Réseaux Et Ouvrages D'assainissement
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Réseaux Et Ouvrages D'assainissement
ET OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT
Proposé par : MOUADJE Irénée
Table des matières
CHAPITRE 1 LES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT..................................4
1. - L’ASSAINISSEMENT DES AGGLOMERATIONS..........................................5
DEFINITION..............................................................................................................................5
HISTORIQUE.............................................................................................................................5
2. - LES SYSTEMES DE COLLECTE ET D’EVACUATION................................6
SYSTEMES D’EVACUATION.....................................................................................................6
SCHEMAS TYPES DES RESEAUX D’EVACUATION....................................7
TYPES DE RESEAUX.........................................................................................9
3. - CONCEPTION DES RESEAUX.........................................................................10
ENQUETES PREALABLES........................................................................................................10
ETUDES PREALABLES.......................................................................................................11
2
CHAPITRE 5 LES DEBITS D’EAUX PLUVIALES....................................46
1. - METHODE RATIONNELLE.............................................................................47
2. - METHODE SUPERFICIELLE DE CAQUOT...................................................48
3. - BILAN HYDRAULIQUE DE CAQUOT............................................................48
4. - EVALUATION DES NEUF PARAMETRES.....................................................52
PLUVIOMETRIE.....................................................................................................................52
EFFET DE STOCKAGE ET D’ECRETEMENT...............................................53
TEMPS DE CONCENTRATION........................................................................53
5. - DEFINITION DES VARIABLES.........................................................................54
SURFACE A 54
PENTE MOYENNE I DU BASSIN VERSANT................................................54
COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT............................................................54
PERIODE DE RETOUR T.................................................................................55
ALLONGEMENT DE BASSIN M.....................................................................57
6. - DOMAINE DE VALIDITE ET PRECISION DE LA METHODE.................57
7. - LES FORMULES PRATIQUES DE LA METHODE DE CAQUOT DE
L’INSTRUCTION DE 1977.............................................................................................59
8. - DETERMINATION DU POINT CARACTERISTIQUE ET DELIMITATION
DES BASSINS VERSANTS ELEMENTAIRES...........................................................61
9. - GROUPEMENT DES BASSINS.........................................................................62
GROUPEMENT EN SERIE...............................................................................62
GROUPEMENT EN PARALLELE...................................................................63
REMARQUES..........................................................................................................................64
3
CHAPITRE 1
LES RESEAUX
D’ASSAINISSEMENT
1. - L’ASSAINISSEMENT DES AGGLOMERATIONS
DEFINITION
HISTORIQUE
Pour atteindre cet objectif, les principes sont simples. Ils sont mis en œuvre en
particulier dans les bassins de retenues qui ont trois fonctions essentielles :
SYSTEMES D’EVACUATION
a) systèmes fondamentaux,
b) système pseudo-séparatif,
c) système composite,
d) systèmes spéciaux.
a) systèmes fondamentaux
On distingue :
- le système séparatif
- le système unitaire
L’évacuation de l’ensemble des eaux usées et pluviales est assurée par un seul
réseau généralement pourvu de déversoirs d’orages permettant en cas d’orage le
rejet direct, par surverse, d’une partie des eaux dans le milieu naturel.
- le système mixte
b) système pseudo-séparatif
C’est une variante du système séparatif qui prévoit, grâce à divers aménagements,
une dérivation partielle des eaux les plus polluées du réseau pluvial vers le réseau
d’eaux usées en vue de leur traitement.
d) systèmes spéciaux
Bien que les réseaux d’évacuation revêtent des dispositions très diverses selon le
système choisi, leur schéma (page suivante) se rapproche le plus souvent de l’un
des cinq types décrits ci-après :
C’est souvent celui des villes ou communes rurales qui ne se préoccupent que de
l’évacuation par les voies les plus économiques et les plus rapides sans avoir un
souci d’un assainissement efficace des eaux rejetées.
Ce schéma permet de reporter par simple gravité l’ensemble des effluents plus loin à
l’aval par rapport au schéma précédent.
