Droit Spécial Des Sociétés
Droit Spécial Des Sociétés
Droit Spécial Des Sociétés
Introduction :
4 questions
1. Qu’est-ce qu’une société ?
2. Comment créer-t-on une société ?
3. Comment fonctionne une société ?
4. Comment évolue une société ?
Une société c’est une personne morale qui rpz l’une des formes juridiques pour exploiter une
etp (=notion éco). Il existe 2 formes juridiques pour exploiter une etp : la société (personne
morale), l’entreprise individuel (personne physique qui exploite son etp en nom propre).
Pour qu’il y est une etp commune, les associés vont faire des accords. Les associés vont
transférer des biens à la société. On peut aussi faire un apport en nature (autre que l’argent,
ordi, machine, fonds de commerce). Il y a aussi un apport en industrie l’associé apporte
son travail. Il travaille pour la société.
Le but des associés est le partage des bénéfices. Ce partage est dans 90% des cas,
proportionnel aux accords. Les associés perçoivent des dividendes lorsque la société fait des
bénéfices. Mais en contrepartie, si le soc est en difficulté, les associés doivent contribuer aux
pertes.
Dans un soc, il y a 2 acteurs les plus importants qui sont d’une part les associés
(propriétaires), et d’autre part les dirigeants (gèrent la société, prennent les décisions)
Le/les associés ils ont des droits et des obligations. Pour les droits, on parle de 3 droits :
- Des droits politiques : les associés ont le droit de participer aux décisions
importantes de la vie d’une société. Au moins une fois/an les associés sont
réunis en AG et ils vont voter. Ils ont droit à l’information et ont le droit de
poser des questions.
- Des droits financiers : l’associé lorsqu’il fait un apport reçoit en contre partie
de son apport le droit de percevoir une partie des bénéfices sous forme de
dividendes. A la fin de chaque exo, si le soc fait un bénéfice, une partie sera
mise en réserve et l’autre partie sera distribué sous forme de dividendes.
- Des droits patrimoniaux : les associés reçoivent des parts sociales qui ont une
valeur et elles peuvent être vendu/loué. La session sera +/- réglementée. Les
associées se réunissent en AGO au moins 1/an pour approuver les comptes,
puis en AG Extraordinaire, ça c’est lorsqu’il faut modifier les statuts
Les associés ont également des obligations/devoirs qui ne sont pas les mêmes selon si c’est
une société à risque limité ou illimité.
Dans les socs à risques limités, la resp de l’associé est limité au montant de son apport
l’associé doit contribuer aux pertes de la société et qu’au max il perdra la somme qu’il a
apporté.
Dans les socs à risques illimités, les associés doivent non seulement contribuer aux pertes
mais ils doivent également payer les dettes de la soc et cela au-delà du montant de leurs
apports. $
SAS :
- 2 millions de CA
- 1 million de total bilan
- 20 salariés
1ère question sur le CAC : son statut. C’est un professionnel libéral. Il dépend d’un organisme
qui est la compagnie nationale des commissaires aux comptes. Pour exercer cette profession,
plusieurs conditions à remplir :
- Être français ou ressortissant de l’UE
- Présenter des garanties de moralité suffisante
- Avoir réussie l’exam d’aptitude aux fonctions de CAC
- Inscrit sur la liste des CAC des dressé dans le ressort de chaque Cour d’appel
- Indépendant par rapport à la société que l’on va contrôler.
Le CAC est ensuite désigné soit par les statuts soit dans une décision AG, pour 6 exercices.
Au niveau de la rémunération, il y a une tarification.
Les opérations sur le capital : Le K est la somme des apports des associés lorsqu’ils créent la
société. En général, le K a 3 fonctions :
- Mise de départ
- Gage de créancier
- Mesurer les pouvoirs respectifs des associés
Il y a 2 types d’opération : l’augmentation de K et la réduction de K. La réduction de K est
assez rare et souvent elle est faite dans les cas ou la soc va mal. Les parts sociales perdent de
la valeur et donc la réduct° de K sert à faire coïncider la valeur réelle de l’action avec le
montant du K.
L’augmentation de K est plus fréquente. Le montant du K est fixé dans les statuts. Si on veut
aug le K, il faut modifier les statuts. IL va falloir suivre la procédure de modification des
statuts. Il faut d’abord réunir une AGE, il faut faire voter l’aug de K par l’AGE et déposer les
nouveaux statuts au greffe. Pour éviter cette procédure, il faut faire une société à K variable.
C’est une soc qui comporte dans ses statuts une clause de variabilité du K avec un min et un
max. Une fois que l’aug de K est votée, on va émettre des nouvelles parts sociales. Si la soc
va bien, la valeur initiale des parts sociales ne correspond plus à la valeur réelle de l’action au
jour de l’aug de K. Si ce sont des tiers non assiciés qui veulent souscrire une aug de K, ils
vont être avantagés par rapport aux associés d’origine car ils vont acquérir un prix inférieur à
la valeur réelle.
Pour éviter un déséquilibre entre les nvs associés qui vont rentrer et les anciens, il y a 2
mécanismes que l’on peut prévoir dans les statuts :
- le droit préférentiel de souscriptions. Il s’agit d’un droit de priorité que l’on
donne aux anciens associés pour souscrire à l’aug de K. Ce droit de priorité est
proportionnel aux apports initiaux, cela permet de préserver le même équilibre
entre les associés.
- la prime d’émission : il s’agit d’un montant que devront payer les nvx associés
en plus de leurs apports.
Les restructurations avec les opérations de fusions et de scissions : La fusion est l’opération
par laquelle une ou pls société transmette leur patrimoine à une autre société. Il y a pls
catégories de fusion :
- La fusion absorption : c’est lorsque le patrimoine de la 1 ère soc est transmis à
une soc qui existe déjà et qui va l’absorber.
- La fusion par création de nouvelle soc : il a 2 soc qui décident de transmettre
leur patrimoine à une 3ème soc qui est créés. Par la suite, les 2 autres soc
disparaissent.
Les effets de la fusion : la fusion entraîne la dissolution sans liquidation des soc qui
disparaissent et la transmission de leur patrimoine aux soc bénéficiaires.
Si il y a une action en justice, il peut y avoir transmission de resp civile de la soc absorbante à
la soc absorbée, en revanche pas de transmission de la resp pénale la soc absorbante ne
peut pas être déclarée pénalement responsable d’une infraction commise par la soc absorbée.
Scission : inverse de fusion, opération par laquelle une soc va séparer et partager son
patrimoine et l’apporter à pls société différente qui vont l’absorber.
Quand une soc disparaît, on parle de dissolution. On verra en 1er les cause de dissolution, puis
len 2nd les effets.
Les effets de la dissolution : lorsque la soc est dissoute, il faut que les tiers soit informés.
C’est pour ça que la dissolution va être publié au RCS + JAL + BODAC. C’est seulement à
partir du moment ou elle est publié au RCS, que la dissolution est opposable aux tiers. A
partir du moment ou la dissolution est publiée, la dénomination de la soc doit être suivi de la
mention « société en liquidation » (pas dans le sens liquidation judiciaire, mais rendre liquide
le patrimoine de la soc).
Il y a un principe important à connaître : le principe de survie de la personnalité morale pour
les besoins de la liquidation. Cela veut dire que lorsqu’une soc est dissoute, sa personnalité
morale ne disparaît pas. Elle ne disparaîtra qu’à partir de la clôture des opérations de
liquidations. Comme la soc est dissoute, les organes de direction ne sont plus en fonction. La
soc va être représenté par un liquidateur.
