Memoire Final
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Memoire Final
Sujet :
.
DEDICACES
Nous tenons tout d’abord et avant tout à rendre grâce à Dieu de nous avoir donné le
courage et la détermination ainsi que la patience pour pouvoir franchir toutes les épreuves
afin d’arriver à ce stade.
La réalisation du présent travail a été rendue possible grâce au soutien et à la
contribution de plusieurs personnes que nous tenons à remercier.
Nous exprimons nos sincères reconnaissances et plus vifs remerciements à Mr SALMI
Madjid professeur à l’université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou, responsable de notre
spécialité, pour ses conseils, ses encouragements et ses orientations.
Nous voudrions exprimer toute notre reconnaissance et notre gratitude à notre
directrice de mémoire, Mme HAMAZ, Sabrina pour son encadrement, son savoir partagé, ses
conseils, sa patience, sa disponibilité et sa générosité qui nous a permis d’avancer sur ce
travail et grâce auxquels ce mémoire a pu aboutir. Veuillez trouver ici le témoignage de notre
profond respect.
Nous remercions chaleureusement les membres de jury qui ont eu l’amabilité d’accepté
d’évaluer notre travail.
Nous voudrions remercier également tous ceux qui ont apporté leur aide de près ou de
loin et contribué à la réalisation de ce mémoire, qui fut pour nous une expérience très
enrichissante.
Sommaire
SOMMAIRE
REMERCIEMENT
DEDICACE
RESUME
LISTE DES ABREVIATIONS
Introduction générale ...................................................................................... 4
Chapitre I : Les différents systèmes de santé dans le monde .............................................. 8
Introduction .......................................................................................................................... 8
Section 01 : Concepts théoriques relatifs à la santé .............................................................. 8
Section 02 : Présentation des différents systèmes de santé ............................................... 15
Conclusion .......................................................................................................................... 27
Introduction ...................................................................................................................... 28
Section 01 : Evolution et organisation du système de santé algérien ................................. 28
Section 02 : Financement du système de santé algérien .................................................. 34
Section 03 : Evolution des dépenses de santé en Algérie ................................................... 39
Conclusion .......................................................................................................................... 48
Section 01 : Les principales réformes mises en œuvre pour le système de santé en Algérie . 49
Section 02: Etat d’avancement des reformes du système de sante en Algérie ...................... 64
Conclusion ......................................................................................................................... 69
En effet, l’Algérie, comme tous les pays en développement, a accompli des efforts
considérables en matière de prise en charge des besoins sanitaires de la population, surtout
dans un contexte économique favorable et l’abondance des ressources financières au cours
des années 70 et au début des années 80, grâce aux recettes pétrolières. Cette période à été
marquée par une réorganisation profonde du système de santé avec d’abord, l’instauration de
la gratuité des soins en 1974 (ordonnance de décembre 1973 portant la gratuités des soins),
puis la réalisation d’un grand nombre d’infrastructures sanitaires ( les hôpitaux, polycliniques
et centres de santé….etc.) et enfin l’investissement dans la formation du personnel médical, ce
qui a donné, plus tard des résultats satisfaisants en terme d’amélioration de l’état de santé de
la population.
Cependant, ces points positifs ne peuvent pas masquer les différentes contraintes et
insuffisances que connait le système national de santé et qui risque de remettre en cause deux
principes fondamentaux à savoir l’accessibilité et l’équité. Ainsi, le système de santé connait
un certains nombres de faiblesses (l’inadaptation de son organisation, de sa gestion et de ces
modalités de financement face aux mutations socio-économiques, démographiques et
épidémiologique que connait le pays), c’est sur la base de ces faiblesses que les autorités
nationales ont formulé des objectifs, des axes stratégiques et des actions à entreprendre en
vue de développer et d’améliorer les performances du système national de santé.
Devant cet état de fait, les pouvoirs publics ont pris l’initiative d’entreprendre une
dynamique de réformes profondes du système de santé. Réformer signifie à l’évidence
changement positif. Réformer un système de santé implique toutefois plus qu’une simple
amélioration des soins ou des services de santé, Peter Berman : définissait la réforme du
secteur de santé comme étant celle produite par un effort soutenu délibéré et fondamental. Ce
n’est pas le résultat d’une mesure aussi évolutionnaire soit-elle, une réforme est un processus
4
INTRODUCTION GENERALE
planifié, visant la dimension stratégique du système de santé et comportant un ensemble de
mesures et d’interventions ciblées1.
Problématique :
L’objectif de notre travail est de monter le degré d’efficacités des principales réformes
apportées au système de santé algérien, et la réalisation de leurs objectifs visés.
Ainsi, notre problématique peut se formuler comme suite : Qu’elles sont les réformes
Pour appréhender notre étude et répondre à nos questions nous nous appuyons sur les
hypothèses suivant:
Le système de santé Algérien est confronté à de multiples contraintes qui altéreront
son efficacité et ses performances ;
1
AIT MEDJANE. O : « les reformes de système de santé en Algérie : Etat des lieux et analyse », mémoire de
master en science économiques, option : Economie de la santé, 2013, P .46.
5
INTRODUCTION GENERALE
Les réformes de système de santé engagées par le ministère de la santé ont pour
objectifs l’amélioration et la modernisation de la gestion des établissements de santé
publique en Algérie.
Objet de la recherche
La constitution de notre objet de recherche est un élément clé d’investigation, elle
constitue le fondement sur lequel nous nous appuyons tout au long de ce travail de recherche.
L’objet de notre recherche est de présenter les différents systèmes de santé dans le
monde et leurs sources de financement et les dysfonctionnements de financement de système
de santé algérien et les principales réformes mise en œuvre.
Les difficultés rencontrées :
Méthodologie de la recherche
6
INTRODUCTION GENERALE
Plan d’exposition
Dans le but de mener à bien notre recherche et en fonction des données disponibles, nous
avons structuré notre travail en trois chapitres.
Le premier chapitre : est subdivisé en deux sections la première portera sur les concepts
théoriques relatifs à la santé et d’une deuxième section, présentation des différents systèmes
de santé.
Le deuxième chapitre : nous conduira à présenter le système de santé algérien dans une
première section, quant à la deuxième elle sera consacré au financement du système de santé
algérien et la troisième section, Evolution des dépenses de santé en Algérie,
Troisième chapitre : dans la première section nous présentons les principales réformes du
système de santé en Algérie, quant à la deuxième section il sera consacré à l’Etat
d’avancement des réformes du système de santé en Algérie, et les perspectives d’avenir.
7
Chapitre I : Les
différents systèmes
de santé dans le
monde
Chapitre II : Le
système de
santé algérien
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
Introduction
Les systèmes de santé sont chargés de planifier et d’organiser l’offre de soins dans le
but de satisfaire les besoins des populations. Ces dernières dont les exigences sont de plus en
plus importantes en termes d’efficacité et de qualité de soins, demandent de plus en plus des
services pour répondre à leurs attentes, et cela par une couverture équilibrée des territoires et
une interaction efficace des divers acteurs : établissements de santé (qu’ils soient publics ou
privés), professions de santé, industrie pharmaceutique…etc.
