Cellules Mod1
Cellules Mod1
Cellules Mod1
http://pourleplaisirdunemikkabozu.blogspot.com/2009/05/attraper-au-vol-un-microorganisme.html
CAHIER D’APPRENTISSAGE
PRÉVENTION DES INFECTIONS
101 –023 –RL
(2 -1 -2)
PRÉALABLES: AUCUN
DÉFENSE
DÉFENSE DE
DE L’ORGANISME
L’ORGANISME
Soit par Soit par
Protection de l’organisme
• Le système de défense non spécifique est, quant à lui, constitué d’un ensemble
d’éléments qui protège l’organisme contre les agresseurs et qui peut accentuer la
réaction du système immunitaire. Il intervient sans faire de reconnaissance
véritable ni de mémorisation de l’agresseur.
L’ÉQUILIBRE
L’ÉQUILIBRE IMMUNITAIRE
IMMUNITAIRE
MICROBIENS
THÉRAPEUTIQUE
HOMÉOSTASIE
AGRESSEURS
AGRESSEURS DÉFENSES
DÉFENSES
Définitions
Homéostasie : État d’équilibre de l’organisme, ou stabilité du milieu interne. L’ensemble des fonctions
corporelles est contrôlé par des mécanismes de régulation permettant de réagir à tout
changement de l’environnement en vue du maintien de l’équilibre interne du corps.
Effecteur : Organe ou cellule d’où partent les réponses aux stimulations reçues par les organes ou cellules
réceptrices.
Défenses non spécifiques : Ensemble d’éléments n’appartenant pas au système immunitaire et qui protègent
l’organisme contre les agresseurs et qui peut accentuer la réaction immunitaire.
Immunité : Ensemble des phénomènes qui contribuent à maintenir l’intégrité de l’organisme ou à assurer
son rétablissement en cas d’agression. Terme désignant l’acquisition d’un état de résistance à
l’égard d’un agresseur.
Résistance : Capacité de repousser la maladie grâce aux réactions de défenses du corps humain.
Évaluations formatives
2. Nommez les trois lignes de défenses en l’associant aux deux grandes divisions du
système de défense ?
Buts
• Connaître et situer les principales structures anatomiques reliées au système
lymphatique et autres structures impliquées dans la défense.
Matériel
• Modèles anatomiques • Planche anatomiques
• Volumes de référence
Le système lymphatique joue un rôle important dans la défense du corps contre les
infections. Outre les liquides interstitiels, la lymphe recueille également toutes les
particules trop volumineuses pour être absorbées à travers la membrane des capillaires
sanguins; protéines, débris cellulaires, bactéries, virus... Avant de rejoindre la circulation
sanguine, la lymphe et les particules circulent à travers les vaisseaux lymphatiques qui
comportent, sur leur trajet, des nœuds ou ganglions lymphatiques.
En plus des vaisseaux et nœuds lymphatiques, d’autres organes sont liés à la défense. Les
organes de défense sont, le thymus, la moelle osseuse, la rate, les amygdales et les
follicules lymphatiques agrégés (Plaque de Peyer) et les formations lymphatiques
associées aux muqueuses (MALT). L’ensemble de ces organes ont en commun leur
constitution riche en cellules de la défense, ce qui permet la protection de l’organisme.
Le thymus et la moelle osseuse sont des organes qui agissent dans la formation et la
spécialisation (acquisition de l’immunocompétence) des cellules de la défense spécifique.
Ils interviennent surtout au début de la vie et dégénèrent par la suite.
La rate est un organe situé du côté gauche de la cavité abdominale, elle est richement
irriguée.
http://www.sirtin.fr/2008/03/24/ne-pas-confondre-amygdales-et-amis-qui-ont-la-gale/
Les follicules lymphatiques agrégés ou plaques de Peyer qui sont localisés au niveau de
l’intestin grêle (iléon). Les formations lymphoïdes associées aux muqueuses sont des amas
de tissu associés aux muqueuses du système respiratoire et digestif.
