernant la destruction de la côte
Ouest de l'Amérique. Il y a ceux qui clament avoir entendu frère
Branham déclarer qu'avant qu'il y ait une autre Convention

143
internationale des Hommes d'affaires du plein Evangile à Los
Angelès, Californie, la ville sombrerait. Certaines personnes
aujourd'hui rient et se moquent, parce qu'ils disent qu'ils ont eu leur
Convention de 1968 à Los Angeles et que la ville n'a pas sombré. Je
conteste cette déclaration.

Premièrement, je n'ai jamais entendu frère Branham établir


un tel horaire. L'homme qui prétend avoir une telle déclaration sur
une bande ne nous permet pas de l'entendre. Il dit que frère Branham
ne l'a pas dit publiquement mais qu'il l'aurait murmuré à quelqu'un
assis à côté de lui que son microphone ne reposait pas sur la chaire
mais était sur la table, et que son micro avait capté la voix de frère
Branham. Mais l'homme ne permet à aucun de nous de l'entendre.
C'est pourquoi, personnellement, je nie qu'il l'ait. Je ne crois pas à
l'existence de cette déclaration. Mais, en admettant que frère
Branham l'ait dit, juste pour le cas où cet homme aurait cette
déclaration, est-ce que les hommes d'affaires du plein Evangile ont
eu une Convention dans la ville de Los Angeles et est-ce que Los
Angeles existe encore ? Leur convention n'a pas eu lieu dans la ville
de Los Angeles. Elle s'est tenue au Beverley Hills Hilton Hôtel. Je
les exhorte, si frère Branham a dit " avant " qu'ils aient une autre
Convention Internationale à Los Angeles – je ne voudrais pas qu'ils
en envisagent une, si le prophète de Dieu a parlé, car j'attends ce jour.
Parce que je crois que c'est le jour qui va amener la Résurrection de
ceux qui dorment en Jésus-Christ.

Il y a aussi un dirigeant de la Pentecôte, mondialement connu,


qui s'est moqué dans une lettre, en disant : " Pas étonnant que Dieu
ait dû ôter William Branham de la scène. Quiconque prédirait la
destruction de Los Angelès, Californie, avec 420 000 croyants
remplis du Saint-Esprit, certainement, Dieu condamnerait l'homme
qui porterait un tel jugement.

Cet homme ignore les Ecritures et il ignore également le


mouvement de Dieu qui a pris place de nos jours. Il est si enfantin et
si peu mûr, que je ne voudrais pas donner son nom. Mais j'espère
qu'il lira ce livre, car je pense qu'il ne sait même pas de quoi il parle.
Pour vous montrer combien il est enfantin et sans maturité, il

144
continua en disant que William Branham parlait d'un ange de Dieu
qui était toujours avec lui.
Cet ange a dû prendre ses vacances de Noël dans la nuit du
18 décembre ! Pour moi, c'est un blasphème. Il se moque de l'Esprit
de Dieu. C'est dans l'amour que je dis cela à cet homme ; j'espère
qu'il lira ce livre, qu'il se repentira de ce qu'il a dit et qu'il retirera ses
paroles, s'il ne veut pas qu'elles l'accusent au jour du jugement. Il ne
comprend pas que Dieu a tué, le même jour, 28 000 hommes
simplement parce qu'un seul homme parmi les enfants d'Israël avait
péché.

Il y a aussi un dirigeant évangéliste qui a écrit, l'année


dernière, dans son journal, qu'il était avec des amis intimes. Cet
homme est connu internationalement et respecté, et il dit qu'en ce qui
concerne ces prédictions de tremblements de terre, il ne trouve pas de
telles choses dans les Ecritures et il croit que ce ne sont que des
coïncidences, qu'il y aura toujours des tremblements de terre et qu'ils
sont sans effet sur les choses qui doivent arriver au peuple de Dieu.
Je dirai que cet homme est, lui aussi, ignorant des Ecritures, car il n'a
pas lu en Daniel, chapitre 12, verset 1, qu'en ce jour-là, le grand
archange se tiendra sur la terre et il y aura une destruction telle qu'il
n'y en a jamais eue depuis qu'il existe des nations. Mais en ce temps-
là, ceux dont les noms sont écrits dans le Livre de Vie n'auront rien à
craindre.
Il n'a pas lu non plus Apocalypse, chapitre 6, verset 12, car à
l'ouverture du sixième sceau, il aurait compris que la Bible a dit qu'il
y aurait un grand tremblement de terre. Quand Jean le Révélateur dit :
" Je regardai quand il ouvrit le sixième sceau et il y eut un grand
tremblement de terre ; le soleil devint noir comme un sac de crin, la
lune entière devint comme du sang. " et, si vous lisez la " Révélation
des sept sceaux ", vous verrez que le sixième sceau arrive aux Juifs
quand Christ se révèle Lui-même à ses frères, que l'Epouse Gentille
est enlevée.

Voyant ainsi que le tremblement de terre est devenu un pivot,


que le prophète que Dieu a envoyé devait dire à l'Epouse de sortir et
d'être prête, nous devons aussi voir et savoir que ce qui délivrerait le
peuple de Dieu, en cette heure, apporterait en même temps le
Jugement sur les sans-Dieu de la terre.

145
Alors, si vous voulez, lisez en Apocalypse 18. Un jour, j'ai
eu le privilège de lire ce chapitre à frère Branham. J'avais commencé
à lire au chapitre 14 et je lui ai lu le reste du Livre de l'Apocalypse.
Et quand nous arrivâmes au 18è chapitre, verset 4, quand je lus ces
mots : " Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne
participiez point à ses péchés et que vous n'ayez point de part à ses
fléaux. "- je me suis rappelé alors que c'était le message de frère
Branham et que c'était lui qui disait " Sortez du milieu d'elle ",
parlant de "sortir " des systèmes, des dénominations, du fléau romain,
des filles de la Prostituée et de tout ce qui pouvait nous garder
séparés. C'est alors que je réalisai que notre frère Branham
accomplissait, non seulement Malachie 4/5 et 6 ; Luc 17/30 et
Apocalypse 10/7, mais qu'il accomplissait le 18è chapitre de
l'Apocalypse. Son message était :
« Sortez du milieu d'elle, mon peuple. "

Ensuite, nous arrivâmes au verset 8, qui parle de cette grande


ville Babylone, assise sur sept collines, selon la description du
chapitre 17, quand il est dit " qu'elle sera consumée par le feu car Il
est puissant le Seigneur Dieu qui l'a jugée. Et les rois de la terre qui
se sont livrés avec elle à l'impudicité et au luxe, pleureront et se
lamenteront à cause d'elle quand ils verront la fumée de son
embrasement, se tenant éloignés dans la crainte de son tourment ". Et
quand je lus ce passage, frère Branham dit : " Puissance atomique " –
" Malheur, malheur, la grand ville Babylone, la ville puissante, en
une seule heure est venu ton jugement. " Si c'était un incendie
ordinaire, les gens du monde auraient essayé de l'éteindre.

Mais, en 1959, dans un message intitulé " la Grande


Prostituée ", Frère Branham prêcha et dit : " Ainsi dit le Seigneur,
quelque jour, la Russie laissera tomber une bombe atomique sur le
Vatican, et en une heure, il sera détruit. " Et c'est ici dans l'écriture,
prouvant qu'il en sera ainsi. Et un Prophète de Dieu doit venir sur
cette terre et dire : " Ainsi dit le Seigneur " pour que cela puisse être
accompli selon l'Ecriture. Il fallait qu'il vienne sur cette terre et dise :
" Ainsi dit le Seigneur, la Californie sombrera. " Et pour que cette
Californie puisse sombrer, la Parole de Dieu devait être apportée
avant que Dieu puisse l'accomplir.

146
Alors nous lûmes au verset 20 : " Ciel, réjouis-toi sur elle !
Et vous les saints, les apôtres et les prophètes, réjouissez-vous aussi,
car Dieu vous a fait justice en la jugeant. " Dieu dit :
« Réjouissez-vous, je vous ai vengés du système romain, il
est parti. Il est détruit par le feu. " Et alors, quand je commençai à
lire le verset 21 : " Alors un ange puissant prit une pierre semblable à
une meule et la jeta dans la mer, en disant : " Ainsi sera précipitée
avec violence, Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée.
" Et quand je lus ceci, frère Branham fit cette déclaration : "
Remarquez, frère Green, les deux Babylones. " Il me fit ces
déclarations en août 1964, avant de prédire la destruction de Los
Angeles. En ce temps-là, je ne compris pas ce qu'il voulait dire avec
les deux Babylone, une détruite par le feu, l'autre jetée dans l'océan.

Qu'a-t-il dit qu'il arriverait à Los Angeles ? " Et l'on


n'entendra plus chez toi les sons des joueurs de harpe, des musiciens,
des joueurs de flûte et des joueurs de trompette, on ne trouvera plus
chez toi aucun artisan d'un métier quelconque, on n'entendra plus
chez toi le bruit de la meule, la lumière de la lampe ne brillera plus
chez toi et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus entendue
chez toi – parce que tes marchands étaient les grands de la terre,
parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements. "

Vous ne pouvez pas allumer une chandelle sous l'eau. Et le


jour où frère Branham se tenait dans la rue de Los Angeles avec son
fils Billy Paul, il lui dit : " Billy, tout ce que je peux dire, c'est que
Dieu ne m'a rien dit d'autre concernant sœur Florence. " Il se tourna
vers Billy et dit : " Billy, où te trouves-tu ? " Billy dit : " A Los
Angeles, en ville. " Frère Branham dit : " Où es-tu ? " Il dit :
« Devant la May Compagny, en ville de Los Angeles. " M-a-
y. May Compagny. Les gens du Canada pensaient que c'était Bay
Compagny à cause de la Hudson BAY Compagny. May Compagny.
Il se tenait devant le grand magasin May Compagny, en ville, à Los
Angeles. Frère Branham dit : " Billy, je ne serai peut-être pas là,
mais tu ne seras pas un vieil homme, lorsque les requins nageront
exactement où nous nous tenons maintenant. "

147
Quand frère Branham prêcha son dernier message en
Californie, le 7 décembre 1965, à Covina, il prêcha un message
intitulé " Diriger ". Il y fit cette déclaration : " J'ignorais qu'un jour,
je reviendrais en Californie. " et, ce soir-là, quand il eut fini son
sermon, il fit quelque chose qu'aucun de ceux qui le suivaient ne
l'avaient jamais vu faire auparavant. Habituellement, quand il quittait
son Assemblée à Jeffersonville, il chantait chaque fois :" Jusqu'à ce
que nous nous rencontrions.
« Mais, ce soir-là, à Covina – Californie –il termina cette
partie de la réunion en chantant " Jusqu'à ce que nous nous
rencontrions aux pieds de Jésus. " J'étais à nouveau assis à la table
principale avec frère Carl Williams. Frère Branham sauta de l'estrade,
du côté droit, avec son fils Billy Paul (l'estrade n'avait pas d'escalier
d'accès et mesurait environ 50 centimètres de haut). Puis, il s'appuya
sur Billy pour remonter sur la plate-forme et là, tandis qu'ils
chantaient, il leur fit
"au revoir " de la main. Quelque chose que je ne l'avais jamais vu
faire et qu'il n'a plus jamais fait.

Je donnai un coup de coude au frère Carl Williams et dis : "


frère Carl, dit-il " adieu " à la Californie ? Il n'y revint jamais.

Maintenant, il y a des gens qui ont dit : " je partirai de la côte


Ouest, quand Dieu me le dira." Je veux finir ce chapitre en vous
disant sans l'ombre d'un doute dans ma voix ou dans mes pensées : "
Dieu vous l'a déjà dit. " Quand Dieu envoya un prophète à notre
génération, qui dit : " Ainsi dit le Seigneur ", " la ville de Los
Angeles, à cause d'un tremblement de terre, sera brisée et glissera
dans l'Océan Pacifique. "

Si vous êtes spirituel et si vous croyez que cet homme a


accompli Malachie 4, avec l'esprit
d'Elie, révélant Jésus-Christ le même hier, aujourd'hui, un avant-
coureur de la seconde Venue du seigneur Jésus-Christ et si vous
vivez sur la côte Ouest, sortez-en aussi vite que possible. Car, Dieu,
vraiment a parlé à votre cœur. Amen !
Combien d'entre vous ont quitté la Californie sans entendre
cela ? Combien d'entre vous auraient déménagé s'il ne l'avait pas dit ?
Il l'a dit et vous l'avez cru, n'est-ce pas ?

148
CHAPITRE 13

DIEU EST LUMIERE

J'aimerais intituler ce chapitre, ce soir, " DIEU EST


LUMIERE ". En lisant dans Jacques, je veux dire 1 Jean, chapitre 1,
verset 4, nous voyons que Jean le Révélateur écrit ces mots : " Et
nous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. La
nouvelle que nous avons apprise de lui et que nous vous annonçons
est que Dieu est Lumière et qu'il n'y a point en Lui de ténèbres. "

Je voudrais attirer votre attention sur le fait que Jean, étant


l'un des disciples, quand nous lisons premièrement ce qui concerne
ses rapports avec le Seigneur Jésus-Christ, Emmanuel, " DIEU
AVEC NOUS ", Jehova le Sauveur (comme il était appelé), nous
découvrons que Jean était aimé de Jésus. Et nous lisons dans
l'Evangile qu'il était le disciple assis à côté de Jésus et qui, souvent,
plaçait sa tête sur le sein de Jésus. Sans aucun doute, il y avait une
grande intimité entre ces deux hommes. Et je voudrais attirer votre
attention sur ce fait que Jean le Disciple fut aimé de Jésus et que, lui,
il Le connut comme homme.

Mais, plus tard, nous lisons qu'après la crucifixion, la


résurrection et l'ascension, Jean écrivit son Evangile. Et il le
commença par ces mots : " Au commencement était la Parole, et la
Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu…Et la Parole a été faite
chair et a habité parmi nous (et nous avons contemplé sa Gloire). "

Jean a expérimenté quelque type de révélation entre le temps


où il avait avec Jésus de Nazareth cette communion personnelle,
quand il reposait sa tête sur son sein, et le temps où il pouvait écrire :
" La Parole a été faite chair et a habité parmi nous. " Mais, alors,
quand nous lisons dans l'Epitre de Jean : " Nous écrivons ces choses
afin que votre joie soit parfaite. La nouvelle que nous avons apprise
de lui et que nous vous annonçons, c'est que Dieu est lumière. "

149
Voyez-vous que Jean vit Jésus, JEHOVA le SAUVEUR,
comme un homme ? Puis il le vit comme la Parole. Mais ensuite il
écrivit qu'il était Lumière. Or, dans l'Ecriture, la Lumière est cet
élément qui donne la possibilité de voir. Les Ténèbres, c'est l'absence
de lumière. Aussi épaisse que puisse être l'obscurité, la plus petite
chandelle forcera les ténèbres à fuir. Et, ici, Jean a fait une autre
expérience. Non, seulement il dit que la " Parole a été faite chair ",
mais il revient et dit : " Dieu est lumière. "

Maintenant, je voudrais vous mener à l'expérience du


prophète Moïse. Premièrement, comprenez ceci : Moïse, quand il
reconnut pour la première fois le phénomène surnaturel de Dieu, il le
vit en Exode, chapitre 3, verset 2, dans un buisson ardent qui ne se
consumait point. Et Moïse dit : " Je veux me détourner pour voir ce
qui cause cela. " Et l'Ecriture dit que, quand Dieu vit qu'il se
détournait, Dieu lui parla du milieu du buisson et lui donna des
instructions, lui disant qu'il était le libérateur des enfants d'Israël en
Egypte.

Alors nous lisons que la seconde fois que Moïse vit un


phénomène de cette nature, Dieu apparaissant, comme un feu ou une
lumière, c'est dans le treizième chapitre du Livre de l'exode, versets
19 et 20, lorsque Moïse conduisait les enfants d'Israël hors de
l'esclavage, que, de jour, Il les dirigeait dans une nuée et de nuit dans
une colonne de feu. Et l'Ecriture fait ressortir expressément que Dieu
ne retirait pas la colonne de nuée pendant le jour, ni la colonne de feu
durant la nuit, mais, par cela, conduisit les enfants d'Israël hors
d'Egypte et de l'esclavage.

Puis, nous lisons dans le 24° chapitre de l'EXODE, versets


13 à 18, que lorsque Moïse vint sur la montagne pour chercher
auprès de Dieu la Parole de Dieu, l'Ecriture dit qu'un grand nuage de
feu descendit et enveloppa Moïse, et que Moïse entra dans la nuée et
y demeura quarante jours et quarante nuits. L'Ecriture parle souvent
de ces choses, de ces phénomènes, comme de la GLOIRE du
Seigneur.

150
Maintenant, nous pouvons lire en Ezéchiel, les écrits d'un
autre Prophète, où il dit, chapitre 1 verset 1 que, lorsqu'il était dans
l'Esprit, il eut des visions de Dieu. Remarquez qu'il a dit " Visions de
Dieu ". Mais il fit également l'expérience d'un vent impétueux qui
venait du nord. Et je voudrais vous rappeler le chapitre dont je vous
ai parlé où un tourbillon de vent, dans " Jugement par tremblements
de terre " vint sur frère Branham. Si vous voulez le remarquer, ce
vent vint du nord, comme Il l'a fait dans le ministère d'Ezéchiel.

Mais en Ezéchiel ¼, Ezéchiel dit qu'il vit une grosse nuée de


feu, qui se développait elle-même en une lumière éclatante, au centre
de laquelle brillait une couleur d'ambre. Maintenant, nous pouvons
lire au verset 1 ; je veux dire au chapitre 1, versets 26, 27, 28
d’Ezéchiel, où il répète qu'il eut ces visions de Dieu et vit alors un
trône, le Trône. Et celui qui était assis sur le trône était de feu des
reins, en bas mais des reins jusqu'en haut, c'était de l'ambre.
Maintenant, je désire que vos sachiez que, lorsque la lumière apparut
à Moïse, il n'a été fait mention de rein, excepté que c'était comme du
feu. Or, si vous connaissez la couleur du feu, vous la décrivez
rougeâtre-jaune, ou rougeâtre-orangé ou jaunâtre-vert. C'est la
couleur ambre. Ce serait le nom que nos emploierions. Et nous
trouvons que dans ses écrits, quand il avait des visions de Dieu,
Ezéchiel déclarait : " C'était couleur ambre. "

Maintenant, si vous connaissez les sept couleurs de l'arc-en-


ciel, les voici : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet-
Rouge formé des plus longs rayons de lumière, violet des plus courts.
Et dans l'Ecriture, on parle souvent de jaspe, de sardoine et d'ambre
et si voulez prendre les sept couleurs de l'arc-en-ciel. Normalement
quand une personne regarde un arc-en-ciel parfait, avec sept couleurs.
Mais, quand vous en voyez un, vous voyez les sept couleurs que j'ai
nommées, et dans l'ordre où je les ai nommées.

Quelques fois, elles se fondent en cinq ou trois et vous


pouvez alors voir jaspe, sardoine et ambre. Parce que, quand le rouge
et le jaune forment une couleur rouge-jaune, c'est jaspe. Quand vous
prenez du jaune et de l'orangé, vous avez un orange rougeâtre qui
s'appelle sardoine. Mais, quand vous mélangez le jaune et le vert qui

151
est les troisième et quatrième couleurs du spectre, vous obtenez
l'ambre, qui est jaunâtre-vert.

Alors, je voudrais prendre le livre de l'Apocalypse, où Jean le


Révélateur eut une expérience sur l'île de Patmos, et je vais tenter de
vous expliquer pourquoi Jean le Révélateur disait " Dieu est Lumière
". Jean le Révélateur avait fait une expérience qui avait suivi celle où
il avait posé sa tête sur le sein de Jésus, suivi celle de " Au
commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu. " Jean,
d'après son témoignage sur l'île de Patmos, en Apocalypse 4 et 5,
avait été enlevé, prouvant ainsi qu'un homme pouvait être ravi là-
haut et voir le Royaume de Dieu dans sa plénitude – typifiant ou
étant un type de l'Epouse elle-même lors de l'Enlèvement.

Et rappelez-vous que Jésus-Christ Lui-Même parla à ses


disciples et dit : " Quelques-uns qui sont ici ne verront pas la mort
qu'ils n'aient vu mon royaume, la venue de mon Royaume.
« Vous vous rappelez que les disciples eux-mêmes
raisonnèrent et dirent : " Jean étant le plus jeune, Il doit vouloir dire
qu'il ne mourra pas. " Et ils se tournèrent vers Jésus et lui
demandèrent : " Veux-tu dire qu'il ne mourra pas jusqu'à ce que Ton
Royaume vienne ? " Et il dit :
« Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que
t'importe ? Toi, suis-moi. "

Mais vous savez que Jean était avec Jésus sur la Montagne
de la Transfiguration, quand moïse et Elie vinrent et se firent
connaître, ce qui typifie le temps où les deux prophètes viendront en
Israël et Le révéleront Lui-Même aux Juifs. Jean le Révélateur vit
cela. Et, sur l'île de Patmos, il fut enlevé exactement comme l'Epouse.
Il fit cette expérience. Ensuite, il put revenir et non seulement dire
qu'il aimait Jésus, non seulement il put dire qu'Il était la Parole, il est
revenu et a dit : " Dieu est lumière. " Il a dit : " Je l'ai vu en couleur. "
Pas seulement en noir et blanc. Il le vit en couleur. Si vous lisez en
Apocalypse 4 et 5, vous pouvez trouver les couleurs. Jean avait vu
Dieu en couleur. Or, s'il y a un Mystère à ce sujet et si la voix du
septième ange doit en finir avec les mystères, alors ce mystère doit
aussi être révélé et expliqué à notre génération. J'attire votre attention

152
sur le fait qu'aucune génération précédant la nôtre n'a eu l'occasion
de voir la Colonne de feu en couleur, par le moyen de la caméra.

A la naissance de frère Branham, une lumière


tourbillonnante vint par la fenêtre de cette petite cabane en rondins et
resta suspendue au-dessus du berceau. Bien des gens la virent et
dirent : " Quel genre d'enfant cela va-t-il être ? " A ma connaissance,
ce fut la première apparition, en ce siècle, de cette colonne de feu qui
devait venir et faire les choses qu'elle fit dans les Ecritures, ce que les
autres prophètes ont dit qu'elle ferait.

Petit garçon, frère Branham vit cette lumière et, quand il en


parlait, les gens questionnaient : " De quelle couleur est-ce ?" il ne
connaissait pas la description de l'ambre, alors il répondait :
« C’est jaune-vert " Toute sa vie, quand les gens lui demandaient la
couleur, il répondait « c'est jaune-vert " – jusqu'à ce qu'il découvrît
que ce jaunâtre-vert s'appelait " Ambre ". Mais, petit garçon, il disait
" jaunâtre-vert ".

C'est le 11 juin 1933, comme nous l'avons dit dans un


chapitre précédent, que la lumière descendit du ciel en tourbillonnant
et resta suspendue au-dessus de la tête de frère Branham et lui donna
sa mission, à savoir qu'il annoncerait la Seconde Venue du Seigneur
Jésus-Christ. Bien des gens la virent pour la première fois. Une
multitude la vit. Mais, en ce temps-là aucune photographie n'en fut
prise.

Ce n'est que le 24 janvier 1950 à Houston, Texas, que la


photographie surnaturelle fut prise et fut examinée par Mr. Georges
C. Lacey, qui dit : " La Lumière a frappé la caméra ". Et, pour la
première fois cette lumière surnaturelle, que frère Branham
expérimenta toute sa vie, apparut là où des hommes pouvaient la voir,
parce qu'une caméra l'avait saisie. Cette photo est publiée dans le
livre. Pour ceux qui sont ici, elle est suspendue là, une d'entre elles.
C'est une copie en noir et blanc avec une lumière au-dessus de sa tête.
La lumière a frappé la caméra.

C'était en Allemagne, quelques mois plus tard, que frère


Branham donnait des explications à un groupe de pasteurs. Ils lui

153
demandaient : " Comment savez-vous quand l'ange est auprès de
vous ? " Et il leur disait que l'ange se tenait toujours à sa droite. C'est
la raison pour laquelle la ligne de prière s'approchait de notre frère
par la droite de la plate-forme, ce qui obligeait les gens à passer
devant l'Ange du Seigneur et à traverser la colonne de feu, pour
s'approcher de lui et du don que Dieu lui avait confié.

Il se tenait là, parlant à ces pasteurs allemands quand,


soudain, l'esprit de connaissance des secrets du cœur vint sur lui. Et
il parla à un homme qui était là et il dit : " Cet homme, là-bas, par
exemple ; il ne mange pas parce qu'il a un ulcère d'estomac mais,
ajouta-t-il, quand cela arrive, je vous le dit, l'ange est ici. "

Et un allemand qui possédait une caméra très coûteuse était


assis là derrière. Il filma la scène. Il prit une photo et laissa tourner la
caméra.
Quand il développa le film, il découvrit soudain que, juste
au-dessus de frère Branham, il y avait là cette lumière surnaturelle
qui enveloppait juste frère Branham. La seconde photo la montrait
juste au-dessus de la tête de notre frère. La troisième image la
montrait presqu'au plafond. La quatrième image montrait qu'elle était
sortie de la pièce. Nous ne pouvons pas le publier, mais pour ceux
qui souhaiteraient des preuves, il y a des copies agrandies
suspendues dans le bureau de frère Branham, à Campbell Avenue, à
Tucson, Arizona.

C'est en 1957 que notre frère Branham se trouva à Lakeport,


Californie, dans une réunion avec frère Miner Argenbright, au
Champ de foire. Il y avait là un photographe qui prenait des photos
de frère Branham en train de pêcher. Ce photographe prit des photos
montrant la chaire, le microphone, montrant frère Branham debout
derrière la chaire. On peut voir un compteur d'élec- tricité à l'arrière
de la salle où il prêchait et l'on peut voir frère Miner Argenbright
assis à la droite de frère Branham, sur une chaise. C'était une
photographie normale et on peut y voir une grande corbeille de lys
arrangée juste devant la chaire. Le photographe prit la photo et,
quand il développa, il eut une photo normale. Il prit une seconde
photo, dans la même position. Et quand il développa les deux, le

154
lendemain il découvrit que son appareil, à la seconde photo, avait
capté quelque chose qui n'était pas là. Du même endroit, on voit un
profil de Jésus-Christ, en couleur ambrée, derrière frère Branham,
abaissant les regards sur lui, un parfait clair profil de Jésus-Christ.
Un autel, autel surnaturel qui n'était pas présent, montre les sept
langues de feu dont l'Apocalypse parle comme étant les sept langues
de feu dont l'Apocalypse parle comme étant les esprits de Dieu qui
sortent de son trône – montre ces sept lumières surnaturelles à travers
l'autel. Les lys ont beaucoup grandi : ils s'étendent au-dessus de la
tête de frère Branham, montrant ainsi que c'était le lys de la vallée.

Et, se tenant debout derrière frère Branham, tout en haut à


droite de l'image (à gauche si vous la regardez directement), là se
tient l'ange du Seigneur Lui-même, avec une traîne de feu qui coule
de lui et qui enveloppe la personne de frère Branham. Et des langues
de feu sortent de l'extrémité des doigts de l'ange. L'ange lui-même
ressemble à frère Branham. Mais, pour ceux d'entre vous qui ont
entendu frère Branham parler de la pyramide des anges qui sont
apparus à Sunset Mountain, il a dit que l'ange le plus bas, du côté
gauche, était celui qui était toujours près de lui et il semblait le
reconnaître.

Ces sept messagers, ces sept esprits, ces sept étoiles, étant les
messagers des sept âges de l'église ressemblaient naturellement à ces
hommes qui apportent le message – comme messagers terrestres et
comme messagers célestes, ils étaient auprès de ces hommes, comme
leurs anges gardiens.

Et si vous examinez attentivement ces deux photographies et


pour ceux qui sont ici, je parle de celle qui est juste ici, à droite, vous
verrez que c'est exactement ce qu'Ezéchiel vit quand il eut des
visions de Dieu. Depuis les reins en bas, c'est du feu, et, depuis les
reins en haut, c'est la couleur de l'ambre. C'est appelé, dans l'ancien
Testament, la " GLOIRE DE DIEU ". Mais, dans notre génération,
nous n'avons pas seulement à croire la parole de quelqu'un qui l'a vu,
mais Dieu a recouru au miracle de la caméra en couleur pour que,
tous, nous puissions témoigner qu'en vérité, DIEU EST LUMIERE.
Et la colonne de feu auprès du prophète de Dieu pour notre

155
génération, avec son message, est la même que celle qui était auprès
de son prophète Moïse, avec son message.

C'est en 1964 que notre frère Branhm, pour le dixième


anniversaire de son fils, je crois qe c'était le 19 mai, retourna à
Sunset Mountain, au lieu où il se trouvait quand le tourbillon
descendit au-dessus de sa tête (comme nous l'avons mentionné dans
le chapitre " Jugement par tremblement de terre)". Lui et son fils
posèrent pour une photographie au sommet de ce rocher en forme de
pyramide, Joseph assis et frère Branham debout derrière lui sur ce
rocher avec leurs mains levées pour louer le Seigneur.

Et, sur la photographie développée, vous pouvez voir la


colonne de feu descendant du ciel, à travers l'escarpement, à travers
frère Branham, enveloppant même Joseph et descendant à la base du
rocher.

Frère Branham a parlé de ceci à bien des endroits et il dit


qu'il se tenait sur le même témoignage que Moïse et que la même
colonne de feu apparut. Certains ont mal interprété et ont dit qu'il se
tenait sur le même rocher que Moïse. Mais le Rocher sur lequel il se
tenait était CHRIST
(1 Corinthiens 10/4).

Puis, à Dallas, en février 1964, notre frère Branham posa


pour une photographie à l'arrière de l'Assemblée Souls Harbor. Et il
se tenait là, très calmement, tenant sa Bible de la main gauche. C'est
un photographe inconnu qui prit cette photographie et quand il la
développa, il découvrit une étrange langue de feu au-dessus de
l'épaule droite de frère Branham. Et (pour ceux qui connaissaient
frère Branham) vous noterez qu'il tenait toujours l'épaule droite plus
bas que la gauche, à cause de l'onction et tout, qui étaient toujours
sur sa droite, là où se tenait l'ange du Seigneur.

Cette photographie fut montrée à frère Billy Paul, pour qu'il


la montre à son père. Et, quand frère Branham la vit, il dit à Billy de
l'ôter, ajoutant : " Ils n'ont pas cru à celle de Houston ; ils ne croiront
pas à celle-ci non plus ".

156
Il y a peu de gens qui virent cette photo avant que frère
Branham quitte la scène. Alors, frère Billy Paul la suspendit dans son
bureau. Et, bien sûr, nous en voulûmes tous une copie. Nous
voulions tous la voir. Mais frère Billy Paul, conformément aux
instructions reçues de son père ne permit pas que la photo sorte du
bureau.

Alors, je reçus indirectement, une lettre du photographe qui


avait pris cette photo et voulait vendre des négatifs qu'il possédait de
frère Branham. J'ignorais que cette photo en faisait partie. Il
demandait pour ces négatifs une certaine somme, sans même que
nous les ayons vus. Aimant le ministère de frère Branham et désireux
de me procurer ces photos quelles qu'elles soient, j'étais heureux de
payer, simplement pour avoir une bonne photo de frère Branham.
J'envoyai l'argent. Deux mois plus tard, je reçus dix-sept négatifs en
noir et blanc et le dernier que je retirai de l'enveloppe était celui-ci
avec cette langue de lumière surnaturelle sur l'épaule. Elle n'est pas
distribuée à tous, mais j'en ai une copie que peuvent voir tous ceux
qui aimeraient la voir. Un jour, dans la ville de Tucson, Arizona,
notre frère Branham fut poussé à prier. Il monta et gara sa voiture à
la fin de la rue Alvernon, vers les collines, sortit de son automobile et
traversa à pied la cabane du vieux mineur, et monta jusqu'au Finger
Rock que vous pouvez voir depuis Tucson. Et, à ce moment-là, il
avait sur le cœur un grand fardeau de prêcher la vérité de " Mariage
et Divorce "

Il retourna dans la ville de Jeffersonville – Indiana – ce mois


même et prêcha la vérité de
" Mariage et Divorce ", qui fut une puissante révélation du Dieu
Tout-Puissant, qui a tant aidé l'Epouse de Christ, plus que tout autre
sermon qu'il a pu prêcher quand il était sur la terre pour apporter une
solution à leurs propres problèmes et à leurs propres vies.

Prouvant une fois de plus que, quand Dieu visite une


génération, il ne change pas sa manière d'agir. Il le fera de la manière
dont Il l'a toujours fait dans les Ecritures. Il apparaîtra dans une
colonne de feu – et peut témoigner à notre génération " En vérité,
Dieu est lumière ". si seulement les hommes pouvaient voir. Amen !

157
Vous savez, tout ceci n'est pas pour les incroyants : c'est pour
les croyants. Voyez c'est comme lorsque je montrais à l'Evêque
Stanlezy toutes les photographies du nuage dans le magazine " Life ",
dans " Science " et tous les autres. Il les repoussa de côté. Je dis : "
Qu'y a-t-il, Evêque Stanley ? N'y croyez-vous pas ? Il répondit :
"C'est pour les incroyants. Je connais par l'esprit qui est frère
Branham. J'ai eu une révélation de qui il est. " Vous voyez ? Aussi,
comme l'a dit frère Branham, vous ne pouvez même pas – à moins
qu'ils aient une révélation, cela n'a pas pour eux le même sens. Ils
diront " Double exposition ". Il faut que vous soyez pleinement
persuadé que " Dieu est lumière ", sinon quelqu'un vous en fera
douter. Mais voyez, ce n'est pas difficile de croire, parce que je crois
que cette colonne de feu était là. Vous pouvez toujours la chercher.

158
CHAPITRE 14

SABINO CANYON

Ce soir, nous voudrions apporter le chapitre 14, intitulé "


Sabino Canyon ". Dans la bible, quand nous lisons ce qui concerne le
prophète Moïse, nous localisons souvent les choses qui sont arrivées
dans sa vie sur le Mont Sinaï. Et c'est un lieu révéré, cher aux cœurs
de la nation juive, même aujourd'hui. Nous pouvons parler de David
et nous pensons souvent à la ville de David, la Cité Sainte de
Jérusalem, le berceau du christianisme qui y eut son commencement,
parce que c'est dans les rues de la ville de David que le Messie Lui-
Même, le Seigneur Jésus-Christ, vint. Et tant de choses s'y sont
passées qui font frémir les gens qui l'adorent comme Sauveur et
Seigneur. C'est là qu'il sélectionna nombre de ses disciples. C'est là
qu'il prit la dernière Cène. C'est juste de l'autre côté de la vallée, au
jardin de Gethsémané, un autre lieu de vénération, qu'il agonisa. "
Toutefois, non pas ma volonté mais la tienne. " C'est juste au nord de
cette ville, à Golgotha, qu'il paya le suprême sacrifice pour le salut
de toute l'humanité. Nous pensons à ces lieux et cela amène dans nos
cœurs des moments de vénération car, à chacun de ces lieux, Dieu a
fait une œuvre. Même le dernier livre de la Bible, où Jean le
Révélateur rapporte ses expériences – c'est sur l'île de Patmos qu'il a
fait ses expériences. Ce lieu est encore aujourd'hui visité comme un
lieu où Dieu visita cet homme de Dieu et lui montra les choses qui se
passeraient sur la terre depuis lors, jusqu'à la fin des temps.

Et il en est de même au vingtième siècle où Dieu a visité


notre génération et décidé que son prophète, William Branham,
visiterait une chaine de montagnes connue sous le nom de Catalina
Mountains. Mais, à la fin de ces montagnes, il y a une gorge connue
sous le nom de " Sabino Canyon ". Du temps où frère Branham
commença à parler de ses propres désirs dans sa vie, il ne cessa de
dire que, dans son cœur, il avait toujours souhaité aller à l'ouest de
Jeffersonville – Indiana – où il vécut la presque totalité de son
existence. La première mention d'une de ses visites à l'ouest remonte
à 1928 où, à l'âge de 19 ans, il vint à l'ouest avec quelques amis et
prit du travail dans un ranch près de Phoenix, Arizona. C'est alors

159
qu'il travaillait dans le ranch qu'il apprit la mort de son frère Edouard
et retourna en Indiana. Après ceci, il y eut sa conversion, puis son
appel au ministère. Ensuite vinrent les profondes expériences qui
eurent lieu sur la rivière Ohio et les visions de 1933 qui sont reprises
dans les différents chapitres de ce livre.

C'est en 1958, après que frère Branham fut entré dans son
ministère public, après la visite de l'ange en 1946, qu'il se trouva
dans une réunion à Waterloo, Iowa, avec quelques amis intimes, la
famille Norman. A ce moment-là, le frère Norman, travaillait pour la
Curtiss Candy Compagny et il fit part à frère Branham de son désir
d'aller ailleurs. Et frère Branham lui répondit alors : " Si j'étais à
votre place, j'irais à l'Ouest. " A la suite de cette déclaration, frère
Norman s'en alla dans la ville de Tucson, Arizona, qui est à l'entrée
du Sabino Canyon. C'était en 1958.

La première fois que j'entendis parler des visites de frère


Branham à Tucson – Arizona – c'était en janvier 1961, quand il vint
lui-même dans la ville de Beaumont – Texas. C'était la seconde
réunion que nous avions organisée avec lui dans notre ville, quand il
nous dit qu'il allait rendre visite à la famille Norman et chasser le
sanglier. Je me souviens parfaitement que nous voulions lui offrir
l'occasion de s'entraîner à la société de tir dont nous étions membres
et d'y essayer son fusil.

Il nous répondit qu'il n'avait que sept balles avec lui, qu'il en
avait besoin pour s'entraîner quand il aurait atteint l'Arizona et qu'il
garderait la septième pour tuer son sanglier. Je me suis alors dit qu'il
devait être bon chasseur pour aller chasser si loin de chez lui et ne
prendre que sept cartouches.
Ce n'est que dans les dernières années que j'appris quel fin
tireur il était. Avec son fusil qu'il appelait " Blondie ", un modèle 270
Remington, il avait tué 55 têtes de gibier sans en avoir manqué une
seule.

Puis, en 1962, alors que frère Branham vivait toujours en


Indiana, Dieu lui donna une vision, vision de quelque chose qui se
passait devant son presbytère, presbytère qui lui avait été donné par
les saints de Calgary, Canada. Dans les années 1940, frère Branham

160
avait eu une réunion chez eux et, un soir, les gens de Calgary avaient
fait une offrande pour lui bâtir un presbytère en Indiana. Et, devant
ce presbytère, les frères avaient construit une entrée en pierre. Et
frère Branham avait un voisin nommé Banks Wood, un frère qui
avait acheté une parcelle entre sa maison et celle de frère Branham,
parcelle qui avait un temps appartenu à l'Assemblée et frère Branham
avait fait don de son presbytère au Tabernacle de Jeffersonville,
comme presbytère. Et frère Banks Wood avait acheté ce terrain et
avait projeté d'y bâtir lui-même une maison en pierre. Frère Branham
lui conseilla de n'en rien faire, car il sentait qu'un beau jour on
construirait un pont qui traverserait l'autoroute Utica Pike. N'ayant
pas de pont à des kilomètres de distance, si la ville prenait de
l'extension vers l'est, ils pourraient construire un pont au-dessus de la
rivière Ohio, en partant de Louisville.

Mais c'est en 1962 qu'un jour le Seigneur donna une vision à


frère Branham. Devant sa maison, il vit des pierres dans sa cour de
devant. Il vit des gens qui ressemblaient à des ouvriers de la route et
d’autres travaillant sur la route et il vit des poteaux que l'on amenait
dans sa cour et qui ressemblaient à des poteaux d'arpenteur. Il y avait
aussi un jeune garçon que frère Branham décrivit comme étant vif,
alerte, une sorte de vaurien qui conduisait un bulldozer et démolissait
la cour, vu la manière dont il conduisait ce bulldozer et tout. Dans la
vision, frère Branham se mettait en colère devant l'insouciance avec
laquelle il faisait son travail sur la route, devant sa maison. Toujours
en vision, frère Branham se vit par trois fois frappant le jeune
homme. Il se reprit alors et dit : " Mais, je suis un ministre de
l'Evangile. Je ne devrais pas faire cela. " Il ajouta : " Je n'ai pas fait
cela depuis que j'ai quitté la boxe. "

Pour ceux qui ne le sauraient pas, frère Branham, dans sa


jeunesse, devint boxeur professionnel. Un soir, il rendait visite dans
une maison et il y avait un canari qui s'était échappé de sa cage. Et,
comme ce canari voletait d'un coin à l'autre, ils essayaient de
l'attraper – chacun essayant de l'attraper dans un coin. Frère Branham
marcha vers le milieu de la pièce et, quand l'oiseau passa, il étendit le
bras et l'attrapa. Et il y avait là un homme qui dit : " Oh, la, la, vous
êtes rapide avec vos mains. Vous devriez devenir boxeur. " Et, par
cette suggestion frère Branham devint boxeur professionnel et livra

161
14 combats professionnels, toujours vainqueur. Il quitta le ring lors
de sa conversion. Dans la vision, frère Branham se dit à lui-même : "
Je n'ai plus jamais frappé quelqu'un comme cela depuis que j'ai quitté
le ring. " Et l'Esprit du Seigneur lui parla et dit : " Evite cela. "
Quand tu verras ces poteaux entrer dans ta cour, laisse cela de côté. "
Il se détourna et remarqua dans sa cour un chariot de prairie comme
ceux des pionniers se rendant vers l’Ouest, et des chevaux y étaient
attelés. Il regarda et voici, sur le siège près de la place du cocher, sa
femme était assise. Et, il grimpa dans le chariot comme s'il partait
vers l'ouest. Il regarda dans le fond : tous les enfants étaient là, avec
leurs affaires. Soudain, dans la vision, le chariot de prairie se
transforma en fourgon automobile. Ce fut la fin de la vision. Quand il
en sortit, il était environ dix heures du matin.
En 1962, frère Branham parla de cette vision dans le
message : " Messieurs, quelle heure est-il ? " Et il réalisa alors, quand
on vint élargir la route devant sa porte, que Dieu (des années
auparavant) lui avait montré cette vision et il l'avait écrite dans son
livre de visions : et ces arpenteurs vinrent. Un de ses amis était
ingénieur de la ville et inspecteur ; il amena ces poteaux dans la cour.

