Combinaison
Combinaison
Combinaison
THEME :
Jury :
Mr : K.MEHIDI
Mm : S.AREZKI
Nous rendons grâce a dieu le tout puissant de nous avoir donné le savoir et
la volonté, surtout la patience pour réaliser ce modeste travail.
Nous remercions notre promoteur Mr N. CHELOUAH, en sa qualité
d’encadreurs, pour sa gentillesse, ses précieux conseils et pour la
confiance qu’elle nous a témoigné en dirigeant ce travail.
leurs exprime toute notre gratitude pour l’intérêt qu’ils ont accordé à ce
travail.
Enfin, nous remercions vivement tous ceux qui ont contribué à notre
Abdelhak et Fatah
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail
A ma très chere
mère qui a tant donné pour me voir réussir ;
A ma chère grande mère ;
A mes très chers frère lamri ;
Partie théorique
1-1 granulat…………………………………………………………………..…..3
1- 4 Eau de gâchage……………………………………………………………24
1- 5 les adjuvants………………………………………………………………26
Partie pratique
3-1 Introduction………………………………………………………….……..70
Conclusion général…………………………………..……………………....122
Référence bibliographique
Lexique
Chapitre 1 :
Tableau 1-4 teneur en laitier dans les ciments de haut fourneau ………………20
Chapitre 2 :
Chapitre 3 :
Tableau 3-12 poids de chaque composants pour le béton avec F.B.B 3/8…..…93
Chapitre 4 :
Tableau 4-6 masse volumique sèche du béton avec F.B.B (1/2) mm…….…..117
Tableau 4-5 masse volumique sèche du béton avec F.B.B (3/8) mm……...…117
Chapitre 1 :
Figure 1-1 :l’adjuvant : plastifiant réducteur d’eau……………………………27
Chapitre 2 :
Figure 2.1 : Opération de quartage……………………………………………..31
Chapitre 3 :
Chapitre 4 :
Chapitre 5 :
Figure 5-1 : résistance à la compression………………………….…………..119
E : dosage en eau.
G1 : gravier 3/8.
G3 : gravier 15/25.
S : sable.
MF : module de finesse.
H1 : hauteur de sédiment.
H2 : hauteur de sédiment+floculant.
P : contrainte de compression.
W : teneur en eau ;
Al2 O3 : Alumine.
CaO : la chaux.
SiO2 : la silice.
C3 S : Silicates tricalciques.
C2 S : Silicates bi calciques.
C3 A : Aluminates tricalciques.
P : poids de l’échantillon.
γ: coefficient de compacité.
L : longueur de l’éprouvette.
G : gravier.
A : affaissement.
Ks : correction supplémentaire.
Résume
L'objectif principal de cette étude est d'analyser la possibilité de
valorisation des déchets de brique comme agrégats dans la fabrication du
béton. L'étude expérimentale â porté essentiellement sur un seul type de
granulats recyclés (de béton concassé). On a étudié trois types de béton ;
béton â base d’agrégats ordinaire, et béton â base de fraction de la brique
broyée 1/2mm et 3/8 mm .Les propriétés du béton avec F.B.B à l'état frais
et durci sont analysées et comparées à ceux d'un béton ordinaire à base de
granulats naturels. Les propriétés de granulats F.B.B sont aussi comparées
à celles des granulats naturels.
Les résultats de cette étude ont montré qu'il est possible de fabriquer un
béton à base d'agrégats de la brique broyée ayant des caractéristiques
mécaniques acceptables.
Introduction
Introduction : [1]
1
Introduction
2
Chapitre 1 Généralités
3
Chapitre 1 Généralités
Ce sont des granulats qui permettent d’obtenir des bétons résistants aux
températures très élevés (jusqu’à 1000°C). Ce sont essentiellement le
laitier de haut fourneau, la Pouzzolane, le Porphyre, et le Ballast. Au-delà
de 1000°C, on utilise les silicates d’alumine ou les chamottes qui sont des
produits obtenus par cuisson de l’argile à une température supérieure à
celle d’utilisation, ceci afin d’éviter les variations dimensionnelles.
4
Chapitre 1 Généralités
Nous trouverons les sables, les graviers ou gravillons, et les cailloux. Au-
delà des limites indiquées c’est le domaine des fines et des moellons. Le
tableau 1.1 indique le classement des granulats en fonction de leur taille.
Diamètre des
Ecartement des
Granulat trous des
Mailles des tamis
passoires (mm)
Fines <0,08
Fins 0,08 0,315
Sables Moyens 0,315 1,25
Gros 1,25 5
Fins 6,3 10
Graviers Moyens 10 16
Gros 16 25
Petits 2540
Cailloux Moyens 4063
Gros 6380
Moellons >80
5
Chapitre 1 Généralités
Ainsi tout granulat est désigné par deux nombres (d/D) représentant
respectivement la plus petite (d) et la plus grande dimension (D) de ses
grains. Tout intervalle (d/D) ainsi défini est également appelé classe
granulaire.
