RM - 1830 - 2eme Série - Tome 3
RM - 1830 - 2eme Série - Tome 3
RM - 1830 - 2eme Série - Tome 3
t 1915 :
JOSIAH
2.5.40 : IÛM.
H. BENTON FUND _T
DEUXIÈME SÉRIE.
TOME TROISIÈME.
IMPRIMERIE DE SELLIGUE,
RUE DES JEUNEURS, -N. l4.
REVUE
MUSICALE,
PUBLIÉE PAR M. FÉTIS.
TOME TROISIÈME.
PAHIS.
AU BUREAU SE L A REVUE EïUS EC ALE RUE BLEUE, XV. 18),
mm 111
1830.
9 ù
\
REVUE
MUSICALE
PUBLIÉE PAR M. FÉTIS.
( i^ août i83o.
ESQUISSE
DE
9°. vol. 1
1
Phénicie.
La lyre, le phorminx , le chelys et la cithare, étaient
donc les seuls instrumens à cordes verticales dont les anciens
ont fait usage. On attribue généralement l'invention de la
lyre à Mercure , mais on n'est point d'accord sur le nombre
de cordes qu'il lui donna, car certains auteurs assurent qu'il
mais tout porte à croire que les trois cordes de la lyre pri-
mitive ne servaient qu'à fixer alternativement, et de temps
en temps, les intonations de la voix du poète, lorsqu'il réci-
tait des vers dans la langue la plus accentuée qui ait jamais
existé; en sorte que ce n'était pas une musique véritable qui
résultait des cordes de la lyre , mais une espèce de règlement
de la voix.
d'après cela que la lyre n'avait alors que six cordes. Cette
s'appelait chordotonon.
lui fit subir Cépion aient été dans le nombre des cordes il 5
tées de trois ,
quatre, sjx , sept , neuf et douze cordes comme
des lyres.
Les cordes de la lyre se pinçaient avec les doigts ou avec
une sorte de crochet en ivoire ou en bois poli qu'on appelait
plectron. Quelquefois on pinçait les cordes avec le plectxon ,
Tonkunst.
i3
étudier ,
par l'influence qu'ils ont exercée sur la musique
d'église des premiers temps. Dans la persuasion que le ju-
daïsme avait conservé religieusement ses anciens usages, je
me suis adressé à toutes les synagogues de l'Allemagne 5 mal-
heureusement mes recherches ont été infructueuses. Mar-
cello, qui , dans son ouvrage , a tâché d'être le plus histori-
que possible a rassemblé quelques morceaux qui présentent
,
i vol. in-folio.
(i^ Plus heureux que l'auteur de cet article , nous avons rassemblé
beaucoup d'airs originaux de l'Espagne que nous espérons publier un
jour dans notre collection d'airs nationaux.
( Note de l'éditeur. )
.mtuni Uiu'^mun *\\ » \-. t«v«Avi\v \ia\n;n» iti.Mn»»u»u<iVH»nuv\i\ï ai iw
têtes et dans tous les cœurs feront cesser des abus si révol-
à M lles
Henchoz Grange Debare et Laurent; le second a été
, ,
Fétis.
H\nvi\am\tnu\»tni)Ui,\» uiv\vi\iiui\\uuiiiut\u\tinAtvi /%%*v%%- uu%«uvut^%
BIOGRAPHIE.
CQLASSE.
L'autre ,
que la conduite et les vers sont affreux;
Et le grand Apollon , toujours juge équitable ,
CLAIRVAL.
par devenir une passion telle qu'il quitta son état , et se fit
NOUVELLES DE PARIS.
THÉÂTRE DE L'OPÉRA-COMIQUE.
( Ouverture. )
LA EA.WRE MERE
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Un jour on te dira ,
je pense ,
BULLETIN D'ANNONCES.
La Marseillaise variée ,
,
pour piano ,
par Karr. —3 < fr.
pour piano ,
par Payer —4 fr.
Sorgi c vivi in pace , cavatina nella Giovanna Shore di Carlo Conti , can-
tata da Davide. Prix : 3 fr. 75 c.
Ces deux ouvrages se vendent aux profit des veuves et orphelins des 27 , 28
29 juillet i83o.
Paris, chez Launer, boulevard Montmartre , n. 14 =
( 22 AOUT l83o. )
DES AVANTAGES
DE LA LIBERTÉ D'ENSEIGNEMENT
APPLIQUÉE A LA MUSIQUE.
d'enseignement ,
principe dont la mise en pratique
donnera des résultats immenses et qui doit conduire ,
9" vol. 4
34
commune où une école semblable n'existe , et de faire pré-
valoir les méthodes d'enseignement mutuel et collectif, les
au développement de l'intelligence.
Il n'est pas besoin de dire que l'on enseignera dans ces écoles
à lire, à écrire et à compter; ce sont des choses dont tout
homme a besoin pour augmenter ses moyens d'existence;
mais pour faire aimer l'instruction à la population d'un
grand état qui en a toujours été privée , il faut la détourner
des habitudes grossières par des plaisirs plus purs : la musi-
que est pour cela d'un secours merveilleux. Partout où cet
art est cultivé par le peuple , les mœurs sont douces et sim-
ples.Le nord de l'Allemagne est une preuve invincible de ce
que j'avance. Je crois donc que la musique devrait faire par-
tie de l'éducation publique des Français. Il est vrai que la
nécessité d'avoir des notions de cet art se (ait sentir aux ha-
bitans de l'Allemagne septentrionale parce que c'est le ,
peuple qui chante dans les temples les psaumes et les canti-
ques tandis que le plain-chant de l'église catholique apos-
, ,
la source.
que je viens de proposer était adopté il serait néces-
Si ce ,
IV» lV'\lV\'4V%VV»VV\VV-»VV-l«.V\'iVtlAV>.\'V\VV»'VV»VVVVV\VV»V'V\\\*l\V'tji'»VV>WÏVV\VV^VV4
OPINIONS DE LUTHER
SUR LA MUSIQUE.
ES
sur la musique).
Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs en donnant ici ,
LETTRE DE LUTHER.
Salutem in Christo. Vellem certe ex animo laudatum et ,
TRADUCTION LIBRE.
Certes ,
je voudrais que la musique ce don précieux et
,
même , invisible ,
qui se soustrait à toute action des sens et
qui paraît le moins susceptible de produire un son devient ,
*AI\Vl/VVV*»l^V*^V*VVV*V\%V\*'«^»^IV%i»**'VV\\^*VVl»/V^»^^»(V\'*^^»*^V»/*\X^*»/V»/V\VVl'VVV
DU CONSERVATOIRE DE MUSIQUE
DES MENUS-PLAISIRS.
ployés.
lité est enfin venu et il sera sans doute bientôt fait justice de
tous ces abus de privilège et de pouvoir.
trompe pas : dans ce dernier cas une , loi seule pourrait dé-
faire ce qui a été fait par une loi , et celle-ci devrait être
rapportée.
Si
CONCOURS DU CONSERVATOIRE.
connaître les professeurs des élèves qui ont obtenu des prix
aux concours de chant et de vocalisation 5 nous nous em-
pressons de réparer ici celte omission. M lles
Ferrand et De-
bert, et M, Cambon, auquels le premier prix de vocalisation
a été partagé , sont élèves de M. Garaudé 5 M Ue
Faléon ,
qui
a également partagé le premier prix, est élève de M. Henri.
Le second prix a été partagé entre M Ues Alvarez Dulken , et
NOUVELLES DE PARIS,
NOUVELLES ETRANGERES,
« Monsieur le professeur,
.
h
» un succès heureux. Cette musique est riche d'idées ; la
( Note du rédacteur, )
58
» réputation , désirant avoir l'occasion de vous prouver que
» je suis
. XWlWIIMItUltM »*» * * V%\ »\ t -» t-»At« VI \^ <%**<% «* *»* »A» l»v>\\AMAHAV» %** A^ V***i ï\» «\1M »\"V*
LITTERATURE MUSICALE.
mière par une notice sur l'auteur de ces écrits par M. de Sey-
fried ,
par le catalogue de ses œuvres publiées et inédites , et
Fétis.