Et soudain il revécut la vision. Il alla à la maison et regarda


dans son livre de visions et la vision y était écrite. " Ainsi dit le
Seigneur, quand tu verras cela, évite-le. " ne sois pas là quand ce
jeune garçon vif et adroit viendra, afin que tu n'aies pas à le frapper,
ce qui causerait un préjudice à d'autres. Sors de tout cela…" C'est
ainsi que frère Branham apprit que Dieu lui disait qu'il était temps de
partir pour l'ouest.

Je voudrais sauter à 1965, parce que je pense que cela est


significatif. C'est en juillet 1965, après que frère Branham eût
déménagé de Jeffersonville à Tucson en janvier 1963, que je rendis
visite à frère Branham, et il me raconta quelque chose qui s'était
passé dans la semaine, qu'il savait qu'on allait élargir cette rue depuis
le commencement de 1963 et qu'il avait demandé à frère Wood
d'essayer de démanteler le portail, d'en retirer les pierres et de les
entreposer afin qu'elles ne soient pas détruites et que, lorsque la rue
serait rendue à la circulation, quelqu'un puisse reconstruire ce porche
d'entrée.

162
Un jour, j'y suis venu, à plusieurs reprises, en voiture, et il y
avait là frère Banks et quelques autres frères ; je remarquai les
ciseaux et marteaux à deux mains et autres ; ils essayaient de retirer
ces pierres du porche. Quelques jours plus tard, je vis frère Branham
et il me dit : " Vous savez, frère Pearry, juste pour vous montrer que
la Parole de Dieu est vraie, j'ai dit à ces frères de démanteler le
porche. Ils ont travaillé tout le jour et n'ont pu retirer que deux ou
trois pierres. " Et, quand il revint, le soir, le frère Banks lui dit : "
Frère Branham, nous avons dû faire ce porche avec un ciment
rudement solide. Nous ne pouvons pas le renverser. "

Frère Branham dit que, lorsque le frère Banks lui fit cette
remarque, quelque chose s'éveilla en lui. Il se rendit à la maison, prit
son cahier de visions et la vision était là; il avait vu ce jeune garçon
et son bulldozer renversant le porche. Ainsi, il ne pouvait pas être
renversé jusqu'à ce que ce vaurien vînt avec le bulldozer. Ils
laissèrent le porche intact. Et frère Branham était à Jeffersonville et
frère Banks Wood est témoin que le jour où ils vinrent avec le
bulldozer pour renverser le porche, il y avait, effectivement, ce jeune
vaurien qui conduisait, tournoyant partout, démolissant la cour, se
lançant contre les arbres, etc. Juste comme frère Branham l'avait vu
dans la vision, ce qui prouvait que ses visions étaient de Dieu. Si
seulement les gens voulaient croire !

Revenons en arrière au déménagement de frère Branham,


quand il informa son Assemblée de ces choses, en décembre 1962,
alors qu'il avait vu ces poteaux. C'est dans la première semaine de
janvier 1963 qu'il annonça son départ à son Assemblée et qu'il vint
dans la ville de Tucson, Arizona. Maintenant, souvenez-vous qu'il
avait envoyé la famille Norman huit ans auparavant et il en avait pris
note de manière à s'en souvenir. Qu'il leur avait dit : " Je crois que si
j'étais vous, je partirais pour l'ouest ", sachant que Dieu avait préparé
des choses qui devaient s'accomplir dans l'ouest. Nous pouvons lire
dans le livre de Zacharie qu'il dit que, dans les derniers jours, comme
il en avait été du temps d'Ozias, roi de Juda, au tremblement de terre,
nous fuirions dans la vallée des montagnes. Il viendrait un jour qui
ne serait ni jour ni nuit, mais vers le soir la lumière paraitrait – ce
message étant en vérité la lumière au temps du soir. Nous pouvons
voir que la ville de Tucson par elle-même se trouve à 900 mètres au-

163
dessus du niveau de la mer, mais elle est dans une vallée entourée
d'un groupe de montagnes qui épelle " CHRIST " si l'on prend la
première lettre de chaque nom de ces montagnes. En vérité, nous
pouvons dire que c'était un lieu saint de Dieu.

C'est en novembre 1965 que le " National Geographic


magazine ", dans un article sur les Indiens Papago et les Indiens
Apaches, déclarait que ni les Indiens apaches, ni les Indiens Papago
n'avaient jamais occupé la vallée présentement occupée par la ville
de Tucson. Les indiens Papago, la plus grande tribu amie que nous
ayons sur le continent nord-américain, disent que c'était le centre de
l'univers et ils y venaient pour adorer. Les indiens apaches
n'occupaient pas cette vallée. C'était la tribu la plus grande, la plus
vicieuse, la plus guerrière que nous ayons sur le continent nord-
américain. La tribu la plus amicale et la tribu la plus guerrière,
séparées seulement par une vallée.
Mais les Indiens apaches venaient aussi dans la vallée qui est
maintenant appelée Tucson et ils y adoraient, disant que Dieu habite
dans les Catalina Mountains. Les indiens ne se trompaient pas
tellement : ils croyaient à un paradis, ils croyaient en un seul Dieu.
Ils n'avaient pas la réalisation du Seigneur Jésus-Christ mais, au
moins, ils savaient qu'ils avaient en eux une nature intérieure, qu'il y
avait là un Dieu de l'univers.

Ceux d'entre nous qui suivent le message et le ministère de


frère Branham savent que, dès son arrivée à Tucson, certaines choses
étranges commencèrent à se passer. Par exemple, la fois où il allait
de Tucson à Phoenix et où un policier de la route l'arrêta et lui
demanda où il allait et il dit : " Jéricho " – Où " avez-vous été ? " et il
répondit " Jérusalem " Si vous voulez, vous pouvez prendre un globe
et vous constaterez que ces deux villes sont à la même latitude, aux
deux côtés opposés du monde. Jérusalem à 800 mètres au-dessus du
niveau de la mer. Tucson à 900 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Mais, dans la première semaine de janvier 1963, quand frère
Branham arriva ici, il avait eu la vision de l'explosion et des sept
anges qui étaient venus vers lui et il se demandait si ce n'était pas
Dieu qui lui montrait que sa vie et son ministère se terminaient, qu'il
allait le prendre dans une explosion et que les anges viendraient pour
l'emmener comme ils l'avaient fait pour Moïse. Et frère Branham

164
ressentit ce que ressentirait tout homme père, aimant sa famille et sa
femme et le peuple. Il n'était pas effrayé à l'idée de franchir la porte
de la mort, qui est une sortie de secours pour échapper à cette maison
pestilentielle où nous sommes maintenant ; mais, ayant plutôt ces
sentiments communs à tous les hommes, il supplia le Seigneur de lui
montrer : " Oh, Dieu, est-ce pour mon départ ou est-ce une nouvelle
phase de mon ministère ? "

Un jour, il s'éveilla tôt le matin et fut attiré à regarder par la


fenêtre de son appartement. Il le fit et regarda vers Sabino Canyon.
L'ange du Seigneur lui parla et lui dit : " Va là ", et il vit une vision
qu'il avait eue avant et il se sentit attiré. Aussi, il se leva et conduisit
Joseph à l'école. Il était environ huit heures quand il quitta la maison,
arrivant à Sabino Canyon vers 8h30 du matin. Il continua à monter
en voiture aussi loin qu'il put, garant vers les toilettes, là où l'on peut
tourner et redescendre vers la vallée. Un endroit très beau avec, à
l'est, ces imposantes falaises, 25 ou 30 fois aussi grosses que ce
Tabernacle, collines escarpées, élevées, massives, où les aigles
peuvent voler.

Il commença à grimper par une route que le service forestier


avait commencée, puis abandonnée. Puis, il grimpa directement sur
la colline là où, dit-il, les aigles volent, et il grimpa au milieu de
rochers dentelés. Quand il sentit la présence du Seigneur, il
s'agenouilla pour prier et il me dit, une fois en août 1965, " Frère
Pearry, dit-il, je demandais à Dieu de me montrer ce que tout cela
voulait dire. Je cherchais Dieu pour obtenir une réponse à mon sujet.
" Et c'est alors qu'il me raconta ses expériences quand, bien souvent
il était si malade lui-même, quand son mal d'estomac le faisait
souffrir et cette eau à goût d'eau grasse qu'il devait vomir et qui le
rendait si malade. Puis, quelqu'un venait l'aider à monter sur le
podium et il imposait les mains aux cancéreux et les cancers
disparaissaient, alors que lui-même tenait à peine debout. Il ajouta
qu'il pouvait entendre DIEU lui parler pour n'importe qui, mais
souvent, Dieu détournait de lui sa face, jusqu'à une année,
simplement pour voir s'il lui ferait confiance et le croirait. Et ce
matin, il était là, agenouillé parmi ces pics, cherchant le Dieu Tout-
Puissant pour une réponse personnelle, les bras levés, quand le soleil

165
jaillit à travers un créneau là, dans le pic, et, soudainement, une épée
vint frapper sa main.

Frère Branham raconta cela de nombreuses fois, mais


j'aimerais prendre celle où il me l'a raconté personnellement. Nous
étions assis dans la cafeteria de l'Holiday Inn et, juste au-dessus de
nous, il y avait un écusson avec deux épées croisées. Et frère
Branham prit le couteau dont il s'était servi pour couper son bacon et
ses œufs et il tint le couteau par le manche, le pointa vers moi et me
dit : " Frère Pearry, c'était aussi réel que ce couteau que j'ai à la main.
La poignée était de nacre et, dit-il, il y avait une garde qui passait au-
dessus de mes doigts et qui était en or. "
Et il me dessina un croquis sur la nappe. Il me semble que la
lame devait avoir de 40 à 50 centimètres de long. Et il me dit : " Elle
était tranchante. Elle étincelait au soleil. " Il ajouta : " Cette voix
parla et dit : c'est l'épée du roi. " Frère Branham répondit : " Oh, une
épée comme celle qu'un roi utilise pour faire d'un homme un
chevalier. "Et la voix reprit : " Pas un roi – l'épée du Roi ! "
Il dit : " Frère Pearry, ce n'était pas un rêve. Ce n'était pas
une vision. C'était une épée, bien réelle. Le soleil s'y reflétait. Je
pouvais la sentir dans ma main. " Il ajouta : " Je me frottai les yeux.
Je ne dormais pas. J'étais éveillé. Ce n'était pas une vision. C'était
réel. " Alors, une voix lui parla, disant : " C'est le troisième pull. "

C'était le commencement de ces choses qui arrivèrent à


Sabino Canyon. A la suite de cette expérience, frère Branham fut
poussé à plusieurs reprises à retourner à Sabino Canyon pour y prier.
Attiré chaque fois vers ces rochers escarpés, tout en haut, se tenant
debout et regardant en bas la ville de Tucson à des kilomètres de là,
se demandant et demandant à Dieu : " Qu'est ceci, ô Dieu, qui prend
sa place maintenant parmi les membres de l'Epouse, dans le monde
entier ? "

Avant de vous parler des autres expériences que frère


Branham a vécues là, je voudrais revenir en arrière dans sa vie, en
1923, quand il n'avait encore que quatorze ans. Un jour, il vint à la
maison et – plus tard, il dit que sa mère n'avait eu que trois songes
environ dans sa vie et que chacun d'eux était spirituel, ce n'était pas

166
une rêveuse. – Ce jour-là, il vint et s'assit sous le porche d'entrée ;
elle-même était assise sur une chaise ou un fauteuil à bascule ou
quelque chose d'autre, et elle lui dit : " Billy, j'ai rêvé de toi " et elle
commença à lui raconter le rêve et il l'arrêta et dit :
« Cela va bien, Mère. Je vais te raconter ton rêve. " Je
voudrais vous rappeler qu'en Daniel 2, c'est le même attribut que
Daniel avait, quand le roi Nebucatnetsar ne pouvait se rappeler son
rêve et qu'il avait appelé les magiciens et tout le monde et que
personne ne pouvait se rappeler. Mais, quand Daniel vint, Daniel lui
raconta son rêve.

Quand frère Branham raconta le rêve, c'était la même chose.


Bien souvent des gens vinrent trouver frère Branham avec des rêves
pour qu'il leur en révèle le sens. Ils lui contaient leur rêve mais, lui
voyait le rêve et leur donnait des détails de leur rêve qu'ils ne disaient
pas. Aussi, je me pose des questions au sujet de ces gens qui disaient :
" Frère Branham m'a dit mon rêve, mais c'était faux ", simplement
parce qu'il leur disait quelque chose qu'ils avaient bien rêvé mais
qu'ils avaient oublié. S'ils n'avaient pas confiance, pourquoi venaient-
ils le trouver ? S'il n'était pas un prophète et un voyant, pourquoi
venaient-ils à lui pour qu'il leur donne une interprétation de leur rêve ?
Vous voyez, car il faut un prophète pour interpréter les songes. Vous
ne pouvez interpréter votre propre rêve, mais il faut un prophète pour
l'interpréter. Et comme il commençait à raconter le songe, il se
trouvait dans l'ouest et il bâtissait une maison sur une colline (c'était
le rêve de sa mère) et il semble que dans le rêve, six colombes toutes
blanches vinrent à lui ; elles se posèrent contre sa poitrine,
appuyèrent leur bec contre sa joue et se mirent à roucouler. Il y avait
six colombes qui formaient un " S ". Puis, elles le quittèrent et s'en
allèrent de ce côté-là. Dans le songe de sa mère, six colombes
blanches, formant un "S" s'envolaient alors dans le ciel.

Comme autre arrière plan précédant cette expérience que je


veux partager avec vous,
je voudrais que vous veniez avec moi à la clinique Mayo, dans les
années 1950. Frère Branham, tout au long de sa vie avait souffert de
nervosité. Vous vous rappelez combien il était nerveux quand il avait
sept ans et que cette voix lui parla, du haut de l'arbre, dans un
tourbillon. Et, souvent dans sa vie, il devint si nerveux et son

167
estomac si contrarié qu'il ne pouvait rien manger et, comme je l'ai dit,
cette substance graisseuse liquide qu'il devait vomir et constamment
le rendait malade. Et il souhaitait qu'un beau jour, le Seigneur le
prenne dans une transe et lui montre qu'il finirait par être délivré de
cette affliction. Quand frère Branham obtint l'argent, il prit sa femme,
sœur Meda, Becky, et Sarah qui n'était qu'un bébé et s'en alla à la
clinique Mayo, car on lui avait dit qu'ils étaient à même de révéler à
n'importe qui ce qui n'allait pas en eux. Il se soumit à tous les tests
cliniques et le reste et ce matin-là, ils attendaient les résultats des
analyses et diagnostics concernant son problème.
Quand il s'éveilla ce matin-là, il eut une vision et il se vit en
petit garçon de sept ans, se tenant près d'un tronc d'arbre creux. Et,
soudainement il n'eut plus sept ans, mais il fut un homme de 38 ans.
Et il réalisa que, quelque chose qui ressemblait à un écureuil s'était
introduit dans cet arbre creux. Et il avait un bâton et se mit à frotter
la partie creuse de l'arbre avec ce bâton quand, tout à coup, l'animal
sortit de là et sauta sur son épaule et courut vers l'autre épaule. Il
avait un couteau à la main et il essaya de le tuer et fit en sorte de
protéger ce petit garçon, mais il ne le pouvait pas. Et il ouvrit la
bouche pour dire " Quoi " et, quand il ouvrit la bouche, l'animal,
furieux, sauta dans sa bouche et descendit dans son estomac et se mit
à tourner, à tourner et à tourner. Et il se précipita en hurlant : " O,
Seigneur, aide-moi. Seigneur aide-moi ! Quand une voix lui parla et
dit : " Souviens-toi cela n'a que six pouces de long (quinze
centimètres) " Vous pouvez lire cela dans le livre " Un homme
envoyé de Dieu " où frère Branham se demanda si cette nervosité
allait durer six mois ou si cela voulait dire qu'il aurait ça six fois dans
sa vie ?

Le 11 septembre 1965, frère Branham prêchait son message :


" Puissance de Dieu pour transformer ", à Phoenix – Arizona. Je pus
rendre visite à frère Branham ce jour-là. En fait, c'est le jour où je lui
ai dit que j'allais vendre mon affaire du Texas et déménager à Tucson
– Arizona – pour me joindre à lui et aux autres croyants qui suivaient
et son ministère et son message, et ouvrir un lieu d 'adoration à
Tucson.

J'effectuai un voyage en Californie et rendis visite à frère et


sœur Marconda pour la première fois. De retour dans la ville le

168
vendredi, et le 18 septembre étant un samedi, frère Branham me
téléphona pour me demander si je voulais prendre le petit déjeuner
avec lui. Je me trouvais à l'auberge Ramada et nous nous assîmes
dans le salon de café pour prendre ensemble le petit déjeuner. Et il
commença à me dire combien il avait été nerveux les dernières
semaines et combien les problèmes de ceux qui déménageaient à
Tucson et n'avaient pas de lieu d'adoration, le travaillaient et
combien il était heureux que je puisse venir aider à remédier à cette
situation. Une fois de plus, il revint sur l'expérience de Sabino
Canyon, là où l'épée lui était apparue, me parla de la montagne où la
colonne de feu de " Mariage et Divorce " était descendue et il me
demanda si j'avais vu la nouvelle maison qu'il bâtissait à l'extrémité
même des Catalina Mountains. Et nous restâmes assis si longtemps
que nous pûmes commander et prendre le repas de midi à la même
place. Et je me sentais mal à l'aise, comme chaque fois que frère
Branham avait agi de la même façon parce que j'avais pris tant de
son précieux temps.

Et je voudrais faire cette remarque que, à partir du jour où je


m'étais tourné vers frère Branham pour lui dire : " Monsieur, je vois
que vous êtes un prophète ", en février 1964 – de ce jour jusqu'à celui
où il nous a quittés, je ne suis jamais allé dans une ville où frère
Branham était présent pour lui demander un entretien. Par contre, je
ne suis jamais allé dans une ville sans que frère Branham me
téléphone, vienne à mon motel ou qu'il envoie Billy Paul me
demander de venir le voir. Et, chaque fois, c'était pour revenir sur ces
mêmes expériences. Et je me mis à lui demander : " Frère Branham,
suis-je si stupide, suis-je si bête, suis-je…, qu'y a-t-t-il frère
Branham ? Pourquoi passez-vous tout ce temps avec moi ? " Et, ce
jour-là, je lui dis :" Frère Branham, je connais au moins cent
personnes dans cette ville qui seraient heureuses d'avoir une
conversation avec vous, aujourd'hui. Pourquoi avez-vous passé tout
ce temps avec moi ? " Il me répondit simplement : " il doit en être
ainsi. " Mais les choses qu'il m'a dites ce jour-là concernant " Sabino
Canyon ", je peux aujourd'hui témoigner que c'était de Dieu, car nous
avons pu aller et localiser les endroits précis où ces expériences
furent vécues, grâce aux descriptions qu'il nous avait données des
lieux et du cadre.

169
Le 1er septembre, le jour suivant, frère Branham prêchait à
Grantways Assembly of God Church, et nous diffusions par
téléphone hook-up un message intitulé " SOIF ". Je découvris plus
tard que le 20 septembre, frère Branham se leva et se rendit à Sabino
Canyon pour prier. Il dit dans son message : " Qu'est-ce qui les attire
sur cette montagne ? » qu'il se leva de bonne heure ce matin-là et fut
poussé une fois de plus à regarder par la fenêtre et que Dieu lui
rappela cette vision qu'il avait eue avec cet écureuil, quand il était à
la clinique Mayo. Et il éveilla sa femme et dit : " Meda, voilà encore
cet écureuil ! Elle dit : " Quel écureuil ? " Alors, il lui expliqua, prit
sa Bible et le reste et s'en alla à Sabino Canyon.
C'est le 20 septembre, selon les instructions de frère
Branham dû à Ramada Inn, que je rencontrai notre frère George
Smith qui fréquentait alors Becky et j'invitai George à venir avec moi,
à la maison, au Texas, car frère Branham m'avait dit que c'était un
bon jeune chrétien, mais qu'il avait besoin du baptême du Saint-
Esprit. Et frère Branham m'avait encouragé à le prendre avec moi au
Texas et à prier pour qu'il obtienne le baptême du Saint-Esprit. Aussi,
j'allai trouver George et l'invitai à venir chez moi - nous devions y
aller dans sa Thunderbird. Je crois que c'était un modèle 1949 –
quand George me demanda de passer par l'appartement de Park pour
dire " au revoir " à Becky ".

Quand nous arrivâmes à l'appartement, George monta pour


dire au revoir à Becky ; frère Branham habitait au numéro 3908. Il
vint à la porte de devant en chaussettes, la bible à la main et j'aurais
pu dire qu'il venait de lire sa Bible et de pleurer. Il vint à la porte et
dit quelque chose comme cela : " Frère Green, vous vous rappelez ce
que je vous ai dit au sujet de ma nervosité et tout ? " Je répondis : "
Oui, Monsieur. Il reprit : " Je ne vous le dirai pas maintenant mais
vous l'apprendrez plus tard. " Il dit : " Quelque chose est arrivé ce
matin, frère qui m'a permis d'entendre Dieu dire que je me porterai
bien. " c'est alors qu'apparut George et qu'il se joignit à nous sous le
porche où frère Branham se tenait debout, face à l'ouest, la main
droite tendue vers le nord. Il agita cette main au-dessus de sa tête et
dit : " je suis allé à Sabino ce matin. J'ai grimpé par un sentier, j'ai
suivi la courbe et suis revenu vers ces pics qui se trouvent juste en
dessous de ce créneau dans la montagne, juste là où l'épée est
apparue. Mais, dit-il, avant que je n'y arrive, le Seigneur m'a rendu

170
visite. " George et moi ignorions ce qui s'était passé mais nous
l'avons quitté en nous réjouissant.

Plus tard, nous avons découvert que frère Branham y


retourna le jour suivant, le 21, de même que le 22 et le 23. Ce n'est
que le 2 octobre que je rendis visite à frère Marconda, parce qu'il
avait découvert un terrain où il pensait que l'on pourrait bâtir une
Assemblée. Nous étions à la station-service de frère Evans et frère
Branham y vint. Nous lui en parlâmes et il nous demanda de venir
dans sa voiture station-wagon. Et il mit 45 minutes pour nous
conduire, très lentement, du poste à essence de frère Evans à la
jonction de River Road et de Sabino Canyon Road. C'est alors que
frère Marconda, étant assis devant et moi derrière, frère Branham
nous fit toutes ces observations concernant les diacres du Tabernacle,
ici, que je ne devais pas m'inquiéter de cela : les hommes qui
devraient œuvrer viendraient automatiquement et feraient ce qu'ils
devaient faire et je ne devais pas être pressé en cette matière. Mais
c'est aussi à ce moment-là qu'il nous parla de l'apparition de la
colombe blanche. Et aussi là, qu'il nous parla du mot " Aigle " écrit
dans le roc. Il nous dit alors qu'il avait pris une caméra et l'avait
photographié. Nous étions émus, mais nous ne connaissions pas
encore toute la signification profonde de ces choses.

Je retournai à Beaumont – Texas -, pris un avion le 5 octobre


et me rendis au Vénézuela pour la première fois. Le 7 octobre, je leur
dis ce que je savais de ces expériences à Sabino, l'apparition de l'épée,
l'apparition de la colombe, le mot " Aigle " écrit sur le roc, etc., mais
j'en parlais avec la connaissance limitée que j'en avais alors. Puis, en
novembre, nous déménageâmes à Tucson. Nous visitâmes pour la
première fois nous-mêmes Sabino Canyon et commençâmes à voir
ces lieux dont nous avait parlé frère Branham.

Pour le Thanksgiving Day, nous partîmes tous pour


Shreveport, Louisiane, et c'est là que frère Branham prêcha « Sur les
Ailes d'une colombe blanche comme la neige " et que nous
comprîmes vraiment ce qui s'était passé à Sabino Canyon les 20, 21
et 22 septembre. Le 20 septembre, le matin où frère Branham regarda
par la fenêtre et où le Seigneur lui rappela ce petit animal furieux, il
se rendit à Sabino Canyon et partit de l'endroit où l'épée lui était

171
apparue. Au détour du sentier, il vit ce petit animal furieux. Il dit que
ce n'était pas un écureuil.
C'était différent de tout ce qu'il avait vu. Il lui avait sauté
dessus mais l'avait manqué et l'animal s'était empalé sur un cactus-
chandelier. Et il frémit de joie, parce qu'en lui-même, il sut que
c'était un signe du Seigneur concernant cette maladie que le Dr.
Ravensway, quelques semaines plus tôt avait examinée dans son
estomac, avec son instrument ; il avait dit que cet estomac était
comme du plomb. Il s'était formé une croûte et il serait toujours ainsi.
Il sut alors que, lorsque le Seigneur lui rappela qu'il avait six pouces
de long, il put voir qu'il avait souffert tous les sept ans. Comme il
était maintenant dans sa cinquante-sixième année, il était temps que
cela se termine, parce que c'était le sixième " sept " de sa vie et il en
serait libre tout le reste de sa vie. Il revint à la maison dans la joie et
c'est de cet incident qu'il nous avait parlé à George et à moi, quand il
avait dit : " Dieu m'a fait savoir aujourd'hui que je me porterai bien. "

Le jour suivant, il retourna en ce lieu où l'épée lui était


apparue dans ces rochers escarpés quand, soudain, il sentit la
présence du Seigneur. Il retira son chapeau et il dit : " Seigneur, je
sais que tu es par là. " Et, quand il regarda, il y avait sur le sentier
une petite colombe blanche. Il avait toujours su que la septième
colombe devait venir. Vous souvenez-vous du rêve de sa mère quand
il avait quatorze ans ? Six colombes formant un " S ". Il serait dans
l'ouest, construirait une maison sur une colline. C'est exactement ce
qu'il faisait en 1965, quand la septième colombe vint à lui. Et il prit
cela comme signe d'en haut, de l’amour parfait de Dieu. Vous
pouvez entendre son message : " Sur les ailes d'une colombe blanche.
" Comme Dieu avait visité Noé avec une colombe, comme Dieu
avait visité le baptême de Jésus dans le Jourdain avec une colombe, il
visitait de même son prophète d'un signe d'en haut, en ce jour, sur les
ailes d'une colombe.

Frère Branham revint à la maison dans la joie. Le jour


suivant, il repartit seulement pour louer le Seigneur de ces
expériences qu'il avait faites. Mais, quand il arriva à la fourche ouest
du sentier, il dit qu'il se sentit attiré à aller à l'ouest plutôt que de
revenir vers l'est, là où l'épée lui était apparue, là où le petit animal
furieux lui avait sauté dessus et où la colombe lui était apparue le

172
jour précédent. Il alla vers l'ouest et traversa de l'autre côté et il
mentionne qu'il était environ midi quand il repartit. Transpirant,
ayant enlevé sa chemise, il avait bu de l'eau à la crique, de l'autre
côté, quand il arriva devant un rocher pesant environ 70 tonnes. Il s'y
appuya, à l'ombre pour se reposer, quand cette voix lui parla :
"Contre quoi t'appuies-tu ? " Et, quand il s'éloigna du rocher et se
retourna, il y avait là, écrit en quartz blanc, sur le rocher, le mot "
EAGLE " (aigle, trad.). Ceux d'entre vous qui l'ont entendu prêcher
son message sur " L'aigle et la colombe " savent qu'il a toujours dit
que la colombe conduirait l'aigle et que ce serait le message de l'aigle
qui conduirait l'Epouse en haut, de l'autre côté. Comment le mot "
EAGLE " vint sur ce roc, personne ne le sait. Mais, à la hauteur de
son cœur, quand il s'appuyait sur le rocher, il y avait le mot " Eagle ".

Le jour suivant, il prit un appareil photographique revint à


cet endroit et en prit une photographie. Il y avait vingt prises de vue
sur le film. Ce jour-là, frère Branham prit 18 photos. Frère Billy Paul
les développa quelques jours plus tard. Mais personne n'entendit
parler de cette expérience – sauf quelques rares privilégiés qui
avaient vu frère Branham personnellement, jusqu'au moment où il
prêcha sur ces expériences à Shreveport, Louisiane, le jour de "
Thanksgiving ", " Sur les ailes d'une colombe blanche comme la
neige ".

Après cela, la chose prit de l'importance pour tous ceux qui


l'aimaient car il n'y a jamais eu une réunion où vous ayez pu sentir la
présence du Seigneur mieux que le soir où il prêcha sur les trois
visitations de Sabino Canyon.

Durant la semaine de l'accident, beaucoup pensèrent à ces


expériences et se demandèrent :
" O, Dieu, quelle est la comparaison ; quelle en est la signification ? "
mais, il y a une chose que nous pouvons nous rappeler, c'est que
Dieu aimait son prophète, car Dieu lui envoya un signe : " Sur les
ailes d'une colombe ".
C'est le 15 mars 1966, un mardi, que je ressentis un fardeau,
une attirance pour aller à Sabino Canyon et voir si je pourrais
découvrir ce rocher avec le mot " Aigle " (eagle) écrit dessus. Or, le
jeudi précédant le mardi, frère Billy Paul lui-même avait passé tout le

173
jour dans les montagnes. Et le jeudi soir, il m'appela chez lui et
partagea avec moi le fardeau de sa solitude. Et il me fit cette
remarque : " Frère Pearry, je donnerais n'importe quoi pour trouver
ce lieu où Dieu a fait ces choses pour mon père. " Je demandai alors
à frère Billy Paul : " Billy, as-tu ces photos, la photo que frère
Branham a prise " ? Il répondit : " Oui, je les ai. " Je dis : " Où sont-
elles ? " Il me dit : " Là-derrière, dans la chambre. " Je repris : " Bien,
puis-je les voir ? "

Quand frère Billy Paul apporta ce paquet de photos avec les


négatifs, nous commençâmes à les examiner. Et, comme je les
regardais, grâce à ma mémoire, je commençai à reconnaître certaines
scènes, quand nous vîmes une photo où il y avait comme un aigle
perché tout en haut, avec les ailes rabattues, regardant au-dessus de
son épaule droite, regardant vers le bas. Je n'avais jamais vu cette
scène. Mais je dis : " Frère Billy, j'aurai peut-être à louer un avion
mais, je crois que je vais découvrir ce rocher. " Je dis : " Qui a pris
ces photographies ? " Il dit : " Papa, je pense " je repris :
" Bien, ce n'était pas un photographe. Où a-t-il pris ces photos ? " Il
répondit : " Je ne sais pas. " Je dis : " Je pense qu'il a pris cela pour
nous montrer le chemin vers Eagle Rock (le rocher de l'aigle. Trad;).
Je dis : " Peut-être ne trouverai-je pas celui-ci. " Frère Branham avait
pris la photographie de la face d'un roc où l'on pouvait voir
parfaitement écrit, en blanc sur le roc, le mot " EAGLE " je
demandai à frère Billy s'il voulait apporter cette photo à l'Assemblée,
dimanche soir, pour la montrer à la congrégation. Il le fit. Grâce à
cela et à la mémoire de certaines choses que je me rappelais avoir
vues, toute la journée du lundi, 12 mars, j'eus envie d'aller à Sabino,
mais je ne voulais pas y aller de moi-même. Et il n'y avait personne
pour m'accompagner.

Aussi, le 13 mars, soit exactement trois ans après que frère


Branham eut quitté Tucson pour retourner en Indiana prêcher les "
Sceaux ", je téléphonai à frère Harold Mc Clintock et lui demandai
s'il voulait venir avec moi à Sabino. Il était environ 2 ou 3 heures
dans l'après-midi, lorsque nous nous retrouvâmes. C'était un départ
tardif. Et dès que la voiture fut parquée et que j'en sortis, je
remarquai et reconnus une des formes du rocher que frère Branham
avait photographié et, si je ne me trompe pas, ce devait être la

174
première qu'il avait photographiée. Mais je réalisai qu'il ne la
regardait pas sous le même angle que moi, près de la voiture, mais
qu'il était allé quelque part sur le versant ouest de la colline où il
avait dû prendre la photo d'un niveau plus bas.

J'ai découvert plus tard que frère Branham avait braqué son
appareil sur ces rochers dentelés où il se tenait quand l'épée lui
apparut et il montrait ces collines massives et escarpées à l'arrière-
plan de l'image, avec le créneau à travers lequel le soleil, en cette
saison – en janvier – se glisse furtivement par cette ouverture. Et sur
toute cette pente, à l'est, il n'y a qu'un seul endroit où l'épée ait pu
briller au soleil. Si cela ne l'avait pas attiré spécialement, pourquoi
aurait-il dirigé son appareil directement sur ces rochers dentelés où le
soleil perce à 10 heures du matin ?

Aussi, frère Mc Clintock et moi, nous nous lançâmes sur le


sentier aussi vite que possible, car nous n'en connaissions alors rien,
excepté ce que nous avions vu sur les photographies. Et lorsque nous
arrivâmes à cette fourche du sentier une fois de plus, ma mémoire, ce
don de Dieu selon frère Branham, me permit d'entendre frère
Branham dire: " J'ai été attiré vers l'ouest. " Et je dis à frère Mc
Clintock : " Nous devons prendre ce sentier ", et nous tournâmes vers
l'ouest. Nous marchâmes un bon moment, sans découvrir quoi que ce
soit qui puisse nous encourager et, finalement, nous arrivâmes à un
niveau où nous pûmes nous retourner et regarder en arrière ces
collines escarpées. Nous étions exactement au niveau duquel frère
Branham avait pris cette photographie. Et je lui dis alors : " Frère
Branham a suivi ce sentier comme nous jusqu'au mot
" EAGLE " écrit sur le roc et c'est quelque part, là au-dessus qu'il
doit être allé, ces rochers dentelés dont il m'avait parlé, l'aigle, etc., et
il doit avoir été attiré, sinon il n'aurait pas pris la photo sous cet angle.
"
Soudain, à un tournant, je regardai à ma droite et là, comme
dans un cadre photographique, j'eus devant les yeux cette forme
massive d'un aigle perché tout en haut avec les ailes repliées. Mais je
savais que frère Branham n'avait pas pris la photographie de l'angle
sous lequel je me trouvais. Il avait dû se tenir directement en dessous
de l'aigle. Frère Mc Clintock peut vous témoigner que j'ai presque
sauté de joie et que j'ai dit : " C'est ici le sentier du prophète. Je sais

175
au moins cela. Il ne se tenait pas ici mais directement dessous,
regardant vers le haut. "

Alors, nous descendîmes rapidement le sentier pour trouver


l'endroit d'où la photo avait été prise, quand soudain, nous arrivâmes
à un rocher de la taille d'un petit piano à queue. Tous deux nous
remarquâmes en même temps comme un mot écrit sur le roc, en très
petites lettres blanches. Etait-ce possible que cela soit ce que nous
cherchions ? Mais je dis : " Frère Branham disait de tout passer à
l'épreuve de la PAROLE. " Et j'ajoutai : " Le rocher pesait 70 tonnes
et celui-ci n'en pèse que deux. " Mais je dis : " Cela ressemble
tellement à ce que … Et frère Mc Clintock sortit un stylo et la page
de garde de son Nouveau Testament et commença à dessiner des
symboles, marques et points sur le rocher afin de pouvoir comparer
avec la photo de frère Billy Paul.

Il commençait à faire sombre et tandis qu'il était occupé à ces


remarques, je dis : " Je vais vite voir si je peux trouver l'endroit exact
où frère Branham a pris la photo de cet aigle là-haut. " Je pouvais
apercevoir toute la gorge et une autre scène que frère Branham avait
photographiée de l'autre côté. Je pouvais regarder au-dessus de moi
et voir un roc dont le bas avait été coupé net et où frère Branham
s'était tenu. Et, à quelques mètres seulement de l'endroit où j'avais
laissé frère Mc Clintock, je m'arrêtai pour l'appeler et lui dire que je
croyais que c'était là quelque part que frère Branham s'était arrêté
pour prendre la photo de ces deux rochers en haut de l'escarpement.
Et, comme j'obliquais à droite, le dos tourné à une falaise et à une
partie détachée, soudain, à la hauteur de la poitrine, je vis le mot " E-
a-g-l-e ", écrit en blanc sur le roc. Et avant que je puisse parler –
frère Harold ici peut témoigner, je tombai à genoux, remerciant Dieu
de ce que, par le Saint-Esprit, il m'avait conduit au mot " Eagle "
écrit sur le rocher.

Depuis, certains ont pris la photo prise par frère Branham et


ont comparé et je ne pense pas que quelqu'un puisse douter. C'était
bien cela. Rappelez-vous les paroles mêmes de Jésus qui disait : "
S'ils se taisent, les pierres crieront ; " et je déclare que Sabino
Canyon est un témoignage physique contre le monde et ceux qui
renient ce message.

176
CHAPITRE 15

LA VISION DE LA TENTE

Avant de commencer ceci, je voudrais lire dans I Corinthiens,


chapitre 15 et depuis le verset 50. Voulez-vous vous tenir debout
avec moi durant cette lecture ?

" Ce que je dis, frère, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter
le Royaume de Dieu et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.
Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous
nous serons changés (ce qui signifie que certains ne mourront pas,
mais seront changés) en un instant, en un clin d'œil, à la dernière
trompette. La trompette sonnera et les morts ressusciteront
incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps
corruptible revête l'incorruptibilité et que ce corps mortel revête
l'immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu
l'incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité,
alors s'accomplira la parole qui est écrite :
" La mort a été engloutie dans la victoire.
" O mort, où est ton aiguillon ?
" O tombeau, où est ta victoire ?
" L'aiguillon de la mort, c'est le péché ; et la puissance du
péché, c'est la Loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous
donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
" Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables,
travaillant de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur sachant que
votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. "
Vos pouvez vous asseoir.
Si quelqu'un avait dû écrire l'histoire de la vie de l'Apôtre
Paul, il me semble qu'il lui aurait été indispensable d'avoir mentionné
ce que Paul croyait du futur aussi bien que de l'état actuel de ceux
qu'il pensait avoir abandonné la foi. Il en est de même pour moi qui
me propose d'écrire l'histoire de la vie de frère Branham. Je ressens
que si un homme a une conviction, si un homme a une croyance, ou
si un homme a une espérance, alors cette conviction, cette croyance
ou cette espérance a un effet sur ses actions et sur ce " type " de
personne et sur les choses qu'il pourra avoir à accomplir – ses

177
ambitions, ses désirs, ses plans, spécialement en ce qui concerne
l'avenir s'il s'agissait d'un ministre de Dieu.

Maintenant, je ressens que frère Branham s'attendait à


quelque chose, parce que Dieu lui avait montré que certaines choses
arrivaient et il croyait que ces choses allaient se manifester. Mais il
dit que quand nous nous attendons à quelque chose, nous devons
savoir ce que nous attendons. Ce matin, en tant que votre pasteur,
j'aimerais discuter ce sujet avec vous. J'ai apporté un message intitulé
– La vision de la tente – où j'essaye d'apporter ce que j'en ai entendu
dire, pour ou contre, ce qui a été dit en interprétation aussi bien que
toutes déclarations que j'ai pu entendre au sujet de la
" Vision de la tente ". Mais si nous attendons l'accomplissement d
"une Vision de la tente" alors qu'il y en a qui disent que cela a été
accompli, alors nous devons savoir ce que nous attendons ou ce
qu'ils ont vu qui leur permet de sentir de cette manière.

Or, je ne vous demande pas d'attendre l'accomplissement de


vos pensées ou de votre interprétation de " la vision de la tente ". Je
vous demande de regarder à ce qu’était « la vision de la tente ». Frère
Branham dit que le seul moyen de voir une chose correctement, c'est
de regarder dans la Parole. Si vous attendez l'interprétation d'une
vision, ce doit être selon la Parole. Si vous interprétez cette vision
hors de la Parole, alors vous vous attendez à quelque chose qui n'aura
jamais lieu.

Je voudrais illustrer ce point en vous contant l'histoire d'un


professeur que j'ai eu en classe de théologie systématique, à l'école
Biblique et qui était trinitaire. Il y avait là un couple de mes
camarades qui avaient discuté de la Divinité avec moi, et je leur
avais montré par les Ecritures que le Seigneur notre Dieu était un
seul Dieu et non pas trois. Et l'un de ces étudiants a parlé à ce
professeur un jour, disant : " Docteur Mac Caferty, que ferez-vous
quand vous arriverez au ciel et que vous découvrirez qu'ils ne sont
pas trois, mais qu'Il n'y en a qu'UN SEUL ? "

Il baissa la tête, jeta à cet étudiant un regard au-dessus de ses


lunettes et déclara : " Si j'arrive là-haut et qu'Il n'y en a qu'UN, je
ferai demi-tour et je m'en irai. " Et je pris la parole pour dire :

178
« Docteur Mac Caferty, soyez sans crainte, avec une telle attitude
vous n'irez jamais là-haut. " il préférait se fier à sa propre
interprétation de la Divinité que d'écouter la vérité ; parce qu'en lui-
même, il s'était persuadé qu'il y avait trois dieux. Et tout ce que vous
pourriez dire ne le ferait jamais changer d'avis.