0 - 0,063 - 0,08 – 0,125 – 0,16 – 0,2- 0,25 – 0,315 – 0,4 – 0,5 – 0,63 –
0,8 – 1 – 1,25 – 1,6 – 2 – 2,5 – 3,15 – 40 – 50 – 63 – 80 – 100 – 125 mm,
correspondant à des tamis normalisés dont les ouvertures varient en
progression géométrique de raison 101/10.
Granulat naturels :
6
Chapitre 1 Généralités
Leur extraction s’opère soit par dragage du lit des cours d’eau aux
endroits donnant des matériaux siliceux propres et durs, soit par pompage
(suceuse) d’anciens lits noyés dans la nappe phréatique, après enlèvement
de la découverte soit à la pelle mécanique à certaines époques de l’année.
Les granulats de carrière à ciel ouvert :
7
Chapitre 1 Généralités
Les sables :
Les sables entrent dans la composition des mortiers, des bétons, des
matériaux préfabriqués où ils participent à la résistance à l’écrasement,
d’où la recherche d’un sable dur, et compact. C’est souvent par la
médiocre qualité du sable que périssent les bétons. Il faut que les grains
de sable demeurent plus durs que la pâte de ciment durci qui les
enveloppe : ils donnent de la cohésion au mélange, mortier ou béton.
8
Chapitre 1 Généralités
Les graves :
9
Chapitre 1 Généralités
10
Chapitre 1 Généralités
11
Chapitre 1 Généralités
12
Chapitre 1 Généralités
Définition :
Les ciments, encore appelés liants hydrauliques, sont des poudres fines
chimiques constituées de silicates et d’aluminium de chaux qui
s’hydratent en présence d’eau pour donner naissance à un matériau
solide, qui conserve sa résistance et sa stabilité même sous l’eau.
Constitutions du clinker :
13
Chapitre 1 Généralités
Calcaires :
Cendres volantes (V ou W) :
Schistes calcinés :
Ce sont des schistes que l’on porte à une température d’environ 800°C
dans un four spécial. Finement broyés, ils présentent de fortes propriétés
hydrauliques et aussi pouzzolaniques.
Fumée de silice :
14
Chapitre 1 Généralités
Fillers :
La chaux est obtenu par cuisson du calcaire CO3Ca, qui, vers 400°C, perd
son gaz carbonique et se transforme en chaux vive, CaO. celle-ci doit
d’abord être éteinte avec de l’eau, ce qui la transforme en chaux hydratée,
Ca(OH)2 ;cette dernière réabsorbe alors lentement le gaz carbonique de
l’air et reconstitue progressivement un calcaire tendre.
L’élément noble du ciment est le silicate tricalcique, qui lui donne ses
fortes résistances .la proportion de silicate tricalcique dans le ciment
portland, qui était de 50% avant guerre, s’est progressivement accrue
jusqu'à 60%,et atteint même actuellement 70% dans certains ciments très
résistants.
15
Chapitre 1 Généralités
16
Chapitre 1 Généralités
Les matériaux sont délayés avec de l’eau de façon à obtenir une pâte
fluide (28 à 35% d’eau) ayant une composition chimique convenable et
qui sert à alimenter des fours rotatifs. Un four moyen de 150 mètres de
long, 4 mètres de diamètre permet une production de 1000 tonnes/jours.
Les plus grands en service ont des diamètres de 6 à 7 mètres, des
longueurs de 230 mètres et peuvent produire près de 4000 tonnes de
clinker par jour. Le clinker est refroidi vers 1000°C dans des appareils
spéciaux est stocké dans des halls.
C’est une variante du procédé par voie humide, la pâte est essorée par
des filtres presses, boudinée, déshydratée, décarbonatée, avant d’être
cuite dans les fours rotatifs courts.
17
Chapitre 1 Généralités
elle se décarbonate et arrive ainsi vers 1000°C dans un four rotatif court
(60 à 80 mètres de longueur).
18
Chapitre 1 Généralités
La classification des ciments est faite de deux manières : soit d’après leur
composition chimique, soit d’après leur classe de résistance.
19
Chapitre 1 Généralités
Ciment portland :
20
Chapitre 1 Généralités
Ciment pouzzolanique :
Pour ce type de ciment, les deux autres constituants autre que le clinker
sont le laitier et le pouzzolane ou cendre volante. Il existe deux types :
21
Chapitre 1 Généralités
Constituants
Désignation Notation Clinker (%) secondaires
%
Ciment Portland CPA - CEM 1 95 - 100 0–5
CPJ - CEM
II/A 80 - 94 0–5
Ciment composé
CPJ - CEM
II/B 65 – 79
Outre leur composition, les ciments peuvent être également classés selon
leur résistance nominale, ou classe. Cette classe est déterminée
conformément à la norme NA 234.
𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝐼 = 32,5
𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 (𝑀𝑃𝐴) = 𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝐼𝐼 = 42,5
𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝐼𝐼𝐼 = 55
22
Chapitre 1 Généralités
Spécification chimiques :
Type de Classe de
Propriétés Exigence (%)
ciment résistance
CPA - CEM I
CHF - CEM
Perte au feu III Toutes classes ≤ 5.0
CLK - CEM
III
Oxyde de
CPA - CEM I Toutes classes ≤ 5.0
magnésium
CPA - CEM I
CHF - CEM
Résidu insoluble III Toutes classes ≤ 5.0
CLK - CEM
III
CPA – CEM I 32,5
CPJ – CEM II 32,5 R ≤ 3,5
CPZ – CEM 42,5
IV 42,5 R
Sulfate (SO3)
CPA – CEM 52,5
V 52,5 R ≤ 4,0
CHF – CEM
Toutes classes
III
Touts classes
sauf ≤ 0,10
Chlorures Tous types
52,5 R
52,5 R ≤ 0,05 ≤
CPZ – CEM Satisfait
Pouzzolanicité Toutes classes
IV à l’essai
23
Chapitre 1 Généralités
Ciments spéciaux:
Cette eau est d’une grande importance, elle est soumise à certaines
exigences et a même fait l’objet d’une norme (NFP 18-303).
24
Chapitre 1 Généralités
25
Chapitre 1 Généralités
Définition :
Les adjuvants sont des produits (liquides ou poudres) qui ajoute au béton
en faible quantité (moins de 5%) permettent d’améliorer certaines
propriétés maniabilité et imperméabilité, ou qualités : compacité et
résistance au gel, souhaitées soit sur béton frais soit sur béton durci. Les
adjuvants sont toujours incorporés dans la masse du béton frais.
Rôle :
Améliorant la plasticité et l’ouvrabilité des bétons.
Permettent de diminuer la quantité d’eau de gâchage, donc
d’augmenter la résistance.
Mode d’action :
Diminuent la tension à l’interface entre l’eau et les particules ce qui
facilite le mouillage des grains par l’eau.
Diminuent les forces d’attraction entre les particules, produisent
une défloculation de celles-ci et réduisent donc le seuil de
cisaillement.
26
Chapitre 1 Généralités
Composition :
Les stabilisateurs :
Rôle :
Mode d’action :
Ils agissent mécaniquement produits fins qui complètent la
granulométrie du béton.
Composition :
On peut citer : la bentonite, le kieselgur, les pouzzolanes broyés.
Accélérateurs de prise :
Ce sont des produits solubles dans l’eau. Ils agissent chimiquement en
modifiant les vitesses de dissolution des constituants anhydres et en
accélérant l’hydratation des grains de ciment. La prise est alors plus
rapide et s’accompagne d’un dégagement de chaleur plus important.
28
Chapitre 1 Généralités
29
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Echantillonnage :
Les essais sur les diverses propriétés des granulats sont effectués sur des
échantillons du matériau et, de ce fait que, les résultats ne sont valable, d’une
certaine manière, que pour les granulats de l’échantillon. Etant donné que l’on
s’intéresse à la masse totale des granulats fournis ou disponibles, on doit
s’assurer que l’échantillon prélevé est représentatif de l’ensemble. Un tel
échantillon est donc dit représentatif et certaines précautions doivent être
observées lors de l’échantillonnage pour qu’il en soit ainsi.
Lorsqu’un matériau est mis en stock, les gros éléments ont tendance à
rouler en bas du tas tandis que le haut est plus riche en élément de faibles
diamètres. On prélèvera donc les matériaux en haut, en bas, au milieu et à
l’intérieur du tas de granulats, afin d’avoir un échantillon ainsi représentatif que
possible de l’ensemble, ces diverses fractions seront mélangées avec soin.
Quartage : [4]
30
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Définition :
31
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Remarque :
Principes de l’essai :
Le matériau étudié est placé en partie supérieure des tamis et le classement des
grains s’obtiens par vibration de la colonne de tamis.
Equipement utilisé :
Ce sont des tamis qui sont constitués d’un maillage métallique définissant
La dimension des tamis est donnée par l’ouverture de la maille, c’est-a-dire par
la grandeur de l’ouverture du carré. Elles vont de 0.08 à 80 mm.
32
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Sable Gravier
Maille tamis Module Diamètre (mm) module
0.08 20 6.3 39
0.1 21 8.0 40
0.125 22 10 41
0.16 23
12.5 42
0.2 24
0.25 25 16 43
0.315 26 20 44
0.4 27 25 45
0.5 28 31.5 46
0.63 29 40 47
0.8 30 50 48
1.00 21
63 49
1.25 32
1.6 33 80 50
2.00 34
2.50 35
3.15 36
4.00 37
5.00 38
éléments les plus gros que cet échantillon contient. Il est recommandé de
se tenir dans les limites définies par la formule suivante :
200 < M < 600 D
Avec : M : La masse de l’échantillon exprimée en grammes.
D : La dimension maximum exprimée en mm des plus gros
éléments c.-à-d. le coté de la plus petite maille a travers de la quelle
passant les plus gros éléments.
Après le séchage de l’échantillon on pèsera celui-ci à 0.1 g.