3 grandes étapes :
- Désigner le liquidateur
- Réaliser la liquidation : faire un inventaire de l’actif et du passif, on va
recouvrer les créances de la soc. En suite, il faut le rendre liquide, on paye les
dettes de la société c’est le liquidateur qui fait la surveillance de la société
- Clôturer la liquidation le liquidateur va présenter un compte final qui va être
publié au BODAC. La soc pourra ainsi être radiée au RCS. Si à l’issu de
l’opération, il reste un actif, on passe à une 2 ème opération qui est le partage :
les associés vont se partager le boni de liquidation après avoir repris leurs
apports.
Chap 1 – La SARL
Société à responsabilité limité
C’est une soc ancienne, crée en 1925. C’est la structure par excellence pour les petites et
moyennes etp. C’est une société hybride. Elle a à la fois les caractéristiques d’une soc de
personne et soc de personne.
1. Constitution de la SARL
L 223-1 du CC
Il faut tjs vérifier le statut matrimonial des associés. Si ils sont mariés sans contrat, et que l’un
des époux fait un apport, ca sera considéré comme des biens communs. Dans ce cas la, le
conjoint doit être informé que son conjoint souhaite investir dans une SARL. Il aura droit de
revendiquer la moitié des parts sociales, et même revendiquer la qualité d’associé.
Au niveau des conditions de forme, il faut mentionner la répartition des parts sociales entre
les associés (particulier aux SARL).
2. Le fonctionnement de la SARL
1) Statutsarl
La SARL est dirigée par une ou plus personnes physiques. Le gérant de SARL n’a pas besoin
d’être commerçant. Il peut être associé ou non. Il peut être minoritaire ou majoritaire. Il peut
être rémunéré ou pas, et salarié dans certains cas. Ce sont les juges qui ont posés les
conditions pour cumuler les qualités de gérant de SARL et d’avoir un contrat de travail.
Si le gérant n’est pas salarié, la rémunération est fixée dans les statuts ou par une décision
collective des associés.
Sur le plan du statut social, on distingue le gérant majoritaire qui est assujetti à la sécurité
sociale des indépendants (pdt longtemps c’était le RSI). Les gérants égalitaire sou minoritaires
sont assujetties à la sécurité social des droits communs.
Pour la cessation des fonctions du gérant, il y a la question de la révocation par les associés.
La loi impose une révocation pour juste motif (fautes commises par le gérant : violation de la
loi, des statuts, création d’une mésentente et qui paralyse le fonctionnement de la société. La
simple perte de confiance dans le gérant, sans invoquer des éléments objectifs ne suffit pas
pour constituer un juste motif). Un associé peut saisir le juge et demander la révocation du
gérant. Cela sert à contrer l’inamovibilité du gérant majoritaire.
2) Pouvoirs du gérant
S’il y a un gérant, celui-ci a les pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au
nom de la société. Si le gérant accompli un acte qui dépassé l’objet social, la SARL est quand
même engagée (sauf si on démontre que le tiers savait que le gérant dépassait l’objet social).
A l’égard des associés (en interne), le gérant doit respecter les statuts. Il y a une décision qui
peut prendre seul, c’est de modifier le siège social dans le même département ou dans un
département limitrophe.
En cas de pluralité de gérant, chacun a les pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes
circonstance dans la société. Cela peut poser des pb en cas de désaccord entre les gérants car
la soc sera déjà engagée, à moins que l’un des gérants connaissait son opposition.
En ce qui concerne les droits politiques, il y a le droit à l’information qui est strictement
réglementé. La loi dit qu’au moins 15J avant l’AG, il faut le rapport du gérant, le texte des
résolutions et les comptes annuels.
En ce qui concerne le droit de vote, il s’exerce en assemblé et on réuni les associés. Mais les
statuts peuvent prévoir une consultation écrite sauf pour l’approbation des comptes, la
modification des statuts ou encore si un associé demande qu’une AG soit réunie.
Il y a des règles à respecter pour la convocation des associés aux assemblés : convocation par
recommandé 15J avant avec AR.
Pour les décisions ordinaires (AGO), il faut que la/les décisions soit prise par un ou pls
associés représentant plus de la moitié des parts sociales. Si cette majorité n’est pas atteinte,
on fait une 2ème convocation ou la décision pourra être adoptée à la majorité des votes.
Pour les décisions extraordinaires (AGE), il y a en plus un corrum à respecter cad que l’AGE
ne délibrère que valablement que si les associés présents ou représentés possèdent au moins
un quart des parts sur 1ère convocation et 1/5 des part sur 2ème convocation. Une fois que le
corrum est rempli, les décisions seront prises à la majorité des 2/3 tiers des parts détenus par
les associés présents ou représentés.
Pour les votes, il y a des règles particulières qui donne le pouvoir aux associés de se
prononcer sur les conventions sur les contrats concluent entre le gérant et la société.
Il y a 3 sortes de conventions (=contrat) :
- Les conventions interdites : emprunt, découvert, cautionnement. Un
associé/gérant ne peut pas emprunter à sa société.
- Les conventions libres : ce sont les contrats qui portent sur des opérations
courantes concluent à des conditions normales.
- Les conventions réglementées : c’est lorsque les associés vont devoir
approuver la convention conclue entre le gérant et la société.
En ce qui concerne les droits financiers des associés, il y a une réserve légale pour la SARL
cad que la loi impose de mettre en réserve chaque année 5% du bénéfice jusqu’à ce que la
réserve est atteint 10 % du K social.
Pour céder des parts de SARL, il faut obtenir un agrément. Il y a 2 types d’agréments :
- Un agrément obligatoire prévu par la loi. C’est lorsque la personne qui veut
acheter des parts sociales est un tiers cad qui n’est pas déjà associé. Dans ce
cas l’associé qui veut vendre des parts sociales notifie à la société son projet de
cession. Dans les 8J, le gérant convoque une assemblée qui va accorder
l’agrément. Pour cela, il faut la majorité des associés représentant au moins la
moitié des parts sociales. Si la société ne répond pas dans les 3 mois de la
notification, l’agrément est réputé accordé. Si l’agrément est refusé, les autres
associés doivent soit racheter eux-mêmes les parts, soit faire racheter les part
par la société. Si finalement dans les 3 mois du refus personne n’a racheté des
parts, le vendeur peut vendre ses parts au candidat qu’il avait choisi. Il est
possible de prévoir un agrément dans des hypothèses ou les parts sociales sont
librement cessible, notamment dans 2 cas : entre associés ou en cas de décès
aux héritiers de l’associé. Une fois que l’agrément est obtenu, on va rédiger un
acte de cession. Pour rendre la cession opposable à la société, il existe pls
moyens : soit faire signifier l’acte par un huissier soit par le dépôt d’un original
de l’acte de cession au siège de la société. Pour la rendre la cession opposable
aux tiers, il est prévu la modifications des statuts et une publicité au RCS. Il y a
un acte important à prévoir qui est une clause ou un acte de garantit d’actif et
de passif. Le but de cette clause est de prévoir que le vendeur des parts sociales
devra garantir l’acheteur si celui-ci doit régler un passif de la société dont la
cause est antérieure à la cession.
- Un agrément facultatif qui peut être prévu par les statuts
3. La fin de la SARL
Si on dépasse le nb de 100 associés, la société a un an pour régulariser sinon elle est dissoute.