Les systèmes de santé sont très dépendants du financement des dépenses de santé.
L’Etat doit veiller à sécuriser les ressources et les dépenses du secteur, améliorer leur gestion
et rendre la dépense efficace, et garantir l’accès du plus grand nombre de la population.
La maitrise des dépenses doit s’organiser autour de certaines réalités : la première est
que les contributions de l’Etat et des caisses d’assurances sociales aux dépenses de santé ont
chutés de façon importante malgré l’augmentation des besoins de la population ; la deuxième
est que les pouvoirs public doit agir pour maitriser ses dépenses et trouver d’autres sources de
financement.
28
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
L’objectif d’un système de santé est la mise en œuvre concrète de la politique de santé,
en vue d’améliorer la santé des citoyens.
Selon le Rapport sur la Santé de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l'Algérie
occupe le 45ème rang en termes de niveau de santé, parmi les 191 Etats Membres du
classement. Elle est classée au 81ème rang en matière de performance globale du système de
santé1.
Le système de santé est dirigé par le ministre de la Santé, de la population et de la
réforme hospitalière (MSPRH). Ce dernier a pour mission de mettre en application le
programme d’action du gouvernement. Ce plan d’action adopté en mai 2009 comporte, pour
le secteur de la santé ce qui suit:
Améliorer la couverture sanitaire ;
Améliorer la qualité des prestations ;
Prendre en charge les transitions démographique et épidémiologique;
Rationaliser la gestion et promouvoir la coordination avec les autres secteurs.
organismes de sécurité sanitaire : l’Institut national de santé publique(INSP) qui a à
sa charge toute la surveillance épidémiologique sur tous le territoire national, le
Laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques(LCPP) chargé du contrôle
préalable de tout médicament avant sa mise sur le marché (1993), l’Agence nationale
du sang(ANS) qui a la charge de l’élaboration de la politique nationale du sang
(1995), le Centre national de pharmacovigilance et de matériovigilance, le Centre
national de toxicologie, qui a la responsabilité de la surveillance des effets consécutifs
à la mise à la consommation de médicament et à l’utilisation de dispositifs médicaux
(1998);
organismes d’appui logistique : l’Institut Pasteur d’Algérie, la Pharmacie centrale des
hôpitaux (PCH) chargé d’assurer l’approvisionnement des structures sanitaire
publiques en produits pharmaceutiques (1994);
organismes de formation, de documentation, de recherche et d’information : l’Ecole
nationale de santé publique, l’Institut national de pédagogie et de formation
Jhjjhn,1OMS, stratégie de coopération avec les pays2002-2005. [en ligne], Format PDF disponible sur :
http://www.who.int/whr/2005/11_annexes_fr . P10.
29
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
La hiérarchisation des soins est placée au premier rang dans l’organisation du système de
santé algérien. Elle consiste à différencier les actions de soins relevant de la compétence
sanitaire du système de base, c’est-à-dire des structures extra - hospitalières de celles relevant
des structures hospitalières selon des niveaux déterminés et différenciés en fonction du degré
de technicité des soins exigés ou plutôt souhaités.
Les soins du 1er niveau: il concerne les soins de santé de base, telles que les
consultations médicales, soins dentaires, soins pour la mère et l’enfant, soins
infirmiers, explorations, éducation sanitaire, activités de prévention et les urgences de
premier recours3. Pour répondre aux besoins de soins de ce niveau, on trouve des
salles des soins, des polycliniques, des cabinets médicaux privés qui sont installés
dans les quartiers urbains, des communes ainsi que dans le sud et dans les zones dites
isolées.
Les soins de 2ème niveau : ce sont des soins donnés au niveau des hôpitaux de daïra,
de wilaya ou de région. Ces structures sont censées délivrer des consultations de
médecine générale et de spécialité de base, comme la médecine interne, la chirurgie
générale, laboratoire biologie et la pédiatrie. Ces structures ont la possibilité de
transférer leurs malades vers l’hôpital du secteur sanitaire ou, si l’état de santé du
1
AIT MEDJANE.O : « les reformes de système de santé en Algérie : Etat des lieux et analyse », mémoire de
master en science économiques, option : Economie de la santé, 2013.
2
AIT MEDJANE.O Op, Cit., p. 32.
3
ABID.L : Organisation du système actuel de santé et perspectives, colloque international sur les politiques de
santé, Alger le 18 et 19 janvier 2014.
30
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
1
MSPRH, Rapport final sur la réforme hospitalière, septembre 2003.P 29.
2
Ibidem p.30
31
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
A cette époque, la situation sanitaire marquait par les maladies liées à la malnutrition et à
l’absence d’hygiène et de prévention1. Les indicateurs sanitaires de cette époque se
caractérisaient par2 :
Cette phase a permis de développer l’offre de soins et de lutter contre les grands
fléaux épidémiques, ce qui a permis l’amélioration de l’état de santé de la population1.
1
Rapport NABNI 2020 : « Cinquantenaire de l’indépendance : enseignement et vision pour l’Algérie de
2020 ». Janvier 2013, p.6.
2
MSPRH : Système National de Santé ». Assises Nationales de la santé, Alger 26,27 et 28 Mai 1998, p.5.
32
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
La politique mise en œuvre jusqu’en 1986 connaît un frein brutal à la fin des années 80,
en raison de la chute des revenus pétroliers et de l’endettement de l’Algérie, ainsi que
l’augmentation de la demande des soins en raison de la gratuité des soins. Le programme de la
santé connaît un net recul dès 1986/1987, mettant en grande difficulté le secteur public
hospitalier (gestion des hôpitaux ou entretien des équipements).
En 1994, le Fond Monétaire International (FMI) impose à l’Algérie le programme
d’ajustement structurel (PAS) dont l’objectif est de réduire les importations des médicaments
ainsi que les dépenses de santé.
1
AMALOU.M : « Etude de la mise en place d’un système de comptabilité analytique par la méthode des sections
homogène dans un hôpital : cas du CHU de Sétif ». Mémoire de Magister en Science Economique, Option
Economie de la Santé et Développement Durable, Université de Bejaïa, 2009, p.9.
2
AMALOU M (2009), Op, Cit., p. 10.
3
OUFRIHA F-Z : Cette chère santé : une analyse économique du système de soins en Algérie. OPU, Alger,
1992, P. 14.
33
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
1
Rapport NABNI 2020, Op, Cit., p.9.
2
BOULAHBAL. B : «besoin sociaux à l’Horizon 2025 », l’Algérie de demain, Alger, décembre 2008, in
http://library.fes.de/pdf-files/bueros/algerien/06423.pdf consulté le 20/09/2017.
34
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
Les modes de financements de la santé ont été énumérés dans la charte de la santé et la
loi n° 85-05 du 16 février 1985.
2.1.1 -L’Etat : l’Etat prend en charge les dépenses de fonctionnement et d’équipement alloués
annuellement au ministère de la santé et de la population 2. Différents programmes de
prévention et de lutte contre les principales maladies ont été entrepris et de gros
investissements liés à la construction des établissements publics sanitaires et hospitaliers sont
pris en charge par l’Etat.
