Bichou Saidal

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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université Badji Mokhtar-Annaba

Faculté de médecine

Département de pharmacie

Rapport de stage à :

Groupe industriel Saidal

Site de production ANNABA

(Du 01/01/16 au 31/03/17)

Réalisé par : Soudani Bouchra

Maitre de stage : Dr Akacem Dalila


Année universitaire : 2016/2017

**REMERCIEMENT**
Tout d’abord, je tiens à exprimer mes sincères
remerciements à tous le personnel du LABORATOIRE
MM, responsables et personnel travaillant.

Mes professeurs, le personnel enseignant et le personnel


du laboratoire et de la production, je tiens à vous
exprimer mes fidèles remerciements pour toutes les
informations que vous nous avez données durant toute la
période de stage.

Le personnel de l’administration pour la bonne réception .

A tous qui a participé à notre formation de près ou de


loin, veillez accepter mes sincères respects.
MERCI…

Présentation du groupe

Saidal est une société par actions, au capital de 2500000000 DA, 80% du capital du groupe
sont détenus par l’état et les 20% restants ont été cédé en 1999 par le biais de la bourse a des
investisseurs institutionnels et à des personnes physiques.
Organisé en groupe industriel, SAIDAL a pour mission de développer, de produire, et de
commercialiser des produits pharmaceutiques à usage humain.

Le groupe SAIDAL a pour objectif stratégique de consolider sa position de leader dans la


production de médicaments génériques et de contribuer, ce faisant, à la concrétisation de la
politique nationale du médicament mise en œuvre par les pouvoirs publics

Site de production Annaba : cette usine est spécialisée dans la fabrication des formes sèches
(comprimés)

Organigramme type :

Direction générale

Responsable Responsable de Responsable de Responsable de


d’assurance la production contrôle qualité maintenance
qualité

Formes sèche/conditionnement

Qualification/validation maintenance/
étalonnage

La mise sur le marché du médicament :

La mise sur le marché d’un médicament en Algérie est conditionnée par une décision
d’enregistrement dans la nomenclature nationale conformément aux l’art 174,175 et 176 de
la loi du numéro 85-05 du 16 février 1985 modifiée et complétée par la loi n° 08-13 du 20
juillet 2008 relative à la protection et la promotion de la santé laquelle est accordée par le
ministre de la santé après avis de la commission nationale de nomenclature ( recueil des
produits pharma enregistrés ).

Autorisation de mise sur le marché AMM = décision d’enregistrement DE = certificat de


libre vente CLV.

Cette décision est délivrée pour une durée de 5 années renouvelable, permettant ainsi une
révision est une actualisation des données scientifiques et techniques

Contenus d’une décision d’enregistrement :

- elle se présente conformément à l’art 06 du décret 92-284, du 06 juillet 1992 lequel prévoit
et réglemente les mentions que le document doit contenir

- la DE est un document constitué d’une décision d’enregistrement et des annexes suivantes :

* l’annexe 1 : le résumé des caractéristiques du produit RCP

* l’annexe 2 : informations destinées au public

* l’annexe 3 : l’étiquetage

La demande d’une décision d’enregistrement

Les conditions de dépôt du DE sont définies par le décret 92-284 du 6 juillet 1992

A la DE est joint un dossier d’enregistrement ; elle est obligatoire pour toutes les spécialités

Sont exclus de cette procédure les préparations magistrales, officinales ou galéniques à usage
de la médecine humaine, préparées par le pharmacien dans son officine.

Présentation du format CTD :

MODULE 1 :

* données administratives relatives à l’information sur le produit

* sa composition variée d’un pays à un autre selon son exigence

MODULE 2 :

*Synthèse des données relatives à la qualité, précliniques et cliniques

MODULE 3 :Qualité

* données chimiques, pharmaceutiques, biologiques, relatives au PA et PF

MODULE 4 :Sécurité

* données non clinique : toxicologiques et pharmacologiques/En cas de


générique=exonération
MODULE 5 :efficacité

* données cliniques / En cas de générique = étude de bioéquivalence

Evaluation du dossier d’enregistrement

1/ évaluation de la qualité et de la sécurité

Elle consiste à vérifier que médicament objet de la demande possède bien la composition, les
caractéristiques indiqués dans le dossier pharma mais surtout évaluer les risques de toxicité
et d’innocuité