On choisit une série de tamis d’ouvertures décroissantes de haut vers le
bas tel que le tamis supérieur de cette colonne laisse passer les plus grasse
particules. On disposera sous le dernier tamis bun bac destiné à recevoir
les particules dont les dimensions sont supérieures à la plus petite maille
de la colonne.
Le matériau est versé en haut de la colonne.
Un couvercle ferme l’ensemble et permet d’éviter toute perte durant le
tamisage.
On effectue la vibration manuellement.
34
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Remarque :
On appelle refus la masse de matériel retenu par un tamis.
On appelle tamisât la masse de matériau passante par ce même tamis.
Le refus du tamis le plus grand est pesé ; on appelle R1.
Le refus du tamis immédiatement inférieur est pesé avec le refus précédent
on l’appelle R2.
- L’opération est poursuivie pour tous les tamis pris dans l’ordre des
ouvertures décroissantes, y compris le tamisât contenu dans le fond
étanche. Ceci permet de connaitre la masse des refus cumulés à tous les
niveaux de la colonne.
- La somme des refus cumulés doit être égale au poids de l’échantillon
introduit en tète de colonne. les pertes acceptables durant l’essai ne
doivent pas dépasser 2% du poids total de l’échantillon.
Préparation de l’échantillon :
Selon la norme [NFP 18-560], la prise de l’échantillon se fait par quartage, le
poids du matériau utilisé est de telle sorte que : P ≥ 0.2 D.
Sachant que : P : poids de l’échantillon en Kg.
D : diamètre de plus grand granulat.
C'est-à-dire : sable 0/3………….P≥ 0.2 (3) = 0.6 Kg.
Prenant le poids de sable en son état humide naturel.
Le matériau pesé, est lavé sur le tamis de 0.08 mm séché à l’étuve pendant 24
heures à une température de 105°.
Sable 0/3 mm :
le diamètre de plus gros granulat «D» concernant le sable de carrière est de 3
mm, d’où la masse de l’échantillon soumise à l’essai doit être supérieur ou
égale à 0.2D.
M ≥ 0.2 (3) = 0.6 Kg.
La masse précise de cette essai est M =2 Kg = 2000 g.
35
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
4 40 40 2 98
2 320 360 18 82
Les résultats des analyses granulométriques sont représentés dans les tableaux
suivants :
36
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
38
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
39
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
40
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
41
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
42
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
43
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Module de finesse :
Dans notre cas on a utilisé la série de tamis suivant : 0.25 ; 0.5 ; 1 ; 2 ; 3.15 ; 4.
Mf = 2.076
Catégorie Mf
MfA Li E0.6
MfB LS E0.7
MfC E0.7
MfD E0.8
MfA, vu que son module de finesse est compris entre : Li = 1.8 et Ls = 3.2
44
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
45
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
P1 = 300 * 15 = 4500 g.
La propreté des sables est déduite à partir de l’essai dit l’équivalent de sable
(ES), ces essais permettent de mesurer la propreté de matériaux fins. Ils rendent
46
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Définition :
Principe de l’essai :
47
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Equipements utilisés :
On a :
Conduite de l’essai :
49
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Précaution :
N° Masse de
d’essai l’échantillon H1 H2 H’2 ESV ES (%)
(g) (%)
01 120 11.9 9.1 8.5 76.47 71.42
02 120 11.7 8.8 8.1 75.21 69.23
ES moyenne = 70.32%
ESV ≥ 75.
ES≥ 70.
Il faut retenir que plus un sable est pollué, plus son E.S est bas. Et d’après ES
obtenue = 70.32% supérieure au % exigé qui est 70%, donc le sable est propre.
50
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Masses volumiques :
Définition :
Principe de l’essai :
Matériels utilisés :
- un récipient
- une balance
- une règle pour arasement du récipient.
51
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Conduit de la mesure :
L’opération doit être effectuée trois fois pour chaque échantillon, on calcule
alors la masse volumique apparente de l’échantillon
Avec :
Vr : volume du récipient
52
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
53
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Généralité :
Définition :
Principe de l’essai :
Avec :
V1 : volume d’eau.
Matériels utilisées :
54
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Conduite de la mesure :
Cet essai est effectué trois fois pour chaque échantillon, et on prendra la
moyenne.
-la masse de l’échantillon : M = 300g ;
-le volume d’eau dans l’éprouvette : V1.
Les résultats obtenus sont inscrit dans les tableaux suivants :
55
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
3 722 2.41
On constate que la brique broyée de diamètre 3/8 mm est plus légère que celle
de 1/2 mm. Ceci est dû à la porosité existante dans cette brique broyée. Celle de
3/8 mm est beaucoup plus importante que celle de 1/2 mm.
56
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Cette mesure est de grande importance lors de la confection d’un béton ;en effet
si les granulats sont mouillés et en particulier le sable, la formulation de béton
doit être modifiée pour tenir compte de cet apport d’eau et de manque de
granulats.
Le tableau ci-dessous donne une idée de la quantité d’eau pouvant être absorbée
par u granulat en fonction de degré de mouillage apparent :
Humide 20 à 60 20 à 40 10 à 30 10 à 20
But de l’essai :
Cet essai a pour but de déterminer la masse d’eau interstitielle (eau située entre
les grains du granulat), contenue par le granulat par rapport au matériau sec, on
appelle cette valeur w.