2.1.2 - La sécurité sociale : la sécurité sociale couvre les assurances sociales qui offrent des
prestations aux profits des assurés. Elle prend en charge le remboursement des médicaments
(80% du taux de responsabilité et 100% pour certaines pathologies comme les maladies
chroniques) et des soins des patients transférés à l’étranger.
2.1.3- Les ménages : la participation des ménages au financement prend plusieurs formes : le
ticket modérateur, quant aux ménages non assurés ils prennent en charge la totalité des frais
de médicaments,
2.1.4- Les mutuelles : l’article 06 de la loi 90-33 stipule que les travailleurs salariés
d’institutions, d’établissement publics, d’entreprises publiques et privés et les personnes
1 ART. 228- Le financement des services publics de santé est assuré par l'État. Les services publics de santé sont
également financés par les organismes de sécurité sociale, suivant des critères et des proportions fixés par la
législation et la réglementation en vigueur.
ART.229. - Les entreprises et administrations concourent au financement de la santé, dans le cadre des actions
programmées conformément à la législation et à la réglementation relative aux œuvres sociales.
ART.230- Les collectivités locales participent au financement des programmes de prévention, d'hygiène et
d'éducation sanitaire, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur
Art. 231. - Les bénéficiaires de soins peuvent être appelés à contribuer au financement des dépenses de santé,
dans le respect des dispositions de l'article 22 de la présente loi. Les modalités d'application du présent article
sont fixées par voie réglementaire.
Art. 232. - La participation des organismes de sécurité sociale au financement de réalisation à caractère sanitaire
s'insère dans le plan national de développement de la santé, et est soumise aux procédures en vigueur en matière
d'investissements planifiés. Les modalités d'application du présent article sont définies par voie réglementaire.
Art. 233. - Les entreprises, les organismes publics et les collectivités locales peuvent être appelés également, à
concourir au financement de réalisation à caractère sanitaire, selon les procédures en vigueur en matière
d'investissement planifié
2
ZIANI .Z : « Essai d’analyse de l’apport de la politique de régulation des dépenses de médicament dans la
rationalisation des dépenses de santé en Algérie ». Mémoire de Magister en Sciences Economiques, Option
Economie de la santé et Développement Durable, Université de Bejaïa, 2012, p. 38.
35
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
exerçant pour leur propre compte peuvent constituer des mutuelles 1. Les mutuelles
interviennent dans la prise en charge des 20% de dépenses des adhérents et ayant droit.
2.1.5- Les collectivités locales : les collectivités locales participent au financement de la santé
à travers le financement des actions de prévention, d’hygiène et d’éducation sanitaire.
À partir des années 2000, et avec l’amélioration des recettes de l’Etat, on assiste à une
hausse de la contribution de l’Etat dans le financement des dépenses de santé, les taux sont
passés de 42.56 % en 1999 à 81,53 % en 2009, et l’Etat redevient le financeur principal du
secteur de la santé.
1
MSPRH: Compte nationaux de la santé de l’Algérie, Années 2000-2001, mai 2003, p.45.
2
ZIANI.L, ZIANI.Z (2012), Op, Cit., p. 7.
36
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
Le tableau n°01 montre l’importance des sommes engagées pour la santé et du rôle
joué par les deux principaux financeurs de la santé, en l’occurrence l’Etat et la Sécurité
sociale. Les données traduisent une situation où l’Etat était le principal financeur de 1974 à
1983, il se désengage à partir de 1986 jusqu’à 1994, à partir de 1996 il regagne sa position
initiale.
En revanche, il convient de noter que les chiffres du tableau 1 ne reflètent pas les
dépenses réelles des ménages, puisque ces données sont évaluées sur la base des tarifs
37
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
officiels des actes médicaux et paramédicaux, datant de 1987. Ces mêmes tarifs servent de
base pour le remboursement des assurés sociaux, où les tarifs des consultations chez le
médecin généraliste, le médecin spécialiste et le chirurgien-dentiste sont fixées
respectivement à 50 DA ,100 DA et 40 DA, toutefois, les tarifs appliqués par ces mêmes
médecins y sont largement au delà. Surtout que les malades sont contraints de recourir le plus
souvent aux services des praticiens privés, du fait de la mauvaise qualité des soins offerts par
les structures publiques et de longue liste d’attente. Cette situation a développé une médecine
à deux vitesses.
90
80
70
60
50 Etat
40 Sécurité sociale
30 Ménages
20
10
0
1974 1983 1987 1992 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008
L’Etat, la Sécurité sociale et les ménages sont les trois principaux acteurs qui
interviennent dans le financement de la santé. En Algérie, les ressources qui peuvent être
allouées à ce secteur sont tributaires de la conjoncture économique.
En 2009, la part des dépenses de sécurité sociale dans les dépenses totales de santé
était de l’ordre de 31% et la part de l’Etat dans le financement des dépenses totales de santé
était de 55,2%. Quant à la participation des ménages, elle est de 13,8%. (Cf. figure 2).
38
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
31%
Sécurité sociale
Ménages
55%
Etat
14%
Source : figure réalisée par nos soins à partir des données du tableau 1.
1
Banque mondial : revue des dépenses publique : document de la banque mondiale volume I, l’Algérie à la
recherche d’investissement de qualité, banque mondial, 2011.
39
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
40
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
Source : réalisé par nous même a partir des données de tableau n°02.
Les dépenses de santé en Algérie représentent une part croissante du PIB, elles ont atteint
des niveaux très élevés, passant de 4,8% en 2001, à 4,52% du PIB en 2008 pour atteindre
6,54% du PIB en 2011 et cela s’explique par de multiples raisons à savoir: le vieillissement de
la population, le progrès technique, l'augmentation de la densité médicale,...
Figure n°05: Evolution des dépenses national de santé par habitants en Algérie
400
350
300
250
200
150 SNS/H
100
50
0
1996
2001
2007
1990
1997
1998
1999
2000
2002
2003
2004
2005
2006
2008
2009
2010
2011
Source : Réalisée par nous même a partir des données du tableau n° 02.
A partir du tableau n°02 nous remarquons que les dépenses de santé par habitant n’ont
pas cessé d’augmenter, passant de 111$/h en 1996, à 149$/h en 2001
pour atteindre en 2011 379$/h. En raison de l’augmentation des recettes pétrolières qui ont
engendré un accroissement du budget de l’Etat consacré à la santé.
41
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
3.2- Evolution des dépenses de fonctionnement des établissements publics de santé par
chapitre entre 2005 et 2013
42
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
Figure n° 06: Evolution des dotations budgétaires globales du budget de fonctionnement des
établissement publics de santé.
43
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
Figure n°07 : Evolution des crédits budgétaires par chapitre entre 2005-2013
44
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
Des progrès majeurs ont été réalisés au lendemain de l’indépendance pour améliorer le
bien être de la population algérienne, la diminution des grands fléaux, l’intensification de
l’agriculture, les grandes avancées médicales et la généralisation de la santé publique et de
l’instruction ont eu des répercutions considérables sur la démographie algérienne, en
permettant un accroissement de l’espérance de vie et une chute de la mortalité.