64
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BULLETIN D ANNONCES,
( a8 AOUT i#3o. )
DU MÉCANISME DE LA VOIX
PENDANT LE CHANT,
( Suite et Fin. )
vol. 9° 6
66
mistc ; il était indispensable qu'il fut musicien et qu'il
connut bien l'art du chant : c'est ce qui s'est rencontré
en M. le docteur Bennati. La nature qui l'a doué d'une
voix fort belle et fort étendue , lui a fourni les moyens
de faire sur lui-même un grand nombre d'expériences
qui lui auraient été interdites s'il eut été moins bien
partagé sous ce rapport. S'il n'est pas le premier qui
aitremarqué que ce n'est pas seulement le larynx qui est
l'agent de la production des sons, et que le voile du
palais et la langue entrent pour beaucoup dans les mo-
difications de ces sons , c'est à lui qu'appartient incon-
testablement la découverte des formes déterminées que
prennent la bouche et le tuyau vocal dans la produc-
tion de tel ou tel son , dans tel ou tel genre de voix , et
ment chez les hommes une octave entière , à moins que par
6;
une cause morbide, soit générale soit locale, les parties qui
concourent à la production de la voix n'éprouvent un affai-
( Note de l'auteur.
)
08
voix de baritencr, qui n'est généralement formée que d'un
seul registre -, chezDonzelli on distingue deux registres parce-
que, comme je l'ai dit précédemment , il s'est livré fort jeune
à l'exercice du chant, et qu'il a en conséquence disposé de
très-bonne heure à la spontanéité de la volonté, les muscles
qui, avant l'âge de puberté, ne se subordonnant qu'au travail
interne et successif du larynx, ne formaient qu'un seul re-
gistre. Maintenant ces mêmes muscles agissant éminemment
quand l'os hyoïde et le larynx sont fixés en haut, concourent
conjointement avee les parties qui composent le sommet du
tuyau vocal à constituer le registre dont je viens de parler.
« Je puis moi-même offrir l'exemple d'une observation
semblable. Livré d'abord pour mon plaisir et par goût, dans
un âge fort tendre aux excercices du chant ,
je possédais une
Voix de soprano très-prononcée. À l'époque de la mue ,
qui
m'atteignit à quatorze ans, mon maître interrompit ses leçons
pendant plusieurs mois. Après cet intervalle, il remarqua
c[ue ma voix avait baissé précisément d'une octave; mais
s'apercevantque je touchais encore, quoiqu imparfaitement
quelques notes des plus aiguës ( qu'il appelait note defalseto),
il m'engagea à les excercer graduellement et sans effort, en
me disant qu'elles finiraient par me procurer un second re-
gistre, qui, bien que distinct, s'unirait au premier et ac-
7*
Nous avons rendu compte dans le huiLième volume
île la Revue musicale de la réclamation de priorité de
journaux.
Celle-ci paraîtrait être mieux motivée, d'après
lénoncé de M. Malgaigne, car, selon lui, dans un
mémoire qui aurait été couronné par la société médicale
d'émulation, il y a plus d'un an, il aurait établi une
nouvelle théorie de la \oix humaine , chantée et articu-
DU PRÉJUGÉ
QTj'oJV A GÉNÉRALEMENT CONTRE LA MULTIPLICITÉ DES CLÊS-
EN MUSIQUE.
<( sur des lignes différentes. La clef d'ut est faite ainsi _ :
tre pour la clef de sol. Boyer, dans une lettre à Diderot sur
l'unité de clef, et Jacob, musicien de l'Opéra, dans me
Nouvelle Méthode de Musique , démontrèrent que les voix
n'étant point toutes à l'octave l'une de l'autre, ce système
aurait l'inconvénient de multiplier pour les unes les lignes
additionnelles au-dessous de la portée, et pour les autres les
» dans l'autre ,
qu'en faisant le contraire , c'est-à-dire en
» substituant une gamme plus élevée à celle du ton dans le-
y> quel morceau est écrit. Cette opération s'appelle la
le
FéEXIS,
&i
NOUVELLES DE PARIS.
ll\lX\V\^Vr\\\VV^V^lXVVlVVVMVV\VV\VVVVVVVX^^V\VV\VV\VV»\\V*^\V\T,V»\AAVVVWfc
ANECDOTES.
A l'opéra gratis ,
parmi les spectateurs
Une poissarde était assise ;
» Ah Jérôme,
! je suis surprise,
BULLETIN 0'ÂNAlfrïSE.
9 . vol. 8
9°
toutes ces difficultés, Bach les a vaincues; toutes ces mer-
veilles, il les a faites, et pour récompense de tels efforts, son
chef-d'œuvre est resté ignoré du monde entier pendant près
d'un siècle et enseveli dans la poussière d'une bibliothèque.
La première considération dont l'esprit est frappé en con-
sidérant la partition de cette étonnante production , c'est
/foé??-,
3S '
££:
*Pf J-tiii.
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A?£? £Ï JiéCiSe.
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Sur ce thème, qui, comme on voit, est d'une harmonie
compliquée, deux orchestres complets et deux chœurs h quatre
voix dialoguent dans un style figuré, qui tient du merveilleux
,
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rZoZonteâ ^oP'ts
Fétis.
9'^
BULLETIN D'ANNONCES.
Guidn all'ara , duetto per soprano et tenoré , dell' opéra. Bianca di Mes-
sina di Vaccai. Prix : 4 fr. 5o c.
Ce morceau d'un très-bon , style , d'un très-bon style , a été joué avec
plus grand succès au dernier earîcours de piano du Conservatoire.
97
( 4 SEPTEMBRE i 83o. )
DE LA COMMISSION
Pour la réorganisation des théâtres, de sa mission, et de
Après avoir donné ses soins aux choses les plus urgentes
de l'administration politique , M. le ministre de l'intérieur
semble vouloir porter ses regards sur les arts, dont le régime
n'était pas meilleur 5 car il vient de nommer une commis-
sion chargée d'examiner la législation qui a régi les théâtres
depuis la première révolution
, et de proposer des vues sur
la littérature 5
quant à lamusique on n'y a point pensé.
,
les abus qui ont porté dégoût dans l'âme de tous les ar-
le
de ces théâtres
liberté absolue -, la seconde , l'application de
ce principe aux théâtres de la capitale ; la troisième , la
99
butans serait non-seulement examinée par un jury composé
de membres de l'Institut, mais même entendue solennelle-
ment avec une partie des chœurs et de l'orchestre, comme si
le grand prix que leur avait décerné l'Institut n'était point un
» du décident que
roi obtenir mon — Détrom-
je dois tour.
» pez-vous , monsieur ; votre pièce fût-elle reçue dix fois
)> votre musique cent y eut-il vingt ordonnances
le fût-elle
5
Voilà qui est clair et qui n'a pas besoin d'être commenté.
trompé dans son attente; bien que le succès ne fut pas écla-
ne put refuser son estime à un ouvrage qui
tant, le public
renfermait des beautés réelles-, de là l'obligation de donner
un cours de représentations à cet ouvrage. Tout-à-coup une ,
» de Macbeth? Oui. — —
Mais ce Rouget de l'Isle n'est-il
» point l'auteur de la Marseillaise? — Sans doute. — Dieu!
« quel scandale ! Quoi ! un tel homme pourra faire repré-
tion dont les moyens ne peuvent exister que par les sacrifices
du gouvernement; mais il ne faut pas que le théâtre ait seul
le droit d'exploiter le genre qui lui est attribué. Qu'il y ait
existait depuis cent vingt ans, après avoir coûté des sommes
énormes à la liste civile; c'est ce même privilège qui h causé
la rareté des acteurs dont on se plaint aujourd'hui ; c'est lui
l'imitation de M mes
Fodor, Lalande, de Hennekindt et de
Baroilhet. Une jeune personne, M lle
Michel, s'est distinguée
aux concours du Conservatoire cette y a obtenu
année ; elle
mais avec la sécurité qui doit naître d'un état de chose con-r
forme aux désirs de toutes les âmes généreuses reviendra ,
.t^Ill^l^tllMMtiVIÏMUMÏ^iWïll^llilU/nilWMVlMAMttï/Ml/UMM/l^WVllMAI/VWtliW
PÉTITION
COMMISSION DE MUSIQUE.
peintres (3).
Chaque genre de peinture étant représenté à l'Institut il ,
concerts ,
qui se prélève au profit des hospices , impôt rui-
tjui ont obtenu des succès dramatiques , il est évident que Haydn et
(5) Chacun juge de ce qu'il sait : il est donc aussi peu raisonnable
que des musiciens aillent donner leur avis sur des projets d'architec-
ture, dont ils ignorent les premiers élémens, qu'il l'est que les archi-
tectes décident du mérite d'une composition musicale.