L’ensemble de ces structures occupent une position stratégique pour piéger et éliminer
les agresseurs situés dans ces régions à risque élevé de pénétration d’agents agresseurs.
b) Anneau de tissu autour de l’entrée du pharynx qui sert à piéger et à éliminer les
agresseurs.
d) Amas de tissu localisés au niveau de l’intestin grêle (iléon) qui sert à piéger et
éliminer les agresseurs
f) Amas de tissu associés aux muqueuses du système respiratoire et digestif, qui sert
à piéger et éliminer les agresseurs.
Le système de défense non spécifique est constitué d’un ensemble d’éléments qui
protège l’organisme contre les agresseurs. Cette défense fait référence aux barrières
mécaniques ou superficielles, aux barrières physiologiques ; comme les cellules et les
substances chimiques qui combattent à l’avant-garde pour protéger l’organisme.
Première ligne :
Deuxième ligne :
Réflexion : Souvent, suite à une éraflure ou autre lésion superficielle de la peau, nous
appliquons comme prévention un onguent antibiotique. Quel est le rôle de
la peau dans le contrôle des agents microbiens ?
produisent
Augmente la
résistance Épiderme
Voici une liste des muqueuses et leurs sécrétions. Pour chacun des éléments déterminer
le mode de fonctionnement dans la défense.
a) Épithélium :
b) Salive
c) Larme
d) Cérumen
e) Mucus respiratoire
f) Suc gastrique
g) Urine
h) Sécrétion vaginale
Buts
• Connaître et identifier les différentes cellules d’un frottis sanguin
• Visualiser la technique de numération globulaire
Matériel
• Dispositif de prélèvement sanguin • Alcool et tampon
• Lames microscopes • Colorant de Wright
Les plus nombreuses cellules sont les érythrocytes ou globules rouges. Ils se
présentent sous forme de disques anucléés, c’est-à-dire dépourvus de noyau. Leur
nombre est environ de 5 x 1012/litre et il influence directement la viscosité du sang. Ils
ont comme principale fonction, l’apport d’oxygène aux cellules de l’organisme grâce à un
de leur constituant, l’hémoglobine. L’anémie est une réduction de la capacité du sang à
transporter l’oxygène. Elle est causée par un nombre insuffisant d’érythrocytes, par une
diminution de leur teneur en hémoglobine ou par une anomalie de l’hémoglobine. (Tableau
10.1, page 372, Marieb)
L’autre catégorie d’éléments figurés sont les leucocytes ou globules blancs. Ils sont
beaucoup moins nombreux, 1000 fois moins que les érythrocytes. Ce sont des cellules
complètes car elles possèdent un noyau ainsi que l’ensemble des organites. On en
dénombre entre 4 à 11x109/litre de sang. Leur fonction est en lien direct avec la défense
de l’organisme. Une numération supérieure à 11x109/litre correspond à une
hyperleucocytose, caractéristique de la présence d’une infection. Une numération
Prévention des infections Module 1 Système immunitaire 18
inférieure à 4x109/litre, correspond à une leucopénie Elle peut être causée par la prise
de certains médicaments (corticostéroïdes, agent anti-cancéreux). Une production
excessive de leucocytes anormaux accompagne la mononucléose infectieuse et la
leucémie.
Les leucocytes comprennent deux classes de cellules, les granulocytes et les
agranulocytes (tableau 10.2, page 373)
Lymphocytes 20 à 45
Granulocytes neutrophiles 40 à 70
Globules Moins
blancs ou Granulocytes Granulocytes éosinophiles de 2 1à4
leucocytes
Granulocytes basophiles 0à1
Thrombocytes ou Plaquettes --
Un peu de pratique
Identifiez les composantes du sang illustrées ici de donnez leur rôle.