Je vous demanderai ceci dans l'humilité au cas où il serait


possible que cela vienne de moi et je m'adresse à ceux qui ne
croiraient pas cela possible. Voilà pourquoi je m'adresse ainsi à eux.
Mais que ferez-vous si la " vision de la tente " ne s'accomplit pas de
la manière dont vous l'avez prévue ? Refuserez-vous de l'accepter si
elle s'accomplit de la manière que Dieu avait prédite ? Vous dites : "
Bien, je sais ce que qui va se passer. " alors vous pouvez être assuré
d'une chose : si vous le savez, vous êtes dans l'erreur. Parce que le
prophète de Dieu a dit : " Si vous vous figurez que cela se passera
ainsi, vous pouvez être assurés d'une chose – vous êtes dans l'erreur !
" parce qu'il a dit : " Personne ne le saura. "

La première fois que j'ai entendu parler de " la vision de la


tente ", c'était en 1964. D'autres personnes m'avaient dit ce qu'elles
en pensaient. Mais ce n'est pas avant septembre ou octobre 1964, lors
d'une partie de chasse en Colombie britannique, que frère Branham
me parla pour la première fois de sa " vision de la tente ". Il me
raconta cette vision en détail. Il m'a dit aussi que – le nom d'une
personne qui avait offert l'argent pour payer cela, et qui avait promis
de payer. Et il me dit :
" Frère Pearry, tout ce que j'ai à faire, c'est de la commander, et cela
sera payé. "

Il parlait comme un homme qui considérait " la vision de la


tente " comme une espérance dans sa vie et son ministère. Il me parla
de toutes ces portes qui étaient fermées à son message. Il me disait
qu'aussi longtemps qu'il avait prêché la Guérison Divine, toutes les
portes lui avaient été ouvertes, et il me cita toutes les églises, les
réunions en plein air et toutes les conventions qui l'avaient accueilli
avec joie. Mais quand il vint leur parler de doctrine avec " Ainsi dit
le Seigneur ", ils fermèrent leurs portes. Mais, dit-il, " Frère Pearry,
une chose me console c'est que Dieu m'a donné la vision de cette
tente, et m'a fait savoir que quand toutes les portes seraient fermées,

179
j'aurais encore un lieu pour prêcher l'Evangile, avec " Ainsi dit le
Seigneur ".

En août 1965, frère Branham me parla à nouveau de " la


vision de la tente. Nous étions assis à la cafétéria de " Holiday Inn " à
Jeffersonville, Indiana. Ce jour-là, il m'avait parlé de l'épée qui était
apparue dans sa main. Il me parla de la nuée qui lui était apparue et
de cette expérience. Je m'étonnais de l'entendre répéter toutes ces
choses qu'il m'avait si souvent dites, lorsqu'il fit cette déclaration : il
me dit : " Frère Pearry, vous avez entendu parler de ma " vision de la
tente ", n'est-ce pas ? Je lui répondis : " Oui Monsieur vous me l'avez
racontée et d'autres que vous m'en ont parlé également ! ".

Il me dit : " vous savez qu'il y a un tas de frères qui ont été
choisis à cause de leur emploi " – je dis : " Oui, Monsieur, je – je
connais certains conducteurs de camion, des monteurs de tente et
d'autres encore à qui vous avez dit qu'ils pourraient aider ".

Frère Pearry, dit-il, je ne sais pas. Vous savez, je - je parle


seulement en homme dans cette sorte d'affaires. " Il dit : " C'est
quelque chose d'une vision que Dieu m'a donnée. "
Et il dit : " je crois que quand le temps viendra, le Même qui
m'a donné la vision me montrera
ce que chaque frère devra faire – quand cette vision sera accomplie."
Il ajouta : " Frère Pearry, je crois qu'il y aura une place pour vous. "

Moi, comme toute le monde, je – j'appréciais tant frère


Branham, et je le voyais en pensée avec une tente comme aucun
évangéliste n'en avait eue, et des réunions, et des foules dont on
n'avait jamais entendu parler à cette heure-là dans le monde. Je
pensais tout cela parce que d'autres m'avaient dit qu'il l'aurait ici, il
l'aurait en un certain lieu d'Amérique. J'avais entendu une bande où il
avait mentionné qu'il désirait la monter à Mexico-City. Je savais qu'il
avait parlé à certains frères de l'établir outre-mer.

J'aimerais injecter cette pensée dans votre esprit. Jean-le-


Baptiste s'est tenu un jour dans la rivière du Jourdain et a baptisé
Jésus-Christ, le fils du Dieu vivant. Il vit l'Esprit de Dieu descendre
du Ciel comme une colombe. Et il sut que c'était le signe envoyé de

180
Dieu pour qu'il puisse annoncer au monde : " Voici l'Agneau de Dieu
qui ôte le péché du monde. " L'onction était sur lui quand il parla de
ces choses.

C'est comme frère Branham disait concernant Elie qui se


tenait sur le Mont-Carmel et faisait descendre le feu du Ciel, puis
prenait 400 faux-prêtres et les égorgeait. Quand il pria et ferma les
cieux pendant trois ans et demi puis il se retourna et les ouvrit à
nouveau. Alors, il courut devant le char jusqu'à la ville. Mais quand
une petite femme se leva et l'accusa, il s'enfuit pour sa vie.
Il disait : " Cela montre la différence qui existe quand l'Onction de
Dieu repose sur un prophète. " mais il dit : " L'Esprit avait quitté Elie
quand Jézabel l'accusa. " Et Dieu devait soutenir sa vie même. Il
n'était plus capable de sortir et de se procurer du pain – Dieu dut
l'envoyer à une petite veuve afin qu'il ait la nourriture et un lieu pour
se reposer.

Et ainsi en est-il avec Jean-le-Baptiste. Il se tenait là, ce jour,


sans aucun doute en lui-même, il dit : " Voici l'Agneau de Dieu qui
ôte le péché du monde. " Et quelques mois plus tard, Jean-le-Baptiste
était en prison en Matthieu, chapitre XI. Et il envoya deux de ses
disciples vers Jésus pour demander : " Es-tu Celui qui doit venir ou
devons-nous en attendre un autre ? " Alors ne savait-il pas ce qu'il
disait lorsqu'il proclama : " Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché
du monde ? ".

Maintenant, en parlant d'Elie, j'ai indiqué ce qu'il pouvait


faire lorsque l'Onction était sur lui. Il parlait comme Dieu. Jean-le-
Baptiste parlait avec autorité comme Dieu. Mais nous devons nous
rappeler que bien qu'ils fussent prophètes, ils étaient cependant des
hommes et ils parlaient également comme des hommes.

Le jour où notre frère Branham parla de cette vision de la


tente, il dit : " Observez-la ! Comme les autres visions l'avaient été,
cette vision-là est selon le " Ainsi dit le Seigneur ". Il parlait comme
Dieu mais ensuite, dans des discussions privées, vous ne pouvez pas
tenir compte de chaque détail qu'il vous a donné et vous ne devez pas
les inclure dans votre propre interprétation selon le

181
« Ainsi dit le Seigneur ". Vous ne pouvez dire que c’est « Ainsi dit le
Seigneur " car vous pouvez n'avoir pas bien saisi le sens de ce qu'il
vous a dit personnellement.

" La vision de la tente " est " Ainsi dit le Seigneur ". Et cela
sera ! Aucun doute à ce sujet dans ma pensée. Et si c'est vous qui
interprétez, je me questionne à ce sujet. Parce que le jour où frère
Branham a dit : " Frère Pearry, je crois qu'il y aura une place pour
vous ".
Il ajouta aussi : " Frère Pearry, je ne sais pas si c'était bien une tente
" ; il dit : " Cela paraissait être une tente, cela pouvait être aussi bien
un grand bâtiment qu'une cathédrale. " Il ajouta : " Vous savez, il y a
tant de gens qui attendent une tente, frère Pearry. Mais je me
demande s'ils attentent une tente ou s'ils attendent l'Enlèvement. "

Certains disent que l’Enlèvement ne peut avoir lieu tant que


la « Vision de la tente n’a pas été accomplie. Et si je n'ai rien appris
d'autre, j'ai au moins appris à ne pas dire : " Rien ne peut se produire
parce que ceci n'a pas encore eu lieu. " Parce qu'il a dit : " Ne
regardez pas à ces choses mais attendez-vous à l'Enlèvement. "

Quand ce jour-là, nous nous sommes retirés, frère Branham a


fait cette déclaration – s'il ne l’a pas dite, alors j'en répondrai au jour
du Jugement – il dit : " Frère Pearry, je vous ai dit ces choses
aujourd'hui afin qu'à votre retour à Tucson, vous puissiez aider les
frères à voir ce qu'ils doivent faire ou non. "

Beaucoup n'ont pas apprécié cela, mais si ce fut un honneur


pour moi d'avoir reçu toutes les choses qu'il m'a dites, et d'avoir
passé tous ces instants avec lui, il est évident qu'il y a aussi une
responsabilité qui m'incombe. Il dit qu'il ne voudrait rien donner à un
homme mielleux qui ne pourrait pas se lever et dire ce qu'il pense. Et
en moi-même, je crois qu'il savait que je répéterais ces choses avec
sincérité, avec une conscience honnête et pure, ne cherchant rien
d'autre qu'à aider. Aussi je le leur ai dit.

En septembre 1965, je me tenais dans une salle de " Ramada


Inn "dans la ville de Tucson et frère Branham me répéta à nouveau

182
les mêmes choses. Il me parla de ces visions. Il revint à nouveau sur
" la vision de la tente ". Et après qu'il eut terminé je lui demandai
encore : " frère Branham, pourquoi avez-vous passé tout ce temps
avec moi ? Frère Branham je connais au moins cent personnes dans
cette ville qui voudraient avoir cette interview avec vous ce matin.
Vous m'avez appelé. Pourquoi – pourquoi avez-vous passé tout ce
temps avec moi ? Il me regarda simplement et dit : " Frère Pearry,
cela doit être ainsi. "

Maintenant, qu'est-ce que la " vision de la tente " ? Sans


aucun doute, vous en avez entendu parler et j'aimerais – j'aimerais
vous dire avec mes expressions personnelles, si c'est possible, ce que
je pense que frère Branham a dit que c'était. Premièrement, la vision
de la tente " était " Ainsi dit le Seigneur ". N'oubliez jamais cela. En
dépit de ce que vous avez pu entendre à ce sujet, souvenez-vous que
c'était " Ainsi dit le Seigneur ". Ce n'était pas : " Maintenant, je pense
que j'ai vu ceci. " Il a dit que c'était " Ainsi dit le Seigneur ".

" La vision de la tente " était l'une de trois visions qui vinrent
en même temps. Les deux autres visions ont été expliquées. " La
vision de la tente " a des secrets la concernant – des mystères, vous
pourriez les appeler – Il a dit que l'Ange du Seigneur lui avait donné
la vision, qu'il était avec lui et lui avait dit : " Tâche de n'en parler à
personne. " Et il dit : " Si je meurs avant la venue du seigneur,
j'emporterai ce secret avec moi dans mon cœur. "

Comme arrière plan, je voudrais déclarer qu'en préparation


des déclarations que je vais faire ce matin, j'ai lu chaque brochure de
" La Parole Parlée "qui ont été imprimées. J'ai lu cela cette semaine
et si je dis quelque chose qui n'a pas votre accord, je ne veux pas
argumenter avec vous à ce sujet. Je sais dans mon coeur avec une
pure conscience, dans la crainte de Dieu, étant un des responsables,
que si je vous égare, j'en rendrai compte.

Mais je vais tenter de ne rien dire que je ne puisse épauler


avec ses paroles. Je ne vais pas vous permettre de venir et
d'argumenter avec moi à ce sujet car, si vous avez fixé votre pensée
sur une interprétation de la " vision de la tente ", je ne pourrais rien y
changer même si je le voulais.

183
Je veux seulement vous demander ceci : Considérez ce que je dis
puis lisez les livres de " La Parole parlée" et écoutez les bandes et
vous l'entendrez dire les mêmes choses que j'ai entendues.

La première fois que frère Branham parla de la " vision de la


tente ", c'était dans un message intitulé " Voile intérieur ", Il a prêché
cela le 1er janvier 1956.
Il avait eu la vision en décembre 1955. Avant que je vous
lise ce que frère Branham a dit au sujet de la tente, la première fois
qu'il en parla à sa congrégation à Jeffersonville, j'aimerais vous
ramener neuf ans en arrière – quand frère Branham eut la visitation
de l'Ange de Dieu, le 7 mai 1946. Quand il lui dit qu'il prêcherait
devant des rois et des potentats, des conducteurs religieux et des
grands de ce monde, et qu’il prêcherait devant des auditoires de
masse tout autour du monde – et que Dieu honorerait Sa Parole dans
sa vie s'il voulait être humble, sincère et s'il pouvait amener le peuple
à croire qu'il était le prophète de Dieu, rien ne résisterait à sa prière,
pas même le cancer.

Je désire que vous sachiez qu'avant tout cela, frère Branham


avait vécu dans la pauvreté. En fait, enfant, il était si pauvre qu'il
n'avait même pas de chemise pour aller à l'école. Il boutonnait son
veston jusqu'en haut et l'institutrice lui demandait : " As-tu froid,
Billy ? » et comme il devait garder son vêtement afin qu'elle ne
puisse pas voir qu'il n'avait pas de chemise, il disait : " Oui, madame
", et faisait semblant de frissonner. Elle le rapprochait alors du poêle
et cela ne faisait qu'augmenter la chaleur qu'il ressentait. Et il devait
s'asseoir là et agir comme s'il avait froid alors qu'il rôtissait.

Son père était un trafiquant d'alcool. Et chacun le savait. Et il


portait le nom de Branham, le nom de son père et s'il marchait dans
la rue, les gens passaient à l'autre trottoir pour ne pas avoir à lui
parler. Il était si pauvre que s'il pouvait avoir 5 cents, il allait achetait
une cartouche – allait tuer un lapin, le vendait 15 cents, retirait 5
cents pour acheter une autre cartouche et avec les 10 cents restants, il
achetait de la nourriture pour sa famille.

Quand il vint dire à son peuple qu'un Ange du Seigneur était


venu à lui, lui disant qu'il aurait du succès dans ses réunions, les gens

184
dirent : " Oh ! Billy, tu es tombé de ta chaise à bascule. Bien, il n'y a
personne qui t'écoutera. Tu es un Branham. Tu es d'une famille
catholique irlandaise avec mauvais caractère. Tous tes voisins le
savent. Personne ne viendra t'écouter. Tu n'es pas un homme de
réputation. Tu n'as même pas d'instruction. "

Sœur Meda m'a dit une fois que, lorsque l'Ange du seigneur
vint à lui, en 1946, et lui a dit d'aller prêcher au monde un message
de guérison divine frère Branham était si pauvre que les cols de ses
chemises blanches étaient complètement usés. Et pour qu'il puisse
aller à sa première réunion à Saint Louis, Missouri, elle dut démonter
ses cols et les retourner.

Dans sa biographie, il nous dit qu'il avait un trou dans la


poche de son veston. Et pendant qu'il prêchait, il cachait avec la main
cette ouverture parce qu'il ne voulait pas que les gens voient le trou
dans son costume.

Jusqu'à cette date, il n'avait de toute sa vie, possédé une paire


de pyjamas. A la réunion de Saint-Louis, quelqu'un lui donna sa
première paire de pyjamas et quand il revint à la maison, c'est tout
juste s'il pouvait attendre pour le montrer à soeur Branham.

Vous pouvez vous demander ce que cela vient faire ici. Mais
il est allé dans des réunions qui coûtaient des milliers de dollars. Il
avait promis à Dieu qu'aussi longtemps qu'il pourrait aller prêcher
sans avoir besoin d'emprunter pour couvrir les frais, il resterait dans
le champ.

Mais en 1955, il tint une réunion en Californie. Et celui qui


avait la charge de la réunion vint lui dire qu'ils avaient 15 000 dollars
de déficit. Cette nuit-là, après la réunion (il se tenait dans une petite
cabine qu'ils avaient louée pour lui) à environ 2h30 du matin, il se
leva et partit dans les bois. A 4 heures du matin, il était toujours là
parlant avec Dieu : " Maintenant, Seigneur, je t'ai promis en 1946,
quand je n'avais rien, que j'irais, que j'obéirais à ce que l'Ange
m'avait dit, étant entendu que Tu pourvoirais et que nous n'aurions
jamais à faire d'appels d'argent. Et maintenant, Seigneur, ils viennent
me dire que j'ai 15 000 dollars de dettes. Aussi c'est temps pour moi

185
de retourner d'où je viens et de m'attendre à Toi, pour me dire ce que
Tu veux que je fasse d'autre. "

Ainsi, frère Branham, commença à reprendre le chemin du


retour ave sa famille, au travers du pays. Il ne dit rien ni à Billy ni à
sœur Branham. Il ne voulait pas leur dire son intention d'abandonner
le champ. Il se disait : " Je les aviserai quand j'arriverai en Arizona. "
Quand il fut arrivé dans cet état, il se dit : " J'attendrai d'être arrivé
dans le grand état du Texas dont ma mère est originaire. " Quand il
fut arrivé au Texas, il ne leur dit toujours rien. Il attendit d'être arrivé
à Jeffersonville. Billy lui dit : " Papa, la Parole ne dit-elle pas :
Malheur à moi si je ne prêche pas l'Evangile ! Sais-tu de quoi tu
parles ? " Sœur Branham dit : " Billy, j'espère que tu sais ce que tu
fais. "

Il répondit à cette dernière qu'il allait appeler son vieux


patron de la Compagnie des Services publics afin d'y travailler à
nouveau. Il disait qu'en cas d'insuccès, il pourrait peut-être aider le
frère Wood dans ses affaires de constructions et démolitions. " Nous
irons démolir quelques maisons et ainsi de suite. " Il était las et
fatigué. Suivant ses propres paroles, il n'arrivait pas à comprendre.

Par contre, ce qu'il savait, c'est qu'il y avait neuf ans de cela,
il avait promis à Dieu de rester dans le champ aussi longtemps que
Dieu pourvoirait aux besoins, sans avoir recours à des tiers. Ces
hommes en Californie s'étaient portés garants du déficit mais frère
Branham disait : " Ce n'est pas là mon accord avec Dieu. Mon accord
était que Dieu pourvoirait par le moyen des gens sans que nous ayons
à mendier. " Il dit : " J'ai 15 000 dollars de dettes et je vais retourner
à la maison et reprendre mon ancien travail. "

Frère Branham a dit que ce matin-là, quand il s'éveilla, il


était assis au bord du lit parlant avec sa femme de ces choses, quant
tout à coup une vision éclata devant lui. Je vous la lis telle qu'il l'a
dite à l'assemblée :

" Vous, peuple qui me connaissez, vous savez que je ne suis


pas un fanatique. Je ne dirais pas ces choses si ce n'était pas la vérité.
J'ai vu cette vision et dans cette vision, j'ai vu frère Arganbright qui

186
se tenait là. Je montais jusqu'à lui et il dit : frère Billy, nous avons
donné toutes les cartes de prière, et tout est prêt maintenant pour la
réunion. Nous avons un moyen pour vous faire entrer et sortir. "

Il dit : " Merci frère Argenbright. Il dit qu'il s'éloigna pour


voir d'autres serviteurs. Et quand il le fit, il découvrit qu'il y avait un
autre serviteur qui prêchait. Et il leur demanda : " Qui est-ce ? Et ces
ministres se retournèrent et dirent : " Ils l'ont mis là; "

Il dit : " Qui c'est « ils ? " Et ils se retournèrent et s'en


allèrent. Et l'homme qui avait la charge de la réunion mit fin au
servie et laissa la congrégation s'en aller. Et frère Branham dit :
" Vous ne devriez pas faire cela parce que vous n'avez pas fait
d'appel aux âmes. " Et un autre individu dit : " Quelle différence cela
fait-il ? Nous avons pris l'offrande. " Et il lui répondit :
« Bien, depuis quand, l'offrande est-elle plus importante que les âmes
pour Christ ? "

Et à cela, il dit : le Seigneur le prit et – à une autre scène et


l'installa au bord d'un bel endroit pour pêcher. Il dit qu'il pouvait voir
le poisson qui nageait là. Il savait qu'il y avait du poisson et une voix
lui parla et dit : " Je vais faire de toi un pêcheur. " Il dit : "
Maintenant, jette ton leurre dans l'eau et quand tu le fais, tu tires tout
doucement la première fois. La fois suivante, donne-lui une petite
secousse, pas trop forte. Et la fois suivante, place ton hameçon pour
la prise. "

Il dit : " Je commençais à lancer ma ligne dans l'eau et je


tirais et chacun se réjouissait et disait : " C'est merveilleux, c'est
merveilleux, Frère Branham. " Il dit : " Je commençais à m'exciter et
la fois suivante, je secouais très dur. " Et il dit : " Je tirais le petit
poisson hors de l'eau. Et qu'est-ce que c'était ? " Il dit : " C'était un
petit poisson, tout petit. "
Il dit : " Il semblait que la peau avait – que la peau du
poisson était étroitement tendue sur l'amorce. "
Il se demandait comment le poisson avait attrapé l'amorce
dans sa bouche car l'amorce était aussi grande que le poisson.

187
En plus de cela, disait-il, sa ligne était toute emmêlée, et il
était là, debout, essayant de la démêler. Celui qui était alors avec lui,
se mit à lui parler. Quand frère Branham se retourna pour voir qui il
était, il vit un homme habillé comme un palestinien. Il avait un
turban sur la tête et il portait une robe blanche. Cet homme-là lui
dit :"Frère Branham, c'est cela." Celui-ci répondit : " Je sais que je
n'ai pas fait cela correctement. J'ai secoué la ligne alors que je
n'aurais pas dû le faire. "

Celui-là lui répondit : " Ne garde pas ta ligne emmêlée en


des temps comme ceux-ci " Et il poursuivit en ces termes, raconte
frère Branham : " Maintenant, la première fois que je t'ai parlé, tu
mis tes mains sur les gens et tu leur as dit ce qui n'allait pas en eux.
C'était ton premier pull. Le second pull serait quand tu connaîtrais les
secrets de leur coeur et tu l'as fait. Et j'ai fait de toi un voyant aux
yeux des gens, mais tu as toujours essayé d'expliquer cela. Tu
n'aurais pas dû le faire. Tu en as fait un spectacle. " Frère Branham
lui répondit : " Je, je suis vraiment navré. "

Alors, dit-il la scène changea pour la troisième fois. Il dit : "


Alors, il le transporta et lui montra une grande, une immense tente. "
Il dit : " Je n'avais jamais vu une telle tente, c'était plein et il y avait
même des gens en dehors des rangs. "

Et il dit qu'il était au-dessus des gens, mais sous la tente,


regardant vers l'estrade et il dit qu'il y avait des centaines de gens
tout autour de l'autel comme - comme s'il venait juste de faire l'appel.
Il ne disait pas qu'il en avait fait un, il disait " comme s'il en avait fait
un ". Il avait vu cette scène auparavant – il avait vu des gens tout
autour de l'autel comme cela. Mais il n'était pas sur la plate-forme
mais sous la tente, mais au-dessus de la tête des gens, regardant vers
la plate-forme.

Et il regarda et il entendit un homme se lever et dire – il


disait que c'était un homme âgé, gentil, aimable.

Cet homme dit : " Appelez la ligne de prière. " Il dit : "
Tandis que frère Branham se repose un peu, nous allons appeler la
ligne de prière. " Il dit que les gens commencèrent à s'aligner mais

188
c'était à la droite de la plate-forme comme toujours parce que l'Ange
du Seigneur se tenait toujours à son côté droit. C'est pourquoi sa
ligne de prière venait de la droite. Et de là où il la regardait, la ligne
de prière se formait à sa gauche. Et ils s'alignaient tous. Et, dit-il, la
ligne sortait dans la rue et descendait la rue.

Et il dit, qu'alors il regarda vers la gauche, à l'avant de la


ligne de prière, il y avait une petite construction en bois. A d'autres
moments quand il relata cette vision, il déclara qu'il y avait là une
petite chambre de toile tendue. Et il y avait là une dame qui semblait
relever les noms. Si quelqu'un venait sur un brancard, un homme
apparaissait et les poussait à l'intérieur.

Mais, il dit les gens entraient dans cette petite chambre et


quand ils ressortaient de l'autre côté, ils étaient guéris.

Lorsqu'il vit cela, dit-il, il vit cette même lumière qui fut
photographiée à Houston, dans le Texas, le 24 janvier 1950, qu'il
avait vue depuis qu'il était un petit garçon et qu'il disait être jaunâtre-
vert – couleur de l'ambre – comme la colonne de feu qui conduisait
les enfants d'Israël de nuit, la même dont il a parlé à des millions de
gens – dans l'auditoire, il disait : " La colonne de feu est ici et elle
repose sur la tête de telle personne. "
Il disait, quand il était dans cette vision de la tente, qu'il
voyait cette lumière. Elle le quitta et s'en alla dans cette petite
chambre. Et celui qui était avec lui, lui dit : " Je te rencontrai là, ce
sera le troisième pull. " Il posa la question : " Pourquoi ? " et il lui
donna en réponse : " Eh bien ! Ce ne sera pas un spectacle public
comme ils en ont eu. " Et, dit-il, il sortit de la vision.

Maintenant, je vous demande de comprendre que Dieu donna


à son prophète cette vision à l'un des pires moments de sa vie. Il
venait juste d'avoir neuf ans du plus glorieux ministère qu'aucun
homme n’ait eu sur la face de la terre. Je vais le dire d'une manière
différente – le ministère du plus grand succès qu'aucun homme n'ait
jamais eu. Et cependant, il lui fallait rentrer à la maison et sortir du
champ sans autre explication, ce qui ferait dire à certains : " Bien,
William Branham a perdu sa puissance avec Dieu. Il n'a plus le
même don. "

189
Mais il était volontaire pour faire marche arrière et honorer
sa parole donnée à Dieu, et si c'était nécessaire reprendre du travail
dans un service public alors que, partout dans le monde, les gens
avaient déclaré qu'il était un merveilleux homme de Dieu. Il pouvait
avoir tout ce qu'il désirait, tout ce qu'il demandait, sur simple
demande. Il aurait pu garder le million et demi de dollars que cet
homme de Chicago lui avait envoyé, s'il l'avait voulu, mais il le
renvoya.

Et maintenant il se trouvait avec 15 000 dollars de dettes. Là


où il recevait mille lettres par jour, son courrier était descendu à 75.
Il ne vendait rien. Il ne faisait pas de publicité. Tout ce que les gens
pouvaient obtenir de son bureau c'était un tissu de prières et une
prière pour leur guérison. Et parce qu'il ne faisait pas de publicité,
parce qu'il ne faisait rien selon la voie naturelle des gens, ils se
tournèrent vers ceux qui leur semblaient plus populaires. Ses
dépenses pour son bureau seulement étaient de 100 dollars par jour et
c'est pour cela qu'il ne pouvait pas se contenter de quitter.

Il était dans une vallée – de décision. Il demandait à Dieu


quelle était la volonté de Dieu pour sa vie, quand Dieu lui donna ces
visions que je viens de vous lire.

C'est encourageant de penser que c'est à l'heure la plus


sombre, que votre plus grande espérance vous est accordée.

Cinq mois plus tard, le 8 avril 1956, frère Branham alla


visiter à Chicago l'église de frère Mattson Boze, qui s'appelait
Philadelphia Church. Il apporta un message intitulé : " Visions et
prophéties ". Dans cette église de Frère Boze, il parla aux gens de
cette vision. Mais entre-temps, Frère Arganbright l'avait appelé et
demandé d'aller avec lui à Mexico, afin d'y tenir une réunion. Frère
Branham lui avait dit : " Il y a beaucoup de personnes qui m'ont
demandé d'aller à Mexico mais je n'y suis encore jamais allé ",
ajouta-t-il, " car j'ai toujours pensé que ce serait un des premiers
endroits où j'irais dresser ma tente "

190
Maintenant, vous voyez, il venait d'avoir cette vision en
décembre 1955 et nous étions aux premiers mois de 1956. Et,
naturellement, cette tente était dans sa pensée. Il se demandait lui-
même : " Qu'est-ce que c'est ? " Il avait pris cela comme une grande
espérance car il avait besoin de quelque chose pour s'y accrocher.
Et Dieu lui avait donné ceci pour lui faire connaître que,
même si l'autre pull avait diminué, il y avait toujours devant lui un
pull plus merveilleux, plus puissant, plus complet.

En fait, avant de partir en 1946, frère Branham dit à son


église : " Ces choses arriveront. Ce frère construira une église sur cet
emplacement même. Ce frère "Un tel ", se trouve actuellement sur
son lit de mort mais il vivra encore trois années ".
Et il dit : " Ne vous ai-je pas dit que cela arriverait ? Eh bien,
c'est arrivé. " Il dit : " De même que ces choses ont été accomplies, le
signe dans la main et les secrets du cœur, ainsi s'accomplira cette
vision car elle est : " Ainsi dit le Seigneur. "

Aussi, en quelques jours, après qu'il eut la vision et l'eut


exposée à son église, frère Arganbright lui téléphona pour aller à
Mexico. Il répondit au Frère Arganbright qu'il n'en avait pas
tellement l'envie mais qu'il le ferait. Quelques jours plus tard, frère
Arganbright le rappela pour lui dire : " Vous savez, Frère Branham,
nous avons loué les arènes de Mexico. " et frère Branham déclara
que quand il entendit cela, il réalisa que cela cadrait avec la vision
parce que dans celle-ci il y avait une vue panoramique de la foule.

D'autres détails de la vision montrent qu'en se rendant à ce


service, il avait plu. Et c'était la première partie de ces trois visions
où, quand il était arrivé là, le serviteur de Dieu avait mis fin à la
réunion, et renvoyé l'auditoire après avoir pris l'offrande. Frère
Arganbright, Jack Moore et les autres avaient arrangé les réunions à
Mexico-City. Et frère Branham était venu et leur avait dit :
" Garçons, nous allons avoir des ennuis. " Ce jour-là, quand ils se
rendirent à la réunion qui devait se tenir dans les arènes, il se mit à
tomber de la bruine, une très fine pluie. Lorsqu'ils arrivèrent sur
place, ils furent tous surpris ! Quelqu'un avait renvoyé la réunion et
ils ne purent jamais découvrir qui l'avait fait. Ils se renseignèrent de
tous côtés et ils ne purent pas trouver qui avait mis fin à la réunion.

191
Ils ne purent même pas trouver les ministres qui s'étaient portés
garants de la réunion.

Ainsi le jour suivant, frère Branham dit qu'il prit un avion


pour rentrer à Jeffersonville. Frère Moore lui dit : " frère Branham, je
découvrirai qui a renvoyé cet auditoire. " Et plus tard, il apprit que
Frère Moore n'avait pu découvrir le responsable ; personne ne savait
rien à ce sujet. Et frère Moore dit à frère Branham : " Après vous
avoir suivi si longtemps, si jusqu'à présent je n'avais pas cru en vous,
sûrement je croirais maintenant. "

Frère Branham dit que c'était la première vision qu'il avait


eue en décembre 1955, il eut la vision panoramique de la foule et
qu'ils avaient renvoyé l'auditoire. C'est lui-même qui en donne
l'interprétation.

Il ajoute que la seconde c'était quand il essayait d'attraper le


poisson. C'était le second pull. Et il se vit – quand il essayait
d'expliquer des choses surnaturelles à des bébés pentecôtistes.

J'aimerais maintenant vous entretenir du message : "


Messieurs, quelle heure est-il ? " dans lequel notre Frère Branham
nous raconte tout cela en détail. Au début de cette vision, il essayait
d'enfiler dans l'œillet d'un chausson de bébé, un lacet qui lui
paraissait être une grosse corde. Alors il entendit cette voix qui lui
disait : " Tu n'y arriveras pas. Regarde l'autre bout du lacet. " Il
s'aperçut alors que l'autre extrémité était bien de l'épaisseur correcte.
Alors qu'il s'apprêtait à retourner le lacet, la scène changea, et
soudain il commença à pêcher.

Vous devez lire : " Messieurs ! Quelle heure est-il ? ", "
Visions et Prophéties " et " Le voile intérieur " pour avoir tous les
détails de ces trois visions qui sont réunies dans la vision de la tente.
Vous devez savoir que Frère Branham est persuadé que la première
vision était la vision du premier pull. Elle s'accomplit à Mexico où il
y avait cette multitude de gens.

Le second pull concernait la connaissance des secrets du


cœur. Il essayait d'enseigner aux autres serviteurs la manière de

192
pêcher. L'Ange du seigneur le réprimanda et dit : " Tu n'as rien fait
d'autre que d'amener une bande d'imitateurs charnels – des gens qui
essayent de copier ce que tu fais, parce que tu leur as expliqué, ce
que tu n'aurais pas dû faire. "

Il expliqua chaque vision exceptée : la vision de la tente –


chaque phase de cette vision, excepté la portion concernant la tente.

Mais nous savons que le 22 décembre 1962, il eut une vision.


Il était assis sur le flanc d'une montagne, retirant un piquant d'une
jambe de son pantalon, quand survint une explosion. Je veux vous
lire cette vision :" Maintenant, dans cette vision, alors que je parlais,
je vis une chose étrange. Il me semblait que mon petit garçon Joseph
était à mes côtés et je lui parlais. Si vous voulez faire attention à la
vision très attentivement, vous verrez pourquoi Joseph se tenait là. Je
regardais et il y avait un gros buisson. Et dans ce buisson, il y avait
une constellation d'oiseaux, des tout petits oiseaux, d'environ un
centimètre et demi de long et un centimètre et demi de haut.

Il déclare : c'étaient de petits vétérans. Leurs petites ailes


étaient toutes abattues. Il y en avait deux ou trois sur les branches du
sommet, six ou huit sur la branche suivante, et quinze à vingt sur la
branche inférieure. Le tout en forme de pyramide. Ces petits amis
ressemblaient, dit-il, à des petits messagers. Et ils étaient totalement
épuisés. "

Il déclare : " J'étais à Tucson, Arizona, aucun doute à ce sujet.


Dieu voulait que je sache où j'étais. Et ces petits messagers, ces tout
petits oiseaux regardaient vers l'est. J'étais là, retirant ce piquant de la
jambe de mon pantalon, et ces petits oiseaux regardaient vers l'est, et
tout à coup ils prirent leur essor et s'envolèrent vers l'est. "

" Et, dit-il, dès qu'ils furent partis, vint une constellation
d'oiseaux plus grands. Ils ressemblaient à des colombes. Ils avaient
des ailes très pointues et une sorte de couleur grise, une couleur plus
légère que celle des premiers petits messagers. Ils venaient dans la
direction de l'est très rapidement. "

193
Je venais de les perdre de vue, et de nouveau je tournais mes
regards vers l'ouest et soudain cela arriva : Il y eut une explosion qui
secoua la terre entière. Il dit : " Ne manquez pas cela, vous qui
écoutez les bandes magnétiques et soyez bien sûrs de l'enregistrer :
d'abord une explosion ressemblant au " bang" des avions lorsqu'ils
dépassent le mur du son ou quoique ce soit que puisse faire un avion
quand il va réellement vite. " il dit : " J'entendis cette grande
explosion. Il me semblait qu'elle venait du sud, de Mexico. "

Cela secoua la terre et à ce moment, je continuais à regarder


vers l'ouest jusque dans l'éternité. Je vis une constellation de quelque
chose qui approchait. Cela paraissait être des petits points. Il n’y en
avait pas moins de cinq et pas plus de sept. Ils étaient en forme de
pyramide comme ces messagers étaient venus. Quand cela arriva, la
Puissance du Dieu Eternel m'enleva à leur rencontre.

Il dit : " Huit jours se sont écoulés depuis que cela est arrivé !
Je ne peux pas l'oublier. Rien n'a jamais pu me tracasser comme cela.
Ma famille vous le dira. Je pouvais voir ces anges, ces ailes, ces ailes
arrières voyageant plus vite que le son. En un clin d'œil, ils venaient
de l'éternité. Je n'ai même pas eu le temps d'abaisser mes paupières.
Je les vis et ils se tenaient déjà devant moi. Je n'ai même pas eu le
temps de les compter. C'étaient des puissants, de grands anges
puissants, avec des ailes blanches comme la neige. Ils volaient
comme Woo Wheew, produisant ce son. Tout mon corps en était
engourdi. "

Il se dit en lui-même : " Oh la la, cela signifie qu'une


explosion me tuera et je suis à la fin de ma route maintenant. Quand
la vision partira, je ne dois rien dire à mon peuple. Je ne veux pas
qu'ils sachent que mon Père Céleste m’a laissé savoir maintenant que
mon temps est terminé.
Je ne vais pas le dire à ma famille pour qu'ils ne se
tourmentent pas à mon sujet parce qu'Il…. Il se prépare à me prendre.
Ces anges sont venus pour moi et je vais être tué rapidement
maintenant dans une sorte d'explosion. "

194
Il dit : " Alors, je me mis à dire : Non, ce n'est pas cela. S'il
t'avait tué, Joseph aurait été tué aussi. Or, je pouvais entendre Joseph
qui m'appelait.

Je pensais alors " Seigneur Dieu, que signifie cette vision ?


Je, je me demande. " Alors, il me vint ceci à l'esprit – ce n'était pas
une voix. Il dit : " Il m'est juste venu : " Oh ce sont les anges du
Seigneur venus m'apporter une nouvelle commission. " Et quand
j'eus pensé cela, je levais les mains et dis : " Oh, Seigneur Jésus, que
veux-tu que je fasse ? " Et la vision me quitta. Et, dit-il : " Pendant
près d'une heure, je ne sentais plus rien. " Il dit : " maintenant, vous,
vous connaissez ce que sont les bénédictions du Seigneur, mais la
puissance du Seigneur est quelque chose de totalement différent. Je
vous dis la Vérité. Comme Paul l'a dit : " Je ne mens pas. " Puis, il
demanda : " Seigneur Jésus, si je dois être tué, fais-le-moi savoir afin
que je ne dise rien à mes gens à ce sujet. Mais si c'est quelque chose
d'autre, dis-le-moi. " Je ne reçus aucune réponse. Il reprit : " Seigneur,
si c'est alors que je…que je vais être tué, si tu en as fini avec moi sur
la terre, si je dois être envoyé à la maison maintenant, lequel…. Si
c'est cela, c'est bien. C'est très bien ! Si c'est cela, fais-le-moi savoir.
Envoie sur moi ta puissance une fois encore pour que, que je sache et
ne dise rien aux miens ni à qui que ce soit, car tu as décidé de me
prendre loin d'ici. " Mais, de nouveau rien ne se produisit.

Il attendit un peu, puis il dit : " Seigneur Jésus, si ce n'est pas


cela, il semble que tu as pour moi quelque chose à faire, mais qui ne
doit être révélé que plus tard, alors envoie ta puissance. " Et cela le
jeta presque hors de la chambre.

Il expliqua ceci à son assemblée. Plus tard, dans le même


sermon, il se référa à nouveau à la constellation d'étoiles qui vinrent
ensemble le 11 juin 1933 quand il baptisait dans la rivière Ohio
quand cette étrange lumière descendit en tourbillonnant et resta
suspendue sur la tête d'un pasteur baptiste. Quatre milles personnes
assises sur la berge de la rivière en furent témoins. Certains, effrayés,
s'enfuirent. D'autres adorèrent. D'autres hurlèrent : " Qu'est-ce cela
veut dire ? " De cette lumière, une voix se fit entendre : " Comme
Jean-le-Baptiste fut envoyé pour préannoncer la première venue du

195
Seigneur, de même tu es envoyé pour préannonces Sa Seconde
Venue. "

Il dit : " Il y a une différence entre les êtres angéliques du


ciel et des messagers terrestres.
" et il demandait au peuple de voir qu'il y avait quelque chose qui
devait arriver et qu'il ne comprenait pas pleinement. Il avait prêché
les " âges de l'église " mais il savait que Dieu lui avait dit que
quelque chose d'autre allait prendre place, qui serait un plus grand
ministère que tout ce qu'il avait eu jusqu'alors. Et il essayait
d'expliquer à son Assemblée que ce n'était pas lui mais que c'est Dieu
qui faisait ces choses. Exactement comme Dieu avait fait par le
moyen des autres messagers. Celui-ci étant le messager du septième
âge de l'Eglise, quelque chose de surnaturel s'apprêtait à se
manifester.

Et il demanda à sa congrégation : " Si c'était quelque chose


qui nous fasse connaître comment entrer dans la foi de l'Enlèvement ?
Si c'est cela, nous courrons et sauterons par-dessus les murs. Quelque
chose va arriver et ces corps vils pourris, vont être changés. " Et il lui
demanda :
" Pourrais-je vivre pour le voir, Seigneur ? Est-ce si imminent que je
vais le voir ? Est-ce ici la génération ? Messieurs, mes frères, quelle
heure est-il ? Où en sommes-nous ? "

Et il continua à expliquer en apportant plus de détails.


Sachez que lorsque j'eus cette vision, je devais la comparer avec la
Parole. (Ceci se passait avant qu'il ne prêche les sept sceaux.) J'ai lu
dans l'Apocalypse où…quand le premier sceau est ouvert, il y a une
puissante explosion. "
Et, en la mettant à l'épreuve de la Parole, il commença à
demander au Seigneur Lui-Même : " Seigneur, est-ce l'ouverture des
sept sceaux ? "

Et il dit ces mots : " Ou est-ce cela le troisième pull dont il


m'a parlé il y a trois ou quatre ans ? Le premier pull – vous vous
rappelez ce qui est arrivé ? "

196
J'essayais de l'expliquer. Il me dit : " Ne fais pas cela. " Le
second pull Il dit : " N'explique pas cela non plus. " Mais Il dit : " Le
troisième pull " n'essaie pas de l'expliquer.