Si en raison des pertes constatés dans les comptes sociaux, les K propres de la société devient
inférieur à la moitié du K sociale, les associés ont 4 mois pour décider de dissoudre ou de
continuer la société.
Il y a 3 causes de dissolution habituelle qui sont écartées pour la SARL : le décès d’un
associé, associé mis en faillite personnel, la société passe de 2 associés à un seul car dans ce
cas la SARL se transforme en EURL.
Chap. 2 – l’EURL
Entreprise Unipersonnelle à responsabilité limitée
1. La constitution de l’EURL
2. Le fonctionnement
Il y a 2 organes : le gérant et l »associé unique. C’est souvent la même personne qui cumule
les 2 qualités. Si l’associé unique est une société, elle doit confié obligatoirement la gérance à
un tiers car le fonctionnement se fait par une personne physique.
Pendant longtemps, l’EURL était la seule possibilité de créer une société seul.
Chap 3 – La SA
La société anonyme
La SA est la société de K par excellence et qui pendant longtemps était réservée aux etp d’une
certaine taille puisqu’il fallait être un minimum de 7 actionnaires.
1. La constitution de la SA
Ajd, il peut y avoir que 2 actionnaires mais quelque soit la forme il y a tjs un K min à réunir
qui est de 37 000€.
En ce qui concerne les particularité dans les statuts, il faut que le CAC soit désigné et il faut
que l’identité des 1er administrateurs ou du conseil de surveillance soient désignés dans les
statuts.
Particularité : Si la SA est constituée avec offre publique de titre financier, les fondateurs
doivent faire appellent au public.
2. Le fonctionnement de la SA
Il y a 2 formules possible de direction dans une SA. D’abord, direction avec conseil
d’administration (président et directeur général). C’est la formule classique. En suite,
directoire avec conseil de surveillance. C’est une formule plus récente (2002/2003).
1er organe : CA
Organe de direction collégial. Le CA se réunit souvent pour assurer une bonne marche de la
société. Une personne prends les décisions au jour le jour (PDG avant, DG ajd). Ajd, on va
distinguer conseil d’administration avec président et à côté un DG qui gère la société au
quotidien. Il est possible de cumuler.
Ajd, il n’est plus nécessaire que l’administrateur soit actionnaire, sauf si les statuts prévoient
un mim d’actions qu’il doit avoir. Depuis 2011, la loi impose de rechercher une représentation
équilibrée H/F et le nb d’administrateur qui ont un âge limité à 70 ans est limité à 1/3. Il existe
des incompatibilité (ex : on ne peut pas être administrateur et parlementaire, huissier et
mandataire judiciaire).
Il existe des rémunérations exceptionnelles, mais aussi tout ce qui est remboursement de frais
(de voyages, de déplacements, de représentations).
C’est le CA qui nomme et révoque son président et le DG. Il a également un rôle important de
contrôle puisque c’est lui qui autorise les conventions réglementées entre la soc et son
dirigeant. C’est le CA qui doit autoriser le DG à engager la SA à donner une garantie à 1/3.
C’est une personne physique qui est nommé par le CA. Il a une rémunération spécifique. IL
est en principe désigné pour 6 ans renouvelable. Ce n’est pas lui qui dirige la société au
quotidien. Son rôle est de diriger les travaux du CA et c’est lui qui va rendre compte aux
actionnaires lors des AG.
3ème organe : Le DG
C’est lui le véritable patron car c’est qui lui gère la société au quotidien. IL est désigné par le
CA. Il peut être administrateur ou pas. Il cumule les casquettes.
D’après la loi, le DG est révocable à tout moment. Si le DG est PDG, il peut être révoqué « ad
nutum » sans juste motif. En revanche, si le DG est seulement DG, il devra être révoqué pour
un motif particulier sinon il obtiendra des D/I.
En ce qui concerne ses pouvoirs, le DG a les pouvoirs les plus étendus pour agir en toute
circonstance au nom de la société.
A l’egard des tiers, il a des pouvoirs très important.
Pour l’assister dans ses fonctions, il existe parfois un ou pls DG délégué qui sont désignés par
le CA.
Formule qui repose sur une direction collégiale (pls personnes 1 organe).
Avantages en terme de séparation de gestion & contrôle
Inconvénients majeurs en terme de lourdeur de fonctionnement (qui est réservé aux très
grandes sociétés)
Des personnes physiques qui sont désignés par le conseil de surveillance. Un membre du
conseil de surveillance ne peut pas être un membre du directoire. Pour représenter la soc, une
personne sera désigné par le conseil de surveillance : le président du directoire.
La révocations des ventes du directoire les statuts ne disent rien, c’est l’AG qui peut les
révoquer avec juste motif et parfois il est prévu dans les statuts une révocation par le conseil
de surveillance. Sur l’organisation interne, il y a peut de règle organisée par la loi, ce sont les
statuts qui les définissent.
Le directoire a des obligations lourdes puisqu’il doit faire chaque trimestre des rapports de
gestion et sur les comptes de la société.
Les contrats concernés sont ceux passés entre la société et son DG délégué, l’un des
administrateurs, l’un des membres du conseil. Cela s’applique aux conventions conclues
directement ou par personnes interposées.
Les conventions libres qui sont des conventions courantes passées à des conditions normales.
On est dans cette hypothèse lorsque le bénéficiaire n’en tire pas un av trop important.
Elles se distinguent des parts sociales de la SARL car il s’agit d’un titre négociable qui peut se
transmettre par un simple virement de compte à compte. Pour vendre des actions, il suffit de
signer un ordre de mouvement, c’est un processus plus simple qu’une cession de part d’une
SARL.
Les valeurs mobilières les plus rependues sont les actions. Les actions rpz la participation de
l’actionnaire dans le K. On a la valeur nominale de l’action (celle fixée dans les statuts), et on
a la valeur vénale de l’action (valeur réelle, celle que l’on détermine à partir des bilans de la
société).
Il y a des actions mais il peut aussi avoir des obligations. Ce sont des titres négociables qui
constate une créance à LT sur une société. L’intérêt d’émission d’obligation est que ça permet
à une soc qui a un besoin en financement, d’emprunter des fonds : on parle d’emprunt
obligataire.
Emprunt double avantage de l’emprunt obligataire :
- Augmentation du K qui risque de bouleverser la composition de l’AG
- Par rapport au financement bancaire, cela coûte moins cher. Pour l’obligataire,
l’intérêt c’est de percevoir un intérêt fixe sur la somme prêté alors que les
actionnaires n’auront des dividendes que si la soc fait des bénéfices. Position
plus sécurisante.
L’intérêt perçu par l’obligataire est très souvent fixe jusqu’au remboursement. Parfois, en plus
de l’intérêt fixe, l’obligataire reçoit un intérêt supplémentaire en fonction du résultat. Il y a
aussi les obligations à taux variable qui varie en fonction du taux de référence. C’est le taux
de rendement moyen des emprunts obligataires. Le versement de l’intérêt est en principe
annuel et le remboursement de la somme prêté se fait en principe aux termes convenus. Si le
contrat d’émission d’obligation le prévoit, le remboursement est possible. Ou si l’AG accepte
de modifier les modalités de remboursement.
Un droit à l’information : il est permanent <-> à toute époque l’actionnaire peut aller
consulter le siège social pour un certain nombre de document. Il peut également consulter les
comptes annuels et tout ce qui est prélevé des AG. Il peut demander des renseignements
spécifique tels que le montant global des rémunérations versées au 5 ou 10 personnes les
mieux rémunérées. L’actionnaire peut également poser des questions au dirigeant et s’il ne
reçoit pas de réponse satisfaisante, ou aucune réponse, un actionnaire rpz 5% du K peut saisir
le juge en urgence et demander qu’un expert de gestion soit désigné.