A- B- C-
D- E- F-
G- H-
a) Cellules les plus nombreuse qui ont comme principale fonction, l’apport d’oxygène
aux cellules de l’organisme grâce à l’hémoglobine.
g) Ce sont des phagocytes qui se transforment en macrophagocytes une fois dans les
tissus.
Le prélèvement sanguin
• Préparer le site de prélèvement
- Laver les mains à l’eau chaude et au savon et sécher soigneusement
- Stériliser la zone de prélèvement avec un tampon et de l’alcool, bien sécher.
• Préparer le dispositif de prélèvement
- Insérer une lancette dans le porte lancette.
- Pousser fermement et en ligne droite la lancette dans le porte lancette.
- Retirer le bouchon protecteur de la lancette.
- Mettre un bouchon de protection sur le bout du dispositif.
- Pour armer le dispositif tirer l’extrémité opposée à la lancette jusqu’au déclic.
• Prélèvement du sang
- Placer fermement le dispositif sur le site de prélèvement
- Pratiquer la piqûre en déclenchant le dispositif.
- Masser la main et ensuite le doigt afin de faire sortir une goutte de sang à
l’endroit de la piqûre.
Coloration
• Préparation de la lame
- Déposer la goutte de sang à l'extrémité d'une lame.
- Placer une lame inclinée à 45° sur la goutte de façon à ce que le sang s'étale
sous la lamelle par capillarité.
- Faire glisser la lame maintenue à 45° le long de l’autre lame pour étaler
uniformément la goutte de sang.
- Sécher la lame en l'agitant dans l'air.
- Tremper la lame 1 minute dans le colorant de Wright.
- Tremper la lame 10 secondes dans l’eau distillée en agitant légèrement.
- Tremper et agiter la lame dans un second becher d’eau distillé (10secondes).
- Éponger ensuite la lame sur un papier buvard.
Observation
• Observation de la lame
- Faire l’observation de la lame au microscope (grossissement 1000x).
- Repérer et identifier l’ensemble des cellules du sang.
Réflexion : On parle quelquefois de cellules qui mangent les agents microbiens ou qui les
tuent. Ces termes sont-ils appropriés et est-ce qu'ils correspondent à la
réalité biologique ?
Les cellules effectrices des réactions de défenses spécifique ou non, sont des globules
blancs ou leucocytes. Dans la défense non spécifique, les principales cellules sont les
granulocytes et les plaquettes (voir laboratoire 2 Les cellules du sang)
http://pst.chez.tiscali.fr/ts3.htm
Défenses chimiques
Dans les tissus
propagation des agents nocifs
Empêche
aux tissus voisins
(substances et cellules)
Dans l’organisme
inhibition de la propagation
Assure
(substances pyrogènes) des microorganismes
Vasodilatation
cause
Hyperémie ou
du débit sanguin
vers la lésion Provoque
Responsable
induit
Dilatation du
vaisseau sanguin
Provoque
assure
libération Guérison
Lésion
Les médiateurs chimiques agissent aussi sur les capillaires sanguins en augmentant leur
perméabilité. Ce qui permet au plasma de s’échapper de la circulation sanguine vers
l’espace interstitiel. Cette accumulation de liquide forme l’exsudat (substance
composée de liquide, de pus et/ou de cellules qui s’échappé des vaisseaux sanguins et
se retrouve dans les tissus). L’exsudat assure l’approvisionnement des cellules dont le
métabolisme cellulaire est augmenté. Cette accumulation produit de l’œdème ou
tuméfaction et rend la zone douloureuse à cause de l’augmentation de pression dans le
tissu. La douleur diminue la mobilité de la zone lésée assurant ainsi une guérison plus
rapide.
