Atomistique Partie 2

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CHAPITRE IV

MODELE QUANTIQUE DE
L'ATOME

Le modèle de Bohr ne permet pas de bien décrire les atomes.


L’apparition de la mécanique quantique va palier aux
insuffisances de ce modèle. L’un des fondements de cette
nouvelle théorie est la dualité onde-particule ou dualité onde-
corpuscule.
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I- NOTION DE LA MECANIQUE QUANTIQUE


(ONDULATOIRE )
1) Dualité onde - corpuscule : Postulat de De
Broglie
A toute particule de masse m en mouvement
(de vitesse v) est associée une onde. La
longueur de cette onde est donnée par la relation
de De Broglie qui s'écrit :
λ = h/mv
λ : longueur d'onde
h : constante de Planck
mv : quantité de mouvement

Cette hypothèse a été émise en 1924 par Louis de Broglie (prix Nobel 1929)
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2) Principe d'incertitude d'Heisenberg

On ne peut définir avec précision à la fois la position et la


vitesse d'une particule ( exemple : l’électron).
Cela se traduit par la relation :

Δx . Δpx ≥ h/2π
Δx : incertitude sur la position
Δpx = mΔvx : incertitude sur la quantité de mouvement
donc sur la vitesse
Ce qui veut dire que si je connais la vitesse je ne peux pas
connaître la position et inversement. Donc on ne peut pas définir
une trajectoire pour une particule.
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À partir de là, il ressort que pour l’infiniment petit (électron,


…) il faut appliquer une nouvelle physique : Mécanique
Quantique.
Ceci est la conception probabiliste de l’électron et nous
permet de passer de la notion de trajectoire à la notion
de probabilité de présence. On peut donc associer à
l’électron une onde de De Broglie qui sera décrite par
une fonction mathématique ψ appelée fonction d’onde
(ou orbitale) solution de l’équation de Scrödinger .
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Applications
1- Objet macroscopique :
Pour une voiture de masse de 1 tonne et de vitesse de 100
km/h à 0,001 km/h d’incertitude, l’incertitude sur la
position est de 3,8×10-34m. Ceci n’a donc aucune
conséquence pratique à notre échelle.

2- Objet microscopique :
Un atome d’hydrogène H a une incertitude sur sa vitesse
de 1 cm/s. Sa masse est de 1 u.m.a. L’incertitude sur sa
position est de 0,063.10-4 m ⇒
Imprécision énorme comparée à la taille d’un
atome (10-10 m).

Un électron a une incertitude sur la vitesse de 100 m /s,


donc l’incertitude sur sa position est de 0,115.10-4 m.
Valeur très supérieure au rayon de Bohr.
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II.3. Conclusion
Les exemples précédents montrent que si la masse m est
grande, le produit des incertitudes peut être très petit.
C’est le cas pour tous les phénomènes qui se produisent
à notre échelle et qui font l’objet de la mécanique
classique. Mais si m est la masse d’un électron, on ne
peut plus ignorer les deux termes Δx et ΔV .
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Le passage de la mécanique classique à la mécanique


quantique se fait à l’aide d’opérateur. A chaque grandeur, de la
mécanique classique on associe un opérateur qui permet
d’écrire cette grandeur en mécanique quantique.
Notion d’opérateur
Un opérateur c’est le symbole d’une opération que l’on effectue
sur une fonction pour retrouver une autre fonction ou quelque
fois la même fonction.

Exemple : L’opérateur dérivée (d/dx) agissant sur la fonction


exponentielle ekx donne la fonction kekx.
Â: Opérateur
f : Fonction propre
Âf = af
a : Valeur propre
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En mécanique quantique, un électron est décrit par une


fonction d’onde (x,y,z).  n’a pas de signification
physique. Mais La probabilité de présence dp de trouver
la particule dans un volume dv est donnée par le carré du
module de la fonction  dépendant des coordonnées de
position et du temps.
dp = (x,y,z,t)2.dv
L’état stationnaire correspond à une situation où dp ne
dépend pas du temps. La fonction  est obtenue en
résolvant l’équation de Shrödinger du système.
dP
=  : densité de probabilté de présence
2

dv
Donc, en MQ la notion de la trajectoire n’existe plus.
Elle est remplacée par la probabilité de présence ou nuage
électronique.
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Équation de Schrödinger

En mécanique classique l’énergie totale du système ET = Ec + Ep


Soit l’équation de Hamilton H= T+V (T en Cinétique, V En Potentiel)
A l’énergie cinétique T = Ec=1/2mV2 on y associe en mécanique

quantique l’opérateur -

∆: Laplacien

A l’énergie potentiel V = -e2/r on y associe un opérateur


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On appelle orbitales atomiques, les fonctions d'ondes des


électrons atomiques.
En 1926, Schrödinger a montré que la fonction d'onde et
l'énergie E sont solution d'une équation aux dérivées
partielles du second ordre.
L'équation de Schrödinger s'écrit :
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Pour résoudre cette équation on fait un changement de


coordonnée: On ne travaille plus avec les coordonnées
cartésiennes mais avec les coordonnées sphériques
(r, , )

La résolution de cette équation donne la fonction d’onde


 (l’espace où évolue l’électron) et son énergie propre E.
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1) L’énergie :
La résolution de l’équation de Schrödinger nous permet de déterminer les
valeurs propres E qui correspondent aux différentes valeurs énergétiques
possibles de l’e- puis les fonctions d’onde  dont le carré nous définira les
régions de l’espace où pourra se trouver cet électron.