(6) Cet impôt illégal n'étant fondé que sur le privilège et le mono-
pole doit cesser d'être exigible dans un état où le monopole et le
n'est pas juste d'en faire supporter la charge à des artistes qui ne vi-
vent que de l'exercice de leurs talens, et à des entrepreneurs qui
succombent sous les charges de leurs exploitations. Qu'on imagine ce
que dirait un négociant à qui l'on viendrait prendre chaque soir le
dixième de sa recette.
(8) Il existe déjà deux de ces écoles ; l'une à Lille , l'autre à Tou-
louse. Il est inutile d'insister sur les avantages de pareils établisse-
(9) Pour avoir l'explication de ceci , il est bon de savoir que toute
la France est divisée en arrondissemens dramatiques , et que les di-
recteurs de ces établissemens ont le droit d'exiger qu'on leur donne
une partie des recettes des concerts, bals , etc., qui se donnent dans
toutes les villes comprises dans leur arrondissement.
M»
^W%/%»\w\%'%jï.v/v*a^^^vv»a/v»^a^vwv%'v^va^v^
» dre., sans employer les signaux faits avec des feux, qui
» peuvent compromettre l'armée et divulguer sa position.
» Mais ce qui surtout n'a pas échappé à l'attention de la
BIOGRAPHIE.
Chalcis ,
philosophe pythagoricien -, enfin il devint le dis-
LITTERATURE MUSICALE.
AVIS.
La désertion des ateliers d'imprimerie pendant trois
jours n'a pas permis de faire paraître la Revue Musicale,
samedi, 4. septembre , et en a retardé la publication
de quelques jours.
ia8
.inui«nw«n«i«it»n»î«*"^«^Mwivn\».n\uv^»^»»«niuniun*«m».\»uv
BULLETIN D'ANNONCES.
— / fr. 5o c.
lieu , n° 97 •
chelle St.-Honoré.
Les cent premiers exemplaires sont destinés à la souscription nationale au
profit des vietimes de trois glorieux jours de juillet.
1*9
( IT SEPTEMBRE j83o. )
RECHERCHES
SDR LA MUSIQUE ANCIENNE.
( Suite et Fin ( i )
i~nrr ? ft ifr»
Les cordes stables dans tous les modes et dans tous les
genres étaient :
La proslambanomenos ,
L'hypate hypaton
L'hypate meson
La mèse
La paramèse
La nete synemmenon ,
La nete Diezeuguienon
Et la netehyperbolseon.
Ces huit cordes prenaient toujours clans tons les modes et
dans les trois genres les notes de la notation commune , sans
aucune exception.
Les autres cordes n'étaient mobiles que dans le genre
chromatique et dans le genre enharmonique. Le genre dia-
notation commune dans tous les modes et dans les trois gen-
res, sont en lettres majuscules; les cordes mobiles, qui ne
sont point soulignées, prennent aussi les notes communes ;
celles des cordes mobiles qui ont une ligne en-dessous pren-
( Note de l'éditeur. )
i34
nent les noies caractéristiques de la première des trois co-
une note placée plus haut ou plus bas ce qui n'arrive que ,
ou hyper ou hj po-àorien,
r
elles appartiennent. La
auxquels
troisième colonne donne les noms de notre mode moderne
de Re majeur, et mineur; et la quatrième donne ces mêmes
notes exprimées en lettres et qui corrrespondent avec celles
i35
Quant à l'exposition des notes par quarts, de ton, dont parle Aris-
tide Quintilien, page i5de l'édition de Meibomius; voyez les ar-
ticles de la Revue musicale. Recherches sur la musique ancienne %
tom. 3 ,
p. 433, 43i , et tome L\\ pages n5 et 21g.
PAGANINI.
son talent, tous les détails que nous avons pu nous procurer,
soit par nos correspondans, soit dans les journaux et même
dans les livres publiés en Italie. Nous croyons cependant
qu'on nous permettra de revenir encore sur ce qui concerne
ce violiniste extraordinaire , à propos d'une pièce intéres-
sante qui a été publiée dans le numéro 20 de la Gazette
musicale de Leipsick de cette année. Cette pièce est une bio-
graphie de Paganini , écrite par lui-même en italien. Elle se
TEXTE. TRADUCTION.
ehiesa, P'ora in poi sino al mio çons en six mois du maître Costa
i3c)
che mi colmo di lezioni nella qui fut aussi le maître de Paer (1).
composizione, ed io composi sotto J'en reçus effectivement trois le-
di lui gran quantita di musica is- çons par semaine pendant six
trumentale. Due concerti per vio-r mois. Ghiretti, qui m'avait pris
lini di mia composizione furono en amitié , me combla de soins et
da me in quel tempo eseguiti in de leçons de composition , et je
un'academia del gran teatro, dopa composai sous ses yeux une gran-
.«
(•; Il y a ici quelque chose qui n'est pas exact, cor Gervasoni ,
qui avait
connu Paganini dans son enfance, à Parme, dit positivement, dans la pre-
mière partie de sa Nuova Teoria di musica (l'arme, 1812), que le jeun«
virtuose prit des leçons de Piolla,
i/p
aver sônato ïiella villeggialura de quantité de musique inslru— .
tutti si burlavano del mio lungo sent. Après être retourné dans
arco e délia grossa armatura di mon pays ,
je m'adonnai à l'agri-
revano fuori ,
gridando silenzio luts , tout le monde se moqua de
al popolo. La republica di Lucca mon long arcbet et de la grosseur
mi nomino primo violino di corte, de mes cordes , mais après l'ex—
nella quale qualita restai circa périence j'eus do si grands ap—
tre anni , dando lezioni a Bac- plaudissemens que les autres can-
ciocchi. Dovendo sonare ne due didats concertistes ne se hasardé—
concerti cbe si davano settimanel- rent plus à se faire entendre. Dans
mente, sonai sempre a cappricio, une grande cérémonie nocturne
accompagnato dal pianoforte ,
per d'église mon concerto excita un tel
cui scrissi sempre un basso im- enthousiasme ,
que tous les reli—
corda sola : cerlo fu la mia ris- quel j'exécutai le soir avec le pro-
posta r e composi una sonata con fesseur Galli , et qui fit fureur,
variazioni t
eseguendola nella Cherchant la variété dans les cho-
grand'academia datasi nel giorno ses que je faisais entendre à la
vente per non privare gli altri dal l'homme ( Adonis) et la chante—
piaccre). Diressi un opéra inte- relie la femme (Venus). Telle est
rà a Lucca con un violi no aven- l'origine de l'habitude que je pris
de due corde sole , e ne guada— de jouer sur une corde ; car après
gnai una scomessa di una cena di les éloges qu'on me donna sur
-25 personne. Sempre addetto a cette sonate , on me demanda si
questa corte viaggiai in Toscana. je pourrais jouer sur une corde ;
roi s'infila un chiodo nella cal- composai une sonate avec des va-
cagna , di modo che venni zoppo rialions qui fut exécutée dans le
i
l'I 43
lustro. Improvisai t:on Rossini à avec un violon monté seulement
demia datase nel palazzo del con- de l'auditoire ; enfin, dès les prê-
N°. I. 24. capricci per violino. mier violon qui me tomba sous la
N°. II. 6- -sonate per violino e main ; après que j'eus exécuté un
chitarra. N°. III. Idem. N° IV, morceau , il en parut si satisfait
Idem. — Molto in MSi qnalche C'est vous qui êtes toute la fête ,
On a imprimé beaucoup de
vers en mon honneur.
— Je déclare que le bruit ré-
pandu de mon emprisonnement
pendant plusieurs années , et lés
VOL. 9e
VARIETES.
hommages dûs à son talent ,et que ses forces physiques pa-
une voix s'écria : Weber Weber , est ici. Aussitôt des ap-
plaudissemens , des cris de joie ,
partirent de tous les points
de la salle , et je fus obligé de me montrer et de saluer à plu-
sieurs reprises. Le public demanda avec instance l'ouverture
du Freysehûtz, et le lever de la toile mit à peine fin au tu-
multe. J'avoue que cette réception m'a fortement ému ; il
Le 9 mars;
Le (i
îiiiii'8.
-
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.
ALLEMAGNE.