Principe de l’essai :
Après prélèvement d’une masse d’échantillon, celle-ci sera pesée tel que, ensuite
elle sera séchée et repesée ; la différence entre la masse humide et la masse
sèche, le tout sera multiplié par 100 pour obtenir un %.
Matériels utilisés :
Un four.
Deux coupelles.
Une balance.
57
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Mesures et résultats :
Broyée.
Celle de la fraction 1/2 mm est beaucoup plus importante, la raison réside dans
l’eau absorbée par les pores du grain et celle adsorbée par la plus grande surface
spécifique de ce grain.
58
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
59
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Principe de l’essai :
La granularité du matériau soumis a l’essai est choisie parmi les six (06) classes
granulaires suivantes :
4-6.3mm, 6.3-10 mm, 10-14mm, 10-25 mm, 16-31.5 mm, et 25-50 mm.
La masse de la charge des boulets varie suivant les classes des granulaires,
comme indiqué dans le tableau suivant :
Classe Masse de l’échantillon (g) Masse de la charge (g) Nombre de
granulaire boulets
(mm)
10 mm à
6.3-10 Tamis 6.3 mm : 5000g 3960 9
-150
10-14 14 mm 4840 11
Tamis 10 mm : 5000g
25 mm 31.5 mm à
16-31.5 Tamis : 2000g et : 3000g 5280 12
16mm 25mm
-150
25-50 40mm 50 mm 5280 12
Tamis 25mm : 2000g et 40 mm : 3000g
60
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Cette quantité sans dimensions est appelée par définition, coefficient LOS
ANGELES du matériau (LA).
Appareils utilisées :
Le cylindre est supporté par deux axes horizontaux fixés à ses deux parois
latérales, mais ne pénétrant pas à l’intérieur de cylindre.
3. charges de boulets :
61
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
1. Prise d’échantillon :
Tamiser l’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie,
en commençant par le tamis le plus grand.
Exécution de l’essai :
Où :
62
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Classe A : LA < 30
Donc :
3/8 en classe C
8/15 en classe B
15/25 en classe A
Les granulats étudiés ont des coefficients acceptables donc on peut les utiliser
dans notre étude.
Objectif de l’essai :
63
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Les essais se font à l’aide de l’aiguille de Vicat qui donne deux repères
pratiques : le début de prise à la fin de prise.
Principe de l’essai :
Équipement nécessaire :
Salle climatisée : l’essai doit se déroule dans une salle, dont la température
et de 20°C±1°C et dont l’humidité relative est supérieur à 90%. A défaut
d’une telle humidité relative, l’échantillon testé pourra, entre deux
mesures, être entreposé dans l’eau maintenue à 20°C ±1°C.
Malaxeur normalisé : avec une cuve de 5 litres de contenance et d’une pale
de malaxage pouvant tourner à 2 vitesses (dites lente 140 tr/mn et rapide
285 tr/mn).
Appareil de VICAT (du nom de l’ingénieur français). L’appareil est
composé d’un moule tronconique de 40 mm de hauteur et d’une tige
coulissante équipée à son extrémité d’une aiguille de 1.13 mm de
diamètre.
Balance précise à 0.1g prés.
Chronomètre précise à 0.1 s prés.
Conduite de l’essai :
La pâte est alors rapidement introduite dans le moule tronconique posé sur une
plaque de verre, sans tassement ni vibration excessif. Il faut enlever l’excès de
pate par un mouvement de va-et-vient effectué avec une truelle maintenue
perpendiculairement à la surface supérieur du moule. Puis l’ensemble est placé
sur platine de l’appareil de Vicat.
Cet instant mesuré à 5 mn prés est le temps de début de prise pour le ciment
concerné (étudié).
Résultats obtenue :
65
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
= 11.25%
= 8.59%
= 28.016%
= 51%
Interprétation :
Le taux de C3S est très élevé : le type du ciment utilisé est un ciment de
résistance à court durée élevée.
66
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
Conduite de l’essai :
Le mode opératoire est décrit par la norme EN 196-3, il faut confectionner une
pâte de consistance normalisée, à l’aide d’un malaxeur normalisé ; E/C = 0.25,
ciment = 200g, eau = 50g.
Cette pate sera introduite dans deux (02) moles, on les posant sur une plaque en
verre ; recouvrir d’une autre plaque de verre .ces moules sont conservés 24 h
dans la salle ou l’armoire humide ; au bout de ce temps il convient de mesurer A
entres les pointes des aiguilles (voir figure). après prise les moules sont alors
entreposés dans le bain d’eau à 20°C qui doit être porté à ébullition en 30 mn ±
5 mn .
67
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
On a obtenue une stabilité égale à 0.62 ± 0.5 mm, qui est très inférieure à 10
mm ; ce qui nous laisse dire que notre ciment est à une stabilité très acceptable
.les teneurs en CaO, MgO et SO3 sont optimales.