* cette évaluation est confiée au LNCPP

* elle consiste à une expertise : documentaire, analytique, pharmacologique, pharmaco


technique, microbiologique et toxicologique

Les conclusions de cette évaluation accompagnées d’un avis seront transmises au


ministre de la santé

2/ évaluation de l’efficacité :

Elle est réalisé par le comité d’experts cliniciens (Art 02de l’arrêté n° 50 du juillet 1995)

Elle permet une appréciation de l’effet thérapeutique et la tolérance dans les conditions
normales d’emploi du médicament, compte tenu de ces indications. Elle est réalisée sur la
base de l’étude des données fournies par les essais cliniques

Les conclusions seront transmises au ministre de la santé


A/ Assurance qualité :

Ensemble des activités pré établies et systématiques, appliqués en tant que besoin pour
donner la confiance appropriée en ce qu’une entité satisfera aux exigences pour la qualité

Essayer de prévoir le risque et mettre en place les moyens pour empêcher leur arrivée

La pratique quotidienne de l’assurance qualité repose principalement sur la démarche


appelée la «  ROUE DEMING » il schématise les actions a suivre pour atteindre une qualité
donnée et la faire évoluer selon ses exigences

La roue Deming :

- Plan = planifier ce qu’on veut faire


- Act = faire ce que l’on a planifié
- Check = contrôler ce qu’on a fait
- Do = agir en conséquence

Il suffit ensuite d’appliquer des actions en phase avec les objectifs de qualité initialement
définis

Système qualité :

Ensemble de la structure organisationnelle des responsabilités des procédures, des processus


et des moyens nécessaires pour mettre en œuvre le management de la qualité

Ceci implique la maitrise des cinq éléments essentiels, les 5M susceptibles d’influencer la
qualité du produit médicament :

 Main-d’œuvre : ensemble du personnel (directeur, cadres, personnel technique)


 Machine : équipements de production, de contrôle, de transport, installations
techniques
 Milieu : environnement intérieur et extérieur
 Méthode : procédés et procédures
 Matières premières, articles de conditionnement et fournitures

Bonnes pratiques de fabrication (BPF) :

Un élément de l’assurance qualité, qui garantit que les produits ont été fabriqués et controlés
de façon cohérente et selon les normes de qualité adaptées à leur emploi et requise par
l’AMM

* nous disposons de plusieurs textes des BPF

* ils partagent tous la même philosophie et objectifs

* si bien que la tendance actuelle soit à l’harmonisation à l’échelle internationale


Formation :

Le personnel reçoit initialement puis de façon répétée, une formation dont l’efficacité est
vérifiée, comprenant :

- Les aspects théoriques et pratiques du concept d’assurance de la qualité et de bonnes


pratiques de fabrication
- Une formation de tout le personnel appelé a pénétrer dans les zones de production ou
dans le laboratoire de contrôle (personnel technique, d’entretien et de nettoyage
inclus)

Conception de locaux et matériel

- Les locaux sont conçus, construits, équipés et entretenus en vue d’empêcher :

* L’entré d’insectes et d’autres animaux

* l’entrée de personnes non autorisée

- les locaux et le matériel sont situés, adaptés et entretenus de façon à :

* diminuer au maximum les risques d’erreurs ou de confusions

* minimiser la possibilité d’altération des produits

* éviter les contaminations croisées

* éviter de façon générale, toute atteinte à la qualité des produits

* permettre un nettoyage efficace en vue d’éviter le dépôt de poussières

- l’éclairage, la température, l’humidité et la ventilation sont maintenues de façon à ne


pas affecter ni directement ni indirectement les médicaments durant leur fabrications ou
stockage

- les zones de production, de stockage et de contrôle de la qualité ne doivent pas être


utilisées comme lieu de passage par le personnel qui n’y travaille pas

Stockage des réactifs :

- les stocks de réactifs doivent être entreposés dans un lieu de stockage dans des
conditions appropriées (température ambiante, au réfrigérateur ou congélateur)

- tous les réactifs et produits chimiques, y compris les solvants et les produits utilisés dans
les analyses et dosages, doivent être de qualité appropriée

- les réactifs doivent être achetés auprès de fournisseurs reconnus et agréés et être
accompagnés du certificat d’analyse et de la fiche de sécurité du matériel
Traitement de l’air :

Filtration

L’air filtré est soufflé dans les enceintes puis repris en continu pour atteindre des taux de
renouvellement appropriés aux exigences de propreté de l’air

L’air repris peut être :

