Scdpha T 2003 Conte Laurence PDF
Scdpha T 2003 Conte Laurence PDF
Scdpha T 2003 Conte Laurence PDF
Contact : ddoc-theses-contact@univ-lorraine.fr
LIENS
2003
THESE
Le 27 juin 2003
pour obtenir
Membres du Jury
2003
THESE
Le 27 juin 2003
pour obtenir
Jury
Doyen
Chantal FINANCE
Vice Doyen
Anne ROVEL
Président du Conseil de la Pédagogie
Pierre LABRUDE
Responsable de la Commission de la Recherche
Jean-Claude BLOCK
Responsable de la Filière officine
Gérald CATAU
Responsable de la Filière industrie
Jeffrey ATKINSON
DOYEN HONORAIRE
M. VIGNERON Claude
PROFESSEURS HONORAIRES
PROFESSEURS EMERITES
PROFESSEURS
MAITRES DE CONFERENCES
PROFESSEUR AGREGE
ASSISTANTS
--~--
.
Je jure, en présence des maîtres de la Faculté, des conseillers de
l'ordre des pharmaciens et de mes condisciples:
--+--
«LA FACULTE N'ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION,
NI IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS LES
THESES, CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES
COMME PROPRES A LEUR AUTEUR ».
REMERCIEMENTS
Je remercie les membres de mon jury, Mme LESQUOY Karine, Mme OUDET
Christine et M. le professeur NICOLAS Alain pour leur participation à ma soutenance de
thèse.
Je n'oublie pas tous les professeurs de la faculté de pharmacie de Nancy qui ont
contribué par leur enseignement au bon déroulement de cette thèse.
CHAPITRE 1 :
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
1.1 - LE MÉDICAMENT 3
1.1.1 - DÉFINITION 3
1.1.2 - LE MÉDICAMENT: PRODUIT DE CONSOMMATION PARTICULIER 4
1.2 - LES RÉFÉRENTIELS DE L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE 5
1.2.1 - RÉFÉRENTIELS RÉGLEMENTAIRES 5
1.2.2 - RÉFÉRENTIELS NORMATIFS 8
1.2.3 - RÉFÉRENTIELS PROFESSIONNELS ET AUTRES DONNÉES BIBLIOGRAPHIQUES 8
1.2.4 - LE DOSSIER D' AMM ET LE CTD 9
1.2.4.1 - Le dossier d'AMM 9
1.2.4.2 - Le Document Technique Commun (CTD) 9
1.3 - LA QUALITÉ AU SEIN DE L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE 10
1.3.1-LAQUALITÉETL'AsSURANCEQUALITÉ 10
1.3.1.1 - La Qualité 10
1.3.1.2 - L'Assurance Qualité 10
1.3.2 - LE CONTRÔLE QUALITÉ Il
1.3.3 - VALIDATION DE PROCÉDÉ ET DE MÉTHODES ANALYTIQUES 11
1.3.3.1 - Pourquoi valider Il
1.3.3.2 - Déroulement de la validation des procédés 12
1.3.3.2.1 - Qualification des équipements 13
1.3.3.2.2 - Validation des méthodes d'analyses 14
CHAPITRE Il :
LA VALIDATION DES PROCEDES DE NETTOYAGE
2.4 - PRINCIPES 22
2.5 - CONDITIONS PRÉREQUISES À LA VALIDATION 23
2.5.1 - NIVEAU DE PROPRETÉ À ATTEINDRE 24
2.5.2 - QUALIFICATION DES LOCAUX ET DES ÉQUIPEMENTS 24
2.5.3 - QUALIFICATION DU PERSONNEL CHARGÉ DU NETTOyAGE 24
2.5.3.1 - Responsabilité 24
2.5.3.2 - Formation 24
2.5.4 - QUALIFICATION DU MATÉRIEL ET DES AGENTS DE NETTOyAGE 25
2.5.4.1 - Qualification du matériel de nettoyage 25
2.5.4.2 - Qualification des agents de nettoyage 25
2.5.5 - PROCÉDURES DE NETTOYAGE 26
2.6 - LES ÉLÉMENTS À CLARIFIER ET À OBTENIR AVANT LA VALIDATION. 27
CHAPITRE III :
DEMARCHE POUR LA VALIDATION DE NETTOYAGE
3.1 - PRINCIPE 29
CHAPITRE IV :
APPLICATION A UN CAS CONCRET
,
4.1 - PROBLEMATIQUE 55
CONCLUSiON 69
BIBLIOGRAPHIE
GLOSSAIRE
ANNEXES
LISTES DES TABLEAUX
Tableau III : Les principales caractéristiques des différentes méthodes des analyses
microbiologiques 50
Les médicaments sont fabriqués dans divers lieux, avec divers moyens mais
avec la même obligation de sécurité et de qualité: le médicament doit être conforme
au dossier réglementaire, exempt de substance(s) étrangère(s). Le nettoyage est
l'un des moyens clefs pour atteindre ce but.
Pour atteindre les objectifs des BPF qui indiquent que les locaux et les
équipements (chapitre 3) doivent être « propres», les industries pharmaceutiques
doivent valider les procédés de nettoyage. Cette validation prouve aux autorités
compétentes que l'industrie pharmaceutique est conforme aux BPF et peut ainsi
continuer à exercer son activité.
Cependant, il faut souligner que la signification du terme « propre» n'informe
sur aucune norme numérique. En effet, la pluralité des établissements, le nombre et
le type de substance, la diversité des produits fabriqués et des procédés de
fabrication rend impossible une telle décision par voie réglementaire. La fixation des
normes ne peut être qu'interne à chaque entreprise.
ï:t' Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
~7 Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
1.1 - Le médicament
1.1.1 - Définition
~t' Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
ejj= Il a une vocation de santé publique: c'est un produit réglementé qui n'est pas
ejj= C'est un produit actif nécessaire à la santé, mais qui peut comporter des risques
: c'est pourquoi la totalité du cycle (production, dispensation, récupération) du
médicament est très étroitement encadrée et confiée à la responsabilité de
pharmaciens.
ejj= C'est un bien industriel: il est fabriqué par des entreprises dont la rentabilité doit
assumer une recherche de haut niveau et coûteuse.
ejj= La dispensation en officine fait suite soit à une prescription médicale, soit à un
avis du pharmacien, soit à une demande du malade. Le médecin et/ou le
pharmacien vérifient le bien-fondé de la prise du médicament et indiquent au patient
les conditions de bonne utilisation et la posologie à respecter (durée du traitement,
nombre et modes de prises...). Il précise, le cas échéant, les interactions pouvant se
Cff' Une notice obligatoire (Article R.5143-4 du CSP) est incluse dans chaque boîte.
Ils regroupent:
Elles sont instaurées et appliquées depuis les années 70 (la première version
a été élaborée en 1978 par la Commission Nationale de la Pharmacopée).
La directive 91/3S61 CEE de juin 1991 établit les principes et les lignes directives
des BPF pour les médicaments à usage humain et fait référence au guide
européen; elle est applicable depuis le 01/10/1992.
Les BPF sont destinées à servir de références lors de l'examen des
demandes d'autorisation de fabrication et lors d'inspection des fabricants de
médicaments. Elles précisent un ensemble de recommandations pour éviter tout
oubli, toute contamination (croisée ou d'origine microbiologique).
Elles sont juridiquement opposables.
Les cGMPs sont des règlements qui décrivent les méthodes, les
équipements, les installations et les contrôles nécessaires pour la production de
produits à usage humain et vétérinaire (21 CFR 210 et 211), pour le matériel
médico-chirurgical (21 CFR 820) et pour les produits alimentaires (21 CFR 100).
Elle indique les caractères des médicaments, les moyens qui permettent de
les identifier, les méthodes d'essais et d'analyses à utiliser pour assurer leur
contrôle, les procédés de préparation, de stérilisation, de conservation des dits
médicaments ainsi que les règles de leur conditionnement, leurs principales
incompatibilités et un ensemble de données qui peuvent être utiles au pharmacien
pour leur préparation et leur délivrance. »
1.3.1.1 - La Qualité
La qualité est" l'ensemble des propriétés et des caractéristiques d'un produit
ou d'un service qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés et
implicites ".
La qualité d'un médicament est définie dans le dossier d'AMM.
Dans les BPF (chapitre 1), l'AQ représente" l'ensemble des mesures prises
pour s'assurer que les médicaments fabriqués sont de la qualité requise pour l'usage
auquel ils sont destinés. "
Un des outils essentiels de l'AQ est la validation. Valider, c'est construire la
qualité dans le produit (Roman, 1997).
Le contrôle qualité est une partie des BPF qui concerne les procédures
relatives à l'échantillonnage, aux spécifications, aux analyses, à la documentation et
à la mise en circulation.
Pour un bon fonctionnement du contrôle qualité des exigences de base sont
requises. Des installations appropriées, du personnel compétent et des méthodes
approuvées doivent être disponibles pour effectuer l'échantillonnage, l'inspection et
l'analyse des matières premières, du matériel d'emballage, des produits
intermédiaires, en vrac ou finis et pour contrôler au besoin, les conditions
environnementales pour se conformer aux BPF.
l'installation que celle-ci correspond aux exigences du cahier des charges. On vérifie
également que toute la documentation nécessaire est présente et qu'elle est en
adéquation avec l'installation. Tout ceci correspond à une vérification statistique hors
fonctionnement.