Droit de vote : le droit de participer aux assemblées est d’ordre public. On ne peut pas
interdire un actionnaire de voter. Une convention par laquelle un actionnaire refuserait par
avance de voter sera considérée comme nulle par le juge. Le principe est qu’une action vaut
une voix mais il est possible d’aménager cette règle dans les statuts. Si on veut éviter
l’écrasement des petits porteurs (ceux qui ont très peu d’actions), il est possible de prévoir
qu’aucun actionnaire ne pourra exprimer plus de 20% du nombre total des droits de vote. On
va distinguer le nombre d’actions détenus et le droit de vote attaché. A l’inverse, on peut
doubler les voix attachées à une même action, c’est ce qu’on appel les droits (ou les voix) :
une action donne lieu à 2 voix.
A l’extrême, il est possible de prévoir dans les statuts à la constitution de la soc, des actions
sans droit de vote mais avec une contrepartie de nature financière –> plus de dividendes. Il est
important de pouvoir distinguer la prise de décision et le financement de la soc.
Le droit aux dividendes : si la SA ne fait pas de bénéfices, elle ne peut pas distribuer de
dividendes. Sinon c’est un délit, ça s’appel distribution de dividendes fictifs (+ 5 ans
d’emprisonnement).
Au niveau de la distribution des dividendes, tous dépend de la catégorie d’action : action
ordinaire ou action de préférence. Il existe des actions qui donne droit à plus de dividendes.
Si on ne prévoit rien dans les statuts, toute cession est libre. Si l’agrément est prévu dans les
statuts, il va falloir respecter les procédures :
- faire une demande d’agrément par LR à la soc
- selon les statuts, c’est soit le conseil d’administration ou le CG qui va donner
son agrément pour ça, la soc a 3 mois pour accorder ou refuser l’agrément.
Si elle refuse, elle doit racheter elle-même les actions ou les faire racheter par
un autre actionnaire.
Une fois que l’on a respecté toutes ces clauses, la cession d’action se fait sans aucun
formalisme. En général, il est simplement prévu la signature d’un ordre de mouvement qui
permet de porter les actions au nom du cessionnaire.
Le droit en garanti (droit de nantir ses actions) : nantir = donner ses actions en garantie.
Lorsque qu’un actionnaire a besoin d’emprunter, il peut donner ses actions en garantie. Pour
faire un nantissement d’action, il faut que l’actionnaire fasse une déclaration de nantissement
signé par l’actionnaire. Les actions concernées vont être virées sur un compte spécial ou faire
l’objet d’une identification informatique. Pendant toute la durée du nantissement (le gage), le
débiteur reste actionnaire mais le créancier gagiste (plus souvent la BQ), a un droit de
rétention sur les actions cad qu’il peut s’opposer à ceux que les actions gagées soient
transférer sur un autre compte.
Si l’actionnaire ne rembourse pas sa dette, alors le créancier pourra réaliser le gage, faire jouer
sa garantie. 2 possibilités :
- Soit il fait vendre les actions en justice = vente forcée en justice
- Soit il demande au juge de lui attribuer ses actions en paiement de sa dette.
Le droit de louer ses actions : le but est de toucher des revenus. La location d’action permet de
favoriser la reprise des petites etp. La location doit être prévu par les statuts. En suite, on
signe un contrat de location. Il y a l’associé propriétaire et bailleur et il y a le locateur. Les 2
signes le contrat. Le propriétaire reste actionnaire. En revanche, le droit aux dividendes est
transféré au locataire. Le droit de vote est divisé et il est transféré au locataire pour toutes les
AG sauf pour les AG de modification des statuts.
AGO = locataire
AGE = propriétaire
Une fois que les actionnaires ont été convoqués, ils doivent venir à l’AG et ils peuvent se faire
représenter (pour une SA = autre actionnaire, époux ou marié). LE vote par correspondance
peut être admis par conditions prévues dans les statuts.
Conditions de corum : il faut un min d’actionnaire pour que l’assemblée puisse délibérer.
Au niveau du corum, il faut 1/5 des actions ayant droit de vote. Si ce corum n’est pas atteint,
on fait une 2ème convocation et aucun corum n’est exigé.
Conditions de majorité : la décision doit être prise à la majorité des voix dont dispose les
actionnaires présents ou représentés.
Augmentation du K : le corum est ¼ des actions sur 1ère convocation et 1/5 sur 2ème
convocation. AU niveau de la majorité, c’est 2/3 des actions détenus par les actionnaires
présents ou représentés.
La valeur nominale est augmentée d’une prime d’émission.
En plus, pour les SA il y a le droit référentiel de souscription des actionnaires existants.
L’AGE peut aussi décider de transformer la soc. Théoriquement la SA peut se transformer en
toute forme de société. Concrètement, dans 80% des cas, la SA va se transformer en SAS car
son fonctionnement est bcp plus simple et qu’il n’y a pas de K min.
Au niveau des votes nécessaires, si on veut passer de SA à SAS, il faut l’unanimité des
actionnaires.
La majorité des 2/3 suffit pour passer de SA à SAS.
Le corum rpz ¼ sur 1ère convocation et 1/5 sur 2ème. Sinon il faut reporter l’assembler.
AU niveau de la majorité, c’est 2/3 des voix sauf si il y a aug des engagements des
actionnaires. Dans ce cas là, il faut l’unanimité.
Il existe une possibilité d’assemblée mixte = une partir des résolutions relève de l’AGO (ex :
approbation des comptes) et une autre partie de l’AGE (ex : aug du K).
Il va y avoir une seule assemblée au cours de laquelle vont être voter des délibérations
relevant à la fois de l’AGE.
Par exemple une assemblée au cours de laquelle on va approuver les comptes, voter une
augmentation du capital et révoquer le directeur général.
Les conditions de quorum et de vote dépendront de la délibération concernée.
C) La participation des salariés dans la SA
La participation au résultat de l’entreprise c’est ce qu’on appelle l’intéressement qui conduit à
verser au salarié une prime en fonction des résultats de la sté
1. L’intéressement des salariés dans l’etp
L’intéressement est facultatif, il permet de faire participer les salariés au résultat, on verse une
prime aux salariés, prime qui ne peut pas dépasser 20% du total des salaires brut
Dans les etp de + de 50 salariés, la participation des salariés aux résultats est obligatoire. Dans
ce cas, la société doit constituer des réserves de participation. Le montant de la prime d’inter
est plafonné puisqu’elle ne doit pas dépasser par an plus de 20% du salaire brut.
3. La dissolution de la SA
Il y a des causes communes à toutes société, mais aussi des causes particulières de dissolution.
1. Constitution de la SAS
La loi nous dit que la SAS d’une manière générale obéit au mm règle que la SA au niveau des
dispositions particulières :
Particularités :
- Pas d’offre au public de titres financiers
- Pas de K minimum
- Les apports en industries sont possibles
- Il faut que le K soit libéré au moins à moitié (50%) lors de la souscription
- La SAS peut ê créer par des pers physiques ou pers morales
- Il n’y a pas de nb minimum et max d’associés
- Pr la désignation obligatoire des commissaires aux comptes, les seuils sont – élevés
que la SARL -> c’est pour les sociétés qui ont au moins de 20 salariés , + 1 million de total
bilan et + de 2 millions de CA
Il faut qu’au moins 2 des seuils soient dépassés Tte décision de transformation de SAS doit
ê prise à l’unanimité des associés
Toute décision de transformation doit être prise à l’unanimité des actionnaires.