Augmentation de la perméabilité
contient
Oxygène et nutriments
Provoque
formation
sortie
entraîne
Capillaires
entrée
Augmentation
perméabilité
Provoque
Provoque
Permet
Guérison
libération
Lésion
Les médiateurs chimiques jouent aussi un rôle dans le chimiotactisme, en attirant les
cellules phagocytaires vers la lésion et ce afin d’assurer la phagocytose des particules
(débris cellulaire, microorganismes, …) pouvant être une menace pour le corps. De plus,
ces médiateurs chimiques assurent l’augmentation de la quantité de phagocytes. Une
fois au siège de lésion, les phagocytes font la margination, la diapédèse et finalement
la phagocytose créant une barrière de défense cellulaire afin d’éviter l’envahissement
de la zone par des agents agresseurs. C’est le phénomène non visible de la réaction
inflammatoire qui assure la défense.
Réflexion : Nos systèmes de défenses non spécifiques vont faire intervenir l'action
des barrières superficielles comme la peau et les muqueuses. Elles vont
aussi mettre en action des cellules spéciales qui peuvent détruire les
agents microbiens, comme les phagocytes et les cellules tueuses.
Existerait-il d'autres types de défense non spécifique?
La fièvre est une réaction systémique déclenchée par des substances pyrogènes
sécrétées par des globules blancs, qui augmente la température corporelle. Cette
température inhibe ou ralentie la multiplication microbienne.
Faites un schéma de la réation de la fièvre avec les mots clés suivant (n’oublier par de
mettre un mot lien sur les flèches ?
Température Substances pyrogène Hypothalamus Granulocytes neutrophiles
Macrophagocytes Augmentation Diminution Agents agresseur
Croissance Inhibition
Le complément
Le complément est un groupe d’au moins 20 protéines présentes dans le sang
Lorsqu’elles sont activées, ces protéines peuvent se fixer sur des cellules étrangères
(bactéries, globules rouges incompatibles, …) et en provoquer la lyse. Le complément
agit aussi dans la réaction inflammatoire en l’intensifiant par la libération de certaines
substances. De plus le complément joue un rôle attractif (opsonisation) pour les
cellules phagocytaires afin que celles-ci ingèrent et détruisent les cellules étrangères.
Les interférons
Les interférons sont des protéines que libère une cellule infectée par un virus et qui
assurent une certaine protection contre ce virus pour les cellules saines du tissu non
infecté. De plus, elles assurent une stimulation du système immunitaire non spécifique
et spécifique.
Pour chacune des substances antimicrobiennes trouver un mot clé décrivant leur fonction
Complément :
Interféron :
Muqueuse (épithélium)
Secrétions
Première ligne
Autres yeux
Deuxième ligne
3. Pourquoi place-t-on les grands brûlés dans les unités de soins stériles ?
10. Quelles cellules sont les effecteurs cellulaires dans la réaction non spécifique ?
13. Comment nomme-t-on les cellules desquelles sont issus les macrophagocytes et par
quel processus se retrouvent-ils dans les tissus ?
14. Compléter le tableau suivant, Les Globules blancs de la défense non spécifique
Granulocytes Éosinophiles
Granulocytes Basophiles
Monocytes et Macrophages
Plaquettes
17. Comment la fièvre peut être un élément de la défense immunitaire non spécifique ?
Les cellules effectrices des réactions de défenses spécifiques sont les globules blancs
ou leucocytes et plus particulièrement les lymphocytes. Les deux voies d’action du
système immunitaire sont assurées par deux populations différentes de lymphocytes, les
lymphocytes T ou cellules T et les lymphocytes B ou cellules B.
La surface de toutes les cellules du corps humain est parsemée d’une immense variété de
molécules protéiques. Parmi celles-ci, les protéines du complexe majeur
d’histocompatibilité (CMH) sont les marqueurs du soi. Le corps est programmé afin que
ces marqueurs du soi ne soient pas étrangers. Il est peu probable que deux individus, à
part les vrais jumeaux, possèdent des protéines du CMH semblable.