68
Chapitre 2 caractéristiques des matériaux
69
Chapitre 3 Essais sur béton frais
3-1 Introduction :
Dans les bétons où une très grande compacité est recherchée, la dimension
des éléments les plus fins peut descendre en dessous de 0,1 mm (fillers, fumée
de silice).
De même les granulats très légers ont des masses volumiques inférieures à
100 Kg/m3.
70
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Le béton courant peut aussi être classé en fonction de la nature des liants
-l’humidité
71
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Méthode Dreux-gorisse :
Méthodes de Faury :
Méthode de bolomey :
Méthode de valette :
72
Chapitre 3 Essais sur béton frais
béton obtenu est raide, peu maniable, difficile a mettre en place, est parfois
sujette a la ségrégation.
Méthode de baron-Lesage :
Elle est utilisable dans le cas des études régionales de composition ou lorsque le
laboratoire doit contrôler un chantier et assurer le suivi en continu de la
fabrication, il faut avoir les moyens de connaitre le béton et les conséquences
des fluctuations de dosage des constituants car dans ce cas, elle devient
économique.
73
Chapitre 3 Essais sur béton frais
d’ailleurs là, trois données qui sont à préciser lorsqu’on passe commande
d’un béton à une centrale de béton prêt à l’emploi.
74
Chapitre 3 Essais sur béton frais
O (0,0)
B (Dmax, 100%)
A (x, y).
Point O :
-Abscisse O mm
-Ordonnée O%
Point B :
-Abscisse 25 mm
-Ordonnée 100%
Point A :
En abscisse :
75
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Pour l’ordonnée : Y
𝑦 = 50 − 𝐷 + 𝐾 + 𝐾𝑠 + 𝐾𝑝
76
Chapitre 3 Essais sur béton frais
77
Chapitre 3 Essais sur béton frais
78
Chapitre 3 Essais sur béton frais
400 0 -2 -2 0 -4 -2
350 +2 +4 0 +2 -2 0
300 +4 +6 +2 +4 0 +2
250 +6 +8 +4 +6 +2 +4
200 +8 +10 +6 +8 +4 +6
Tableau 3-3 : valeurs de coefficient (K). [3]
Note :
Ks = 6Mf -15
79
Chapitre 3 Essais sur béton frais
AN : 𝑌 = 50 − 25 + 2 + 2.46
Y = 49 %
On trace ensuite les lignes de partage entre chacun des granulats en joignant le
point à 95% de la courbe granulométrique du premier granulat au point 5% de
la courbe granulométrique du second, et ainsi de suite.
80
Chapitre 3 Essais sur béton frais
La courbe du mélange est donnée à partir des valeurs des tamisâts en % qui
sont calculés à partir des analyses granulométriques des granulats obtenues dans
le deuxième chapitre.
Interprétation :
Dosage en ciment :
350 Kg/m3.
81
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Dosage en eau :
D’après l’abaque on a :
C=350 Kg/m3
A=8 cm
E =C/1,9 =350/1,9
82
Chapitre 3 Essais sur béton frais
E=184,2L/m3
γ = Vm/1000
Vs = Volume du sable.
Vc = Volume du ciment.
83
Chapitre 3 Essais sur béton frais
84
Chapitre 3 Essais sur béton frais
D = 20 mm γ = 0,825
D = 25 mm γ=x
D = 31,5 mm γ = 0,83
Donc on aura : γ = 0, 827
Une correction supplémentaire est Apportée à γ, du fait que les granulats sont
concassés :
γcos = γ – 0,03
γcos = 0,797.
Remarque :
V = 1000γ – C
c = C/3.1
C = dosage en ciment.
C = 350/3.1 = 113 L.
V = 684 litres.
85
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Volume absolu des gravillons 3/8 …….…. .684 * 0,1 = 68,41 litres
Volume absolu des gravillons 8/15 ……….. 684 * 0,14 = 95,77 litres
Volume absolu des gravillons 15/25 ………. .684 * 0,37 = 253,11 litres
Donc on aura :
86
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Calcul G/S:
= 417, 29/266,8
= 1, 56 < 2
D0 = C + Ps + PG + Et /(1000).
D0 = 2233.34/1000
D0 =2.23 g/cm3
88
Chapitre 3 Essais sur béton frais
- Les essais de convenance : sont exécutés sur le béton gâché dans la bétonnière
ou le malaxeur de chantier. Il a pour but de vérifier que les quantités de
constituants prévues par m3 de béton donnent bien 1m3 de béton mis en œuvre.
89
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Sont les essais qui permettent de vérifier, au laboratoire, les qualités des bétons,
notamment leur maniabilité et leur résistance et de corriger éventuellement les
compositions des bétons.
90
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Dans notre travail, on utilisera des moules cylindriques de format (16 * 32) cm2.
D = 16 cm ; h = 32 cm
Sachant que pour remplir un cylindre (16 * 32) cm2 de béton frais, on aura
besoin d’un poids P bien défini en Kg.
P=V*D
V : volume du cylindre.
D : densité théorique.
