Raffinage Et Pétrochimie
Raffinage Et Pétrochimie
Raffinage Et Pétrochimie
Le raffinage
ses étapes ...
ses régions ...
GE
son
développeme
ntSes
inconvénients
et ses
avantages
Présenté par :
Benbabouche Hadjer
Benngadi yamina
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Raffinage
Introduction :
Le raffinage est un ensemble d'opérations et de traitements (mécaniques ou chimiques)
qui permet d'améliorer les caractéristiques d'un produit et de fabriquer, à partir d'un
produit brut, un produit commercial.
Raffinage du pétrole :
Le pétrole brut - ou plutôt les pétroles bruts puisqu'il en existe de nombreux types (noirs,
bruns, visqueux, fluides) - ne peut être utilisé tel quel. Il doit subir des opérations de
raffinage. Ce terme désigne dans ce cas, toutes les transformations (distillation,
craquage, désulfuration, etc.) que subit le pétrole brut à la sortie des puits. Des
opérations qui permettent de séparer les différentes coupes du pétrole qui seront ensuite
transformées en divers produits intermédiaires (le naphta, par exemple, ingrédient de
base de la fabrication des plastiques) ou commercialisables (l'essence, le diesel, etc.).
Ainsi, le processus continu d'une raffinerie simple comporte d'abord une épuration du
pétrole brut, puis une séparation par distillation en produits blancs (distillats légers et
moyens) et en produits noirs (résidus lourds). Les produits légers sont convertis en
essences pour l'automobile. Une épuration finale est pratiquée sur les produits blancs.
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Fonctionnement technique ou scientifique
À son arrivée dans la raffinerie, le pétrole brut est stocké dans de grands réservoirs. Les
pétroles bruts sont stockés et séparés selon leur teneur en soufre. Cette teneur en
soufre détermine les procédés de raffinage à utiliser. Chaque unité de raffinage abrite
un procédé industriel physico-chimique différent. Pour un schéma simplifié, voir la figure
suivante
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Afin de répondre notamment à la demande importante en produits légers sophistiqués
(40% de la demande totale de produits raffinés), les coupes subissent un certain nombre
de transformations et d’améliorations qui s’effectuent au sein de plusieurs unités de
raffinage. Les raffineries européennes ont dû s’adapter à la croissance de la demande
de gazole par rapport à l’essence.
Les résidus sous vide sont transformés par viscoréduction ou « visbreaking ». Cette
opération s’effectue en phase liquide entre 450°C et 500°C sous une pression comprise
entre 5 et 20 bars. Il s’agit d’un craquage thermique. Il permet d’obtenir des bitumes.
Les distillats sont transformés par craquage catalytique. Cette opération s’effectue à
haute température (500°C), en présence d’un catalyseur (substance favorisant les
réactions chimiques). Ce traitement permet d’obtenir des fiouls lourds.
Le gazole léger, le gazole lourd mais aussi une partie des kérosènes sont améliorés par
hydrodésulfuration. Cette opération est un traitement à l'hydrogène dont le but est de
réduire la teneur en soufre de la coupe gazole.
La coupe de kérosène issue d’un brut contenant du soufre est améliorée par
hydrotraitement. En présence de l’hydrogène contenu dans l’eau, de l’hydrogène sulfuré
se forme et sépare ainsi le soufre de la coupe de kérosène. Il permet d’obtenir du
kérosène adouci. Le traitement au Mérox permet, par un procédé à la soude, de rendre
inoffensif le soufre des kérosènes peu sulfurés.
En vue d’obtenir ces mêmes supercarburants, les essences légères sont améliorées
par :
Le naphta est amélioré par hydrotraitement afin d’en extraire le soufre. Les gaz qu’il
contient sont ensuite éliminés dans un « stabilisateur », puis séparés en deux fractions.