Il dit : " Si ceci est le troisième " pull ", alors il y a un grand
ministère devant nous. "
Il ajouta : " Je ne sais pas. Je ne peux rien dire. Je ne sais pas. Mais
surveillez le troisième " pull ". Il dit : " Arrêtons-nous là-dessus une
minute. Dans la vision, le premier vol, c'était les petits oiseaux
messagers. C'était quand nous avons commencé. Cela grandit depuis
le fait de prendre la personne par la main et … Vous souvenez-vous
de ce qu'il m'a dit : " Si tu es sincère, il arrivera que tu connaîtras le
secret même de leur cœur. " Qui sont ceux qui se souviennent quand
il annonça cela ? Depuis ici et à travers toute la nation ? Exactement !
Alors il dit : " Ne crains point. Je serai avec toi. "

Quand il était petit garçon, il parla de cela. Il vit ce feu


couleur d'ambre qui brûlait et en parla. Les gens se moquaient disant :
" Billy, reviens à toi. " Mais le temps vint, dit-il, où l'ange le visita et
il connut " Ainsi dit le Seigneur ". Il commença avec le signe dans la
main. Dieu l'authentifia. Il continua connaissant les secrets du cœur.
Dieu confirma. Il dit : " Le second était plus grand que le premier et
le troisième sera plus grand que le second. "

La semaine suivante, frère Branham déménagea dans la ville


de Tucson, Arizona. Et, dans le mois de mars, il prêcha à
Jeffersonville un message intitulé " Dieu dans la simplicité ". Et,
dans ce sermon, il fit cette déclaration : " l'Enlèvement sera si simple
qu'il arrivera l'un de ces jours et personne n'en saura rien. " Le jour
suivant il prêcha : " La brèche entre l'âge de l'Eglise et les sceaux. "

Et le jour suivant, il prêcha le mystère du " Premier sceau ".


Et avant de le prêcher, il déclara : " Il y a sept sceaux et sept
mystères. Mais alors, viendront sept tonnerres mystérieux qui ne sont
pas écrits du tout. C'est vrai. Je crois que ces sept tonnerres seront
révélés dans les derniers jours, en vue de rassembler l'épouse pour
obtenir la foi de l'Enlèvement. Car, avec ce que nous avons
actuellement, il nous serait impossible de le faire. Pour aller plus loin,

197
il y a quelque chose que nous devons obtenir car nous n'avons pas
assez de foi pour être changés. "

Maintenant, je voudrais m'arrêter un moment. Qu'a-t-il vu


dans la vision de la tente ? Que s'y est-il passé ? Qu'a-t-il dit, que
firent les sept tonnerres ? Ils nous changeront. Qu'a vu Paul arriver
au peuple ? Il a vu des gens qui ne mourraient pas mais qui étaient
changés. Il dit : " Nous devons avoir assez de foi pour être changés
en un instant, pour être balayés hors de cette terre. Dieu voulant,
nous allons trouver où cela est écrit. "

Il ajouta : " Ces sceaux ont tous été brisés à travers les âges.
Ils viennent d'être révélés.
" Vous voyez, c'est comme je le dis à cette congrégation l'autre jour.
Les quatre premiers sceaux traitent des Gentils. Maintenant le
cinquième sceau a été ouvert. Il a été accompli et il a été révélé.
C'était les âmes des juifs criant sous l'autel. Hitler en tuant six
millions de juifs a accompli cela.

Le sixième sceau a été révélé, mais il n'a pas été accompli.


J'apprécie la question que vous m'avez posée, amis. Mais j'ai
découvert dans les paroles de frère Branham que le sixième sceau, la
période de la tribulation, traitant des juifs, etc. n'arrivera pas avant
que l'épouse ne soit enlevée.
Et il sera ouvert par un terrible tremblement de terre tel que
les hommes n'en ont jamais connu. Le séisme créera également une
résurrection.
Et, après le tremblement de terre, Jésus se révèlera Lui-Même à ses
frères. Maintenant, vous savez qu'attendre.

Mais, quand vous vous serez imaginé tout cela, souvenez-


vous que c'est faux. Cela vous dit d'être de simples chrétiens, d'être
prêts à tout instant. Vous connaissez la raison pour laquelle il vous a
dit cela ? Il ne veut pas que vous argumentiez à ce sujet, comme vous
le faites. Et tout homme qui argumentera à ce sujet et éloignera du
message quelqu’un sur une différence d'interprétation, celui-là n'a
pas l'Esprit de Christ ou encore il n'a pas le Signe. Car le Signe c'est
le Saint-Esprit. L'Habit de noces, c'est le Saint-Esprit.

198
Certains d'entre vous – il se peut que vous ne me suiviez pas,
mais j'ai confiance que vous serez suffisamment repris dans vos
cœurs pour voir qu'il y a des choses dont vous n'avez jamais entendu
parler, par lesquelles vous devez être mis à l'épreuve – car il est plus
tard que vous ne pensez ! Frère Branham déclare que ce qui nous
donnera la foi pour l'Enlèvement, ce sont les sept tonnerres.

Quand il prêcha le septième sceau, il parla d'une expérience


qu'il avait eue à Sabino Canyon, la seconde semaine de janvier 1963.
Le lundi ou le mardi avant l'ouverture de la Convention de Phoenix –
le mercredi – il se rendit à la montagne très tôt, avant le lever du jour,
grimpant par ce petit sentier, parmi les pierres qui roulent, etc. Et il
demandait : " Dieu que signifie cette vision ? "

Maintenant, je voudrais vous rappeler ce qui est arrivé à


Jean-Baptiste, en Matthieu II. Frère Branham se tenait dans son
Assemblée et leur expliquait qu'il avait demandé au Seigneur, dans la
caverne : " Si ceci signifie que je vais être tué, montre-moi. " Puis
quand il dit : " Si c'est un ministère futur, montre-moi. " Et, dit-il, la
puissance de Dieu fut telle qu'elle le balaya presque hors de la
chambre.

Mais revenons à lui, mon frère. Il marche dans les montagnes


et il crie à Dieu : " Dieu que veut dire cela ? Donne en mon cœur une
assurance. Seigneur, cela veut-il dire que je vais être tué ?" Dieu lui
avait déjà montré. Mais pour l'amener à crier à Dieu et à être humble,
Dieu l'avait tellement séparé du péché et avait détourné sa Face de
sorte qu'il ne trouvait pas de réponse, et n'avait pas la paix. Et, alors
qu'il demandait la paix pour lui-même, Dieu lui donna la Parole pour
l'Epouse !

Cela prouvait que Dieu l'aimait. C'est un châtiment qu'un


homme supporte difficilement ! Demander à Dieu quelque chose
pour soi-même et Dieu se tourne et donne, par votre intermédiaire,
quelque chose à quelqu'un d'autre et détourne de vous sa Face.
J'espère que vous comprenez ce que je veux dire.

Alors, il leva les mains et dit : " Seigneur, cela veut-il dire
ma mort ? Je fais des préparatifs pour ma famille. Je leur prépare une

199
maison, Seigneur, pour qu'ils aient un lieu où demeurer. Je désire
qu'ils vivent ici, où le climat est meilleur. " Quand, soudainement,
une épée frappa dans sa main. Tout là-haut sur la montagne. A des
kilomètres, personne. Regardant vers la ville de Tucson, en bas.
Quand une épée lui tomba dans la main !

A maintes reprises, il s'assit et, tenant des objets dans les


mains, il me dit : " Frère Pearry, c'était juste aussi réel que ce …que
j'ai dans la main maintenant.
Ce n'était pas une vision, ce n'était pas un rêve. C'était réel. " Et une
voix lui parla et dit : " C'est l'Epée du Roi. " Il se dit en lui-même : "
Oh l'Epée d'un roi avec laquelle vous sacrez chevalier. "
Alors, la voix reprit : " Pas un roi – l'Epée du Roi. " c'est sa
Parole, ce dont je vis. Aussi, aide-moi, Seigneur. Revêts-moi de ton
saint vêtement trempé dans le sang. La Parole se tenait là même et
c'est la Parole.

Bien sûr, dit-il, " ces choses, même si elles arrivent des
centaines, des milliers de fois, vous ne pouvez pas vous y habituer ".
Et une crainte vint le remplir. Et cette voix parla et dit : " Ne crains
point ; c'est le troisième "pull "

La tente c'était le troisième pull. Est-ce exact ? Cette


explosion, dit-il, pouvait-elle être ce troisième pull dont il m'avait
parlé durant des années ? Et maintenant, la Parole venant à Lui
déclare que c'était le troisième pull.

Dans : " Regarde vers Jésus ", frère Branham assure à ceux
qui sont spirituels que la Parole parlée s'est manifestée elle-même
cinq fois. Il parla amenant la vie à un poisson. Il parla et des
écureuils existèrent. Il parla au coeur de la veuve ; au Colorado il
parla à une tempête et Il parla à une tumeur dans le corps de sa
femme et elle disparut. Il dit : " cinq fois ". Aussi sûrement que le
premier pull a été manifesté, le second a été revendiqué, le troisième
aussi a été authentifié. Maintenant, restez bien tranquilles et soyez
seulement d'humbles chrétiens et attendez jusqu'à ce que vienne la
pression. Alors vous verrez sa manifestation d'une manière que vous
n'avez aperçue qu'en amateurs.

200
Maintenant donc la vision de la tente est le troisième pull.
L'ouverture des sceaux est le troisième pull. La venue de la Parole
était le troisième pull. Dans le septième sceau frère Branham lui-
même dit : " Le troisième pull, vous vous en souvenez. " Vous avez
eu tellement d'imitateurs quand vous tentiez d'expliquer. N'essayez
pas cela. Vous vous en souvenez ? Combien se rappellent de cette
vision ? C'est sur les bandes magnétiques. Vous pouvez écouter ce
que je vous en dis. Il dit
" C'est le troisième pull, mais je te rencontrerai là-dedans. "

Maintenant, c'est ce que l'ange a dit dans la vision de la tente,


et je veux que vous sachiez que frère Branham inter-relate toutes ces
choses que je viens de vous nommer et qu'il appelle le troisième pull.
Il ne les sépare pas.

Il dit : " Quand je me tenais là avec ce petit soulier de bébé


quand il m'a dit : " Maintenant, fais ton premier pull. Quand tu le
feras, le poisson courra après le leurre. Alors, surveille ton second
pull car il n'y aura que de petits poissons. Alors le troisième pull
l'attrapera. " Il dit : " tous ces serviteurs m'entourant et tout, disant :
Frère Branham, nous savons que tu peux le faire ; Alléluia, Frère
Branham ! Il dit : " C'est alors que j'étais lié avec une bande de
prédicateurs et que j'ai emmêlé toute ma ligne. " Il dit : " Dieu,
pardonne-moi. Je suis stupide. Seigneur, pardonne-moi. "

Mais alors, il dit : " Après ces deux visions, il m'enleva. Il


me prit et m'établit tout en haut, là où se faisait une réunion. Cela
ressemblait à une tente ou une cathédrale ou quelque chose du même
genre. Je regardais et il y avait une petite pièce sur le côté. Et je vis
que cette lumière parlait à quelqu'un au-dessus de moi, cette lumière
que vous voyez sur la photo. Elle roula, tourbillonnant en s'éloignant
de moi, vint au-dessus de la petite chambre et dit : " Je te
rencontrerai là. Ce sera le troisième pull et tu n'en parleras à
personne. "

Et dans Sabino Canyon, il déclare : " C'est le troisième pull


et il y a trois grandes choses qui vont avec. Il est triple. L'une de ces
choses fut révélée hier. L'une d'elles fut révélée aujourd'hui. L'une

201
des choses je ne peux l'interpréter parce que c'était dans une langue
inconnue.
Mais, dit-il, quand le septième sceau fut ouvert, c'était le
troisième pull qui montait et le Saint-Esprit de Dieu. C'est la raison
pour laquelle tout le ciel était silencieux. "
Il ajouta : " Il vaut mieux que je m'arrête ici et n'en dise pas
plus. Le septième sceau, la raison pour laquelle il ne fut pas ouvert.
La raison pour laquelle Il ne le révéla pas, c'est parce que personne
ne doit en connaître
Et je veux que vous sachiez qu'avant que je ne connaisse un
mot concernant la signification du septième sceau, Dieu me donna
cette vision des années à l'avance. Il dit ici c'est juste comme pour les
deux autres, cela glisse directement en place. Il est plus tard que nous
ne le pensons. Il dit qu'IL a révélé tous les six sceaux. Mais pas un
mot n'a été dit concernant le septième sceau. Mais il dit qu'il viendra
un temps où tous les mystères seront connus. "

Il reprit : " Quel est ce grand secret qui repose sous le


septième sceau, je ne sais pas. Or, s'il déclare qu'il ne sait pas et si
nous déclarons seulement ce que dit le messager, comment certains
peuvent-ils dire qu'ils savent. Il assura qu'il n'en savait rien.
Maintenant, si vous dites : " Oh, oui, Il savait, alors vous le traitez de
menteur, moi pas. Il a dit que je ne pourrais pas en parler. Je ne peux
vous dire que ce qu'il a dit. Mais je sais qu'il y avait ces sept
tonnerres rugissant presque en même temps, formant un " bang " sept
fois différents. Et cela se dévoila dans quelque chose d'autre que je
vis et quand je vis cela, je m'attendais à l'interprétation qui coulait
mais je ne pouvais pas la saisir car c'était en langues inconnues. Il
dit : " L'heure n'en est pas tout à fait arrivée mais elle se meut en ce
cycle. Cela va se rapprocher. Ainsi la seule chose que vous puissiez
faire, c'est de vous souvenir que je vous parle dans le nom du
Seigneur. Soyez prêts car vous ne savez pas quand quelque chose va
se produire.

A Phoenix, Arizona, il y avait un groupe de frères qui


interrogèrent frère Branham concernant la vision de la tente. Ils
demandèrent : " Frère Branham, que pouvons-nous faire pour aider ?
" Il répondit : " Soyez seulement certains d'être dans la résurrection. "

202
Frère Branham a dit que la Parole Parlée, la Manifestation de
la Parole Parlée apporterait la foi pour l'Enlèvement. Il a dit que les
sept tonnerres apporteraient la foi d'Enlèvement. Si un plus un égale
deux ; si deux plus deux égale quatre, alors un plus un plus deux
égale quatre. Me suivez-vous ? Des égaux ajoutés à des égaux
produiront des égaux. J'ignore si vous savez ce que signifie le mot
synonyme mais il signifie qu'ils sont la même chose.

Ohhh, quel tonnerre vont faire ces Paroles Parlées. Sept


d’entre elles tonnant ensemble ! Il va tonner. Les gens vont se
boucher les oreilles pour se protéger du bruit. Mais il dit que la
Parole parlée apportera la foi pour l’Enlèvement. Ainsi je
n’interprète pas quand je dis que la Parole Parlée et les sept tonnerres
sont une seule et même chose.

Il déclare que le septième sceau est un mystère dont on ne


doit pas parler. C'est le troisième pull. Il ajoute que la vision de la
tente était un mystère qu'il ne pouvait pas dire. Et il dit que c'était le
troisième pull. Alors, si quelque chose est la même chose que
quelque chose d'autre, alors le septième sceau et la vision de la tente
doivent être la même chose, s'ils sont tous deux le troisième pull.

Dans " Questions et réponses " on pose à frère Branham


certaines de ces questions. Ses réponses sont formelles : " Oui, c'est
cela qui apportera la foi pour l'Enlèvement. " Et frère Branham m'a
dit que les morts en Christ ressusciteront premièrement et passeront
un minimum de trente jours avec nous, sur la terre. Bien sûr, cela
aura des conséquences. Mais dans " Questions et réponses ", livre I,
frère Branham dit ceci : " Alors nous serons rassemblés tous
ensemble. Et, quand nous commencerons à nous rassembler, nous
qui serons restés vivants nous serons changés.
Ces corps mortels ne verront pas la mort, mais, tout à coup, il y aura
au-dessus de nous comme un souffle et nous serons changés. Comme
Abraham le fut, vous serez changés d'un vieil homme en un jeune
homme, d’une vieille femme en une jeune femme.
Après ce changement soudain et après un peu de temps, vous
vous déplacerez aussi vite qu'une pensée et vous pourrez voir ceux
qui sont déjà ressuscités ! Pour que vous puissiez les voir, il vous
faudra être changés.

203
Cependant, il dit quand nous commencerons à voir nos bien-
aimés, nous saurons que le temps est proche. Je veux être changé.
J'espère qu'il y a certains changements qui ont lieu actuellement.
Dans « l’Enlèvement " il dit qu'il y aura un cri. Ce serait un message
pour dire à l'épouse de se tenir prête. Il dit que cette voix ressuscitera
les morts et la trompette nous rassemblera tous ensemble.

Maintenant, rappelez-vous ceci : si quelqu'un déclare qu'il


sait, alors il est dans l'erreur car seul Dieu sait toutes choses. Mais,
dans l'écriture que je vous ai lue ce matin Paul déclare que nous ne
mourrons pas tous. Il a vu des boiteux, des paralysés recouvrer leurs
membres. Il a vu des vieillards redevenir jeune. Aussi, la vision de la
tente est scripturaire. Il n'a rien vu se passer qui ne soit scripturaire.

Et s'il a dit lui-même que le troisième pull ne serait pas


connu, s'il a dit que la vision de la tente ne serait pas connue, s'il a dit
que le septième sceau ne serait pas connu, serons-nous suffisamment
mûris pour nous rendre compte que personne n’en saura ce que c'est,
jusqu'à ce que cela arrive. Mais, j'ai une espérance et je sais que c'est
" Ainsi dit le Seigneur ". Et cela s'accomplira. Je sais que la vision de
la tente, le troisième pull, le septième sceau, les sept tonnerres et
l'Enlèvement sont si étroitement liés que, nous, dans notre
intelligence charnelle, ne pourrons jamais les séparer. Mais un de ces
prochains jours, cela sera accompli. Alors nous pourrons regarder en
arrière et voir les mystères tels qu'ils furent révélés.

Je demande combien d'entre vous peuvent chanter " ta


Volonté, Seigneur, ta Volonté ". Vous verrez alors qu'il l'accomplit.

Je veux dire ceci en toute gentillesse car je sais que c'est


capital. Je connais un certain frère qui croit à la vision de la tente
d'une certaine manière parce que frère Branham lui a parlé et lui a dit
qu'il serait sur la plate-forme. Et ce frère ne veut rien connaître
d'autre. Je ne le blâme pas mais, pour être vrai, je dois dire que frère
Branham m'a déclaré que, moi aussi, je serai sur l'estrade, faisant les
mêmes choses que ce frère. Voici ce qui se passe. Les gens ne se
rappellent pas de frère Branham comme d'un frère. Frère Branham

204
dit que c'est là une des choses qui causent le plus de trouble parmi les
disciples. Ils n'arrivent pas à séparer le moment où Dieu parlait, du
moment où Jésus, l'homme, parlait.

Bien des gens ont dû déchanter depuis que les hommes ont
mis les pieds sur la lune car ils disaient que frère Branham avait
déclaré qu'ils ne le feraient pas. Disons seulement ce que le messager
avait dit : Il avait déclaré : " Je ne pense pas qu'ils y arriveront. Mais
s'ils y arrivent, ils n'y trouveront rien. " Et jusqu'à présent, ils n'ont
rien trouvé. " Mais, il disait ceci : " Rien n'arrive dans le naturel qui
ne soit le type du spirituel. " Ils ont quitté cette planète et ils y sont
revenus. Il est temps pour ceux qui l'ont quittée de revenir. Et ils ne
sont pas plus loin que là où nous les avons mis.

Viens, Seigneur Jésus ! Réalise-toi dans nos cœurs et que ta


Volonté soit faite et non la nôtre… Tous ensemble (il chante : ta
Volonté, Seigneur, ta Volonté !) "

Sa volonté et non la nôtre. Qu'arriverait-il si vous


commenciez à tout imaginer vous-même. Dieu n'avait pas envoyé un
prophète. Voilà pourquoi, nous avons suivi 150 directions différentes.
Mais voici ce qu'il a dit : Le troisième pull, quand Dieu créa
ce continent, il nettoya sa planche à mortier, si je puis dire et Il forma
cette chaine de montagnes sur la frontière de l'Idaho et Montana. Il
nous conta l'histoire du premier pull, du second, et du troisième pull.
Il conta l'histoire de la vie de cet homme. Il laissa ces montagnes
pour que tous ceux qui voyagent sur cette autoroute puissent voir. Et
frère Branham se tint là et me montra que nous étions arrivés, à
environ la moitié de l'épaule du troisième pull. C'était il y a quatre
ans.
Vous savez la seule chose qui a empêché la famine de la
Parole, fut la parole enregistrée. Si nous n'avions pas eu cela, nous
aurions connu la famine de la Parole. Des gens se sont assis avec un
festin à portée de leurs doigts et sont morts de faim. Vous pouvez
l'entendre. Ce soir, frère Branham va nous en apporter une partie.

S'il y en a un parmi vous qui n'est pas sauvé ; si vous n'êtes


pas prêts pour la Venue du Seigneur dans le jour du jugement, voici

205
le conseil que je vous donne : " Si vous ne comprenez même pas ces
choses, soyez prêts, car le Seigneur votre Dieu revient. "

Je veux dire ceci à ma congrégation. Vous savez qu'il y en a


qui enseignent, que l'Enlèvement a eu lieu. Mais ces gens enseignent
aussi et croient qu'il nous faut être transportés de ce côté à l'autre
côté. Et, pour moi, cela c'est l'Enlèvement. Aussi, vous n'êtes pas
trompés par ces mots. Et pour un changement de mots, vous ne devez
pas rompre la communion avec eux. Mais quand ils vous disent que
l'Enlèvement est passé à cause de leur définition du mot "
Enlèvement ", quand frère Branham dit : " Enlevé dans un état
d'extase. " mais s'ils aiment ce message suffisamment pour sentir
qu'ils ont été enlevés dans un état d'extase et s'ils appellent cela
« Enlèvement ", je me dois de dire : " Frère, je suis d'accord. " Mais,
alors vous voyez, ils doivent dire qu'il existe un temps où nous
devons être changés. Maintenant, nous attendons tous la même chose.

Il y a aussi incompréhension sur le fait que les sceaux


ouverts ne signifient pas qu'ils sont accomplis. Ils sont révélés. Le
premier, second, troisième, quatrième et cinquième sceau ont été
accomplis avant d'être révélés. Certains ont demandé à frère
Branham : " Le sixième sceau a-t-il été accompli ? Il répondit : " Non,
l'Eglise est encore ici, n'est-ce-pas ? " Aussi longtemps que l'Epouse
est ici (et ce sont ses propres mots : Eglise et Epouse) aussi
longtemps qu'elles sont là, la tribulation ne peut pas commencer. Il
ne peut pas se révéler à ses frères.

Or, si vous dites que les sceaux ont été accomplis, je ne peux
que dire que vous faites erreur. Il n'y a pas eu de tremblement de
terre (comme en parle Daniel) ni comme dans l'Apocalypse 16, ni
comme celui qui ouvre le sixième sceau. Mais il y aura et ce sera sur
la côte ouest de l'Amérique. Vous voyez en quel temps nous vivons ?

Quand je vois ces frères agir ainsi, savez-vous ce que je fais ?


J'essaie de découvrir ce qu'ils disent afin que je puisse être d'accord
avec eux plutôt que de les rejeter. Leur attitude n'est pas toujours
réciproque. Ils me regardent et disent : " Frère Green, je vous aime et
vous estime tant. Nous espérons qu'un jour vous verrez la doctrine
comme nous la voyons. " Et je dis : " Frère, si vous pensez que c'est

206
essentiel et si vous pensez avoir raison, attachez-vous-y. Mais ne
cessez pas pour autant de m'aimer. Et si vous avez raison et si je suis
un membre prédestiné de l'Epouse, ce que je crois être, je verrai cela
comme vous le voyez. Mais c'est réciproque. "

Un des plus grands mots qu'un homme puisse apprendre à


dire à son ami et spécialement à sa femme, c'est " peut-être que vous
avez raison ". Cela brisera dans l'œuf une foule d'arguments.
Qu'attendez-vous ? Je vais vous dire ce que vous devez faire. Soyez
de vrais chrétiens, réels, vivez une vie simple dans le christianisme
de base ; vous aimant les uns les autres dans une attitude convenable
et réunissez-vous aussi souvent que possible.

Frère Branham dit : " Si vous habitez près d'une église et que
vous n'alliez pas à l'Eglise, vous déshonorez la résurrection. " Je ne
vois rien de plus blasphématoire que de déshonorer la résurrection du
Seigneur Jésus-Christ. Cela ne me fait pas des amis mais cela touche
les gens. Bon ou mauvais, mais c'est la vérité. Il l'a dit.

Que Dieu soit avec vous. J'ai pris la matière de ce chapitre


dans « Messieurs, quelle heure est-il ? Visions et Prophéties" et "
Voile Intérieur « Ne ne chicanez pas avec moi à ce sujet. Ce n'est pas
parce que j'ai raison mais, voyez-vous cela ne vous changerait pas. Si
vous savez quelque chose qu'il a dit à ce sujet, apportez-le-moi.
J'aime la lecture.

Que Dieu vous bénisse. Alors que vous partez, prenez le nom
de Jésus avec vous !

207
CHAPITRE 16

L'ACCIDENT ET LE DEPART DE LA SCENE,


DU PROPHETE DE DIEU

Cela a été mon lot, semble-t-il, par prédestination, d'être la


personne qui se trouvait à l'endroit et au temps voulus, pour rapporter
les évènements qui sont arrivés la semaine de l'accident et de la mort
du frère Branham. Aussi ce sera le titre de ce chapitre " L'accident et
le départ de la scène, du Prophète de Dieu. "

J'aimerais lire dans le premier chapitre de Luc, v. 17, le


passage où l'Ange de Dieu prédit au père de Jean-Baptiste ce qu'il
adviendra de son fils, depuis le commencement de son ministère
jusqu'à la fin. Voici l'une des premières promesses que nous avons
notées dans les Ecritures. " Il y en aurait un qui ramènerait les
Enfants d'Israël au Seigneur leur Dieu. Et il irait devant Lui avec
l'esprit et la puissance d'Elie pour ramener le cœur des pères vers les
enfants, et les rebelles à la sagesse des justes afin de préparer au
Seigneur un peuple bien disposé. "

Dans ce chapitre, je vous fais remarquer qu'il nous est dit,


dans les Ecritures, que Jean-Baptiste était celui qui devait annoncer
la première venue de Christ pour Lui préparer un peuple ; et il devait
tourner le cœur des pères vers les enfants dans les versets que nous
avons employés pour montrer que frère Branham était un homme
avec l'esprit d'Elie, pour annoncer la seconde venue du Seigneur
Jésus-Christ, nous reconnaissons que l'un des versets de l'Ecriture dit
qu'il ramènerait le coeur des pères vers les enfants. Nulle part il n'est
dit que Jean-Baptiste tournerait le cœur des enfants vers les pères. Et
nous croyons que c'est la part que devait jouer notre frère Branham,
accomplissant l'Ecriture, comme Homme possédant l'esprit d'Elie,
pour annoncer la seconde venue du Seigneur Jésus-Christ.

Le second verset que j'aimerais vous lire concernant Jean le


baptiste est dans Luc, chapitre 1, verset 41. " Dès qu'Elisabeth
entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein et
Elisabeth fur remplie du Saint-Esprit ", reconnaissant et établissant le
fait que sans qu'il puisse y avoir doute dans la pensée de qui que ce

208
soit, que Jean-Baptiste était un homme ordonné de Dieu, avant sa
conception, pour être prophète de Dieu. Même dans le sein maternel,
il eut une expérience spirituelle. Quand la vierge Marie vint dans la
présence de sa mère qui était enceinte de six mois de Jean-Baptiste,
l'Ecriture déclare que Jean tressaillit dans le sein d'Elisabeth.

Nous nous tournons maintenant au chapitre 3 de Matthieu.


Nous verrons que ce bébé, Jean-Baptiste, fut non seulement ordonné
de Dieu pour faire quelque chose de particulièrement cher aux yeux
de Dieu, mais qu'il eût l'un des plus grands privilèges qu'ait jamais eu
un homme sur la face de la terre. Non seulement il connut Jésus-
Christ, non seulement il le vit, et le reconnut, mais il a été le serviteur
qui eut l'opportunité de baptiser le Seigneur Jésus-Christ lui-même
dans la rivière du Jourdain, selon les Ecritures de l'Evangile de
Matthieu, chapitre 3.

Dans Matthieu chapitre XI, du vers. 9 au vers. 11, Jésus-


Christ Lui-Même authentifie Jean le Baptiste, en déclarant au monde
qu'il était humble, grand et oint. Quand il dit ces mots " Qu’êtes-vous
donc allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un
prophète ! " Il était un messager de l'Alliance, de la première
apparition du Seigneur Jésus-Christ. Car il est celui dont il est écrit :
" Voici j'envoie mon messager devant ta face, pour préparer le
chemin devant toi. " (Malachie 3). " Je vous le dis en vérité, parmi
ceux qui sont nés de femmes, il n'en est pas paru de plus grand que
Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le Royaume des Cieux
est plus grand que Lui. "

Au cas où il y aurait un doute dans la pensée de quelqu'un,


revoyons cela rapidement. La naissance de Jean-Baptiste fut prédite
par un Ange de Dieu.
Sa mère eut une expérience spirituelle quand Marie, la mère
de Jésus, entre pour la première fois dans la chambre, quand elle
portait ce bébé Jean-Baptiste. Il eut l'opportunité et le privilège d'être
le ministre qui a baptisé le Seigneur Jésus-Christ et d'apporter au
monde le témoignage :
" Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. " Jésus-Christ
Lui-Même déclare quand Jean était en prison, qu'aucun homme né de

209
femme n'a été plus grand que Jean-Baptiste et qu'il était plus qu'un
Prophète.

Maintenant, je voudrais vous mener à la fin de la vie de Jean-


Baptiste dans le livre de Marc, chapitre 6, depuis le vers.16 au
vers.31 – où Jean-Baptiste avait dit à Hérode : Qu'il ne pouvait avoir
la femme de son frère. Une nuit, Hérode donnait un festin à
l'occasion de son anniversaire. La fille de sa femme accomplit une
très belle danse. Après la danse, Hérode se tourna vers elle, et lui dit :
" Demande-moi ce que tu voudras, fut-ce la moitié de mon royaume.
" Et elle demanda à sa mère qui lui dit de réclamer la tête de Jean-
Baptiste.

Nous pouvons lire au vers.27 : " Immédiatement le roi


envoya sur le champ un garde avec ordre d'apporter la tête de Jean-
Baptiste. Le garde alla décapiter Jean dans la prison et apporta la tête
sur un plat, qu'il donna à la jeune fille et la jeune fille la donna à sa
mère. Quand les disciples apprirent cela, ils vinrent prendre son
corps et le mirent dans un sépulcre. Les apôtres, s'étant rassemblés
auprès de Jésus, lui racontèrent ce qu'ils avaient fait, et tout ce qu'ils
avaient enseigné. Jésus leur dit : Venez à l'écart dans un lieu désert et
reposez-vous un peu. "

Je voudrais vous faire remarquer que Jean-Baptiste était un


homme de Dieu authentifié par Jésus-Christ Lui-Même. Cependant,
quand son travail a été terminé, Dieu dans Sa souveraineté, a choisi
de permettre une des morts les plus cruelles et des plus
déshonorantes qu'un esprit humain puisse concevoir. Dieu ôtait son
prophète de la scène et l'appelait à la Maison pour recevoir sa
récompense. Ici se trouvait Emmanuel " Dieu avec nous " dans un
corps d'homme, se tenant à quelques kilomètres de là et paraissant
avoir les bras liés. Il permit à une faible femme d'accomplir un acte
mauvais et en conséquence de cela, et de la folie du roi, la tête d'un
prophète de Dieu a été livrée, la tête de celui dont Jésus-Christ Lui-
Même avait dit : " De tous ceux qui sont nés de femmes, il n'en est
pas paru de plus grands. "

Il y en a qui jugeront cela, déclarant que sans aucun doute,


c'était un jugement de Jean le Baptiste. Il n'en est pas ainsi. Nous

210
pouvons simplement dire que les voies de Dieu ne sont pas nos voies.
De nous-mêmes, nous aurions choisi d'élever Jean-Baptiste à la
dignité de Roi, parce qu'il avait introduit le Roi ; ou encore de
l'établir à la droite de Jésus durant son séjour terrestre, et d'être un de
ses disciples intimes. Jean déclare lui-même : " Il faut qu'Il croisse, et
que je diminue. " Et j'aimerais que vous connaissiez l'avis que Jésus
donna aux disciples de Jean, quand ils vinrent le trouver après la
mort du prophète de Dieu qui avait préannonces la première venue
de Jésus :
" Venez à l'écart, et reposez-vous un peu. "

Le frère Branham raconte dans l'Histoire de sa vie, qu'au


décès de Sœur Hope, il ressentit dans son propre cœur, que le temps
viendrait également pour lui, de passer par la porte de la Mort – qu'il
appelait une évasion de cette maison pestiférée de ce monde de
péchés – afin de marcher dans la présence de Dieu, et il dit : " Chérie,
je serai probablement placé à tes côtés.

A l'âge de 50 ans, dans nombre de ses sermons, frère


Branham commença à mentionner qu'il avait plus d'un demi-siècle et
que s'il n’y avait jamais eu un temps où il devait se hâter de travailler
pour Dieu, c'était bien maintenant. Il réalisait qu'il n'était plus un
jeune homme et que Dieu avait promis de donner aux hommes 70
ans d'existence.

Ses jours, disait-il, étaient comptés. Il se rendait compte que


s'il n'arrivait pas à cette limite de 70 ans, et si le Seigneur ne venait
pas durant les prochaines années, ce serait en passant par la porte de
la Mort qu'il serait enlevé pour rencontrer le Seigneur dans la Gloire.
Quand notre frère Branham lui-même raconte la vision que
le Seigneur lui donna le 22 décembre, des sept anges qui
descendirent sitôt après la puissante explosion et qu'il entendit
Joseph pousser un cri et un hurlement, il nous dit qu'il se demandait
lui-même si c'était Dieu qui lui faisait savoir qu'il avait terminé son
ministère, ou s'il serait tué dans une sorte d'explosion, un craquement
ou autre, mais qu'il ne fallait pas qu'il craigne, car Dieu enverrait ses
anges prendre soin de lui. Après son déménagement à Tucson,
Arizona, il parle de cela dans nombre de ses sermons dans la
première partie de 63.

211
Frère Branham en tant qu'homme, et notre frère nous parle
des choses qu'il avait dans son cœur. Il acheta un terrain, ici, dans la
ville de Tucson et prit des arrangements pour bâtir. Il nous dit un
grand nombre de fois qu'il n'avait pas acheté la maison pour lui-
même, mais disait-il : « Frère Green, dans le cas où il m'arriverait
quelque chose, je veux que Meda et les enfants aient un lieu agréable
pour y vivre. Je pense que ce sera merveilleux de vivre ici dans le
climat du désert. " Il ajoutait : " La vallée est pleine d'humidité, et les
gosses sont remplis de rhumes la majeure partie du temps. J'ai
toujours aimé l'Ouest et Meda et moi avons été si heureux ici : nous
aimons les montagnes, nous aimons le ciel bleu, nous aimons le
climat et j'aimerais y rester. Et si Dieu a choisi de me reprendre, alors
Meda aura au moins un endroit agréable pour y vivre. "

Je mentionnais à frère Branham : " Frère Branham, quand


nous étions dans le cimetière, l'autre jour, vous m'avez montré
l'endroit où Hope était enterrée, et vous m'avez dit qu'il y avait une
place pour vous près d'elle. Mais, dis-je, vous allez vivre pour faire
partie de l'enlèvement, frère Branham, à cause de cet arbre qui a pris
votre place. Il n'y a plus de place pour que vous y soyez enterré " et
frère Branham se détourna et s'en fut sans même me donner de
réponse.

Comme je vous l'ai déjà mentionné dans un grand nombre de


ses messages, il appelle la mort une sortie de secours pour fuir cette
maison de peste. Nous-mêmes nous pouvons regarder la mort comme
quelque chose de terrible qui nous remplit de crainte mais souvenez-
vous que Jésus dans Jean 5/24, déclare : " Celui qui entend ma parole
et croit en Celui qui m'a envoyé a la vie éternelle. " Seul Dieu peut
prononcer de telles paroles et pour un croyant, c'est juste comme l'a
dit Jésus concernant Lazare, " Il dort ". Ses disciples lui dirent : "
Seigneur, s'il dort il sera guéri. " Mais quand, finalement, Jésus leur
dit qu'il était mort, ils se mirent à trembler, ils avaient peur, parce
qu'ils n'avaient pas encore expérimenté la résurrection. Mais quand
nous sommes assurés de la résurrection, alors la mort n'a plus
d'emprise sur nous (comme elle le fait pour ceux qui n'ont pas
d'espérance), pour nous qui dormons en Christ.

212
Le samedi 18 décembre, notre frère Branham quitta Tucson,
Arizona, avec sa famille, retournant à Jeffersonville, Indiana, pour
les vacances de Noël. Ils quittèrent Tucson vers 6 heures du matin
pour s'arrêter à Benson, Arizona, au restaurant Hank et pour prendre
leur petit déjeuner. A midi, ils avaient, par l'autoroute, atteint la ville
d'Alamogordo, nouveau Mexique, et avaient pris leur repas dans le
Dinateria. Au repas du soir vers 6 heures, ils arrivèrent à Clovis,
Nouveau-Mexique, et s'arrêtèrent pour souper au restaurant Denny.

Frère et sœur Branham, Sara et Joseph voyageaient dans la


station-wagon de frère Branham. Je vais vous donner la description
de cette voiture parce que certains ont déclaré faussement, outre-mer,
qu'il avait été tué dans la Cadillac que les hommes d'affaires
du Plein-Evangile lui avaient donnée. Mais il voyageait dans sa Ford
station-wagon, modèle de 1964, qui avait déjà roulé 88.000 km, et il
se préparait à me vendre cette voiture. Pour les vacances de Noël, je
devais prendre l'avion pour Jeffersonville et ramener moi-même
l'automobile à Tucson et lui, il devait prendre livraison d'une
nouvelle station-wagon.
A Clovis, Nouveau-Mexique, frère Branham fit quelque
chose de très étrange, d'après les dires de la famille. Quand ils
arrivèrent devant le restaurant, il leur déclara qu'il ne mangerait pas.
Frère Billy Paul voyageait dans sa Chevrolet automobile, avec sa
femme et ses deux petits garçons. Or, frère Branham permettait
rarement à Joseph de voyager avec Loyce et Billy, parce que Joseph
était un jeune garçon, qu'ils avaient une voiture remplie d'objets
divers et que frère Billy et sœur Loyce étaient nerveux, les deux
enfants étant insupportables. Quand ils arrivèrent en face du
restaurant, Joseph et Sara entrèrent pour manger en même temps que
Willy, Loyce, et les deux garçons. Sœur Branham demanda à son
mari s'il venait manger et il répondit : " Non, va en avant, je ne
pense pas que je mangerai. " Sœur Branham entra, et les enfants
demandèrent : " Où est papy? - " Dady ne veut pas manger, il ne se
sent pas bien. " Mais, quelques minutes plus tard frère Branham
sortit de la voiture, entra dans le restaurant et prit un souper léger.
Quand il ressortit, il fit quelque chose d'étrange. Volontairement il
ordonna à Joseph d'aller et de voyager avec Billy Paul. Frère
Branham et Billy Paul avaient accompli des milliers de kilomètres
depuis que frère Branham avait commencé son ministère public en

213
1946. Il préférait conduire. Il aimait monter dans sa voiture et
voyager de réunions en réunions. Bien souvent, il chantait des
cantiques en cours de route, admirant le panorama qui défilait et
chantant au plus haut de sa voix : " Je suis heureux d'être l'un d'entre
eux. " Connaissant les routes comme il les connaissait, spécialement
la route de Tucson à Jeffersonville, il n'avait même pas besoin
d’employer des cartes routières.

Je me rappelle d'un voyage en Colombie-Britannique, quand


nous revenions de Dawson Creek, nous entrâmes dans la ville
d'Edmonton au Canada, qui est une très grande ville qui peut se
comparer aux villes du continent nord-américain. Elle a des
autoroutes, des rues d'entrées et de sorties, et des sorties de
dégagement. Frère Branham conduisait ma voiture et Billy Paul était
devant nous, avec frère Fred Sothman dans le pickup. Et frère
Branham dit : " J'espère que Billy ne va pas manquer ce tournant,
parce que c'est un tournant très dangereux. " " Vous devez vous
rappeler de prendre à gauche, au-dessus de cette autoroute, puis
revenir sous ce passage souterrain et sortir par une rue qui vous
conduise à la bonne sortie. Et je m'émerveillai de voir frère Branham
se souvenir de tous ces petits détails alors qu'il n'était venu que
quelques fois dans cette cité.

Lui et frère Billy Paul pouvaient se lever à 5 heures du matin


et démarrer à 5h15, et ils vous auraient dit alors à quel restaurant ils
prendraient leur repas de midi à 4 ou 500Km plus loin. Ils avaient
voyagé si souvent qu'ils connaissaient les autoroutes et les
restaurants, et ils savaient où aller. C'est ce que j'avais pu observer
quand j'avais voyagé avec eux en Colombie-Britannique en 1964.