Soi modifié
Libre dans sang
Greffe
Cellule Cellule
normal cancéreuse
Cellule
Génome produit
donneur
produit
produit
Cellule
infectée
Induction ou activation
L’induction est la phase durant laquelle le lymphocyte B immunocompétent est activé,
c’est-à-dire stimulé pour se différencier. Cette activation s’effectue lorsqu’un
antigène se lie de façon spécifique au récepteur membranaire du lymphocyte B. Cette
liaison ou reconnaissance déclenche l’amplification ou sélection clonale.
Phase effectrice
La phase effectrice correspond au moment où les plasmocytes produisent des
molécules chimiques, les anticorps, spécifiques à l’antigène (2000 ac/seconde). Lors
d’un premier contact (réaction primaire) le temps nécessaire à la production maximale
d’anticorps est de 7 à 10 jours et la production s’étend de 4 à 5 jours. Les anticorps
formés possèdent les mêmes propriétés de liaison à l’antigène que les lymphocytes B
activés. Ils circulent dans le sang et la lymphe où ils se lient aux antigènes pour
former le complexe antigène - anticorps. À ce moment, des mécanismes spécifiques et
non spécifique assurent la destruction de l’antigène. Les anticorps sont les effecteurs
de la réaction humorale.
La neutralisation est un mécanisme très simple. Les anticorps, par leur fixation sur les
antigènes, bloquent les parties dangereuses de l'antigène et le rendent hors usage,
par la suite, le complexe Ag-Ac formé est phagocyté.
L'agglutination est le mécanisme qui provoque des liens entre les antigènes et les
anticorps formant des amas de cellules étrangères. Comme les anticorps possèdent
deux sites de fixation de l'antigène, il peut se lier à plusieurs antigènes et former
ainsi des assemblages, c’est l’agglutination. Par la suite, ce complexe peut être
facilement phagocyté. La précipitation est un mécanisme similaire à l'agglutination,
mais touche plus des molécules antigènes.
permet
Destruction
de l’agresseur
a) Fixation sur les déterminants antigéniques, qui bloque les parties dangereuses de
l'antigène et le rendent hors usage
b) Fixation qui provoque des liens entre les antigènes et les anticorps formant des
amas de cellules étrangères
c) Fixations qui touche plus des molécules antigènes qui forme de gros complexes qui
sont insolubles et précipitent.
1- 2- 3- 4- 5- 6- 7-
f- Les anticorps circulent dans le sang et la lymphe où ils se lient aux antigènes pour
former le complexe antigène - anticorps.
Buts
• Démontrer le principe d'agglutination de la réaction Ag-Ac.
Matériel
• Dispositif de prélèvement sanguin • Alcool et tampon
• Sérum anti-A • Sérum anti-B
• Sérum anti-D • Lames
• Petits agitateurs de bois (3) • Crayon gras
11- Pour armer le dispositif tirer l’extrémité opposée à la lancette jusqu’au déclic.
14- Masser la main et ensuite le doigt afin de faire sortir une goutte de sang à
l’endroit de la piqûre.
15- Déposer une goutte de sang dans chacun des cercles dessinés sur les lames.
16- Déposer une goutte d’anti-A dans le cercle identifié et bien mélanger avec un petit
agitateur.
17- Déposer une goutte d’anti-B dans le cercle identifié et bien mélanger avec un petit
agitateur.
18- Déposer une goutte d’anti-D dans le cercle identifié et bien mélanger avec un petit
agitateur.
19- Faire l’observation des lames et dessiner les résultats obtenus dans l’espace prévu.
20- Comparer les résultats avec la figure mise à votre disposition et déterminer le
groupe sanguin.
Inscrire dans le tableau suivant les résultats du groupe et comparer aux fréquences
théoriques.
B anti-A
B
Aucun anti- A et
O
anti-B
A et B Aucun
AB
2. Voici une petite astuce pour retenir le principe du système ABO. À partir de vos
connaissances, faites des flèches montrant dans quel sens on peut donner du sang ?