Le naphta léger est stocké pour servir de mélange à la fabrication de carburants et le
naphta lourd permet d’alimenter l’unité de reformage catalytique. La coupe de naphta
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hydrotraitée peut également être envoyée dans un vapocraqueur si elle est utilisée pour
la pétrochimie.
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Enjeux par rapport à l'énergie
Enjeux environnementaux
Les raffineries émettent des polluants et gaz à effet de serre. Face à une réglementation
plus stricte, les raffineurs effectuent des investissements pour réduire ces émissions
(exemple de la raffinerie Esso de Fos-sur-Mer dont les émissions d'oxydes d'azote ont
été fortement réduites)(1).
Dans les pays développés dont la France, le secteur du raffinage connaît ponctuellement
des difficultés économiques aggravées par l’inadéquation entre les capacités de
production et les besoins de consommation (forte demande de gazole en Europe). Les
nouvelles raffineries sont en grande majorité construites dans des pays en
développement en Asie et en Afrique. Aux coûts locaux inférieurs à ceux des raffineries
existantes viennent s’ajouter d’importants gains logistiques pour satisfaire une demande
domestique en forte croissance.
Plus d'un tiers de ces capacités sont situées en Asie et dans le Pacifique (33,3
Mb/j soit 33,9% des capacités mondiales à fin 2017). Suivent l'Amérique du Nord
(22,5% des capacités mondiales de raffinage) et l'Europe (15,5%).
Les États-Unis et la Chine disposent à eux seuls de près d'un tiers des capacités
mondiales de raffinage (avec respectivement des capacités de 18,6 Mb/j et 14,5
Mb/j à fin 2017).
Les 5 plus grandes raffineries du monde sont situées en Inde (Jamnagar,
capacité de raffinage de 1,2 million de barils par jour), au Venezuela (complexe
de Paraguana) et en Corée du Sud (Ulsan, Yeosu et Onsan).
En France
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La France compte 7 raffineries. La majorité des raffineries se trouvent à proximité de
zones portuaires afin de faciliter le transit avec les navires pétroliers.
Passé
1910 : la première unité de distillation continue de pétrole brut est construite par la
société américaine Power Specialty Company.
Années 1960 : le rôle principal d’une raffinerie consiste alors à fractionner le brut en
coupes essences, gazoles et fioul lourd. Puisqu’aucun procédé intermédiaire complexe
n’est utilisé, ce raffinage consomme peu d’énergie.
Années 2000 : les hydrocarbures exploités sont plus lourds et nécessitent davantage de
transformations pour obtenir les produits légers et moyens qui sont demandés en
majorité. Les unités de raffinage évoluent pour permettre ces conversions dites
profondes.
L’ordre chronologique dans lequel les divers procédés ont été introduits est indiqué au
tableau suivant :
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1935 Déparaffinage par les Amélioration du point Paraffines
solvants d’écoulement
1935 Polymérisation Amélioration du rendement en Charges pétrochimiques
catalytique essence et de l’indice d’octane
1937 Craquage catalytique Essence à indice d’octane plus Matières premières
élevé pétrochimiques
1939 Viscoréduction Réduction de la viscosité Quantité accrue de distillat,
de goudron
1940 Alkylation Amélioration du rendement en Essence aviation à indice
essence et de l’indice d’octane d’octane élevé
1940 Isomérisation Production de charges Naphta
d’alkylation
1942 Craquage catalytique Amélioration du rendement en Matières premières
fluide essence et de l’indice d’octane pétrochimiques
1950 Désasphaltage Charge de craquage accrue Bitume
1952 Reformage catalytique Conversion du naphta de moindre Produits aromatiques
qualité
1954 Hydrodésulfuration Elimination du soufre Soufre
1956 Adoucissement par Elimination des mercaptans Disulfures
inhibiteur
1957 Isomérisation Conversion en molécules à indice Charges d’alkylation
catalytique d’octane élevé
1960 Hydrocraquage Qualité accrue et teneur en soufre Charges d’alkylation
moindre
1974 Déparaffinage Amélioration du point Paraffines
catalytique d’écoulement
1975 Hydrocraquage résiduel Amélioration du rendement en Résidus lourds
essence à partir de résidus
Futur
Des procédés de raffinage appelés à évoluer
Le secteur du raffinage pétrolier est soumis à plusieurs contraintes qui obligent les
exploitants à modifier leurs orientations de production. Les exigences de qualité pour les
produits finis sont de plus en plus fortes.