- rejeté en totalité et remplacé à 100% par de l’air neuf

- en partie recyclé et remis en circulation avec de l’air neuf

- recyclé à 100% et remis en circulation

En utilise une filtration en saccade

Types de filtres :

- filtres de moyenne et haute efficacité : pré filtration

* protéger les composants de la CTA (centrale de traitement de l’air ) d’un encrassement


préjudiciable à la leur bon fonctionnement

* augmenter la durée de vie des filtres finisseurs

- filtres de très haute efficacité ou absolu (HEPA) efficacité supérieure à 99,97% sur des
particules de 0.3um

Brassage de l’air

Taux de brassage rapport entre débit d’air soufflé et volume de la pièce (m3) il est fonction
de la classe d’empoussièrement souhaitée

Classe Taux de brassage horaire (vol/h)


ISO 8 D 15à30
ISO7C 30à 50
ISO6B 50à 100
ISO5 A 250à600

Diffusion de l’air :

*Ecoulement turbulent mouvement d’air multidirectionnel, les lignes d’écoulement ne son


pas canalisées, ce traitement d’air est recommandé pour les classes B,C et D

* écoulement laminaire : la totalité de l’air à l’intérieur d’une enceinte se déplace à une


vitesse uniforme ( 0.45m/s) le long de lignes parallèles de flux avec le minimum de
tourbillon

Cascade de pression :
- les salles propres doivent être maintenues en surpression afin d’empêcher l’entré d’air non
filtré

- la surpression représente l’écart de pression entre la pression à l’intérieur de la zone et la


pression atmosphérique

- l’unité de mesure est le pascal (Pa) ou le bar ( bar)

- le différentiel de pression entre deux salles de classes de propreté différentes est de 15 pa


+/-

Maintien de la cascade de pression :

- création d’u e zone tampon entre le couloir et la première salle classée : SAS

- limitation des flux : personnel, matériel

- discipline du personnel intervenant : éviter de laisser les portes ouvertes ou de les ouvrir
simultanément

Paramètres d’ambiance :

La température et l’hygrométrie relative sont définies en fonction :

* du confort du personnel

* des exigences du produit fabriqué

* des exigences de certains appareils

Centrale de traitement d’air :

Elle comporte au minimum au moins :

- un caisson de mélange ou d’aspiration

- un caisson filtres (pré filtration)

- batterie de chauffage

- batterie de refroidissement

- humidificateur

- ventilateur

- un caisson filtres (filtration de 2eme rang)

Salle de fabrication de comprimés (selon les BPF) :


- Classe d’empoussièrement D
- Humidité relative 25-60% selon le produit fabriqué
- Température du local 20+/-2°C
- Niveau de pression +20Pa par rapport a l’exterieur
- Diffusion de l’air 0.25a 0.30 m/s
- Taux de renouvellement d’air au minimum 20renouv/h

B/ Production :

- architecture :

* zone de stockage : matières premières, articles de conditionnement, produits finis

* zone de quarantaine

* zone de retour ou de produits non conformes

* zone de production :

- salle de pesée : sa configuration est fonction des volumes à manipuler et de la


toxicité des produits concernés ; les produits pesés sont conditionnés dans des sacs en
plastiques bien fermés, étiquetés puis acheminés vers l’atelier de fabrication

- atelier de fabrication : salles dédiés aux différentes opérations de production :


( mélange de poudre, calibrage, séchage, compression, contrôle in process)

- atelier de conditionnement primaire et secondaire

 Suivi de la production de paralgan® 500mg/DCI : paracétamol ( boite de 20 cpm)

1/ la pesée :

-Paracétamol ( principe actif)

--PVPK 30:jouent le rôle de liants, lier entre elles les particules qui ne peuvent l’etre sous la
seule action de la pression, leur présence permet de réduire la force de compression

- et CMAS ( carboxy méthyle amidon sodique) : joue le rôle d’un désintégrant

-Talc et Stéarate de Mg : ils jouent le rôle de lubrifiants

* améliorer la fluidité du grain ( ou de poudre) ils facilitent et régularisent


l’écoulement et permettent donc un remplissage aisé de la chambre de compression
( pouvoir glissant)

* diminution de adhérence du grain aux poinçons et à la matrice ( pouvoir anti-


adhérent)
* réduction de frictions entre les particules pendant la compression se qui assure une
meilleure transmission de la force de compression dans la masse du grain