Années 1960 1990 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2007 2008 2009 2010 2011
Population 10,8 25,5 30,5 30,6 31,1 31,6 32,4 27 33,8 34 35 35,6 37,1
totale
Source : réalisé par nous même à partir : MSP : statistiques sur l’évolution de la population algérienne
1
MSP : coopération dans le secteur de la santé avec les pays en développement rapport du haut conseil de la
coopération internationale en Algérie, MSP, Algérie 2006.
2
CNRES : étude nationale statistique de la population, résultats de l’enquête démographique, IV-mortalité.
Algérie, commissariat national aux recensements et enquête statistique, CNRES, Algérie, 2010.
45
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
La réduction de la fécondité ;
Le recul de l’âge au mariage, l’usage croissant de la contraception, la volonté des
couples et les effets de l’éducation, notamment féminine et de l’amélioration du
niveau de vie sont les facteurs les plus déterminants de la baisse de la fécondité et
de la natalité1.
Les dépenses de santé d’un individu augmentent avec son âge. Les chiffres de
consommation en soins de santé montrent qu’ils sont en grande partie consacrés aux
personnes âgées. Les personnes de plus de 60 ans représentent 23% de la population 2. L’effet
âge et l’effet génération sont les deux facteurs d’augmentation des coûts, plus l’individu
vieillit, plus sa consommation en soins de santé s’accroit (30% des dépenses concernent les
personnes de plus de 70 ans) mais surtout d’une génération à l’autre, cette même tendance se
renforce.
1
MSP : les statistiques sur les personnes âgées dans un hospice pour hommes de l’Algérie montrent que
l’écrasante majorité des pensionnaires sont célibataires : 60%, les divorcés représente 20% quand on sait que le
célibataire masculin aux âgés avancés est assez rare, on imagine le degré d’exclusion de ceux-ci, MSP, Alger,
2011.
2
CNP : (comité national de population) 1999, 2000, rapport 1998, CNP, Algérie 2000
46
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
Nous constatons, à partir du tableau 5, que les maladies les plus fréquentes sont la
tuberculose et le SIDA qui ont enregistré une importante augmentation. De grands projets ont
été effectués pour la lutte contre ces maladies et d’autres dans les années 2000. L’Algérie
assiste à plusieurs modifications de la nature des problèmes de santé avec la multiplication
des maladies non curables, transmissibles et des pandémies mondiales.
couteuses qui pèsent lourdement sur les dépenses de santé en Algérie. Par ailleurs, les
innovations techniques peuvent avoir des effets ambigus, certaines conduisant à une
économie, d’autres à une dépense supplémentaire. Au final, les estimations économiques
suggèrent que le progrès technique conduit globalement à la hausse des dépenses de santé.
Cette hausse s’accompagne toutefois d’une augmentation du bien-être de la population.
1
ABBOU.Y : « Essai d’analyse de la maîtrise des dépenses de santé en Algérie », mémoire de Magistère en
Sciences Economiques Option : Economie de la Santé et Développement Durable, 2010, P104.
47
Chapitre II : Le système de santé en Algérie
Conclusion
Le système de santé en Algérie est financé essentiellement par l’État, la sécurité sociale
ainsi qu’une participation des ménages.
Aujourd’hui, la charge devient trop pesante, surtout pour les moins nantis et les plus
démunis. L’Etat doit impérativement chercher d’autres ressources de financement pour
améliorer l’accessibilité financière aux assurés sociaux, en général, et à cet catégorie
d’usagers, en particulier, en leur assurant une qualité de prise en charge appropriée à un cout
supportable pour la collectivité.
48
Chapitre III :
Les réformes
du système de
santé en
Algérie
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
Introduction :
Une réforme est un processus délibéré, ciblé et voulu. Les composantes et les éléments
d’une réforme sont au préalable étudiés et développés pour pouvoir résoudre les grands
problèmes identifiés. Une rigoureuse articulation entre les objectifs, les moyens et les mesures
prévues devrait être perçue et construite par les acteurs du changement 1.
Les réformes, quel que soit leur champ d'application, sont toujours motivées par le
constat d'un dysfonctionnement systémique grave qui devient particulièrement visible en
période de crise économique. Devant cet état de fait, l’Etat algérienne a pris l’initiative
d’entreprendre une dynamique de réforme profonde du système de santé qui semble aller dans
le but de faire face aux dysfonctionnements qui entravent son bon fonctionnement, dans le
sens de la promotion active et constante de la santé collective et de l’amélioration de la
gestion des infrastructures sanitaires et du personnel chargés pour une meilleure prise en
charge du patient2.
1
AIT MEDJANE.O : « les reformes de système de santé en Algérie : Etat des lieux et analyse », mémoire de
master en science économiques, option : Economie de la santé, 2013.
2
AIT MEDJANE.O, Op.cit., P55.
49
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
S’est affirmé comme prioritaire. C’est en effet à partir de ce dossier qu’ont été rendues
plus visibles et mieux formulés les objectifs de la réforme hospitalière dans le cadre du
1
BOUADI.S : « le projet d’établissement hospitalier : un nouvel instrument au service de management
hospitalier.cas EPH Ain Al Hammam », [en ligne].Mémoire de Magister en sciences économiques. Option :
Management des entreprises, Format PDF. Disponible sur
http://www.ummto.dz/IMG/pdf/Memoire_BOUADI_Sonia.pdf . Consulté le 10/11/2017.
2
AIT MEDJANE .O, Op. Cit., P 56.
50
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
système national de santé. Cette mise en cohérence entre le système national de santé et son
sous système hospitalier a permis d’éviter d’isoler la réforme des établissements hospitaliers
de leurs soubassements social, épidémiologique, financier et organisationnel. Dans ce dossier,
les modalités de la coordination entre les structures de proximité et l’hôpital de secteur d’une
part et celles existantes entre les hôpitaux de secteurs et les hôpitaux de référence, régional ou
national, d’autre part, ont été largement abordés1.
A. structure hospitalière
Cet axe est basé sur le principe de confirmer la notion de l’autonomie des structures de
soins en renforçant le contrôle de la tutelle, il vise donc à revoir le statut et l’organisation des
établissements publics et privés de santé. Cet objectif consiste à introduire des instruments de
planification et de régulation financière tout en mettant l’accent sur l’amélioration de la
qualité à travers le renforcement du rôle de l’évaluation des activités médicales et des services
hospitaliers ; il s’agit d’améliorer l’accueil, l’information, l’hébergement, la restauration et la
qualité sur tous des soins. Dans une seconde perspective, la promotion de la coopération et
l’intégration de la complémentarité public-privé dans le cadre de la contractualisation.