Les types de pétrole brut exploités s’élargissent y compris vers des pétroles lourds et
des pétroles non conventionnels (ex : sables bitumineux, schistes bitumineux).
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Au cœur des préoccupations environnementales, l’industrie du raffinage est contrainte
de s’adapter régulièrement à des normes émanant d’institutions comme la Commission
européenne ou l’EPA (Environnemental Protection Agency).
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Solvants et diluants
Solvants d’extraction
Matières premières pour l’industrie chimique
Naphtas intermédiaires Essence aviation et essence pour automobiles
Solvants de nettoyage à sec
Naphtas lourds Carburéacteurs militaires
Carburéacteurs et kérosène
Carburants pour tracteurs
Gazole Charge de craquage
Huile de chauffage et carburant diesel
Combustible pour la métallurgie
Huile d’absorption pour l’extraction du benzène et
de l’essence
Distillats lourds
Huiles techniques Huiles pour textiles
Huiles médicinales et cosmétiques
Huile blanche pour l’industrie de l’alimentation
Huiles de lubrification Huile pour transformateur et huile à broche
Huiles pour moteurs
Huiles pour machines et compresseurs
Huiles pour turbines et huiles hydrauliques
Huiles pour transmission
Huiles d’isolation pour machines et câbles
Huiles pour essieux, engrenages et moteurs à
vapeur
Huiles pour traitement des métaux, huiles de
coupe et de meulage
Huiles de refroidissement et huiles antirouilles
Huiles pour échangeurs de chaleur
Graisses et produits lubrifiants
Huiles pour encres d’imprimerie
Paraffines Industrie du caoutchouc
Produits pharmaceutiques et cosmétiques
Industries de l’alimentation et du papier
Bougies et allumettes
Résidus
Pétrolatum Vaseline
Produits cosmétiques
Antirouilles et lubrifiants
Produits d’enrobage de câbles
Fioul résiduel Huile pour chaudière et fioul pour procédé
Bitumes Bitumes routiers
Matériaux pour toitures
Lubrifiants asphaltiques
Isolation et protection de fondations
Produits en papier imperméable à l’eau
Sous-produits du raffinage
Coke Electrodes et combustible
Sulfonates Emulsifiants
Acide sulfurique Engrais synthétiques
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Soufre Produits chimiques
Hydrogène Reformage des hydrocarbures
Bien que la concentration de vapeurs d’essence dans l’air soit généralement limitée pour des
raisons de sécurité à 10% au plus de la LIE, cette valeur reste très supérieure aux limites
d’exposition à respecter pour des considérations de santé. En effet, l’inhalation de petites
quantités de vapeurs d’essence présentes dans l’air à des concentrations beaucoup plus
basses que la LIE peut causer une irritation, des maux de tête et des étourdissements, tandis
qu’une inhalation de produits à des concentrations plus élevées peut entraîner une perte de
connaissance et éventuellement la mort. Il peut aussi y avoir des effets à long terme sur la
santé. L’essence contient, par exemple, du benzène, un composé cancérogène connu pour
lequel la limite d’exposition admissible n’est que de quelques ppm. Par conséquent, même
dans une atmosphère dont la concentration en vapeurs d’essence est inférieure à 10% de la
LIE, il faut prendre des précautions appropriées en matière d’hygiène industrielle, par exemple
porter un appareil de protection respiratoire approprié et prévoir une aspiration localisée.
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même lorsque la concentration en oxygène est normale et que les réservoirs contiennent de
l’essence sans plomb ou d’autres produits.