Selon que le réseau converge vers un ou plusieurs points bas où l’on peut reprendre
l’effluent pour le relever, on utilise ce type de schéma.
TYPES DE RESEAUX
Ramifié : Maillé :
EXUTOIRE
EXUTOIRE
3. - CONCEPTION DES RESEAUX
ENQUETES PREALABLES
Pour cela, il convient de contacter les services chargés de la police des eaux de
l’agence de bassin afin de connaître les caractéristiques du réseau hydrographique,
les activités qui y sont attachées ainsi que les objectifs de qualité fixés.
Il importera également de connaître la vulnérabilité des nappes souterraines.
ETUDES PREALABLES
Une étude préalable s’avère nécessaire pour répondre aux questions suivantes :
LE CALCUL DES
SECTIONS
D’OUVRAGES
1. - LE DIMENSIONNEMENT DES CANALISATIONS
Connaissant en chaque point, les débits à évacuer et la pente des ouvrages, le choix
des sections sera déduit de la formule d’écoulement adoptée. Les dimensions des
canalisations varient compte tenu des diamètres courants de fabrication, ce qui
apporte de ce fait, une capacité supplémentaire d’écoulement.
Dans l’instruction technique de 1977, les ouvrages sont calculés suivant une formule
d’écoulement résultant de celle de CHEZY
V CRI
V : Vitesse d’écoulement en m/s S
R : Rayon hydraulique avec R P
S : section mouillée en m²
P : périmètre mouillé en m
C 87
1
R
est un coefficient d’écoulement qui varie suivant les matériaux utilisés et la nature
des eaux transportées
Il se forme une pellicule grasse dans les ouvrages qui améliore les conditions
d’écoulement. Aussi, le coefficient de Bazin peut être pris égal à 0,25 en tenant
compte des inégalités dans le réseau et d’éventuelles intrusions de sable ou de terre.
C peut donc être représenté approximativement par l’expression C=70.R1/6.
On obtient donc :
2/3 1/2
V = 70 . R. I
Qc en m3/s
V en m/s
S en m2
CANALISATIONS D’EAUX PLUVIALES OU UNITAIRES
On obtient donc :
3/4 1/2
V = 60 . R. I
Qc en m3/s
V en m/s
S en m2
FORMULE DE MANNING-STRICKLER
1/6
C=K.R
2/3 1/2
V = K . R. I
2/3 1/2
Qc = V . S = K . R. I. S
Il faut distinguer les coefficients annoncés par les fabricants ( coefficients allant
jusqu’à 110 calculés en laboratoire sur une canalisation neuve sans dépôt ) et les
coefficients réels qui tiennent compte de la fixation de matières en suspension dans
le fond des ouvrages (ce biofilm se substitue alors au coefficient de Manning –
Strickler du matériau de l’ouvrage).
2. - CONTRAINTES DE CALAGE DES RESEAUX
- CONDITIONS D’AUTOCURAGE :
3. La hauteur d’eau doit être égale aux 2/10 du , assuré par le débit moyen
actuel.
( le rapport des débits étant égal à 0,12 , on vérifiera que Q moyen 0,12 QPS)
En pratique, on pourra considérer que l’autocurage est respecté si V 0,30 m/s pour
le débit journalier moyen actuel.
- CONDITIONS D’AUTOCURAGE :
Ces limites sont respectées avec des vitesses à pleine section de 1 m/s dans les
canalisations circulaires et 0,90 m/s dans les ovoïdes.
. 2
4
RH . 4
Document réalisé par : 19
KERLOC’H Bruno (C.E.T.E. NORD - PICARDIE) et MAELSTAF Damien (DDE
80)
20
21
UTILISATION DES ABAQUES
CHOIX DU DIAMETRE
Qps1 Qp
Section mouillée :
S ( R R 1 R cos R sin
2
= ( - cos sin ) R2
Périmètre mouillé
p ( R - 2R = 2R ( -
n en déduit le rayon hydraulique RH = S et la vitesse de
P
l’écoulement
V ( C RHI
R R cos
= 0,95 cos α = 0,9 α = 26°
2R
Le débit maximal est obtenu pour un angle au centre = 26° et non pour la
pleine section.