2. Fonctionnement de la SAS
Le fonctionnement est déterminé par les statuts. Il n’y a pas de mode d’organisation légal des
pouvoirs. La seule chose dite par la loi est que la sas doit être représenté par un PR.
En ce qui concerne les organes de directions, ils sont fixés par les statuts et il n’y a aucune
contrainte légale en dehors du fait de désigner un PR.
Dans la SAS le DR général a les mêmes pouvoir que le PR ;
Ensuite les assemblés généraux : ce sont les statuts qui définissent les décisions qui doivent
être pris collectivement par les associés. La loi fixe seulement quelques décisions qui doivent
être impérativement par les associés
-transformation
-modif du K
-approbation des comptes
-désignation du commissaire au compte
-fusion et scission et dissolution
Toujours concernant les assemblés le principe est celui d’une proportionnalité du droit de vote
par rapport à la participation de K. Mais ce principe peut être remis en cause dans les statuts.
Quelques clauses spécifiques
Certaines clauses sont destinées à stabiliser l’actionnariat. Il en a plusieurs types :
-Les clauses d’inaliénabilité : c’est une clause qui prévoit l’impossibilité pour les associés de
céder leurs actions pendant un certain délai par la loi dix ans et une cession d’action en
violation de cette clause serait nulle. Il est généralement conseillé de prévoir une limite en la
matière notamment cette clause ne s’appliquera pas entre associés ;
-la clause d’agrément : soumettre une cession à l’accord des autres associés et la encore il n’y
a aucune règle prévue
-les clauses d’exclusion : c’est une cause qui prévoit qu’un associé peut être tenue de céder
ces actions et même prévoir que les droits de l’associé concerné seront suspendus tant qu’il
n’a pas procédé à la cession.
CONCLUSION
En 99 on crée la SASU avec un seul associé. On un associé unique qui exerce les pouvoirs
dévolus aux associés et un PR dirige la SASU et dans 99% des cas c’est la même personne
qui est associé unique et PR de la SASU.
Les principales différences c’est pour la libération du K (20% EURL ET 50% SASU) et
également pour le statut du dirigeant. Le président de la SASU a un statut d’assimilé salarié
c’est-à-dire qu’il cotise au régime général de la SS.
Il y a aussi + de liberté au niveau du fctmt. Ce sont les associés, ds les statuts, qui vont
déterminer comment la Sété fctne. On ne trouve pas, comme ds la SA des modes d’o° légale
du pouv
Le mode de direction peut ê + ou – élaboré : il peut y avoir 1 seul dirigeant (président de la
SAS), peut y avoir une pers + organe collégial ou peut avoir 2 organes collégiaux
Ce sont les statuts qui vont déterminer les modalités de désignation et de révocation des
dirigeants
Le pouv des dirigeants sont les mêmes que celui ds une SARL. Le dirigeant a les pouv les +
étendu pr agir en tte circonstance au nom de la Sété
Particularités de formes :
En ce qui concerne les conditions de formes ils sont identiques sauf que le défaut
d’accomplissement des formalités de publicité peut entrainer la nullité de la société
Règle spéciale : l’accomplissement de formalité de publicité est requis à peine de nullité de la
Sété
2. Fonctionnement de la SNC
A) La gérance
B) Les associés
Ils ont un dts à l’info° qui est + étendu que ceux des sociétés à risque limité (notamment pr
poser des Q° et siège soc)
Pr les dts patrimoniaux (vendre ses parts), cela est strictement encadrer. Il va ê difficile pr un
associé de vendre ses parts ou de partir, les parts peuvent ê céder qu’à l’unanimité des
associés d’accord pr la cession, même si la cession va ê réalisée au profit d’un descendant ou
d’un autre associé
La forme d’une cession de part :
La cession se fait par acte sous seing privé ou par acte notarié
La cession, pr ê opposable à la Sété, doit faire l’objet d’un dépôt d’un original de l’acte au
siège soc ou par signification par huissier
Par la suite, il faut modifier les statuts pr indiquer le nvx nom de l’associé et la nvelle
répartition des parts
Pr les dts collectifs (exercés en assemblée) : chaque associé dispose d’une voix, ms on peut
prévoir ds les statuts une voix par parts soc
L’essentiel des décisions est pris à l’unanimité, notamment la révocation d’un gérant ; la
décision de continuation de la Sété malgré la survenance d’une incapacité ou d’une
liquidation judicaire d’un associée ; ou l’agrément des associés qui requiert aussi l’unanimité
Pr les autres décisions, il est possible de prévoir ds les statuts une règle autre que l’unanimité
Plusieurs conditions :
- Il faut être en présence d’une dette qui a été contractée par la gérance dans la
limite de l’objet social.
- Les créanciers doivent mettre en demeure (lettre qui est envoyé par LRAR) la
société de payer. Le but de cette mise en demeure pour le créancier est de
montrer la défaillance de paiement de la société. Si cette mise en demeure n’est
pas suivi des fait (société ne règle par dans les 8J) alors le créancier pourra
poursuivre personnellement l’un ou l’autre associé. La soc peut saisir le
tribunal de commerce pour aug/prolonger le délai de 8J. C’est un mécanisme
subsidiaire.
En conclusion, la dissolution de la SNC : La SNC est très liés à la personne des associés. De
ce fait, un événement qui affecte un associé peut remettre en cause la société et entraîner sa
dissolution. Par ex, en cas de décès d’un associé, la société est dissoute sauf disposition
contraire des statuts. Il existe 2 types de clauses pour éviter la dissolution en cas de décès :
- Une clause de continuation de la soc entre associés survivants. Dans ce cas,
le/les héritiers vont avoir une créance sur la soc. L’héritier ne devient pas
associé mais il aura droit à la valeur des droits de l’associé décédé.
- Une clause de continuation de la soc avec tous les héritiers avec ou sans
clause d’agrément. Dans le cas particulier ou l’héritier est mineur, il ne
répondra des dettes qu’à hauteur de l’actif de la succession et la soc aura un
délai d’un an à compter du décès pour régulariser la situation (soit l’héritier
devient majeur dans le délai d’un an, soit il faut changer de forme sociale). La
SNC deviendra une soc en commandite. Si pas de régularisation en 1 an, la soc
sera dissoute.
Autre cas ou la société est dissoute :
- Lorsqu’un des associés fait l’objet d’une liquidation judiciaire personnel ou
d’une interdiction d’exercer le commerce ou qu’il devient incapable. Dans ce
cas soc est dissoute sauf si les statuts prévoient une clause de continuation ou
si les associés restant décident la continuation à l’unanimité.
- En cas de révocation de l’un des gérant, si tous les associés sont gérants ou si
le gérant est désigné dans les statuts. Par exception, il est possible de prévoir
une clause de continuation ou une décision à l’unanimité.
Soc de personne comme la SNC mais sa particularité est qu’elle a 2 catégories d’associés :
- Les commandités qui ont le même statut que les associés de la SNC
- Les commanditaires qui ont le même statut que les associés de la SARL. Cela
veut dire qu’ils sont responsables qu’à concurrence de leurs apports.
Ces sociétés, simple ou par action, sont peu utilisées du fait de leur complexité de
fonctionnement avec les 2 catégories d’associés.
