2-Organisation Des Activites Quotidienne
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SÉRIE 04
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUE :
À l’issue de cette leçon, le stagiaire doit être capable d’appliquer les notions de base des
travaux manuels, musique et chant.
PLAN DE LA LEÇON :
I- LES TRAVAUX MANUELS
1- L’activité manuelle et sa valeur éducative
2- Les objectifs généraux des activités manuelles d’éveil
3- Les objectifs spécifiques des activités manuelles au cycle
préparatoire
Être sensible à la charge affective d’une situation, d’un spectacle, d’un message, de ses
relations avec les autres ;
Dominer les manifestations de certaines pulsions émotionnelles et cependant exprimer
émotions et sentiments de diverses façons ;
Pouvoir s’affranchir d’une relative dépendance affective, et manifester ses propres
réactions, faire preuve d’assurance et d’initiative, de créativité dans ses comportements ;
Socialisation :
Tenir compte des autres ;
Communiquer avec autrui ;
Respecter les diverses consignes et règles dont la nécessité est reconnue pour la vie en
commun, pour l’efficacité d’une activité d’une activité collective ;
Participer à une telle activité collective en s’intégrant à un groupe ou une équipe, et en y
assurant son rôle ;
Découvrir ou pressentir la dimension ou la signification sociales de multiples réalités de
l’environnement : vie familiale, habitat, activités économiques diverses ;
Compétences d’ordre méthodologique :
Organiser les moyens dont on dispose et programmer ses démarches en fonction de
l’activité engagée ;
Trier, classer, ordonner, organiser des données ;
Rechercher, critiquer, exploiter les éléments d’une documentation, les apports de
diverses sources d’information ;
Savoir observer : délimiter l’objet ou le champ de l’observation, procéder de façon
méthodique ; expliciter les questions en fonction desquels s’organisent les démarches ;
Déceler et interpréter des indices ; comparer, mesurer, contrôler ou confronter les
constatations ; exprimer ou représenter les résultats ;
Découvrir dans une situation les problèmes qu’elle pose, les démarches qu’elle appelle,
les occasions qu’elle offre d’investir des acquisitions précédentes, par similitude ou dans
des perspectives nouvelles.
- Le passage du fil de trame : comme c’est la trame qui donne à l’ouvrage son caractère,
il importe d’orienter le choix de recherche du matériau et sur le point : ficelle, coton,
laine, raphia, bandes de tissus,… (le choix va s’opérer selon 3 principes de caractère :
nature du fil, la grosseur, la couleur).
Comme il est possible d’intégrer dans l’ouvrage des éléments étrangers tels que des
perles, plantes sèches, écorces, paille…
Pour le support qui possède une seule nappe fixe s’offrent plusieurs exemples de points :
le point toile (2 fils dessus-1 fil dessous, ou 4 fils dessus-2 fils dessous…), le point
diagonal (2 fils dessus-2 fils dessous en décalant d’un fil à chaque rang suivant), le point
de serge (1 fil dessus-2 fils dessous, en décalant d’un fil à chaque rang suivant).
2.3. Le modelage :
Le modelage est une technique de sculpture qui se pratique sur des matières malléables,
principalement des terres plastiques comme l'argile, la terre glaise, les pâtes à modeler,
la cire, les pâtes-autodurcissantes. On pratique aussi le modelage sur la cire. Le modelage
permet d'obtenir des formes par façonnage, en utilisant des outils comme des ébauchoirs
et des spatules et aussi par le simple emploi des mains.
MES 0709/CYCLEII/SERIE04 MES0709.02.04.2.2 «PROPRIÉTÉ CNFEPD » 8
Le modelage est une technique que l’on peut aborder à partir de divers matériaux
dont la plus riche d’entre eux est la terre ;
-Pâte à modeler : en quantité suffisante dans par exemple un grand cache-pot en
plastique, des plateaux de contre-plaqué, des ébauchoirs et outils ouverts divers pour
estamper, polir, etc. une série de cache-pots contenant des éléments naturels :
coquillages, pommes de pin, épis de maïs, marrons, feuilles, branchettes, aiguilles de
conifères, Plumes, qui sont utilisés pour enrichir Les modelages et qui provoquent
l’imagination
terre : même outils et les plateaux de contre-
plaqué semblables. Un récipient avec de la
barbotine (argile délayée) pour faciliter les
« soudures », et des pinceaux. Cette matière
plait beaucoup aux enfants, elle est si agréable
au Touchet, et revêt des formes variées par une
simple pression des doigts ;
Technique générale :
Si on utilise de la terre glaise : il faut dans un premier temps la faire sécher, ensuite la
tamiser pour éliminer sable et gravier, et enfin la malaxer avec de l’eau jusqu’à
l’obtention d’une pâte souple et lisse, qui ne colle pas aux doigts ;
Si on se sert de l’argile affinée qui est vendue et prête à l’emploi, on a le choix entre
la terre blanche plus malléable et la terre ocre qui prend une jolie couleur au
séchage et peut donc se passer d’émaillage ;
Toutefois que l’on choisisse l’une ou l’autre terre, certaines précautions sont à prendre
pour éviter la dessiccation (déshydratation) ; ainsi pour la conserver, il faut l’envelopper
dans un endroit frais ; le travail de la terre avant de commencer le modelage, il convient
de malaxer la terre pour chasser les bulles d’air qui risquent de faire éclater la poterie,
lors de la cuisson, veiller aussi à ce que l’objet réalisé soit d’une épaisseur régulière afin
d’éviter les cassures ; les collages : pour tout rajout, on utilise un mélange semi-liquide
obtenu à partir de débris (ymmorceaux) de terre sèche réduits en poudre et mélangés à de
l’eau, que l’on appelle « barbotine ». Pour bien ajuster deux éléments, il convient de strier
(marquer par trait) les deux parties qui seront en contact, de les enduire de barbotine avec
un pinceau, de les coller, d’écraser légèrement afin d’augmenter l’adhérence (le collage)
et enfin de lisser au doigt ou à l’éponge humide.
