Risques Travail en Hauteur Rev2
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AVANT PROPOS:
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Sommaire
I GENERALITES. 3
Définition du travail en hauteur.
V ECHAFAUDAGES. 9
1 Types d’échafaudage.
_ Echafaudage de pied.
_ Echafaudages roulants.
_ Echafaudages volants.
2 Classes d’échafaudage.
3 Prévention collective.
4 Différentes phases de l’échafaudage.
5 Recommandations et sécurité pour l’échafaudage.
VI TRAVAUX SUPERPOSES. 15
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VII PLATES-FORMES ÉLÉVATRICES MOBILES DE PERSONNES. 15
1 Types de PEMP.
2 Risques liés à utilisation des PEMP.
3 Prévention de chute en hauteur.
L’accident. 23
X CONCLUSION. 25
BIBLIOGRAPHIE. 26
3
LE TRAVAIL EN HAUTEUR :
I GENERALITES :
Les chutes de hauteur sont responsables chaque année de 100 décès environ et de
près de 100 000 journées d'arrêt de travail. Avec un total de 47 %, les secteurs
d'activités les plus touchés par ce type d'accidents sont le BTP, le transport, l'énergie
et l'alimentation. Les chutes avec dénivellation s'avèrent particulièrement graves
selon l'emplacement du travail (toitures, terrasses etc…) ou lors de l'utilisation de
certains équipements tels que les échelles, escabeaux et échafaudages.
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Les types d échafaudages de pied, roulant et volant.
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Les types de cordes et harnais :
Les risques liés aux travaux en hauteur sont nombreux, ils comprennent entre autre :
_ La chute de personnes.
_ La chute d’objets.
_ L’effondrement partiel ou complet de l’échafaudage.
_ Le renversement de l’échafaudage.
_ L’exposition aux dangers environnants avant évacuation.
_ La manutention de matériel et de matériaux lourds et encombrants.
_ L’électrisation ou électrocution.
Pour que le travail en hauteur soit exécuté en sécurité, l'employeur doit privilégier la
protection collective sur la protection individuelle. Le Code du travail a évolué
récemment et précise les règles pour l'utilisation d'équipements de travail lors des
travaux temporaires en hauteur.
Les échelles, escabeaux et marchepieds ne doivent pas être utilisés comme postes
de travail. Ils peuvent être utilisés en cas d’impossibilité technique de recourir à un
équipement assurant la protection collective des travailleurs ou lorsque l’évaluation
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du risque a établi que ce risque est faible et qu’il s’agit de travaux de courte durée ne
présentant pas de caractère répétitif.
Les moyens d’accès aux postes de travaux temporaires en hauteur sont choisis en
fonction de :
_ La fréquence de circulation.
_ La hauteur à atteindre.
_ La durée d’utilisation.
Le passage dans un sens ou dans l’autre entre un moyen d’accès et les plates-
formes, planchers ou passerelles ne doit pas accroître les risques de chutes.
Pour évaluer les risques, il convient de tenir compte de tous les éléments qui
caractérisent la situation de travail et de la nature et du contenu de la tâche à
effectuer (environnement, outils et autres équipements de travail mis en oeuvre,
postures...)
Ces équipements doivent être placés de manière à ce que leur stabilité soit assurée;
leurs échelons ou marches doivent être horizontales.
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Elles doivent être appuyées et reposer sur des supports stables ;
Elles doivent être fixées dans la partie supérieure ou inférieure, ou être
maintenues en place par un dispositif anti-dérapant afin qu’elles ne puissent ni
glisser ni basculer.
La longueur de recouvrement des plans des échelles à coulisse doit être
suffisante pour assurer la rigidité de l’ensemble ;
Les échelles doivent dépasser d’au moins 1 m le niveau d’accès ;
Le port de charges doit être exceptionnel et ne doit pas empêcher le maintien
d’une prise sûre.
Un travailleur doit porter un harnais lorsqu’il utilise une échelle comme poste de
travail en élévation. Il doit être accompagné obligatoirement d’une personne pouvant
lui porter secours.