LA VALIDATION DES
PROCEDES DE NETTOYAGE
Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
La validation du nettoyage:
- garantit que les procédés de fabrication sont mis en œuvre dans des locaux et du
matériel propre,
- et permet d'apporter la preuve de la maîtrise de la propreté des équipements de
fabrication du médicament.
La validation des procédés de nettoyage consiste à démontrer de manière
scientifique et documentée, que les différentes étapes de ce procédé permettent
d'obtenir dans les conditions préétablies, une surface ne comportant pas de
contamination résiduelle supérieure à une limite préalablement fixée et ceci de
manière reproductible.
2.1.1 - Définition
cF BPF, 1998, Bulletin officiel n098/5 bis, ministère des affaires sociales, de la santé
r::tr BPL, instruction du 31 mai 1983 relative aux bonnes pratiques de laboratoire
dans le domaine de la toxicologie expérimentale et instruction du 3 septembre 1984
relative à la conduite d'une inspection; Bulletin officiel n084/17 bis, ministère des
affaires sociales et de la solidarité nationale.
Les principes du chapitre 3 " locaux et équipement" des BPF, demandent que
les locaux et le matériel soient conçus de façon à permettre un nettoyage efficace, et
le point 3.37 indique que le matériel de lavage et de nettoyage doit être choisi et
utilisé de façon à ne pas être une source de contamination. Le point 4.1 cite, dans
les généralités concernant les documents, les procédures de nettoyage. Le point
5.19 e) présente la nécessité de mettre en œuvre des procédures de nettoyage et de
désinfection d'efficacité connue, et le point 5.20 impose de contrôler périodiquement
leur efficacité.
Valider le procédé de nettoyage, c'est donc garantir que les procédés de
fabrication sont mis en œuvre dans des locaux propres avec du matériel propre.
Pour la FDA, l'intérêt porté aux problèmes du nettoyage n'est pas récent. Ce
n'est qu'à la lumière d'incidents, voire d'accidents, sur certaines productions que les
exigences sont allées croissantes.
Le guide des GMP de 1968 indiquait simplement qu' « on doit maintenir les
équipements propres et rangés ». Le guide des GMP de 1978 ajoute à cela la notion
de prévention : « le moyen le plus rationnel de maintenir un équipement propre est
de prévenir des risques de contamination et d'altération des produits». Par la suite,
le FDA s'est intéressée aux problèmes de contamination dus à des nettoyages
insuffisants ou à une maintenance défaillante des équipements ou des installations.
établies et validées.
crr Il faut établir des procédés de nettoyage adéquats pour tout l'équipement venant
2.5.3.1 - Responsabilité
Toute opération de nettoyage doit être sous la responsabilité d'une personne
désignée. Celle-ci doit appliquer les instructions de nettoyage rédigées par les
responsables d'atelier qui en surveillent leur application.
Les responsables qualité et d'atelier sont conjointement responsables du
choix des produits de nettoyage et de désinfection et de l'obtention des données
techniques et de sécurité de l'ensemble de ces produits utilisés (annexe 3).
2.5.3.2 - Formation
Comme je l'ai cité au paragraphe 2.1.3.1, il est difficile de valider une
méthode de nettoyage manuel, c'est-à-dire une méthode qui par définition est
variable. Les opérateurs qui effectuent un nettoyage manuel devront donc avoir le
niveau de formation théorique et pratique adéquat. Il appartient au service de
production de les former au nettoyage une fois la procédure approuvée. Leurs
compétences seront évaluées et une habilitation délivrée et enregistrée. Ils pourront
faire l'objet d'une supervision périodique (annexe 3).
Sur cette procédure, les points clés suivants doivent apparaître (Laban et coll,
1997) :
l'objet: nettoyage des locaux et / ou des équipements,
le niveau de propreté à atteindre: propreté visuelle, chimique, microbiologique,
décrire les équipements ou les surfaces générales à nettoyer,
citer le matériel et les agents de nettoyage,
citer le personnel, sa qualification et les responsabilités de chacun,
citer les précautions particulières (sécurité),
décrire le mode opératoire proprement dit, préciser le type de nettoyage:
manuel, semi-automatique ou automatique (NEP),
la fréquence du nettoyage:
• cas du nettoyage entre 2 lots d'un même produit
• cas du nettoyage entre 2 lots de produits différents
• cas du nettoyage après entretien ou réparation
• cas du nettoyage après contamination accidentelle
Entre deux lots d'un même produit, le nettoyage peut être allégé avec propreté
visuelle comme critère (CEFIRA, 2001).
Entre deux lots de produits différents, le nettoyage doit être rigoureux avec une
procédure à l'appui (CEFIRA, 2001).
Cir Connaître les équipements à nettoyer: savoir ce qui doit être démonté pour le
nettoyage.
(fT' Connaître de la taille du plus petit lot fabriqué par équipement, de la plus grande
dose thérapeutique de n'importe quel produit fabriqué par équipement, de la dose de
principe actif du produit fabriqué par unité de prise pour le calcul de limites
d'acceptation pour les détergents et les principes actifs.
DEMARCHE POUR LA
VALIDATION DE NETTOYAGE
,1]
\%~:: Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans J'industrie pharmaceutique
Ce n'est qu'après s'être interrogé sur les enjeux (qualité du produit fini,
conformité aux BPF, agrément FDA... ) et avoir déterminé les moyens techniques et
humains qu'il désirait mettre à la disposition du projet que l'industriel pourra
déterminer la façon dont il doit procéder et les limites qu'il doit se fixer pour objectif.
3.1 - Principe
-
D
solution de rinçage
--... - essuyage/écouvillonnage ~
- - - - I.. Échantillon ---~.. Oosage
- placebo résultat analytique =
taux de contamination
Prélèvement Traitement
~ ~
Rendement du Rendement de
prélèvement traitement
1 1
Rendement de récupération
Les conditions les plus mauvaises pour les principes actifs et les excipients
regroupent les paramètres suivants:
- la plus haute toxicité,
- la plus forte difficulté à être nettoyé,
- la plus faible solubilité,
Il faut lister tous les éléments à rassembler avant d'entamer une méthodologie
de groupage.
la liste des produits fabriqués sur un même équipement en spécifiant les formes
galéniques, les compositions et les tailles de lot,
Certains produits sont connus pour être difficile à enlever, comme par
exemple les résidus gommeux. Ces produits devront alors être fabriqués sur un
équipement dédié afin d'éviter tout risque de contamination croisée. Il en est de
même pour les équipements difficiles à nettoyer (pour exemple les manchons pour
les lits d'air fluidisé) ou pour les produits dangereux (annexe 3).
Une contamination est dite hétérogène dans le cas de procédé dit" continu"
(presse à comprimer, remplisseuse) où les résidus du produit venant d'être fabriqué
se retrouvent dans les premiers comprimés ou les premiers flacons du lot suivant.
Une démarche différente sera alors mise en place; un calcul pourra déterminer le
nombre maximal de comprimés ou de flacons théoriquement contaminés (Leblanc,
1998).
ï.ië Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
0,001 X dA X Us
Os X S
Avec:
10 X T
S
Bien que cette approche soit scientifiquement justifiée, elle n'est toujours pas
approuvée par les autorités compétentes (Leblanc, 1998).
On calcule les deux critères pour tous les produits fabriqués sur les mêmes
équipements.
Les valeurs des différents critères: critère de dose et critère de 10 ppm sont
comparés et on prend le plus petit comme critère d'acceptation.
- écouvillonnage ou « swabbing »,
- solutions de rinçage,
- placebo.
i'J Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
Les prélèvements de surface peuvent être utilisés quel que soit le type
d'équipement ou de surface générale, dans la mesure où les points de prélèvement
sont accessibles .
• Méthode d'échantillonnage:
• Prélèvement:
- par contact d'un support imbibé de solvant sur une surface définie.
Cette technique est plus facile à standardiser, car elle dépend uniquement de
deux variables: le temps de contact et la force d'application.
• Support de prélèvement:
• Solvant:
• Surface de prélèvement:
• Rendement de récupération:
• Prélèvement:
- trempage des pièces (petit matériel) dans un volume de solvant pendant un temps
donné et analyse sur le solvant.
• Solvant:
- le coût.
L'analyse se fera:
NETTOYAGE
Fabrication du produit A
...... Fabrication du placebo
dans l'équipement X dans l'équipement X
Recherche du contaminant
Prélèvement placebo issu du produit A
• Méthode d'échantillonnage:
Par exemple pour une cuve de fabrication, trois prélèvements devront être
réalisés en début, milieu et fin de vidange (une contamination de la vanne sera
principalement récupérée dans l'échantillon début).
• Choix du placebo:
AVANTAGES INCONVENIENTS
La méthode d'analyse est choisie selon les critères suivants (Laban et coll,
1997 ; Jemmaaoui-Cherkaoui et coll, 2002) :
- sensibilité,
- spécificité,
- linéarité,
- exactitude,
- répétabilité / reproductibilité,
- seuil de détection.
- du matériel disponible,
- du coût,
- de la méthode de prélèvement,
- de l'expérience acquise.
Le choix de la méthode peut se porter soit sur des méthodes spécifiques mais
présentant l'inconvénient de ne rechercher que le seul principe actif, soit sur des
méthodes globales rendant mieux compte de la contamination totale (Jemmaaoui-
Cherkaoui et coll, 2002).
Les méthodes présentées dans ce paragraphe ne sont pas les seules à être
appliquées mais elles sont les plus fréquemment rencontrées lors des validations de
nettoyage.