Les finitions : avant le séchage, il est possible de passer en tous sens un morceau de
lame de scie à métaux, d’effacer les bosses, ensuite il ne reste plus qu’à consolider les
collages si besoin, et égaliser au doigt en utilisant de la barbotine et à lisser. Après le
séchage, il suffit de poncer au papier de verre pour enlever les aspérités puis de passer
une éponge humide.
La cuisson et la décoration : les pièces une fois sèches, peuvent être cuites dans un four
de céramique à 900o puis émaillées (décorées).
Objectifs :
Prise de contact avec un matériau ;
Maitrise et dosage de sa force ;
Recherche d’un équilibre, d’une harmonie ;
Coordination oculo-manuelle ;
Animation d’une surface ;
Appréhension de la troisième dimension.
Matériel :
De la terre ;
Des plaques de contre-plaqué comme support de travail ;
Un fil à couper (fil de laiton ou de cuivre relié à 2 petits morceaux de
bois) ;
Un petit couteau de cuisine pointu ;
Une éponge ;
Quelques ébauchoirs et mirettes ;
Un pinceau brosse pour la barbotine ;
Une raclette ;
Un récipient destiné à recevoir la barbotine ;
Des chiffons ;
Un rouleau à pâtisserie (facultatif) ;
Remarque : Le travail de la terre étant une activité salissante, les tables seront
protégées par des feuilles de plastique, et les vêtements par des tabliers ;
Déroulement :
2.4. La sculpture :
À travers la sculpture, l’enfant trouve aussi le plaisir de créer, grâce au travail de ses mains,
à l’utilisation des outils, l’intérêt de cette activité surtout c’est de travailler une matière et
de se servir d’instruments.
Matériel :
Matériaux tendres (plâtre, savon, craie, polystyrène, balsa,…) ;
Outils divers : ciseaux, canif (couteau de poche), scie à découper, râpe à bois,
papier de verre, filicoupeur,… ;
Déroulement :
Ce n’est que par essaie que les enfants arrivent à déterminer ce qui convient de mieux
comme matière (sa structure, ses propriétés) pour la sculpture ; ils constatent alors que le
polystyrène :
Fond à la chaleur, ils utilisent un filicoupeur pour le découper ;
Il est dissous par certaines colles qui sont à base d’acétate (sel de
l’acide acétique) ; aussi son effet solvant permet de le creuser ;
Sa structure est alvéolaire, il s’émiette facilement ;
Après avoir définit le rôle de chaque outil et connaitre les trois opérations (couper,
entailler/graver, polir), les élèves recherchent la façon de s’en servir ;
On peut réaliser avec le bois, de petits objets (masques miniatures, animaux aux formes
simples) en creusant, taillant… ;
Le savon et la bougie, sont les plus faciles à travailler : dessiner la forme simple sur le savon
à l’aide d’une pointe, enlever les parties excédentaires par petits morceaux, ensuite sculpter
plus finement avec un canif, polir avec un chiffon doux ;
Le polystyrène, diverses réalisations sont possibles avec cette matière :
- Des silhouettes, bateaux,… ;
Le plâtre, à partir d’un bloc de plâtre, cylindrique ou cubique, les élèves sculptent à l’aide
d’un canif un sujet (maison, animal, personnage,…) les finitions se font en papier de verre,
et l’objet sculpté peut être peint ou laissé blanc.
La craie, tailler et sculpter le bâton de craie avec la lime, ensuite décorer avec de la
peinture gouache l’objet sculpté.
2.6. Le découpage :
Le mot découpage provient du verbe : découper, qui veut dire couper le papier en différentes
formes et volumes en utilisant les ciseaux ; il est un art d’apprentissage pour la motricité fine
et la coordination entre le regard et le geste.
Dès la maternelle l’enfant s’approprie à cette activité manuelle en passant par le
déchiquetage avec la main ensuite le découpage avec les ciseaux ou autre.
Objectifs :
- Entrainer la précision du geste ;
- Concentrer le regard ;
- Apprentissage des lignes : horizontale, verticale, sinueuse,… ;
- Manipulation et maitrise de l’outil ;
- Coordination oculo-manuelle ;
- Coordination bi-manuelle (entre les deux mains) ;
- Habilité et dextérité progressive des doigts et des mains ;
Méthode de travail :
Types de découpage :
- Découpage à coup sec : découper d’un seul coup le papier.
- Découpage d’une ligne : découper suivant une ligne.
- Découpage sur pliure : découper suivant une trace de plis.
- Découpage à une limite : découper suivant une ligne et s’arrêter au milieu ou à une limite
définie de la ligne.
- Découpage en bandes à une limite : (ex pour former de l’herbe).