* ces lubrifiants donnent également un aspect brillant aux comprimés

-Eau purifiée : solvant pour le liquide de mouillage

2/ mélange de poudre :

Le but essentiel est d’arriver à avoir un système équilibrée, c-à-d la meilleure distribution
possible entre les composants de ce mélange, en d’autre termes une homogénéité : chaque
fraction ou dose prélevée au hasard doit contenir tous les constituants dans les mêmes
proportions que dans la totalité de la préparation

L’homogénéité doit être maintenir au cours des diverses manipulations auxquelles il sera
soumis

Equipement : le mélange se fait par un mélangeur malaxeur (mélangeur à cuve fixe)

Dans ces mélangeurs les produits sont malaxés par : des bras, des hélices, des raclettes de
formes diverses ou des pales; dans ce type de mélangeur les particules sont mélangés par
convection : mouvement en masse des groupes de particules

3/ granulation

Se fait par granulation humide dont le principe est une adhésion entre les particules obtenues
par : pulvérisation d’une solution liante ( agent liant CMAS + solvant : eau purifiée)

celle-ci se dépose a la surface des particules qui vont alors adhérer les unes aux autres après
l’élimination du solvant par séchage les particules restent liées pour former le granulé, le
liant servant de ciment inter-particulaire

* méthode classique : La granulation classique est une opération complexe qui comporte
plusieurs phases :

- humidification ou mouillage

- granulation proprement dite

- séchage

- calibrage

a/ humidification ou mouillage :

le mélange de poudre pulvérulent a granuler est additionné d’un liquide de mouillage ce ci


est réalisé dans un mélangeur. Comme liquides de mouillage il peut s’agir soit :

- solvants ( eau, alcool ou solution hydro alcoolique) si le liant a été introduit a l’état
sec
- liquides agglutinants ( solutions ou pseudo solutions à base de liants de granulation

b/ granulation proprement dite :

cette opération s’effectue au moyen d’appareils qui favorise la granulation ( Erweka®) celle
–ci consiste a faire passer la masse humide sur un crible pour séparer les particules

le produit obtenu à ce stade de la fabrication : grain ou granulé

c/ séchage :

le granulé humide subit un séchage ( apport de chaleur 50-60°C), pour éliminer le liquide de
mouillage, un matériau parait sec à un taux d’humidité équivalent à 3-5%

l’appareil utilisé est : étuve à plateaux : étalement du produit en couche mince en évitant de
déposer une masse épaisse

d/ calibrage ( broyage et tamisage) :

il est nécessaire d’effectuer un tamisage qui permet d’une part, de séparer les grains qui ont
pu se coller entre eux, d’autre part d’obtenir des grains de dimensions bien déterminées, le
tamisage peut éventuellement être précédé d’un léger broyage pour réduire la taille des
grains cette phase est généralement une opération de calibrage de grain ces

l’appareil utilisé : Frewitt granulateur ( assure simultanément le broyage et le tamisage)

contrôle du grain :

1/ granulométrie : pour l’analyse granulométrique nous avons recours au tamis, les grains
doivent être de dimensions homogènes mais dans le cas des grains destinés à la fabrication
des comprimés ( cas du paralgan®) une certaine proportion de « fine » peut être souhaitable
pour un meilleur remplissage de la matrice

2/ forme : intéressante pour comprendre le comportement rhéologique du grain

3/ volume apparent : important pour la répartition volumétrique des particules , se fait à


l’aide d’un voluménometre ou tout simplement à l’aide d’une éprouvette graduée

Pour la fabrication des comprimés il est requis un volume à l’essai de tassement :

V10-V500≤20ml

4/ la porosité : elle est définit comme étant le pourcentage des espaces vides d’un grain

Déterminée à l’aide d’un porosimètre à mercure sa valeur conditionne la désagrégation dans


l’eau

5/ surface spécifique : c’est la surface totale d’un grain par unité de poids, sa valeur influence
la vitesse de dissolution
6/ friabilité : le grain doit être suffisamment résistant pour ne pas retourner à l’état de poudre
au cours des manipulations ultérieures, la friabilité peut etre déterminée par agitation pendant
un temps donné dans une enceinte close suivie d’un nouveau contrôle de la granulométrie

7/ fluidité : la facilité d’écoulement d’un grain est importante pour sa répartition


volumétrique surtout lorsque celle-ci doit être rapide : cas de la compression

8/ humidité : (apparemment le seul control réalisé) : un contrôle de l’humidité résiduelle est


effectuer, il existe plusieurs méthodes pour mesurer ce taux d’humidité comme par exemple

