Chapitre 2 Thème 3
Chapitre 2 Thème 3
Chapitre 2 Thème 3
CHAPITRE 11
Le Choix d’une Structure Juridique Adaptée au Projet d’Entreprise
A. AGIR SEUL
B. AGIR A PLUSIEURS
Article 1832 du Code Civil « la société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui
conviennent par contrat (la société est une création contractuelle, c’est le résultat d’un
échange de consentement et elle est basé sur le droit des contrats) d’affecter à une
entreprise commune des biens ou leur industrie
(Apport que les associés vont affecter au capital de l’entreprise, ils sont de plusieurs
nature (1er l’apport en numéraire, apport numérique, en industrie) en vue de partager le
bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter…Les associés s’engagent à
contribuer aux pertes ».
Affectio Societatis est un terme juridique latin qui se traduit littéralement par
"l'affection de la société". Il représente l'intention ou la volonté commune de deux parties
de participer à une entreprise ou une activité en partageant les mêmes intérêts, objectifs et
responsabilités. Cela implique également un engagement à respecter les règles et les
accords convenus entre les parties pour assurer le succès de l'entreprise ou de l'activité.
Cette notion est particulièrement importante dans les contrats de société et les accords
commerciaux, où elle exprime la volonté des parties de collaborer efficacement et de
manière loyale pour atteindre un objectif commun.
S’il est marié, le créateur d’entreprise doit envisager les moyens juridiques de protéger le
patrimoine de la famille.
On distingue 2 types de régime matrimoniaux :
Les régimes communautaires,
Les régimes séparatistes (séparation des biens, l’adoption de ce régime va nécessité avant
la célébration du mariage en mairie de passer devant le notaire afin d’établir un contrat de
mariage qui va permettre de déterminer les modalités de fonctionnement du ménage,
chaque époux conserve la propriété exclusives des biens acquis ou obtenus par succession
ou donation avant mariage (biens propres) mais il concerte également la propriété des
biens qu’il va acquérir à titre onéreux ou gratuit pendant la durée de la vie conjugale.
Régime légale : C’est celui qui ne nécessite aucune démarche et qui s’impose de plein
droit aux époux à partir du moment ou ils sont passé devant mme le maire, le propre de
chacun des époux avant le mariage demeure des biens propres.
En cas de séparation, quelque soit le revenu tout ce qui est intégré dans la communauté
sera partagé 50 50.
A. Le Statut social
Faire le choix entre le statut de salarié et celui de travailleur non salarié (TNS)
Sur la motivation sociale : Un entrepreneur peut souhaiter choisir une forme de société qu’il
lui offre une protection sociale importante ; Le dirigeant dans certaines hypothèses peut être
assimiler à un salarié. Il en sera ainsi pour les présidents et directeurs généraux de SA, de
SAS ou de SASU.
D’autres statuts offrent une protection un peu plus faible, c’est le cas des travailleurs non
salariés. Il s’agit des entrepreneurs individuel, du gérant majoritaire de la SARL et du gérant
associé unique de l’EURL.
Depuis la réforme du 1er janvier 2020, la protection sociale des indépendants est géré comme
pour tous les statuts professionnels par le régime générale de la sécurité sociale. Les
politiques publique ont souhaitées en effet protéger le dirigeant au titre de sa santé, de la
même manière que les salariés et les fonctionnaires.
Motivation fiscale : Tous les statuts juridiques n’offrent pas les mêmes solutions en matière
de fiscalité, certains sont soumis à l’impôt sur le revenu c’est-à-dire a une imposition par
tranche. Certains sont soumis a l’impôt sur les société dont le taux est fixe et n’évolue pas en
fonction du niveau des revenus.
IRPP : C’est l’impôt sur le revenu des personnes physiques qui s’applique aux profits réalisés
par les personnes physiques qui exercent une profession commerciale, industrielle, artisanale,
agricole ou libérale dans le cadre de l’entreprise individuelle.
L’imposition maximal concernant l’import sur les société est d’aujourd’hui de 25% c’est le
taux médiant d’imposition des sociétés. Néanmoins la taxation des pme, bénéficie d’un taux
réduit de 15% sur la tranche des bénéfices inférieur a 38 120€
6. Les revenus faibles sont-ils plus imposés lorsque l’impôt est proportionnel ou progressif ?
Les revenus faibles sont plus imposés lorsque l'impôt est proportionnel1. La progressivité de
l'impôt a pour but la redistribution des ressources entre les plus démunis et les plus
aisés. Ainsi, les tranches les plus faibles sont exonérées pour que les besoins économiques de
base (logement, nourriture, etc.) ne soient pas imposés.