B. ressources humaines
Cet axe traite deux aspects fondamentaux que sont la promotion et la valorisation des
personnels à travers la révision de leurs statuts, de leurs conditions et modalités d’exercice, de
leurs rémunérations, de leur avancement dans la carrière, de leur formation, d’une part et le
redéploiement de ces personnels d’autre part. La formation est une véritable urgence pour
toutes les catégories de personnels à savoir, les personnels médicaux, paramédicaux,
gestionnaires et techniques. L’objectif visé est la qualification de l’ensemble des personnels
par l’adaptation des formations aux référentiels des différents métiers et des différentes
professions qui restent à définir. Au delà cet objectif implique l’intervention d’autres secteurs
tels que, les secteurs de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle ainsi que
la définition d’une stratégie et d’un échéancier précis2.
La fonction ressources humaines ne doit pas être l’apanage des directeurs de personnel. Tout
cadre exerçant une fonction de commandement au sein d’un établissement sanitaire doit
participer à la GRH car cette dernière est une fonction diffuse non circonscrite aux seuls
gestionnaires des ressources humaines. 3
1
Rapport préliminaire du conseil national de la reforme hospitalière. [en ligne].Format PDF. Disponible sur
http://www.sante.dz/reforme-hospitaliere/rapport-preliminaire.htm consulté le 11/11/2017.
2
AIT MEDJANE.O, Op. Cit., P 57.
3
OUFRIHA F-Z, Dimitri (dir.) transition et système de santé en Algérie. Douéra Alger: CREAD, 2009, P.88.
51
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
C. ressources matérielles :
L’accent a été fortement mis sur l’intégration des moyens matériels à l’organisation des
soins impliquant un parallélisme entre les moyens et le niveau d’activité, entre la
hiérarchisation des soins et la normalisation des moyens. L’objectif est de donner pour un
réseau de soins tous les moyens nécessaires: Les aspects liés à la maintenance, aux normes
techniques, de sécurité et de qualité, à l’implantation des plateaux techniques et à la
formation, complètent. Ce dossier sur le plan de la disponibilité des moyens, eu égard au
vieillissement du parc matériel, une réhabilitation voire une remise à niveau ou un
renouvellement s’imposent. Ce dossier prend en charge aussi la réflexion sur les éléments qui
pourraient contribuer à l’élaboration d’une politique nationale du médicament.
D. Le financement
Les objectifs visés dans cet axe sont principalement, la recherche d’autres sources de
financement et la réforme des modalités de financement des hôpitaux dont l’accent a été mis
sur le financement contractualisé des activités et non des structures. La mission est donc de
revoir les conditions d’octroi des allocations budgétaires et sur la facturation en ayant pour
premier soucis l’accès aux soins équitables pour tous les malades, ceci ne peut se réaliser
qu’avec la révision des cahiers des charges définissant les objectifs des parties contractuelles
(hôpitaux, bailleurs de fonds) et l’identification précise des besoins de santé, les supports
d’information (carte CHIFA) et la gestion avec l’introduction de la comptabilité analytique
hospitalière, et l’instauration des activités d’évaluation des dans le but de rationaliser
l’utilisation des ressources et finir avec les actes de gaspillage 1.
L’inter-sectorialité :
S’est imposé de lui même du fait que les actions du Ministère de la Santé, de la
population et de la Réforme Hospitalière dépendent en partie d’autres secteurs (Finances,
Travail et Sécurité Sociale, Protection Sociale et Solidarité, Enseignement, Formation
professionnelle, Collectivités Locales, Environnement, Industrie, Agriculture…..). Dans la
situation présente, les rapports difficiles du Ministère de la Santé avec l’Enseignement
Supérieur et la Sécurité Sociale ont contribué fondamentalement à certains
dysfonctionnements graves. La stratégie en matière de santé doit intégrer les initiatives liées à
la santé dans le cadre d’autres politiques sectorielles parce qu’il est essentiel de garantir une
cohérence entre la santé et les autres politiques publiques et aussi de faire en sorte que toutes
1
AIT MEDJANE. O, Op. Cit., P 58.
52
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
les activités sectorielles ayant une incidence sur la santé contribuent à la stratégie globale du
Ministère. Il s’agit de définir des stratégies et des actions conjointes à mettre en œuvre en
coopération avec les autres organismes et de créer ou de renforcer des mécanismes existants
pour garantir la coordination des activités liées à la santé.
Chaque admission est conditionnée par une identification du patient : les affiliés doivent
être munis de carte d’assurance, les démunis doivent présenter leur carte délivrée par les
services de la direction de la solidarité nationale et les autre, qui ne faisant pas partie des
deux catégories, seront invités à s’acquitter de la facture de soins à leur sortie.
Les lois de finances successives depuis 1993, disposent toutes que la contribution des
organismes de la sécurité sociale aux budgets des établissements publics de santé (secteurs
sanitaires, CHU et EHS) doit être mise en œuvre sur la base de rapports contractuels. Cette
contribution est destinée à la couverture financière de la charge médicale des assurés sociaux
1
Contractualisation santé-CNAS : 5.300 agents mobilisés pour la gestion de 600 bureaux d’entrée aux hôpitaux.
53
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
1
SALMI.M : « Système de santé en Algérie à l’heure de la transition plurielle : éléments pour une évaluation
de la qualité des soins », Thèse de Doctorat en Sciences Economiques, UMMTO, 2009.
54
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
La contractualisation
I Interne Externe
Concerne l’organisation et le
fonctionnement des bureaux des
entrées ; Concerne les établissements de
actions d’évaluation ; santé et les bailleurs de fonds :
cahiers de charges ; CNAS, CASNOS, DAS.
les projets de service et
les projets
d’établissement.
Objectifs
1
SALMI.M, Op.cit., P221.
55
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
La mise en œuvre des relations contractuelles entre les établissements publics de santé,
les organismes de la sécurité sociale et les directions de l’action sociale des wilayas est prévue
pour le premier janvier 2005. La contractualisation se subdivisera en contractualisation
externe et en contractualisation interne. La contractualisation externe a pour objet de mettre
en relation les établissements de soins et leurs bailleurs de fonds représentés par la sécurité
sociale, la solidarité nationale et les assurances économiques. Quant à la contractualisation
interne, elle se fera entre la direction d’un établissement de santé et les différents services
dont il se compose. Elle mettra l’accent sur la redynamisation des bureaux des entrées ainsi
que sur les actions d’évaluation qu’il faudra mener afin de mettre en place les projets de
services qui permettent de connaître quel type de travail remplit effectivement par chaque
membre du personnel.
1
DRESS : contractualisation des relations entre établissements de santé, organismes de sécurité sociale et les
directions de l’action sociale DRESS, Constantine, 2006.
56
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
1.1.3.4-Objectifs de la Contractualisation :
Au stade actuel de la réflexion, les objectifs de la réforme hospitalière peuvent être formulés
comme suit :
1
MSPRH : ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière : mise en œuvre de la
contractualisation : des relations entre les établissements publics de santé
57
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
Réaffirmer les obligations contractuelles de tous les intervenants dans la santé des
citoyens.
Affirmer les droits et les devoirs des usagers et la protection des malades en
particulier.