P = πr2. h. D
P= 14, 50 Kg.
On prend P = 15 Kg.
91
Chapitre 3 Essais sur béton frais
P’ = 3 * 15 = 45 Kg.
P = 15 * 2 + 45 = 75 Kg.
Ce poids total est celui de béton frais, qu’on doit obtenir à la fin de la gâchée. Il
reste maintenant de déterminer le poids nécessaire pour chaque composant de ce
béton, gravillons, sable, ciment et eau qui seront divisé par un coefficient ξ :
ξ = 2233.34/75 = 29.77
92
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Eau 6.18
Ciment 11.75
Eau 6.24
Ciment 11.86
Tableau 3-12 : poids de chaque composant pour le béton avec F.B.B 3/8.
93
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Cette mesure à pour but de vérifier si avec les dosages pratiques pour la
fabrication du béton on obtient bien un mètre cube de béton. La tolérance
admise étant de 5%.
94
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Principe de l’essai :
Il s’agit de constater l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre
poids.
Plus cet affaissement sera grand et plus le béton sera réputé fluide.
Appareil utilisé :
95
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Mode opératoire :
Remarque :
96
Chapitre 3 Essais sur béton frais
S1 S2 S3 S4
Tableau 3-14 : classe d’affaissement.
Remarque :
Les classe sont notées S1, S2, S3, S4 et appelées classe d’affaissement S
rappelle ici l’initiale du nom de l’essai en anglais: Slump test.
La norme NF P18 – 305 définit les même classes d’affaissement mais les
note F, P, TP et FL (ferme, plastique, très plastique et fluide).
97
Chapitre 3 Essais sur béton frais
solution aqueuse.
Densité : 1.19 ± 0.01.
PH = 8/9.
Teneur en ions chlorure : < 0.1%.
Teneur en Na3O équivalent : ≤ 2.0 %.
Extrait sec : 39 ± 2.5%.
Couleur : Marron.
98
Chapitre 3 Essais sur béton frais
FBB 3/8(mm) 7 8
Le volume du plastifiant utilisé dans les bétons F.B.B 1/2 mm et F.B.B 3/8 mm
est très important par rapport au béton de référence qui est de 3.5 l/m3.Les
granulats du béton de référence sont ni absorbés ni adsorbé l’eau de gachage.
Les deux autres bétons avec les deux fractions poreuses 1/2 et 3/8 mm, le
volume du plastifiant est le double du béton de référence. Cette différence nous
renseigne sur l’absorption et l’adsorption de l’eau par la brique de fraction 1/2
et 3/8 mm. Il est aussi à remarquer que le l’affaissement du béton de référence
est beaucoup plus important par rapport aux deux autres bétons. Les fractions
poreuses ont absorbées une petite partie de l’adjuvant et diminuer leur effet sur
l’ouvrabilité.
99
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Objectif : cet essai permet d’évaluer la quantité d’air occlus dans le béton,
de manière a vérifié que le minimum prévu par la norme (NF P18 – 353) en cas
de gel est bien atteint.
Principe de l’essai :
Equipement utilisé :
100
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Conduite de l’essai :
Remarque :
Dans le cas où le pourcentage d’air occlus est très élevé, il est préférable
d’appliquer une pression inferieur à 0,1 MPa, car sinon l’eau descend de la zone
de mesure, et une correction est alors appliqué selon la norme.
Résultat obtenus :
101
Chapitre 3 Essais sur béton frais
Pour le béton avec la fraction 3/8 mm, le taux du volume d’air est 3%. La
différence est due à la porosité existante dans la brique de 3/8 mm.
Une fois les pesées des moules remplis de béton frais effectuées les
résultats des masses volumiques fraiche obtenus sont indiqué dans le tableau
(3-10).
102
Chapitre 3 Essais sur béton frais
103
Chapitre 4 Essais sur béton durci
En général la résistance des matériaux est sa capacité contre les actions des
forces externes (les charges, les conditions d’ambiance) étant définie en
contrainte maximale quand l’échantillon est détruit.
104
Chapitre 4 Essais sur béton durci
105
Chapitre 4 Essais sur béton durci
Interprétation :
[0-24 heures] : conservation des bétons dans les moules. Départ d’eau du à
l’évaporation.
106
Chapitre 4 Essais sur béton durci
l’âge du béton ;
La nature et le dosage en ciment ;
La nature minéralogique des granulats ;
L’adhérence de la pate aux granulats (interface (ciment /granulat)) ;
Le dosage en eau ;
La température ;
L’humidité ;
Les conditions de mise en œuvre et la qualité de contrôle sur
chantier ;
107
Chapitre 4 Essais sur béton durci
But de l’essai :
Principe de l’essai :
Equipement nécessaire :
L’essai de compression est effectué sur des éprouvettes cylindriques dont les
extrémités ont été préalablement rectifiées car, il est difficile de confectionner
des éprouvettes dont la surface est suffisamment plane (par suite d’une mauvaise
finition du béton frais, d’un stockage sur plan machine …).