La perte à la dessiccations : l’appareil est un dessiccateur à infrarouge ( Mettler) le résultat


est exprimé en pourcentage de perte par rapport à la masse initiale

* humidité trop élevée : l’écoulement dans la chambre de compression se fera


mal ( irrégularité de remplissage) le comprimé collera à la matrice ( grippage) et il y aura
collage du grain sur les poinçons ( collage)

* humidité trop faible : la cohésion des comprimés sera insuffisante, les


comprimés seront plus friables et se cliveront ( décalottage)

Compression :

PA + diluant+ liant

Mélange pulvérulent homogène

Granulation

Grain + lubrifiant

Compression
Comprimés

Appareillage : la compression est réalisée à l’aide de deux types de machines à compresser :


machines alternatives et machines rotatives ; les pièces principales sont :

* sabot distributeur et trémie : trémie c’est le réservoir en forme d’entonnoir


destiné à contenir le grain ; le sabot : ent un prolongement de la trémie amenant entre chaque
compression le grain au dessus de la chambre de compression

*poinçons ( supérieur et inférieur) : l’inférieur est réglable qui permet de


déterminer le volume du grain nécessaire à un comprimé, le réglage du poinçon supérieur
assure la dureté

* matrice ou chambre de compression : pièce percé d’un trou cylindrique vertical


destiné à recevoir le grain

Principales phases de compression :

- distribution du mélange ou alimentation : le poinçon inférieur est en position basse, le


sabot se trouve au dessus de la chambre de compression ou matrice qui est donc remplie de
grain par simple écoulement

- élimination de l’excès par arasage : les poinçons sont dans la même position, le sabot se
déplace horizontalement en arasant la poudre au niveau supérieur de la matrice

- compression proprement dite : le poinçon inférieur ne bouge pas, le poinçon supérieur


descend brutalement et comprime avec force le grain

- éjection : le poinçon supérieur se soulève il revient à sa position initiale, le poinçon


inférieur s’élève et amène le comprimé au niveau supérieur de la matrice le sabot revient à sa
position de départ en déplaçant le comprimé vers l’éjaculation

* certains paramètres sont contrôlés et réglés au cours de la compression ( contrôle in


process)

paramètre PM PU Friabilit dureté épaisseur Diamètr Tmps de TGH


s 10cp 20cp é e délitement %
%

Paralgan® 564-624 564- 1≤ ≥5 4.4-5.4 12 ≤15min 2.5-3


500mg 624
C/ Laboratoire de contrôle de la qualité

Assume généralement les taches suivantes :

*accepter ou refuser les matières premières, les articles de conditionnement et les produits
intermédiaires, vrac et finis.

*approuver les spécifications, les instructions d’échantillonnage, les méthodes d’analyse et


les autres procédures de contrôle de la qualité.

*évaluer les dossiers de lot.

*Vérifier que la formation initiale et continue requise pour son personnel est assurée et
adaptée aux besoins.

Documentations nécessaire :

*spécifications : décrivent en détail les exigences auxquelles doivent se conformer les


produits et composants utilisés ou obtenus au cours de la fabrication. Elles servent de base à
l’évaluation de la qualité

* procédures : (procédures opératoires standardisées) donnent les indications nécessaires à la


réalisation de certaines opérations

*protocoles : donnent des instructions pour exécuter et enregistrer certaines opérations


particulières

Certificats d’analyse :

Fournissent un résumé de l’ensemble des résultats des contrôles réalisés sur les échantillons
de produits ou de composants ainsi qu’une évaluation de leur conformité aux spécifications
établies les rapports et/ou les certificats d’analyse ;

* les données concernant la surveillance de l’environnement, lorsque cela s’impose ;

* les enregistrements obtenus lors de validation des méthodes de contrôle.

* procédures et les enregistrements concernant l’étalonnage des instruments des instruments


et la maintenance du matériel

* tout document du contrôle de la qualité concernant l’étalonnage des instruments et la


maintenance du matériel
* il est conseillé de conserver certaines données (par exemple : les résultats d’analyses, les
rendements, les données de surveillance de l’environnement) de façon a permettre l’étude de
leur évolution dans le temps.