PUBLICATIONS ETRANGERES.
violoncelle.
Blatt (F, -T.). Quinze exercices concertons pour le haut-
bois, œuvre 24.
Jacobï (C). Introduction et polonaise pour le basson avec
1
ace. d orchestre.
Kraëêen (C). Rondeau polonais sur quatre thèmes favoris
tirés des concertos de Paeanini.
a
À Leipsiek , chez Breïtkapf et Hœrtel.
ScnjvABfEt (J.). Quatre hymni Vesperûni , à quatre voix ef
orchestre.
Veni creator spiritus , à quatre voix et or-
chestre
]\eginacceli , pour cinq voix et orchestre.
BULLETIN D'ANNONCES.
I
Second Trîù pour piano , et basse, dédié £ Bf. Te baron de Creuiont, par
J.-B. Woè'tz. Prix: 9 fr.
Les morceaux suivans, tirés de Trois Jours dans une Heure , tableau na-
tional en un acte, musique de MM. A. Romagnesi .et Ad. Adam, viennent de
paraître ; savoir :
3. Couplets chantés par Mlle Colon. — Pour piano, 2 fr. 9.5 c; pour
guitare , 1 fr.
Le même éditeur vient de publier les Trois Jours, pièce par Ferd. Carulli.
Prix :
4 fr. 5o c.
Nouveautés qui ont paru chez les fils de B. Schotl , en dépôt chez
C. Heu, rue delà Chaussée-d'Antin. ». 10.
SOUS PRESSE.
L'Art de Jouer du P^iollbi^, N. Paganini , appendice à toutes les méthodes
qui ont paru jusqu'à ce jour, ctajgrïft aux grands maîtres Rode, Kreutzer,
Baillot et Spohr, par Charles Guhr ,7directeur et chef d'orchestre du théâtre
à Francfort sur le Mein.
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(Hanche IV) Exposition des Notes par Ions.
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par f /Typo-Fras larnlratze
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Exposition des "Notes par demi tons
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( 18 SEPTEMBBE i83o. )
i\ll\VAVU\l\Vi%VV\Vl\Vi\VVUV\VWVl\VHVWW*H\VUVHlHVH\V«V/\niniVVUVHV«V'4»
Tg"Tft[T1
tions est commencée , celle dans les mœurs et les arts s'en
suivra nécessairement nous sortirons de cet état de corrup-
•,
9 . vol. i3
îGa
ment des idées saines. C'est une grave erreur qu'il est temps
de repousser : à l'époque où nous vivons, les hommes dont
l'éducation a été soignée , ont une intelligence à peu près
égale et une capacité suffisante pour connaître les principes
généraux de la morale, du droit , et de l'économie politique.
La seule différence remarquable qu'il y ait entre eux , con-
siste dans l'application que chacun d'eux fait de ses con-
naissances diverses à une spécialité. Une nouvelle preuve
que la musique n'a pas été comprise par les hommes chargés
des affaires publiques c'est que pour eux tout est dans le
,
gligée sans intérêt , tandis que l'autre est l'objet de tous Les
soins de l'administration.
Il y a une école royale des beaux-arts la musique n'en ;
que ,
qui fait école à part , n'a pour représentans qu'un
sixième de l'Académie. Quant aux autres , ils sont incompé*
tens pour juger un travail dont ils n'ont pas la moindre no-
tion. Les compositeurs dramatiques ont les privilèges des
places à l'Institut : si on regarde cette assemblée comme
celle des chefs suprêmes de l'école qui doivent veiller à la
J'ai dit que la musique est de tous les arts, celui qui a le
monde et qu'il est d'un produit certain pour les auteurs, est
celui qui éveille particulièrement la sollicitude de l'admi-
nistration ,
comme excel-
celui qu'elle aide de préférence ,
temps en temps que parce qu'il n'est pas assez protégé, pour
résister aux envahissemens de là musique dramatique. Que
les églises s'ouvrent donc aux Compositeurs; que le gouver-
partdu gouvernement.
La musique de chambre est dans un état déplorable ; le
Les arts et les lettres forment une arène que les souverains
doivent animer; leur gloire s'enrichit des succès qu'ils ins-
pirent et leur nom s'immortalise en s'associant à celui de
i
7
3
J. A. Delaire.
174
'
*<\v'V>vv^vvivv»%vavv-»\v»vv\*v\wvvv>V'v»vv'»'%.v\/V'v\\v\V'v\vv*\v\.vw\\'v^vv\vvwv\\\.-*
VARIETES.
( Suite et Fin .
)
i3 avril.
Le 17 avril.
Le 24 avril.
Le 28 avril.
Le 3o avril.
Le 3o mai.
a Francfort ,
poste restante. Je vois ton étonnement. Je
n'irai pas à Paris. Qu'y ferais-je ? Je ne puis ni marcher
ni parler. Que puis-je faire de mieux que de me diriger
tout droitivers mes pénates. De Calais par Bruxelles, Co-?
logne, Coblentz jusqu'à Francfort ,
quel beau voyage! Je
serai forcé de voyager très-lentement et de me reposer quel-
quefois une demi-journée cependant nous gagnerons tou-
,
$f VOL. l/jf
178
NOUVELLES DE PARIS.
•Hri>i%4VVvW'*%T/vvd\%*^v\iVV^r»*v»/vt*v^
NOUVELLES ETRANGERES.
pureté. Les autres rôles ont été remplis par Mme Kecley
Miss Betts et Miss Fergusson. Un certain M. Millar, de Bath,
était chargé du personnage de don Ottavio, sa voix est agréa-
ble et son intonation juste : il a eu quelque succès.
M me
Malibran et à De Begnis.
,
LITTERATURE MUSICALE.
PUBLICATIONS
DE MUSIQUE SACREE.
AU^tH W#^\*^M*i* »V»*Vt *M aMMl^MlM'ï W 1M UA U» Ut \tt^\^ »,« -«^ IVt.Vt t/lM«M«M^ \t W*'
BULLETIN D ANNONCES.
Paris, chez Pacini , éditeur des opéras de Rossini , boulevart des Italiens,
i
93
( a5 SEPTEMBRE 1 83o. )
MEMOIRE
Sur quelques maladies du gosier qui affectent T organe de la
voix , notamment chez les chanteurs , les comédiens , les
»,%%*/»*v%\»»m%»»f%\»/»v»/»»%*»» -.
.»%- »»vi%»
n% t%\*%vf%Jl\
NECROLOGIE.
sor, en un acte.
qu'elle est faite que les poètes doivent choisir leurs modèles •,
à rendre des traits d'esprit; il lui faut des passions, non pas
des plaisanteries. Ce sont les masses qui agissent avec le plus
de force sur notre imagination, qui nous procurent de vives
jouissances-, et cependant les compositeurs n'ont que rare-
ment l'occasion d'employer cette puissante ressource.
Un changement complet de système dans les poèmes d'o-
péras comiques est devenus nécessaire, indispensable. Vien-
nent des poètes qui l'accomplissent, qui se mettent en rap-
port plus direct avee les compositeurs ,,
qui les consultent
sur les besoins de leur art, et qui sachent leur offrir des res-
sources nouvelles } vous verrez alors la musique dramatique
prendre en France une importance toute nouvelle, qu'elle
ne saurait acquérir sans l'espèce de révolution que nous pro-
voquons. JNous ne pensons pas que nos faiseurs d'aujourd'hui
puissent remplir convenablement cette tâche. C'est à des es-
prits neufs, à déjeunes têtes qu'il appartient d'accomplir ce
E. F,
:o8
.\l^\*l»»lUA\1/tMÏ\*»*vV\AM\WAV»l>,M,ll%\V**\1''l\»^%ï/l\^'\l^-lV1.\\»*\'»M».WXtVVV»/\\* Hl^ ,
NOUVELLES DE PARIS.
git tout à coup dés acteurs autant qu'il en fallait. Tout n'était
vocale de la musique ,
qu'il opère dans le midi de la France,
où les voix sont généralement belles que c'est précisé- , et
ment dans cette contrée que le goût de la musique a besoin
d'être stimulé. Déjà, l'école de Marseille a donné des exer-
cices publics où l'on a entendus des voix bien posées et des
morceaux d'ensemble bien exécutés. Les premières difficul-
tés étaient vaincues, les premières années de préparations
pénibles étaient passées, il ne restait plus qu'à recueillir les
w elle jette sur notre cité un éclat dont nous devons être ja-
» loux , les établissemens libéraux n'y étant pas multipliés.
