Chapitre 4
Chapitre 4
Chapitre 4
THERMODYNAMIQUE
Le premier principe considère que toutes les transformations comme étant possibles.
Donc, il nous faut un second principe qui va nous renseigner sur le sens d’évolution des
systèmes, et précise les conditions d’équilibre de l’état thermodynamique des systèmes.
Exemple2 :
Lors d’échange de chaleur entre un corps chaud et un corps froid, la chaleur passe de
corps chaud au corps froid et ils finissent par être à la même température. Mais on ne voit
jamais deux corps à la même température échange de la chaleur de telle sorte que l’un se
chauffe et l’autre se refroidisse.
Le premier principe par son bilan n’exclut pas le transfert de la chaleur du froid vers le
chaud (ce qui est impossible) et il n’explique pas l’irréversibilité de certaines transformations
spontanées ou naturelles.
Conclusion :
La transformation naturelle ou spontanée est donc irréversible. Le retour à l’état initial n’est
jamais possible spontanément même par un chemin différent.
Il faut donc introduire un deuxième principe, dit aussi principe d’évolution, déduit des faits
expérimentaux, qui permettront de prévoir l’évolution des systèmes.
I.3. Etat macroscopique et état microscopique
L’état macroscopique d’un système est défini par la donnée d’un jeu de variables
macroscopiques de ce système.
L’état microscopique d’un système est défini par la position, la vitesse, l’énergie à un instant
donné de toutes les particules constituant le système.
L’état microscopique peut se modifier sans l’état macroscopique en soit modifier (dans
un gaz les molécules changent continuellement de position, vitesse et énergie sans que la
pression et la température varient).
Il existe en règle générale un très grand nombre d’état microscopique ω pour un état
macroscopique donné, au lieu de parler d’une multiplicité d’états microscopiques, on parle
d’un désordre.
Pour tout système thermodynamique fermé, il existe un variable d’état extensive, non
conservative, appelé entropie S. Tout système thermodynamique subissant une transformation
évolue vers un état d’équilibre. Cet état correspond à celui qui rend l’entropie S maximale (S
est une mesure de désordre).
𝜹𝑸𝒆
𝜹𝑺𝒆 =
𝑻𝒆
Avec :
𝛿𝑆𝑐 : Variation d’entropie par création ; due aux transformations interne du système.
𝛿𝑆𝑐 > 0 : si la transformation est irréversible
𝛿𝑆𝑐 = 0 : si la transformation est réversible
Pour une transformation quelconque entre deux états d’équilibres :
∆𝑆 = 𝑆2 − 𝑆1 = 𝑆𝑒 + 𝑆𝑐
Conséquences immédiates
1) Système isolé
Si la température T=cte=Text
Transformation est irréversible
Si T=Cte :
Cette expression est valable quelque soit le type de transformation réversible ou irréversible
Exemple
Enoncé :
1) On chauffe une mole d’oxygène de 20°C à 100°C à volume constant. Calculer S
(Cv=20,9J/K.mol)
Dans un digramme entropique (T,S) les isothermes sont des droites horizontales et les
isentropiques sont des droites verticales
T Isentropique
Isotherme
T=cte
Les isothermes se déduisent les unes des autres par des translations // à l’axe des
abscisses
Les isentropiques se déduisent les unes des autres par des translations // à l’axe des
ordonnées
b) Représentation des isobares et isochore sur le diagramme (T, S)
V
d) Cas d’un fluide diphasique (cas de vapeur d’eau)
C Isobare P=cte
Liq+vap
L
Liq G Vap
M
Courbe de
saturation
Dans le cas d’un fluide diphasique les isobares sont des isothermes, représentées par des
droites horizontales.
VI. APPLICATIONS POUR UN GAZ PARFAIT