Maintenant je vous dis ceci parce que ça a quelque chose à


voir avec l'accident de frère Branham. Jusque de l'autre côté de
Clovis, Nouveau-Mexique, quand vous sortez de la ville (non pas
Clovis mais la ville de Texico) juste à l'intérieur de la frontière du
Texas, il y a un tournant bizarre que vous devez prendre au milieu
d'îlots, qui encombrent la rue que vous empruntez en vue d'atteindre
la grand-route vers Amarillo. Billy Paul précédait son père, avec
maintenant Joseph et les deux garçons – je veux dire avec les deux
garçons de Billy. Et sœur Loyce et frère Billy Paul dans leur voiture

214
étaient en tête et frère Branham, Sara et sœur Branham suivaient
dans leur station-wagon.

Frère Billy Paul prit bien le tournant, mais frère Branham le


manqua. Billy se rendit compte que son père n'avait pas tourné et se
rangea sur le côté de la route. Il savait que son père devrait tourner et
revenir en arrière pour prendre le bon couloir qui conduisait au
tournant.

Sœur Branham se souvient que son mari sortit de l'autre côté


de la petite ville, traversa une ligne de chemin de fer, prit un tournant
en " U " et revint sur ses pas. Billy me dit qu'il fallut de 3 à 5 minutes
pour que son père revienne jusqu'à lui.

A 5 km à l'est de Friona, Texas, Billy Paul dépassa un car qui


était chargé avec la famille Busbe. Et quand il doubla ce car, il
remarqua, venant de la direction de Friona, ce qui lui paraissait être
une motocyclette, car il n'y avait qu'un phare allumé. Frère Branham
et Billy Paul s'étaient mis d'accord à Clovis, Nouveau-Mexique, en
vue de s'arrêter à Amarillo, qui n'était qu'à 120km de là et où ils
voulaient s'arrêter pour la nuit. Ainsi donc ils n'avaient plus que
quelques heures d'auto avant le repos. La nuit venait de tomber et il
était environ 7 heures du soir quand Billy remarqua ce qui lui
paraissait être une motocyclette. Mais quand cela s'approcha, il
reconnut que c'était une voiture avec seulement le phare droit allumé.
Le gauche absent faisait penser à une motocyclette qui roulait en
plein milieu de la route. Billy se jeta dans le fossé et regarda dans
son rétroviseur pour voir si la voiture surchargée qu'il venait de
dépasser, 1 km ou 2 plus tôt, avait pu éviter cette soi-disant
motocyclette quand subitement, il y eut un grand fracas.

Cette voiture était une Chevrolet 1961, conduite par un jeune


de 17 ans qui avait été enfermé et relâché de la maison de correction
de l'Etat du Texas depuis qu'il avait l'âge de 11 ans. Il avait été libéré
de l'école réformatoire de Gainesville trente jours plus tôt, sous la
garde de son oncle qui était un homme misérable, garçon de ferme,
qui avait lui-même neuf enfants. Et nous avons découvert que ce
garçon ne connaissait même pas ses parents, excepté cet oncle.

215
Ce garçon avait travaillé trente jours et il n'y avait que trois
jours qu'il s'était rendu à la compagnie Chevrolet à Friona, et avait
fait un versement de 100 dollars en paiement de cette vieille
Chevrolet qui n'était pas en très bonne position. Elle était blanche ;
elle était difficile à voir. Ce garçon et ses trois compagnons avaient
bu. L'homme qui leur avait vendu cette voiture n'avait tenu compte
que des charges financières et il voulait s'assurer que ce garçon, qui
avait été toute sa vie un délinquant, possédait l'assurance particulière
qui lui permettrait d'être remboursé en cas de perte totale. Il n'y avait
aucune assurance garantissant l'automobile elle-même.

Quand l'automobile frappa de plein fouet la voiture qui se


trouvait derrière celle de Billy Paul, ce dernier pensa d'abord qu'il
s'agissait de la voiture surchargée de cette famille Busbe. Billy Paul
sachant que son père était derrière cette voiture, vu la violence de
cette collision, pensa que son père s'arrêterait pour prêter secours.
Alors Billy fit demi-tour sur la route et s'approcha du lieu de
l'accident.

Quand ses phares éclairèrent la voiture, il réalisa que son


père avait eu la possibilité de dépasser cette voiture chargée de la
famille (l'homme, la femme et les trois enfants) et que c'était son père
qui était la victime de cet accident d'automobile. Billy rangea
immédiatement sa voiture sur la droite, sur le bas-côté, sortit de sa
voiture, remonta les vitres et ferma les portes en laissant à l'intérieur,
Paul, David et Joseph, leur recommandant de ne pas sortir. Lui et
Loyce traversèrent en courant l'autoroute.

Billy trouva son père, la tête ayant passé au travers du pare-


brise, et reposant sur le capot. Son bras gauche et son coude étaient
coincés dans la portière. Sa jambe gauche était enroulée autour de
l'axe du volant. Sarah était étendue derrière, sur le plancher. Sœur
Branham se trouvait sous le tableau de bord, à droite dans la voiture.
Billy parla à son père et lui dit : " Papa, dis une parole. " Frère
Branham lui répondit : " Je ne peux pas ", ou " je ne veux pas ". Et il
détourna la tête. A ce moment, Loyce commença à crier " Meda est
morte ! Meda est morte " Billy contourna la voiture, découvrit soeur
Meda et essaya de trouver son pouls. Il ne trouva rien. Il retourna de

216
l'autre côté du véhicule et parla à son père, mais apparemment il n'eut
pas de réponse.

A ce moment, Joseph hurla d'une voix forte et frère Branham


remua en quelque sorte sa tête, se tourna et dit : " Qu'est-ce que
c'était que ça ? " Or ceux qui sont familiarisés avec la vision du 22
décembre que frère Branham expose dans " Messieurs, quelle heure
est-il ? " Joseph était avec lui et il y avait eu un très fort hurlement.
Si vous lisez la vision, et vous la lirez, nous l'avons dans un
chapitre précédent de sa biographie, Billy dit à son père que sa mère
était morte. Et frère Branham demanda : " Où est-elle ? " et il lui dit "
sur le plancher " et frère Branham dit " Mets sa main dans la mienne
" et frère Branham mit sa main dans les débris et Billy plaça la main
de Meda dans la main de son père qui pria : "Oh Dieu, ne laisse pas
mourir Maman, mais laisse-la avec nous. "

Ils retirèrent sœur Meda et Sarah de la voiture et les


envoyèrent à l'hôpital de Friona, Texas. Le conducteur de l'autre
automobile était mort sur le coup. Le passager du côté droit était
aussi mort. Les deux garçons à l'arrière du véhicule étaient à peine
vivants. Tous ont été conduits également à l'hôpital et il fallut plus de
45 minutes pour dégager frère Branham de toute cette ferraille : il
était tellement encastré. Et Billy Paul dut risquer sa vie, malgré l'avis
du dépanneur et de la patrouille de police, pour se glisser à l'intérieur
en rampant, tandis qu'un câble était placé pour tirer la voiture à l'aide
de deux camions – ce câble aurait mortellement blessé Billy Paul s'il
avait lâché. Billy dut dégager la jambe de son père, enroulée autour
de l'axe du volant et repousser la porte vers l'extérieur avec ses pieds
pour arriver à dégager le bras de son père. Ils l'ont alors placé dans
une ambulance. Quand Billy se faufila dans l'ambulance à côté de
son père : " Billy, est-ce que j'ai ma perruque ? " Billy lui dit : Oui.
Et frère Branham lui dit : " Retire-la " et Billy essaya de la tirer, mais
sans succès. Il dit à son père : " Je n'y arrive pas. " Et frère Branham
lui dit : " Retire-la " et Billy l'empoigna et la jeta. Ils emmenèrent
frère Branham à l'hôpital et quand Billy atteignit l'hôpital, c'est alors
que la première annonce fut faite : " Frère Branham et sa famille ont
été victimes d'un accident automobile.

217
Becky n'était pas mariée à cette époque mais était fiancée à
George Smith. Je vivais au ranch Grace à Wrightstown Road à
Tucson, Arizona, et George et Becky avaient été nos hôtes au souper
de ce soir-là. Ils se préparaient à nous quitter, quand le téléphone
sonna. Et Betty Collins téléphona et demanda si George et Becky
étaient là ? Je répondis : " Oui ". Et elle dit : " Laissez-les sortir " et
elle m'informa alors de l'accident.

J'appelai immédiatement frère Roy Roberson pour voir s'il


savait si c'était sérieux ou non. Il n'en savait encore rien. Aussi je
téléphonai à Billy Paul à l'hôpital et c'est lui qui me fit connaître
combien c'était sérieux. Je jetai ce que je pouvais dans une valise et
sortis en courant de la maison – 37 mn plus tard, j'étais sur un Jet
allant à Phoenix, Arizona, sans réservation, sans rien, tentant
simplement ma chance d'attraper le prochain avion allant de Phoenix
dans cette direction.

Quand j'arrivai à Phoenix, je traversai le Terminus et sautai


dans un Jet, déjà occupé par les passagers, et il ne restait que
quelques sièges. Je n'avais pas de tickets. J'obtins un ticket de
l'hôtesse et m'envolai pour Albuquerque, Nouveau-Mexique. A
chacun des arrêts, j'appelai Billy Paul au téléphone et il m'apprit
qu'ils transféraient son père à Amarillo, Texas, - et que sœur
Branham et Sarah étaient déjà à Amarillo. Il me demanda d'abord
d'aller à Amarillo, afin qu'il soit bien sûr qu'il y avait quelqu'un avec
eux. J'essayai de trouver un avion, mais il n'y en avait aucun avant 6
heures du matin. C'était minuit à Albuquerque.

Plutôt que d'attendre 6 heures, - il faisait très froid, il y avait


du verglas, les routes étaient dans une condition terrible, j'avais
demandé à Billy s'il voulait que je vienne en voiture, parce que je
pouvais louer un véhicule pour me rendre à Amarillo, Texas, plus
vite que par le Jet du lendemain. Il m'a dit : " Si vous faites cela, je
préfère que vous alliez à Clovis, Nouveau-Mexique, et que vous
ameniez ma femme et mes enfants avec Joseph jusqu'à Amarillo.
Quand il prit pour moi la décision d'aller à Clovis, vu qu'il n'y avait
pas de ligne commerciale, je louai un avion privé et volai
d'Albuquerque à Clovis.

218
En route pour Clovis, Nouveau-Mexique, au matin du 19
décembre quand la lune se leva sur l'horizon de l’Est ; c'est alors que
je remarquai pour la première fois qu'il y avait des signes dans le ciel
nous disant que quelque chose d'extraordinaire se passait.
Quand la lune s'éleva, elle était noire d'ébène au sommet,
excepté une toute petite partie qui ressemblait à une larme tout en bas
de la lune. Je considérais cela d'environ 3.000m d'altitude et ce
croissant de lumière à la base de la lune était rouge sang.

Je me tournai vers l'homme qui volait avec moi et qui était


un membre des Mormons, et je lui demandai : " Monsieur, est-ce que
vous voyez ce que je vois ? Et il me répondit : " C'est un signe de la
venue du seigneur. " C'est alors que je dis à cet homme, ce que je
croyais qu'était frère Branham et ce qui était arrivé. Nous avons
atterri à Clovis, Nouveau-Mexique, et je l'invitai à venir avec moi à
Amarillo. Il dit : « non, après avoir vu ce que j'ai vu, je me sens
tellement repris dans mon cœur, que je vais retourner dans ma propre
maison, et mettre mes affaires en ordre, parce que j'ai encore des
enfants qui ne sont pas sauvés, et qui vivent à Albuquerque ».

Quand j'arrivai à Clovis, Nouveau-Mexique, je m'arrêtai au


restaurant –ou vais-je vous dire – quand je suis sorti de cet aéroplane
loué, il n'y avait personne sur l'aéroport. Je regardai à travers le
champ d'aviation et je voyais au loin une petite lumière ronde comme
les lampes pendues à l'entrée des porches d'entrée. Il faisait très froid.
Je saluai le pilote et me mis à marcher à travers le champ vers cette
lumière. Plus je m'approchais, plus la lumière devenait petite au lieu
de grandir. Finalement je réalisai que c'était une maison caravane
placée juste au bord de l'aéroport et que c'était la lumière de la porte
qui brillait, de la taille d'une pièce de monnaie. Je frappai à la porte à
cette heure du jour et le propriétaire se demanda comment j'étais
arrivé là, d'où j'étais – et je lui demandai simplement mon chemin
pour aller à la ville. Et il me dit alors qu'un homme avait laissé une
voiture de location près du hangar la nuit précédente et que la société
de location devait venir la récupérer ce matin-là. J'allai jusqu'à la
voiture, les clés étaient dessus. Je m'emparai de la voiture et je
conduisis jusqu'à l'endroit où m'attendaient Loyce et les enfants.
Avec cette voiture, nous sommes arrivés à Amarillo, Texas, et à 8
heures du matin, je téléphonai à cette société de location à Clovis et

219
je leur dis que j'avais volé la voiture et qu'elle leur serait ramenée
l'après-midi même. Ils étaient si contents qu'ils ne me firent pas
payer les 5 dollars de location et me libérèrent de ma dette.

Quand j'arrivai à Amarillo, Texas, j'allai immédiatement à


l'hôpital. Il était 8 heures quand j'entrai dans la salle d’attente ;
l'accident avait eu lieu treize heures auparavant. Frère Billy Paul
avait été debout toute la nuit et à un moment donné, la pression
sanguine de son père était tombée à zéro et les archives médicales
déclarent qu'ils avaient dû mettre frère Branham sur la tête pour qu'il
puisse recevoir une transfusion sanguine.

Frère Billy Paul parlait à quelqu'un sur le téléphone à longue


distance. Je ne me souviens pas à qui. Mais si Billy Paul devait vivre
jusqu'à 60 ans, je saurais exactement à quoi il ressemble, parce que
ce matin-là, il me parut âgé de 60 ans. Il était fatigué, si épuisé, si
triste qu'il ne se souvient même pas aujourd'hui m'avoir vu entrer
dans la chambre, lui prendre le téléphone des mains et simplement le
conduire vers une couchette où il tomba endormi. Il ne se réveilla pas
avant une heure.

Bien sûr, le téléphone sonnait constamment, et au moment


où je raccrochai, une infirmière se présenta à la porte de l'Unité des
soins intensifs, et dit : " Le Révérend Branham est hors de la salle
d'opérations. Voulez-vous le voir ? " Je répondis : " Voici son fils.
L'a-t-il vu ? " " Non ". Je repris : " Dois-je l'éveiller ? Et elle reprit : "
Non. Il le verra la prochaine fois. "

Dans l'Unité des soins intensifs, je demandai à voir sœur


Branham et Sarah. Elle me dit que Sarah était en bas, mais qu'elle
n'était pas dans une condition aussi critique que l'étaient frère et sœur
Branham. Elle me conduisit au chevet de sœur Branham. Sœur
Branham était inconsciente. Sa face était tellement tuméfiée qu'on ne
pouvait la reconnaître. Je lui parlai et elle sembla reconnaître la voix
dans un état de semi-inconscience. Je comptai les gens qui se
trouvaient dans cette chambre. Il y avait de nombreux lits, mais à
part frère Branham, il y avait onze personnes dans Unité.
Je me rendis alors au chevet de frère Branham. Ils avaient
mis en traction son bras gauche et aussi en traction sa jambe gauche.

220
L'infirmière qui se tenait près de lui me déclara que depuis qu'il avait
été dans la salle d'opération, elle n'avait pu en obtenir aucune parole.
Je parlai à frère Branham. Il ne répondit rien. Je commençai à pleurer.
Je commençai à dire ; " Frère Branham, dites un mot ! " Et alors,
avant que je ne le réalise, je chantai déjà le cantique " Sur les ailes
d'une colombe blanche comme la neige." Et quand j'ai commencé à
chanter, frère Branham tourna la tête et ouvrit les yeux, et me sourit.
Ils avaient fait une trachéotomie afin qu'il puisse respirer plus
facilement, d'où il résultait qu'il ne pouvait parler. Et alors je lui
murmurai tout bas ce que j'avais vu concernant la lune. Et quand je
mentionnai la lune avec cette goutte de sang, frère Branham essaya
de s'asseoir dans le lit et il cria quelque chose. Et, au lieu de sortir de
ses cordes vocales, le son sortit par le tube de trachéotomie. Je ne
savais pas ce qu'il essayait de dire, c'est pourquoi il répondait si
vivement. Je vous demande simplement d'écouter les " questions et
les réponses ". Je pense que c'est la question 22 sur les " sceaux "
quand frère Branham parle du signe que Jean-Baptiste devait voir.
Quand il est sous l'onction, il mentionne quelque chose au sujet du
signe, la lune se tournant en sang. Jean-Baptiste n'a pas eu un signe
de la lune se tournant en sang.

Dans une bande que frère Branham a prêchée à Edmonton au


Canada, la nuit où il consacra Don Thorson, on m'a dit que frère
Branham avait mentionné que, au temps de sa mort, il y aurait un
signe de la lune tournant en sang. J'aimerais avoir cette bande. Je ne
l'ai jamais entendue, mais ils m'ont dit au Canada, que c'est sur une
bande, et j'essaie de la découvrir.

Au bout de cinq minutes de visite, je commençai à appeler au


téléphone ceux qui devaient être au courant de ce qui se passait.
Alors dans les trois ou quatre heures suivantes, un grand nombre de
personnes commencèrent à arriver.

Nous avons établi une veille toute la journée du dimanche.


Lundi, mardi, les docteurs vinrent et nous dirent que la pupille de
l'œil gauche de frère Branham grandissait, et que c'était un signe de
commotion cérébrale et qu'ils avaient besoin d'opérer en vue de faire
baisser la pression.

221
Frère Billy Paul était très ennuyé, parce qu’il ne savait pas ce
qu'il devait leur dire de faire. Ils le laissèrent décider s'il fallait opérer
ou non. Nous avons raisonné ainsi : si le frère était un prophète de
Dieu (ce que nous pensions tous qu'il était) alors certainement Dieu
connaissait dans quelle situation se trouvait Billy Paul et Dieu
guiderait Billy à prendre la bonne décision. Il y avait environ
soixante-cinq frères venus de toutes les parties du continent nord-
américain qui étaient assemblés là. Frère Billy me demanda de les
inviter à venir dans la salle d'attente et alors que nous étions serrés
les uns contre les autres, frère Billy nous parla de la décision qu'il
avait à prendre. Frère Borders et moi, lui avions déjà parlé en privé et
il désirait que les frères prient avec lui.

Et nous commençâmes à chanter à nouveau ce cantique : "


Sur les ailes d'une colombe blanche comme la neige. " Le ciel était
nuageux, le temps était triste depuis notre arrivée dans la ville
d'Amarillo. En fait, il avait neigé presque toute la nuit, il pleuvait
durant le jour – et des choses comme ça – il y avait du verglas ; il
faisait très froid. Nous n'avions pas vu le soleil, et quand l'heure fut
arrivée pour Billy de prendre cette décision c'était environ 2 heures
de l'après-midi, nous avons chanté " Un signe qui vient d'En Haut "
tous ces frères qui étaient là peuvent témoigner que, fidèlement le
soleil perça à travers les nuages, et vint illuminer la pièce où nous
nous tenions. Frère Billy s'est tourné vers nous et a dit : " Je
considérerai que c'est un signe que Dieu nous donne pour nous aider
à prendre la décision. " Frère Billy Paul signa au docteur la
permission d'opérer. Alors le mercredi et le jeudi, je me souviens de
ces jours particulièrement, parce que le mercredi, frère Oral Robert's
nous appelait au téléphone et me parlait de prier pour frère Branham.
Frère Demos Shakarian nous téléphona de Californie, nous
demandant en quelles conditions était frère Branham. Et je me
souviens qu'il fit ce commentaire. Il dit : " Frère Pearry, je suis
personnellement choqué.
Vous savez ce que nous ressentons tous, croyant que frère
Branham était un homme de Dieu prophète de Dieu. Je pensais qu'il
était tellement au-dessus des choses, qu'il ne pouvait pas être
impliqué dans un accident d'automobile. " Bien sûr, nous pensions
tous de cette manière à ce moment-là, parce que nous avions tant
d'estime pour frère Branham et nous en avons toujours autant. Mais

222
nous ne comprenions pas la souveraineté de Dieu, excepté que nous
pouvions dire que " Ses voies ne sont pas nos voies. "

Le jeudi, frère Tommy Osborn m'appela et j'ai apprécié


tellement ce qu'il a dit : " Il a dit qu'il croyait que frère Branham était
un prophète de Dieu et : " Si Dieu reprend son prophète, il ne reste
plus pour le monde que le jugement. "

J'avais pris sur moi de répondre au téléphone pour frère Billy


Paul, car il me l'avait demandé. La plupart des appels se produisaient
entre 6 heures, temps standard de l'Est, et minuit, temps standard du
pacifique. C'est pourquoi le téléphone commençait à sonner à
Amarillo, de 15 heures et sonnait jusqu'à minuit, presque sans
interruption. Chacun voulait connaître les dernières nouvelles et les
derniers bulletins médicaux.

Il y avait des rumeurs qui circulaient disant que frère


Branham s'était levé de son lit, et était sorti de sa chambre d'hôpital,
puis il avait prié pour sœur Branham, et elle était sortie dehors. Ces
fausses rumeurs venaient de loin et vite. Aussi nous avons essayé
d'être un centre d'information annonçant les faits tels qu'ils se
présentaient. Mais nous pouvons témoigner de ceci que les onze
personnes qui étaient dans l'Unité des soins intensifs, je les vis
personnellement sortir de ce lieu, tous les onze et aucun d'eux n'est
mort. Tous ceux qui se trouvaient dans cette unité quand frère
Branham y fut placé sortirent et purent éventuellement quitter
l'hôpital d'Amarillo, Texas. Il y avait là un homme et je devins l'ami
intime de sa famille, car ils tenaient une veille constante près de lui,
parce qu'une nuit son cœur s'était arrêté de battre cinq fois. Il y a des
gens qui disent que tout cela n'a aucune importance, mais cela me
montrait, à moi, qu'il y avait toujours une onction dans la vie de notre
frère Branham, onction dont les gens bénéficiaient. Et je donne la
gloire à Dieu et la louange.

4 h 37 du matin, le 24 décembre, je me tenais seul dans la


salle d'attente. La plupart des gens s'étaient mis au lit, à environ 2
heures du matin et devaient revenir vers 6 heures. Je dormis de 9
heures du matin jusqu'à 3 heures de l'après-midi, car j'avais constaté
que les appels téléphoniques étaient alors moins nombreux et un plus

223
grand nombre de gens étaient éveillés. Aussi, durant trois ou quatre
nuits, je réalisai seul une garde de 2 heures à 5 ou 6 heures du matin.

Je fis quelque chose que mon père m'avait enseigné. Les


gens peuvent me critiquer, pour cela, mais je l'ai quand même fait.
Dans cette Unité des soins intensifs, vous ne pouviez voir frère
Branham que cinq minutes toutes les deux heures, et il fallait que
vous soyez un membre proche de la famille ou le pasteur. J'étais
intervenu près du directeur de l'hôpital, pour que d'autres puissent
voir frère Branham et je peux certifier et dire au monde, que pas une
seule fois, je n'ai utilisé une de ces périodes de cinq minutes pour
visiter moi-même frère Branham. Je préférais que mes frères y aillent,
pour éviter la jalousie. La jalousie prévalut néanmoins. J'attendais
simplement qu'il n'y ait plus personne.

Chaque jour j'apportais aux infirmières une boîte de bonbons.


Durant ces heures de solitude, je pouvais venir au chevet de frère
Branham (je n'entrais pas par la porte, mais je traversais le bureau
des infirmières et j'entrais). Je me tenais au pied du lit, je le regardais
et priais, et pleurais tout mon content, dans les toutes premières
heures de l'aurore, quand les autres dormaient. Frère Branham ne m'a
jamais rien dit durant ces moments. Cela ne m'a donné aucune place
spéciale, aucun privilège particulier, aucune onction nouvelle, mais
j'avais l'occasion de le regarder, et de pleurer, et de demander à Dieu :
" Dieu que nous restera-t-il, si tu prends ton prophète à cette heure?

J'étais assis, seul dans la salle d'attente à 4 h 37 du matin, le


24 décembre quand l'infirmière de l'Unité de soins intensifs ouvrit la
porte et me dit : " Frère Green, entendez-vous ce bruit ? " Et
j'entendis quelque chose comme " hhhhhhhh " (frère Green imitait le
bruit d'un aspirateur). Et je dis : " Qu'est-ce que cela ? " Elle me
répondit : " Le révérend Branham a cessé de respirer à 4 heures 37.
Comme je n'arrivais pas à le faire repartir, j'ai dû mettre sur lui la
machine à respirer. C'est maintenant la machine qui respire pour lui.
"

Frère Billy Paul vint vers 6 heures du matin avec frère


Borders et tous les autres. Je leur dis ce qui était arrivé. A 9 heures,
je traversai la rue, pris un bain bien chaud, me mis au lit ; je

224
m'éveillai à 3 heures de l'après-midi, puis retournai dans la salle
d'attente pour répondre à nouveau au téléphone. On m'avait installé
un téléphone spécial dans le hall, parce que l'appareil à sous qui se
trouvait dans la salle d'attente ne pouvait suffire à la demande. Très
souvent j'avais des gens sur les deux lignes et je répondais aux deux
téléphones en même temps. Je demandais aux gens dans les villes de
faire l'appel des autres chrétiens, afin qu'une seule personne nous
téléphone pour avoir des nouvelles.

C'était une tâche difficile. Mais nous comprenions que tout le


monde désirait savoir ce qui était arrivé à frère Branham,
spécialement ceux qui l'aimaient. Des pasteurs appelaient et
demandaient l'autorisation de venir prier pour lui. D'autres serviteurs
de Dieu venaient directement. Frère Billy Paul demanda à ceux qui
étaient là de prier. Aucun de ceux qui sont venus n'a été repoussé.
Certains, venus par avion, arrivaient à 2 heures du matin, et nous
devions obtenir une autorisation spéciale, pour qu'ils puissent venir
et prier pour lui. Mais je sentais dans mon cœur que Dieu savait ce
qu'Il était en train de faire.

Si quelqu'un m'avait dit durant cette fameuse semaine que


frère Branham ne sortirait pas de cette chambre d'hôpital, je lui aurais
dit qu'il ne savait pas de quoi il parlait. Il y avait là le prophète de
Dieu, je continuai à dire qu'il était le prophète de Dieu et je dis qu'il
était encore le prophète de Dieu, même maintenant qu'il est parti.
Exactement comme Samuel était encore le prophète de Dieu deux
ans après sa mort, quand Saül vint visiter cette sorcière d'Endor et il
le fit appeler et monter pour lui parler.

A 5 h 49 de l'après-midi, le 24 décembre, vendredi soir,


j'étais assis seul dans la salle d'attente. J'assumai cette garde quand la
plupart des autres étaient allés manger. Parmi eux, Billy Paul était
descendu pour manger. Quand une infirmière ouvrit la porte et me
demanda si je voulais voir frère Branham. Je connaissais cette
infirmière je levai les yeux vers elle et je dis : " C'est fini ? " Et elle
hocha la tête : " Oui. "

Aussi calmement que possible, j'essayai de descendre le hall


et de prendre l'ascenseur pour le réfectoire. J'entrai dans ce réfectoire

225
et frère Billy et soeur Loyce mangeaient là, seuls. Frère Billy
mangeait une tranche de cake au chocolat. Je lui dis : " Frère Billy,
l'infirmière m'a dit que le docteur Hines demande à vous voir. "

Le docteur Hines était le docteur radiologue de frère


Branham. Et j'ai encore le petit dessin que le docteur Hines avait fait
pour montrer à frères Borders et Billy Paul et moi-même dans quelle
condition, se trouvaient le coude et la hanche de frère Branham,
d'après les rayons X quand il fut admis à l'hôpital. " C'était
irréparable ", tels furent ses mots. Mais trois ou quatre jours plus tard,
il nous montra un autre schéma. Il nous déclara qu'il ne pouvait
comprendre cela, mais ces os s'étaient ressoudés ensemble. Il n'a pas
dit qu'il était bien mais il était étonné, et voici son témoignage qu'il
nous fit : " En ce qui concerne ses os, il est maintenant dix mille fois
en meilleur état que le jour où il fut admis à l'hôpital. C'est la raison
pour laquelle tant de gens ont cru qu'il avait été guéri de tous ces os
brisés. " Docteur Hines disait lui-même que quelque chose de
surnaturel s'était accompli, qu'il ne pouvait comprendre.
Quand j'ai dit à frère Billy Paul que le docteur Hines
demandait à le voir, cet homme n'étant pas le médecin en charge de
cette Unité de soins intensifs, mais n'étant que le docteur radiologue,
et étant donné que chaque fois que les docteurs ont consulté Billy
Paul, un membre de la famille l'avait accompagné, cette fois Billy
Paul se tourna vers moi, et me dit :
" Voulez-vous venir avec moi ? "

Entrés dans la salle de consultation, nous pouvions voir par


la vitre dans l'Unité des soins intensifs. Et nous avons remarqué que
les infirmières avaient tiré les rideaux du lit de frère Branham. Billy
se tourna vers moi et dit : " Pearry, tout est fini. " Je détournai de lui
la tête, afin qu'il ne vît point les larmes qui me montaient aux yeux.
C'est alors qu'entra le docteur Hines, et dit : " Mr. Branham, j'ai le
regret de vous informer que votre père est mort à 5 h 49 de l'après-
midi.
" Billy inclina la tête et commença à sangloter. Il leva les yeux et me
dit : " Perry, conduisez Daddy à la maison ! "

226
CHAPITRE 17

LES DERNIERS MOMENTS

Je voudrais lire dans l'Evangile de Jean, chapitre 11, vers. 25,


où Jésus déclare : " Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en
moi, vivra, quand même il serait mort."

Quand frère Billy Paul se tourna vers moi et dit : "Conduisez


Daddy à la maison ", je lui répondis immédiatement : " Voulez-vous
dire à Tucson ou à Jeffersonville ? " Il me répondit : "Je ne sais pas.
Nous devons demander à mère ". Je repris : " Quel directeur de
pompes funèbres désirez-vous employer ? " Il me répondit : "
Choisissez vous-même, je n'en connais point. "

Avant de téléphoner aux pompes funèbres, je retournai au


chevet du frère Branham, où ils avaient tiré les rideaux autour du lit,
et étendu un drap sur sa face. Une infirmière se tenait du côté gauche,
je me glissai du côté droit et elle souleva le drap et je vis ce corps qui
reposait sur le lit et dans lequel s’était manifesté l'esprit d’Elie –
aimant le désert, criant contre l’esprit de Jézabel, appelant les
directeurs religieux de ce monde " hypocrites et vipères " et n'ayant
aucun désir d'argent ni de renommée. Ceci ne m'apparaissait pas être
le corps de frère Branham comme je l'avais connu. Ils lui avaient rasé
la tête pour l'opération qui devait relâcher la pression du cerveau. Il
avait perdu du poids, depuis les six jours où il était confiné dans cet
hôpital, depuis l'accident. C'est pourquoi quand je regardai ce corps,
je ne pouvais le reconnaître comme son corps. J'appelai au téléphone
un directeur des pompes funèbres. Et tout ceci ne prit que quelques
secondes, mes pensées courant comme on dit, à plusieurs kilomètres
à l'heure. Je demandai à ce directeur de venir enlever le corps, mais
de ne pas le retirer avant que je ne sois présent. Voici pourquoi je
donnai ces instructions. Si, à un moment quelconque, de la semaine
où frère Branham fut confiné dans l'unité de soins intensifs, à
l'hôpital d'Amarillo, Texas, si quelqu'un m'avait dit que frère
Branham ne sortirait pas de là guéri, je lui aurais dit : " Vous ne
savez pas de quoi vous parlez. " Et même quand le docteur m'a dit
qu'il était mort, je ne ressentis aucune crainte, aucune tristesse, parce

227
que ce verset que je viens de vous lire, je savais que frère Branham y
croyait.

Quand Jésus avait dit : " Je suis la résurrection et la vie. Celui


qui croit en moi vivra, quand même il serait mort." Et, je ne pouvais
comprendre que notre frère était, dirait-on mort, parti, décédé,
comme nous l'avait déclaré le docteur. Je continuais à m'attendre à ce
qu'il sorte de cette unité des soins intensifs.

Je retournai vers frère Billy Paul à quelques pas de là et il me


demanda : " Frère Green, voulez-vous venir avec moi pour le dire à
mère, à Sara et Becky ? " Nous sortîmes par la salle d'attente et la
plupart des frères étaient réunis là, ceux qui avaient attendu toute la
semaine. Frère Billy Paul me dit : " Frère Pearry, voulez-vous le leur
dire ? " Et je leur annonçai textuellement ce que le docteur avait dit.

Billy regardait par la fenêtre et dit : " Voulez-vous tous


regarder par la fenêtre ? " Et comme nous regardions, le soleil se leva
dans le ciel de l'ouest. La lune était là et il y avait aussi l'étoile du
soir et je suis témoin que ces trois corps célestes étaient si près l'un
de l'autre que j'aurais pu les cacher à mon regard avec mon pouce.
Quand je mettais le pouce entre ces trois corps célestes et mon œil, je
les cachais à mes regards. Quand j'abaissais mon pouce, je les voyais
tous les trois si près les uns des autres. Je n'avais jamais vu l'étoile du
soir aussi brillante. C'était presque comme si des satellites tournaient
autour d'elle et il y avait des rayons de lumière qui en jaillissaient.
L'étoile du soir, la lune et le soleil brillaient presque de la même
façon.

Il nous a été dit par ceux qui étaient présents à sa naissance


que frère Branham était né sous un signe. Et moi et beaucoup
d'autres nous sommes témoins oculaires qu'il y avait un signe dans le
ciel quand la science médicale déclara que notre frère était décédé.
Billy dit : " Daddy a souvent dit : " Si vous entendez dire que je suis
parti, arrêtez-vous un moment et chantez une strophe de " Crois
seulement ". C'est ce que nous avons fait. Alors que tous les frères
réunis dans cette salle d'attente chantaient très doucement : " Crois
seulement, tout est possible, crois seulement, " bien des pensées, bien

228
des souvenirs, j'en suis sûr, traversaient notre esprit. Sans aucun
doute, nous ressentions la même chose qu'avaient ressentie les
disciples réunis au pied de la croix à Golgotha quand ils entendirent
Jésus dire : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? "
– alors Il inclina la tête et rendit l'esprit. Ils avaient cru qu'Il était
celui qui établirait son royaume sur la terre et qu'Il était le Messie. Ils
avaient cru qu'Il mettrait fin à toute injustice et établirait son
royaume ici, sur la terre. Sans doute, il y eut dans leur esprit un
moment d'étonnement et de trouble. Toutefois, ils savaient qu'Il était
le Messie. Il n'y avait pas de question à ce sujet.

Et je suis certain qu'il en était de même, dans les coeurs de ces


frères et dans le mien, car nous attendions quelque chose de différent.
Nous pensions que notre frère Branham serait présent avec nous à la
Seconde Venue du Seigneur Jésus-Christ. Nous ne pouvions pas
admettre qu'il parte de cette manière. Cependant, il n'y avait pas
l'ombre d'un doute dans nos cœurs et pensées en ce qui concerne le
fait qu'il était bien le prophète de Dieu dont il est parlé dans
Malachie 4 et qui devait venir et accomplir ces choses, de crainte que
Dieu ne vienne frapper la terre d'une malédiction.

Des frères vinrent trouver Billy Paul pour lui demander : "
Frère, pouvons-nous entrer et le voir ? " Or, dans l'unité de soins
intensifs, on ne pouvait entrer que cinq minutes toutes les deux
heures et il fallait être de la famille ou le pasteur. Ils avaient été très
stricts à cet égard mais, une fois, ils avaient toléré que tous ces frères
entrent rapidement et jettent un regard sur la dépouille mortelle, puis
repartent immédiatement. Frère Billy dit : " Oui, sept d'entre vous
peuvent aller. " Il ajouta : " Frère Green, voulez-vous demander la
permission ?" J'allai et je demandai à l'infirmière en chef. Elle
répondit : " Oui, nous accordons la permission. Nous allons tirer les
rideaux des lits des patients entrés depuis l'arrivée de frère Branham.
" Comme je vous l'ai dit dans un chapitre précédent, les onze qui
étaient là avaient quitté cette salle. Il n'y avait plus que ceux qui
étaient venus depuis l'arrivée de frère Branham. A ma connaissance,
ils n'étaient que trois ou quatre.

Quand je revins, il y avait là soixante hommes. Seuls sept


d'entre eux pouvaient aller. Frère Billy se tourna vers moi et dit : "

229
Frère Green, décidez vous-même lesquels pourront aller. " Je leur
tournai le dos et, de mémoire, j'appelai sept noms. Mais je me
souviens d'avoir appelé frère Blair et frère Evans. Il y en avait cinq
autres dont je ne me souviens plus des noms. Et ces frères entrèrent
dans la chambre de frère Branham. Ils me dirent que frère Earl
Martin, en entrant, parla de l'Ecriture où il est question du départ
d'Elie et il dit : " Voici le chariot que Dieu a envoyé pour emmener
l'esprit d'Elie. " Ces sept frères se prirent la main, entourèrent le lit et
chantèrent l'hymne que frère Branham avait rendu célèbre dans le
monde entier : " Crois seulement, ….tout est possible. "

De la porte je suivais la scène puis nous sommes allés


informer sœur Branham et Sarah de ce qu'avait dit le docteur. Je
retournai immédiatement dans la salle. Le directeur des pompes
funèbres était là. Les sept avaient été renvoyés de la salle. Le
directeur s'apprêtait à retirer le corps de frère Branham du lit au
brancard. Comme ils recouvraient le corps de notre frère d'une
couverture de velours rouge (je vous dirai la vérité), je me tenais près
de sa tête, en m'attendant à tout moment à ce qu'il dise : " Frère
Green, sortez-moi d'ici. " Nous l'avons roulé, de la salle dans le hall,
puis dans l'ascenseur pour le descendre jusqu'à l'ambulance. Et je me
tenais toujours près de sa tête, penché sur lui, pour le cas où il aurait
murmuré quelque chose. Dans l'ambulance, au lieu de m'asseoir sur
la banquette avant, je me tenais près du corps car, dans mon cœur, je
m'attendais à tout moment à ce qu'il parle et dise : " Frère Pearry,
donnez-moi des vêtements et emmenez-moi hors d'ici. "

Arrivés à la maison des pompes funèbres, le directeur prit le corps à


l'intérieur pour le préparer pour le voyage sur Jeffersonville car sœur
Branham nous avait dit qu'elle désirait que la cérémonie se fasse à
Jeffersonville, au Tabernacle. C'est au moment où nous causions à
sœur Branham que frère Billy se tourna vers moi et frère Borders, je
pense et d'autres et dit : " Si Dieu m'aide à tenir jusqu'à la fin de la
cérémonie, je ne serai pas celui qui déposera le corps dans la terre.
C'est à mère de décider. " Elle devrait décider si elle voulait qu'il soit
enterré à Jeffersonville ou à Tucson. Depuis que frère Billy avait fait
cette promesse, il s'y est toujours tenu. Même quand on le pressa
pour qu'il se décide, il refusa de prendre une décision. Et aucune

230
décision ne fut prise jusqu'à ce que sœur Branham soit capable de
choisir, après la guérison de sa commotion cérébrale.

Au siège des pompes funèbres, le directeur me dit qu'il fallait


embaumer le corps pour son transport à travers la frontière de l'Etat.
Un doute, une crainte s'empara de moi : s'il doit ressusciter, je dois
donc refuser l'embaumement. Mais ils me dirent : " Il doit être
embaumé. " L'Ecriture me vint et je me souvins que frère Branham
disait de tout passer au test de la parole de Dieu. Lazare était lié de
bandes. Jésus lui-même avait été embaumé. Mais ces choses
n'avaient pas empêché la Résurrection. Je me tournai vers le
directeur, signai l'autorisation et dis : " Embaumez-le. " Quelques
minutes plus tard, le directeur revint et me dit : " Il y a quelque chose
d'étonnant. Le système circulatoire de cet homme est excellent. Il va
être l'homme le mieux préservé que nous ayons eu à traiter dans ce
bâtiment parce que le fluide peut atteindre toutes les parties de son
corps. " Je pensais que tout cela était miraculeux. Je revoyais le
croquis de docteur Hines qui nous montrait que les os s'étaient
ressoudés d'eux-mêmes dans son corps. Et maintenant, c'était un
directeur de pompes funèbres qui nous assurait que son système
circulatoire était également en excellent état.

Quelques minutes plus tard, je recevais un appel téléphonique


de frère Billy Paul me demandant de venir à leur motel. Lui et sa
femme Loyce étaient là avec frère Borders. Mais, avant de quitter le
directeur, je lui demandai une faveur : placer le corps dans une
chambre et de fermer la porte en mon absence. Parce que, pour être
vrai, je dois dire que je m'attendais à ce qu'il soit parti quand je
reviendrai.

J'arrivai au motel où se trouvait le frère Billy Paul. Il était très


fatigué. Je traversai la rue et obtenais du directeur de l'hôpital
quelques pilules de somnifères. Frère Billy Paul nous donna ses
instructions et je demandai à frère Borders s'il voulait demeurer avec
Billy et Loyce le reste de la nuit. Je leur donnai à chacun une pilule
et un verre de lait et frère Billy s'endormit avant que j'ai pu le mettre
au lit. Voyant cela, sœur Loyce se mit volontairement au lit et but
son verre de lait, car elle ne voulait pas que je la mette au lit.

231
Je laissai frère Borders dormir sur le divan et je retournai au
téléphone dans la salle d'attente. Et je commençai à appeler tous ceux
qui avaient demandé à être mis au courant des nouvelles, bonnes ou
mauvaises, dans le monde entier. Vers 5 heures du matin, je causais à
frère Orman Neville au téléphone, c'était le matin de Noël 1965,
quand notre frère Willard Collins et sa famille entrèrent dans la salle
d'attente. Ils avaient roulé depuis Tucson cette nuit et frère Collins
m'entendit dire à frère Neville que frère Branham avait quitté ce
monde à 5h 49 l'après-midi précédent.