• Caractères organoleptiques :
- un résultat immédiat.
- résultat immédiat.
Origine:
Principe:
Tous les types d'appareils utilisés pour mesurer le COT contenu dans l'eau
pour usage pharmaceutique reposent sur le même principe: oxydation complète en
dioxyde de carbone des molécules organiques contenues dans l'échantillon d'eau,
puis analyse quantitative du dioxyde de carbone produit et, à partir de la valeur
obtenue, détermination par le calcul de la teneur en carbone de l'eau (Pharmacopée
ème
européenne, 4 édition).
L'appareil utilisé doit permettre de différencier le carbone organique du
carbone inorganique, présent sous forme de carbonate. Deux approches sont
possibles (Retzik, 1998) :
soit une détermination en deux temps en mesurant le carbone total puis le
carbone inorganique (carbonate et bicarbonate) : par soustraction, la valeur du
carbone organique correspondant aux substances contaminantes recherchées
est obtenue (Guazzaroni et coll, 1998) ;
soit par une mesure directe dite du "carbone organique non purgeable ", qui
correspond au carbone organique restant dans l'échantillon après élimination par
acidification et barbotage des carbonates et des bicarbonates.
- rapide (entre 3 et 5 minutes par échantillon), ce qui fait son intérêt dans les
validations de nettoyage par rapport à la méthode CLHP (Guazzaroni et coll, 1998)
et UV (Clark, 2001),
- avec un seuil de détection < 0,5 ppm,
- prise d'échantillon faible,
Cependant:
- la quantification est non spécifique: elle détecte les principes actifs, les excipients
et les agents de nettoyage simultanément,
- et l'appareillage est coûteux.
Les méthodes COT de l'U8P sont des références pour l'eau purifiée et
l'EPPI; une simple modification de ces méthodes peut être utilisée pour les
validations de nettoyage (Clark, 2001).
• Dosage acide/base:
• Spectrophotométrie UV-visible:
- spécifique
Katona et coll ont utilisé cette méthode pour détecter la présence d'hormones
stéroïdiennes après nettoyage. Leur étude portait sur cinq hormones fabriquées
dans le même équipement à des temps différents. Pour vérifier que la quantité
résiduelle de l'hormone venant d'être produite est en dessous du seuil d'acceptation
une analyse par CCM a été réalisée. La détection de la plaque à CCM se fait
visuellement sous UV après coloration. Les tâches éventuellement visibles doivent
être en dessous de la limite de détection (déterminée auparavant). C'est une
méthode semi-quantitative de sensibilité proche de la chromatographie liquide mais
environ 30 fois plus rapide ce qui fait l'intérêt de cette analyse (Katona et coll, 2000) .
C'est une méthode largement utilisée. Raghavan et coll ont eu recours à cette
technique pour détecter des traces de cisplatine après nettoyage des équipements.
Pour pouvoir être détecté, le cisplatine a été complexé avec un agent de dérivation
(diéthyldithiocarbamate) qui a permis d'augmenter sa sensibilité à l'UV (Raghavan et
coll,2000).
Comme autre exemple, la méthode par CLHP a été aussi utilisée pour
détecter la présence de bisnafide, agent anticancéreux sur des plaques inox et des
plaques de verre après nettoyage (Segretario et coll, 1998). Cette étude a montré
que la méthode était linéaire et reproductible. Elle a également montré l'importance
de déterminer un taux de récupération afin de valider convenablement les
procédures de nettoyage. En effet, la détermination du taux de récupération a
montré une plus grande affinité du bisnafide pour les plaques inox que pour les
plaques de verre. Elle montre ainsi l'intérêt de développer une procédure de
nettoyage spécifique à la surface de l'équipement.
Pour terminer sur cette méthode, j'ajouterai qu'il est possible d'utiliser une
chromatographie ionique lorsque les produits recherchés contiennent des charges
spécifiques (Weston, 1998).
Mirza et coll ont utilisé cette méthode pour détecter la présence de traces
d'hippurate de méthenamine après nettoyage des équipements.
Caractéristiques
Rapidité
Méthode d'analyse Sensibilit Spécificit dentification Simplicité Coût
1 des
é é mise en oeuvre
résultats
Caractères organoleptiques + + non +++ +++ +
Résistivité/conductivité ++ + non +++ +++ ++
pH ++ + non +++ +++ ++
Dosage acide/base ++ + non +++ ++ ++
Spectrophotométrie UV +++ ++ oui ++ +++ ++
CCM ++ +++ oui ++ ++ ++
CLHP +++ +++ oui ++ + +++
CPG +++ +++ oui ++ + +++
COT +++ non non ++ ++ +++
+ : faible, ++ : moyen, +++ : élevé.
Quelque soit la méthode choisie, l'analyse doit être réalisée dans un intervalle
de temps minimal déterminé par l'étude de la stabilité de l'échantillon.
Tableau 11/ : Les principales caractéristiques des différentes méthodes des analyses
microbiologiques.
Caractéristiques
Méthode de
Rapidité Simplicité
Méthodes d'analyse prélèvement Fiabilité Identifi Automat Coût
des mise en
cation isation
résultats oeuvre
C E R MC
Incubation d'une gélose
- boîte contact x +++ oui 2-5 j +++ non +
- film à réhydrater x x ++ oui 2-5 j ++ non +
Ensemencement direct x x x +++ oui 14 j +++ non +
Filtration sur membrane x x +++ oui 7j +++ non +
ATP-métrie x x x + non 3-5 min +++ non ++
Epiflorescence* ++ oui* 1-2 h ++ oui +++
x x x
Test LAL* +++ non 2-3 h ++ oui ++
x
3.4.1 - Suivi
\;ff) Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
JII>
3.5 - Conclusion
APPLICATION A UN CAS
CONCRET
.1f)
~ Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
4.1 - Problématique
Dans un souci de délai et de coût, nous avons choisi de nous référer à une
méthodologie de groupage afin de sélectionner un ou plusieurs produits fabriqués
dans les locaux que je nommerai 0 1 et O2 . Les produits sélectionnés sont considérés
comme les plus défavorables, c'est-à-dire les plus difficiles à nettoyer. Ces produits
« worst case» serviront implicitement à valider le nettoyage de l'ensemble des
produits fabriqués dans ces deux locaux.
Cette méthodologie a également été retenue en raison du nombre important
de produits et de matériels utilisés qui rendait la validation produit par produit
difficilement réalisable.
Pour ce faire, nous avons élaboré une matrice en nous servant de la liste de
tous les produits fabriqués dans les locaux 0 1 et O2 . Chaque produit est caractérisé
par des critères:
de toxicité (dose quotidienne maximale de principe actif)
et de solubilité dans l'eau
Le tableau" produits - équipements" prend ainsi naissance (annexe 4).
Pour éviter toute contamination croisée, nous avons défini les objectifs
suivants:
- teneur en principe actif sur les équipements et les locaux nettoyés inférieure
aux critères d'acceptation fixés dans le programme de validation,
- teneur en agent de nettoyage sur les équipements et les locaux nettoyés
inférieure aux critères d'acceptation fixés dans le programme de validation.
Aucune trace visuelle de produit nettoyé ne doit être visible après nettoyage.
Si le préleveur en observe, le nettoyage sera recommencé pour effectuer les
prélèvements et ce constat figurera dans le rapport final de validation.
Le critère de 10 ppm est déterminé par rapport à la plus petite taille de lot
fabriqué sur l'équipement.
Remarque: le critère d'acceptation est exprimé en mg/ 100 cm" car la surface de
prélèvement est de 100 cm" (un gabarit permet de respecter cette surface).
Le critère d'acceptation choisi est la plus petite valeur obtenue entre le critère
de dose et le critère de 10 ppm.
Dans notre étude, le critère d'acceptation retenu est celui de 10 ppm pour
tous les produits, il sera de 1,2 mg/100 cm" pour les équipements et de 0,15 mg/100
cm" pour les surfaces générales (annexe 7). Les mêmes critères d'acceptation
seront attribués pour l'agent de nettoyage.
Sélectionner ainsi les produits et les équipements les plus difficiles à nettoyer,
ainsi que les limites d'acceptabilité les plus défavorables, permet de se placer dans
les situations les plus critiques (figure 4).
Critère d'acceptation
le plus défavorable
Tête en
polyester 10 0- Face 1 de l'écouvillon
Face 2 de l'écouvillon
Tige en •
polypropylène
le sens,
et la pression des passages du support de prélèvement sur la surface comme
l'indique le schéma ci-dessous (figure 6).
~
-,00---
Surface plane
de 100 cm"
ème
1er face de l'écouvillon puis 2 face de l'écouvillon
(10 prélèvements horizontaux) (10 prélèvements verticaux)
Chaque face doit être humidifiée avec de l'eau purifiée afin de pouvoir
prélever sur la totalité des 100 cm",
4.5.1 - Principe
Une quantité connue de principe actif en solution est déposée sur une surface
délimitée d'acier inoxydable de qualité similaire à celle de l'équipement des locaux
D1 et D2 . Après séchage, on procède de façon identique à celle décrite pour les
prélèvements réels: la plaque d'acier est écouvillonnée comme l'indique la figure 6.
Le résidu présent sur l'écouvillon est ensuite repris et extrait par une quantité
connue de solvant, et dosé selon une méthode analytique spécifique.