5- Sur une lame de verre on met trois gouttes de sang et qu'on ajoute une goutte
d'anti-A à la première, une goutte d'anti-B à la deuxième et une goutte d'Anti-D à la
troisième. Après mélange, on obtient des agglutinations comme ci-dessous. Dites quel
est le groupe et rh des personnes suivantes ?
a) b) c) d) e) f)
La réaction immunitaire à médiation cellulaire intervient dans les cas où les agents
agresseurs s’insinuent dans les cellules du corps afin de s’y multiplier ou sur des cellules
du corps qui subissent des transformations indésirables par exemple sur des cellules
tumorales. Un antigène libre ne pourra pas activer la réaction immunitaire cellulaire. Les
récepteurs des lymphocytes T réagissent avec les antigènes présents à la surface des
cellules. Ce qui implique que les antigènes devront soit êtres présentés aux lymphocytes
T par la cellule elle-même (tumorales, infectées, greffées,…) ou par une cellule
présentatrice (macrophagocytes) ayant phagocyté un antigène libre.
Induction ou activation
L’induction ou l'activation est semblable à l’activation dans la réaction immunitaire
humorale. Il s’agit premièrement d’une fixation à l’antigène. Cependant, cette fixation
est particulière puisque l’antigène doit être porté par une cellule portant un marqueur
du soi (CMH). C’est en fait une double reconnaissance, du soi et du non-soi que le
lymphocyte T doit faire.
Lorsqu’une cellule est infectée par un virus, par exemple, elle présente avec son CMH,
une portion protéique étrangère appartenant au virus. Le type de lymphocyte alors
impliqué est le lymphocyte T cytotoxique. De la même façon, lorsqu’un macrophage
phagocyte un élément, il expose, couplé à son CMH, une portion protéique de l’élément
phagocyté qui peut être reconnu comme du non soi par le lymphocyte T auxiliaire.
Mémoire
Prévention des infections Module 1 Système immunitaire 53
Lors de l’amplification ou sélection clonale, certains lymphocytes T formés sont
transformés en cellules mémoires de très grande longévité. Ces cellules peuvent en cas
d’attaque subséquente déclencher une réaction secondaire au même antigène, de
manière plus efficace et plus rapide.
Réaction
Réaction avec
avec le
le lymphocyte
lymphocyte T
T cytotoxique
cytotoxique
devient rencontre
Antigènes
virus
CMH du non-soi
Présentation de l’antigène
devient
*
Libération
produit
(substance cytotoxique)
1
2
Destruction Lymphocyte T
provoque
cellulaire cytotoxique
entraîne
Destruction de l’agresseur
Réaction
Réaction avec
avec le
le lymphocyte
lymphocyte T
T auxiliaire
auxiliaire
fait rencontre Lymphocyte T
Antigènes Auxiliaire
du non-soi
antigène
CMH
devient
1
stimule
*
produit
production
stimule
3
2
permet
permet
Destruction de l’agresseur
1- 2- 3- 4- 5- 6-
Expliquez pourquoi une personne rétablie d'une maladie infectieuse peut soigner d'autres
personnes atteintes de l’infection sans craindre d'être atteinte de nouveau.
Effecteurs de la
réaction
Cible
Principales étapes
4. Quelles sont les caractéristiques qui différencient les lymphocytes des autres
globules blancs (leucocytes) (2) ?
8. Qu’est-ce est la différence entre le soi et le non-soi et donnez des exemples de non
soi et leurs caractéristiques ?
9. À l’aide d’un schéma et d’un cours texte, décrivez la réaction immunitaire humorale,
lors d’une réaction primaire ?
13. a) Quels sont les différents mécanismes d'action des anticorps afin d’éliminer ou
d’inactiver un antigène ?
b) Comment fonctionne chacun de ces mécanismes d'action ?
15. À l’aide d’un schéma et d’un cours texte, expliquer comment les lymphocytes T
cytotoxiques assure une défense dans la réaction immunitaire spécifique ?
16. Quel est le rôle des lymphocytes T auxiliaires dans les réactions immunitaires ?