Dans le modèle de Bohr, pour l’Hydrogène :


En (eV)= - (13.6/n2)
Ce même résultat est obtenu par la résolution de l’équation de
Schrödinger.
Dans le modèle de Bohr, ‘n’ est l’état stationnaire ou le niveau
d’énergie.
L’énergie est quantifié par le nombre quantique n que l’on appelle:
Dans le modèle ondulatoire, ‘n’ est le nombre quantique principal.
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2) Fonctions d’onde et nombres quantiques

Les fonctions d’onde  solutions de l’équation de Shrödinger se


présentent sous la forme suivante
(r,,)= R + A
R c’est le terme radial il ne dépend que de la coordonnée r
Il fait intervenir le nombre quantique n, il définit ce que l’on appelle

la couche quantique n
n est un nombre entier positif (1,2,3,4,…..)

Il renseigne en quelque sorte sur la place relative


qu’occupe le un e- dans l’atome. Plus n petit plus l’e- a
des chances de se trouver proche du noyau et
inversement.
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A C’est le terme angulaire, il dépend de  et  il fait


intervenir 2 autres nombres quantiques l et m
(n,l,m)= n + (l,m)

l est le nombre quantique secondaire ou azimutal.


Il peut prendre toute les valeurs comprise entre 0
et n-1
0ln-1
Il définit la notion de sous couche et détermine la
géométrie des orbitales atomiques.
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m est le nombre quantique magnétique

-lm+l

Il définit une case quantique


Il y a 2l+1 valeurs de m (2l+1) orbitales

Il détermine l'orientation spatiale d'une orbitale.


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Chaque valeur différente de n ou de l ou de m définit ce


que l’on appelle une orbitale atomique
Exemple: n=2
(n,l,m) n l m
(2,0,0) 2 0 0

(2,1,1) 2 1 1

(2,1,0) 2 1 0

(2,1,-1) 2 1 -1

Chaque orbitale atomiqe est donc caractérisée par une combinaison de 3


nombres quantiques : n, l ,m
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Introduction de la variable de spin:


La mécanique quantique relativiste montre que la
fonction  solution de l’équation de Shrödinger est une
fonction comprenant une fonction d’espace et une
fonction de spin f(s).
 = (r,,) + f(s) donc

ψ= (r,,,s)

Le nombre quantique de spin ne peut prendre que 2


valeurs
s=+1/2 ou s=-1/2
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Notation des couches:


l’ensemble des électrons possédant le même nombre
quantique principal n constitue une couche électronique.

n 1 2 3 4 5 …

Couche K L M N O…
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Notation des couches: Selon la valeur de l on donne un


nom à la sous couche désignée par une lettre minuscule

Valeur de l
01 2 3 4 ….
Sous couche s p d f g
ou orbitale

Exemples :
Sous-couche
- Couche K n=1 ; l=0 1s (scharp)

- Couche L n=2 ; l=0 2s


l=1 2p (principal)

- Couche M n=3 ; l=0 3s


l=1 3p
l=2 3d (diffuse)
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Etude des fonctions d’ondes

On va examiner ici la forme des orbitales définies par les


fonctions précédentes:

Orbitale de type s: (n=x, l=0, m=0)


nous avons l’orbital 100 ou 1s

3/2
 1  1
ψ 1s = 2   e − r/a 0
.
 a0  2 π
Y(θ,ϕ)
R(r)
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Comme Y( , ) est une constante, la valeur de 1s est


indépendante de et et ne dépend que de r. Sa valeur est donc
la même dans toutes les directions, à une distance r du noyau.
Les orbitales s présentent une symétrie sphérique.

1s décroît exponentiellement avec r et son carré aussi. La


densité de probabilité de présence d’un électron est donc
maximale autour du noyau et décroît de manière continue à
l’infini.
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• Orbitales s
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Orbitale de type p: l=0 orbitale 2s


n=2 l=1 m= -1 21-1
m=0 210
m=1 211

Les 3 orbitales différentes 2px, 2py, 2pz sont appelés


orbitales p.