On effectue alors le rapport quantité retrouvée sur quantité déposée pour
connaître le rendement de récupération.
Pour être validé, le rendement de récupération d'un produit x doit être effectué
trois fois consécutivement, conduire à des résultats suffisamment reproductibles.
La plus petite valeur de ces trois essais devra être supérieure à 80 % pour atteindre
les objectifs. Si elle est supérieure à 70 %, le résultat sera satisfaisant, en revanche
si elle est inférieure 50 % le résultat sera non satisfaisant (Directive interne au
groupe Sanofi-Synthélabo).
La quantité de produit devant être déposée sur les plaques d'essai est
fonction de la valeur du critère d'acceptation retenu, soit 1,2 mg/100 crn" pour les
équipements. La quantité de produit à déposer sur la plaque en acier inoxydable de
100 cm" est donc de 1,2 mg.
Le choix de la concentration de la solution à déposer est important puisqu'il
conditionne le volume devant être déposé. Nous avons décidé de déposer 1 ml de la
solution préparée sur les 100 cm",
~ Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
4.5.5 - Analyse
Tableau IV: Rendement de récupération du produit P 400 mg obtenu avec les deux
écouvillons.
SUPPORT DE PRELEVEMENT
Valeur
Produit Essais Moyenne CV minimale
retenue
94 %
F 200 mg 70% 83 % 12 70%
86%
80%
P 400 mg 76% 83 % 9 76%
94%
61 %
S 20 mg 67% 64% 3 61 %
64%
62%
Détergent 60 % 67% 11 60%
80%
Lors des validations de nettoyage, les résultats bruts des essais portant sur
les produits F 200 mg, P 400 mg, S 20 mg et l'agent de nettoyage seront désormais
majorés respectivement d'un facteur 100/70, 100176, 100/61 et 100/60.
\lf' Validation des procédés de nettoyage. Application à un cas concret dans l'industrie pharmaceutique
4.6.3 - Remarques
s ~ SO x V
CAx r
Avec:
s (cm") : surface à prélever
SO (mg/ml) : seuil de quantification de la méthode
V (ml) : volume de reprise du prélèvement (il faut au moins 5 ml pour la méthode UV)
CA (rnq/cm") : critère d'acceptation préalablement défini
r : rendement de récupération de la méthode de prélèvement (0 < r ~ 1)
Aucune limite spécifique concernant les détergents n'est donnée par les
autorités compétentes. Toutefois, les recommandations du PIC soulignent quelques
points importants à prendre en considération:
évaluer les procédures de nettoyage pour l'élimination des résidus de détergent,
définir les limites acceptables du niveau de détergent,
utiliser des détergents de composition définie.
Concernant les méthodes analytiques, il a fallu mettre au point une technique
assez sensible. La sensibilité des méthodes analytiques dépend du type d'agent de
nettoyage utilisé. En effet, une étude menée par Lotta et Goran (2000) a montré
qu'en fonction du type de détergent une détection visuelle de mousse ou une
mesure du pH ou une mesure de la conductimétrie ou un dosage par le COT pouvait
être plus ou moins sensible.
Dans notre étude, nous avons réalisé la détermination du rendement de
récupération avec la méthode analytique jusqu'alors utilisée pour les validations de
nettoyage. Cette méthode par UV nous a permis d'atteindre les objectifs fixés par la
directive interne; elle sera mise en application lors des validations.
*: Code of Federal Regulation, title 21, parts 210-211, "Current Good Manufacturing
Pratices for the Manufacture, Processing, Packing, or Holding of Drugs ", février
1993.
*: http://www.pharmacos.eudra.org
consulté le 24/07/02
*: AGALLOCO, J.P.; BRAME, W.; FERENC, B.; HALL, W.E.; JENKINS, K.;
LAMAGNA, J.T.; MADSEN, R.E.; MULLEN, M.V.; WAGENKNECHT, D. ;
WAGNER, C.M. PDA Pharmaceutical Cleaning Validation task Force - Technical
Report N°29, Points to Consider for Cleaning Validation. DRAFT, 30/03/98.
*:CLARK, K. How to develop and validate a total organic carbon method for cleaning
applications. Pharm. Sci Technol., 55(5), 290-294, 2001.
* GUAZZARONI, M.; YIIN, B.;YU, J.L. Application of total organic carbon analysis
for cleaning validation in pharmaceutical manufacturing. Am. Biotechnol. Lab.,
16(10), 66-67, 1998.
* LEE, J.Y. FDA compliance issues for cleaning validation. STP Pharma Pratiques,
10(5), 292-295, 2000.
* MAZERT, J.L. Détection des contaminants chimiques dans les formes orales
solides. STP Pharma Pratiques, 5 (hors série), 64-66, 1989.
c- Contamination
Présence d'une substance étrangère dans un lieu ou dans un produit
Contamination croisée
Contamination d'un produit par un autre (BPF, 1998). Elle correspond à la présence
non voulue d'une matière, d'un composant ou d'un produit dans une autre matière,
un autre composant ou un autre produit.
Contrôle qualité
Echantillonnage, spécifications, contrôle ainsi que procédures d'organisation, de
documentation et de libération qui garantissent que les analyses nécessaires et
appropriées ont réellement été effectuées et que les matières premières et les
articles de conditionnement et les produits ne sont pas libérés pour l'utilisation, la
vente ou l'approvisionnement sans que leur qualité n'ait été jugée satisfaisante
(BPF).
D - Documentation
Tout enregistrement, quelle qu'en soit la forme, décrivant les méthodes et la
conduite de l'essai, les facteurs d'influence et les actions entreprises.
L - Lot
Quantité définie d'une matière première, d'un article de conditionnement ou d'un
produit fabriqué en une opération ou en une série d'opérations, telle qu'elle puisse
être considérée comme homogène (BPF, 1998).
M- Méthodes
Fonction ayant pour but de définir les meilleures conditions techniques d'exécution
d'un travail.
N - Nettoyage
Processus d'élimination et de séparation des souillures visibles d'une surface.
L'objectif à atteindre est de l'ordre de la propreté visuelle. Il s'agit en fait de mettre
en place des mesures pour éliminer un produit dont la présence à l'état de traces
dans un autre produit présente un risque majeur.
Nettoyer consiste à éliminer et non à diluer ou à disperser le contaminant.
Le nettoyage comprend des actions physiques combinées ou non à une action
chimique.
Le nettoyage peut être manuel, automatique, réalisé par un équipement de
nettoyage en place (NEP).
Nettoyage en place (NEP ou CIP Cleaning ln Place)
Opération qui consiste à nettoyer un équipement, sans démontage préalable, par
aspersion ou circulation d'un fluide.
Les différentes opérations de rinçage ou de traitement chimique, thermique ou
mécanique s'enchaînent dans des conditions déterminées. Les fluides proviennent
d'une station de nettoyage en place, souvent pilotée par un automate programmable
qui permet de réaliser de façon reproductible le nettoyage.
p - Prélèvement
Opération qui consiste à prendre une fraction d'une masse ou d'une population
selon une procédure définie.
Principe actif
Tout composant auquel est attribué une activité thérapeutique définie.
Procédé
Ensemble de moyens et d'activités liés qui transforment des éléments entrants en
éléments sortants.
Procédure (BPF)
Description des opérations concernant la préparation d'un médicament depuis la
réception des matières premières et des articles de conditionnement, en passant par
leur traitement et le conditionnement, jusqu'à l'obtention du produit fini.
Q - Qualification (BPF)
Opération destinée à démontrer qu'un matériel fonctionne correctement et donne
réellement les résultats attendus. Le concept de validation est parfois élargi pour
comprendre celui de qualification.
v - Validation
Selon les BPF: établissement de la preuve en conformité avec les principes de
Bonnes Pratiques de Fabrication, que la mise en œuvre ou l'utilisation de tout
processus, procédure, matériel, matière première, article de conditionnement ou
produit, activité ou système permet réellement d'atteindre les résultats escomptés.
CPMPIlCH/381/95
ICH Topie Q 2 A
Validation of Analytieal Methods:
Definitions and Terminology
Step 5
1. INTRODUCTION
This document presents a discussion of the characteristics for consideration during the
validation of the ana1ytica1 procedures included as part of registration applications submitted
within the EC, Japan and USA. This document does not necessarily seek to cover the testing
that may be required for registration in, or export to, other areas of the world. Furthermore,
this text presentation serves as a collection of terms, and their definitions, and is not intended
to provide direction on how to accomplish validation. These terms and definitions are meant
to bridge the differences that often exist between various compendia and regulators of the EC,
Japan and USA.
• Identification tests.
• Quantitative tests of the active moiety in samples of drug substance or drug product or
other selected component(s) in the drug product.
Although there are many other analytical procedures, such as dissolution testing for drug
products or particle size determination for drug substance, these have not been addressed in
the initial text on validation of analytical procedures. Validation of these additionaI analytical
procedures is equally important to those listed herein and may be addressed in subsequent
documents.
A brief description of the types of tests considered in this document is provided below.
• Identification tests are intended ta ensure the identity of an analyte in a sample. This is
normally achieved by comparison of a property of the sample (e.g., spectrum,
chromatographie behavior, chemical reactivity, etc) to that of a reference standard.
CPMP/lCH/38l/9S liS
• Testing for impurities can be either a quantitative test or a limit test for the impurity in a
sample. Either test is intended to accurately ref1ect the purity characteristics of the
sample. Different validation characteristics are required for a quantitative test than for a
limit test.