Assurer les ressources financières nécessaires au bon fonctionnement des
établissements de santé
Améliorer l’efficacité des dépenses consacrées par la collectivité sous quelle que
forme que ce soit aux établissements de santé1.
1
Rapport préliminaire du conseil national de la reforme hospitalière. [En ligne]. Format PDF. Disponible sur
http://www.sante.dz/reforme-hospitaliere/rapport-preliminaire.htm consulté le 11/11/2017.
58
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
1
OUFRIHA.F.Z. les réformes du système de santé en Algérie, de réforme en réforme, un système de santé a la
croisés des chemins, CREAD.
2
MSP : ministère de la santé, république algérienne démocratique et populaire : les fondements de la carte
sanitaire, MSP, nationale.doc.interne.dactyl.1-64, novembre, 2007
59
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
1
LARBI.A: « nouvelle carte sanitaire : les secteurs sanitaire se transforment en EPH et EPSP », [en ligne]. Le
12/07/2017, Format PDF. Disponible sur http://www.santemaghreb.com/algerie/abid0707.htm consulté le
26/09/2017
2
AIT MEDJANE.O, Op. Cit., P 61.
3
ZOUANTI née SANOUSSI. Z: « l’accès aux médicaments en algérie :une ambuguité entre les brevets des multinationales
et le marché du générique », Thèse de Doctorat en Sciences Economiques, Université Hassiba Ben Bouali de Chlef, 2014,
P.4. (Art. 170 de la loi N°85-05 du 16 février 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé, modifiée
par la loi N°90 17 du 31 juillet 1990.
60
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
1
AIT MEDJANE.O, Op. Cit., P62
2
AIT MEDJANE.O, Op. Cit., P63
61
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
L’assuré – ou l’un de ses ayants droit – doit aussi présenter la carte lors de toute
démarche auprès de son centre de paiement, pour se faire rembourser par exemple. Par
ailleurs, la carte comporte des informations personnelles sur l’assuré (état de santé, suivi
médical, remboursement des médicaments et examens médicaux), Cette carte est dotée
également de plusieurs codes en vue de faciliter la mission aux partenaires sociaux 1.
Le tiers payant est un dispositif qui permet aux assurés sociaux de ne pas payer
directement le professionnel de santé, au moment de la consultation, celle-ci étant réglée par
l’Assurance maladie puis, le cas échéant par la complémentaire santé du patient. Ainsi,
l’assuré à qui l’on applique le tiers payant bénéficie d’une dispense d’avance de frais2.
Toutefois, il ne revêt aucun caractère obligatoire et l’assuré qui ne veut pas en
bénéficier peut continuer à acheter ses médicaments et se faire rembourser ensuite par son
centre de paiement.3
L’optimisation des prestations, s’est traduite, entre autres, par le rapprochement des
assurés sociaux des structures de la sécurité sociale à travers la poursuite de l’élargissement
du réseau des structures de proximité, dont le nombre est passé de 852 en 1999 à 1.431 en
juillet 2011. Cette amélioration s’est cristallisée autour de l’élargissement du tiers payant du
médicament dont le nombre des bénéficiaires a atteint 2.400.000 à ce jour et sa généralisation
à touts les titulaires de la carte CHIFA et à leurs ayant droits. Seuls les retraités et les
1
Lamia.T : « tout savoir sur la carte CHIFA ». 29 août 2009. Disponible sur
http://www.algerie360.com/algerie/tout-savoir-sur-la-carte-chifa/ consulté le 12/10/2017.
2
« Sécurité SOCIALE, le tiers payant », 2017. Disponible sur http://www.leciss.org/sites/default/files/Tiers-
payant.pdf consulté le 12/10/2017
3
Le ministre du travail et de la sécurité sociale, lors de l’inauguration du centre de personnalisation de la carte
magnétique des assurés sociaux, sise à ben aknoun, MTSS, Alger en 2012.
62
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
La mise en place de la carte à puce « CHIFA » dans le système de sécurité sociale obéit
à une volonté des pouvoirs publics de moderniser la gestion des organismes de sécurité
sociale. Cette carte a été mise en place pour la première fois en 2005, elle permet à son
titulaire de faire connaitre sa qualité d’assure social auprès des professionnel de santé et de
faire valoir ses droits aux remboursements des frais de soins de santé engagés pour lui même
ou ses ayant droit. Elle constitue un instrument de lutte contre la fraude et les abus.
Le 15 novembre 2007, soit cinq (05) mois passés après le lancement officiel de la
production de la carte « CHIFA ». En 2011 prés de 7 millions de cartes ont été distribués soit
environ 23 millions d’utilisateurs sur 1500 centre, elle s’est généralisé à travers l’Algérie a
partir de 2012.
1.4.3- Les bénéficiaires de la carte CHIFA :
Les assurés sociaux ou ayants droits d’assurés sociaux malades chroniques pris en
charge à 100%, ainsi que les malades atteints d’ashme, d’hypertension artérielle et
maladie de Crohn pris en charge à 80%.
Les assurés sociaux titulaires de pensions d’invalidité directes ou de réversion, de
pensions de retraite directes ou de réversion, de rentes d’accident du travail et
maladie professionnelles d’un taux au moins égal à 50% et leurs ayants droit ;
Les assurés sociaux salariés ou faisant partie des catégories particulières (AFS,
IAIG, Handicapés, Etudiants,…..) et leurs ayants droit.
1
CNAS : direction des statistiques, direction générale, CNAS. 2011.
2
BENBAHMED L : « réformes et sécurité social l’expérience algérienne, Marrakech mars 2009, pharmaciens
d’Alger, 2009. In http://pharmacie.ma/uploads/pdfs/oe_benbahmed.pdf consulté le 10/11/2017.
63
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
L’objectif principal visé par cette carte est la modernisation de la sécurité sociale par
l’introduction de nouvelles technologies dans sa gestion et ses relations avec ses partenaires.
Elle vise aussi à :
une plus grande maîtrise des dépenses de santé grâce à la construction de bases de
données fiables, alimentées régulièrement et rapidement ;
la simplification et l’accélération des procédures de remboursement pour les assurés
sociaux ou pour les partenaires conventionnés dans le cadre du système du tiers
payant;
la réalisation d’économies de gestion ;
l’amélioration de la productivité en faisant face, avec célérité, à l’accroissement du
nombre de dossiers soumis à remboursement ;
le renforcement de la lutte contre les abus et les fraudes ;
Développement de l’automatisation des bases de données de la sécurité sociale 1.
La suppression des supports papiers et des formalités de remboursement des soins de
santé ;
La modernisation et l’amélioration des relations avec les prestataires de soins publics
et privés, notamment dans le cadre de la contractualisation et du conventionnement 2 ;
1
AIT MEDJANE. O, Op.cit., P67.
2
KENDI.N :« Essai d’analyse de la compatibilité des services offerts par la carte CHIFA par rapport aux
attentes des usagers : enquête dans la ville de Béjaïa », [en ligne].Mémoire de Master en Sciences
Économiques, Option : Économie de la Santé, 2013, Format PDF. Disponible sur http://www.univ-
bejaia.dz/dspace/bitstream/handle/123456789/2224/Essai%20d%E2%80%99analyse%20de%20la%20compatibil
it%C3%A9%20des%20services%20offerts%20par%20la%20carte%20CHIFA%20par%20rapport%20aux%20at
tentes%20des%20usagers.pdf?sequence=1&isAllowed=y consulté le 11/10/2017.