Toujours 3
points d’appuis
LES ECHELLES :
L’échelle est l’un des outils des plus anciens dont l’homme ait fait usage. Au fil des
temps, il y en eut de différents types et modèles et des améliorations ont été
apportées. Il est très utile et largement utilisé tant dans la vie professionnelle qu’à la
maison. Malheureusement, le mauvais état d’entretien du matériel ou de mauvaises
habitudes d’utilisation de celui-ci est à l’origine d’accidents dont les conséquences
sont souvent des blessures graves (blessures, incapacités ect…).
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2 types d’échelles:
Il existe plusieurs types d’échelles. La fréquence d’accidents avec échelle ainsi que
la fatigue résultant d’un travail avec échelle
a Echelles en bois : Les échelles en bois sont encore largement utilisées. Elles
sont même vivement conseillées pour les travaux d’électricité. Malheureusement, le
bois travaille et est attaqué par les intempéries, la moisissure ou les champignons.
Aussi, faut-il bien protéger l’échelle par une couche de vernis et bien contrôler l’état
de celle-ci avant toute utilisation.
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c Echelles en matières synthétiques : Ces échelles sont plus légères que celles
en bois mais plus lourdes que celles en aluminium; elles sont isolées
électriquement et résistent bien aux produits chimiques. Le grand désavantage de
ce type d'échelle est constitué par la présence de petites fissures dans la matière
synthétique.
Autre point négatif : le coût relativement élevé.
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5 Fixer l'échelle au sommet. 6 S'assurer que personne ne pourra
Obligation si plus de 24 échelons renverser l'échelle.
V ECHAFAUDAGES :
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l’accès à ces postes ainsi que l’acheminement des produits et matériaux nécessaires
à la réalisation des travaux.
1 TYPES D’ECHAFAUDAGES :
Il existe plusieurs types d’échafaudages :
ÉCHAFAUDAGE DE PIED :
Il est formé de plusieurs éléments :
a Appuis et supports :
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– Il faut accorder une grande attention aux appuis qui doivent être de résistance
suffisante.
– L’extrémité des montants (ou poteaux) reposent sur le sol est soutenues par une
embase. Les embases reposent sur une cale qui compensent les irrégularités de
l’appui.
– Certains montants doivent être pourvus d’un vérin de réglage.
– Les montants (ou poteaux) doivent être parfaitement verticaux.
b Planchers :
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3 PREVENTION COLLECTIVE :
La prévention des chutes de hauteur est assurée par des garde-corps, intégrés ou
fixés de manière sûre, rigides et d'une résistance appropriée, placés à une hauteur
comprise entre un mètre et 1,10 m et comportant au moins une plinthe de butée de
10 à 15 cm, en fonction de la hauteur retenue pour les garde-corps, une main
courante et une lisse intermédiaire à mi-hauteur ou par tout autre moyen assurant
une sécurité équivalente.
C’est un système permanent et fiable destiné aux toitures des bâtiments, des sites
industriels, aux plates-formes et passerelles d’accès aux machines. Ils sont
conformes à la norme NF EN ISO 14122-3 d’Août 2001 indice de classement E 86-
003.
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Echafaudage de pied
_ Evaluation préalable.
_ Etablissement du cahier des charges.
_ Etude du plan et note de calcul.
_ Montage de l'échafaudage.
_ Vérification avant mise en service.
_ Vérification périodique et maintenance.
_ Démontage de l'échafaudage.
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1 La compréhension du plan de montage, de démontage ou de transformation de
L’échafaudage.
2 La sécurité lors du montage, du démontage ou de la transformation de
l'échafaudage.
3 Les mesures de prévention des risques de chute de personnes ou d'objets
4 Les mesures de sécurité en cas de changement des conditions météorologiques
qui pourrait être préjudiciable aux personnes en affectant la sécurité de
l'échafaudage.
5 Les conditions en matière d'efforts de structure admissibles
6 Tout autre risque que les opérations de montage, de démontage et de
transformations précitées peuvent comporter le renouvellement de la formation à
chaque fois que nécessaire .
PREVENTION INDIVIDUELLE :
Signalisation du chantier :
Au cours du montage d’un échafaudage, une pancarte “Utilisation interdite” doit
être posée aux pieds de ce dernier en attendant la vérification et la réception de
conformité technique.