Quand je raccrochai, frère Collins, bien sûr, pleurait et il me


dit ces paroles d'encouragement : " Frère Green, je désire que vous
sachiez combien je vous estime ; … pour ce que vous avez fait pour
frère Branham. Frère Branham m'avait demandé d'ouvrir une
Assemblée à Tucson, et je lui ai fait faux bond. Mais vous, vous
l'avez fait. Et, frère Green, il fallait qu'il y en ait une à Tucson pour
que la famille Branham puisse avoir un lieu où adorer et où notre
frère puisse servir le souper du Seigneur. " Je veux dire à ma
congrégation : " Si quelqu'un doute de ces mots, je les ai enregistrés
sur une bande, quand frère Collins les a prononcés, alors qu'il se
tenait derrière le pupitre quand il revint dans la ville.
Quelques minutes plus tard, c'était pour moi l'heure de me
rendre aux pompes funèbres pour accompagner le corps et attraper
l'avion T.W.A. s'envolant pour Saint Louis, Missouri.

A vous dire la vérité, je craignais d'aller seul. J'ai donc


demandé à frère Collins de venir avec moi. Quand nous sommes
arrivés, le directeur avait préparé le corps de frère Branham et l'avait
placé dans un petit cercueil gris. Il avait déjà fermé le couvercle et
avait commencé à l'emballer avec une couverture, pour l'expédier. Et
comme je voulais avoir un témoin comme quoi les restes de frère
Branham étaient bien dans ce cercueil, je demandai au directeur
d'ouvrir le cercueil pour que frère Collins puisse voir le corps.

Le directeur exauça notre prière et je n'oublierai jamais cette


scène. Il avait déposé frère Branham dans ce petit cercueil tout
simple et il était vêtu d'une robe blanche. On avait mis de l'huile sur
son visage, pour en garder la peau souple pour que le directeur des
pompes funèbres de Jeffersonville puisse appliquer le fard. Et il y

232
avait un tel rayonnement. Il me semblait vraiment que cela illuminait
la pièce. Je ne pouvais me souvenir de rien d'autre, excepté que frère
Branham avait vu ceux qui sont de l'autre côté du rideau dans le
même rayonnement.

Frère Collins et moi, nous avons aidé le directeur des pompes


funèbres à achever l'emballage. Nous avons accompagné le corps à
l'aéroport et avons aidé les ouvriers à le charger. C'était la dernière
chose qu'ils ont chargée. Ils ont fait monter tous les passagers et les
colis. Puis ils ont placé le corps de frère Branham. Ce n'est qu'alors
que je rejoignis l'aéroport et obtins un siège aussi près que possible
de l'endroit où le corps reposait. J'avais voyagé des milliers de
kilomètres par air et toujours, avant de boucler ma ceinture de
sécurité, je faisais cette prière : " Seigneur, donne-moi une traversée
dans la paix ; prends-moi et utilise-moi, et puis ramène-moi sain et
sauf dans ma famille. " Mais cette fois, en bouclant ma ceinture, j'ai
dit : " Seigneur, si tu veux prendre ton prophète dans une boule de
feu, comme tu l'as fait pour Elie dans un chariot de feu, cela me ferait
plaisir d'aller avec lui. "

Quand nous sommes arrivés à Saint-Louis, Missouri, la


température n'était que de 23 degrés. Ils étaient très respectueux. Ils
ont descendu le corps de frère Branham et ils m'ont permis de
débarquer le premier, avant tous les autres passagers, me permettant
de rester près du cercueil. Ils placèrent celui-ci sur un chariot et me
permirent d'être à son côté, pour traverser le vaste aéroport de Saint-
Louis. Et ils le roulèrent jusqu'à un entrepôt où nous avions un arrêt
de six heures pour transférer le corps de la T.W.A. aux lignes
aériennes de l'Est. Nous devions attendre des types d'appareils
capables de porter un tel fardeau. Il y avait eu des vols plus tôt, mais
ces appareils n'étaient pas assez grands pour recevoir le cercueil dans
le coffre à bagages.

Ils avaient laissé le cercueil sur le chariot à l'extérieur de


l'entrepôt. Je leur demandai de le rentrer à l'intérieur, ce qu'ils ont fait
avec gentillesse. Six heures durant, je restai assis, l'oreille collée
contre le cercueil m'attendant encore à entendre frère Branham me
dire : "Frère Green, sortez-moi d'ici. " C'était durant cet arrêt que j'ai
été dans cet entrepôt, tremblant, frissonnant, glacé et que je me

233
demandais : " Et maintenant, quoi ? Ce n'est pas de cette manière que
nous avions envisagé l'avenir ! " Quand soudain l'Ecriture me revint :
" Même si quelqu’un des morts ressuscitait, ils ne le croiraient pas. »
Et soudain je me demandai : « que ferais-je s’il me parlait et disait :
« Déliez-moi « comme l'a dit Jésus à la tombe de Lazare, " Déliez-le
et laissez-le aller. "

Et soudain, je me demandai s'il devait ressusciter, si frère Billy


Paul me croirait ? Frère Borders, me croirait-il ? Ou dirait-il au
contraire : " Je savais qu'on ne pouvait pas se fier au frère Green ! "
Je me surpris à dire : " Seigneur, veux-tu me montrer qu'il
ressuscitera avec tous les morts en Christ ? Seigneur, ne le laisse pas
ressusciter ici avec moi seulement. Attends qu'il y ait au moins trois
témoins. " J'avais peur que les hommes ne me croient pas et d'après
la Parole, ils ne pouvaient pas croire, à moins d'avoir déjà cru.
S'il était ressuscité des morts, qui l'aurait cru, excepté ceux qui
croyaient déjà qu'il était le prophète de Dieu et qui étaient déjà
prédestinés à le croire comme la plupart d'entre vous. L'avion atterrit,
nous l'avons chargé en faisant la même prière que nous avions faite à
Amarillo, Texas. Nous sommes arrivés à Jeffersonville, Indiana. Je
n'oublierai jamais la scène. Mr. Coots, un ami très intime de frère
Branham, le coroner de la ville de Jeffersonville, Indiana, et le
directeur des pompes funèbres qui m'avait été recommandé par Billy,
attendaient le corps avec l'ordre de ne le montrer à personne jusqu'à
ce que Billy arrive d'abord. Je me souviens du respect que me
témoignait frère Ben Bryant. Il avait pris un avion, très tôt ce jour, à
Amarillo. Je n'oublierai jamais l'impression que me fit ce frère si
respectueux vis-à-vis des restes de celui qu'il avait tant aimé.
Combien de fois ce frère n'avait-il pas dit " Amen " en entendant la
prédication de frère Branham. Vous avez entendu ses « Amen »
vous-mêmes sur les bandes magnétiques. Tout autour du monde, il
est identifié avec le message.

J'étais présent à Shreveport, Louisiane, quand notre frère


Branham regarda vers frère Ben qui avait crié : " Nous vous aimons,
Prophète ! " Et frère Branham avait baissé les regards vers lui et dit :
" Frère Ben, je vous aime aussi. " Frère Branham avait dit : " Ici se
trouve mon frère qui avait été rempli de shrapnels de la dernière
guerre mondiale et qui lui raclaient les nerfs. " Mais, il dit : " Je

234
l'aime. Parce qu'il y est allé, je n'ai pas eu à y aller. " Nous aimons
frère Ben parce que frère Branham l'a aimé.

Frère Ben, à sa manière, témoignait de son respect et quand on


eut besoin d'une aide pour déplacer frère Branham du chariot à
l'ambulance, et de l'ambulance à la maison des pompes funèbres,
frère Ben avait un chapeau et il ne savait où le placer, aussi il se
contenta de le jeter sur le sol derrière lui, parce qu'il ne voulait pas
paraître irrévérencieux, vis-à-vis de cet homme qu'il respectait. Et je
me souviens de cette Ecriture : " Celui qui recevra un prophète en
qualité de prophète recevra une récompense de prophète. "

Nous avons placé le corps sur le chariot dans la maison des


pompes funèbres après avoir renvoyé tout le monde, excepté le
directeur et moi-même. Désireux d'avoir la certitude que le corps de
frère Branham était toujours là, je demandai à Mr. Coots d'ouvrir le
cercueil. Quand il l'ouvrit, je revis une fois de plus ce rayonnement
qui émanait de la face de frère Branham, vêtu d'une robe blanche,
reposant dans ce petit cercueil. Ce n'était pas le cercueil où son corps
a été placé pour les funérailles. Frère Billy et soeur Branham
permirent aux frères et sœurs de sélectionner un autre cercueil et ce
cercueil, si j'avais eu un don de voyance, c'est celui que j'aurais
réservé. Mr. Coots m'avait dit qu'il avait enterré un pauvre dans ce
cercueil. Je dirai seulement que le pauvre a été enterré dans un
cercueil oint. Il était trop petit pour moi. J'avais même pensé ce soir-
là à lui demander de me le réserver. Quel privilège cela eût été !

Ce soir-là je me rendis au motel et avant que je sois endormi,


j'appris que frère Lee Vayle était dans la ville. Ayant confiance en
frère Vayle, parce que frère Branham avait dit qu'il pouvait expliquer
le message d'après les Ecritures, je me levai et me rendis au motel de
frère Vayle et je l'éveillai. Je lui dis : " Frère Vayle, aidez-moi à
comprendre. " Et frère Vayle répondit : " Je suis juste comme vous,
je ne comprends pas. " Frère Vayle me parla des visions dont frère
Branham avait dit qu'elles étaient : " Ainsi dit le Seigneur " et cette
nuit notre frère mentionna la vision de la tente. Et il dit : " A moins
que Dieu n'ait abrégé son œuvre, je n'en sais rien. Sinon, il devrait
ressusciter. "

235
Je rentrai à mon motel, je m'allongeai et commençai à penser :
" Seigneur, si tu as enlevé ton prophète de la scène, s'il nous a
maintenant révélé tous les mystères et si la première chose à venir
maintenant est la résurrection de ceux qui sont morts en Christ, alors
je veux m'arrêter et le remercier pour tous les privilèges que tu m'as
donnés. "
Je me rappelai le 21 novembre de cette année où frère
Branham avait visité ce tabernacle pour la première fois et comment
le samedi précédent il avait demandé cinq minutes pour remercier le
peuple d'avoir établi une église à Tucson. Je me souviens de ce
commentaire :
" Dieu, je te remercie de ce que frère Green a suivi la direction
du Saint-Esprit. " Je me souviens que je disais : " Seigneur, est-ce
que j'ai fait comme ça ? J'étais si ignorant en ce qui concerne la
direction du Saint-Esprit dans ma propre vie, que j'ignorais que
c'était le Saint-Esprit qui avait décidé ces choses. Je pense
maintenant qu'il est impossible d'avoir un meilleur guide.

Je me souviens que frère Branham m'avait demandé de venir


et j'étais heureux d'être là et je me sentais tellement béni, d'avoir fait
ce qu'il m'avait demandé de venir et de bâtir un lieu d'adoration, ici.
Frère Branham avait dit qu'il ne pouvait pas l'ouvrir lui-même. Il
avait promis aux serviteurs du Plein-Evangile de la ville de ne pas
ouvrir une assemblée. Certainement, il avait demandé à d'autres
frères de le faire, ils devaient chercher un bâtiment, et demander à
frère Branham si c'était bien là le lieu désiré. Mais il agissait
froidement, dans cette matière, parce qu'il voulait tenir sa parole
donnée aux pasteurs de la ville. Mais il continuait à me demander : "
Frère Green quand viendrez-vous ouvrir une assemblée, quand
reviendrez-vous à Tucson, pour y prêcher? Si vous n'avez pas la
bonne assemblée au Texas, venez donc ici et commencez-en une ! "

Je me souviens du 21 novembre où il disait : " Je veux que


vous sachiez que ceci est mon assemblée. S'il n'y en avait que deux
de vous quand le Seigneur viendra, je serai l'un des deux. " Croyant
qu'il était prophète de Dieu et que sa voix était la voix de Dieu, je
sentais dans mon cœur que je devais y croire et l'accepter. Nous
pouvions habiter ensemble dans l'amour, dans la paix, l'unité et la
coopération. En cette nuit de Noël, allongé sur ce lit de Jeffersonville

236
dans "Holiday " entre deux appels téléphoniques, des pensées sans
prix me venaient : pour le moins j'avais accompli ce qu'il m'avait
demandé. J'étais venu ici, et dans l'ignorance, j'avais suivi la
direction du Saint-Esprit et découvert ce bâtiment où il se tenait, de
l'autre coté de la rue, une semaine auparavant, regardant défiler des
musiciens jouant des airs de marche.

Ce matin-là, alors que je répondais à la promesse qu'il nous


avait faite ce jour-là, je me tournai vers lui et je lui demandai s'il
voudrait bien me consacrer. Il acquiesça volontiers. Je m'agenouillai
devant lui et il m'imposa les mains. Dans sa prière, qui a été
enregistrée sur bande, il révéla que Dieu lui avait signalé cet
emplacement avant que je le loue, qu'il n'avait pas voulu m'en aviser
et qu'il laissait Dieu m'y conduire. Soudain, je me mis à réaliser que
j'étais le dernier pasteur à avoir été consacré par lui.

Ma pensée me conduisit alors rapidement à Shreveport,


Louisiane, où eurent lieu les services d'actions de grâces, en
novembre, un mois plus tôt. Et je me souviens qu'il avait prêché le
sermon :
" La colombe blanche comme la neige ", où il nous dit que pendant
des années, il avait souffert de troubles de l'estomac et comment
Dieu avait accompli le rêve de sa mère qu'elle avait eu quand il avait
14 ans, comment Dieu l'avait visité en envoyant cette petite colombe
blanche comme la neige, dans le désert. Et non seulement cela, que
Dieu avait reconfirmé sa commission en écrivant sur un rocher le
mot " aigle " et en lui permettant de s'appuyer contre ce roc et lui
montrant que la colombe conduisait l'aigle.

Ma pensée s'envola vers sa dernière ligne de prière ici à


Shreveport. Ma petite sœur Barbara, avait marché jusqu'à frère
Branham ce soir-là. Elle était la cinquième personne de la ligne. Il
avait montré à cet auditoire à qui il avait prêché si souvent, le dernier
signe du Messie, ce dernier attribut de Dieu qui devait être manifesté
avant que le jugement ne frappe le monde. C'était comme du temps
où Dieu avait visité Abraham, qui tournait le dos à la tente et avait
dit : " Pourquoi Sarah a-t-elle ri ? " Quand la ligne de prière s'avança
vers lui, il tourna le dos aux cinq premiers.

237
Ma petite sœur ayant des maux de tête, des migraines, se présenta
devant lui. Il lui tourna le dos, parla à l'auditoire, et (elle se tenait
derrière lui) et il déclara : " Voici une jeune femme que je ne connais
même pas. "
Je me tenais dans le bureau à l'arrière de l'église, tenant le
téléphone hookup car j'avais vingt-huit assemblées liées ensemble à
travers la nation, qui écoutaient les paroles qu'il prêchait ce soir-là.
Soudainement frère Branham dit : " Attendez une minute, j'ai dit que
je ne la connaissais pas. Mais je connais quelqu'un qu'elle doit
connaître. Frère Pearry Green se tient en vision juste devant moi, ici
– et celle-ci c'est sa sœur. "

J'avais suivi les réunions de frère Branham depuis 1950,


toujours dans l'arrière-plan quelque part, demandant secrètement
dans mon cœur : " Seigneur, laisse-le avoir une vision de moi. " Il
m'avait vu en vision au porche de mon habitation, disant à ma femme
que je devais me rendre au coiffeur, le jour où je me rendis compte
qu'il était prophète de Dieu ; mais que je sache, il n'avait jamais eu
publiquement une vision de moi. La pensée me vint ce soir-là, cette
nuit de Noël de décembre 1965, que ce fut là, la dernière vision que
frère Branham eut en public.

Nous étions retournés à Tucson, nous avions été à Yuma,


Arizona, et nous avions entendu frère Branham prêcher " Le mystère
de l'Enlèvement ". Il vint à Rialto, Californie, et prêcha le message
prophétique intitulé : " Les choses qui doivent être. "

Le 6 décembre il se rendit à San Bernardino, Californie, à un


banquet des hommes d'affaires, où il y avait presque 1000 personnes,
et où nous étions présents, et où il prêcha " Les évènements
modernes rendus clairs par la prophétie ". Et nous étions présents
également quand à West Covina, Californie, à un autre banquet des
hommes d'affaires, la nuit où grand-père et grand-mère Marconda
vinrent à la table d'honneur. Quand, dans la rangée de prière à
l'ancienne mode, à Shreveport, Louisiane, notre frère Harold
Marconda se trouva devant le frère Branham, celui-ci lui dit : " Les
parents de cet homme prient pour moi chaque jour ", c'est dans une
vision qu'il vit cela.

238
J'étais présent les nuits des 6 et 7 décembre à West Covina
assis près de frère Carl Williams, quand frère Marconda se leva de
son siège et demanda s'il était possible que ses parents viennent
serrer la main de frère Branham. Cet homme que nous connaissons
comme ressemblant à Abraham, vint avec sa femme vers frère
Branham, qui se leva si gentiment et lui dit : " Vous ressemblez
exactement à la vision que j'avais eue de vous auparavant. " Je me
rappelais ce qu'il avait dit à Shreveport dans une vision, les
connaissant avant même qu'il se soit approché d'eux.

C'était la nuit où il quitta l'estrade en chantant : "Jusqu'à ce que


nous nous rencontrions ". Puis il remonta sur la plate-forme et il fit
signe " au revoir ". Je me demandai si c'était à la Californie qu'il
disait " au revoir ". Car il avait dit : " Prenez garde à son
engloutissement dans la mer. " On m'a dit plus tard qu'à son retour de
Californie, le 8 décembre, il a dit à des amis très intimes : " Un de
ces jours, il se peut que ne sois plus là. Quand vous entendrez cela,
mangez votre steak saignant, et pensez à moi. " Son frère Howard,
quand il voyageait avec lui avait l'habitude de dire à frère Branham :
" Bill, après mon départ mange ton steak saignant et pense à moi. "
Et bien souvent voyageant sur les routes, frère Branham disait,
arrêtons-nous pour manger un steak saignant et pensons à Howard.
Après la mort de son frère Howard, frère Branham commença à
manger son steak saignant. Quand j'ai commencé à voyager avec
frère Branham, il m'a parlé de Howard, et j'ai commencé à manger
mon steak saignant. Et maintenant, je ne m'assieds jamais, pour
manger un tel steak sans penser à frère Branham, combien il aimait
le bétail, combien il aimait le bœuf, combien il aimait l'Ouest, et
combien il avait toutes ces choses dans son cœur, comme un homme
aimant le désert ; il leur avait également dit comme il l'avait fait pour
moi en août de cette année : « Il y a un tas de gens qui attendent une
tente. Je me demande s'ils veillent pour une tente, ou pour
l'Enlèvement. "

Le dimanche 12 décembre, notre frère Branham n'avait pas


assisté au service du matin au Tabernacle. Il avait quelques
interviews. L'une de ces rencontres était avec notre frère Vayle. Le
frère Vayle venait de terminer le livre des Ages de l'Eglise et frère
Branham l'avait approuvé.

239
Le livre sortait de presse et les trente-cinq premières copies
avaient été livrées. Frère Branham en avait lu une grande partie et
m'avait dit combien cela lui avait plu. C'était un grand travail qu'avait
accompli frère Vayle, faisant intervenir la grammaire et réajustant
tout, selon les règles grammaticales. Il était ému à la pensée que ce
livre était maintenant à la disposition du public. Au cours de cette
entrevue, frère Vayle lui dit : " Frère Branham, certains disent que
vous êtes le Fils de l'homme. " Et notre frère, comme il l'avait si
souvent dit sur les bandes magnétiques, répondit :
« Lee, je ne suis pas le Fils de l'homme. Je suis un fils de l'homme. "
" Fils de l'homme signifie " prophète " ; prophète signifie " bouche
de Dieu ". En conséquence " je dois dire les choses à la première
personne. Je ne suis pas cette personne. C'est Lui ".

Ce matin-là, immédiatement après la réunion, je partis pour


Furr's Cafeteria. En route, sur le Speedway Boulevard, j'entendis une
voiture corner derrière moi, cornant avec force et violemment
comme quelqu'un qui demande la route. Et soudainement frère
Branham déboucha à ma droite. J'étais seul dans ma voiture et il
agita la main comme s'il voulait m'inviter à le suivre. Arrivés à Furr's
Cafeteria, je rejoignis ma famille qui était déjà là et il rejoignit la
sienne. Nous n'étions pas ensemble à la même table mais assis à des
tables proches et frère Branham et moi nous étions face à face.

A la fin du repas, frère Branham vint à moi, alors que nous


étions à la caisse, payant notre écot et il me dit : " Billy m'a dit que
ce soir nous allions avoir la Communion au Tabernacle. " Je
répondis : " Oui, Monsieur, c'est exact. " Il reprit : " Je serai là. Je
veux vous aider. " Je répliquai :
" Frère Branham, vous me ferez plaisir si vous prenez toute la
réunion. " Il me répondit : " Non, vous êtes le pasteur. Préparez un
message. Je servirai la Sainte Cène pour vous. "

Il m'interrogea concernant le pain et le vin. Je lui expliquai ce


que je préparais. Il me demanda : " Avez-vous un plateau ? " Je
répondis : " Oui, j'en ai acheté un. " Il répondit : " C'est bien. Vous
savez, je préfère la coupe. " S'il n'a pas dit cela, j'aurai à en répondre
au jour du jugement. Je repris : " Mais, frère Branham, au Tabernacle,
vous utilisez le plateau, à Jeffersonville. " Il me dit : " C'est à cause

240
des gens. Au commencement, nous utilisions la coupe. Puis les gens
vinrent nombreux et les gens étaient effrayés de se passer la
tuberculose. Alors je les ai laissé utiliser le plateau et les petits verres.
C’est o.k. mais vous savez le Seigneur a utilisé une coupe avec ses
disciples. " A vous dire vrai, je me mis en tête d'utiliser une coupe,
sans me soucier de ce que penseraient les gens. Mais je n'avais pas
de coupe. Parfois ce que vous prévoyez ne vaut pas ce que vous
faites. Mais, si j'avais su alors ce que je sais maintenant, j'aurais
trouvé une coupe.

Ce soir-là quand frère Branham entra, l'Assemblée, bien sûr,


était comble. Il vint et s'assit là où vous êtes assise, sœur Glidewell.
En ce temps-là, personne ne s'asseyait sur l'estrade et Billy se tenait
dans l'allée. Il regarda Billy et dit : " Je veux monter en avant. " Je
n'avais pas invité frère Branham à s'asseoir sur le devant de l'estrade.
Et l'on m'avait critiqué. Mais je désire vous expliquer pourquoi. Si
les gens n'ont pas confiance en moi pour ce que je suis naturellement,
ils ne viendront pas à la réunion ici, même si je tiens les basques du
vêtement de frère Branham. Et si chaque fois que frère Branham
entrait par la porte arrière, je l'avais invité à venir sur l'estrade, je
n'aurais pas fait mieux que les hommes d'affaires qui utilisaient sa
réputation pour attirer des foules. Frère Branham savait ce que j'avais
dans le cœur à ce sujet. J'ai dit en public et ce n'est pas seulement
enregistré sur les bandes, mais c'est aussi enregistré dans le ciel, j'ai
dit que frère Branham n'arriverait jamais à occuper le pupitre aussi
souvent que j'en avais envie. Mais, en même temps, je voulais qu'il
ait une place pour venir à la réunion et ne pas se sentir obligé de se
charger d'une responsabilité, mais venir adorer avec les autres, venir
trouver des amis et se mêler à la foule.
Et il le fît. Et il était si heureux de pouvoir sortir et serrer des
mains sans que personne ne l'ennuie et sans aucun sentiment
d'obligation.
Je n'oublierai jamais ce mercredi soir où il vint à la réunion.
J'ouvris le service en demandant que quelques frères rendent
témoignage. Et frère Branham fut le premier levé. Sœur Davies, il
était assis juste là où vous êtes. Il se leva et dit : " Frère Pearry, je
veux me saisir de toute occasion qui m'est offerte pour remercier le
Seigneur. Quels sont ceux d'entre vous ici ce soir, qui se rappellent

241
de cela. Cela me surprit, une surprise agréable. Telles étaient les
pensées alors que j'étais allongé là, cette nuit, sur mon lit.

J'apportais le message ce soir du 12 décembre : " Quand frère


Branham se fut levé pour aller vers l'estrade, je dis : " Frère Branham,
montez ici. " Et j'invitai les autres frères à y venir également. Je veux
glisser cette pensée vers ma congrégation. J'ai un jour déclaré : " Je
n'ai jamais invité frère Branham à venir sur la plate-forme. " Et
quelqu'un m'a dit : " J'étais là quand vous l'avez invité. " Je ne l'ai
invité que lorsqu'il fut volontaire pour venir. Et quand j'annonçai sa
venue sur l'estrade, le podium se remplit instantanément ; et il y eut
ainsi des sièges vides pour ceux qui étaient debout.

Cette nuit-là, j'apportai un message intitulé : " Dieu n'est


jamais en retard. " Je fis mention du prophète de Dieu, Siméon qui
tenait le bébé Jésus dans ses bras et je dis : " Pensez-y. Voici un
homme qui tenait dans ses bras Emmanuel " Dieu avec nous ". Frère
Branham était assis derrière moi sur l'estrade et j'entends encore l'
"Amen ! " qu'il prononça. Vous ne pouvez comprendre le
frémissement qui s'empare de vous avant d'avoir expérimenté de
telles choses. J'ai si souvent dit que frère Branham disait " Amen " à
la manière de frère Bryant. C'est la raison pour laquelle je ne puis
critiquer frère Bryant de dire " Amen " parce que frère Branham
disait aussi " Amen ! " Si vous êtes d'accord avec ce que dit le
prédicateur, vous devez dire " Amen ! ". J'aimerais entendre
davantage d' « amen » de la part de mes hommes dans cette
congrégation si toutefois vous êtes d'accord avec ce que je dis. Plus
tard, je fus tout remué quand frère Billy Paul me montra les notes de
frère Branham sur le sermon qu'il aurait dû prêcher le 26 décembre,
s'il avait pu atteindre Jeffersonville. Ce sermon était intitulé " Un
enfant nous est né ; un Fils nous est donné. " Dans ses notes, frère
Branham avait écrit : " Un homme tenant dans ses bras Emmanuel "
Dieu ". J'ignore si frère Branham avait écrit cela avant mon message
ou après mais de toute manière, j'étais heureux d'avoir dit ces paroles.
C'est peut-être pourquoi il avait dit " Amen " si fortement ; il avait
peut-être préparé son sermon du 12 au 18 décembre avant de partir
d'ici. Je ne sais pas.

242
Il m'avait dit qu'il allait prêcher un sermon et me demanda si je
voulais aller à Jeffersonville par avion le jour de Noël pour diffuser
ce message par téléphone. Il ajouta : " Nous n'en parlerons à
personne jusqu'à ce que vous soyez arrivé. " Alors, je prêcherai
dimanche et ainsi tout le monde pourra rester dans sa ville pour les
congés de Noël. " Et ils pourront entendre mon message de Noël au
moyen de votre téléphone hook-up. " Il dit encore : " En même temps,
vous pourrez ramener ici cette station-wagon que je vais remonter à
Jeffersonville. Frère Welch Evans s'en occupe actuellement et va
effacer toute éraflure. La dernière fois c'est frère Hickerson qui
l'avait arrangé à Jeffersonville. Frère Green vous allez avoir là une
merveilleuse voiture. " Il reprit : frère Norman vous a dit que c'était
une des merveilleuses voitures qu'il ait jamais conduite. " C'est la
raison pour laquelle j'avais continué à conduire cette vieille Lincoln
jusqu'à ce qu'elle tombe quasi en morceaux parce que, deux ans
auparavant, frère Branham m'avait dit que je pourrais avoir cette
voiture quand il rachèterait une nouvelle voiture. Cette nouvelle
voiture l'attendait à Jeffersonville. Je devais partir par avion diffuser
le message et ramener la vieille station-wagon ici.

Cette nuit, après avoir prêché le sermon " Dieu n'est jamais en retard
" et après la venue de frère Branham, il prêcha un message qui est
dans la " Parole Parlée ", vol. 1, livre 1, son message " Communion ",
ici dans le Tabernacle.
Je n'avais jamais assisté à un service de communion dans
lequel frère Branham servait le souper du Seigneur. Je n'avais jamais
entendu parler de communion spirituelle.
Et avec tant de vitalité, il nous apporta ce soir-là qu'il avait
parlé à un groupe de frères qui le croyaient être Prophète de Dieu et
qu'il nous assura que ceci était sûrement la communion avec le
Seigneur. Mais qu’il n'en était pas moins impérieux d'observer les
trois ordonnances : le baptême dans le nom du Seigneur Jésus-Christ
par immersion dans l'eau, le partage du souper du Seigneur avec les
pains sans levain, avec le vin et avec le lavage des pieds. Il nous
assura que le fait de prendre ce repas de la mauvaise manière
équivalait à la mort et que ne pas le faire, c'était la mort.
Ce soir-là, n'étant pas familier avec sa manière de servir le
souper du Seigneur, quand il nous demanda comment nous désirions

243
le prendre, je fis, plus ou moins, comme il l'entendait. Et nous avons
servi le souper à l'auditoire. Et dans mon ignorance, pour servir le
souper du Seigneur, j'appelai des hommes qui croyaient dans la
communion spirituelle et n'avaient jamais partagé le pain et la coupe
de leur vie. C'est ce qu'on appelle mettre les gens au pied du mur –
entendre le prophète de Dieu prêcher cela, et le pasteur ensuite les
invitant à venir pour l'accomplir.

Chacun étant servi dans la congrégation et le vin et les


plateaux étant revenus, au moment où je tenais dans les mains le
dernier plateau de vin et le pain, frère Branham me le prit des mains
et me servit. Je fus la dernière personne qui reçut le souper du
Seigneur de la main de notre frère. Je pris le plateau et le vin et il prit
la petite coupe qui se tenait dans le milieu du plateau, il les éleva
dans ses mains et dit : " Je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'à
ce que j'entre dans le royaume de mon Père. " Je pensais qu'il citait
Jésus, ce qu'il faisait, mais en même temps, il accomplissait le type
de sa vie et son ministère. Telles étaient les pensées qui me
montaient à l'esprit, cette nuit-là.

Le matin suivant, je devais aller au Branham Tabernacle et le


pasteur, frère Neville, me demanda si je voulais relater les
évènements de la semaine. Et je me tins en face de cette
congrégation qui avait appelé frère Branham pasteur, durant trente à
trente-deux ans, et je leur relatai ce que j'ai écrit dans le chapitre
précédent et les évènements dont je viens juste de vous parler.

Ce soir-là, frère Billy Paul, sa mère, Sarah, frère Borders, frère


George Smith, frère Joseph,
soeur Becky arrivèrent par deux aéroplanes qu'ils avaient loués. Et
revenant de l'aéroport, je me rendis aux pompes funèbres. Comme je
vous l'ai dit la semaine dernière, les derniers mots que frère Branham
avait dit à Billy Paul, parlant de sa perruque, c'était " Ote-la-moi ". Et
quand j'avais quitté Amarillo, frère Billy Paul m'avait demandé de
récupérer cette perruque et de la prendre avec moi, afin d'en
employer des cheveux pour garnir la tête de frère Branham qui avait
été rasée en vue de l'opération chirurgicale.

244
J'entrai aux pompes funèbres et demandai à Mr. Coots de me
faire voir le corps, parce que je savais que dans quelques heures,
frère Billy Paul viendrait pour le voir. Le cercueil ouvert, une fois de
plus je ne reconnus pas frère Branham. Ils avaient placé la perruque
sur la tête et frère Branham ne paraissait pas 57 ans. Il paraissait 35
ans. Juste comme il était sur la photo avec la Colonne de lumière qui
avait été prise à Houston, Texas. Je dis à Mr Coots : " Billy ne va pas
être satisfait avec ça. Vous avez fait en sorte que son… paraît trop
jeune. Sa bouche est trop distincte. Sa peau trop blanche ; il avait
plutôt un teint sombre. " Mr. Coots répondit : " Je vais voir ce que je
peux faire. "

Je me rendis à l'aéroport et rencontrai Billy Paul. Je l'amenai


personnellement de l'aéroport à l'hôpital. Et quand il eût vu que sa
mère était en sécurité par les soins du docteur Sam Adair, nous nous
rendîmes immédiatement aux pompes funèbres. Billy et moi nous
rendîmes vers le cercueil et Billy me dit : " Qu'avez-vous fait, avec
mon père ? " Qu'est-ce qu'il aurait dit si j'étais arrivé à Jeffersonville
avec un cercueil vide ? Même si quelqu'un des morts ressuscitait, ils
ne croiraient pas. Je dis : " Billy, c'est ce qu'ils m'ont donné et c'est
donc ce que j'ai apporté, Mr. Coots est témoin. Ceci est le corps de
votre père. "
Le jour suivant Mrs. Brumback, la mère de sœur Hope, vint et
je l'accompagnai jusqu'au cercueil. Elle commença à pleurer. Et elle
se tourna vers moi et elle dit : " Ceci, c'est Billy comme je l'ai connu
quand il a marié ma fille. "
C'est alors que je réalisai que je n'étais pas en train de regarder frère
Branham, un vieil homme. Je le voyais, un homme jeune ; il y en a
alors beaucoup qui commencèrent à spéculer là-dessus.

Son service funèbre était le 29 décembre. Frère Neville, frère


Collins, frère Jackson et frère Ruddel, prêchèrent ses funérailles et je
dirigeai les chants et les hymnes, et je donnai la nécrologie. Quand
frère Billy Paul vit la perruque sur la tête de son père, il me demanda
comme un service, de la faire retirer comme son père lui avait
demandé de l'ôter quand il était dans l'ambulance. Il me demanda de
l'enlever avant que le cercueil soit scellé. Sœur Branham souffrait
d'une commotion cérébrale et était incapable de décider si son mari
devait être enterré à Jeffersonville ou à Tucson.

245
Nous étions assis là et depuis plus d'une heure, nous
regardions les gens passer le long du cercueil. A 11 heures, l'église
était bondée. Le service commença à 1 heure. Sur le parking, des
centaines de personnes ne pouvaient entrer. Cela prit plus d'une
heure pour que les gens viennent voir la dépouille de notre frère.
Quand tout le monde fut parti, excepté frère Borders, frère Billy et
moi-même, une fois de plus Billy Paul se tint près du cercueil de son
père et dit ces mots : " Le Seigneur m'a aidé durant ce service, mais
je ne serai pas celui qui le déposera dans la terre. " Je pris Billy Paul
par les épaules et le dirigeai vers la porte, et frère Borders glissa son
bras autour de lui et l'emmena dehors. Je demandai au directeur des
pompes funèbres de retirer la perruque. Il retira cet accessoire de
l'autre côté du cercueil et le déposa sur frère Branham. Et mes yeux
ont été les deux derniers qui virent la dépouille du prophète de Dieu.

Le cercueil fut scellé et fermé avec une clef. Le directeur des


pompes funèbres le prit et l'emmena au bâtiment des pompes
funèbres. Etant le coroner et le directeur des pompes funèbres, au
lieu de le placer dans un caveau - comme il avait été dit faussement
partout qu'on l'avait placé dans un congélateur, la famille s'attendant
à ce qu'il ressuscite des morts et dépensant 15.000 dollars pour cela –
il le plaça dans une chambre privée, à l'étage de son propre bâtiment
des pompes funèbres.

Quand nous arrivâmes au restaurant, on me dit qu'un reporter


de télévision prenait des photos et allait faire une émission à 18
heures. Il nous avait filmés de 13 à 18 heures, car à 16 heures, quand
les funérailles furent terminées, nous sortîmes tous. Nous avons
remarqué l'étrange couleur et les cercles autour de la lune. Mon père
étant présent. Il vint et dirigea mon attention vers la lune. Il y en
avait beaucoup qui prenaient des photos. Et il téléphona au Texas et
demanda à mes sœurs si la même chose se produisait là-bas. Et ils
téléphonèrent en Californie et autres lieux et les mêmes choses
arrivaient partout. Il est mort sous un signe. Il était né sous un signe.
Et il y avait un signe dans les cieux au moment de son service
funèbre.

246
Quand on m'informa que ce directeur de télévision voulait
faire une émission et dire que les disciples de feu William Branham,
aussi bien que sa famille, s'attendaient à ce qu'il ressuscite d'entre les
morts (c'est pourquoi ils l'avaient entreposé, au lieu de l'enterrer,) je
ne savais pas de quelle station de télévision il s'agissait.

Je contactai immédiatement frère Billy et il me dit : " Frère


Pearry, si vous le pouvez, arrêtez cela. "

Je me rendis à un téléphone, et téléphonai aux compagnies de


télévision demandant les directeurs de nouvelles, et à 6 heures moins
le quart, j'obtenais le directeur responsable. Je lui dis rapidement qui
j'étais et lui expliquai pourquoi frère Branham n'avait pas été enterré,
sa femme étant incapable de prendre une décision, suite à une
commotion cérébrale. Nous attendions ses instructions et sa
permission concernant le lieu de sépulture.
Quant au fait de le placer dans un congélateur, nous ne connaissions
rien à ce sujet. Il me répondit : "Révérend Green, j'apprécie ce que
vous m'avez dit. Je ne voudrais pour rien attirer la disgrâce sur cette
famille. "

Ainsi frère Branham ne fut pas enterré jusqu'au 11 avril 1966.


Personne ne savait où il devait être enterré ni quand. Mais
commençant à la date anniversaire de frère Branham le 6 avril, Billy
Paul avait fait des réunions spéciales à Jeffersonville, Indiana, et
voulait faire entendre cette bande magnétique que frère Branham
avait prêchée et n'avait pas permis de diffuser dans le public. Nous
étions tous réunis, écoutant ces bandes, quand la rumeur commença à
circuler que frère Branham ressusciterait des morts, d'une manière
privée.

Comme d'habitude, j'étais assis dans le bureau, aidant frère


Billy Paul, et une nuit le téléphone sonna. C'était samedi avant
Pâques. Quelqu'un parla disant : " Qui est à l'appareil ? " Je dis :
" Pearry Green ", Il reprit : " P-e-r-r-y ? " Je répondis : " Non,
Monsieur, P-e-a-r-r-y " pensant si c'était quelqu'un qui me
connaissait, ils auraient dû savoir comment écrire mon nom. Leur
façon étrange d'épeler mon nom, me révéla qu'ils ne me
connaissaient pas. Il reprit : " Allez-vous avoir des réunions spéciales

247
à Branham-Tabernacle ? " – " Oui. " – Qui va prêcher ? " Est-ce que
son fils Billy a pris la place de son père dans le ministère ? " Je sus
alors vraiment que c'était quelqu'un qui ne connaissait pas la famille.
Je demandai: " Qui est à l'appareil ? " – "C'est M. Brown de United
Press International, Louisville, Kentucky. " Je dis : " Heureux de
vous connaître, Mr. Brown. " Il dit : " Vous autres, vous attendez que
William Branham ressuscite au matin de Pâques ? " La brutalité de la
question me fit répondre : " Il se peut, Monsieur, qu'il y en ait qui
croient cela. A quelle foi appartenez-vous ? " Il dit : " Baptiste ". Je
dis : " Croyez-vous en la résurrection ? Ne croyez-vous pas à la
seconde Venue du Seigneur ? " Il répondit : " Si, Monsieur. " Je
repris : " Eh bien, c'est ainsi que nous croyons. " Il me demanda : "
Croyez-vous que ce sera dans la matinée ? " Je lui répondis : "
Monsieur, je ne serai pas du tout surpris quand cela arrivera. "

Le jour suivant autour du monde voici la citation de United


Press International : " Certains des disciples de feu William Branham
croient qu'il va ressusciter des morts le dimanche de Pâques au matin
", déclare le révérend Pearry Green, pasteur de l'assemblée de 400
membres, à Tucson-Tabernacle, qui a dit : " En ce qui me concerne,
je ne serais pas si surpris si cela arrivait. " Bien sûr Tucson, Arizona,
étant mentionné, l'United Press reçut cela ici dans le journal. Ils
regardèrent dans le bottin : Pearry Green, avec une adresse à
Wrightsown Road, Tucson-Tabernacle, assemblée de Dieu, église en
ville 560 Wouth Stone. C'était ainsi repris dans le bottin de la ville.
Et du coup, ils m'annoncèrent comme un pasteur des Assemblées de
Dieu.

Des gens qui avaient suivi le message de frère Branham dans


la ville, lurent cet article et me téléphonèrent, me demandant de
fermer ma bouche. Certains vinrent me voir à Jeffersonville, en
position d'autorité, et me dire que je n'avais pas à me mêler de parler
au reporter, que si quelque chose devait être dit, cela devait être
annoncé officiellement. Ce fut terrible pour moi, parce que j'avais
amené un reproche sur sœur Branham et les enfants et sur le
ministère et la vie de frère Branham, car je savais bien qu'ils ne
croyaient pas pareille chose. Je dis à sœur Branham cet après-midi
que j'aurais préféré tomber dans un oubli total plutôt que d'apporter

248
un instant de reproche, de tristesse ou d'anxiété sur cette famille ; elle
me répondit : " Je vous crois. "

Evidemment, le jour suivant, les journaux en firent toute une


histoire. Ils disaient : " Il n'est pas ressuscité. " Puis le même reporter
téléphona à frère Billy Paul. Il téléphona aussi à mon motel, pour
voir quelle serait ma réponse. Je n'étais pas là. Frère Mc Clintock
répondit et refusa de ne donner aucune information. Quand ils
contactèrent frère Billy Paul, celui-ci déclara : " Nous n'avons jamais
rien enseigné de semblable.