64
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
1
AIT MEDJANE .O, Op. Cit., P69.
2
AIT MEDJANE .O, Op. Cit., P69.
65
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
Les objectifs de la carte sanitaire sont formulés par une série de réflexions et de
propositions en faveur d’un renforcement de l’efficience du système de santé. Ainsi, au-delà
de l’amélioration du flux des informations et de la formalisation des processus, dont les
résultats se résument comme suite :
1
ABDELMALEK.B , Réformes de la santé : éléments de l’avant projet de loi, 17/09/2014
2
KHOUKHA .M, BRAHIM.B : Le système de santé Algérien face à la transition sanitaire : prise en charge et
financement,[En ligne]. Format PDF. Disponible sur:
https://www.eiseverywhere.com/retrieveupload.php?c3VibWlzc2lvbl84NjU4MV83NT consulté le 21/11/2017.
66
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
1
AIT MEDJANE .O, Op. Cit., P71.
2
MSPRH, les réformes en santé évolution et perspectives, Alger, décembre 2015. [En ligne]. Format PDF.
Disponible sur: http://www.sante.gov.dz/images/RENCONTRE%20EVALUATION%20ALGER%206%
consulté le 20/11/2017.
3
Lotfi .B, Réformes et Sécurité Sociale L’expérience Algérienne, MARS 2009
67
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
1
CNAS, le système CHIFA, [en ligne]. Format PDF. Disponible sur: http://www.cnas.dz/?q=fr/espace-
chifa/carte-chifa consulté le 20/10/2017.
2
AIT MEDJANE .O, Op. Cit., P 72.
68
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
69
Chapitre III : Les réformes du système de santé en Algérie
En tant que secteur sensible, le secteur de la santé doit veiller à assurer la prise en
charge de la santé des citoyens et à améliorer les services de santé. Aujourd’hui, le secteur
doit accompagner les transformations que connait le pays et être en phase avec les avancées
que connait le monde en général et plus particulièrement l’univers des technologies de la
santé et les méthodes modernes de management des services de santé 1.
Conclusion
Les réformes mise en œuvre pour le système de santé algérien, sont un levier essentiel
pour modifier et améliorer l’efficacité de ce dernier. Mais le décalage enregistré dans
l’application de ces réformes reste grand, et cela entre les objectifs tracés et les résultats
obtenus. Avec les besoins sans cesse croissants de la population en matière de santé, les
intentions et projets de réforme sont nombreux mais la mise en œuvre est lente et les capacités
de gouvernance sont limitées.
De ce fait, et malgré les efforts fournie par les pouvoirs publics pour accomplir leur
objectif principale “ améliorer l’état de santé de la population“, le système de santé algérien
reste inefficace et ne répond pas aux besoins réels de la population en matière de prise en
charge et de services fournies.
1
BOUDIAF. A, les politiques de santé, colloques international, Alger 18-19 Janvier 2014.Format PDF
Disponible sur : https://sorpbatna.files.wordpress.com/2016/12/msprh-colloque-int-politique-sante.pdf consulté
le 12/11/2017.
70
Conclusion
Générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Le système de santé mis en place en Algérie est un mélange entre le modèle allemand,
d’Otto Von Bismarck, qui instaure des assurances sociales fondées sur une affiliation
professionnelle et le modèle anglais, de Lord Beveridge, qui associe l'Etat à son financement.
En d’autres termes, le système de santé ainsi crée est financé, d'une part par la sécurité
sociale, qui, elle-même prélève des cotisations sur ses affiliés (cotisations patronales et
salariales), d'autre part, par l'Etat prélevant des impôts sur la collectivité1.
1
SALMI Madjid, op, cit., p3
71
Conclusion générale
Le troisième obstacle à une progression plus rapide vers la couverture universelle est
l’utilisation inefficiente et inéquitable de ressources. La réduction de ce gaspillage
améliorerait considérablement la capacité des systèmes de santé à fournir des services de
qualité et à améliorer la santé.
Une Réforme est « un changement qu’on apporte dans la forme d’une institution afin
d’améliorer, d’en obtenir de meilleurs résultats, ou bien c’est un ensemble d’activités
destinées à changer les politiques de santé et les institutions à travers les quelles elles sont
implantées ».
Le système de santé algérien s'est engagé dans des réformes profondes qui ont pour but
de faire face aux dysfonctionnements qui entravent son bon fonctionnement, dans le sens de
2
AIT MEDJANE Ouahiba . op .cit., p.75.
72
Conclusion générale
donner des solutions aux problèmes que connait ce dernier. Ces réformes engagées touchent
les principales fonctions de ce système déjà cités.
Toutefois, en dépit de tous les efforts déployés par les pouvoirs publics, les objectifs
principaux tracés ne sont que partiellement satisfaits. Ils demeurent des discours théoriques
sans une réelle concrétisation sur le terrain.
73
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIQUE
A- OUVRAGES :
74
B- REVUES ET PERIODIQUES :
13- Banque mondial: revue des dépenses publique : document de la banque mondiale
volume I, l’Algérie à la recherche d’investissement de qualité, BM, 2011
14- Banque mondial: la région MENA, à la recherche d’un investissement public de
qualité, une revue des dépenses publique, document de la banque mondiale aout
2007, BM, rapport n°36270.
15- JACOBZONE S, ROCHAIX L « l’hypothèse de la demande induite »: [en ligne].un
bilan économique, Revue Economie et prévisions n° spécial : nouvelles approches
microéconomiques de la santé, n°129-130, 3ème et 4ème trimestre, juillet 1997,
page 25. Format PDF. Disponible sur http://www.persee.fr/doc/ecop_0249-
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l'assurance, de la pratique et les perspectives de développement - les expériences des
pays, 03-04 décembre 2012, p.7.
E- TRAVAUX UNIVERSITAIRES :
1- Thèses de doctorat :
28- Kaid Tililane N : le système de santé algérien entre efficacité et équité : essai
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économiques, université d’Alger, 2003 ;
29- SALMI Madjid : « Système de santé en Algérie à l’heure de la transition plurielle :
éléments pour une évaluation de la qualité des soins », Thèse de Doctorat en
Sciences Economiques, UMMTO, 2009.
30- ZOUANTI née SANOUSSI Zoulikha : « l’accès aux médicaments en Algérie : une
ambiguïté entre les brevets des multinationales et le marché du générique », Thèse
en vue de l’obtention du diplôme de Doctorat en Sciences Economiques, Université
Hassiba Ben Bouali de Chlef, 2014, P.4.
76
2- Mémoires de Magister :
33- ABBOU Youcef : « Essai d’analyse de la maîtrise des dépenses de santé en Algérie
», mémoire de Magistère en Sciences Economiques Option : Economie de la Santé
et Développement Durable, 2010, P104.