Pour les commanditaires, pas de conditions particuliaires, la simple capacité civile suffit. Un
mineur peut être commanditaire.
En ce qui concerne les apports, il n’y a pas de K min. On distingue une catégorie d’associé.
Les commandités peuvent faire un apport en numéraire ou industrie. L’associé commanditaire
ne pourra pas faire d’apport en industrie. Ca ressemble plus à la SA.
Au niveau des conditions de formes, il y a juste des mentions particulières qui doivent figurer
dans les statuts. Il faut :
- le montant et la valeur des apports de tous les associés
- la part dans ce montant de chaque associés commandités ou commanditaires
- la part totale des associés commandités et la part de chacun des
commanditaires
1.La gérance
La gérance ne peut pas être confiée à un associé commanditaire car la loi lui interdit
d’accomplir des actes de gestion même avec une procuration. En d’autre terme, le gérant
(commandité) ne peut pas de donner de procuration à un commanditaire pour engager la
société vis-à-vis du tiers.
La raison : pour éviter de tromper les tiers et notamment les créanciers parce que si un
commanditaire signe un contrat, le créancier pourrait pense qu’il est tenu indéfiniment au
passif ce qui n’est pas le cas. Le gérant est un commandité.
En ce qui concerne les associés de la soc en commandité simple, tous les droits reconnus aux
associés appartiennent au commandité comme au commanditaire. Il y a des particularités, par
ex, pour la cession des parts sociales. En effet, en principe, qu’on soit commandité ou
commanditaire, la cession suppose le consentement de tous les associés. Souvent il est prévu
une clause dans les statuts qui permet de distinguer la cession par un commandité ou par un
commanditaire.
En cas de cession de parts sociales par un commanditaire, il est possible de prévoir quelles
sont librement les cibles entre associés et qu’elles pourront être cédés à des tiers avec le
consentement de tous les commandités et de la majorité des commanditaires.
Pour la cession de parts sociales des commandités, si un commandité veut céder toutes ses
parts, l’unanimité est nécessaire sans dérogation possible. Si un commandité veut céder une
partie de ses parts, il peut le faire si c’est prévu par les statuts avec le consentement de tous les
commandités plus la majorité des commanditaires.
En cas de décès, la situation sera différente. En principe, si le commandité décède, le décès
met fin à la société avec la particularité qui est celle de si y’a une clause de continuation avec
les héritiers et qu’un héritier est mineur, le mineur fera parti des héritiers commanditaires.
Au niveau des règles applicables à ce type de soc, on a les règles générales de droit de soc +
les règles de soc en commandite simple + certaines règles applicables en SA.
Le seul avantage que l’on a pu voir dans ce type de soc est la possibilité de combiner la
confiance qu’inspire ce type de soc en raison de la responsabilité indéfinie des commandités +
les avantages que peuvent offrir le régime des actions avec la possibilité de faire un appel
public à l’épargne.
Dissolution
Sur la dissolution de la SAS, en plus des causes que l’on a évoqué en commandite simple, il y
a une cause particulière qui tient au nombre d’actionnaire. Il faut 2 catégories d’actionnaires.
Min 4 actionnaires : un commandité et 3 commanditaires. Si en dessous de 4, soc dissoute ou
il faut régulariser.
Chap. 3 – Les sociétés civiles
Les sociétés civiles constituent un instrument de gestion de patrimoine et elles sont très
utilisé pour les activités hors activités commerciales tout ce qui est profession libérale.
Elle a été Profondément reformée par une loi de 1978 qui a imposé son immatriculation au
RCS.
Définition : ART 1845 du code civil ont le caractère civile toutes les sociétés auquel la loi
n’attribue pas un autre caractère a raison de leur forme ou de leur objet.
Une société civile c’est une société qui a un objet social qui est civil : c’est un objet
agricole, immobilier sauf achat pour vendre et tout ce qui est profession artistique ou
libérale.
ATTENTION : Parfois il faut coordonner les deux critères.
Quels sont les apports de la loi de 1978 ?
Loi qui a renforcé la protection des associés en leur permettant d’avoir plus
d’information.
Renforcement du contrôle que les associés peuvent exercer sur les gérants
Au niveau de la responsabilité
Depuis 1978 chaque associé est responsable a proportion de sa participation du K alors
que auparavant la répartition se faisait par arrivé. La loi 1978 crée un droit de retrait de
chaque associé qui n’existait pas avant
Renforcement de la sécurité des tiers c’est ceux qui vont conclus des contrats avec la
société, depuis 1978 les sociétés civiles ont l’obligation de s’immatriculer au RCS.
Quelles sont les caractéristiques principales de la société civile ?
Il y a un fort intuitu personae
Relative souplesse, elle n’est pas soumise de déposer sa comptabilité au greffe du RCS
comme doivent le faire toutes sociétés commerciales.
La responsabilité des associés : elle est indéfinie et limitée mais en revanche il n’y a
pas de solidarité. Pour engager la responsabilité personnelle de l’associé d’une société
civile les exigences posées par la loi sont plus strictes que celles prévues pour une
SNC (8 jours après une mise en demeure restée vaine). Pour la société civile l’art 1858
du code civil prévoit que les créanciers ne pourront poursuivre le paiement d’une dette
de la société contre un associé qu’après avoir préalablement et vainement poursuivi la
personne morale ça veut dire qu’avant de se tourner vers les associés de la société
civile les créanciers doivent mettre en cause la société, il faut une mise en cause
judicaire préalable de la société.
La plupart des associés bénéficient d’un droit de retrait prévue à l’article 1879 du code
civil, plus précisément cette disposition prévoit 3 cas de retrait.
1er cas : si c’est prévu par les statuts
2ème cas l’autorisation donnée par les associés à l’unanimité
3ème cas l’autorisation donnée par le juge à un associé de se retirer dès lors qu’il
existe un juste motif (mésentente des associés)
1- Constitution d’une société civile
Pour faire une société civile :
être minimum deux
Il n’y a pas de K minimum
Il y a une exigence d’immatriculation
Intro :
Def de soc civil : c’est une société qui n’a pas la forme commerciale et qui n’a pas un objet
commercial.
Mais dans la pratique il existe un grand nombre de socs civiles et des secteurs privilégiés, soit
pour la gestion des patrimoines familiaux, soit pour organiser des partenariats dans les
professions libérales ou agricoles.
Pendant longtemps, la soc civile n’était pas soumise à l’obligation d’immatriculation. Bcp de
socs étaient dites « clandestines ». Elles pouvaient avoir la personnalité juridique sans
s’immatriculer.
Mais depuis une loi de 1978, qui laissait un délai pour s’immatriculer, un délai qui expire en
2002 pour avoir la personnalité morale, une société doit s’immatriculer comme une société
commerciale.
Pour les professions libérales, activités par nature civile, il est possible depuis les années
1990, de choisir la forme d’une société commerciale.
Il y a les conditions de formes et de fonds à respecter. L’intuitu personae est plus particulier :
la personne associée est très importante. Les associés se connaissent, leurs nombre est limité
et chaque personne est importante. Pendant longtemps, le décès d’un associé entraîné
automatiquement la dissolution de la société.
2. Le fonctionnement de la soc civile
On retrouve 2 organes :
La gérance : la loi nous dit que les associés doivent désigner un ou pls gérant. Pour être
gérant, il faut avoir la capacité d’accomplir tous les actes de la vie civile. Cela veut dire qu’un
mineur, dès lors qu’il est émancipé, peut être gérant. Le gérant peut être choisi parmi les
associés ou en dehors.