CHAPITRE 3
b
pa
Q
Qm : débit moyen journalier des eaux usées en l/s
a : paramètre qui exprime la limite inférieure (par défaut 1,5)
b : paramètre qui exprime la valeur de croissance (par défaut 2,5)
d’où :
2,5
1,5, p15 Qm 4
On obtient donc le débit de pointe Qp :
Qp Qm p
Qp en l/s
Pour l’évaluation des débits d’eaux usées industrielles, le projeteur peut distinguer 3
cas :
Qecp = Qm x (Tdilu/100)
Avec :
Qecp : Débit des eaux claires parasites en l/s
Qm : Débit moyen des eaux usées en l/s
Tdilu :Taux de dilution en %
Il faut savoir qu’un collecteur Ø 200 mm posé avec une pente minimale de 0,004
m.p.m permet l’évacuation de 20 l/s à une vitesse de 0,6 m/s alors que 300
logements correspondent à un débit de pointe inférieur à 5 l/s sur la base de 250
l/j./hab et de 3,5 eq.hab. par logement.
DONNEES
HYDROLOGIQUES
Le calcul des débits de pointe en différents points d’un réseau d’eaux pluviales pour
un événement pluvieux d’occurrence donnée (décennale, centennale etc…) dans
une région précise du territoire, nécessite évidemment :
- une définition précise des caractéristiques des bassins versants, (c’est à dire
des surfaces drainées en amont des points où s’effectuent les calculs), qui sont
les opérateurs de la transformation de la pluie en débit.
1. - DONNEES PLUVIOMETRIQUES
Les précipitations sous forme de pluie ou de neige sont mesurées dans des stations
pluviométriques où les relevés se font soit manuellement (pluviomètres), soit à l’aide
d’appareils enregistreurs (pluviographes).
1 mm d’eau 1 litre/m2
- pluviomètre :
- pluviographe :
La densité des stations pluviométriques en France est en moyenne d’une station par
200 km2. En réalité elle est variable suivant les besoins : les stations sont
nombreuses en montagne au voisinage des grands barrages par exemple, où l’on a
besoin de connaître précisément les quantités d’eau recueillies.
ANALYSE DES OBSERVATIONS
Les observations effectuées sont exploitées sous différentes formes énumérées ci-
après :
- Hyétogramme :
Supposons que l’on ait enregistré au pluviographe la courbe des hauteurs cumulées
pour une averse.
iM = h
t
iM = max ( h ) max(h)
= t
t
Exemple :
FORMULE DE MONTANA
iM (t, F) = a . t-b
VALEURS DE a ET b
Des valeurs locales sont également disponibles pour les villes les plus importantes
du pays.
Exemple :
LYON
T = 10 ans (pluie décennale)
Intervalle de temps t = 15 mm
- valeurs régionales de a et b :
Région II a = 6,7 b = 0,55
iM = 1,51 mm/mm
iM = P
Exemple :
Données :
- durée de précipitation DP = 2 heures
- hyétogramme symétrique
- intervalle de temps t = 20 mn
- période de pluie intense centrée sur 1 heure, durée de pluie intense DM = 20 mn
- région II, T = 10 ans a = 6,7 b = 0,55
En appliquant la loi de MONTANA, nous avons ainsi bâti une pluie fictive dite « pluie
de projet », discrétisée selon le pas de temps t = 20 mn.
Il est évident que nous aurions pu choisir un pas de temps t plus faible, t = 10 mn
par exemple qui correspond au temps de mesure d’un pluviographe, tout en gardant
la même durée de pluie intense.
DM = 20 mn.
Nous développerons par la suite les notions de pluies de projet et de durée de pluie
intense.
SURFACE DRAINEE A
COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT C
In(t) = C I(t)
I(t) : intensité de la pluie précipitée
In(t) = intensité de la pluie nette
Chaque surface de ruissellement peut par conséquent être envisagée comme le lieu
d’un ensemble de transformations particulières. Les types de surface seront classés :
- en fonction du revêtement : perméable/imperméable
- en fonction de la morphologie : en liaison directe avec le réseau EP ou non
- en fonction du comportement : active/non active
On constate que des surfaces dites non actives le deviennent pour les fortes
précipitations (après saturation des sols).