Alors il essaya d'amener une controverse, de créer de


nouvelles histoires pour le journal, entre Billy Paul et moi-même.
Dans le monde entier, j'avais des amis qui lisaient cet article et
disaient :
" Pearry Green est devenu fou ". Comme Martin Luther King, il
emmena 700 personnes au cimetière pour ressusciter William
Branham d'entre les morts. " Quand je partis d'ici, le mardi,
retournant à Jeffersonville, j'ignorais même que frère Branham devait
être enterré le lundi.
Personne d'autre ne le savait jusqu'au moment où soeur Branham
revint et où Mr. Coots lui demanda : " Nous devons l'enterrer ici, ou
le transporter à Tucson ? " Et sœur Branham répondit : "Eh bien nous
l'enterrerons ici. "
Le jour suivant, un reporter de nouvelles vint à l'assemblée
pour continuer. Et les gens mêmes qui m'avaient dit de me taire et de
fermer ma bouche, cette fois, c'est eux qui ont parlé avec les
reporters. Ce dernier demanda : " Que pensez-vous de cet homme ? "
Ils répondirent : " C'est plus qu'un prophète. " C'est juste et vous
pouvez imaginer quelle interprétation mondaine un reporter peut
donner à de telles paroles. Et ils ont dit également que leurs
interlocuteurs ne croyaient pas que William Branham ressusciterait
des morts. Alors je questionnai : " Est-ce qu'ils ne croient pas qu'il
ressuscitera ? " Ils réalisèrent alors que mes paroles aussi avaient été
faussées. Mais j'attends toujours que quelqu'un vienne me demander
pardon. Je n'avais jamais dit à ce reporter ce qu'il avait écrit dans son
papier, mais je demande à dire ceci et je vous demande d'écouter
attentivement, alors que j'arrive à la conclusion de ce chapitre, le plus
long du livre. Je fus le dernier pasteur à être ordonné par ce prophète

249
de Dieu. Je considère cela comme un grand privilège. J'ai été la
dernière personne qu'il a vue publiquement en vision. Je fus le
dernier prédicateur qu'il a entendu prêcher. Et je désire que vous
sachiez que j'étais comme Timothée quand il prêchait et que Paul
écoutait. Ou encore, comme l'un des disciples prêchant, alors que
Jésus était assis dans l'auditoire. Sachez que ce n'était pas facile ;
mais il m'avait demandé de le faire. Et Dieu soit loué, j'étais
suffisamment un homme pour le faire.

J'ai eu le privilège d'être le dernier à qui il a servi le souper du


Seigneur. Et j'ai eu le privilège d'être le dernier qui lui servit le
souper du Seigneur. A part ceux qui étaient sur place au moment de
l'accident, j'ai été la première personne qui était sur la scène de
l'accident. J'ai été la première personne à voir l'automobile. J'ai été la
première personne qui l'a vu quand il a repris connaissance à l'hôpital.
J'étais celui qui lui a parlé de la lune, se levant ce matin-là. J'ai été la
première personne à connaître sa mort. J'ai été la première personne à
voir son corps. J'ai été la première personne qui l'a vu dans une robe
blanche. J'ai eu le privilège et la responsabilité de voyager avec sa
dépouille mortelle allant à la maison.

Vu que Noël n'est pas le jour de naissance de Notre Seigneur


Jésus-Christ, Noël apportait à mon esprit d'autres souvenirs – même
si notre frère était décédé dans son corps il y avait une présence ointe
que je ressentais près de lui. Et comme je vous l'ai dit, mes yeux
furent les derniers à voir sa dépouille mortelle. Et je crois que je serai
l'un des premiers à le voir dans son corps ressuscité.

250
CHAPITRE 18

SUIVRE UN HOMME

C'est merveilleux ce que Dieu a fait parmi nous ! Mais je sais


qu'à moins de comprendre tout, il y aura toujours quelqu'un qui
viendra vous poser des questions. Quand on pose des questions, dans
la bonne attitude, il n'y a rien de mal à cela. Les écritures déclarent
qu'à cause de leurs questions et de leurs doutes, Jésus ne fit pas
beaucoup de miracles à Nazareth. En effet, quand il vint à Nazareth,
ils commencèrent à dire : " Mais nous le connaissons, n'a-t-il pas été
élevé ici même, ne connaissons-nous pas son père ? N'est-il pas le
fils du charpentier ? Eh bien nous connaissons sa mère ; nous
connaissons ses frères et ses sœurs. " C'est parce qu'ils ont
commencé à regarder le côté charnel et à dire : " Eh bien, c'est un
homme. " Il n'a pas fait beaucoup de miracles parmi eux.

Mais les esprits n'ont pas changé. " Nous n'avons pas à lutter
contre la chair et le sang, mais contre les principautés et les
puissances. " Et c'est la même chose aujourd'hui. Si les gens n'ont pas
reçu de révélations de ce que Dieu a fait dans cette génération et dans
la lumière du prophète de Dieu qui devait venir et annoncer la
seconde Venue du Seigneur Jésus-Christ, alors, naturellement
dans leurs cerveaux enténébrés, avec inimitié contre Dieu, ils vous
demanderont toutes sortes de questions et s'interrogeront : " Pourquoi
suivez-vous un homme ? "

Je désire répondre ce matin à ces questions de la manière


suivante : J'ai découvert qu'il y a quatre questions que les gens vous
présentent constamment et je veux vous donner une réponse
scripturaire. Premièrement, ils vous diront par exemple : " Pourquoi
suivez-vous un homme ? " Puis ils vous diront : " Pourquoi donnez-
vous tant de louange et de gloire à un homme ? " Ou encore : "
Pourquoi mettez-vous tant de foi et de confiance dans ces bandes
magnétiques ? " Quatrièmement ils vous diront : " Que faites-vous
des erreurs, des fautes et des contradictions de frère Branham ? "

Les prenant une par une, laissez-moi les solutionner de la


même manière que Jésus répondait aux questions – Il posait des

251
questions. Si quelqu'un me demande pourquoi je suis cet homme,
j'aimerais lui demander : " Si vous aviez vécu aux jours de Jésus,
quand Jésus-Christ vint – (les gens en ce temps-là n'avaient aucune
révélation de qui Il était et ils demandaient n'est-ce pas Jésus, le fils
du charpentier, n'est-ce pas le fils de Marie ? Ne connaissons-nous
pas ses frères et sœurs) qu'auraient-ils fait quand Jésus s'approchait
de leur table et disait : " Suis-moi ! " ?

Il n'avait jamais donné à Matthieu aucune explication. Il


s'était approché simplement et avait dit : "Suis-moi ".

Vous me direz : " Oh ! C'était Emmanuel, c'était le fils de


Dieu ". Je vous demande, combien de personnes le savaient quand
Lui, disait ces mots : " Suis-moi ". Cet homme avait en Lui quelque
chose qu'ils ne pouvaient pas expliquer et qui les poussait à Le suivre.
C'était un homme dans lequel Dieu habitait. Et les gens Le suivaient.
Et les disciples eux-mêmes étaient critiqués de ce qu'ils suivaient un
homme.

Paul lui-même, dans I Cor. 11, vers. 1 disait : " Suivez-moi,


comme je suis le Christ. " Or, aujourd'hui, il n'y aurait personne
parmi les chrétiens qui oserait dire :" C'est une erreur de suivre le
Christ ". Ils ne pourraient dire cela s'ils sont chrétiens et qu'ils ont
l'entendement de qui était Paul.

Ils diraient : " Il n'y a pas de mal à suivre Paul. " Connaissez-
vous un prédicateur qui oserait dire que c'est mal de faire ce que Paul
a dit dans I Cor. 11, v. 1 : " Suivez-moi, comme je suis le Christ. Il
n'y en a pas, mais les mêmes gens qui déclarent que c'était bien de
suivre Jésus (avec l'entendement qu'à cette époque ses disciples ne
voyaient en lui qu'un homme.
Ils n'avaient pas la révélation de qui Il était) et qui confessent
qu'il n'y aurait pas eu de mal à suivre Paul comme il suivait le Christ,
ces mêmes gens vous diraient que c'est une erreur de suivre frère
Branham, de le suivre comme il suivait Christ.

252
Ces mêmes gens inviteront les autres à les suivre. Ils suivront
un évangéliste, un apôtre ou le Pape. Ils vont prendre ce que dit un
homme et ils vont le suivre. Si vous apportez quelque chose de
contraire à ce que dit cet homme, ils diront : " Non je ne crois pas
cela. " Si vous leur demandez pourquoi, ils répondront : " Mon
prédicateur ne prêche pas comme cela. Le pape n'est pas d'accord
avec cela. Frère Untel ne prêche pas comme cela, il nous enseigne
d'une autre manière. Et ils nous accuseront, parce que nous suivrons
frère Branham.

Ils en suivront d'autres, au lieu de suivre un homme, ils


suivront un groupe d'hommes dans une dénomination. Ils vous
diront : " Ma dénomination ne croit pas cela. " Où ont-ils été
chercher leurs credo antiques ? La bible déclare dans Matthieu 24 :
Si quelqu'un vient et vous dit : Voici le Christ, ne le croyez pas. Où
disent-ils qu'il est ? Dans les chambres secrètes.

Ne voyez-vous pas que Jésus voyait les choses et en parlait


par la fin comme si c'était le commencement ? Il déclare qu'il y aurait
un groupe d'hommes qui se rassembleraient, se rencontreraient
derrière des portes closes et écriraient leurs credo, leurs doctrines, et
leurs dogmes en disant : " Voici le Christ. " C'est ce que vous pouvez
croire. C'est le chemin vers Dieu. Vous devez croire cela. Vous
devez dire cela. Si vous croyez cela, vous êtes O.K. Vous allez au
ciel. Mais la Parole déclare : " Ne le croyez pas. " Si cela a été fait
derrière des portes closes, ce n'était pas Lui.

Quand des hommes examinent la Parole de Dieu et y voient


les signes attestant que Dieu a parlé à une génération : il a pris un
homme, il a ordonné cet homme, il a préparé cet homme, il a amené
cet homme dans la position dans laquelle il pouvait prêcher (non de
son propre fond, mais
" Ainsi dit le Seigneur ", ou ils suivront un individu ou ils suivront
une dénomination ; ou pis encore, ils suivront leur propre révélation
ou direction.

Il y a des gens qui ne peuvent pas accepter les révélations de


frère Branham, parce qu'ils ont leurs propres révélations. Ils
apporteront de nombreuses révélations qui seront toutes contraires à

253
la Parole. Par exemple, la Parole déclare : " Le Seigneur notre Dieu
est le seul Dieu. " Comment alors pouvez-vous avoir une vision de
deux Dieux et dire que cette vision vient de Dieu ? Ou encore,
comment pouvez-vous avoir la révélation d'une trinité qui n'est
même pas mentionnée dans la Bible et croire que cela vient de Dieu ?
Ne voyez-vous pas que c'est une tradition de l'Eglise romaine ?

Ils disent : " Noël, c'est une tradition. " Noël ne peut pas être
le jour de naissance du Seigneur. Il est né au printemps de l'année,
quand les bergers étaient dans les champs. Ils ne sont pas dans les
champs en décembre. D'où cela vient-il ? De l'Eglise romaine. Ils
désirent avoir les païens. Ils veulent arranger le christianisme pour
que les païens puissent entrer. Si vous n'avez jamais écouté le
sermon de frère Branham " Christianity versus Paganism ", vous ne
pourrez jamais comprendre. Il y a tant de paganisme mélangé au
christianisme que le mot " Chrétienté " n'a plus de sens. Les gens ne
font plus la différence parce qu'on les a enseignés ainsi pendant 1900
ans. Mais, quand ils demandent aux païens d'accepter Jésus-Christ
comme fils de Dieu, ils ont besoin d'une date de naissance. Les
païens célébraient le 25 décembre parce que c'était un des jours les
plus courts de l'année. Et ils employaient ce jour comme anniversaire
du dieu Soleil. Dieu Soleil ou Fils de Dieu, ils disent : " Quelle
différence y a-t-il ? " C'est pourquoi ils ont établi le 25 décembre.

Même chose avec la Pâques – cela vient du nom d'une déesse


babylonienne qui se nommait Esther, qui avait un lapin magique qui
pondait des œufs colorés et qui représentait le sexe et la fertilité. Ils
ont introduit cela dans le christianisme, afin que les païens puissent y
entrer.
En même temps les païens adoraient le dieu de la terre, le dieu soleil,
le dieu de la lune. Il leur fallait trois dieux. Ils les ont donc pris et les
ont divisés en Père, Fils et Saint-Esprit.

Vous n'arriverez jamais à faire accepter cela aux juifs, car la


Parole déclare : " Le Seigneur notre Dieu est un seul Dieu. ".
Certainement : " Elohim " existant éternellement, pleinement
suffisant, se manifestant en tant que Dieu le Père et créateur. Dieu le
Fils, le Rédempteur et Dieu le Saint-Esprit, quand Il envoya son
Esprit pour nous sanctifier. Mais, c'est le même Dieu en trois

254
fonctions, un seul Dieu, le Seigneur notre Dieu. Cela n'est pas de
l'Unitarisme, c'est la Bible.

Alors, ils apportent une contradiction et disent : " Je ferais


plus facilement ce que Jésus dit que ce que Pierre dit. " Si vous ôtez
de la Bible Actes 2/38, retirez également les autres que vous ne
voulez pas accepter.

Pourquoi les gens croient-ils que l'enseignement de Jésus


ordonne d'être baptisé au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ?
Ils déclarent : " Parce que Jésus l'a dit ". Or, Jésus a donné la grande
commission dans chacun des quatre évangiles. Il a dit : " Vous
commencerez à Jérusalem et la rémission des péchés sera prêchée en
mon Nom " (le nom du Seigneur Jésus-Christ) ! Quel est sous le ciel
le seul Nom par lequel nous devions être sauvés ? Le Nom du
Seigneur Jésus-Christ !

Père n'est pas un Nom. C'est un titre. Je suis le père de mes


enfants. Je suis le mari de ma femme et le fils de mes parents. Mais
je suis une personne. Mon nom est Pearry Green. Mon nom n'est pas :
père, mari, et fils. C'est Pearry Green. Ainsi en est-il avec le Sauveur
du monde. Et ainsi doit-il en être avec l'Epouse. Elle doit avoir son
Nom. Dans le Livre de l'Apocalypse, quelle fut la première chose
qu'ils ont faite dans les âges de l'Eglise ?... Renier son Nom,
s'éloigner du Nom du Seigneur Jésus-Christ. Et faire quoi ? Se
donner des titres. Pourquoi ? Parce que l'Eglise romaine déclare que
nous devons en avoir trois. Un qui représente le Père, un le Fils et un
le Saint-Esprit.

Alors, les païens peuvent accepter cela. D'où cela vient-il ?


D'une dénomination. Ils ont eu une révélation !

Mais alors, si un Prophète de Dieu se présente ayant la


Colonne de feu avec lui, comme Moïse, revendiqué par Dieu et
disant " Ainsi dit le Seigneur " révélant les secrets du cœur sans
jamais faillir et disant : " Regardez ! C'est le baptême dans le Nom
du Seigneur Jésus-Christ. Alors les trois doivent s'en aller. Il est le
Seul Dieu, pas deux !

255
Ecoutez ici, " notre dénomination n'enseigne pas cela ". Vous
pouvez peut-être avoir reçu une révélation, mais ce n'est pas une
bible : " Mais j'ai eu une vision. J'ai eu un rêve l'autre nuit, et j'en ai
vu trois qui étaient assis. " Eh bien, vous avez simplement vu
quelque chose de faux. Ce n'est pas dans la Parole. Je ne suis pas fou.
Je crois. Et si vous me demandez pourquoi je suis un homme, - Eh
bien parce qu'il apporte la Parole de Dieu. " Ainsi dit le Seigneur ".

Vous dites : " Ne croyez-vous pas que vous en parlez trop ?


" Non ! Je n'en parle pas assez. » Voyez-vous, je ne glorifie pas la
chair de frère Branham. Je glorifie Dieu en lui. Voyez Paul, dans
chapitre I des Galates, verset 24, Paul déclare : " Quand tous ces gens
virent ces choses que Dieu avait faites par mon moyen, " ils ont
glorifié Dieu en moi ".

Que signifie alors " glorifier Dieu " ? Le mot gloire signifie :
excellence manifestée. C'est accorder grand honneur, ou admiration,
mais quand quelqu'un a fait quelque chose de très important de
valable.
Je désire vous dire ceci, sans crainte, que Dieu a accompli à
travers frère Branham des choses plus que valables et plus
importantes que tout ce qui m'était arrivé auparavant. Il a libéré mes
yeux de la cécité, de la tradition des hommes, et Il s'est révélé Lui-
même à moi, pour que je puisse voir et saisir le merveilleux royaume
de Dieu.
Glorifier signifie " faire glorieux " donner gloire, exalter,
honorer, louer, transformer en quelque chose de plus beau, plus fin,
plus important que tout. Je sais que la Bible dit dans I Cor 10, vers.
31 : " Dans tout ce que vous faites, faites-le pour la gloire de Dieu. "
I Cor. 1,31, " que celui qui se glorifie rende gloire au Seigneur ". Et
je vous prie de croire ceci, pour moi : Dieu est Sa Parole.

Jean I : " Au commencement était la Parole, la Parole était


avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et elle
a habité parmi nous. " La première fois que Jean vit Jésus, il vit un
homme en Lui. Il reposa sa tête sur son sein. Il aimait Jésus, et Jésus
l'aimait. Mais il vint un temps où il dut écrire la Parole. " Au
commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la
Parole était Dieu. Alors c'est devenu réellement une révélation. "

256
Plus tard, dans son épitre, Jean dit : "J'écris ces choses, afin
que votre joie soit parfaite…car Dieu est Lui-même. " Enseignant
cela dans les fers, là sur cette île de Patmos, il avait eu une vision. Il
était là, puis il avait été transporté, représentant toute l'Epouse qui
doit être transportée de l'autre côté.

Il avait vu Dieu dans un spectacle de couleur. Il avait vu les


sept yeux, les sept esprits qui parcourent la terre, qui révèlent au
monde : Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, éternellement. Il
avait vu cela en couleur. Il est revenu et il a dit : " Dieu est lumière. "
Il l'a vu de trois manières différentes : en homme, il l'a vu en tant que
Parole, et il l'a vu en lumière. Alors il a eu une révélation de qui était
Dieu, ce qu'était Dieu.

Vous pourriez dire : " Frère Pearry, vous en faites de trop


avec ça. " Pas du tout, s'Il est Dieu. Vous sur exaltez l'humanité, mais
vous n'exalterez jamais trop Dieu. Vous n'avez pas le vocabulaire,
vous n'avez pas la capacité de Lui donner assez de gloire, autant qu'Il
le mérite. Vous voyez si Dieu dit quelque chose, puis la manifeste en
l'accomplissant, en la révélant, alors je ne crains pas de glorifier cela.

Si Dieu dit : " Je vous enverrai le prophète Elie, avant ce jour


grand et terrible du Seigneur " et s'il vient jusqu'à moi – eh bien !
C'est la Parole de Dieu accomplie devant moi. Et si cela était fait
dans un homme du nom de William Branham, je glorifierais Dieu en
William Branham, et je n'aurais pas à m'excuser de le faire. Je serais
seulement attristé de voir qu'ils sont incapables de le réaliser eux-
mêmes.

Parfois, je me demande pourquoi Dieu m'a laissé voir ce que


j'ai vu, pourquoi il m'a laissé comprendre. Pourquoi Il ne vous a pas
laissé comprendre à ma place ? Il fallait qu'il en soit ainsi. C'était
prédestiné à être ainsi.

Regardez aux jours d'Israël, vous avez un grand nombre


d'Israélites qui étaient plus connus que Moïse. Mais Dieu avait
ordonné Moïse, pour qu'il soit cet homme. Il leur avait promis un
libérateur, Il le leur avait dit, par Jacob, Israël. Il le leur avait dit par

257
Joseph. C'est pourquoi ils avaient appelé ses fils, il leur avait fait
jurer qu'ils ne laisseraient pas les os de Joseph en Egypte. Ils savaient
qu'un jour viendrait où Dieu leur enverrait un libérateur, et les ferait
retourner. Et personne ne murmure aujourd'hui quand le nom de
Moïse est glorifié ou exalté. Ce n'était pas Moïse qui avait fait cela,
c'était Dieu en Moïse.

Pouvez-vous parler de trop à ce sujet ? II Cor. 3/5 déclare


que même aujourd'hui, quand on mentionne le nom de Moïse, les
enfants d'Israël le reconnaissent. Le nom de Moïse est reconnu dans
le monde entier. Pourquoi ? C'était un homme envoyé de Dieu en son
jour.

Il n'y a aucune différence aujourd'hui. Dieu a dit qu'il


enverrait quelqu'un dans l'Esprit d'Elie, qui corrigerait toutes ces
choses qui étaient tombées dans l'erreur (restaurerait toutes choses).
En Actes 3/21, parlant de Jésus (que les Cieux doivent recevoir
jusqu'au temps du rétablissement de toutes choses). Jésus lui-même a
dit dans Math. 17/11, qu'en vérité il viendrait d'abord, il restaurerait
toutes choses. Dieu a envoyé celui-là et je glorifie Dieu en lui.

Alors, ils disent : " Vous mettez trop l'accent sur les bandes
magnétiques, les gens viennent ici et s'assoient le dimanche soir dans
l'assemblée. D'autres fois quand nous avons une réunion, ils viennent
et sont prêts à entendre un sermon. J'ai l'enregistreur ici en haut, et
habituellement on vous donne un livre dans votre main. Quand le
sermon est terminé et que frère Branham prêche, ils disent : " Mais
cet homme est mort, il est parti ", mais je veux vous dire quelque
chose : Paul est mort et il est parti, mais il continue à apporter la
Parole de Dieu, alors vous dites : " Une minute s'il vous plaît.
Voulez-vous dire que ces bandes sont la Parole de Dieu ? " Oui, c'est
ce que je dis. Si vous ne comprenez pas pourquoi je le dis c'est là la
raison de ma réponse à votre question.

Combien de fois avez-vous reçu par la poste, un sermon de


quelqu'un et vous avez déclaré : " Oh, ce frère nous apporte
réellement la Parole de Dieu ! " – un sermon imprimé dans un
magazine. A la radio, vous entendez des prédicateurs dire : "

258
Réclamez-nous le texte de ce sermon, c'est vraiment la Parole de
Dieu. " Vous n'êtes pas offensés d'entendre cela.

Qu'est-ce que la Parole de Dieu ? Je pense que chacun


voudrait répondre : " Les Ecritures, c'est la Parole de Dieu. "
Pourquoi est-ce appelé –vous dites que la Bible est la Parole.
Pourquoi est-ce appelé " Bible " ? Pourquoi est-ce appelé " Ecritures
" ? Simplement parce que cela a été écrit à l'origine. C'est tout. Tout
ce qui est écrit s'appelle Ecriture. Vous ne pouvez pas nier cela. Mais
dans votre esprit, écriture est synonyme de Bible. Si quelqu'un
déclare : " La Sainte Ecriture dit ceci ", ou si quelqu'un cite un texte
de la Bible, vous dites : C'est d'accord avec la Parole de Dieu.

Toute écriture religieuse ou sacrée, tout livre qui contient ces


écrits, vous l'appelez Ecriture. Mais le mot Bible en lui-même vient
d'un mot grec qui signifie " collection d'écrits ", Biblia. Biblion
signifie petit livre. Biblios signifie Papyrus, ou livres comme ils en
avaient en Egypte, écrits sur le papyrus en ce temps-là.

Mais le livre sacré du Christianisme que nous appelons la


Bible c'est l'Ancien et le Nouveau Testament. Les catholiques
romains ont la version Douay. Cela comprend les livres apocryphes.
Et ils appellent cela " Ecriture ". Comme Ecriture, les juifs ne
reconnaissent que l'Ancien Testament. Ils reconnaissent aussi le
Talmud. Les mahométans reconnaissent le Coran. Les mormons
reconnaissent le Livre des Mormons, et ils l'appellent Ecriture. Ils
l'appellent également Bible. Toutes collections de livres ou écrits
assujettis à une religion ou qui sont regardés comme officiels ou
autoritaires (les peuples l'appellent Ecriture). Les juifs appellent leurs
écritures la Loi, écrites par Moïse et les Prophètes. Et qu'écrivait
Moïse ? Il écrivit la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres, et
Deutéronome. Je suis étonné du nombre de gens qui m'écrivent ou
téléphonent pour poser ces questions. " Comment frère Branham sut-
il qu'il se passât quelque chose ? De quel livre a-t-il ramené cela ? "
Comme si ce qui est écrit dans un livre doit être autoritaire. J'ai lu
dans des livres des quantités de choses qui ne sont pas autoritaires. Je
vais vous demander ceci : "Comment Moïse a-t-il appris que Dieu
créa le monde en six jours ? Comment savait-il que l'Arche reposait
sur le mont Ararat ? Il n'y est jamais allé ; d'où Moïse connut-il les

259
choses qu'il écrivit dans ses livres ? Dieu les lui révéla. Pourquoi ?
Parce qu'il était Prophète.
Et alors, s'il est le même Dieu aujourd'hui, et s'il veut qu'un
homme connaisse quelque chose, il n'est pas nécessaire que cet
homme le sorte d'un livre. Dieu le lui révèle et lui, il en parle au
monde. Vous dites : " Tout est ici dedans. "(Frère Green lève sa
Bible). C'est vrai, mais pourtant vous ne comprenez pas tout ce qui
est écrit. Dans ce même livre de la Bible, il y a des mystères
concernant Daniel que les gens ne connaissent pas. Dieu a dit que ce
serait révélé à la fin des temps.
Jean le révélateur, dans le livre de l'Apocalypse, vit des
choses qu'il ne pouvait même pas écrire. Mais il nous avertit qu'elles
seraient révélées au temps de la fin. Nous sommes au temps de la fin
et Dieu les a révélées. Et comment Dieu révèle-t-il les choses ? En
envoyant Sa Parole, à travers un prophète.

Moïse écrivit une histoire du commencement par révélation.


Job, nous appelons le livre de Job : Ecriture, non ? Qu'est-ce que
c'est ? C'est son expérience personnelle, bonne ou mauvaise, mais le
tout est Ecriture. David écrivit des psaumes, et ce n'était que les
cantiques qu'ils chantaient en adoration, et nous les appelons :
Ecriture. Que firent les prophètes ? Ils écrivirent leurs visions, et
leurs expériences, et ce qui leur arrivait, et l'interprétation et
l'accomplissement et nous appelons cela Ecriture, n'est-ce pas ?

N'aurait-il pas mieux valu que nous soyons là aux jours de


Jérémie, quand cela arriva, ou fallait-il attendre 4.000 ans ? Daniel, il
écrivit ce qui lui arrivait, ou ce qu'il voyait. Matthieu, Marc, et Jean
et Luc, écrivirent ce qu'ils entendaient ou voyaient, et nous appelons
cela Ecriture. Regardez l'Apôtre Paul. Il semblait qu'il était venu hors
de saison, Col.4/16. Mais voyez ce que Paul dit concernant ces écrits.
Il dit ceci concernant ses propres écrits, dans son propre jour. Et si
vous aviez vécu du temps de Paul, vous auriez dû examiner cela
deux fois : " Quand cette épitre sera lue parmi vous, faites qu'elle soit
aussi lue dans l'Eglise de Laodicée. Et vous de même, lisez l'épitre de
Laodicée. "

"Qui est Paul ? " Il nous écrivit une lettre et il nous dit non
seulement de la lire, mais de la faire lire aux autres (avez-vous lu tout

260
le livre des Colossiens, ça fait vraiment un bon sermon). Bien. Nous
avons Apollos maintenant. Il peut nous apporter un message. Nous
n'avons pas besoin de lire une lettre de quelqu'un d'autre en lieu et
place de sermon. Qui n'a jamais entendu une chose pareille. " Les
esprits sont toujours les mêmes. Paul dit : " Ne vous contentez pas de
lire cette lettre ici, faites-en sorte qu'elle soit également lue là-bas.
Vous recevrez la lettre que je leur ai écrite et vous la lirez à votre
assemblée. "

Ils sont assemblés, maintenant – et l'apôtre Paul, nous a écrit,


et nous a dit : " (Il est là en prison maintenant) – Qui est ce Paul, ce
n'est jamais qu'un oiseau de prison ? Qu'est-ce qu'il pourrait bien
nous dire ? " Ne pensez-vous pas que les gens ont fait de leur
prédicateur d'alors ce qu'ils font de moi aujourd'hui ? Bien sûr, qu'ils
le font. Aujourd'hui ils viennent et disent : " Pourquoi jouez-vous une
bande magnétique ? Pourquoi ne prêchez-vous pas ? " Je dis : "
Frères, vous avez besoin d'une révélation. Vous avez besoin de
savoir ce que vous dites. Si vous aviez vécu au temps de Paul, vous
auriez critiqué le pasteur de votre Eglise. Mais c'est très bien. S'il y a
un peu de vie en vous, vous verrez ce qui va arriver. Vous serez
capables de lire ce verset de l'Ecriture et vous serez capables de voir
se passer de nos jours la même chose que celle qui s'est produite
alors.

Vous me dites : " Vous pouvez juste lire un verset de


l'Ecriture et baser cela sur ce verset.
" Eh bien, retournons à I Thess.5/27 : " Je vous commande par le
Seigneur, de lire cette épître à tous les saints frères. A tous ceux qui
viendront, vous lirez cette lettre. " Voyez II Thess. 3/17 : " Moi, Paul,
j'ai écrit cela de ma propre main. C'est le signe qui se trouve dans
chaque épître que j'ai écrite. " Non seulement vous lirez celle qui
vient de Colosse, mais aussi celle qui vient de Laodicée et vous les
lirez à chaque frère qui se présentera. " Pourquoi ? Parce que c'est "
Ainsi dit le Seigneur. "

Aujourd'hui c'est facile pour vous d'être d'accord avec


l'Ecriture. Parce que vous avez appelé ces épîtres " Ecriture " toute
votre vie. Mais à ce temps-là, ce n'était que la lettre d'un homme,
écrite à une assemblée. Et aujourd'hui, vous pouvez considérer les

261
bandes comme rien de plus qu'une bande, un sermon prêché par un
homme à une congrégation quelque part. Et je vous le dis en vérité,
c'est la Parole de Dieu pour cette génération. C'est " Ainsi dit le
Seigneur "

Pourquoi Paul, un homme, fut-il choisi par Dieu pour agir de


cette manière ? – Il a écrit les deux tiers du Nouveau Testament. Il a
été le premier messager des âges de l'église. Il a été le messager à
l'âge de l'Eglise d'Ephèse. Si quelqu'un dans une église se levait et
disait : " Le frère Untel est-il qualifié pour faire un ancien ? Quels
sont ses attributs, quelles sont ses caractéristiques, quel est l'arrière-
plan de sa vie ? " Eh bien, allons au pied de l'autorité. Paul déclare
dans Timothée qu'un diacre doit être le mari d'une seule femme, ou
bien il ne l'est pas, ou bien il ne peut pas être un ancien. Quelle
autorité ! Et pourtant, croyez-vous que le peuple, de ce temps-là, l'a
accepté ? Non.

Désirez-vous savoir comment conduire une église ? Voulez-


vous me demander l'interprétation, comment devez-vous vous
conduire vous-même ? Je vous répondrai : " Examinons les bandes.
Pourquoi ? Eh bien, parce qu'au XX siècle, il a été révélé comment
appliquer l'évangile de Paul à notre jour. Cela ne change pas d'un iota
– c'est la même chose.

Ainsi nous employons les épîtres de Paul comme l'autorité


qui nous permet d'accomplir ces choses. Elles sont sacrées et
religieuses, elles sont donc Ecriture et elles ont été rassemblées dans
un livre qui s'appelle la Bible.

Voyez Jean le révélateur, que fit-il ? Il eut des visions, des


expériences. – Oh, la, la ! Si frère Branham était venu ou quelque
autre prophète comme lui avec des choses semblables, les
théologiens du monde aujourd'hui et les dénominations auraient dit :
" Il a dû avaler quelque chose d'empoisonné pour souper." Qu'était-
ce ? C'était des visions de l'île de Patmos, et elles sont Ecriture.

Jésus lui-même dit que l'Ecriture ne peut pas être détruite et


il appelle ça la Parole de Dieu. A un autre moment il leur dira : "
Sondez les Ecritures. " Il parlait de l'Ancien Testament. Car le

262
Nouveau Testament n'était même pas écrit. Mais Il dit : " Sondez les
Ecritures, car vous croyez avoir en elles la Vie éternelle. " Or, d'où
viennent les écritures ? Dans II Tim. 3/16, " Toute Ecriture est
inspirée de Dieu ", or je ne parle pas seulement de l'Ecriture écrite ici,
mais de toute écriture qui est donnée, qui a autorité spirituelle, qui est
" Ainsi déclare le Seigneur" qui est la parole de Dieu.
" Elle est bonne pour la doctrine, pour reprendre et corriger et
instruire en toute justice. "

II Pierre I/20 déclare : " Sachant premièrement qu'aucune


prophétie ne peut être l'objet d'une interprétation particulière, car la
prophétie n'est pas venue autrefois par la volonté de l'homme, mais
c'est par le Saint-Esprit. C'est pourquoi il dit que personne ne doit
vous enseigner parce que vous avez le Saint-Esprit qui vous donne
son onction. "

Vous me dites : " Si Dieu veut que je sache quelque chose, Il


me le dira. " Ce n'est pas dans la Bible : la foi vient de ce qu'on
entend, et ce qu'on entend vient de la Parole de Dieu…. Comment
entendront-ils s'il n'y a pas de prédicateur, et comment prêcheraient-
ils s'ils ne sont pas envoyés. Vous me dites qu'il n'y a pas besoin de
prédicateur : vous interprétez à votre manière mais pas à celle de
frère Branham.

Vous dites : " Je peux entendre la Parole sans prédicateur. "


Où avez-vous lu cela dans la Bible ? Et quand frère Branham a-t-il
enseigné cela ? En fait, dans le livre des Ages de l'Eglise et sur
beaucoup de bandes magnétiques, frère Branham a dit aux frères qui
avaient l'appel pour prêcher, qu'ils devaient fidèlement apprendre à
diviser correctement la Parole de Dieu pour que le Peuple puisse
l'écouter.

Vous dites aussi " Je veux l'écouter. " Vous entendez sa voix,
mais je me demande si vous entendez vraiment ce qu'il dit. Vous
l'avez entendu dire : " l'instruction est du diable " et alors vous
enlevez vos enfants de l'école. Ce n'est pas ce qu'il a dit. Vous n'avez
pas entendu cela.

263
Vous dites parce que vous pouvez lire et entendre " Je crois au
message ", mais cela ne signifie pas que vous y croyez du tout.
Qu'est-ce que croire ? C'est, pratiquer.

Alors tout christianisme réel peut amener un changement


dans votre propre vie – en permettant à votre amour d'être sans
prétention, préférant les autres à vous-mêmes, en obéissant et en
accomplissant ce qu'Il vous dit.

Jésus lui-même déclare : « L’Ecriture ne peut être brisée ». Et


si ce qu’il a apporté était la Parole de Dieu, vous ne pouvez pas la
briser en interprétant. Elle doit être exactement ce qui a été dit.
Voyez en notre temps, l'Ecriture ne dit-elle pas dans Amos
3/7 : " Sûrement le Seigneur Dieu ne fait rien sans avoir révélé son
secret à ses serviteurs les prophètes. " Donc aucun secret ne peut être
connu si Dieu ne le révèle à un prophète. " Les Ecritures seraient
brisées. C'est pourquoi je dis : les bandes, le message, ce sont nos
épitres, ce sont nos instructions, notre référence, notre autorité, notre
guide officiel – parlé non par la volonté de l'homme, mais par un
saint homme sous l'onction du Saint-Esprit. Qu'est-ce que c'est ? Il
raconte ses visions, ses expériences. Il apporte le " Ainsi dit le
Seigneur " à l'Epouse.

Il nous est dit d'écouter les bandes. Il disait : " Ceci est le
message. " Et vous direz : Comment un homme peut-il être si
orgueilleux qu'il puisse croire que ce qu'il est dit est la Parole de
Dieu. « De la même manière que Paul l'a fait quand il était dans ce
vaisseau, Actes 27, il pouvait se tourner vers le capitaine de
l'équipage et dire : " Ne permettez à aucun matelot de quitter le bord,
parce que l'Ange du Seigneur se tint près de moi et m’a dit que tous
nous serions sauvés. Il n'y aura de perte que celle du navire. " Et ceci
était absolument contraire au jugement naturel. Mais écoutez : Paul
avait le " Ainsi dit le Seigneur ". Il collait littéralement à ce qu'il
avait reçu, aux instructions reçues, au risque même de sa propre vie.
Ils voulaient tuer les prisonniers dans la crainte que l'un d'eux ne
s'échappe. Mais Paul dit : " Qu'aucun d'eux ne soit tué. Sinon vous
briserez la Parole de Dieu. " Il était peut-être présomptueux, mais
c'était juste !

264
Quand Paul était devant le roi Agrippa, il était si
présomptueux et si pleinement convaincu que ce qu'il avait était juste,
qu'il dit : " Fasse Dieu que non seulement toi, mais tous ceux qui
m'écoutent en ce jour puissent être comme moi, à l'exception de ces
liens. " Il dit : " Je souhaite que chacun soit comme moi. " Oh, la, la.
Ce n'était pourtant pas de la propre justice, mais il savait qu'il était
vrai, c'est la raison pour laquelle il pouvait se tenir devant les
hommes et dire : "Suivez-moi de la même manière que je suis Christ.
Il connaissait son autorité et il disait ce qu'il croyait.

Il savait aussi que d'autres viendraient avec des révélations,


c'est pourquoi il a écrit dans Galates, chapitre I, vers. 8 : " Si nous-
mêmes, ou si un ange des cieux vous prêche un autre évangile que ce
que nous avons prêché, qu'il soit maudit. " Nous avons ici un homme
qui savait de quoi il parlait. Un homme qui savait que Dieu ne
change jamais son propre Nom, ne change pas son lieu d'adoration.
Paul savait qu'il avait apporté le " Ainsi dit le Seigneur ". A un autre
endroit il déclare : Tenir son corps en soumission, afin qu'après leur
avoir prêché l'Evangile, il ne soit pas lui-même rejeté. Et il a établi
un garde-fou disant :
Si moi-même je change ce que j'ai dit et si un ange prêche autre
chose, qu'il soit maudit. Il s'est lui-même inclus dans cette
malédiction. C'est pourquoi il peut dire : ce que je vous ai apporté,
c'était la Parole de Dieu et elle ne changera pas.

Un jour, frère Branham m'a dit : " Frère Pearry, si jamais je


vous apporte le " Ainsi dit le Seigneur " et que cela ne s'accomplisse
pas exactement comme je l'ai dit, ne m'écoutez plus jamais, parce
que ce serait mon propre moi qui se serait glissé dans l'affaire. Voyez
que ce n'était pas un homme qui parlait, c'était un saint Homme sous
l'inspiration du Saint-Esprit, apportant le message des mystères à
l'Epouse.

Paul déclare dans I Cor. 14/37 : " Si un homme pense être


lui-même un prophète (et c'est toujours valable aujourd'hui) ou
spirituel, qu'il sache que ce que je vous écris est le commandement
du Seigneur. " Si un homme vient à moi et me dit qu'il est prophète,
je lui demande : "Croyez-vous que frère Branham était un prophète
avec l'esprit d'Elie ? Et s'il n'a pas un passé suffisant pour le

265
comprendre, s'il refuse et s'en va, alors je sais une chose, ce n'est pas
un prophète. Il peut dire qu'il en est un, mais un prophète ne renie
pas la Parole de Dieu à cause de la jalousie.

Je me souviens de grand-père Marconda, comment Dieu l'a


employé, lui et sa femme, parmi le peuple italien, dans toute la
nation. Et quand il entendit ce message, il dit : " Cela c'est le
prophète. " Des gens le suivaient, mais il leur disait à chacun, à
chaque occasion qu'il pouvait avoir : " Avez-vous entendu le
prophète de Dieu? " Il n'y a aucune jalousie là-dedans. Vous en
laissez venir un et il dit : " Oh non, je suis un … Dieu me parle à
travers quelqu'un d'autre. Il est important de se tenir avec la Parole
comme elle a été apportée par le messager.

Alors quelqu'un déclare : " Frère Branham a commis des


erreurs. (Frère Branham dit : Si vous m'aimez, vous m'appellerez
frère Branham). Bon, de quelles erreurs parlez-vous ? – " il y a des
contradictions ", je n'en ai trouvé aucune. Alors vous reprenez : " Il a
dit ceci, il a dit cela, et ça se contredit. "

Matthieu 28 :19 dit : " Père, Fils et Saint-Esprit ", et actes


2 :38 déclare : " Jésus-Christ ". Est-ce que c'est une contradiction ?
Non ! C'est une révélation dont vous avez besoin, car il n'y a pas de
contradiction dans la Parole de Dieu. C'est une question de révélation
que vous compreniez ou non ce qui a été dit.