• Assay procedures are intended to measure the analyte present in a given sample. In the
context of this document, the assay represents a quantitative measurement of the major
component(s) in the drug substance. For the drug product, similar validation
characteristics also apply when assaying for the active or other selected component(s).
The same validation characteristics may also apply to assays associated with other
analytical procedures (e.g., dissolution).
The objective of the analytical procedure should be clearly understood since this will govern
the validation characteristics which need to be evaluated. Typical validation characteristics
which should be considered are listed below:
Accuracy
Precision
Repeatability
Intermediate Precision
Specificity
Detection Limit
Quantitation Limit
Linearity
Range
Each of these validation characteristics is defined in the attached Glossary. The table lists
those validation characteristics regarded as the most important for the validation of different
types of analytical procedures. This list should be considered typical for the analytical
procedures cited but occasional exceptions should be dealt with on a case-by-case basis. It
should be noted that robustness is not listed in the table but should be considered at an
appropriate stage in the development of the analytical procedure.
The degree of revalidation required depends on the nature of the changes. Certain other
changes may require validation as weIl.
CPMP/ICH/381/95 2/5
TABLE
- content/potency
characteristics quantitat.limit
Accuracy - + - +
Precision
Repeatability - + - +
Interm.Precision - + (1) - + (1)
Specificity (2) + + + +
Detection Limit - - (3) + -
Quantitation Limit - + - -
Linearity - + - +
Range - + - +
(l) in cases where reproducibility (see glossary) has been performed, intermediate precision
is not needed
CPMP/ICH/38I/95 3/5
GLOSSARY
1. Analytical Procedure
The analytical procedure refers to the way of performing the analysis. It should describe in
detail the steps necessary to perforrn each analytical test. This may include but is not limited
to: the sample, the reference standard and the reagents preparations, use of the apparatus,
generation of the calibration curve, use of the forrnulae for the calculation, etc.
2. Specificity
Specificity is the ability to assess unequivocally the analyte in the presence of components
which may be expected to be present. Typically these might include impurities, degradants,
matrix, etc.
Purity Tests: to ensure that all the analytical procedures performed allow an
accurate statement of the content of impurities of an analyte, i.e. related
substances test, heavy metals, residual solvents content, etc.
3. Accuracy
The accuracy of an analytical procedure expresses the closeness of agreement between the
value which is accepted either as a conventional true value or an accepted reference value and
the value found.
4. Precision
The precision of an analytical procedure expresses the closeness of agreement (degree of
scatter) between a series of measurements obtained from multiple sampling of the samc
homogeneous sample under the prescribed conditions. Precision may be considered at three
levels: repeatability, intermediate precision and reproducibility.
4.3. Reproducibility
Reproducibility expresses the preCISIOn between laboratories (collaborative studies,
usually applied to standardization of methodology).
5. Detection Limit
The detection limit of an individual analytical procedure is the lowest amount of analyte in a
sample which can be detected but not necessarily quantitated as an exact value.
6. Quantitation Limit
The quantitation limit of an individual analytical procedure is the lowest amount of analyte in
a sample which can be quantitatively determined with suitable precision and accuracy. The
quantitation limit is a parameter of quantitative assays for low levels of compounds in sample
matrices, and is used particularly for the deterrnination of impurities and/or degradation
products.
7. Linearity
The linearity of an analytical procedure is its ability (within a given range) to ob tain test
results which are directly proportional to the concentration (amount) of analyte in the sample.
8. Range
The range of an analytical procedure is the interval between the upper and lower
concentration (amounts) of analyte in the sample (including these concentrations) for which it
has been demonstrated that the analytical procedure has a suitable level of precision, accuracy
and lineari ty.
9. Robustness
The robustness of an analytical procedure is a measure of its capacity to remain unaffected by
small, but deliberate variations in method parameters and provides an indication of its
reliability during normal usage.
ICH Topic Q 2 B
Validation of Analytical Procedures: Methodology
INTRODUCTION
This guideline is complementary to the parent guideline * which presents a discussion of the
characteristics that should be considered during the validation of analytical procedures. Its
purpose is to provide some guidance and recommendations on how to consider the various
validation characteristics for each analytical procedure. In sorne cases (for example,
demonstration of specificity), the overall capabilities of a number of analytical procedures in
combination may be investigated in order to ensure the quality of the active substance or
medicinal product. In addition, the document provides an indication of the data which should
be presented in an application for marketing authorisation.
All relevant data collected during validation and formulae used for calculating validation
characteristics should be submitted and discussed as appropriate.
Approaches other than those set forth in this guideline may be applicable and acceptable. It is
the responsibility of the applicant to choose the validation procedure and protocol most
suitable for the product. However it is important to remember that the main objective of
validation of an analytical procedure is to demonstrate that the procedure is suitable for its
intended purpose. Due to their complex nature, analytical procedures for biological and
biotechnological products in sorne cases may be approached differently than in this document.
Well-characterised reference materials, with documentated purity, should be used throughout
the validation study. The degree of purity necessary depends on the intended use.
In accordance with the parent guideline, and for the sake of clarity, this document considers
the various validation characteristics in distinct sections. The arrangement of these sections
reflects the pro cess by which an analytical procedure may be developed and evaluated.
ln practice, it is usually possible to design the experimental work so that the appropriatc
validation characteristics can be considered simultaneously to provide a sound, overall
knowledge of the capabilities of the analytical procedure, for instance: specificity, linearity,
range, accuracy and precision.
1. SPECIFICITY
An investigation of specificity should be conducted during the validation of identification
tests, the determination of impurities and the assay. The procedures used to demonstrate
specificity will depend on the intended objective of the analytical procedure.
It is not always possible to demonstrate that an analytical procedure is specifie for a
particular analyte (complete discrimination). In this case a combination of two or more
analytical procedures is recommended to achieve the necessary level of discrimination.
2. LINEARITY
A Iinear relationship should be evaluated across the range (see section 3) of the analytical
procedure. It may be demonstrated directly on the active substance (by dilution of a standard
stock solution) and/or on separate weighings of synthetic mixtures of the product
components, using the proposed procedure. The latter aspect can be studied during
investigation of the range.
Linearity should be evaluated by visual inspection of a plot of signais as a function of analyte
concentration or content. If there is a linear relationship, test results should be evaluated by
appropriate statistical methods, for example, by calculation of a regression !ine by the method
of lcast squares. In some cases, to obtain Iinearity between assays and sample concentrations,
the test data may need to be subjected to a mathematical transformation prior to the regression
analysis. Data from the regression line itself may be helpful to provide mathematical estimates
of the degree of linearity.
The correlation coefficient, y-intercept, slope of the regression !ine and residual sum of
squares should be submitted. A plot of the data should be included. In addition, an analysis of
the deviation of the actual data points from the regression line may also be helpful for
evaluating linearity.
Some analytical procedures, such as immunoassays, do not demonstrate linearity after any
transformation. In this case, the analytical response should be described by an appropriate
function of the concentration (amount) of an anal yte in a sample.
For the establishment of linearity, a minimum of 5 concentrations is recommended. Other
approaches should be justified.
3. RANGE
The specified range is normally derived from linearity studies and depends on the intended
application of the procedure. It is established by confirming that the analytical procedure
provides an acceptable degree of Iinearity, accuracy and precision when applied to samples
containing amounts of analyte within or at the extremes of the specified range of the analytical
procedure.
The following minimum specified ranges should be considered:
for the assay of an active substance or a finished product: normally from 80 to 120
percent of the test concentration;
for content uniformity, covering a nummum of 70 to 130 percent of the test
concentration, unless a wider more appropriate range, based on the nature of the dosage
forrn (e.g., metered dose inhalers), is justified;
for dissolution testing: +/-20 % over the specified range; e.g., if the specifications for a
CPMP/]CH/281/95 3/9
controlled released product cover a region from 20%, after 1 hour, up to 90%, after 24
hours, the validated range would be 0- 110% of the label cJaim.
for the determination of an impurity: from the reporting level of an impurity' to 120%
of the specification; for impurities known to be unusually potent or to produce toxie or
unexpected pharmacological effects, the detectionJ quantitation limit should be
commensurate with the level at which the impurities must be controlled.
Note: for validation of impurity test procedures carried out during development, it may
be necessary to consider the range around a suggested (probable) limit;
if as say and purity are performed together as one test and only a 100% standard is
used, linearity should cover the range from the reporting level of the impurities 1 to
120% of the assay specification;
4. ACCURACY
Accuracy should be established across the specified range of the analytical procedure.
4.1 Assay
CPMP/ICH/281/95 4/9
4.2 Impurities (Quantitation)
Accuracy should be assessed on samples (substance/ product) spiked with known amounts of
impurities.
In cases where it is impossible to ob tain samples of certain impurities and/or degradation
products, it is considered acceptable to compare results obtained by an independent procedure
(see 1.2.2). The response factor of the drug substance can be used.
It should be clear how the individual or total impurities are to be detennined e.g.,
weight/weight or area percent, in ail cases with respect to the major analyte.
5. PRECISION
Validation of tests for assay and for quantitative determination of impurities includes an
investigation of precision.
5.1 Repeatability
Repeatability should be assessed using:
a) a minimum of 9 determinations covering the specified range for the procedure (e.g.
3 concentrations/ 3 replicates each)
or
a) a minimum of 6 determinations at 100% of the test concentration.
