3-Organisation Des Activtés Quotidiènne
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SÉRIE 01
OBJECTIF PÉDAGOGIQUE :
À l’issue de cette leçon, le stagiaire doit être capable de contrôler l’environnement éducatif
de l’enfant.
PLAN DE LA LEÇON :
I- LES ÉLÉMENTS DIDACTIQUES
1- La structure didactique
2- La situation didactique
3- La transposition didactique
4- Le contrat didactique
2. La situation didactique :
La situation didactique est définit par (Brousseau) comme : « l’ensemble des rapports établis
explicitement et/ou implicitement entre un élève et un groupe d’élèves, un certain milieu
(comprenant éventuellement des instruments ou des objets) et un système éducatif(le
professeur) aux fins de faire approprier à ses élèves un savoir constitué ou en voie de
constitution » (Brousseau,1982).
Dans cette phase didactique : Il faut « qu’il (l’apprenant) agisse, formule, prouve, construise
des modèles, des langages, des concepts, des théories, qu’il les échange avec d’autres… »
(Brousseau, 1986).
Brousseau décrit les types de situation didactiques qui sont le reflet d’étapes-clefs de la
construction du savoir scientifique : situations d’action, de formulation, de validation,
d’institutionnalisation.
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3. La transposition didactique :
Il n’est pas possible pour le sujet de reconnaitre la connaissance scientifique dans un
processus d’adaptation solitaire au réel. La connaissance est recontextualisée au sein de la
situation didactique, cette recontextualisation suppose notamment un apprêt du savoir qui le
transforme en objet d’enseignement : c’est la transposition didactique (Verret, 1975 ;
Chevallard, 1985).
Ce processus intervient à tous les niveaux de la transmission du savoir. Comme le note
Brousseau(1986). Un savoir n’existe pas dans un vide social : tout savoir apparait dans une
institution qui définit un rapport institutionnel au savoir, lequel pèse sur l’établissement des
rapports individuels à ce même savoir (rapports individuels de l’élève et le maitre).Si l’étude
du « savoir à enseigner » se fait au travers des manuels et des programmes, celle du savoir
enseigné a conduit les chercheurs à se rapprocher de la classe et ses acteurs.
Pour Chevallard, « l’objet d’enseignement est un objet transactionnel entre passé et
avenir ».
Maitre et élève construisent une culture commune autour du savoir : le savoir à enseigner et
le savoir enseigné (celui du maitre) sont en partie déterminés par les réactions des élèves,
qui construisent des régulations contribuant à définir ces savoirs. La transposition est
directement liée à cette élaboration conjointe du savoir et de ses significations logiques et
socio-logiques dans le contexte de la classe, élaboration qui est régie par le contrat
didactique.
4. Le contrat didactique :
Il existe un écart important entre la situation didactique et la structure didactique incarnée
un liant essentiel, facteur de cohésion et d’équilibre sans lequel la triade didactique ne
pourrait fonctionner : Le contrat didactique.
Triangle
de Houssaye
Le contrat didactique est un concept introduit par « Guy Brousseau ». Il le définit comme
l'ensemble « des relations qui déterminent - explicitement pour une petite part, mais surtout
implicitement - ce que chaque partenaire va avoir à charge de gérer et dont il sera, d'une
manière ou d'une autre responsable devant l'autre. » Ce qui veut dire qu'« au cours d'une
séance » ... « l'élève interprète la situation qui lui est présentée, les questions qui lui sont
posées, les informations qui lui sont fournies, les contraintes qui lui sont imposées, en
fonction de ce que le maître reproduit, consciemment ou non, de façon répétitive dans sa
pratique de l'enseignement. » (Brousseau, 1982).
L’efficacité de la relation dépend de la compréhension mutuelle des intentions de l’autre.
« En conséquence, il faut admettre une certaine réorganisation didactique du savoir qui en
charge le sens, et admettre, du moins à titre transitoire, une certaine dose d’erreurs et de
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contresens, non pas seulement du côté des élèves, mais aussi du côté de l’enseignant »
(Brousseau, 1990). Telle est la règle du jeu didactique.
« Le contrat didactique est la règle du jeu et la stratégie de la situation didactique. C’est le
moyen qu’à le maitre de la mettre en scène » (Brousseau, 1986).
Chevallard compare le contrat didactique à un code des bonnes manières relatif à un milieu
donné. « Nous entrons dans le contrat quand nous entrons dans le type de rapports sociaux
qu’il régit. Il ne nous appartient pas de le refuser ou de l’accepter, sauf à nous exclure de la
société ou nous prétendons à être reçus ». (Chevallard, 1988). Dans la situation didactique, le
contrat didactique oblige chacun des termes de la triade : maitre-élève-savoir : « la
désignation de maitre et d’élève fait en sorte que les personnes ainsi identifiés se
reconnaissent mutuellement et tacitement. « le contrat se nourrit des interprétations
successives que les agents se font des attentes réciproques, ainsi que des sanctions(punition)
et gratifications(récompense) qu’obtiennent leurs différents comportements ». (Schubauer-
Léoni, 1986).