C'est la même chose. La Bible déclare : " Ne vous mettez pas


en peine pour demain… Considérez les lis des champs…Salomon
dans toute sa gloire n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. " Les gens
entendent cela et deviennent paresseux. Il est également écrit : "
Paresseux, considère la fourmi " et encore : " Que chacun travaille
selon ses possibilités afin d'avoir du superflu à donner à ceux qui
sont dans le besoin. " Tout ceci n'est qu'une question d'équilibre et de
compréhension. Je lis dans Proverbes 26 et vous demande de
souligner cela dans votre Bible si ce n'est déjà fait (si vous désirez
une contradiction, je vais vous en donner une qui vous donnera de
quoi réfléchir à la maison). Proverbes 26:4 déclare : " Ne réponds pas
à l'insensé ". Lisons le verset suivant :

266
" Réponds à l'insensé selon sa folie afin qu'il ne se regarde pas
comme sage. " Dites-moi maintenant laquelle des deux vous allez
suivre. Vous dites que c'est une contradiction. On nous dit : " Ne le
fais pas " et puis on nous dit : " Fais-le " ; non, c'est une question de
révélation qui vous montre ce que l'Ecriture dit.

Il n'y a aucune contradiction dans le message de frère


Branham, sur aucune bande. Il y a des gens qui ne comprennent pas
ce qu’a dit le frère et leur incompréhension contredit. Mais il n'y a
pas de contradiction. Les écritures sont équilibrées ; le message est
équilibré.

Quand je me suis tourné vers frère Branham et lui ai dit : "


Monsieur, je perçois que vous êtes le prophète avec l'esprit d'Elie sur
vous. " Les premiers mots qu'il m'a répondus : " Frère Pearry, gardez
votre équilibre dans les Ecritures. " Pour moi, le Message est une
autorité spirituelle. Le message n'est pas manuscrit – cela m'est
difficile de l'appeler Ecriture parce que ce n'est pas écrit à la main.
Mais je n'ai aucune hésitation à dire c'est : " Ainsi dit le Seigneur. "
C'est pourquoi je déclare : " C'est la Parole de Dieu ! "

Vous dites : " Qu'est-ce que l'Ecriture déclare au sujet de "


N'en retirez aucune parole et n'y ajoutez aucun mot " ? Dans ce
Message que frère Branham a apporté, rien n'a été ajouté à cette
Bible que j'ai dans la main. Tout ce qu'il a fait c'était d'accomplir la
Parole.
Dans ma Bible ici, c'était complet, mais ce n'était pas révélé. Et
maintenant c'est révélé. Et ceux qui ont des yeux pour voir peuvent le
voir et ceux qui ont des oreilles pour entendre peuvent l'entendre.
Mais tous les hommes ne le verront pas ; et tous les hommes ne
l'entendront pas, parce qu'ils s'efforceront de donner une
interprétation charnelle à une révélation spirituelle. Et ils ne verront
pas et ils n'entendront pas ce que Dieu a fait dans cette génération.

Certainement, je suis un homme, frère Branham, comme il


suivait Christ. Et je glorifie Dieu en lui. Et je déclare que ce qu'il a
apporté à cette génération c'était la Parole de Dieu pour l'Epouse.
Prions ! Nous te remercions, oh ! Dieu, pour Ta parole et pour sa
Révélation dans nos cœurs. Oh ! Dieu, je veux te prier pour que tout

267
homme puisse voir, percevoir et comprendre dans son cœur que Tu
nous as visités dans cette génération et que c'est cette génération qui
fera l'expérience de cette Résurrection. C'est la génération qui
expérimentera Ton Retour.

Nous le savons parce que nous pouvons voir le figuier porter


des bourgeons et nous pouvons le voir maintenant comme un arbre
en maturité ; Israël, une nation. Nous pouvons voir les choses aller de
mal en pis. Nous pouvons voir le péché monter, monter, monter
toujours plus haut jusqu'à ce qu'il atteigne les Cieux.

Nous pouvons voir les hommes s'aventurer dans les espaces


inconnus. Nous pouvons voir le mal atteindre un niveau qu'il n'a
jamais connu, et nous savons que Dieu élèvera une bannière contre
lui. Et alors, nous pourrons voir un peuple qui a été appelé de Son
Nom, une Epouse qui se prépare elle-même pour être enlevée vers le
Souper de Mariage de l'Agneau. Viens, Seigneur Jésus, dans les
cœurs et les vies des tiens. Révèle-toi à eux, Toi-même, par Ta
Parole. Amen !

268
CHAPITRE 19

ELEVANT UN HOMME

Une accusation, des plus courantes avancées par ceux qui ne


suivent pas le Message de frère Branham, consiste à dire que nous
élevons un homme. Pour légitimer leur accusation, pour prouver que
nous sommes hors de l'Ecriture, ils utilisent ce verset de Jean 12 :32
" Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai à moi tous les
hommes. " Mais cette citation est hors de son contexte. Jésus déclare :
" Quand j'aurai été élevé, j'attirerai à moi tous les hommes.

Je veux dire ceci en vue d'attirer l'attention des gens quand


ils lisent ce chapitre : je n'ai aucun désir d'élever frère Branham.
Mon désir est de glorifier Jésus-Christ parce que, si vous lisez le
verset suivant, il déclare : " En parlant ainsi, Il indiquait de quelle
mort Il devait mourir. " Jésus disait : " Quand j'aurai été élevé de la
terre…" accomplissant les Ecritures, crucifié sur le bois élevé, pendu
à la Croix. J'espère que je ne crucifie pas Jésus-Christ à nouveau,
comme ceux qui refusent d'entendre Sa parole et rejetant la Vérité
quand ils l'entendent – car il est possible de Le crucifier de nouveau,
d'après le 6è chapitre des Hébreux.

Mais il y a ceux qui nous accusent d'élever le frère Branham.


Je n'ai aucun désir d'élever frère Branham. Je désire glorifier Dieu en
frère Branham, comme ils glorifiaient Dieu en Paul.

Il est intéressant de remarquer dans la vie de ce prophète de


Dieu que, dans son ministère, il a été appelé de tous les noms, depuis
Dieu jusqu'à Satan. Certains disaient qu'il était du diable. Alors il en
venait d'autres qui l'appelaient Dieu. Ce soir, je voudrais parler sur ce
sujet : Faire d'un homme …Dieu.

Les mahométans ont déclaré qu'en Arabie, Mahomet, qui


vécut de 570 à 632, était leur sauveur. Ils ont pris un homme et en
ont fait leur Messie. Les chrétiens ont déclaré que Jésus-Christ de
Nazareth, né de la vierge Marie, est le Sauveur et leur Seigneur, leur
Messie, leur Rédempteur, l'Agneau. Mais ils croient également qu'Il
fut élevé de la terre parce qu'Il s'était fait lui-même Dieu.

269
Dans les jours de Jésus, on interdisait aux disciples de
l'appeler Jésus parce que Son Nom même signifie : " Jéhovah le
Sauveur " ; il leur était interdit de l'appeler Emmanuel parce que cela
signifie : " Dieu avec nous ". En vérité, Jésus-Christ du Nouveau
testament était Jehovah – Dieu de l'Ancien testament. Tout ce qui
était en Dieu, Il l'a déversé en Christ ; et tout ce qui était en Christ, Il
l'a déversé en Son Eglise.

Mais alors, nous découvrons dans la Bible, des hommes de


Dieu qui ont été considérés par le peuple comme le Messie. Le
premier que je voudrais citer ce soir, c'est Jean le Baptiste. Les juifs,
en ce temps-là attendaient leur Messie. Et nous savons, sans l'ombre
d'un doute, que Jean le Baptiste était un avant-coureur du Messie,
dans l'esprit du prophète Elie, accomplissant le chapitre 3 du livre de
Malachie : " Voici, J'enverrai Mon Messager ; il préparera le chemin
devant Moi. " et de même que l'Ange du seigneur a parlé à son père
derrière le voile et lui a dit : " Il tournera les cœurs des pères vers les
enfants. " Nous savons que Jean le Baptiste l'a fait parce que Jésus
Lui-Même a témoigné que Jean était Elie qui devait venir pour
ramener le cœur des pères vers les enfants.

Mais, avez-vous remarqué en Jean I : 19-20 que ceux qui


s'attendaient à l'apparition du Messie vinrent près de Jean et lui
demandèrent : " Es-tu le prophète ? " Or, ils savaient que Moïse leur
avait promis un prophète semblable à lui en Deutéronome 18. Il leur
répondit : " Non ! " Mais alors ils lui demandèrent : " Es-tu le
Messie ? " Remarquez ce qu'il leur confesse : " Il déclara, et ne le nia
point qu'il n'était pas le Christ. "
Maintenant Christ signifie « Oint. » Jean-Baptiste était oint
mais il nia qu'il était le Messie. Plus tard, au Jourdain, il baptisa
Jésus et vit l'Esprit descendre du Ciel comme une colombe. Plus tard,
il témoigna qu'il avait vu ce signe ; et de Celui sur qui il avait vu le
Signe, il dit " Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ".

Voici un cas où les gens ont déclaré que Jean le Baptiste était
le Messie car ils attendaient la première apparition de Jésus-Christ.

270
Nous découvrons dans le livre des Actes au 28è chapitre que
l'Apôtre Paul après avoir été sauvé du naufrage, par un Ange de Dieu
se tenant près de lui et lui donnant ses instructions – Paul avait été
mordu par une vipère. Dans un chapitre précédent, nous avons vu
comment l'Ange du Seigneur se tint près de notre frère Branham le 7
mai 1946, juste comme il s’était tenu près de Paul à bord du vaisseau.
Mais quand Paul fut sur l'île, et quand les gens le virent mordu par
cette vipère, les indigènes dirent : " Ce doit être un très méchant
homme pour que les dieux lui ôtent la vie. Il a échappé au naufrage
mais voyez ! " Ils appelaient Paul un démon, un méchant. Mais
quand ils virent qu'il n'enflait pas et qu'il ne mourait pas, ils lui firent
de grands honneurs et l'Ecriture déclare qu'ils le considérèrent
comme dieu.

Quand Pierre vint à la maison de Corneille, ce dernier


s'agenouilla devant Pierre parce que Corneille avait eu une vision de
Pierre et quand Pierre entra, Corneille s'agenouilla devant lui. Mais
Pierre refusa cette marque de respect, respect qui était réservé à Dieu
seul.
Dans le 19è chapitre de l'Apocalypse, il y a là un Ange, un Messager
– Jean le Révélateur veut s'incliner devant lui, mais l'Ange lui dit : "
Non, ne fais pas cela car je suis l'un de tes frères, adore Dieu : car le
témoignage de Jésus est l'Esprit de la Prophétie. "

Nous pouvons lire également dans le 14è chapitre du Livre


des Actes que Paul, un soir, alors qu'il prêchait, perçut qu'un boiteux
de naissance avait la foi pour être guéri. Il lui dit : " Monsieur, je vois
que vous avez la foi pour être guéri. Levez-vous droit sur vos pieds. "
Et quand l'homme marcha et sauta, la foule déclara : " Les dieux sont
descendus parmi nous. " Et ils se rendirent à la porte de la ville et
voulurent offrir un sacrifice à Jupiter et à Mercure. Ils appelaient
Paul, Mercure et celui qui était avec lui, Jupiter, parce que Paul était
le prédicateur. L'Ecriture déclare qu'ils leur donnèrent les noms de
ces dieux. Et le prêtre de la ville, prêtre de ces deux dieux sortit de la
ville et Paul dut à nouveau les reprendre et les corriger en disant : "
Non, nous sommes vos frères. " Que s'était-il passé ? Ils avaient vu la
puissance de Dieu manifestée en des hommes et avaient voulu faire
de ces hommes des dieux.

271
Jésus Lui-Même déclare en Jean 10 :34 : " N'est-il pas écrit
dans votre Loi : J'ai dit : vous êtes des dieux ? Et si elle a appelé
dieux ceux à qui la Parole de Dieu a été adressée. Et si l'Ecriture ne
peut pas être anéantie. " Or, Jésus Lui-Même se référait à la
déclaration du psalmiste, Psaume 82, verset 6 : " J'avais dit : vous
êtes des dieux. Vous êtes tous des Fils du Très-Haut. " Et Jésus
déclare : " L'Ecriture ne peut être anéantie. Ceux à qui la parole a été
adressée, Elle leur a dit : vous êtes des dieux. " Maintenant, frère
Branham, comme je l'ai dit a été appelé de tous les noms, de Dieu à
Satan. Frère Branham lui-même nous dit dans un message qu'il a eu
une vision concernant un serpent meurtri. Je pense que cette bande
est intitulée : " Qui est William Branham ? ". Dans cette bande, le
frère nous dit qu'il se trouvait dans la partie sud de la nation et qu'un
homme vint à lui en disant : " Je crois que vous êtes le Fils de Dieu. "
Un peu plus tard, il se rendit au Canada et un homme vint à lui et lui
présenta une carte de visite qui portait ces mots : " William Branham
est mon Seigneur. " Dans ces régions, il rencontra des gens qui
baptisaient et étaient baptisés au nom de William Marrion Branham.
Rappelez-vous que Paul dit dans les Ecritures : " Je remercie Dieu
pour n'avoir baptisé aucun d'entre vous si ce n'est Crispsus et Gaïus
afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon propre
nom. "
Etant typifié par Jean le Baptiste, étant un avant-coureur de
la première Venue, et nous avons dit que nous croyons que frère
Branham était l'avant-coureur de la seconde Venue – pour que le
type soit vrai, il faut qu'il soit appelé Messie par quelqu'un. Pour qu'il
puisse être le messager du 7è Age de l'Eglise, pour qu'il puisse faire
la même chose que Paul qui lui, était le Messager du 1er Age de
l'Eglise, il doit présenter le même type et Paul fut aussi accusé d'être
Dieu.

Frère Branham dit, dans sa vision intitulée " Serpent meurtri


", que Dieu lui a montré un serpent qui rampait et il frappa ce serpent
au milieu. Il ne le tua pas, mais il le blessa et alors quelque chose a
distrait son attention dans la vision et ce serpent rampa dans l'eau.
Nous savons que frère Branham enseigne toujours que l'eau
représente le peuple. Il ne l'avait pas tué. C'est pourquoi, cet esprit,
cette croyance que frère Branham est le Fils de Dieu, le Messie, le
Seigneur Jésus-Christ, Dieu, existe encore parmi le peuple. Et notre

272
frère dit : " Ne faites pas cela. N'ayez rien à voir avec cela. C'est anti-
Christ " parce que c'est faire de lui Jésus-Christ. Quand il dit comme
Jean-Baptiste : " Il faut qu'Il croisse et que je diminue, " il dit : "
Avant que vienne Celui qui est Tout en Tout, il viendra un prophète
dans l'esprit d'Elie. " Il n'a pas nié être celui-là. Dans " Questions et
réponses ", il déclare : " Si vous me substituez à Jésus-Christ et si
vous déclarez que je suis le Seigneur Jésus-Christ, vous me faites
anti-Christ. " Il ajoute : " Je préfère être jugé par Dieu pour L'avoir
quitté que d'être jugé par Lui comme anti-Christ.

" Mais, dit-il, si l'esprit de Beethoven était en moi, je ferais


de la musique comme Beethoven. " Il ajoute : " Si vous dites que
Christ habite en moi, vous êtes 100% dans la vérité. "

A la page 328 du livre des Ages de l'Eglise (en anglais), frère


Branham dit : " j'aimerais faire une comparaison complémentaire
entre le 7è Messager, avant-coureur de la seconde Venue du
Seigneur, et Jean le Baptiste qui était l'avant-coureur de la première
Venue du Seigneur. " Il déclare : " Ce messager du 7è Age aura une
telle puissance, une telle autorité avec Dieu qu'il y en a qui le
prendront pour le Messie. " Il dit : " Exactement comme ils le firent
aux jours de Jean lorsqu'ils sont venus le trouver et lui ont demandé
s'il était le Messie et il répondit : " Non ! " Mais frère Branham
déclare : " Souvenez-vous que, dans les derniers jours, il y aura un
esprit qui séduira certains, leur faisant croire que le 7è Messager est
le Messie ", mais, dit-il, il ne séduira pas les élus parce qu'il est
impossible que les élus soient séduits. Croyez-vous cela ?

Il n'est pas le Seigneur Jésus-Christ. Il n'est pas le Messie. Il


est votre frère. Il est un serviteur du Seigneur ; il est un prophète de
Dieu et il ne réclame pas de plus grande place d'honneur que celle
qu'avait Jean-Baptiste quand il disait : " Il faut qu'Il croisse et que je
diminue. "

Frère Branham déclare : " Le tragique de cette situation c'est


que les gens qui y croient ne sont pas nos ennemis, mais sont nos
amis ; si c'étaient nos ennemis qui agissaient ainsi, je pourrais
facilement les oublier, mais ce sont de braves gens, mes frères, ceux
qui m'aiment " – des gens qui feraient tout ce que je leur demanderais

273
excepter une chose, quand je leur demande de ne plus recommencer.
" Quand frère Branham prêcha " Serpent meurtri ", ces gens vinrent à
lui et s'excusèrent promettant de ne plus recommencer. J'étais là
quand frère Branham le leur demanda et qu'ils promirent de ne plus
recommencer. Mais ils ont continué.

C'est pourquoi il y a ceux qui sont en opposition totale au


message de frère Branham et qui refusent de croire qu'il est le
prophète de Dieu venu dans l'esprit d'Elie et accomplissant Malachie
4. Ils s'en vont et disent : " Savez-vous que ces gens croient que
William Branham est Dieu ? " Ils en disent toutes sortes de mal. Ils
sous-estiment plutôt que de surestimer. Pour être honnête vis-à-vis
des deux parties, je dois ajouter que frère Branham disait : " Il est
préférable de surestimer plutôt que de sous-estimer dans ce Message.
" Pour prouver que ceci est bien un esprit, j'aimerais vous citer
quelques choses qui m'ont été rapportées personnellement et d'autres
que j'ai expérimentées moi-même dans la vie de frère Branham.
Il y avait en voyage dans le pays une famille qui croyait que
frère Branham était Dieu. Ils s'arrêtèrent dans une certaine ville et
passèrent la nuit dans un motel qu'ils quittèrent le jour suivant. Une
autre famille qui croyait que frère Branham était le prophète de Dieu
traversa la ville et, par coïncidence, la nuit suivante, s'arrêta dans le
même motel et logea dans la même chambre. Au milieu de la nuit, à
plusieurs reprises, l'homme et sa femme furent éveillés mais pas en
même temps. Ils en parlèrent le lendemain et furent troublés dans
leur esprit parce que toute la nuit, quelque chose ne cessait de venir à
eux comme une révélation disant : " William Branham est Dieu,
William Branham est Dieu. "

Cela les troubla tellement que lorsqu'ils eurent l'occasion de


visiter un ami intime de frère Branham, ils lui firent part de cette
expérience. A son tour, cette personne en informa frère Branham, lui
demandant ce que c'était. Or, la seconde famille ignorait que la
première famille avait séjourné dans ce même motel et quand l'ami
intime du frère Branham l'informa de l'expérience de la deuxième
famille, frère Branham déclara : " Voici ce qui s'est passé. Le frère
Untel et sa famille avaient séjourné dans ce motel la nuit précédente
et ils avaient cet esprit. Cet esprit est encore dans cette chambre. Et

274
c'est cet esprit que la seconde famille entendait. " Tout ceci prouve
bien qu'il s'agissait d'un esprit.

Une autre preuve qu'il s'agissait d'un esprit, c'est que lors de
la première visite que frère Branham effectua, le 21 novembre, dans
ce Tabernacle, il m'avait demandé, la veille, de lui accorder cinq
minutes d'entretien avec mon assemblée. Il voulait expliquer aux
gens que c'était lui qui m'avait demandé de venir ici. Il considérait ce
Tabernacle comme l'assemblée où il pouvait venir au culte avec les
siens. Le jour même où il m'ordonna dans le ministère et dédicaça
cette Eglise au Seigneur, frère Branham nous dit alors que le
vendredi précédent le jour où j'ai loué le bâtiment que Dieu lui avait
montré, il était passé par cette même rue où se trouve notre église. Il
y avait ce jour-là des musiciens qui défilaient dans la rue en jouant
leurs marches. Arrivés devant l'église, ils cessèrent de les jouer et les
remplacèrent par : " En avant, soldats du Christ ! " et ils disparurent
au coin de la rue. Mais frère Branham, quand il vint ici ce matin,
attira naturellement tous ceux qui croient qu'il est Dieu ; sachant qu'il
allait être présent au service, ils vinrent en grand nombre. Ce matin-
là, frère Branham m'avait demandé d'aller de l'avant et de prêcher. Je
désirais qu'il prêche mais il me dit qu'il me fallait prêcher puisque
j'étais le pasteur de l'assemblée. Il viendrait et se tiendrait avec moi.

Il prêcherait quand il s'y sentirait pousser. Et il me le dirait.


Mais d'un autre côté, il me demandait d'aller de l'avant, pour prendre
position comme pasteur, de prêcher, de reprendre et d'exhorter le
peuple.

Mais, ce matin-là, comme je prêchais, (je me souviens très


bien de ce sermon), c'était intitulé « Dieu, comme Il est grand ! "
utilisant l'écriture des Hébreux au sujet de la Parole de Dieu plus
tranchante qu'une épée à deux tranchants et quand j'en vins à ce
verset de l'Ecriture disant qu'Il discernait les pensées et les
sentiments du cœur – quelque chose me parla qui disait, là, au
pupitre, " Un qui discerne les pensées et les sentiments du cœur –
frère Branham fait cela. Cela c'est Dieu. Trois fois cette chose revint.
Je ne l'ai pas dit mais cette pensée m'est venue là pendant que je
prêchais.

275
Ce matin-là immédiatement après la réunion, je me tenais
devant le pupitre et notre frère Branham se leva juste là où est assise
notre sœur Donna Carney ; il monta ici en face du pupitre et me
félicita pour le message. Frère Roy Roberson se leva de ce coin-ci et
me félicita de mon ordination et il a été témoin de ce qu'a dit frère
Branham en ces mots : " Frère Pearry, dit-il, savez-vous que dans le
Psaume 22 (j'attirerais votre attention sur le fait que cette
conversation avait lieu directement en face de ce pupitre) vous
souvenez-vous que dans le Psaume 22, David dit " Mon Dieu, mon
Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? " Il me demanda : " Qui était-ce ?
" Je dis : " C'était Christ sur la Croix. " J'ajoutai : " Frère Branham,
vous avez saisi quelque chose dans mon esprit ?
« Il me répondit : " Trois fois " je répliquai : " Frère Branham, David
était une bouche. Et vous êtes, vous, une bouche de Dieu. " Il me
répondit : " Frère Pearry, vous voyez, je suis obligé de dire les choses
à la première personne. Ce n'est pas moi : c'est Lui ! " Je repris : "
Frère Branham, vous êtes un prophète. Vous êtes une bouche de
Dieu. Je le vois bien. " Il me répondit : " Mais frère Green, n'oubliez
jamais – (tels sont ses mots et je ne voudrais pas être irrespectueux à
son égard, mais ce sont ses mots même) il me dit : " N'oubliez jamais
que je suis né au Kentucky. "

J'ai essayé de ne pas l'oublier parce que je crois que c'est un


prophète de Dieu qui m'a parlé. Je crois que c'était un prophète en
qui Dieu demeurait, visitant cette génération. Je crois que c'était la
voix de Dieu à cette génération, Jésus-Christ, le Même aujourd'hui,
révélant le Fils de l'homme – exactement comme Il l'avait révélé
autrefois dans le ministère de Jésus, exactement comme Il fut révélé
devant la tente d'Abraham avec l'attribut de pouvoir tourner le dos à
la tente et dévoiler les secrets du cœur de Sarah, quand elle riait dans
la tente.

Mais je commençais à réfléchir à cette déclaration. Pourquoi frère


Branham me demandait-il de me souvenir qu'il était du Kentucky ?
Alors j'ai écouté des bandes et des sermons (comme " l'Enlèvement ")
où il nous parle de son langage et je me demandais : " Y a-t-il dans
son langage quelque chose qui doit être pris en considération ? " J'ai
remarqué que ces hommes qui continuent à déclarer qu'il était Dieu
emploieraient de telles choses pour le prouver : " Frère Branham, se

276
tenant dans une ligne de prières, discernant et révélant les secrets du
cœur. Puis il prierait et instantanément cette personne serait guérie. Il
se tournerait alors vers la congrégation et dirait :
« Vous savez bien qu'aucun homme ne peut faire cela, excepté Dieu.
" Ils considéreraient la chose et diraient : " Il l'a fait. Aussi ce n'est
pas un homme, il est Dieu ! "

Frère Branham dit : " C'était une interprétation charnelle


d'une révélation spirituelle. " Pour moi, frère Branham disait : " ce
n'est pas moi qui ai fait cela, c'est Dieu qui l'a fait. " Alors ils ont dit
que frère Branham parlerait comme s'il était mû par le Saint-Esprit
comme il le fit dans le Message " Dieu dévoilé devant nous " quand
il utilisait les mots : " En Jésus, Dieu habitait dans un homme mais
depuis la Pentecôte, Il a habité dans l'homme. " Et il emploierait le
singulier plutôt que le pluriel. Mais plus tard, employant la même
déclaration, il dirait : " Depuis la Pentecôte, Dieu a demeuré dans les
Réformateurs. "

Alors, j'ai entendu le Message : " Mettez-vous du côté de


Jésus " que frère Branham a apporté aux frères de son assemblée. Il
se leva et fit une déclaration comme ceci : " Ce soir, nous ne sommes
qu'une poignée d'hommes (en anglais, homme au singulier). Ceci me
rappelle qu'une fois, trois frères se tenaient ensemble et frère
Branham nous dit : " Vous, hommes (anglais au singulier), venez
avec moi. " Et je me suis demandé s'il voulait dire " Humanité, viens
avec moi " ou s'il parlait à un homme seul ? En fait, il nous parlait à
tous les trois.

Et je considérais les bandes et je vis que notre frère Branham


n'employait pas le mot « Hommes " au pluriel. Comme à la fin du
message " Les oints du Temps de la Fin ", quand il parlait de Jannes
et Jambres, deux hommes, il dit : " Sans doute, comme il en était
alors, en est-il aujourd'hui. Il y aura homme (en anglais au singulier) ;
" (Non pas " hommes " avec un " s " mais
" homme " sans " s " même là, il n'employait pas le pluriel. Il n'a pas
dit des hommes. ) – où il essaye de mettre l'accent sur le fait que ce
ne serait pas un homme mais deux hommes qui viendraient en ce
jour et imiteraient le ministère avec lequel s'est présenté frère
Branham.

277
Alors j'ai remarqué la bande qu'ils ont intitulé : " Un Dieu
appelé homme " mais frère Branham dit : " Ce soir, mon message
est : " Dieu appela homme ". Il n'a pas mis le mot " un " en avant de
ce titre. Dans le cas présent les responsables ont ajouté le mot " un " ;
s'il dit " un homme " je dirais qu'il parle au sujet d'un homme.
Mais s'il dit " homme " il faudra lire tout le contexte pour savoir s'il
parle d'un ou plusieurs. Mais, si vous dites cela : " un Dieu appelé
homme " vous pouvez parler concernant un Dieu que les hommes
appellent un homme. Mais frère Branham dit : " Mon message, ce
soir, est " Dieu appela homme " ; et alors il parle de David, Joseph,
Moïse, Jean, Paul, Pierre, - il parle d'hommes. Pour moi, frère
Branham disait : " Dieu appela des hommes " " des hommes que
Dieu appela ". Pour moi ceci n'est pas interpréter la Parole. Ceci n'est
pas être ignorant, comme ils l'étaient quand Pierre déclare : " Il y a
beaucoup de choses que notre frère Paul a écrites qui sont difficiles à
comprendre et dont les ignorants tordent le sens comme ils le font
des autres Ecritures pour leur propre perdition. "

Et pour moi, prendre le Message de frère Branham quand il


dit : " Ceci est anti-Christ " et d'en faire Jésus-Christ c'est profaner le
Sang de Jésus-Christ. C'est un esprit qui prévaut parmi ceux qui
suivent frère Branham en tant qu'homme de Dieu. Il doit en être ainsi
pour que le type se maintienne tel quel.

Le jour où je me suis tourné vers frère Branham et lui ai dit :


" Monsieur, je perçois que vous êtes un prophète ", les premiers mots
qu'il m'a répondus étaient : " Frère Pearry, gardez votre équilibre
dans les Ecritures. " Il y a un mot dont je me sens responsable dans le
Message, c'est le mot " équilibre ". Sans tenir compte de ce que vous
entendez dans ce Message, il y a un pour et un contre que vous devez
entendre, puis vous prenez la vérité qui se trouve dans le milieu.
Plutôt que d'aller aux extrêmes comme le font les Unitaires avec le
baptême dans le Nom de Jésus-Christ, comme l'Eglise de Christ l'a
fait avec l'organisation, comme les baptistes l'ont fait avec la Sécurité
Eternelle, comme les Méthodistes l'ont fait avec la méthode
épiscopale de sanctification.

278
Je voudrais glisser cette pensée. C'est la même chose avec "
L'ordre de l'Eglise " aussi. Vous pouvez légaliser cela, la lettre seule ;
ou vous pouvez avoir l'Esprit. Mais si la lettre parle, l'Esprit donne
l'accroissement et la vérité se tient au milieu.

Quand frère Branham dit : " Gardez votre équilibre " – je


commençai à remarquer certains qui lisaient dans les Ecritures là ou
Jésus déclare : " Aucun homme ne le sait, excepté Celui qui est
descendu du Père " et alors vous les entendrez dire : " Combien de
fois, frère Branham ne nous a-t-il pas dit, je suis descendu pour vous
prêcher ce matin ? " Frère Branham vivait sur la colline Utica Pike.
Pour moi, il voulait dire qu'il était descendu de son presbytère à
l'assemblée pour y prêcher. Mais eux, parce qu'ils sont déséquilibrés,
ils prennent ceci et doivent inventer une autre chose pour la prouver.
La chose suivante, comme Jésus n'avait pas de père terrestre, puisque
de naissance virginale, ils sont venus me trouver moi-même et ont
tenté de me persuader que frère Branham était né d'une vierge.

Et je me souviens quand grand-maman Branham vivait


encore, certains allaient vers elle, dans une épicerie, et l'appelaient "
Marie. " Et cette petite femme au teint bronzé avec les cheveux
roulés sur la nuque se mit en colère, ses yeux flamboyèrent, ses
oreilles pâlirent et vivement elle leur dit qu'elle n'était pas une vierge
– que Charles Branham était le père de son fils, de son fils aîné,
William Branham.

Et le jour où je me suis approché pour la première fois de


cette doctrine de la naissance virginale de notre frère Branham, je
secouai la tête ne pouvant croire que ceux qui déclarent aimer frère
Branham puissent dire et croire qu'il était né d'une vierge. Je dis : "
Je ne trouve pas cela dans les Ecritures et frère Branham déclare que
tout ce qui est dans le message doit être dans les Ecritures " Ils
répliquèrent : " Mais frère Branham ne nous a-t-il pas enseigné que
l'Ecriture a plusieurs sens ? " Je leur dis : " Voulez-vous dire que la
prophétie d'Esaïe " Une vierge concevra " signifie Jésus-Christ, aussi
bien que frère Branham ? " Ils me répondirent : " Oui " Je repris : "
Mais Monsieur, frère Branham nous a dit que Jésus reprenait Marie
(quand il était resté trois jours à Jérusalem à la fête) quand elle vint
lui dire : " Ne savais-tu pas que ton père et moi nous te cherchions ?

279
" et Il reprit : " Je dois m'occuper des affaires de mon père " ; mais je
répliquai : "J 'ai entendu frère Branham appeler Charles Branham son
père, parlant de ce père qui chiquait une carotte de tabac et la rejetant
chaque 1er janvier de chaque année et prenant une résolution qu'il
était incapable de tenir. J'ai entendu frère Branham s'appeler un "
cocklebur " (un piquant). J'ai entendu frère Branham s'appeler lui-
même pécheur sauvé par la Grâce de Dieu ".

Celui qui tentait de me persuader reprit : " N'avez-vous


jamais entendu qu'il devait s'occuper des affaires de son père ? " Je
lui répondis : " Oui, Monsieur, mais il m'a dit de m'occuper des
affaires de mon père mais ce que je sais, c’est que P.O Green est mon
papa.

Je dis : Regardez, Monsieur, la seule raison pour laquelle


Jésus-Christ est né d'une vierge c'était pour surmonter la semence du
serpent, pour qu'Il soit un parfait Sacrifice, pour qu'Il meure pour le
péché des hommes. Et frère Branham disait encore que Jésus-Christ
était mort pour ses péchés. Si frère Branham dût avoir une naissance
virginale afin d'être sans péché et de pouvoir mourir pour nos péchés,
alors Jésus-Christ a été pendu au Calvaire en vain. C'est profaner le
Sang de Jésus-Christ. C'est anti-Christ. Pourquoi frère Branham dit-
il : " N'ayez rien à voir avec cela ? " Parce que, pour en maintenir
l'équilibre, vous devez sortir des Ecritures. Et qu'est-ce qui est anti-
Christ ? C'est ce qui est anti-Parole. " J'ajoutai : " Oublions sa
naissance. Je ne suis pas ici pour prouver que frère Branham était un
pécheur mais, voyez-vous vous êtes persuadé de cette espèce de
naissance. Voyons, frère, ne savez-vous pas qu'il a eu des enfants ?
Ignorez-vous que pour avoir des enfants il a dû avoir des relations
avec sa femme et cela fit de lui un pêcheur ? Il me regarda et dit : "
Mais, il pouvait les appeler lui-même à l'existence. " Je répliquai :
monsieur, vous pouvez vous convaincre vous-mêmes de cela et vous
pouvez en convaincre d'autres, mais il y a dans ce monde une
personne que vous ne convaincrez jamais de cela – et c'est sœur
Branham ". Et je le laissai là. Je vous dis cela car je veux que ceux
qui liront ce livre soient convaincus que je n'esquive pas la question.
Je ne nie pas qu'il existe des personnes qui croient cela, mais sachez
que je suis persuadé que frère Branham n'a jamais été d'accord avec
cela. Quand il m'a demandé de devenir pasteur de cette église, il m'a

280
dit : " Frère Greeen ces gens-là se trompent. Mais ce sont de braves
gens. La raison de leurs erreurs c'est qu'ils ont pris une interprétation
charnelle pour une révélation spirituelle parce qu'ils n'avaient pas de
pasteur. " Je lui dis alors : " Mais frère Branham, vous avez été leur
pasteur. " Il répondit : " Frère Green, je ne suis pas pasteur, je suis
prophète, je suis censé monter sur ces montagnes entendre Dieu et
redescendre avec le " Ainsi dit le Seigneur ", faire demi-tour et
repartir.

Il dit : Mais ces gens sont pendus si étroitement à mes


trousses que je ne peux même pas parquer ma voiture et recevoir une
visitation de Dieu parce que, quand je redescends, il y en a un plein
car, assis là, qui demandent : " Qu'est-ce qui est arrivé, frère
Branham ? Qu'est-ce qui est arrivé ? " Et moi, étant ce que je suis, je
leur raconte cela et je ne devrais pas agir ainsi. "

Cela me fait hocher la tête et pleurer comme je le fis le jour


où frère Branham m'en parla mais sachez que ceux qui ne croient pas
que frère Branham est le prophète de Dieu ne réalisent pas le
compliment que représente le fait de l'appeler Jésus-Christ. Un
homme, le frère Julius Stadsklev le dit ainsi ; " La plupart des
prédicateurs prêchent Jésus-Christ, William Branham vivait Jésus-
Christ. "

Oh ! Combien j'aimerais vivre une telle vie, vivre de telle


sorte que les gens ne puissent distinguer Pearry Green de Jésus-
Christ. Oh ! Ces hommes verraient Jésus-Christ et non moi-même.
Ils ne pourraient pas faire la différence. Quand à moi, quand
j'entends dire qu'il était Jésus-Christ, je m'arrête et je dis : " Quel
homme de Dieu il était ! " Ces hommes ne pouvaient voir la
différence.

Pour ceux qui voudraient utiliser cela contre le Message de


frère Branham et dire qu'il était faux, je voudrais me référer au 4è
chapitre de l'Exode, versets 10 à 16 où Dieu invite Moïse à être sa
bouche et où Moïse réplique : " Seigneur, je-je-je- ne peux pas faire
cela. " Mais Dieu dit à Moïse : " Ne dis pas cela, Moïse, Je t'ai fait ce
que tu es. " je crois que Dieu a fait frère Branham ce qu'il était – si
un homme est digne de quelque chose, c'est seulement parce que

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Dieu l'a fait ; Dieu dit à Moïse : " Vois-tu ton frère Aaron qui vient ?
" Moïse répondit : " Oui. " Dieu dit : " Je mettrai, Moïse, mes paroles
dans ta bouche et tu les diras à ton frère Aaron qui les dira au peuple.
Aaron sera ton prophète et tu seras pour Aaron comme Dieu. " Ceci
c'est l'Ecriture, Aaron n'avait pas de message.

C'était la Parole de Dieu qui vint à Moïse. Moïse le disait à


son frère. Et Aaron allait et le disait au peuple. Et Aaron n'était pas
prophète de Dieu mais il était prophète de Moïse qui était prophète
de Dieu, la bouche de Dieu. C'est la raison pour laquelle je n'hésite
pas à dire dans le monde entier que je n'ai pas de message ; je
témoigne seulement de ce que j'ai vu et entendu dans la vie de cette
bouche de Dieu, frère Branham. Si je suis prophète, je suis prophète
de frère Branham et pas de Dieu. C'était frère Branham qui était le
Prophète de Dieu. Or, je suis une bouche du messager alors ce
messager est pour moi ce que Moïse était à Aaron " à la place de
Dieu ". Je n'ai pas été baptisé en son nom. Le baptême chrétien est au
nom du Seigneur Jésus-Christ, Celui qui est mort pour mes péchés,
les vôtres et ceux de frère Branham. Et frère Branham était un
homme envoyé de Dieu, un homme en qui Dieu habitait, un saint
homme sous l'inspiration du Saint-Esprit, qui apporta la Parole de
Dieu à cette génération.

Mais, comme Jean le Baptiste était plus qu'un homme, de


même notre frère Branham était plus qu'un homme. De même que
Jean le Baptiste était plus qu'un prophète, de même frère Branham
était plus qu'un prophète, il était le Messager pour le 7è Age de
l'Eglise. Il était une étoile dans la main de Jésus-Christ. Il était un des
sept yeux de l'Apocalypse qui s'en va pour révéler Jésus-Christ,
l'Agneau de Dieu, immolé avant la fondation du monde.

Il est aussi un Messager de l'Alliance que Dieu fit avec Son


Peuple : " Si je m'en vais, je reviendrai de la même manière. "
Préparez-vous à rencontrer le Seigneur !

Il fut aussi l'un de ceux à qui la Parole du Seigneur est venue.


C'est pourquoi il n'y a pas de mal à l'appeler : dieu, selon Jean 10:34
car l'Ecriture ne peut être brisée.

282
Et de même qu'il en était aux jours de Jésus-Christ, quand Il
marchait parmi le peuple en Galilée et accomplit beaucoup de signes,
de merveilles et de miracles, enseigna sa doctrine et son message de
la résurrection, le Chemin, la Vie, la Vérité, et apporta l'espérance, la
réalité et la Vie au Peuple – quand une grande crainte descendit sur
eux et qu'ils dirent : " En vérité, Dieu a visité cette génération dans la
vie d'un prophète. " Ainsi puis-je dire aujourd'hui que Dieu a visité
cette génération car Il a envoyé un puissant prophète.



Mon Père, je Te remercie de m'avoir donné la vie et d'être


avec moi dans cette série de réunions. Oui, bien que j’aie marché
dans la vallée de l'ombre de la mort, j'ai essayé de ne pas craindre.

Maintenant, Seigneur, je demande si cela est de Toi, que Tu


prennes ceci et que Tu l'emploies. Dis au monde que Tu as visité
cette génération dans la vie d'un puissant prophète, que ce n'étaient ni
ses actes ni ses œuvres, mais que c'était les Actes de Dieu dans la vie
de Ton serviteur. Ne laisse aucun homme, aucune chair, en recevoir
la Gloire, mais que Tes œuvres soient glorifiées. Puisses-Tu, arracher
celui qui périt des cryptes des dénominations.

Puisse ce collyre ouvrir les yeux des aveugles. Que la


lumière puisse briller sur leur sentier. Qu'ils puissent, en tant que
membres de l'Epouse, se préparer eux-mêmes, car le cri a été
entendu : « Voici l’Epoux viens ! » Toi-même Tu as parlé, Seigneur,
à cette génération, par le moyen de cet homme de Dieu. Que Tes
Paroles soient entendues et, comme nous avons déclaré nos
convictions et rappelé au peuple ces choses que nous avons vues et
entendues, puissent-elles leur apporter l'encouragement que ceci est
bien le Chemin, la Voie. Suivez-la donc. Mettez tout de côté et
marchez dans ses Statuts. Merci, Seigneur, une fois de plus, de nous
avoir donné un fardeau et de nous juger digne de le porter. Puissions-
nous être trouvés fidèles, à la fin, de peur qu'après avoir prêché aux
autres, nous ne soyons nous-mêmes rejetés.
Sois près de nous. Nous T'en prions au Nom de Jésus !
Amen !


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© 2016 Pearry Green /Association Nouvelle Naissance
Edité & diffusé l’association Nouvelle Naissance
1 Parc d’activité Bompertuis - 13120 Gardanne –France-
Tél : 04.42.58.13.75 Email : nouvellenaissance@orange.fr
Site : www.nouvellenaissance.faith

Illustration : Equipe de rédaction


Traduction : Equipe de rédaction
Autres coopérateurs : Bruno Berdon
Imprimé par DFS + Aix-en-Provence
ISBN : 979-10- 96822-00-3
EAN 9791096822003
Dépôt légal : 07/09/2016

Participation conseillée 14 €

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