» L'école de musique est nécessaire , parce que toutes les
arts ,
quelques-uns possèdent tout , et le reste de la popula-
tion est dans la misère. Et quels avantages réels résultent
pour les artistes de ces protections privées? Avec celles-ci
WVi*VUVl\H*VI\VUV\\ViiViV% lAlUVI\Vi\VUVliVilLUVU\l\\i\UIH\l\UVUlUUUtU n
BIOGRAPHIE.
bile ,
qui devint le maître et le modèle de Benda. Las de cette
9 . VOL.
ai8
CORRESPONDANCE.
Monsieur
car elle ( le fa) est la seule note par laquelle le ton d'ut se
distingue du ton de sol', et en éveillant alors l'idée d'ut
M
3?<2C4??*a?d6''<*?z^>itrs^,fnœ&nx^<z?£é/5 tmnéitr:
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(i) Je ne trouve pas a défendre! ces soi-disant octaves Cachées.
*^9
On a trouvé qu'on peut remplacer l'octave de l'accord
do-
minant par neuvième, qui, naturellement, après un
sa
certain temps, fait place à cette octave, même dans la pre-
mière des positions suivantes, où le remplaçant est appliqué
en même temps avec la dernière.
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analogie avec ce procédé, l'on a remplacé
.
la tierce par
la onzième , et la quinte par la treizième- Il est seulement à
observer que le remplaçant fait toujours d'autant plutôt (i)
place au remplacé ,
qu'il est plus éloigné de l'octave de l'ac-
cord, parce qu'il dissonne davantage en proportion de cet
éloignement. Exemple :
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fagi-s.
"F
et il est seulement à remarquer qui 1 devient par cette mo-
dification accord dominant d'ut majeur.
Enfin 1 on peut , dans l'accord précédent , baisser d'un
demi-ton la tierce originaire; c'est ce qui donne cet accord :
Pïï^J
Aussi cet accord est accord dominant majeur.
222
On pourrait peut-être nommer ces derniers accords accords
dominant artfi ciels. On les rend d'autant moins dissonnans
qu'on évite de les serrer ou de les concentrer dans l'espace
d'une seule octave , etc.
-2LL
£z:
Tf
m
qui n'est autre chose que l'accord dominant majeur avec îa
neuvième. Il serait trop long d'entrer ici dans de plus grands
détails sur des formules et licences semblables qui du reste, ,
en partie au moins ,
peuvent se justifier. Je laisse aux musi-
ciens à voir si mon système est véritablement complet, et je
recevrai avec reconnaissance les objections qu'on pourra me
faire à cet égard.
Agréez , etc.
François Stoepel.
INSTITUTION MUSICALE
Dirigée par M. François Stœpel, rue de la Chaussée-
d'Antin , re° 28.
( 2 OCTOBRE j83o. )
DU SORT FUTUR
DJS LA MUSIQUE.
aussi dans les sciences, dans les arts, dans l'industrie, enfin
dans tout ce qui est du domaine de l'intelligence. De nou-
veaux besoins sont créés -, il ou
faut qu'ils soient satisfaits ,
tracée : ainsi les artistes de génie qui ont poussé leur art dans
une nécessité d'innovation , ne conçoivent rien au-delà des
bornes qu'ils se sont prescrites, mais le torrent entraîne tout
ce qui veut lui résister. Les bornes de l'amélioration ne sont
que dans l'esprit de ceux qui les posent-, il y a toujours quel-
que chose au-delà de ce qu'on a aperçu qu'est-ce donc? de- *,
obtenue? On
répand en invectives contre les folies du
se
es':, un art de mode qui ne vaut pas le temps qu'on lui con-
quels cet art a été soumis depuis son origine, il est de toute
évidence que la musique est un art de mode ; mais en ce sens,
les autres arts ,. les sciences , la littérature , la philosophie ,
grès. Il n'en est pas de même des changemens dans les meu-
bles et les habits : le caprice seul les fait naître , et ce qui est
Fétis.
é'àti
HISTOIRE DE LA MUSIQUE,
)> successifs qu'il reçut jusqu'à 1 époque qui doit nous occu-
» cuper spécialement. Eh comment me refuser à cet exposé
!
ciens contrapuntistes -,
morceaux d'autant plus intéressans
qu'ils offrent des spécimen du style de plusieurs chefs de
l'ancienne école, tels que Busnois et Régis, dont on croyait
que les ouvrages étaient perdus. Le mémoire de M. Fétis ne
contient que 56 pages. Il était originairement plus long,
parce qu'il avait cru devoir jeter un coup d'œil sur
l'état de
« proposa d'autres.
» Depuis la réformation du chant par Saint-Grégoire, les
,'
Brumel Heinrich Isaac , Louis Senfel, emolti altri\ parmi
les 'vecchi , Adrien Willaert, Morales, Ciprien Rore, Zar-
lino, Palestrîna, ed allri et enfin parmi les moderni, il
,
pour son époque et qu'il écrivit ( ce qui au reste est fort dou-
teux ) un traité manuscrit : De inusicd mensurabili . Il vivait
dans la première moitié du quinzième siècle,* et mourut
en i458. Bumey lui-même avoue ( Hist. t. 1 1 p. 44^) qu'il
Un Jean t
Tinctoris , Franchinus , Dafay, Busnoe , Bachots,
(Binchois), Caronti et complures alii ; dans la troisième , ceux
qui ont réuni avec un rare talent la pratiqueà la théorie,
ceux qui ont produit ces chants qui font encore l'admiration
générale : Josquîn , qui occupe la première place , «nsuite
les autres perilissimi musicœ et artificiosissimi symplionisti.
. Y.
444
Monsieur
composition , et dans tous j'ai trouvé des règles sur les faus-
vous ,
qui avez approfondi toutes les questions de la théorie
et qui savez les mettre à ta portée de tout le monde.
Tous les thépricieps, rangent parmi les fausses relations, les
effet doit être plus sensible quand elle6 sont frappées simul-
tanément ,
que lorsqu'elles se succèdent ; mais il est évident
pour tout le monde que , loin d'être désagréable , l'accord de
rritqn fait un fort bon effet dans la musique. Il me semble
donc que la règle des fausses relations est dictée par le pré-
245
jugé plutôt que par la raison ; au reste, je m'en rapporterai
à votre décision h cet égard.
lion,
R.
RÉPONSE.
jeunes harmonistes.
Fêtes.
?/,&
ANECDOTES
NOUVELLES DE PARIS.
n'ont pu avoir fini leurs tableaux dans le temps qui leur était
fixé; un nouveau délai leur a été accordé, et la séance est
remise à la fin de ce mois. Nous ignorons si les deux canta-
tes qui ont obtenu un double premier grand prix de compo-
sition musicale seront exécutées , ou si lune d'elles seulement
obtiendra cette faveur.
— Nous avions été induit en erreur lorsque nous avons
annoncé que le nouvel opéra-comique intitulé X Enlèvement
qu'on répète en ce moment au théâtre Ventadour, serait re-
présenté le Le congé de Chollet n'ayant fini
5 de ce mois.
que le 3o septembre cet acteur n'a pu commencer à étudier
,
£r
le rôle important qu'il a dans cet ouvrage, que le i octo-
bre. Le temps nécessaire pour ses études et les répétitions
générales reculeront la première représentation jusqu'au i5
de ce mois. L'administration ne néglige rien pour assurer à
Y Enlèvement un succès qu'on dit être mérité par l'intérêt du
sujet comme par le mérite de la musique.
— C'est ce soir que doit avoir lieu l'ouverture du théâtre
italien. La curiosité publique doit être excitée doublement
par un ouvrage nouveau et par une cantatrice qui a obtenue
de grands succès en Italie. L'orchestre, renouvelé en grande
partie , est , dit-on , soin un
excellent et exécute avec un ,
NOUVELLES ETRANGERES.
BULLETIN D'ANNONCES.
Camus. Op. 29. La Parisienne , fantaisie pour flûte seule. Prix : 5 fr.
Segli è ver , cavatina cantata del signor David, del Temistocle , del maes-
tro Pacini. — 3 fr. 75 c.
HISTOIRE DE LÀ MUSIQUE,
8>0^&«
)> écoles demusique qui se sont formées peu après cette épo-
» que ? » Par R. G. Kiesewetter et F. J. Fétis couronnées ;
vol. 20-
9 .