Equipements :

* les équipements importants ou essentiels doivent être accompagnés d’un (cahier de


route) <log book> mentionnant, selon le cas :

 Toutes les validations.


 Les étalonnages.

* les opération d’entretien, de nettoyage ou de réparation, avec les dates et le nom des
personnes ayant effectué ces opérations.

 La matériel de fabrication et de contrôle doit être conçu, installé et entretenu en


fonction de sa destination.
 Le matériel doit être installé de façon a éviter tout risque d’erreur ou de
contamination
 Le matériel de mesure, de pesée, d’enregistrement et de contrôle doit être étalonné et
vérifier a intervalles définis et par des méthodes appropriées. Les comptes rendus de
ces contrôles doivent être conservés.
 Les appareils utilisés pour l’obtention de données chimiques et physique doivent
occuper un emplacement correct

Contrôle des échantillons :

* le département de contrôle de la qualité (DCQ) répond aux demandes des autres


département pour le contrôle de qualité de différents échantillons (MP , PF , Articlas
de conditionnement,……).

Demande d’analyse :

La DPA demande de prélèvements et d’analyse est un document envoyée au DCQ pour être
réceptionné au niveau du laboratoire selon le cas peut être :

* accompagnée d’échantillon c’est le cas de la production ( vrac et pré mélange et


produit semi finis) ; l’industrialisation ( prélèvements d’étude de stabilité) un personnel dédié
est en charge de ces prélèvements
 Suivi du Contrôle qualité du Paralgan®/ DCI : paracétamol 500mg

Paralgan 500mg Data de fabrication :…/…

Date de péremption :…/…

N° de lot : …………

Caractère organoleptique vérification de l’aspect macroscopique :

Couleur blanche , absence de défaut en examinant la surface

Contrôle de la taille : épaisseur et diamètre

Uniformité de poids : 20cmp prélevés au hasard sont pesés individuellement les poids
individuels doivent se trouver dans les limites fixées par la pharmacopée par rapport au poids
moyen

Dureté les techniques permettant d’évaluer la dureté d’un comprimé sont basées sur la
résistance à l’écrasement la mesure de celle-ci peut être réalisée avec de nombreux appareils
( Erwika®) mesure la charge de la rupture par appréciation de la résistance à la pression
exercée suivant le diamètre du comprimé posé horizontalement

Friabilité : la friabilité est évaluée par la résistance à l’usure des comprimés l’ appareil
utilisé est encore Eewika® qui mesure le taux d’effritement

Taux de friabilité= (Pi – Pf / Pi )*100

Ce taux doit être minime sinon les comprimés risquent de ne pas supporter les chocs au cours
des manipulations ultérieures ( enrobage, conditionnement)

Délitement ou désagrégation : permet d’apprécier la première phase de libération du


principe actif et conditionne sa dissolution

L’essai est réalisé sur six comprimés. La pharmacopée française préconise pour les
comprimés nus un temps de délitement inférieur ou égal à 15 min temps au bout duquel tous
les comprimés doivent être désagrégés

Dissolution : le test de dissolution complète ou se substitue au simple contrôle de


désagrégation, cet essai est destiné à déterminer la vitesse de dissolution des principes actifs
des formes orales solides telles que les comprimés. La mesure de la vitesse de dissolution
sera beaucoup plus significative de la disponibilité in vitro du principe actif contenu dans le
comprimé

La pharmacopée préconise trois méthodes de dissolution : méthode à palette et à panier


tournant et la méthode à cellule à flux continu

Uniformité de teneur : le fabricant doit vérifier si la teneur en principe actif répond bien aux
spécifications de la formule

Les principes actifs peuvent être dosés au moyen d’une technique appropriée (méthodes
physicochimiques exemple : spectrophotométrie UV-Visible )

L’essai d’uniformité de teneur consiste à vérifier que dans un échantillon de 10 unités


prélevées au hasard, les teneurs individuelles en principe actif se trouvent dans les limites
raisonnables par rapport à la teneur moyenne de l’échantillon

Les résultats doivent être dans les limites de 85à115% de la teneur moyenne

** identification et dosage du principe actif : avant et après le conditionnement

Contrôle de la matière de conditionnement

Comporte la verification de : blistère- notice- étui- vignette

Recommandation de l’étiquetage :

Durée de validité : mois/ année

* à consommer avant le..../…

* se périme le…./…

Les conditions de stockage : doivent figurer sur l’étiquette des produits médicamenteux

(Température / humidité)

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