Les instructions techniques interministérielles de 1977 proposent de retenir
l’expression :
C = A' = IMP
A
A’ superficie imperméable
A’ superficie du bassin versant
Dans ce modèle le coefficient de ruissellement C est pris égal au taux
d’imperméabilisation IMP. Ce modèle est acceptable dans un bassin urbain où les
surfaces perméables ne sont pas drainées.
HYDROGRAMME A L’EXUTOIRE
LA METHODE SUPERFICIELLE
DE CAQUOT
Le nombre considérable de facteurs intervenant dans le calcul des débits de pointe
d’eaux pluviales en différents points d’un réseau d’assainissement a conduit les
chercheurs et les ingénieurs à la mise au point de méthodes donnant une
représentation globale et simplifiée des phénomènes de pluie, de ruissellement, et
de transfert en collecteur.
1. - METHODE RATIONNELLE
- le débit de pointe ne peut être observé que si l’averse a une durée au moins
égale au temps de concentration. A ce moment là, en effet, la totalité du bassin
contribue à la formation de la pointe du débit,
soit i M= a . t c -
Qp = C . i M . A
Formule dite « rationnelle »
Cette méthode est encore utilisée pour déterminer l’apport pluvial d’une plate-
forme routière, la formule utilisée pour calculer le temps de concentration étant en
général celle du service routier de Californie.
Problème :
Qp Iab Ø AB
Ab4
CAQUOT établit le bilan hydraulique du volume d’eau ruisselé sur le bassin versant.
Soit V ce volume :
V=C.A.H.
V en m3
A en hectare V = C . A . 10 4 . H . 10-3 . = 10 . . C . H . A
H en mm d’eau
Ce volume se répartit en :
V1 = Qm
Qm débit moyen entre les instants O et
Mathématiquement :
Qm = V1 Qp
θ
V1 en m3
Qm en m3/s V1 = 60 . . Qp .
en mn
b) capacité des surfaces de réception interne du bassin versant, c’est à dire
le stockage de l’eau non parvenue au point A c1 sur les chaussées, toitures
et dans les caniveaux et collecteurs.
V2 = 60 Qp (1 + 2)
Il en résulte Qp = 1
6 CHA
tc
iMH =tavec=
c aiMt
hc
tc = Ic Ad Qf p
1 c 1 db
b a 1
b
Q 1 C A 1bf
p= 6 bf I
1bf
1bf
Avec :
Qp en m3/s
A en ha
I en m.p.m
Cinq variables A, C, I, L, T
Neuf paramètres :
a, b, paramètres de la pluie
+ caractérisant le mode de transformation de la pluie en débit
, c, d, f caractérisant le bassin versant
Nous indiquons ci-après les valeurs ou formules adoptées par les INT 77
à partir de l’étude de bassins versants urbains pilotes par l’université de
Montpellier.
PLUVIOMETRIE a,b,
Exemple :
b) abattement spatial
les résultats sur les bassins expérimentaux démontrent que est fonction du
temps de concentration = f(tc).
- pour les surfaces de 100 à 200 Ha, la valeur = 0,05 semble correcte et
correspond à des temps de concentration de l’ordre de 30 mn.
- pour les surfaces inférieures à 100 Ha, = 0,03 semble mieux adaptée.
- dans les INT 77 la valeur = 0,05 a été adoptée. Il n’a pas semblé utile
de faire varier en fonction de tc. Ceci correspond à
+
En analysant les hydrogrammes observés sur les petits bassins expérimentaux (A <
5 ha), on a pu constater que + variait notablement pour un même bassin avec
des valeurs extrêmes de 0,63 à 1,53.