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
X.
XI.
XII.
XIII.
XIV.
4. Le projet pédagogique :
Assure la continuité pédagogique, la cohérence des méthodes et des démarches, les
meilleures connaissances et l’adaptation à ces besoins.
a. Le projet éducatif :
Assurer la continuité pédagogique dans l’école.
Assurer la continuité pédagogique dans le système éducatif.
Assurer l’enrichissement de l’action pédagogique par les apports de partenaires
qualifiés associés.
Ouvrir l’école à la vie culturelle afin d’assurer son adaptation aux réalités
contemporaines.
5. Le matériel :
Des installations matérielles de l’école et de la classe et les moyens d’enseignement
mis à la disposition des maitres et des élèves conditionnent en bonne partie leurs
possibilités de travail et sa qualité, la bonne pédagogie exige des locaux ultra-
modernes et un équipement.
Solides
géométriques L’épiscope
6. Le choix de la méthode :
La leçon du maitre :
Quatre (04) modalités des activités des élèves s’offrent au choix des instituteurs :
Selon le pédagogue allemand jean Fréderic Herbart :
La méthode « herbatienne » qui est facile à employer donnant toute sécurité au maitre à
condition qu’il prépare bien ses leçons.
Une deuxième méthode qui correspond à la conception formatrice de l’éducation et repose
sur une affirmation controuvée que l’enseignement par lui-même est éducatif : le savoir tel
contribue à la formation de la volonté et de la moralité.
L’enseignement collectif, organisé en leçons qui s’enchainent d’heure en heure.
Une mise au point des plans d’études logiquement agencés, établis en tranches successives,
par branches séparées, la gradation des difficultés : c’est l’adulte qui décide de ce qui facile
et de ce qui ne l’est pas.
Chaque discipline est considérée en elle-même, sans lien avec les autres, chaque notion,
chaque difficulté fait l’objet d’une leçon formant un tout.
C’est à ce mode de faire que nous devons les horaires morcelés et les enseignements séparés.
On rappelle l’essentiel de la pédagogie herbartienne :
Chaque leçon forme un tout, c’est une unité de travail différente de celle qui précède et
de celle qui suit.
Le déroulement d’une leçon, quel que soit son sujet est toujours le même.
L’ordonnance en est invariable et comporte quatre degrés :
8. L’enseignement individualisé :
L’obligation que chaque élève après une leçon donnée à la classe, d’exécuter seul et pour son
propre compte les exercices d’application indiqués par son maitre : ces exercices étant les
mêmes pour tous : forts et faibles, rapides ou lents.
Le travail individualisé est un mode d’enseignement fondé sur la prise en considération du
fait que les enfants tous différents les uns des autres, qu’ils présentent chacun des
caractéristiques qui leur sont propres : degré et nature de leur intelligence, manifestation de
leur tempérament et de leur caractère,…
L’éducation intellectuelle et morale adaptée aux possibilités mentales de chaque enfant est
une revendication impérieuse de la psychologie contemporaine face aux difficultés
croissantes que rencontrent les éducateurs.
9. L’instruction programmée :
Ce titre entré dans le langage technique de la pédagogie s’applique à des modes
d’enseignement individualisé systématiquement et logiquement ordonnés.
Les élèves les utilisent soit dans des manuels programmés, soit en travaillant avec des
machines d’enseigner. Ces procédés d’instruction ultra-modernes dérivent en bonne partie
des expériences poursuivies aux États-Unis il y’a un demi-siècle déjà.
Tout le programme de l’enseignement d’une année scolaire déterminé fut ordonné du début à
la fin en une série de questions se succédant logiquement et graduées de telle sorte que tout
enfant normal pouvait passer de l’une à l’autre (l’instruction programmée).
La programmation désigne l’organisation de la matière à enseigner suivant un plan déterminé
et d’après un ensemble de règles établies.
Le produit de ce travail préliminaire est concrétisée par la mise au point de manuels spéciaux
ou par le programme établi pour les machines à enseigner.
Dans les deux cas le travail essentiel est de : découper l’enseignement en une série de
questions soigneusement limitées et gradués .Dans son célèbre « discours de la méthode »,
Descartes met en valeur l’un des principes : l’application à l’enseignement : « conduire par
ordre mes pensées en commençant par les objets les plus simples….jusqu’à la connaissance
des plus complètes… ».
Prendre compte de :
C’est déjà l’idée d’engager une action éducative pour donner envie aux enfants de venir à
l’école et de progresser ;
De prendre en compte :
-L’importance des rythmes physiologiques ;
-L’importance de l’hygiène ;
-L’importance du bien-être physique ;
-L’importance du bien-être psychologique et de la sécurité affective ;
-L’importance de l’univers social, moral et culturel de l’enfant.
De répondre :
-À l’évolution des besoins et des intérêts enfantins ;
-À l’évolution des capacités ;
-De se souvenir que le jeu est pour l’enfant une façon d’être et d’appréhender le monde.
11h 15-
Regroupement : bilan, échanges, confrontation entre les trois (03) groupes.
11h 30- Sortie.