1 1 r −r / 2a 0 3
2p z = ψ 210 = . 3/ 2 . e . cos θ
2 6 a0 a0 2 π

La partie radiale La partie angulaire


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La partie radiale est la même pour les 3 orbitales p, la


partie angulaire a la forme suivante:
m=0 A= cos
m=1 A= sin  cos
m=-1 A= sin  sin

Les valeurs différentes de A définissent des


domaines de probabilité de présence qui présentent
des symétries bien particulières
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z z z
L =1

x x x

y y y
m=1 m = -1
m=0

Les orbitales atomiques px, py, pz sont désignées par trois cases
quantiques
Orbitales p
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Orbitale de type d: l=0 m= 0 orbitale 3s


l= 1 m= -1 21-1 py
m=0 210 pz
m=1 211 px
n=3

l= 2 m=-2
m=-1 5 orbitales
atomiques d
m=0
m=+1
m=+2
Les orbitales atomiques d sont schématisées par cinq cases
quantiques reliées :
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Orbitales d
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Orbitale de type f:

l = 3 ; m = -3, -2, -1, 0 , +1, +2, +3 n = 4, 5, …

Il y a donc 7 orbitales atomiques f


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Extension aux atomes polyélectroniques

Dès que l’on considère un système pluri-électronique on ne


peut plus résoudre l’équation de Shrödinger du système, on
emploie alors des méthodes d’approximations comme par
exemple le module de la constante de Slater.

Chaque e- (i) est étudié indépendamment des autres e-


mais on essaye de tenir compte de la présence de ces
autres électrons en disant que ces e- font écran entre
le noyau et l’ e- (i) considéré c’est-à-dire modifie le
potentiel central auquel est soumis l’ e- (i)
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a) Formes des orbitales


La forme des orbitales obtenues pour les atomes poly-
électroniques est très légèrement modifiée par rapport à celle
de l’atome d’Hydrogène mais les propriétés de symetrie
restent les mêmes.

b) Niveaux d’énergie
Pour l’atome d’Hydrogène, l’énergie de l’ e- dépend que du
nombre quantique principale (n). Pour les atomes poly-
électroniques on montre que l’énergie dépend de n et l
E = f(n,l)
A l’intérieur d’une même couche, pour n fixée, les
e- appartiennent à 2 sous couches différentes et on
des énergies différentes
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Configuration électronique d’un atome


C’est la répartition des électrons sur les couches de
différents niveaux d’énergie. Elle est définie par les
nombres quantiques: n, l, m, s

L’état d’un atome est définit par 4 nombres


quantiques : n le nombre quantique principal, l le
nombre quantique secondaire, m le nombre
quantique magnétique et s le nombre quantique de
spin. Les cases quantiques (représentées par des
carrés) schématisent les orbitales contenant les
électrons représentés par des flèches.

n entier positif, 0l n-1,


- l  m + l s = 1/2
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Exemple : 1s2 signifie que deux électrons sont décrits


par l’orbital 1s . Autrement dit, deux
électrons occupent l’O.A. 1s.

Le remplissage des cases quantiques ou orbitales


atomiques doit impérativement respecter les quatre
règles suivantes:
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Principe de stabilité:
Les électrons occupent les niveaux d'énergie les
plus bas dans la limite des places disponibles.
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a) Principe d'exclusion de PAULI

Dans un atome, deux électrons ne peuvent pas avoir


leurs quatre nombres quantiques identiques :
Si deux électrons d'un atome occupent la même orbitale
(même valeurs de n, l, m), ils diffèrent forcement par le
nombre quantique de spin ( l'un de spin +1/2 et l'autre
de spin -1/2).

Conséquence : Dans une même case n, l, m sont


fixés. On ne peut placer que deux électrons au
maximum avec leur nombre quantique de spins
opposé
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Règle de HUND
A l'état fondamental, quand les électrons se placent dans
une sous-couche multiple (p, d, f), ils occupent le
maximum d'orbitales de même énergie avec des
électrons célibataires qui ont des spins parallèles (même
valeur de s).
L'état fondamental est donné par un maximum de
spins parallèles. On occupe donc un maximum
d'orbitales avant de les saturer.

Conséquence:
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Règle de Klechkowski:

- Le remplissage des orbitales


s’effectue selon les valeurs de (n+l)
croissant. Si 2 valeurs de (n+l) sont
égales, le remplissage de la case
ayant la valeur de n la plus faible est
prioritaire.
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n l s (l=0) p(l= 1) d(l=2) f(l=3)


1 1s
2 2s 2p
3 3s 3p 3d
4 4s 4p 4d 4f
5 5s 5p 5d 5f
6 6s 6p 6d 6f
7 7s 7p 7d 7f
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1) Etablir les configurations électroniques complètes des


édifices atomiques suivants : Na (Z=11) - O (Z=8) K
(Z=19)

Na: 1s22s22p63s1
O: 1s22s22p4
K: 1s22s22p63s23p64s1
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Exceptions à la règle de klechkowsky:

ns2(n-1)d4 ns1(n-1)d5

Anomalie

Stabilisation lorsque la sous-couche (n-1)d est


à moitié remplie

ns2(n-1)d9 ns1(n-1)d10

Anomalie
Stabilisation lorsque la sous-couche (n-1)d est
remplie
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ns2(n-2)f6 ns1(n-2)f7
Anomalie

ns2(n-2)f13 ns1(n-2)f14
Anomalie
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Cr : 1s 22s22p63s23p64s23d4
24
Anomalie

Cr : 1s 22s22p63s23p64s13d5
24
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Cu : 1s 22s22p63s23p64s23d9
29
Anomalie

Cu : 1s 22s22p63s23p64s13d10
29

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