5.3 Reproducibility
Reproducibility is assessed by means of an inter-Iaboratory trial. Reproducibility should be
considered in case of the standardisation of an analytical procedure, for instance, for inclusion
of procedures in phannacopoeias. This data is not part of the marketing authorisation dossier.
CPMP/ICHI281/95 5/9
5.4 Recommended Data
The standard deviation, relative standard deviation (coefficient of variation) and confidence
interval should be reported for each type of precision investigated.
6. DETECTION LIMIT
Several approaches for determining the detection limit are possible, depending on whether the
procedure is a non-instrumental or instrumental. Approaches other th an those listed below
may be acceptable.
6.3 Based on the Standard Deviation of the Response and the Siope
The detection limit (DL) may be expressed as:
DL = 3.30
S
The slope S may be estimated from the calibration curve of the analyte. The estimate of 0
may be carried out in a variety ofways, for example:
CPMP/ICH/281/95 6/9
y-intercepts of regression lines may be used as the standard deviation.
7. QUANTITATION LIMIT
Several approaches for determining the quantitation limit are possible, depending on whether
the procedure is a non-instrumental or instrumental. Approaches other than those listed below
may be acceptable.
7.3 Based on the Standard Deviation of the Response and the Siope
The quantitationlimit (QL) may be expressed as:
10 CT
QL =
S
The slope S may be estimated from the calibration curve of the analyte. The estimate of CT
may be carried out in a variety of ways including:
CPMP/lCH/281/95 7/9
7.3.1 Based on Standard Deviation of the Blank
Measurement of the magnitude of analytical background response is performed by analysing
an appropriate number of blank samples and calculating the standard deviation of thcse
responses.
8. ROBUSTNESS
The evaluation of robustness should be considered during the development phase and depends
on the type of procedure under study. It should show the reliability of an analysis with
respect to deliberate variations in method parameters.
If measurements are susceptible to variations in analytical conditions, the analytical conditions
should be suitably controlled or a precautionary statement should be included in the
procedure. One consequence of the evaluation of robustness should be that a series of system
suitability parameters (e.g., resolution test) is established to ensure that the validity of the
analytical procedure is maintained whenever used.
Examples of typical variations are:
stability of analytical solutions,
extraction time
In the case of liquid chromatography, examples of typical variations are
influence of variations of pH in a mobile phase,
influence of variations in mobile phase composition,
different columns (different lots and/or suppliers),
temperature,
flow rate.
In the case of gas-chromatography, examples of typical variations are
different columns (different lots and/or suppliers),
temperature,
flow rate.
CPMP/ICH/281/95 8/9
9. SYSTEM SUIT ABILITY TESTING
System suitability testing is an integral part of many analytical procedures. The tests are
based on the concept that the equipment, electronics, analytical operations and samples to be
analysed constitute an integral system that can be evaluated as such. System suitability test
parameters to be established for a particular procedure depend on the type of procedure being
validated. See Pharmacopoeias for additional information.
Santé Canada
1+1 Direction générale des produits de santé et des aliments
NOTRE MANDAT:
Promouvoir une saine alimentation et une utilisation éclairée des médicaments, des aliments et des produits de santé naturels el
maximiser la sécurité et l'efficacité des médicaments, des aliments, des produits de santé naturels, des matériels médicaux, des produits
biologiques et de biotechnologie connexes disponibles sur le marché canadien et utilisés dans le système de santé.
Document d'orientation
Remplace
Émis le:
1er mai 2000
Entrée en vigueur:
1er mai 2000
"Ce document a été révisé le 14 février 2002, pour refléter les changements apportés
à la structure organisationnelle de la Direction générale des produits de santé et des
aliments. Aucun autre changement n'a été apporté au contenu du document.
Canada
TABLE DES MATIÈRES
3,0 Principes , ,3
7.0 Documentation . . .7
11.0 Conclusion 11
12.0 Références il
Printemps 2000
Inspectorat de la Direction générale des produits de santé el des aliments
Directive sur la validation des procédés de nettoyage
1.0 Portée
Le présent document traite de certaines questions et de certains aspects propres à la validation des
procédés de nettoyage pour l'équipement à utiliser dans la fabrication de produits pharmaceutiques,
radiopharmaceutiques et biologiques. Ce document a pour but d'assurer l 'uniformité ct la cohérence
des procédures d'inspection appliquées aux procédés de nettoyage de l'équipement.
Les principes énoncés dans les directives intemationales ont été pris en considération lors de la
rédaction de ce document.
2.0 Introduction
Ce document fournit des conseils sur des questions liées à la validation des procédés de nettoyage.
Il s'agit d'un secteur de la fabrication des produits pharmaceutiques, biologiques et
radiopharmaceutiques qui a été reconnu comme important aussi bien par l'Inspectorat que par
l'industrie pharmaceutique. Cette directive vise à orienter les inspecteurs, les évaluateurs et
l'industrie quant à l'examen de ces différentes questions. L'information foumie devrait faciliter la
conformité au Titre 2 de la Partie C du Règlement sur les aliments et drogues.
Les recommandations contenues dans cette directive ne doivent pas être considérées comme des
exigences à observer obligatoirement en toute circonstance. L'information concemant les limites
à respecter dans des conditions données et le nombre de lots à utiliser dans les études de validation
des procédés de nettoyage n'est fournie que pour guider le lecteur. Les inspecteurs, les évaluateurs
et l'industrie peuvent prendre en considération d'autres limites si elles sont étayées par des données
scientifiques valables.
3.0 Principes
3.1 La validation des procédés de nettoyage a pour objectif de vérifier si ces procédés permettent
d'éliminer efficacement les résidus de produits, les produits de dégradation, les excipients
ct/ou les agents de nettoyage, de manière à ce que la surveillance par analyses en laboratoire
puisse être réduite au minimum au cours de la phase de routine. En outre, on doit s'assurer
qu'il n'y a aucun risque de contamination croisée entre les ingrédients actifs.
3.2 Les procédés de nettoyage doivent respecter rigoureusement les méthodes établies et
validées.
Printemps 2000 3
Inspectorat de la Direction générale des produits de santé et des aliments
Directive sur la validation des procédés de neuoyage
3.3 Il faut établir des procédés de nettoyage adéquats pour tout l'équipement venant en contact
direct avec le produit et utilisé lors de la fabrication. Il faut également accorder une attention
aux parties de l'équipement qui ne sont pas en contact direct avec le produit mais dans
lesquelles les
produits peuvent se loger, par exemple les joints, les rebords, les arbres rotatifs, les
ventilateurs de fours, les éléments de chauffage, etc.
3.4 Il faut disposer de méthodes de validation pertinentes pour les procédés de nettoyage de
l'équipement destiné à la fabrication de médicaments biologiques à cause de leurs
caractéristiques propres (les protéines sont collantes de par leur nature), des exigences de
pureté des produits pour administration parentérale, de la complexité de l'équipement et de
la vaste gamme de matériaux qui doivent être nettoyés.
3.5 Il n'est pas nécessaire de valider chaque procédé de nettoyage s'appliquant à des produits
et à des procédés très semblables. À ce sujet, il faut déterminer l'équipement et les surfaces
qui sont communs, une matrice englobant tout l'équipement venant en contact direct avec
les produits.
Une démarche considérée comme acceptable consiste à choisir une gamme représentative
de produits et de procédés semblables, en tenant compte dcs similitudes au niveau des
caractéristiques physiques du produit primaire, de la formulation, du mode d'utilisation par
le consommateur et des quantités consommées, de la nature du produit fabriqué
précédemment, de l'importance du lot comparativement au produit fabriqué précédemment,
de façon à justifier le recours à un programme de validation qui aborde les questions
critiques touchant les produits et les procédés choisis. On peut alors effectuer une seule
étude de validation fondée sur la pire éventualité, qui tient compte des critères pertinents.
Pour les médicaments biologiques, incluant les vaccins, de tels regroupements peuvent être
considérés acceptables pour des produits et/ou équipement(s) simi laires, à la condition d'être
scientifiquement justifiés. Quelques exemples incluent le nettoyage de fermenteurs de même
conception, mais ayant des cuves de capacités différentes lesquels sont utilisés pour un
même type de protéines recombinantes exprimées dans la même lignée cellulaire de rongeur
et cultivées dans des milieux de croissance très apparentés; l'utilisation d'un vaccin
polyvalent lors de la validation d'équipement identique ou similaire utilisé aux étapes de
formulation (adsorption) et/ou de rétention, pour représenter les antigènes individuels ou
d'autres combinaisons de ces derniers. La validation du nettoyage des fermenteurs devrait
être effectuée en fonction du pathogène spécifique.
Printemps 2000 4
Inspectorat de la Direction générale des produits de santé et des aliments
Directive sur la validation des procédés de nettoyage
4.1 De façon générale, jusqu'à ce que la validation des procédés de nettoyage soit complétée,
l'équipement venant en contact direct avec les produits devrait être dédié à un seul produit.
4.4 Il n'est généralement pas considéré comme acceptable de procéder à des analyses jusqu'à
l'obtention du degré voulu de propreté. On entend par là le fait de nettoyer,
d'échantillonner, d'analyser et de répéter ces étapes jusqu'à ce que la limite acceptable de
résidus soit obtenue. Lorsqu'il existe un procédé de nettoyage validé pour un système ou une
pièce d'équipement, on ne doit pas recourir à ce type de ré-échantillonnage.