TEMPS DE CONCENTRATION
, c, d et f
Pour un bassin versant homogène et de surface inférieure à 200 Ha, les INT
77 retiennent les valeurs suivantes :
= 0,50
L
= 0,28 M0,84 M =
A
soit :
Tc = 0,28 M0,84 I-0,41 A0,51 Qp–0,29
Tc en mn I en m.p.m A en Ha Q p en m3/s
5. - DEFINITION DES VARIABLES
SURFACE A
Vk = Ck RHK IK
(hypothèse de l’écoulement uniforme jamais vérifiée)
Tc =
1 LK 1 L
C R H
C RH
IK I
2
I = Lk
LK
IK
COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT
Dans le modèle retenu par les INT 77, C est défini par le rapport des
surfaces imperméabilisées et de la surface totale
A'
C= A
A’ = A’j
Ceci revient à décomposer le bassin en surface élémentaires homogènes de
coefficient :
Cj = A' j
Aj
CjAj
C= A
PERIODE DE RETOUR T
Le calcul est alors effectué par application au débit décennal d’un coefficient
multiplicateur.
INFERIEUR A 1 AN
SUPERIEUR A 10 ANS
Q 8 D
Q3 D
Q 0,4Q
D 3
0,4 0,15
D 8
A=
L=R
M=
R2
2
1
0,8
2
Le domaine de validité est donc défini par les caractéristiques de ces bassins
pilotes, c’est à dire :
L’Instruction Technique de 1977 fournit pour les trois régions climatiques françaises
les valeurs suivantes des divers paramètres :
Avec :
= v/u
= 1/u
= w/u
Détermination de m : Coefficient correcteur
M L 08,
A
avec :
L : Longueur du plus long cheminement hydraulique (L en hectomètres)
A : aire équivalente (A en hectares)
M : facteur de forme du bassin
08. 4 bF
m M 1028.7 bF
2
Le calcul des débits est effectué pour chaque sous-bassin puis dans chaque branche
du réseau suivant un principe d’assemblage dépendant de la structure du réseau
(assemblage en série ou en parallèle). Le débit résultant est recalculé par la formule
de CAQUOT sur un bassin équivalent au groupement de ces bassins. Les
paramètres Aeq (surface équivalente), Ceq (Coefficient de ruissellement équivalent),
Ieq (pente équivalente) et Meq (allongement équivalent) sont obtenus à partir des
caractéristiques des bassins élémentaires par deux familles de relations, l’une pour
les groupements en série, l’autre pour les groupements en parallèle.
Ces paramètres seront déterminés par application des formules suivantes :
ASSEMBLAGE DES BASSINS ELEMENTAIRES
en série
Aj
Lj
Lj
Ij
Aj
Les bassins élémentaires sont alors délimités par les limites du bassin versant (crête
des bassins) et les habitations. La délimitation passe obligatoirement par le point
caractéristique.
9. - GROUPEMENT DES BASSINS
GROUPEMENT EN SERIE
Au point Bc :
- l’hydrogramme du bassin 1 arrive décalé du temps de parcours T ACBC et
amorti par les pertes de charge sur le parcours A CBC
B12 = B1 + B2
dont les caractéristiques sont les suivantes :
C1 A1 C2 A2
C12 = A12
I12 calculée selon le parcours le plus long.
Dans ce cas simple L12 = L1 + L2
2
I12 = L12
L L
1 2
i1i2
L 12
M12 =
A12
GROUPEMENT EN PARALLELE
A14 = A 12 + A
A
14
Ensuite le débit de pointe au point C c est déterminé ; considérant les 2 bassins
en série B14 et B5 et le bassin équivalent
B15 = B14 + B5
on notera que :
- le plus long parcours de l’eau L15 sera :
L15 = L12 + L5 si L12 >L34
2
I15 = L
L 15
L
14 5
I14 I5
M15 = L15
A15
REMARQUES
Pour les bassins en parallèle il peut arriver que Q p > (Q pj) ce qui est
impossible, car au pire les hydrogrammes sont en phase.
Dans ce cas prendre Qp = (Qpj)
Document réalisé par : 65
KERLOC’H Bruno (C.E.T.E. NORD - PICARDIE) et MAELSTAF Damien (DDE
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