Concernant la désignation, le gérant est désigné dans les statuts et par un acte séparé, par une
décision collective des associés. Pour la durée des fonctions, elle est prévu dans les statuts
sinon le gérant est réputé nommé pour toute la durée de la soc. Il peut être révoqué par une
décision prise à la majorité. La majorité suffit, mais il faut un motif légitime pour la
révocation. Sinon on ne pourra pas l’annuler, on pourra obtenir des D/I. ll est tjs possible pour
les associés de demander au juge de révoquer le gérant en démontrant qu’il existe une cause
légitime de cette révocation (faute de gestion du gérant…). Si il y a pls gérant, chacun est
compétent pour engager la soc. En général, il est conseillé de se prévoir des secteurs
d’intervention pour éviter des difficultés.
Un droit particulier : le droit de retrait de chaque associé : comme son nom l’indique, chaque
associé dispose du droit de se retirer de la soc. Ce droit n’existe pas dans les socs
commerciales. C’est un droit prévu par l’art 1869 du CC. Il y a 3 cas possibles pour qu’un
associé se retire :
- 1er cas : le droit de retrait prévu par les statuts
- 2ème cas : le retrait suite à l’autorisation unanime des associés
- 3ème cas : le retrait autorisé par une décision de justice pour juste motif
Le retrait, lorsqu’il est permis, ne doit pas se faire au détriment des droits des créanciers de la
soc. C’est pour cela le CC dispose que l’associé qui se retire reste tenu du passif de la soc tel
qu’il existe le jour du retrait. Le pendant du retrait est la possibilité d’une exclusion de
l’associé. Il faut une juste indemnité et il faut quand même une cause d’exclusion qui est
généralement prévue dans les statuts ou à défaut, il faut un juste motif qui sera prévu par le
juge.
1ère différence avec la soc commerciale : Pas de responsabilité solidaire entre associés d’une
soc civile chaque associé est tenu de l’intégralité du passif mais dans la limite de sa
proportion de participation au K. Un associé de SCI qui a 50% des parts ne devra régler que
50% de la dette.
2ème différence : pour mettre en cause la resp des associés d’une soc civile, il faut d’abord que
les créanciers est vainement poursuivis la soc. La condition préalable est la vaine poursuite : il
faut engager une procédure et qu’elle soit soldée par un échec. Il faut distinguer selon la soc
civile concernée. Par ex, pour une SCI, la condition de vaine mise en demeure suffit.
Dans le cas particulier ou la soc serait placée en redressement judiciaire, et qu’un plan de
redressement est arrêté, l’associé pourrait échapper à son obligation aux dettes. Ce n’est pas le
cas si la soc est placée en liquidation judiciaire.
La resp de l’associé et son obligation aux dette sera reporté dans le cas ou le plan ne sera pas
exécuté. But : la soc ne soit plus en cessation de paiement.
L’une des causes fréquente est la mésentente entre associés notamment dans les SCI
familiales. Dans ce cas, c’est le juge qui va ordonner la liquidation en constatent une paralysie
du fonctionnement la soc.
2ème cause : pdt longtemps, le décès d’un associé entraînement automatiquement la dissolution
de la soc. Depuis 1978, le décès d’un associé n’est plus une cause de dissolution prévue par la
loi mais elle peut tjs être prévue dans les statuts. SI rien n’est prévu dans les statuts, il y a un
principe de continuation de la soc avec les héritiers avec la possibilité de prévoir une clause
d’agrément dans les statuts. En cas de refus d’agrément, les droits de l’associé décédé devront
être rachetés par un autre associé par la soc et/ou par un tiers qui est agréé par tous. Si refus
d’agrément + un associé ne peut pas racheté + non accord, la soc sera dissoute. Cause : décès
mais il y également pls critères.
Chapitre 2 : les sociétés d’exercice libérales encore appelé les SEL
Les sociétés d’exercice libérale comme leur nom l’indique regroupe des professionnels
libéraux qui veulent travailler ensemble. Pendant longtemps les seuls structures offertes aux
professions libérales était les sociétés civiles SCP pro(partage les bénéfices) et SMC de
moyen (partage les charges) avec les inconvénient que ça pouvait avoir la responsabilité
indefini non limité des associés et il fallait que tout les associés exercent la profession
conséquence il n’était pas possible de faire appel a des capitaux extérieurs.
En 1990, une loi du 31 décembre est venue permettre l’exercice des professions libérales sous
forme de sté commerciale ; avant cette loi certaines professions libéraux pouvait faire une sté
commerciale par exemple expert comptables commissaires aux comptes des architectes, mais
avec cette loi on est venu généralisé l’accès au stés commerciales pour les professions
libérales. Cette loi a créé plusieurs formes de sté SELARL sté d’exercice libérale à resp
limité, SELAFA sté d’exercice libérale en la forme anonyme. 2001 SELAS sté d’exercice
libérale par action simplifié. Ces formes de sociétés sont en principe régie par les règles de la
société commerciale dont elle emprunte la forme, mais le législateur a prévue plusieurs règles
derigatoires pour respecter la spécificité des associés qui sont des professionnels libéraux, qui
sont indépendants et pour la plpart ont des règles déontologiques à respecter.
A- CARATERISTIQUE DE LA SEL
Au niveau des formalités de création-il faut monter un dossier d’immatriculation comme
n’importe quelle sté mais il faut en plus que la sté obtienne l’agrément de l’ordre
professionnel concerné afin de pouvoir être inscrite sur la liste ou le tableau de l’ordre
professionnel, par exemple pour une société d’avocat il faut faire un dossier de création, il
faut que son dossier passe au conseil de l’ordre et ensuite on va l’inscrire au tableau de l’ordre
des avocats.
Autre particularité dans la dénomination il faut obligatoirement que figure le style SELARL,
SELAFA, ou SELAS.
Au niveau de sa nature ce sont des stés qui ont la forme commerciale mais qui ont un objet
civil, c’est-à-dire que l’activité est la profession libérale. Ces stés sont en principe soumis au
code de commerce pour tout ce qui est bilan, comptabilité ; assujettis à l’IS. On a un aspect
commercial dominant mais l’aspect civile a également une place. Et également les tribunaux
en cas de litige ce ne sont pas les tribunaux de commerce mais des tribunaux civils et ensuite
les actes accomplis par les SEL sont les actes de nature civiles.
II-Le capital des SEL
Contrairement au stés civiles le k des SEL peut être détenue par des personnes qui exercent la
profession et par des personnes qui ne l’exercent pas. Le problème majeur est de répartir le k
entre les 2 catégories d’associés et il faut concilier deux impératifs ouverture aux capitaux
extérieurs et la preservation de l’indépendance des associés par rapport à leurs professions,
pour assurer cet equilibre il faut laisser la majorité. Dans une SEL la majorité ne peut être
détenue que par deux types d’associés ou bien des professionnels en exercice au sein de la
société donc ces professionnels sont obligatoirement des personnes physiques et il doit avoir
une double majorité en droit de vote et en capital. Ou bien la majorité peut être détenue par
des personnes physiques ou morales qui exercent la profession constituant l’objet social. La
différence c’est que ces personnes peuvent ne peut pas exercer au sein de la sté mais en
revanche il faut qu’elle ait la profession qui correspond à l’objet social de la profession.