7. Les revenus élevés sont-ils plus imposés lorsque l’impôt est proportionnel ou progressif ?
Au contraire, les tranches les plus élevées sont imposés plus fortement.
Lorsque l'impôt est proportionnel, les revenus faibles sont imposés au même taux que les
revenus élevés. Cela signifie que les personnes à faible revenu paient la même proportion de
leur revenu en impôts que les personnes à revenu élevé. Par conséquent, l'impôt proportionnel
est considéré comme plus lourd pour les personnes à faible revenu car elles ont moins de
marge de manœuvre pour payer leurs impôts.
En revanche, lorsque l'impôt est progressif, les personnes à faible revenu paient moins
d'impôts que les personnes à revenu élevé. Les taux d'imposition augmentent
progressivement à mesure que le revenu augmente, ce qui signifie que les personnes à faible
revenu paient une proportion plus faible de leur revenu en impôts que celles à revenu élevé.
Par conséquent, l'impôt progressif est considéré comme plus juste pour les personnes à faible
revenu car il tient compte de leur capacité à payer.
8. Pourquoi peut-on dire qu’il n’y a pas de régime fiscal toujours plus avantageux que
l’autre ?
On peut dire qu'il n'y a pas de régime fiscal toujours plus avantageux que l'autre car différents
régimes fiscaux peuvent être plus avantageux pour différents types d'entreprises et de
situations fiscales. Par exemple, une entreprise qui réalise des bénéfices importants peut avoir
intérêt à opter pour un régime fiscal qui prévoit des taux d'imposition plus élevés mais qui
offre des déductions fiscales plus avantageuses. D'autres entreprises, en revanche, peuvent
préférer un régime fiscal avec des taux d'imposition plus bas mais qui limite les déductions
fiscales. Il est donc important de prendre en compte les particularités de chaque entreprise et
situation fiscale pour déterminer le régime fiscal le plus avantageux.
Par principe, c’est l’actionnaire c’est a dire celui qui détient le principal
B. Le Statut Fiscal
Faire le choix entre l’impôt sur le revenu (IR) ou l’impôt sur les sociétés (IS)
Question : Le chef d’entreprise a-t-il le choix de son mode d’imposition ?
Cf. DOC 16 et 17 page 159 et questions 3 à 9
Sa fonction principale est de représenter la société à l’égard des tiers. Il est investi des
pouvoirs les plus étendues dans ce cadre pour développer, prendre des décisions interne et
externe en cohérence avec les orientations donnés par les actionnaires.
Les actionnaires interviennent dans le cadre de structure dédiés, exemple (assemblée générale
ordinaire ou extraordinaire en fonction des sujets), mais ils peuvent également intervenir dans
le cadre d’un conseil de gérance prévu dans les statuts de la SARL selon une périodicité
déterminé sur des thèmes qu’ils choisiront.
Dans une SAS ils pourront intervenir dans le cadre d’une administration, l’associé à un
pouvoir général de contrôle, d’investigation, d’orientation du dirigeant.
Il conviendra d’établir une assemblé générale extraordinaire afin de transformer une EURL
en SARL.
C. L’évolution de l’entreprise
Stratégie et discernement
Savoir prendre en compte les hypothèses de la croissance et les besoins de capitaux, la
cession ou transmission de l’entreprise ainsi que le décès du chef d’entreprise.
- Comment faire en cas de croissance
* Agir Seul
* Agir à Plusieurs
- La Cession de l’entreprise et le décès du dirigeant
CONCLUSION
Mais aussi la question de l’investisseur qui veut devenir dirigeant, on s’interroge ensuite
sur le statut sociale et l’origine fiscale de la société sur les moyens matériels à mettre en
œuvre et les conditions de financement de l’entreprise. Il faut également d’interroger sur
les modalités de partage de pouvoir et sur les conditions futur du développement de
l’entreprise.
Il n’existe pas un statut type, il existera une structure juridique la plus adapté aux
différents objectifs qui seront déterminés par le ou les créateurs.
Un point capital quelque soit la structure, après l’analyse du marché, de la concurrence,
de son évolution c’est savoir évaluer les besoins financier à court et moyen terme de
l’entreprise