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La zone de montage ou de démontage doit être balisée par le personnel de
l’entreprise de montage.
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Il est interdit de :
_ Courir et sauter sur le plancher. Encombrer les planchers.
_ Grimper sur l’échafaudage pour accéder au plancher.
_ Laisser tomber du matériel du haut d’un plancher.
_ Monter sur les garde-corps ou les plinthes. Se pencher à l’extérieur des
garde-corps.
_ Travailler à partir des moyens d’accès.
_ Disposer des planches sur les lisses ou les sous-lisses pour rehausser le niveau
du poste de travail.
_ Enlever les protections collectives sans compensation.
_ Utiliser l’échafaudage pour des travaux différents de ceux pour lequel il a été
Conçu
ÉCHAFAUDAGES ROULANTS :
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Échafaudage roulant avec les roues bloquées :
ÉCHAFAUDAGES VOLANTS :
Leurs utilisations sont limitées à certaines activités telles que le travail de BTP. Ils
doivent respecter certaines règles de construction et d’utilisation:
_ Protéger un garde-corps d’au moins 1 m de haut de tous les côtés.
_ Utiliser des câbles ou chaînes dotés de manille ou d’anneaux fixes qui ne
peuvent être enlevés qu’avec un outil.
● Les échafaudages volants doivent être révisés par un expert en la matière au
moins une fois par an.
Échafaudage volant.
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VI TRAVAUX SUPERPOSES:
Ils peuvent être réalisés à l'extérieur ou à l'intérieur de capacités et nécessitent le
respect des dispositions suivantes :
Travaux à l'extérieur :
_ Protéger les niveaux par des filets.
_ Veiller au placement des groupes de soudages ou compresseurs d'air afin
que les gaz d'échappement n'incommodent pas les travailleurs en hauteur.
_ Attacher les outils et autres matériels de démontage ou de remontage.
_ En cas de soudage ou sablage en hauteur, protéger l'environnement par des
bâches.
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Elévation suivant un axe verticale.
Elévation multidirectionnelle.
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3 PREVENTION CONTRE LA CHUTE EN HAUTEUR:
Pour les travaux situés à moins de trois mètres et si la situation le permet il convient
de préférer l'utilisation de plates-formes individuelles roulantes (qui sont conçues
comme des postes de travail) à celles des échelles et des escabeaux
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Les nacelles doivent être vérifiées tous les 6 mois ou lors de toute remise en
services par du personnel qualifié appartenant ou non à la collectivité
(technicien, organisme de contrôle...).
Leur utilisation ne doit être confiée qu'à des agents qualifiés, c'est-à-dire
formés et ayant une autorisation de conduite délivrée par l'autorité territoriale
Pour une PEMP de types 1A, 1B, 3A et 3B, il faut prévoir une équipe de 2
personnes : L’opérateur et le surveillant :
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_ L’opérateur, titulaire d’une autorisation de conduite, manoeuvre la plate-forme
_ L e surveillant au sol, titulaire d’une autorisation de conduite, guide l’opérateur,
alerte les secours en cas de besoin et assure la surveillance de l’environnement.
_ L e poste de commande de secours des PEMP de type 3A et 3B situé en bas sur
le chariot porteur doit être manoeuvrable à tout moment.
Pour une PEMP de types 2A et 2B, il faut prévoir une équipe de 3 personnes:
L’opérateur, le surveillant et le conducteur du véhicule porteur.
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Utilisation d’une PEMP de catégorie 2B:
La protection contre les chutes est assurée par garde-corps avec lisse haute, lisse
intermédiaire et plinthe, partout où il y a risque de chute, sur toute la longueur du
poste de travail.
Lors de travaux en bordure de plate-forme ou lorsque les tréteaux sont établis contre
une construction ne dépassant pas une certaine hauteur (moins d’un mètre au-
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dessus de la plate-forme de travail), le 4ème côté est protégé par un dispositif
approprié situé derrière la maçonnerie en cours de réalisation. Ce dispositif est
constitué soit d’un auvent, soit d’une surface de recueil ou tout autre dispositif
capable de prévenir la chute d’un travailleur et suffisamment solide pour en supporter
la charge dynamique (filet de protection, filin plus harnais de sécurité...)