34- BOUADI Sonia : « le projet d’établissement hospitalier : un nouvel instrument au
service de management hospitalier.cas EPH Ain Al Hammam » Mémoire en vue de
l’obtention du Diplôme de Magister en sciences économiques. Option :
Management des entreprises, [en ligne].Format PDF. Disponible sur
http://www.ummto.dz/IMG/pdf/Memoire_BOUADI_Sonia.pdf consulté le
10/11/2017.
35- BAHLOULI Ahmed Sofiane : « la politique de la santé en Algérie, le cas de willaya
d’Oran », mémoire présenté en vue d’obtention du titre magister en sciences
politiques et relations internationales , université d’Oran, 2012.
36- BENMANSOUR Sonia: « Financement des systèmes de santé dans les pays du
Maghreb. Cas : Algérie, Maroc, Tunisie ». [en ligne]. Mémoire de Magister en
Science Économiques, Option Monnaie-Finance-Banque, Université de Tizi-Ouzou,
2012, p.9 et p.10. Format PDF. Disponible sur :
http://www.ummto.dz/IMG/pdf/BENMANSOUR_Sonia. (Consulté le 12/08/2017)
37- FOUDI Brahim : « La contractualisation dans les systèmes de santé algérien et
marocain : Etat des lieux ». Mémoire de Magister en Sciences Economiques, Option
Economie de la Santé et Développement Durable, Université de Bejaïa, 2011, p. 89.
77
38- ZIANI Zoulikha : « Essai d’analyse de l’apport de la politique de régulation des
dépenses de médicament dans la rationalisation des dépenses de santé en Algérie ».
Mémoire de Magister en Sciences Economiques, Option Economie de la santé et
Développement Durable, Université de Bejaïa, 2012, p. 38.
3- Mémoires de Master :
39- AIT MEDJANE Ouahiba : « les reformes de système de santé en Algérie : Etat des
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économiques, option : Economie de la santé, 2013.
4- Autres Mémoires :
42- ALLAL Y : « étude sur la contribution des patients à l’achat des médicaments
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78
F- RAPPORTS ET DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
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58- KHOUKHA .M, BRAHIM.B : Le système de santé Algérien face à la transition
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https://www.eiseverywhere.com/retrieveupload.php?c3VibWlzc2lvbl84NjU4MV83
NT consulté le 21/11/2017.
59- LARBI Abid : « nouvelle carte sanitaire : les secteurs sanitaire se transforment en
EPH et EPSP », [en ligne].le 12/07/2017, Format PDF. Disponible sur :
http://www.santemaghreb.com/algerie/abid0707.htm consulté le 26/09/2017.
60- LAMRI L : « la nomenclature ne comparent pas de nombreux nouveaux actes et
examens tels que scanners, biopsies, certains examens biologique et L’IRM »in
« monographie de l’assurance maladie en algérien, Tunis 14-16 novembre 1987
61- Lotfi .B, Réformes et Sécurité Sociale L’expérience Algérienne, MARS 2009.
62- Le ministre travail et de la sécurité sociale, lors de l’inauguration du centre de
personnalisation de la carte magnétique des assurés sociaux, sise à ben aknoun,
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63- Lamia Tagzout : « tout savoir sur la carte CHIFA », [en ligne]. 29 août 2009,
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carte-chifa/ consulté le 12/10/2017.
64- La théorie de la demande induite a été développée par Rochaix. L dans « la fonction
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65- MSPRH : Système National de Santé. Assises Nationales de la santé, Alger 26,27
et 28 Mai 1998, p.5.
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72- MSP : les statistiques sur les personnes âgées dans un hospice pour hommes de
l’Algérie montrent que l’écrasante majorité des pensionnaires sont célibataires :
60%, les divorcés représente 20% quand on sait que le célibataire masculin aux âgés
avancés est assez rare, on imagine le degré d’exclusion de ceux-ci, MSP, Alger,
2011.
73- MSP : coopération dans le secteur de la santé avec les pays en développement
rapport du haut conseil de la coopération internationale en Algérie, MSP, Algérie
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74- MSP : statistique sanitaire, direction de la planification, ministère de la santé et de
la population, MSP, Algérie, 1999.
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76- OMS, Rapport sur la santé dans le monde, septembre 2010. [en ligne]. Format PDF
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82- OMS : À propos des systèmes de santé, Disponible sur :
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83- Projet de loi relatif a l’assurance maladie, tome 01, rapport N°424(2003-2004),
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84- Rapport NABNI 2020 : « Cinquantenaire de l’indépendance : enseignement et
vision pour l’Algérie de 2020 ». [en ligne].Format PDF. Disponible sur
http://www.nabni.org/wp-content/uploads/2013/01/rapport-nabni-20201.pdf
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85- Rapport de la banque d’Algérie contenant des données statistiques sur plusieurs
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86- Rapport préliminaire du conseil national de la réforme hospitalière. [en ligne].
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88- « Sécurité SOCIALE, le tiers payant », [en ligne]. 2017, Format PDF. Disponible
sur: http://www.leciss.org/sites/default/files/Tiers-payant.pdf consulté le
12/10/2017.
G- TEXTES REGLEMENTAIRES :
H- SITES INTERNET :
94- www.bioenergetique.com ;
95- www.aunege.fr/nuxeo/site/esupversions/AnaComSysSan.pdf. (Consulté le
24/04/2017) ;
96- http://gen.lib.rus.ec/ (consulté le 30/05/2017) ;
82
Annexes
Annexe n°01 : l’article 128 de la loi de finances de 1993 qui devait instituer la
relation contractuelle entre ces établissements et les organismes de la sécurité
sociale ;
83
Table des
matières
Liste des figures
Figure n°01 : Les dépenses de santé en % du PIB entre 2000et 2011, pour quelques pays du
G7 et de l’OCDE
Figure n°02 : Evolution des sources de financement de la santé en Algérie en % des
Dépenses totales de santé ;
Figure n°03 : Les sources de financement de la santé en Algérie en 2009 ;
Figure n°04 : Evolution des dépenses totales de santé en pourcentage du PIB en Algérie
Figure n°05 : Evolution des dépenses totales de santé en % des habitants en Algérie
Tableau n°04 : répartition des dépenses totale de santé selon les sources de financement en
Algérie ;
Annexe n°01 : l’article 128 de la loi de finances de 1993 qui devait instituer la relation
contractuelle entre ces établissements et les organismes de la sécurité sociale ;
Summary:
In recent years, the health system has been confronted with a certain number of weaknesses;
in particular the inadequacy of its organization, management and financing arrangements in
the face of socio-economic, demographic and epidemiological changes the country. It is on
the basis of these weaknesses that the national authorities formulated objectives, strategic axes
and actions to be undertaken in order to develop and improve the performance of the national
health system. Faced with this state of affairs, the authorities took the initiative to embark on a
process of profound reforms of the health system. However, despite all the efforts made by
the public authorities, the main objectives outlined are only partially satisfied. They remain
theoretical discourses without a real realization on the ground.