Pour la minorité il a des associés ou actionnaires assimilés aux professionnels et il a ceux qui
ne le sont pas. Pour ceux assimilés aux professionnels ce sont deux types de personnes soit
des anciens professionnels, ils ont exercé au sein de la sté, il ont cessé leur activité mais le
droit de se maintenir jusqu’à dix ans après leur cessation d’activité. La 2 ème catégorie
d’assimilé minoritaire se sont les ayant droits des professionnels ce sont les héritiers si par
exemple un associé en exercice décède ces héritiers ont le droit de se maintenir pendant 5 ans
mais à titre minoritaire.
La minorité peut également être détenue par des non professionnels, mais dans ce cas ils ne
pourront pas détenir plus de ¼ du K social.
On applique des règles de droit commun de la forme choisie ; cependant il a quand même
quelques règles particulières pour préserver l’indépendance des professionnels. D’abord en ce
qui concerne la direction de la SEL, les organes dirigeants sont choisis parmi les associés en
exercice au sein de la sté. Ensuite au moins 2/3 des membres du CS ou du CA d’une SELAFA
doivent être associé exerçant la profession au sein de la société cela veux dire qu’on ne peut
pas designer un dirigeant extérieur.
Deuxième particularité concernant les décisions collectives, la encore on applique les règles
de la sté concerné mais il a une exception pour certaines décisions et plus précisément pour
les décisions qui concerne l’exercice de la profession seul les professionnels en exercice au
sein de la sté pourront prendre part aux votes.il y a une autre particularité en ce qui concerne
la resp des associés il faut distinguer deux choses : la contribution aux pertes ils contribuent
aux pertes au terme de leur apport, et ensuite il y le cas où la resp professionnel est engagé
dans ce cas c’est l’associé concerné qui répondra sur son patrimoine propre des actes
professionnels qui accomplis.
B- Le fonctionnement de la SEML
En ce qui concerne les assemblés d’actionnaires la ou les collectivités doivent avoir plus de
50% des voix. En ce qui concerne les organes de direction il y au moins un représentant de la
collectivité au conseil d’administration ou au conseil de surveillance.
Dernière particularité les délibérations du CS et des assembles générales des actionnaires
doivent être communiqué systématiquement au représentant de l’état dans le département
c’est-à-dire au préfet et si le préfet considère que l’une de de ces décisions est de nature à
menacer la situation financière d’augmenter la charge financière de manière significative
d’une collectivité il peut saisir la chambre régionale des comptes. Il a quand même un
contrôle de l’état sur la gestion de ces stés ; CGCT tous ces règles sont énoncées dans le
CGCT.
Chapitre 4 : les stés coopératives
Ce type de sté a été créé dans un but précis soit de mettre en commun des moyens de
productions, soit d’acheter ou de vendre des biens en dehors des circuits commerciaux.
Ce qui les caractérise ce sont les liens particuliers qui unissent leurs associés qui sont à la fois
associé et membre actif de la coopérative.
Il y a une loi particulière qui régit ce type de sté celle du 10 septembre 1947 ; l’objet essentiel
des stés coopératives est
Réduire au bénéfice de leur membre et par leur effort commun le prix de revient ou le
prix de vente de certains produits ou de certains services ;
D’améliorer la qualité marchande des produits fournis
Participer à la satisfaction des besoins et la promotion économique de leurs membres ;
I- Constitution de la sté coopérative
1ère particularité : les adhérents
Ils cumulent un double statut, statut d’associé participe à k comme dans toute sté et statut de
coopérateur mène une action CAD il seront soit fournisseurs ou soit client et donc ont un
engagement vis-à-vis de la sté, exceptionnellement certains coopérateurs peuvent être non
associés.
Le k social
Elle est formée soit sous forme de Sarl et soit sous forme de sa ; si elle est formulée sous
forme de sa c’est la moitié 18500 euros et il faudra que l’indication sté coopérative soit dans
tout les documents émis par la sté
II- Fonctionnement de la sté coopérative
Les particularités concernent les droits et les obligations des actionnaires. En ce qui concerne
les droits les droits des adhérents ils ne partagent pas les bénéfices, cad qu’elle n’a pas de but
lucratif donc elle peut réaliser des gains mais en revanche la distribution des dividendes est
interdite. Les adhérents vont quand même recevoir une contrepartie, d’abord en contrepartie
de leurs apports ils perçoivent un intérêt dont le montant est limité par la loi et ensuite les
excédents peuvent être redistribues sous forme de ristourne ou de primes.
Le dividende dépend de la part de k et la prime dépend du volume d’activité réalisé. La prime
n’est pas fonction du pourcentage de participation au k mais fonction du volume d’activité
réalisé ;
En ce qui concerne les obligations des adhérents, en leur qualité de coopérateur ils doivent
recourir aux services de la coopérative, ils ont un engagement d’activité à l’égard de la
coopérative, soit de vendre ou de produire à l’égard de la sté. Si l’adhérent ne respecte ces
engagements d’activité il peut en courir plusieurs sanctions, il a des pénalités souvent prévues
dans les statuts : possibilités d’exclusion pour les cas les plus graves, et par exemple pour un
coopérateur qui aurait interrompu ces livraisons il est possible de saisir le juge des référés qui
demande au coopérateur de reprendre ces livraisons. Dans certains cas exceptionnels on a pu
admettre l’exception d’inexécution au profit
La société européenne a mis un certain nombre d’années pour être créer, il a fallut attendre un
règlement de 2001 et une loi de 2005 en France pour que la sté naisse. La sté européenne est
soumise à la fois à la règlementation communautaire et a certaines dispositions du droit des
sociétés de l’état dans lequel elle a son siège social.
Pour la constitution son k est divisé en action, il y a un k minimum de 120000 euros
En ce qui concerne le siège social il doit être obligatoirement être dans un cadre de l’union
européenne, l’avantage et qu’on pourrait transférer le siège dans un autre état membre sans
dissolution ou création d’une nouvelle société.
Elle doit être immatriculée dans l’état membre ou elle a son siège social et en plus un avis est
publié au JO d l’Union Européenne.
Dans quel cas créer une sté européenne ?
Le règlement prévoit 4 cas de constitution d’une sté européenne
La fusion : si des stés anonymes ont leur siège social dans des états membres
différents, elle peuvent fusionner pour créer une société européenne
La constitution d’une sté européennes holding ; on va créer une sté pour qu’elle
prenne des participations dans des filiales dont deux au moins sont dans des états
membres différents
La constitution d’une société européenne filiale
Transformation d’une SA en SE attention toute les sa ne peuvent pas être transformés
en SE, pour sa transformation il faut que la SA possède depuis deux ans une filiale sur
le territoire d’un autre état membre.
C’est essentiellement concernant la direction, dans le règlement de 2001 un choix est fait
entre deux modes de directions, soit CA DG soit CS et directoire. En ce qui concerne les
assemblés d’actionnaires il n’a pas de règle spécifique jusque on écrit dans les règlements que
pour modifier les statuts il faut au moins 2/3 des voix.
Pour la dissolution ce sont les règles de l’état dans lequel la sté a son siège qui seront
appliqués.
Sujet d’exam
1h et demi 3 questions
Il a un barème pour les questions il a toujours une question définition
Question récitation et une question de réflexion
Réviser tout sauf les stés en commandite.
1- Qu’est-ce qu’une sté à k variable et son intérêt
2- La responsabilité des associés d’une sas était toujours limité au montant de leur
apport ?
3- Comment se faire une cession de part sociale dans une SARL ;