258
leurs du contrepoint doi\b\e(doppellen contrapunhes) qu'il ap_
pelle aussi contre-point artificieux (Kilnstlicher contrapunht).
Cette opinion extraordinaire contraire à ce qu'on remarque
dans l'histoire de l'art , nous a déterminé à traduire en entier
la section où elle est développée , afin que nos lecteurs pus-
sent bien saisir l'état de la question , et connaître tous les
immédiat des sons tels qu'il les dispose mais qu'il est encore
, ,
(2 partie
e
, p. 2) :
» voit aux détails qu'en ont donné Cerone dans son Melopeo, ,
le voici :
» basse.
m apresso Pietro Phalesio , i558, iu-4- obi. On voit par l'épître dé-
»» sique ,
qu'il était ensuite entré au service du duc âe Bavière Er—
» nest, archevêque de Cologne et évêqne de Liège ,
qu'il avait publié
7
» en Italie quelques ouvrages de sa composition , et que ,
depuis o s,
qu'il eut pour élève le grand musicien qui vient d'être nommé ,
qu'il
gion réformée qu'à son retour en France. Nous regrettons quo la lon-
ERRATA.
Pages.
2Z0. Au titre, au lieu de : Nernlanders, lisez : Nederlanders
Jd. Même ligne , au lieu de : eecuw, lisez : eeuw.
Id. Ligne 4? au lieu de : van di en, lisez : van dien.
2$2. Ligne 2^, au lieu de : parce qu'il avait cru; lisez : parce que
L'auteur avait xru.
artificieux.
car.
Id. Ligne 16, après ces mots : celui de fa, ut, mettez une virgule.
243. Ligne 1, au lieu de : entendit tout un instrument, lisez : en-
tendit tout-à—coup un instrument.
?.52. Ligne 2, au lieu de : ces douces impressions, lisez : ses dou-
ces impressions
;272
Pagi
tout rafionel.
2 53. Ligne 5, au lieu de compositions qu'on doit accepter, lisez :
compensations, etc.
Id. Ligne 20, au lieu de : les exécutions devaient être, lisez : les
exécutons.
*7 ;
NOUVELLES DE PARIS.
sique de Pacini.
è=&=
^7 8
Je ne suis peint antagoniste des rhyihmes irréguliers; je
crois même qu'il y a des effets heureux et nouveaux a en ti-
rer 5 mais l'irrégularité ne peut être bonne qu'autant qu'elle
rend le rhy thme plus bref et non lorsqu'elle allonge la phrase;
dans le premier cas l'effet est vif.; dans le second, il est lan-
guissant.
Remarquez d'ailleurs le caractère de cette phrase et son
inconvenance à l'égard des paroles ; ne dirait-on pas que le
personnage dit : Mon âme ne peut résister à tant de plaisir,
plutôt que : Mon âme ne peut résister à tant de peine?
Que penser d'un harmoniste qui, dans le duo qui vient
d'être cité, ne peut trouver de seconde partie à une mélodie
qu'en faisant faire à la voix de femme des octaves avec la
(1) Ces divers moreeaux se trouvent chez Pacini., bonlevard des Italiens
n. 11.
excellent dans le genre bouffe, ne réussit point dans les rô-
les qui demandent de la sensibilité. Pour exprimer sa dou-
leur dans XUltimo giorno di Pompei, il a imaginé de Fermer
les yeux en penchant la tête , ce qui lui fait faire la grimace
la plus comique. Il a manqué de verve en plusieurs endroits
de l'ouvrage, et particulièrement dans le trait venue, amici
a me d'intorno , un des meilleurs de l'opéra. On doit aussi
regretter que Lablacbe n'ait pas été chargé de ce rôle qui a
été écrit pour lui.
''à
A
y%\
2 83
M. Ferri ,
peintre bolonais, dont j'ai déjà eu occasion de
parler, s'est distingué dans la composition des décorations
de YUltimo giorno di Pompei. L'éruption du Vésuve lui
Fétis,
««.%% >V»»\«\/V^'^
PUBLICATIONS CLASSIQUES»
Pharao ,
(Pharaon , ) oratorio en deux parties, par A» Brûg-
gemann mis en musique par Frédéric Schneider; arrangé
5
du roi ,
par M. G. A. Crapelet qui 4 accompagné sa traduc-
,
BULLETIN D'ANNONCES.
La guitare ,
qu'on a portée depuis quelques années à un haut degré de per-
fection , a acquis par cela même une plus grande popularité. Long-temps on
n'a vu dans la guitare qu'utt instrument propre à accompagner des romancés
mais bientôt les compositions des grands maîtres ont révélé toutes les beautés
et lesnuances délicates dont il tire sou lustre.
Pour étudier maintenant avec succès, on doit s'éloigner des anciennes rou-
tines qui ne peuvent qu'égarer les élèves en leur faisant contracter des habi-
tudes qu'on a bien de la peine à réformer ensuite. Une bonne direction est donc
nécessaire : y a déjà long-temps par M. Ledhuy, Pavait
cette vérité, sentie il
Cet œuvre formera la suite de la Méthode et sera utile à ceux qui voudront se
perfectionner. Chaque étude a un but différent ; elle est précédée d'une expli_
«cation sur la manière de la jouer. L'auteur a essayé d'y présenter tout ce qu e
wpn peut faire sur la guitare.
^88
Le Printemps la ramènera , chansonnette de M. Scgalon , musique de
M. Freiiillet. Prix : Prix : i 5o c.
AVIS.
( l6 OCTOBRE i83o. )
HISTOIRE DE LA MUSIQUE,
» lande ,
qui ont séjourné en Italie , ont-ils exercé sur les
» musique qui se sont formées peu après cette épo-
écoles de
» que? » Par R. G. Kiesewetter
et F. J. Fétis; couronnées
(IIP Article).
DU CHATELAIN DE COVCT.
moins grande
la plus partie de ceux qui peuvent intéresser
plus particulièrement le public avide de connaître les 'di-
(1) Chansons du Châtelain de Coucy revues , sur tous les manuscrits , par
Francisque Michel ; suivies de l'ancienne musique , mise en notation moderne
avee accompagnement de piano ,
par M. Perne, correspondant de l'Institut
NOUVELLES DE PARIS.
Sémiramis.— Débuts de M Ue
Tibaldi. — me Méric-Lalande.
qui étaient des pièces fort sottes relevées par une musique ,
celle maxime :
prudemment ma retraite.
De re'our chez moi ,
je voulus rassembler mes idées et es"
Sois ma bayadère :
Au sein de la divinité' !
Tu me donnais ta vie !
Moi , l'immortalité !
fortune séjour ,
Etc. /
M lle
Taglioni ; toutes les positions de ce pas sont des traits-
NOUVELLES ETRANGERES,
a été applaudi,
— Le 25 décembre, V Innocente in periglio, opéra nou-
veau du Maestro Conti, a été représenté à Milan , au théâ-
tre de la Canobbiana. Le succès a été médiocre , dit le ré-
dacteur du journal Iteatri; dans le style italien cela signifie
— Après Lugo
avoir donné quelques représentations à ,
M me8
Pasta, Lina Roser, Elisa Orlandi, Eugénie Martinet,
Henriette Laroche , Félicité Baillou , Faustine Piombanti et
3io/
Donizetti et Majocchi.
3 20
BULLETIN D 4NN0NCES,
lagoanère. Douze Thèmes en deux livraisons, tirés des ouvrages de MM. Ros-
sini et A. Romagnesi , variés pour violon seul. Prix de chaque livraison ,
4 fr. 5o c.
Donzelli.—5 fr.
Zucchelli.— 4 5o fr. c.
Su qnesta man concedi, du même opéra chanté par Mme Méric- air ,
Lalande. — 3 fr- 7 5 c.
Cette édition est la deuxième d'un livre qui a paru en 18 19, et dont ls*
( 23 OCTOBRE i 83o. )
W> W\ \ WW\ VV\ W\ VW W* \XX vVK Y'WWX'WX VV* X'W WY *»» IV\ VW1/V&VV*jWV"} <WVWi-*A *IW
SUR
L'ANCIENNE MUSIQUE
DES CHANSONS DU CHATELAIN DE COUCY ,
PAR M. PERNE,
Correspondant de l'institut royal deF rance ( Académie des Beaux-Arts (i).