Le mélange souffre est liquéfié (à une température de 125 C° ± 5C°) est versé
sur une platine dont le fond a été rectifié.
108
Chapitre 4 Essais sur béton durci
Conduite de l’essai :
L’éprouvette, une fois rectifiée, doit être centrée sur la presse d’essai à l’aide
d’un gabarit de centrage prenant appui sur l’éprouvette (et non sur le produit de
surfaçage).
109
Chapitre 4 Essais sur béton durci
𝑃
Fc = 𝑆
Résultat de la compression :
On note :
110
Chapitre 4 Essais sur béton durci
3 371.7 18.49
1 F.B.B 297.3 14.8
III 2 3/8 287.3 14.3 14.53
3 291.3 14.5
111
Chapitre 4 Essais sur béton durci
Charge de
rupture
N° de la série Composition au 28iéme Résistance Résistance Fc28
d’éprouvette du béton jour : Fc28 (MPa) moyenne
P(KN) (MPa)
1 Béton de 542.1 27.1
référence
I 2 536 26.8 26.83
3 532 26.6
3 466.0 23.3
1 F.B.B 385.4 19.3
III 2 3/8mm 432 21.6 20.1
3 388 19.4
112
Chapitre 4 Essais sur béton durci
113
Chapitre 4 Essais sur béton durci
D’où D0=2.37g/cm3.
Correction sur les éprouvettes de béton avec F.B.B 3/8 (mm) :
Calcul de D0 :
Ciment…………………………………….350kg/m3
Eau ……………………………………..184.2 kg/m3
Sable 0/3………………………………479.18 kg/m3
F.B.B 3/8………………………………162.72 kg/m3
Gravillons 8/15…………………………493.12kg/m3
Gravillons 15/25……………………….543.93kg/m3
D0 = 2213.15 Kg/m3 = 2.21 g/cm3.
D’= 2.3 g/cm3
D’- D0˃0, d’ou le béton est sous dosé en granulats.
Alors, il y a lieu d’apporter des corrections sur les masses de ces dernières.
Masse total des granulats en Kg = 1000(D’- D0) = 1000 (2.3 – 2.21) = 90 Kg.
Sable 0/3 …………………90 * 0.33 = 29.7 Kg.
F.B.B 3/8………………….90 *0.22 = 19.8 kg
Gravillons 8/15…………..…...90 *0.10 = 9 kg
Gravillons 15/25…………90 *0.35 = 31.15kg
D’où les dosages corrigés des constituants (en Kg/m3) sont les suivants :
Ciment………………………………………………….….350kg/m3
Eau ……………………………………………………..184.2 kg/m3
Sable 0/3………………………………479.18+29.7 = 508.88kg/m3
F.B.B 3/8………………………….…162.72+19.8 = 182.52 kg/m3
Gravillons 8/15…………………………493.12 + 9 = 502.12kg/m3
Gravillons 15/25…………………...543.93 + 31.15 = 575.08kg/m3
D’où : D0 = 2.3 g/cm3.
114
Chapitre 4 Essais sur béton durci
116
Chapitre 4 Essais sur béton durci
Les résultats de calcul des masses volumiques sèches des bétons sont
représentées dans le tableau suivant :
N° d’éprouvette Composition de ρsèche (Kg/dm3) ρséche moyenne
béton (Kg/dm3)
1 2.18
2 Béton de 2.18 2.17
3 référence 2.15
Tableau 4-5 : masse volumique sèche du béton.
Béton avec F.B.B (1/2 mm) :
N° d’éprouvette Composition de ρsèche (Kg/dm3) ρsèche moyenne
béton (Kg/dm3)
1 2.15
2 F.B.B (1/2 mm) 2.13 2.14
3 2.16
Conclusion :
Les bétons avec les fractions 1/2 et 3/8 mm ont des masses volumiques
inférieures à celles des bétons de références. Ceci s’explique par le fait que les
granulats et le sable ont été subit par des fractions plus légères (voir leurs masses
volumiques apparentes).
Donc l’introduction de granulat léger dans un béton permettre d’alléger ce
dernier.
117
Chapitre 5 Interprétation des résultats
Introduction :
25
résistance à la compression (Mpa)
20
15
10
0
0 5 10 Age 15(jours) 20 25 30
Figure 5-1
5 : résistance à la compression.
118
Chapitre 5 Interprétation des résultats
30
25
20
résistance à la compression à
15 28 jours
résistance à la compression à 7
jours
10
0
béton de F.B.B 1/2 F.B.B 3/8
référence (mm) (mm)
Interprétation :
119
Chapitre 5 Interprétation des résultats
Donc il est recommander de substituer une partie plus fine < 0.63μm pour qu’on
puisse avoir une augmentation de la résistance à la compression.
120
Conclusion
Conclusion :
121
[1] N.CHELOUAH, TP béton, 3éme année, université de Bejaia.
[3] GEORGE DREUX, JEAN FESTA, «nouveau guide de béton» 7iéme édition.
Lignite : charbon.
NF P 15-433 : norme française qui définit les méthodes d’essai des ciments –
détermination de retrait et de gonflement.