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b Eléments de recueil souples: filets de sécurité:
Le filet de sécurité est un dispositif de protection collective destiné à empêcher la
chute de personnes ou d’objets. Le filet répond aux normes EN 1263-1 et 1263-2
Un EPI est défini comme «tout équipement destiné à être porté ou tenu par le
travailleur en vue de le protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de
menacer sa sécurité ou sa santé au travail, ainsi que tout complément ou accessoire
destiné à cet objectif ».
_ Harnais:
C’est le seul équipement autorisé pour les travaux en hauteur. Il comporte
généralement une ou deux longes de 1 mètre. Les longes plus longues doivent être
pourvues d’un amortisseur de chute limitant les effets de la chute à 1 mètre.
Lorsqu'il est fait usage d'un tel équipement de protection individuelle, un travailleur
ne doit jamais rester seul afin de pouvoir être secouru dans un temps compatible
avec la préservation de sa santé.
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Systèmes amortisseur de chute: Les systèmes de liaison sont répartis en 3
classes :
_ Classe I : Les systèmes antichute à dispositif de coulissement et blocage sur un
support d’assurance sensiblement vertical (corde, câble ou rail métallique).
_ Classe III : Les systèmes à frein spécifique absorbeur d’énergie cinétique associé
à une longe souple (corde ou sangle).
Les systèmes antichutes (classes I et II) ne doivent être employés que si l’on dispose
de points d’ancrage au-dessus de l’utilisateur, sinon il faut utiliser les systèmes de
classe III.
En outre, l'employeur doit préciser dans une notice les points d'ancrage, les
dispositifs d'amarrage prévus pour la mise en oeuvre de l'équipement de protection
individuelle ainsi que les modalités de son utilisation
La ligne de vie:
Une ligne de vie est un dispositif d’ancrage flexible horizontal permettant d’assurer la
sécurité d’un ou plusieurs intervenants de manière simultanée. Elle ne constitue pas
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un équipement de protection collective. Elle permet de circuler librement et en
sécurité dans les zones à risques de chute (toiture, terrasse, chemins de pont
roulant, pont...).
Circonstances de l’accident :
L’accident a eu lieu en 1999 à la station de pompage SP6 ( RTO ) au niveau du
réchauffeur gaz machines. Comme il fonctionnait à l’eau chromatée, les chefs de
quarts ont pris l’habitude de vérifier le niveau d’eau chromatée dans la capacité à
chaque reprise de service.
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Pour faire un l’appoint, on utilise une échelle simple mise à disposition. La plupart
du temps, on sollicite l’aide de l’agent de sécurité.
L’accident a lieu lors de l’appoint pour la capacité, le chef de quart s’est déséquilibré
et a fait une chute de 2m de hauteur. Ce dernier a eu une blessure sérieuse au
genoux avec quatre points de suture.
Recommandations:
Après l’accident, le chef de station a ordonné immédiatement la mise en place d’une
passerelle adéquate.
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X CONCLUSION :
Les travaux temporaires en hauteur doivent être réalisés à partir d'un plan de travail
conçu, installé ou équipé de manière à garantir la sécurité des travailleurs et à
préserver leur santé. Le poste de travail doit permettre l'exécution des travaux dans
des conditions ergonomiques.
Les échelles, escabeaux et marchepieds ne doivent pas être utilisés comme postes
de travail. Toutefois, ces équipements peuvent être utilisés en cas d'impossibilité
technique de recourir à un équipement assurant la protection collective des
travailleurs ou lorsque l'évaluation du risque a établi que ce risque est faible et qu'il
s'agit de travaux de courte durée ne présentant pas un caractère répétitif.
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La prévention des chutes de hauteur est assurée par un garde-corps constitué d’une
lisse supérieure de 1 m de hauteur, d’une lisse intermédiaire de 45 cm de hauteur et
d’une plinthe de 15 cm.
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BIBLIOGRAPHIE:
Sites Internet:
_ http//www.hymer.de
_ http//www.inrs.fr
_ http//www.echafaudage.org
_ http//www.odco.fr
_ http//www.centaure.fr
Documentations:
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Prévention des accidents pour les travaux en hauteur.
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