Les fractions gazeuses tirées du pétrole et les combustibles les plus volatils ont un effet
légèrement anesthésique, en général inversement proportionnel à leur masse moléculaire.
L’inhalation de combustibles liquides à faible point d’ébullition, comme l’essence et le
kérosène, peut provoquer une grave pneumonie de type chimique; il ne faut donc pas
siphonner ces produits en aspirant avec la bouche et les ingérer accidentellement. Les gaz et
les vapeurs peuvent aussi être présents en concentrations suffisamment élevées pour faire
tomber la concentration d’oxygène dans l’air au-dessous du seuil nécessaire à la respiration.
On maintient généralement les vapeurs dangereuses en deçà de leur limite d’exposition et les
concentrations d’oxygène dans la plage nécessaire à la respiration en purgeant ou en ventilant
le milieu.
Il faut limiter l’exposition aux distillats de craquage, car ces produits contiennent de petites
quantités d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), qui sont des substances
cancérogènes. L’exposition à de l’essence, à du kérosène et à des fiouls légers peut aussi
provoquer une dermite, car ces substances ont tendance à détruire les graisses de la peau. La
prévention consiste à porter un équipement de protection individuelle, à appliquer une crème
protectrice, à réduire la fréquence des contacts et à observer une bonne hygiène individuelle,
comme se laver les mains avec de l’eau tiède et du savon et non avec de l’essence, du
kérosène ou des solvants. Certaines personnes ont une sensibilité cutanée particulière aux
colorants ajoutés à l’essence et aux autres distillats.
Les combustibles résiduels renferment des traces de métaux ainsi que parfois du sulfure
d’hydrogène, substance extrêmement toxique. Les combustibles résiduels contenant de
grandes quantités de produits de craquage dont le point d’ébullition est supérieur à 370 °C
recèlent des HAP cancérogènes. Il faut éviter toute exposition répétée à ces combustibles
sans équipement de protection individuelle approprié, en particulier lors de l’ouverture des
réservoirs, car il peut se produire un dégagement de sulfure d’hydrogène.
Conclusion
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Le pétrole est une ressource épuisable puisque celui met des milliers d'années à se former, et
que bientôt nous ne pourrons plus utiliser ses gisements car ceux-ci sont pratiquement tous
exploités par l'Homme. Son indispensabilité vient du fait que celui-ci nous sert pour tout dans
la vie quotidienne. En effet, pour rouler, voller, se chauffer, s'allimenter, mais aussi pour
s'habiller, le pétrole est la base de plusieurs composants. Pour cela il est traité dès son
extraction dans des raffineries, puis il est mis en circulation après avoir subi des modifications
ayant pour base la pétrochimie. Mais outre le fait que le pétrole nous soit indispensable,
l'homme ne fait pas toujours attention à son environnement. C'est ainsi que nous avons
décourvert tous les dangers qui lui sont liés, de près ou de loin. Nous pouvons citer, les effets
néfastes sur l'environnement, l'écosystème, la biodiversité, et la vie humaine. Les principales
causes de cela sont les marées noires, les explosions et inflammations de bâtiments et les
rejets importants de CO2 dans l'athmosphère. Certaines conséquences de ces accidents sont
l'asphyxie du monde marin ainsi que de nombreuses pertes, la modification de la planète,
notamment l'effet de serre, ainsi que des changements d'adaptations de certaines espèces
vivants pour s'acclimater aux changements climatiques dûs aux rejets de CO2.
Cependant de nouelles techniques et de nouvelles énergies qui commencent à se
commercialiser pourront être les nouvelles énergies de demain. Nous pouvons compter sur
l'énergie éolienne, l'énergie solaire, ainsi que l'énergie hydrolique, qui sont des énergies tirées
de la nature, non polluantes et renouvelables. Un nouveau défi est donc lancé à l'humanité,
saura-t-elle interchanger le pétrole contre une nouvelle énergie, non néfaste pour son
environnement?
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Bibliographie
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Sommaire
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