9°. voju a5
3aa
cale, la coupe des phrases, et déterminer les passages qui-
dans ces mélodies, exigent la présence et l'effet du bémol,
ini dièse et du bécarre.
La pratique usuelle de la notation en usage pendant les
onzième , douzième , treizième et quatorzième siècles a été
jusqu'ici totalement ignorée quoique Francon et quel-
,
mais elle n'en possède pas moins les moyens de former toutes
n'y a pas de barres pour séparer les mesures-, mais les phra-
ses mélodiques y sont distinguées , dans les copies les plus
Les clefs employées dans les manuscrits sont la clef d'ut sur
la seconde ou la troisième ou la quatrième ligne (la portée
musicale n'étant composée que de quatre lignes), et la clef
de fa sur la seconde ligne. Souvent le bémol apparaît posé
ut ré , mi fa , sol
, , , la , étaient alors suffisantes pour la sol-
misation , attendu que tout demi-ton , en descendant Y échel-
le , ou gamme , ou exacorde , se chantait fa-mi, et tout de-
les uns avec les autres, selon les différens rapports qu'ils
jours cette première note , mais bien souvent celle qui, dans
ce groupe de notes, exige l'élévation ou l'abaissement que
réclame la tournure mélodique de la phrase.
La mélodie des anciens modes étant dans le genre diato-
nique pur, admettait rarement des demi-tons intercalés au
milieu d'une phrase de chant -, mais il était donné comme
règle constante que dans
, les phrases finales de chant ou de
modulation, toute pénultième note qui formait un ton sous la
os
n 3 i3 i5 et 17 de cette édition sont les seules chansons
, ,
ment ,
que si les auteurs et les poètes des onzième et dou-
zième siècles ont donné quelqu'importance à la langue fran-
çaise , encore à son berceau , l'art musical marchait d'un pas
égal , associé comme il l'était aux ouvrages qui déjà faisaient
VARIETES.
finira par avoir raison. J'aime son début, parce qu'il montre
son désinterressement ; chose assez rare parmi les donneurs
de conseils.
à quoi l'on n'a point songé. Et puis , voyez ce que fait cette
Total 1,600,000
'
335
De cette subvention, la chambre des Députés n'a voté jus-
qu'ici que i,3oo,ooo fr. qui ont toujours été versés parie
ministre de l'intérieur dans les caisses de la liste civile , et le
ter deux ou trois cent mille francs pris sur la liste civile pour
combler le déficit. C'est au moyen de ce sacrifice que les
bureaux de l'intendance générale de la maison du roi ou si ,
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|
NOUVELLES DE PARIS.
de M lle
Tibaldi en ont été cause. Cette circonstance est très-
fàcheuse pour l'administration qui a des engagemens à des
prix élevés avec les chanteurs , et qui ,
jusqu'à ce jour, n'a
point encore vu le public se porter en foule à ses représenta-
tions. L'indisposition de Donzelli retarde les débuts de Da-
vid ,
parce qu'il y a trois ténors dans Ricciardo e Zoraide ,•
— Les circonstances
•
politiques sont peu favorables aux
théâtres; presque tous sont dans un de souffrance qui
état
deviendrait fort inquiétant s'il se prolongeait. L'Opéra lui-
même, qui , naguère, jouissait de la faveur publique, attire
beaucoup moins de monde depuis quelque [temps. On dit
que le charme de la danse de lle Taglioni n'a pu même em- M
pêcher les recettes de fléchir aux i-eprésentations du nouvel
opéra le Dieu et la Bayadere.
Un journal annonçait hier
qu'on s'occupe en ce moment
de l'arrangement d'un pastiche composé d'ancienne musique
de Rossini, et que ce pastiche doit succéder à l'opéra nou-
veau. Nous ne pouvons croire à cette nouvelle ; notre incré-
dulité est fondée sur plusieurs motifs. D'abord, malgré le
chain numéro.
— Samedi prochain aura lieu la séance publique de l'Aca-
démie des Beaux-Arts. On y entendra les deux scènes de
MM. Berlioz et Montfort , auxquels l'Académie a décerné
deux premiers grands prix de composition. On parle aussi de
morceaux de la composition de M. Guillon pensionnaire du ,
—
Le i4 novembre prochain, un concert sera donné au
profit des veuves et orphelins des citoyens belges qui ont
péri dans les affaires de Bruxelles , à l'institution royale de
musique, dirigée par M. Choron. On y exécutera, l'oratorio
de Samson de Handel la Défaite des Suisses à la bataille
,
NOUVELLES ETRANGERES.
.
34!
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ACADÉMIE DE MUSIQUE
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9° V0L » .
27
346
Les cours commenceront le premier novembre prochain.
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6° Cours $Harmonie et & Accompagnement. Professeur :
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français, de la composition de MM. A. Romagnesi, À. de Beauplan, Bruguière,
Panseron , Plantade , etc.
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349
( 3o Octobre ï85o. )
LITTÉRATURE MUSICALE.
les coulés , les feintes, etc. qui sont tombés en désuétude ; tout
9* vol. 27
35o
tèmes ont été publiés ! Beaucoup se ressemblent en plusieurs
points; mais il en est peu où il ne se trouve quelques observa-
miner.
Sa forme est celle du dialogue. Des avantages et des incon-
véniens sont attachés à cette forme. Parmi les avantages se fait
D. Comment se placent-elles ?
« Le son n'est donc pas une simple illusion. Il n'en est pas
plus une que le feu , que les odeurs , que la lumière. Ce n'est
pas non plus une percussion de l'air; définition d'autant plus
est bien singulier qu'il ait oublié d'en parler. S'il y eût songé,
il se serait vraisemblablement mis en garde contre son désir de
la réduction des clés.
556
Les autres chapitres de eette troisième partie de la Gram-
maire Musicale n'est point une copie des ouvrages qu'on a
de 49 ! pages.
in-8.). Bien des faules étaient répandues dans cet ouvrage : l'au-
cet ouvrage était à peu près tout ce qu'il était permis défaire
alors, et dans les circonstances où l'auteur était placé : le temps
n'était point encore venu où l'on pouvait rédiger une bonne
biographie générale des musiciens. Pour faire un ouvrage sem-
blable avec succès , il était nécessaire que les biographies par-
ticulières se multipliassent; c'est ce qui a eu lieu depuis 1812.
Outre une multitude de notices individuelles , on a publié de-
Fétis.
56o
VVVVVV\I\^\IVVVVA.VV^\A>IVVJVVV^\IV\)\AAI\IV\VVV\A)V\AAVV\>A)V\AjXVV\VVVVVV WV
NOUVELLES DE PARIS,
que sur ces dix opéras écrits en deux ans et demi, il y en a cinq
rapport de l'expression.
Moins expérimentée encore, Mlle Michel essayait pour la
scène.
Quelque plaisir que Donzelli, Mme Tadolini, et Mlle Mi-
THÉÂTRE DE L'OPÉRA-COMIQUE.
Première représentation de Y Enlèvement , opéra en trois actes,
rieux. Une seule époque a été favorable aux pièces d'un carac-
tère sévère ; ce fut depuis l'aurore de la première révolution
jusqu'au consulat : alors les idées étaient montées aux grandes
565
succès des ouvrages. Ce genre a des qualités qui lui sont pro-
de celte guère civile qui désola long-temps l'Italie par les fu-
fuir, et qui ignore son nom, est touchée des nobles qualités de
son cœur , et devient éprise de celui qui lui causait tant d'ef-
est-ce dans cet acte que l'orage est venu fondre sur la pièce. Il
t?^
56 7
mier, d'un style syllabique,et d'une forme peu commune ;une ro-
mance charmante dont , l'instrumentation est neuve , un chœur
de spadassins au troisième acte , et un air chanté par madame
Pradher , dans lequel se trouve une phrase très belle. Le pu-
blic a rendu justice au mérite de cette partition , et supporté
en sa faveur , l'ennui que lui causait la pièce.
Fétis.
«Miranda ! »
(Article communiqué.)
» Arrête :
er
«Art. i Toute personne peut élever un théâtre public, et
»y faire représenter des pièces de tous les genres en faisant ,
V>.XVV\.VV\VV\Vyj\\A^VVV'v^VV\VVVVVXV\XV\XVV\VVAVXXV
NOUVELLES ETRANGERES.
point lequel.