4.6 Les matières premières venant de différents fournisseurs peuvent avoir des propnetes
physiques et des profils d'impureté différents. Au moment d'élaborer des procédés de
nettoyage, il faut prendre ces différences en considération, car les matières premières
peuvent se comporter différemment.
4.7 11 faut véri fier tous les paramètres pertinents pour faire en sorte que le procédé de nettoyage,
dans son application ultime, est bien validé. Par conséquent, si le nettoyage exige des
températures critiques, ces températures doivent être vérifiées. Il faut également vérifier le
type et la quantité de tout agent chimique ajouté. Il faut mesurer, au besoin, les volumes des
liquides de lavage et de rinçage, et vérifier les mesures de vélocité des liquides.
4.8 Si l'on a recours à des méthodes automatisées (p. ex. le système de nettoyage sur place, ou
"CIP"), il faut songer à surveiller les points de contrôle critiques et les paramètres au moyen
de détecteurs ou de signaux d'alerte, pour assurer un contrôle rigoureux des procédés.
4.9 La validation des procédés de nettoyage devrait être fondée sur un scénario de la pire
éventualité, qui comprendrait les éléments suivants:
(i) mise à l'épreuve du procédé de nettoyage servant à démontrer que la souillure testée peut
être enlevée en quantité suffisante ou démonstration de l'élimination (mesurée en log) pour
attester que le procédé de nettoyage élimine effectivement le résidu au niveau requis et,
Pnnternps 2000 5
Inspectorat de la Direction générale des produits de santé et des aliments
Directive sur la validation des procédés de nettoyage
(ii) utilisation de paramètres de nettoyage restrictifs, par exemple par une surcharge de
contaminants, un séchage excessif des surfaces de l'équipement, une concentration minimale
des agents de nettoyage et/ou un temps de contact minimum des détergents.
4.10 Au moins trois (3) applications consécutives réussies du procédé de nettoyage devraient être
effectuées pour que la méthode soit validée.
5. J Tout l'équipement utilisé pour la fabrication devrait être spécifiquement conçu pour faciliter
le nettoyage et permettre une inspection visuelle. Dans la mesure du possible, les surfaces
de l'équipement devraient être lisses et faites de matériaux non réactifs.
5.2 Les zones critiques, c'est-à-dire celles qui sont le plus difficiles à nettoyer, devraient être
identifiées, en particulier dans les gros équipements pour lesquels des procédés
serni-automatiques ou complètement automatiques de nettoyage sur place sont utilisés.
5.3 De l'équipement dédié devrait être utilisé pour les produits difficiles à enlever (p. ex. résidus
goudronneux ou gommeux dans la fabrication de produits en vrac), pour l'équipement
difficile à nettoyer (p. ex. sacs pour les séchoirs à lit fluidisé), ou pour les produits dangereux
(p. ex. produits biologiques ou produits très puissants qui peuvent être difficiles à détecter
lorsque les concentrations sont inférieures à la limite acceptable).
5.4 Dans un procédé en vrac, en particulier pour les produits chimiques très puissants comme
certains stéroïdes, la question de sous-produits doit être prise en considération lorsque
l'équipement n'est pas dédié.
5.5 Il est difficile de valider une méthode de nettoyage manuel, c'est-à-dire une méthode qui par
définition est variable. Les opérateurs qui effectuent un nettoyage manuel devraient donc
être bien formés, évalués et faire l'objet d'une supervision périodique.
6.1 Que l'on utilise ou non des systèmes de nettoyage sur place pour l'équipement utilisé dans
la production, il faut tenir compte des aspects microbiologiques associés au nettoyage. Il
s'agit surtout de mesures préventives plutôt que de l'élimination de contaminants une fois le
matériel contaminé.
6.2 Des documents devraient attester que le nettoyage de routine et l'entreposage de l'équipement
ne permettent pas la prolifération microbienne. Par exemple, l'équipement devrait être séché
avant d'être entreposé ct en aucun cas, on ne devrait laisser de l'cau stagnante dans
l'équipement après le nettoyage. Il faut établir des délais pour l'entreposage de l'équipement
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sale, entre la fin de la production et le début du nettoyage de même que pour l'entreposage
de l'équipement propre.
7.0 Documentation
7.1 La (les) méthode (s) détaillée (s) de nettoyage doit (vent) être décrite (s) dans les PON.
7.2 Un protocole de validation des procédés de nettoyage devrait décrire la technique uti lisée
pour valider le procédé de nettoyage. On devrait y retrouver entre autres informations: une
description de l'équipement utilisé; l'intervalle entre la fin de la production et le début du
nettoyage; les méthodes de nettoyage utilisées pour chaque produit, chaque procédé de
fabrication ou chaque pièce d'équipement; les méthodes d'échantillonnage accompagnées de
justifications; les méthodes d'analyse incluant la limite de détection et la limite de
quantification; les critères d'acceptation avec les Justifications et les conditions de
revalidation.
7.4 Lorsqu'on doit utiliser des méthodes de nettoyage plus complexes, il importe de décrire les
étapes critiques de nettoyage. Ainsi, certains renseignements sur l'appareil lui-même
devraient être consignés, notamment le nom de l'opérateur, la date à laquelle le nettoyage
a été effectué, le produit précédent. Toutefois, pour des opérations de nettoyage relativement
simples, il peut simplement suffire d'indiquer que le nettoyage général a été effectué.
7.5 D'autres facteurs tels que les nettoyages antérieurs, les concentrations de résidus trouvés
après le nettoyage et la variabilité des résultats des tests peuvent également déterminer la
quantité de renseignements à consigner. Par exemple, lorsque des concentrations variables
de résidus sont détectés après le nettoyage, en particulier dans le cas où l'on uti lise un
procédé jugé acceptable, il faut déterminer l'efficacité du procédé et la performance de
l'opérateur. Il faut effectuer les évaluations adéquates et lorsque la performance de
l'opérateur semble inadéquate, une documentation (guide) et une formation plus importantes
peuvent être indiquées.
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8.1 Les méthodes d'analyse utilisées pour détecter les résidus ou les contaminants devraient être
spécifiques pour la substance ou la classe de substances à analyser (p. ex. résidus de
produits, résidus de détergent et/ou endotoxine) et être validées avant que J'étude de
validation des procédés de nettoyage ne soit effectuée.
8.2 La spécificité et la sensibilité des méthodes d'analyse devraient être établies. Si des
concentrations de contaminants ou de résidus ne sont pas détectées, cela ne signifie pas qu'il
n'y a pas de contaminants résiduels après le nettoyage. Cela veut simplement dire que des
concentrations de contaminants supérieures au seuil de sensibilité ou à la limite de détection
de la méthode d'analyse ne sont pas présentes dans l'échantillon.
8.3 Dans Je cas des médicaments biologiques, l'utilisation d'épreuves spécifiques au produit,
comme des dosages irnmunologiques pour contrôler la présence de résidus de produit
biologique peut ne pas suffire. De fait, un résultat négatif pourrait être attribuable à la
dénaturation des épi topes protéiniques. Pour la détection des résidus de protéines, des
épreuves spécifiques au produit pourront être utilisées, en plus de la méthode du carbone
organique total ("TOC").
(i) Les zones les plus difficiles à nettoyer et qui sont raisonnablement accessibles peuvent
être évaluées au moyen de la méthode d'échantillonnage direct, ce qui permettra d'établir un
niveau de contamination ou de résidus par aire de surface. De plus, les résidus qui sont
« bien asséchés» ou sont insolubles peuvent être échantillonnés par élimination physique.
Printernps 2000 8
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(ii) JI faut déterminer l'acceptabilité du matériel utilisé pour l'échantillonnage et du milieu
d'échantillonnage. Le choix du matériel d'échantillonnage influera sur la capacité à
récupérer un échantillon de façon précise. Il importe de veiller à ce que le milieu
d'échantillonnage et le solvant (utilisé pour l'extraction du contaminant) soient adéquats et
faciles d 'utili sation.
(i) Les échantillons de rinçage permettent d'échantillonner une grande surface de même que
des systèmes inaccessibles ou des systèmes qui ne peuvent être démontés de routine. Il faut
toutefois tenir compte du fait que le résidu ou le contaminant peut être insoluble ou dissimulé
dans l'équipement.
(ii) Le résidu ou le contaminant doit pouvoir être détecté directement dans le solvant
lorsqu'on utilise des échantillons de rinçage pour valider le procédé de nettoyage.
9.4 Des tests indirects comme des tests de conductivité peuvent être d'une certaine utilité pour
la surveillance de routine une fois qu'un procédé de nettoyage a été validé. Cela pourrait
s'appliquer aux réacteurs, centrifugeuses ou aux tuyaux entre de grosses pièces d'équipement
qui font l'objet d'un échantillonnage uniquement à l'aide de solutions de rinçage.
9.5 Si l'on utilise une méthode placebo pour valider le procédé de nettoyage, il faut alors
l'utiliser de concert avec des échantillons de rinçage et/ou d'écouvillonnage. Il est difficile
de garantir que le contaminant sera dispersé uniformément dans tout le système ou qu'il sera
éliminé de la surface de l'équipement de façon uniforme. En outre, si le contaminant ou le
résidu est formé de particules assez grosses, il peut ne pas être dispersé uniformément dans
le placebo. Enfin, la puissance analytique de l'épreuve peut être grandement réduite si le
contaminant est dilué.
9.6 Il importe de procéder à une inspection visuelle en plus d'effectuer des analyses afin de
s'assurer que le procédé est acceptable.
9.7 Lorsqu'on utilise des détergents pour le nettoyage, leur composition devrait être connue de
l'utilisateur et leur élimination démontrée.
9.8 Les détergents devraient être facilement éliminés étant utilisés pour faciliter le nettoyage
Des limites acceptables devraient être établies pour les résidus de détergent après le
nettoyage. La possibilité que des produits de dégradation des détergents soient présents
devrait également être envisagée lorsqu'on valide les méthodes de nettoyage.
9.9 Lors de la fabrication de produits stériles, l'eau pour injection devrait être utilisée lors du
dernier rinçage de l'équipement venant en contact direct avec le produit.
Printemps 2000 9
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9.10 Dans le cas de produits non stériles, l'utilisation d'eau purifiée lors du demi el' rinçage est
jugée acceptable pour l'équipement venant en contact direct avec le produit.
REMARQUE:
10.1 Les raisons invoquées par le fabricant pour choisir les limites de résidus de produits doivent
être logiques et tenir compte des produits en cause et de leur dose thérapeutique. Les limites
doivent être pratiques, accessibles et vérifiables.
10.2 Lorsqu'on établit les limites de résidus, il n'est pas nécessairement indiqué de se concentrer
seulement sur le réactif principal, car les sous-produits/variations chimiques (produits de
décomposition active) peuvent être plus difficiles à éliminer. Dans certaines circonstances,
il faut effectuer une chromatograhie en couche mince en plus des analyses chimiques.
10.3 Différentes approches pour fixer des limites peuvent être retenues: (1) adopter pour tous les
produits des méthodes de validation des procédés de nettoyage spécifiques au produit;
(2) regrouper les produits par famille ct choisir le produit de pire éventualité; (3) regrouper
les produits selon Je risque (p. ex. produits fortement solubles, produits de force semblable,
produits très toxiques ou produits difficiles à détecter); (4) autoriser seulement une certaine
proportion de contamination du produit précédent; (5) définir des facteurs de sécurité
différents pour différentes formes posologiques.
10.4 La contamination par des résidus de produits doit répondre à des critères définis, par
exemple te plus rigoureux parmi les suivants (i, ii, iii):
(i) pas plus de 0,1 % de la dose thérapeutique normale de tout produit ne peut être présent
dans la dose quotidienne maximale du produit suivant;
°
(ii) pas plus de 1 ppm de tout produit ne peut être présent dans un autre produit;
(iii) aucune quantité de résidu ne doit être visible sur l'équipement une fois que le nettoyage
a été effectué. Des études par ajouts dosés doivent déterminer la concentration à laquelle la
plupart des ingrédients actifs sont visibles.
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Directive sur la validation des procédés de nettoyage
(IV) en ce qUI concerne certall1s allergenes, pel11cIlIll1es, cepnatosponnes ou sterol des
puissants et cytotoxiques, les limites doivent être inférieures au seuil de détection des
meilleures méthodes d'analyse existantes. En pratique, cela peut vouloir dire qu'il faut
utiliser des installations dédiées à ces produits.
REMARQUE:
Des limites proposées par des représentants de l'industrie, dans la littérature ou dans des
communications, incluent des niveaux de détection analytique de 10 ppm, des niveaux
d'activité biologique de 1/1000 de la dose thérapeutique normale et des niveaux
organoleptiques correspondant à l'absence de résidus visibles.
11.0 Conclusion
Le prograrmne de validation du nettoyage doit comporter des procédés de nettoyage détaillés, un
bon prograrmne de formation, un protocole de validation, des méthodes d'analyses chimiques ct
microbiologiques validées, un prograrmne de contrôle des changements, un rapport final et les
vérifications nécessaires pour assurer la conformité.
12.0 Références
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Benoit Binette, Sec. Inspecteur des médicaments, Région de Québec, BCAL Longueuil, (Qué.)
Larry Young Inspecteur des médicaments, Région du Ouest, BCE Burnaby, (13.C)
Raymond Giroux Inspecteur des médicaments, Région de Québec, BCAL Longueuil, (Qué).
Sandra Decoste Inspecteur des médicaments, Région de l'Atlantique, BCAL Darthrnouth (N.É)
Rick Brown Inspecteur des médicaments, Région du centre, BCAL Winnipeg (Man.)
France Dansercau, Chef, Unité des BPF, ocrc, BCAL Ottawa (OnL)
Co-presidente
Stephane Taillefer Inspectuer des médicaments, Région du Québec,OCPC, BCAL Longueuil (Qué)
Printemps 2000 12
ANNEXE 4
Tableau « équipement - produits»
PRINCIPE ACTIF
PRODUITS
Produit A
Principe actif: a Peu soluble 100 mg
Produit B Ad : 1500 mg
Principe actif: b Assez soluble Enf: 360mg
Produit C
Principe actif: c Facilement soluble 1600 mg
Produit D Ad: 60 mg
Principe actif: d Facilement soluble Enf: 20 mg
Produit E
Principe actif: e Très soluble 1500 mg
Produit F 200 mg
Principe actif: f Pratiquement insoluble 1600 mg
Produit F 400 mg
Principe actif: f Pratiquement insoluble 800 mg
Produit G
Principe actif: g Très soluble 500 à 1000 mg
Produit H
Principe actif: h Peu soluble 1000 mg
Produit 1
Principe actif: i Peu soluble 1600 mg
Produit J
Principe actif: j Facilement soluble 1126.8
Produit K Ad: 3000 mg
Principe actif: k Facilement soluble Enf :1000mg
Produit L Ad: 9 mg
Principe actif: 1 Facilement soluble Enf: 4,5 mg
Produit M Ad: 270 mg
Principe actif: m Peu soluble Enf: 90 mg
Produit N
Principe actif: n Facilement soluble 200 mg
Produit 0 200 mg
Principe actif: 0 Peu soluble 200 mg
Produit 0 400 mg
Principe actif: 0 Peu soluble 400 mg
Produit P 50 mg
Principe actif: p Pratiauement insoluble 250 rnq
Produit P 100 mg
Principe actif: p Pratiquement insoluble 100 à 1200 mg
Produit P 200 mg
Principe actif: p Pratiquement insoluble 600 à 1200 mg
Produit P 400 mg
Principe actif: p Pratiquement insoluble 100 à 1200 mg
Produit Q
Principe actif: q1 Très soluble 600 mg
q2 Pratiquement insoluble 60 mg
Produit R
Principe actif: r Très soluble 300 mg
Produit S 10 mg
Principe actif: s Insoluble 30 mo
Produit S 20 mg
Principe actif: s Insoluble 60 à 120 mg
Produit T
Principe actif: t Facilement soluble 10 mg
ANNEXE 5
SALLE 0 1 et 02
Nom du produit nettoyé: ... Taille du lot suivant (en kg) : ...
i Numéro de lot du produit nettoyé :...
Recherche de : ...
Trémie
S = ..... cm
2 ----------j-------------r--------------
------------------- ---------- ------------- --------------
Vis
S =..... cm''
------------------- ---------- ----------------------------
Grille
2
S = ..... cm
Mélangeur
Granulateur
-------------------
Cuve
S =..... cm '
-------------------
Hélice
S = ..... cm '
Sécheur
-------------------
Cuve
S =..... cm"
-------------------
Tamis
S = ..... cm"
ANNEXE 6B
FICHE DE PRELEVEMENT DES SURFACES GENERALES
SALLE D 1 et D2
Nom du produit nettoyé: ... Taille du lot suivant (en kg) : ...
Numéro de lot du produit nettoyé :...
Recherche de : ...
Grille de reprise d'air ---100- ~~y- ------------ --------- ---------- ------------- --------------
5 =..... cm 2
-------------------
Plafond ---100- ~~y- ------------ --------- ---------- ----------------------------
5 =..... crn'
501 100 cm 2
5 =..... cm
2
Laverie
-------------------
Mur du fond --ÏOO- ~~y- ------------ --------- ---------- ------------- ---------------
5 =..... crn'
.....
ANNEXE 7
Calcul des critères de dose et de 10 ppm
Le produit B est déterminé en choisissant parmi tous les produits fabriqués dans les
locaux 0 1 et O2 , le produit à posologie journalière la plus forte. D'après le tableau en
annexe 4, c'est le produit K (3000 mg par jour).
DB = nombre maximal d'unités de prise de B par jour de traitement (6 prises par jour
d'après le Vidal)
6
Soit Us = 144.10 = 221538
650
S (cm") : somme des surfaces des équipements (E) ou des surfaces générales (SG)
Exemple d'un calcul de critère de dose:
Critère de dose du produit F 200 mg (Cf chap.3.2.3.3):
• pour les équipements:
Vu,
présenté par Laurence CONTE
Sujet.
Nancy, le 08 juin 2000
, __ ~1.L.
" v
Président: M. Alain i'-.T"[COLAS, Professeur M. Alain NICOLAS, Mme Christine OU])ET.
Professeur Responsable CQL
Juges: Mme Christine OUDET, Responsable Laboratoire dc
Contrôle Qualité, Sanofi-Synthélabo
Vu et approuvé, Vu,
Doyen de; la Faculté de Pharmacie Le Président de l' Upi\'ersi.c.. .H enri Po incarc Nancy l ,
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de l'Université Henri Poincaré - Nancy l ,
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Claude B URL ET
N° d'identification :"l66O
RESUME :