La saison a été fort mauvaise pour l'entrepreneur de ce théâ-
tre; ses dépenses étaient considérables , et les recettes fort mé-
diocres, à cause de l'exiguîté de la salle. Il s'est décidé â fermer
son théâtre le 20 septembre, pour mettre un terme h «es
pertes.
—-Le Journal de Musique qui se publie à Londres, sous le
titre de the H armonicon , annonce que la Société musicale de
Compositions classiques de Paris se propose de publier un Dic-
tionnaire biographique des plus célèbres Compositeurs, depuis
Handel jusqu'à Rossini , et que cet ouvrage contiendra les no-
tices de 719 musiciens bohèmes, 701 italiens, 517 allemands,
5o8 russes, 1 54 hongrois, 1 34 français, 128 anglais, 78 grecs,
18 espagnols, 18 danois, 16 suédois, 9 portuguais et 5 turcs!
Le correspondant du the H
armonicon nous semble avoir abusé
étrangement de la confiance qui lui est accordée, ou avoir été
lui-même dupe d'une singulière mystification. D'abord il n'y a
pointa Paris de Société M usicale de Compositions classiques;
ensuite qu'est-ce que cette bouffonnerie de io4 compositeurs
français seulement , depuis le temps de Handel jusqu'à Rossini,
c'est-à-dire pendant près de i5o ans (il y en a eu plus de deuiv
3 74
de sa chapelle ,
qu'il a occupée avec distinction. La mort de ce
prince l'affecta et causa un dérangement sensible a sa santé;
375
ACADÉMIE DE MUSIQUE,
Dirigée par M. Fr. Stœpel.
PARTIE VOCALE.
PARTIE INSTRUMENTALE.
PIANO et HARMONIE- simultanément.
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par mois.
VIOLONCELLE.
QUATUOR.
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point, les mardi et Samedi , de 1 î heures à midi; prix: 12 fr.
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6 pouces. 56o fr.
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Piano, 6 octaves, 5 pédales, longueur 5 pieds. 65o
Piano, 6 octaves, 5 pédales, longueur 5 pieds
5 pouces. 700
Piano, 6 */2 octaves, 5 pédales, longueur 5 pieds
6 pouces. 800
A TROIS CORDES.
Piano , 6 */, octaves , 5 pédales , longueur 5 pieds
6 pouces. 800
Piano , 6 octaves, 5 pédales, longueur 5 pieds
6 pouces. 900
Piano, G */
2
octaves, 5 pédales, longueur 5 pieds
9 pouces. 1,000
Piano, 6 Y 2 octaves, 3 pédales, longueur 6 pieds 1,100
Tous ces pianos sont à longue table d'harmonie et à échappe-
ment libre, en beau bois d'acajou , coins arrondis, àbalustres,
et estrade en acajou massif richement sculptés, coûtent 200 fr,
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par J.-B. Wot:ts. Op. gS. Prix : 7 fr. 5o.
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Con palpiti frequenti, duetto per soprano et tenore, nel Saiïl del Maestro
Vaccai. Prix : 4 ff 5o c.
-
F'ieni tuo sposo amante , rondo per contralto nell' Adélaïde di Borgogna del
maestro Rossini. —3 fr. 5o.
Non è ver, aria negli arabi nelle Gallie del maestro Pacini. Cantata del
Signor David. —3 fr. 75.
VARIÉTÉS,
5 8a
même sonate exe'cutée avec facilité , par des femmes et des en-
fans ? »
de ce chef-d'œuvre ,
qu'eux tous savaient presque par cœur.
Je n'étais pas moins familiarisé qu'eux avec celte partition î
il n'est donc pas étonnant qu'ils aient trouvé que je les accom-
pagnais d'une manière miraculeuse. La reine toutefois dit à
M me Campan : Votre protégé est un excellent musicien , mais il
théâtre.
pourrais bien ,
je crois , trouver une autre centaine. — Et au,-
588
quel de vos ouvrages donnez-vous la préférence? — Votre Al-
tesse m'adresse une question assez embarrassante; je ne sais
« L'arbre dont les racines s'étendent le plus est celui qui tient
le plus fortement à la terre. »-
franco
3-9*
VWNNNMlVXXIVXIV^IVWVWVVVVVVXAiyVyVUV^VVV^
NOUVELLES DE PARIS.
fets neufs , et c'est à leur recherche qu'il consacre tous ses ef-
forts. Il le faut avouer ; il est souvent heureux en ce genre , et
THÉÂTRE DE L'OPÉRA-COMIQUE.
Rentrée de Ponchard.
Barilli s'est plu à lui donner depuis; mais ce n'était point en-
rable.
Le rôle de Geronimo n'est point de nature à faire juger La-
est bien placé dans le rôle du Comte. Sa voix , , sans être volu-
mineuse , est d'une belle qualité , et fait de l'effet dans la plu-
ÉTABLISSEMENT MUSICAL
DE
de l'homme; dès les premiers pas que fait l'élève dans la car-
rière musicale , les sons produisent chez lui des sensations
9* vol. 3o
398
sir les rapports qui s'établissent entre les sons , on doit tâcher
d'arriver à ces résultats en fatiguant le moins possible l'attention
de France et de l'Etranger.
PIANO.
re
l DIVISION.
Notions préliminaires;
Dictée et principes.
2
m « DIVISION.
,
Pages.
i8. Anecdotes. 87
19. Bulletin d'analyses. La Passion de J. -S. Bach. 89
20. Bulletin d'annonces. 96
21. De la Commision pour la réorganisation des théâtres,
de sa mission et de l'importance de ses travaux. 97
22. Pétition présentée au ministre de l'intérieur par les ar-
A
Pages.
B
Bach (Jean-Sébastien). Son oratorio de Là Passion. 89
Benda (François). Sa Biographie. 216
Bennati ( M. ). Ses découvertes sur le mécanisme de la
voix. 65
ft
musique. 33
Esquisse de l'histoire des instrumens à cordes pincées. 1
F
Ferrari ( G.-G. ). Ses Aneddoli piacevoli. 38
Fêtes musicales de l'Allemagne. i53
— deWorcester. 374
Fétis ( F.-J. ). Son Mémoire sur les musiciens néerlandais.
23o, 257, 289
G
Gosse (M. Etienne) Sa brochure sur Y Émancipation des
Théâtres. 33o
Grammaire Musicale ou Méthode analytique ,
et raisonnée
pour apprendre et enseigner la lecture de la musique ,
par
M. P.-L. Aubéry du Boulley. 346
H
Histoire de la musique. 23o 257, 286
;
K
Kiesewetter (M.) Son Mémoire sur les musiciens néerlan-
dais. 2 3o, 257, 289.
L
Langue musicale de M. Sudre.
, 1 18
Littérature musicale. 60, 125, i55, 187, 349
Luther (Martin), sa Lettre sur la Musique. 4°
M
Me'canisme (du) de la voix pendant le chant. 65
Maladies du gosier (Mémoires sur quelques), par M. Ben-
nati. 193
Méthode d'harmonie et de composition, par J. - Georges
Albrechlsberger. Traduite de l'allemand, par M. Choron. 60
Méric-Lalande (Mme), 273, 3o4
Michel (Mlle). Ses débuts. 36o
N
Ne'crologie. rgg ? 3.74.
de Paris. ï ia
Poèmes d'opéras (des). 202
Publications classiques. 284
Publications étrangères. •
i5^]
R
Recherches sur la musique ancienne. 129
Réorganisation des théâtres (commission de la). 97
Rossini (Gioacchino). 36o
S
Schneider (M. Fr.). Son oratorio de Pharao. 284
Sontag (Mlle). ï52, 252.
Sort futur de la musique (du). 225
Stoepel (M. Fr.). 223, 345, 3 7 G
T
Tadolini (Mme). Ses débuts. 276
Théatke-Ttalien. 108, 249, 273
— Première représentation de Se'miramide. 3o3, 339
— Première représentation de Riccîardo e Zoraïde* 36o
Tibaldi (Mlle). Ses débuts. 3o4
V
Variétés. OEuvres posthumes de C.-M. de TVèber. 746, 174
— De l'abolition des privilèges et de l'émancipation des
théâtres , par M. Etienne Gosse. 33o
W *
Wartel (M.). Ses débuts. 208
Webeb (G.-M. de). Ses œuvres posthumes. 146, 174
Z
Zimmerman (M.). Son opéra de YEnlévemenU 364